Tchernobyl

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TCHERNOBYL 12-13-14 aoรปt 2016 C. Macqueron

#dashasaidno

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ZONE D’EXCLUSION DE TCHERNOBYL Zone de 30 km de rayon autour de la centrale (~2800 km2) évacuée en 1986 (environ 270 000 personnes). Environ 3000 personnes y « vivent » aujourd’hui par période de 15 jours, notamment les travailleurs de Novarka pour la construction du nouveau sarcophage, et la sécurité militaire. Quelques dizaines à quelques centaines de personnes y vivent réellement. Certains ne sont jamais partis en 1986, d’autres sont revenus. Ils vivent très sommairement (pas d’eau, pas d’électricité, pas de Facebook). On n’y entre que sur autorisation et présentation du passeport. Fait aussi surprenant que consternant : on y trouve des Pokémons…

L’entrée dans la zone d’exclusion de Tchernobyl

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TCHERNOBYL Environ 140 km au nord-ouest de Kiev (2h de bus). C’est la ville historique, située à 10 km environ de la centrale, qui a donné son nom à la catastrophe, même si la ville la plus proche de la centrale est en réalité Pripiat (située à 3 km environ). Les militaires qui gèrent la zone d’exclusion y vivent, et notre hôtel était à Tchernobyl également. Le débit de dose moyen y est de 0,14 µSv/h (inférieur donc à la radioactivité mondiale moyenne qui est de 0,3 µSv/h).

L’entrée dans Tchernobyl

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Un magasin 4


Des cigognes (symboles des victimes et des réfugiés) frappées par l’explosion, les rayonnements et traversées par des barres de combustible

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Des canalisations avec des vannes typiquement soviétiques. La ville est restée bloquée en 1986.

Statue de Lénine. Tchernobyl est le seul endroit en Ukraine non touché par la « décommunisation »

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Notre minibus

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L’hôtel. On ne fait pas plus charmant, n’est-ce pas ? 8


Le restaurant à l’hôtel

Soirée vodka-cornichons en scred après le couvre-feu… Ça a évidemment très mal fini et j’ai dormi dans un plumard trempé au jus de corniflard. 9


Les barres de contrôle du réacteur n°4…

La sortie de la ville de Tchernobyl 10


LA CENTRALE ChNPP, la Chernobyl Nuclear Power Plant. Le dernier réacteur a été arrêté en décembre 2000. Oui, la centrale a tourné pendant encore environ 15 ans après l’accident… Le débit de dose moyen y est aujourd’hui de 3 µSv/h, soit dix fois le débit mondial moyen. C’est le même ordre de grandeur que ce à quoi on est exposé en avion. En un an sur le site de la centrale, on y prend donc environ 26 mSv, à comparer à la dose professionnelle légale annuelle de 20 mSv. En certains points très contaminés, c’est évidemment considérablement plus. Sur le toit du sarcophage par exemple, le débit de dose atteint la valeur stratosphérique de 100 mSv/h (milli, pas micro). La dose annuelle limite y est atteinte en… 12 minutes.

Le réacteur n°5, inachevé, laissé en l’état. Ils en prévoyaient douze…

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Le sarcophage actuel, à gauche. Le nouveau, à droite, bientôt prêt à être glissé sur l’actuel, fin 2016. Construit par Novarka, société à 50%-50% Bouygues-Vinci. Devait coûter 800 M€. Coûte aujourd’hui 2,9 G€. Et c’est pas fini… Façon EPR, quoi. Environ 2000 personnes travaillent sur le site pour Novarka.

Un gentil p’tit chiot, devant le sarcophage. Il y en a plein (des chiots, pas des sarcophages). 12


L’inévitable photo de groupe devant l’actuel sarcophage 13


Contrôle de contamination à l’entrée de la cantine de la centrale

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Un aéroréfrigérant inachevé

Dans l’aéroréfrigérant, avec des échafaudages en bois prêts à nous tomber dessus depuis 100 m de haut… 15


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ZALYSSIA Village dans la zone d’exclusion, à quelques kilomètres de la centrale. La végétation a tout envahi, on ne voit plus grand chose, les routes et chemins ont quasiment disparu, et sur les côtés des rues on ne voit généralement pas à plus de 10 m. C’est d’ailleurs très frustrant.

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PRIPIAT Ville construite en 1970 spécialement pour les travailleurs de la centrale. Ville soviétique moderne, ville modèle : l’apogée du Communisme. Mais finalement une ville banale pour les standards européens… 50 000 habitants au moment de l’évacuation. Il y avait un district pour chaque réacteur, des grands magasins où on ne faisait même pas la queue, des cinémas, etc. La végétation a tout envahi, difficile de voir très loin dans la forêt qu’est devenue la ville fantôme aujourd’hui. Pripiat est étrangement très comparable à Montigny-le-Bretonneux : même période de construction, population du même ordre, ville pour travailleurs, etc. Le débit de dose y varie de 0,3 (valeur mondiale moyenne, donc) à 1 µSv/h. La ville a été pillée en trois vagues, la première par les habitants des villages pauvres alentours évacués après Pripiat, la seconde par les « décontaminateurs » qui se sont bien servis, et enfin par le démantèlement/pillage au long cours qui continue encore aujourd’hui : tout bout de métal semble être bon à prendre…

L’entrée dans la ville

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Des véhicules abandonnés près de la caserne des pompiers 24


L’un des plus hauts immeubles de Pripiat (16 Êtages)

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Vue sur Pripiat et la centrale avec les sarcophages, depuis le haut de l’immeuble

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L’auditorium

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L’un des objets les plus contaminés qu’on ait vus : une pince qui a servi à déblayer le bâtiment réacteur. Dégage environ 500 µSv/h au plus fort, de quoi prendre les 20 mSv en moins de deux jours. 28


La gare routière. Plus aucun bus n’attend…

Dans la salle d’attente de la gare routière

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Les consignes de la gare routière

Les guichets de la gare routière 30


Vitraux dans le « Café Pripiat »

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La piscine

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Une salle de sport

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Les gradins du stade

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Les auto-tamponneuses dans le parc d’attractions, qui n’a jamais ouvert

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Les rayons du grand magasin

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Le magasin de tĂŠlĂŠvisions

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« Atom »…

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BASE MILITAIRE On y trouve le gigantesque dispositif DUGA (140 m de haut, 400 m de large, excusez du peu…), radar trans-horizon aussi appelé « mitraillette à caviar », conçu pour repérer les missiles balistiques. On y trouve aussi des baraquements, une école, un centre culturel et sportif, etc.

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Il est possible d’escalader le DUGA. Je me suis arrêté au 4ème étage. Les échelles rouillées sont flippantes et j’ai le vertige… 56


Dans le data center du radar DUGA. Des salles gigantesques contenant des armoires métalliques de matériel informatique pillé et détruit, façon supercalculateur… sur plusieurs hectares. C’est démentiel.

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Ce qui semble être la salle de contrôle, vidée. 58


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Dans l’école à côté de la base 67


Dans la cour de récré…

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Les logements dans la base 75


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AILLEURS DANS LA ZONE D’EXCLUSION

Des échantillons biologiques dans un centre de recherche piscicole

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Des engins agricoles abandonnés

Le « bus magique »… 94


À l’intérieur du « bus magique »…

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Des barges et bateaux abandonnĂŠs

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Dans un jardin d’enfants 97


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ET ENFIN, MON CERTIFICAT DE SURVIVANT DE L’INFINI !

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