Travel-Îles by Côte Nord Nº141

JUIN/JUILLET 2019 - NO 141

TOURISME & ART DE VIVRE À L'ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L'OCÉAN INDIEN

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Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €

fil de l’eau

www.travel-iles.com

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La grenouille qui veut se faire aussi grosse que

Alors que le début de l’année était marqué d’une vague de chaleur rappelant une fois de plus, si besoin était, que le réchauffement climatique est une triste réalité avec laquelle il faudra désormais composer, les chiffres des arrivées touristiques à fin mars (-4,5 %) sont venus jeter un coup de froid plutôt mal accueilli. Il a fallu tout de suite trouver les boucs émissaires : incapacité à attirer les touristes chinois perçus comme les voyageurs du futur, faiblesse supposée d’Air Mauritius à remplir ses avions, difficulté de faire revenir les touristes réunionnais tentés par les facilités offertes pour partir en métropole…

Il y a sans doute un peu de tout cela. Dans son bilan pour le premier semestre de la présente année financière (octobre 2018-mars 2019), le groupe Beachcomber explique ce recul par plusieurs facteurs, notamment la forte croissance des nouveaux marchés comme l’Afrique du Nord, le Mexique, la République Dominicaine et les Maldives, qui ont capté une partie de notre clientèle ; les incertitudes autour du Brexit qui ont un impact sur les arrivées touristiques venant du Royaume-Uni ; la baisse dans le nombre de sièges d’avion sur la desserte Chine-Maurice ; le recul des marchés allemand et réunionnais qui est préoccupant ; et la tenue des vacances de Pâques au mois d’avril et non en mars, comme c’était le cas l’an dernier.

La reprise de 3,4 % notée au mois d’avril semble soutenir ces explications. Elle tend aussi à montrer que de nos jours il est difficile de faire des projections à long terme. En France, où à fin décembre les chiffres étaient au vert en dépit du mouvement des « gilets jaunes », l’activité touristique a nettement reculé (-2,5 %) au premier trimestre, « probablement » à cause de ce même mouvement social, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

L’imprévisibilité du secteur touristique reste liée comme toujours aux mouvements sociaux, aux risques terroristes et autres aléas climatiques. Ces derniers, de plus en plus récurrents, ramènent dans le débat, la viabilité des modèles économiques qui ont pour point focal la sacro-sainte croissance. Peut-on continuer de croître alors même que les ressources terrestres diminuent et que le jour du dépassement intervient de plus en plus tôt chaque année ? Pour 2019, cette date à l’échelle de la planète est le 10 août. Or, dans l’Union Européenne c’était le 10 mai dernier.

Cela signifie que si le monde entier vivait comme les Européens, nous aurions déjà consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète peut renouveler en un an.

Le Jour du dépassement, c’est le jour à partir duquel nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature ne peut nous procurer au cours d’une année. Cela marque également le moment où nos émissions de gaz à effet de serre auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts ne peuvent absorber.

Devant ce scénario catastrophe presque inéluctable en l’état des choses, il y a néanmoins des prises de conscience. On s’interroge de plus en plus sur nos modèles de consommation, nos habitudes alimentaires, nos modes de déplacement… Les générations les plus sensibles sont les Y et Z, celles susceptibles de vivre dans un monde appauvri, à l’atmosphère plus pesant. Ce sont ces générations qu’il faut capter alors que les voyageurs habituels, ces fameux repeaters qui ont fait les beaux jours de notre tourisme, deviennent de plus en plus rares.

Comment faire s’ils refusent de prendre l’avion, gros polluant par excellence ? Quel type d’hébergement leur proposer qui soit à la fois écologique et en phase avec les traditions architecturales locales ? Quelle alimentation leur proposer alors que la tendance est au locavorisme et à la réduction des nourritures d’origine animale ? N’est-il pas temps de consolider et d’améliorer ce que nous possédons en essayant de réduire notre impact du jour pour préserver cette terre que nous empruntons aux générations futures ? Faut-il continuer à viser une croissance au-delà de ce que nous pouvons offrir et finir comme la grenouille de La Fontaine qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf ? Autant de questions auxquelles nous aurons le mérite d’essayer de répondre afin d’assurer une viabilité du secteur touristique au-delà des échéances électorales.

Ajai Daby [ 5]

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le bœuf

[ HÔTELS ]

· Four Seasons Mauritius, Rhiannon Lambert : Une lune de miel rêvée

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[ GASTRONOMIE ]

· Les Romarins : Du soleil dans votre assiette

14-31 [ ARTS ET CULTURE ] · Exposition David Constantin à Imaaya

· BORDERLINE[S], les sociétés de l’océan Indien vues par les artistes · Umar Timol, l’œil et la plume · Beach Humour Festival, rire, détente et bonne humeur en mode plage

32-36 [ SPORT & LOISIRS ] · Royal Raid, moments forts · Pole fitness, un sport à part entière

54-59 [ IMMOBILIER ] · Akasha, vivre en pleine nature... · Evaco, Secret Private Villa Resort

102-110 [ DOSSIER FORMATION ] · La formation au cœur de l’industrie du tourisme

74-90 [ HÔTELS ] · Christine Bilquez Ramdiane, plus jeune directrice du groupe Accor · One&Only Le Saint Géran, vive les vacances · Le Preskil Island Resort, démarche écoresponsable

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[ VOYAGE ET DÉCOUVERTE ]

Fondé en 1994 par Claude Huc

· Namibie : au pays des horizons infinis Éditeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : +230 483 5675 info@travel-iles.com www.travel-iles.com Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer +230 5 252 8631 beatrice.mayer@travel-iles.com mayer.beatrice@icloud.com Directrice Adjointe Béatrice Mélotte +230 5 497 6770 communication@travel-iles.com Rédacteur en chef Ajai Daby +230 5 933 3905 a.daby@travel-iles.com

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Journaliste Elodie Couronne +230 5 942 4777 elodie.couronne@travel-iles.com Responsable de la Publicité Anielle Carver +230 5 918 4636 publicite@travel-iles.com

[ GASTRONOMIE ]

· Chocolat & Vin : Voies similaires vers le plaisir

Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard +230 483 5675 secretariat@travel-iles.com Direction artistique Agence Cylk

84-96 [ BIEN-ÊTRE ]

120- [ OCÉAN INDIEN ]

· Spas, l’essor des produits naturels et biologiques · Sofitel Mauritius L’Impérial Resort & Spa, ingrédients locaux et asiatiques · Mauritius Wellness Festival : Quand le bien-être souffle sur Maurice

· Ram Bhoyroo : itinéraire d’un passionné de l’hospitalité

Graphisme Karl Ahnee +230 5 722 5164 production@travel-iles.com Impression Cathay Printing Ltd Photo de couverture Akasha Crédit photo : Jérémie de Gersigny

106-115 [ GASTRONOMIE ] · Le Bistrot de la Poste : la cuisine bistrot à l’honneur · « A Table Avec...» : nouveau rendez-vous du Labourdonnais Waterfront Hotel · Acqua & Farin, la nouvelle adresse italienne

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} VOYAGES

Le Petit Futé propose la Corée du Nord Surprenant! Inimaginable! Pourtant, la Corée du Nord, survivance exceptionnelle du totalitarisme communiste, peut se visiter ! Et c’est pourquoi, fidèle à sa philosophie, le Petit Futé, qui s’interdit depuis toujours de restreindre ses investigations afin d’en partager les fruits avec ses lecteurs, propose pour la première fois un guide sur le pays de Kim Jong-Un. S’y rendre, c’est découvrir un monde qui évolue sous le regard de gigantesques mosaïques de propagande, mais c’est aussi découvrir un pays d’une richesse culturelle inexploitée. La région de Kaesong est couverte de vestiges des royaumes de Koryo et du MoyenÂge, tandis que la zone démilitarisée qui sépare la Corée du Nord et celle du Sud est un exemple des bizzareries diplomatiques.

IFM

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Mardi Taré Depuis début mars, l’Institut Français de Maurice s’est enrichi d’un nouvel événement culturel : Mardi Taré.

Conçu par Romi Poonoosamy avec l’aide d’Olivier Chutel, gérant du Beaux-Arts Café à l’Institut Français de Maurice, et du chef Nicolas Duroi, ce nouveau rendez-vous culturel est « une plateforme pour tous les talents mauriciens, que ce soit dans la cuisine ou au niveau de la scène », explique Romi Poonoosamy. « Les deux se mélangent dans le coté « Taré » car il y a la création. Par Taré, on veut dire nonconformiste ». Pour la soirée de lancement, on a eu droit à de la musique, du slam, du stand-up, de la « performance painting » et de la cuisine mauricienne retravaillée, semigastronomique. Mardi Taré se tient deux mardis par mois.

Réservations et informations : Café Beaux-Arts - IFM Tel : (+230) 5443 8620 / (+230) 5253 5540

1,4M d'arrivées

1,4 MILLION D’ARRIVÉES TOURISTIQUES À MAURICE Ils étaient 1 399 287 touristes à fouler le sol mauricien en 2018 contre 1 264 613 en 2017. Cela a généré des recettes de l’ordre de Rs 64.037 milliards en 2018 contre Rs 60.262 milliards en 2017. C’est ce qu’indique le dernier bulletin de la Banque de Maurice, publié le 20 mars 2019. Pour cette année, malgré ce chiffre en augmentation les recettes touristiques ont accusé une baisse de plus de Rs 430 millions. En effet, 122 273 touristes ont visité l’île en janvier 2019 contre 120 974 touristes en janvier 2018.

Cependant, les recettes sont passées de Rs 6,6 milliards en janvier 2018 contre Rs 6,1 milliards en 2019, soit une baisse de plus de Rs 430 millions.

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AZURI OCEAN & GOLF VILLAGE

Roche Bobois habille les Island Villas d'Azuri

Roche Bobois, la célèbre marque française de mobilier d’intérieur, et Azuri Ocean & Golf Village s’associent pour l’ameublement des Island Villas du projet immobilier de Roches Noires. En effet, le leader international du mobilier haut de gamme viendra apporter une touche française raffinée et sophistiquée au quartier Rive Droite d’Azuri Ocean & Golf Village. Cela fait six ans déjà que Roche Bobois s’est installé à Maurice, révolutionnant la décoration intérieure sur l’île, tant dans les hôtels que dans les projets immobiliers de luxe et les résidences privées, avec des noms prestigieux tels que Jean-Paul Gaultier, Missoni Home, Christophe Delcourt, OraIto…

ENVIRONNEMENT

Nouvelle identité visuelle pour la MWF Pour célébrer sa 35e année d’existence, la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) rafraîchit son image afin de marquer les prochains chapitres de son histoire Fondée en 1984 par une poignée de scientifiques qui avaient à cœur la sauvegarde de la faune endémique de Maurice, l’ONG a choisi d’adopter une nouvelle identité visuelle et de lancer un nouveau site web répondant mieux aux besoins des internautes. Avec des couleurs organiques qui rappellent la terre, l’écorce et le feuillage, le nouveau logo donne le ton des activités de la MWF. C’est la silhouette d’une crécerelle moderne, stylisée et simplifiée, habillée d’une feuille, qui représente aussi son engagement à sauver les plantes endémiques, qui a été choisie. L’ONG regroupe aujourd’hui près d’une centaine d’employés, de stagiaires et de volontaires travaillant sans relâche pour la sauvegarde de dizaines d’espèces d’animaux et de plantes endémiques de Maurice et de Rodrigues, ainsi que plusieurs écosystèmes. Un travail qui est salué et soutenu sur le plan international par bon nombre d’organismes de conservation.

MERMAID KNOTS

Des objets en macramé pour un style Beach Chic Elle maîtrise l’art du macramé depuis qu’elle est toute petite grâce à la meilleure amie de sa mère… Aujourd’hui, Lauriana Babylone fabrique de nombreux produits en macramé tels que des sacs à main, des colliers, des boucles d’oreilles, des vêtements, des sacs en rotin, le tout dans un esprit beach chic. Elle confectionne également des hamacs et des hanging chairs… Il y a un an, elle a commencé à commercialiser ses produits sur Facebook et lors de craft markets. Le nom de sa marque était tout trouvé : « Mermaid Knots », afin de réunir ses deux passions, le macramé et la mer. Ayant fait des études en Sciences de la mer, elle travaille aujourd’hui pour l’ONG Reef Conservation et fabrique ses objets en macramé pendant son temps libre.

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ZULU

Derrière l'artiste,

le batelier

Depuis cinq ans maintenant, Zulu s’est imposé sur la scène musicale mauricienne. Derrière l’artiste à la voix rauque et prenante, se cache un vrai combatif et un acharné du travail.

house. Je ne connaissais rien aux bateaux et encore moins comment les diriger, mais je ne me suis pas défilé pour autant. J’ai vite appris sur le tas grâce aux conseils de mes aînés comme Jean Claude Farla pour pouvoir me mettre rapidement à mon compte », nous dit-il. À l’époque, Zulu chante déjà et gratte sa guitare sur la plage. Il se produit parfois dans les hôtels dont le Shandrani, mais c’est son bateau qui lui permet de gagner sa vie. Il est parmi les premiers à proposer ses prestations sur la plage du Chaland avec un service exclusif : promenade dans la baie de Blue Bay, dans l’immense lagon de Grand Port, avec des excursions sur l’île de La Passe et l’île aux Fouquets, jusqu’à l’île aux Cerfs, sans compter le shopping à Mahebourg.

S’il fait figure de pionnier, l’homme est aussi gagné par la musique, sa passion. Il s’engage à fond, d’abord avec Black Men Bluz, puis dans une carrière en solo. « La musique apporte beaucoup de bonheur mais pas beaucoup d’argent. J’ai un peu délaissé mon travail de plaisancier pour cette passion. Alors que ceux-là mêmes à qui j’avais appris le métier se mettaient à leur propre compte et grandissaient, je suis resté avec un seul bateau et mon fils comme skipper. » Pas de regrets pour l’artiste qui continue de jongler entre sa passion et son métier en ayant foi dans un avenir toujours meilleur. Bon vent Zulu.

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ébrouillard, touche-à-tout, l’artiste propose aujourd’hui des excursions en bateau au départ de la plage du Chaland. Il est neuf heures. Avec un album vantant ses excursions, Zulu aborde les clients qui viennent s’installer sur les transats ou viennent de terminer leur petit-déjeuner.

Avec une tchatche sans pareil, il engage la conversation sans jamais se décourager par les refus polis. Je respecte le client et même s’il n’est pas très enclin aujourd’hui, je vais nouer une relation qui va peutêtre l’inciter à venir vers moi plus tard, c’est comme ça que je travaille depuis maintenant plus de 25 ans.

Pourtant, il n’a pas toujours fait ce métier. « Mon père, qui avait une pirogue, ne voulait pas que je prenne la mer. Il m’incita à postuler dans les usines sucrières, la fabrique de thé, et dans bien d’autres entreprises.

Rien ne marchait pour moi. Lorsque l’hôtel La Croix du Sud (aujourd’hui le Preskil Island Resort) a ouvert, j’y ai cherché un boulot et on m’a posté au boat

« Mon père, qui avait une pirogue, ne voulait pas que je prenne la mer. Il m’incita à postuler dans les usines sucrières, la fabrique de thé, et dans bien d’autres entreprises »

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ENVIRONNEMENT

Des coraux artificiels signés Casting World Lancée en 2016, Casting World est une entreprise spécialisée dans la fabrication de coraux artificiels pour la décoration intérieure des hôtels, bureaux, maisons, aquariums et de cadeaux personnalisés pour les touristes. Selon la directrice de l’entreprise, Sharanaz Subratty, la compagnie s’est fixée pour objectif de protéger les coraux et les lagons du pays. L’entreprise peut travailler en temps réel afin de répondre aux besoins des clients en termes de design.

Elle souligne que son entreprise offre une solution rapide pour une décoration de qualité exceptionnelle. « Nous concevons et fabriquons des prototypes de coraux artificiels et des récifs coralliens faits à la main. Nous sommes la seule compagnie à Maurice à les fabriquer. » L’entreprise se penche surtout sur la décoration intérieure des hôtels et des aquariums. « Nous ne fabriquons pas uniquement des coraux artificiels. Nous venons de concevoir un arbre de six mètres de haut pour l’hôtel Constance Belle Mare Plage et bientôt nous allons créer une méduse géante », dit-elle. Basée à Rose-Hill, l’entreprise opère un showroom à la rue Queen Victoria.

SHOPPING

Good Old Thyme : objectif zéro déchet C’est en observant le quotidien des gens, souvent trop axé sur la consommation, qu’Émilie Chelin a eu l’idée de créer sa boutique zéro déchet « Good Old Thyme » il y a trois ans. En voulant sensibiliser les Mauriciens sur l’impact du plastique sur notre planète, elle commence à faire de la vente en vrac chez elle à Curepipe : farine sans gluten, quinoa, légumineuses, entre autres, avant de proposer également des produits écoresponsables et durables qui répondent aux besoins de chacun. Brosses à dents en bambou, pailles en inox réutilisables ou en blé, cotons lavables réutilisables, tisanes 100 % naturelles, savons veganfriendly, yaourt et fromage vegans, tous sans emballage en plastique bien évidemment. « Ma boutique a pour objectif de proposer des produits qui n’ont pas d’impact sur l’environnement et qui sont versatiles afin de retourner à un mode de vie plus simple. » Récemment, elle a également découvert les baskets fabriquées avec des matières biodégradables et les propose désormais à la vente. Vous pouvez la contacter sur sa page Facebook Good Old Thyme, elle effectue aussi des livraisons à travers l’île.

AÉRIEN

Corsair confirme ses ambitions pour la région La compagnie française Corsair confirme son ambition de développer ses vols sur l’océan Indien au départ de l’aéroport Paris-Orly. Acteur historique depuis 1991 sur l’île de La Réunion, Corsair confirme le succès de la ligne avec un taux de remplissage de plus de 86 % pendant l’exercice financier 2017-2018. Elle maintient un programme annuel en vols réguliers et quotidiens. En période de pointe, la compagnie aérienne consolide sa présence sur La Réunion en proposant jusqu’à 9 vols hebdomadaires. Sur Maurice, durant la saison estivale, Corsair opérera comme chaque année deux vols hebdomadaires, le jeudi et le dimanche, avant de reprendre son programme de 3 à 4 fréquences par semaine pendant l’hiver.

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LA RAVANNE DE DANIELLA « Daniella a 11 ans et vit à Quartier Militaire. Son père est strict, et les garçons de son âge préfèrent rester entre eux. Mais Daniella rêve de plage, de sorties entre amis et, surtout, d’apprendre à jouer de la ravanne.

Lorsqu’elle rencontre un vieux musicien qui l’initie à cet instrument, elle découvre auprès de lui l’amitié et le goût de la liberté ». La Ravanne de Daniella est le dernier livre d’Amarnath Hosany, auteur de livres pour enfants. Illustré par Joëlle Betsey-Maestracci, c’est un roman qui accompagne l’enfant dès 8 ans dans son apprentissage de la lecture. Des chapitres courts, des illustrations qui rappellent l’univers de la BD. Aventure, amitié et émotion… Un roman qui donne envie de lire seul comme un grand ! Le livre rend hommage à la ravanne, cet instrument incontournable du séga mais aussi à Michel Legris, l’un des piliers du séga au même titre que Ti-frère et Serge Lebrasse.

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FRAGMENTS

Des fragments de Rose-Hill Karl Ahnee, Stefan Grippon, Magali Paulin et Flavio Tarquino sont quatre photographes originaires de Maurice, de La Réunion, de Madagascar et de France qui ont conjugué leurs efforts pour sortir le livre, Fragments. Accompagnés du poète Gilles Geneviève, ils ont, pendant une dizaine de jours, séjourné ensemble pour produire une matière photographique originale et collective. Une exposition fut par la suite organisée pendant un mois à l’Institut Français de Maurice en vue de restituer leur travail aux habitants de Rose-Hill. Le livre reprend les œuvres exposées lors de cet événement.

THE SCALPEL AND THE PEN Ancien médecin légiste de la force policière et aujourd’hui homme politique, Satish Boolell, raconte de façon philosophique ses expériences professionnelles.

The Scalpel and The Pen, est au fait la suite de son premier livre, Forensics in Paradise. Il présente ainsi Maurice dans tous ses états, voire dans sa nudité loin des clichés touristiques et du miracle économique.

Tout en évitant d’écrire sur des crimes non résolus, il se penche sur des cas pour lesquels des jugements ont déjà été rendus publics. L’auteur fait montre de retenue en évitant de donner les noms de victimes car dit-il, Maurice est une petite île. Il fait toutefois une exception, lorsqu’il veut sensibiliser l’opinion publique.

FÉVRIER NOIR Février Noir fait le point sur les émeutes de février 1999 à la suite du décès du chanteur emblématique Kaya. Thierry Château, l’auteur du livre, explique que son œuvre n’est pas qu’une simple chronologie de ces événements mais raconte plutôt les raisons qui ont incité les gens à descendre dans les rues à travers l’île.

Selon lui, ils ont tout simplement exprimé leur colère quant au décès de suspects en cellule policière. Il affirme dans ses écrits que certains ont profité de ces événements pour piller les commerces. De son vrai nom Jean Réginald Topize, Kaya n’était pas qu’un simple chanteur décédé dans sa cellule à Alcatraz, mais un symbole pour le droit à la différence. Les émeutiers ont considéré que sa mort en cellule était une mort de trop. L’auteur tente d’ouvrir une réflexion sur l’avenir après l’explosion sociale à travers Février Noir.

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Pierre-Louis Paillusseau,  juin/juillet 2019 - no141

le théâtre chevillé au corps

Si vous avez assisté à la pièce L’Amour toujours jouée au Caudan Arts Centre au mois d’avril, vous avez probablement adoré cette déclinaison de situations affectives habilement mises en scène.

Derrière ce montage assez peu conventionnel, on retrouve Pierre-Louis Paillusseau qui était également sur scène aux côtés de Vinaya Sungkur et Benjamin Gilot. Ce jeune metteur en scène cache aussi d’autres talents.

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ierre-Louis Paillusseau s’est intéressé très tôt à la scène qu’il découvre dans le milieu hôtelier où travaillent ses parents. À l’âge de huit ans, il fait ses débuts comme danseur à Marrakech. L’année suivante, la famille pose ses valises à Maurice. L’intérêt du jeune Pierre-Louis pour les arts dramatiques ne diminue pas. Après son bac, il s’envole pour Paris et passe quatre années au Cours Florent et deux à l’école d’arts dramatique Louis Herner. Sans délaisser la danse, Pierre-Louis est maintenant aussi comédien, metteur en scène et DJ à ses heures perdues. À son retour à Maurice début 2018, il met son art au service d’ONG et d’écoles spécialisées. Après avoir travaillé pour Open Mind, il s’engage auprès de La Courte échelle et l’Odyssée du savoir. Il intervient devant un public souffrant de troubles psychologiques à qui il apporte son soutien à travers le théâtre. « C’est de l’art thérapeutique ou ‘‘théatrapie’’, comme je préfère l’appeler, n’étant pas thérapeute. Cela se fait sous forme d’exercices. Je suis entouré de psychologues et d’éducateurs. On monte des modules pour

accompagner les personnes avec des troubles avec trois thématiques : écouter, percuter et accepter. « Nous aidons les personnes à prendre conscience de ce qu’elles sont physiquement et recréons des scènes de la vie quotidienne comme prendre le bus, partager une information avec quelqu’un. Cela les aide à mieux s’intégrer dans la vie » Pierre-Louis a ensuite monté PLP Académie, une école de théâtre qui donne des cours d’art dramatique, classique, contemporain et improvisation. Il s’est ensuite lancé dans la création et la production de théâtre et L’Amour toujours est sa toute première production à Maurice. Cette passion viscérale pour le théâtre, il l’explique par le fait que cela lui permet de « vivre plusieurs vies, d’incarner d’autres personnages ». « Cela apporte une ouverture d’esprit qui permet de se sentir à la place de ces personnes et d’avoir du recul. Il n’y a pas de jugement et cela fait grandir ».

Pierre-Louis nous donne rendez-vous pour le mois de juin au Caudan Arts Centre pour le spectacle Lapin Blanc, Lapin Rouge. Il va lancer cette pièce où l’acteur découvrira le texte en direct sur la scène. D’autres comédiens feront le même exercice par la suite.

« Nous aidons les personnes à prendre conscience de ce qu’elles sont physiquement et recréons des scènes de la vie quotidienne comme prendre le bus, partager une information avec quelqu’un. Cela les aide à mieux s’intégrer dans la vie » [18]

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The Prophecy

Le seggae au-delà de nos frontières Avec une tournée en Europe en début d’année, une chanson élue disque de l’année sur toutes les radios, qui a d’ailleurs été reprise en concert par la chanteuse française Zaz en France fin mars, et une consécration dans la catégorie musique lors des National Awards 2019, The Prophecy est sans conteste l’artiste du moment !

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Heritage, Bob Marley, Stephen Marley, mais aussi bien évidemment Kaya ou encore Berger Agathe. « Ici à Maurice, nous avons un héritage, une couleur, unique au monde. C’est Kaya qui a découvert le seggae et, en ce moment, alors que la musique africaine monte en puissance, il est l’heure pour le seggae de faire une percée sur la scène internationale. » D’ailleurs, l’objectif de The Prophecy est d’emmener cette musique audelà des frontières mauriciennes.

Si le groupe est aujourd’hui composé de neuf personnes, âgées entre 17 et 32 ans, c’est sur un arrêt d’autobus à Plaine Magnien que tout a commencé avec Murvin Clélie et Olivier Dauphine, guitariste du groupe, deux amis d’enfance qui se rencontraient tous les soirs pour faire de la musique ensemble. À cette époque, ils n’auraient pas imaginé que quelques années plus tard, ils fonderaient le groupe mauricien le plus en vue et qu’ils partiraient en tournée en Europe, puis en Australie en l’espace de quelques mois.

o konn zis lamur avek soley ki donn nu saler… » Dès que les premières notes de « Laglwar », titre phare de The Prophecy, résonnent, c’est l’effervescence peu importe le lieu ou le public. Et à chaque passage sur scène du groupe, les fans reprennent en chœur ses chansons les plus connues : « Mekanik mo leker », « Nu pu sirmonte » ou encore « Natty Grandi ». Fêtes d’entreprise, festivals, concerts, mariages, The Prophecy est sollicité de toutes parts et a un planning de plus en plus chargé.

The Prophecy, il faut le dire, c’est surtout la voix rauque et grave du lead vocal Murvin Clélie. À seulement 24 ans, avec ses dreads et son grand sourire, le chanteur du groupe, a été propulsé au-devant de la scène musicale et a déjà obtenu plusieurs distinctions. On ne dirait pas quand on le rencontre dans son studio aménagé à l’étage de sa maison à Plaine Magnien, en short et t-shirt, tellement pris par sa musique qu’il semble oublier tous ceux qui sont autour de lui.

En effet, c’est lui qui écrit les textes et compose la musique. Très méticuleux, il préfère prendre son temps et faire les choses bien, quitte à prendre trois ans, voire plus, pour un album. « La musique demande beaucoup de temps et de sacrifices mais si pena transpirasyon, pena satisfaksyon ». D’où lui vient son inspiration ? Pour écrire ses textes, c’est l’amour et la vie qui le guident et, au niveau musical, il est bercé par les grands du genre depuis son enfance : Morgan

« La musique demande beaucoup de temps et de sacrifices mais si pena transpirasyon, pena satisfaksyon » [ 20]

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Dans le jardin secret de

David Constantin Si David Constantin s’est fait un nom en tant que cinéaste et réalisateur, il a plus d’une corde à son arc : c’est également un artiste talentueux. Son exposition « In Construction » qui s’est tenue à la galerie Imaaya à Phoenix, du 21 mars au 19 avril, démontre, à travers une série de tableaux, l’évolution et la transition de sa pratique artistique depuis 2008.

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lus de dix ans après « Les Toiles de David », sa dernière exposition, David Constantin, l’artiste, renoue avec le public mais cette fois, pas d’aquarelle qui a été sa technique de prédilection depuis ses débuts et qui était mise en avant lors de ses quatre précédentes expositions en solo. « Ma pratique artistique est en pleine transition, en construction, d’où le nom de l’exposition. Ces dernières années ont marqué, pour moi, le passage de l’aquarelle vers autre

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chose, dans la forme, parce que ce je fais maintenant est plus graphique, mais aussi dans le médium car j’explore différentes techniques telles que le dessin, la linogravure, la monogravure », nous explique-t-il.

Après avoir peint pendant plus de trente ans le samedi dans les rues de la capitale avec le groupe mené à l’époque par son père Serge Constantin, peintre et scénographe, David Constantin décide qu’il est temps de trouver sa propre façon de faire. « J’ai eu de très bonnes bases depuis mes 13 ans mais quand on travaille en groupe, on subit des influences, positives certes, mais on s’imprègne beaucoup du travail des autres. J’ai senti qu’il fallait que je commence à travailler seul dans mon atelier. C’était un passage assez difficile et particulier car j’avais eu l’habitude de peindre entouré de gens qui voyaient ce que je faisais.

Mais maintenant, j’ai plus de temps pour expérimenter et explorer différentes techniques ».

C’est le dessin graphique et détaillé surtout qui retient son attention. De plus, David Constantin estime que pour être cohérent avec lui-même, il fallait que sa pratique artistique rejoigne celle du cinéaste qu’il est. « Quand je fais des films, j’essaie de porter un certain regard, parfois critique, sur la société mauricienne, et dans ma peinture, jusque-là avec l’aquarelle, je n’avais pas cette réflexion, c’était totalement détaché. J’allais à Port-Louis, on se posait et on peignait ce qu’on

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voyait. » Le nom de son exposition a été choisi aussi bien pour lui que pour Maurice qui est, selon lui, en perpétuelle construction. Ses tableaux dépeignent une évolution chaotique du développement du pays avec la disparition de la nature et l’invasion du béton.

Si autant de temps s’est passé depuis sa dernière exposition, c’est que pour lui, la pratique artistique n’est pas une réelle activité professionnelle.

« Ce n’est pas un enjeu mais j’aime de temps en temps montrer ce que je fais, cela me permet de voir un peu dans le regard des autres où j’en suis et si cela les intéresse. La pratique artistique, c’est un peu mon jardin secret, c’est une façon de me ressourcer et de prendre du recul par rapport à mes autres activités. »  juin/juillet 2019 - no141

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Les sociétés de l’océan

Indien vues par

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les artistes

Pendant quinze jours, du 12 au 27 avril derniers, l’emblématique Granary Building de Port-Louis s’est transformé en musée d’art éphémère, et a abrité BORDERLINE[S] - deuxième édition d’une exposition d’art, lancée en mars 2016 par la plateforme culturelle et artistique THE THIRD DOT. Trente artistes de la région y ont présenté leurs visions des sociétés des pays riverains de l’océan Indien.

L

e choix du Grenier pour cette exposition n’était pas anodin. Lieu chargé d’histoire, on y respire encore la sueur de ces centaines d’ouvriers qui, par leur labeur, ont permis de nourrir la population pendant des décennies. D’où le choix d’utiliser « cet habitacle pour ce que nous avons à transmettre et à partager, nous les contemporains », explique Alicia Maurel, commissaire d’exposition, cofondatrice THE THIRD DOT et organisatrice du projet BORDERLINE[S].

Près d’une centaine d’œuvres de ces trente artistes au travers de neuf médias, dont la peinture, la photographie, la sculpture, la performance artistique ou encore la vidéo, nous permettent d’appréhender des histoires communes et singulières qui dénoncent le passé, blâment l’actualité, célèbrent la créolité et les joyeux assemblages.

Interprétations, révoltes, célébrations et mises en lumière, les artistes nous ont permis, le temps de cette exposition, de nous interroger sur le devenir de notre région.

BORDERLINE[S] met au cœur de la discussion, le contexte dans lequel les artistes de l’océan Indien et ceux des côtes qui le bordent, produisent et vivent leur art contemporain.

Nombre de changements majeurs affectent le monde de l’art depuis plusieurs décennies. Les sociétés d’Afrique et d’Asie sont bousculées par des changements rapides (déplacements, migrations, développements économiques, épidémies, changements climatiques, reconfigurations politiques, explosion démographique, ou encore urbanisation) qui se produisent au-delà du passé colonial qui a régné sur ces régions et qui déclenchent, dans le milieu créatif, de plus en plus de pratiques novatrices et interrogatrices.

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L’énergie créative est partout et redonne vie aux murs et colonnes du Grenier : un support en « goni » inscrit de colle vinylique dont la lecture se révèle à la lumière fluorescente, une sculpture lumineuse en néon, des photographies autobiographiques avec l’insertion des symboles numériques, des peintures figuratives devenues des œuvres abstraites digitales, une vidéo en accéléré restituant des productions successives de collages manuels, des broderies contemporaines, des installations dépouillées révélatrices de faits quotidiens parfois violents, des toiles chatoyantes qui prennent pour cadre le mur dépouillé sont autant d’œuvres qui démontrent que l’art n’a pas de frontières et se veut le miroir d’une société en mutation perpétuelle. « Lorsque l’hybridité s’articule, elle offre le potentiel de vivre et d’évoluer dans l’entre-deux, dans une existence sur la ligne, et de surcroît, comme l’explique Edward Said dans Orientalisme, dans l’espace où les dialogues enrichissent et où les unions dessinent les nouvelles sphères dans lesquelles nous souhaitons vivre, aujourd’hui et pour les prochaines générations. Cet océan, fait de ses multiples cultures, est donc bel et bien un site qui offre une recherche continue, entre l’héritage du passé, la force créative du présent et l’espoir des futurs que l’on choisit maintenant », déclare Alicia Maurel.

BORDERLINE[S] est la revendication d’un art contemporain émergeant et identitaire, fondée sur les appartenances multiples et dévoilant les enjeux politiques, ethniques et esthétiques.

Les Artistes MAURICE : Audrey Albert - Nirveda Alleck - Simon Back - Maïti Chagny - Salim Currimjee - Avilla Damar Stephanie Desvaux - Djuneid Dulloo - Armand Gachet - Jurgen Eric aka Gun - Sultana Haukim - Krishna Luchoomun - Elizabeth de Marcy Chelin - Nishal Purbhoo - Julian Ratinon - Christophe Rey - Alexandre Sanchini - Kavinash Thomoo - Salman Toorawa - Kim Yip Tong REGION : Smitha Cariappa (Inde) - Jacques Charoux (Australie) - Haji Mussa Chilong (Tanzanie) - Mathilde Fossy (la Réunion) - Peterson Kamwathi (Kenya) KMVH (la Réunion) - Pierrot Men (Madagascar) - Rose Mudge (Afrique du Sud) - Leila Payet (la Réunion) Sitaara Stodel (Afrique du Sud)

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Umar Timol L’œil et la plume

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our le mois de la poésie mauricienne célébré en avril, le Blue Penny Museum a organisé une exposition réunissant les œuvres de trois poètes mauriciens avec en parallèle 25 portraits photographiques d’auteurs mauriciens réalisés par l’artiste Umar Timol (poète, auteur et photographe).

Un talent à découvrir.

Umar Timol, enseignant de français, est connu pour ses recueils de poèmes : Sang, La Parole Testament, Vagabondages, mais aussi les romans Journal d’une vieille folle et Monstre. Pour autant, il refuse de porter l’étiquette d’écrivain préférant celle d’auteur ou d’artiste. « Le mot écrivain me met mal à l’aise. Certes j’écris depuis pas mal d’années mais je me considère plutôt comme un auteur. Je ne suis pas photographe non plus, n’ayant pas suivi de cours particuliers et je n’ai pas cette prétention ; disons que je suis artiste. » Le besoin de la photographie, il l’a ressenti quand un autre artiste, Frédéric Mélotte, a fait un portrait de lui en noir et blanc. « J’ai découvert alors que ce genre de photographie apporte plus d’humanité à l’image.

Après avoir acheté un appareil, j’ai commencé à photographier les amis, la famille et à mettre des posts sur Facebook. Mon travail a alors connu une certaine

Lisa Ducasse & Bertrand de Robillard

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Stefan Hart de Keating

reconnaissance. Je trouve que la photographie est un prolongement de l’écriture dans le sens où, avec la poésie, on sculpte les mots et avec la photo, on sculpte la lumière ». Lors d’une récente résidence littéraire aux États-Unis, Umar en a profité pour photographier les sans-abri. « Ce fut une expérience extraordinaire.

Il y a eu beaucoup d’échanges passionnants avec eux et ces personnes se sont senties valorisées et ont accepté que leurs photos soient publiées sur Facebook. » C’est ce côté de l’échange avec le sujet qui intéresse Umar qui s’enrichit de chaque rencontre. « C’est l’image de Barlen Payamootoo, qui personnifie les auteurs, qui m’a poussé à me lancer dans cette collection sans toutefois penser à exposer un jour.»

Les photos ont été réalisées chez lui principalement.

Si la rencontre dure environ 30 à 60 minutes, la séance prend entre 10 et 15 minutes. « Certaines personnes se révèlent immédiatement, d’autres plus difficilement.

La meilleure photo est choisie parmi une centaine et la personne doit être satisfaite de sa représentation.»

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Lindsey Collen

Un livre : il y en a tellement ! Mais je dirais la série Comoron Strike de Robert Galbraith (pseudonyme de J.K. Rowling) que j’ai découvert récemment.

Un défaut : Je suis chaotique, très désorganisé sauf dans ma poésie et mes photos.

Un film : La Séparation d’Asghar Farhadi.

Une ville : Iowa City.

Une musique : Étonnamment, Ariana Grande.

Si vous étiez...

Un plat d’enfance : Un bol de lentilles ; c’est ma mère qui me l’apportait à l’école primaire Philipe Rivalland.

Un juron : Gogot. Je jure rarement, mais entre collègues masculins, il m’arrive de l’utiliser.

Un fétiche : Je ne suis pas fétichiste mais j’ai un grattedos qui ne me quitte jamais, du moins à la maison.

Un paysage : La rivière d’Iowa City, où j’ai fait une résidence littéraire ; un lieu poétique et spirituel Un moyen de transport : l’imaginaire, qui me permet de m’échapper.

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Gillian Geneviève

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Jason Wing Des murs de Toronto aux studios d’Hollywood

Longtemps considéré comme un acte de vandalisme, le graffiti est aujourd’hui reconnu comme du Street Art et on peut même en faire sa profession à l’instar de Jason Wing, Canadien, né de parents mauriciens.

J

ason Yap Kun Wing travaille pour de grands studios d’Hollywood et des marques célèbres et voyage de plus en plus sur la terre de ses parents pour se reconnecter avec sa famille. Il en profite pour maquiller certains murs de Maurice que vous avez peut-être déjà vus, notamment ceux du magasin Prestige à Curepipe, de la discothèque OMG à GrandBaie, et plus récemment, ceux de la boutique Kong à Mahébourg. Jason est avant tout un passionné de graffiti qu’il découvre lors de ses années d’études de design graphique à l’université de Toronto. Il profite de son temps libre pour se rendre dans des coins retirés, armé de ses bombes de peinture aérosol pour s’adonner à sa passion. Il habille les murs mais aussi les trains de marchandises qui voyagent à travers l’Amérique. Son

talent est très vite reconnu dans les milieux avertis et bientôt ses travaux paraissent dans les magazines spécialisés de street art.

Alors qu’il travaille dans une agence de pub, le président d’une grande société le découvre sans savoir que Jason est avant tout un graffeur de talent. À partir de là, les appels pour ses prestations vont s’enchaîner et le propulser sur le devant de la scène dans le milieu.

Très vite, ce sont les studios américains qui le sollicitent comme décorateur ainsi que de grandes marques pour réaliser leurs travaux. Il a ainsi collaboré dans la série Titans de DC Comics (producteur de Batman, Superman et Flash notamment) sur Netflix, travaillé pour une pub de Dove avec Kelly Rowland (Destiny’s Child), fait des tableaux pour MSN Canada, Google Canada, Louis

« Auparavant, cet art n’était pas bien vu ; on devait le pratiquer dans l’illégalité.

Je signais mes œuvres du pseudo SKAM (Spray Can Arts Murals), que j’ai gardé jusqu’aujourd’hui ».

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Vuitton et Hugo Boss, pour ne citer que quelques marques. Jason a aussi fait des expositions d’art solos et pour des entreprises. Le graffeur est aujourd’hui propriétaire d’une boutique de matériel de peinture pour les graffitis. « Les temps ont bien changé.

Autrefois, on utilisait des bombes de peinture que l’on trouvait dans des quincailleries. Aujourd’hui, on a du matériel spécialisé » Il se réjouit d’avoir découvert une boutique à Petite Rivière qui vend ce type de matériel.

Un avantage puisqu’il ambitionne de collaborer avec une street artist mauricienne, Joshila Dhaby, qui a travaillé sur le projet Moris Dime, lors de sa prochaine venue dans l’île.

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Beach Humour Festival

Rire, détente et bonne humeur en mode plage

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ans le magnifique jardin tropical de cet hôtel au style des plantations d’antan, règne un petit air de festival… Une grande scène a été installée avec, tout autour, des bars, des échoppes de restauration et un écran géant. C’est parti pour le Beach Humour Festival, premier festival d’humour en plein air organisé à Maurice par le photographe professionnel, Fred Cusin. Le public mauricien a répondu présent, enthousiaste à l’idée de passer un samedi soir pas comme les autres.

Alain Narainsamy

Pari réussi pour la première édition du Beach Humour Festival, qui a eu lieu le 6 avril dans le cadre enchanteur du Sugar Beach Golf & Spa Resort. Pour l’occasion, quatre humoristes, dont Michel Boujenah et le Mauricien Alain Narainsamy, sont montés sur scène, pour le plus grand plaisir des quelque 300 membres du public. imitateur exceptionnel a remporté les Olympiades de l’imitation (Luron d’or) en 2011 parmi de nombreuses autres distinctions. Ce qui n’est pas surprenant quand on l’entend reprendre des chansons de Garou, Pascal Obispo ou encore Johnny Halliday, avec un timbre de voix identique à celui des artistes. Ses sketches, chansons et parodies de personnages politiques et de la télé provoquent l’hilarité générale.

Pendant l’entracte, les spectateurs se dégourdissent les jambes, flânant entre les bars et les échoppes de restauration, qui proposaient des burgers, boulettes ou encore samoussas, discutant entre eux. « Le but de ce festival était que tout le monde passe un moment convivial, en riant et en se détendant et l’objectif a été atteint », a fait ressortir Fred Cusin.

Puis, place au Suisse David Charles, alias MC Roger, qui est monté sur scène avec chapeau, pantalon et bretelles, le vêtement traditionnel et folklorique de son pays. Avec près de 20 ans de scène au compteur et plus de quarante millions de vues sur Internet, ce chanteur, compositeur, danseur et comédien a fait un mix divertissant de chansons, de parodies, de compositions originales, de danse et de stand-up.

L’humoriste français et parrain du festival, Michel

C’est Alain Narainsamy, connu au sein de la troupe Komiko, qui ouvre le bal avec une demi-heure de spectacle d’humour local, en créole bien évidemment.

Son Best of des scènes de vie mauriciennes, mettant en avant, entre autres, le quotidien et les superstitions de ses compatriotes, déclenche très vite les premiers rires du public qui apprécie également sa réinterprétation de la chanson « S’il suffisait qu’on s’aime » de Céline Dion avec des paroles en créole.

Il est suivi de Fabian Le Castel de Belgique, qui n’est pas connu à Maurice mais qui gagnerait à l’être. Cet

David Charles, alias MC Roger

Fabian Le Castel

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Michel Boujenah

Crédit photo : Beach Humour Festival

Boujenah, clôt le spectacle en présentant dans son intégralité « Ma vie encore plus rêvée », spectacle pendant lequel il nous parle de son enfance, entre autres, en y ajoutant une pincée d’anecdotes de son univers juif tunisien, agrémenté des réparties amusantes de sa mère. Pendant près d’une heure et demie, il interagit avec le public avec son énergie habituelle, provoquant l’hilarité générale, tant et si bien qu’on ne voit pas le temps passer.

Cette première édition aura donc été un succès en dépit de la météo. « Les humoristes ont été enchantés du concept, du lieu ainsi que de l’accueil des Mauriciens et de l’hôtel. Ils en parleront sans doute autour d’eux, ce qui nous donnera plus de visibilité pour le prochain festival car cette première édition était surtout une vitrine pour dévoiler ce concept. En effet, nous travaillons d’ores et déjà sur la prochaine édition, qui sera encore mieux pensée puisque nous avons plus de temps devant nous », indique Fred Cusin.

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Exposition

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Hervé Masson à l’ICAIO Au cœur du processus créatif de l’artiste Le deuxième temps fort du Centenaire Hervé Masson s’est ouvert le 25 avril dernier à la galerie ICAIO à Port-Louis, et durera jusqu’au 26 juillet 2019. «​ Hervé Masson, l’art du trait, la puissance de la couleur​ » est une exposition majeure et inédite d’œuvres graphiques, conçue par la commissaire Barbara Luc qui nous permet de comprendre le processus créatif de l’artiste.

H

ervé Masson, artiste-peintre, écrivain et homme politique, reste l’un des artistes et intellectuels mauriciens les plus marquants de la deuxième moitié du XXe siècle. En 2005, une rétrospective lui avait été consacrée au MGI donnant à voir, pour la première fois, l’envergure de son œuvre.

Le Centenaire Hervé-Masson est organisé par Brigitte Masson, la fille de l’artiste, à travers la plateforme « Je dis mon île ». Le coup d’envoi de cet événement a eu lieu en février 2019 avec l’exposition de dessins H ​ istoire des Esclaves et des Coolies à l’île Maurice​à l’Institut français de Maurice.

Barbara Luc nous permet, à travers cette exposition, de mieux comprendre le processus de création de l’artiste ainsi que son rapport à la couleur. «​ Hervé Masson, l’art du trait, la puissance de la couleur​ » est construite autour de cinq thèmes - les courses de chevaux, les paysages, les illustrations de textes, les androgynes et les femmes

- véritables fenêtres sur le processus de création et les choix esthétiques de l’artiste. « ​ Le papier, si souvent déconsidéré à tort, permet à l’artiste une liberté d’exécution, d’expression et de recherches.​ S’il se consacre majoritairement à la peinture à l’huile sur toile, il continue toujours de travailler en parallèle sur papier.

Gouache, encre, crayon, mine de plomb, lithographie, gravure, feutre, plume… Induisent des techniques différentes qu’il maîtrise et qui attestent de sa quête perpétuelle de nouveauté. Les temps de séchage plus courts qu’avec l’huile sur toile et les effets instantanés conviennent très bien à Hervé Masson qui aime travailler avec célérité. La vivacité, la nervosité du geste, la couleur plus fine et plus légère permettent d’associer la surface du papier à celle de la peinture. » Le choix de l’ICAIO pour ce deuxième volet du Centenaire Hervé Masson « s’inscrit dans notre mission de mettre en lumière l’art de

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l’océan Indien à Maurice », explique Salim Currimjee, directeur de la galerie. « Comme pour la rétrospective Serge Constantin que nous avons accueillie en 2017, il nous est important de rendre hommage à la versatilité de ce grand artiste qu’est Hervé Masson. Exposer cette facette peu connue de son travail, notamment les œuvres sur papier, nous permet de garder vivante l’histoire de l’art mauricien. Maurice ne possédant pas de musée de l’art, ce sont des expositions comme celle-ci qui permettent aux jeunes et aux étudiants de notre île de comprendre l’envergure du travail de nos artistes, ainsi que leur importance dans la création d’un art distinctement mauricien. » Le programme du Centenaire Hervé-Masson comprendra une troisième exposition thématique consacrée aux huiles de l’artiste du 26 septembre au 12 octobre au Plaza, à Rose-Hill, ainsi que le lancement d’un livre illustré d’Evan Sohun.

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{ N E WS ~ S P O RT S & LO I S I RS } SPORTS

Dodo Trail 2019 : Inscriptions ouvertes Les inscriptions pour le Dodo Trail 2019 sont ouvertes depuis le 15 mars et le resteront jusqu’au 9 juin. Cinq courses sont au progamme pour ce rendez-vous sur la côte ouest de l’île, le dimanche 7 juillet : le Dodo Fun Run, course de 4 km, le Dodo Active Trail de 10 km, le Dodo Trail Trooper de 25 km, le Dodo Trail Xtrême de 50 km, et le Dodo Trail Relay. Ce dernier se tient sur le même parcours que le Dodo Xtrême en relais à deux équipiers. Comme en 2018, le Dodo Trail collaborera avec la Fondation Ressources et Nature (FORENA) et le National Park and Conservation Services sur la protection et la réhabilitation de la forêt endémique et indigène de Maurice dans une partie des Gorges de la Rivière Noire.

SPORTS

CIEL Ferney Trail 2019 : Plus de courses, plus d’émotions  juin/juillet 2019 - no141

La 12e édition du CIEL Ferney Trail se tiendra le 7 septembre prochain, toujours dans le superbe cadre naturel de La Vallée de Ferney. L’événement trail le plus populaire de Maurice - 3 700 inscrits en 2018 – annonce plusieurs nouveautés pour cette année. Le nombre de courses passe ainsi de quatre à cinq, avec un parcours de 8 kilomètres en formule « fun run » sans chronométrage.

D’autre part, la course de 50 km est remplacée par le MUA 37 km. Les parcours Nando’s 10 km, Bank One 20 km et SUN Kids 4 km restent les mêmes. À noter que la somme totale récoltée avec les inscriptions sera reversée à parts égales à Inclusion Mauritius et Vallée de Ferney Conservation Trust (qui gère la préservation de ce sanctuaire naturel unique à Maurice). Les inscriptions pour le trail sont ouvertes jusqu’au 31 juillet sur ferney.mu.

GRAND-BAIE

Shape Sports Club : la forme taillée sur mesure Si vous êtes un adepte du keep-fit et habitant le Nord de l’île, le Shape Sports Club de Grand Baie devrait vous plaire. Ouverte en 2013 par le champion du kick-boxing mauricien, James Agathe, et son épouse, Monika Treneva, instructrice de Zumba, cette enseigne s’est agrandie au fil du temps et occupe aujourd’hui un bâtiment de quatre niveaux situé sur la route menant vers La Croisette. Différentes formules sont proposées allant d’une semaine à douze mois. Le club dispose de deux niveaux de salles de sport, équipées des machines dernier cri de l’industrie du fitness, ainsi que d’un espace extérieur ouvert pour l’entraînement fonctionnel. Le troisième niveau est dédié aux arts martiaux, notamment des cours de Kick-boxing, boxe, Muay Thai, KickFit, BoxFit. Le studio sur le toit de 225 m 2 est réservé à tous les cours de fitness tels que le Zumba, Spinning, Circuit Cardio, Taebo, Yoga, Body Balance, Gymnastique, Spinfit, Crossfit Classes.

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{ N E WS ~ S P O RT S & LO I S I RS }

Royal Raid

moments forts Photos : Blastoff Creative

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a 14e édition du Royal Raid, un des grands rendezvous de trail à Maurice, a été, comme les années précédentes, un succès avec la participation de bon nombre de locaux mais aussi des coureurs étrangers passionnés de courses en pleine nature. Les trois parcours – de 70 km, 37 km et 15 km – ont été conçus de façon à offrir aux sportifs la possibilité de découvrir le sud-ouest de Maurice, l’intérieur de l’île et la côte avec des paysages à couper le souffle. Les départs ont eu lieu respectivement à Casela, au Jet Ranch et à Bel Ombre.

Pour l’occasion, les plus belles réserves de chasse privées et le superbe Parc National des Gorges de Rivière Noire avaient ouvert leurs sentiers.

Résultats: 70 km – Hommes 1er Simon DESVAUX DE MARIGNY (05:51:38) 2e Jannick SERY (06:02:50) 3e Jean Will SMITH (06:44:47) 70 km – Femmes 1er Danielle SEROC (08:30:14) 2e Sarah CAMOUIN (08:45:39) 3e Lea CAVELIER (09:01:47) 37 km – Hommes 1er Cedric FLEURETON (03:12:26) 2e Didier BARET (03:16:59) 3e Vishal ITTOO (03:17:08) 37 km – Femmes 1er Marcelle VIENNE (04:04:13) 2e Elodie MITHRIDATE (04:27:03) 3e Estelle PERRIERE (04:32 :31)

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Golf

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Beachcomber Mauritius Ladies Open Une première édition réussie La première édition du Beachcomber Mauritius Ladies Open, qui a eu lieu du 30 avril au 4 mai derniers à Mont Choisy Le Golf a été un succès sur toute la ligne avec la participation d’une centaine de golfeuses venant de neuf pays.

C

e tournoi vient remplacer le Mauritius Ladies Open Océan Indien qui s’est tenu durant les six dernières années, réunissant les golfeuses de Maurice, La Réunion et Madagascar. Cette fois l’invitation s’est étendue à d’autres pays avec la présence de joueuses d’Afrique, d’Australie, de Dubaï et d’Inde notamment.

Le coup d’envoi, donné le 30 avril lors d’un cocktail, a eu lieu au Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa en présence de toutes les participantes, du comité de la Mauritius Ladies Golf Union, d’Andy Bean, le directeur général de Mont Choisy Le Golf, et de quelques invitées d’honneurs : Nicole Garcia, Rebecca McGinley, Annelise Caudal et Ivanna Samu.

Portant une attention particulière au golf féminin, les membres du comité ont tenu à promouvoir ce sport chez les jeunes filles en organisant un golf clinic à leur intention. D’autres ateliers animés par quatre golfeuses professionnelles ont également eu lieu les 1 et 2 mai pour les participantes. Elles ont pu partager leur savoir-faire avec nos golfeuses amatrices en leur donnant quelques astuces ou techniques de jeux.

De plus, elles étaient également présentes lors du deuxième jour du tournoi, pour apporter leur soutien aux participantes et faire une petite démonstration.

Le tournoi s’adressait à des femmes de tous âges et l’une des participantes, Samyra Fos, de l’île de la Réunion, âgée de seulement 13 ans, s’est démarquée en remportant le prix « nearest to the pin ». « L’organisation, le temps et l’accueil étaient parfaits.

Je reviendrai l’année prochaine, en espérant que d’ici là, j’aurais progressé », témoigne Danielle, une des golfeuses à l’issue des deux jours de compétition.

Les différentes gagnantes sont, pour la catégorie Handicap 0-18, Natalie Serret (Brut) et Brigitte Parker (Net), handicap 19-36 : Manuela Lagesse (Brut) et Virginie Lagesse (Net), et chez les seniors Josiane Bax (Brut) et Gisèle Doyer Kwan (Net). La remise des prix a eu lieu le 4 mai lors de la soirée de gala organisée au Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa. Une enchère était aussi organisée, et les fonds seront reversés en quasi-totalité à l’association Odysséa Maurice. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

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Pole fitness :

un sport à part entière

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uand on dit pole dance, on pense souvent à des danses lascives autour d’une barre dans des clubs de gentlemen, mais il ne s’agit pas uniquement de cela. La pole dance fitness consiste à réaliser des figures acrobatiques sur et autour d’une barre métallique verticale, fixée du sol au plafond.

Cette activité extrêmement physique, comparable à de la gymnastique, exige force, endurance et agilité.

C’est d’ailleurs une discipline sportive officiellement reconnue et il existe une Fédération internationale de Pole sports réunissant près de 130 pays. À Maurice, ce sport s’est installé depuis près de deux ans avec Yulia Lo Bosco, originaire de Russie. Elle enseigne la pole dance à une cinquantaine d’élèves toutes les semaines dans ses studios à Beau Bassin et Rivière Noire. « Ce qui rend cette discipline sportive intéressante et différente, c’est que c’est ludique, stimulant et en plus, c’est excellent pour l’estime de soi ! On sculpte son corps en entier, on travaille sur sa force, sa flexibilité et sa balance en même temps, c’est un challenge à tout moment », nous explique l’instructrice de pole dance.

En effet, l’activité est très technique : certaines figures demandent des mois, voire des années, de pratique.

Il ne faut pas non plus avoir peur de se blesser car les bleus et les brûlures arrivent souvent.

D’ailleurs, c’est pour éviter les glissades sur la barre que les tenues de pole dance fitness sont courtes ; la peau doit être au maximum en contact avec la barre pour une meilleure adhérence. Pour commencer, il ne faut pas forcément être sportif. « Il faut juste avoir

beaucoup de volonté, surtout au début, et ne pas se décourager. Même si on est mal à l’aise avec son corps, il ne faut pas s’inquiéter ! L’ambiance pendant les cours est conviviale ; tout le monde s’entraide et s’encourage. » Et les résultats sont rapidement visibles : la pole dance fitness fait travailler la ceinture abdominale, les cuisses, les fessiers, redessine la silhouette et muscle en profondeur.

Sans oublier la satisfaction que cela procure de pouvoir réaliser des figures acrobatiques impressionnantes !

Tel : (+230) 5904 4702 Email : info@polefitnessmauritius.com

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B J E C T I F

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«J’

ai pris cette photo à Flic-en-Flac il y a deux ans et elle me tient à cœur parce que voir un banc de raies aigle comme celui-là, c’est malheureusement très rare et cela ne dure pas longtemps. On les voit de moins en moins parce que certaines personnes ne respectent pas la mer et veulent toucher les coraux et les animaux alors qu’on ne devrait pas les déranger.

C’est peut-être quelque chose que je ne reverrai jamais et, pour moi, cette photo est un rappel : lorsque nous plongeons, restons de simples observateurs. »

Gérald Rambert est un photographe sous-marin mauricien, passionné de plongée, dont les photos sont régulièrement publiées dans des magazines à travers le monde. Il est l’auteur du livre « Maurice sous- marine » dans lequel on retrouve un inventaire extensif des espèces marines qui vivent dans nos eaux ainsi que sur les sites de plongée de l’île.

raaiigesle

Magnifique ballet de

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D É C O U V E RT E

Le B.A.- BA de la

cuisine peï avec Jacky

Texte et photos Charline Bakowski

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Du marché, à la dégustation, en passant par la réalisation, Jacky fait voyager ses convives au cœur de la cuisine locale. Immersion dans un cours de cuisine peï organisé par l’association Far Far Kreol.

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J

acky nous a donné rendez-vous au marché pour faire le plein de produits frais et concocter les recettes du midi. En temps normal, les participants du Far Far Kreol participent aux emplettes sur le marché mais manque de chance pour nous ce jour-là, le temps n’était au rendez-vous. Jacky nous a donc demandé ce qui nous ferait plaisir : « Rougail saucisse ? Coq ? Samoussas ? Qu’est- ce que vous aimeriez goûter ? », nous demande-t-il. Une fois les décisions prises, il nous a proposé de prendre sans attendre la direction de son atelier à Sainte-Suzanne où le reste de la journée allait se poursuivre. Milieu de matinée, le coup d’envoi est donné, chacun à son poste et s’adonne à une tâche. L’un au découpage des têtes d’ail, l’un aux oignons, un autre aux tomates.

D’autres s’attellent aux premiers mélanges d’épices, sous les conseils avisés de Jacky : « La base de la cuisine réunionnaise c’est ail, oignon, gingembre, curcuma et tomate », confie-t-il. Nous avons accompagné le tout avec les incontournables lentilles de Cilaos, des brèdes et un rougail avocat. Tout est donc en bonne voie pour la préparation des deux plats choisis : le fameux rougail saucisses et un cari coq massalé (qui est un mélange de plusieurs épices, dont le fénugrec notamment). Pendant la préparation du coq, Jacky nous a révélés une légende qui raconte que les pattes de poulet sont réservées aux femmes : « Si elles sont célibataires, c’est pour qu’elles trouvent un beau mari, si elles sont en couple, c’est pour qu’elles aient un bel enfant plus tard. »

Anecdote Quelle est la différence entre Cari et Rougail ?

Au-delà du piment qui les différencie de prime abord, le cari n’en aura jamais, contrairement au rougail, une autre chose fondamentale les différencie. Le rougail se cuisinera toujours avec de la viande ou du poisson transformé, comme de la morue séchée ou des saucisses de porc fumées. Alors que le cari lui se cuisine avec de la viande crue, que l’on saisit et à laquelle on ajoute de l’eau pour laisser mijoter.

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Des amis, des familles, des groupes qui ne se connaissent pas, et pourtant une ambiance conviviale règne dans l’atelier. C’est donc dans cette atmosphère chaleureuse que Jacky propose de s’atteler à l’apéritif : rhum au jus de cannes. Des cannes que nous avons découpées nous-mêmes et passées à la machine pour en extraire le jus. « Le petit secret est d’ajouter une fois sur deux un mélange de citron et gingembre, cela permet d’apporter un goût subtil et de préserver son jus plus longtemps car seul, il s’oxyde », confie Jacky.

Pour accompagner cet apéritif 100 % peï, nous nous sommes adonnés à la création de samoussas à l’achard de légumes. Ce mélange est l’une des bases de la cuisine créole réunionnaise. Il se compose toujours de chou, carotte, haricots verts et gros piment, agrémentés d’ail, gingembre, graines de cumin et de moutarde. Une fois la garniture prête, arrive le moment du mythique montage en triangle.

Munis de nos feuilles à samoussas, longues, étroites, fines et très élastiques, Jacky nous montre les gestes à répéter. « Une cuillère de achard dans un coin, on replie l’angle pour former un premier triangle, que l’on replie jusqu’à arriver au bout de la feuille où il ne reste qu’une dernière forme triangulaire. Puis, on ajoute un point de ‘colle’ qui n’est autre qu’un mélange bien dosé d’eau et de farine. Eh hop à la friture : les samoussas sont chauds, croustillants, prêts à être dégustés !» Après avoir goûté et savouré les plats préparés plus tôt dans la journée, arrive le moment du dessert : les bananes flambées au rhum. Un classique, mais avec un goût inédit. Jacky ajoute un peu de beurre dans sa casserole, puis des bananes entières, un peu de sucre roux puis du rhum, qu’il fait flamber.

Il renouvelle l’opération avant d’ajouter des graines de fruits de la passion, qui apporteront la subtilité parfaite en bouche.

Jacky n’aurait pas pu nous laisser partir sans avoir goûté à ses différents rhums arrangés. Certains s’avèrent plus doux et fruités comme le rhum Faham (qui est une orchidée sauvage endémique à La Réunion), d’autres plus piquants et étranges comme le rhum aux câpres, ou pire encore… au piment !

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Souillac Ile Maurice

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Le sud de l’île reste encore préservé des grands chantiers de développement et offre un havre rafraîchissant où l’on se plaît à découvrir une île Maurice rustique, calme avec une douceur de vivre. Le village de Souillac en est l’exemple par excellence, on peut y faire des balades à la fois historique et romantique.

Photo Karl Ahnee

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i on vient de la route du littoral en passant par Le Morne, il est intéressant de s’arrêter un peu avant. À droite, à 200 m de la route de Savane, un chemin mène vers le cimetière marin de Souillac. Battu par les flots, il offre une vue imprenable sur une partie du village du même nom, tous deux baptisés d’après le Vicomte de Souillac. On y retrouve les tombes de plusieurs personnalités dont le grand poète mauricien, Robert Edward Hart. Le cimetière préfigure du cachet historique du village qui se trouve en fait de l’autre côté du bras de mer. Avant d’y entrer, faisons un tour sur le site incontournable des chutes de Rochester. On y accède par la route à gauche, après le pont qui enjambe le bras de mer. Il faut parcourir quelque trois kilomètres à travers les champs de canne avant d’y arriver, mais le lieu vaut le déplacement. Le cours d’eau dévale le long de coulées de lave datant de plusieurs milliers d’années

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Village hors du temps

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qui se sont cristallisées en forme de colonnes. L’eau est projetée en milliers de gouttes offrant un spectacle visuel saisissant. Le nom du lieu est celui du domaine sur lequel il est situé et provient d’un personnage du roman « Jane Eyre » de Charlotte Brontë, publié en 1847, date à laquelle le domaine fut baptisé. Plusieurs villes d’Angleterre portent également ce nom.

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bâtiment est plutôt bien conservé alors qu’en face, l’ancienne magistrature tombe tristement en ruines même si un panneau du ministère du Tourisme signale son importance passée. Un peu plus loin, on arrive devant un lieu cher à l’autre personnage iconique de Souillac, Robert Edward Hart, poète mauricien. Le jardin ombragé du village porte son nom mais, plus important, un musée lui est dédié, La Nef, qui était en fait sa maison. Construite en corail, elle a gardé son charme. On y retrouve, outre les objets chers au barde, l’ambiance d’autrefois empreinte de rusticité et de simplicité. Il est vrai que Robert Edward Hart était riche de ses mots mais aussi du bonheur de vivre dans un lieu exposé à la grandeur de l’océan.

Cette impression, le visiteur la revit à Gris-Gris face à la fureur des flots qui, depuis des siècles, se déchaînent inlassablement contre les falaises inspirant à la fois envoûtement et peur. À quelques centaines de mètres plus loin, la Roche qui Pleure offre un spectacle encore plus ahurissant avec des vagues qui donnent vie à la pierre en lui prêtant des larmes qui se forment au retrait des lames. La roche a aussi une autre vie, celle du poète Robert Edward Hart dont le profil semble y avoir été sculpté comme un hommage éternel à son talent. Une sculpture naturelle qui ajoute à la beauté majestueuse des lieux.

Si Maurice offre dans son ensemble, nombre de paysages et villages magnifiques, Souillac reste l’un de ceux ayant gardé toute leur authenticité et leur charme d’antan.

La Roche qui Pleure

On descend ensuite vers le village, chef-lieu du district de Savane, pour s’arrêter au Batelage. Restauré il y a quelques années grâce au jumelage avec la ville de Souillac en France, ce lieu témoigne de l’importance de l’endroit dans l’histoire du pays et rend hommage à celui qui lui a donné son nom, François Vicomte de Souillac. Gouverneur général de l’île entre 1779 et 1787, il fonda Port Souillac. Immensément populaire, il réclama l’abrogation des lois inhumaines contre les esclaves. Toutefois, il quitta l’île sans fortune et mourut pauvre dans son château de Bardou en France.

Les travaux entrepris par le vicomte permirent une grande activité portuaire car la communication à l’intérieur des terres étant encore difficile, les denrées, le bois et le sucre étaient acheminés jusqu’à PortLouis sur des barques. Mais vers 1825, le niveau de l’eau baissaconsidérablement et n’accueillit plus que des pirogues de pêcheurs. Le toponyme perdit dès lors son préfixe et sera connu comme Souillac.

Autre point historique du village, l’ancienne gare ferroviaire reconvertie en bureau de poste. Le

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La Nef, qui ĂŠtait la maison de Robert Edward Hart

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Le jardin Telfair, lieu de rencontres des habitants

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Namibie au pays des horizons infinis Afrique

Texte Sophie Rocherieux

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Photo Kavram

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Cette terre africaine possède un réseau impeccable de routes et de pistes qui s’étirent sur des milliers de kilomètres, dévoilant des paysages grandioses et singuliers dont le voyageur ne saura se lasser tant la beauté de ses horizons infinis est envoutante.

Dans ce pays long de 1 300 km, il existe au sud, une route mythique, bordée à l’ouest par le désert du Namib et à l’est par les montagnes du Tiras. Sur 130 km, entre Aus (sur la C13) et Sesriem ( sur la C27), la D707 est incontournable, une vraie « scenic road » !

Loin du bitume, cette piste rectiligne de terre et de sable (véhicule tout terrain recommandé) traverse une région désertique composée de montagnes, de plaines, de failles et de dunes, qui se succèdent dans un étourdissant tableau représentatif des paysages caractéristiques de la Namibie.

Entre le désert du Namib au nord, le Fish River Canyon au sud et la ville de Lüderitz à l’ouest, la D707 permet de rejoindre le village de Aus, au carrefour de ces trois zones, là où l’on peut encore observer les derniers chevaux sauvages. Parce qu’elle permet de visiter parmi les plus beaux sites de Namibie, qu’elle offre des paysages à couper le souffle, et parce qu’elle provoque un sentiment infini de liberté, la D707 vaut à elle seule le détour !

Les teintes pastel de l’aube, les rouges flamboyants du soleil couchant sur les reliefs, le bleu azur qui souligne l’immensité des terres, les sommets noirs qui contrastent avec les étendues de sable ocre, les tapis d’herbes folles qui se déroulent après les rares pluies annuelles… rien ne laisse le regard indifférent.

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La Namibie a cela d’extraordinaire qu’elle est pourvue d’incroyables terres vierges de toute activité humaine, de grands espaces où la vie sauvage reste omniprésente, de sites naturels admirablement préservés.

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devient ainsi le premier pays d’Afrique à inscrire la protection de l’environnement dans sa Constitution.

En 1996, la Namibie développe un mode de gestion des écosystèmes unique au monde, qui intègre les populations locales dans la sauvegarde des espèces vivant autour d’elles : les « conservancies ». En échange de retombées économiques, souvent générées par les

ont placé la préservation de l’écosystème au cœur des préoccupations. Bien consciente de la fragilité de son patrimoine naturel, et après des décennies de braconnage massif et incontrôlé, lorsque la Namibie acquiert son indépendance en 1990, elle se lance dans une révolution écologique. Elle

activités touristiques, les habitants d’une zone définie s’engagent à y protéger la nature. Aujourd’hui, entre les « conservancies », les parcs nationaux, les réserves privées, près de la moitié de la surface totale du pays est ainsi devenue un espace naturel protégé ou géré de manière durable.

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Sur le parcours, toute source vitale semble tarie, les mirages flottent au pied des monts, les arbres paraissent desséchés et rabougris. Pourtant, dans ce décor résolument désertique, il n’est pas rare de croiser des animaux sauvages (zèbres, autruches, oryx…), bien plus que des âmes humaines.

Les conditions climatiques extrêmes de la Namibie

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Photo Thomas Noitz

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Le long de la D707, pas de « conservancies ». On est pourtant surpris de voir des kilomètres de fils barbelés, et l’on se demande bien pourquoi ces terres immenses seraient ainsi délimitées, puisqu’il est si rare d’y croiser un humain. Bien que ce soit difficile à imaginer, tant la végétation y est rare, derrière ces clôtures se cachent des pâturages… L’élevage de bétail relève ici de la gageure, mais quelques familles de fermiers et d’éleveurs, très attachées à leur terre, se sont associées pour protéger cette zone de 125 000 ha et développer une agriculture extensive. Leur alliance a permis une meilleure gestion des ressources, pour parer notamment aux périodes de sécheresse. Les terrains sont divisés en parcelles qui mènent aux abreuvoirs, les troupeaux sont alors aiguillés vers les enclos les plus riches en pâturages. Sachant qu’il faut au minimum un hectare par tête de bétail dans ces zones arides pour leur fournir une quantité suffisante de nourriture. Les animaux sauvages en revanche sont contraints de se satisfaire d’un périmètre où la végétation manque parfois cruellement.

Pour pallier les années difficiles et par amour de leur terre, ces familles se sont aussi lancées dans l’écotourisme. Le long de cette belle route, si l’on veut prendre le temps de savourer encore un peu plus, le Nantib Desert Lodge représente une halte idéale le temps d’une nuit ou deux. Situé au pied des montagnes du Tiras, dans une réserve naturelle de 16 400 hectares, le Namtib permet une immersion

dans la quiétude absolue du désert. Linn et Thorsten Theile, les jeunes propriétaires, ont fait de ce lieu un havre de paix chaleureux, en harmonie avec la nature environnante, où le repos du corps et de l’esprit prend toute sa place. L’immensité des espaces laisse alors place à un immense sentiment de bonheur. Et quand à la nuit tombée, les étoiles se réveillent, la voie lactée offre un spectacle de songes infinis…

Photo Oleg Znamenskiy

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Pour en savoir plus : - Namtib Desert Lodge - www.namtib.net - Petit Futé Namibie – www.petitfute.com

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Photo Creative Collective

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Photo Kavram

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Cédric Dalais, la vie sauvage dans la peau

Il a lancé sa propre entreprise en Afrique du Sud. Ce passionné de faune et de flore africaines est devenu aujourd’hui guide de safari professionnel. Lui, c’est Cédric Dalais le fondateur de C Privé Luxury Safaris, une entreprise qui propose des safaris photos de luxe dans un cadre privé et exclusif en Afrique Australe.

«J’

ai commencé ma carrière en 2007 dans le tourisme, chez Naïade Resorts (maintenant LUX* Resorts & Hotels) en tant qu’attaché commercial pour ensuite rejoindre Anahita Golf & Spa Resort en 2010 en tant que Sales Executive (qui était sous la direction de Ciel Properties à l’époque). Par la suite, j’ai représenté Anahita en Afrique du Sud où j’ai fait la promotion d’Anahita et d’Alteo Properties jusqu’à décembre 2017. C’est là que j’ai fondé C Privé Luxury Safaris », a-t-il déclaré.

Depuis sa tendre enfance, Cedric Dalais voulait approfondir ses connaissances en matière de faune et de flore africaines. Après un parcours professionnel dans l’hôtellerie et le management, il obtient très rapidement sa qualification nationale de ranger. Pour parfaire ses connaissances, il séjourne dans de nombreux lodges et réserves, ce qui lui permet d’acquérir un véritable savoir-faire afin de mettre en place son projet. Il commence par faire découvrir aux touristes, des espaces et lieux grandioses en Afrique du Sud. Puis très vite, il monta C Privé Luxury Safaris. Parmi les rares Mauriciens en Afrique du Sud à avoir obtenu une qualification de ranger, Cédric possède entre autres, une qualification de « Field Guide FGASA Level 1 » de Bushveld Training Adventure et un diplôme de Back up Trail guide du centre African Nature Training.

C Privé Luxury Safaris est opérationnel depuis 2017 et est basé à Hoedspruit, une ville touristique située dans la province du Limpopo près du Kruger National Park

et de Blyde River Canyon. La société vous propose ainsi, d’organiser le plus beau safari-photo de votre vie dans des lodges de luxe alliant confort et cadres environnants exceptionnels. De l’avion au séjour complet, tout peut être mis en place par la compagnie qui s’attache à un service d’excellence pour ravir une clientèle exigeante en quête de découverte mais aussi de calme et de connexion avec la nature. Le service bilingue que propose l’entreprise est un réel atout pour le client. En sus de cela, l’entreprise propose certains lodges parfaitement adaptés à la clientèle en raison de leur position géographique. L’offre est personnalisée et le client dispose de la possibilité d’avoir un guide privé durant son séjour, ce qui représente un net avantage pour les francophones qui sont à la recherche d’informations sur la faune et la flore en français.

Cédric propose également des packages plus abordables pour les transferts, l’arrivée au lodge, les repas et snacks, l’hébergement, les « game drives » ou encore les marches en pleine nature. Il a crée C Privé Safari Adventures qui propose des safaris dans le Kruger National Park en Afrique du Sud qu’il fait visiter aux clients dans sa voiture de safaris avec la possibilité de séjourner sur place. Ces safaris sont plus économiques et parfaits pour des familles ou groupe d’amis.

Réservation : cedric@cprive.co.za Web : www.cprive.co.za

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Shumba Camp by Wilderness Safaris Photo by Mike Meyer

C Privé Luxury Safaris

Singapour Immersion dans la CitĂŠ

du Lion Texte Saskia Walker - Photos Chris Rowlands

Imaginez-vous la Cité du Lion : des gratte-ciel lisses surplombant une végétation luxuriante, des chaussées d’une propreté incroyable, flanquées de boutiques de créateurs et un métro extrêmement performant, connectant à leurs bureaux tout proche des nuages, des cadres de tous âges élégamment vêtus.

D’une modernité impressionnante, direz-vous ? Absolument.

Une destination de week-end dynamique ? Peut-être moins.

T

outefois, la donne a changé à Singapour.

Ces dernières années, on a assisté à une augmentation électrisante du nombre de restaurants et de bars originaux, de centres culturels et de projets d’entreprises florissants.

On pourrait encore vous interdire d’acheter de la gomme à mâcher, mais la patrie du « Singapore Sling » (cocktail local à base de gin), jadis morne et un brin désuète, a décidé, il y a peu, de passer un cran au-dessus — alliant esprit d’innovation et élégance d’autrefois pour créer quelque chose de vraiment spécial.

Bienvenue à la Cité du Lion qui redécouvre son rugissement.

Exploration Les shophouses orientales restaurées, à toiture en tuiles, sont moins hautes, mais somme toute plus charmantes que les gratte-ciels qui dominent l’iconique Marina Bay. Avec leurs couleurs éclatantes, elles promettent toutes sortes de merveilleuses découvertes : aussi bien des bistrots et boutiques que des galeries et hôtels de luxe.

La meilleure façon de les trouver ? Mettez un pied devant l’autre et laissez-vous aller à travers les rues de l’une des cités les plus propres au monde.

Pour découvrir un trésor de créativité locale, cap sur les étroites devantures de boutiques de Haji Lane, à Kampong Glam. Elles cachent de petits joyaux qui vendent des vêtements uniques, alors qu’entre les temples étincelants et les musées loufoques de l’historique Chinatown, on peut encore trouver une myriade d’antiquités et de curiosités. Et si vous voulez faire une cure de shopping dans des boutiques de créateurs, Orchard Road ne saurait vous décevoir : ce boulevard, où s’étendaient autrefois des plantations de muscade et de poivre, est aujourd’hui un paradis pour acheteurs.

Apprenez-en davantage sur le passionnant passé de Singapour au Musée national. Établissement de pointe, il retrace l’histoire du pays, de ses origines, en tant que port commercial, au XIVe siècle, à l’émergence, en 1965, de l’indépendante République

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de Singapour. Posez-vous des questions sur une histoire d’un autre genre à l’étrange Haw Par Villa, un parc culturel datant de 1937. Il est plein de statues bizarres et macabres qui représentent des personnages de la mythologie chinoise et ont été conçues par le millionnaire derrière la marque Tiger Balm.

Imprégnez-vous de l’innovation singapourienne à Gillman Barracks. Havre des arts contemporains, remis à neuf, il met en lumière le meilleur du talent local et international. Assuré de remporter un franc succès auprès des curieux et des créatifs, ce lieu permet très facilement de passer une après-midi à contempler des expositions modernes. Une expérience que l’on complétera en dégustant de la crème glacée à vous donner l’eau à la bouche, au toujours populaire café Creamier.

Les espaces verts abondent également : de l’historique Fort Canning Park donnant à voir, du haut de sa colline, d’impressionnants panoramas, aux Gardens by the Bay qui font l’objet de tant de louanges. Là, les visiteurs peuvent se promener sous les Supertrees ou saisir l’occasion qui leur est offerte de regarder une projection de film unique.

Lorgnez les orchidées — incluant la superbe Papilionanthe Miss Joaquim, fleur nationale de Singapour —, pique-niquez à l’ombre des palmiers et voyez les oiseaux au plumage vivement coloré voltiger entre les pétales iridescents, dans ces jardins botaniques mondialement célèbres.

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Scène culinaire Les gourmets découvriront un Singapour regorgeant de saveurs. Du raffinement propre aux étoiles Michelin aux merveilles proposées par des gargotes, et parfois les deux en même temps, ici, il y a de quoi vous faire grignoter de l’aube au crépuscule voire après la tombée de la nuit.

Le brunch est devenu une forme d’art et les endroits splendides où le savourer sont trop nombreux pour en faire tous mention. Prenez un verre de thé et faites vos provisions écologiques à The Social Space, engloutissez des œufs brouillés épicés à Bearded Bella, détendezvous au ravissant Clan Café ou offrez-vous une tasse de bon café à Five Oars Coffee Roasters.

Le vrai bonheur, cependant, se trouve dans les centres de marchands ambulants, omniprésents dans la cité dont plusieurs sont devenus les vraies cuisines de Singapour.

Régalez-vous de délicieuses boulettes aux crevettes à Chinatown, de rouleaux de printemps croustillants et d’une divine soupe de nouilles épicée, le laksa, au Maxwell Food Centre, ou d’une savoureuse soupe aux gros morceaux de poisson au Amoy Street Food Centre.

Les étals sont transmis de génération en génération alors que la préparation de délices est pratiquée et perfectionnée. Ceux-ci sont destinés à être appréciés dans des espaces effervescents, ouverts d’un côté, aussi bien par de riches employés à haut potentiel que par des familles avec poussettes et amis de longue date. Perché au cœur de la vapeur et du grésillement, avec, tout autour de vous, les bruits et bavardages de la cité, savourez l’âme aromatique de Singapour.

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Boissons

très tendance Naumi, un hôtel design minimaliste hors du commun. Vous y bénéficierez de tout le confort nécessaire et même d’une piscine à débordement sur le toit, surplombant cette fascinante cité.

Le Warehouse Hotel figurait jadis sur la route commerciale du détroit de Malacca avant de devenir par la suite une boîte de nuit célèbre. Récemment, l’établissement a émergé de nouveau en tant qu’espace chic de 37 chambres, aux hauts plafonds, se démarquant par une élégance épurée, d’inspiration industrielle. Relaxez-vous dans des chambres apaisantes avec vue sur la rivière Singapour ou admirez les cocktails artisanaux enivrants au Lobby Bar, en repensant à l’époque où le bâtiment servait d’entrepôt à épices. Si vous préférez le luxe opulent, le Six Senses Duxton répondra à vos attentes des shophouses rénovées, en bordure de Chinatown, révèlent des chambres patrimoniales remarquablement décorées, des mets de premier ordre et un emplacement enviable.

L’exploration d’une cité donne indéniablement soif et c’est ici qu’entre en scène la magie des soirées singapouriennes.

Sirotez du gin artisanal à l’Atlas, bar au style Art déco décadent, appréciez des breuvages infusés au thé, de même que la vue à The Other Roof, ou plongez sous terre en quête de The Secret Mermaid, petit bar lové dans les profondeurs du passage souterrain du métro de Raffles Place. Détendez-vous en dégustant un cocktail au No.5 Emerald Hill, le long d’une rue pittoresque bordée de devantures de boutiques séculaires, charmantes et colorées, relaxez-vous à l’aide d’un apéritif à Oxwell & Co ou faites la fête toute la nuit dans l’ambiance décontractée de Loof.

Rejoignez la jeunesse dorée de Singapour dans les rues animées de Telok Ayer et d’Ann Siang Hill, où chaque façade parfaite dissimule encore d’autres commerces tentants : bar digne d’un bijou, boutique ou restaurant excellent. Ces endroits, fréquentés par des personnes dynamiques, aimant se regrouper et les fameux gens du pays, débordent tous d’une atmosphère sensationnelle que vous préfériez votre boisson alcoolisée secouée ou remuée.

Hébergement Échappez à l’effervescence de la Cité du Lion à la sublime Villa Samadhi Singapore, oasis noire et blanche de l’ère coloniale. Nichée dans la verdoyante Réserve naturelle Labrador, elle est rehaussée de lits à baldaquin en teck et d’un élégant restaurant.

Autrement, enracinez-vous au cœur de l’action au

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Secret Private Villa Resort

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Conçu par le Groupe Evaco, la référence en immobilier de prestige à Maurice, Secret Private Villa Resort est un concept hôtelier de luxe offrant des villas privées de haut standing à la vente.

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iché en plein cœur de Grand Baie, Secret Private Villa Resort allie à la perfection des matériaux de qualité et innovations technologiques. Vous êtes aux commandes pour vivre une expérience unique. A l’aide d’une tablette, il vous sera possible d’activer à distance divers équipements de la villa (chauffage de la piscine, son, lumières, sauna…), et commander les services de conciergerie de votre choix.

Le luxe et le raffinement conjugués à la perfection Dès que l’on franchit le seuil de la villa, on est séduit par les teintes chaudes et les matières nobles qui habillent cet espace de 115 m2.

Une chambre spacieuse allie parfaitement élégance et raffinement. Sa salle de bains attenante est équipée d’une magnifique douche à l’italienne en marbre et d’un jacuzzi dernier cri avec variateur de lumières.

Dotées de grandes ouvertures et d’une toiture rétractable en verre, les villas ont une lumière naturelle tout au long de la journée. Le design et la motorisation du toit font de ce système unique une solution révolutionnaire pour profiter des espaces extérieurs toute l’année sans tenir compte des conditions météorologiques.

Pour plus de confort, l’extérieur est équipé d’un sauna avec la vue sur la piscine chauffée en pierre naturelle.

Parfaitement équipée, offrant une finition haut de gamme et soignée, la villa Secret est un véritable chef d’œuvre de conception.

Vous pouvez prendre contact avec Evaco pour plus d’informations sur la villa Secret ou pour fixer un rendez-vous pour visiter la villa-témoin.

Tel : (+230) 269 1800, (+230) 5 499 6349 Email : property-hsd@evacogroup.com www.evaco-secret.com

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Akasha Une douceur inégalée

de vivre

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maginez un petit havre de paix construit sur un terrain en dénivelé, entouré de végétation tropicale au bord d’une rivière qui suit doucement son cours pour rejoindre la mer et la baie de Tamarin… Et surtout, imaginez vivre là et rentrer tous les jours chez vous après une journée au bureau pour assister au splendide spectacle du soleil se couchant sur la mer, la rivière et les grands arbres de cet éden tropical ! Bordé par le golf de Tamarina et la rivière Rempart, offrant un accès à la mer, le site forme une presqu’île naturelle saisissante de beauté qui donne l’impression d’être loin de tout. C’est ce qui a séduit Safran Immobilier, société française avec trente années d’expertise, et Landcorp Capital, société mauricienne d’investissement et de développement immobilier, qui se sont associées pour créer le projet immobilier Akasha.

Esprit de communauté Pour eux, l’Ouest s’est imposé comme une évidence. En effet, tout en étant développée et à proximité de tout capitale, bureaux, villes, commodités - cette partie de l’île a su garder un cachet authentique. Avec ses petits villages de pêcheurs, ses montagnes verdoyantes, sans oublier les magnifiques plages, toutes différentes, qui bordent la côte jusqu’au Sud, l’Ouest propose une qualité de vie unique. De plus, Tamarin bénéficie d’un climat agréable, avec un ensoleillement généreux, et une ambiance particulière où le chic se mêle à la décontraction. On y trouve tous les services nécessaires : centres commerciaux, écoles, clubs sportifs, restaurants, bars, banques, centres médicaux…

Akasha cumule de nombreux avantages pour ses résidents comme l’abonnement au golf de Tamarina, un service de conciergerie, un club-house avec un restaurant pour déjeuner en toute convivialité avec ses voisins, et une salle de fitness. Qui plus est, chaque

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Vivre en pleine nature, au bord d’une rivière et près de la mer tout en étant à deux minutes de tous les lieux de commodités et d’un parcours de golf… C’est ce que propose le projet immobilier Akasha, sis à l’entrée de Tamarin, et qui a abordé sa deuxième phase en mars avec la construction de superbes villas en bordure de la rivière Rempart.

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avec salles de bains attenantes. Bâties au milieu de la végétation au bord de la rivière, protégées par une petite falaise où se trouvent les autres villas, elles permettent une immersion complète dans la nature avec le ruissellement de l’eau et le chant des oiseaux en musique de fond. Didier Dove d’Architects Studio, explique qu’Akasha a été dessiné de façon à offrir la plus belle vue possible aux résidents, que ce soit sur la rivière, les montagnes ou la mer. « Ce qui nous a plu sur ce site exceptionnel, c’est qu’on a l’impression d’être loin de tout alors qu’on est à 50 mètres de la route côtière. Grâce au dénivelé important du terrain, nous avons pu orienter les villas vers différentes vues, avec un horizon dégagé », fait-il ressortir. Toutes les résidences du projet s’ouvrent sur de grands jardins avec terrasse et piscine. Le vert prédominant, offre un magnifique contraste avec le mur en pierre et la maison qui tire vers le blanc. « Nous avons voulu

La vie en varangue

revisiter la vie en varangue, de façon contemporaine.

Ce sont des villas qui s’ouvrent sur l’extérieur et les éléments de la nature. » Selon lui, de par les normes européennes et avec l’expertise française, Akasha est un projet qui donne un nouveau souffle à la qualité de la construction à Maurice.

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résident pourra bénéficier d’un accès direct à Cap Tamarin au moyen d’un club car et à la baie de Tamarin qui jouxte le resort avec une navette fluviale. Il y aura également un point d’embarquement pour ceux qui souhaitent se balader sur la rivière ou aller à la plage en paddle ou en kayak. « Akasha est un développement immobilier qui incite les gens à y vivre. D’ailleurs, la plupart de ceux qui ont déjà fait l’acquisition d’une villa de la première phase comptent s’installer là et y résider à temps plein. Le projet invite à la vie de famille, dans un esprit de communauté et de village », fait ressortir Stéphane Lalanne de Safran Immobilier. « Ici, ajoute-til, tout a été conçu de façon à ce que les résidents se sentent vraiment chez eux. »

Avec le lancement de la phase II, les plus belles villas du domaine, au nombre de vingt, sont désormais en vente. Après le succès commercial de la première phase dont les villas ont déjà été vendues à plus de 80 %, celles-ci ne devraient avoir aucun mal à trouver preneur. Plus grandes en superficie (600 m2) que celles de la première phase, chaque villa est également modulable et propose entre 3 et 6 chambres à coucher

Tel : (+230) 5941 0203 Email : contact@akashavillas.com www.akashavillas.com

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Anahita Mauritius

La villa témoin,

Horizon septembre

modèle disponible en

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ans le domaine résidentiel d’Anahita, la première Villa Horizon actuellement en construction devrait être achevée, meublée et décorée en septembre de cette année. Elle sera commercialisée au prix de Rs 79 millions. Située au cœur du quartier Hedonia, cette villa témoin de plainpied et de 275 m2 , sera implantée sur un grand terrain de 2 028 m2 . Dès sa livraison, elle pourra être visitée et représente également une occasion en or pour ceux qui souhaitent devenir propriétaire d’un bien neuf, livré rapidement.

Avec son design moderne aux lignes épurées, accentué par des matériaux organiques et pierres volcaniques, la Villa Horizon incarne l’élégance contemporaine avec une touche d’authenticité mauricienne. Elle comprend quatre chambres, avec salle de bains attenante, disposant chacune d’un petit

patio privé avec accès direct au jardin. Quant aux espaces de vie, ils se composent d’un beau salon-salle à manger avec cuisine américaine s’ouvrant sur une terrasse couverte conviviale avec un espace lounge et une table à manger, ainsi qu’une grande piscine implantée au cœur d’un magnifique jardin verdoyant, un centre de vie extérieur indispensable sous nos latitudes. De plus, depuis votre toit-terrasse, vous pourrez profiter des superbes vues sur les fairways du Golf Club d’Anahita et la chaîne de montagnes Bambou.

Tel : (+230) 402 2246 www.anahitaproperty.com

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A RT E

B L A N C H E

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Sen Ramsamy, Managing Director Tourism Business Intelligence

« Notre offre

touristique doit se réinventer »

En ce début d’année, les arrivées touristiques stagnent et les recettes sont en baisse. Devons-nous être inquiets ? Sen Ramsamy, directeur de Tourism Business Intelligence et ancien directeur de l’Office du Tourisme nous donne son point de vue.

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es dernières statistiques de la Banque de Maurice indiquent que les recettes touristiques ont baissé par plus de Rs 430 millions en janvier 2019 en comparaison avec la période correspondante l’année dernière. Cette situation n’est guère une surprise pour moi. Il y a un problème de fond dans le secteur du tourisme à Maurice. Je suis peut-être le seul qui tire la sonnette d’alarme régulièrement depuis des années déjà que nous naviguons à vue dans cette industrie majeure. Nous nous réjouissont trop des effets mirage du tourisme.

Il n’y a pas d’analyses techniques en profondeur comme cela se fait ailleurs. Il est urgent de repenser notre offre touristique car les voyageurs sont devenus plus exigeants, les marchés sont devenus plus complexes et la concurrence plus sophistiquée. Mais au lieu de cela, les responsables se plaisent dans d’innombrables réunions et discussions légères sur le tourisme pour mieux recycler entre eux-mêmes des idées archaïques et dépassées, ils se bousculent pour aller dans toutes les foires touristiques et ainsi profiter du ‘wining, dining et photo-shooting’. Et tout le monde semble sortir de ces réunions inutiles, excité par le côté glamour du tourisme sans se poser les bonnes questions sur l’avenir de ce pilier important de notre économie.

gamme, une stratégie de diversification des marchés plutôt boiteuse car elle ignore les cultures et les nouvelles attentes, un marché à fort potentiel comme la Chine qui tourne le dos au tourisme mauricien, une dépense moyenne par touriste qui frise le ridicule pour une destination qui se croit haut de gamme, le manque de ‘market intelligence’, le manque d’innovation des opérateurs privés dans leurs offres et dans leur commercialisation, la présentation à haut risque de Maurice comme destination ‘All-Inclusive’, l’amateurisme foudroyant des responsables du tourisme mauricien, y compris à la MTPA, le manque de leadership éclairé pour ce secteur au profit d’une politique ouverte de copinage, le silence complice et retentissant des grands acteurs du tourisme mauricien par rapport à une situation actuelle où le secteur est lourdement endetté. Alors qu’on se plaît à annoncer tambour battant la hausse dans les arrivées touristiques, on fait l’impasse sur les dépenses moyennes par visiteur par jour, chiffre qui se situe autour de 120 euros, toutes dépenses comprises.

Mêmes les Mauriciens qui vont à l’hôtel y dépensent bien plus par jour. Sans compter que l’emploi direct dans le secteur stagne depuis des années et les Mauriciens sont obligés de chercher de l’emploi ailleurs avec pour résultat direct, une dégradation plus qu’inquiétante de la qualité de service, qui était jadis notre plus grande force. Aujourd’hui la qualité de service fait partie de notre faiblesse. La situation dans le tourisme ne donne aucun signe d’amélioration dans un avenir proche, si ce n’est plutôt le contraire, à un moment où notre ligne aérienne nationale vient y ajouter son grain de sel en piquant du nez avec arrogance.

«...tout le monde ici semble sortir de ces réunions inutiles, excité par le côté glamour du tourisme sans se poser les bonnes questions...»

Manque de leadership éclairé D’autre part, de nombreuses raisons expliquent, à mon avis, cette perte de vitesse du tourisme mauricien.

Notamment, la situation économique et sociale en Europe, le changement même qui s’opère dans le profil des visiteurs, surtout européens, à la recherche des facilités et services plutôt moyens et bas de

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E WS ~ H OT E L S

TROU AUX BICHES BEACHCOMBER

Fatima Chuttoo

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tire sa révérence

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ACITIVITÉS NOCTURNES

Le ministre du Tourisme veut éclairer les abords des hôtels Le ministre du Tourisme étudie actuellement la possibilité de faire éclairer les abords des hôtels le soir afin de promouvoir les activités nocturnes. Selon Anil Gayan, c’est une des options envisagées pour inciter les touristes à dépenser davantage au pays. « C’est le modèle qu’il faut revoir. Un touriste qui débarque dans un hôtel ne va pas sortir le soir pour aller dîner ailleurs lorsque tout est concentré dans un hôtel et que dehors tout est noir. J’ai proposé au gouvernement qu’autour des grands hôtels on mette en place des facilités pour la restauration, des jeux pour les enfants et l’éclairage des abords car il n’y a pas assez de lumière ».

NORD

Ki Resort Apartments : le luxe durable

E

xecutive Assistant Manager – Sales et surtout visage emblématique du Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa, Fatima Chuttoo a pris sa retraite le 30 avril dernier, après une riche carrière de 33 ans. « Je ressens le sens du devoir accompli et je lègue un bel héritage à tous ceux qui sont là. Je ne regrette rien.

S’il fallait tout recommencer, je procéderais de la même manière », confie-t-elle.

Fatima Chuttoo est sans doute celle qui a incarné le mieux l’âme du Trou Aux Biches parce qu’elle était en contact permanent avec les clients, mais aussi avec tous ceux qui travaillent avec l’hôtel. Quand un client lui posait la question : « Mais qui êtes-vous ? », elle répondait « Celle qui est proche de vous » avant de décliner sa fonction.

Son parcours au Trou aux Biches Beachcomber remonte à 1986. « J’ai débuté comme secrétaire de direction et chargée des relations avec la presse locale et internationale. » Elle excelle tant et si bien à ces fonctions, que trois ans plus tard la direction de l’hôtel lui propose le poste de Directrice commerciale. « J’ai essayé d’être à la hauteur de chacune de ces fonctions, de me donner à 101 % et d’être au service des hôtes 25 heures sur 24 et 8 jours sur sept. Je suis fière de partir au bout de ces 33 ans et de n’avoir pas failli. »

Des appartements de luxe sont actuellement en construction entre Grand Baie et Péreybere. Avec deux ou trois chambres, ils disposent tous de pièces qui donnent sur l’extérieur, d’une pièce à vivre avec cuisine ouverte sur une salle à manger, d’un salon et d’une terrasse extérieure privée qui bénéficie d’une vue sur les jardins. De luxueux penthouses avec terrasses et piscines privées sont également en construction. Parmi les facilités du resort, de grandes piscines extérieures, une salle de sport entièrement équipée et un café, entre autres.

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SO Sofitel Mauritius

Christine Bilquez Ramdiane

Plus jeune directrice du groupe Accor En février, le monde de l’hôtellerie mauricienne a connu un fait marquant : Christine Bilquez Ramdiane a été nommée directrice générale du SO Sofitel Mauritius, devenant ainsi la plus jeune femme à occuper ce poste au sein d’un hôtel 5* du groupe ACCOR qui compte 4 800 établissements dans plus de 100 pays.

À

38 ans, mariée et maman de deux petites filles de cinq et quatre ans, Christine décroche dans la foulée le titre d’Ambassadrice du programme de mentoring RiiSE du groupe ACCOR pour la zone Afrique. RiiSE prône la diversité et la lutte contre les stéréotypes au travail. Cette nomination découle de sa capacité à avoir fait adhérer, en un temps record, 100 % de ses 240 collaborateurs à cet engagement.

Cela lui a permis de rencontrer personnellement l’expremière dame des États-Unis, Michelle Obama, à Paris le 15 avril dernier, en marge de la conférence de cette dernière à l’AccorHotel Arena.

Toujours en quête d’excellence, Christine se dit passionnée par son métier. Elle ambitionne de parfaire son yoga, poursuivre sa carrière dans l’hôtellerie de luxe, probablement plus tard à l’étranger, tout en veillant à l’équilibre familial qui la remplit d’énergie.

Sa devise : « We do it ! », qu’elle préfère à « We can do it ! » qui, selon elle, « met les femmes dans la position de devoir se justifier dans les métiers qu’elles exercent. »

Christine Bilquez Ramdiane a commencé sa carrière à Maurice avec quelques expériences professionnelles dans le tourisme, notamment au Royal Palm aux côtés de Jean-Pierre Chaumard qui fut une inspiration pour elle. Puis, c’est par correspondance, en parallèle d’un travail à Blue Safari, qu’elle obtient un BTS Tourisme Français.

Voulant découvrir le monde et faire connaître son pays, elle s’installe à Paris en 2004 où elle est directrice de production chez le tour-opérateur Amplitude qui vend les îles comme destinations. Elle quitte temporairement le tourisme au moment du rachat d’Amplitude par Transat pour s’essayer au marketing au sein d’une filiale du groupe Lagardère.

Comme son pays lui manquait et que son coeur était pris sur l’île, elle revient à Maurice grâce à une opportunité offerte par Jean-Luc Narret alors Chief Operations Officer du Domaine de Bel Ombre, qui lui propose de le rejoindre en février 2012 pour y développer un pôle évènements.

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Photo Michel Gibert, photograph used for reference only. Zulma Edition / Sculpture: www.marcmirakian.com

French Art de Vivre

New: “Mah Jong 3D” app Mah Jong Outdoor. Modular sofa per elements, designed by Hans Hopfer.

Doc. Pedestal tables, designed by Fred Rieffel.

European manufacture.

MAURITIUS - Circle square, Forbach. Tel: 244 3021 / 244 3022. grand-baie@roche-bobois.com CAPE TOWN - 10-12 Kloof Street, Gardens. Tel: 021 286 0793. capetown@roche-bobois.com JOHANNESBURG - 27 Commerce Crescent, Kramerville, Sandton. Tel: 087 805 7090. johannesburg@roche-bobois.com

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www.roche-bobois.com

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LUX*

Stories LUX * LE MORNE

Island Kitchen 2.0 : salle à manger tropicale L’été à Maurice est le moment idéal pour sortir et profiter de la plage. À la tombée de la nuit, la plage du LUX * Le Morne, lieu spectaculaire, se transforme en Island Kitchen en plein air : installez-vous à l’une des élégantes tables à côté des cocotiers et profitez d’un dîner sous les étoiles. Les vieux chariots en bois servent de stations de cuisson interactives où les chefs préparent de délicieuses spécialités de saison : cochon à la broche, vindaloo, poulet au curry, fruits de mer fraîchement pêchés… Un somptueux barbecue, des danses, une dégustation de rhum… sous un ciel étoilé. Island Kitchen rend hommage à la culture éclectique mauricienne et aux rivages de l’île qui offrent le plus bel endroit pour dîner, goûter au rhum artisanal local et apprendre à danser le séga.

Contact - reservation@luxlemorne.com

LUX* BELLE MARE

Surf & Turf : quand la mer rencontre la terre...

Tous les samedis soir à 19 h au LUX * Belle Mare, le magnifique complexe situé sur la plage bordée de jardins tropicaux, le chef Cédric Dagois prépare un fabuleux repas « Surf-and-Turf » avec un homard grillé au charbon, des coupes de viande de qualité et un grand choix de desserts faits maison. La combinaison parfaite de l’océan et de la terre à proximité de la plage, au prix de Rs 3 500 par personne.

Une expérience unique avec une remise de 30 % offerte aux clients sur les formules de repas tout compris, demi-pension et pension complète.

Contact - ird@luxbellemare.com

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LUX * LE MORNE

L’huile de coco pour une peau de pêche Utilisée depuis la nuit des temps dans les rituels de beauté pour ses bienfaits, tant pour le corps que pour la santé, l’huile de noix de coco est remise au goût du jour. Au LUX* Le Morne, un soin exotique et ultra-vitaminé est proposé depuis peu. « Grâce à sa teneur en acide laurique et en acides gras saturés à chaîne moyenne, l’huile de coco s’impose comme un indispensable en cosmétique en raison de ses nombreux bienfaits naturels pour la peau, les cheveux et même les dents », explique Anne Barbe, Spa & Wellness Manager au LUX* Le Morne.

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Après avoir offert au client un bon verre d’eau de coco, le soin peut commencer. « Nous faisons un gommage du corps pour éliminer en douceur les cellules mortes et aider à restaurer la barrière cutanée Nous passons ensuite à un massage complet du corps à l’huile essentielle artisanale pour aider à augmenter le flux sanguin vers les principaux muscles en réduisant les tensions musculaires et la douleur chronique», ajoute-t-elle. Une délicieuse infusion aux herbes et un «gato koko» traditionnel clôtureront ce soin exceptionnel.

LUX* RESORTS LUX* GRAND GAUBE

Créateurs locaux et régionaux à THE EDIT La boutique de LUX* Grand Gaube, THE EDIT, expose des produits sélectionnés avec soin. Vous y découvrirez de jeunes créateurs en marche vers une révolution éthique de l’industrie de la mode. Pour fabriquer ses bikinis sexy, la fondatrice d’Ocean Zen, Steph Gabriel, s’appuie sur une technologie qui transforme des filets de pêche abandonnés en tissus de qualité.

Marion Lacronique, une experte en teinture naturelle à base de plantes, coud à la main des vêtements colorés.

Save a Sail s’est engagé à donner un second souffle aux vieilles voiles de bateau en les utilisant pour créer de beaux sacs en édition limitée. L’approche de MANOA est résolument holistique. On aime leurs illustrations cool, leurs jolis designs, leurs collaborations avec de fabuleux artistes locaux, et surtout leur dévouement à l’environnement et à la communauté.

Miroir, une association ancrée dans la communauté, qui cherche à habiliter les femmes malgaches à travers la broderie - une vieille tradition locale. Aujourd’hui, plus de 50 femmes travaillent dans l’atelier de la marque.

Contact - reservation@luxresorts.com

Planifiez votre demande en mariage Vous avez passé des mois à imaginer différents scénarios dans lesquels vous finissez immanquablement le genou à terre pour déclarer votre amour. Il est même possible que vous vous sentiez un peu sous pression. Faut-il repartir sur les lieux de votre premier rendez-vous ou de votre premier baiser ? Ou bien choisir un territoire neutre qui symbolise votre nouvelle vie à deux ? Les hôtels du groupe LUX* ont tous une équipe dédiée pour vous aider à planifier votre demande. Ils misent tout sur la magie du lieu - qu’il s’agisse d’un banc de sable, de l’ombre d’un cocotier ou même du lagon… Le forfait « Demande en mariage » (à réserver avant votre arrivée) comprend les photos et la vidéo de cet instant unique.

Contact - reservation@luxresorts.com

LUX* MALDIVES

Ces vacances solidaires qui font du bien « Holidays with a Purpose » est une des dernières initiatives sociales des hôtels du groupe LUX* aux Maldives. Chaque année, ces hôtels proposent un stage de 3 mois à un passionné qui s’engage pour la planète et ses habitants. L’objectif de ce programme est d’offrir aux membres de la communauté une opportunité d’apprendre et de partager. Les inscriptions sont ouvertes à tous ceux qui s’intéressent au développement durable et aux projets de société communautaires à travers le monde. Vous quitterez les Maldives avec bien plus qu’un bronzage.

Informations - GSA@luxmaldivesresort.com

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Four Seasons Mauritius

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Rhiannon Lambert : Une

lune de miel

rêvée

Après la frénésie de la planification et l’intensité d’un mariage, il peut être difficile de maintenir une approche saine durant l’escapade rêvée que constitue la lune de miel.

Afin de passer ce moment, et toutes les vacances, dans les meilleures conditions, le Four Seasons Resort Mauritius at Anahita propose les conseils de la nutritionniste Rhiannon Lambert.

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ondatrice de Rhitrition, la principale clinique privée de nutrition à Londres, Rhiannon Lambert a développé un programme personnalisé de recommandations conçues pour aider chaque individu à devenir le meilleur de lui-même. Le programme conçu pour les honey-mooners du Four Seasons se décline en sept parties.

• Soutenez votre système immunitaire - Vous serez tenté de vous reposer et vos défenses immunitaires également, ce qui peut entraîner un malaise, dernière chose que vous souhaiteriez dans votre lune de miel. Soutenez votre corps avec un apport régulier en vitamines et en minéraux, dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée. Au Four Seasons Resort Mauritius, essayez le Smoothie Protection au bar à jus de fruits du petit-déjeuner.

• Restez hydraté - Cela peut sembler évident, mais boire beaucoup d’eau est essentiel pour permettre à votre corps de traiter les impuretés et rester hydraté, en particulier dans la chaleur tropicale de Maurice.

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• Mangez tout au long de la journée - Une lune de miel en bonne santé ne signifie pas se priver de délicieuses friandises, mais plutôt de les consommer avec modération. Essayez de savourer de petites bouchées tout au long de la journée pour éviter les repas trop copieux et choisissez chacun un menu différent pour vous permettre de goûter un plus grand choix de plats dans l’ensemble.

• Découvrez de nouvelles activités ensemble Même si la détente sur la plage ou au bord de la piscine est une priorité, accordez-vous du temps pour faire des activités sportives. Le Four Seasons propose un choix de sports nautiques ; une initiation au golf ; tennis gratuit sur deux courts éclairés ; et des vélos pour explorer les 64 hectares de terrain à votre propre rythme.

• Alignez-vous sur la nature - passez beaucoup de temps à l’extérieur pour profiter de l’humidité naturelle de l’air et restaurer celle de votre peau. Communiquer avec la nature est aussi merveilleux pour notre santé mentale.

• Concentrez-vous sur votre bien-être – Profitez de votre séjour pour aller au spa et faire du yoga, très bénéfique pour équilibrer le corps et l’esprit. Un cours de yoga gratuit est proposé tous les jours ainsi qu’un choix de rituels pour les couples, y compris le Honeymoon Hibiscus Blessings, qui utilise la fleur d’hibiscus locale connue pour inspirer le romantisme, la passion et l’harmonie.

• Déconnectez-vous de la technologie - Le désir constant de rechercher des mises à jour et de faire défiler des informations toujours actualisées sur nos téléphones peut nous épuiser. Alors, laissez vos appareils personnels de côté et chérissez tous les moments de votre lune de miel.

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Maritim Resort & Spa Mauritius

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Interaction Respectueuse Le célèbre magazine de voyage de luxe Condé Nast Traveller vient de classer le Maritim Resort & Spa Mauritius dans le Top 8 des meilleurs hôtels au monde pour l’interaction respectueuse avec les animaux. Pleins feux sur ces résidents pas comme les autres.

I

ls se nomment Dalida, Madonna, Pierre Poivre, Capitaine Decaen, Capitaine Willoughby, Colonel Draper et Sir Robert Edward Hart. Ce ne sont pas des stars du show-business ou des personnages historiques de Maurice mais des vedettes d’une autre catégorie : des tortues géantes venant des îles de l’atoll d’Aldabra des Seychelles.

Ce sont elles en grande partie qui ont ravi les lecteurs du magazine Condé Nast Traveller. On peut rencontrer ces reptiles considérés comme vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), seuls ou en groupe car ils ont tendance à se rassembler principalement dans les espaces herbeux ouverts. Elles sont plus actives dans la matinée, quand elles passent du temps à chercher de la nourriture.

Elles creusent des terriers ou se reposent dans des marais pour rester au frais aux heures les plus chaudes de la journée.

Bien qu’elles soient généralement lentes et prudentes, les tortues d’Aldabra sont capables d’atteindre des vitesses considérables, surtout lorsqu’elles se sentent menacées. On les nourrit de feuilles, d’herbe et de fruits. Leur durée de vie est de plus de cent ans et, tandis que les femelles pèsent jusqu’à 150 kg, les mâles peuvent atteindre les 250 kg. La période de reproduction s’étend de février à mai et la période de gestation dure entre 98 et 200 jours. Les femelles peuvent pondre entre 4 et 14 œufs chacune. Trois bébés tortues, Maurits van Nassau, Paul et Virginie, se sont joints au groupe récemment, ce qui a nécessité en novembre 2018 l’agrandissement de leur terrain de jeu avec un immense habitat composé de parties en sable, de points d’eau et d’herbe fraîche

avec les

animaux

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Ferme animalière et centre équestre L’hôtel Maritim dispose d’une ferme animalière – un lieu cher aux enfants – où l’on peut voir des chèvres, canards, chiens et oies ! On peut aussi apprécier une marche sur les terres du domaine avec l’un des chiens du refuge du Maritim dédié à ces quadrupèdes. Il y a également la possibilité que les clients deviennent parrains ou marraines de ces animaux. L’hôtel s’occupe aussi des chats et chiens errants qui sont stérilisés et nourris. Par ailleurs, le Maritim Equestrian Centre offre l’occasion de faire l’expérience d’une promenade à cheval sur la plage ou à travers les merveilles naturelles du domaine où est situé l’hôtel.

Des instructeurs expérimentés offrent aux adultes comme aux petits, des cours particuliers ou en groupe et les cavaliers plus expérimentés peuvent même nager avec les chevaux.

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One&Only Le Saint Géran Vive les vacances !

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Pour les prochaines vacances de l’hiver austral, si vous recherchez des activités pour éloigner vos enfants des tablettes, consoles et autres smartphones, One&Only Le Saint Géran vous propose quatre différents Summer Camps pour les jeunes.

P

our les tout-petits, de 3 à 7 ans, le programme Jeunes Aventuriers propose une multitude d’activités amusantes et passionnantes. C’est l’occasion pour les enfants de se faire de nouveaux amis et d’explorer le côté animé des vacances. Ils ont le choix entre pêche, chasse aux trésors, jardinage, club de pâtisserie pour enfants, jeu de minigolf, jeux de piscine, bricolage , fitness pour enfants et yoga. Les enfants âgés de 8 à 15 ans ont deux choix : le Tennis et Padel Camp ou bien le Junior Master Chef. Le premier ouvre ses portes à ceux qui ont déjà une pratique sportive et veulent s’améliorer. Les activités intérieures et extérieures empliront leurs vacances de sensations sportives. Au programme, tennis et Padel, camp de fitness, cours de cuisine pour jeunes athlètes, plaisirs du minigolf, plongée en apnée, kayak et bateau à fond de verre.

Le deuxième camp devrait plaire aux chefs en herbe.

Ils pourront se lancer dans un délicieux voyage pour apprendre les arts culinaires et découvrir les créations des chefs talentueux de One&Only Le Saint Géran, ainsi que savourer de délicieuses recettes, sans oublier les surprises qui leur sont réservées. Sushi Roller Coaster, création de pizzas, bases culinaires, concours de cupcakes, création de kebabs aux fruits, de cocktails sans alcool mais aussi loisirs comme le minigolf, la plongée en apnée et le kayak, seront au menu.

Enfin, pour les 13-15 ans qui n’ont pas froid aux yeux, le programme Ados Extrême promet de faire le plein d’adrénaline avec de nombreuses escapades passionnantes pour des expériences inoubliables dans le resort de luxe de l’hôtel. Ils auront le choix entre l’initiation au Hobie Cat, l’initiation à la plongée sous-marine (PADI), le ski nautique, l’exploration des îles en kayak, la plongée en apnée avec un biologiste

marin, du fitness pour adolescents et également des cours de cuisine. Tous ces programmes sont offerts en package de cinq jours ou en forfait quotidien de 10 à 15 heures, incluant le déjeuner.

Informations et réservations Tel : (+230) 401 1688 Email : Club1.Reception@oneandonlylesaintgeran.com

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Le Pink

Pepper

Corn pour un repas romantique Ça bouge du côté du Sands Suites Resort & Spa. Outre la nomination de Valentin Herbet et Julien Vadella comme chef exécutif et directeur de la restauration respectivement, cet établissement hôtelier met actuellement à l’honneur des produits frais et bio au restaurant de plage Pink Pepper Corn dans un cadre romantique.

Julien Vadella

C’est désormais, Julien Vadella, nouveau directeur de la restauration, qui dirige les opérations dans les divers restaurants et bars du Maradiva Villas Resort & Spa. Avant de se joindre au cinq étoiles de Wolmar, il a également travaillé dans plusieurs hôtels de luxe notamment le St Regis Bora Bora et le One&Only Mirage. Son embauche apportera un savoir-faire inestimable pour valoriser l’offre culinaire unique du Maradiva Villas Resort & Spa.

Valentin Herbet

Maradiva Villas Resort & Spa a accueilli, il y a peu, un nouveau chef exécutif. Il s’agit de Valentin Herbet qui compte à son actif plus d’une quinzaine d’années d’expérience dans les restaurants gastronomiques et les hôtels cinq étoiles de France, Bora Bora, du Moyen-Orient, d’Irlande et d’Australie. Avant de se joindre au Maradiva Villas Resort & Spa, ce dernier travaillait pour le compte du Four Seasons Resort Bora Bora où il dirigeait le restaurant polynésien Arii Moana et un restaurant français de renom international.

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L

e cadre est idyllique. Propice aux déjeuners ou dîners en amoureux. Le restaurant Le Pink Pepper Corn du Sand Suites Resort & Spa, offre un cadre enchanteur pour passer des moments de rêve inoubliables. Positionné sous deux grands arbres à proximité d’un splendide poivrier rose, le restaurant offre un cadre authentique aux airs de cabane de bord de mer. Avec une vue magnifique sur la baie de tamarin, le Pink Pepper Corn propose des produits du jour, comme le poisson grillé, accompagné de légumes du Karo du Chef, le jardin bio de l’hôtel, et du jus frais.

La touche de fraîcheur est au rendez-vous tous les jours dans de somptueux plats de fruits de mer et de poisson frais. Afin de préserver l’image de marque du restaurant, un code vestimentaire est cependant exigé en soirée : pas de shorts et de chemises sans manches. La tenue recommandée est la tenue chic-décontractée (Smart Casual). Le restaurant est ouvert de 12 h à 15 h, et de 19 h à 22 h.

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Reaz

Mamode,

Superviseur Restaurant, Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa

et une perspective d’avenir. J’ai commencé comme serveur, ensuite je suis devenu chef de rang. Mon rêve, c’est de devenir directeur de restaurant ».

Pour ce faire, parallèlement à ses emplois, il a suivi régulièrement les stages de formation dispensés par l’Académie Beachcomber. « C’est une grande chance si on veut progresser et gravir les échelons ».

Reaz et son épouse ont deux filles, jeunes encore. Ses yeux suffisent à dire sa fierté alors qu’il évoque son parcours. « Je ne parle pas souvent de moi et je ne suis pas rompu à cet exercice. J’aime faire les choses plutôt que les décrire », dit-il la voix un peu nouée.

« Mon métier c’est de rendre les gens heureux »

C

e que l’on remarque de prime abord, c’est la pudeur et la délicatesse de ses gestes comme de ses propos. Reaz Mamode exerce un métier qui lui ressemble : présent et discret, il veille au bon déroulement des services de table du Canonnier Beachcomber.

C’est lui qui vous accueille, vous conduit à votre table et vous présente les menus. Dans ses gestes précis comme dans sa parole mesurée, il donne le ton. Une élégance simple et sans tapage, une attention à la fois soutenue et discrète. Reaz a 38 ans. Il est le maître d’hôtel des trois Restaurants du Canonnier Beachcomber. « Je suis un peu comme un chef d’orchestre.

La pièce se joue en direct et il faut savoir anticiper sur tous les fronts. Le moindre détail a son importance », explique Reaz. « Chaque chose doit être à sa place. Tous les savoir-faire - du chef de maintenance au décorateur, des jardiniers aux serveurs - contribuent à la réussite du moment.

Et notre récompense à tous, c’est la fidélité du client ».

Il est entré dans le groupe il y a quatorze ans. « Je voulais travailler pour Beachcomber car je recherchais un poste qui puisse m’offrir une sécurité financière

Nous : l’équipe et moi…

Plutôt que « je », Reaz parle plus volontiers de « nous », c’est-à-dire lui et son équipe de restauration. « Ce qui me plaît, c’est de travailler avec toute mon équipe pour répondre aux demandes des clients et leur donner pleine satisfaction. Certains nous demandent d’organiser un dîner en tête-à-tête sur la plage, d’autres de prévoir un gâteau d’anniversaire surprise, ou encore, un banquet de mariage au bord du lagon… À chaque fois, on doit transformer le rêve en réalité ! » dit Reaz, comme surpris lui-même par l’ampleur de ses missions. « J’aime aussi les contacts avec les clients. Chaque nationalité a une mentalité différente. Nous pouvons devancer leurs attentes car nous les connaissons bien maintenant… « Nous », on est là, on ne bouge pas, on ne voyage pas, mais on connaît le monde entier ! » sourit Reaz.

« Je suis un peu comme un chef d’orchestre. La pièce se joue en direct et il faut savoir anticiper sur tous les fronts...»

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La Mariposa

Un petit bout

de paradis A

dmirer le coucher du soleil tout en sirotant un cocktail et en dégustant des amuse-gueules, confortablement installé dans un bean bag sur une magnifique plage face au Morne et la chaîne de montagnes de Rivière-Noire… C’est désormais possible à La Mariposa, jolie petite maison d’hôtes lovée sur la plage de la Preneuse, est ouverte au public pour les sundowners mais également pour le brunch, le déjeuner et le dîner. Confortablement installé sous l’immense arbre faisant office de parasol, vous goûterez à une cuisine fraîche et familiale dans un cadre reposant face à la mer.

Le restaurant de La Mariposa, Le Korail Rouge, d’une soixantaine de couverts, est dirigé de main de maître par le jeune chef Jason Firmin. Il y propose une cuisine européenne aux accents mauriciens, mettant en avant des produits frais comme le poisson, débarqué tous les jours par les pêcheurs sur la plage.

Tel : (+ 230) 483 5048 Email : reservation@lamariposa.mu - sales@lamariposa.mu

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Plantation d’arbres endémiques et de mangroves

Le Preskil Island Resort affirme sa démarche

écoresponsable

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our marquer son ancrage dans l’environnement et affirmer sa démarche écoresponsable, Le Preskil Island Resort, qui a rouvert le 15 mai dernier, a lancé une vaste opération de plantation d’arbres endémiques dans les jardins et de palétuviers dans le lagon des deux côtés de l’entrée de l’hôtel.

Le 23 avril dernier, en marge de la Journée de la Terre, des employés de l’hôtel ont lancé une opération symbolique de plantation de palétuviers pour recréer des mangroves. « Une équipe de 50 personnes du Preskil Island Resort, principalement les chefs de départements et d’autres membres du staff, a mis en terre 350 plants pour lancer ce projet. 1 650 autres seront plantés par ESP Landscapers qui est en charge des travaux paysagers de l’hôtel. La mangrove est essentielle pour la protection de la zone côtière et pour la propagation de la faune aquatique », déclare Guillaume Lefébure, Head of Marketing & Communication du groupe Southern Cross.

Cette opération s’insère dans le cadre d’un projet plus vaste en cours et qui devrait voir la mise en terre de 29 000 plantes dont 75 % d’espèces endémiques afin de recréer ce qu’il y avait sur les zones côtières de Maurice et particulièrement dans la région, explique

Jean-François Pellegrin de ESP Landscapers. « Le Preskil Island Resort est situé dans une région où la faune et la flore endémiques de l’île sont encore très présentes avec l’île aux Aigrettes, le parc marin de Blue Bay et la zone humide située de l’autre côté », rappelle-t-il.

Parmi les espèces endémiques on trouve le benjoin, le bois bœuf, trois variétés de sciadia (baume de l’île Plate), un vétiver, des palmiers dont le latanier bleu, le palmiste blanc qui est utilisé en cuisine, les veloutiers gris et vert, les hypogènes, le bois puant et le bois fangame. Si on trouve également 25 % de plantes exotiques, c’est « parce que nos visiteurs veulent aussi voir une nature pleine de couleurs et variée qui relève justement de l’exotisme lié au voyage », justifie JeanFrançois Pellegrin. Sa compagnie qui travaille sous la supervision de Monneeram Landscaping, consultant du projet paysagiste, a aussi restauré la plage qui borde l’hôtel et qui avait subi les aléas du temps et du climat.

Le Preskil Island Resort qui a rouvert après de longs mois de travaux de rénovation, offre aujourd’hui un cadre exceptionnel face au plus grand lagon de l’île et sous l’œil bienveillant de la montagne du Lion.

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Spas

L’essor des produits

naturels et biologiques

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A

lors que les modes d’alimentation se tournent de plus en plus vers les produits d’origine nonanimale, le monde du bien-être n’est pas en reste. C’est ainsi que la demande des consommateurs pour des produits de beauté naturels et biologiques a stimulé la croissance du marché des spas pour les produits propres, verts ou des alternatives végétaliennes.

Le marché des produits de beauté naturels et biologiques est en plein essor, les consommateurs se tournant de plus en plus vers des produits n’ayant pas entrainé de cruauté animale au détriment des produits traditionnels. Sous l’impulsion du désir de mieux-être, de la montée du véganisme et des médias sociaux, le consumérisme conscient modifie la façon de penser, de choisir et de faire du spa.

Il y a eu un changement important de priorités, en particulier autour du plastique à usage unique ; l’expression « réduire, réutiliser et recycler » est un mantra pour cette nouvelle ère de beauté.

Les consommateurs exigent une plus grande transparence dans les chaînes d’approvisionnement, une traçabilité accrue des ingrédients, une durabilité et une approche de l’emballage zéro déchet. Ces concepts résonnent profondément dans la génération Y et la génération Z, et l’analyse de rentabilisation est claire car le marché a considérablement évolué.

Selon une étude de la Soil Association, on a noté une augmentation de 24 % de la vente de produits de beauté bio en 2017, affichant une croissance pour la septième année consécutive.

Les marques réagissent en proposant de nouveaux produits, des campagnes de marketing et des campagnes sur les réseaux sociaux qui promeuvent des alternatives vertes. Pour Hélène Cassan, consultante Wellness du groupe VLH et fondatrice de la marque Seven Colours, on revient aux sources. « Jusqu’ici on a essayé de modifier le naturel pour arriver à des produits supposément précieux alors que tout est déjà là. Aujourd’hui, les grandes marques reviennent vers les produits de base. On va de plus en plus vers les produits les moins transformés, les ingrédients simples ».

Chez Seven Colours, lancée depuis maintenant plus de 16 ans, on a toujours utilisé des huiles entièrement naturelles et on essaie d’utiliser les produits avec le moins d’ingrédients possibles dans les mélanges, ajoute-t-elle.

Dans différents spas à Maurice, il y a effectivement une tendance à proposer des soins à base de produits naturels fabriqués localement ou des marques importées. « Un retour à l’essentiel que votre corps et votre esprit ne seront pas prêts d’oublier… » C’est ce

que propose Beachcomber Resorts & Hotels avec le nouveau concept Spa : « The Art of Wellness ».

Une approche holistique avec des massages ancestraux à la carte et des programmes personnalisés, et une gamme de produits 100 % naturels puisée au cœur du terroir Mauricien.

Sucres, noix de coco, amandes, miel, cacao, cannes, roucou… sont ici au menu d’une cosmétique gourmande, addictive, subtilement mélangés à des matières végétales sélectionnées (huiles, beurre de karité, cire d’abeille, poudre de nacre, argiles purifiées) pour donner naissance à des concentrés de nature offrant bien-être et bienfaits universels. D’autres groupes et hôtels en font de même. Nous vous proposons un aperçu de qui se fait dans les spas à Maurice.

Westin Turtle Bay Resort & Spa

Terres d'Afrique,

tradition et commerce équitable Au Westin Turtle Bay Resort & Spa, le Heavenly Spa propose une approche holistique du bien-être, explique Vanessa Rassen, la Spa Manager. « Nos soins personnalisés sont conçus pour nourrir le corps et l’âme, en commençant par un rituel pour libérer les tensions et purifier l’esprit ». Pour cela, le spa fait confiance aux produits Terres d’Afrique, allant des huiles pour massage aux baumes, en passant par les huiles essentielles dont la fabrication est inspirée de la nature.

Tous les ingrédients végétaux sont uniquement africains. Beaucoup sont des remèdes tribaux anciens. Terres d’Afrique est entièrement dévouée à la biodiversité.

La marque promeut un engagement respectueux des fermiers et du bienêtre des clients qui sont nourris par ces produits, soins et expériences.

La marque adhère au protocole de Nagoya : « Le partage juste et équitable des bénéfices issus de l’utilisation des ressources naturelles, qui contribue à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité ».

Tout réside dans la formulation : un mélange au pH semblable à celui de la peau, de hauts niveaux d’oméga stables (particulièrement d’oméga 3) et de puissants antioxydants, qui rendent les produits Terres d’Afrique extrêmement efficaces dans la lutte anti-âge et dans le maintien de l’équilibre de la peau. Grâce à une approche scientifique moderne, la marque peut fournir l’assurance que le produit final est sûr et bien équilibré.

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Anahita Golf & Spa Resort

Cinq Mondes un éco-engagement récompensé

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a marque Cinq Mondes est reconnue pour la qualité des soins et des produits qui sont l’aboutissement de la passion de Nathalie et Jean-Marie Poiroux pour les médecines traditionnelles et la cosmétique.

Elle est présente à Maurice dans les spas du Club Med, du Long Beach et du Sugar Beach. « Nos produits contiennent uniquement des actifs d’origine biologique ou naturelle, sont sans paraben ou phénoxyéthanol, sans silicone ni huile minérale, sans colorant artificiel, et testés sous contrôle dermatologique. Ils sont reconnus pour leur qualité et leurs bienfaits. Ainsi, le soin-massage détox Udarabhyanga a été sacré au Grand Prix du Bienêtre Marie France au mois de mai, alors que la Crème de Shampooing Réparatrice aux Plantes Ayurvédiques a remporté l’Oscar 2018 du meilleur produit capillaire en Institut/Spa décerné par Cosmétique Mag », déclare Bina Daby, Spa Manager au Sugar Beach Les cosmétiques Cinq Mondes puisent leurs sources dans les pharmacopées du monde et les traditions ancestrales et les adaptent à nos contemporains par une cosmétologie de pointe, excluant la pétrochimie.

Pour garantir une efficacité maximale, les laboratoires Cinq Mondes ont recherché et sélectionné les actifs naturels les plus performants, dont 11 complexes innovants brevetés.

l’Anahita Spa by Thémaé, depuis près de trois ans, les thérapeutes se servent de la gamme française de cosmétiques naturels Thémaé qui utilise au cœur de ses formules une technologie unique : le Complexe des 4 Thés®, un actif exclusif combinant les bienfaits du thé vert, thé noir, thé blanc et thé bleu, produisant des effets antioxydants exceptionnels. Cela permet de lutter contre le vieillissement de la peau, les tâches, les rides et les dommages causés par le soleil.

Le thé possède d’autres vertus puisqu’il est également hydratant, anti-radicalaire, amincissant, antimicrobien, astringent… « Dans son environnement naturel, le thé doit lui-même combattre de nombreuses agressions extérieures, et cela produit le même effet sur la peau humaine », explique David Lestelle, le manager du Spa. Quant à l’eau contenue dans les produits, elle provient d’une source du Sud-Ouest de la France. En plus des produits Thémaé, le spa propose également des soins à base de produits naturels locaux afin de répondre à une demande grandissante des clients du resort et des propriétaires de villas dans le domaine pour ce type de traitements. Le gommage exotique avec poudre de noix de coco, miel, huile végétale et extrait de vanille est très apprécié. Pour soigner les coups de soleil, un soin après-soleil est préparé en mixant du yaourt et du concombre, cela apaise, rafraîchit et hydrate la peau. « Cela plaît énormément aux clients qui sont ravis de retrouver des ingrédients naturels dans leurs soins. »

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Anahita Spa

by Thémaé À

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Sofitel Mauritius L’Impérial Resort & Spa

Ingrédients

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locaux et asiatiques Au So Spa de Sofitel Mauritius L’Impérial Resort & Spa, en plus de la gamme de cosmétiques naturels Cinq Mondes, sans parabène ni silicone, à base de fleurs et de plantes, les thérapeutes utilisent également des ingrédients locaux et asiatiques pour certains soins.

Noix de coco, riz, sel, curcuma, yaourt, sucre, thé, café…

La Spa Manager, Premma Issur, a conçu plusieurs gommages et masques avec « ce qu’on pourrait retrouver dans la cuisine », dit-elle. Ainsi, le gommage au coco râpé déshydraté, lait de coco et miel hydrate et adoucit la peau ; il peut aussi bien être utilisé sur le corps que sur le visage. « Ce sont des gommages gourmands qui sentent tellement bon que certains clients demandent s’ils peuvent les goûter ». Le gommage au thé vert et yaourt, lui, est idéal pour les peaux sensibles : la paille de thé gomme les peaux mortes en douceur et le

yaourt réhydrate la peau. Le gommage au café et au sucre, avec une huile végétale, est parfait pour la circulation et aurait des effets anticellulite ; il est généralement fait avant un soin amincissant. Les thérapeutes font également des massages du visage à l’aide de pochons contenant du concombre écrasé afin de réhydrater et revitaliser la peau, ou encore des masques au yaourt et à l’aloe vera, toujours pour le visage.

Hilton Mauritius Resort & Spa

Thalgo, pour les

bienfaits de la mer

A

u Hilton Mauritius Resort & Spa, les produits du spa ont été sélectionnés avec soin. Cela fait quatre ans que la marque française Thalgo est utilisée, à la grande satisfaction des thérapeutes et des clients. Puisant son essence dans le pouvoir régénérant de la mer, chaque formule intègre des ingrédients marins : principalement des algues, mais aussi des plantes marines ou de l’eau de mer. Les autres ingrédients actifs sont majoritairement naturels (huiles végétales,…) ou présents naturellement dans la peau. « Thalgo est née de la mer. Il y a une belle technicité et énormément de recherche derrière tous ces produits.

Par exemple, Thalgo utilise des algues récoltées à des profondeurs différentes qui donnent de l’éclat à la peau. D’autres algues soulagent l’arthrose et le rhumatisme ou drainent la rétention d’eau. »

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Quant aux huiles essentielles, ce sont celles de la marque Aromatherapy Associates, basée à Londres, qui sont mises en avant au spa du Hilton. Fabriquées à base d’essences de plantes, elles sont fines, très agréables et pénètrent très bien la peau. Leur devise ? « Pure nature with nothing else added ».

THE FIRST DESIGN HOTEL IN MALDIVES Cocoon Maldives ‫ ׀‬Ookolhufinolu ‫ ׀‬Lhaviyani Atoll ‫ ׀‬Maldives T +960 301 6888 ‫ ׀‬F +960 301 6800 ‫ ׀‬sales@cocoonmaldives.com

THE FIRST DESIGN HOTEL IN MALDIVES

/cocoonmaldives

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Atelier de Ludovic Breuil

Le Yoga Aquatique

pour se reconnecter à soi

L

es bienfaits de l’eau pour la santé sont connus depuis longtemps et utilisés en balnéothérapie notamment. L’élément aquatique peut servir aussi en osthépathie et pour le yoga, comme l’explique Ludovic Breuil, osthéopathe qui a animé des ateliers de yoga aquatique dans les hôtels du groupe LUX* récemment.

Ludovic Breuil a d’abord été physiothérapeute et a pratiqué de la balnéothérapie avant de se tourner vers l’osthéopathie.

Il a beacoup travaillé dans l’eau, avec des sportifs d’abord, en termes de récupération et de concentration, et propose aujourd’hui des consultations individuelles d’osthéopathie aquatique tout en animant des ateliers sur différents thèmes et avec différents publics. Il a également suivi des cours de yoga aquatique, d’hypnose, de méditation et de médecine chinoise. En couplant tout cela avec sa formation d’osthéopathe, il a développé sa propre école de yoga et forme d’autres futurs praticiens.

Basé à Saint Denis de la Réunion, Ludovic Breuil qui est également osthéopathe de l’équipe de football du Kenya, était à Maurice pour partager son expérience. « L’idée est de proposer aux gens de passer un moment avec soi-même, d’utiliser l’eau et ses bienfaits afin de se reconnecter à son corps, à son souffle, à son

être, en cheminant dans la progressivité pour d’abord utiliser l’eau d’une manière différente, se porter dans l’eau, se faire du bien avec un partenaire, l’aider à se relaxer dans cet élément, le masser. Leau permet de modifier notre perception des choses et nous ancre dans la réalité. » Les ateliers durent deux heures dans la piscine ou le lagon (eau tiède 34-35 ⁰C). On utilise parfois des flotteurs mais ce n’est pas obligatoire si on est à deux. « C’est possible d’aider l’autre à flotter et se relaxer. De là on peut proposer différents types de postures avec leur symbolique ; des postures en flexion complète vont être des symboles de protection de soin et à l’inverse, une posture d’extension représentera l’ouverture vers l’autre, vers la respiration, vers la libre circulation de l’énergie que l’on trouve dans le corps. » Ludovic propose cette technique à La Réunion à des personnes atteintes du cancer du sein, ou porteuses du VIH, qui ont une image négative d’elles-mêmes car atteintes par la maladie ou les opérations. L’eau, nous dit-il, permet d’accélérer le processus de récupération et de guérison. Le yoga aquatique est aussi utilisé dans le team building pour que chacun se retouve au même niveau et trouve une cohésion, avec les enfants hyperactifs pour qu’ils retrouvent le calme.

« L’idée est de proposer aux gens de passer un moment avec soi-même, d’utiliser l’eau et ses bienfaits afin de se reconnecter à son corps...

Site web : www.eausteo.com Page Facebook : Eausteo

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LUX* NORTH MALE ATOLL

LES MALDIVES. UN CRAN AU-DESSUS.

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C’est depuis le hublot de votre hydravion que vous remarquez d’abord sa beauté céleste. En vous rapprochant de l’île d’Olhahali, LUX* North Malé Atoll apparaît comme un mirage. Un véritable joyau. Ce ne sont pas les Maldives telles que vous les connaissez, avec leurs bungalows sur pilotis, leurs toits de chaume et leur charme décontracté. LUX* North Malé Atoll est clairement autre chose.

Vous pourriez passer des heures à flotter dans la piscine à débordement mais vous êtes aussi curieux de découvrir le superbe récif corallien de l’hôtel.

Le rooftop de votre villa est le lieu de prédilection pour admirer le lagon qui s’étend à l’infini. Les lève-tôt peuvent déguster une tasse du fameux Café LUX* accoudé au comptoir entre deux plongeons à la découverte de grottes sous-marines. Siroter des caïpirinhas et se régaler de poisson grillé à Beach Rouge est un rite de passage sur cette île fabuleuse.

Vous vous réveillez de votre sieste au soleil, et prenez la direction du spa LUX* Me. Vous marchez le long d’une jetée en bois jusqu’au spa dont l’architecture vous interpelle : six cubes de verre sur pilotis, vous n’aviez jamais vu cela auparavant. Pour le dîner, vous choisissez INTI où les saveurs du Pérou rencontrent celles du Japon. Cette cuisine originale et métissée régale vos papilles - et vos yeux !

L’hôtel dégage une ambiance moderne et ultra-luxueuse.

Les villas rappellent le quartier de South Beach à Miami ; on a parfois même l’impression d’être sur un yacht.

Mais cette architecture contemporaine audacieuse ne prive pas l’île de toute sa beauté naturelle. Le sable blanc ultra fin et les eaux tièdes de l’océan Indien forment un ensemble idyllique avec les lignes épurées des bâtiments.

Oui, cela ressemble à un rêve… LUX* North Malé Atoll ne tient pas seulement ses promesses, il les dépasse.

LUX RE SORT S. C OM

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stay@luxnorthmale.com

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Anastasia et Maria

Danse & Santé

La danse permet de raconter une histoire

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Si vous voulez un entraînement amusant qui améliore les fonctions cardiaque et respiratoire, choisissez la danse ; cette discipline brûle autant de calories que la marche ou la bicyclette.

La danse permet aussi de raconter une histoire, nous affirment Anastasia Kapustoza et Maria Balak Nagusser, qui ont ouvert une école de danse et de yoga à Flacq et à Port-Louis.

A

nastasia et Maria sont toutes deux Russes et mariées à des Mauriciens, d’où leur rencontre à l’île Maurice. Anastasia s’est intéressée à différentes danses en Russie : latines, africaines, danse du ventre. Puis, elle a découvert la danse brésilienne et l’a trouvée très intéressante car elle permettait de bien s’exprimer, elle s’est donc mise à la pratiquer quotidiennement tout comme le zouk et la samba qui permettent d’exprimer sa personnalité.

Il lui a fallu environ 18 mois pour avoir une bonne maîtrise des différentes danses et encore 3 à 4 ans pour passer professionnelle. Mais, avoue-t-elle, on s’arrête jamais d’apprendre. À son arrivée sur l’île, elle a cherché une école de danse dans la région de Flacq où travaille son mari, le chef pâtissier Pascal Galette, mais comme il n’y en avait pas, elle se résoud à pratiquer sa discipline à la maison.Suivant les conseils d’un professeur de yoga, elle se remettra à chercher une école et rencontre Maria au gymnase de Flacq Cœur de ville.

Maria pratique aussi les danses latines, la danse du ventre et le yoga. Après quelques sessions privées avec Maria, les deux femmes montent une école de danse à Port-Louis, à l’Octagon Building.Puis une seconde école verra le jour quelques temps après, au Sandeep Bhimjee Arts and Cultural Centre de Flacq Cœur de ville.

Les deux amies se partagent les cours, Anastasia offrant la samba brésilienne, le zouk, le funk et le stretching, alors que Maria continue ses cours de yoga, de danse du ventre et de danse latine.

Anastasia : (+230) 5428 4572 Maria : (+230) 5 781 6406

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Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius

Le « Mois du

Praveen Kumar, originaire de l’Inde et de maître de yoga à Ananda Himalayas. En outre, les clients seront invités à se détendre après la séance de yoga au spa Heavenly avec une séance de massage de 30 minutes.

De plus, pour mettre fin à cette belle et paisible nuit, les résidents locaux qui ont réservé la nuit Heavenly Yoga after Dark bénéficieront de 20 % de réduction sur le repas et la restauration et pourront clore cette belle soirée avec de la musique live au bar.

Pour bien terminer le mois, le Heavenly Spa by Westin® offre le 29 juin un Sprunch Day d’une durée de quatre heures, pour une revitalisation en profondeur alliant bien-être et gastronomie. Les clients pourront profiter d’une combinaison de trois mini-soins de 20 minutes chacun. Éveillez vos sens, avec un mini-massage de la tête / des épaules, un mini-soin du visage ou une mini-manucure / pédicure et vous profiterez. Profitez également d’un buffet Brunch Eat Well et d’une station de désintoxication au spa Heavenly lors de votre minisession. L’équipe culinaire créera au Heavenly Spa un espace dédié au brunch « Mangez bien » pour que vous puissiez passer une demi-journée reposante !

L’équipe du Westin peut également organiser de petites séances pour un groupe de personnes ; la réservation est obligatoire quatre jours à l’avance.

bien-être »

en juin

Le bien-être est un des piliers du Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius. A cet effet, le resort s’apprête à célébrer dignement le mois de juin, décrété « Mois du bien-être » 2019. Trois événements marqueront ce mois.

Le 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de la course, les invités et les collaborateurs du complexe seront encouragés à bouger tout en profitant de l’air frais à la forêt Daruty, situé à Petit Raffray près de Grand Baie. L’objectif sera de permettre aux invités et aux associés de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’exprimer la passion de la marque pour la course à pied. Pour célébrer la Journée internationale du yoga le 21 juin, le Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius vous aidera à trouver votre équilibre, avec le spa paradisiaque et le yoga de nuit. La fin d’après-midi débutera par une séance de yoga revigorante de 60 minutes avec l’instructeur de yoga professionnel

Réservations : Heavenly Spa (+230) 204 1400

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Mauritius

Wellness Festival

Quand le bien-être souffle sur Maurice Du 3 au 5 mai, le sud de Maurice a vécu au rythme du bien-être grâce au tout premier Mauritius Wellness Festival organisé par Heritage Resorts.

Connexion avec la nature, éveil des sens, pratique et apprentissage ont été les trois dimensions de ce festival qui a ravi les participants et appelé à une prochaine édition encore plus vibrante.

D’

emblée, on peut dire que le festival a été un gros succès eu égard à l’ambiance qui a régné pendant les trois jours. Pour Hélène Cassan, consultante Wellness du groupe VLH et cheville ouvrière de l’événement, « c’était un succès dans le sens où la satisfaction était de mise à la fois chez les experts et les participants.

Les objectifs ont été atteints, tout s’est passé de

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façon particulièrement fluide. Il y a eu beaucoup d’échanges, on a créé un sentiment de bien-être général. Il y avait du sourire chez les gens, qui se rendaient compte que l’on pouvait transformer sa vie et faire un travail de développement personnel.

Il y a eu une transmission des savoirs, des sens, des émotions ».

Très inspirée Effectivement ce sourire nous l’avons vu sur tous les visages. Marie Sophie L., nutritionniste et chef, ne cachait pas son émerveillement de découvrir le Domaine de Bel Ombre sur lequel se tenait le Wellness festival. « Vous êtes dans le royaume du végétal, une végétation luxuriante de générosité et de beauté, pour moi c’est top. Cet hôtel est juste dans une élégance tranquille, raffinée, sereine ; cela s’accorde complètement avec ce qu’il propose ». Le chef, qui s’est fait un nom dans l’alimentation crue, avait animé trois ateliers sur cette tendance qui commence à prendre de l’ampleur. Elle a trouvé que l’idée du festival est très inspirée « puisque c’est au centre des préoccupations de beaucoup de gens de savoir comment vivre plus longtemps, vivre mieux, ne pas être malade, rester en bonne santé, optimiser notre potentiel à une époque où l’alimentation est quelque chose de névralgique ». « Là, c’est une vraie réponse ; quand on prend des vacances et que c’est une invitation à faire attention à son bien-être, je trouve que c’est génial ; on repart après s’être reposé mais aussi en ramenant des choses pour soi, un mode de vie qui soit en accord avec son envie de mieux-être. Cela entre en résonance avec ce que je propose, une alimentation végétale, crue, naturellement saine dans un cadre qui est un hommage à la nature », souligne l’auteur

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de L’instant cru et L’Alimentation crue ». Pour sa part, Nishal Sewraj, massothérapeute, maître yogi et rebouteux, a trouvé que ce festival rassemble beaucoup de professionnels, « des personnes qui ont fait leurs pratiques et qui sont là pour partager leurs expériences au plus grand nombre ». « En se faisant, ils se font aussi du bien ; chez les praticiens il peut y avoir parfois des ressentis de supériorité ; or lors de rencontres avec des personnes qui ont moins de connaissances et de pratiques, ils sont obligés de revenir à l’humilité », assure-t-il. Nishal a assuré des cours de yoga très matinaux, « un peu difficile pour les gens », reconnaît-il, « or c’est le meilleur moment pour les pratiques de yoga, méditation ou respiration », affirme le jeune yogi très enthousiaste qui souhaite que le festival devienne un événement annuel pour tous ceux que le bien-être préoccupe.

Créativité « Il y a de la créativité dans ce festival, c’est-àdire, on a l’occasion de connaître des choses que l’on peut ajouter à sa pratique. C’est comme si chacun venait avec son bol de soupe avec trois éléments différents ; goûter d’autres soupes nous permet d’ajouter d’autres ingrédients à la nôtre et de découvrir de nouvelles saveurs », philosophe-t-il.

Tombée sous le charme de Maurice et de ses habitants, Jeanette Fuchs, qui vit en Autriche, a adoré son expérience au festival. Enseignant le Power Yoga, le Vinyasa et le Yin Yoga, elle a donné

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deux cours pendant le festival et un « 7 Chakras Yoga Trail » aux Sept Cascades. « J’ai beaucoup aimé donner des cours de yoga à l’extérieur, et encore plus sur une magnifique plage comme celle de Bel Ombre. C’était un réel plaisir. » Jeanette crée des cours de yoga en utilisant ses connaissances en médecine chinoise et en alternant entre des séances créatives et dynamiques, et des séances méditatives et réparatrices. Son cours de Yin Yang yoga, par exemple, était un mélange de vinyasa et de yin, où on apprend à trouver une balance entre le dynamique et le passif. Son job de journaliste en freelance pour des magazines allemands lui

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} monde avait le même but en venant ici : se sentir bien. » Dépaysement Norbert Planel explique le succès de cet atelier par le fait que « toutes les cultures ont des instruments de percussion ». « La ravanne était utilisée autrefois pour annoncer qu’il allait y avoir une soirée de séga dans un camp ou un village. Chaque fois qu’il y a un enfant qui entend le son de la ravanne, il se met à bouger. Cette expérience ramène notre part d’enfant ; il y a beaucoup de vibrations, c’est un tambour magique pour moi ».

L’enthousiasme des experts a été communicatif puisque les participants ont été conquis, comme en témoignent Dominique Antelme et Marie O’Reilly, mère et fille. Ces habitantes de Péreybère ont trouvé un logement à Bel Ombre pour pouvoir profiter des trois journées de bien-être. « Cela fait un moment que nous avons décidé d’adopter un mode de vie healthy en faisant plus de sport, en mangeant sain et on s’est dit que participer à ce festival était une bonne idée. On ne regrette pas du tout notre décision, on a passé un très bon

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permet de réunir ses trois passions : le yoga, le voyage et l’écriture.

Le festival a aussi concerné la musique. La chanteuse du groupe mauricien Patyatann, Sarasvati Mallac, et le percussionniste Norbert Planel ont organisé trois ateliers de « Letting Go Through Sounds and Rythms » au cours du festival. Commençant par des

petits exercices pour lâcher prise, en marchant et en imitant des bruits de la nature, cet atelier a pour objectif de montrer aux participants comment outrepasser leurs blocages et s’exprimer. Puis, les participants se mettent en cercle et tapent dans des ravannes en chantant. Si au départ, certains sont réticents à l’idée de se laisser aller, peu à peu, ils le font et une harmonie nait naturellement dans le groupe. « On se met en cercle parce que c’est la meilleure façon de se connecter et on utilise la ravanne qui est un instrument mauricien qui nous connecte à nos racines. À travers cet atelier, on veut que les gens se rendent compte à quel point c’est incroyable et libérateur de s’exprimer avec la musique », indique Sarasvati. Et il faut croire que ça marche, les participants quittent cet atelier, pleins d’énergie et avec un grand sourire. « Il y a eu une énergie incroyable lors de ce festival. Tout le

moment. » Pour Marie, un des moments forts du festival était l’atelier de Véronique de Guardia « Healing with Crystals to Connect to your higher self & chakra » mais elle a beaucoup apprécié celui avec Sarasvati Mallac et Norbert Planel. Sa mère, elle, a beaucoup aimé l’atelier de « Raw Cuisine » avec Marie Sophie L. « C’était un dépaysement total, ça fait beaucoup de bien. De plus, l’ambiance qu’il y avait était vraiment formidable. On a fait de belles rencontres et on a vécu des moments de partage très forts. On reviendra pour la prochaine édition sans aucun doute. » Rendez-vous est pris pour 2020.

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La formation au

cœur de la réussite de l'industrie touristique L e capital humain reste encore l’atout majeur de Maurice en tant que destination touristique. Mais répond-il toujours aux nouveaux besoins d’une industrie aux exigences toujours plus grandissantes ? Du côté de l’Ahrim, on exprime des inquiétudes mais des efforts se font de part et d’autre, dans les institutions publiques et privées, mais aussi dans les hôtels pour assurer une formation qui maintient, voire rehausse, la qualité des prestations.

A priori, on pourrait dire que l’état de l’enseignement des métiers du tourisme à Maurice est correct car les acteurs de l’éducation nationale et les opérateurs privés prestataires de formations, font face à des employeurs engagés, notamment sur le modèle de l’apprentissage avec l’École Hôtelière, soutient Jocelyn Kwok, directeur de l’Ahrim. Toutefois, « la principale faiblesse reste l’animation de cet ensemble face à l’évolution de la demande des employeurs, eux-mêmes de plus en plus nombreux et diversifiés ». Selon lui, « l’École Hôtelière a pendant trop longtemps été éloignée des réalités du marché ; ce n’est que tout récemment qu’il y a eu une réelle prise de conscience des nouveaux enjeux ». « La demande des employeurs non satisfaite depuis bon nombre d’années a aussi provoqué l’émergence de programmes courts ou accélérés chez de nombreux prestataires de formation privés comme publics, et le niveau de qualité demeure très variable d’une institution à l’autre. L’État a également élaboré de nombreuses incitations afin de combler les écarts, mais le résultat au

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bout de 3 ou 4 ans reste trop modeste », constate-t-il tout en concédant que « tout cela est en train d’être revu heureusement ».

En effet, l’École hôtelière Sir Gaëtan Duval offre aujourd’hui une vaste gamme de cours divers et variés dans les domaines du tourisme, de l’accueil et des loisirs à une population de près de 1 400 élèves dont 500 à plein temps. À côté de ce prestataire historique de près de 50 ans, de nombreuses institutions, à l’instar de Vatel ou Escoffier, ont vu le jour au fil des ans répondant à des demandes de formations plus pointues, notamment en gestion hôtelière. Aujourd’hui des cours de niveau licence ou encore master sont offerts.

Les employeurs, quant à eux, conscients de leur propre besoin d’engagement, investissent également dans la formation de leurs cadres. Ainsi Beachcomber, le pionnier de l’industrie, avait déjà mis en place en 1996 une académie pour former ses artisans à ses valeurs.

Du côté de Sun Resorts, autre acteur historique, « la formation est une partie intégrante de notre culture », assure Varuna Ramlugan, directrice des ressources humaines.

En fait tous les groupes, de LUX* à Beachcomber en passant par Marriott, mais aussi les hôtels comme le Hilton, le Sofitel L’Impérial ou Anahita, veillent à ce que les leurs employés soient les mieux armés pour affronter les défis sans cesse renouvelés. Tour d’horizon du secteur…

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École Hôtelière

Sir Gaëtan Duval Partenaire historique de l’industrie

« Nous avons une collaboration avec le monde de l’hôtellerie, soit 90 établissements, les boulangeries dans les supermarchés, ce qui assure les stages et placements de nos élèves ».

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e développement de l’industrie hôtelière est étroitement lié à celui de l’École hôtelière de Maurice, aujourd’hui connu comme École Hôtelière Sir Gaëtan Duval (EHSGD). Elle a justement été fondée en 1971 à l’initiative du Programme des Nations Unies pour le développement, de l’Organisation internationale du Travail et du gouvernement français pour former les employés de l’industrie hôtelière et du tourisme. Des débuts modestes à Quatre Bornes, puis aux Casernes à Curepipe, l’école s’est implantée à Ébène au début des années quatre-vingt-dix. Une vaste gamme de cours est dispensée à temps plein, à temps partiel et en apprentissage dans les domaines du tourisme, de l’accueil et des loisirs. En outre, environ 50 cours de courte durée sont proposés en mode soirée à tempspartiel. EHSGD propose même des modules personnalisés pour répondre aux besoins des organisations et des particuliers sur demande. La formation est dispensée dans un cadre professionnel où les étudiants sont exposés à des situations de travail : le centre est doté d’une zone de réception, d’un restaurant, d’un bar, d’une cuisine, de salles de démonstration et d’une buanderie entièrement équipée, nous explique Kamaraj Nosib, directeur par intérim de l’école. « Les affiliations internationales et la reconnaissance d’institutions comme l’École Supérieure de Tourisme et d’Hôtellerie de l’Université d’Angers, l’université de Versailles Saint Quentin en Yvelines et Pearson Education Ltd (Edexcel) offrent une possibilité d’études supplémentaire à nos étudiants. Il y a aussi des échanges avec le Lycée hôtelier de Monaco (la princesse Stéphanie de Monaco est d’ailleurs marraine de l’école) », ajoute-t-il.

Actuellement, il y a environ 500 élèves à temps plein par an et 880 apprentis. L’école étant publique, les frais sont minimes et les apprentis reçoivent une allocation payée par le gouvernement. L’école accueille aussi des étudiants de la région, Djibouti, Madagascar ou Seychelles, qui sont financés par les instances régionales ou mondiales.

Nouvelle aile pour les langues

Une nouvelle aile est en construction à l’EHSGD et devrait être prête en fin d’année. « Cette aile comprendra un ‘language lab’ qui permettra aux jeunes non seulement d’avoir une expertise dans le domaine de l’hôtellerie mais aussi en matière de langues étrangères.

Nous avons une clientèle qui vient de l’Inde, de la Chine et d’autres pays et nous devons bien les accueillir », a expliqué la ministre la ministre de l’Éducation Mme Leela Devi Dookun-Luchoomun lors de la pose de la première pierre. Ce bloc devrait avoir le soutien de l’école polytechnique de Montagne-Blanche qui vient d’ouvrir ses portes et se destine à offrir des diplômes de gestion hôtelière.

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Sofitel Mauritius L’ Imperial Resort & Spa

Formation aux métiers du tourisme The Heartist® Journey pour s’améliorer

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our le Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa du groupe AccorHotels, la formation est au cœur des métiers de l’hôtellerie. Parmi celles offertes, « The Heartist® Journey » qui a pour objectif de fournir à tous les employés, le bagage nécessaire afin de maîtriser l’art d’accueillir et de servir avec cœur, curiosité et inventivité. « Heartist® est la fusion des mots ‘heart’ et ‘artist’.

Cette formation prône le service avec le cœur, que ce soit nos collègues, nos collaborateurs et surtout les hôtes, explique Lovisha Periacarpen, Training and Quality Manager du Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa. « Ces ateliers invitent chaque collaborateur à identifier ses objectifs personnels de changement pour devenir un ‘Heartist®’ et ainsi de se sentir valorisé. De ce fait, nous faisons avancer l’individu, et en même temps la communauté.

Il s’agit de rendre chacun, acteur de son propre développement, qu’il soit autonome afin d’inspirer et être inspiré, et qu’il fasse de sa profession une passion. » L’année dernière, les employés du Sofitel L’Imperial ont suivi la première partie de la formation et viennent tout juste d’entamer « The Heartist® Journey », version 2.0.

L'Ahrim

tire la sonnette d'alarme

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Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (Ahrim) joue son rôle de facilitateur dans les interactions employeurs/ employés potentiels, et contribue à la diffusion d’informations jugées pertinentes pour les jeunes à la recherche d’un premier emploi dans le secteur. « Nous avons ainsi créé la plateforme OPERA où sont relayés régulièrement les profils des emplois, des fiches de métiers, les perspectives de carrière, ainsi que les postes à pourvoir chez nos membres.

La page Facebook d’OPERA compte à ce jour près de 30 000 personnes atteintes réalisées par ses posts. Nous tentons aussi des partenariats avec un certain nombre de collèges privés comme publics. Nous avons également participé à l’effort de formation rapide encouragé par les autorités.

Depuis bientôt trois ans, des programmes réguliers sont mis en place dans le Food and Beverage et le Housekeeping / Laundry avec le soutien de

formateurs expérimentés », explique Jocelyn Kwok, directeur de l’Ahrim.

Il se dit toutefois inquiet car « sans une vraie disponibilité de personnel formé aux nouvelles exigences des métiers de l’hôtellerie et la restauration, la destination perdra de son attractivité et de sa compétitivité face à une concurrence internationale de plus en plus forte ». « Il faut un plan qui établirait la demande et ses composants, qui renforcerait le succès déjà connu de l’apprentissage, qui redonnerait à l’École Hôtelière son prestige d’antan, qui intégrerait les engagements fermes des employeurs, et qui éliminerait l’intervention de certaines institutions publiques peu nécessaires et plutôt inefficientes, face à l’urgence de la situation. On espère démarrer ce travail rapidement et dans ce même plan, il n’est pas exclu de recourir à de la main-d’œuvre étrangère de manière ponctuelle ou temporaire ».

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Hilton Mauritius Resort & Spa

Formation en ligne

de la Hilton Worldwide University

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our le Hilton Mauritius Resort & Spa, la formation joue un rôle essentiel dans la vie de ses équipes.

En plus de l’orientation et des formations en continu pour les différents postes, les employés ont également accès au Hilton Worldwide University. Avec plus de 2 500 cours, cette plateforme en ligne assure un suivi de formation structuré et organisé en fonction de chaque poste et permet aux employés d’acquérir toutes les connaissances et compétences nécessaires pour assumer leurs responsabilités. Qui plus est, afin d’avoir la possibilité d’accéder à d’autres postes, il faut que certains cours et modules soient validés. Cette plateforme est un outil de développement qui donne aux employés l’occasion de se développer aussi bien sur le plan personnel que professionnel. La Hilton Worldwide University a obtenu de nombreux prix pour la formation et le développement des employés.

Chacun peut trouver la formation qui lui convient, qu’elle soit technique ou pour le développement personnel, qu’elle soit spécifique à un poste ou plus générale. De plus, c’est la personne elle-même qui élabore son programme, elle peut donc aller à son rythme selon sa disponibilité et son emploi du temps » fait ressortir la directrice des ressources humaines, Ariane Motee.

Vatel

La référence en management hôtelier

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école Vatel à l’île Maurice est sans doute la plus connue des institutions privées de formation en matière d’hôtellerie et de tourisme. Ouverte en 2009, l’école s’est aujourd’hui implantée à Pierrefonds afin de répondre à une demande toujours grandissante. « Les cours théoriques sont dispensés à Maurice par un corps enseignant varié et hautement qualifié. Les meilleurs intervenants universitaires et du secteur privé ont été sollicités et se sont réunis pour offrir un enseignement de qualité. Venus des quatre coins du monde, ils contribuent à l’interculturalité qui caractérise le quotidien de l’île Maurice », explique Renaud Azéma, fondateur et directeur général de Vatel Maurice. La pratique est assurée au sein des plus beaux établissements de l’île : Resorts Golf & Spa, boutique-hôtels et hôtels de caractère, entreprises

liées au tourisme et tous les types d’organisations qui contribuent à enrichir l’expérience des étudiants et à forger leur employabilité. De plus, l’école offre une ouverture sur l’internationale garantie à travers de multiples propositions de mobilité : le programme d’échange Marco Polo en 2e année, la continuation d’études en master dans une autre école du groupe, la spécialisation en 5e année.

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Institut Escoffier

Positionnement de luxe

L’Institut Escoffier est le dernier-né des centres de formation aux métiers du tourisme, mais il est le fruit d’une longue réflexion entre deux spécialistes. Le résultat est un établissement qui est le seul à Maurice à mettre le goût, dans son sens le plus large, au centre de ses préoccupations.

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Raffinement, élégance et qualité Accrédité par la Tertiary Education Commission et la Mauritius Qualification Authority, l’institut délivre des diplômes français conjointement avec l`Université de Cergy Pontoise, l`Université de la Rochelle, l`INSEECU, et le Lycée Hôtelier de la Renaissance. Par ailleurs, il y a une reconnaissance professionnelle de plus de 25 000 Escoffiers à travers le monde sous l`égide de l`Ordre International des Disciples d`Auguste Escoffier (O.I.D.A.E). « Nous sommes la seule école à Maurice à mettre le goût au centre des préoccupations. Les métiers du goût au sens gustatif parce que c’est une école Escoffier : cuisine, sommellerie, restauration, mais aussi au sens de l’élégance du terme, d’où la licence d’arts culinaire et du marketing de luxe. Le luxe est une grammaire de conduite, pas le tape-à-l’œil, mais le raffinement, l’élégance et la qualité qui se déclinent dans une belle pâtisserie, la manière d’être, l’accueil, le service », assure Jérôme Fabre.

L’Institut Escoffier travaille déjà en partenariat avec les groupes Sun Resorts, Beachcomber, Attitude, Indigo et VLH pour lesquels il assure une formation professionnelle pour les gens de l’industrie mais aussi avec des entreprises hors hôtellerie.

Institut Escoffier a été fondé en décembre 2014 à la suite d’une réflexion entre Jérôme Fabre, détenteur d’un doctorat en gestion hôtelière, et son épouse Tina, spécialiste du développement et de formation du travail. Jérôme a une longue expérience dans l’industrie à Maurice et a accompagné notamment le groupe Indigo dans son développement. C’est suite à la rencontre avec Michel Escoffier, arrière-petit-fils d’Auguste Escoffier, avec l’aide du directeur de l’hôtel Beachcomber Canonnier, Kervin Rayeroux, et du chef Mayeven Coopen, que naît l’idée d’une école pour compléter la formation existante à Maurice. « Le projet s’est fait en plusieurs étapes : d’abord un cabinet conseil sur l’offre de service, puis un centre de formation professionnelle en entreprise.

En 2017, c’est le lancement du pôle éducatif et, en octobre 2018, l’école ouvre avec deux niveaux de formation diplômante pour deux départements, les arts culinaires et l’hôtellerie. Le premier niveau vise les détenteurs d’un brevet (forme IV) et mène aux certificats de compétence professionnelle pour ceux qui veulent apprendre un métier et, le second, pour ceux qui détiennent le bac (ou le HSC) et débouche sur la licence. Nous sommes le premier institut à offrir une licence d’arts culinaires à Maurice », explique Jérôme Fabre, directeur de l’institut.

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Training Academy Beachcomber

a Training Academy Beachcomber a été fondée en 1996. Elle a contribué, à ce jour, à la formation de plus de 4 500 Artisans. La fondation de cette académie part d’un souhait et d’une vision : développer le capital humain de l’entreprise.

Iqbal Badullah était l’un de ceux chargés de mettre en place ce projet. Il dirige encore l’académie aujourd’hui et se souvient : « À l’époque, il y avait 1 700 employés mais on mettait en place un gros développement avec des rénovations et des rachats d’hôtels. Il fallait inculquer les valeurs de Beachcomber, qui n’étaient pas encore écrites à l’époque ».

Aujourd’hui, ces valeurs, au nombre de huit, sont codifiées : la Confiance, l’Humain, l’Esprit d’Équipe, notre Authenticité mauricienne, l’Innovation, le Service, le Savoir-faire et la Solidité. « Elles déterminent notre Culture, notre ADN et influent sur les Attitudes et les Comportements. Elles définissent notre Promesse Client. C’est ce que nous appelons le Beachcomber Way. C’est dans l’instant, sur le moment, à chaque moment, que se vit cette Promesse Client », explique Bernard Piat, directeur des ressources humaines du groupe.

L’académie est une structure légère qui fait appel aux meilleures compétences locales et internationales en mode « outsourcing », mais aussi à un réseau de formateurs interne. Elle s’assure que les « Artisans », nom donné aux femmes et hommes employés par Beachcomber, reçoivent des formations diverses et variées dans tous les domaines nécessaires pour

faciliter leur bonne performance et leur donner tous les moyens humains d’offrir aux clients un service à la hauteur des promesses du groupe. Cela comprend bien entendu tous les métiers de l’hôtellerie, et des formations en service-client et en leadership notamment.

Beachcomber a développé, en partenariat avec l’Institut Charles Telfair / Curtin University, LEAD - The Beachcomber Leadership Development Programme, qui forme chaque année 25 managers et superviseurs de différents niveaux. « Nous développons, de surcroit, Leading the Beachcomber Way un programme unique à Beachcomber, visant à transformer chacun de nos leaders en un “Maitre Artisan” qui a la compétence et la confiance en soi requises afin de sélectionner les meilleurs Artisans, les inspirer, les engager pleinement, les guider et les aider à développer en eux de plus en plus de finesse », déclare Bernard Piat. D’autre part, l’école de formation en bien-être (wellness) du groupe, Santayarea, a formé plus 120 thérapeutes depuis 2017.

Par ailleurs, dans le cadre du Projet Employabilité Jeunes, l’académie accueille quelque 300 jeunes talents se trouvant en situation d’échec scolaire et parfois précaire, dont 80 % progressent vers des programmes d’apprentissage plus poussés ou trouvent un emploi dans l’hôtellerie, chez Beachcomber ou ailleurs.

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Anahita Golf & Spa Resort Les récompenses reçues prouvent la bonne formation du personnel

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our Dominique Di Daniel, Directeur Général d’Anahita Golf & Spa Resort, la formation est un exercice continu, le personnel d’un hôtel ne s’arrêtant jamais d’apprendre. « Il faut toujours s’adapter aux changements quant à la clientèle, à leurs attentes qui évoluent car, en fin de compte, ce qui mesure le niveau de formation, c’est surtout la satisfaction du client », fait-il ressortir. Et d’ajouter que si Anahita Golf & Spa Resort a reçu de nombreux prix depuis l’année dernière, notamment le Hotel & Lodge Awards 2018 pour le meilleur hôtel et le British Airways Holidays Excellence Award, cela signifie que la formation offerte aux employés est en train de porter ses fruits. « Nous embauchons de nombreuses personnes qui ont suivi des cours à l’École hôtelière, ce qui fait qu’ils ont déjà de bonnes bases. Après, c’est à nous de transmettre nos valeurs, d’expliquer ce qu’on attend d’eux et de les mettre à l’aise. Quant à ceux qui n’ont pas de formation

au départ, ils ont la possibilité de prendre des cours à l’École Hôtelière et de travailler à l’hôtel en même temps.

Cet apprentissage leur permet d’avoir un diplôme et de l’expérience en entreprise, mais aussi de connaître le secteur et de savoir si cela leur plaît. » À Anahita, tous les trois mois au cours de la première année, les nouveaux employés ont droit à un bilan afin de savoir où ils en sont, quels sont leurs progrès mais également les difficultés qu’ils ont rencontrées face aux clients du resort et propriétaires de villas dans le domaine.

D’ailleurs, ils ont la possibilité de s’essayer à différents postes et départements afin de trouver leur voie. « On les oriente vers ce qui leur plaît le plus, là où ils se sentent le plus à l’aise. »

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La formation, partie

intégrante de la culture du

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groupe Sun

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a formation est une partie intégrante de la culture du groupe Sun Resorts, assure Varuna Ramlagun, directrice des ressources humaines. Le programme de formation est aligné avec la vision du groupe qui est « To be the Leading Hospitality Group that inspires Timeless Memories » et des objectifs en termes de « Operational Excellence ». « La formation continue est importante pour assurer une qualité de service optimale qui fait la réputation de la destination et des hôtels SUN. On constate néanmoins ces dernières années, une tendance au manque d’intérêt pour les métiers du secteur hôtelier qui est un des piliers denotre économie », déplore Mme Ramlagun. Pour remédier à cela, le groupe ne cesse d’innover et a introduit cette année le concept de « Fit your Job to your Life » où SUN sadapte aux horaires que l’employé peut consacrer à une activité/ emploi complémentaire à sa situation (étudiant, retraité, femme au foyer ou entrepreneur). « Le SUN Training Institute joue un rôle important dans la définition et l’implémentation de notre programme de formation. L’an dernier, nous avons lancé le SUN Winning Well Programme, un plan axé sur une durée de trois ans. Le parcours qu’on propose à nos collaborateurs a été structuré comme suit : Parcours du Nouveau Talent, Service Clientèle, Leadership, Formation Technique, et Formation réglementaire. SUN Training Institute offre non seulement des formations à nos employés mais propose aussi ses services à des entreprises externes. Nous avons des formateurs dédiés en interne pour accompagner les métiers aussi bien que de nombreux partenariats d’échange avec des institutions internationales telles que Stafford & Chan pour le Service Clientèle et Dale Carnegie pour le leadership. Plus de 1 000 collaborateurs ont suivi ces formations ».

Pour consolider et enrichir le parcours de ses « Senior

Leaders », le groupe s’est associé à HEC Paris en collaboration avec son actionnaire principal, le groupe CIEL ; le premier cours ayant eu lieu en mars. « Cette année nous continuons la professionnalisation des métiers avec des cours diplômants par des institutions reconnues dans différentes filières.

Ainsi, plus de 300 employés bénéficieront de ces formations. SUN s’engage à donner 100 heures de formation par employé au niveau des opérations et accorde une importance particulière à leur efficacité.

Nous consacrons 3 % de notre masse salariale à la formation. Avec le lancement de SUN Winning Well Programme, nous avons quasiment doublé notre budget dans le domaine », souligne Varuna Ramlagun.

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[ 113] SUNRESORTSHOTELS.COM  juin/juillet 2019 - no141

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CASCAVELLE - CUISINE D’AILLEURS

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La Rose de Damas ouvre à Cascavelle Si vous êtes amateur ou si vous souhaitez découvrir la cuisine du Moyen-Orient, voici une belle adresse : La Rose de Damas, à Cascavelle Shopping Village. C’est le second restaurant géré par Hasnaa Currimjee après celui de Sodnac, Quatre Bornes, déjà réputé pour ses plats typiques arabes. Situé à l’extrémité du Food Court, ce restaurant de 153 couverts fait face à la côte ouest et ses fameux couchers de soleil. C’est le chef marocain, Zahir Karbaly - qui a officié au Sheraton, au Méridien, dans le service traiteur du groupe Accor Pôtel et Chabot en France, au Koweit et au Maroc qui dirige actuellement l’équipe de cuisine composée de chefs marocains, syriens et égyptiens. Il propose des plats typiques tels que le succulent couscous maison, les tajines, le kebab, les grillades, les mezze, des graines de grenade et de sésame, accompagnés de pain saj (pain très fin) et bien sûr, des desserts comme le baklava, des gâteaux marocains comme le chebakia, le briouates, les cornes de gazelle, tout cela servi avec le thé à la menthe.

Tel : (+230) 5444 4444

PIT-ZA PITSTOP

Des pizzas aux saveurs des îles Voilà deux ans déjà que Yohann Serret a ouvert sa petite pizzeria à Mont Ory, Moka, et depuis, il ne cesse de créer des pizzas qui sortent de l’ordinaire et qui sont souvent inspirées des îles. Que ce soit la pizza « Kreole » avec saucisses créoles, piment, poivrons, champignons et coriandre, « Port Mathurin » avec ourite, piment, oignon, citron, « Mourouk » avec poisson salé, aubergine et miel, ou encore « Oté la Réunion » à base de crème, boucané et légumes, ses délicieuses pizzas à pâte fine et croustillante ne manquent pas d’originalité. Et comme il ne fait rien comme tout le monde, il a créé de nouvelles préparations en guise de base comme le velouté de giraumon avec lardons, champignons et huile de truffe. Il propose une trentaine de pizzas, avec quelques classiques et beaucoup de créations originales, à l’instar de celle au boudin et pommes vertes ou la « Chamareloise » avec saucisson de cerf. Ses desserts faits maison mettent également l’eau à la bouche : cheesecake au Ferrero Rocher, à l’Oreo, brownies, moelleux au chocolat…A essayer sans tarder…

Tel : (+230) 5775 7990

MAHÉBOURG

La Vielle Rouge : de la mer à l’assiette Si vous passez dans les environs de Mahébourg, avec une envie irrésistible de poisson frais, faites une halte à La Vielle Rouge, au coin des rues des Mares et Hangard, non loin du Waterfront. Ce petit restaurant, qui ne paie pas de mine avec sa décoration faite de bric et de broc, propose du poisson et des fruits de mer très frais et goûteux. Et pour cause, il est situé juste en face de la Maison des pêcheurs où le débarquement des produits de la mer se fait tous les jours sans faute. Parwez Purbhoo, propriétaire et cuisinier de l’établissement, se fera un plaisir de vous accueillir et de vous conseiller.

Entre le plat phare du restaurant, un poisson à l’indienne cuit avec du lait de coco, du curry, des raisins et des cacahuètes dans une feuille de bananier, de la langouste grillée ou pochée, un curry d’ourite, une assiette du pêcheur ou encore des brochettes de poisson avec une sauce au curcuma, du riz safrané et des légumes, le choix risque d’être difficile…

Tel : (+230) 631 3980

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LE BISTROT DE LA POSTE

La cuisine bistrot

à l'honneur

Ouvert depuis novembre dernier au Nautica Commercial Centre à Rivière Noire, Le Bistrot de la Poste est une adresse à ne pas manquer pour les amateurs de bonne cuisine française ! Avec ses nappes à carreaux rouges, sa déco typique de bistrot, son gérant avenant et sa carte à l’ardoise, l’ambiance y est chaleureuse et conviviale. Et la nourriture n’est pas en reste ! Escargots au beurre d’ail, terrine de campagne ou de foie gras, tous deux faits maison, et en plat principal, Rognons de veau à la moutarde, Andouillettes, Tripes à la mode de Caen, Ris de veau aux morilles, endive au jambon mais aussi entrecôte ou magret de canard, ce sont là de vrais plats typiques de bistrot, délicieux et servis copieusement par le chef Patrice Carvalho qui nous vient de Haute Savoie, et qui se fera un plaisir de vous recommander un bon vin en accompagnement de vos plats. Ce petit bistro vous attend pour des repas conviviaux.

Tel : (+230) 484 0604

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Acqua

& Farina La nouvelle  juin/juillet 2019 - no141

adresse italienne

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epuis fin 2018, une charmante petite pizzeria à la décoration de style méditerranéen a ouvert ses portes à Mont-Roches. Aux fourneaux, Nicola Matera, originaire du sud de l’Italie, qui vit à Maurice depuis une dizaine d’années. S’il prépare des pâtes et des pains, sa spécialité à lui, c’est la pizza ! Il en propose une vingtaine à la carte, notamment la Tirolese avec speck, brie, roquette et huile de truffe, ou encore la Del Monte avec jambon cru, figues séchées et gorgonzola, mais il sert également des pizzas spéciales chaque semaine selon les ingrédients frais qu’il trouve sur le marché.

Son excellent rapport qualité prix a fait que son restaurant est rapidement devenu très populaire parmi les habitants de la région et des alentours. S’il fait sa propre panna cotta et son tiramisu, les autres desserts qu’il propose - verrines gourmandes de cheesecake, de mousse au chocolat et autres Red Velvet - sont confectionnés par un artisan français. À découvrir sans tarder.

Tel : (+230) 455 1736

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Labourdonnais Waterfront Hotel

À Table Avec...

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quand culture et gastronomie se réunissent L’histoire et la culture de PortLouis ainsi que la gastronomie mauricienne authentique mises en avant, le temps d’une soirée…

C’est le concept de « A Table Avec... », nouveau rendez-vous mensuel du Labourdonnais Waterfront Hotel du groupe Indigo, dont la première édition a eu lieu fin mars avec Tristan Bréville comme invité d’honneur.

C

e célèbre photographe mauricien, également directeur et fondateur du Musée de la Photographie, a collectionné de nombreux objets en rapport avec le pays et son port au fil des années. « Passionné de Maurice, de son patrimoine et de son histoire, Tristan Bréville était un choix évident pour cette première édition de « A Table Avec…», nous explique Alia Hosenbokus, Business and Cultural Concierge du Labourdonnais Waterfront Hotel.

Lors de sa causerie d’une heure sur l’iconographie de Port-Louis depuis 1880, Tristan Bréville a présenté, à travers un diaporama, des coupures de journaux sur le port, les premières photos de la Gare centrale, de la Place d’Armes, du premier train en 1864, de la Chapelle des marins à Port-Louis, des voitures qui débarquaient à Maurice, des navires de coolies indiens mais aussi des tableaux de la capitale peints par des artistes ou encore une série de lettres d’un marin britannique qui se trouvait sur un navire en 1810, entre autres. Dans un deuxième temps, l’audience a également participé, échangeant souvenirs du port et propositions pour l’avenir de l’art et la culture à Maurice.

La soirée a été un succès avec plus de 70 convives ayant répondu présent à la conférence suivie par un dîner, qui s’est tenu au restaurant Brasserie Chic, avec une vue magnifique sur le port, ses navires et les lumières de la capitale. Le repas, concocté par un autre grand talent de Maurice, le chef Nizam Peeroo, fut

l’occasion de mettre en avant de façon différente les ingrédients authentiques de la cuisine mauricienne : en amuse-bouche, un délicieux Samoussa de cerf, savamment présenté avec chutney et coulis de tamarin, une entrée de Mille-feuille de poisson salé, suivi du plat principal, Gigolette de volaille de bassecour au massale, avec rösti de fruit à pain, fricassée de brèdes malbar et un beignet de piment curry aux crevettes. En dessert, une onctueuse Crème glacée à la goyave de Chine et croquants au miel de Rodrigues.

Proposé tous les premiers vendredis du mois, ce nouveau concept « A Table Avec… » a été mis au point par le Labourdonnais Waterfront Hotel et s’aligne avec la volonté de l’hôtel de mettre en avant le riche patrimoine historique et culturel de Port-Louis.

« Passionné de Maurice, de son patrimoine et de son histoire, Tristan Bréville était un choix évident pour cette première édition de « A Table Avec…»

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Du soleil dans votre assiette

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epuis le début de l’année, Tamarin s’est enrichi d’une nouvelle adresse gastronomique, Les Romarins. Le nom évoque la Provence, le soleil et pour cause, le propriétaire et chef, Nicolas Baubé est un enfant d’Aix-en-Provence mais établi depuis des décennies à Maurice.

Nicolas Baubé n’est pas un inconnu dans le circuit gastronomique à Maurice où il travaille depuis une vingtaine d’années. Il a connu le Hilton et le Grand Mauritian (aujourd’hui Westin), le Méridien et le LUX* Belle Mare. Mais depuis longtemps, son rêve était d’avoir sa propre enseigne.

C’est désormais chose faite à Cap Dal, Tamarin, avec l’ouverture du restaurant Les Romarins, qui a investi l’ancien Casa Pizza. Ceux qui ont déjà eu l’occasion de goûter à la cuisine « du soleil » de ce chef étoilé se réjouissent déjà de le voir dans un cadre plus accessible. Il propose une carte simple basée sur une cuisine méditerranéenne qui sied

bien à la côte ouest de Maurice. « Je continuerai à faire ce que j’ai toujours fait : une cuisine qui mise sur des produits régionaux et de saison et surtout de qualité. » Libéré des contraintes du cadre hôtelier, Nicolas se rend lui-même au marché et au débarcadère pour trouver les produits du jour qu’il réunira dans des assiettes colorées et savoureuses, avec le talent qu’on lui connaît. Spaghetti aux fruits de mer (avec encre de seiche, fromage buratta et langouste selon disponibilité), salade paysanne (avec ses poires caramélisées, lardons fumés, champignons), spécialités comme la salade de l’amour (avec foie gras chaud poêlé et fruits secs), thon minute avec une crème d’artichaut à tomber, et salade de melon au jambon San Daniele et mozzarella de bufflonne entre autres. Impossible de ne pas trouver votre bonheur.

Informations et réservations : (+230) 483 8124

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Les Romarins

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Golf& Gourmet Trophy 2019

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Une nouvelle formule gagnante

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près quatre éditions, le Tee & Toque Trophy a revu cette année sa formule. Rebaptisé Golf & Gourmet Trophy 2019, ce rendez-vous des golfeurs et des amateurs de gastronomie n’a pas déçu ceux qui avaient fait le déplacement et qui ont joué sur trois parcours.

COCKTAILS

Orange et chocolat : un duo de choc

Créé par l’agence Swing (spécialisée dans le conseil et l’organisation d’événements golfiques) avec le soutien de Sun Resorts, le concept du Golf & Gourmet Trophy allie golf et gastronomie. Les joueurs qui avaient séjourné les années précédentes uniquement au Long Beach, ont aussi découvert, cette année, le Sugar Beach sur la côte ouest. Une cinquantaine de joueurs, un record de participation, avaient fait le déplacement pour ce rendez-vous sportif et culinaire du 24 mars au 2 avril 2019.

Si le tournoi s’est déroulé comme précédemment par équipe de deux, cette année, outre l’île aux Cerfs Golf Club et Anahita Golf Club, le Tamarina Golf Club, autre parcours inclus dans l’offre golfique de Sun Resorts, s’est ajouté au challenge. Les golfeurs ont eu également l’occasion de jouer pour la première fois sur le parcours d’Avalon Golf Club. Quatre vainqueursont été désignés lors du dîner de gala qui s’est tenu le samedi 30 mars au Sugar Beach. Au classement général sur 4 tours, les premiers prix Net avec 165 points ont été remportés par Marcel Tixier et Patrick Coquoin alors que dans la catégorie Brut, c’est Denis et Valérie Ulhmann qui se sont distingués avec 124 points.

Ces dernières années, le gin a connu une reprise qui n’a pas fini de nous surprendre. Un cocktail au gin reste votre meilleur allié. Avec 100 gins sélectionnés parmi les meilleurs au monde, le bar G&T 100 du LUX* Grand Gaube est tenu par Vishnu Canee qui, il y a encore quatre ans, travaillait derrière un comptoir un peu différent : celui de la réception.

On raconte qu’au Moyen-âge, les paysans buvaient du gin pour conjurer la peste. En Inde, les officiers anglais ajoutaient de l’eau, du sucre et du citron à leur quinine amère - précurseur du tonic - en prévention du paludisme. Vishnu adore la créativité que lui demande l’élaboration d’un cocktail. Voici la recette d’une de ses créations, à siroter au soleil couchant : Gin Oxley chocolat et tonic 4 cl de gin Oxley 1,5 cl de sirop de chocolat 2 pelures d’orange 4 cl de jus de citron Tonic à la grenade et au basilic

Côté culinaire, le tournoi qui s’était étendu à l’Afrique du Sud en 2018 avec la venue du très médiatisé chef Reuben Riffel, s’est enrichi cette année avec la participation d’un jeune chef allemand, Fabio Haebel. Bien évidemment Jean-Pierre Vigato, présent depuis la première édition était toujours de la partie. Ces derniers ont animé un atelier de cuisine en semaine au Long Beach et préparé un somptueux dîner de gala lors de la soirée de remise des prix le 30 mars. Rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition !

Mélangez les pelures d’orange, le gin, le sirop de chocolat et le jus de citron dans un shaker à cocktails.

Remplissez celui-ci de glace et agitez-le. Filtrez la préparation. Finissez avec le tonic à la grenade et au basilic, et garnissez le cocktail de chocolat noir et blanc, d’un zeste d’orange et d’une feuille de basilic.

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Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa

Aqua Beach Restaurant & Bar Un bistrot aux allures tropicales

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ace à la mer, avec une vue imprenable sur la côte préservée du nord-est de l’île, déjeunez les pieds dans le sable à l’Aqua Beach Restaurant & Bar. Ce restaurant de plage de l’hôtel Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa est idéal pour des repas décontractés entre amis, en famille ou en amoureux.

Avec ses trois restaurants, l’offre culinaire de ce charmant petit hôtel d’une centaine de chambres réservé exclusivement aux adultes, est particulièrement étoffée pour sa taille. Le restaurant Aqua Beach Restaurant & Bar est idéal pour ceux qui apprécient une ambiance décontractée dans un style bistro, avec une touche tropicale bien de chez nous. Ouvert au public et pouvant accueillir une quarantaine de personnes, c’est le lieu rêvé sur la côte nord-est pour un déjeuner entre amis dans un cadre exceptionnel au bord de la mer ou encore un dîner romantique, au son des clapotis des vagues et de la musique live pendant le week-end…

Avec plus de vingt ans d’expérience dans la cuisine, le chef du restaurant, Carl Kheeroo, a mis au point une carte avec des mets simples mais gourmands, privilégiant les produits de la mer. Pour le déjeuner, retrouvez des plats frais et légers tels que des salades de poisson fumé, de crevettes ou encore de fromage bleu, du ceviche de poisson local, des paninis, burgers et club sandwichs, des pizzas et des pâtes mais aussi des steaks, des fruits de mer et du poisson grillé.

Pour le dîner, des plats plus consistants sont proposés avec de délicieuses entrées : assiette de fruits de mer, salade de chair de crabe et cœur de palmier, et en plats principaux, camarons grillés, poissons et moules, brochettes d’agneau grillé et bien d’autres… Que ce soit pour le déjeuner ou le dîner, le restaurant est réputé pour ses desserts exquis préparés par le chef : crème brûlée à la mangue, moelleux au chocolat avec du sorbet au fruit de la passion, vacherin exotique, crumble à la citronnelle, à l’ananas et aux amandes… Qui plus est, l’Aqua Beach Restaurant & Bar propose également de délicieux cocktails, à siroter face à l’océan.

Tél. : (+ 230) 402 6200 E-mail : info.pl@radissonblu.com

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Chocolat

&Vin

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Voies similaires vers le plaisir Chocolat et vin ont chacun la faculté de procurer du plaisir.

Mais ce n’est pas seulement dans les papilles qu’ils se retrouvent.

Cépages, terroir, fermentation, ils partagent un vocabulaire commun, comme l’a souligné Frédéric Cassel, directeur de la création chez Valrhona, lors d’une conférence sur le cacao au Constance Belle Mare Plage fin mars.

F

rédéric Cassel est une sommité du chocolat. Il a à son actif des titres prestigieux : Pâtissier de l’année en 1999 et en 2007, prix « Talents du goût » en 2008, et prix du Meilleur Millefeuille Île de France.

Il est également président de Relais Desserts depuis 2003 et président de l’équipe de France Championne du Monde de la Pâtisserie 2013. Aujourd’hui, il parcourt le monde pour chercher les meilleurs crus de cacao.

Une nécessité pour pouvoir proposer des chocolats de dégustation. « Le chocolat est aujourd’hui, au même titre que le vin, un produit d’excellence dont la qualité varie selon les variétés et les terroirs », nous explique-t-il. « La qualité du vin dépend des cépages et du territoire. Le cépage est un type de plant de vigne caractérisé par des particularités propres : Merlot, Grenache, Carignan, Cabernet, Syrah, Chardonnay, Pinot, etc. Le raisin se développe également en fonction de la qualité de la terre, du climat et de l’ensoleillement. Il en est de même pour le cacao. »

Il existe trois variétés principales de cacao : le criollo, le forastero, le trintario, issu du croisement des deux premiers. On pourrait y ajouter le cacao Nacional, un cultivar de cacaoyer issu du forestero, exploité initialement en Équateur avant de s’étendre aux autres pays amazoniens, et le CCN51 (collection Castro Naranjal), un hybride résistant né du croisement des variétés Iquitos (45,4 %), Criollo (22,2 %) et Amelonade (21,5 %).

Frédéric Cassel

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Le Criollo, créole en espagnol, est le plus rare et le plus recherché. Il demande beaucoup de soins, ce qui explique sa rareté et le prix élevé des fèves. Comptant pour 5 à 10 % de la production mondiale, on le trouve en Amérique latine, aux Antilles et aussi au Cameroun. Sa qualité exceptionnelle est caractérisée par sa finesse, son côté chaleureux et sa longueur en bouche.

Cacao : « Pour la petite histoire »

Le Forastero, qui représente environ 80 % de la production mondiale, donne un cacao à l’arôme fort et acide. Originaire de l’Amazonie, on le trouve au Brésil et dans les pays voisins mais aussi en Afrique occidentale (Ghana et Côte d’Ivoire, les plus gros producteurs au monde).

Nourriture des dieux chez les Mayas, le cacao sera ramené par le conquistador Hernan Cortes en Espagne en 1519. À l’origine une boisson très épicée, bue lors des sacrifices effectués par les Aztèques, le chocolat tel que nous le connaissons aujourd’hui, mélangeant sucre et cacao, n’est découvert que tardivement et c’est grâce à un phénomène de « mode » au sein de la famille royale espagnole que l’Europe va s’y intéresser.

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Le Trinitario combine la rusticité du forastero et les arômes fins du criollo mais en moins intenses. Cultivé en Amérique hispanophone, au Cameroun et en Asie, les chocolatiers le choisissent pour ses goûts très variables suivant les zones de production. « Comme pour le raisin, la récolte du cacao doit se faire au moment idéal, c’est-à-dire à maturité. Une récolte tardive entraîne des risques de pourriture et de germination des fèves alors qu’une récolte précoce diminue le rendement. La maturité s’apprécie : à la couleur des cabosses (le vert vire au jaune, le rouge à l’orange) et au son du produit en cognant avec le doigt. Les cabosses se récoltent à l’aide d’un couteau ou d’une machette bien affûtée. Il faut faire attention à ne pas blesser l’arbre afin d’éviter d’ouvrir la voie aux champignons parasites. » Les cabosses sont ouvertes sur place au maximum deux à quatre jours après la cueillette ; on transporte alors uniquement les fèves. L’écabossage est une opération manuelle. Vient ensuite la fermentation qui doit débuter au plus tard 24 heures après l’écabossage. « C’est là où le processus ressemble le plus à la fabrication du vin. Ici la fermentation a pour objectif de débarrasser les fèves de la pulpe mucilagineuse qui les entoure, de tuer l’embryon pour empêcher la germination et permettre aux fèves de se conserver, de provoquer des modifications biochimiques au sein des cotylédons.

La fermentation a lieu sous l’action des levures par divers contacts (mains des écabosseurs, matériel, insectes…). Elle s’accompagne d’une importante élévation de température (44 à 47 °C) qui cause en partie la mort des fèves et un début des réactions. Il faut aérer correctement la masse des fèves. Pour obtenir une fermentation homogène il est impératif d’effectuer un certain nombre de brassages. » La fermentation va aussi continuer à l’étape suivante, le séchage, qui vise à ramener l’humidité de 60 % à 8 %. Cela permet d’assurer une meilleure conservation du cacao. C’est un processus naturel ou solaire. Si les fèves de la variété forastero sont torréfiées et réduites en poudre et exportées pour faire le cacao de masse, les fèves des variétés criollo et trinitario sont emballées et envoyées vers les grandes chocolateries pour les cacaos grands crus où elles seront torréfiées, réduites en poudre et mélangées au sucre selon les besoins des chocolatiers.

À Maurice, un cacao d'exception Il existe à Maurice une petite plantation de cacaoyers sur les hauteurs de Montagne Blanche, non loin de Sébastopol. Appartenant à la famille Cangy, c’est une production agro-forestière familiale. Gérard Cangy (Ti-Gérard) affirme avoir découvert un arbre donnant des cabosses rouges sur la montagne. Intrigué, il a fait des recherches pour découvrir que c’était un cacaoyer de la variété criollo, le plus recherché. A partir de cet arbre, il a multiplié les plants et s’est lancé timidement dans la production de cacao. Sa ferme produit entre 600 et 800 kg de cacao par an qui sont manufacturés dans son usine de Baie du Tombeau. Le chocolat de Ti Gérard a une teneur en cacao entre 80-85 %. Au niveau gustatif, c’est un goût à part en raison de sa fabrication artisanale, légèrement salé, un peu grumeleux. Frédéric Cassel et Pierre Hermé, le grand chef pâtissier français, élu meilleur pâtissier du monde en 2016, ont été sidérés par la qualité du cacao de Ti-Gérard. À noter que les cacaoyers se trouvent parmi des plants de café, d’agrumes, d’arbres à fruits à pain, assurant une symbiose naturelle et conférant une garantie de production biologique.

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AIR SEYCHELLES

Hausse des vols sur Mumbai Air Seychelles a décidé d’augmenter sa fréquence de vols sur Mumbai à partir du mois de mai. Dans la foulée, elle suspend la liaison sur Abu Dhabi, en raison d’une décroissance dans le nombre de passagers venant des Émirats Arabes Unis, selon le Chief Executive Officer, Remco Althuis.

Cette décision permet d’augmenter le nombre de vols sur Mumbai qui passe ainsi de cinq à six par semaine. Les vols additionnels sont prévus pour les dimanches. Le gouvernement seychellois a aussi décidé de subventionner la compagnie aérienne à hauteur de $73 000 (Rs 2,5 millions environ annuellement pour qu’elle poursuive son programme de renouvellement de sa flotte d’avions. Deux nouveaux appareils A320 s’ajouteront à la flotte en juillet et mars 2020.

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RODRIGUES

Première compétition de VTT Du 14 au 16 juin, l’île Rodrigues accueillera la première compétition de VTT de son histoire sportive. Baptisé le Rodrigues MTB challenge, cette course de 70 km accueillera les participants de Maurice, Madagascar, Seychelles et Afrique du Sud. L’initiative revient au groupe Trimetys qui gère le Tekoma Boutik Hotel et Mourouk Ebony sur l’île. Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.roag.org. L’invité d’honneur pour cette compétition est Andrew McLean, un coureur cycliste sud-africain, ancien vainqueur du Tour de Maurice.

MADAGASCAR

Programme d’appui pour les projets hôteliers Le ministère du Tourisme de Madagascar, en collaboration avec la Banque mondiale, se propose de mettre en place un programme d’appui pour les hôtels. Un Forum des investisseurs se tiendra ainsi en juin prochain.

Objectif : trouver une formule pour accueillir 500 000 touristes en 2024. Les zones de développement prioritaires pour le tourisme sont les Régions Diana (nord), Boeny (nord-ouest), Itasy (moyen ouest), Menabe (ouest), Atsimo Andrefana (sud-ouest) et Anosy (sud), les localités de Sainte-Marie (est) et d’Antananarivo, ainsi que les zones en périphérie des Parcs Nationaux.

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MALDIVES

Ouverture de deux nouveaux hôtels en juin Deux nouveaux établissements hôteliers opérant sous le label Leading Hotels of the World ouvriront leurs portes au mois de juin dans l’archipel des Maldives. Situé sur l’île de Maagau sur l’atoll de Dhaalu, le Baglioni Resort Maldives est un complexe exclusif qui propose un séjour sur mesure au cœur de l’océan Indien. La propriété propose 96 chambres et villas, un spa Baglioni, une activité sportive tous les jours et quatre restaurants gastronomiques pour satisfaire les gourmets.

Emerald Maldives Resort and Spa ouvrira ses portes le 1er juin sur l’atoll de Raa. Entouré de 1,5 km de plage blanche, cet établissement hôtelier occupera une superficie de 20 hectares. Il disposera de 120 villas de luxe et de quatre restaurants. L’hôtel sera également pourvu de deux suites présidentielles, d’un Kids Club, ainsi que de facilités de sports nautiques. Il mettra l’accent sur les cuisine japonaise, italienne, chinoise, végétarienne et les grillades.

DIGITAL

Le groupe LUX* Resorts a été récompensé dans la catégorie Hôtels lors des Travel d’Or 2019, alors que Beachcomber, autre groupe hôtelier mauricien, était aussi nommé dans la même catégorie. L’Office du Tourisme de Maurice a, quant à lui, été nommé dans la catégorie des offices du tourisme étrangers, remportée par l’Irlande.

Chaque année, les Travel d’Or récompensent les pépites du digital dans le voyage.

Plus de 350 sites web étaient en compétition pour l’édition 2019 de cet événement incontournable de la profession. 212 000 votes et le regard expert du jury ont permis de désigner les lauréats. La soirée de gala des Travel d’Or, créés par Frédéric Vanhoutte, fondateur d’Eventiz et éditeur de L’Écho Touristique, s’est déroulée jeudi 28 mars au Lido de Paris.

LA RÉUNION

Bilan record pour le tourisme en 2018 2018 a été profitable et même historique pour le tourisme réunionnais puisque plus de 574 000 visiteurs extérieurs ont été accueillis ! Soit 4,1 % de plus que sur l’exercice 2017, qui avait déjà connu une affluence inédite. En 2018, ce sont 35 navires et 39 433 croisiéristes qui ont débarqué sur l’île, des chiffres satisfaisants bien qu’en légère baisse par rapport à 2017.

Les recettes étaient en hausse à plus de 432 millions d’euros, un nouveau record pour la destination. L’hexagone reste le marché moteur de l’Île Intense avec 79,5 % de la fréquentation totale, soit 424 868 touristes accueillis en 2018 contre 397 338 en 2017, ce qui représente une augmentation de 6,9 %.

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LUX* Resorts récompensé aux Travel d’Or

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AVIATION

Flymates, partenaire officiel de l’IATA

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Flymates est devenu le centre RTP (Regional Training Partner) de l’IATA (International Air Transport Association) depuis le 15 avril dernier Un accord dans ce sens a été signé en présence de la directrice de « l’IATA Training », Stéphanie Siouffi, et d’Ivica Kovacic, Head Training Business Development, qui ont fait le déplacement à Maurice spécialement pour cet événement. Jusqu’ici, Flymates, situé à Quatre-Bornes, opérait comme un Authorised Training Centre. Durant ces dix dernières années, la compagnie s’est attelée à offrir une formation de qualité à plus de 1 000 jeunes dans le domaine de l’aviation. Ils exercent aujourd’hui à Maurice et dans les plus prestigieuses compagnies aériennes mondiales.

En 2017 et 2018, la compagnie a obtenu le titre de « IATA Top Performing Training Centre » de la région Afrique et Moyen-Orient.

MADAGASCAR

Le Festival des baleines se tiendra du 11 au 14 juillet Les dates du prochain Festival des Baleines sont désormais connues. Cet événement se tiendra du 11 au 14 juillet à Nosy Boraha sur l’île de Sainte Marie. Le festival vise à fêter ces mammifères marins tout en contribuant à leur protection.

En effet, chaque année, le mois de juillet ouvre la saison de la migration des baleines dans cette partie de l’océan Indien, et plus particulièrement la baleine à bosse qui va y rester jusqu’au mois de septembre avant de repartir pour l’Antarctique.

C’est également l’occasion de découvrir cette petite île paradisiaque de l’est de Madagascar, son authenticité et son incessant défilé de baleines au travers de nombreuses manifestations en marge du festival. Le Festival des Baleines a toujours été très populaire et haut en couleur. Et même si le programme n’était pas disponible au moment où nous partions sous presse, cette édition ne devrait pas déroger pas à la règle et comportera plusieurs animations tant culturelles que sportives. À l’occasion de ce festival, certains opérateurs touristiques locaux proposent des offres promotionnelles à l’intention des touristes résidents ou internationaux.

Pour plus d’informations et réservations : contact@festivaldesbaleines.com

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Directeur général du Cocoon Maldives

Ram Bhoyroo Itinéraire d’un passionné de l’hospitalité Ram Bhoyroo est l’exemple parfait de l’hôtelier mauricien passionné par son métier et avide de connaissances. Débutant comme serveur, il a suivi les conseils de ses mentors pour gravir les échelons et dirige aujourd’hui le Cocoon Maldives après une carrière enrichissante en Afrique.

C

omment êtes-vous entré dans l’industrie du tourisme ?

J’ai rejoint l’école hôtelière du gouvernement, située à Quatre Bornes, à l’âge de 18 ans pour suivre un cours élémentaire de serveur. L’école était gérée par l’Organisation internationale du Travail (OIT) sous le patronage du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) alors que le secteur du tourisme commençait à connaître un essor fulgurant.

Ensuite, j’ai suivi un an de formation pratique dans des hôtels 5 étoiles, avant de partir au Royaume-Uni pour suivre mon cours de gestion à l’Ealing Technical College. Parallèlement, j’ai été stagiaire en gestion dans un grand groupe hôtelier pendant près de trois ans. J’ai compris que la gestion de l’accueil était dans mon ADN et que ce serait la seule et unique carrière que j’embrasserais. C’est un travail difficile, mais une carrière enrichissante et j’encourage les jeunes talents à se faire connaître et à rencontrer les recruteurs de l’hôtellerie et de la restauration. J’ai suivi ces mêmes conseils donnés à l’époque par l’expert du BIT, et mon tout premier instructeur à l’école hôtelière, Lee Ryan, ainsi que Michel Potier et Achim Marowski, mes deux mentors, auprès desquels j’ai exercé mes fonctions de Resident Manager au Sofitel L’Imperial.

« Chaque pays a sa propre identité, sa culture, sa force, ses défis et ses opportunités. Il faut s’adapter aux particularités et optimiser la force et les opportunités existantes. » Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours de Maurice aux Maldives ?

Après quelques années passées au Sofitel Mauritius L’Imperial, j’ai occupé le poste de directeur général du magnifique Sofitel Palm Beach Tozeur dans le sud de la Tunisie, à la porte du désert du Sahara, fin 2000.

Cette expérience m’a marqué avec l’organisation d’événements dans le désert, très souvent dans le décor de La Guerre des Étoiles et sur d’incroyables Dunes. Puis, j’ai été transféré au Maroc pour prendre en charge la gestion du Sofitel Thalassa Mogador, nouvellement ouvert. J’ai enchaîné avec une autre ouverture, celle du Sofitel Saphir Palace Yasmine Hammamet. Ensuite, après quelques années passées à Maurice, je suis parti pour le Zanzibar, où se trouve le Gold Zanzibar Resort and Spa, appartenant à une famille italienne, les Azola, qui possède également le célèbre voyagiste Azemar. Les Azola ont investi aux Maldives trois ans plus tard dans le cadre d’un partenariat avec une société sri-lankaise, dans un complexe hôtelier Cocoon Maldives sur l’île privée d’Ookolhufinolhu. Depuis octobre 2016, après avoir participé aux opérations de préouverture, j’occupe le poste de directeur général de ce bijou.

Quelques mots sur Cocoon Maldives…

Cocoon est situé sur une île privée de l’atoll de Lhaviyani, à 30 minutes de vol en hydravion de l’aéroport international. Il s’agit du premier complexe design des Maldives avec 150 villas et suites luxueuses, dont 60 sont construites au-dessus de l’eau dans le lagon bleu turquoise. Il a été conçu par le jeune architecte d’intérieur italien, Daniel Lago, sur le concept de flottaison et de légèreté qui est le fil conducteur de tout le complexe.

Ouvert en décembre 2016, Cocoon a rapidement bâti son image de marque et est devenu un acteur important du tourisme aux Maldives et remporté de nombreux prix grâce au travail acharné et le dévouement de toutes les parties prenantes.

Comment se passe le travail aux Maldives quand on le compare à d’autres expériences ?

Chaque pays a sa propre identité, sa culture, sa force, ses défis et ses opportunités. Il faut s’adapter aux particularités et optimiser la force et les opportunités existantes. La Tunisie et le Maroc, bien que présentant

« C’est un travail difficile, mais une carrière enrichissante et j’encourage les jeunes talents à se faire connaître et à rencontrer les recruteurs de l’hôtellerie et de la restauration. » 14 autres établissements doivent ouvrir leurs portes en 2019). Les Maldives offrent un paradis aux pieds nus pour les personnes qui cherchent à se faire oublier et à oublier le monde. Les touristes séjournant dans les centres de villégiature ne rencontreront pas une foule de gens et ne voudront généralement pas se mêler aux habitants ou interagir avec eux, ni visiter les marchés traditionnels ni les zones culturelles importantes. C’est une escapade parfaite.

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certaines similitudes, impliquent une approche différente. Zanzibar est une destination touristique en développement avec des traditions africaines particulières. Maurice est une destination touristique mature. C’est une « université » en matière de tourisme La gestion d’un complexe aux Maldives implique des tâches et des responsabilités supplémentaires ainsi qu’une gestion logistique complexe par rapport à la gestion de resorts classiques. On travaille sur une île avec 300 employés multinationaux originaires de 15 pays, avec des cultures et des habitudes alimentaires différentes.

Le complexe doit fournir à tous un hébergement, de la nourriture, des boissons, des soins médicaux et des installations de loisirs. Nous avons notre propre bateau d’approvisionnement avec chambres froides, entrepôts, cabines et engageons notre propre capitaine et nos équipages pour collecter tous les articles (la plupart des produits alimentaires sont importés par avion des pays voisins et de Dubaï) à l’aéroport et récupérer tous les autres articles de Malé une fois par semaine. Il existe des règles strictes pour l’achat de boissons alcoolisées et de vins dans ce pays musulman nécessitant l’installation d’un dispositif de suivi dans le bateau afin de satisfaire l’une des nombreuses exigences de la loi. Nous transportons tous nos clients sur l’île en hydravion depuis l’aéroport international, ce qui demande une planification et une organisation infaillibles. Le canal dans la lagune doit être maintenu pour permettre une circulation fluide des bateaux, des camions-citernes à carburant ou des barges et hydravions jusqu’à la jetée de l’hôtel.

Aux Maldives, c’est un concept One Island One Resort, entouré du lagon et de tous les plaisirs et émotions qu’il procure, et qui débouche sur une expérience exceptionnelle unique qui n’existe pas à l’île Maurice, par exemple. (Environ 140 îles abritent un complexe.

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NORD - SUD - EST - OUEST - CENTRE

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Carnet d'

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NORD AGENCES IMMOBILIÈRES

Royal Road, Grand Bay T : 263 3069 mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com Immo Properties Rue de La Salette, Grand Baie T : (230) 263 7777 F : (230)263 0967 info@immoproperties.com www.immoproperties.com Skype : immoproperties

ALIMENTATION

Sweet Spot (Dragées et Chocolatier) Medine Mews, La Chaussée Port Louis T : 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes T : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

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Vins L’Adresse Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers T : 263 0360 F : 263 2019 E : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Mont Choisy Shopping Promenade, Grand Baie T : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu MCL Immobiler Route Royale, Pointe aux Canonniers T : 263 0078 E : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

Park Lane Properties Chemin Vingt Pieds, Grand Baie T : 263 7575, 525 57676 E : northoffice@parklane.mu www.parklane.mu

BALACLAVA

Chocolats & Dragées

ARTISANAT

Galerie d’Art

LUX* Grand Gaube Grand Gaube T : 204 9191 - F : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com Maritim Tropical Flower Spa Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1070 F : 204 1020 E : tropicalflowerspa.mau@ maritim.com www.maritim.mu

CAFÉ LITTÉRAIRE L’Atelier Littéraire Ltée 12 rue Saint Louis, Port-Louis T : 208 2915 F : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com

ENCADREMENTS Editions L’île aux Images Route Royale, Pointe-auxSables BP 775 Bell Village T : 234 5466, 234 5802 F : 234 5803 E : edimages@intnet.mu www.flickr.com/photos/ christian-bossu-picat/sets

HÉBERGEMENT Galerie Hélène de Senneville Hôtels Route Royale, Pointe-aux-Canonniers ANSE LA RAIE T : 263 7426 E : disenvil@intnet.mu Paradise Cove Boutique www.galeriehelenedesenneville.com Hotel Royal Road, Anse La Raie T : 204 4000 BIEN-ÊTRE/ F : 204 4040 BEAUTÉ E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.

Forme/Spa com BAIN BOEUF

I Spa Fitness & Wellness Club Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 3020 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

GRAND GAUBE

Coin de Mire Attitude Royal Road - Bain Bœuf T : +230 204 9900 F : 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com

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MON-CHOISY Maritim Resort & Spa Mauritius***** Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu The Ravenala Attitude Baie aux Tortues, Balaclava T : 204 3000 F : 204 3001 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com CALEBASSES Attitude Resorts (Head Office) The Junction Business Hub Block C, Calebasses T : 204 3800 - F : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com CALODYNE Zilwa Attitude Royal Road, Calodyne T : 204 9800 F : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com GRAND BAIE Mauricia Beachcomber Resort & Spa Royal Road Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 1100 F : (+230) 209 1600 mauricia@beachcomber.com Royal Palm Beachcomber Luxury Royal Road, Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 8300 F : (+230) 209 8600 royalpalm@beachcomber.com

Mon Choisy Beach R Route Royale, Mon Choisy T : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com POINTE AUX CANONNIERS Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa Coastal Road Pointe aux Canonniers Grand Baie 30522 Mauritius T : (+230) 209 7000 F : (+230) 209 7900 canonnier@beachcomber. com POINTE AUX PIMENTS Récif Attitude Royal Road, Pointe aux Piments T : 204 2800 F : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius. com

Voile Bleue Route Royale, Pointe-aux-Piments T : (230) 265 6800 F : (230) 265 6801 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue Victoria Beachcomber Resort & Spa Pointe aux Piments 21304 Mauritius T : (+230) 204 2000 F : (+230) 204 2200 victoria@beachcomber.com

NORD

Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4000 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

Le Sufren Hotel & Marina Le Caudan, Port Louis T : 202 4900 info@indigohotels.com www.lesufrenhotel.com

Villa Vie Ltd Route côtière, Péreybère T : 263 8778, 263 5683, 5 251 4088 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com

LOISIRS / SPORTS Centre Équestre

Maritim Equestrian Centre Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

TROU AUX BICHES Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa Royal Road Trou aux Biches Triolet 22302 - Mauritius T : (+230) 204 6800 F : (+230) 204 6900 trouauxbiches@beachcomber.com

VILLAS DE LUXE GRAND BAIE CG Villas Ltd Fresia Lane, Union Daruty, Petit Raffray 30706.

E : reservation@villas-maurice.com T : 57 28 88 12 www.villas-maurice.com Contact : Mrs. Christine Goldsmith

Le Pescatore Route côtière, Trou aux Biches T : 265 6337, 265 6973 F : 265 6337 E : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com Brasserie Chic Spécialités de type brassserie avec une touche de modernité Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront Port Louis T : 202 4000 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

Château Mon Désir Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 2041020 Email : info.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu Maritim Golf Club Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

PISCINES

Construction/ Équipements/ Entretien/ Rénovations Excellence Swimming-Pool & Spa Ltée Rond point de La Croisette, Grand Baie T : 263 6975

RESTAURANTS

La Demeure Saint Antoine Route Royale, Goodlands T : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine. com www.lademeuresaintantoine.com

Police de Grand-Baie T : 263 8558, 263 5128, 263 8330 Police du Tourisme T : 213 3894

GOLF

TERRE ROUGE

The Address Boutique Hotel Port Chambly Terre Rouge T : 405 3000 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com

RESTAURANTS/BARS

PÉREYBÈRE

La Fourchette Spécialités méditerranéennes et internationales The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 3000 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com Izumi Teppanyaki Restaurant japonais teppanyaki et sushi The Address Boutique Hotel Port Chambly Terre Rouge T : 405 3000 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com Yuzu Asian Fusion Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront Port Louis T : 202 4000 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

[ 133]

Banana Beach Club Coastal Rd, Grand Baie T : 263 0326, 263 8540 E : banana@intnet.mu bananabeachclub.com

SANTÉ

Clinique Dentaire

Police de l’Environnement T : 210 5151 Pompiers 995 - 999 et Piton 264 15 22 Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers T : 263 1810 Renseignements Enquiries National 150 International 100 90 SAMU 114

Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais, Mapou T : 2662685 - F : 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés

INFORMATIONS UTILES Aéroport Tél : 603 6000

Tourism Authority T : 213 8910 Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995 Plongée Centre de décompression SMF Vacoas T : 686 1011, 686 3048

AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs) Caudan Waterfront, Port-Louis T : 211 4758

Mauritius Underwater Group T :6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet. mu/mug/

AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs, Port-Louis T : 208 3013 / 208 3041

Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation T : 211 2228, 211 1749

Air Mauritius T : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations T : 207 7575 Aéroport T : 603 6000 Dépannage Telecom 150 Hôpital du Nord T : 264 1661 Immigration T : 210 9312 Ministère du Tourisme T : 211 8704, 211 7930 MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) T : 210 1545 F : 212 5142

Friends of the Environnement T : 466 0558, 466 0138 Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix T : 696 5368 Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis T : 212 6444, 210 8583 Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy, Port-Louis T : 210 9312 - 17

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PORT-LOUIS

­{ A

D R E S S E S

}

SUD HÉBERGEMENT

Hôtels / Bungalows BEL OMBRE Heritage Awali Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu Heritage The Villas Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

 uin/juillet 2019 - no141

BLUE BAY Ile des Deux Cocos Blue Bay T : 698 9800 F : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com Shandrani Beachcomber Resort & Spa Bluebay Le Chaland 51510 Mauritius T : (+230) 603 4100 F : (+230) 603 4900 shandrani@beachcomber.com

EST RESTAURANTS BEL OMBRE

C Beach Club Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

SPORTS/LOISIRS Château Gonflable Preetam T : 5728 5449 www.funforkids.mu

Kitesurf KiteGlobing Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

Randonnées

BIEN-ÊTRE/SPA The Spa by Decléor Radisson Blu Azuri Resort & Spa Azuri Village, Roches Noires T : 402 3776 E : spa.azuri@radissonblu.com The Spa by Decléor (Adults Only) Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa Coastal Road, Poste Lafayette T : 402 6200 E : spa.pl@radissonblu.com

HÉBERGEMENT

Hôtels / Bungalows Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare T : +230 401 1400 F : +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotel-mauritius.com LUX* Belle Mare Belle Mare T : 402 2000 F : 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

A&A Adventurous Spirit T : + 230 5 989 5813 contact.adventurousspirit@ gmail.com FB : A& A Adventurous Spirit ltd

Maritim Crystals Beach Hotel & Spa**** Coastal Road, Belle Mare T : 402 7800 - F : 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu

Domaine de La Grave T : 570 1849 www.parclagrave.com

Radisson Blu Azuri Resort & Spa Azuri Village, Roches Noires T : 402 3700 E : info.azuri@radissonblu.com www.radissonblu.com/en/hotel-mauritius-azuri

Domaine de l’Etoile (Sud-Est) T : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com La Vanille Réserve des Mascareignes T : 626 2503 www.lavanille-reserve.com

Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa Coastal Road, Poste Lafayette T : 402 6200 E : info.pl@radissonblu.com www.radissonblu.com/en/hotel-mauritius-postelafayette

Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta T : 423 4549, 423 4550 Les Cerfs Volants T : 422 3117 www.lescerfsvolants.com

[ 134]

TROU D’EAU DOUCE Friday Attitude La Pelouse Trou d’Eau Douce T : +230 402 7070 Fax : 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com Tropical Attitude La Pelouse Trou d’Eau Douce T : +230 480 1300 F : 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com Land promoter and property developer Anahita Mauritius Beau Champ, Grande Rivière Sud Est T : 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com

LOISIRS

Croisières Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd) La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : 480 2767 F : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE Auberg’inn La Maison d’été Les produits frais de la mer dans un décor élégant T : 410 5354

SANTÉ

Médecins Dr Arya Bhugoo T : 413 2658 Dr Baguant Mahendra T : 413 3088 Dr Betchoo (Dentiste) T : 413 2061 Dr Joorawon T : 413 2623 Dr. Koonja T : 413 2071 Dr Rosunee Satyavrat T : 413 2712 Dr S. K. Bissumbhur (Chirurgien dentiste) T : 413 0978

Pharmacies Pharmacie de L’Est T : 413 2341 Pharmacie Harris T : 413 9983 Pharmacie Jhumun T : 413 2894 Pharmacie Seebaluck T : 413 0933 Pharmacie Vial T : 413 0330

OUEST Vins

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu W : www.leconnoisseur.mu

AVENTURES ET FUN Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828 Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : 452 2828

FORME Fitness

The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839

HÉBERGEMENT

Hôtels - Bungalows CHAMAREL Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 F : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 E : contact@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.

MORNE Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T: (+230) 401 4900 F: (+230) 401 4901 dinarobin@beachcomber.com Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T : (+230) 401 5050 F : (+230) 450 5140 paradis@beachcomber.com

IMMOBILIER

Park Lane Properties 4, Cap-Dal, Tamarin T : 483 7575, 5253 7474 E : office@parklane.mu www.parklane.mu

LOISIRS

Canyoning / Randonnées A&A Adventurous Spirit T : + 230 5 989 5813 contact.adventurousspirit@gmail. com Facebook : A& A Adventurous Spirit ltd

Cinéma Casela « Cinéma 4D » - « Films d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »

Equitation La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 E : contact@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine.

RESTAURANTS RIVIÈRE NOIRE Big Willy’s Soirées à thèmes.

T : 483 7400 TAMARIN La Madrague Poissons crus, grillés ou à la vapeur.

Beach Club Tamarina T : 404 0150 Le Dix-Neuf Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019 WOLMAR, FLIC EN FLAC Les coquillages Gourmet Restaurant T : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

SERVICES ESSENTIELS Banques

Banque des Macareignes Tamarin T : 483 8600 Barclays Flic-en-Flac T : 453 8072 MCB Cascavelle T : 453 6215 MCB Le Morne T : 450 4300 MCB Ruisseau Créole T : 483 8890 State Bank Flic-en-Flac T : 453 8884

[ 135]

Laboratoire Green Cross Medical laboratory Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999

Location de voiture Easy Drive T : 453 8557, 453 8571 Jet’s Rent A Car T : 453 9600 Wolmar Car Hire T : 453 8569

Médecins

West Care (Dr Bernard Piat) Rivière-Noire T : 483 8900 Dr Paul de Gersigny Tamarin T : 483 7362 Dr David Camus Osthéopathe Tamarin T : 5 931 8489, 483 5290, 483 1839 Dr Dominique Crépet Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T : 483 5734 Dr Yves Treguer Medecin cardiologue Cabinet de cardiologie Centre Medical Nautica Rivière Noire T : 483 7362 E : docteur-yves-treguer@ orange.fr

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ALIMENTATION

­{ A

D R E S S E S

}

CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT

I Spa Fitness & Wellness Club Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City, Ebène Tél : 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

FOURNITURE DES MATÉRIAUX POUR RESTAURANTS ET HÔTELS Adapro Mahatma Gandhi Avenue, Moka T : 433 6220, 433 6550 F : 433 6765 Email : adapro@intnet.mu www.adapro.com

RESTAURANTS/ TRAITEURS CUREPIPE

HÉBERGEMENT Hôtels

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CUREPIPE Beachcomber Resorts & Hotels (New Mauritius Hotels Ltd) Beachcomber House Botanical Garden Street Curepipe 74213 T: (+230) 6019000 F: (+230) 6019090 www.beachcomber.com EBÈNE

La Potinière Restaurant Traiteur Rue Charles Lees, Curepipe T : 676 2648, 670 2648, 5 492 2712 F : 670 0150 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere.mu Responsable : Priscille Desvaux T : 5 729 7945 EBÈNE

Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebène Tél : 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

IMMOBILIER

Park Lane Properties Nº3 John Kennedy Avenue Floreal T : 698 7575, 5258 7500 E : centraloffice@parklane.mu www.parklane.mu

RODRIGUES

Backstage Pizza Bar Authentique pizza au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber city, Ebène T : 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com Grain d’SEL Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebène T : 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

VINS CUREPIPE

La Potinière Restaurant Traiteur Tower 3, Nexteracom Building Ebène, Réduit T : 467 2676 F : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Caroline Rousset Tél : 5 738 8844 SushiMe Bar à sushi et spécialités japonaises Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebène T : 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe T : 676 3240 F : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu MOKA Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka T : 433 5652 - F : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu PHOENIX

La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal T : 686 2509 F : 697 7353 ou 686 2583 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu

SHOPPING CENTRE

So’Flo by Ascencia Georges Guibert St Floréal T : 606 3131 E : marketing.soflo@byascencia.com www.facebook.com/soflobyascencia

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Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix T : 696 7950 F : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street Port-Mathurin T : 832 1944 F : 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu

TOURISME & ART DE VIVRE À L'ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L'OCÉAN INDIEN