Travel-Îles by Côte Nord Nº140 by Travel-Iles by Côte Nord

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De l'importance Avril 1994. Sous la plume émérite de Claude Huc, journaliste et amoureux de l’île Maurice, naît la première édition de Côte Nord magazine. À ses débuts, le petit magazine ne fait que quelques pages, souvent en noir et blanc. Y sont relatés tous les évènements, si peu soient-ils pour l’époque, qui se passent au nord de l’île, région en plein essor tant au niveau touristique que balnéaire. Grand-Baie est alors The place to Be lorsqu’on aime un tant soit peu sortir, rencontrer des gens, être au courant des derniers potins. C’est alors tout naturellement que Côte Nord se fait une petite place dans le milieu de la presse locale, étant à l’époque, le seul magazine de ce type sur l’île. On se l’arrache, se le prête, le gardant parfois précieusement. On veut y voir sa photo, y publier la publicité de son petit commerce ou autre boutique du nord de l’île, y découvrir les dernières indiscrétions du monde people. Bref, il devient le magazine incontournable à avoir à la maison. Sans grand étonnement, les pages s’ouvrent au fur et à mesure aux autres régions de Maurice et très vite, les premières éditions commencent à s’étoffer, pour laisser place à un magazine beaucoup plus glossy, complet, traitant de multiples sujets comme la gastronomie, l’immobilier de luxe, le bien-être, divers portraits et infos, l’art et la culture, avec toujours, comme fil conducteur, le tourisme. Les années passent et la popularité du magazine ne se dément pas, le titre ayant même sa place à Top Résa Paris, après avoir connu Deauville dès 1994. Il faut dire que le fondateur du titre est avant tout, un formidable ambassadeur de notre île dont il portera haut et fort les couleurs jusqu’à ses derniers jours. Claude aimait Maurice comme personne. Il était l’ami de tous et savait, à travers ses mots, comment faire la promotion de son île d’adoption qui lui donnera sa nationalité par la suite. La réalisation de ce magazine a ouvert le champ des possibles en termes de communication dans le milieu du tourisme, faisant ainsi la promotion de notre destination partout où il était distribué, devenant ainsi un « brand » à part entière. Juillet 2011, Claude tire sa révérence, laissant derrière lui un formidable support médiatique, beaucoup lu et apprécié de tous, et dont la reconnaissance par de nombreux partenaires aujourd’hui n’est plus à faire. Et ce sont justement pour ses partenaires mais aussi pour les nombreux abonnés et lecteurs de Côte Nord que le magazine ouvre aujourd’hui, une nouvelle page de son histoire en changeant son titre pour devenir Travel-Iles by Côte Nord. Pour autant, il n’en perd pas son âme. Bien que plus luxueux et élégant, traitant toujours d’un grand nombre de sujets, le magazine garde sa ligne rédactionnelle qui est celle d’une information de qualité sur de nombreux sujets et ses partenaires, mais il ouvre également ses pages à la région au travers des collaborations établies avec les différents offices du tourisme voisins, et plus largement au voyage, avec l’aide de quelques nouveaux correspondants passionnés de destinations lointaines et que vous découvrirez régulièrement dans nos futures éditions. Une nouvelle rubrique « Carte Blanche » est aussi venue s’ajouter, donnant la parole à tous ceux qui œuvrent dans le tourisme ou des secteurs clés et qui souhaitent partager avec nos lecteurs, leur opinion sur des sujets d’actualité. Après un changement d’appellation opéré sur notre site web tout dernièrement, le magazine Travel-Iles by Côte Nord se veut être la continuité du travail jusqu’ici accompli à la fois par un passionné, Claude Huc, mais aussi d’une équipe formidable qui aujourd’hui, a fait de cet héritage, un outil indispensable dans le paysage médiatique de notre île et de sa région. Toute la rédaction est heureuse de vous présenter cette nouvelle édition qui, nous l’espérons, vous apportera un grand nombre d’informations et de belles découvertes au fil de ses futures éditions. Une façon de vous dire merci pour votre fidélité et le soutien indéfectible au cours de ces 25 ans. Merci encore de continuer à nous suivre et de nous faire confiance. Bonne lecture.

Béatrice Huc Mayer

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de l'histoire

[ DOSSIER ] Tous unis contre le gaspillage alimentaire

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[ GASTRONOMIE ]

Four Seasons : énorme succès de la 1re édition de Star Chef

24-33 [ ARTS ET CULTURE ]

60-61 [ CARTE BLANCHE À... ]

Centenaire de la naissance d’Hervé Masson Portraits croisés : Karl Ahnee - Yohaan Lim Fat, deux amis, une passion

rançois Eynaud, CEO de VLH : Il faut réguler Airbnb F et le para-hôtelier

62-84 [ HÔTELS ]

34-38 [ LOISIRS ]

L ancement d’un centre international de recherche marine à La Pirogue Tikoulou s’invite au Preskil Island Resort Beachcomber : portraits de femmes Des festivités pascales somptueuses au Shangri-La’s Le Touessrok

Vitamin Sea : Par amour du grand bleu

54-59 [ IMMOBILIER ] Azuri, la vraie vie de village au Nord de l’île

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[ VOYAGE ET DÉCOUVERTE ]

Fondé en 1991 par Claude Huc

Mafate : des paysages à couper le souffle Éditeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : +230 483 5675 info@travel-iles.com www.travel-iles.com Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer T : +230 5 252 8631 beatrice.mayer@travel-iles.com mayer.beatrice@icloud.com Directrice Adjointe Béatrice Mélotte +230 5 497 6770 communication@travel-iles.com Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo +230 5 750 6044 production@travel-iles.com Rédacteur en chef Ajai Daby +230 5 933 3905 a.daby@travel-iles.com Journalistes Elodie Couronne +230 5 942 4777 elodie.couronne@travel-iles.com Jean-Denis Permal + 230 5 915 7423 jean-denis.permal@travel-iles

Responsable de la Publicité Anielle Carver +230 5 918 4636 publicite@travel-iles.com Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard +230 483 5675 secretariat@travel-iles.com

94-112 [ GASTRONOMIE ] limentation végétarienne : mode ou nécessité A Four Seasons Resort Mauritius Franco Bowanee : une cuisine gastronomique au parfum mauricien

Direction artistique Agence Cylk Impression Cathay Printing Ltd. Photo de couverture Azuri

114-117 [ OCÉAN INDIEN ] aldives : North Male Atoll : Rêver, savourer le luxe M redéfini

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GOLF

Maurice accueille une compétition 100% féminine La première grande compétition de golf féminin amateur, le Beachcomber Ladies Golf Open, aura lieu du 30 mai au 5 juin sur le parcours de golf de Mont Choisy Le Golf, partenaire du Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa. Cette compétition exclusivement féminine verra la participation d’une centaine de joueuses venant des pays de l’océan Indien, dont Maurice, mais aussi d’Europe ou encore du Moyen Orient. En plus de rassembler des femmes de plusieurs nationalités dans un contexte amical, le tournoi sera également l’occasion de donner un coup de projecteur à Maurice, aussi bien sur le plan sportif que touristique. Pour l’occasion, Air Mauritius a invité 4 proettes, trois d’Europe et une d’Afrique afin de promouvoir le golf féminin à Maurice, ainsi que deux journalistes français du site français Swing Féminin, 100% golfeuses.

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MUSIQUE

Le Blue Penny Museum célèbre Kaya 20 ans de cela, Kaya, l’un des plus grands musiciens mauriciens qui aura marqué toute une génération, nous quittait dans des circonstances tragiques… Ce personnage hors du commun n’a pas été oublié : sa musique résonne encore dans le cœur des Mauriciens. Ses titres « Fam dan zil », « Sime la limiere » ou encore « Chant lamour », parmi tant d’autres, restent gravés dans nos mémoires. Afin de lui rendre hommage, le Blue Penny Museum a organisé une exposition gratuite du 8 février au 30 mars avec pour but de retracer la vie du roi du seggae et de mettre en avant la culture rastafari à laquelle il appartenait.

RODRIGUES AWARDS

ATOM et Run Tourisme Blue Sky récompensés ATOM Travel de Maurice et Run Tourisme Blue Sky de La Réunion sont les agences qui ont les mieux vendu la destination île Rodrigues pour la période de juillet à décembre 2018. Elles ont ainsi été récompensées par l’Office du Tourisme de Rodrigues lors de la première édition du Best Travel Agency Award qui s’est déroulée au Cotton Bay Resort & Spa le samedi 2 mars. Cette compétition avait réuni une vingtaine d’agences de Maurice et de la Réunion. Les chiffres quant à la réalisation du nombre de billets vendus ont été comptabilisés par Air Mauritius pour la partie IATA et les hébergements de l’île Rodrigues pour les non-IATA.

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2e PARCOURS À BEL OMBRE

Les travaux débutent en juillet 2019 La construction du deuxième parcours du Heritage Golf Club débutera en juillet 2019, déclare Jonathan Menteath, le directeur qui se dit « impatient de participer à ce projet » signé Peter Matkovich. A noter que Louis Osthuizen se penchera également sur la conception du parcours, qui devrait être prêt pour 2021. Par ailleurs, une nouvelle zone de frappe entièrement protégée sur le terrain de pratique du club est aussi en construction.

SUGAR BEACH.

Vedasen Chellayee nouveau EAM ATELIER pARTage

Zones de conflits à l’IFM L’atelier de création pARTage réunit tous les deux ans des artistes contemporains nationaux et internationaux pour un projet de création expérimental. Cette année, les artistes sont invités à réfléchir à un sujet d’actualité, « Zones de Conflits ». « Nous demandons aux artistes d’étudier toutes les formes personnelles et collectives de conflits, et d’explorer leurs sources et leur impact sur l`homme, la nature, l’environnement et la vie en général » explique Krishna Luchoomun. Les créations seront exposées du 19 avril au 3 mai à l’IFM.

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Vedasen Chellayee a été promu au poste d’Executive Assistant Manager Food & Beverage au Sugar Beach. Agé de 43 ans, Vedasen Chellayee a commencé sa carrière au sein du groupe comme serveur à La Pirogue. Diplômé en « Hospitality Management » il a gravi tous les échelons et a travaillé au Long Beach et au Sugar Beach avant d’occuper le poste de No 2. À travers cette nouvelle promotion, le groupe Sun Resorts vient conforter sa politique de toujours faire confiance aux compétences locales pour diriger ses hôtels.

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} BIEN-ÊTRE

Yoga for a cause Allier bien-être et bonne cause, c’est l’idée de Claire Thévenau de Yogathering Mauritius qui organise tous les mois une séance de yoga, guidée par un professeur bénévole et ouverte sur donation. Les fonds qui seront récoltés lors de la séance iront ensuite à une cause sélectionnée en amont par le professeur. La première édition qui a eu lieu à Albion le 2 mars a vu la participation de 13 personnes et a permis de récolter Rs 4 550 qui ont été reversées à Small Step Matters pour une bénéficiaire qui a subi une lourde intervention chirurgicale. Les prochaines séances « Yoga for a cause » auront lieu le 13 avril à Tamarin et le 4 mai dans le Nord. Pour plus d’information, contactez Claire sur yogatheringmauritius@gmail.com.

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CAUDAN ARTS CENTRE

Mama Jazz revient Mama Jazz est désormais un événement annuel incontournable pour les fans de jazz. Pour cette 4e édition, le festival se tiendra du 7 à 28 avril à l’occasion de la Journée internationale du jazz célébrée le 30 du même mois. Quatre concerts sont prévus tous les dimanches d’avril de 18h à 19h30 au Caudan Arts Centre, à Port-Louis. À côté des artistes mauriciens on retrouvera The Revival featuring Cory Henry et Taron Lockett des États-Unis et le trio de Buyoung Lee de la Corée du Sud.

PEINTURE

Pierre Argo, une rétrospective en catalogue Pierre Argo, une rétrospective. C’est le titre du catalogue de 80 pages de l’artiste peintre photographe publié à l’occasion de son exposition retraçant ses 60 ans de carrière, tenue en janvier au Caudan Arts Centre. Il est disponible à la librairie Le Cygne à Rose Hill. Haut en couleur, il fait la part belle à la peinture acrylique à travers une centaine de tableaux. On y retrouve des œuvres de différents styles : de l’abstrait, du figuratif et des paysages. L’artiste y écrit que son travail consiste à rassembler des empreintes, écritures et graphismes. « Je les place sous mon arbre à palabre sur des tapis colorés, en espérant obtenir quelque séquence dynamique et drôle ». Un vrai régal pour les yeux !

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BORDERLINE [S] II au Grenier BORDERLINE [S], la deuxième édition d’une exposition d’art lancée en mars 2016 par la plateforme culturelle et artistique THE THIRD DOT, présente trente artistes locaux et régionaux au sein de l’emblématique Granary Building de Port-Louis. Transformé en musée d’Art éphémère, le lieu abritera, du 12 au 27 avril prochains, près d’une centaine d’œuvres au travers de neuf médias, dont la peinture, la photographie, la sculpture, la performance artistique ou encore la vidéo. Trente artistes, venant de Maurice, de la Réunion, de Madagascar, de la Tanzanie, du Kenya, de l’Afrique du Sud, de l’Inde et de l’Australie présentent leurs œuvres sélectionnées par un jury international sur des thématiques des changements sociétaux.

RESTAURATION

Chez Meung à Trou-aux-Biches Si vous êtes passé par Trou-aux-Biches, vous avez sûrement aperçu la boutique rouge « Snack Kwan Peng » en face du débarcadère, à côté de l’ancien aquarium à Trou-aux-Biches. Avec un peu de chance vous vous êtes arrêté pour goûter les délicieuses boulettes fait maison de Meung, ou encore son fameux « mine bouilli » que l’on déguste dans un bol en plastique noir et rouge, à l’intérieur du snack ou de l’autre côté de la route, sous les arbres, face à la mer ! Et pour ceux qui ont du mal à choisir entre les boulettes, la viande de bœuf, le poulet, les brèdes, les œufs et les mines - bouillis ou frits , faites un combo car tout est permis chez Meung parce que tout est vraiment bon. Pas étonnant qu’il y ait tous les jours une longue file d’attente de Mauriciens et touristes, qui n’hésitent pas à attendre en plein soleil de midi pour « enn bon boulette Meung ».

SUN RESORTS

5e édition du Golf & Gourmet Trophy La 5e édition du Golf & Gourmet Trophy (auparavant Tee & Toque) s’est tenue du 24 mars au 2 avril. Créé par l’agence Swing (spécialisée dans le conseil et l’organisation d’événements de golf) et Sun Resorts, le concept de ce voyage d’exception est d’allier golf et gastronomie Étaient présents pour l’occasion, le Grand Chef français Jean-Pierre Vigato et Reuben Riffel, chef étoilé sudafricain, en compagnie cette année, d’un troisième jeune chef allemand, Fabio Haebel.

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EXPO

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SPORTS ET LOISIRS

UTRB 2019 : les inscriptions sont ouvertes L’Ultra Trail Raidlight Beachcom– ber, (UTRB) revient les 27 et 28 juillet prochains. Les coureurs auront le choix de s’aligner sur plusieurs distances : les 10 km du Trail du Souffleur, les 25 km du Trail du Nautile, les 47 km du Trail de la Perruche, ainsi que les 100 km du Trail des 7 couleurs. Les intéressés auront jusqu’au 8 juillet 2019 pour s’inscrire sur le www.beachcomberevents.com/fr/utrb

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PEINTURE

Deeljeet Heerasing expose en France Meeting. C’est le titre d’une exposition du peintre mauricien, Deeljeet Heerasing qui se tient du 27 mars au 27 avril prochain à la galerie Hémisphère, située au 25 rue de la Tonnelle, 49 400 Saumur en France. Ce dernier qui était graphiste à Londres dans les années 90, est revenu dans l’hexagone pour se consacrer à la peinture. Deeljeet Heerasing s’était fait remarquer dans le passé pour l’utilisation du monotype, une technique de l’estampe qui permet de reproduire plusieurs fois le même dessin. Il exprimait ainsi à travers ce médium son attirance pour les ambiances en noir et blanc, des vieux films policiers.

GASTRONOMIE

Des crêpes et plein de bonnes choses à mam(e) Une crêperie pour faire honneur à leur mère, Jacqueline Dalais, cette grande dame de la cuisine mauricienne qui a commencé en faisant des crêpes dans son garage pour ses enfants. C’est ce qu’ont voulu faire ces derniers en ouvrant mam(e) au centre commercial So’Flo à Floréal en décembre. Le slogan ? « Des crêpes et plein de bonnes choses ». En effet, en plus de délicieuses crêpes salées au rougaille boucané, au poisson au lait de coco ou encore les crêpes sucrées à la papaye organique et vanille bio, mam(e) propose des plats healthy et végans, des desserts, des jus pressés à froid, des smoothies… Tout est réuni pour un moment de plaisir gourmand et sain. La crêperie est ouverte du lundi au jeudi de 8h30 à 20h, vendredi et samedi de 8h30 à 21h, et dimanche de 8h30 à 15h.

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HERITAGE LE CHÂTEAU

David Toutain présente une nouvelle carte

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Tout auréolé de sa deuxième étoile au Guide Michelin, David Toutain était à Maurice au début du mois de mars pour travailler sur une nouvelle carte dans le cadre de sa collaboration avec Heritage Le Château, à Bel Ombre. Émerveillé par le « beau patrimoine que constituent les viandes, les poissons, les fruits et légumes » sur l’île, il les a travaillés avec des produits plus nobles comme le caviar. « C’est une belle évolution depuis deux années que je suis ici. On sent qu’il y a une belle osmose entre les chefs. On a appris à se connaître, à tisser des liens ». La nouvelle carte frappe beaucoup par la fraîcheur des plats comme la roulade de marlin et cœur de palmier, le ceviche de Gambas et banane plantain, ou encore le filet d’Ombrine cuit à basse température et « barigoule » de coquillages. Avec un sommelier qui accompagne ces plats de vins judicieusement choisis, vous êtes assuré de passer un moment d’exception dans le cadre merveilleux d’Heritage Le Château.

FILM DOCUMENTAIRE

Mystic Mauritius en DVD et streaming Sorti en salle à l’occasion des 50 ans de l’Indépendance de Maurice, Mystic Mauritius, un film documentaire de 85 minutes, est désormais disponible en 3 langues en DVD et streaming (vimeo.com) : anglais, français et créole. Réalisé par les frères Dittberner, Damien et Alexis, il retrace en images l’écologie de Maurice. Ce film raconte comment la faune et la flore ont pu s’installer au fil du temps sur l’île, mais aussi l’histoire des espèces devenues rares avec la venue des humains. Mystic Mauritius consacre également un volet au monde marin, plus particulièrement les espèces qui peuplent le lagon. La vie du récif avec ses polypes et coraux, les poissons de fonds sablonneux sont mis en exergue. La première partie de Mystic Mauritius raconte la naissance de Maurice depuis les éruptions volcaniques. Les intéressés peuvent se renseigner davantage sur le site web www. MysticMauritius.com.

LES SALINES

Appel d’offres pour le terminal de croisières Le projet de terminal pour bateau de croisières commence à voir le jour. La Mauritius Ports Authority (MPA) à déjà lancé un appel d’offres dans ce sens. Le projet consiste à aménager sur 7 500 m2, tout près de la Christian Decotter Cruise Jetty aux Salines Port-Louis, un espace chaleureux afin d’accueillir pas moins de 40 000 passagers. Au niveau de la MPA on avance que ce projet est nécessaire compte tenu la tendance grandissante de la venue des croisiéristes dans cette partie du monde. En janvier de cette année, ils étaient 8 613 croisiéristes à fouler le sol mauricien contre 4 605 pour la période correspondante de l’année dernière.

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HÔTELS

Cédric Dagois aux commandes des cuisines du LBM

MUSIQUE

Le LUX* Belle Mare a récemment accueilli son nouveau Chef Exécutif en la personne de Cédric Dagois. Cédric a un parcours culinaire prestigieux ayant collaboré avec des grands noms de la gastronomie française tels que Bernard Loiseau, George Blanc et Michel Troigros. Avant d’arriver à Maurice, Cédric a travaillé dans plusieurs pays du monde notamment en Polynésie Française, en Suisse, et à Dubaï, pour des adresses célèbres et luxueuses. « Nous sommes ravis d’accueillir le chef Cédric Dagois pour prendre la direction des cuisines et sommes persuadés que le chef apportera sa touche personnelle à nos restaurants et permettra à nos palais de découvrir différentes saveurs du monde », indique Elvis Follet, le Cluster Public Relations Manager au LUX* Belle Mare.

Ben Harper en concert à Maurice La légende vivante Ben Harper sera à Maurice pour un unique concert le samedi 8 juin. En effet, le guitariste, auteur, compositeur et chanteur américain, qui sera la tête d’affiche du prochain Sakifo à La Réunion, en profitera pour s’arrêter à Maurice pour un show unique au Trianon Convention Centre à 20 heures. Avec une musique mêlant les influences folk, blues, gospel, rock, funk et reggae, le concert promet d’être grandiose. Les billets sont déjà disponibles sur le réseau Otayo (Bronze : Rs 2 000, Silver : Rs 3 000, Carré d'Or : Rs 4 500).

GASTRONOMIE

Delicatessen italien à Anahita Prosciutto, jambon de Parme, bresaola, gorgonzola, ricotta, parmigiano reggiano, huile d’olive extra-vierge, pâtes fraîches… Pour le plus grand plaisir des gourmets, toute une panoplie de délicieux produits italiens est désormais disponible au « Anahita Delicatessen by l’Artigiano », pour les clients du resort, les résidents du domaine mais également pour le public. La boutique se trouve au sein du Golf Club et restaurant italien Il Forno, et est ouverte tous les jours de 11 h à 18 h.

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ZOLA BY ESTELLE

Produits fun, originaux et locaux

u 100 % local, 100 % Mauricien ! C’est ainsi qu’on pourrait décrire les produits Zola mais aussi sa fondatrice, Estelle Desvaux de Marigny. Cette jeune femme de 31 ans, créative, touche-à-tout et un brin hyperactive, s’est lancée dans l’illustration de ravannes, la confection de barefoot sandals, de bijoux en nacre, de coussins et, depuis peu, de t-shirts. L’aventure « Zola by Estelle » commence en 2015 un peu par hasard pour la jeune femme. Après des études en gestion touristique, un poste dans l’évènementiel dans un hôtel, puis dans l’immobilier de luxe, Estelle fait un burn-out et quitte son job du jour au lendemain sans plan B. Ayant toujours eu la fibre artistique, elle se remet à dessiner et à créer des bijoux, notamment des barefoot sandals avec des perles et du bois, les uns plus élégants que les autres, qui deviendront les premiers produits Zola. Puis, elle se met à dessiner sur des ravannes, cet instrument qui, pour elle, est l’emblème même de la musique locale. « Les seuls dessins qu’il y avait sur des ravannes étaient des ségatières, je me suis dit que cela pourrait marcher. » Et bien lui en a pris puisque ses ravannes personnalisées cartonnent vu le talent de la jeune femme pour le dessin. Animaux, portraits, paysages, fleurs, motifs hippies, logos pour les hôtels, toutes sont fabriquées par l’organisation Abaim. « Les produits Zola doivent correspondre à plusieurs critères : être originaux, différents et encore inexistants sur le marché local », fait ressortir la créatrice. C’est ainsi qu’elle décide de mettre en avant le créole en fabriquant des coussins avec des expressions bien de chez nous. « Alalila », « Kirol », « AyoMama », « Fer Tamtam », « Mari nissa », les messages sont découpés à la main dans du similicuir, avant d’être collés, puis cousus sur la housse du coussin. Depuis peu, elle s’est lancée dans la création de t-shirts personnalisés avec la collection « Twa ki twa ». Avec plusieurs expressions décrivant les femmes et les hommes, « Mamzel Konntou », « Mamzel Alerte », « Misie Laglas » ou encore « Misie Komik », c’est un cadeau original et local. Les produits « Zola by Estelle » sont vendus sur Facebook et Instagram et aussi au magasin Le Rendez-Vous à Grand-Baie La Croisette, qui met en avant les créations d’artisans locaux.

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Un chef exécutif d’origine mexicaine au Sands Le Sands Suites Resort & Spa accueille un nouveau chef exécutif : Simon Alexandro Joublanc. D’origine mexicaine, Simon a évolué pendant ces vingt dernières années dans des restaurants de renom et des hôtels cinq étoiles de luxe à travers le monde, notamment le St. Regis à Singapour et à Doha, Constance Lemuria aux Seychelles, et The Peninsula, à Hong Kong. Il aura pour mission de superviser les trois restaurants de l’hôtel: Tamarind Terrace, Spices et Pink Pepper Corn et d’y ajouter sa touche caliente.

ENVIRONNEMENT

Une boutique… pour sauver des espèces endémiques Vous pouvez sauver des espèces endémiques en voie de disparition en faisant des achats malins dans la boutique de la Mauritian Wildlife foundation (MWF) récemment ouverte au centre commercial de Super U à Grand-Baie. La vente de casquettes, t-shirts, peluches, bracelets, livres, t-shirts, sacs y contribue. Ainsi, si on achète un sac, cela permet de nourrir un oiseau à lunette pendant deux semaines ou à installer des nids artificiels pour les crécerelles. Cette initiative bénéficie du soutien de Super U qui a mis gracieusement un emplacement à la disposition de la MWF.

E.C. OXENHAM

la première bière artisanale commerciale À l’aube de ses 85 ans, le groupe E.C. Oxenham est entré dans le troisième pilier de son développement en lançant la « première bière artisanale commerciale » de Maurice. Quatre variétés qui sont commercialisées de la marque The Thirsty Fox ont été présentées à la presse jeudi 7 mars, dans l’atelier de fabrication à Phoenix : Lager, Amber Ale, Weiss et Pale Ale. Et bientôt une cinquième variété.

e projet de bière artisanale revient aux jeunes Fabien et Cédric Oxenham qui ont décidé, au retour de leurs études il y a sept ans, de se lancer dans cette aventure dans l’esprit d’innovation de ce groupe familial, producteurs de vin de fruits, de rhum et de pétillant. « Nous nous lançons dans la bière parce que c’est dans la logique de notre développement. Depuis 85 ans, nous nous efforçons d’être… un marchand de bonheur. Or, le bonheur du Mauricien est dans la bière, c’est sa boisson favorite. Il était donc logique, pour rester fidèle à cette promesse de bonheur, d’offrir à notre public la diversité de goûts et d’arômes que compte l’industrie de la bière aujourd’hui », a justifié Brian Oxenham, CEO du groupe. The Thirsty Fox est brassée pendant huit semaines, en petit volume, avec toute l'attention et la créativité que requiert la bière artisanale. En fin de processus, elle est pasteurisée pour être sur les étagères des commerces. « Nous n’avons pas lésiné sur la qualité. L’unité de

brasserie a été achetée auprès de l’American Beer Equipment, du Nebraska, et une sélection de 6-7 malts d’origine allemande d’excellente qualité a été importée d’Afrique du Sud », explique Fabien. Oxenham a fait appel aux conseils du consultant Jörg Finkeldey, un Maître brasseur comptant plus de 25 années d’expérience internationale en matière de brassage pour développer The Thirsty Fox. « Formé en Allemagne, Jörg possède sa propre société en Namibie spécialisée dans l’installation de brasseries et la confection de nouvelles bières, déclare Steve Oxenham, directeur de production. Il a ouvert plus d’une centaine de microbrasseries dans le monde, au Japon, en Hongrie, en Nouvelle Calédonie. Il a décroché une belle brochette de médailles pour des bières de très haute qualité. Pour ne citer que quelques récompenses, en 2017 et en 2018, trois de ses clients ont été décorés à la South African National Beer Trophy Award Ceremony. Une de ses bières a été désignée Best Lager Beer au festival d’Afrique du Sud ».

« Depuis 85 ans, nous nous efforçons d’être… un marchand de bonheur. Or, le bonheur du Mauricien est dans sa bière… »

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The Thirsty Fox :

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SEYCHELLES

Un rapport sur l’impact du tourisme commandité L’impact du tourisme sur les Seychelles sera l’objet d’une étude de faisabilité prévue pour le second semestre de cette année, avant la date butoir de l’année prochaine pour le moratoire sur la construction de grands projets hôteliers, écrit la Seychelles News Agency. « L'étude donnera une image claire de l'état du développement du tourisme dans le pays et de la manière dont nous pouvons maintenir un équilibre entre tourisme durable et croissance économique », a déclaré Didier Dogley, ministre du Tourisme, de l'Aviation civile, des Ports et de la Marine. De janvier à début décembre dernier, la Banque centrale des Seychelles a enregistré des recettes de plus de 520 millions de dollars provenant de l'industrie du tourisme. L'année dernière, 361 844 touristes ont atterri aux Seychelles, ce qui est légèrement supérieur au chiffre de 2017 (349 861).

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Le Sugar Beach entre en rénovation Le Sugar Beach va entrer en rénovation à partir du mois d’avril. Les travaux se feront en trois phases et dureront jusqu’à septembre 2020. La première phase qui débute le 26 avril 2019 durera jusqu’au 1er août 2019 et concernera les 77 chambres de la partie nord. Le restaurant Citronella connaîtra aussi une légère rénovation du 27 mai au 31 juillet 2019. La deuxième partie des travaux concernera 80 chambres, le Manor House, le restaurant Mon Plaisir et le lobby. La dernière partie est prévue pour la période du 1er mai au 30 septembre 2020. A noter que le Sugar Beach reste ouvert pendant ces périodes et seules les parties concernées par les travaux ne seront pas accessibles.

Hôtellerie

Anantara : ouverture prévue en septembre Le premier complexe hôtelier mauricien d'Anantara, propriété du groupe Currimjee, devrait ouvrir ses portes en septembre, selon nos sources. Selon la société de gestion basée à Bangkok, l’hôtel qui est situé au Chaland, près de Blue Bay jouit de la « plus belle partie » de l’île Maurice. Blue Bay abrite également un des meilleurs sites de plongée de l’île, grâce au vibrant récif corallien. Inspiré de l’histoire et de l’architecture coloniale de l’île, le complexe hôtelier a été conçu par la société australienne Ground Kent Architect, les designers d’intérieur thaïlandais Abacus Design et l’Office of Global Architecture de Maurice. Le complexe hôtelier comprendra 164 chambres et suites à l’ouverture. Huit villas de luxe de deux et quatre chambres avec piscines, seront ajoutées pour 2020.

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PROMOTION

So Sri Lanka So Sri Lanka : c’est le nouveau concept qui a été mis en avant par le Bureau de promotion du Sri Lanka à l’International Media Market qui a eu lieu au Ritz-Calton à Berlin. Les principaux médias, essentiellement des pays de langue allemande, dont l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse, ont exprimé leur intérêt à s'engager activement dans la promotion du Sri Lanka après avoir exploré la diversité des produits offerts par l’île du nord de l’océan Indien. L'événement pour les médias s'est tenu le 5 mars 2019, un jour avant l'ITB, dans le but d'inciter des médias réputés à entrer en contact avec les offices de tourisme nationaux présents à ITB - le plus grand salon du tourisme et du commerce au monde.

AVIATION

Partenariat solide entre Air Madagascar et Air Austral Le partenariat financier entre Air Austral et Air Madagascar a pris un nouvel envol avec le lancement d’une carte de fidélité pour les passagers baptisée My Capricorne. Les deux compagnies aériennes desserviront désormais en partage de codes les destinations suivantes : la Réunion, Madagascar, Mayotte, Comores, Seychelles, Maurice, l’Europe, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Thaïlande, la Chine et l’Autriche. Il est à noter qu’Air Austral a récemment procédé à l’acquisition de 49 % d’actions d’Air Madagascar.

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MADAGASCAR

Novotel Alarabia : Nouvel hôtel haut de gamme à Antananarivo Un hôtel de luxe 5-étoiles verra le jour cette année à Antananarivo, Madagascar. Ce nouvel établissement, avec Ibis Hôtel Madagascar, fait partie de la chaîne hôtelière AccorHotels. Le groupe, qui est présent dans 50 pays et dispose de 506 hôtels, veut à travers ce nouveau projet, effectuer une percée dans cette partie du monde, où le tourisme haut de gamme est en hausse. L’hôtel disposera de 150 chambres, dont une vingtaine de suites présidentielles. C’est principalement les touristes allemands, français et chinois que vise cet établissement. Le groupe ne lésine pas sur les moyens pour satisfaire sa clientèle. Il se propose de mettre à leur disposition, toute une gamme de services de relaxation ainsi que des espace de fitness et de bien-être, des piscines, des terrasses, et une restauration gourmande.

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TOURISME

1,1 %

La croissance des arrivées touristiques est poussive en ce début d’année. L’île Maurice a accueilli 122 273 touristes en janvier 2019 contre 120 974 en janvier de l’année dernière représentant une hausse de 1,1%, toutes destinations confondues. Les cinq principaux marchés qui génèrent 59,5% des arrivées pour janvier sont la France (26,902), la Réunion (17 824), l’Allemagne (12 031), le Royaume-Uni (8 370) et l’Afrique du Sud (7 669). Les arrivées d’Europe et d’Asie ont connu un bond de 4,1% et 3,6% respectivement, alors qu’on note un recul de 6,1% du continent africain. Les arrivées de La Réunion ont également significativement baissé (-15,1%).

Medine rachète Concorde

L’agence de voyages et réceptif Concorde, qui opère depuis plus de quatre décennies à Maurice, a été rachetée depuis décembre par le Groupe Medine qui va l’intégrer dans son pôle loisirs.

La relation entre Medine et Concorde n’est pas nouvelle. Le Groupe a en effet été mandaté pendant plusieurs décennies par le Groupe Eudcos pour offrir à Concorde ainsi qu’aux autres compagnies de ce groupe, un support en termes de management et de stratégie. Avec une expertise reconnue sur le marché local et régional depuis sa création, Concorde Travel, bénéficie d’une accréditation IATA, et reste l’un des principaux émetteurs de billets d’avion chez Air Mauritius. L’agence de voyages a su consolider sa position de leader sur le marché en desservant une clientèle « corporate » à 95 %, comprenant de grands groupes locaux et internationaux.

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RODRIGUES

Mourouk Ebony géré par Trimetys Depuis le 1er février, Trimetys Hospitality, pôle tourisme et loisir du groupe Trimetys, s’occupe de la gestion de l’hôtel Mourouk Ebony suite à la signature d’un partenariat avec Lavastone Ltd, l’entreprise qui a racheté l’établissement hôtelier rodriguais. L’accord conclu pour la gestion de l’hôtel Mourouk Ebony s’inscrit dans une logique d’expansion de Trimetys Hospitality. Le groupe gère également en toute propriété le Tekoma à Rodrigues ainsi que le Sakoa Boutik Hotel et Be Cosy Apart Hotel à Maurice. DÉCOUVERTE

Chocolat mauricien : un caviar

OCÉAN INDIEN

Air Seychelles revient à Madagascar Air Seychelles desservira à nouveau la capitale malgache, Antananarivo, avec des vols saisonniers, à partir de début février. Le service bi-hebdomadaire sera exploité par l’Airbus A320 de la compagnie les mercredis et samedis, du 3 juillet au 26 octobre. Air Seychelles avait suspendu ses services vers Antananarivo en avril dernier dans le cadre de son nouveau plan de transformation stratégique visant à assurer rentabilité et durabilité. « Nous avons identifié une demande croissante pendant la saison estivale sur cette ligne » , a déclaré Charles Johnson, directeur commercial d’Air Seychelles.

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Vous ne le savez sans doute pas mais on confectionne du chocolat à Maurice à partir de cacao planté localement. Et c’est un véritable « caviar » nous assure le chef pâtissier Pascal Galette qui tenait un atelier à l’intention des étudiants de l’Institut Escoffier en janvier dernier, au LUX* Belle Mare. « C’est une entreprise, Ti Gérard, qui se trouve à Riche Terre qui manufacture le produit à partir des cabosses récoltées sur une plantation bio à Sebastopol. Ce chocolat de Maurice est extrêmement rare, cultivé à moyenne échelle, 600 à 800 kg par an. On l’utilise un peu comme un caviar, on le met dans la pâtisserie en petite quantité, en décoration de fève, des desserts à l’assiette, on fait des soirées spéciales autour de ce chocolat, pas comme un produit de masse. En cuisine, le chef l’utilise aussi dans certaines sauces, pour le relever le foie gras, le canard ou la langouste», nous explique le chef Galette. Le chocolat de Ti Gérard a une teneur en cacao entre 80-85 %. Au niveau gustatif, c’est un goût à part en raison de sa fabrication artisanale, légèrement salé, un peu grumeleux. L’atelier a permis à ces étudiants de découvrir le vrai goût du chocolat, pas celui des produits commercialisés, de poudre souvent hautement sucrée.

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} HÔTELLERIE

Hausse des profits pour BlueLife Les chiffres publiés par BlueLife pour le 2e trimestre de son exercice financier en cours reflètent une progression des résultats de son pôle hôtelier avec un EBIT de Rs 25,5 millions pour le trimestre, en hausse de Rs 7,1 millions comparés au trimestre correspondant en 2017. « Nos deux établissements continuent d’améliorer leurs performances, ce qui augure des perspectives intéressantes pour le grouper », souligne Michèle Anne Espitalier Noël, Chief Finance Officer de BlueLife. La compagnie possède les deux hôtels Radisson situés à Azuri et Poste Lafayette et disposait, au 31 décembre 2018, d'un total d’actifs évalués à Rs 4,16 milliards.

ILES VANILLE

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Les Seychelles à la présidence C’est Didier Dogley, ministre du Tourisme, de l’Aviation civile, des Ports et de la Marine des Seychelles, qui dirigera l’association des Iles Vanille pour l’année à venir. Maximiser les revenus des touristes sur les bateaux de croisière et s’engager davantage dans le marketing de groupe sont quelques-uns des domaines sur lesquels se concentreront les Seychelles pour cette année. Son prédécesseur, Soibahadine Ramadani, président du département de Mayotte, avait conclu des partenariats avec diverses compagnies de croisière, ayant pour effet une augmentation des flux touristiques dans ce secteur.

EDUCTOUR

Chtis Mauritius vainqueur de Cap sur Sun C’est l’équipe « Chtis Mauritius » qui a remporté le premier prix de la 6e édition de « Cap sur Sun by TUI », tenue du 28 janvier au 1er février 2019. 25 agents de voyages, vendeurs de la destination Maurice en France avaient participé à ce Challenge alternant séjour dans les hôtels du groupe Sun Resorts et rallye en équipe dans plusieurs coins de l’île. Des activités sportives et ludiques, quiz, chasse au trésor, défis et autres parcours d’orientation étaient au programme pour mieux connaître la destination, sa géographie, son offre et son patrimoine. Le rallye était organisé en collaboration avec Corsair, la Mauritius Tourism Promotion Authority, Présence Assistance Tourisme, SummerTimes et Sixt.

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MALDIVES

Kanuhura dans le Top 10 de TripAdvisor

AÉRIEN

Turkish Airlines Nº.1 mondial 2019 Turkish Airlines continue d’être plébiscitée à travers le monde. Selon l’agence de voyages en ligne eDreams, la compagnie turque, déjà première en 2018, serait une nouvelle fois no 1 mondiale en 2019 avec notamment, un service à bord irréprochable. Avec une note de 4,22/5, elle devance Emirates, 4,16/5 qui se démarque pour son confort à bord et la qualité de son embarquement.

BEACHCOMBER

Le Royal Palm certifié EarthCheck Silver Le Royal Palm Beachcomber est désormais certifié EarthCheck Silver grâce à un programme de développement durable sous le label EarthCheck engagé depuis de nombreuses années. Cette certification témoigne des bonnes pratiques et procédures mises en place par l’hôtel afin de réduire l’impact négatif qu’une consommation énergétique trop élevée peut avoir sur l’environnement. L’obtention du label Silver est la concrétisation de plusieurs mois de travail assidu entrepris par la « Green Team » déployée à cet effet. L’objectif final étant d’obtenir la même certification Silver pour l’ensemble des hôtels du groupe à l’île Maurice au cours de l’année 2019, précise le groupe. Le programme est sous la responsabilité de Mathieu Rivet, Group Engineering Manager de Beachcomber Resorts & Hotels.

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L’hôtel Kanuhura Maldives du groupe Sun Resorts figure dans le Top 10 de TripAdvisor. Cette année, lors de l’édition des Travellers’ Choice Awards, Kanuhura a obtenu la huitième place dans la liste des 10 meilleurs hôtels aux Maldives et la sixième place parmi les 10 meilleurs hôtels de luxe aux Maldives. Ce sont les voyageurs TripAdvisor du monde entier qui déterminent les lauréats du prix Travellers’ Choice avec leurs critiques et opinions postées sur le site. Les gagnants des hôtels Travellers Choice sont plébiscités de par leur qualité et leur sens du service.

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Jocelyn Kwok, directeur de l’Ahrim

« Maurice doit se bouger davantage en 2019 » L’année 2019 démarre de façon poussive pour le secteur touristique : croissance faible, baisse du marché réunionnais, conditions climatiques défavorables… Pour autant le directeur de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (Ahrim), Jocelyn Kwok assure que les acteurs ne baissent pas les bras mais insiste sur le fait qu’il faille redoubler d’efforts. [ 22]

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« Nous allons proposer une météo des plages aux autorités concernées afin de mieux situer géographiquement les prévisions du temps » Les solutions possibles ont presque toutes été testées, ou mises en œuvre dans le passé et il serait possible d’en répéter certaines (avec des améliorations) telles que Maurice sans Passeport sous certaines conditions, ou des promotions encore plus ingénieuses à des dates bien calées sur la saisonnalité très particulière du marché réunionnais. À l’évidence, rendre plus accessible des vacances sur Maurice passe obligatoirement par un billet d’avion moins cher. En 2017, 44,4 % des touristes réunionnais jugeaient ce billet d’avion trop cher ; tout le monde est d’accord sur ce fait, mais la solution qui pourrait nous satisfaire tous semble encore nous échapper. Il y a aussi l’idée de permettre aux agences à la Réunion de bénéficier d’un tarif aérien TO, moins onéreux et différencié du tarif grand public, ce qui leur permettrait de construire de manière plus compétitive, des forfaits hébergement-aérien sur Maurice, à la demande de chacun de leurs différents positionnements sur leur marché – clubs de sports, regroupements de retraités, comités d’entreprise, aventures plein air, kite surf ou golf, ou encore mariages et manifestations culturelles. Pour arriver à cette voie de solution, il y a encore du travail à poursuivre. Il est bon de rappeler que le marché réunionnais reste un segment à fort potentiel pour nos hôtels. Loin des habitudes des premiers jours, en 2017, deux tiers de nos touristes réunionnais ont séjourné à l’hôtel, pour toute ou une partie de leur séjour.

Le marché réunionnais, un de nos plus gros pourvoyeurs, semble marquer le pas. Comment y remédier ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette performance de 2018, notamment une politique de continuité territoriale plus incitative l’année dernière pour les Réunionnais, leur permettant d’aller vers la Métropole dans de très bonnes conditions. Il y a aussi le développement de l’aérien à partir de la Réunion, avec l’élargissement accéléré des destinations, nonstop ou avec escale d’Air Austral ; Maurice perd ainsi des vacanciers ainsi que des voyageurs en transit. On peut aussi citer le phénomène des gilets jaunes, avec des situations particulièrement difficiles à la Réunion. Nous n’avons aucun contrôle sur ces événements ou développements malheureusement.

« En 2017, 44,4 % des touristes réunionnais jugeaient ce billet d’avion trop cher ; tout le monde est d’accord sur ce fait, mais la solution qui pourrait nous satisfaire tous semble encore nous échapper » [ 23]

Les conditions climatiques souvent défavorables en certaines périodes de l’année, sont désormais un facteur important à prendre en compte. Comment l’industrie réagit-elle à cela ? Oui effectivement, la météo nous joue des tours depuis plusieurs années, aussi bien au niveau des prévisions du temps que pour les événements qui se produisent. Difficile à ce stade de dire comment nous devons réagir. Face à cela, l’industrie reste prudente. Nous allons proposer une météo des plages aux autorités concernées afin de mieux situer géographiquement les prévisions du temps. Et nous participons aussi à l’amélioration des systèmes d’information, d’alerte et de sécurisation des biens et des personnes sous la direction des autorités compétentes. De manière plus stratégique, et cela ne date pas d’hier, nous nous efforçons de lisser la saisonnalité de notre tourisme afin que nos visiteurs puissent mieux apprécier la destination dans toutes ses dimensions, et en toutes saisons.

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La nouvelle année débute par une progression assez faible des arrivées. Faut-il s’en inquiéter ? Difficile de répondre à ce stade. 2018 avait commencé par une décroissance notable en janvier, et cette année on observe à peu près le même phénomène sur les arrivées touristiques par avion. Et 2018 avait plutôt bien terminé avec une croissance des arrivées de l’ordre de 4.3 %. On peut toujours espérer un rattrapage durant l’année car les conditions de marché demeurent très changeantes. Nous avons évoqué l’incertitude autour des voyages sur nos marchés phares que sont la France, le RoyaumeUni et la Réunion ; le Brexit ainsi que les tensions sociales en France risquent d’avoir un retentissement négatif sur les projets de vacances des Européens. Nous notons aussi des reprises significatives de certaines destinations telles que l’Égypte et l’Afrique du Nord de manière générale. Sur les destinations long courrier, la concurrence venant de pays tels que la République Dominicaine, Cuba, le Mexique, ou encore le Vietnam et l’Indonésie s’est fortement accentuée. Plus près de nous, les Maldives reprennent après une petite période d’incertitude. Les initiatives du moment sur la Chine pointent dans la bonne direction malgré certaines difficultés. Tout ceci nous fait dire que Maurice doit réagir davantage en 2019. À ce jour, l’hôtellerie fait un peu moins bien. Le premier trimestre est plutôt plat par rapport à 2018, mais le revenu unitaire par chambre disponible semble évoluer dans le bon sens. Et nous pouvons entrevoir un certain redressement à partir d’avril 2019, toutes proportions égales. Avec les autorités concernées, nous suivons la situation de près et allons certainement enclencher des actions de redressement, en ligne avec le Plan Stratégique 2018 – 21 lancé depuis octobre dernier.

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Pierre Argo :

« J’aurais aimé être un gentil écureuil » Il avait commencé à peindre à l’âge de quatre ans. L’artiste-peintre-photographe est revenu sur sa carrière cette année à travers une exposition retraçant ses 60 ans de carrière. Confidences d’un globe-trotter, qui aurait aimé être un gentil écureuil.

Si vous étiez... Un plat d’enfance. J’ai toujours été très proche de ce qu’on a autour de nous à Maurice, c’est-à-dire, des brèdes, des poissons et ce qu’on appelle surtout ici ‘volaille la cour’. Maintenant, je suis devenu un grand mangeur d’ourite Un juron. Foutour ! (rien à foutre). Il faut faire attention car auparavant lorsqu’on sortait un juron, il ne fallait pas que les parents nous entendent. Un paysage qui suscite le rêve chez vous. Le sud du pays, surtout la région de Bel Ombre. Il y a à cet endroit des collines qui dominent la mer. Il y a des champs, des forêts, des chutes. La nature y est forte. Un gris-gris. Je n’aime pas ces choses-là. Je ne porte rien à part ma bague. Un moyen de transport. J’aime mes « onze », c’està-dire mes pieds, mes jambes et c’est cela qui me donne la santé et… La longévité. Un livre. J’aime beaucoup les livres d’art écrits par des artistes. En ce moment, je lis la rétrospective de James Koons. Il m’arrive aussi de lire des romans écrits par des écrivains mauriciens. J’aime bien Ananda Devi, Natacha Appanah et Alain GordonGentil.

Né en 1941 à Vacoas, PIerre Argo, peintre et photographe, a réalisé 22 expositions, 37 salons dans 27 pays à travers les collections privées

Un gros défaut. Un peu rancunier. Un autre métier. Architecte ou jardinier. Ce serait une prolongation de mon travail de peintre et de plasticien. Un animal. J’aurai aimé être un gentil écureuil qui saute d’arbre en arbre avec une souplesse qui enchante tout le monde. Son passage est magique. Un souhait. Les artistes locaux méritent mieux. Pour qu’un pays bouge, il faut qu’il y ait des musées, des établissements dédiés à l’art, des bibliothèques, des médiathèques, pour que les enfants puissent aller les consulter.

La carrière de l'artiste Le photographe artiste peintre est né en 1941 à Vacoas. Il commence à dessiner à l’âge de 4 ans en reproduisant ce qui l’entoure et griffonnant à la craie sur des ardoises. Il intègre en 1958 l’Atelier Jaune, l’école des Arts mise sur pied par la municipalité de Port-Louis sous la direction de l’Allemand Siegfrid Sammer. L’artiste estime que cette école était l’équivalent d’une Académie des beaux-arts. En 1966, il travaille comme cartographe à la section urbanisme de la municipalité. Ce n’est qu’en 1967 qu’il organise sa première exposition à la galerie Max Boullé. En 1975, il expose pour la première fois à l’étranger, soit à l’île de la Réunion. Depuis, il fait le tour du monde. En 2019, il organise une exposition retraçant ses 60 ans de carrière au Caudan Arts Centre.

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Conservatoire de Musique François Mitterrand

Voyage au cœur

des instruments de musique de l'océan Indien

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C’est en février dernier que le premier musée national de musique a vu le jour au Conservatoire de Musique François Mitterrand. Ouvert six jours sur sept, il retrace l’histoire des instruments de musique depuis la première colonisation du pays par les Hollandais.

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C’est le nombre d’instruments de musique qui ont été réunis à ce jour au Musée du Patrimoine Musical du Conservatoire National de Musique François Mitterrand situé à Quatre-Bornes. Cette initiative vise à montrer l’évolution du paysage sonore de Maurice qui a graduellement pris forme et s’est enrichi depuis le premier débarquement hollandais en 1638, mais aussi grâce aux colonisations française et anglaise, sans oublier l’apport des musiques indienne, chinoise, malgache et africaine. Le musée illustre comment les hommes et les femmes s’ingénient à préserver leur musique en dépit de l’éloignement de leurs terres natales, tout en s’adaptant à leur nouvel environnement, indique Claudie Ricaud, directrice du Conservatoire. D’une superficie de 100 m2, le musée s’étend sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée est consacré à Maurice et le premier étage s’étend à l’océan Indien. Les instruments sont souvent des dons de particuliers ou de sociétés, à l’image du Bhojpuri Speaking Union, qui a fait don d’instruments comme le chimta, le lakri taal. Une partie des instruments de la collection du regretté Marclaine Antoine est aussi visible. Toute une gamme d’instruments chinois y est aussi exposée comme la dizi, l’erhu, le liuquin, le guzheng, le ruan, le pipa et le suona. On y voit une mandoline, des transcriptions du séga datant du xixe siècle et des pianos datant des années 1800. Les visiteurs peuvent aussi manipuler une ravanne, une maravanne et des percussions. Ouvert du lundi au samedi, l’accès au musée du Conservatoire de Musique est gratuit.

En haut à gauche : Instruments apportés par les immigrés indiens

Ci-dessus : Le tambour est un des premiers instruments à resonner sur l’île

Ci-contre : Instruments anciens et modernes se côtoient montrant l’importance de la musique dans l’histoire du pays

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Les aquarelles de

Yeshen Gunnoo

Il peint l’île Maurice comme elle était autrefois, en y mêlant réalité et imagination, avec force détails et couleurs. Le talentueux aquarelliste Yeshen Gunnoo est un amoureux de l’île Maurice d’antan dont il préserve à travers ses peintures, des vestiges du passé, des endroits typiques ou des édifices historiques.

ela fait près de 30 ans que Yeshen Gunnoo sillonne les routes de Maurice avec son cheva– let, ses feuilles, ses pinceaux et sa peinture. S’il a toujours quelque chose en tête lorsqu’il sort de chez lui à Vacoas, il lui arrive de se laisser distraire par un panorama ou une scène qui l’interpellent sur le moment et qui demandent à être immortalisés. L’artiste ne se contente pas de peindre, il veut que chacun de ses tableaux soit unique et raconte une histoire. Avec lui, on découvre à nouveau des bâtiments et des lieux devant lesquels on passe tous les jours sans y prêter attention comme l’ancienne gare de Saint Pierre, les ruelles de Port-Louis, Argy où on retrouve les lavandières, la Pointe du Diable, Trou d’Eau Douce ou encore au Morne… Il y a presque toujours des personnages dans ses toiles car dit-il, cela permet de garder l’ambiance du lieu et de créer une certaine animation.

Notre Dame des Anges - Mahébourg

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Le Morne

Si la plupart des bâtiments et paysages existent, certains détails sortent de son imagination. Comme ce tableau de l’ancien four à chaux des Salines, qui n’est pas accessible au public, mais où il a ajouté des enfants en train de promener des cabris… Une cinquantaine de ses toiles ont d’ailleurs été compilées dans un superbe livre, « Mauritius Heritage », à l’occasion des 50 ans de l’indépendance de Maurice. Discret et réservé Yeshen Gunnoo admire son île mais il a une affection toute particulière pour le vieux Port-Louis, ses ruelles pavées et son architecture. D’ailleurs, il s’y rend souvent pour peindre et son premier ouvrage, lancé en 2014, était bien évidemment consacré à la capitale : « PortLouis, une histoire » dans lequel il raconte par exemple, que de nombreuses personnes l’ayant aperçu en train de peindre lui ont avoué n’avoir jamais remarqué ce bâtiment posé là, travaillant pourtant à Port-Louis depuis des années. Discret et réservé, Yeshen Gunnoo sait depuis son adolescence qu’il sera un artiste-peintre. Soutenu par ses parents, sa mère tout particulièrement, il décide d’en faire son métier qui lui permettra de gagner sa vie en faisant ce qu’il aime, ravi que son art ait aussi pu contribuer aux études de ses deux enfants. S’il s’est essayé à différentes techniques à ses débuts, il a fini par choisir l’aquarelle pour sa simplicité, sa fraîcheur et son raffinement. « C’est une technique qui ne laisse pas droit à l’erreur. » L’artiste peintre a participé à une quinzaine d’expo– sitions en solo et à des projets artistiques plein la tête… Afin d’assurer la relève artistique du pays, il organise depuis l’année dernière Le Pinceau d’Or, un concours de peinture pour les enfants mauriciens.

Le Batelage - Souillac

La Poste - Rivière-Noire

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Centenaire de la naissance d’Hervé Masson

Hommage à une génération Les années pré et postindépendance ont été marquées par une fébrilité intellectuelle, culturelle et politique. Hervé Masson émerge comme une figure emblématique de cette époque par la puissance de son verbe, la justesse de son crayon et de ses pinceaux. Il aurait eu 100 ans cette année.

e Centenaire Hervé-Masson est marqué par divers événements organisés par Brigitte Masson, la fille de l’artiste, à travers la plateforme « Je dis mon île », soutenue par ses partenaires, le National Arts Fund, CIM Group, Scott, The Brand House, l’IFM, la galerie ICAIO et le groupe Eclosia. « Hervé Masson appartient à l’histoire artistique du pays et à l’histoire tout court. C’est ce que nous souhaitons transmettre à travers les différents événements de la commémoration », explique Brigitte Masson. Le coup d’envoi du Centenaire a eu lieu le 7 février à l’IFM avec une exposition intitulée « Histoire des esclaves et des coolies à l'île Maurice », conçue par Bernard Lehembre, spécialiste de la peinture mauricienne du

20e siècle. « Il s’agit d’une série inédite de 30 dessins concernant leur propre histoire, composée durant la détention de l'artiste en 1972. C’est le récit graphique de la naissance (aux forceps) de la nation mauricienne, dont Hervé Masson était un fervent partisan ». Une deuxième exposition se tiendra à la Galerie ICAIO, à Port-Louis, du 25 avril au 26 juillet, où l’on découvrira « Hervé Masson, l'art du trait, puissance de la couleur », une exposition d’œuvres graphiques, conçue par la commissaire Barbara Luc. Par ailleurs, Evan Sohun, illustrateur, planche actuellement sur un livre d’illustrations inspiré de la vie de l’artiste. Hervé Masson né le 17 janvier 1919, est décédé le 13 mai 1990. Il est le deuxième fils d'une fratrie qui produisit

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 avril/mai 2019 - no140 un écrivain-poète de renom en Loys Masson, un journaliste pamphlétaire en André Masson, et un critique d'art et sculpteur à ses heures, Lucien Masson. L’homme commence sa carrière artistique dans la gravure sur bois pour illustrer des textes de Loys et de Malcolm de Chazal. On compte, au total, plus d'une soixantaine d'expositions entre Maurice, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada, et les États-Unis. L’artiste est aussi connu pour son engagement en politique. Il intègre le Parti Travailliste dès 1941. Anticolonialiste, ses écrits militent dès 1963 pour l'indépendance. À partir de 1969, il rejoindra le Mouvement Militant Mauricien (MMM). Rédacteur en chef du journal Le Militant, il sera condamné à 6 semaines de travaux forcés en février 1972, pour avoir déclaré que le chef de la police avait du « caca de camaron pour cervelle ! » Injure qualifiée d'acte de sédition.

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Portraits

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croisés

Karl Ahnee Deux

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amis,

Karl Ahnee

Une passion

ils de Gérard Ahnee, ancien directeur des ressources humaines et conseiller de la municipalité de Beau Bassin/Rose Hill, Karl Ahnee a toujours été sensible à l’image depuis sa tendre enfance. Cette passion pour la photographie s’est accentuée pendant ses années d’études de Design à l’Université Charles Telfair. « Ma première année de formation de base était centrée autour du graphisme et ensuite, je me suis lancé dans les années 2010-2011 en tant que photographe commercial, et c’est là que tout a commencé », souligne-t-il. Depuis 2010, il offre ses services à diverses entreprises engagées dans l’architecture notamment. Rêveur, il voulait un jour regrouper les images prises par lui et son ami dans différents endroits du monde pour créer une thématique, voire une passerelle entre leurs créations. Moins émotionnel dans ses prises d’images, Karl Ahnee saisit des moments qui lui semblent être banals, mais très évocateurs et inoubliables. Son autre passion, c’est la moto, sur laquelle il se balade pour photographier. Il a ainsi parcouru pas moins de 300 km sur un deuxroues pour trouver le détail essentiel d’une image en Inde. Cet habitant de Curepipe confie qu’entre lui et Yohaan Lim Fat, il y a toujours eu une certaine complicité. Ils ont tous deux plus au moins voyagé dans les mêmes endroits. Au fil des années, la thématique s’est imposée à eux.

Crédit photo : Karl Ahnee

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Leurs chemins se sont croisés il y a une quinzaine d’années sur les bancs de l’école. Depuis, ils partagent la même passion : la photographie. Après les études supérieures, ils ont commencé à voyager, pas souvent ensemble. Portraits croisés de ces deux photographes qui ont récemment exposé leur carnet de voyage à travers Wandering-Wondering

Yohann Lim Fat

Crédit photo : Yohann Lim Fat

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oins loquace et plus effacé que Karl Ahnee, Yohann Lim Fat est né en 1986. Il a trouvé sa voie par un heureux hasard en étudiant le son au Canada. « J’ai eu une envie de faire de la photographie et c’est tout. J’ai toujours été sensible à l’image ». Son enthousiasme pour l’art a commencé très jeune avec le dessin et la musique, puis avec la photographie et la vidéo, qu’il apprend en autodidacte depuis plusieurs années. Il travaille actuellement comme ingénieur du son et monteur, rôles qu’il met à contribution pour s’adonner à ses nombreuses passions. Ses idées viennent de son obsession pour la géométrie, le contraste, les ambiances sonores, la séparation et la dualité. Ses amis le décrivent comme un personnage discret, rêveur, qui se nourrit de ses souvenirs et de mini-histoires dans son travail de création. Ce qui diffère entre ses œuvres et celles de son ami Karl ? « Karl étant ce qu’il est, je dirais que c’est sa façon de prendre les photos. Et je pense, la même chose pour moi. Tout porte à croire que je suis le produit de mon environnement, de mon éducation et de ma culture ou quelque chose comme cela », répond-il. Étant aussi un amoureux de la nature, il pense que s’il n’avait pas la photographie comme métier, il serait probablement devenu planteur car il aime doser ses œuvres de façon subtile, «comme choisir son citron pour un mets aigre-doux». Passionné de la géométrie et du papier glacé, il soutient que son plus beau souvenir c’est d’avoir découvert le heavy metal à 14 ans. Il avoue également avoir bien aimé la série télévisée de Pascal Le Brun qui passait sur Canal + en 1997 et 1998, Les Carnets de Monsieur Manatane.

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Yohann Lim Fat

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Vitamin Sea

Par amour du

grand bleu

L’océan les a rapprochés et de cette passion est né leur business. À 27 et 29 ans, Marine Ferrat et Cédric Février sont à la tête d’une entreprise qui leur permet de conjuguer travail et plaisir. [ 35]

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’est en 2015 que Vitamin Sea voit le jour, six mois après leur rencontre. Lui est passionné de mer depuis tout jeune et travaille en tant que skipper depuis qu’il a 16 ans. Elle, a étudié les métiers du spa à Paris et vient tout juste de rentrer à Maurice pour ouvrir son institut à La Balise Marina. Mais très rapidement, son amour pour l’océan prend le dessus. Les deux jeunes décident alors de fonder une compagnie en associant leurs compétences très distinctes. Marine et Cédric côtoient tous les jours avec passion, baleines, dauphins, poissons et autres créatures marines et ont appris à les comprendre. C’est d’ailleurs ce qui les différencie des nombreux autres opérateurs qui proposent également la nage avec les dauphins, les sorties en mer sur la côte ouest, les barbecues sur l’île aux Bénitiers. Le jeune couple prend énormément de plaisir à faire découvrir aux clients les créatures qui peuplent nos eaux. Et elles sont nombreuses ! Pour Marine, la rencontre la plus marquante qu’elle ait faite au cours de ses plongées libres reste sans conteste celle avec les cachalots. « C’est un animal rare et vraiment impressionnant de par sa taille et son apparence. Il a un aspect préhistorique qui fait peur au premier abord : de profil, il ressemble à un mur car il a une énorme tête carrée avec une toute petite bouche et beaucoup de dents. Quand il vient vers vous, c’est assez effrayant, mais on comprend vite que c’est un animal curieux et très doux. » « À Maurice, en plus des cachalots, on retrouve aussi les baleines à bosse qui viennent le long de nos côtes pendant la saison hivernale pour se reposer, mettre bas et nourrir leurs bébés. Cela leur permet également de protéger leurs petits des prédateurs », ajoute-elle. Lors des sorties en mer, il n’est pas rare de voir des requins white tip et black tip au sol. La vue de ces squales peut

effrayer certains, nous indique Marine, mais ils sont inoffensifs. « Ils font partie de l’écosystème, c’est normal qu’ils soient là. » Quant aux dauphins, il en existe plusieurs espèces, et la sortie de trois heures qui permet de les voir et nager à leurs côtés est le best-seller de Vitamin Sea. Afin d’offrir une expérience exclusive au client, les excursions sont toutes privées. Qui plus est, l’équipage se rend toujours sur des spots à l’écart, isolés des sites touristiques. Vitamin Sea est également connue sur les réseaux sociaux pour ses magnifiques photos sous l’eau car la compagnie offre un service unique de photos et vidéos sous-marines et aériennes. Avec l’acquisition récente d’un deuxième bateau, le couple espère pouvoir répondre à la demande grandissante, mais leurs projets pour l’heure restent plus personnels, bien que toujours orientés vers la mer. Ils ont ainsi pour but de découvrir tous les plus beaux fonds marins qui existent autour du monde. « On travaille pour voyager. On ne veut rien rater, on veut tout voir. » Ils ont déjà plongé à Bali, Komodo, aux îles Raja Ampat, aux Philippines où ils ont passé leur certification Freediving Niveau 2 SSI et espèrent cette année s’envoler pour les îles Caïman et les Bahamas. Tel: (+230) 5490 1450 E-mail: info@vitaminsealtd.com

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P O RT

LO I S I RS

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Nouveauté à Sparc

Pound - un sport rythmé pour se défouler

Un sport dynamique, ludique et original qui permet de se défouler tout en travaillant tout le corps, le Pound nous vient des États-Unis. Combinant cardio, étirements et exercices musculaires, il se pratique en tapant avec deux baguettes légères, appelées Ripstix, à la manière d'un joueur de batterie.

’improviser batteur d’un groupe de rock tout en faisant des squats, des fentes, des abdos… pourquoi pas ? Depuis octobre, le Pound a débarqué à Maurice à la salle de gym Sparc, à Cascavelle, sous la houlette du coach Lekh Munbodh, qui est, pour l’heure, le seul instructeur certifié de Pound de l’île. « Ce qui est intéressant avec cette discipline, c’est que c’est un entraînement de haute intensité mais, comme on s’amuse en même temps, on ne remarque pas que le cours est dur. C’est idéal pour se vider l'esprit et la tête après une journée stressante et cela permet aussi de sculpter son corps et de brûler des calories », explique le jeune homme. En enchaînant des morceaux qui donnent la pêche - rock ou pop surtout - on marque le rythme de la musique avec les bâtons en les frappant entre eux ou contre le sol pour accompagner les mouvements du corps, mais aussi tenir les poses pendant quelques minutes pour faire travailler les muscles. Cette discipline plaît surtout à ceux qui aiment la danse, la musique et le sport. C’est un véritable travail de cardio où le rythme est primordial. « Le Pound est une discipline qui demande un travail physique mais aussi mental car il

faut être concentré pendant tout le cours. Cela améliore la coordination, la rapidité, l’agilité, l’endurance et la mémorisation. » À Sparc, le cours, qui est dispensé deux fois par semaine, se fait souvent sur le toit de la salle de gym, ce qui permet de faire du sport en plein air avec vue sur les montagnes, la mer et le coucher du soleil.

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B J E C T I F

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Au détour

d’une rencontre [ 40]

Bamba Sourang, d’origine sénégalaise, est un photographe français de renommée mondiale. Sa passion pour la photo l’a amené à visiter plusieurs pays, notamment l’île Maurice dont il est amoureux depuis 20 ans.

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ans le cadre d’une campagne de promotion pour l’île Maurice, un matin, la lumière nous a menés à la cascade de Rochester Falls. En arrivant, nous avons été captivés par la force de la cascade qui était à contretemps avec le calme qui y régnait. Après quelques minutes, j’aperçois des enfants qui escaladaient les rochers pour s’offrir un instant de frissons. Leurs gestes étaient précis, presque instinctifs. J’ai saisi cet instant. La beauté de l’île Maurice se révèle lorsqu’on arrive à entrer en communion avec sa vraie nature. Dans ces moments de grâce, une image vaut plus que des mots pour la faire découvrir…. aimer.

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Vallée des Prêtres :

l’oasis bucolique de la capitale Cadre campagnard, vue pittoresque sur la capitale… Il est parfois difficile de croire qu’on est à Port-Louis lorsqu’on arrive à Vallée des Prêtres. Et pourtant….

itué à une dizaine de minutes du centre-ville, rivière Tanier ». L’écrivain Marcel Cabon qui habitait à ce faubourg de la capitale abrite de nombreux cet endroit, a écrit le livre Namasté alors que le poète animaux tels que le lézard vert, la chauve-souris et peintre Malcolm de Chazal y a passé beaucoup de géante, le paille-en-queue et des singes. On y trouve temps pour méditer et écrire le livre Petrusmok ou la également le Pandanus Weihei, la plante dont se révélation des montagnes. nourrissait autrefois le Dodo. Aujourd’hui, ce village est un havre de paix Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du où vit une population multiculturelle. Mon centre-ville pour gagner Vallée des Prêtres, Choix-La Maison de Vallée Prêtres, est la seule Mais d’où vient ce nom, Vallée des Prêtres ? Selon des historiens, cet endroit fut baptisé les hauteurs de la vallée (soit à 700 mètres résidence touristique de l’endroit. Elle offre en 1789, au début de la révolution française. du niveau de la mer) nous font découvrir une vue imprenable sur les montagnes, Pieter Le gouvernement français qui possédait à l’immensité de la flore ainsi que la vue sur Both, Le Pouce ou encore Montagne Longue. l’époque l’île de France (devenue depuis l’île Maurice), avait décidé de cesser leur les montagnes et la mer. Loin de la cohue C’est l’endroit rêvé pour faire une balade et contribution financière au clergé catholique de Port-Louis, cet endroit, ceinturé par une respirer de l’air frais. de l’endroit. Les hommes religieux avaient chaîne de montagnes, a été cité par des Les principales activités économiques deété encouragés à planter des légumes et à se poètes, philosophes et écrivains dans leurs meurent toujours l’agriculture, la canne à sucre lancer dans l’élevage des animaux pour qu’ils puissent ensuite vendre leurs productions écrits. Parmi, on compte Bernardin de Saintet la plantation des légumes. Cependant, aux bateaux qui mouillaient à Port-Louis. Les Pierre qui, dans son roman Paul et Virginie, d’autres commerces se sont installés au fil des recettes de leurs ventes ont ainsi été utilisées raconte que les deux tourtereaux sont tombés années dont des ateliers mécaniques, magapour développer cet endroit qui, depuis, est nommé Vallée des Prêtres. amoureux sur la berge de la rivière Latanier, sins alimentaires, tailleurs, coiffeurs, boulangerie, d’où la chanson fétiche d’antan « Mo passé La pharmacie, salon de massage et quincaillerie.

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LA RÉUNION

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Mafate, des paysages  avril/mai 2019 - no140

à couper

le souffle Texte et photos Charline Bakowski

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vec plus de 140 kilomètres de sentiers, il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux. Des randonnées longues, aux randonnées fortement dénivelées, en passant par les randonnées plus aventureuses, vous trouverez forcément celle qui vous mènera vers ce décor unique en son genre. Le cirque fait partie des paysages inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour notre part, nous avons choisi de partir à la conquête de l’îlet de Grand Place les Hauts, au départ de Deux-Bras. Il est accessible depuis la Rivière des Galets. Les plus téméraires feront le trajet à pied et ajouteront donc environ 2-3 heures supplémentaires aux 4 heures de randonnée prévues initialement. Sinon, vous avez l’option de le faire en 4x4, c’est plus chahuté ! Une randonnée les pieds dans l’eau Après une bonne demi-heure de route, nous voilà arrivés au point de départ où le chemin ne peut se faire qu’à pieds. Mais avant de voir les premiers panneaux indiquant direction et temps de marche… il y a encore quelques rivières à franchir. Certains joueront les équilibristes, allant de roche en roche, pendant que d’autres préféreront mettre directement les pieds dans l’eau pour une traversée plus sereine. C’est pourquoi, prévoir des savates ou des paires de chaussettes de rechange peut être une bonne idée.

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Des paysages si époustouflants, cela se mérite. Nichés au creux des montagnes, les villages - appelés ‘îlets’ - du cirque de Mafate sont accessibles uniquement via hélicoptère ou… à pied. Nous vous invitons à partir à sa découverte, à travers notre périple pédestre le temps d’un week-end… Direction îlet Grand Place les Hauts, chez Marcel et Dominique.

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Après 4-5 rivières et près d’une heure de marche, nous apercevons les premiers panneaux d’indication. Direction donc Cayenne, îlet depuis lequel nous pourrons ensuite rejoindre Grand Place. Ce que nous ne savions pas, c’est que près d’une dizaine de rivières supplémentaires nous attendaient encore… Lors de cette première partie de périple, nous avons eu la chance de découvrir un petit coin de paradis : un lieu de baignade niché au milieu de nulle part. Une eau certes très fraîche, mais d’un bleu à en rester béat. Attention cependant à ne pas trop s’approcher des roches, des éboulis sont très vite arrivés… 4 heures de marche, de forts dénivelés, et un décor magique Après les rivières, la montée, les marches, les graviers, le soleil tapant… Oui l’ascension peut parfois s’avérer (très) chaotique, mais le jeu en vaut toujours la chandelle. Afin de profiter pleinement de cet environnement qui nous entoure, nous avons opté pour la randonnée sur deux jours et passer la nuit en gîte. L’alternative parfaite pour se ressourcer au milieu de la nature, après des heures de marche dans les pattes. En effet, n’ayez crainte, Mafate compte de nombreux gîtes certifiés. Quelque soit vôtre hôte, n’hésitez pas à l’appeler une fois sur place ou à demander votre chemin aux habitants quand cela est possible. Une fois arrivée en haut, où Marcel et Dominique nous attendaient donc pour la soirée, la récompense n’en était que plus belle. Un sentiment de fierté d’avoir accompli cette longue marche aux forts dénivelés, suivi d’un sentiment de bien-être de pouvoir se reposer dans un calme absolu.

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Zoom sur le cirque de Mafate Le cirque de Mafate compte 10 îlets habités, pour un total d’environ 700 habitants. Aurère, Îlet à Malheur, Îlet à Bourse, Cayenne, Grand Place ainsi que le plus grand îlet La Nouvelle sont rattachés à la commune de La Possession. Quant à Marla, Les Lataniers, Les Orangers et Roche Plate, ils sont rattachés à Saint-Paul. Il existerait également certains îlets encore méconnus, ainsi que d’autres, qui auraient déjà disparu avec le temps. Tout comme ses confrères, Salazie et Cilaos, Mafate est né suite à des effondrements importants, suivis d’une érosion, du Piton des Neiges. Entre ravines profondes, et pics vertigineux, Mafate offre un décor spectaculaire. Contrairement aux deux autres cirques, aucune route ne mène à celui de Mafate. Il n’est accessible que par sentiers pédestres ou voie aérienne: ici, c’est la nature et rien d’autre. Vous n’y trouverez ni hôtel, ni restaurant, ni banque. Les quelques boulangeries et épiceries du cirque doivent être ravitaillées par hélicoptère. Tout comme les résidents lorsqu’ils souhaitent faire leur plein de courses pour le mois. Seuls La Nouvelle et Grand Place disposent d’une école. Les enfants mafatais doivent parfois parcourir des kilomètres pour rejoindre leur classe. Une classe où des enfants de tous âges et de tous niveaux sont ainsi regroupés. Les Mafatais ont longtemps été mal considérés, car ayant de nombreuses lacunes intellectuelles. En haut, pour les touristes ou les riverains du littoral, le temps semble comme arrêté. Malgré la modernisation, les Mafatais restent attachés aux traditions, tout comme à leur vie sur leur îlet, qu’ils ne se verraient pas quitter. Les tout premiers habitants étaient des esclaves en fuite. « Mafate » viendrait justement du nom du chef esclave marron d’origine malgache qui aurait élu domicile dans le cirque. Mais l’éthymologie reste encore floue. En effet, d’autres diront que le nom vient de « Mahafaty », en malgache, qui signifie « mortel, qui tue », faisant référence à la dangerosité des lieux.

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Une fraîche nuit dans les Hauts C’est là que nous avons découvert l’hospitalité mafataise. Le couple nous accueille avec un sourire si sincère, que la mise en confiance a été instantanée. A table, nous échangeons, parlons de nos cultures différentes, le tout autour d’un punch et de beignets chouchou faits maison. Dominique nous a ensuite concocté, dans ses marmites au feu de bois, un délicieux boucané papaye, ainsi qu’un cari poulet, accompagné des incontournables grains et riz. La nuit tombe sur Mafate et les températures en font tout autant… La petite laine est de mise pour se réchauffer en regardant les nuages se former autour des montagnes. Il est désormais temps de faire une bonne nuit de sommeil réparatrice, pour repartir de plus belle le lendemain matin. Réveillés par le chant des coqs et des oiseaux, nous n’avons pas mis longtemps à poser les orteils au sol et courir observer le soleil se lever sur ces montagnes vertigineuses. Que cette nature est belle ! Mafate se mérite, et il faut l’avoir vu au moins une fois dans sa vie !

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dans le

Maasai Mara Texte et photos Sophie Rocherieux

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Rêver de flotter dans les airs au-dessus des plaines africaines… et réaliser ce rêve. C’est au Kenya qu’il a pris forme. Un vol en montgolfière au dessus du Maasai Mara pourrait bien être l’une des plus belles expériences à vivre au moins une fois dans sa vie. Un pur moment de grâce.

’aventure commence à l’aube, bien avant le lever du jour. Car c’est au petit matin que les conditions météorologiques sont les plus favorables. Il fait encore nuit et étonnamment froid lorsqu’il faut se rendre au point de rendez-vous. Sur le chemin, pour rejoindre la base de lancement, il n’est pas improbable de croiser des animaux hagards, surpris par les lumières et le bruit du véhicule qui perce le silence de la nuit. Les oiseaux commencent à peine à s’agiter. C’est avec une pointe d’excitation et les yeux encore endormis, mais prêts à s’émerveiller, que l’on se laisse porter. Le temps de humer les odeurs de terre mouillée par la rosée nocturne et d’entendre un lion rugir au loin. La savane s’éveille.

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 avril/mai 2019 - no140 Le ballon permet d’observer les lions sans danger

Le ballon multicolore s’élève dans le ciel, accompagnant les premiers rayons du soleil sur les plaines embrumées, et dévoile un paysage grandiose.

Des flammes dans le ventre du dragon A l’arrivée, une bonne quinzaine de personnes s’active déjà autour du ballon posé au sol, prêt à être gonflé. Le pilote accueille les voyageurs avant la préparation au lancement. Pour tous, il s’agit d’une première fois. La curiosité, l’excitation, l’appréhension, se mêlent à l’émotion de vivre bientôt une grande première.. Un ventilateur puissant remplit l’enveloppe d’air froid en 5 minutes. Le pilote allume ensuite les brûleurs, dont les flammes vont réchauffer l’air intérieur. Le décor s’illumine, créant un contraste quasiment artistique avec le ciel couleur pastel. L’air chaud devient alors plus léger, l’enveloppe de la montgolfière se lève peu à peu du sol. Les passagers assistent à toute l’opération, impressionnés par le volume du ballon qui fait bien la taille de deux éléphants. Un spectacle en soi. Après un exposé des mesures de sécurité et une démonstration de la position d’embarquement et d’atterrissage, tout le monde prend place dans la nacelle. Seize personnes maximum. Les corps se hissent, la tension monte, le pilote prend les commandes et

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se concentre, l’émotion est palpable. L’atmosphère silencieuse laisse bientôt place à la magie de l’envol… Les brûleurs crachent leurs flammes. Le décollage se fait tout en douceur. Le ballon multicolore s’élève dans le ciel, accompagnant les premiers rayons du soleil sur les plaines embrumées, et dévoile un paysage grandiose. L’Afrique dans toute sa splendeur ! La sensation de flotter au dessus de l’immensité des terres africaines fait son œuvre. Promenade aérienne Une montgolfière vole toujours au grè du vent, en fonction de sa vitesse et de sa direction. Le pilote ne contrôle que le mouvement de montée et de descente. En une heure, elle parcourt 10 à 20 kilomètres en moyenne et peut prendre jusqu’à 1 000 mètres d’altitude. Le lieu d’atterrissage n’est jamais connu à l’avance. Il n’existe donc jamais deux vols identiques. Au fil de cette promenade aérienne dans l’un des parcs les plus mythiques d’Afrique, des moments d’altitude alternent avec des passages en rase-mottes,

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au-dessus des forêts, des marécages et des plaines, des rivières sinueuses… Les perspectives s’ouvrent et l’on comprend mieux l’écosystème du Maasai Mara, avec le mouvement des animaux, les différents types de végétation et les reliefs… Au son des brûleurs, bien moins bruyants qu’un avion, un hélicoptère ou un Ulm, le ballon avance, effleure la tête des girafes, surprend une famille d’éléphants, disperse un troupeau de gazelles, survole des groupes d’hippopotames impassibles… Avec un peu de chance il est même possible d’apercevoir des lions, des hyènes, des guépards et autres prédateurs. Et de juillet à octobre… la grande migration des gnous ! Un safari des airs en montgolfière est le meilleur moyen d’y assister. Petit-déjeuner spécial « Out Of Africa » L’atterrissage en trois temps, trois rebonds, n’est pas moins teinté d’adrénaline. Le pilote avait prévenu, il faut parfois s’accrocher ! Le lieu d’atterrissage est décidé en concertation radio avec un co-équipier au sol. Quand la descente est amorcée, la position de sécurité doit être fermement maintenue. « Premier rebond : le panier effleure le sol. Deuxième rebond : le panier s’enfonce dans le sol, puis se redresse. Troisième rebond : nous sommes au sol ». Littéralement. La nacelle renversée et la tête dans les buissons, mais avec la satisfaction de sensations inoubliables. Après l’atterrissage, l’équipe au sol prend le relais, aide le groupe à sortir du panier et s’affaire à replier le ballon. Le safari se termine dans un cadre idyllique, pour un petit-déjeuner dans la brousse, servi sous un acacia. Digne d’« Out of Africa ». Un toast au « champagne » (ou disons… un bon « mousseux ») célèbre ce beau moment partagé. On trinque avec gratitude. Le temps est comme suspendu, et chacun savoure joyeusement sa dose de bonheur encore accrochée aux nuages.

Située au sud-ouest du Kenya, la réserve nationale du Maasai Mara s’étend sur 1 510 km2, le long de la frontière tanzanienne. Célèbre pour sa faune sauvage et ses paysages exceptionnels, elle est aussi un haut lieu de migration annuelle. Environ deux millions d’animaux (gnous, zèbres, gazelles de Thompson…) se déplacent entre le Maasai Mara et le Parc national du Serengeti en Tanzanie en août et septembre. Une dizaine de réserves ou zones de conservation (conservancies) gravitent autour du Maasai Mara, étendant la surface de circulation des animaux dans la zone. Pour les voyageurs, elles sont une option intéressante car elles présentent les mêmes paysages et la même faune, avec des possibilités d’hébergement et de game drives loin du tourisme de masse, plus exclusives et souvent moins chères.

En savoir plus : www.maraballooning.com governorsballoonsafaris.com skyshipcompany.com

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Azuri, la vraie vie de village au Nord de l’île

Il y a cinq ans, Azuri, développement immobilier innovateur, voyait le jour dans le nord-est encore préservé de l’île Maurice. Loin des traditionnels lotissements exclusifs clos, ce nouveau projet avait à cœur d’offrir un concept de résidences construites autour d’un lieu de vie au charme indiscutable, formant un vrai village en bord de mer.

ette idée a séduit et très vite les différents quartiers ont été investis. Le dernier développement lancé en 2018, Rive Droite, connaît également un grand engouement alors que les travaux devraient débuter au dernier trimestre 2019. Aujourd’hui, le succès d’Azuri s’explique par de nombreuses raisons. D’abord, son emplacement idyllique: situé en front de mer, à la fois loin des bruits de la ville mais en même temps à quelques kilomètres des centres ville de Grand Baie, Rivière du Rempart et Flacq, mais aussi pour sa vie de communauté, une

vraie vie de village organisée autour d’une place de marché centrale, espace animé, vivant, commun à tous, permettant de jouir d’une ambiance îlienne sophistiquée. Ce lieu de convergence propose tout un choix de bars, épiceries fines et restaurants aux résidents et aux visiteurs qui souhaitent y passer des moments de qualité à admirer le lagon et la plage magnifiques. Le village possède un éventail de sports et loisirs : le tennis, le tir à l’arc, le vélo et, très bientôt, le golf sur un parcours de 9 trous. La proximité du lagon

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Le succès d’Azuri s’explique par de nombreuses raisons : son emplacement idyllique mais aussi pour sa vie de communauté

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implique bien évidemment des activités nautiques : kayak, paddle board, planches à voile, pédalos, voile, dériveurs, plongée, bateaux à fond de verre, croisière au coucher du soleil, excursions à voile, pêche au gros, charters pour pêcher sur la barrière corallienne et en haute mer. Ceux qui recherchent la tranquillité et un lieu où se ressourcer pourront opter pour le cocooning au spa, une séance de yoga bercée par la brise marine, ou encore une promenade sur le sable.

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Le village d’Azuri est propice à la famille et à la convivialité

Tout est fait pour vous faciliter la vie comme le menu complet de services en résidence pour répondre aux attentes des propriétaires. Les services incluent le jardinage, le nettoyage et la maintenance de la piscine, le traitement antiparasitaire, le ménage, les réparations, la maintenance des climatiseurs, le pressing et même des services tels que la réservation d’activités à Azuri ou d’un restaurant. Il reste encore quelques parcelles à acquérir dans le dernier développement, Rive Droite. Ce nouveau quartier est divisé en trois espaces et comporte 88 résidences au total. Une flexibilité au niveau des possibilités d’achats et de construction est offerte aux futurs acquéreurs (un ou plusieurs lots), construire une seule résidence sur un, deux, voire trois terrains contigus. Cette option varie selon le budget ; entre 18 à 35 M de roupies pour un produit déjà formaté, au-delà de 35 M de roupies, on peut jouer la flexibilité. En outre, les acheteurs ont la possibilité de personnaliser leur résidence tout en respectant le cahier des

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Le village possède un éventail de sports et loisirs et bien évidemment des activités nautiques

charges ou de la faire construire eux-mêmes, en ayant recours au constructeur de leur choix ou par celui agréé par le village. Chaque villa comporte un minimum de deux chambres.

Une école Montessori pour les tout-petits Azuri Ocean & Golf Village ajoute une nouvelle expérience à sa liste de services et d’opérations avec l’ouverture d’une école maternelle pour les enfants du quartier.

Offre promotionnelle Posséder une villa à Azuri ce n’est pas juste jouir d’un extraordinaire cadre de vie, c’est aussi pour ceux qui souhaitent seulement investir, un placement fiable avec un retour locatif de 3-4 % / an. Il n’est pas étonnant dès lors de constater qu’un tiers des acheteurs sont déjà propriétaires à Azuri, prouvant la qualité de l’investissement. À noter que les promoteurs font actuellement une offre promotionnelle. Pour les futurs acheteurs habitant la région océan Indien et Afrique australe, deux nuits en résidence ou à l’hôtel sont offertes pour la visite, et trois nuits pour ceux habitant au-delà de Dubaï. En cas de confirmation d’achat, le billet d’avion est remboursé. Merci de se référer aux conditions applicables.

L’école, The Montessori Playhouse, sera gérée par Mélanie d’Argent, titulaire d’un diplôme international en enseignement de la petite enfance du Montessori Centre International de Londres. Auparavant, Mélanie était propriétaire et directrice de l’école pré primaire Melbees Montessori à Floréal pendant 15 ans. Développée par la Doctoresse Maria Montessori il y a plus d’un siècle, cette méthode d’enseignement « vise à permettre aux enfants de développer naturellement tout leur potentiel, tout en développant leur personnalité unique grâce à une méthode d’éducation ouverte et positive. Chaque enfant a la liberté de choix dans un environnement soigneusement planifié et structuré qui lui permet de développer sa motivation, sa concentration, son autonomie et sa discipline. » Des valeurs totalement compatibles avec la philosophie de vie en communauté de Smart Island d’Azuri. Une ouverture en douceur est prévue vers la mi-avril 2019 et la crèche sera ouverte 5 jours par semaine de 08h00 à 12h00 pour les enfants âgés de 2 à 4 ans.

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Devenir propriétaire dans

Le Domaine d’Anahita  avril/mai 2019 - no140

Anahita Mauritius lance un nouveau concept de villas mitoyennes sur les parcelles nord du domaine, et ce, pour moins d’un million d’euros. Une aubaine quand on sait que ce domaine offre un mode de vie exceptionnel dans un environnement unique.

ne vue sur le magnifique parcours de golf conçu par Ernie Els, golfeur de renommée internationale ou encore sur la chaîne de montagnes Bambou, voilà la première des « options » proposées pour ces villas situées sur des lots de 1 684 m2 à 2 734 m2. Un panorama dont vous pourrez pleinement jouir depuis la terrasse couverte, véritable centre de vie au sein de ces nouveaux concepts architecturaux composés de trois chambres avec salle de bains attenante et de remarquables espaces de vie lumineux aux grandes baies vitrées, permettant de rafraîchir les pièces intérieures et d’avoir une belle vue sur la piscine et le jardin luxuriant. De nombreuses options d’aménagement existent aussi permettant de personnaliser la villa, comme pour l’équipement de la cuisine, les meubles de

rangement ou encore la douche extérieure. Ceux qui le souhaitent peuvent également opter pour un toit terrasse ainsi qu’une piscine aux dimensions élargies. L’acquisition d’une de ces villas permet aussi de vivre dans un resort golfique et résidentiel unique, avec un accès direct à la mer et entouré d’une nature préservée. Outre le golf, les propriétaires de biens à Anahita peuvent profiter de nombreuses activités, qu’elles soient nautiques ou terrestres comme les terrains de tennis, un accès à une plage privée sur l’île aux Cerfs, au spa et à plusieurs restaurants. Être propriétaire à Anahita, c’est aussi avoir la possibilité d’être membre privilégié du Owners Club qui offre de nombreux avantages dans le resort et à l’extérieur, auprès de certains prestataires, mais aussi dans les autres domaines appartenant au groupe Alteo.

Être propriétaire à Anahita, c’est aussi avoir la possibilité d’être membre privilégié du Owners Club qui offre de nombreux avantages dans le resort et à l’extérieur

Les propriétaires de biens à Anahita peuvent profiter de nombreuses activités dont un accès à une plage privée sur l’île aux Cerfs

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François Eynaud, CEO de VLH

Il faut réguler

Airbnb et le para-hôtelier

l semblerait que nous ayons entre 3 000 et 4 800 hébergements à Maurice et Rodrigues référencés sur Airbnb. Or, la Tourism Authority n’a que 1 000 opérateurs référencés hors hôtels (résidences, guesthouses, appartements, villas,…), représentant environ 8 000 chambres. Il y aurait donc de nombreux opé– rateurs non licenciés, ce qui fait dire à l’AHRIM que ce secteur doit être mieux régulé afin de garantir un bon niveau de qualité et de sécurité aux voyageurs choisissant ce mode d’hébergement. Il faudrait sans doute (et je pense que cela est à l’étude) que les autorités simplifient les procédures de licences afin de moins décourager les opérateurs locatifs individuels et ainsi avoir un meilleur contrôle de l’hébergement para-hôtelier. La menace d’Airbnb (et des autres opérateurs du même type, Homeaway, Sleepout, Wimdu…) pour l’image de notre industrie touristique se situe surtout au niveau du manque de contrôle qualitatif et sécuritaire. Les hôteliers comprennent que le para-hôtelier (40 % des nuitées touristiques) se développe dans une destination touristique mature comme peut l’être l’Île Maurice, mais il faut que la concurrence soit loyale au niveau des normes et des taxes perçues, et que cette évolution ne dégrade pas le prestige de la destination Maurice. Nous ne devons pas combattre l’économie de partage (échange de maison, couch surfing, etc.…) ni Airbnb qui, par sa notoriété et popularité peut faire croître nos arrivées touristiques. Les clients qui choisissent Airbnb le font pour le prix, mais aussi pour être indépendants, en général en famille, et mieux découvrir la vie à la mauricienne - d’ailleurs les hôteliers font maintenant beaucoup d’efforts pour encourager les clients à sortir de l’hôtel et découvrir l’île. Les repeaters,

après avoir été à l’hôtel plusieurs fois, se familiarisent avec d’autres modes d’hébergement. On peut donc considérer que ce type de séjour, s’il est bien encadré, aide aussi le tourisme inclusif. Et ce serait encore plus le cas si Airbnb développait à Maurice, la commercialisation d’expériences, comme c’est le cas dans d’autres destinations, à condition que cela se fasse dans la transparence avec des opérateurs crédibles. Si la plateforme Airbnb est incompatible avec les chambres d’hôtels, de nombreuses villas se vendent à travers ce réseau. La location para-hôtelière voit donc en Airbnb un nouveau canal de distribution simple, moins coûteux en commission que les OTA et une offre complémentaire. Je pense qu’au niveau national, il nous faut établir dans notre plan stratégique touristique, une vision claire de l’équilibre que nous souhaitons entre l’offre hébergement (hôtelier et para-hôtelier), le nombre de sièges avion, et pour tout cela, le type de clientèle. Ce n’est pas encore bien défini actuellement. Nous avons également à régler le statut des bungalows sur les terrains à bail. Ceux-ci doivent, d’après les nouveaux règlements, passer d’un bail résidentiel à un bail industriel, mais il y a litige et des cas en cour. L’AHRIM n’a pas pris position sur ce dossier mais une clarification rapide est nécessaire. Airbnb peut augmenter les recettes touristiques glo– bales (si elles sont déclarées), mais aussi faire baisser la dépense moyenne par touriste. Mais des questions persistent : Est-ce-que Airbnb menace l’emploi, comme affirmé par certaines villes ? Est-ce que Airbnb contribue à faire augmenter les loyers en favorisant les locations court terme ? Le débat reste entier.

« Nous ne devons pas combattre l’économie de partage (échange de maison, couch surfing, etc.…) ni Airbnb qui, par sa notoriété et popularité peut faire croître nos arrivées touristiques »

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L’AHRIM et les autorités se penchent actuellement sur des mesures à prendre pour mieux encadrer la croissance d’Airbnb et du para-hôtelier en général à Maurice. De nombreuses destinations comme Paris, New York, le Japon, tentent actuellement de légiférer et réguler ce mode d’hébergement qui gagne chaque jour du terrain, Berlin l’ayant même interdit.

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Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa

Sharada, une infirmière au grand cœur

Sharada Bablee a de l’énergie à revendre. Cela fait 27 ans cette année qu’elle est l’infirmière attitrée du Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa et elle prend toujours autant de plaisir à exercer son métier. Pendant toutes ces années, elle a soigné les bobos du quotidien de ses collègues, mais aussi ceux des clients de l’hôtel qui passent toujours la remercier ou faire un brin de causette.

près avoir travaillé dans les hôpitaux publics pendant plus de 20 ans, Sharada est recrutée à l’hôtel en novembre 1992, quelques mois après l’ouverture du Sofitel Mauritius L’Imperial. « J’avais besoin de changement. C’est dur psychologiquement de travailler dans des hôpitaux et de voir des gens grave– ment malades, surtout des enfants, et je l’ai fait pendant de nombreuses années. C’est un environnement difficile et, quand j’ai entendu qu’il y avait un poste vacant à l’hôtel, je me suis dit qu’il était temps de bouger. » Il faut croire que le changement de cadre a beaucoup plu à Sharada car elle n’a jamais regretté sa décision. Coups de soleil, blessures en mer, grippes, allergies, fièvre… Sharada précise qu’elle n’est pas médecin mais elle fait toujours de son mieux pour soulager la douleur de ses patients. Ce qui lui vaut d’être très populaire auprès de ses collègues et des clients. Au cours de sa carrière au sein de l’hôtel, elle a eu l’occasion de rencontrer des personnes de tous les milieux, de différentes nationalités et cultures, ce qui a été très enrichissant. « J’ai l’impression d’avoir

fait le tour du monde sans avoir eu besoin de quitter Maurice », fait-elle ressortir avec un grand sourire. Elle apprécie particulièrement le fait que les gens lui fassent confiance et viennent toujours lui demander conseil. « Que ce soit les directeurs, mes collègues ou les clients de l’hôtel, ils me font confiance et c’est ce qui me motive à venir travailler tous les jours. Je tiens à remercier tous mes collègues et le Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa pour leur soutien et leur confiance. » Elle garde beaucoup de bons souvenirs, de ses petits « patients » surtout. Elle se souvient d’une petite Française, Léa, qui s’était blessée alors qu’elle dansait le séga. Sharada a pris soin de la petite et l’a rassurée et, pendant le reste de son séjour à l’hôtel, Léa passait voir Sharada tous les jours après le petit-déjeuner. Léa ne l’a jamais oubliée car, quinze ans plus tard, Sharada a eu la surprise de la voir débarquer devant l’infirmerie. « C’était très émouvant de la revoir et de savoir qu’elle s’était souvenue de moi pendant toutes ces années. »

« J’ai l’impression d’avoir fait le tour du monde sans avoir eu besoin de quitter Maurice »

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Chamarel

La Vieille Cheminée,

un joyau dans la montagne Une envie de nature ? À Maurice, il existe des endroits uniques et intimes qui permettent de s’évader dans la montagne, laissant ainsi les belles plages de sable blanc aux amateurs de bronzage.

es cases créoles coupées du monde, des balades à cheval en pleine nature, des soirées autour d’une cheminée, de superbes couchers de soleil au bord de la piscine du haut de Chamarel… C’est ce que propose, depuis 2003, La Vieille Cheminée, Ferme Tropicale et Eco-lodges. Ce petit joyau caché dans les montagnes, appartenant à Robert et Caroline de Spéville, s’est agrandi au fil du temps pour devenir un lieu de pure rencontre avec une nature encore intacte. Parfaitement agencé, le lodge offre confort et

Du kiosque ou de la piscine, on peut admirer de magnifiques couchers de soleil sur les montagnes

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authenticité, mais également une grande variété de loisirs avec des sentiers de marche balisés, ou encore des balades à cheval à travers une nature luxuriante. C’est aussi là que vous découvrirez la gastronomie locale en dégustant des repas créoles préparés avec les légumes du potager. Pour faire face à la demande grandissante, une nouvelle case est venue depuis peu élargir l’offre d’hébergement : la Cabane. Comme les autres unités déjà présentes, cette petite maison, qui servait auparavant d’écurie pour un âne, a été convertie

pour héberger Mauriciens et touristes. Les chalets, qui ont tous leur propre identité, ont entre une et trois chambres et sont tous équipés d’une cuisine, ce qui permet aux clients de préparer leurs repas s’ils ne souhaitent pas prendre l’option petit-déjeuner ou demi-pension. De plus, des produits alimentaires et boissons sont disponibles dans la petite épicerie à l’accueil. À La Vieille Cheminée, les propriétaires mettent l’emphase sur l’importance de l’effort écologique : les bâtiments sont construits ou retapés avec des matériaux récupérés, les eaux usées sont traitées, ils font leur propre compost, produisent des fruits et légumes tropicaux et ont replanté plus de 2 000 arbres endémiques dans la forêt avoisinante… Plusieurs initiatives « vertes » qui ont valu à La Vieille Cheminée, la certification « Mauritius Conscious » au cours des derniers mois.

Depuis peu, la Cabane est venue élargir l’offre d’hébergement de l’eco-lodge

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Au Méridien

Faites-le

Avec Amour A

mour rime avec tous les jours au Méridien Île Maurice. C’est le 14 février dernier, jour de la Saint Valentin, que l’hôtel du groupe Marriott a choisi d’activer son nouveau programme intitulé « Avec Amour ». L’expression française « Avec Amour » n’est pas spécifique à un moment particulier, et ne se rapporte pas toujours à l’amour romantique entre deux personnes. D’où l’avantage pour l’établissement hôtelier de lancer son programme à tout moment de l’année pour offrir aux clients la possibilité de partager des moments précieux et délicats et ce, quel que soit le mois en cours. En s’inspirant du vintage parisien des années 1960 et des affiches New Wave, le Méridien avait concocté pour son lancement, une soirée exquise au Nirvana Pool qui jouxte la plage immaculée de l’hôtel. C’est en assistant au coucher de soleil sublime que les clients ont d’abord porté un toast en sirotant un Kir Royal, délicieuse boisson, mélange de champagne et de

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crème de cassis, inventée au milieu du xixe siècle par un prêtre français, Félix Kir. Accompagné de chocolat et de musique New Wave, ce nectar qui se boit avec bonheur, est un des trois éléments incontournables du programme Avec Amour. Le chocolat justement… Souvent comparé à une indulgence mondialement reconnue et un symbole d’affection à un être cher. Tout bien choisi pour transmettre ce sentiment lorsque l’hôtel organise chaque petite expérience Avec Amour ! Enfin, la musique, pilier essentiel non seulement pour donner le ton au cours de la saison de l’amour, mais également pour offrir une source de divertissement incitant les clients à s’attarder un peu plus longuement dans une douce ambiance. Le décor étant posé, la soirée s’est poursuivie par un somptueux dîner gastronomique où chaque plat fut affectueusement nommé : Le rendez-vous (amusebouche), Premières impressions (entrée), Fait l’un pour l’autre (plat principal) et Amour éternel (dessert), sans oublier le Baiser de fin (digestif). Une expérience à renouveler en tout temps.

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Le chocolat est un symbole d’affection à un être cher

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One&Only Le Saint Géran

Expériences au cœur de

Maurice

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Depuis sa rénovation, le One&Only Le Saint Géran a créé une collection d’expériences uniques où les clients peuvent découvrir une partie de l’île Maurice à travers des excursions enrichissantes et des expériences pratiques, adaptées aux préférences de chacun. Petit tour d’horizon.

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« Feel Like Royalty » se résume en une journée luxueuse à bord d’un magnifique bateau construit dans les années 1920 pour sa Majesté britannique, le Lady Lisbeth.

« Le Saint Géran », qui appartenait à la Compagnie française des Indes orientales et avait fait naufrage sur les côtes mauriciennes en 1744, est devenu célèbre grâce au roman de Bernardin de St Pierre, Paul et Virginie Toujours dans le registre maritime et gastronomique, « Feel Like Royalty » se résume en une journée luxueuse à bord d’un magnifique bateau construit dans les années 1920 pour sa Majesté britannique, le Lady Lisbeth. Avec des transferts de luxe privés et un skipper, un majordome et un spa dédié, vous découvrirez des lagons idylliques pour la baignade et la plongée avec tuba, des massages à bord, un pique-nique privé au champagne sur une plage déserte, et terminer la journée par un dîner au coucher du soleil. Les clients pourront participer à une expérience exclusive en aidant à la reconstruction d’un modèle du navire « Le Saint Géran », qui appartenait à la Compagnie française des Indes orientales et avait fait naufrage sur les côtes mauriciennes en 1744, et devenu célèbre grâce au roman de Bernardin de St Pierre, Paul et Virgnie. Cette réplique est commandée par le One&Only Le Saint Géran et construite en partenariat avec le Musée de la marine de l’île. Le One&Only Le Saint Géran s'est aussi associé à la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) pour offrir à ses clients une randonnée privée, Wild Experience, une expédition privée conduite par un éco-ranger expérimenté de la MWF dans des vallées et des réserves naturelles protégées l’île, des cascades d'escalade et des gorges. Des vues à couper le souffle et une rencontre inoubliable avec la flore et la faune

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indigènes de Maurice, dont le pigeon des mares, le faucon crécerelle et même les tortues géantes d’Aldabra, en font une expérience inoubliable. Les amoureux de culture ont aussi leur expérience à travers une incursion dans la culture unique de Maurice. À travers une série de visites guidées de Port Louis, le One&Only Le Saint Géran offre à ses clients un accès privilégié dans les coulisses de la capitale colorée de l’île pour découvrir des points d’intérêt culturel, des espaces privés exceptionnels, des vues impressionnantes et des personnages locaux inspirants. Découvrez les coins cachés et les icônes célèbres de Port Louis et de son histoire lors d’une promenade privée, ou plongez dans le passé du « Vieux Port-Louis » en visitant le musée Aapravasi Ghat, site du patrimoine mondial de l’UNESCO et merveille archéologique.

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’inspirant du riche patrimoine culinaire mauricien, le One&Only Le Saint Géran propose une découverte épicurienne exclusive, idéale pour les chefs amateurs et les gastronomes. Les clients peuvent se joindre au chef Vikash Coonjan pour « Shop, Cook & Eat », un voyage qui commence par une visite du marché animé de Flacq pour découvrir les produits mauriciens, faire ses courses, et rendre visite aux pêcheurs locaux. De retour au complexe hôtelier, les clients apprendront comment transformer leurs ingrédients frais en un délicieux repas d’inspiration mauricienne qui sera accompagné de vins conseillés par le sommelier de l’établissement. Pour ceux qui recherchent une aventure encore plus exaltante, le concept « One Bonfire » commence par une matinée de pêche vivifiante en haute mer. Au retour, une séance régénérante vous attend au spa avant de terminer la soirée par une célébration au coucher du soleil autour du feu de joie crépitant, en savourant votre prise du jour fraîchement grillée.

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Kids Club

Tikoulou

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s’invite au Preskil Island Resort Tikoulou, le petit garçon mauricien de bande dessinée dont les aventures enchantent les enfants depuis 1998, va vivre de nouvelles aventures. En effet, cette mascotte nationale née de la rencontre entre l’artiste-peintre Henry Coombes et l’éditrice Pascale Siew, va désormais investir le Kids Club du Preskil Island Resort.

Avec à ce jour plus de 300 000 albums vendus à Maurice et à l’étranger, le petit héros n’a cessé d’entraîner ses fidèles lecteurs dans une série d’aventures parsemées de suspense et de surprises. « L’univers de Tikoulou est celui des îles de l’océan Indien et de leurs saveurs résolument tropicales. C’est le « style Koombes », des dessins simples, bien charpentés, frais, joyeux et d’une grande lisibilité. Des couleurs franches, lumineuses, des aplats de couleurs sans aucun dégradé, sans ombrages, ni hachures, avec des contours nettement délimitées par un trait énergique et fermé », explique Pascale Siew, directrice des éditions Vizavi. Les valeurs mises en avant dans les albums sont celles de la camaraderie, de l’entraide, de la solidarité et du respect de l’environnement. Le monde de Tikoulou est libre de toute barrière ou préjugé, social ou ethnique, c’est un monde de partage, souligne l’éditrice. Ce qui rejoint parfaitement les valeurs et concept du Preskil Island Resort et qui a donné naissance à ce partenariat. Au Kids Club du Preskil Island Resort, Tikoulou va permettre la mise en scène de l’innocence de l’enfance dans un contexte mauricien. C’est la découverte d’un environnement coloré et

riche, des intrigues, tout ce qui ravit les enfants, quelles que soient leur culture et leur nationalité. En récréant l’univers de Tikoulou, le Kids Club du Preskil Island Resort offre à tous ses jeunes membres la possibilité de vivre une expérience unique et privilégiée pendant leur séjour, une véritable immersion aux côtés du petit personnage ! Ceci se fera à travers les différentes peintures et illustrations du petit héros sur les murs du Kids club, livres d’activités, t-shirts à son effigie, casquette entre autres. « Notre mascotte fera des activités comme la pêche, un spectacle de sega, du bateau à fond de verre et la découverte des jeux traditionnels (La marelle, Canette etc..) », déclare Pascal Lamothe, Resident Manager du Preskil Island Resort. « Le Kids Club offre un large choix de divertissement pour les enfants de 3 à 12 ans comprenant musique, gym, danse, art, jeux traditionnels ainsi que des jeux pédagogiques retraçant l’histoire de Maurice et activités en harmonie avec la protection de l’environnement pour sensibiliser les plus jeunes. Le tout animé par nos artistes et notre Mascotte. Un service de baby-sitting sera aussi proposé ».

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Preskil Island Resort

Kiter sur

le plus grand lagon de l’île

e Preskil Island Resort est idéalement situé sur la baie de Grand Port, dans le sud de Maurice, offrant le plus grand lagon de l’île. Pas étonnant que le Preskil Island Resort qui jouit de ce site privilégié, soit le lieu idéal pour les activités nautiques. L’hôtel s’est associé à l’école de Kite Specialised Kiteboarding pour offrir des expériences encore plus exclusives. Specialised Kiteboarding est située à seulement 500 mètres de l’hôtel. La collaboration avec le Preskil fut dès lors, naturelle. Jérôme Bonieux, directeur de l’école, ne tarit pas d’éloges sur le plan d’eau dont jouit l’hôtel. « Nous avons en effet le plus grand lagon de l’île à notre portée. Le plan d’eau est calme, le vent très régulier et l’eau bleu turquoise et cristalline, est juste magnifique. Les kiteurs les plus téméraires pourront se laisser tenter par un « Downwinder » de 25 km jusqu’à l’île aux cerfs. C’est dire la taille de cette étendue d’eau ! » Les clients du Preskil Island Resort pourront réserver leurs leçons directement au comptoir de Specialised Kiteboarding, présent à l’hôtel. « Ils se feront récupérer en bateau, de notre jetée, pour rejoindre la plage de Pointe d’Esny, où se trouve

l’école. Les clients pourront aussi régler leur note directement à notre réception, lors de leur checkout. Beaucoup de raisons donc de combiner vos vacances kite au nouveau Preskil », assure Pascal Lamothe, Resident Manager de l’hôtel. La collaboration s’est faite naturellement entre les deux entités, du fait de l’emplacement de l’hôtel et de son nouveau concept « Islander living » mais aussi parce que le Kite et un sport écologique, respectant l’environnement dans lequel il permet à ses adeptes d’avoir des sensations fortes. Le kite club sera ouvert de 10 heures à 17 heures, durant lesquelles des leçons de Kite surfing, kite foiling, windfoiling, wakefoiling et stand-up paddle (uniquement en excursions) seront dispensées. Pour pratiquer le kite, il faut avoir au moins 12 ans et peser au moins 35 kg, rappelle Jérôme Bonieux. « Bien sûr, avoir de l’expérience dans d’autres sports nautiques vous sera bénéfique pour progresser plus vite mais ce n’est pas indispensable ». Si vous êtes un kiteur autonome, vous aurez la possibilité de louer du matériel sur place. Le Preskil Island Resort garantit donc à ses clients de profiter au maximum du plaisir de kiter sur l’un des plus grands plans d’eau de l’Île !

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Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa

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Des festivités pascales

somptueuses

La Pâques sera somptueuse cette année au Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa. Le programme alléchant proposera des menus en collaboration du restaurant parisien Blanchette, des animations musicales de haut niveau et des activités amusantes pour les familles.

a gastronomie occupant une place centrale dans la plupart de ses célébrations, le complexe hôtelier abritera, du 17 avril au 19 mai, un mois de pop-up culinaire du grand groupe de restaurants Blanchette, proposant ses plats français simples, classiques et innovants, avec une touche mauricienne. Fondé en 2013 par trois frères, Maxime, Malik et Yannis, le concept de restaurant typiquement parisien a connu un énorme succès sur la scène de la restauration londonienne. Dans l’esprit des familles qui dînent ensemble, le menu de Blanchette repose sur le partage. La musique y joue également un rôle important avec Malik, fondateur de la société de conception sonore La Musique du Faubourg, fournissant la bande-son pour assurer une atmosphère animée et conviviale. Toujours au niveau gastronomique, le Republik Beach Club & Grill proposera, du 5 au 22 avril, un menu de cinq

plats succulents à base de chocolat, avec comme option, un accord mets-vins pour le menu, mettant en avant des vins corsés et le cacao du chocolat noir mais également des vins plus légers qui iront parfaitement avec un chocolat plus doux et crémeux. Le dimanche de Pâques, les familles pourront se détendre autour du fameux brunch servi dans les restaurants Safran, Kushi et Le Bazar, en appréciant la performance en direct du DJ Jade de Lavareille. Celle-ci se produira au resort tous les jours pendant la happy-hour sur la plage du Republik Beach Club, du 17 avril au 1er mai. Jade a interprété sa musique multiculturelle à travers le monde, du légendaire festival Burning Man aux lieux de fête les plus animés, tels que Tulum, Ibiza, New York et Mykonos. Elle sera également aux côtés de l’un des DJ les plus talentueux de Maurice, pour un événement inspiré du festival Burning Man qui se tiendra sur l’île privée du resort, l’îlot Mangénie. Shangri-La’s Le Touessrok proposera aussi toute une série d’activités amusantes pendant cette période avec le volley-ball de plage, une chasse au trésor sur l’lot Mangénie, un tournoi de pétanque le jour de Pâques et des courses « Chase the Rabbit ». Il y aura également un défilé de Pâques avec de délicieux chocolats offerts et une tyrolienne sur l'île aux Cerfs, pour que les plus petits puissent toujours se divertir. Enfin, au CHI, The Spa, adultes et enfants pourront se faire dorloter avec des soins de luxe sur le thème du chocolat.

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Informations et réservations T : 402 7400 sltr@shangri-la.com

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La Pirogue, A Sun Resort

Lancement d'un centre international

de recherche marine

Le premier Centre international de recherche marine de Maurice a été lancé officiellement à l’hôtel La Pirogue, à Flic-en-Flac, en janvier. Son objectif ? Protéger et réhabiliter les coraux afin de préserver l’écosystème marin et remédier au problème de l’érosion du littoral sur la côte ouest.

côtière et la culture du corail, ce qui sera par la suite utile à la restauration des récifs. L’expertise du Professeur Baruch Rinkevich a été sollicitée pour chapeauter le projet. Ce biologiste marin de l’Institut océanographique d’Israël, spécialisé dans les coraux, a formulé des recommandations et a indiqué qu’il fallait agir maintenant. Selon lui, protéger le lagon est essentiel car sa détérioration aura un impact économique néfaste sur Maurice. Le National Computer Board collabore également au projet en fournissant des coraux imprimés en 3D en amidon de maïs sur lesquels de véritables coraux pourront être implantés. Par ailleurs, le centre pourra être utilisé par des étudiants internationaux souhaitant effectuer des recherches ; il permettra également aux étudiants de l’Université de Maurice d’en savoir plus sur la recherche marine.

our ce faire, il faut tout d’abord étudier l’état actuel du récif, des coraux ainsi que l’écosystème du lagon. Depuis novembre dernier, des équipements à la pointe de la technologie ont été installés afin de pouvoir observer les vagues, les courants et effectuer le marquage des coraux. Un expert en biologie marine basé à l’hôtel, effectue un suivi quotidien de l’érosion de la plage, recueille des données et sensibilise les clients quant au projet. Dans le cadre de son projet de développement durable, Sun Resorts a fait de la protection et la réhabilitation des coraux, une priorité cette année. Le groupe hôtelier travaille en collaboration avec l’Université de Maurice et l’University of Western Australia sur ce projet, qui est financé par la Tertiary Education Commission. Ce centre de recherche rassemble donc une équipe ayant une vaste connaissance des récifs coralliens, l’ingénierie

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Journée internationale des femmes

Beachcomber

Portraits de femmes Les femmes contribuent énormément au succès de l’hôtellerie mauricienne. Dans le cadre de la Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars, le Groupe Beachcomber a souhaité rendre hommage à toutes celles qui ont contribué au succès du groupe, à travers neuf portraits de ses artisanes.

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Corinne Ramdoo, responsable commerciale au Mauricia : « Cette confiance m’a permis de m’affirmer » Cette déclaration, c’est Corinne Ramdoo, mariée et mère de trois filles qui l’avance. Nous les femmes jouons plusieurs rôles et sommes à la fois femme, épouse, mère et amie. C’est cet équilibre qui permet de. « Nous jouons plusieurs rôles en même temps. Nous sommes à la fois une femme et une amie. La confiance et l’équilibre sont des valeurs essentielles. » Au sein du Groupe Beachcomber, elle a su prendre son envol et se maintenir comme le paille-en-queue virevoltant dans le ciel du Nord.

Kulyannee Gungah, préposée aux jardins du Royal Palm : « J’ai réussi dans la vie » Cela fait dix-neuf ans déjà que Kulyannee Gungah, 50 ans, plus connue sous le nom de Mimi, est préposée aux jardins du Royal Palm. Elle y a trouvé son bonheur et s’y est épanouie comme les araucarias, les ficus ou encore les flamboyants dont elle s’occupe avec amour et dévouement chaque jour. « Le fait de travailler au sein du groupe Beachcomber m’a permis de réussir dans la vie, de faire des progrès qui n’auraient pas été possibles autrement. C’est un vrai bonheur ! J’ai pu acheter un terrain, construire une maison. »

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Catherine John, chef de partie du Canonnier : « Je n’aurais pas été la même femme sans mon métier » Elle est une des rares femmes à tenir le rôle de « chef de partie » au sein du Groupe Beachcomber. Catherine John, 35 ans, aussi connue sous le nom de Moy, s’est fait un nom et une réputation dans les cuisines du Canonnier depuis neuf ans déjà. « J’étais cuisinière à mes débuts. Je n’ai cessé de progresser. Cela me motive, j’ai envie d’aller plus loin. Je me sens bien », confie celle qui est aussi une épouse. Le secret de sa réussite ? « La possibilité que m’offre le Groupe Beachcomber de m’épanouir. Je suis indépendante. Je n’aurais pas été la même femme sans mon métier. »

Danielle Ramoojee, responsable des achats au siège de Beachcomber : « Relever des défis est une vraie source de satisfaction ». « Lorsqu’on aime ce que l’on fait, on le fait avec passion. » Telle est la devise de Danielle Ramoojee, 45 ans, responsable des achats (Procurement Officer) au siège de Beachcomber à Curepipe. Une devise qui lui a permis de relever une série incroyable de défis durant les dix dernières années et d’engranger les expériences. « J’évolue souvent dans un univers masculin qui demande beaucoup d’investissement personnel. J’ai dû apprendre à concilier ma vie de travail et ma vie de famille. Cependant ces années passées au sein du groupe m’ont permis de grandir, de me surpasser et de gagner en confiance. Je suis heureuse de m’orienter vers un métier qui a du sens pour moi. »

Teens Club Officer au Victoria : « Je suis devenue plus responsable ». En 17 ans de carrière au sein du Groupe Beachcomber, le parcours de Gertrude Laurent, 39 ans, ressemble à une belle ascension. Elle est passée de préposée au Kids Club du Victoria à Teens Club Officer. « Ma façon d’être a changé. Je suis devenue plus responsable. Le fait de travailler dans un Kids Club m’a aidé dans mon rôle de maman. J’ai plus confiance en moi. » Aujourd’hui, Gerd pour les intimes, arrive à mieux gérer les exigences de sa vie professionnelle et de sa vie de femme et d’épouse. « J’ai bien progressé depuis le début de ma carrière. » Elle avance avec une assurance dont elle est fière.

Patricia Auffray, Executive Assistant Manager au Dinarobin : « Ne jamais baisser les bras » Au travail, Patricia Auffray, 49 ans, Executive Assistant Manager au Dinarobin, franchit les obstacles, entourée de ses collaborateurs, puisant sa force dans l’esprit d’équipe. Elle avance avec deux valeurs primordiales : détermination et positivité. Deux qualités qui l’ont guidée vingt-neuf années durant au sein du Groupe Beachcomber et qui l’ont aidée à s’affirmer dans la hiérarchie et à assumer de nouvelles responsabilités après ses débuts comme réceptionniste. « Le fait de travailler au sein de cette grande maison hôtelière (Paradis-Dinarobin) m’a surtout montré que même en tant que femme, nous pouvons y arriver par la méritocratie. Mes sacrifices ont été reconnus par une direction exemplaire qui m’a poussée à donner le meilleur de moi-même chaque jour. »

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Gertrude Laurent,

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Nalinee Hilaire, vendeuse au Trou-aux-Biches Beachcomber Cela fait six mois seulement que Nalinee Hilaire, 33 ans, occupe le poste de vendeuse au sein de Trou-aux-Biches Beachcomber. Elle sait qu’elle a fait le bon choix. « J’ai intégré une équipe formidable et cela contribue à mon bonheur au quotidien. » Mariée et mère de deux enfants Jamel, 13 ans et Noé, 9 ans, elle a vu croître rapidement son capital confiance. « Je suis parvenue à vaincre ma timidité grâce à l’encadrement reçu de Beachcomber. Il m’est plus facile aujourd’hui d’aller vers les gens. Je suis aussi beaucoup plus indépendante. »

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Florence Decotter, « Executive Assistant Manager – Rooms Division » au Shandrani Beachcomber : « Mon métier m’a enrichie » Le Shandrani Beachcomber est un peu la deuxième demeure de Florence Decotter, 55 ans en avril. C’est là qu’elle fait ses débuts en qualité de « Reservations Manager » à l’ouverture de l’hôtel en 1991. Une fidélité vieille aujourd’hui de 28 ans et qu’elle vit désormais au poste de « Executive Assistant Manager – Rooms Division ». « Ma carrière au sein de Beachcomber a été jalonnée de multiples rencontres et d’interactions humaines, avec les clients comme avec les collègues. En travaillant dans l’hôtellerie, j’ai découvert une multitude de corps de métier, les uns aussi importants que les autres, ainsi que le jargon si propre à notre univers. Je n’ai pu que m’épanouir en tant que personne et en tant que femme. »

Rosita Jasmin, Superviseure au Paradis Beachcomber dans la zone réservée au public : « Surtout ne jamais se décourager » Rosita Jasmin, 37 ans, a toujours un mot d’encouragement pour une stagiaire dont elle croise le chemin. Son message est simple : continuer à foncer et surtout ne jamais se décourager quoi qu’il arrive. C’est ce qu’elle a retenu des seize années passées au sein du Paradis Beachcomber et qu’elle lègue aujourd’hui comme un héritage. Rosi est plus forte aujourd’hui. Elle sait exactement où elle va et ce qu’elle veut. Elle est heureuse pour elle-même et « très heureuse de voir des femmes avancer » dans la vie. Elle continue de s’épanouir, convaincue qu’être une femme est de moins en moins un handicap dans le monde du travail.

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St. Régis Mauritius

Dimitrios Kotsifakos veut rendre

les gens heureux À  avril/mai 2019 - no140

Maurice depuis trois mois maintenant, Dimitrios Kotsifakos, le nouveau Resort Manager du St. Régis Mauritius, s’est fixé pour objectif immédiat de rendre les gens qui y travaillent heureux et fiers d’appartenir au St. Régis. Originaire de Grèce, il s’est tout de suite plu dans l’île dont il aime la chaleur et les gens. Venu à Maurice en 2016 pour une Task force, Dimitrios Kotsifakos avait trouvé que c’est « une très belle île, avec une belle qualité de vie, des personnes gentilles et une culture similaire à celle des îles grecques avec les mêmes forces et les mêmes faiblesses ». Cette connexion à l’insularité était naturelle car sa famille est originaire d’Aethios, petit village du sud de la Grèce, même si lui est né et a grandi à Athènes. C’est peut-être ce besoin de chaleur humaine qui l’a poussé vers l’industrie hôtelière. Il y a fait ses premiers pas à 16 ans, travaillant dans des restaurants, cafés et boîtes de nuit pour payer ses études. À 22 ans, il se joint au Hilton Athènes et touche à plusieurs corps de métiers : intendance, serveur, valet de chambre, etc. Après son service militaire d’une année, il part en Suisse, à Monte Carlo, à Londres, en Grèce, puis passe huit années à Abu Dhabi avant de venir à Maurice. En quinze ans de carrière, il aura travaillé essentiellement pour le groupe Starwood où il a débuté en 2009. Après un bref passage au Hyatt de Dubaï, il revient dans le groupe en 2015. Ce que Dimitrios Kotsifakos aime dans son métier c’est la rencontre avec les gens et le challenge. Il veut donner le meilleur de lui-même et continuer à grandir dans cette industrie. « Je veux rendre mes hôtels meilleurs et mes collègues meilleurs ». Ce qu’il compte apporter au St. Régis Mauritius, c’est « l’énergie, augmenter la satisfaction client, travailler à la fois in and out of the box ; il faut suivre les standards mais on doit aussi proposer des expériences qui font la différence ». Pour lui, l’intégration de la marque St. Régis au groupe Marriott va « améliorer l’élément de luxe qui ne concerne pas seulement le côté matériel mais aussi l’aspect humain ».

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Indigo Hotels

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Le plein de nouveautés

à The Address Boutique Hotel. Blotti entre rivière et lagon, ses bâtiments ocre, sa place centrale, The Address Boutique Hotel, sis au cœur du charmant village résidentiel de Port Chambly, est unique en son genre. Depuis quelque temps, l’hôtel 4* du groupe Indigo propose des activités nautiques sur la rivière et plein de nouveautés.

agayer sur une des rivières les plus paisibles de l’île pour rejoindre le lagon de Baie du Tombeau et aller à la découverte de la faune et la flore des mangroves, c’est désormais possible. En effet, le boat house de The Address met à votre disposition pédalos, kayaks, canoës ou encore bateaux à rames en location, du mardi au dimanche, pour le plus grand bonheur des amateurs de sorties en plein air. De plus, très bientôt, le boutique-hôtel proposera de la plongée et des excursions autour du lagon de Baie du Tombeau. Pour ceux qui préfèrent les activités terrestres,

Contact : The Address Boutique Hotel Port Chambly T : 405 3000

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l’établissement regorge d’options avec un court de tennis où vous avez la possibilité d’apprendre à jouer ou alors de vous perfectionner avec un coach particulier. Le terrain de beach-volley fera également des heureux et peut aussi être utilisé pour jouer à la pétanque en famille ou entre amis. Ceux qui veulent garder la forme pourront profiter de l’accès à la salle de gym, qui est gratuit pour les résidents et propose aussi des cours de fitness et de yoga quotidiens, avec la possibilité d’avoir un coach personnel. Les non-résidents peuvent également devenir membre en prenant un abonnement d’un mois, de six mois ou d’un an. The Address est aussi le lieu idéal pour la remise en forme en douceur grâce à son centre de bien-être I Spa, qui offre de nombreux soins pour le visage et le corps, réalisés avec les produits de la marque Germaine de Capuccini. Pour terminer la journée en beauté, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’un des deux restaurants de l’hôtel ? Pour une cuisine japonaise Teppanyaki raffinée, le restaurant Izumi saura vous plaire. La Fourchette, de son côté, propose une cuisine méditerranéenne colorée et ensoleillée. On peut également siroter un verre au Piano Rouge et pour les amateurs du genre, la soirée Gin & Jazz deviendra un rendez-vous à ne pas rater le vendredi.

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Développement durable

Le Hilton Mauritius Resort & Spa

certifié Travelife

ne étape importante a été franchie pour le Hilton Mauritius Resort & Spa. En effet, cet hôtel, qui accorde énormément d’importance au développement durable, a obtenu la prestigieuse certification Travelife, destinée aux hôtels et logements, en mars cette année. Plusieurs critères ont été pris en considération dans l’évaluation de l’hôtel au niveau de la gestion de ses impacts environnementaux, sociaux et économiques. Parmi les mesures prises par le Hilton Mauritius Resort & Spa au niveau de l’environnement, la réduction de la consommation d’eau, de la quantité d’énergie – en remplaçant les lampes halogènes par des ampoules LED, des déchets, du plastique, la protection des écosystèmes de la région avoisinante ou encore la prévention de la pollution. Pour la semaine de la Terre, ils ont effectué un nettoyage du lagon et de la plage. Les actions mises en place pour le bien-être des employés et la collaboration avec la communauté locale font aussi partie des divers critères requis pour cette certification. Ainsi, le Hilton se fait un devoir d’employer des gens de la communauté locale autant que

possible, achète ses produits avec les petits producteurs locaux, encourage les employés de l’hôtel à participer de façon bénévole aux activités organisées par la communauté. L’année dernière, ils ont servi à déjeuner aux citoyens du troisième âge de Flic-en-Flac, ils ont distribué des repas chauds aux réfugiés pendant les cyclones et pendant la période des fêtes, ils ont accueilli des enfants de l’Etoile du Berger à l’hôtel pour un déjeuner et une remise de cadeaux. Qui plus est, l’hôtel investit de plus en plus dans des programmes de formation pour les femmes et les jeunes, en collaborant avec des organisations locales et des écoles. En mai 2018, une cinquantaine des membres du personnel de l’hôtel ont accueilli plus de 150 étudiants de plusieurs instituts pour le Careers@Hilton. Travelife est un système international de certification mis au point par l’industrie du voyage pour l’industrie du voyage. Il permet aux hôtels et aux hébergements d’améliorer la façon dont ils gèrent les aspects sociaux et environnementaux, en se conformant aux exigences de certains critères de durabilité.

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Anahita Golf & Spa Resort  avril/mai 2019 - no140

Offre spéciale au spa Thémaé

réé par l’équipe du spa d’Anahita Golf & Spa Resort et recommandé aux golfeurs et sportifs, « L’Atelier du Golfeur » est un soin à faire avant ou après une partie de golf afin de profiter pleinement de son expérience sur le parcours dessiné par Ernie Els. En mai, juin et juillet, ce massage sera même proposé aux Mauriciens à un tarif promotionnel. Un massage intense, précis et technique, qui permet de travailler et d’échauffer les muscles en profondeur, tout en améliorant l’amplitude des mouvements avant une partie de golf ou encore de récupérer après une séance intense afin de soulager les douleurs et les courbatures et détendre les muscles après l’effort. « Lors d’une partie de golf, on marche beaucoup et les muscles et articulations sont très sollicités. Il est important de soulager les points précis dont souffre le golfeur en général - le bassin, les bras, les épaules, et d’étirer le dos et les membres inférieurs », fait ressortir David Lestelle, directeur du spa. Afin de créer ce massage particulièrement recommandé aux golfeurs, l’équipe du spa a appris les techniques et manipulations spécifiques auprès de physiothérapeutes professionnels. Avant le soin, le client peut se rendre au hammam du spa afin de détendre ses muscles et de préparer la peau pour qu’elle soit réceptive aux soins. Puis, place au massage qui peut durer trente minutes, une heure ou une heure et demie. L’une des particularités

Après cette escapade zen dans cette bulle de bienêtre, nul doute que le golfeur sera prêt à réaliser un bon score le jour même ou le lendemain !

Informations et réservations : Anahita Spa by Thémaé Paris T : 402 2200 E: info@anahita.mu

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du spa THÉMAÉ - avec qui Anahita collabore depuis près de trois ans - est que les massages ne se font pas avec des huiles mais avec un baume délicat qui hydrate en profondeur et parfume la peau tout en légèreté. Trois parfums au choix : Baume Délicieux Thé en Orient, Baume du Printemps ou Baume des Quatre Thés. Après cette escapade zen dans cette bulle de bien-être, nul doute que le golfeur sera prêt à réaliser un bon score le jour même ou le lendemain !

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Club Med Pointe-aux-Canonniers

Escapade

Zen

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au Spa Cinq Mondes

Un havre de bien-être et de sérénité… C’est ainsi qu’on pourrait décrire le Club Med Spa by Cinq Mondes à Pointe-aux-Canonniers qui a fait peau neuve en même temps que l’hôtel. Depuis novembre, il est passé d’un espace de bien-être à un véritable spa avec dix cabines, un grand espace de relaxation et un hammam turc.

de roche volcanique. Autour de ce jardin tropical à ciel ouvert, on retrouve les cabines, le hammam et ses vapeurs bienfaisantes ainsi qu’un grand espace de bien-être qui invite à une relaxation profonde avec, en arrière-plan, le bruit de l’eau et le chant des oiseaux. Tout dans ce Spa invite à la détente et on n’a plus qu’une envie : s’en remettre aux mains expertes des thérapeutes pour dénouer les tensions, stimuler les points d’énergie, sculpter la silhouette ou encore sublimer la peau. Alliant thérapeutes expérimentées du Kerala et produits et soins naturels inspirés des meilleurs rituels de beauté du monde, le Club Med Spa by Cinq Mondes est une véritable invitation au voyage. On en ressort régénéré, avec l’esprit et le corps détendus. Massage ayurvédique indien tonifiant, massage sublime de Polynésie délassant, soin-massage Éclat du visage « Rituel Fleurs de Bali » ou encore Gommage Sublime Lissant au Noni et Monoï de Tahiti… Pourquoi choisir quand on peut combiner les soins ? Le Spa propose, en effet, des Instants spa qui durent entre 1 h 30 et 1 h 50 à faire seul ou en couple, mais aussi des Escapades spa de deux à cinq jours avec un programme spécifique minceur, relaxation ou beauté. Les Mauriciens et résidents mauriciens bénéficient de 20 % de remise sur tous les soins et massages lorsqu’ils passent la journée à l’hôtel ou s’ils y font un séjour. Informations et réservations : 209 1000

itué dans un bâtiment près de l’entrée, le spa est éloigné du reste de l’hôtel pour un moment de déconnexion totale et de détente absolue. Avec ses hauts plafonds et ses immenses portes en bois, le spa donne une impression d’espace qui est amplifiée lorsqu’on arrive dans la cour intérieure, qui est en fait un havre de verdure avec sable, jets d’eau et parois

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SAFES MINIBARS HAIR DRYERS HAND DRYERS KETTLES & TRAYS STEAM IRONS IRONING BOARDS ESPRESSO MACHINES TOASTERS SCENTED USB ALARMS ALARM CLOCKS DESK LAMPS EMERGENCY TORCH LUGGAGE RACKS MAGNIFYING MIRRORS BATHROOM AMENITIES DIGITAL SCALES TISSUE BOX ICE BUCKETS INSECT KILLERS ECO-FRIENDLY BINS

MAHATMA GANDHI AVENUE MOKA Tel: + 230 4336220 / 4336550 Email: adapro@intnet.mu

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HÔTELS

Tous unis contre

le gaspillage alimentaire Plus d’un tiers de la nourriture dans le monde est gaspillé. Aucune sphère n’est épargnée et surtout pas l’industrie hôtelière. Toutefois, une conscience s’éveille comme en témoignent les nombreuses initiatives entreprises par les groupes hôteliers à Maurice.

e premier « Zero Food Waste Forum » tenu le 25 janvier dernier au LUX* Le Morne, a réuni plus de 120 représentants d’hôtels et entrepreneurs. Coorganisé par FoodWise et LUX* Le Morne, ce forum a permis de faire un tour d’horizon et prendre connaissance de ce qui peut être fait pour empêcher ou réduire les surplus alimentaires. L’impact du gaspillage alimentaire sur l’environnement est frappant ; il est le 2e plus gros émetteur de gaz à effet de serre dans le monde après le domaine du transport. L’impact économique y est aussi important. D’après une étude réalisée par Winnow, start-up internationale agissant dans le domaine, 25 % des achats de nourriture effectués dans les hôtels vont à la poubelle. L’ONG Champions 12.3 a démontré qu’investir dans la réduction du gaspillage alimentaire amènerait 600 % de retour sur investissement aux hôtels en 3 ans. Trois moyens ont été identifiés pour agir : « refuser, réutiliser, recycler ». Durant le forum, plusieurs chefs de différents hôtels ont exposé leurs stratégies afin

de réduire le gaspillage. Leurs suggestions étaient de mesurer ce qui est jeté afin de mieux gérer, de réduire la taille des portions, de réinventer des recettes avec les pelures ou encore de cuisiner « à la minute ». Là où le gaspillage ne peut être réduit, des ONG comme FoodWise, les Cuisines Solidaires ou Manzer Partazer œuvrent pour que la redistribution d’aliments en surplus vers des familles défavorisées soit possible. FoodWise collabore, par exemple, avec les hôtels Beachcomber Paradis, LUX* Le Morne, et la société Panagora afin d’assurer la distribution de 175 repas plusieurs fois par semaine à l’école RCA de Case Noyale. Si les déchets alimentaires sont inévitables, le conseil est d’au moins en récupérer l’énergie en produisant du biogaz ou de le recycler en compost et engrais. Des solutions locales pour gérer ces déchets organiques ont été présentées. En effet, l’entreprise BioBin a mis en avant sa solution pour le compost tandis que la compagnie Bioil récupère les huiles alimentaires usagées des cuisines.

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Distribuer aux nécessiteux

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i un quart de la nourriture gaspillée dans le monde pouvait être récupéré, il serait possible de nourrir les 815 millions de personnes souffrant de la faim. À Maurice, la start-up sociale FoodWise a pour but de servir 10 000 repas par mois à fin 2019 grâce à la nourriture en surplus récupérée des hôtels, supermarchés et restaurants. L’ONG Les Cuisines Solidaires récupère quant à elle environ 5 tonnes d’invendus des supermarchés et de l’industrie agroalimentaire par mois qui sont ensuite redistribués aux personnes défavorisées par des ONG et forces vives autour de Curepipe.

MARADIVA VILLAS RESORT & SPA

Le Karo du Chef pour utiliser juste ce qu’il faut

e Maradiva Villas Resort & Spa a pour sa part, son propre potager de légumes, d’herbes et d’aromates sur un arpent appelé « Karo du Chef », ce qui permet aux chefs de cueillir uniquement ce dont ils ont besoin pour la cuisine. « Le potager subvient à environ 40 % de nos besoins en légumes. Nous n’utilisons pas de fertilisants, de sels ou de pesticides mais nous mettons notre propre compost. En plus d’avoir des produits frais et sains, nous évitons le gaspillage car nous cueillons uniquement ce qu’il nous faut », fait ressortir le sous-chef du Maradiva. En effet, depuis plus de huit ans, trois employés de l’hôtel s’occupent exclusivement de ce potager où sont plantés de nombreux légumes dont des navets, calebasses, giraumons, courgettes, pâtissons, mais aussi des herbes comme le romarin, la coriandre, le basilic ou encore des fruits tels que l’atte, la papaye, le citron, la figue et la mangue. Qui plus est, les restaurants de l’hôtel n’offrent que des repas à la carte avec un buffet uniquement le dimanche et le surplus de nourriture est par la suite utilisé à la cantine pour le personnel.

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BEACHCOMBER

Pionnier de l’anti-gaspillage

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hez Beachcomber, la problématique du gaspillage alimentaire a débuté il y a quelques années déjà. Le projet « Zero food waste » a été lancé en 2016 avec Manzer Partazer puis repris par Foodwise en 2018. C’était un projet pilote qui a commencé au Paradis Beachcomber avec l’aide du chef exécutif, des cuisiniers, du Food Safety Manager et de l’Executive Assistant Manager de l’hôtel entre autres, comme explique Nishtha Luchoo, Sustainability & Energy Officer. Le projet permet de distribuer quelque 150 repas à des enfants de l’école Case Noyale RCA trois fois par semaine. La distribution se fait avec l’aide de Panagora qui met ses véhicules réfrigérés à disposition lors des livraisons à l’hôtel. Ce programme anti-gaspillage a ainsi nécessité beaucoup de compétences techniques relatives à ce domaine de gestion de nourriture comme le Food Handler’s certificate, un dossier Beachcomber Food Safety Standards, la sécurité alimentaire, des formations internes et externes en hygiène du personnel, l’hygiène des aliments, et la certification HACCP. C’est le Food Safety Manager qui a déterminé les aliments propres à la consommation avec l’expertise des chefs de cuisine. Les aliments ne tombant pas dans cette catégorie servent de nourriture pour les animaux, notamment les cochons. « Au fil des années, les hôtels Beachcomber ont mis au point une politique de gestion efficace du coût des produits alimentaires à laquelle tous les artisans adhèrent. Notre certification EarthCheck nous a également aidés à

La distribution de nourriture à partir du Beachcomber Paradis se fait en respectant la chaîne du froid

consolider notre façon de faire en contrôlant mieux nos déchets et en empêchant les aliments de se retrouver dans une poubelle. C’est un projet qui nous tient à cœur, et de ce fait, nous sommes en train d’engager nos autres hôtels dans cette démarche d’anti-gaspillage avec Foodwise. Nous privilégions aussi le ‘Live Cooking’ dans nos hôtels. Les chefs cuisinent selon la demande du client, ce qui nous permet de réduire nos déchets alimentaires », souligne Nishtha Luchoo.

LUX* LE MORNE

Il faut réveiller les consciences !

u LUX* Le Morne, selon une étude menée avant le projet ZERO FOOD WASTE, chaque jour environ 20 kg de nourriture encore con– sommable, 30 kg de restes des assiettes et plus de 60 kg de déchets alimentaires étaient jetés, affirme Jérémie de Fombelle, directeur général de l’établissement, pour qui le sujet du gaspillage alimentaire demeure un enjeu éthique et environnemental. « Il est urgent de réveiller les consciences ! Et pour cela il faut agir à notre niveau dans un premier temps » ajoute-il. Jérémie de Fombelle explique que le gaspillage est généré à plusieurs niveaux : une surproduction, une inadéquation entre l’offre et la demande, un besoin esthétique d’exposer en quantité au buffet et une habitude de servir de très grandes portions ou simplement une mauvaise manipulation des aliments en cuisine. Pour réduire le gaspillage, toute une série de mesures a été mise en place avec l’aide de tous les Team members. Pour commencer, un travail statistique

a été fait pour les habitudes alimentaires suivant les nationalités présentes à l’hôtel. La dimension des assiettes semble favoriser une tendance à la remplir bien au-delà de son appétit réel, et il a été décidé d’utiliser de plus petites assiettes ; le client étant libre d’aller se resservir. Le plus gros projet reste toutefois le programme portant sur un volet social. Celui-ci a débouché sur un partenariat avec FoodWise, une ONG mauricienne jeune et dynamique. « Nos surplus de nourriture qui proviennent essentiellement du buffet du soir sont désormais congelés et redistribués à ceux qui ne mangent pas à leur faim. La chaîne du froid et toutes les mesures d’hygiène sont respectées comme le ferait un traiteur par exemple. Les restes non-utilisés sont proposés comme nourriture pour animaux ». Par ailleurs les déchets alimentaires organiques entrent dans la production de centaines de kilos de compost utilisé dans les jardins de l’hôtel.

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Pour réduire le gaspillage, toute une série de mesures a été mise en place avec l’aide de tous les Team members.

LONG BEACH

Champion de l’anti-gaspillage alimentaire selon Travelife

La serre du Long Beach permet de s’approvisionner en légumes au besoin consommation, la misère autour de nous et dans le monde, notre impact sur l’environnement », déclare Prakash Seetul, Executive Assistant Manager de l’hôtel. « Nous privilégions les restaurants à la carte et aussi le live cooking pour le restaurant principal, ce qui nous permet de cuisiner en fonction de la demande. Les commandes de produits se font aussi en fonction du nombre de clients ». Long Beach a également entamé une collaboration avec l’Université de Maurice sur un programme national de recherche portant sur « une évaluation du gaspillage alimentaire généré par le secteur de l’alimentation et des boissons de l’industrie hôtelière mauricienne pour la gestion durable du gaspillage alimentaire, présidée par le professeur agrégé MF Pilote, OSK.

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e Long Beach, un hôtel cinq étoiles du groupe Sun Resorts, a été nommé champion de l’antigaspillage alimentaire par Travelife, devançant le Kuramathi Maldives et le Sunrise Royal Makadi Aqua Resort en Égypte. Travelife est un programme de certification qui offre aux hôtels et autres hébergements la possibilité d’être reconnus pour leurs efforts durables dans le secteur du tourisme. « Le Long Beach nous a impressionnés par leur créativité dans la gestion et l’enregistrement de leurs déchets alimentaires. Ils utilisent les restes de nourriture pour faire des bouillons pour les sauces et les soupes, et incorporent également du beurre et du lait non-utilisés dans leurs pâtisseries. Les déchets alimentaires restants sont utilisés pour produire leur propre engrais qui alimente leur jardin d’herbes et leur potager biologiques. Ils ont aussi leur propre ruche pour produire du miel. Enfin, ils travaillent avec une organisation caritative locale pour collecter les déchets nécessaires à l’alimentation des porcs et produire des données mensuelles sur la manière dont ces efforts permettent de réduire les émissions de carbone et l’utilisation de l’eau. Ces efforts collectifs ont abouti à une réduction de 111 657 m3 de dioxyde de carbone, et à 1 463 421 m3 d’économie d’eau » explique Travelife pour justifier la récompense du Long Beach. « Le programme qui a vu le jour en 2016 est le fruit d’une prise de conscience et d’une réflexion sur notre

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A ST RO N O M I E

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Alimentation végétarienne : mode ou nécessité

La viande disparaîtra-t-elle un jour de nos assiettes ? Les animaux seront-ils bientôt que des compagnons ou habiteront-ils en forêt ? Ce qui est sûr, c’est que la tendance verte dictée par les considérations de santé, de l’environnement ou d’empathie est bien là, à tel point que la restauration et l’hôtellerie s’y mettent.

les modes de production des viandes notamment. « L’élevage est responsable de 80 % de la déforestation tropicale ; il produit plus de gaz à effet de serre que l’ensemble des transports mondiaux. La production de 1 kg de viande de bœuf nécessite près de 15 000 litres d’eau et 7 kg de céréales. Pourquoi ne pas manger ces céréales nous-mêmes, mettant ainsi fin à ce cycle de souffrances et de destruction », s’insurge-t-elle. Pour Sophie, enseignante dans un collège, la démarche est plus personnelle et a commencé quand elle a vu les vidéos du collectif L124 sur les cruautés de l’abattage des animaux. « J’avais envie de contribuer à moins polluer la planète, à moins la marquer de mon empreinte, il me semblait que c’était en orientant ma consommation quotidienne que je pouvais faire acte d’implication et d’engagement, faire bouger les choses. C’est dans cette même logique que je suis devenue végétarienne il y a maintenant un peu plus de 4 ans: je ne souhaite plus participer à des pratiques qui entretiennent la souffrance animale ». Toutefois, le passage d’un régime où la viande est l’élément principal à un mode qui l’exclut n’est pas

ette nouvelle tendance est portée par des stars comme Natalie Portman, Brad Pitt, Stella McCartney, l’ancien président américain Bill Clinton ou encore Vanessa Paradis… D’autres vont plus loin, telle Beyoncé devenue végane en 2015 ou Novak Djokovic, superstar du tennis qui possède même un restaurant végan à Monaco. Derrière cette mode du rejet du régime carné, on trouve différentes raisons. « La décision de devenir végétarien est généralement motivée par des raisons de santé, par souci environnemental, ou par empathie pour les animaux », explique Célina Maurel, nutritionniste. « Dans le premier cas, il est souvent dicté par le médecin et les gens se forcent à le faire sans y trouver de plaisir. Pour les autres raisons, la volonté et la détermination poussent les gens à changer de style de vie ». Sortir des codes de sa culture n’est pas toujours aisé. « Chez moi on mange de la viande tous les jours et la cuisine végétarienne est considérée comme triste », avoue Zeenat, une jeune collégienne qui a choisi depuis peu d’arrêter la consommation de viande. Sa décision a été motivée par des interrogations sur

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Les bienfaits du régime végétarien

LUX* Belle Mare : végétarien, végan et raw food

toujours évident même si le régime végétarien n’est pas nouveau. Différentes populations et différentes cultures sont végétariennes depuis des millénaires. « Les Mauriciens d’origine indienne, en particulier les hindous, ont en général une alimentation principalement composée de légumes et de grains secs », fait remarquer la nutritionniste, tout en indiquant qu’avec le développement économique cela change beaucoup auprès des jeunes qui travaillent et mangent à l’extérieur. « À Maurice nous n’avons pas suffisamment de produits végétariens comme en Europe ou dans l’hémisphère nord. Quand on va au restaurant on doit souvent se contenter d’une salade ou de fromages. Ou alors manger une cuisine indienne mais on ne souhaite pas nécessairement la manger tous les jours », explique Célina Maurel. Quant à l’apport nutritif, elle assure qu’une alimentation végétarienne incluant légumes, grains secs et féculents est équilibrée. Par contre le véganisme qui exclut tout produit d’origine animale, dont le lait, n’est pas totalement complet.

Dans la restauration hôtelière, les choses semblent évoluer pour le mieux. Les demandes et les besoins des clients sont respectés et leur menu n’a rien à envier aux menus généraux tant en termes de variétés que de plaisirs gustatifs. « Quand un client arrive, s`il a une demande spéciale, on va à sa rencontre et on dresse un menu selon ses besoins pour son séjour », explique Vikash Ramdin, Junior sous-chef au LUX* Belle Mare. Il estime que la clientèle végétarienne compte pour environ 15-20 % avec une majorité de personnes d’origine asiatique, plus précisément indienne. L’hôtel propose trois types de menus pour ceux qui ne souhaitent pas manger de produits d’origine animale : végétarien, végan et raw food (non-cuit). « Proposer une cuisine végétarienne nous permet de mettre les produits locaux en valeur, et nous apprenons également des choses qui sont utiles pour nous-même », renchérit le sous-chef Randir Khoodeesing. Désormais on trouve au menu fruit à pain, jacques, margoze, lalo, patole, avocat, cœur de palmiste. Il ajoute que le coin végan au buffet le dimanche soir attire de plus en plus de non-végétariens.

Long Beach : demande grandissante pour le menu végétarien Au Long Beach, on note une demande grandissante de personnes non-végétariennes pour des plats végétariens, souligne le chef Shaijeev Muttapam, spécialiste de la cuisine indienne. « Nous avons des menus végétariens et des options végétariennes dans toutes nos cartes. La demande est si forte au restaurant Chopstick qu`il faut réserver au moins un jour avant. 20-25 % de personnes vont tenter le menu non-végétarien », affirme le chef originaire du sud de l’Inde. Il explique qu’il est facile de proposer la cuisine indienne qui est à la base une cuisine végétarienne, mais « la cuisine asiatique en général s’y prête, thaïe ou chinoise aussi ». Les produits utilisés sont essentiellement mauriciens et il trouve qu’il y a une plus grande variété de légumes ici qu’en Inde. Selon lui, un autre avantage de la cuisine végétarienne est qu’elle moins lourde pour le budget.

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Le Spa Manager et docteur en médecine ayurvédique du Maradiva Villas Resort & Spa, Praveen Nair, explique que l’ayurvéda est l’une des plus anciennes médecines du monde. Elle consiste à choisir les bons aliments pour préserver sa santé et trouver un équilibre de vie. Bien qu’il ne proscrive pas la viande, il estime qu’un régime végétarien est meilleur pour la santé et qu’il contient toutes les protéines nécessaires s’il est bien équilibré. « Les gens pensent que pour avoir des protéines, il faut manger de la viande. Mais en fait le brocoli, le chou-fleur ou les épinards, par exemple, en contiennent autanti avec des minéraux, des vitamines de surcroît. Ce sont des aliments plus complets, qui, de plus, sont beaucoup plus digestes que la viande », fait ressortir Praveen Nair. Il conseille de cuisiner les légumes avec des épices comme le curcuma, le cumin ou la cannelle qui sont aussi très bons pour la santé. « Les végétariens qui mangent de façon équilibrée sont en général en meilleure santé : ils sont plus en forme, physiquement et mentalement ».

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A ST RO N O M I E

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Méthode Grace Van Berkum

Raw Food : retour aux bases

À côté du végétarisme et du véganisme, un autre courant émerge : le Raw Food, soit une alimentation non-cuite. Grace Van Berkum, nutritionniste spécialisée dans la désintoxication et les plantes, était à Maurice en octobre 2018 pour expliquer les vertus de cette méthode. Ses plats sont désormais à la carte des hôtels LUX*.

riginaire du Canada, Grace Van Berkum habite aujourd’hui au Nicaragua où elle enseigne le yoga, donne des cours de nutrition et fait du coaching personnel. « Je fais aussi mes propres retraites Gracious Living qui intègrent toutes ces choses, en plus du surf et de la randonnée sur les volcans, à travers le Nicaragua et dans le monde entier. Apprendre aux gens à mener une vie plus heureuse en apprenant à se reconnecter avec eux-mêmes physiquement, mentalement et spirituellement est la chose la plus étonnante pour moi et je suis chanceuse de pouvoir partager cela », explique-t-elle. Pourtant elle n’a pas toujours été en bonne santé. « Je me suis battue avec des troubles de l’alimentation, une dépendance aux drogues et à l’alcool, des douleurs émotionnelles et physiques. C’était il y a 14 ans. Puis j’ai eu envie de vivre ». Elle a drastiquement changé son mode de vie en commençant par l’alimentation devenant nutritionniste deux ans après. « Je mange surtout des légumes et des fruits, de temps

Notre photo : Grace Van Berkum animant un atelier au LUX* Belle Mare

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en temps du poisson. Nous avons perdu l’habitude de manger des légumes et des produits de la terre. J’enseigne ce retour aux produits sains ». Son alimentation est surtout à base de produits noncuits. « Les produits crus ont les enzymes qui aident le corps à guérir, à produire de l’énergie et participent à une meilleure digestion, alors que les produits cuits ne nous donnent pas suffisamment d’énergie », assure Grace. Lors d’un atelier au LUX* Belle Mare, elle a préparé des pâtes crues, des pizzas crues, des tacos crus, le tout à partir de légumes. Elle a même fait un briani cru, à partir de chou-fleur et d’épices. Les desserts n’étaient pas en reste avec des ganaches, des truffes au chocolat ou des puddings. Sa recette pour une vie saine : bannir les produits chimiques, enlever les produits qui causent l’acidité et les toxines c’est-à-dire ceux d’origine animale, diminuer le sucre, l’alcool et la caféine, et manger des produits frais et plus de légumes et de fruits. Plus d’infos sur http://www.gracevanberkum.com

Anahita Mauritius

Cuisine végétarienne gastronomique

RECETTE

Parmigiana di Melanzane Pour 10 personnes

Ingrédients POUR LA PARMIGIANA 1,5 kg d’aubergines 1,5 kg de tomates grappe 1,2 kg de mozzarella fraîche 300 g de basilic 50 g d’ail 300 ml d’huile d’olive extra-vierge De l’huile végétale

200 ml de sauce de tomate 500 g de farine Poivre et sel POUR LA SAUCE 300 g de basilic 50 ml d’huile de grignons d’olive Sel

POUR LA DÉCORATION 100 g de peau d’aubergine Feuilles de basilic 200 g de parmesan râpé Spaghetti 50 ml d’huile d’olive

Préparation LA PARMIGIANA 1. Couper les aubergines en fines tranches (environ 7 mm) dans le sens de la longueur et les faire dégorger avec du sel durant 20 minutes. 2. Couper les tomates en tranches de 5 mm et les faire mariner dans de l’huile d’olive, du poivre noir, du sel et des feuilles de basilic fraîches 3. Sécher les aubergines avec du papier et mettre la moitié des aubergines de côté - certaines seront grillées et d’autres frites 4. Couper l’ail et mélanger avec de l’huile d’olive pour faire mariner les aubergines à griller puis, après 10 minutes, les faire griller. Mettre de côté pour refroidir 5. Prendre l’autre moitié des aubergines, les passer dans la farine et les frire dans l’huile végétale. Mettre de côté pour faire refroidir 6. Couper la mozzarella en tranches et couper les feuilles de basilic en julienne 7. Commencer à monter la Parmigiana en commençant par une aubergine frite, une demi-cuillère de sauce tomate, une tranche de tomate, une aubergine grillée, de la mozzarella fraîche et le basilic en julienne. Recommencez à trois reprises et faire tenir la Parmigiana avec un bâtonnet en bois LA SAUCE 1. Blanchir les feuilles de basilic dans de l’eau salée bouillante pour 45 secondes puis mettre dans de l’eau glacée avec un peu de sel 2. Laisser refroidir puis presser et mettre dans le mixeur 3. Ajouter l’huile, un glaçon et mixer jusqu’à ce que la texture soit crémeuse. Gardez au froid

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LA DÉCORATION 1. Couper la peau d’aubergine en julienne et frire jusqu’à ce qu’elle devienne croustillante. Mettre un peu de sel 2. Sécher avec du papier 3. Faire de même avec les feuilles de basilic et les spaghetti

DERNIÈRE ÉTAPE 1. Faire cuire la parmigiana au four à 180 degrés pour cinq minutes 2. Décorer le plat avec la sauce basilic et du parmesan râpé 3. Mettre la parmigiana au milieu de l’assiette, enlever la brochette et remplacer par les spaghettis frits (une dizaine par Parmigiana)

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ui a dit que ce n’était pas possible de faire de la cuisine gastronomique avec des légumes uniquement ? Sûrement pas Jean-Jacques Ugé, Resident Manager et chef exécutif d’Anahita Mauritius, qui explique que les quatre restaurants du domaine proposent des plats végétariens. « Nous utilisons des produits tels que les fleurs de giraumon ou de courgette ou encore le cœur de cocotier », indique-t-il. De plus, comme c’est un boutique-hôtel, il n’y a pas de gros volumes de clients, ce qui permet à Anahita d’offrir un service plus exclusif et de concocter des dîners spéciaux pour les végétariens, par exemple. « On leur propose un dîner spécial qui peut tourner autour d’une thématique, comme la cuisine végétarienne indienne, asiatique ou tex-mex. » Il nous propose ne délicieuse recette végétarienne : la Parmigiana di Melanzane.

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Karay Mario :

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le vrai goût mauricien On connait l’adage, « dan vye karay ki enan bon lasos ». Eh bien, dans le Karay Mario on retrouve tous les bons plats de la cuisine mauricienne de nos mères et grands-mères. Les produits de la cour, la pêche du jour, le tout mijoté avec amour et goût.

aray Mario, c’est le rêve de Mario de l’Estrac, figure connue du tourisme et de l’hôtellerie. En retrait depuis quelque temps, il a soigneusement conçu ce restaurant de 60 couverts dans l’ancien dispensaire de la sucrerie de Beau Vallon, à l’entrée de Mahébourg, sa ville natale. C’est ici qu’il a installé sa batterie de cuisine et son équipe. Ce lieu chargé d’histoire semblait prédestiné à cette nouvelle vie. Le bâtiment en pierre, au toit de tôle rouge et au châlit de même couleur, respire l’ambiance des maisons d’autrefois. « Dans l’aménagement du lieu, la structure d’antan a été conservée. Le crépissage a été enlevé pour redonner de la valeur aux murs en pierre et conserver l’authenticité de l’architecture d’époque », explique Mario ajoutant que c’est la « continuité du sens de l’hospitalité du site qui était l’ancien hôpital de la sucrerie ». C’est tout naturellement quand on y pénètre que l’on hume ces saveurs de notre enfance. « Auparavant, et c’est toujours le cas pour nombre d’entre nous, la première chose que l’on faisait en rentrant de l’école ou du travail, était de dekouver karay pour voir ce qui nous été mijoté pour le dîner. Les souvenirs des effluves qui titillaient nos narines et nos papilles gustatives sont impérissables, et c’est ce qui a motivé notre envie de perpétuer ces saveurs d’antan pour offrir aux Mauriciens, aux corporates de la région mais aussi aux touristes de passage à Beau-Vallon, une sélection de plats uniques, atypiques et authentiques », confie Mario qui est toujours

là pour accueillir le client et l’accompagner durant le déjeuner qui parfois s’éternise tant l’atmosphère est conviviale. Karay Mario est ouvert, pour le moment, uniquement pour le déjeuner, et propose des plats mauriciens, légèrement revisités, pour plaire au plus grand nombre. Au menu, gourmets et gourmands retrouveront le pilaw, karizak ek boukane, moulouktani, karipoul ek krevet, zasarlegim, satini brinzel, rougay pwason sale et bouyon pwason ek bred mouroum, entre autres. Les desserts sont également typiquement locaux, notamment les fameux napolitenn, gatokoko, gat opatat et zanana karamelize.

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Alan Payen : ambassadeur de la cuisine mauricienne 50 chefs fêtent les 50 ans de Maurice, c’est l’ouvrage qu’a réalisé Alan Payen, en hommage à la cuisine mauricienne à l’occasion des 50 ans de l’indépendance de l’île. Ce livre est la consécration de la carrière de ce chef qui est un vrai ambassadeur du pays auprès de la World Association Chefs Societies.

et hommage était nécessaire, explique Alan qui a fait de la promotion et de la valorisation de la cuisine mauricienne son cheval de bataille. « Les touristes ne viennent plus seulement pour La bonne cuisine est la base du véritable bonheur. la plage et le soleil mais aussi pour la cuisine. Il faut saluer les chefs qui ont imposé ce concept dans les hôtels. Mon seul regret : celui de ne pas avoir un plat national. Il faut mettre de côté notre ego et arriver à un consensus làdessus », souhaite-t-il. La passion pour la cuisine, Alan la tient de son père qui était aux fourneaux à la maison. Il est le seul de sa fratrie à avoir marché dans les pas du paternel. Même si après le collège, il suit des cours à l’École hôtelière, il commencera néanmoins sa carrière dans le secteur bancaire tout en donnant parallèlement des cours de cuisine. Parmi ses élèves on retrouve Nizam Peeroo, aujourd’hui chef exécutif du groupe Indigo. Il sera aussi traiteur avant d’ouvrir son restaurant Le Bon Choix à Quatre Bornes en 1992. Une belle aventure, souvent ponctuée de rencontres et d’amitiés, et qui durera 25 ans. Le restaurant se spécialisera ensuite dans les grillades, ouvrant la voie à d’autres établissements Auguste Escoffier

50 CHEFS FÊTENT LES 50 ANS DE MAURICE

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Portrait

50 50 MAURICE

CHEFS FÊTENT LES ANS DE Chef Alan Payen

Le livre est disponible auprès de l’auteur (T : 5728 6670).

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dont beaucoup de cuisiniers furent formés par Alan. Alan Payen est aussi très engagé dans le mouvement associatif. En 1998, il se joint à la Mauritan Chefs Association dont il sera le deuxième président de 2010 à 2012. Auparavant en 2005, il devient disciple d’Escoffier, président de la commission restaurant de l’Ahrim et fonde l’association Cuisine et Vins. En 2008, il est fait Toque Blanche à Cannes et devient juge pour la World Association Chefs Societies (WACS). Il se fera introniser Commandeur de la Commanderie de France en 2011 mais c’est au sein de la WACS qu’il va être le plus engagé assurant une soixantaine de compétitions à ce jour, alors qu’il prévoit de participer à une vingtaine cette année. « C’est une activité que j’aime bien, mais j’anime aussi durant ces concours, des master class de cuisine mauricienne. Je le fais avec bonheur et je partage le patrimoine culinaire de notre pays », explique Alan qui est aussi impliqué socialement à Maurice, mais également avec le World Chefs Without Borders le menant ainsi au Népal, en Inde, à Madagascar et Afrique du Sud, pour des levées de fonds.

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Chef étoilé au Maritim Resort & Spa

Quim Casellas,

ambassadeur de la cuisine catalane

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Le Maritim Resort & Spa Mauritius a accueilli récemment Quim Casellas pour trois journées culinaires d’exception au restaurant gastronomique Le Château Mon Désir. Un événement organisé en collaboration avec ITEAT Academy, qui propose des formations en cuisines italienne et méditerranéenne.

urant sa carrière, le chef espagnol a eu l’occasion de travailler avec Joan Piqué qui fut son professeur et son mentor. Il a continué à être formé par de prestigieux chefs espagnols tels que Carles Caig, Joan Roca et Ferni Puig. Ses efforts ont été récompensés en 2011 lorsque le Guide Michelin lui a décerné une étoile. Il voyage maintenant en tant qu’ambassadeur de la cuisine catalane dans de nombreux pays dont Maurice où il a fait le déplacement en compagnie de sa sœur, Maria Casellas, qui est Maître d’hôtel au restaurant étoilé Casamar. C’est elle qui a supervisé les trois journées culinaires d’exception du 23 février au 3 mars derniers. Le chef espagnol étoilé a préparé de succulents plats comme un foie gras au crumble et mousse de fruits rouges, des sardines légèrement marinées avec un gaspacho de fraises, tomates et olives vertes, des écrevisses croustillantes à la mayonnaise, pastèque et sangria, ou encore des olives sphériques de l’Emporda. Il a également organisé un brunch gastronomique avec des classiques revisités de la cuisine espagnole comme la paella préparée en live pour l’occasion, des patatas bravas sans oublier l’omelette espagnole. Quim Casellas, qui est à sa première visite à Maurice, ne cache pas son admiration pour la diversité culturelle du pays. « Après le travail, j’aimerais bien aller faire tour à travers l’île afin de découvrir la vie culturelle et la cuisine mauricienne et ses épices », a-t-il déclaré. La cuisine espagnole selon lui, se concentre sur les produits de saison bien cuisinés mais pas compliqués et fins. « On consomme beaucoup de riz, de champignons et de fruits de mer dans mon pays. Le plat traditionnel est le suquet de poisson qui est un menu plein de saveurs et de couleurs à base de pomme de terre, poisson, tomate et ail pelé ».

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A L’Artista, au Caudan Waterfront

Un chef italien

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pour « choyer » les Mauriciens Dès que vous mettez les pieds au restaurant, L’Artista, au Caudan Waterfront, le ton est donné. Musique italienne et terrasse avec une vue splendide sur la rade de Port-Louis. Enrico Rodati, Head of Culinary and Beverages s’est donné comme pari de raviver cet endroit qui était autrefois le Shooters.

nrico Rodati a pris, depuis peu, les commandes du restaurant italien L’Artista, au Caudan Waterfront. Né à Rome, ce mauricien de cœur âgé de 52 ans s’est inspiré de la cuisine familiale avant de se perfectionner à l’école hôtelière. Il a commencé à travailler dès l’âge de seize ans dans ville natale. Aventurier dans l’âme, il décide alors de quitter son pays pour apprendre la cuisine orientale et asiatique. Ce qui l’amène à travailler pendant une dizaine d’années au Japon, en Corée du Sud, à Taïwan pour le compte des grandes chaînes hôtelières internationales où il gérait les restaurants italiens présents dans ces hôtels. Après avoir été promu en tant que Chef, il a continué son parcours au Moyen-Orient et plus particulièrement en Égypte. C’est en 2007 qu’il a décidé de venir s’installer à Maurice en tant que Chef au Telfair dans le sud de l’ile. « Quelques années plus tard, j’ai constaté que les choses ont beaucoup évolué dans la restauration. J’ai décidé alors d’ouvrir un restaurant italien à Moka. Je me suis rendu compte qu’il y avait une demande pour la cuisine italienne traditionnelle », dit-il. Durant son parcours d’entrepreneur, il a rencontré la direction du Caudan qui lui a proposé de les accompagner sur leur projet de restauration du Caudan Arts Center et au lancement d’un second restaurant, L’Artista. « Au départ, j’allais travailler comme consultant mais au final, ils m’ont demandé de rester à plein temps. J’ai vu le plein potentiel de ce projet et, étant très attaché au Caudan Waterfront, j’ai accepté ce nouveau défi. Je me souviens que quand je venais d’arriver à Maurice, j’aimais passer beaucoup de temps sur ce site merveilleux », souligne-t-il. Salades, pizzas, sandwichs, pâtes faits maison et

desserts traditionnels italiens sans oublier des plats végétariens sont au menu de L’Artista. Enrico Rodati s’occupe aussi de L’Entracte, un Coffee shop à l’américaine situé au Caudan Arts Center. Ce restaurant est ouvert le matin à partir de 10h. Donuts faits maison, muffin, pain au chocolat, mais aussi poisson et viande grillée, et les classiques crèmes brûlées ou brownies sont aussi au rendez-vous en journée comme en soirée. A savoir que l’Entracte met à disposition ses services de traiteur pour les salles de conférences situé au rez-de-chaussée du Caudan Arts Center. Une large variété de canapés pour toutes les occasions sont à disposition sous le regard attentif d’Enrico Rodati. « Durant ma carrière j’ai pris soin des touristes séjournant à l’hôtel grâce à ma cuisine. Le temps est venu maintenant d’en faire profiter également les mauriciens », dit-il.

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1re étoile Michelin

Franco Bowanee :

une cuisine gastronomique au parfum mauricien

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Après Antoine Heerah (2003), Gilles Bosquet (2011), Franco Bowanee est entré cette année dans le cercle très fermé des chefs mauriciens étoilés au guide Michelin. Un sacre qui récompense son assiduité pour faire reconnaître la table du Château Vault-de-Lugny mais aussi sa cuisine contemporaine au parfum exotique de l’île Maurice.

’histoire de Franco Bowanee rime avec déter– mination. Cet ancien de la brigade du chef Nizam Peeroo, a toujours eu en tête d’aller se frotter à l’étranger. Après six ans au Labourdonnais, il quitte Maurice en tant que chef de partie pour Washington où il passe deux ans dans le restaurant de l’Intercontinental, Le Café du Parc sur Pennsylvania Avenue, à côté de La Maison Blanche, avec le chef français Antoine Westermann, deux étoiles au guide Michelin à l’époque. Il revient à Maurice en novembre 2007, et entre comme chef au Suffren, mais avec l’idée de repartir. Le chef Nizam va alors lui présenter deux habitués de l’île Maurice, les propriétaires du Château Vault-de-Lugny dans l’Yonne en France, un hôtel cinq étoiles. Franco s’y rend en mars 2008 avec une idée derrière la tête. La première année, il change le concept, d’une table d’hôtes pour les clients de l’hôtel à un mode restaurant. En 2009, il fait venir Karina, sa compagne et chef pâtissière ; en 2011, Ritesh, son sous-chef, qui habite, comme lui, Beau Bassin et en 2013, Christelle. La brigade entièrement mauricienne est renforcée par trois stagiaires de l’École Hôtelière (deux en cuisine et un en salle) de Maurice qui viennent y passer six mois. Le restaurant est désormais ouvert au public

La restauration est contemporaine de la France mais avec des saveurs mauriciennes. « On fait une cuisine moderne, française dans sa base, avec une petite touche d’exotisme : il faut que le client sache que le chef n’est pas Français. Par exemple, je fais un pigeonneau à la sauce salmis ou une sériole (poisson ressemblant à la carangue) avec un kat-kat de manioc ». La cuisine de Franco est basée sur les produits du terroir et du domaine où il y a un potager de 8 000 m2 et une truffière d’une centaine d’arbres truffiers. « Nous avons une carte saisonnière qui change tous les mois. Je suis toujours à la recherche de nouveaux produits. J’ai toujours cherché une étoile et travaillé en ce sens », avoue-t-il. Passionné de pêche quand il est à Maurice et de cueillette de champignons en France, aimant le salmis d’ourite dans son île et la tête de veau en France, Franco respire ce mélange de cultures qui l’aide dans son cheminement. Bravo chef.

« …il faut que le client sache que le chef n’est pas Français. Par exemple, je fais un pigeonneau à la sauce salmis ou une sériole […]avec un kat-kat de manioc… »

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La Potinière  avril/mai 2019 - no140

indémodable depuis 50 ans

Accueil agréable, repas copieux et savoureux, cuisine moderne, bon rapport qualité prix et cadre atypique, le restaurant La Potinière a tout pour plaire. Incursion dans ce restaurant que les Mauriciens connaissent bien depuis maintenant plus de 50 ans.

nstallé au bout de la rue Lees à Curepipe, à côté de l’usine de thé Corson, le restaurant La Potinière attire les regards. Loin des inconvénients de la ville, il est niché dans un cadre champêtre où la tranquillité fait partie du décor raffiné. On peut y déjeuner et dîner à la terrasse ou à l’intérieur, tout en admirant les champs de thé au travers d’immenses baies vitrées. Le matin, on peut y voir les cueilleuses de thé arborant de larges chapeaux de paille, s’enfonçant dans les champs jusqu’à la taille. Une image authentique de l’île Maurice. Ce restaurant gastronomique, dont on ne tarit pas d’éloges sur la qualité de son service et de ses plats, accorde aussi une importance particulière à la décoration intérieure. De grands pots de fougères et des plantes suspendues ci et là ramènent la verdure extérieure dans le restaurant. Une cheminée au centre de la salle pour les soirs de grande fraîcheur et au fond, des grandes portes, délimitent un salon privé où se dressent une table magnifique et un vieux piano. Le restaurant dispose d’une quarantaine de couverts et des aires de stationnement pour plusieurs véhicules. Priscille Desvaux de Marigny, gérante de l’enseigne, nous explique que beaucoup de clients, dont un

grand nombre de fidèles, viennent ici pour des produits qui sont à la carte depuis 50 ans. « Le soufflé de palmistes et de crevettes sauce rouge par exemple, est une de nos spécialités ainsi que le gratin de crabe. N’oublions pas les desserts « bougrement bons » qui sont toujours à la carte depuis les débuts. Nous allons bientôt mettre encore plus d’accent sur les produits de saison et des plats modernes généreux et authentiques bien mauriciens » nous précise-t-elle. À noter que La Potinière est aussi très connu pour son service traiteur d’excellent niveau.

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Radisson Blu Azuri Resort & Spa

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Black Rock, e nouveau

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steak house Depuis mars, le steak house Black Rock Bar & Grill est venu compléter l’offre culinaire du Radisson Blu Azuri Resort & Spa. Ouvert au public, ce restaurant du nord-est de l’île, est aujourd’hui l’adresse par excellence des amateurs de viande.

e restaurant Black Rock offre une vue imprenable sur le lagon bleu turquoise de Roches Noires, que ce soit du deck surplombant la plage ou du restaurant ouvert sur l’extérieur. Avec une décoration épurée, des planches de bois vieilli, des tables et chaises en bois au ton bleu, un bar aux motifs noirs et blancs, le restaurant est chaleureux et accueillant. Ouvert du lundi au dimanche, de 11 h à 23 h 30, il propose une carte extensive de viandes rouges tendres et juteuses à souhait, avec à la tête du restaurant le chef Alvin Mooneesawmy. Terrine du chassé, carpaccio de bœuf, tartare de cerf en entrées, faux-filet de bœuf Angus ou encore Wagyu, magret de canard, carré d’agneau, burger Wagyu, en plat principal, le tout à un prix raisonnable, ce nouveau steak-house vaut vraiment le détour. Des options fruits de mer sont aussi disponibles avec des moules marinières, du Fish and Chips ou des crevettes géantes grillées. Les gourmands ont aussi un grand choix de desserts comme la crème catalane, la tarte tatin, le soufflé au chocolat ou même le cheesecake. Avec une capacité de 70 couverts, le Black Rock peut accueillir des fêtes privées et sera également le lieu par excellence de la côte nord-est pour des événements tels que des « Jazz and Dine » ou encore des soirées dégustation. Bientôt, le restaurant sera également pourvu de son propre Biergarten à l’allemande avec de grandes tables à l’extérieur et plusieurs variétés de bières pour une ambiance conviviale, rustique et festive. Suivez l’actualité du Black Rock Bar & Grill sur les réseaux sociaux Instagram : @blackrock_mauritius Facebook : @blackrockmauritius

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Four Seasons Resort Mauritius

Énorme succès

de la 1ère édition de Star Chef

l nous avait promis un grand spectacle et nous n’avons pas été déçus. L’événement culinaire Star Chef organisé par le chef exécutif du Four Seasons Resort Mauritius at Anahita et l’équipe de l’hôtel a été un grand succès, à la fois sur le plan de la qualité que de l’affluence. Une pluie de chefs étoilés, des master classes, des dîners d’exceptions et un concours de haute facture ont ponctué cette première édition qui en appelle d’autres. Nicolas Vienne était un homme heureux ce samedi 9 mars. Lui qui avait déjà organisé quatre événements de plus grande ampleur et du même type en Chine, s’était interrogé ne sachant pas si l’évènement allait plaire aux Mauriciens. La réponse fut simple : un succès d’affluence avec plus de 1 200 visiteurs présents et participant aux quatre jours de Star Chef. « L’événement était basé sur la formation parce qu’on manque de talents et la profession en souffre. Il faut donner aux jeunes l’envie du métier, pour pouvoir voyager, et faire voyager. En ce sens, cela a bien marché. Les jeunes ont adoré. Évidemment, il y a certains qui sont déçus mais ils ont tout donné ; ils sont contents car ils ont eu la chance de participer à un grand moment avec des chefs de renom », assure le chef exécutif du Four Seasons, luimême étoilé au guide Michelin. Parmi les jeunes qui ont bénéficié de frottement avec les venus de France, d’Australie et du Vietnam, Narvin Gooja premier gagnant du Star Chef Showdown, aux côtés du chef Thierry Drapeau, deux macarons pour

Visite des chefs au marché de Flacq

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son restaurant Le Logis de la Chabotterie en Vendée. Narvin se rendra du reste là-bas pour y faire un stage, réalisant par là même son rêve de visiter la France qui reste pour lui, le pays de la gastronomie. Ancien élève de la Constance Academy, il a fait son stage au Four Seasons où ses prédispositions l’ont fait remarquer et intégrer l’équipe. Moins de deux ans après son arrivée, il voit déjà s’ouvrir d’autres horizons. Pourtant, au soir du concours, il avait cette apréhension et cette inquiétude d’avant match. « Nous n’avions pas de

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Michel Portos : Un chef qui allie passion et humour

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Thierry Drapeau et Narvin Gooja en pleine concentration

De tous les grands chefs présents, Michel Portos n’est pas passé inaperçu. Grand ami de l’île Maurice où il est venu pour la première fois il y a 25 ans à l’invitation du chef exécutif d’alors du Trou aux Biches, Paul Ng, le chef originaire de Marseille a frappé les esprits par sa décontraction, son sens de l’humour, ses pas de danse sur la scène du concours et sur la table de cuisine. Pour lui, Star Chef est un « concours amical qui met en valeur les jeunes qui travaillent à Maurice et qui permet au gagnant de se rendre en France ». « C’était aussi l’occasion de découvrir Maurice, les produits et les gens. J’aimerais passer ma vie à voyager comme un globe-trotter pour que chaque jour, chaque semaine, je puisse rencontrer sa population qui racontent leur cuisine et leur culture ». C’est tout naturellement qu’il est tombé amoureux de l’île Maurice. « Ce qui m’a plu ici, c’est la gentillesse de la population, une cuisine incroyable en saveurs ; ce mélange de cultures, de religions et cela me touche beaucoup moi qui suis de Marseille, qui ressemble aussi un peu à l’île Maurice par sa multi culturalité ». Michel Portos raconte que ses voyages à travers le monde, lui permettent d’aller à la rencontre de plus de passionnés de cuisine. « Le retour à la cuisine de grand-mère s’explique par le fait qu’une génération a délaissé la cuisine pour faire autre chose comme par exemple le sport après le travail en Occident. Aujourd’hui, les jeunes trouvent qu’il y a un plaisir à cuisiner pour les autres, les émissions de télévision aident en cela ».

Les chefs Patrick Vitry et Patrick Soochit animant une Master Class

Michel Portos dans un de ses numéros

Les barmen étaient aussi de la partie pour les cocktails

Le jury composé de Brian Leung, Patrick Vitry, Rocco Evola et Thierry St Mart a eu fort à faire

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Star chef a été l’occasion de découvrir le talent des chefs étoilés

La découverte étonnante du vin de letchi Narvin Gooja, gagnant de Star Chef et Prithee Sathi, gagnante du concours Art de la table

menu, pas de recettes et nous avons découvert les produits sur scène. J’ai cependant pu rester calme ». Une attitude saluée par Thierry Drapeau qui fait remarquer que le jeune chef a bien suivi ses conseils. « L’idée était de ne pas faire trop compliqué mais de chercher dans la gourmandise. 45 minutes pour faire 10 assiettes, ça passe très vite. On a privilégié le goût. » Pourtant, au dernier moment, ils ont eu un petit problème. « Nous étions les derniers à présenter notre assiette et le plat était devenu froid ; le chef m’a demandé de le refaire et finalement, ça a payé », raconte Narvin pour qui « la cuisine est un art ». « J’ai choisi ce métier parce que j’aime cuire, j’aime découvrir de nouveaux goûts et de nouvelles cultures ». Il sera sans nul doute bien servi chez Thierry Drapeau pour qui Star Chef a été « un moment de partage intéressant pour les jeunes qui savent désormais ce qu’ils peuvent devenir à l’avenir. Bravo encore aux organisateurs et à Nicolas Vienne en particulier qui nous donne rendez-vous cette année même au mois de novembre pour Star Chef Golf and Gastronomie. »

Star chef n’était pas cantonné aux murs du Four Seasons. Outre les master classes et les dîners à quatre ou six mains par les chefs étoilés, il y avait aussi des sorties comme la découverte de la nourriture et des produits locaux au marché de Flacq et la rencontre avec le vin de letchi au chai de Takamaka. Thierry Drapeau et Didier Courlou se sont rendus à Plaine Bonnefin, Mare aux Vacoas, chez Alexander Oxenham pour y organiser un déjeuner à quatre mains accompagné des vins du terroir. Thierry Drapeau raconte : « A deux reprises, j’ai demandé quel était ce vin si bluffant. Moi qui voyage de plus en plus, je découvre des univers différents. Le travail réalisé par Alexander Oxenham depuis 18 ans pour ce résultat magnifique mérite d’être connu. Je suis persuadé que si l’on donne à beaucoup de sommeliers ce vin à déguster, ils seraient incapables de trouver son origine ». Un avis que partage Didier Corlou, établi depuis longtemps au Vietnam où il a cinq restaurants. « Les vins de Takamaka se marient bien aux épices que j’utilise dans ma cuisine à savoir la cannelle, la citronnelle ou le basilic thaï », assure-t-il.

Les chefs Thierry Drapeau et Didier Corlou découvrant les vins de letchi d'Alexander Oxenham

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C É A N

I N D I E N

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Maldives

North Male Atoll

luxe redéfini

Le tout nouveau produit du groupe LUX*, North Male Atoll, niché sur l’île d’Olhahali, propose une hospitalité inédite dans l’océan Indien. Fidèle à la tradition d’innovation et d’imagination du groupe mauricien, ce complexe hôtelier transgresse les règles pour offrir des expériences ultimes aux Maldives.

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Rêver, savourer

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C É A N

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Chaque villa est incroyablement spacieuse, avec des salles de bains aussi grandes que les chambres et des douches extérieures démesurées.

« Impressionnant ! » est le mot prononcé le plus souvent par les premiers clients à leur débarquement du hors-bord et de l’hydravion. Dans le plus pur style LUX *, ils ont reçu un accueil chaleureux par des danseurs éblouissants vêtus de sarongs colorés, au son des tambours maldiviens. Ils ont ensuite emprunté des allées bordées de cocotiers menant à la plage et aux villas sur pilotis. Chaque villa est incroyablement spacieuse, avec des salles de bains aussi grandes que les chambres et des douches extérieures démesurées. Avoir autant d’espace pour soi est la définition du vrai luxe. L’architecture : 67 villas sur 2 étages au décor avantgardiste, incluant un magnifique toit terrasse de 120 m2, toutes situées sur la plage ou sur pilotis, avec des fenêtres grandes ouvertes invitant à vivre en symbiose avec la nature. Chaque toit offre une perspective différente sur les panoramas des Maldives. Le seul mouvement que vous verrez probablement est celui des oiseaux plongeant dans le feuillage ou des dauphins ondulant sur la surface brillante de l’eau. Le soir, ce même paysage se pare de couleurs pastel. Jamais formelle ni pointilleuse, l’équipe sur place incarne un style de service unique qui témoigne d’une attention sans faille aux détails et d’un dévouement à anticiper chaque besoin du client. La restauration : « Sain mais indulgent » est le thème choisi sur l’atoll LUX * North Male. Ici, au restaurant, les experts culinaires organisent des master class, partageant savoir-faire et secrets autour des ingrédients les plus spéciaux. Le restaurant Mixe propose une cuisine internationale sous forme de buffet. L’Inti quant à lui propose des spécialités japonaises et péruviennes. Autre choix possible, le restaurant à la carte The Bunker, entouré d’aquariums donnant l’impression de dîner sous l’eau.

Jamais formelle ni pointilleuse, l’équipe sur place incarne un style de service unique qui témoigne d’une attention sans faille aux détails et d’un dévouement à anticiper chaque besoin du client.

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Enfin, le Beach Rouge sert des cocktails et tapas dans une ambiance lounge sur la plage. Au bout opposé de l’île, le spa LUX* Me reste le coin de calme absolu où les vues ne sont jamais interrompues que par d’élégants oiseaux aux longues ailes glissant sur l’horizon. Les jardins fleuris sont encadrés par des arbres s’étirant comme dans des mouvements de yoga gracieux. Un dernier point qui a toute son importance, ce complexe est sensible à l’environnement et écoresponsable. Il n’y a pas de gobelets en plastique à usage unique ni de contenants jetables verre réutilisable et céramique sont là pour des aménagements de la plus haute qualité. Même la boutique propose des marques de mode durable.

« Sain mais indulgent » est le thème choisi sur l’atoll LUX * North Male pour la restauration

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Avoir autant d’espace pour soi est la définition du vrai luxe.

NORD - SUD - EST - OUEST - CENTRE

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Carnet d'

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D R E S S E S

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NORD AGENCES IMMOBILIÈRES

Royal Road, Grand Bay T : 263 3069 mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com

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Immo Properties Rue de La Salette, Grand Baie T : (230) 263 7777 F : (230)263 0967 info@immoproperties. com www.immoproperties.com Skype : immoproperties L’Adresse Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers T : 263 0360 F : 263 2019 E : admin@ladresseimmo. com www.ladresseimmo.com

MCL Immobiler Route Royale, Pointe aux Canonniers T : 263 0078 E : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

Park Lane Properties Chemin Vingt Pieds, Grand Baie T : 263 7575, 525 57676 E : northoffice@parklane.mu www.parklane.mu

ALIMENTATION

BALACLAVA

Chocolats & Dragées

Sweet Spot (Dragées et Chocolatier) Medine Mews, La Chaussée Port Louis T : 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes T : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

Vins

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie T : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur. mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

ARTISANAT

Galerie d’Art

Galerie Hélène de Senneville Route Royale, Pointe-aux-Canonniers T : 263 7426 E : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com

BIEN-ÊTRE/ BEAUTÉ Forme/Spa

I Spa Fitness & Wellness Club Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 30 20 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

GRAND-GAUBE LUX* Grand Gaube Grand Gaube T : 204 9191 - F : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Maritim Tropical Flower Spa Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1070 F : 204 1020 E : tropicalflowerspa.mau@ maritim.com www.maritim.mu

CAFÉ LITTÉRAIRE L’Atelier Littéraire Ltée 12 rue Saint Louis, Port-Louis T : 208 2915 F : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com

ENCADREMENTS Editions L’île aux Images Route Royale, Pointe-auxSables BP 775 Bell Village T : 234 5466, 234 5802 F : 234 5803 E : edimages@intnet.mu www.flickr.com/photos/ christian-bossu-picat/sets

HÉBERGEMENT Hôtels ANSE LA RAIE Paradise Cove Boutique Hotel Royal Road, Anse La Raie T : 204 4000 F : 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel. com BAIN-BOEUF Coin de Mire Attitude Royal Road - Bain Bœuf T : +230 204 9900 F : 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com

Maritim Resort & Spa Mauritius***** Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu The Ravenala Attitude Baie aux Tortues, Balaclava T : 204 3000 F : 204 3001 E : info@theravenala-hotel. com www.theravenala-hotel-mauritius.com CALEBASSES Attitude Resorts (Head Office) The Junction Business Hub Block C, Calebasses T : 204 3800 - F : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com CALODYNE Zilwa Attitude Royal Road, Calodyne T : 204 9800 F : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius. com GRAND-BAIE Mauricia Beachcomber Resort & Spa Royal Road Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 1100 F : (+230) 209 1600 mauricia@beachcomber. com Royal Palm Beachcomber Luxury Royal Road, Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 8300 F : (+230) 209 8600 royalpalm@beachcomber. com Veranda Grand Baie Hotel & Spa Route Royale, Grand Baie T : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

[ 120]

Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa Route Royale, Grand Gaube T : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com MON-CHOISY Mon Choisy Beach R Route Royale, Mon Choisy T : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com POINTE-AUX-CANONNIERS Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa Coastal Road Pointe aux Canonniers Grand Baie 30522 Mauritius T : (+230) 209 7000 F : (+230) 209 7900 canonnier@beachcomber. com POINTE-AUX PIMENTS Récif Attitude Royal Road, Pointe aux Piments T : 204 2800 F : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius. com Veranda Pointe aux Biches Hotel Route Royale, Pointe aux Piments T : 265 5901 E : resa@veranda-resorts. com www.veranda-resorts.com Voile Bleue Route Royale, Pointe-aux-Piments T : (230) 265 6800 F : (230) 265 6801 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue Victoria Beachcomber Resort & Spa Pointe aux Piments 21304 Mauritius T : (+230) 204 2000 F : (+230) 204 2200 victoria@beachcomber.com

NORD Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4000 F : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4900 F : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com TERRE ROUGE The Address Boutique Hotel Port Chambly Terre Rouge T : 405 3000 F : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel. com

LOISIRS / SPORTS Centre Équestre

VILLAS DE LUXE

Maritim Equestrian Centre Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

GOLF

PÉREYBÈRE Villa Vie Ltd Route côtière, Péreybère T : 263 8778, 263 5683, 5 251 4088 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com

Maritim Golf Club Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

MUSÉE

Château de Labourdonnais Labourdonnais, Mapou T : 266 9533 F : 266 6415 E : leisure.marketing@ddl. mu www.domainedelabourdonnais.com

RESTAURANTS Créole et Européen

IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty 35, Sunset Boulevard, Royal Road Grand Bay T : +230 263 9096

Le Pescatore Route côtière, Trou aux Biches T : 265 6337, 265 6973 F : 265 6337 E : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com La Terrasse Domaine de Labourdonnais, Mapou T : 266 8495 - F : 266 6415 E : laterrasse@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

Police de l’Environnement T : 210 5151 Banana Beach Club Coastal Rd, Grand Baie T : 263 0326, 263 8540 E : banana@intnet.mu bananabeachclub.com

SANTÉ Clinique Dentaire

La Demeure Saint Antoine Route Royale, Goodlands T : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com

Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais, Mapou T : 2662685 - F : 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés

Hôtel Labourdonnais Caudan Waterfront, Port-Louis T : 202 4000 - F : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com • Yuzu – Asian Fusion : Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné. • Brasserie Chic : Spécialités de type brasserie avec une touche de modernité.

INFORMATIONS UTILES

Le Suffren Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4900 - F : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com • La Boussole : cuisine mauricienne et internationale audacieuse

[ 121]

Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers T : 263 1810 Renseignements Enquiries National 150 International 100 90

Tourism Authority T : 213 8910

Château Mon Désir Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 2041020 Email : info.mau@maritim. com www.chateaumondesir.mu

The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 3000 - F : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel. com • Izumi : restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette : spécialités méditerranéennes et internationales

Pompiers 995 - 999 et Piton 264 15 22

SAMU 114

Européen

GRAND BAIE CG Villas Ltd Fresia Lane, Union Daruty, Petit Raffray 30706. E : reservation@villas-maurice.com T : 57 28 88 12 www.villas-maurice.com Contact : Mrs. Christine Goldsmith

Police de Grand-Baie T : 263 8558, 263 5128, 263 8330 Police du Tourisme T : 213 3894

TROU AUX BICHES Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa Royal Road Trou aux Biches Triolet 22302 - Mauritius T : (+230) 204 6800 F : (+230) 204 6900 trouauxbiches@beachcomber.com

RESTAURANTS/ BARS

Aéroport Tél : 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs) Caudan Waterfront, Port-Louis T : 211 4758 AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs, Port-Louis T : 208 3013 / 208 3041

Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995 Plongée Centre de décompression SMF Vacoas T : 686 1011, 686 3048 Mauritius Underwater Group T :6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet. mu/mug/ Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation T : 211 2228, 211 1749 Friends of the Environnement T : 466 0558, 466 0138

Air Mauritius T : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations T : 207 7575 Aéroport T : 603 6000

Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix T : 696 5368

Dépannage Telecom 150

Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis T : 212 6444, 210 8583

Hôpital du Nord T : 264 1661 Immigration T : 210 9312 Ministère du Tourisme T : 211 8704, 211 7930 MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) T : 210 1545 F : 212 5142

Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy, Port-Louis T : 210 9312 - 17

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PORT-LOUIS

{ A

D R E S S E S

SUD HÉBERGEMENT Hôtels / Bungalows BEL OMBRE Heritage Awali Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu Heritage The Villas Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

 avril/mai 2019 - no140

BLUE BAY Ile des Deux Cocos Blue Bay T : 698 9800 F : 698 4222 E : reservation@luxresorts. com www.luxresorts.com Shandrani Beachcomber Resort & Spa Bluebay Le Chaland 51510 Mauritius T : (+230) 603 4100 F : (+230) 603 4900 shandrani@beachcomber. com

IMMOBILIER

Anbalaba Royal Road, Baie du Cap T : 6221139 contact@anbalaba.com www.anbalaba.com Mauritius Sotheby’s International Realty Place du Moulin, Coastal Rd Bel Ombre T : +230 623 5620

} EST

RESTAURANTS BEL OMBRE C Beach Club Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

SPORTS/LOISIRS Château Gonflable Preetam T : 5728 5449 www.funforkids.mu

Kitesurf KiteGlobing Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

Randonnées A&A Adventurous Spirit T : + 230 5 989 5813 contact.adventurousspirit@ gmail.com FB : A& A Adventurous Spirit ltd Domaine de La Grave T : 570 1849 www.parclagrave.com Domaine de l’Etoile (SudEst) T : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com La Vanille Réserve des Mascareignes T : 626 2503 www.lavanille-reserve.com Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta T : 423 4549, 423 4550 Les Cerfs Volants T : 422 3117 www.lescerfsvolants.com

BIEN-ÊTRE/SPA

TROU D’EAU DOUCE

The Spa by Decléor Radisson Blu Azuri Resort & Spa Azuri Village, Roches Noires T : 402 3776 E : spa.azuri@radissonblu. com

Friday Attitude La Pelouse Trou d’Eau Douce T : +230 402 7070 Fax : 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius. com

The Spa by Decléor (Adults Only) Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa Coastal Road, Poste Lafayette T : 402 6200 E : spa.pl@radissonblu.com

Tropical Attitude La Pelouse Trou d’Eau Douce T : +230 480 1300 F : 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com

HÉBERGEMENT

Land promoter and property developer Anahita Mauritius Beau Champ, Grande Rivière Sud Est T : 402 2246 E : info@anahitaproperty. com www.anahitaproperty.com

Hotels/Bungalows Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare T : +230 401 1400 F : +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotel-mauritius.com LUX* Belle Mare Belle Mare T : 402 2000 F : 415 2020 E : reservation@luxresorts. com www.luxresorts.com Maritim Crystals Beach Hotel & Spa**** Coastal Road, Belle Mare T : 402 7800 - F : 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu Radisson Blu Azuri Resort & Spa Azuri Village, Roches Noires T : 402 3700 E : info.azuri@radissonblu. com www.radissonblu.com/en/ hotel-mauritius-azuri Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa Coastal Road, Poste Lafayette T : 402 6200 E : info.pl@radissonblu.com www.radissonblu.com/en/ hotel-mauritius-postelafayette Veranda Palmar Beach Hotel Route côtière Belle Mare T : 402 3500 E : resa@veranda-resorts. com www.veranda-resorts.com

[ 122]

LOISIRS Croisières Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd) La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : 480 2767 F : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE Auberg’inn La Maison d’été Les produits frais de la mer dans un décor élégant T : 410 5354

SANTÉ Médecins Dr Arya Bhugoo T : 413 2658 Dr Baguant Mahendra T : 413 3088 Dr Betchoo (Dentiste) T : 413 2061 Dr Joorawon T : 413 2623 Dr. Koonja T : 413 2071 Dr Rosunee Satyavrat T : 413 2712 Dr S. K. Bissumbhur (Chirurgien dentiste) T : 413 0978

Pharmacies Pharmacie de L’Est T : 413 2341 Pharmacie Harris T : 413 9983 Pharmacie Jhumun T : 413 2894 Pharmacie Seebaluck T : 413 0933 Pharmacie Vial T : 413 0330

OUEST

Vins

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu W : www.leconnoisseur.mu

AVENTURES ET FUN Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828 Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : 452 2828

FORME Fitness The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839

HÉBERGEMENT Hôtels - Bungalows CHAMAREL Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 F : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.

MORNE Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T: (+230) 401 4900 F: (+230) 401 4901 dinarobin@beachcomber. com Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T : (+230) 401 5050 F : (+230) 450 5140 paradis@beachcomber.com

IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty La Balise Marina, Black River T : +230 406 9160

MOBILIER DE JARDIN Fermob Cascavell Shopping Village T : +230 489 5127 E : fermob@kasa.mu W : fermob.com

RESTAURANTS RIVIÈRE NOIRE Big Willy’s Soirées à thèmes. T : 483 7400 TAMARIN La Madrague Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina T : 404 0150 Le Dix-Neuf Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019 WOLMAR, FLIC EN FLAC

Park Lane Properties 4, Cap-Dal, Tamarin T : 483 7575, 5253 7474 E : office@parklane.mu www.parklane.mu

LOISIRS Canyoning / Randonnées A&A Adventurous Spirit T : + 230 5 989 5813 contact.adventurousspirit@ gmail.com Facebook : A& A Adventurous Spirit ltd

Cinéma Casela « Cinéma 4D » - « Films d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »

Equitation La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine.

Les coquillages Gourmet Restaurant T : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

SERVICES ESSENTIELS Banques Banque des Macareignes Tamarin T : 483 8600 Barclays Flic-en-Flac T : 453 8072 MCB Cascavelle T : 453 6215 MCB Le Morne T : 450 4300 MCB Ruisseau Créole T : 483 8890 State Bank Flic-en-Flac T : 453 8884

[ 123]

Laboratoire Green Cross Medical laboratory Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999

Location de voiture Easy Drive T : 453 8557, 453 8571 Jet’s Rent A Car T : 453 9600 Wolmar Car Hire T : 453 8569

Médecins

West Care (Dr Bernard Piat) Rivière-Noire T : 483 8900 Dr Paul de Gersigny Tamarin T : 483 7362 Dr David Camus Osthéopathe Tamarin T : 5 931 8489, 483 5290, 483 1839 Dr Dominique Crépet Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T : 483 5734 Dr Yves Treguer Medecin cardiologue Cabinet de cardiologie Centre Medical Nautica Rivière Noire T : 483 7362 E : docteur-yves-treguer@ orange.fr

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ALIMENTATION

{ A

D R E S S E S

}

CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT I Spa Fitness & Wellness Club Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

HÉBERGEMENT Hôtels CUREPIPE

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Beachcomber Resorts & Hotels (New Mauritius Hotels Ltd) Beachcomber House Botanical Garden Street Curepipe 74213 T: (+230) 6019000 F: (+230) 6019090 www.beachcomber.com EBÈNE Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

IMMOBILIER

FOURNITURE DES MATÉRIAUX POUR RESTAURANTS ET HÔTELS Adapro Mahatma Gandhi Avenue, Moka T : 433 6220, 433 6550 F : 433 6765 Email : adapro@intnet.mu www.adapro.com

RESTAURANTS/ TRAITEURS CUREPIPE

La Potinière Restaurant Traiteur Rue Charles Lees, Curepipe T : 676 2648, 670 2648, 5 492 2712 F : 670 0150 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere. mu Responsable : Priscille Desvaux T : 5 729 7945 EBÈNE

Mauritius Sotheby’s International Realty 227B, Bagatelle Mall of Mauritius, Moka T : +230 404 9660

Park Lane Properties Nº3 John Kennedy Avenue Floreal T : 698 7575, 5258 7500 E : centraloffice@parklane. mu www.parklane.mu

RODRIGUES

Backstage Pizza Bar Authentique pizza cuite au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cybercity, Ebene T : 403 7200 F : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com Grain d’SEL Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City T : 403 7200 F : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

VINS CUREPIPE

La Potinière Restaurant Traiteur Tower 3, Nexteracom Building Ebène, Réduit T : 467 2676 F : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Caroline Rousset Tél : 5 738 8844 SushiMe Bar à sushi et spécialités japonaises Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City T : 403 7200 F : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe T : 676 3240 F : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur. mu www.leconnoisseur.mu MOKA Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka T : 433 5652 - F : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu PHOENIX

La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal T : 686 2509 F : 697 7353 ou 686 2583 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu

SHOPPING CENTRE

So’Flo by Ascencia Georges Guibert St Floréal T : 606 3131 E : marketing.soflo@byascencia.com www.facebook.com/soflobyascencia

[ 1 24 ]

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix T : 696 7950 F : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street Port-Mathurin T : 832 1944 F : 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu

[ 125] ï&#x20AC;½ avril/mai 2019 - no140

Travel-Îles by Côte Nord Nº140

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