Tout pour la QualitĂŠ Principes de maximisation de la valeur aux parties prenantes de l'entreprise, par Corentin McQueron et SĂŠbastien von Faragnaud
1.
PREAMBULE .................................................................................................................. 3
2.
CONTEXTE D'APPLICATION RATIONNEL ........................................................... 3 2.1. 2.2.
3.
CONTEXTE REGLEMENTAIRE ................................................................................ 4 3.1.
4.
INTRODUCTION ............................................................................................................ 3 PROCEDURE D'AVANCEMENT DANS LE DOCUMENT ...................................................... 3 REFERENCES INTERNES & EXTERNES........................................................................... 4
OUTILS............................................................................................................................. 4 4.1. 4.2. 4.3.
AMDÅC ..................................................................................................................... 4 NOTION DE GUIDANCE ................................................................................................ 5 DIAGRAMMES PROTOCOLAIRES ................................................................................... 5 A. La bonne bête à cornes ........................................................................................... 5 B. La pieuvre............................................................................................................... 6 C. Combinaison BBC-Pieuvre .................................................................................... 6 D. Le diagramme bâton............................................................................................... 7 E. Le diagramme QuaSAR ......................................................................................... 7 4.4. SPC – ELEMENTS DE THEORIE ..................................................................................... 8 4.5. METHODE DU SIX-SIGMA – ELEMENTS DE REPONSE ................................................... 8 4.6. METHODE TASTE ...................................................................................................... 9 5.
ORGANISMES CERTIFIES ........................................................................................ 10 5.1. 5.2. 5.3.
6.
L'IGNAR .................................................................................................................. 10 L'EPAVE.................................................................................................................. 11 LA FNOUF FNOUF ................................................................................................. 11
LES PLANS D’EXPERIENCE..................................................................................... 11 6.1. 6.2.
L’APPROCHE KIWAWA .............................................................................................. 11 AUTOMORPHISMES .................................................................................................... 12
7.
ENVIRON. ...................................................................................................................... 13
8.
LES NORMES................................................................................................................ 13 8.1. 8.2.
LA NORME TRIZO 9000............................................................................................ 13 LA NORME FOIRL (FIBER OPTIC INTER-REPEATER LINK) ........................................ 14
1. Préambule « La qualité étant l'affaire de tous, elle répond aux obligations qui s'efforcent de préserver chacun, tout en garantissant l'équilibre de tout un chacun ». Au travers de cette locution ô combien sibylline s'exprime un des concepts fondamentaux de la qualité en entreprise: l'auto-responsabilisation par méta-prise de conscience. De diagramme en plan, d'analyse analytique en schéma systémique, l'utilisateur accède grâce à des outils simples et rationnels au contenu réel de la communication verticale pondérée. Le retour sur investissement s'en ressent, non seulement en suivant un cheminement logique mais aussi et surtout en terme de valeur ajoutée au travail du salarié, lui-même impliqué au premier niveau dans cette valeur. Comme on l’a vu, il s’agit essentiellement d’un travail de prise de conscience, donc d’une rétrocession de l’individu par rapport au pouvoir méta-heuristique que peut avoir sa psyché sur lui-même (au sens large bien sûr). Mais attention: il ne s’agit ni de grands mots, ni de belles envolées lyriques. La Qualité, c’est savoir dire ce que l’on fait, mais c’est aussi – et peut-être surtout – savoir faire ce que l’on dit. En corollaire, tout bon Qualiticien doit savoir faire ce que dit autrui, sans pour autant forcément en piper mot. Et c’est là que se trouve le cœur de ce qu’il faut bien appeler la Démarche Qualité, c’est la capacité d’autrui à retranscrire le geste de l’individu n-1 sans savoir d’où lui-même tenait ce geste. Et ce pouvoir formidable, celui d’homogénéiser les pratiques, en vue du Graal du Qualiticien que représentent la Normalisation et la Certification, trouve toute son essence dans la notion de Procédure. A savoir : « fais ce que je dis, pas ce que je fais ». En termes moins pédant, cela signifie simplement qu’il faut savoir se plier au pouvoir du papier, à la rigueur de la fiche SPC, aux affres de l’AMDEC et aux turpitudes de l’AGC. Des termes que l’on explicitera plus loin, bien entendu, au travers d’une nomenclature (aussi très poétiquement appelée « Arbre des possibles ») de fort bon aloi. Laissez vous guider par la Guidance, et découvrez, sous vous yeux ébahis, la Qualité.
2. Contexte d'application rationnel 2.1. Introduction La pré-éminence remarquée par les plus attentifs ne se démarque pas forcément des concepts fondamentaux abordés ci-après. Plus clairement, des liens de causalité récurrents et rétroactifs sont fréquemment rencontrés dès lors qu'il s'agit de mener à bien un plan qualitatif d'analyse (ou d'analyse qualitative, d'ailleurs).
2.2. Procédure d'avancement dans le document La procédure est la colonne vertébrale de la Qualité. C’est sur elle que tout repose, mais c’est aussi avec elle que tout se joue. Et à ceux qui avancent que la Qualité, et tout particulièrement la Procédure, ne sont que des textes sans âme ni fondement, ralentissant et plombant implacablement tout ce qui s’y rapporte, semblant tout droit issus de la bureaucratie stalinienne, nous répondons ceci: vous n’avez pas tort. Mais en même temps, il ne faut pas perdre de vue que c’est en se pliant à l’inéluctable, la Certification, que l’Industrie mondiale pourra enfin être Normalisée. Et c’est indispensable à tout développement économique digne de ce nom. Ajoutons même qu’à cette prétendue administration pataude, qu’à cette paperasse brejnevienne, la Qualité oppose une certaine forme d’Art. En effet, les plus grands artistes de notre temps s’y sont essayés, de Steven Spielberg à Florent Pagny qui fut lancé, ne l’oublions pas, par son tube historique Apprendre à fraiser, où il expliquait – justement! – comment
fraiser, avec des détails si minutieux qu’on les aurait jurés extraits d’une procédure.
3. Contexte réglementaire 3.1. Références internes & externes Procédures d'établissement des procédures (réf. 001-B57) Très Bonnes Pratiques de Rédaction (réf. 93/02.b) Anthologie de la qualité (vieux bouquin en haut à gauche de l'étagère du bureau de Bernard) Articles 351-4 à 352-19 du Caude du Travail Article 1423-32, al.74, §3 du Caude du Tourisme Maritime Arrêté Ministro-préfectoral datant du 22 Vendémiaire de l'an VI, modifié au 1er mars 2001 concernant les conditions d'utilisation d'un appareil de levage d'escalier en bois de moins de 600kg Tout pour fraiser, éditions FION, notamment le chapitre Claveutages, alinéa 12 Note Technique tpc-949 de l'IGNAR concernant l'établissement de documents papier Note Technique med-52 concernant l'utilisation de clavier azerty automoteur à conducteur porté de moins de 95kg Brochure de prévention des risques Utilisation Rationnelle des Outils Qualité éditée par l'EPAVE datant du 06 avril 1985 réactualisée le 27 août 2003 Recette de la Bonne Bäte Melbä selon Pierre.
4. Outils 4.1. AMDÅC Ce terme évocateur, non content de porter aux oreilles attentives de l'auditoire une phonétique lourde de signification permet d'abaurder dans son ensemble un système sans problèmes et d'y plaquer tous les problèmes possibles et inimaginables, afin de voir ce qu'il s'y passe (l'analyse est toujours précédée d'essais aussi ludiques que perturbateurs pour l'ensemble testé). L'Analyse des Modes de Défaillance d'Ångström Coburnansky tire son nom du célèbre qualiticien du même nom (feinte pour ne pas avoir à ré-écrire le patronyme à coucher dehors) qui découvrit après une soirée arrosée les bienfaits du test bête et méchant sur un pauvre processus innocent. Le principe en est simple, et le schéma ci-dessous le résume de manière simpliste.
Macro-interaction Dépendance aléatoire
Applications
Process Mesures
Perturbation(s) Conclusions
Process perturbé
Indicateurs de Kekispass
Diagnostic
4.2. Notion de Guidance La Qualité est une science complexe. D’aucuns la qualifieraient même d’ardue. Elle est parfois même franchement revêche. Alors pour ne pas se perdre dans les limbes de la Normalisation et ne point se disperser dans les affres salaces du contexte, il convient de savoir utiliser la Guidance. Véritable Bible du Qualiticien, livre de chevet, ami intime, amant secret, la Guidance revêt pour ton adepte de la Qualité la même importance que la Procédure, et ce n’est pas rien de le dire. Elle la surpasse, même (d’un point de vue purement fonctionnel s’entend). Car il ne s’agit ni plus ni moins du fil conducteur de toute la Démarche Qualité, du condensat de l’approche qualiticienne. C’est la norme à suivre pour mettre en route des chantiers 6-Sigmas, 11-Bêtas, voire, même, 23-Gammas! Mais c’est surtout dans l’analyse statistique inférentielle du SPC qu’elle trouve toute sa fulgurance formelle. S’il fallait la résumer en quelques mots, chose impossible – mais nous allons pourtant nous efforcer de le faire – on pourrait dire, très cavalièrement, que la Guidance est la Procédure de la Procédure. C’est, en effet, la procédure qui pré-existe à toutes les autres, avant même que cette notion ne soit abaurdée par ailleurs (et autrement). C’est une procédure au-delà de la procédure et, en ce sens, elle peut-être qualifiée de méta-procédure. Ce ne sont pas là que des mots vides de sens. Loin s’en faut, et bien au contraire. Arbre séquentiel par excellence, procédure maître, méta-approche de l’essence qualiticienne, la Guidance est tout cela, mais elle est encore beaucoup plus. Et si le concept vous échappe encore, point de honte ni d’étonnement à cela. La notion de Guidance pondérée va être développée par la suite au-travers de divers schémas protocolaires et ce n’est qu’alors, une fois que la notion aura été révélée pour ce qu’elle est – en tant que telle –, que le concept prendra alors enfin tout son sens.
4.3. Diagrammes protocolaires L’outil principal du Qualiticien est le diagramme. Arrivée aux confins de la pensée humaine, la Démarche Qualité ne peut plus se contenter des mots pour véhiculer son message. L’une des principales boutades du milieu est d’ailleurs : « Un bon diagramme à cornes vaut mieux qu’un long AMDEC ». Et là tout est dit. Alors dans cet élan fulgurant de pensée neorationnelle qui ne peut plus s’exprimer que par symboles, c’est, justement, toute une symbologie qui se met en place et qui permet de faire jaillir des résultats qui, autrement, seraient restés condamnés à l’oubli. Certains argueront que l’on n’avait peut-être pas besoin de déterrer les morts, mais c’est autre débat. A. La bonne bête à cornes Ce diagramme permet de faire ressortir les 3 principaux interacteurs avec le produit étudié. Sur quoi agit-il, pour qui agit-il, et pourquoi existe-t-il? Il suffit d’inscrire ces trois noms dans trois bulles et les relier savamment par une fonction principale dite connexe, de sorte qu’elle ressemble vaguement à une ‘bête à cornes’. On aurait très bien pu mettre le tout en ligne et appeler ça Diagramme en ligne, mais le visuel aurait été moins percutant. QUOI?
QUI?
POURQUOI? (AH BON?)
Note: notez bien que les informations portées par ce diagramme sont de toute première importance. Sans elles, la Démarche Qualité ne pourrait être lancée. Reconnaissons aussi la toute puissance de la symbologie qualiticienne: qui aurait pu croire qu’autant d’informations eût pu être regroupées et condensées aussi efficacement autrement que par un tel diagramme? Un bête tableau n’aurait sûrement pas suffi.
B. La pieuvre Le diagramme en pieuvre, à la différence du diagramme de la Bonne Bête à Cornes (BBC) permet d'identifier de manière cohérente les aspects spatiaux et non plus temporels de l'interaction « contenant-contenu ». Ainsi on trouvera une racine commune – dans le concept fondamental, à tout le moins – entre la pieuvre et la BBC. Cette similitude se manifeste d'ailleurs effrontément dans le cadre de plans d'élastance. Albert Produit
Servic e
Ballon DRH Outils
Machine
Voici un bon exemple d'une situation particulière adaptée à une méthode plus que générale, tellement générale qu'on ne sait même plus de quoi on parle. Cet état de communication dans lequel tout le monde fait du bruit en répétant des mots déjà entendu donne néanmoins naissance – outre la franche hilarité chez les spectateurs – à certaines idées qui peuvent apporter un début de solution. Notons cependant que ces solutions sont apportées à des problèmes qui n'en sont pas. C. Combinaison BBC-Pieuvre Cette combinaison a été audacieusement tentée pour la première fois par le contremaître Taka Payalé, au cours d'une de ses inspections dans l'usine de cornichons-mayonnaise de Tutuvie septentrionale (l'année où il a fait si chaud). Surprenante, cette innovation porte le nom de Bonne PiÖtr à Cornes, du nom d'un inconnu dont le patronyme rappelait celui de pieuvre. Il faut bien garder à l'esprit que les noms à consonance asiatique (japonaise, de préférence) ou nordique sont toujours très porteurs en matière de qualité, puisque ces gens-là passent pour rigoureux et donc automatiquement pour des innovateurs. Il faudra donc éviter les noms africains, par exemple. La Bonne PiÖtr à Cornes (BPC), donc, permet de combiner les aspects logiques d'un problème (ou d'une solution, d'ailleurs, voire même des deux, enfin d'un peu tout ce qu'on veut, en fait) avec ceux qui sont liés aux sciences dites « molles » (par opposition aux sciences dites… « dures », merci pour les deux qui suivent). Nous ne représenterons pas ce diagramme qui, malgré son indéniable utilité graphique (Picasso période bleue principalement, bien que l'on retrouve des ascendances cubistes) est d'une utilité modérée en entreprise, et on n'est pas là pour déconner non plus.
D. Le diagramme bâton Le diagramme bâton permet de modéliser sous la forme de boîte noire les entrées et sorties paramétriques d’un système complexe. Il se normalise comme suit: Entrée Bâton
Sortie Notez l’intérêt de la manœuvre, ainsi que la richesse informationnelle du concept. E. Le diagramme QuaSAR Le diagramme QuaSAR est basé sur le concept du pulsar, cette entité cosmologique encore méconnue. Tout comme le pulsar, donc, le diagramme QuaSAR est d’une utilité encore aujourd’hui peu reconnue car assez peu évidente. Il s’agit en effet d’un diagramme causeconséquence prétendant remonter en aveugle à la source ou l’aval d’une situation donnée. Concurrent non-avoué de la méthode TASTE (voir plus loin), le QuaSAR est irrémédiablement plus instable. Il doit d’ailleurs son appellation à ce dommageable état de fait: diagramme Qui Sert A Rien. En substance, il est donc très peu usité. A titre d’exemple, nous en donnons une représentation schématique:
Remarque: cette notation est dangereuse: elle invite à la commutativité cause-objet. Dès lors, si le QuaSAR ne distingue plus le sujet de l’objet, la cause de l’effet, le hasard de la contingence, le libre arbitre du serf-arbitre, comment peut-il être à même de distinguer ce dont il a besoin de ce que l’on attend de lui?
4.4. SPC – Eléments de théorie La théorie SPC, pour Statistical Process Control, est une théorie stochastique de contrôle de la production. Mise au point par le japonais Seiroku Sawashié dans les années 1990, elle permet d’attribuer à un échantillon de production la mise en abymes de la totalité de cette-dernière. En fait, le test SPC permet de remonter aux caractéristiques de la production totale à partir d’un échantillon minime qui se veut être l’image du tout. Dans la pratique, le SPC consiste à prélever des pièces dans la production et à en mesurer les cotations. On sort ensuite une magnifique feuille A3 automatisée par macros, sur laquelle on reporte quelques grandeurs aussi abscons qu’arbitraires à l’aide d’un outil de haute précision (le double-décimètre) et ce, afin de vérifier que la moyenne de l’échantillon est bien égale… à ellemême. Ce qui, en effet, n’était a priori pas du tout évident. La feuille de contrôle SPC permet de faire de même pour l’écartLa fille de Seiroku type, c’est-à-dire de vérifier qu’il est bien égal à lui-même, ce qui, Sawashié, TirtongBen cette-fois-ci, est déjà beaucoup plus logique. En effet, si la Jmouydejah moyenne est une valeur intrinsèque donc absolue (intensive au sens thermodynamique), l’écart-type, lui, qui est calculé à partir de cette-dernière, ne l’est pas du tout. On notera une fois encore, malgré l’aspect hautement probatoire du procédé, la surpuissance de la Démarche Qualité. Il ne fait en effet aucun doute qu’un technicien lambda aux mains calleuses et recouvertes de cambouis, sur un coin de table bancal au fond d’un établi et muni d’un double-décimètre d’avant guerre, est à même de tracer des segments de droite de 30 cm de haute précision et, surtout, à haute signification statistique. C’est ainsi qu’on s’en remet au SPC pour vérifier l’enveloppe d’une pièce tolérancée au nanomètre (voire à l’angström). Et en cas de problème, on appliquera la loi de Jacky, du nom de son inventeur Rodolphe Riand (il s’agit d’une loi purement empirique, Riand n’ayant jamais jugé bon de théoriser ses idées). Le concept est éminemment simple: lorsqu’une pièce n’est pas bonne, on en prend une autre, dont on sait qu’elle est bonne – c’est l’idée – afin de valider la mesure. On évite ainsi toute mauvaise pièce et donc toute action corrective immédiatement sanctionnée par une tonne de paperasse.
4.5. Méthode du Six-Sigma – Eléments de réponse Comme asséné précédemment, la méthode du SPC est en étroite relation avec le concept du Six-Sigma, ou 6σ, ou encore 6Σ (ça ne se voit pas mais le 6 aussi est majuscule). La théorie des ensembles en Statistiques prouve que 99,7% des individus d'une tribu (au sens large: cette notion s'applique aussi aux civilisations organisées d'une autre façon d'un point de vue purement social) sont contenus dans l'intervalle défini par la moyenne±3σ (putain j'ai failli me faire surprendre par mon chef avec l'image du clébard à droite… Le genre de truc qui peut pas passer pour du boulot). Voilà pour les ascendances mathématiques. Qu'en est-il de l'application faire en entreprise? On trouve plusieurs grades dans cette confrérie qui n'est pas sans rappeler certaines sociétés secrètes, comme en atteste le schéma évocateur ci-contre.
Ce document est l'un des rares a être parvenu jusqu'à nous. la plupart des informations de ce corps para-militaire est bien souvent plus chère qu'une vie humaine. Nous pouvons donc observer que sous les ordres d'un Leader sont placé des champions (probablement entraînés dans des camps spéciaux en moyen-orient), qui à leur tour vont former des green belts et des black belts (noms de code bien connus dans cet univers) aux arts martiaux. Nos connaissances en cryptologie ne nous permettent pas de conclure quant à l'utilisation future de ces armes humaines, mais de tels moyens couplés à une totale abnégation font frémir. Pour en revenir à la méthode du 6-sigma proprement dite, et passé le fait qu'elle ne permet jamais de connaître autre chose que ce que l'on connaît déjà (cela violerait toutes les lois fondamentales de physique, voire quelques autres en plus). Rien à dire à ce sujet, donc.
4.6. Méthode TASTE Sous ce nom quelque peu rébarbatif se dissimule sournoisement un outil des plus redoutables, cela en raison de son universalité. La méthode TASTE (pour Test d'Aptitude au fonctionnement en Sécurité sur Toutes les Expériences) permet en effet de remonter d'un effet pour en déterminer la cause, cela avec une facilité déconcertante. Se basant sur une compréhension graphique des phénomènes, la méthode TASTE est accessible à tous, ce qui porte les outils de la qualité aux confins de l'entreprise en un temps record, poussant par-là même à la qualité totale continue. La première étape de traitement d'un sujet est la suivante (ce qui ne manque pas d'ironie pour une première étape, mais passons):
Cause primaire Effet/Cause secondaire
Effet primaire/final Effet/Cause secondaire
Effet/Cause secondaire
Effet/Cause secondaire Effet/Cause secondaire
Diagramme en crosse d'évêque
On voit clairement que le phénomène de départ est à la source de toute une caisse d'effets. Le raisonnement à tenir est simple, mais nécessite cependant un effort d'abstraction. Si l'échelle du temps est maintenue dans le sens dans lequel se passent les évènements, rien n'empêche le qualiticien de remonter -dans sa tête- cette échelle (ou de la redescendre, voire de la parcourir en sens inverse si elle est couchée au départ) afin de déterminer la cause initiale du problème et d'agir à la source. Cette méthode, informatisée aujourd'hui, fit fureur en son temps et menaça même la Toyotisme. Seuls les puristes l'utilisent à présent, pour la simple et bonne raison qu'elle ne fut portée que sous Medusa Bay (norme Posüsch), ce qui la rendit d'un coup nettement moins accessible.
5. Organismes certifiés 5.1. L'IGNAR L'Institut Général de Nomenclature Approchée et Raisonnée, fondé en 1996 par Robert Louis, baron de Latempérature (11è du nom) dans la bande de Gazeux, non loin de la Tutuvie fait figure de novateur parmi les novateurs dans le petit monde de la qualité. L'objectif de cette association est simple: permettre aux techniciens CAO de certifier leurs propres nomenclatures et tolérances (ce dernier point fut admis en 1997) via un dérivé de la norme ISO, la norme TRIZO que nous verrons plus en détail par la suite. Diablement simple, cette idée n'en demeure pas moins riche d'implications puisque dès 1997 les entreprises virent fleurir les innovations au sein même de leurs contrats de phase: la réalisation de trous carrés devint monnaie courante fin 1998 (la coupe du monde de foutchebaulle – sport national au Gazeux – n'y est d'ailleurs pas étrangère), à l'instar du claveutage à flatulences combinées (représenté ci-dessous) vers juin 1999.
Cette prolifération aussi soudaine qu'éphémère permit tout de même à l'IGNAR de constituer une base documentaire sur la nomenclature raisonnée, malheureusement enfermée dans une des nombreuses bibliothèques de la bande de Gazeux. Cependant, depuis quelques mois à l'heure où nous imprimons, l'ensemble des documents est consultable sur Internet (www.ignar.bonnebande.gaz). L'IGNAR fait aujourd'hui office de référence dès lors qu'il s'agit de faire passer une idée saugrenüh pour raisonnée, compte tenu de l'énorme base de jurisprudences contenue dans sa documentation.
5.2. L'EPAVE Née en 1473 à Acquigny (Eure, France), l'EPAVE est un organisme qui teste et analyse les risques industriels, à l'aide notamment des méthodes vu plus haut. En fait c'est typiquement le genre d'organisme qui vient te mettre des bâtons dans les roues au maument où tu en as le moins besoin.
5.3. La FNOUF FNOUF Dérivé de l’AFNOR, le bureau de la FNOUF FNOUF (Fédération Nationale des Organisations Usuelles de Fabrication – le deuxième FNOUF est là pour renforcer cette idée d’organisation) est censé établir des listings de qualité totale pour chantiers industriels. Encore jeune, le bureau de la FNOUF FNOUF n’a pour l’instant mené à bien qu’un seul praujet : la technique des 7S. A savoir (attention les S n’ont de réelle signification qu’en japonais ) :
lessiver balayer brausser repeindre mettre la deuxième couche vernir faire sécher regarder
Cette technique est très usité lors des ravalements de façades d’usines japonaises, très exposées aux rafales d’air salin.
6. Les plans d’expérience 6.1. L’approche Kiwawa Pour tester les influences mutuelles des nombreux paramètres que compte un mécanisme, il est envisageable de faire des tests permettant de tous les corréler, mais avec un million de paramètres, ce serait bien évidemment beaucoup trop long. C’est pourquoi le dantesque qualiticien japonais Yoshiki Kiwawa a conçu les plans d’expérience, permettant de déterminer comment les paramètres influent les uns sur les autres et ce, sans même les avoir testé. Par exemple: comment évolue la profondeur d’un trou carré lors de son usinage à l’aide d’une scie sauteuse oblongue quadrangulaire (Tout pour fraiser, éditions FION, chapitre Claveutages, alinéa 12)? C’est là un exemple de question que tout responsable usine se pose, et il était grand temps qu’on les aide à y voir un peu plus clair. L’approche Kiwawa n’est autre qu’une méthode d’auto-induction avec test de Monte Carlo régressif. La théorie est basée sur le concept d’auto-couplage permissif des modes propres du système. Concrètement, il s’agit d’une matrice de passage (purement décisionnelle) qu’il s’agit de remplir selon une procédure méthodologique instanciée. Il ne reste alors plus qu’à diagonaliser la matrice via la méthode de Gauss-Seidel-Jacobi-Jordan-Riemann-Schwarz pour obtenir un effet de bande. On choisit ensuite un diagramme de liaison quadratique non-linéaire, généralement le diagramme bâton, afin d’établir les corrélations voire, même, les convolutions paramétriques.
En remontant dans l’espace des phases (dont la dimension est dictée par la taille de la matrice de passage), et bien qu’il s’agisse là d’une approche très fortement ostentatoire, on obtient le graphe de Kiwawa présenté ci-après:
Ce graphe peut aussi s’exprimer comme ci-contre.: C’est tout de suite très clair. De plus, on obtient des informations de la plus haute importance, telle que la capacité d’un réservoir d’essence est directement imposée par son volume – chose extraordinaire, avouons-le à mots couverts – et d’autres, franchement plus étranges, qui font d’ailleurs l’objet du paragraphe suivant.
6.2. Automorphismes Les automorphes sont des cas particuliers des graphes Kiwawa. Il s’agit d’un graphique renseignant sur l’évolution d’un paramètre en fonction de lui-même. On peut par exemple appliquer l’approche Kiwawa pour étudier l’influence de la masse d’un système sur la masse de ce même système. Autrement dit: existe-t-il un lien entre un paramètre et lui-même? La réponse n’est pas aussi triviale qu’elle pourrait en avoir l’air (ou pas, d’ailleurs). En effet, l’approche Kiwawa n’est pas une étude purement corrélative: elle possède un pouvoir de prédiction causal. Car s’il y a évidemment un lien entre quelque chose et lui-même, ce lien peut-être de nature corrélative, auquel cas on pourrait espérer influer sur cette influence, mais si le lien est causal, on ne pourra rien y faire. Par exemple on va donner un exemple. L’automorphe de la masse de la dernière Renault Konkombric est donné ci-dessous:
On constate que la masse du Konkombric n’est pas directement égale à la masse du Konkombric: il existe un domaine d’instabilité dans l’espace des phases, aussi appelé trisomorphisme.
7. Environ. 8. Les Normes 8.1. La norme TRIZO 9000 Cette norme bien connue des industriels vit le jour en 1956 pour améliorer l'efficience et la seniorisation des salariés d'un organisme industriel. Elle impose plusieurs règles, dont celle des 2I: Innovation et Intra-extériorisation. Ces termes ne sont qu'un fragment de l'ensemble des conditions d'obtention de la certification TRIZO 9000, gage de qualité pour le client mais aussi et surtout pour les investisseurs d'une entreprise (c'est bien connu, ce sont les investisseurs qui font vivre une entreprise et non les clients). Le chef d'entreprise doit:
produire, quoi que ce soit il faut produire quelque chose si on veut pouvoir l'analyser, le décortiquer, le contraindre afin de mesurer sa résistance à la pression; tenir des registres pour à peu près tout ce qui existe, congélateurs, frigau, aurdinateurs, chariauts élévateurs, stylaus, etc; maîtriser son système de management par l'instauration de lignes directrices manager la responsabilité sociétale de l'entreprise en conservant une part du capital "vivant" du système de l'entreprenariat assurer l'interchangeabilité de la qualité au sens restreint, c'est à dire au niveau du pôle interne de la stucture intervenante daucumenter ses actions dans le cadre d'une intervention par analaugie avec le milieu (cas notamment des entreprises du BTP-PTL) avoir une approche managériale forte de la systémique de l’entreprise (matrices de décision au sens de Sawashié) organiser des séminaires de coaching à 900 € / h exiger l’interaupérabilité de la transversalité des services environ. prauduire de la valeur
pouvoir justifier d’une analyse analytique de sa comptabilité ainsi que de la ventilation des coûts entre les différents types de produits (en inventer s’il n’y en a qu’un pour pouvoir ventiler quand même – foutre un coup de pied dans la pile de daussiers du voisin le cas échéant) exiger de ses partenaires les bordereaux de garantie de l’approche qualité totale continue ainsi que les addendum correspondants se faire un max de blÄ
8.2. La norme FOIRL (Fiber Optic Inter-Repeater Link) Cette norme, surtout appliquée dans le daumaines des réseaux infaurmatiques puisque nonapplicable partout ailleurs régit les fibres optiques et leur connectance, afin d'offrir aux industries des fibres dont les connectances sont compatibles. Les fibres auptiques connaissent en effet des pertes lourdes lorsqu'elles sont confrontés à un milieu à saut d'indice dont la connectance est non-nulle ou presque, comme en témoigne le graphique ci-contre. La naumenclature usuelle pour ce type de câblage est la suivante: X-BASE-FOIRL, où X signifie la longueur en tiers de pouces du câble. Le système permet alors d'agencer un réseau de la manière suivante – en sachant bien que ce schéma est donné à titre indicatif:
Véridique.