Côte Nord Magazine No 139

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Février/Mars 2019 - Nº139

www.travel-iles.com

Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €

CÔTE NORD

TOURISME & ART DE VIVRE À L’ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L’OCÉAN INDIEN

SALT of Palmar

Une nouvelle expérience de l’hôtellerie





ÉDITORIAL

N

Destination bien-être

ous vivons dans un monde en pleine mutation dans tous les secteurs et le tourisme n’y échappe pas. Si le tourisme de loisirs continue d’être le principal moteur poussant les voyageurs à parcourir le monde, d’autres champs appellent à l’exploration : culture, histoire, santé et bien-être. D’après une étude du Global Wellness Institute publiée en octobre 2018, le bien-être serait le secteur touristique se développant le plus rapidement. Ce marché représenterait d’ailleurs plus de 500 milliards de dollars. Toujours d’après l'étude de Global Wellness Institute, les touristes se tournant vers le bien-être sont prêts à dépenser 61% de plus que les touristes classiques. Pour le moment, c’est dans l’hémisphère nord que se concentre ce marché : Europe (292 millions de voyages et 210,8 milliards US$ de recettes), Amérique du Nord (204 millions de voyages et 241,7 milliards US$ de recettes) et Asie (258 millions de voyages et 136,7 milliards US$ de recettes). Le continent africain est encore loin derrière mais plusieurs pays africains encouragent activement le tourisme de bien-être, notamment Maurice, la Namibie, l'Afrique du Sud et la Tanzanie, en se concentrant principalement sur les offres spa pour se différencier du safari traditionnel ou du tourisme balnéaire destinés aux visiteurs internationaux. Partout en Afrique, les destinations ajoutent des offres bien-être à leur gamme de produits. Nous avons également assisté à une croissance considérable du nombre de séjours retraites et yoga en Afrique, combinant bien-être et intérêts culturels complémentaires comme l’ écologie, l’aventure et le spirituel. La beauté naturelle et la nature sauvage de ce vaste continent créent des opportunités uniques. De nombreuses destinations sont passées du spa au centre de bien-être holistique en ajoutant des offres telles que «safaris de pleine conscience», «yoga en pleine nature» et «soins du corps en brousse», tout en y incorporant des ingrédients locaux ainsi que des traitements / thérapies enracinés dans les traditions africaines. Maurice n’est pas en reste depuis une quinzaine d’années. Aux traditionnels massages sont venus s’ajouter, à travers une approche holistique, tous les aspects du « comment se sentir mieux », allant du spa et de la beauté à la santé et la nutrition, la forme physique, l'immersion dans la nature, la pleine conscience, la connexion corps-esprit ainsi que l'expérience de bienêtre dans la chambre. Mais cette nouvelle approche du corps et de l’esprit sains ne s’arrête plus à une heure ou deux passées au spa mais regroupe désormais des packages pouvant aller jusqu’à deux semaines, voire des ateliers de plusieurs jours. De grandes marques internationales, comme Cinq Mondes Spa, désormais au Sugar Beach et au Long Beach, s’y intéressent et proposent des séjours Wellness, alliant vacances et bien-être. L’engouement dépasse le cadre des hôtels puisque des centres s’ouvrent un peu partout dans l’île. Le dernier en date, WellnesSenses à Mapou, propose des ateliers réguliers tous les week-ends, du yoga, du taï-chi, du qi gong, de la méditation, des thérapies énergétiques, des massages dispensés par les meilleurs professionnels. On a aussi vu de grands rassemblements ponctuels permettant de vivre plusieurs expériences sur une journée ou un week-end. On est encore loin des grands festivals comme le Wanderlust, le BaliSpirit ou l’Edinburgh Wellbeing Festival mais cela pourrait bien se profiler dans un horizon pas si lointain. En effet, Heritage Resorts nous promet pour le mois de mai prochain le tout premier Wellness Festival de Maurice qui se tiendra sur trois jours dans la région préservée du sud et répondra à l’appel puissant de la nature, comprenant le Domaine de Bel Ombre et des « joyaux » naturels du sud de Maurice comme Le Morne (site du patrimoine mondial de l’Unesco) ou encore La terre des sept couleurs de Chamarel. Au programme de ce tout premier festival : cours, conférences et ateliers, sorties Connexion avec la nature, créations d'artistes en direct, stations de nourriture saine, soirée festival de musique ; en bref, du jamais vu à Maurice. Les organisateurs s’attendent à accueillir entre 300 et 500 participants, tout en tablant sur une forte croissance dans les années suivantes. Et nous croyons effectivement que cela devrait être le cas si les autorités accordent tout le soutien mérité à cet événement, à l’instar de ce qui a été fait pour l’AfrAsia Bank Mauritius Open, tournoi international de golf sanctionné par les tours européen, asiatique et africain, lancé incidemment sur ces mêmes terres, au Heritage Golf, et qui apporte une visibilité dans plus de 100 millions de foyers dans le monde grâce à la télévision. Saluons donc cette initiative qui, certes, va bénéficier à Heritage Resorts, mais apportera également une belle visibilité à la destination Maurice tout comme le festival culinaire qui se tiendra au Four Seasons au mois de mars et qui réunira neuf chefs de renommée internationale, dont six étoilés au Michelin : Michel Portos, David Rathgeber, Thierry Drapeau, Hervé Rodriguez, Patrick Jeffroy, et David Charrier. Cette prouesse du chef Nicolas Vienne de réunir tout ce beau monde, contribue à faire de Maurice non seulement une destination bien-être mais également gastronomique. La rédaction CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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SOMMAIRE

6-9

CARNET

10-21

CULTURE

22-23

NOS AMBASSADEURS

24-28

LOISIRS

30-31

DÉCOUVERTE

32-34

GOLF

36-37

TOURISME

38

PROMOTION

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CÔTE NORD Fondé en 1991 par Claude Huc •

Éditeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : 483 5675 info@travel-iles.com www.travel-iles.com

• Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer T : +230 5 252 8631 E : beatrice.mayer@cotenordmag.com E : bmmayer@intnet.mu • Directrice Adjointe Béatrice Mélotte T : +230 5 497 6770 E : communication@cotenordmag.com • Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo T : +230 5 750 6044 E : production@cotenordmag.com • Rédacteur en chef Ajai Daby T : +230 5 933 3905 E : a.daby@cotenordmag.com

50-53

CARNET DE VOYAGE

54-55

OBJECTIF

56-57

ARTS & MÉTIER

58-60

IMMOBILIER

62-84

HÔTELLERIE

86-90

BIEN-ÊTRE

• Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard T : +230 483 5675 E : secretariat@cotenordmag.com

92-103

GASTRONOMIE

• Impression Cathay Printing Ltd.

• Journaliste Elodie Couronne T : +230 5 942 4777 E : elodie.couronne@cotenordmag.com • Responsable de la Publicité Anielle Carver T : +230 5 918 4636 E : publicité@cotenordmag.com

104-110 OCÉAN INDIEN

• Photo de couverture SALT of Palmar

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CARNET

SHANGRI-LA’S LE TOUESSROK

restaurants étoilés Michelin à travers le monde dont le Jardin des Sens à Montpellier et l’Auberge de la Fenière au Cadenet. Chef Alexandre apprécie les saveurs d’une cuisine mauricienne authentique et aime concocter des plats qui évoquent le patrimoine, la culture et l'authenticité de l'île. Passionné de voyages, il tire profit de son expertise internationale et souligne l'importance de choyer l'île par le biais de divers projets environnementaux, notamment l'introduction d'un programme, qu'il a lui-même conçu, visant à améliorer les niveaux de gaspillage alimentaire.

ALEXANDRE GIRAUD, NOUVEAU CHEF EXÉCUTIF

TOURISME

COQUILLE BONHEUR RÉCOMPENSÉ PAR SUSIE FREEMAN TRAVEL Depuis fin octobre, Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa a un nouveau chef exécutif en la personne d‘Alexandre Giraud. Il n’est pas inconnu puisqu’il occupait jusque-là le même poste au LUX* Le Morne, où il était responsable de 67 chefs. Originaire de France, et avec plus de 18 années d’expérience dans la gastronomie, le Chef Giraud a travaillé en tant que Chef exécutif pour certains des plus grands hôtels internationaux en Europe, à Dubaï, au Brésil et à l’île Maurice. Il a également exercé au sein de plusieurs

Le réceptif mauricien Coquille Bonheur (DMC) a été récompensé au mois de novembre pour ses « services exceptionnels » par Susie Freeman Travel, une agence de voyages britannique qui propose la destination mauricienne depuis vingt ans. La fondatrice et propriétaire de l’agence, Susie Freeman, avait fait le déplacement, le quatrième à Maurice depuis début 2018, pour remettre le trophée au directeur de Coquille Bonheur, Christian Lefevre et son personnel. Susie Freeman n’a pas tari d’éloges sur ces derniers. « Les soins personnels et le dévouement que les employés de Coquille Bonheur fournissent à Susie Freeman Travel sont incomparables. Christian, votre équipe est géniale, bien entraînée, multilingue et enthousiaste, elle fournit le meilleur service, en veillant à ce que chacun de mes clients voyageant à Maurice se sente comme un VIP. Coquille Bonheur offre un service 24h / 24 où même les plus petites demandes sont traitées avec efficacité. Cette philosophie se reflète exactement à la façon dont nous opérons à SFT, où rien ne pose problème ». Christian Lefevre, tout en se disant honoré de recevoir ce prix prestigieux, a rappelé que « chaque membre du personnel a contribué à notre succès global ». « Chez Coquille Bonheur, l'expérience est tout. Pas seulement la nôtre, mais également celle de nos clients et ce qu'ils vivent lorsqu'ils traitent avec nous. Nous restons attachés à l'excellence à travers le service, le service et le service ».

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CARNET

OAZURE VILLAS EXPORTE SON CONCEPT À BALI Depuis 2009, l’entreprise Oazure Ltd a développé une offre de location de villas de luxe avec des services de conciergerie à Maurice, sous l’enseigne Oazure Villa Maurice. Forte de son succès, elle a dupliqué le concept dans une autre île bordée par l’océan Indien. Elle propose désormais plus de 80 somptueuses villas et des services sur mesure à Bali sous l’enseigne Oazure Villa Bali. Accessible avec une escale depuis Maurice, à 8h de la Réunion, avec des liaisons régulières entre les principaux aéroports de l’océan Indien à des prix très raisonnables, celle que l’on appelle l’île des dieux est une destination vacances idéale pour les habitants de l’océan Indien. « Bien que nous partagions un océan, Bali est une destination vraiment dépaysante et reposante pour tous les habitants du sud de l’océan Indien. L’île et les coutumes balinaises correspondent totalement à l’esprit Oazure : on trouve des paysages à couper le souffle, des plages paradisiaques, une multitude d’activités pour satisfaire tous les goûts,

des villas pensées pour la détente absolue et une intimité totale, et les employés de maison sont formés et habitués à être aux petits soins absolus des personnes qu’ils servent », déclare Guillaume de Bricourt, dirigeant d’Oazure Ltd et résidant à Maurice depuis près de 10 ans. Renseignements : www.oazure-villa-bali.com

RÉCEPTIF

AÉRIEN

SUMMERTIMES LANCE SA NOUVELLE BROCHURE

AIRLINE OF THE YEAR 2018 : EMIRATES GRANDE GAGNANTE

La première édition d’Airline of the Year 2018 organisée par Titanium Travel Club a vu le triomphe de la compagnie Emirates qui a remporté quatre prix selon le vote du public. La compagnie émiratie qui dessert Maurice depuis 16 ans a été élue en tête dans la catégorie classe économie, classe business, divertissement en vol et service en vol. Turkish Airlines, nouvelle venue dans le ciel mauricien depuis trois ans, a décroché la palme dans la catégorie Food & Beverage et Meilleure compagnie européenne. Air Mauritius a remporté le prix de meilleure compagnie régionale, South African Airways, meilleure compagnie africaine, Singapore Airlines, meilleure compagnie asiatique alors que le prix du meilleur aéroport est revenu à Dubaï. Cet évènement, qui est une première à Maurice, a eu plus de 50 000 votes du public à travers la page Facebook de Titanium Travel Club. Cette compagnie dirigée par Moshin Moossa était associée à Jubilee Insurance, AfraAsia Bank, Maureva et Radio One. Les compagnies aériennes primées ont été récompensées lors d'une Award Night qui s’est tenue samedi 24 novembre au Sugar Beach. Lors de cette soirée, les trois meilleurs récits qui consistaient à raconter son Voyage de Rêve ont été récompensés. Yusrah Tooreea, Kelly Webb et Joëlle Elix se sont respectivement classées 1ère, 2e et 3e.

Nouvelle brochure pour SummerTimes qui est entré dans sa 19e année. Cette publication a été lancée le 14 décembre dernier par le directeur et fondateur Popo Hitié au Domaine des Aubineaux, en présence du directeur de la MTPA, Arvind Bundhun, et de la directrice de la Tourism Authority, Mme Koudijah Boodoo, et de nombreux partenaires de l’industrie touristique. C’était l’occasion pour Popo Hitié de rappeler le parcours de sa DMC (Destination Management Company) et le travail effectué par ses équipes pour maintenir la qualité des prestations. « Nous sommes certifiés ISO depuis 2002 et la première Destination Management Company à avoir été certifiée ISO 9001 : 2015 depuis décembre 2017. La formation continue fait partie intégrante de notre stratégie et les 300 employés de la compagnie sont impliqués », a-t-il souligné. Comme pour sanctionner cette excellence, il a fait remarquer que « sur un volume de clients en excursions de plus de 100,000 pour l’année 2018, le pourcentage de remboursement de clients insatisfaits est de 0,15%, ce qui est une performance remarquable ». La brochure, dont c’est la 10e édition, reprend les trois thèmes décidés il y a trois ans, à savoir : mer, culture et nature. La mer se taille la part du lion avec onze excursions et activités dans les différents lagons de l’île. Les deux autres thèmes proposent neuf excursions chacun.

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CARNET

CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE ET CRÉATIVITÉ AU MÉRIDIEN Les employés de l’hôtel Le Méridien île Maurice ont bien conscience de l'écologie, des défis environnementaux et ont une créativité débordante. C’est le constat que l’on pouvait faire au vu du succès de la 4e édition de son concours annuel Green Dress, un défilé écologique axé sur les textiles durables et les produits recyclés, qui s’est tenu au mois de décembre dernier. Organisé par Le Méridien Green Council, dirigé par l’adjointe exécutive du directeur général, Cynthia Aristhène, ce concours avait réuni dix participants. C’est Rilisha Kistoo, de l’équipe du Housekeeping, qui a été désignée lauréate du concours. Elle s’était déjà fait remarquer en 2017 en terminant à la 3e place. Cette année, sa robe faite de centaines de ballons et de bouchons de vin et une coiffure relevée par des bouteilles d’eau en plastique ont séduit le jury et le public. Virginie Drioux du Front Office et Pooja Bhoyrub de la cuisine ont complété le podium alors qu’Abdullah Azamkhan du Housekeeping a remporté, cette année encore, le prix du jury composé de Laura Mooneesamy, directrice de l’agence Gold Models, Ameeksha Dilchand, Miss Mauritius 2011, Dae Stafford, mannequin et bloggeur, Mathieu de Tonnac, directeur général du Méridien et du rédacteur en chef de Côte Nord.

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LIVRES

AFFICHES 1975-2018 Dans cet ouvrage grand format au tirage limité, Firoz Ghanty retrace son parcours d’activiste politique et syndical à Maurice, de 1975 à aujourd’hui, à travers une série d’affiches qui témoignent de l’engagement continu de l’artiste en faveur des causes politiques et sociales. Affiches 1975-2018 retrace 43 ans de lutte et de revendications que Firoz Ghanty a su marquer de son trait, et représente une rétrospective intéressante quant aux questionnements d’une population en pleine construction, suite à l’indépendance de l’île en 1968. L’Affiche, témoin intemporel. Le rôle de l’affiche diffère des autres médiateurs artistiques. D’emblée, l’affiche est engagée : elle cherche à porter un message, à ce que le spectateur réfléchisse et prenne position. D’abord utilisée comme support publicitaire ou de propagande, l’affiche a néanmoins su séduire de nombreux artistes, tels que Toulouse-Lautrec. Chez Firoz Ghanty, elle a su trouver une plume fidèle dès les années 70. Véritable témoin de ses combats, elle accompagne toute sa carrière de militant, œuvrant comme un médiateur dans les différentes causes sociales abordées par le peintre et nourries par ses créations. Né en 1952 à Rose Hill, Firoz Ghanty est un peintre et poète mauricien. Il participe à sa première exposition en 1970, à l’âge de 18 ans. Parallèlement à sa carrière d’artiste qui se profile, Firoz Ghanty est un jeune homme engagé : il s’intéresse très tôt à la politique et s’implique dans les sujets qui lui tiennent à cœur. Il crée le Groupe Artistique Mauricien (GAM) pour promouvoir les différentes expressions artistiques mais se bat aussi pour les causes sociales et politiques qui taraudent les esprits de l’époque. Il commence en ce sens, dès 1975, une série d’affiches pour donner une voix à ses multiples combats, appeler à la mobilisation et au mouvement.

VOYAGE À RODRIGUES Ti Solo Grand Héros est le fruit d’un atelier d’illustration animé par la plasticienne Sophie Bazin alias Mary-des-Ailes pour une quarantaine d’enfants rodriguais. En s’inspirant de l’art gond, une technique picturale pratiquée par la tribu Gond en Inde, les jeunes artistes, âgés de 5 à 14 ans, ont dessiné et peint sur des matériaux recyclés (papiers, emballages, bricks) tous les éléments qui illustrent le texte de Priya Hein. À travers le personnage de Ti Solo, l’auteure mauricienne redonne vie au solitaire, le célèbre oiseau emblématique de Rodrigues, disparu depuis des siècles. Décrit par François Leguat au XVIIe siècle, ce sympathique volatile n’aurait plus été aperçu depuis... jusqu’à l’arrivée de Ti Solo. Ti Solo n’est pas un oiseau comme les autres... En effet, ses ailes trop courtes ne lui permettent pas, comme ses congénères, de s’envoler. Essuyant les moqueries de ses camarades, il se sent bien inutile et se pose des questions sur son existence. Au fil de cette histoire quasi initiatique, Ti Solo comprendra qu’un oiseau n’est pas obligé de savoir voler et sa différence le mènera à découvrir sa vraie valeur. Proposé en français et en créole rodriguais, cet album nous invite à réfléchir sur la place de chacun dans la société, quelles que soient nos différences et nos compétences. Cet atelier d’illustration a permis non seulement de stimuler la créativité des enfants et de les sensibiliser à leur environnement mais aussi de valoriser leurs réalisations à travers la publication d’un livre dont ils sont des acteurs à part entière. CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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LIVRES

LA CARTE MAGIQUE Ashvin, Émilie, Jérémy et Zara adorent les histoires de pirates ! Grâce à une carte magique, ils vont vivre des aventures extraordinaires à la découverte de trésors cachés. Les premiers titres de la collection La Carte magique se déroulent à la Citadelle et au phare d’Albion. Cette collection est une nouveauté de l'éditeur mauricien L'Atelier des nomades. Ces premières lectures s’adressent aux enfants de 6 à 8 ans qui découvrent la lecture. Accompagnés au début d’un adulte, ils évolueront vers une lecture autonome. Le texte est signé Yianna Amodine et illustré par Iloë. Ce sont deux livres jeunesse qui feront le bonheur des jeunes lecteurs.

INTO THE BLUE Dans son dernier livre intitulé Into the Blue, le photographe Jano Couacaud part à la rencontre de l’océan et partage avec nous cette expérience à travers ce bel ouvrage. C’est en effet sa passion que l’auteur met en avant ici, après avoir mis en lumière les maisons créoles en 2014. Jano Couacaud nous invite à une (re)découverte du lagon, que ce soit tout près d’un corail, au fond de l’eau ou vu du ciel d’où il photographie le grand bleu depuis un hélicoptère. Véritable passionné de l’océan, il fait de la plongée en masque et tuba depuis l’âge de 10 ans. Jano Couacaud a voulu rassembler les photographies qu’il a prises sous l’eau durant trois ans autour de l’île. Celui qui connaît bien l’Afrique du Sud et l’Australie, dit se rappeler son enfance quand il se mettait à la recherche de coquillages ou encore sa période d’adolescence lorsqu’il allait pêcher. La découverte et son intérêt pour la faune et la flore sous-marines ont suivi. Cet ouvrage a aussi vu la collaboration des pêcheurs de chaque région visitée, ce qui lui a permis de faire un constat sur l’évolution et la dégradation des lagons au fil du temps.

50 CHEFS, 50 RECETTES Il manquait une célébration aux 50 ans de l’indépendance de Maurice : un hommage à sa cuisine. C’est désormais chose faite grâce à Alan Payen, chef émérite, membre actif de Global Chefs Association et ancien président de la Mauritius Chefs Association. C’est un travail colossal auquel il s’est attelé, réunir 50 chefs mauriciens mais aussi des expatriés qui ont longtemps travaillé sur l’île et apporté leur connaissance et expérience. Le résultat est un magnifique livre avec un portrait et une recette des 50 chefs. C’est un hommage à la cuisine traditionnelle mais aussi à certaines recettes revisitées leur apportant parfois une touche gastronomique. On notera également parmi les chefs, trois femmes des autres îles de la République, notamment Rodrigues, Agaléga et Diego Garcia. Le livre est disponible auprès de l’auteur, Alan Payen (Tel 57286670).

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Photographie

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Flashback de Jaffar Houssain Sobha

l’occasion des 50 ans de l’indépendance de Maurice, les éditions Vizavi proposent FLASHBACK, un ouvrage signé Jaffar Houssain Sobha qui rassemble une centaine de photographies de Maurice datant des années 60 et 70. Aujourd’hui affranchis du temps et des circonstances, ses clichés en noir et blanc témoignent avec tendresse d’une certaine douceur de vivre de l’époque, malgré les difficultés du quotidien et font merveilleusement écho aux émouvants souvenirs d’enfance du journaliste Jean Clément Cangy extraits de son livre Ruelle de bonne espérance publié en 2009. Dans sa préface, Reza Issack, ancien lordmaire et membre de l'Assemblée nationale, résume bien cela : « Ces images nous ramènent à une ère de bonheur. On prenait le temps de vivre, de travailler, converser, partager, sortir. Les gens étaient affables et accueillants. Tout était si calme, si paisible ». Au fil de l’ouvrage, se dévoile une île Maurice d’un autre temps, tantôt rurale avec ses colporteurs, cases en paille et charrettes à zébus - tantôt urbaine où les échoppes des artisans côtoient les marchands ambulants au hasard des rues où déambulent quelques Morris Minor au charme inimitable. Seules les montagnes et la mer demeurent, en arrière-plan, des témoins imperturbables. Le livre est aussi une promenade dans Port-Louis ; le lecteur y retrouve la fontaine La Bourdonnais et de magnifiques bâtiments anciens tels que l’imprimerie du gouvernement et la municipalité de Port-Louis, hélas, aujourd’hui disparus. Les « flash-back » de Jaffar Houssain Sobha rendent compte d’une vie rythmée par le temps du labeur, parfois rude, et le temps du repos, souvent joyeux. L’ouvrage est traversé par des regards d’enfants, ceux des campagnes et de la rue, ceux des enfants de l’indépendance qui ont grandi avec leur pays. Un livre sans fard, sans filtre, ni jugement, avec humanité.

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Littérature

Mariam Sheik Fareed : un premier roman aux accents forts Née en Angleterre, d’un père mauricien d’origine indienne et d’une mère française, Mariam Sheik Fareed est métisse et fière de l’être. Son premier roman « Le syndrome de l’accent étranger », qu’elle a lancé à Maurice le 9 janvier au Hennessy Park Hotel, fait honneur bien évidemment à ses origines. Chaleureuse et pleine d’entrain, elle nous raconte l’écriture de son roman, sélectionné pour le prix littéraire Beur FM Méditerranée. C’est en ouvrant un magazine de psychologie un jour que Mariam tombe sur l’interview d’une femme atteinte du syndrome de l’accent étranger : une Anglaise qui se réveille un jour avec l’accent chinois. Fascinée par le fait que se réveiller avec un accent différent puisse complètement bouleverser la vie d’une personne et changer le regard de la société sur soi, elle décide que ce sera le sujet de son premier roman. « J’ai toujours voulu écrire un roman et c’est à 40 ans, en ayant une entreprise plus stable et des enfants plus grands, que j’ai eu suffisamment de temps pour le faire. J’ai beaucoup écrit dans des lieux publics notamment quand j’étais en résidence au Théâtre L’aire Libre à Rennes, et dans un centre culturel éphémère La Villa Gregam en pleine Bretagne qui accueillait des artistes, des musiciens en résidence. » Au départ, elle veut rester neutre dans son histoire et elle décide de placer ses personnages dans une grande ville qu’elle connaît quand même un peu : Paris. Mais au fur et à mesure qu’elle écrit, ses origines prennent le dessus sur ses résolutions : elle a un personnage mauricien et un Breton. Lorsqu’elle écrit son histoire, le centre humanitaire pour migrants « la Bulle » ouvre ses portes à la porte de la Chapelle à Paris, là où elle avait placé ses personnages, et elle s’est dit qu’elle ne pouvait pas ne pas en parler. Très intéressée par le travail des associations pour les migrants, elle décide aussi de se joindre à Utopia 56, une association bénévole bretonne. Mariam a vécu successivement à Londres, à Maurice, puis en Bretagne où elle a grandi. Mariée et mère de deux filles, elle possède des ecolodges dans le sud de la Bretagne depuis une quinzaine d’années mais revient très régulièrement à Maurice où elle a une maison à Flicen-Flac. Elle a d’ailleurs vécu ici pendant trois ans et demi durant lesquels elle a été enseignante de français et d’histoire à l’École du Centre. Détentrice d’une maîtrise de lettres modernes, Mariam a écrit de nombreuses nouvelles, étant amatrice de la forme. Elle a participé à de nombreux concours de nouvelles pendant ses années universitaires, ce qui lui permettait de se payer des livres, des abonnements aux lieux culturels, des entrées à des concerts et des restos.

Le syndrome de l’accent étranger Un soir, dans le métro parisien, un Mauricien sans-papiers trouve un ordinateur oublié. Lorsqu'il l'ouvre, afin de rechercher des informations sur son propriétaire, il découvre le début d'une histoire... Celle-ci va le happer, éveillant la curiosité de cet immigré illégal à la vie discrète et humble. Lui qui connaît les mots, mais ne sait pas bien les écrire, exigera une suite à l'auteur, en faisant d’elle la condition de la restitution de son bien. C'est ainsi que débute la correspondance entre Désiré et Alexandre. Car le chantage s'équilibre, lorsqu'en retour, l'écrivain demande à son lecteur de l'aide pour inventer cette suite, ne sachant décidément que faire de Sophie, son personnage, victime d'un mal rare, mais réel : le syndrome de l'accent étranger. Le voyage commence, pour ces deux hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer, entre Paris et océan Indien, quotidien et imaginaire : un cheminement sensible, drôle parfois, douloureux aussi, humain toujours.

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Musique

Zulu de retour avec son « Tango Bluz » Ca y est! Le troisième album de Zulu « Tango Bluz » est dans les bacs depuis la fin de l'année dernière. Après « Zulu » et « Intimiste », il revient avec un album beaucoup plus personnel et doux sur lequel il a travaillé, en collaboration avec Uvi Babajee, pendant près de deux ans.

divers thèmes chers à l’artiste, des thèmes qui sont liés à notre île. Parmi, on retrouve « Holy Water », écrit en collaboration avec Nathalie Seenyen avec qui il chante en duo, qui parle du lac sacré de Grand Bassin, où Uvi et Zulu se rendent pour se ressourcer car ils aiment l’atmosphère qui y règne. Quant à « Mo Drapo », le titre de l’album que Zulu préfère, avec Philippe Thomas, c’est un hommage au drapeau mauricien et à notre île. « L’affranchie », avec Dave Dario et Kreol Jazz Pioneers, est une chanson qui parle de l’émergence de la femme mauricienne et « Mo ti Bato » raconte l’histoire des pêcheurs à la senne. Il y a aussi « Nam Sega » avec Anne-So sur l’histoire de l’esclavage. « J’ai fait beaucoup de chemin et de rencontres en six ans. Si aujourd’hui je suis toujours sur la scène musicale, c’est grâce au soutien des gens. » En 2019, Zulu compte sortir « Tango Bluz : Part II » une autre version de l’album où les chansons seront revisitées. Le « Best Of Zulu » est également prévu pour cette année.

Dans ce nouvel opus, pas de titre populaire tel que « La métisse » ou « Pima ruz » mais beaucoup de chansons à textes. « J'ai beaucoup aimé faire les Mauriciens danser mais pour Tango Bluz, j’ai mis beaucoup d’accent sur les texte que j'aimerais qu'ils écoutent plutôt. Ce n’est peut-être pas l’album auquel les gens s’attendaient mais il est plus réfléchi », laisse entendre l'artiste. Fruit d’un dur labeur et de nombreux sacrifices, cet album a pris son temps car il était important de trouver les bonnes personnes. « Tango Bluz apporte une autre couleur à la musique mauricienne. » En anglais, en français et en créole, les 12 titres de l’album traitent de

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Musique

Penn lavi an kouler de Gina Jean-Charles Elle nous revient après une longue pause. Gina JeanCharles sort un nouvel album intitulé « Penn lavi an kouler ». Ce nouvel album de huit titres est un message que veut faire passer l’artiste. Engagée, avec Linley et Vanessa Mootien, dans le projet intitulé Lari napa enn labri de l’ONG Quatre ti la patte qui veut venir à bout du problème des chiens errants, abandonnés et maltraités, elle veut conscientiser les gens sur cette problématique à travers la chanson, mais aussi passer des messages d’espoir et d’amour. Le projet de l’album Penn lavi en kouler a germé il y a cinq ans. Gina Jean-Charles fredonnait des airs qu’elle enregistrait à l’aide d’un magnétophone. Mais il a fallu attendre trois ans pour que la chanteuse se décide à aller voir un guitariste, Pascal Amadis, pour mieux structurer ses idées. « Le texte est venu après, au fur et à mesure qu’on travaillait ensemble. Je me suis reposée sur les mélodies pour donner de la couleur aux textes. » Cet exercice fut très difficile pour elle car c’est la première fois qu’elle se met à l’écriture de ses chansons, « bien que je m’étais un peu impliquée pour mon deuxième album ». Penn lavi en Kouler regroupe huit morceaux. Gina Jean-Charles chante en créole, en français et aussi en anglais. « Six des huit chansons sur l’album sont en créole, c’était une évidence… » Elle

parle d’amour, transmet la positivité et un peu de son optimiste. On comprend que l’artiste partage une partie très intime de sa vie dans cet album. Elle se frotte au jazz et à la pop et chante sur des sonorités mauriciennes. « Vous entendrez le sega, mais je le chante à ma façon. »

Vwayaz ar Menwar Après un long silence, Lelou Menwar revient au-devant de la scène musicale avec un nouvel album. C’est un voyage auquel nous invite cet artiste, un voyage dans son univers musical envoûtant, troublant et touchant. De son vrai nom Stephano Honoré, Menwar nous offre un disque de 12 titres, enregistré entièrement en live. Vwayaz ar mwa est né des suites de la rencontre de l’artiste musicien avec un Sicilien à travers Agathe Desvaux de Marigny. Cette dernière s’était rendue en Allemagne, où elle avait fait la connaissance d’un Sicilien qui lui avait partagé le désir de découvrir la musique mauricienne. Agathe l’alors présenté à Menwar lors de sa venue à Maurice. De là, tout s’est rapidement enchaîné. « On a enregistré en live, en acoustique et nous avons fait le mixage ». Le travail est le fruit des longues années pendant lesquelles Menwar se produisait dans des festivals qui lui ont permis d’approfondir et enrichir son spectre musical et faire des rencontres. Menwar qui vit essentiellement de la musique et qui compte plus de 30 ans de carrière musicale, avoue que ce nouvel album est unique car il a tenu à jouer de tous les instruments qui y figurent. Au niveau

des textes, on retrouve l’empreinte de ce chanteur engagé qui souhaite toujours passer un message. Menwar s’est entouré de son fils Steven et sa fille Sarah sur le titre Vwayaz ar mwa. Cet album parle d’amour, de voyage musical, de la créolité, du quotidien d'un Rodriguais qui vit à Maurice, de ceux qui ne mangent pas à leur faim, de ces personnes qui sont malchanceuses dans la vie… À écouter sans modération.

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C U LT U R E

Vincent Duvergé, producteur et humoriste

« Aujourd’hui, les gens rient moins de tout » Producteur et humoriste à 23 ans, Vincent Duvergé est monté sur scène à deux reprises en 2018 pour son oneman-show qui affichait complet en juin et novembre. Rencontre avec un jeune talent plein de vie et d’entrain qui s’inspire du contexte mauricien et des scènes de la vie de tous les jours pour créer des sketches dans lesquels chacun s’identifie forcément. Quand tu es monté sur scène en juin pour ton premier one-manshow, quel était ton feeling ? C'est indescriptible. C'est vraiment un rêve de gosse qui s’est accompli ce jour-là. Mais juste avant de monter sur scène, j'étais livide, je pensais que j'allais faire une syncope et une fois que les premiers rires ont fusé, j'étais sur un petit nuage. Comment es-tu devenu humoriste ? Raconte-nous ton parcours. Tout a démarré quand quelqu'un m'a conseillé de faire des vidéos et de les poster sur YouTube. À l’époque, je ne comprenais pas trop le concept, il n'y avait pas de youtubeurs à Maurice. J'ai donc regardé les vidéos des youtubeurs français tels que Norman et Cyprien et puis, un jour avec un ami, on a fait une vidéo pour amuser nos potes et ça a pris des proportions inattendues.

As-tu rencontré des obstacles sur ta route ? Il n’y a pas vraiment eu d’obstacles mais aujourd’hui, je remarque que les gens rient moins de tout. Avant, on pouvait rire de plus de choses mais maintenant, les gens sont de plus en plus coincés, il y a moins d’ouverture d’esprit sur certains sujets, ce que je trouve dommage.

Qu’est-ce qui t’a poussé à faire de l’humour ? Le déclic a été de voir des humoristes tels que Gad Elmaleh, Franck Dubosc ou encore Jamel Debbouze se produire sur scène à Maurice.

Toi, qu’est-ce qui te fait rire ? J’apprécie énormément l’humour noir. Je n’excelle pas forcément dedans, mais j’aime beaucoup regarder les humoristes tels que Jeremy Ferrari. J’aime beaucoup les blagues qui sont faites sur certains sujets très tabous qui ne font pas rire tout le monde. L’humour noir brise les codes et permet de se décoincer. Bien entendu, il faut rester dans le respect et il faut que ce soit bien fait.

Et à quel moment tu t’es dit que tu pourrais en faire ton métier ? C’est tout récent, quand je suis rentré de mes études en Australie en 2016. J'ai compris qu'être humoriste à Maurice n'était pas forcément impossible. Il suffit d'être un peu polyvalent, de faire un peu de radio, un peu de vidéos et de la scène afin de pouvoir vivre de l'humour.

Quel est l’humoriste qui t’inspire le plus ? Je ne dirais pas qu’il y en a un en particulier, mais le parcours de Manu Payet m’inspire. C’est un Réunionnais qui a fait son bout de chemin : il a commencé en faisant de la radio, est devenu responsable d’antenne de NRJ Réunion, puis est devenu humoriste, et il joue aujourd’hui dans des films français. Il y a aussi Kevin Razy qui est une inspiration pour les jeunes Mauriciens comme moi.

Qu’est-ce qui t’inspire pour créer tes sketches ? Ça peut être tout et n'importe quoi : quelqu'un que je vois dans la rue, un membre de ma famille, ou même une histoire que j'ai lue dans les journaux mais, en général, c'est typiquement mauricien. J'aime beaucoup faire des sketches qui sont liés à notre pays, à nos différentes cultures. Raconte-nous ton spectacle... Alors, il y avait un peu de tout : un sketch où je compare Maurice et l’Australie avec un regard bien mauricien, sur les Mauriciens qui sont en Australie depuis des années. Il y a aussi des personnages tels que celui du coiffeur, qui est basé sur mon coiffeur, un chasseur, les Miss Mauritius, sur les animateurs radio et leurs tics de langage, et sur l’Île Maurice en général – la conduite sur nos routes, par exemple.

Tu as fait un one man show à 23 ans, quelle est la prochaine étape ? Un prochain one-man-show très probablement avec de nouveaux sketches, de nouvelles histoires. J'aimerais faire du théâtre aussi, donc on verra bien l'année prochaine (NDLR : 2019). As-tu des conseils pour ceux qui veulent se lancer ? De ne pas trop se poser de questions, de foncer. Il faut aussi prendre le temps d'écrire, c'est la partie la moins fun certes, mais c'est essentiel, cela permet d'avoir les idées en place quand on écrit des sketchs. Pour ceux qui aimeraient faire du stand-up, il y a une plateforme qui existe, qui est l’Apéro Comedy et qui a permis de découvrir de nouveaux talents. Il y a aussi les réseaux sociaux qui représentent une bonne base pour ceux qui souhaitent se lancer.

Quand tu n’es pas sur scène ni au travail, où peut-on te retrouver ? Au fond de mon lit, en train de dormir. J'aime bien être chez moi, je ne sors pas beaucoup sauf pour aller à l'Apéro Comedy ou dans les centres commerciaux pour faire du lèche-vitrines.

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Histoire

Le site du naufrage du Saint Géran pourrait-il figurer au patrimoine mondial ?

Après l’Aapravasi Ghat et Le Morne, l’île Maurice pourrait-elle avoir un troisième site classé au patrimoine mondial de l’humanité ? La question a été posée par le Dr Jean-Yves Blot lors d’une conférence sur l'importance du site du naufrage du Saint Géran en tant que patrimoine universel, à l’hôtel Veranda Paul et Virginie, le 30 novembre dernier. Selon l’archéologue naval, au-delà d’un simple fait historique, le paysage culturel de ce naufrage recèle énormément d’informations sur la société et l’économie de l’époque. Une inscription au patrimoine mondial serait aussi bénéfique à l’industrie touristique, a-t-il postulé.

destinée à une paroisse mauricienne, sont aujourd’hui exposés au musée naval et historique de Mahébourg. Selon le Dr Blot, il y a encore beaucoup d’objets qui ont été trouvés sur ce site par des dizaines de plongeurs et qui font la fierté de collections privées. « Il est important, peut-être pas de les récupérer, mais de les chercher et et de les répertorier ». Le scientifique n’a pas manqué de rappeler que la célébrité du Saint Géran vient sans doute de la fiction de Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Or, tout en reconnaissant l’immense talent d’écrivainpaysagiste du romancier français, le Dr Blot attire l’attention sur certaines libertés de l’auteur notamment quant à la date et le lieu du naufrage. « Le naufrage a eu lieu au mois d’août 1744. Or, Bernardin de Saint Pierre parle d’un cyclone qui aurait causé le naufrage, donc en été. L’histoire du Saint Géran est à la frontière du réel et de l'imaginaire. L’archéologie et l’histoire nous renvoient, elles, au monde réel que connut le futur écrivain de 1768-1770 entre Lorient et Maurice.

Le Dr Jean-Yves Blot est celui qui, en 1979, allait faire les premières fouilles scientifiques sur le site du naufrage du Saint Géran. Les restes de l’épave qui ont été récupérés à l’époque, dont la célèbre cloche

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Dr Jean-Yves Blot

dernier voyage. Lu de cette façon, le naufrage du vaisseau de 600 tonneaux de la Compagnie des Indes, le Saint Géran, sur la côte nord-est de l’île de France, Maurice d’aujourd’hui, perd tout son sens si on omet de joindre au « dossier terminal » le port d’arrivée vers lequel se dirigeait le navire : Port-Louis ». Le scientifique a conclu qu’il appartient aux autorités compétentes, le Mauritius Museums Council, la Mauritius Marine Conservation Society, Mauritius Scuba Diving Association, Mauritius Ports Authority, la Société de l’Histoire de l’île Maurice et le gouvernement de monter un dossier à cet effet. A noter que la Mauritius Ports Authority est déjà partenaire du travail du Dr Blot, ainsi que Veranda Resorts et la Société de l’Histoire de l’île Maurice.

Site du naufrage du Saint Géran au large de Poudre d'Or

La perte des passagers et de la cargaison du Saint Géran en août 1744 est avant tout le récit d’une catastrophe humaine qui a marqué l’économie de l’île ». Le Dr Blot rappelle à cet effet que le Saint Géran transportait des esclaves, comme en témoignent les étraves découvertes lors des fouilles de 1979 et visibles au musée de Mahébourg. Leur disparition avait affecté les planteurs qui les attendaient. Autre fait peu connu révélé par l’archéologue naval, c’est la présence de pierres de lest, trouvées en 1979 sur le site du naufrage, dont la teneur volcanique prouve qu’elles avaient été embarquées… de l’île Maurice même alors que le bateau revenait de France. Le Dr Jean-Yves Blot explique qu’un naufrage est aussi l’histoire de deux ports, celui du départ et celui de l’arrivée prévue, en l’occurrence Port-Louis pour le Saint Géran. « Un navire ne peut être dissocié du milieu physique et social, souvent urbain, qui lui a donné vie depuis le moment de sa construction jusqu’au dernier moment de son

Monument du Saint Géran à Poudre d'Or

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Marchand d’art

Steve Sowamy :

« Je suis fasciné par le beau »


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Des œuvres de Picasso à Maurice, comme au musée d’Orsay ou au musée Picasso ! Ce qui pouvait être perçu comme un rêve fou d’amateur d’art ou de directeur de musée est devenu une réalité pendant près de deux mois au Blue Penny Museum. Cela, grâce à l’ambition de son directeur, Emmanuel Richon, mais aussi et surtout au marchand d’art, Steve Sowamy. Inconnu jusque-là chez nous, ce Français, aux origines et à l’apparence bien mauriciennes, veut apporter à son île natale, ce que l’art lui a donné : la possibilité de côtoyer et d’admirer le beau. Nous l’avons rencontré au milieu des œuvres qu’il a amenées jusqu’à nos rivages et découvert un homme qui ne vit que pour l’esthétisme. Né à l’île Maurice en 1963, il a habité Triolet et fréquentait l’école publique Maheswarnath. Aîné d’une fratrie de quatre enfants, il quitte le pays avec ses parents à l’âge de sept ans. Il garde peu de souvenirs de cette époque et ne retournera à Maurice qu’en 2008, soit 38 ans plus tard. Depuis, il est revenu sur l’île en quatre occasions comme pour un retour aux sources nécessaire et vital. Le parcours de Steve Sowamy est atypique pour la profession de marchand d’art. « Généralement, c’est un métier qui se transmet de génération en génération ; des générations de marchands, d’experts, de commissaires-priseurs. Ce qui n’était pas du tout mon cas ; je débarquais comme un extraterrestre, avec ma couleur, mes différences qui finalement ont été une force », explique Steve Sowamy. Au départ, rien ne semblait le destiner à ce métier. Steeve Sowamy avait fait des études de droit et voulait embrasser une carrière de diplomate. Mais il débute à la Bourse de Paris où il ne va toutefois pas rester longtemps. « Pour y travailler, il fallait oublier qu’on avait un cœur », laisse-t-il entendre. Une déception amoureuse allait l’éloigner de ce milieu financier et pendant deux ans, Steve Sowamy se cherche. Il finira par trouver sa vocation dans la passion qui l’avait toujours habité : la recherche du beau, de l’esthétisme. « Cela fait partie de mon ADN. J’aurais pu être dans le cinéma, dans le théâtre dans d’autres champs de la culture, finalement je me suis retrouvé dans les tableaux et les sculptures. Ce qui me convient tout à fait. Exercer ce métier était un choix volontaire, par passion pour l'art et les beaux objets ». Il nous avoue que les artistes qu’il aime sont surtout ceux du XIXe et XXe siècles. Notamment, Jean Dubuffet, figure emblématique de l’art brut, et Nicolas de Staël, peintre français d’origine russe, un peu

artiste maudit, suicidé à l’âge de 42 ans Pendant ses 23 ans de métier, Steve Sowamy a fait de belles rencontres qui lui ont permis de s’immiscer progressivement dans ce monde assez fermé. « J’étais l’exotic bird de ce marché ». Mais ces qualités de diplomate, qu’il aurait voulu être au départ, ses connaissances du droit vont lui permettre de se faire un nom rapidement. « Quand on vend un tableau, il faut connaître la fiscalité et les règles douanières. Entrer dans ces collections implique également d’entrer dans la vie privée des propriétaires. Quand ils vous confient les œuvres, ils vous confient leur patrimoine ; il faut vraiment inspirer confiance pour pouvoir se faire accepter ». Pour M. Sowamy, pour être un bon marchand d’art, « il faut savoir être à l’écoute de ses clients, être un bon diplomate, être aimable, poli, joyeux, il faut savoir défendre une œuvre et faire preuve d’une grande intégrité », nous confie-t-il avec son sourire qui semble ne jamais le quitter.

Une exposition qui en appelle d’autres

pour la monter, ce qui est relativement peu pour monter une exposition, Le musée Picasso voulait y participer mais nous demandait de reporter la date, cependant, Emmanuel Richon a déjà un calendrier établi jusqu’à mars 2020 qu’il aurait été impossible de bousculer », déclare M. Sowamy. « Une dizaine de collectionneurs ont bien voulu prêter leurs œuvres dont le choix s’est fait par rapport au lieu et à l’espace. Pour convaincre les propriétaires, il fallait deux conditions principales : une bonne assurance et ensuite une garantie de sécurité. Les deux conditions ont été remplies par le musée Blue Penny ». Pour le marchand d’art, cette exposition est un excellent vecteur de communication pour l’image de l’île Maurice. « Le marché de l’art est prometteur à Maurice avec notamment un afflux d’expatriés. D’autres expositions sont prévues et les discussions ont déjà démarré. Il s’agira toujours d’artistes très prestigieux », assure Steve Sowamy.

L’exposition du Blue Penny a réuni 45 œuvres de Picasso. Celles-ci illustrent des thématiques chères à l’artiste espagnol telles que la tauromachie et la mythologie. À cette sélection, s’ajoute la diffusion du film documentaire d’Henri Georges Clouzot, Le Mystère Picasso, considéré par le Gouvernement Français comme Trésor National. La notoriété et le talent de Pablo Picasso sont tels qu’il est l’être humain le plus représenté en philatélie. On retrouve sur ces timbres ses œuvres, l’image iconique de son propre portrait photographié ou même sa simple signature. 180 des 200 timbres consacrés à ce grand artiste étaient visibles à l’exposition. L’idée de cette exposition est partie d’une conversation téléphonique banale entre Emmanuel Richon et Steve Sowamy. « Cela nous a pris six mois

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NOS AMBASSADEURS

Florent Beusse, coauteur de la série Regards from…

Le voyage : c’est de la magie et du bien-être

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NOS AMBASSADEURS

Il est des passions qui se transforment en vocation et mènent à la création de belles œuvres. C’est le cas de Florent Beusse, auteur de la série Regards from…, qui est tombé dans la marmite du dessin si jeune qu’il ne s’en souvient même pas. Seuls lui viennent en mémoire ses dessins d’Indiens Apaches exposés dans les couloirs de l’école par son institutrice. Depuis, il n’a pas arrêté, comme l’eau suivant les courbes d’un long fleuve tranquille qui l’a mené du sud-ouest de la France, à l’île Maurice il y a 25 ans. Un quart de siècle au cours duquel il a mis son art au service la publicité mais aussi à celui de la culture et du livre en particulier.

« Le voyage à Rodrigues fut un retour à l’essentiel, une sorte de retraite. Sans but précis, j’avais apporté mon carnet de dessin. C’est là que j’ai compris que le dessin faisait partie de moi ». « En août 2010, alors que je travaillais sur mon premier ouvrage, l’illustration du livre Le Fracas des Mélopées de Laurent Dubourg, je dus partir à Rodrigues en raison du décès d’un proche. Le voyage à Rodrigues fut un retour à l’essentiel, une sorte de retraite. Sans but précis, j’avais apporté mon carnet de dessin. C’est là que j’ai compris que le dessin faisait partie de moi. Je m’étais perdu entre la finalité et la source ; la pub qui était la finalité était devenue la source. Par la suite, j’ai cessé de courir derrière le prix du plus grand publicitaire de l’océan Indien ; au sein de l’agence, j’ai également été plus à l’écoute et mis de côté mon ego pour un nouveau départ ». L’année suivante, il part en Indonésie et à Bali toujours avec le carnet dans le sac. En octobre 2012, Florent participe à un rallye en 2CV à Madagascar, à l’appel d’un ami photographe pour ramener un carnet de voyage. « C’est là que m'est venue l’idée de faire un livre sur Maurice. Un an après sortait Regards from Mauritius ; neuf mois de travail, tous les week-ends, je sortais et faisais le tour de l’île. Ensuite, les autres ont suivi mais il n’y avait pas de plan préétabli. Les Seychelles en 2015, La Réunion l’année dernière, et également Rodrigues que j’avais gardé en dernier pour boucler la boucle ».

« Mes parents m’ont dit que je dessinais alors que j’étais tout petit mais je me souviens seulement de mes dessins à l’école, sans doute un travail demandé par l’institutrice, exposés dans les couloirs. Les encouragements reçus m’ont poussé à continuer sur cette voie », explique Florent. C’est tout naturellement qu’il va choisir la filière artistique, puis les études d’arts appliqués, quittant pour cela son Périgord natal pour Angoulême, puis Toulouse avant de monter à Paris où il entre à l’École Estienne, la plus ancienne école parisienne de design graphique. Il se spécialisera en architecture éphémère et commerciale, ce qui le fera entrer aussitôt après en agence. À l’époque, le service miliaire étant obligatoire, Florent accepte un poste à la Coopération et débarque à Maurice au Centre culturel Charles Baudelaire (aujourd’hui Institut Français de Maurice) en 1993. Il sera très sollicité lors du sommet de la Francophonie, qui avait permis la venue du président François Mitterrand à Maurice. Il se fait remarquer au cours d’une exposition en marge de cet événement et sera ainsi contacté par Pascale Siew, directrice des éditions Vizavi, qui cherchait un Graphic Designer ayant également une connaissance de l’univers du livre pour un ouvrage sur le théâtre de Port-Louis et l’art lyrique à Maurice. Une opportunité qui lui permet de rester à la fin de son service pour trois mois de plus. Puis, il enchaînera sur un autre projet avant de créer Atoba, une agence de publicité spécialisée dans les ventes et magasins, qui s’est étendue sur les événements, très présente à La Réunion, tout en restant basée à Maurice. Cela poussera Florent à poser définitivement ses valises à Maurice, à Pereybère précisément. Si le dessin reste au cœur de son activité principale, Florent n’abandonne pas pour autant ses autres passions, à savoir, la plongée sous-marine et le voyage. « Je suis membre du Mauritius Underwater Group et j’ai plongé tout autour de l’île. Un des intérêts de la plongée, au début surtout, c’est qu’on est dans un autre milieu, on se focalise sur ce qu’on voit, cela se rapproche de la méditation. C’est ce que le dessin apporte aussi. Pour pouvoir dessiner à l’extérieur, il faut être totalement concentré. Les éléments perturbateurs arrivent toujours mais il faut savoir les laisser venir et repartir, en cela, le dessin rejoint la méditation ». Adepte de la méditation par la pleine conscience, il avoue que c’est ce qui lui a permis de progresser dans le dessin.

Hugo Pratt

Pour chacun des livres, les dessins sont commentés par un auteur. « Le premier sur Maurice a été un étalon. On avait soumis les dessins à Amal Sewtohul qui a été enthousiasmé et qui a aussi écrit sur des lieux qui lui semblaient importants. Je suis alors reparti à la chasse pour faire des dessins de ces lieux. C’est donc son livre autant que le mien. Pour Rodrigues et la Réunion c’est la même chose. On a donné un espace, un volume, mais parfois les écrivains débordent et c’est tant mieux ». Comment s’y prend-il pour faire ses dessins ? « Il faut s’imprégner du lieu ; arriver à le regarder tel qu’il est. Une fois qu’on y arrive, on imagine ce que cela peut donner en image ; soit en noir et blanc, soit en couleurs, ce ne sont pas les mêmes cadres. Pour le noir et blanc, autrefois j’y allais directement avec le stylo mais cela demandait trop d’efforts ; je préfère démarrer aujourd’hui au crayon. Pour la couleur, on se documente comme un dessinateur de BD, j’utilise la photo ». Quant au choix de l’aquarelle, Florent explique qu’elle s’est imposée pendant les études, « comme un musicien choisit un instrument plutôt qu’un autre ». « Il faut aussi dire que je suis tombé en arrêt devant des aquarelles d’Hugo Pratt. Je me suis tout de suite dit : c’est ça que je veux ». Un choix osé car, comparé à la peinture à l’huile, avec l’aquarelle, on ne peut pas tricher. « On ne peut pas revenir en arrière. La peinture à l’huile on peut toujours recouvrir d’une autre couche, l’aquarelle, si c’est raté, on la jette ». Et maintenant que Regards from Rodrigues est dans les librairies, Florent travaille déjà sur des projets futurs : Oman, grâce à un autre rallye en 2CV cette année, ensuite le Périgord et possiblement Agaléga. Bravo l'artiste.

Retour à l’essentiel

Quant au voyage, il permet à Florent de joindre l’utile à l’agréable. « J’aime le voyage intelligent. Je rentabilise mes déplacements en visitant les lieux et en faisant des rencontres. Le voyage est un exercice intellectuel qui apporte une telle magie, un tel bien-être ». C’est au cours d’un de ses voyages qu’il commence ses dessins de lieux qui vont plus tard se concrétiser dans la série Regards from....

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LOISIRS

Sun Resorts

La Flibuste, la plage exclusive de l’île aux Cerfs

V

ous connaissez sans doute la plage mythique de l’île aux Cerfs, carte postale de l’île Maurice. Mais saviez-vous qu’il existe une plage exclusive sur la partie sud-est de l’île ? Toute aussi belle, mais plus calme avec une étendue infinie de sable immaculé, c’est La Flibuste. Réservée aux golfeurs venant sur l’île aux Cerfs, aux clients des Bubble Lodges et à tous les clients des hôtels du groupe Sun Resorts, c’est le refuge idéal pour passer la journée en amoureux, entre amis ou en famille sans risque d’être dérangé. Ouvert à partir de 9h30 jusqu’à 16h en hiver, et jusqu’à 17h en été, l’accès à La Flibuste se fait comme pour le golf club de l’île aux Cerfs. On prend le bateau à partir de Pointe Maurice, ou à partir des hôtels, jusqu’à la jetée du golf club. Une navette spéciale dédiée aux visiteurs de La Flibuste les emmène à la plage, via le Golf Club. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le magnifique paysage où est posé le parcours de golf dessiné par Bernhard Langer. À l’arrivée, l’accueil est digne d’un service hôtelier : boisson de bienvenue, serviette rafraîchissante, serviette de plage et nettoyage des lunettes. Avec bien évidemment le sourire et la bonne humeur communicative de l’équipe menée par le très sympathique Shameem. Puis, vous profiterez d’un service identique à celui que l’on aurait sur

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une plage d’hôtel. Une fois installé sur votre chaise longue, vous commanderez selon vos envies, en restant à l’ombre de votre paillote, ou en allant au bar, une boisson préparée par les mixologues du bar. À toute heure, vous pourrez commander à manger au restaurant de plage où les plats sont préparés sur place. Des tables spéciales peuvent être aménagées pour des repas de groupe. Le lagon aux mille et une nuances de turquoise s’offre à vous sans le dérangement intempestif des engins motorisés ou même des pédalos ou autres esquifs. Vous vous adonnerez avec plaisir au snorkeling. Et pour partager votre bonheur avec vos proches et vos « followers » sur les réseaux sociaux, vous bénéficiez d’une connexion Wi-Fi gratuite.

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LOISIRS

Fire Tribe Mauritius

Ils ont le feu sacré

Ils ont entre 25 et 35 ans et ils n’ont pas froid aux yeux. Eux, ce sont Diane, Kevin, Amaury, Laura, Steven, Francesca, Rishi et Vanessa de Fire Tribe Mauritius. En journée, ils travaillent dans la communication, l’importexport, la décoration d’intérieur ou encore en tant que graphiste et, en soirée, ils jouent avec le feu lors de shows exceptionnels de jonglage avec le feu (fire twirling) dans des hôtels, des restaurants, pour des fêtes privées… Leur réputation a dépassé nos frontières puisque CNN Afrique leur a consacré un documentaire en 2016 et qu’ils ont déjà été appelés à faire un spectacle aux Seychelles.

pense plus à rien. Tous nos sens sont en éveil, c’est vraiment un sentiment comme nul autre et c’est suffisant pour vous rendre accro ». Lorsqu’ils créent un nouveau show, tous les détails comptent: la chorégraphie, la musique, les équipements. « Pour choisir une musique qui nous plaît à tous, cela peut prendre des heures et pour les chorégraphies, chacun donne son opinion et y met du sien. Mais même si cela demande beaucoup de temps et de travail, nous adorons ce que nous faisons. De plus, comme nous sommes tous amis, il y a une superbe ambiance ». Chaque membre de la petite tribu a sa spécialité : il y a un cracheur de feu, une pro du hula-hoop, des éventails, des poïs, des tripples… Ce qui est primordial aussi pour des jongleurs de feu, c’est le focus. Il faut toujours faire attention à ses mouvements, à ses équipements pour sa propre sécurité mais aussi pour celle de ceux qui sont autour, les autres jongleurs ou encore les membres du public. D’ailleurs, en termes de sécurité, ils sont rodés et prennent toutes les précautions nécessaires pour s’assurer que personne ne se blesse. « Nous vérifions tous nos équipements – qui sont tous importés – avant chaque show et on a toujours un extincteur à portée de main. Lorsque nous nous produisons dans un hôtel ou un restaurant, nous avons une réunion avant avec le Fire Department et, pendant le spectacle, on s’entraide pour éteindre le feu lors des entrées et des sorties de chaque membre ». Des mesures indispensables parce qu’on joue avec le feu, il est important de maîtriser ce que l’on fait pour que tout se passe sans anicroche.

C’est en 2009 qu’ils créent Fire Tribe Mauritius après avoir appris à jongler l’année précédente. « Nous avons appris à jongler avec un ami sur la plage de Tamarin un soir et nous avons adoré la sensation. Au départ, on ne comptait pas aller plus loin. Mais un jour, la sœur d’un des membres fondateurs du groupe nous a demandé de faire un show pour la fête de fin d’année de lycée au Shout Club à Flic-enFlac. Nous avons trouvé un nom et monté un spectacle. À partir de là, nous avons eu plusieurs demandes pour divers événements ». Au fur et à mesure, Fire Tribe Mauritius se fait connaître à Maurice et de nouveaux membres se joignent au groupe. Mais quels sont les talents requis pour être fire twirler ? De la coordination, de l’agilité ? « Tout ça, ça vient après. Pour commencer, il faut avoir énormément de patience et de motivation pour apprendre à manier les équipements. Et puis, on ne doit pas avoir peur de se faire mal et de se brûler car cela arrivera forcément ». Pour arriver à impressionner les foules, il faut des heures de travail. Les membres de Fire Tribe s’entraînent chez eux et, lorsqu’ils ont des spectacles, ils se voient plusieurs fois par mois pour des séances intensives qui durent quelques heures. « Après ces entraînements, chacun rentre chez soi, épuisé, avec des courbatures partout. » Jongler avec le feu demande donc d’être passionné par cet art. « C’est un feeling exceptionnel ! Cette montée d’adrénaline quand on jongle, c’est une sensation unique. Chacun vit sa propre expérience, est dans sa petite bulle ; on entre dans un état méditatif et on ne

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LOISIRS

Clown médical

Sharon Juhl : du rire et du rêve pour les enfants hospitalisés Au début des années 80 apparaissaient dans les services de quelques hôpitaux de drôles de personnages. Des clowns médicaux ! Leur rôle : apporter de l’évasion, des moments de joie, de rires et d’émotions aux enfants hospitalisés. À Maurice, c’est Yool qui égaye le quotidien des enfants du Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital. Vêtu d’un costume bariolé, coiffé d’un étonnant couvre-chef, et arborant fièrement son signe de reconnaissance, le fameux nez rouge, Yool ne passe pas inaperçu au milieu des blouses blanches. Il apporte deux fois par semaine un peu de réconfort, de joie et de bonne humeur aux enfants malades du Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital. Quand il n’est pas dans la peau d’un clown, c’est Sharon Juhl. À Maurice depuis trois ans, il faisait partie des Dream Doctors, association rassemblant plus de 100 clowns et qui font le tour des hôpitaux de son pays natal, l’Israël. Celui qui a commencé à jongler il y a 22 ans, a su trouver dans cette discipline un sentiment d’être doué pour quelque chose. « Je faisais partie de ces enfants qui n’aimaient pas s’asseoir en classe mais cela ne voulait nullement dire que j’étais idiot ! », souligne Sharon Juhl. Les circonstances de la vie l’ont quelques années plus tard amené vers ce pour quoi il était fait : user de son talent de clown multidisciplinaire pour jouer avec l’imagination des enfants. Voulant plus d’interactions avec le public, il décide d’entrer dans la peau d’un clown.

Jongleur, chanteur, musicien, danseur… Yool participe aujourd’hui à un réel échange avec l’enfant et est une présence rassurante autant pour les enfants que pour les parents face à l’hospitalisation. Contagieux et communicatif, le rire est aussi bon pour le corps que pour l'esprit. Yool ne s’arrête jamais. Électron libre dans un hôpital où la douleur est palpable, il offre un petit moment à ceux qu’il croise. Adultes, médecins, chefs de service, enfants, bébés, aides-soignantes, Yool a toujours le mot pour faire rire. « J’ai le pouvoir de faire oublier aux enfants, pendant quelques minutes, quelques heures, qu’ils sont malades. Le bonheur c’est de voir un sourire sur un visage et de pouvoir contribuer à ce qu’ils se sentent mieux. » Ses moindres mouvements et sa tonalité doivent être maîtrisés lorsqu’il est en action dans un hôpital. « C’est un endroit très sensible », nous précise-t-il. Yool a un rôle précis : donner de l’espoir, du courage et surtout faire que chaque petit patient puisse avoir confiance en soi. À la tête du Mauritius Medical Clowns Projet, il espère pouvoir étendre ce projet de clown médical dans d’autres établissements hospitaliers et a pour objectif de voir un clown dans chaque hôpital comme c’est le cas en Israël. Ceux souhaitant contribuer au développement de ce projet peuvent contacter Sharon Juhl sur le 5748 9832.

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DÉCOUVERTE

Le modèle de La Meule Permaculture Farm

Adeptes de la permaculture, Thierry, Olivier et Anaïs ont à cœur l’environnement. Ils élèvent leurs animaux, cultivent fruits et légumes, transforment et fabriquent leurs produits dans le plus grand respect des écosystèmes. Visiter La Meule Permaculture Farm, située à Bambous Virieux, c’est plonger dans l’univers d’une ferme inspirée de la nature, l’autosuffisance et le partage des savoirs.

À La Meule Permaculture Farm, les visiteurs découvrent tout un univers, avec ses animaux et ses cultures sur un site de 27 arpents, ainsi que son étang qui abrite de nombreuses petites bêtes qui contribuent à un écosystème sain. On peut s’installer dans ces beaux espaces qui permettent de respirer à plein poumons et apprécier la douceur de vivre tout en s’imprégnant des valeurs de cette philosophie de vie qui gagne un plus grand nombre de locaux. Pour comprendre ce qu'est La Meule Permaculture Farm, il faut

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DÉCOUVERTE

s’intéresser à ses propriétaires que sont les frères Thierry et Olivier ainsi qu'à Anaïs, l’épouse de ce dernier. Un peu las de leur train-train quotidien, ils ont décidé, il y a quatre ans, de se lancer dans un projet fou : monter une ferme pas comme les autres. La famille Guimbeau décide d’acheter 27 arpents de terre sur lesquels était cultivée la canne à sucre. « Nous avons longtemps cherché puis nous avons eu l’opportunité de tomber sur cette belle région de l’île », nous explique Thierry. Le terrain trouvé, il fallait donc épouser un concept qui serait en adéquation avec leur philosophie de vie : le respect de l’écosystème. Thierry s’envole alors pour l’Australie où il sera formé à la permaculture. L’idée d’introduire ce concept à Maurice ne l’a pas quitté depuis. Olivier et Anaïs lui emboîteront le pas. Leur formation à La Réunion leur permet de mieux s’impliquer dans ce projet qui est pharamineux. 2015 voit le début des travaux et aujourd’hui la ferme vous ouvre ses portes pour découvrir sa table d’hôtes qui utilise des produits locaux, de la région ou encore mieux de la ferme. Lapins, poules, légumes, œufs, herbes proviennent de La Meule. Le riz mauricien est aussi à l’honneur et comme toute vraie table d’hôtes, les propriétaires se font un plaisir de manger à vos côtés. Pour mieux comprendre le fonctionnement de cette ferme pas comme les autres, nous y avons eu droit à une véritable visite guidée aux côtés des frères Guimbeau. Leur passion se traduit dans leur explication. On comprend que « Le principe de la permaculture est de prendre la nature comme modèle. Il s'agit plus d'un système conceptuel que d'une technique agricole au sens propre du terme. » Au programme, un jardin qui pousse en respectant la Terre et ses ressources, faisant place aux herbes sauvages, aux vers de terre, aux

fleurs colorées et aux légumes germant où bon leur semble. « C’est une pratique proche de la nature, dans laquelle les plantes, les animaux et l’environnement dans son ensemble s’enrichissent mutuellement », fait ressortir Olivier. On retrouve une zone de maraîchage, une zone de « forêt nourricière » avec des arbres fruitiers, petits et grands, ainsi qu'une surface de prés pour les animaux, une mare, une zone de production de plantes aromatiques et médicinales... Les projets à venir sont d’autant plus intéressants qu'un espace sera attribué pour camper sur place, des lodges verront aussi le jour et permettront aux amoureux de la nature et aux curieux de venir goûter à la vie à la ferme, tout en profitant d’une formation sur la permaculture. Le développement de l’agrotourisme est aussi dans les projets de ces aventuriers. Face à ce succès, des formations ont été mises en place pour expliquer ce mode de culture. La permaculture est plus qu’une méthode agricole, c’est un mode de vie. À suivre la page Facebook pour les formations à venir. Tel : 5955 20 43 / 5444 33 02 / 5742 32 95

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GOLF

AfrAsia Bank Mauritius Open à Anahita

Victoire de l’Américain Kitayama L’Américain Kurt Kitayama a remporté début décembre à Anahita son premier titre sur le circuit européen lors de sa troisième participation, après une victoire très disputée lors de l’AfrAsia Bank Mauritius Open, tournoi tri-sanctionné. Troisième des Cartes européennes le 15 novembre dernier à Tarragone (Espagne), ce jeune homme de 25 ans au talent indéniable passe dans une autre dimension puisqu'il s'assure dès maintenant un droit de jeu plein sur le Tour jusqu'à la fin de la saison 2019 qui débute à peine. L’Américain au sourire aussi brillant qu’un lever de soleil mauricien, qui a obtenu le privilège de jouer à la Qualifying School au mois de novembre, s’est offert un eagle, quatre birdies et deux bogeys pour terminer à 68 (-4) soit un total de 268 coups. Mais Kitayama n’a pas eu les coudées franches voyant son avance réduite à un seul tir quand il a raté son coup de 16 pieds au 16e. Il a su garder son sang-froid, tentant de faire un birdie au 17e trou pour rétablir son avantage de deux points, avant de réussir à boucler le dernier trou et terminer le tournoi à 20 sous le par. « Je suis tellement fier et très heureux. C'est un moment incroyable pour moi. Je suis tellement heureux d'avoir pu y arriver », a déclaré Kitayama. « Il y avait définitivement quelques tensions autour du premier coup de départ et cette séquence précoce de passes birdieeagle-birdie a permis de calmer le jeu pour le reste de la journée ». L’Indien S. Chikkarangappa et le Français Matthieu Pavon n’ont pu se départager pour la deuxième place, terminant tous deux à 67 (-18) soit un total de 270 coups. Quant au Sud-africain Justin Harding, il n’a pu garder la forme de la veille et a terminé à la quatrième place à 71 ( -17), soit un total de 271 coups devant le vainqueur de l’édition précédente Dylan Frittelli, 65 (-16) pour un total de 272, et le Japonais Masahiro Kawamura, 69 (-16) et 272 coups. Un des favoris de la compétition, Harding avait pris un départ positif avec deux birdies dans ses quatre trous d'ouverture. Mais il ne pouvait pas se remettre de deux bogeys successifs aux trous six et sept. « C’était ma faute. Tout le mérite revient à Kurt. Il était vraiment très fort aujourd’hui », a déclaré Harding. Pavon a grimpé dans le peloton avec un 67 incluant une série de cinq birdies dans ses sept trous d'ouverture, et Chikkarangappa a également signé pour un 67 lui permettant de gravir le classement le dernier jour. Le champion en titre, Dylan Frittelli a bien essayé de revenir avec un 65 pour finir à 16 sous le par, mais cela n’a pas été suffisant. Avec son départ rapide, Kitayama avait définitivement effacé les obstacles qui se présentaient à lui. « J'étais un peu au courant de ce qui se passait et j'ai gardé un œil sur le tableau de bord. J'ai juste essayé de rester calme et de jouer coup par coup », a-t-il déclaré.

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GOLF

MCB Tour Championship 2018

Triomphe de Roger Chapman Board, étaient également présents pour cette grande première aux Seychelles. « Je suis particulièrement heureux de ce partenariat entre le groupe Constance Hotels, Resorts & Golf, les organisateurs du Staysure Tour et la Mauritius Commercial Bank. Cette année, l’étape seychelloise a permis de donner à l’événement une nouvelle dimension. Je dis un grand bravo aux gagnants ainsi qu’à tous les participants qui se sont donnés à fond dans cette compétition. J’aimerais aussi saluer les équipes du Constance Lemuria pour leur travail remarquable cette semaine », a déclaré Jean-Jacques Vallet, CEO du groupe hôtelier, lors de la cérémonie de remise des prix. La compétition s’est déroulée en deux étapes ; la première a été organisée au Legend, parcours de golf du Constance Belle Mare Plage, et a vu la victoire de Clark Dennis qui s’est imposé avec un score total de 193, soit -23 sous le par, égalant ainsi le record du tournoi et du Constance Golf Legend établi par Thaworn Wiratchant l'an passé. Il a devancé de huit coups le Suédois Magnus P Atlevi qui a obtenu un score de 201 soit -15 sous le par.

Roger Chapman

La première édition du MCB Tour Championship 2018 se jouant sur deux parcours l’un au Legend à Maurice et le second au Constance Lemuria aux Seychelles a vu la victoire de Roger Chapman. Avec un score total de 175, soit -6 sous le par, celui-ci remporte ce tournoi professionnel, et par la même occasion l’Indian Ocean Swing 2018. L’Indian Ocean Swing couronne le joueur ayant cumulé le plus de gains sur les deux étapes du MCB Tour Championship, qui se sont déroulées, pour cette édition, à Maurice et aux Seychelles.

Clark Dennis

C’est à l’issue d’un troisième round âprement disputé le 16 décembre dernier entre Chapman, Martin, Lehman et Price, se terminant en play-off sur le trou 18 entre Chapman et Price, que Chapman a été couronné aux Seychelles. Très ému de renouer avec la victoire, Roger Chapman a reçu ses trophées en présence de Jean-Jacques Vallet, CEO de Constance Hotels, Resorts & Golf, Ryan Howsam, Chairman de Staysure, Pierre-Guy Noël, CEO de la MCB, et Raoul Gufflet, Deputy CEO de la MCB. Le ministre du Tourisme des Seychelles, Didier Dogley, ainsi que Sherin Francis, CEO du Seychelles Tourism CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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Vanilla Islands Pro-Am Tours

Grande réussite pour cette deuxième édition La deuxième édition du Vanilla Islands Pro-Am Tours 2018 qui s'est déroulée du 7 au 15 décembre derniers à Maurice, a confirmé l’engouement pour ce tournoi coorganisé en partenariat avec la Ligue Réunionnaise de Golf, Réunitours et Golf Consulting. L'objectif était de créer un package touristique complet mêlant la pratique du golf et les vacances dans les îles Vanille. Au terme de 6 journées de compétition sur les magnifiques parcours de Mont Choisy, Tamarina et Avalon, le bilan de cette seconde édition est positif. Du côté sportif, les équipes se sont données jusqu'au bout pour gravir les marches du podium. C'est finalement l'équipe menée par le professionnel Patrice Barquez et composée de Richard Pelisero, Benjamin Legue et Jean-Loup Duvail, qui a remporté la compétition en brut. L'équipe réunionnaise du pro Jean-Philippe Welter et de ses coéquipiers Alexis Boutry Daniel Condina et Stéphane Pairault a remporté la compétition en Net. Comme à l'accoutumée, l'organisation a récompensé les équipes pour leur 2e et 3e place au podium, leur tenue vestimentaire, et même leur dernière place ! Cela en a motivé certains pour revenir l'année prochaine. Des produits locaux ont également été remis aux joueurs afin de promouvoir l'artisanat et l'activité de ces îles. Les participants ont d'ailleurs eu l'occasion de découvrir l'île Maurice et de faire du tourisme en famille. Pari réussi pour cet événement golfique. « L'association entre le sport et le tourisme est un package gagnant. Les joueurs sont ravis et cela génère des retombées économiques pour nos îles. L'intérêt des participants depuis deux ans réside dans le fait que le concept – 2 îles/plusieurs parcours/6 tours- reste unique en son genre. Il offre une réelle opportunité de pratiquer sa passion « le golf » et de découvrir des cultures, des paysages dans une ambiance bon enfant. Le Pro-Am des îles Vanille doit devenir un moment attendu par les golfeurs français. Il est donc nécessaire de

pérenniser l'action et d'innover en intégrant de nouveaux parcours et de nouvelles îles. L'élargissement à une clientèle internationale doit aussi rester un objectif », a déclaré Jean-Marie Hoarau, président de la Ligue de Golf de La Réunion. « Cette deuxième édition a été aussi magique que la première ! Une organisation au top, une ambiance conviviale et un accueil toujours aussi chaleureux. Cette année, nous avons eu la chance de découvrir deux nouveaux magnifiques parcours à Maurice. Le parcours de Mont Choisy est digne d'un parcours de compétition de par son tracé et sa longueur. Le parcours d'Avalon avec sa végétation luxuriante et une vue imprenable sur l'océan Indien, nous a comblés ! Un grand merci à toute l'équipe organisatrice aux îles Vanille pour ces dix jours inoubliables ! » a laissé entendre Guillaume Lagey, joueur professionnel. Avec deux fois plus d'équipes qu'en 2017, ce Pro-Am des îles Vanille tend à se pérenniser dans le temps. C'est en tout cas le souhait de la majorité des participants qui se sont d'ores et déjà inscrits pour la prochaine édition qui combinera à nouveau plusieurs îles ! Le rendezvous est donc donné pour 2019 !

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TOURISME

Arvind Bundhun, directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority

« Maurice doit être la première destination pour les voyageurs de nos marchés » Installé depuis quelques mois à la tête de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), Arvind Bundhun est relativement discret, préférant se consacrer à son travail : mettre en avant la destination Maurice. Il s’est confié à Côte Nord et a dévoilé un homme dédié à sa tâche, ouvert au dialogue et conscient des attentes. Le bilan est intéressant avec le redressement du marché réunionnais et des campagnes ciblées qui portent déjà leurs fruits. Pour autant, Arvind Bundhun garde la tête froide et attaque l’année 2019 avec un objectif déclaré : que Maurice soit en tête dans l’esprit des voyageurs

permet des vols subventionnés par l’État français à destination de la métropole. Nous avons aussi entrepris une belle campagne de visibilité en Italie aidée en cela par la venue d’Alitalia. On a également négocié la venue du concours Miss France à Maurice résultant en une belle campagne de visibilité sur 30 régions de France, avec un beau parterre de journalistes représentant notamment TF1, Le Figaro et Paris Match. Sur le marché britannique, nous travaillons pour faire face au Brexit… Comment le Brexit pourrait-il affecter l’arrivée des touristes britanniques à Maurice ? Avec le Brexit, on sent que les Anglais n’ont pas tellement l’esprit au voyage. Et pour ceux qui ont des projets de voyage, nous nous retrouvons en compétition avec les Maldives, les Caraïbes, qui ont été épargnées par les cyclones cette année. Nous allons donc lancer une campagne pour le Boxing Day. Nous allons également lancer une vaste campagne de visibilité grand public sur trois marchés : la Grande-Bretagne toujours, l’Inde et la France. (NDLR : Cette interview a été réalisée début décembre). Cela afin que l’île Maurice soit la première destination qui vienne à l’esprit des voyageurs de ces pays.

Arvind Bundhun, vous êtes en poste depuis moins d’une année. On vous connaît encore mal. Qui êtes-vous ? J’ai un bagage d’hôtelier et j’ai complété des études en gestion hôtelière. Je suis natif de Port-Louis où s’est déroulée ma scolarité au primaire et au secondaire. J’ai ensuite obtenu une bourse pour une licence de gestion hôtelière en Inde. De retour à Maurice, j’ai intégré le Victoria Beachcomber. Deux ans après, j’ai eu une nouvelle bourse d’études pour une maîtrise en Autriche. Puis j’ai travaillé à Hong Kong et en Chine pour une ouverture d’hôtel avant de revenir à Maurice, toujours au Victoria. J’y ai passé une vingtaine d’années avec une parenthèse aux Seychelles, toujours pour le groupe Beachcomber, à Saint Anne. Avant de prendre le poste de directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority, j’étais responsable commercial de l’hôtel. Mais il faut dire que j’ai cumulé pas mal de postes dans l’hôtellerie : responsable de la réception, de l’hébergement, entre autres.

Mais vous faites déjà des campagnes sur la France notamment. Quelles en sont les retombées ? La France se porte très bien et reste notre plus gros marché avec quelque 270 000 arrivées. Ce qui marche aussi, c’est notre hub strategy avec Emirates pour Dubai, Istanbul avec Turkish Airlines, Nairobi avec Kenya Airways et Schipol avec Air France-KLM. On est venu faire des campagnes conjointes avec l’aérien. Je dois dire que depuis mon arrivée, j’ai repris le trade qu’on avait un peu négligé, c’est-à-dire les tour-opérateurs classiques. J’ai repris contact avec Kuoni en Angleterre ; au mois de janvier nous travaillons avec Dnata. En même temps, nous n’occultons pas le côté digital sur lequel nous avons d’excellents résultats comme l’atteste le prix reçu par WeLikeTravel pour la troisième année consécutive en France.

Comment s’est passée la transition entre le poste de responsable commercial d’un hôtel à celui de directeur de la MTPA qui chapeaute toute la promotion touristique de la destination ? Il faut avouer que c’était une transition laborieuse, mais après plus de quatre mois à la tête de l’Office du Tourisme que la base du métier est la même. Vendre un hôtel et vendre la destination, c’est un peu la même philosophie. Je suis quelqu’un, je peux dire de très discipliné, de très appliqué et je suis à l’écoute. Je tiens à remercier les personnes qui m’ont conseillé et le soutien que j’ai eu des partenaires, privés et publics.

Est-ce que vous allez mettre encore plus d’accent là-dessus ? Le e-marketing marche très bien mais on ne saurait se contenter de cela. Nous sommes une destination long-courrier et 60 % de nos visiteurs continuent de réserver de façon traditionnelle et on ne peut les occulter.

Peut-on déjà faire un premier bilan même si la période est très courte ? Effectivement, quatre mois c’est un peu court pour un bilan, mais je peux déjà parler des actions qui ont été prises. Quand je suis arrivé, il y avait une décroissance au niveau du marché réunionnais. Je me suis attelé à remédier à cela. Je suis allé voir les opérateurs réunionnais et écouter leurs doléances. Air Mauritius s’est associée à notre démarche et on a fait une belle campagne de visibilité pour faire Maurice revenir dans la tête des Réunionnais. Il faut dire que parmi les difficultés qu’on a eues sur l’île sœur, il y a la continuité territoriale qui

Quid des marchés émergents ? Nous faisons beaucoup d’efforts sur ces marchés à travers des roadshows, des campagnes de visibilité, nous avons organisé des press trips, participé à des salons de presse, rencontré les opérateurs, fait des efforts B2B et B2C. L’Arabie Saoudite répond bien avec une croissance de 300 %. Toutefois, la Chine est en décroissance. Il faut faire ressortir que la Chine avait connu un grand essor parce qu’à un certain moment on subventionnait les vols. Quand on a arrêté cette

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TOURISME

subvention, Southern China Airlines et Air Asia se sont retirées. Avec Air Mauritius on va stratégiquement repositionner la Chine avec la destination Shanghai pour le long terme. Quant à Chengdu et Wuhan, rien ne change. Ceci dit, 9 000 touristes en moins par rapport à 2017, ce n’est pas vraiment alarmant. Il faut aussi mentionner l’Europe de l’Est sur lequel on fait beaucoup d’efforts.

et les 5*, il n’y a pas de grande différence, en termes de qualité. Et nous allons maintenir cette qualité grâce à notre personnel, par rapport aux Mauriciens, qui sont au centre de nos campagnes. Il faut dire que nous ne faisons pas de campagne de masse mais plutôt du ciblage : golf, lifestyle. On est présent lors des grandes rencontres hippiques comme Ascot, à Longchamp, et aux rendez-vous cinéma tels que le festival de Cannes. On ira bientôt à St Moritz pour le polo.

Vous avez parlé des Maldives qui nous font de la concurrence. Quelles sont les autres destinations de l’océan Indien qui se posent en rivales directes ? Il y a le Zanzibar qui marche très bien. Les Seychelles également mais leur base est très faible, et le Sri Lanka qui monte sûrement.

Quel est le plan de bataille de la MTPA pour 2019 ? Nous allons d’ores et déjà attaquer la saison pascale et la basse saison en février. Nous allons relancer le trade comme déjà évoqué. Nous travaillons sur de gros événements et notamment les World Travel Awards. Les pourparlers sont en bonne voie et nous sommes confiants d’amener cet événement majeur du tourisme à Maurice. Nous continuerons à travailler bien sûr sur les marchés traditionnels et émergents. Notre but c’est que Maurice reste dans la tête des voyageurs comme la première estimation des vacances.

Comment Maurice se positionne-t-elle par rapport à ces destinations ? Je voudrais citer la directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay, qui lors de son récent passage chez nous a déclaré que « Maurice est la réincarnation de la multi culturalité ». Maurice est un monde en soi. On est multilingue, multiculturel, on a une gastronomie de trois continents, on a les plus grandes religions du monde...L’île Maurice n’est pas qu’une destination balnéaire. L’écotourisme est en plein développement, on est relativement sécurisé. On positionne Maurice comme un lifestyle, luxury et fashion destination mais on a tellement plus à offrir.

Qu’en est-il du marché des croisières ? C’est un marché en pleine expansion. En 2017, nous avons accueilli 27 000 croisiéristes et en 2018, nous étions déjà à 42 000 au mois de novembre. Avec la venue d’Alitalia qui alimente les bateaux de Costa, notre visibilité dans les divers salons avec les îles Vanille et l’ouverture prochaine du port de bateaux de croisières, ce marché ne pourra que croître.

Le ministre du Tourisme Anil Gayan a déclaré récemment qu’il ne souhaite pas que Maurice devienne une destination sac à dos. Que fait l’Office du tourisme pour atteindre une clientèle de qualité ? Maurice est perçue comme une destination chère. Qui dit cher, dit luxe, qualité. Je dirais qu’à Maurice on a une offre diluée. Entre les 3*

Mais est-ce que les croisiéristes dépensent à Maurice ? Maurice n’est plus seulement un stop-over destination. Aujourd’hui, ces visiteurs passent une nuit ou deux sur l’île et certains arrivent dans l’île quelques jours avant et séjournent dans nos hôtels avant de prendre le bateau. Donc, les hôteliers et les excursionnistes en bénéficient.

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PROMOTION

Les Miss France donnent un coup de projecteur à la destination Maurice

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lles étaient trente reines de beauté françaises sous notre ciel en novembre dernier. En effet, les candidates à l’élection Miss France 2019 ont commencé leur aventure par un séjour à Maurice. Entre les séances de photos officielles, les cours, les épreuves et les sorties, elles ont eu l’occasion de découvrir notre pays. Les prétendantes à la couronne étaient logées dans le cadre paradisiaque du Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa, entre la montagne du Morne et la mer. Elles étaient accompagnées de la directrice du concours Sylvie Tellier, ancienne Miss France, qui a indiqué que l’île Maurice avait été choisie afin d’offrir du rêve aux téléspectateurs.

Randonnée sur la montagne du Morne, tyroliennes et pont suspendu à la Vallée des Couleurs, visite des tortues géantes à l’île aux Aigrettes, rencontre avec des artisans locaux, courses hippiques, les représentantes des trente régions françaises ont eu un emploi du temps très chargé pendant cette semaine. Le séjour des Miss France a également mis la destination Maurice sur le devant de la scène car la presse française avait également fait le déplacement, notamment la chaîne TF1, Paris Match, Gala, Le Parisien, entre autres. C’est finalement Vaimalama Chaves, Miss Tahiti qui a remporté le titre lors de la finale du concours qui a eu lieu le 15 décembre au Zénith de Lille.

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SHOPPING

Bruce and Peanut

Quand les savons se font vegan...

De plus en plus de gens prennent conscience du fait que les produits que l’on utilise tous les jours sont souvent nocifs pour l’environnement en plus d’être testés sur les animaux… C’est dans cette optique que « Bruce and Peanut », une marque de savons vegan – « eco-friendly » et « cruelty-free » – est née il y a deux ans.

du safran… Une fois, nous y avons même ajouté de la pulpe d’aloe vera mais cela prend énormément de temps ». Après avoir mixé le tout, ils versent le mélange dans un grand moule en bois – avant ils utilisaient des briques de lait. Cela prend environ 24 heures pour durcir et il faut ensuite attendre quatre à huit semaines pour que ce soit sec. Puis, le gros du travail commence. Une fois le savon découpé, il faut nettoyer et polir chacun d’entre eux à l’aide d’un tissu doux – eux utilisent des bas. Puis, ils le mettent dans l’emballage en matière recyclée sur lequel on retrouve la liste des ingrédients utilisés et les noms des différents savons. Comme tout cela demande une science plus ou moins exacte, Jérôme et Sharon ont voulu se lâcher pour les noms : « Weak in the knees » pour un savon avec des huiles essentielles d’ylang-ylang, de géranium et de bergamote, « Nuts for coco », pour un savon exfoliant au coco, « The Grape Gatsby » avec du pamplemousse et du curcuma, « Soy Remover » pour enlever la malchance et « Daddy Cool » parce que, comme indiqué sur le package « Tous les hommes devraient sentir comme mon père ». « Nous n’avons pas pour objectif de faire de la fabrication de savons notre métier. Nous souhaitons réellement sensibiliser les gens afin qu’ils comprennent que beaucoup des produits du commerce sont néfastes pour la planète. Peut-être qu’il y aura alors un changement et que les gros acteurs du secteur comprendront qu’ils doivent changer leur façon de faire ». Leur but, celui de mettre sur le marché un savon artisanal, fait maison et abordable, a été atteint. Ils n’en font pas beaucoup et leur marketing se fait uniquement sur Facebook et Instagram, de façon organique. Leurs savons sont également en vente dans le magasin « Good Old Thyme », à Curepipe. À la fin de l’année, ils reversent une partie des profits des ventes à PAWS. En cours de route, de nombreuses personnes sont venues se greffer à leur projet, intéressées par le concept et la cause. Leur ami qui a conçu le design de l’emballage n’utilise plus que de l’encre à eau pour imprimer le packaging, une de leurs amies a commencé à fabriquer des porte-savons en terre cuite, leurs mères cousent les furoshikis – un carré de tissu coloré qu’ils utilisent comme emballages cadeaux pour les savons et qui peut être réutilisé – et le père de Jérôme a construit les moules en bois. Des petits pas pour aider l’environnement et rester dans l’esprit de « Bruce and Peanut »…

Ils travaillent tous deux dans la communication à temps plein mais trouvent malgré tout le temps de confectionner des savons veganfriendly et cruelty-free qu’ils commercialisent depuis deux ans. Mais au départ, Sharon Sooknah-Castelain et Jérôme Castelain n’avaient aucunement l’intention d’en faire un petit business. Ils voulaient tout simplement fabriquer leur propre savon en utilisant des produits non testés sur des animaux, par amour pour leurs compagnons canins, Bruce et Peanut… « On n’a même pas idée du nombre de produits de tous les jours qui sont testés sur les animaux ou encore qui sont faits à base d’huile de palme, ce qui cause la déforestation et donc la perte d’habitat pour de nombreux animaux. Nous nous sommes dit que ce n’était pas normal qu’un produit de base tel que le savon soit aussi mauvais pour l’environnement, la planète et nous-mêmes ». Après des heures de recherches sur internet pour trouver une recette qui leur convenait, ils se lancent… et se retrouvent avec une grande quantité de savons sur les bras, sans savoir quoi en faire. Ils décident donc d’en offrir à leurs proches pour Noël. Mais avant que la saison festive n’arrive, leurs amis et la famille, qui s’étaient intéressés à ce qu’ils faisaient avaient déjà tout acheté. Mais comment fabriquent-ils leur savon ? Avec de l'hydroxyde de sodium (la soude caustique) préalablement mélangé à de l’eau, qu’ils ajoutent à de l’huile d’olive et de l’huile de coco avant d'être mixés. Puis, on peut y ajouter des huiles essentielles pour le parfum et d’autres ingrédients. « Nous ne mettons pas de colorants artificiels ni de produits d’origine animale, comme la cire d’abeille ou encore le lait de chèvre. Par contre, nous aimons tester de nouvelles recettes, comme ajouter des morceaux de flocons d’avoine pour un gommage léger, de l’huile d’amande douce, de ricin ou, pour avoir des savons un peu colorés, nous pouvons mettre de l’argile verte, du café,

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SHOPPING

Entreprenariat

Esafodaz promeut le 100% local

Le projet Esafodaz géré par l’ONG Youth S.C.E.A.L, est une initiative de soutien à l’entreprenariat local. Très visible sur les réseaux sociaux, Esafodaz a été officiellement lancé en 2018 et propose des produits 100% locaux. La plateforme Esafodaz est l’initiative de soutien à l’entreprenariat local de l’ONG Youth S.C.E.A.L dont les activités s'articulent autour de trois axes : éducation, employabilité et entreprenariat. Esafodaz est une fenêtre pour faire émerger des entrepreneurs locaux surtout au sein de quartiers dits « vulnérables ». À travers sa page Facebook, Esafodaz offre une belle visibilité et une accessibilité aux produits. Cette structure de soutien facilite l’accès au marché et marketing, favorise la collaboration entre entrepreneurs et aide l’entreprise à se lancer. Cette collaboration permet l’émergence de nouveaux concepts, permet de fructifier la productivité, d’améliorer leurs produits, entre autres. Esafodaz incite l’achat des produits locaux, encourage le savoir-faire et valorise la créativité. Les artisans, les organismes et les associations sélectionnés sont tous locaux. Ils sont environ une vingtaine à se retrouver sous cette ombrelle. Esafodaz est une preuve que l’artisanat mauricien a un bel avenir devant lui. Les produits proposés sont originaux et de qualité. On retrouve des sacs en vacoas qui arborent une œuvre d’art africaine dessinée à l’aide d’un pinceau, des carnets aux notes mauriciennes « Lavi enn zoli vwayaz », « Bat enn sega », « So Soley », des pochettes, des housses de ravanne, des bijoux fabriqués avec des produits recyclés, des objets décoratifs entre autres. Le slogan d’Esafodaz, « Prodwi lokal, aste konsian », encourage la valorisation des produits locaux mauriciens. Ce projet s’appuie sur le respect pour l’environnement, sur le maintien des valeurs sociales et sur le développement du savoir-faire des entrepreneurs. Contact : 5989 2232

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SHOPPING

Just Crafting & The Strawz

De l’usage productif de son talent

Just Crafting ! Vous connaissez ? C’est une petite entreprise qui réunit les membres très créatifs d’une même famille, doués de leurs mains et qui usent de ce talent pour inciter petits et grands à travailler leur imagination pour faire naître des objets de décoration, des cartes personnalisées… À la tête de Just Crafting, on retrouve une jeune femme pleine de talent, Ornella Mourade. Ornella a toujours aimé l’artisanat. On peut dire que c’est une histoire de famille. Son mari est derrière Nim’s Origami (voir Côte Nord 135), sa belle-sœur fabrique des attrape-rêves, et sa mère est dans la même dynamique : la création. Le fait d’être licenciée en mathématiques ne l’a pas empêchée d’être gagnée par cette contagion familiale. En mars 2018, voulant vivre intensément sa passion, elle crée Just Crafting. Des idées plein la tête, elle se lance dans la tenue d’ateliers destinés aux enfants. « Je choisissais des thèmes et je développais à partir de là. J’ai animé des ateliers pour la fête des mères, pour Halloween et Divali. » En s’entourant de sa famille, Ornella enseigne aux enfants à fabriquer des colliers, des paniers, des chapeaux, des cartes personnalisées, des origamis, des attraperêves. Elle travaille beaucoup avec des matériaux de récupération, et privilégie le recyclage dans ses ateliers. Avec des bâtons de sucettes glacées, quelques fils et une boîte à biscuits en métal, elle en sort une guitare très originale. Si elle anime de nombreux ateliers dans des centres commerciaux, Ornella se déplace également chez les particuliers pour proposer

des ateliers à l’occasion d’anniversaires. Elle apporte un petit côté ludique et créatif à l’évènement. « Les ateliers durent une heure voire une heure et demie, et le thème est en accord avec celui de l’anniversaire. » Just Crafting c’est aussi la réalisation de votre décoration pour tout type d’évènement : anniversaire, baptême, fiançailles, entre autres. Petite précision : tout est fait main. La tendance du moment : la piñata. Là encore Ornella s’adapte à tous les thèmes. On retrouve à l’intérieur, et selon la demande du client, du chocolat ou des jouets, ou les deux. « Un minimum de trois jours est demandé pour la piñata car le dessin nécessite plusieurs heures de travail. »

Et The Strawz…

L’imagination d’Ornella ne s’arrête pas là. Elle a aussi lancé au mois de juin, The Strawz, petite entreprise familiale qui offre une alternative aux pailles en plastique. « On avait organisé un anniversaire et on voulait des pailles en blé. C’était très onéreux et friable. On s’est dit pourquoi ne pas essayer de fabriquer des pailles à Maurice avec des matériaux locaux. » Ornella et sa famille se tournent vers le bambou. Il leur a fallu beaucoup de temps et d’essais avant d’arriver au produit final recherché. Une fois le bambou CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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coupé, il faut le mettre à sécher pendant un mois afin qu'il ne se casse pas. Cette étape terminée, les bambous sont mesurés et coupés à 21 centimètres, puis tout l’intérieur est ôté. S’ensuit le polissage. Les pailles sont ensuite mises dans l’eau pour être bouillies. Ces pailles produites localement et à la main sont réutilisables, biodégradables et compostables. « Les pailles peuvent être utilisées sur une année, il suffit d’en prendre soin en les laissant sécher à l'air libre après les avoir lavées. Et vous les mettrez, de temps à autre, à bouillir dans de l'eau avec du vinaigre si elles sont utilisées fréquemment afin de les purifier. Nous produisons aussi nos propres brosses pour les pipettes avec de la fibre de coco naturelle. » C’est la mère d’Ornella qui s’occupe des pochettes pour les pailles. Contact : 5473 2868 thestrawzteam@gmail.com neljustcrafting@yahoo.com Facebook : The Strawz, Just Crafting


SHOPPING

Tipodane

Des créations à croquer Envie d’avoir un panier de rangement peu commun, ou un panier pour donner du pep à votre décoration ou tout simplement un sac chic et bohème. Tipodane saura répondre à ces envies. Samuella, Valérie et Corinne, les trois dames qui se cachent derrière cette petite entreprise, créent des merveilles.

Les trois dames travaillent avec des entrepreneuses malgaches pour la création des paniers. Les croquis sont réalisés par Valérie, Graphic Designer, épaulée par ses deux acolytes. Une fois la nouvelle tendance trouvée, les paniers déjà montés, c’est Corinne qui prend la relève. Elle s’occupe de faire les travaux en crochet et la customisation des paniers. Si la priorité de Tipodane est de créer pour les chambres d’enfant, elle s’est tout de même ouverte à d’autres créations : des sacs de plages, des sacs de forme arrondie qui sont à la mode en ce moment, mais aussi des pochettes. Leurs idées, elles les trouvent sur internet, en observant les tendances et surtout en discutant. « Nous aimons créer de nos mains et sommes très pointilleuses quant à la qualité. Nous faisons des croquis, repassons dessus, faisons des prototypes jusqu’à l’obtention du produit voulu », souligne Samuella. En seulement quatre mois d’existence, ces drôles de dames ont déjà lancé leur deuxième collection : les fameux paniers boules. Le point fort de Tipodane c’est de proposer des produits uniques. « Nous personnalisons les paniers selon la demande du client », précise Samuella. Si comme nous, vous craquez pour ces paniers pleins de créativité, vous savez quoi faire ! Contact : tipodanecraft@gmail.com Facebook : Tipodane

Tipodane est née d’une envie de créer des paniers de rangement pour la chambre d’un petit garçon, celui de Samuella. Malheureusement elle ne trouvait pas ce qu’elle voulait : des paniers fabriqués avec des matières naturelles. C’est de là qu’a germé l’idée de proposer des créations qui sortent de l’ordinaire. Dans cette belle aventure il ne faut pas oublier Valérie, la sœur, et Corinne, la mère. Elles ont toutes les trois des tâches bien distinctes et se complètent. Une fois les idées rassemblées, Tipodane voit le jour en août 2018. Mais Tipodane c’est quoi au juste ? C’est une petite entreprise familiale qui propose une alternative écologique pour vos rangements.

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ÉVÉNEMENT

Chef étoilé Michelin

Vineet Bhatia cuisine sur le toit du monde On ne présente plus Vineet Bhatia, chef étoilé qui avait ouvert le Rasoi au One&Only Le Saint Géran et a installé aujourd’hui Amari au LUX* Belle Mare. Sa cuisine est à la hauteur de sa réputation, mais on connaît moins son côté philanthrope. Vineet a souvent à cœur d'être partie prenante dans des dîners de charité, ce qui l'a mené dernièrement, à organiser un dîner très spécial au Base Camp de l'Himalaya d'où partent tous les alpinistes dans leur conquête du toit du monde. Un défi dantesque motivé non pas par l’exploit sportif ou pour s’amuser, mais par une volonté de s’investir pour une cause : « donner en retour de ce qu’on avait reçu ». Lors d’une récente visite au LUX* Belle Mare, il nous a raconté cette aventure avec son humilité coutumière.

Il faut savoir que Vineet est l’ambassadeur global de la fondation Heart for India, basée à Chennai, qui s’occupe de 3 000 jeunes filles de 0 à 18 ans, leur assurant une éducation et des conditions de vie correctes, dont le logement, vêtements, santé, etc, pour les préparer à la vie adulte. « L’idée était de créer une conscience autour de cette association et de recueillir des fonds qui servent à la fois pour l'association mais aussi pour les victimes du tremblement de terre au Népal, il y a trois ans de cela », explique le chef Vineet. Le projet est séduisant mais le maître des fourneaux n’a « aucune expérience de la montagne et n’a même jamais grimpé une colline », avoue-t-il. Vineet n’en sera pas moins le chef d’équipe et va s’entraîner pendant deux mois et demi avant cette aventure. « J’ai marché sur un tapis roulant avec des pentes de 8 à 9° avec des sacs de 10kg et des chaussures de montagne pendant deux heures par jour, brûlant quelque 900 calories, un exercice nécessaire pour le cœur. Toutefois

Le chef Vineet devant la tente jaune, point de repaire dans l'immensitéblanche CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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ÉVÉNEMENT

L'expédition de Vineet en route vers le Base Camp

sur le terrain c’est différent avec des montées, des descentes, de la roche... » Dans cette aventure, Vineet sera accompagné de Tej Thappa, un des chefs du restaurant Rasoi de Bahreïn, d’origine népalaise mais qui n’avait jamais fait de trekking avant, d’un autre chef du restaurant de Dubaï, Eyshad Kureishi, de son fils aîné, Varul, âgé de 19 ans, et de sherpas qui portaient leur matériel. L’expédition devait durer 15 jours. Le Base Camp est situé à une altitude de 5 500 m, soit à quelque 3 000 m du sommet de l’Everest. C’est là que ceux qui font l’ascension de l’Everest font une halte pour s’acclimater. « Beaucoup de gens se rendent au Base Camp par hélicoptère, y passent quelques heures et reviennent ; des chefs font ce saut pour y cuisiner juste pour le show. Nous avions choisi de faire le parcours en marchant, en rencontrant les gens du pays, avoir le ressenti, vivre les difficultés mais aussi admirer le fabuleux paysage. C’est la première fois dans l’histoire du Base Camp que quelqu'un s'y rend pour y installer un restaurant commercial. Nous y avons servi 30 repas pendant deux jours pour les trekkeurs et un dîner gastronomique le dernier jour pour des clients qui avaient spécialement fait le déplacement ». La route vers le Base Camp s'est révélée pleine de difficultés et de rebondissements. De Katmandou, il fallait d’abord prendre un avion pour Lukla, un aéroport de fortune avec une piste de quelques centaines de mètres finissant au bord d’un précipice. « Le départ devait se faire à 6 h du matin. On était à l’aéroport une heure avant mais on nous informa qu’il n’y avait pas de vol en raison du mauvais temps à Lukla. Nous avons attendu quatre heures avant que soit annoncé qu’il y avait une fenêtre possible et qu’il fallait y aller au plus vite. C'était l'excitation. Le pilote allume les moteurs mais l'un d'entre eux ne démarre pas. Des techniciens interviennent,mais en vain. Découragés, nous redescendons de l'avion pour prendre un bus

Le chef Vineet servant un repas aux trekkers

direction le terminal. Mais en route, on annonce que le moteur a repris. On revient, l’avion démarre et s’arrête au bout de la piste. Après une nouvelle attente, il décolle finalement ».

Blizzard Mais notre espoir fut de courte durée puisque le mauvais temps est annoncé à Lukla et qu'il nous faudra aller sur Fallu où nous avons attendu 4 heures pour arriver enfin à Lukla. Sitôt arrivés, nous voilà sur la route du trek qu'il faut absolument finir avant le coucher du soleil. Le lendemain fut la journée la plus dure du périple avec un trekking de douze heures. « On avait la nausée et le mal de l’air en raison de l’altitude. Nous étions debout à 2 heures du matin pour voir le lever du soleil et arriver à 5h45, pour rejoindre Gorakh Shep, point d’acclimatation, à 400 m de là. Puis nous avons pris la route vers le

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ÉVÉNEMENT

Vineet Bhatia et son fils Varul attendent les clients pour le dîner gastronomique

Kala Pathar, un point de vue sur toute la chaîne de l’Himalaya. C’est très pentu avec plein de gravillons, il faut utiliser une canne (walking stick), il n’y a pas de sentier mais la vue est stupéfiante : ciel bleu, montagnes, calme impressionnant ; à ce moment, on mesure alors l'idée du partage que représente une telle aventure. C'est émouvant. et les larmes coulent », raconte Vineet encore ému. Les jours suivants, l’expédition connut moins de péripéties, ce qui leur permit de rencontrer les Népalais, les trekkeurs et de découvrir une nature différente de celle que l’on côtoie en plus basse altitude. À leur arrivée au Base Camp, ils commencent à cuisiner et offrent cette nourriture aux trekkeurs. Mais les conditions sont difficiles avec de l’oxygène à seulement 14-15 % et de la pression. Heureusement, un sherpa, ancien cuisinier pour les trekkeurs, leur donne des conseils. « La cuisson est extrêmement lente. On avait apporté du gaz car on ne peut utiliser le bois. Il faut douze minutes pour faire des œufs brouillés ; il fallait bouillir le poulet qui était frigorifié. Nous avons préparé du riz vapeur, du curry de poulet, du poisson épicé, de la soupe, des pommes de terre et des épinards. Nous avons aussi utilisé des baies sauvages, des baies de genièvre et du romarin que nous avons trouvé sur place ». Alors que la fin du périple approche, l'équipe se retrouve seule au Base Camp, la saison arrivant à sa fin, les ascensions ne sont plus organisées. Mais une dernière épreuve attend l'équipe au tournant: Sur le chemin du retour d'une des sorties, le blizzard se lève. Nous étions pourtant à une centaine de mètres du camp, mais impossible d'y voir clair au point que nous sommes tous tombés. La temperature était à -18 et nous avons perdu le contact avec notre sherpa. Une terrible experience. Vineet était le seul à avoir des lunettes spéciales et il a pu guider l'équipe. « Nous étions transit de peur et de froid et

l'idée de passer la nuit dehors nous effrayait. Il nous aura fallu 4 heures pour regagner le camp ».

Repas gastronomique Pas de répit après cette journée mouvementée car le repas gastronomique de cinq plats attendait. « Les clients devaient venir à 11h00 mais en raison du mauvais temps leur venue fut avancée à 8h30. Ce fut néanmoins un service cinq étoiles avec les couverts d’un restaurant gastronomique. Au menu, il y avait des momos végétariens, soupe de dal, un plat de poisson et un poulet à la chinoise, riz au beurre et pomme de terre. Pour le dessert nous avons servi du halwa au safran ». La mission accomplie, l’équipe a embarqué en hâte pour Perichay. Un voyage de deux minutes en hélico alors qu’ils avaient mis quatre jours à le faire à pied. Ils n’étaient pas au bout de leur peine durant le retour vers Lukla, de grosses pluies empêchèrent le décollage des avions. Comme le chef Vineet devait partir pour New York en raison d’un autre dîner de charité, ils ont pu finalement voyager dans un avion-cargo dans des conditions peu agréables. L’aventure se terminait mais Vineet Bhatia ne semble pas en tirer plus de fierté. Au contraire, ce périple a encore « accentué son humilité, rendu plus fort, avec des convictions plus profondes ». « Dans les moments difficiles, on a peur, on pense à ses proches. J'ai beaucoup pensé à ma femme, mes enfants et mes parents. Je ne le referai pas ». Dans tous les cas, chapeau chef !

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ÉVÉNEMENT

Le mariage de vos rêves

Dites-vous ‘Oui’ au Club Med Faire le mariage de vos rêves devenir réalité sans le stress lié à la planification. C’est ce que propose le Club Med en prenant en charge toute l’organisation du plus beau jour de votre vie. Que ce soit pour un mariage ou un renouvellement de vœux, le Club Med, à travers le spécialiste en mariages, Khalil Moossun de Oui Mauritius Events et sa coordinatrice, Pascaline Frédéric, planifie l’évènement dans les moindres détails. Une arrivée spectaculaire, une cérémonie intime et émouvante, un dîner somptueux, une fête grandiose, les mariages au Club Med sont faits sur mesure, selon les préférences du couple. « Nous faisons en sorte d’exaucer les moindres souhaits des jeunes mariés car nous voulons vraiment que ce soit le plus beau jour de leur vie. » Des démarches administratives au maquillage, en passant par le décor, la mise en place, la réservation d’un artiste ou d’un groupe musical, aucun détail n’est laissé au hasard. Khalil Moossun s’entretient avec les futurs époux, en personne ou au téléphone s’ils ne sont pas à Maurice, afin de connaître leurs attentes et leur budget. À partir de là, le spécialiste en mariages, qui est également photographe, se charge de tout, en entretenant une communication constante avec les clients. « Nous prenons en compte les requêtes du couple, tout en lui prodiguant des conseils professionnels, que ce soit pour la décoration ou la façon de gérer leur budget, par exemple. » Au Club Med d’Albion aussi bien qu’à celui de Pointe aux Canonniers, le mariage se fait pieds dans l’eau, dans un coin retiré de l’hôtel pour une cérémonie intime, avec vos proches pour seuls témoins. Tous les couples étant uniques, leur mariage doit également l’être, fait ressortir Khalil Moossun. « Notre offre est pour un mariage de prestige ! Tout est personnalisé, aucun mariage ne ressemble à un autre ». Le Club Med propose donc un mariage fait sur mesure, qui répond à toutes les attentes du couple, et même plus… « L’effet de surprise est très

important, aussi bien pour les invités que pour les mariés. C’est ce qui fait toute la différence entre un mariage qui est bien et un mariage grandiose ». Feux d’artifice, fontaine de champagne… Rien n’est trop beau pour faire de votre mariage un moment inoubliable. Contacts : Club Med La Plantation d’Albion : 00 230 206 0700 Club Med La Pointe aux Canonniers : 00 230 209 1000 / 1039

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CARNET DE VOYAGE

Week end en Sicile La Sicile, un archipel autonome au large de la pointe de la botte de l’Italie est la plus grande île de la Méditerranée. On la connaît principalement pour son volcan à l’est de l’île, l’Etna l’un des volcans actifs les plus élevés d’Europe. C’est une île très stratégique de par sa position au centre de la Méditerranée, entre le canal de Suez et celui de Gibraltar, qui a depuis toujours suscité un intérêt pour les différentes civilisations. 25 711 km2, pratiquement 14 fois plus grande que l‘île Maurice.

La chapelle Palatine

Une île essentiellement catholique de nos jours, qui ne l’a pas toujours été ; on peut l’observer lors de la visite de la somptueuse et surprenante chapelle Palatine, patrimoine mondial de l’humanité depuis 2015. Avant même de connaître son histoire, on est véritablement subjugué lorsque l’on pénètre cette chapelle, du jamais vu, les yeux ne savent plus où regarder, des merveilles de haut en bas, pas d’impression de « surcharge », c’est seulement un mélange harmonieux, un phénomène qui génère un style architectural très original où se fondent admirablement les éléments byzantins, islamiques et romans, créant une valeur artistique exceptionnelle. Une vraie rencontre entre différentes cultures et religions. Autrefois un lieu de culte partagé. Ne manquez pas cette visite unique au monde et pourquoi ne pas retenir cette leçon d’un autre temps où les religions se partageaient un lieu.

Palerme

Les Siciliens disent de cette ville, chef-lieu de la région, qu’elle est tout en contraste, on peut y admirer de magnifiques bâtiments, restaurés et très bien entretenus et aux détours d’une rue découvrir des ruines, qui nous rappellent la violence de la guerre de 1945, comme si certaines bâtisses n’avaient pas eu le droit de revivre une autre vie. Pourquoi ? Palerme c’est aussi des clichés, sa Mafia, son insécurité, sa pauvreté, sa circulation infernale. Oubliez tout cela et visitez simplement cette magnifique ville pleine de charme à l’italienne.

Cathédrale de Palerme

À l’origine une basilique chrétienne, puis une mosquée musulmane et aujourd’hui une Cathédrale d’un style arabo-normand toujours propre à la Sicile, datant du XIIe siècle, dédiée à Notre-Dame de l’Assomption. Un mélange étonnant qui donne un bâtiment exceptionnel encore très unique et l’une des caractéristiques marquantes de la ville. L’intérieur est moins somptueux, plus sobre que la chapelle, on peut également y découvrir des tombes royales.

Deux pépites d’architecture que nous fait visiter notre guide Jean-Paul.

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L’extérieur de la chapelle Palatine

La ville

traversent de magnifiques quartiers, celui des antiquaires, des restaurants, des boutiques de toutes sortes… C’est l’Italie, la vraie, l’authentique, avec ses balcons en marbre posés sur des IPN, ses plantes vertes qui poussent dans des pots de terre en équilibre, ses rideaux aux fenêtres qui volent au vent, le linge qui sèche et qui sent bon, les odeurs de cuisine et les conversations animées qui s’échappent des fenêtres ouvertes. Les enfants qui

Le vieux Palerme au cœur de la ville compte plus de 500 sites, entre palais, églises, couvents, monastères et théâtres. Tous de styles très différents selon les époques et les cultures. C’est un plaisir pour les yeux. Si vous ne voulez pas trop marcher, pensez à prendre soit le bus à toit ouvert, soit les pousse-pousse Piaggio à l’italienne qui tremblent sur les pavés en dévalant les rues qui vont du port au centre et qui

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courent en riant et qui jouent dans les ruelles, les vieilles personnes qui papotent sur des chaises entre voisins devant chez eux. Des petites tables dressées d’une nappe à carreaux bordent d’étroites petites ruelles, où l’on vous invite à vous asseoir en vous présentant la

carte des menus. À un angle de rues, une petite niche abrite une effigie de la Sainte Patronne, avec un petit autel où brûle un cierge et fanent quelques fleurs. À un autre angle, un scooter pétaradant vous coupe la priorité. Des petites ruelles typiques et pleines de charme cachent de magnifiques lieux où vous pourrez passer la nuit dans une pension de famille ou un petit hôtel de charme. Le Mercato del Capo, un des plus vieux marchés traditionnels de la ville. Des étals de poissons, où des poulpes viennent remplir une délicieuse assiette de dégustation, des légumes de toutes les couleurs, des tomates de tous calibres, d’un rouge écarlate, des courgettes de presque un mètre de long. Des fruits de toutes formes embaument les rues d’une odeur de sucre, des centaines de petits sachets d’épices forment comme un tableau de couleurs, des pots en verre de pesto à la pistache (spécialité), des olives vertes et noires, grosses comme des noix. Sur une place, quelques tables vous accueillent pour déguster simplement pour quelques euros, des croquettes de pommes de terre, des Arancinos, boules de riz panées farcies à la viande et au fromage, des panelles, fines galettes de farine de pois chiche, des pains aux grains de sésame garnis de rate de veaux (pas très appétissant disons le, mais paraît-il très goûteux). Sur la place du Teatro Massimo, l’opéra, dont on dit qu’il est le plus grand opéra d’Italie et le troisième d’Europe après Paris et Vienne. Prendre un expresso italien (demandez-le plutôt français, si vous ne voulez pas qu’un fond de tasse) avec un cannolo sicilien, biscuit en forme de cône fourré de ricotta avec des pépites de chocolat et un zeste d’orange posé dessus, absolument délicieux et incontournable pour tous les gourmands. Cet endroit est très vivant, c’est un lieu de rassemblement.

Cefalú

Adorable petit village, bordé de pins au vert éternel, accroché à une imposante falaise, à une heure de route de Palerme. Un doux mélange d’histoire, de beauté et d’hospitalité sur fond de mer bleue, qui offre des criques naturelles exceptionnelles. Les barques de pêcheurs nichées dans le petit port qui a pour toile le CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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Ruelle commerçante de Cefalù

vieux mur de la ville, peuvent vous faire découvrir ce paysage méditerranéen vu du large. Et après la plage, si la chaleur vous pèse, alors osez pénétrer dans le cœur de la ville, en arpentant les étroites ruelles médiévales avec chacune ses trésors d’architecture. L’incontournable Musée de Antonello da Massima, influencé par la peinture flamande, des œuvres magnifiques, des portraits saisissants, dont le sien. Et l’orgueil de Cefalú, sa cathédrale de style Arabo-normand qui domine la ville avec ses deux tours. On y retrouve des boutiques de chaussures, sacs, vêtements, céramique (caractéristique de la Sicile), bijoux, vannerie, et souvenirs en tous genres, mais aussi des restaurants de poisson, des pizzerias , et de délicieux glaciers. On s’y sent bien, c’est « le petit Saint-Tropez » de la Sicile, un endroit charmant. En face de la baie, le Club Med vient même d’y installer un magnifique Resort Exclusive Collection.

son imposant château de Ventimiglia, sa chapelle Palatine Sa Anna, un bijou de finesse, ses fontaines, un lieu un peu hors du temps où l’on a toujours l’impression que l’on va croiser des personnages en costume d’époque. Sur la petite place Margherita, les habitants prennent le temps de se parler sur les terrasses, on peut également y déguster, le suc sacchareux extrait des frênes à fleurs que l’on transforme sous différentes formes et qui a des vertus thérapeutiques. On croise des ânes cantonniers qui ramassent les ordures, un village avec une politique environnementale très audacieuse. C’est un site à ne surtout pas manquer, et si vous êtes marcheur, sachez que tous les étés, il y a la plus ancienne course à pied sur route d’Europe, le paysage y est magnifique. Texte et photos Isabelle Lescureux

Castelbuono

À 15 km de Cefalú, sur les pentes du mont Milocca au bord du parc naturel de Madonies une pépite. Un village médiéval typique avec CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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OBJECTIF Cédric Vincent n’avait pas prévu qu’un jour il serait photographe. On dira que c’est par le plus grand des hasards qu’il se lance en 2012 dans cette voie. Photographe au Club Med, puis sur un bateau de croisière où il s’est spécialisé dans les portraits en noir et blanc, il découvre qu’il aime immortaliser des moments intimes où les émotions se lisent instantanément sur les clichés. De retour à Maurice, il crée avec deux amis Beyond Photography. Cédric Vincent est de ceux qui usent de la lumière et des pauses naturelles pour rendre chaque photo unique et parlante afin de raconter une histoire. LA PHOTO La mer, la plage et la mythique montagne du Morne inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO… Cette photo rassemble la beauté de notre île. On y retrouve des couleurs tropicales, une touche d’élégance et surtout un couple d’amoureux personnifiant l'image romantique de l'île. C’est une photo remplie d’émotions. Contact : 5777 6773 beyondphotography@gmail.com

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ARTS & MÉTIERS

Biscuiterie de manioc H. Rault

Comme un goût d’antan À Mahébourg, le parfum de l’histoire est omniprésent : dans les rues tirées au cordeau, dans la mer, au bord de la rivière La Chaux et même dans l’assiette. En effet, c’est dans cette ancienne capitale de l’île, et plus précisément dans le quartier de la Ville Noire, que se trouve l’unique fabrique de biscuits manioc qui a ouvert ses portes il y a 150 ans. Et depuis, la recette de Hilarion Rault, fils d’un Breton installé depuis le début du siècle dans la colonie de l’Isle de France, ainsi que la méthode artisanale pour confectionner les biscuits manioc n’ont pas changé et l’usine a gardé ce même charme rustique d’un autre temps. Aujourd’hui, c’est toujours une entreprise familiale, gérée par la cinquième génération : Patrick Sénèque, petit-fils de Thérèse Sénèque, elle-même petite-fille d’Hilarion Rault. Cette biscuiterie fait partie du patrimoine mauricien. C’est en voulant reproduire des spécialités de la région de son père, les galettes bretonnes, qu’Hilarion Rault mit au point une recette de biscuits à base de manioc vu qu’il n’y avait pas de blé à Maurice en 1868. Il en donna à ses proches qui, conquis, l’encouragèrent à les commercialiser. C'est ainsi que les biscuits manioc furent mis en vente sur le marché local en 1870. Au départ, même si les biscuits étaient appréciés, ils n’ont pas eu énormément de succès. Et pour cause, le manioc, un tubercule originaire d’Amérique du Sud, avait été introduit par Mahé de Labourdonnais plus d’un siècle auparavant pour nourrir le bétail et la plupart des gens le percevaient donc comme une denrée pour les animaux. Ce n’est que lors de la Première Guerre mondiale, lorsque l’accès aux denrées alimentaires de base tels que la farine et le riz était restreint, que la population s’est tournée vers les biscuits manioc. C’est à ce moment que l’usine prit son essor, devant même tripler sa production. À cette époque, une centaine de personnes travaillaient à l’usine afin de subvenir aux besoins de la population. « Tous les

matins, les trains qui assuraient la liaison entre le nord et le sud de l’île, avaient à bord des cargaisons de biscuits », fait ressortir Patrick Sénèque. Ce succès fut toutefois tempéré par des coups durs au fil des ans : d’abord les plantations de manioc furent délaissées pour la canne à sucre, puis le cyclone Carole détruisit les locaux en 1960 et dix ans plus tard, c’était au tour du cyclone Gervaise de mener la biscuiterie

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ARTS & MÉTIERS

au bord du gouffre. L’usine connut également des pénuries de manioc qui l’empêchèrent de tourner pendant de longs mois… Mais les descendants d’Hilarion Rault, en particulier Thérèse Sénèque, refusèrent de mettre la clé sous le paillasson, déterminés à garder la tradition vivante. En 1995, ils décident d’ouvrir l’usine au public et de proposer des visites guidées payantes afin de sauvegarder la biscuiterie. Celleci sera décrétée patrimoine mauricien en 2010. Lors de la visite de l’usine, le public peut voir tout le processus du « making-of » de ces fameux biscuits manioc : de la récolte du manioc dans les champs à l’emballage des biscuits en passant, bien entendu, par la confection. Dans les champs, quelques travailleurs plantent, arrachent, nettoient et récoltent le manioc lorsqu’il arrive à maturité – ce qui prend entre 10 mois et une année. « Aujourd’hui, nous ne sommes plus très nombreux – une trentaine, incluant nos planteurs ». Si la plus grande partie du manioc provient des champs, l’usine doit également en acheter sur le marché local. Avec un guide, les visiteurs assistent à toutes les étapes du procédé de la fabrication. La racine du manioc est d’abord pesée puis passe à travers une machine qui l’épluche et la nettoie. Elle est ensuite broyée et devient une pâte que l’on presse avec une force de 30 tonnes pendant 15 minutes afin d’en extraire le jus, qui, lui, ne sera pas utilisé. Le manioc passe ensuite dans une machine appelée « cyclone », puis au tamis. La farine est fin prête et on y ajoute le sucre et le parfum, il en existe sept : beurre, lait, coco, chocolat, vanille, cannelle et anis. On met alors le mélange dans des moules en métal sur la première plaque de cuisson et au bout de cinq minutes, on les retourne pour les mettre sur une deuxième plaque, puis sur une troisième et avant d'être prêts au bout d’une vingtaine de minutes. 20 000 biscuits sont produits tous les jours avant d’être empaquetés et emballés sur place. Depuis peu, l’usine fabrique également des galettes de manioc fourrées au coco ou aux graines de sésame mais

elles sont en vente uniquement à l’usine et à Mahébourg. Après la visite de la biscuiterie, place à la dégustation. « La plupart de nos biscuits sont pour le marché local. Comme ils n’ont pas de conservateur, pas d’œufs, de colorant, de gluten ou d'exhausteur de goût, ils ont trouvé un public spécifique. » En effet, ce biscuit convient aux végétaliens ou à ceux qui ont des intolérances au gluten. Mais nul besoin de ces raisons pour apprécier un bon biscuit manioc trempé dans une délicieuse tasse de thé…

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Azuri Ocean & Golf Village

Rive Droite, un quartier résidentiel entre plage et golf Parmi les nombreux attraits qui font de l’île Maurice un paradis, on retrouve la plage pour sa connexion avec la nature et, depuis peu, le golf qui incarne le summum de l’art de vie. Rive Droite, le nouveau quartier résidentiel du village d’Azuri, sur la côte nord-est du pays, offre ces deux atouts en sus d’imprenables vues sur la rivière du Rempart ainsi que sur les montagnes. Le quartier comprend trois ensembles de résidences : Ocean River, Ennéa et Amara, tous situés non loin du village et de la plage. Chacun a sa propre identité, mais partage la tranquillité et les avantages de vivre au bord d’un magnifique parcours de golf 9 trous par 3.

immobilier, propriétaire d’Azuri, ce village se différencie des autres programmes immobiliers « car nous avons relevé le pari de faire vivre en communauté Mauriciens et expatriés ». « Nous sommes attentifs à leurs besoins et, par exemple, le nombre grandissant de familles venant s’installer à Azuri nous a incités à fonder une petite école Montessori qui sera opérationnelle à la fin du premier trimestre 2019. Ensuite ces petits intégreront les écoles françaises ou anglaises, à cursus international, se trouvant à moins de 30 minutes d’Azuri ». C’est la Rivière du Rempart qui borde le développement qui a inspiré le nom du nouveau quartier d’Azuri, Rive Droite, et qui abritera des résidences de même qu’un Golf 9 trous Par 3-Signature. À 5 minutes en buggy ou à vélo du cœur du village d’Azuri, ce nouveau quartier abritera des résidences Golf View, Ennéa et Amara, qui auront chacune une identité et une ambiance particulière. Ces trois projets distincts veulent répondre à des attentes du marché, que ce soit pour des investisseurs désireux de protéger et de diversifier leur patrimoine ou ceux choisissant une nouvelle résidence principale voire secondaire.

« L’achat d’une propriété à Azuri présente de nombreux avantages : la pleine propriété, un statut de résident, du “smart living”, une communauté vibrante, et de la gestion immobilière et locative. Avec Rive Droite, qui comprend penthouses, villas et appartements posés sur les hauteurs de la rivière et au milieu d’un golf, Azuri Ocean & Golf Village vient encore surprendre et éblouir les futurs acquéreurs avec un concept novateur, unique et atypique dans le pays », explique Hugues Lagesse, Head of Projects and Strategic Development à Azuri. Pour Christine Marot, CEO de BlueLife, société de développement

Communauté vibrante

Ennéa est une collection de résidences proposant des appartements de deux chambres jusqu’aux villas de trois chambres avec vue sur l'ouest et le nord-ouest de Maurice. Quant à Amara, nichée au cœur

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de Rive Droite, elle invite à se plonger dans la douceur de vivre des tropiques. Elle représente la quintessence des maisons des îles : 7 island villas, 19 villas, 4 penthouses et 12 appartements ont des vues sur la rivière majestueuse et le golf. Et pour finir, les emblématiques Ocean River Villas s’étalent sur 9 hectares. Ce groupement est composé de 18 lots qui ont été commercialisés sur les hauteurs de la rivière et 16 lots qui sont maintenant en cours de commercialisation sous l’ombrelle de Rive Droite. Ces résidences exquises et lumineuses allient modernité et vie en plein air. « L’achat d’un bien à Rive Droite inclut un membership au golf, souligne Hugues Lagesse. Le parcours signature de 9 trous pouvant être joué en 90 minutes est unique en son genre dans le pays, ce qui apporte une énorme valeur ajoutée aux propriétaires du village ». Depuis sa création il y a cinq ans sur un large domaine de la très appréciée côte nord-est de Maurice, et bordant le lagon de Roches Noires, Azuri Ocean & Golf Village s’est métamorphosé en une communauté dynamique aux liens étroits. Avec aujourd’hui un accès à la plage, un café, des restaurants, une épicerie, un spa, un club sportif, une académie et un club de tennis, un club nautique, un hôtel – le Radisson Blu – et des services de gestion immobilière, il se démarque comme étant le premier développement à avoir créé une vraie communauté et cosmopolite qui s’engage socialement, se montre responsable et avertie. Ses paysages naturels exceptionnels - mangroves, un lagon, des champs de canne, et la rivière du Rempart – incarnent par ailleurs la vie douce des tropiques. Un portfolio de biens de prestige – appartements, penthouses, villas, grandes villas et architectures personnalisées – a été conçu par des architectes reconnus qui élèvent les standards de vie. Un parcours de golf 9 trous par 3 Signature a été imaginé avec IMG, l’un des meilleurs Golf Designers au monde, et l’expert Marc Amelot de Green Sun Management. C’est le premier par-3 à Maurice, et deuxième 9 trous de l’île.


IMMOBILIER

MJ Développement

Legend Hill, un projet d’exception à Tamarin

Entre mer et montagne, le nouveau concept immobilier de MJ Développement, Legend Hill, est une invitation à profiter pleinement de l’art de vivre mauricien. Situé dans un environnement exceptionnel, sur le flanc de la montagne de La Tourelle, ce projet offre une vue panoramique sur Le Morne, la côte ouest et l’océan Indien.

Remazeilles ont opté pour un esprit de lodge sud-africain élégant avec des couleurs sobres mais lumineuses, du bois rustique pour les meubles et des tissus ethniques colorés. Le luxe s’allie au confort pour créer un cadre de vie d’exception. Pour le resort, le mauricien Thierry Naïdu, spécialiste de l’hôtellerie de luxe (Phoenix Hotel Collection) et partenaire exploitant sur Legend Hill sera chargé de le faire vivre, en étroite collaboration avec MJ Holidays (marque du groupe MJ Développement dédiée à l’exploitation hôtelière). Il indique que les deux restaurants mettront en avant les produits locaux et feront découvrir la cuisine mauricienne de façon différente, avec une touche gastronomique. « Nos restaurants, notre salle de sport ainsi que le bar et le spa seront ouverts à tous. » Derrière ce projet, on retrouve Michaël Ruel et Jean Etchepareborde, respectivement président et directeur général de MJ Développement, qui ont notamment construit à l’Ile Maurice le resort de villas avec services hôteliers et conciergerie « Marguery Exclusive Villas » au pied de la montagne de La Tourelle ainsi que sur le même concept Mythic Grand Gaube, dans le nord de l’île.

Plus qu’un projet immobilier avec ses 23 villas, 25 appartements et 4 penthouses, Legend Hill c’est également un resort 5 étoiles sécurisé avec club house, service de conciergerie, restaurant gastronomique (Le 1812 by Arnaud Faye) signé du chef doublement étoilé Arnaud Faye et Meilleur Ouvrier de France 2018, un bistrot en bord de la piscine (The B-View), un bar à cocktail (Le Santosha), 200m² dédié au bien être dont un club de fitness, un spa « Salin de Biosel », un espace pilates et yoga, une music room … Pour ce projet, MJ Développement a fait appel à des partenaires de confiance tels que Pierre-Yves Serret d’Architects Studio qui a accepté de relever le défi. Construites sur pilotis, en plans horizontaux, les maisons respecteront le paysage car elles se verront à peine. De plus, elles seront érigées de façon à avoir le moins d’impact sur l’environnement physique tout en faisant de sorte à ce que chaque unité ait une vue imprenable. Au niveau de la décoration d’intérieur, Jean-Michel et Sophie

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HÔTELLERIE

Sun Resorts

Le Sugar Beach récompense 95 employés

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omme à chaque année, le Sugar Beach a tenu à récompenser ses employés pour leur dévouement, leur sens du service, leur passion ou encore leur temps de service. Cette fois, l’Awards Night qui se tient habituellement au hall des conférences, s’est déplacée devant le Gov’s Manor, pour une soirée exceptionnelle au Sugar Beach, le vendredi 23 novembre. Effectivement, cette année, 95 Awards ont été décernés. À événement exceptionnel, cadre et décor exceptionnels également. La soirée avait été placée sous le thème « Cinéma, Cinéma ». Tapis, rouge, caméras, statue d’Oscar, scène grandiose, arrivée du directeur général, Nicolas de Chalain, en James Bond et voiture d’époque, et du Resident Manager et désormais directeur de l’hôtel Ambre, Viren Govinda Chetty, habillé en Don sur une grosse moto rutilante. Comme pour souligner l’importance de cet événement, David

Anderson et Tommy Wong, respectivement CEO et Chief Finance Officer du groupe Sun Resorts, étaient présents pour remercier les employés pour leurs efforts et leur dévouement. Tommy Wong a rappelé que le Sugar Beach reste toujours l’hôtel le plus profitable du groupe alors que David Anderson a mis l’accent sur les rénovations en cours qui devraient positionner ce fleuron de Sun Resorts comme un des meilleurs 5* de Maurice et de l’océan Indien. Ainsi, le BuddhaBar a ouvert mi-novembre alors que la rénovation des chambres a déjà débuté. Parmi les personnes récompensées lors de cette soirée, relevons les noms de Priya Gangabisson, qui a obtenu le Manager’s Award et Mala Moothoosamy-Pallee qui a fêté ses 40 ans de service au sein du groupe. Trois autres employés comptent 30 ans de service, trois 25 ans et 25 ont déjà passé 20 ans au sein du groupe.

Kaz’alala, pour un séjour entre histoire, nature et culture Le dernier-né d’Island Living, Kaz’alala accueillera très prochainement ses premiers clients sur le domaine de Heritage Bel Ombre. Plus qu’une simple chambre avec petit-déjeuner, c’est une offre d’hébergement qui allie caractère, histoire et modernité. Ce nouveau Bed and Breakfast de 18 chambres est réparti en quatre anciennes maisons de domaine sucrier fraîchement rénovées, avec chacune un thème différent. Il dispose aussi d’un restaurant éphémère, d’un honesty bar ainsi que d’un large éventail d’activités. Un cadre des plus propices pour un séjour inoubliable entre mer et nature, pour prendre le temps de profiter de la vie…

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HÔTELLERIE

Marriott International

Le Méridien célèbre l’été avec « Au Soleil »

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e Méridien et le soleil sont inséparables. Chaleur de l’accueil, luminosité et incomparables couchers de soleil, l’astre solaire est omniprésent. Il était évident que le début de la saison estivale soit marquée par un événement autour de cette thématique. Ainsi, le 16 novembre dernier a été lancé « Au Soleil », un programme qui célèbre les racines européennes de cet hôtel du groupe Marriott et promeut le style méditerranéen intemporel et ultrachic. « Au Soleil » fait partie du concept des célèbres « Summer Soirées » du Méridien, un mélange de passe-temps classique parisien avec une touche mauricienne. Une occasion de rendre hommage à la période la plus glamour de l'année en invitant les clients à siroter, à profiter et à savourer le voyage dans tous les sens. Petits fours, spécialités culinaires authentiques et des boissons aux couleurs rosées, inspirées de la Méditerranée, font partie du programme pétillant de la marque. Tout cela se déguste au son d’une musique estivale exclusive tout en jouant à des jeux classiques comme le backgammon - omniprésent en Méditerranée durant les mois d'été - ou encore la pétanque, invitant les clients à se détendre un peu plus longtemps. « Avec un soupçon de fantaisie et un clin d'œil nostalgique au glamour de la Côte d'Azur dans les années 1960, ce programme vise à inspirer les voyageurs à explorer le monde avec style, de la même manière que nous l'inspirons lorsque nous visitons des destinations comme Maurice », a déclaré Mathieu de Tonnac, directeur général du Méridien île Maurice, lors de la soirée de lancement qui avait réuni partenaires et « team members ».

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HÔTELLERIE

Fitness Instructor à The Westin Turtle Bay Resort & Spa

Shiv Gooroochurn pour l'amour du sport

aux Championnats du Commonwealth en Afrique du Sud. « Cette première compétition internationale a été très dure avec quatre jours de compétition et de nouveaux adversaires mais c’était une expérience très riche », affirme-t-il. Shiv pense déjà à la prochaine compétition internationale, la Kanazawa Cup qui se tiendra cette année. Mais il pourrait ne pas y aller et se préparer plutôt pour la Coupe du monde du SKIF qui se tiendra en République tchèque en 2020 ou aux Championnats du World Karate Federation qui se tiendront en 2021 en Afrique du Sud. Il est bien conscient que son poste au Westin lui permettra de s’entraîner dans les meilleures conditions, ce qui n’aurait pas été le cas s’il avait poursuivi sa carrière d’enseignant. Effectivement, après le collège, Shiv enseignera les mathématiques pendant une année. « Cela prenait tout mon temps et je ne pouvais pas faire de sport. J’ai commencé à prendre du poids. Finalement, j'ai changé de carrière pour devenir Fitness Instructor et aussi animateur à l’hôtel Sensimar ». Depuis qu’il s’est joint au Westin, il ne s’occupe que du fitness. « Ma journée commence à 6 heures. J’arrive au travail à 7h30 et après le petit déjeuner, j'effectue des séances assez légères comme le taï-chi, le TRX, le jogging, le stretching. Après le déjeuner, l’après-midi est plus active avec notamment le karaté et des sessions d’entraînement personnels. ». Shiv affirme qu’il n’est pas fatigué d’être en mouvement toute la journée. « C’est ça le fun ; si je m’assieds 5 minutes à ne rien faire, je m’endors. J’aime ce travail, cela me garde en bonne santé et en forme ». Et comment arrive-t-il à convaincre les clients, qui en général pendant les vacances, pensent plutôt à manger sans restriction. « On ne fait rien pour rien. Pour convaincre les gens à pratiquer du sport, on travaille sur la notion de récompense. Par exemple, je leur dis que la gym est là pour faire place à plus de nourriture, pour qu’ils puissent mieux manger et plus après ». Avec en moyenne, une vingtaine de clients par jour, on peut dire que Shiv est plutôt convaincant.

Vivre de sa passion, voici un rêve que beaucoup d’entre nous caressent. Shiv Goorochurn, Fitness Instructor à The Westin Turtle Bay Resort & Spa, l'a pourtant réalisé. Amoureux de sport et du conditionnement physique, Shiv a abandonné une carrière d’enseignant de mathématiques, pour s’y consacrer. Adepte de karaté shotokan et champion national trois années de suite, il a représenté Maurice lors des récents Championnats du Commonwealth en Afrique du Sud. Âgé de 22 ans, Shiv a déjà une carrière sportive de huit ans ayant commencé le karaté à 14 ans. « J’ai été encouragé par mon père, adepte des salles de gym, mais aussi par mon oncle, fitness instructor chez les pompiers, et ma tante, entraîneur de volley-ball et joueuse en sélection nationale ». Affilié à la Shotokan Karate International Federation (SKIF), Shiv a son propre club de karaté aujourd’hui. Champion national en 2015, 2016 et 2017, il a fait l’impasse cette année pour représenter l’île Maurice

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HÔTELLERIE

Les Salines Beachcomber

Un projet qui s’inscrit dans le concept du tourisme durable Après l’indépendance de Maurice, un visionnaire posait les jalons du tourisme balnéaire à travers ses fameuses rondavelles au Morne. Dans une côte ouest aride et sous-développée, Amédée Maingard commençait aussi la belle histoire d’un groupe qui s’appelle aujourd’hui Beachcomber. 50 ans plus tard, le groupe lance un nouveau projet hôtelier dans cette même région, aux Salines de Rivière Noire. Ce resort 4* comprendra 338 chambres, 56 suites famille, qui seront mises en vente selon la formule Invest Hotel Scheme (IHS), et de nombreuses facilités sportives et de loisirs. Conçu par le cabinet Jean-François Adam Architect, Les Salines Beachcomber veut s’inscrire résolument dans le tourisme durable faisant la part belle aux énergies renouvelables, le traitement d’eaux usées et le dessalement.

de spa marin axé sur le sel. « Le resort sera également très actif et le sport y aura une belle place avec du paddle, du foot-five à côté des classiques. Il y a aura beaucoup de bassins et d’activités aquatiques pour toute la famille. Sans compter la proximité d’un golf de 18 trous au Paradis Beachcomber ». Le site, acquis par Beachcomber il y a une quinzaine d’années, occupe une ancienne carrière de sable, une tour Martello désaffectée et une saline. Il fait face au lagon ouest, un magnifique plan d’eau où s’étire l’île aux Bénitiers et qui se termine au pied de l’impressionnante montagne du Morne, inscrite au Patrimoine mondiale de l’Humanité. « Il était normal dès lors que Les Salines Beachcomber s’inscrive dans un concept de tourisme durable avec également des préoccupations d’inclusion des communautés locales et de préservation du patrimoine », explique Jean-Louis Pismont. « Ce site représente le côté typiquement africain de Maurice de par sa géographie, son climat et sa végétation, et ses couchers de soleil uniques. C’est un site qui va devenir une destination avec la mise en valeur du patrimoine à travers la Tour Martello, les salines existantes dont l’exploitation va continuer. On veut marquer l’histoire de l’île Maurice à travers le sel, et les Salines de Rivière Noire, à travers la Tour Martello, avec des spécialistes de l’histoire. On veut intégrer la communauté locale, avec un jardin intérieur, un marché pour que les artisans puissent venir y vendre leurs produits. C’est un projet d’inclusion pour une région où il n’y a pas grand-chose à part la pêche ». Beachcomber entend également favoriser les emplois de proximité et assurera la formation des personnes des localités avoisinantes désirant travailler dans l’hôtel à travers le Projet employabilité jeunes (PEJ). 600 emplois directs et 2 000 emplois indirects devraient être

Le projet de cet hôtel a mis du temps à mûrir et le choix pour un quatre-étoiles répond à la demande, relayée par les tour-opérateurs notamment, mais aussi au site, nous explique Jean-Louis Pismont, Chief Operating Officer du groupe, qui rappelle que Beachcomber possède déjà une large panoplie de cinq étoiles dont le Royal Palm, le Trou aux Biches, le Shandrani, le Paradis et le Dinarobin. Au coût de 3 milliards de roupies, le produit vise les marchés traditionnels de l’île Maurice et de Beachcomber, à savoir, la France, la GrandeBretagne, La Réunion. Il devrait ouvrir en août 2020. Les Salines Beachcomber fera la part belle à la thématique du sel dont la production continuera d’être assurée par les salines existantes. Le sel produit est déjà utilisé dans les cuisines du groupe mais aussi mis en vente en gros. En outre, Beachcomber travaille sur un projet

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créés. Le groupe pionnier de l’hôtellerie mauricienne planche aussi sur un projet de centralisation des cuisines de Beachcomber dans cette partie de l’île, « ce qui va dans le sens du tourisme durable et de la standardisation des normes et de réduction des coûts ». Autre engagement du groupe : généraliser les pratiques EarthCheck avec des approches modernes du recyclage, le dessalement de l’eau de mer rendu nécessaire par le challenge de l’eau dans une région qui souffre d’un fort déficit hydrique. A noter qu’une grande pépinière est déjà présente sur le site et fournit les hôtels du groupe en plantes

pour l’aménagement des jardins. Enfin, on notera que Beachcomber compte aménager une zone humide (wetland) de 20 arpents plus appropriée pour remplacer celle qui s’était formée après la fermeture de l’ancienne carrière de sable des lieux. Les travaux commenceront début 2019. La nouvelle zone humide sera gérée par l’hôtel et facilitera la vie de la faune et de la flore sans compter les oiseaux migrateurs qui y viennent lors de l’été australe, septembre à mars, et qui feront l’objet d’un projet d’observation.

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HÔTELLERIE

SALT of Palmar

Une nouvelle expérience de l’hôtellerie SALT : le nom résonne depuis novembre dernier dans l’espace touristique mauricien. Cette nouvelle marque hôtelière de The Lux Collective, dont le premier établissement de 59 clés a ouvert à Palmar sur la côte est de Maurice, répond à la demande des voyageurs modernes, curieux du point de vue culturel, voulant se connecter à la communauté locale et découvrir la vraie île Maurice. Son look distinctif est né de la collaboration de l'architecte mauricien Jean-François Adam de JFA Architects, un visionnaire primé pour ses espaces contemporains remarquables à Maurice et à l'étranger, et l'artiste française Camille Walala, dont les peintures murales vives ornent les bâtiments à travers le monde. La première incursion de Camille dans le monde de l’hôtellerie apporte une nouvelle facette étonnante dans le paysage du design mauricien et reflète l’esprit progressiste de SALT. Dédiée à l’émerveillement de tout ce qui est local et durable, cette nouvelle marque d’hôtels non conventionnelle s’engage à emmener les voyageurs non seulement vers des lieux mais aussi et surtout vers

des gens et à découvrir le cœur palpitant des destinations. Ainsi, on trouve au centre des dessins de Jean-François, une volonté de mettre en valeur l'environnement naturel et le mode de vie local mauricien, en donnant à chaque visiteur un vrai sens de ce que sa terre natale a à offrir. Il s’est ainsi approprié l’ancien hôtel La Palmeraie, un incroyable bâtiment géométrique, ressemblant à un riad, posé sur le sable immaculé de la plage de Palmar, pour soigneusement réorganiser les structures afin d’accentuer la proximité de la mer. De fait, il a orienté tous les lits vers la mer et redessiné la piscine comme pour accentuer sa connexion avec la plage. L’architecte a également profité de la chaude lumière tropicale de l’île, permettant aux couleurs naturelles de l’endroit de ressortir. Tout au long de ce projet, on remarquera que la faune et la flore ont été protégées, ajoutant un sentiment de sérénité intemporelle à la scène. «Tout dans cet hôtel est conçu pour rassembler les gens. Depuis les tables communes de la boulangerie, du restaurant bar de plage, au premier bar sur le toit de Maurice et aux espaces invitants du spa SALT, il s’agit de rassembler et partager des histoires de voyages et de profiter de cet endroit incroyable », explique Jean-François Adam.


HÔTELLERIE

Palette lumineuse

imprégnée de la palette lumineuse qui ponctue l'île ; des paysages verdoyants, des maisons peintes aux couleurs vives, des paysages marins azur et des couchers de soleil spectaculaires, à l'esprit des communautés et de la mosaïque culturelle colorée qui rend Maurice si unique. « Les gens peignent leurs maisons dans les tons les plus étonnants qui vraiment se démarquent contre le cadre tropical luxuriant. Lors du choix des couleurs pour SALT of Palmar, je voulais essayer d'obtenir un équilibre entre les tons naturels et les couleurs pop audacieuses. L'espace est censé être amusant et mettre en avant la beauté de cette île incroyable », justifie Camille Walala.

Avec la volonté de faire les choses différemment en vivant au cœur de la marque SALT, il convenait que les intérieurs soient réalisés par un artiste au lieu d'un architecte d'intérieur. L’approche désinhibée de Camille Walala en matière de couleurs mariée à sa passion pour l'île Maurice a fait d'elle le choix parfait. Le défi de Camille était de trouver l’équilibre parfait entre sa propre impulsion créatrice et l’expression authentique du caractère de l’île frais, enjoué et irrésistiblement positif. Pour trouver l'inspiration, elle a voyagé autour de Maurice, rencontré des artisans locaux et s’est

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Paul Jones, CEO de The Lux Collective, explique pour sa part que « la relation entre Camille Walala et la couleur est exactement la même que celle de la plupart des Mauriciens ». « Pour les deux, la couleur est un vecteur de joie et un moyen d’exprimer la positivité. Elle est l'artiste idéale pour SALT of Palmar. Je dois m’être rendu une centaine de fois dans cet hôtel pendant sa construction au cours des derniers mois, mais chaque fois que je les vois, ses créations me rendent toujours heureux », avoue-t-il.

qui met en valeur le savoir-faire mauricien », explique Janine. Outre les céramiques de Janine, on trouve de magnifiques sacs de plage fabriqués par une vannière de 74 ans, Reotee Buleeram, et des chaises en rotin dans tout le complexe fabriquées par le duo père et fils, Mawlabaccus et Saib Moosbally. Le résultat : une vitrine du talent local et une expression authentique du style insulaire. Tout cet ensemble s’est conjugué pour créer un hôtel qui ne ressemble à aucun autre de l'île. Alors qu’en général, la plupart des hôtels prennent leur propre modèle et le transplantent dans le décor, SALT a fait l'inverse en puisant du caractère de son environnement pour façonner le look et le ressenti. SALT of Palmar relie ainsi les voyageurs modernes aux communautés et à leur mode de vie, ce qui leur permet d’avoir des expériences plus significatives. Les clients de SALT ont la possibilité de créer des liens avec les habitants via le Programme d’échange de compétences (Skill Swap programme), en échangeant leur temps et leurs talents avec les producteurs, les concepteurs et les artisans locaux tels que les pêcheurs, les potiers, les vanniers et plus encore.

Artisans locaux L’habillage de l’hôtel par l’artiste française serait incomplet sans l’apport des artisans mauriciens. La céramiste locale Janine a conçu et fabriqué la vaisselle - un bel ensemble de 950 pièces individuelles, chacune faite entièrement à la main et uniquement pour le SALT of Palmar. « Je voulais livrer quelque chose de vraiment spécial, alors nous avons travaillé avec une argile de charbon de bois spécialement formulée combinée avec une base de vernis gris pour créer un effet

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Slow Food

l'écotourisme et offre à tous ses invités un voyage culinaire riche en histoires, en traditions, en saveurs et savoir-faire », souligne Raj Reedoy, le directeur de l’hôtel. En séjournant au SALT of Palmar, les clients contribuent à rendre autonomes les communautés locales car l’hôtel s’approvisionne localement autant que possible, crée des emplois et préserve l'environnement en adoptant une politique de non-utilisation de plastique à usage unique, favorisant ainsi l'agriculture biologique et ne causant aucun gaspillage. Tout cela a positionné SALT of Palmar en tant que défenseur du développement durable. Son partenariat avec Positive Luxury signifie qu’elle porte fièrement la marque de fabrique attribuée aux marques qui concilient luxe et actions responsables et consciencieuses.

Au niveau de la restauration, on retrouve une philosophie qui privilégie le frais, le local, le fait maison, les produits saisonniers et le zéro déchet avec une majorité de produits en provenance de la ferme SALT qui cultive des fruits et des légumes hydroponiques et de biofermes locales. « Reconnaissant les liens étroits entre les gens, l’assiette et la planète, et le fait que les choix alimentaires ont un impact majeur sur l’environnement et sur la santé de ses clients, SALT s’engage en faveur d’une nourriture saine, propre et juste. Les chefs du complexe sont des membres engagés de Slow Food International et font partie de la Slow Food Chefs Alliance. SALT of Palmar travaille en étroite collaboration avec Earth Markets Mauritius, son représentant officiel local. SALT adhère à Slow Food Travel pour la promotion de

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HÔTELLERIE

Raj Reedoy, General Manager

« Nous nous inscrivons résolument dans le tourisme durable » Fils du sol, Raj Reedoy est l’exemple même de la réussite de ces Mauriciens qui ont foi dans leur profession et qui se passionnent pour l’hôtellerie. Diplômé de l’ESSEC, de l’École hôtelière de Singapour et de l’Université de Maurice, il compte 19 ans dans l’hôtellerie. Il a débuté au Housekeeping de l’hôtel The Residence avant de se joindre au Saint Géran comme majordome (butler) où il sera formé par Ivor Spencer, un majordome qui a travaillé pour la reine-mère. Raj ira ensuite à l’hôtel InterContinental comme Executive Housekeeper, puis à Dubaï au One&Only. À son retour à Maurice en 2010, il rejoint le LUX* Belle Mare comme Housekeeper. Il sera promu Rooms Division Manager en 2014, puis Executive Assistant Manager en 2016. En 2018, il prend son premier poste de directeur pour l’ouverture de SALT of Palmar. Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé ce poste de directeur du SALT of Palmar ? C’était un challenge intéressant car dans l’hôtellerie c’est le poste auquel tout le monde aspire. Avec un nouvel hôtel et une nouvelle identité, le défi était quand même énorme mais j’étais rassuré car SALT fait partie de la famille LUX*. Le concept est résolument différent des hôtels luxueux où vous avez fait votre carrière jusqu’ici… Le luxe ne veut pas nécessairement dire un grand chandelier, caviar à volonté ou une grande carte de vins. Aujourd’hui, je crois que l’hôtellerie moderne va plutôt dans l’intégration avec les communautés locales. C’est une tendance que nous lançons à Maurice et qui ira croissante. Pour prendre une analogie avec l’automobile, le luxe aujourd’hui c’est une Tesla plutôt qu’une Rolls. Chez SALT, nous privilégions le local, une nourriture organique ; les chambres sont à 95 % organiques, nous éliminons pratiquement tout le plastique ; nous nous inscrivons résolument dans le tourisme durable.

avec la pâte de curry écrasée sur la roche. Pour plonger encore plus dans les traditions culinaires et sociales mauriciennes, nous organisons des visites ou des ateliers chez des artisans comme Mme Mireille Armance qui tient une table d’hôtes, chez Janine, une céramiste qui a confectionné notre vaisselle, chez Mme Reotee, une vannière de 74 ans ou encore Bibi et Asok, des planteurs de fruits, soit une dizaine d’artisans. Entre autres particularités du SALT, il n’y a pas de télévision en chambre. Comment les clients réagissent-ils à ces nouveaux concepts ?

Il y a aussi un fort accent sur le partage… Nous voulons connecter les clients avec les communautés locales mais aussi entre eux. C’est pour cela que nous avons trois bars mais un seul restaurant avec de grandes tables de partage, avec toutefois six types de cuisines ouvertes. Si les produits sont locaux, la qualité et les standards sont internationaux. SALT, c’est un boutique-hôtel très raffiné. Par ailleurs, nous offrons tous les jours un cours de cuisine, notamment le fameux curry de poulet mauricien dans la tradition de grand-mère

À ce jour, il n’y a pas de doléances à ce sujet. Il y a un poste de radiointernet en chambre et cela semble suffire. Il faut ajouter que nous mettons à la disposition des clients des tablettes avec Netflix. Or, aucun n’a trouvé preneur jusqu’ici. J’avoue que j’avais des appréhensions par rapport à cela après 19 ans dans l’hôtellerie et ayant connu la Hospitality TV mais tous les clients adorent cette absence du petit écran.

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One&Only Le Saint Géran

Villa One : le nec plus ultra de l’hébergement La marque One&Only est réputée pour sa collection de villas privées offrant le nec plus ultra en matière d'espace et d'intimité au sein de chaque complexe. La récente rénovation au One&Only Le Saint Géran a ajouté une expérience encore plus extraordinaire à la Villa One, un espace unique en son genre à Maurice offrant 647 mètres carrés d'espace de vie avec deux chambres pouvant accueillir jusqu'à quatre adultes et deux enfants, avec une vue sensationnelle sur l'océan Indien. C’est une redéfinition de l'ultra luxe dans l'océan Indien et au-delà, dans un décor moderne inspiré de la plage, englobant les matériaux, la culture et l'art mauriciens.

intime entre amis ou en famille. Brouillant les frontières entre vie intérieure et extérieure, les espaces salon, salle à manger et chambre s'ouvrent sur des terrasses confortablement meublées offrant une vue fascinante sur l'océan, idéales pour les petits déjeuners au lever du jour, les cocktails au coucher du soleil et les dîners à la belle étoile. Des spécialités fraîchement préparées par le chef personnel de Villa One dans la cuisine entièrement équipée ou dans la cuisine et le grill extérieurs dédiés, sont servies dans la salle à manger extérieure ombragée. Les chambres spacieuses et les luxueux vestiaires privés aux tons pâles et aux matériaux naturels qui font écho au paysage, sont complétés par des salles de bains en marbre allant du sol au plafond qui se jettent sur des terrasses de douche extérieures isolées avec accès direct à la plage. La chambre principale face à l'océan mesure 80 mètres carrés et est décorée avec des carreaux de céramique, de la soie, des couleurs océan et des panneaux brodés représentant des lis mauriciens. La deuxième chambre située de l'autre côté de la villa est dotée de deux lits queen-size, parfaits pour les enfants ou les amis. Elle comprend une collection de plaques en céramique faites à la main et créées par l'artiste locale, Hélène de Senneville, qui sont suspendues au mur au-dessus des lits. Inspirés par les fleurs endémiques,

Un accueil et un enregistrement personnalisés attendent les clients de la Villa One lorsqu'ils entrent par une allée privée et atteignent des portes en bois majestueuses avant d’être chaleureusement accueillis par leur majordome personnel. L'entrée, avec un sol en mosaïque de marbre crème et un lustre suspendu, s'ouvre sur un salon spacieux avec une vue magnifique sur la piscine à débordement privée et l'océan Indien. Avec une salle à manger pour dix personnes et un grand salon confortable, c'est le refuge idéal pour une soirée

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elles apportent une touche de plaisir et colorent la pièce. L’artiste s’inspire des jardins tropicaux luxuriants, ses peintures sur mesure et ses plaques de céramique évoquant la faune et la flore colorées indigènes. Elle a également acheté d'anciens croquis et des peintures aquarelles représentant la flore et la faune mauriciennes, un lézard emblématique et l'île Maurice d'hier. Dotée d'une palette douce et neutre de sols en grès froids, de murs crème et de bois baigné de soleil et orné d'accents de nacre et de soie, la simplicité de l'intérieur inspiré de l'île est renforcée par une collection d'œuvres d'art fabriquées localement, reliant les clients au patrimoine du cadre et de l'essence de l'île. Sarah Thompson, une autre artiste locale, a conçu pour la Villa One deux œuvres d'art abstrait en céramique, inspirées des trésors sous-marins de l'océan Indien, tant pour la chambre principale que pour la salle à manger. Célébrant la vie marine locale, elle a utilisé une application d’oursins sur du blanc avec des touches de glaçure et de métal. En hommage au patrimoine distingué du One&Only Le Saint Géran, le salon de la Villa One abrite une sélection de tableaux rassemblés pour refléter l’histoire riche de la station. Détaillée dans son ensemble avec des bois sculptés à la main, des

placages hautement laqués et des écrans en soie tissée brodée, taillés sur mesure dans le cadre insulaire mauricien, Villa One est imprégnée de la facilité sophistiquée d'une maison bien organisée. Tous les meubles de la villa sont conçus sur mesure pour célébrer l'île et améliorer les vues. Comme dans tous les hôtels One&Only, One&Only Le Saint Géran est attaché au détail et à la qualité pour offrir à ses clients une expérience ultime grâce à un superbe design. Ici tout a été analysé pour créer le mélange parfait de luxe discret et intemporel, de designs contemporains et de patrimoine mauricien. « En raison du nombre de familles et d'amis multigénérationnels voyageant ensemble, je suis ravi de présenter la Villa One transformée », déclare Charles de Foucault, directeur général de l’établissement. « Chez One&Only, nous nous engageons à innover en permanence pour offrir de nouvelles expériences à découvrir à nos clients. Il y a tellement de choses à explorer dans le nouveau complexe, y compris le nec plus ultra en matière d'hébergement ultra-luxueux, allant d'expériences partagées à un isolement parfait pour ceux qui recherchent une intimité absolue ».

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Hilton Mauritius Resort & Spa

Hilton Unplugged

Le rendez-vous musical qui cartonne L’équipe du Hilton Mauritius Resort & Spa ne pouvait proposer mieux comme concept pour faire de cet établissement hôtelier de la côte ouest « The Place to be » pour se relaxer tout en écoutant de la bonne musique d’artistes les plus en vue et les plus appréciés du moment. Après seulement trois rendez-vous, le succès du Hilton Unplugged est indiscutable.

est de mettre en avant le meilleur de la scène musicale mauricienne. Il a échu à Zulu et sa Tribu de lancer cette nouvelle aventure au mois de novembre dernier. Le pari fut réussi et Jason Heerah, accompagné des Otentik Groove, a également fait vibrer un public très réceptif le mois suivant. À chaque fois, le public a marqué son adhésion en reprenant des tubes de nos vedettes locales. Pour Jacques Brune, General Manager du Hilton Mauritius Resort & Spa, « Le Hilton Unplugged c'est l'idée de pouvoir admirer le coucher de soleil, écouter de la bonne musique acoustique live, apprécier un cocktail, des dégustations et une soirée ambiance feutrée et intimiste. C’est un nouveau rendez-vous mensuel que nous proposons au public ainsi qu’à nos clients résidents. Unplugged, dans notre cas, est polysémique, car nous faisons allusion à la musique acoustique bien évidemment, mais nous invitons aussi les personnes à se déconnecter du travail et venir décompresser en notre compagnie, entre amis, collègues et en famille lors de nos soirées ». Le forfait à Rs 1 900 du Hilton Unplugged comprend un cocktail de bienvenue, un buffet barbecue tropical avec viandes, poulet et fruits de mer grillés, brochettes et dessert ainsi qu’une dégustation de vin. Une option premium incluant les boissons à volonté est aussi disponible à Rs 2 700. À noter que le Hilton Unplugged est un évènement mensuel. Contact : 403 1000

Un cocktail de bienvenue à la main, vous prenez place dans de petits salons aménagés avec soin pour l’évènement. Vous avez les pieds dans le sable et l’ambiance est décontractée et reposante. Tout a été pensé par l’équipe du Hilton Mauritius Resort & Spa pour que le client soit confortablement installé pendant qu’il apprécie la performance de l’artiste du jour dans un décor qui change à chaque événement. L’idée de venir avec ce nouveau concept émane surtout de ce désir de faire vivre un moment unique aux clients de l’hôtel mais aussi aux non-résidents, qu’ils apprécient quelques heures de partage musical d’artistes locaux aux influences diverses. Le Hilton Unplugged s’apprécie en famille, entre amis, en couple ou entre collègues. En acoustique pour procurer plus d’émotion, les soirées Hilton Unplugged lancées en novembre dernier permettent un réel partage entre les artistes et le public. Le principal challenge de l’équipe du Hilton Mauritius Resort & Spa

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Beachcomber Resorts & Hotels

Tout pour la famille L’hôtellerie mauricienne propose une offre diverse et variée qui peut plaire à tous les visiteurs. Certains hôtels se présentent comme des clubs de vacances, d’autres n’accueillent que des couples alors que certains font de la place à toute la famille. C’est le cas du groupe Beachcomber Resorts & Hotels, où familles et couples cohabitent ou se succèdent. L’esprit de famille est transversal dans tous les hôtels. Nous l’avons constaté au Paradis Beachcomber et au Victoria Beachcomber.

« Le Paradis est un hôtel qui accueille à la fois la famille et les couples, généralement hors période vacances scolaires, nous avons un grand pourcentage de réguliers. Ce sont des parents qui donnent le goût à leurs enfants qui reviennent eux-mêmes avec leurs enfants à l’âge adulte », nous explique Laura Dodin qui gère le service dans les villas. « Souvent, le fait de revenir crée des relations entre les enfants mais aussi entre les parents, ils se donnent rendez-vous pour les prochaines vacances ». Le Paradis offre 280 chambres, 13 villas dont une présidentielle. Si les villas sont en général occupées par des familles, ces dernières ne s’y cantonnent pas et profitent des activités qui réunissent parents et enfants. « Les enfants sont très souvent avec les autres camarades de leur âge au mini-club qui peut accueillir jusqu’à 200 enfants de 3 ans à 11 ans. Ouvert de 9h à 23 h, le club propose des activités comme le paddle, le ski nautique, la chasse au trésor, le minigolf, le bateau à fond de verre qui fait des sorties spéciales pour enfants. Le déjeuner et le dîner sont possibles au mini-club. On s’occupe d’eux avec toute l’attention requise car ce sont les futurs clients », justifie Laura. On notera qu’un Teens Club opère seulement pendant les vacances scolaires, pour les ados à partir de 12 à 17. Il offre des activités comme l’excursion sur l’île aux Bénitiers, la journée à Casela, le football, la gym et d’autres sports. Ces activités sont regroupées en cinq catégories et sont les mêmes dans tous les hôtels Beachcomber, assure Ursula Cassadin, responsable du Kids club du Victoria. « Elles sont Be Creative, Be Together, Be Sporty, Be Eco-friendly et Be Local. Be Creative, ce sont des ateliers de création, bricolage,

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exposition des œuvres. Ainsi, nous avons travaillé en marge de l’exposition Picasso au Blue Penny qui était parrainée par Beachcomber et que les enfants ont pu visiter ; Be Together, ce sont des minispectacles avec les enfants auxquels les parents sont invités ; Be Sporty propose des activités sportives, la danse, la chasse au trésor et des jeux comme les Olympiades ; Be Eco-friendly consiste en des activités en relation avec l’environnement dont le recyclage, les jardins potagers et l’environnement marin ; enfin, Be Local propose des pique-niques avec des jeux mauriciens ou des histoires sur le dodo. À la fin de chaque activité signature on fait des rencontres avec les parents pour les joindre à ces activités. On espère que les enfants deviennent des ambassadeurs de l’île, une fois rentrés chez eux », explique la souriante jeune femme à la tête d’une équipe de cinq membres et deux personnes en intermittence. Le Kids club du Victoria qui se trouve directement sur la plage et près de la piscine, attire beaucoup de monde. Il peut accueillir une centaine d’enfants de 3 à 11 ans. Ouvert de 9 h à 22 h, il offre des activités où les parents sont régulièrement invités à participer. « Il y a beaucoup d’activités ludiques mais on propose surtout des souvenirs aux enfants. On travaille beaucoup sur les relations parents-enfants », souligne Ursula. Au Boat House, au-delà des activités traditionnelles comme le ski nautique ou le pédalo, une régate spéciale est organisée tous les vendredis avec parents et enfants. Quand les enfants ne sont pas avec les parents, ces derniers peuvent avoir l’esprit tranquille grâce une application qui leur permet de savoir où se trouve leur enfant en particulier les adolescents qui profitent des sorties organisées par le Teens Club. L’esprit de famille ne se limite pas aux Kids ou Teens Club mais se retrouve dans les autres sphères de l’hôtel comme les restaurants, à la réception, les bars, autour de la piscine, au Boat House où les

employés connaissent les clients et réciproquement. « Ce ne sont plus des clients mais des amis. Ainsi, au Boat House, des moniteurs ont entraîné les parents, leurs enfants et les enfants de ces derniers quand ils sont devenus adultes. De génération en génération, ils connaissent toute la famille », déclare Laura. Dans le restaurant principal du Paradis, un coin enfants a été aménagé pour le buffet où ils peuvent se servir eux-mêmes dans des menus spéciaux. Au bord de la piscine, on peut voir des transats pour enfants, alors qu’au spa, on a introduit des traitements pour ceux qui viennent accompagnés de leurs parents, ajoute-t-elle. Comme quoi, chez le pionnier de l’hôtellerie mauricienne, tout est fait afin que la famille se sente bien chez elle lors de ses vacances.

Tarif enfants jusqu’à 17 ans Beachcomber Resorts & Hotels se positionne en référence sur le segment Famille avec des offres uniques à Maurice. Alors que la majorité des hôtels de l’île Maurice limitent le tarif enfants à 12 ans, Beachcomber étend celuici jusqu’à 17 ans. Certains forfaits repas sont gratuits pour les enfants jusqu’à 11 ans et disponibles à prix réduits pour les 12 à 17 ans. Pendant la basse saison, le forfait repas enfants de 0 à 17 ans est offert et si ces derniers partagent la chambre de leurs parents, ils sont les invités de l’hôtel ! Il faut aussi souligner le grand choix de chambres mis à disposition : suites, appartements ou villas parfaitement adaptés aux familles, avec deux chambres et deux salles de bains séparées. Enfin, Beachcomber propose un large choix d’accessoires pour bébé sur demande (à la location ou gratuits): siège auto, stérilisateur de biberon, baignoire, chaise pour bébé, berceau dans la chambre, entre autres.

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Veranda Tamarin résolument authentique

Enseigne mythique de la côte ouest de Maurice, l’hôtel 3*+ Veranda Tamarin a rouvert ses portes à la midécembre pour le plaisir de ses fidèles clients avec un concept communautaire novateur ; ancré au cœur du village de Tamarin, cet hôtel pousse l’authenticité à un autre niveau avec un ancrage d’autant plus fort dans la vie locale. 180 invités, tour-opérateurs, réceptifs, partenaires locaux et officiels, dont le ministre du Tourisme, Anil Gayan, et son collègue de l’Intégration sociale, Alain Wong, se sont retrouvés jeudi 13 décembre à Tamarin pour célébrer en musique la réouverture de l’hôtel mythique de l’ouest de l’île Maurice.

Mythique était bien le mot de cette soirée comme l’a bien fait ressortir François Eynaud, CEO du groupe VLH, en soulignant avec force ce qualificatif. « Mythique de par son ancrage dans le paysage du village de Tamarin : ‘Qui ne connaît pas le vieil hôtel des années 70 au bout de la rue sur la plage publique ?’ Mythique de par sa proximité avec la Baie, le spot de surf réputé de Maurice : Quel surfeur digne de ce nom ne connaît pas la vague unique de Tamarin ? Mythique aussi parce que ses propriétaires antécédents ont su donner à ce lieu une âme forte et presque palpable. Mythique parce qu’après tout, Tamarin c’est spécial, c’est Tamarin Ta ! », s’est-il exclamé sous les applaudissements de l’audience. Lors de cette soirée conviviale qui reflète la simplicité des lieux et l’authenticité du village de Tamarin, les invités, parés d’un bracelet de

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cheville coloré, ont découvert le nouveau décor rustique-chic et la nouvelle atmosphère chaleureuse de ce lieu de bohème, de surf et de musique, initialement inauguré en 1970. Les espaces communs aux murs sublimés de fresques réalisées par des artistes locaux (Kim Siew et le collectif Lakaz d’Art et David Lagesse), la nouvelle scène du bar Crazy Fish, le Rooftop Bar View à la vue imprenable sur la baie de Tamarin et ses vagues, le Wash Baz, lieu de partage singulier dans l’hôtel entre machines à laver le linge et baby-foot, ainsi que le Boma où se déroulent les fameuses cérémonies du “tir traka”, confèrent à l’hôtel son identité décalée mais affirmée. L’architecte mauricien Jean-Philippe Piat et la décoratrice Paule de Romeuf ont travaillé de concert pour intégrer des éléments marquants de l’ancien Hôtel Tamarin pour faire vivre l’esprit des lieux. Le challenge ne fait que commencer pour Dimitri Vaulbert, le directeur général, et son équipe ; il s’agit maintenant de porter haut les couleurs du concept novateur de Veranda Tamarin. Bien qu’inscrit dans la même mouvance Deep into Mauritius que les autres, le nouvel hôtel de Veranda Resorts pousse l’authenticité à un autre niveau avec un ancrage d’autant plus fort dans la vie locale. « L’ambition est d’installer durablement l’hôtel dans le village. On veut utiliser Tamarin et ses habitants comme tremplin, afin que les clients tombent amoureux de cet univers mystique… Qu’ils repartent en connaissant Maurice, mais surtout ce village très spécial » explique Dimitri. Dès l’arrivée des clients, le ton est donné ! Ils se voient remettre un bracelet orné d’une graine de tamarin ; un clin d’œil au nom du village et un souvenir qu’ils seront heureux de ramener chez eux. Le rituel « tir traka », exclusivement proposé à Veranda Tamarin, est une cérémonie d’accueil lors de laquelle les clients sont invités à lâcher prise et à oublier leurs soucis. Le principe est simple : ils doivent écrire leurs problèmes sur un papier, puis les jeter au feu afin de les oublier le temps de leur séjour. Pour agrémenter leur moment à Veranda Tamarin, un ensemble d’expériences authentiques leur est proposé : cours de ravanne, initiation au surf ou encore rencontres avec la communauté. Ils ont notamment le plaisir de goûter aux boissons typiques, telles que le jus de canne ou les glaçons râpés, et de déguster des plats savoureux 100% mauriciens. En parallèle aux expériences proposées aux clients, Veranda Tamarin veut aussi être « la baz » pour les habitants de l’ouest. Certaines prestations sont ainsi accessibles au public telles que les restaurants, le bar et le spa, mais aussi des activités en plein air comme les jeux sur la plage. Les clients et les locaux peuvent ainsi apprécier un moment de rencontre dans un esprit convivial, car c’est bien là l’essence de Veranda Tamarin : un lieu empli de bonnes ondes ! Une belle programmation hebdomadaire sera l’occasion pour les clients de l’hôtel et les Mauriciens de partager la musique.

Une histoire de surf Dans le cadre de l'ouverture du Veranda Tamarin, Veranda Resorts publie le premier livre sur les légendes du surf mauricien, préfacé par Joël de Rosnay et écrit par Thierry Château, qui a recueilli les témoignages de ceux qui ont marqué ce sport depuis les années 60 jusqu'à aujourd'hui. Des photos d'archives exceptionnelles côtoient celles des éléments naturels qui font de Tamarin le spot de glisse par excellence ! Plusieurs photographes et artistes sont intervenus dans ce beau projet. Les illustrations sont signées Brian Lamoureux. Le livre de 100 pages, bilingue, est disponible à la vente à l'hôtel Veranda Tamarin, et prochainement dans toutes les boutiques Blue Earth des hôtels Veranda Resorts et Heritage Resorts.

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Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa

Les « repeaters », ces invités qui ne veulent pas rentrer

Une plage au sable blanc bordée de palmiers, un lagon turquoise, des jardins luxuriants, un hôtel spacieux et surtout un service chaleureux… Ce n’est pas surprenant que, année après année, certains invités du Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa choisissent de revenir à l’hôtel. Certains y restent plusieurs mois d’affilée, d’autres font deux à trois séjours. D’ailleurs, pendant la haute saison, plus de la moitié des chambres de l’hôtel sont occupées par des « Repeaters ».

comme c’était trop court, on a étendu notre séjour à plusieurs reprises et finalement nous séjournons ici deux mois par an. » C’est l’occasion également pour eux de profiter de l’été alors qu’en France, l’hiver bat son plein. « Pour nous, Maurice c’est le paradis. Tout nous correspond ici. C’est un environnement apaisant, il y a de la lumière, de l’espace et le bruit des voitures est remplacé par le chant des oiseaux, c’est ça le bonheur ! » Au cours de leurs séjours, farniente, lecture et découverte de l’île sont leurs activités principales. « Comme nous sommes à la retraite, nous avons plus de temps pour nous occuper de nous-mêmes. » Ils espèrent un jour pouvoir passer un séjour à Maurice avec leurs deux enfants et cinq petits-enfants, à qui ils aimeraient faire découvrir l’île. Pourquoi choisissent-ils de revenir au Sofitel Mauritius L’Imperial tous les ans ? « L’hôtel est très vaste, il est tout en longueur et chacun a son espace. Il y a aussi une grande plage et nous aimons beaucoup le jardin qui est très arboré et paisible. En soirée, on y fait des balades très agréables après le dîner. Il y a une grande variété en termes de nourriture. Et puis, il y a bien entendu l’accueil – les gens sont très chaleureux. C’est une chaleur humaine qui nous manque en France et que nous retrouvons à chaque fois que nous revenons ici. Le personnel est content de nous revoir tous les ans et nous apprécions le fait d’être dans un endroit où on nous reconnaît. Ici, on est même mieux que chez soi ! » Après tous ces mois passés au Sofitel Mauritius L’Imperial, ces Repeaters ont forcément leurs habitudes et se sont fait des amis qui, comme eux, reviennent tous les ans à la même époque et avec qui ils passent beaucoup de temps pendant leurs vacances. Le Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa organise d’ailleurs des soirées à thème spécialement pour leurs « repeaters » : une soirée Pirates a eu lieu le 23 novembre dernier et une « Hippie Party » le 12 décembre. Autant de raisons qui font que les « Repeaters » du Sofitel Mauritius L'Imperial ne veulent plus rentrer !

À l’instar de Marie et Jean-Pierre Girardin de Paris, en couple depuis 42 ans, qui en sont à leur quinzième visite depuis 2002. C’est la tradition, tous les ans à la même période, ils passent deux mois à Maurice, au Sofitel Mauritius L’Imperial, pour célébrer les fêtes de fin d’année ainsi que l’anniversaire de Madame au début du mois de janvier. « La première fois que nous sommes venus ici, c’était pour huit jours mais

Les Girardin en compagnie d’Antonio Ferreira de Sousa, le directeur général du Sofitel Mauritius L'Imperial

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SO Mauritius

Une vitrine de l’avant-gardisme Le SO Mauritius est un hôtel qui ne laisse pas indifférent. Établissement 5 étoiles situé au sud, sur la côte sauvage de l’île, ses chambres, suites et villas conçues par Lek Bunnag, sont en parfaite harmonie avec l'environnement. Le design minimaliste est rehaussé par la décoration du célèbre designer japonais Kenzo Takada, connu pour son style avant-gardiste. Sa signature, présente dans pratiquement tous les espaces de l’hôtel, apporte ce cachet si particulier et unique du SO Mauritius. Kenzo Takada a marqué les esprits en changeant les codes de la mode parisienne, en y introduisant une profusion de couleurs et de fleurs, avec des associations inédites, tout en faisant preuve d'audace et de poésie. Avant-gardiste, tant dans sa mode que dans ses concepts, il a fait de ses défilés des fêtes. C’est cet esprit qu’il a voulu retransmettre dans sa décoration du SO Mauritius. Synonyme du dépassement des frontières culturelles, l’avant-gardisme a généré des progrès majeurs dans des domaines tels que l’art, l’architecture et, plus important encore, la mode. Ce qui caractérise encore plus ce mouvement, c’est qu’il est basé sur

l’innovation constante et la prise de risques. « L’avant-garde peut être considérée comme une expérience liée au fait d’être constamment à la pointe, d’avancer et d’explorer de nouvelles possibilités pour plaire à notre gamme de clients », explique Christine Bilquez, General Manager, pour situer la place de ce mouvement artistique dans l’hôtel. Ainsi, ce qu’on a pu voir sur le plan de la mode avec Kenzo Takada, Christian Lacroix mais aussi Karl Lagerfeld on le retrouve dans la décoration des chambres des SO. C’est une redéfinition de l’interprétation du beau, de l’esthétisme et de l’espace. La signature de Kenzo Takada apporte une expérience sensorielle, une escapade luxueuse avec des vues imprenables sur des jardins tropicaux. Ainsi, un bain en plein air, dans un cadre privé, offre une délassante et délicieuse immersion, alliant plaisir et bien-être ! Le mannequin de vitrine, simple buste ou sur pied, devient une pièce décorative à part entière dans les chambres du SO Mauritius. Accessoirement, on y accrochera sacs légers, écharpes, robes, foulards ou même une veste. Kenzo Takada, en s’appropriant les espaces du SO Mauritius, bouleverse ainsi les codes de l’hôtellerie. À découvrir (ou redécouvrir) absolument.


HÔTELLERIE

Maradiva Villas Resort & Spa

De belles expériences culinaires en perspective pour 2019

Restaurants pop-up, accords mets et vins, dîners pour des occasions spéciales… Cette année, le Maradiva Villas Resort & Spa compte étoffer son expérience culinaire à travers divers événements gastronomiques.

champagne Ruinart. D’autres événements culinaires ont eu lieu l’année dernière, à l’instar de la dégustation exclusive des vins primés du Domaine des Dieux, domaine viticole sud-africain, ou encore le dîner accord mets et vins où la cuisine fusion du sud de l’Inde et les vins Moët Hennessy étaient à l’honneur pour le plus grand bonheur des convives. Cette année, le Maradiva Villas Resort & Spa a bien l’intention de continuer sur sa lancée. L’hôtel a concocté une offre spéciale en février pour la St Valentin avec un dîner aux chandelles à cinq plats avec musique live et bouteille de champagne en option.

En décembre, le ton avait déjà été donné avec l’ouverture du restaurant de plage éphémère SeaBLISS pendant la période des fêtes. Ouvert au public, le restaurant proposait un menu spécial comprenant une sélection de mezze à partager en entrée, soupe, plat principal en forme de grillade et pêche du jour et pour terminer des desserts à base de fruits frais. L’événement ayant été un succès, l’hôtel compte réitérer l’expérience pendant la période de Pâques. Un lounge temporaire avait également été aménagé sur la jetée de l’hôtel en décembre pour ceux qui souhaitaient vivre une expérience exclusive en appréciant une flûte de champagne de la maison de

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’équipe de la restauration par téléphone au 403 1506 ou par mail : s.andine@maradiva.com

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BIEN-ÊTRE

Four Seasons Mauritius at Anahita

L’hypnothérapie pour des changements positifs Arrêter de fumer, perdre du poids, dormir mieux ou se débarrasser de ses phobies : voilà autant d’objectifs que beaucoup de personnes aimeraient pouvoir atteindre mais qui se révèlent difficiles par la médecine traditionnelle. Avoir un meilleur contrôle de son subconscient peut aider et l’hypnothérapie est une technique efficace pour cela. C’est ce que nous dit Tim Stoneman, hypnothérapeute et guérisseur énergétique que nous avons rencontré au Four Seasons Mauritius at Anahita au mois de décembre.

Originaire du Royaume-Uni, Tim a toujours voulu voyager et faire des rencontres. Il a ainsi posé les valises sur les cinq continents. Tim découvre la méditation profonde lors de ses études à Londres et trois mois après, il quitte la capitale britannique. Il n’y a pas remis les pieds depuis plus de sept ans. Il travaillera dans l’hôtellerie et sera directeur d’hôtel pour le groupe Soneva, spécialisé dans l’hôtellerie de luxe aux Maldives et en Thaïlande. Il découvre l’hypnothérapie et, en particulier, la libération de la douleur émotionnelle, alors qu’il travaillait aux Maldives. Il apprend également le reiki et deviendra un Reiki Master un an après en Thaïlande. Devenu un ardent défenseur de l’hypnothérapie qu’il pratique depuis près de cinq ans, Tim cherche maintenant à partager cette technique qui transforme la vie avec le plus de monde. « L’hypnothérapie utilise l’hypnose pour faire des changements positifs que vous souhaitez dans votre vie. On peut définir l’hypnose comme un état de profonde relaxation, ce qui permet d’ouvrir le subconscient. Nous avons un cerveau conscient qui occupe 12% de notre vie et le reste n’est que le subconscient : la respiration, le battement du cœur, le fonctionnement de l’organisme, ce que nous apprenons, tout cela est contrôlé par le subconscient. Mais le subconscient peut faire des erreurs et le travail de l’hypnothérapeute est de corriger cela. Toutefois, il faut que le patient ait vraiment le désir de changer. C’est en quelque sorte une reprogrammation du fonctionnement du cerveau. Les techniques impliquent de respirer correctement, la fixation des yeux et des images « duveteuses » », explique Tim. En se concentrant sur la guérison de la personne dans son ensemble, les techniques de Stoneman englobent l’état de guérison naturel de l’hypnose et le pouvoir de l’esprit subconscient pour guider les individus sur la manière d’améliorer leur vie de manière à apporter un sentiment de bonheur plus profond. L'hypnose est recommandée dans certains cas, notamment pour le sevrage aux addictions comme le tabac ou l'alcool. Le taux de réussite serait de 80% pour le tabac et constituerait, dans ce cadre, une bonne alternative aux médicaments. Elle serait efficace également pour tous les problèmes psychologiques comme l'anxiété chronique, les phobies, le bégaiement, la réduction du stress, l’amélioration du sommeil, et l’amélioration du bien-être grâce aux relations, au régime alimentaire, à la santé et à la confiance en soi.

« On peut définir l’hypnose comme un état de profonde relaxation, ce qui permet d’ouvrir le subconscient.» CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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BIEN-ÊTRE

LÍMÓN Que des bienfaits pour la santé Savez-vous que la noix de coco compte un grand nombre de bienfaits et vertus santé. Riche en potassium et en antioxydants, elle facilite la digestion, aide à stabiliser le sucre sanguin… Keshika Gowreesunkur n’y est pas insensible. C’est pour cela qu’elle a décidé, avec son frère, de créer LÍMÓN, une petite entreprise qui offre une alternative non seulement à la consommation mais aussi aux produits de beauté. Cette volonté de s’investir dans une production écoresponsable et durable est née après le décès du père de Keshika des suites d’un cancer. Elle s’est alors rendu compte qu’elle consommait des produits qui pouvaient nuire à sa santé. Ayant un grand lopin de terre laissé à l’abandon, elle décide avec son frère, après quelques recherches sur internet, de planter des limoniers sans utiliser de fertilisants ou autres produits chimiques. Cette démarche connaît tout de suite un succès car, selon Keshika, les Mauriciens sont à la recherche d’autres choix de consommation qui sont plus sains. La forte demande incitera les deux complices à agrandir leur bananeraie existante. « Nous avons des bananes gingeli dont la production répond à notre philosophie. Nous proposons des produits organiques. Nous utilisons, par exemple, les bananes comme fertilisants ; si un arbre est atteint d’une maladie ou ne rapporte pas de légume ou de fruit, nous trouvons la solution en utilisant des produits naturels », souligne Keshika. « Nous avons de petites récoltes car nous voulons absolument préserver la qualité et surtout ne pas introduire des produits chimiques. Au lieu de booster nos plantations avec du sel, nous introduisons des algues qui apportent tout ce dont la plante a besoin ». LÍMÓN c’est aussi une petite production de coco, gingembre, menthe, piment, combava, poivron, entre autres. On peut aussi avoir des fruits

de saison. Mais LÍMÓN est bien plus que ça. Très soucieuse de son bien-être, Keshika décide de se lancer il y a peu de temps dans la fabrication de produits de beauté. On retrouve l’huile de coco, connue pour ses propriétés hydratantes et les merveilles qu’elle produit sur les cheveux. Et aussi le gommage au coco. Un exfoliant 100% naturel qui est fabriqué par la famille. À travers LÍMÓN, Keshika veut conscientiser les gens sur l’importance d’une alimentation saine et de qualité. Prendre contact sur la page Facebook : LÍMÓN

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BIEN-ÊTRE

Du 3 au 5 mai 2019

Heritage Resorts lance le tout premier Wellness Festival de Maurice Vous avez sans doute entendu parler des Wanderlust Festivals aux USA ou du BaliSpirit Festival de Bali, des grands-messes du bien-être qui attirent de plus en plus de monde chaque année. Des événements qui répondent à une tendance mondiale du tourisme du bien-être. Désormais, Maurice aura également son Wellness Festival grâce à Heritage Resorts qui organise dans le sud préservé de l’île, une grande manifestation autour du bien-être du 3 au 5 mai 2019.

Le Mauritius Wellness Festival sera une réunion annuelle inscrite au calendrier du festival international du bien-être. Le festival s'articulera autour de trois dimensions: Connexion avec la nature, Éveil des sens et Pratique et apprentissage. La première dimension (Nature Connection) proposera des activités dans la nature puissante et préservée du sud de l'île Maurice, la connexion avec les éléments et pratiques de pleine conscience. Éveil des sens (Sensations Awakening) est déclinée à travers la musique / son, la danse, la dégustation et les arts. Enfin, la troisième dimension (Practice & Learning) est une variété de cours, d’exposés et d’ateliers Le festival se tiendra à Heritage Resorts et dans la région préservée du sud de Maurice, comprenant le Domaine de Bel Ombre et des « joyaux » naturels de cette région de Maurice, tels que Le Morne (site du patrimoine mondial de l’Unesco) et La terre des sept couleurs de Chamarel. Un village sera entièrement mis sur pied au C Beach Club pour accueillir experts et participants. Pour cette première édition, cinq leaders internationaux et 15 à 20 experts nationaux et régionaux du bien-être seront présents. Au programme du festival, relevons une douzaine de cours, conférences et ateliers chaque jour, deux sorties Connexion avec la nature, des zones de relaxation, des coins de Vibes d’énergies musicales, des créations d'artistes en direct, des stations de nourriture saine, des stations des vendeurs, une soirée festival de musique par des groupes locaux avec des instruments locaux, sans compter piscine, mer et plage. Possibilité d'accès à la journée ou sur trois jours et offre d'hébergement à l'hôtel Heritage Le Telfair Golf & Wellness Resort Les organisateurs s’attendent à quelque 300 à 500 participants pour cette première année. Un chiffre appelé à croître les années suivantes. Contact et infos: www.mauritiuswellnessfestival.com

Les experts internationaux • • •

JULIE MONTAGU, Grande-Bretagne Professeur de yoga, blogueur, écrivain et star de la téléréalité MARIE SOPHIE L, France Actrice et grand chef végane. Auteur de plusieurs livres DOMINIQUE LONCHANT, France L'un des plus célèbres maîtres en respiration. A écrit plusieurs livres et anime des ateliers dans le monde entier SUSAN GWALTNEY, USA Experte en bien-être enseignant la guérison du son et le Kundalini au célèbre Rancho La Puerta JEANETTE FUCHS, Allemagne Professeure de yoga, journaliste, auteure de blog de voyage

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Massage thaï

Une rencontre physique qui détend

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ans la tradition asiatique, le déséquilibre dans certains centres nerveux du corps apporte un lot de maladies et de dysfonctionnements. Le massage thaïlandais (plus connu comme massage thaï), en ayant recours à la digitoponcture, permet, en pressant des points précis d'acupuncture, de rééquilibrer le Qi, c'est-à-dire l'énergie vitale présente en nous et autour de nous. En outre, il permet aussi d’améliorer la circulation sanguine alors que les étirements inspirés du yoga, le travail articulaire et les manipulations du squelette améliorent la fluidité et l'aisance corporelle. Ce sont là les bienfaits que procure le massage thaï, nous explique Maëli la thérapeute balinaise qui nous a pris en charge au spa du LUX* Grand Gaube. Le massage thaï est une technique de massothérapie qui consiste à détendre totalement le corps afin de chasser les angoisses, en créant un moment d'éveil du corps et de l'esprit. Contrairement à son

appellation, le massage thaïlandais serait né en Inde il y a 2 500 ans. Ce serait le physicien de Bouddha, Jivaka Kumar Bhaccha, qui aurait développé cette technique de détente et de soin qui a conquis la Thaïlande peu de temps après. Il existe deux styles de massage thaïlandais : le style de la Cour et le style du peuple. Pour le premier, le masseur n’utilise que les pouces pour effectuer les manipulations, alors que le deuxième se base sur l’usage des coudes, des genoux et des pieds en plus des pouces. Dans les deux cas, il s’agit d’étendre les muscles pour libérer les tensions aussi bien des muscles que de l’esprit ! Le massage thaï convient bien à ceux qui n’aiment pas les massages à l’huile. On porte des vêtements amples et confortables. C’est le corps tendu, noué et le tonus au plus bas que nous nous sommes présentés à notre thérapeute. Elle commence par les pieds, zone qui reflète bien l’état du reste du corps et qui indique au masseur comment procéder par la suite. Comme un sculpteur, la thérapeute pétrit les chairs, remonte les méridiens, et donne au corps une autre morphologie. Elle nous ouvre les articulations grâce aux étirements. Si certaines positions semblent douloureuses, en nous prenant à bras-le-corps, elle nous enveloppe dans une relation quasi filiale et on s’abandonne. Elle, reste concentrée et roule du bout des doigts chaque vertèbre dorsale, étire le dos, libère la nuque des tensions qui restreignent sa liberté... Au bout d'une heure et demie, on a l’impression que l’on habite un autre corps, plus détendu, plus souple, plus en forme. Un vrai bonheur ! Infos et réservations: LUX* Grand Gaube 2049191

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Première et unique Master of Wine en Inde

Sonal Holland : « La cuisine indienne se marie bien avec le vin » L’île Maurice a reçu début novembre une visiteuse de marque, Sonal Holland, première et unique Master of Wine (maître du vin), le titre le plus prestigieux en œnologie, en Inde. Une initiative de Grays qui souhaitait mettre en avant l’accompagnement mets indiens et vins, cela à travers des dîners qui se sont tenus au Labourdonnais, à Maradiva et à The Market Restaurant & Deli. C’est dans le restaurant de Curepipe que nous avons rencontré cette femme fascinante de par sa passion et sa connaissance du vin. Que Sonal Holland soit la première femme Master of Wine en Inde et l’unique jusqu’ici, n’est pas vraiment étonnant. L’Inde est un pays où la production et la consommation du vin sont relativement récentes, rappelle-t-elle. « Mais le vin est un breuvage qui connaît une croissance intéressante en Inde, autour de 14-15% par an, même si le whisky reste de loin le principal alcool. Mais le vin est en train d’envahir le champ culturel, le cinéma, les mariages, les fêtes familiales », explique Sonal Holland qui fait remarquer que « les femmes comptent pour 43% des consommateurs de vins ». « Les enquêtes montrent que les raisons évoquées sont qu’il y a une perception que c’est bon pour la santé, que c’est chic et sophistiqué et socialement plus acceptable dans une société indienne généralement conservatrice. Par ailleurs, les femmes sont encouragées par leurs compagnons qui peuvent les intégrer dans leurs cercles ». Sonal Holland nous avoue que c’est Andrew Holland, qui allait devenir son époux, qui suscita chez elle l’intérêt pour le vin en lui faisant goûter le premier verre de vin blanc, un bourgogne. Mais ce sont ses voyages à l’étranger qui vont l’exposer au monde du vin et qui lui feront découvrir que ce breuvage pouvait être un facteur de convivialité et de socialisation lors de soirées entre amis et en famille. Originaire de Mumbai où elle a grandi et poursuivi toutes ses études dont la gestion hôtelière, Sonal Holland commence sa carrière dans l’hôtellerie mais comprend bien vite que ce n’était pas vraiment ce qu’elle voulait. Dans le même temps, quelques producteurs commençaient à se lancer dans la culture de la vigne et la production de vin. Les consommateurs commençaient également à développer un intérêt pour cette boisson. Sonal constate qu’il n’y avait personne en Inde qui puisse conseiller et commenter la chose, une profession pourtant bien implantée dans le monde occidental. Elle décide alors de se lancer dans un long voyage du vin, en dépit du scepticisme ambiant. Elle fera ses études à Londres et bien vite s’imposera dans ce secteur qui est concerné par le business du vin, la production et la vente. Sonal est aussi un éducateur et un consultant. C’est ainsi qu’elle s’est fait chantre de l’accompagnement entre cuisine indienne et vins; ce qui ne semble pas évident pour beaucoup et agace la Wine Master qui est également fondatrice des India Wine Awards. « Beaucoup de variétés de vins se marient aux plats traditionnels indiens comme le butter chicken, le roghan josh ou le palak paneer.

Ce qui est difficile, c’est quand les plats sont trop épicés, ce qui peut être le cas d’autres cuisines également. Trop d’épices peuvent brûler votre langue et vous ne pourrez apprécier le vin et même les plats. Il faut que les épices soient modérées. Les vins les plus simples, alcool modéré, peu d’acidité et un peu plus sucré, vont le mieux avec les plats indiens ». Conseil valable pour les plats mauriciens également, assure Sonal Holland qui a pu en jauger l’influence de la cuisine indienne.

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Tamarin

Little Rozie Tea House Voici une nouvelle adresse à Tamarin qui nous a charmés par son cadre et son offre assez rare pour l’ouest du pays. Un café pétillant, gourmand et chic, à l’image d’Aurélie, la propriétaire et gérante. Ouvert depuis novembre, Little Rozie Tea House est un must si vous voulez vous poser et apprécier un excellent gâteau fait maison dans un lieu chaleureux et familial. Little Rozie Tea House est le fruit du rêve d'Aurélie et de son mari, jeune couple, parents de trois enfants. Ce café est une vitrine de tout ce dont Aurélie raffole. Elle qui était dans l’évènementiel a souhaité tourner une page sur sa carrière pour laisser plus de place à sa famille. « L’idée d’ouvrir un endroit comme Little Rozie Tea House était dans nos plans, mais on pensait qu’il allait se réaliser à notre retraite », nous confie Aurélie. Little Rozie Tea House affiche une déco « girly vintage » avec quelques notes des années 50. Aurélie qui a tout pensé, imaginé et en grande partie confectionné, a utilisé des vieux meubles qu’elle a retapés. « J’aime avoir des meubles qui ont du vécu, qui ont une histoire… » Il a toutefois fallu beaucoup de courage au couple pour présenter le lieu tel qu’il est aujourd’hui, car à la base c’était un store où tout était à refaire. « Je ne voulais pas d’un café comme les autres, je voulais quelque chose qui me ressemble, qui soit unique et accueillant, destiné aux couples, amis, familles… » Une grande table et un coin enfant ont été aménagés à l’étage. Si comme Aurélie vous aimez le sucré, vous allez être conquis. La jeune femme travaille avec Splendid Sweets, Pastries from Heaven, Candy & Guy et aussi Mellimellows pour les plaisirs sucrés. Chaque jour vous y trouverez des gâteaux différents et du fait maison, bien sûr, cookies, napolitains, cheesecake, milk tart, white forest, tarte à la poire et chocolat, meringue fruit de la passion, mousse saveur d’été,

mais aussi des quiches sont proposés. Vous aurez la surprise des gâteaux du jour en poussant la porte de Little Rozie Tea House. Et si vous hésitez à faire votre choix, Aurélie sera de bon conseil car ce sont avant tout ses gâteaux préférés qui sont en vitrine. Little Rozie Tea House propose aussi des brunches les dimanches. Contact: 484 1938 Facebook: Little Rozie Tea House

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Solana Beach

Un restaurant à la carte entièrement dédié à la cuisine créole

Curry de poulet et crevettes

Salade de palmiste et crevettes tandoori, salade d'ourite àla rodriguaise

La demande pour la cuisine mauricienne se fait grandissante et quoi de mieux que de pouvoir manger un bon curry de poulet et crevettes ou un briani de bœuf même à l’hôtel. Le traditionnel buffet mauricien ne se faisant qu’à un rythme hebdomadaire cela peut être frustrant pour les amateurs de spécialités créoles. Pour remédier à cela, le Solana Beach Mauritius propose désormais un restaurant à la carte, le Secrets Corner, entièrement dédié à la cuisine mauricienne dans un cadre tropical exquis.

et glace à la banane fait maison ou un crémeux à la passion parfumé à la cardamome. Et pour terminer la soirée, rien de mieux qu’un bon rhum arrangé en digestif que l’on vous fera déguster en salle et que vous prendrez à ‘Lakaz Rum’. Vous pourrez aussi choisir d’autres collations très locales dans une ambiance chaleureuse autour d’un feu de camp !

« Notre clientèle est toujours à la recherche d’expériences locales et la cuisine créole en fait partie. L’idée de proposer un restaurant entièrement dédié à la cuisine créole coule de sens. Ici tous les plats, des entrées aux desserts en passant bien évidemment par les plats principaux sont ceux de la tradition Créole. Il est évident que nous avons appliqué les normes de la cuisine moderne mais les saveurs restent ancrées dans les goûts bien connus », explique Jean-Philippe Macquet, directeur général de l’hôtel. Pour avoir pu goûter à ces différents plats, nous pouvons témoigner qu’ils sont représentatifs de la cuisine mauricienne dans ce qu’elle a de plus goûteux. Parmi les entrées nous avons aimé particulièrement la Salade d’ourite à la rodriguaise et le Bouillon de crabe et croûton de chutney à la noix de coco. Pour les plats principaux, le Curry de poulet et crevettes façon grand-mère et le Rougaille de poisson salé, riz vapeur et pommes de terre frites se disputent la première place même si le Civet de cerf, purée d’arouille et chutney de peau de pipengaille a beaucoup de répondant. Les amateurs de viande apprécieront également le Dry curry d’agneau, croûtons à l’ail et pistaches alors que ceux qui préfèrent les fruits de mer seront enchantés pr la langouste grillée, fricassée de légumes, riz parfumé et sauce trio. Pour rehausser ce repas à la fois convivial et réconfortant, rien de mieux qu’une crème renversée à la noix de coco, une banane flambée

Camaron Grilléet linguini au curry

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En mars au Four Seasons Resort Mauritius at Anahita

« Star Chef », l'évènement culinaire aux 9 chefs étoilés Ce sera sans doute l’événement culinaire de 2019 : neuf chefs de renom, pour la plupart étoilés, se retrouveront au Four Seasons Resort Mauritius at Anahita pour le « Star Chef », sans doute le plus grand festival gastronomique jamais organisé dans l’île. Du 6 au 9 mars 2019, le Four Seasons accueillera neuf chefs de renom, français et australiens, pour un spectacle culinaire de quatre jours présentant des démonstrations en direct et des expériences exclusives, aboutissant à un spectacle de « Star Chef » en direct au restaurant de plage, Bambou.

En partenariat avec l’équipe culinaire du complexe, dirigée par le chef exécutif Nicolas Vienne, chaque événement au cours des quatre jours offrira un aperçu des différents ingrédients, techniques de cuisson, accords mets et saveurs internationales, tous conçus pour engager et inspirer les convives et les autres chefs. Parmi la belle brochette de chefs, nous retrouvons six étoilés au Michelin : Michel Portos, David Rathgeber, Thierry Drapeau, Hervé Rodriguez, Patrick Jeffroy, et David Charrier. À leurs côtés, trois autres chefs tout aussi talentueux : Didier Corlou, Xavier Thurot et Mike Tafe.

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Les chefs

Didier Corlou - Après avoir voyagé et travaillé dans le monde entier depuis son plus jeune âge, le chef Didier Corlou s'est rapidement inspiré des épices et des fruits exotiques d'Afrique, d'Asie et d'îles lointaines. S'établissant au Vietnam en 1991, Corlou n’est pas revenu en arrière depuis. Comptant désormais cinq restaurants à Hanoï et plusieurs livres culinaire, sa cuisine est devenue réputée pour avoir allié des ingrédients français au goût vietnamien.

Hervé Rodriguez - Originaire de Dijon et basé à Paris, le chef Rodriguez est d'origine espagnole. Par sa curiosité de découvrir ce patrimoine, il a appris à explorer les cuisines de l'Espagne, mais aussi du monde entier, en prêtant une attention particulière à l’aspect visuel de la création d’un plat. Audacieux et passionné dans son approche, le chef Rodriguez a travaillé dans pas moins de trois restaurants étoilés Michelin, dont son propre restaurant MaSa à Paris. Il était à Maurice en juin 2018 pour partager son expérience.

Patrick Jeffroy - Voyageant fréquemment à l'étranger pour promouvoir et mettre en valeur la cuisine française, le chef Patrick Jeffroy a développé une connaissance approfondie de la cuisine de son pays grâce à une carrière dans plusieurs régions de France. En plus de sa passion pour la cuisine française, Jeffroy s’inspire de la nature et de la simplicité de sa pureté. D'abord récompensé par une étoile Michelin en 1984, il en a obtenu une deuxième en 2001. Il est ensuite devenu deux étoiles Michelin pour son restaurant toujours en activité à l'Hôtel de Carantec, en Bretagne.

David Rathgeber - Spécialiste de la cuisine française traditionnelle, le chef Rathgeber a perfectionné ses compétences auprès d'Alain Ducasse, qui a été son mentor pendant plus de cinq ans. Travaillant dans plusieurs restaurants internationaux de Ducasse – du Louis XV à Monaco au Essex House à New York, Rathgeber a ensuite soutenu l’extension du groupe en Asie, notamment à Osaka et à Tokyo. En 2006, il a reçu sa première étoile Michelin chez Benoit Paris, propriété de Ducasse, avant de prendre les rênes de l'historique Lulu Rousseau et de créer son propre bistrot parisien, L'Assiette.

Xavier Thurot - Grandissant à Brie, en France, où ses parents étaient éleveurs de vaches laitières, Xavier Thurot s'est immergé dans le monde du fromage dès son plus jeune âge et a depuis développé une connaissance encyclopédique du sujet. Passionné par la variété des fromages et son utilisation en cuisine, Xavier vit encore aujourd'hui à Brie, tout en parcourant le monde pour partager son savoir-faire.

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David Charrier - Après avoir travaillé dans les cuisines de son collègue étoilé, Patrick Jeffroy, à l’Hôtel de Carantec, David Charrier a depuis établi sa propre identité culinaire, axée sur les plats et les ingrédients de saison. Le chef Charrier a reçu sa première étoile Michelin en 2016 pour son restaurant actuel, Château Troplong Mondot Les Belles Perdrix, à Saint Emilion.

Thierry Drapeau - Récipiendaire de deux étoiles Michelin pour son restaurant actuel sur le site historique du Logis de la Chabotterie en Vendée, Thierry Drapeau est réputé pour sa cuisine aux vertus artistiques. Privilégiant les herbes aux épices, sans doute inspiré par le cadre campagnard de son restaurant, Thierry Drapeau déclare : « Je compose mes plats comme s'il s'agissait de tableaux ».

Le Programme en bref Mercredi 6 mars 2019 • Marché des chefs : jusqu’à 20 invités ont l’opportunité de découvrir le meilleur de la nourriture de rue locale et l’animation du marché de Flacq à proximité, en compagnie du chef invité Michel Portos et du sous-chef exécutif du Four Seasons, Patrick Soochit. • Dîner autour de la mer par Patrick Jeffroy, chef étoilé au Michelin : le restaurant Beau Champ accueillera ce spectacle de fruits de mer extraordinaire.

Jeudi 7 mars 2019 • Takamaka Boutique Winery : le chef Thierry Drapeau et le chef spécialiste vietnamien, Didier Corlou, inviteront jusqu'à 20 personnes à les rejoindre pour la découverte du Takamaka Boutique Winery afin de savourer un déjeuner franco-vietnamien et les saveurs des vins Takamaka de Maurice. • Dîner gastronomique au fromage du chef Xavier Thuret : explorez plus de 80 fromages de pays du monde entier avec le maître fromager Xavier Thuret.

Michel Portos - Originaire de Marseille, le chef Michel Portos n'était pas destiné à la cuisine. Son père tenait à ce qu'il suive ses traces en comptabilité. Cependant, son désir naturel de cuisine l'emporte et il commence son voyage professionnel à Bordeaux sous la direction du chef étoilé Michel Gautier. Il passe ensuite à Toulouse et à Perpignan où il reçoit sa première étoile Michelin. La deuxième suivra à Bouliac à Bordeaux en 2009. Michel Portos a été nommé « Cuisinier de l'année » en 2012 par le Gault&Millau et dirige maintenant deux restaurants, Le Malthazar et Le Poulpe dans sa ville natale de Marseille.

Vendredi 8 mars 2019 • Cours de cuisine à quatre mains avec le chef Hervé Rodriguez et le chef David Rathgeber • Dîner «6.6.6» de chefs Michelin : six plats, six mains, six étoiles Michelin ; Thierry Drapeau, Michel Portos et Patrick Jeffroy

Mike Tafe - Passionné par les meilleurs produits australiens - des viandes rouges aux herbes et épices les plus pures, Mike Tafe est le chef d’entreprise de Mulwarra Export, reconnu comme le principal fournisseur de produits australiens haut de gamme sur les marchés des hôtels cinq étoiles sur la scène internationale. Après avoir commencé sa carrière dans la gestion hôtelière, Mike Tafe a été sacré Chef Apprenti de l'année en Australie en 1981. Il a ensuite occupé différents postes dans les plus grandes cuisines d'hôtels au monde. Il a ensuite ouvert son propre restaurant à Sydney avant de continuer à partager sa passion pour sa cuisine autochtone à travers son rôle actuel de chef d'entreprise.

Samedi 9 mars 2019 • Star Chef Showdown : Six chefs invités s'affronteront sur la scène du Bambou Beach aux côtés d'un commis cuisinier du Four Seasons. Le commis cuisinier de l'équipe gagnante se verra attribuer la possibilité de se rendre en France pour travailler dans les deux restaurants étoilés Michelin du chef Thierry Drapeau. Pour en savoir plus sur ‘Star Chef’ ou pour réserver une des villas avec piscine du complexe pendant le festival, veuillez contacter l’hôtel à l’adresse reservations.mas@fourseasons.com.

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Anahita Mauritius

Nouvel esprit pour Il Forno L’Anahita Golf Club, voilà le nouveau nom du golf d’Anahita initialement géré par le Four Seasons, où se situe le superbe restaurant Il Forno avec une magnifique vue sur le 18e trou du parcours. Ce restaurant connait également un renouveau avec l’arrivée du chef italien Andrea Del Campo et la nouvelle carte qu’il a mise au point, pour le plus grand plaisir des amateurs de bonne chère. Ouvert à tout public, Il Forno peut accueillir une centaine de couverts. Dès 7 heures du matin, le restaurant propose une nouvelle formule de petit-déjeuner à la carte, et pour le déjeuner, des salades, burgers, pizzas ou encore des plats rapides d’inspiration méditerranéenne, française, des Caraïbes mais également des plats mauriciens. C’est à partir de 18 heures que Il Forno devient exclusivement un restaurant italien. En reprenant l’établissement, Dominique Di Daniel, le directeur général d’Anahita Golf & Spa Resort, par ailleurs d’origine italienne, avait une idée en tête : faire d’Il Forno un restaurant italien authentique. Pour cela, il a misé sur un accueil chaleureux et une nourriture typique qui vous plonge dans la gastronomie italienne avec du bon pain, de la charcuterie, du fromage et des antipasti de différentes régions de l’Italie.

Si le fromage et la charcuterie sont importés, la plupart des ingrédients sont issus de la production locale. Le chef Andrea compte ainsi mettre en avant les fruits de mer mais aussi des viandes telles que le cerf et le sanglier. D’ailleurs, depuis son arrivée en octobre dernier, le chef a rencontré différents fournisseurs pour s’assurer de la qualité et de la disponibilité des ingrédients avant d’élaborer sa carte. Parmi les nouveautés du chef, un risotto avec des saucisses de porc, des courges et une crème de gorgonzola ainsi qu’un ragoût de sanglier et des pâtes farcies au poulpe et au calamar…

Chef Andrea Del Campo, passionné de gastronomie et de voyages Arrivé à Maurice en octobre, Andrea Del Campo, le nouveau chef du restaurant Il Forno, n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour s’adapter à son nouveau poste car du haut de ses 35 ans, il a déjà une solide expérience. Ayant travaillé pendant plusieurs années dans la cuisine du mythique restaurant italien étoilé « Don Alfonso 1890 », il a également eu l’occasion de voyager et de travailler dans des restaurants connus en Espagne, en Chine, au Maroc ou encore au Brésil. Ces diverses expériences lui ont permis de voir de nouveaux horizons, d’avoir l’esprit plus ouvert et d’aller à la découverte d’ingrédients, de plats et de cuisines, ce qui, selon lui, est essentiel lorsqu’on exerce son métier. Après avoir été pendant quatre années à la tête du restaurant de l’hôtel « The Palms » des îles Turques et Caïques, dans les Caraïbes, il a opté pour notre île et le domaine d’Anahita. En effet, le chef Andrea a atterri à Maurice en octobre dernier avec son épouse, d’origine caribéenne, et leur fille de trois ans. Très sympathique, ouvert et passionné de nourriture et de voyages, il a eu le temps de s’adapter à son nouvel environnement de travail, aux ingrédients et à l’équipe qui l’a reçu à bras ouverts. Épaté par le service d’Anahita et l’accueil qu’on lui a réservé, il a très rapidement commencé à élaborer la nouvelle carte tout en découvrant l’île qu’il trouve fascinante. « L’île est encore très verte, il n’y a pas que des plages et les Mauriciens sont très aimables. J’aime beaucoup cette

mixité de cultures qui existe ici et je trouve formidable ce mélange qui se reflète évidemment dans la cuisine locale. Ce qui crée des fusions auxquelles on ne s’attend pas ». Justement, quels sont les plats mauriciens qu’il préfère? « Je n’ai pas encore goûté à tout mais j’aime beaucoup la façon mauricienne de cuisiner le curry de poulet et le briani ». Il compte en tout cas accorder une place importante aux ingrédients locaux dans la cuisine d’Il Forno.

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Medine Distillery

Penny Blue Pure Cane : un nectar de qualité C’est sans doute la plus vieille distillerie du pays mais malgré ses 92 ans, Medine Distillery continue toujours d’innover et a développé, ces dernières années, une gamme de rhums vieux très qualitatifs sous la marque Penny Blue. Le dernier-né, le Penny Blue Pure Cane, fruit de la créativité du maître distillateur, Jean-François Kœnig, et de l’expertise et du savoir-faire des équipes de Medine Distillery, est un rhum blanc élaboré à partir de pur jus de canne qui séduit par sa souplesse, sa légèreté et sa fraîcheur. Il devrait ravir tous les amateurs et connaisseurs de rhums d’exception, dont les barmen souhaitant un nectar de qualité pour réaliser des cocktails exceptionnels.

Dhiren Ponnusamy, Head of corporate of Medine Group et Jean-François Koenig, General Manager de Medine Distillery

Produit 100% mauricien, tant dans les produits que dans sa fabrication, le Penny Blue Pure Cane est un petit bijou d’innovation. En effet, très différent des rhums agricoles des Antilles, il a son style bien à lui. Il se veut innovant et résolument mauricien. « Nous avons travaillé pendant plusieurs années sur ce rhum, avec l’idée de créer un produit 100% mauricien à base de cannes à sucre, mais aussi innovant dans son procédé. Tout comme les Antilles ont leur rhum agricole, nous croyons que Maurice a autant de talent et de savoir-faire pour produire du rhum de qualité qui porte la signature de notre pays. Nous sommes particulièrement fiers aujourd’hui de présenter le Penny Blue Pure Cane, avec qui nous avons réussi à relever ce pari ! » a déclaré Jean-François Kœnig, maître distillateur et directeur général de Medine Distillery, lors du lancement de leur nouveau produit début décembre. « L’idée était de faire un rhum nouveau, innovant, moderne dans son approche avec un style et une personnalité bien à lui. Je voulais qu’il rappelle l’odeur de canne à sucre et qu’il soit aussi léger et agréable.

C’est exactement ce qu’on a obtenu après plusieurs années de recherche et de tests en utilisant deux méthodes de distillation différentes : un alambic à colonnes qui apporte la légèreté et la fraîcheur, et aussi dans un ‘pot still’ (alambic traditionnel) qui vient lui donner son goût, sa richesse et son arôme si particulier », ajoute-t-il. Ces deux rhums sont ensuite assemblés pour donner naissance au Penny Blue Pure Cane en s’assurant d’un équilibre entre la légèreté et la fraîcheur d’un côté, et la puissance aromatique de l’autre. Le résultat a séduit les connaisseurs tant locaux qu’étrangers. Pour le mixologue João Paulo Balzani, c’est « un rhum vif et très subtil, idéal pour les cocktails artisanaux ». « Cependant, cela fonctionne également à merveille dans un classique simple, tel que le daïquiri. La profondeur de la saveur de ce rhum amène cette boisson à un autre niveau », assure le maître des cocktails. La bouteille de 750 ml de Penny Blue Pure Cane est proposée à la vente à Rs. 670 (prix public recommandé) en supermarchés, boutiques hors taxes et dans les bars de certains restaurants et hôtels de l’île.

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Lexia Delices Cake & Wedding Designer

La clé de la réussite d’un mariage sur-mesure La décoration et les gâteaux sont aujourd’hui des éléments incontournables dans la réussite d’une réception de mariage. Trouver le bon fournisseur peut parfois être un parcours du combattant. Nous avons rencontré Lexia de Lexia Delices Cake & Wedding Designer qui nous a émerveillés par ses nombreuses créations et le flot d’inventivité dont elle fait preuve. Nous vous invitons à pousser la porte de sa petite entreprise pour tout savoir sur ce qui fait d’elle une fée créatrice. Ce petit bout de femme a su en quelques années se faire un nom, d’abord à travers ses gâteaux considérés comme étant des œuvres d’art, puis par son grain de folie créative qui l’a menée à franchir un cap très important pour Lexia Delices Cake & Wedding Designer. Lexia s’est lancée dans la décoration de mariage. Méticuleuse, pointilleuse et surtout accro à la perfection, elle ne laisse rien au hasard. C’est d’ailleurs son exigence et son sens prononcé de l’écoute qui la font briller. Entourée d’une équipe soudée et professionnelle, elle vous propose d’imaginer et de créer le gâteau de vos rêves pour ce jour qui doit être inoubliable. La marque de fabrique de Lexia Délices Cake & Wedding Designer, ce sont les fleurs en sucre travaillées à la main avec minutie pour un réalisme époustouflant. On peut ainsi retrouver sur les gâteaux des pivoines, hortensias, roses ou oiseau du paradis, entre autres, pour une touche d’exotisme. Pour satisfaire ses clients, Lexia va jusqu’à prendre l’avion pour aller dénicher des éléments de décoration qui apporteront l’effet « wow ». Poussée par le désir de mieux servir, Lexia propose, depuis quelques mois, un service de Wedding Consultancy & Stylist. Il s’agit d’être à l’écoute du client, connaître ses besoins, ses envies et ensuite venir conseiller, proposer, déguster (ndlr : le menu du mariage), donner son avis, mais cela ne s’arrête pas là car Lexia mise beaucoup sur son œil de professionnel pour orienter les futurs mariés vers le bon choix, les bonnes associations, le décor, les couleurs, le menu… Son équipe et elle s’occupent de la réalisation d’une simple boutonnière, en passant par le bouquet, la décoration de la table, des demandes les plus exigeantes : comme la conception de A à Z d’un mariage à seulement deux jours de l’évènement. La personnalisation est son

maître mot tout comme la flexibilité et la disponibilité. Ce service inclut aussi des « bridal, groom et guest shadows ». Il s’agit de ceux et celles qui accompagneront les mariés, les demoiselles d’honneur et les invités et feront en sorte que tout se passe à la perfection lors du jour J. Facebook : Lexia Délices - Cake & Wedding Designer

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La Pirogue, A Sun Resort

De nouveaux concepts culinaires alléchants Avec la rénovation et la venue d’un nouveau chef exécutif, l’hôtel La Pirogue propose une nouvelle offre gastronomique à la hauteur du nouveau positionnement de cet enseigne mythique de Maurice. Le jeune et talentueux Amalen Vyapooree a été formé par le chef étoilé Michel de Matteis au Royal Palm, et est ensuite allé travailler dans les cuisines d’un autre grand nom de la gastronomie, Gordon Ramsay, au Qatar. Des expériences qu’il transmet très visiblement dans les différents restaurants de La Pirogue. Si le public a pu découvrir des créations extraordinaires au buffet, notamment pendant la période des fêtes, c’est au Morne Beach Bar que nous avons trouvé un tout nouveau concept de menu entièrement à base de fruits de mer, l’Omega 3. « C’est un concept qui existe déjà en Grèce, et découvert par le directeur Andrew Slome lors d’un de ses voyages dans ce pays. Avec l’environnement du Morne Beach Bar avec vue sur la plage, on a pensé que l’on pouvait adapter cela ici », explique le chef Amalen. Il a ainsi travaillé l'idée afin d’en faire un style tapas ; la cuisine Nikkei, très tendance en ce moment, étant une cuisine qui se prête à l’environnement de l’hôtel La Pirogue. « On a décidé de faire cette fusion japonais-péruvien qui apporte la fraîcheur des produits en gardant les saveurs originelles ; on ne dénature pas les produits ; les sauces et les légumes viennent après. On retrouve des huîtres fraîches, des crevettes, des camarons, des moules cuites au champagne, des langoustes, du sashimi de thon et de saumon. C’est un menu qui est proposé au déjeuner uniquement ». Toujours pour rester dans le cadre de la plage et de l’été éternel sur la côte ouest de Maurice, La Pirogue vient de lancer Gelato, une gamme de crèmes glacées. « C’est une création unique dans le

Le chef Amalen

Hors-d'oeuvre aux crevettes

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Tempura de crevettes

groupe Sun avec notre laboratoire qui se trouve sur place. Les gelatos sont sans matière grasse, faites à partir d’un mélange déshydraté auquel on ajoute le lait en poudre et le lait chaud, la machine fait le reste ; on a une blast chiller (cellule de refroidissement rapide) qui garde les gelatos à -13°C. Nous avons environ 25 saveurs et nous proposons chaque jour une carte de six différentes saveurs plaisant à la fois aux enfants et aux adultes comme le bubble gum et le fragola pour les enfants, chocolat, vanille, tiramisu et malaga pour les plus grands. Elles sont proposées à la fois au Morne Beach Bar et au restaurant principal pour le buffet. Nous préparons également nos propres yaourts glacés pour le petit-déjeuner. À noter que nos gelatos sont également envoyées depuis peu au Sugar Beach, hôtel frère et voisin », déclare chef Amalen. Par ailleurs, chaque dernier vendredi du mois, La Pirogue propose une soirée de barbecue originale, Le Tribe. « C’est un concept africain moderne alliant le feu et le bois. Nous avons un feu où la cuisson de certaines pièces commence déjà à 17h alors que le service commence vers 19h. Il y a des brochettes de bœuf, du porc, de l’agneau en tajine, des camarons, des poissons marinés à l’oriental avec de la pistache, du curcuma, de feuilles de curry, enveloppés dans des feuilles de banane et cuits dans les troncs de bambou. Nous innovons aussi dans le sens où les chefs vont à table et proposent aux clients les différents plats. Avec la saison festive nous avons proposé Le Tribe deux fois par mois et cette fréquence pourrait être maintenue à l’avenir ». Dans le cadre de la période festive toujours, La Pirogue a lancé un Flying buffet pour le Tribute to jazz. Il s’agit d’une sélection d’entrées, de cinq plats principaux et trois desserts. On peut déguster tous les plats et c’est un événement qui devrait être plus régulier cette année. À noter qu’en marge de cet événement, mais aussi pour les différentes soirées, l’hôtel La Pirogue propose un service de taxi qui vient vous

Gelato

chercher et vous déposer si vous êtes dans un rayon de 25 km de l’hôtel. Un service qui vous évite d’être préoccupé par les contrôles d’alcoolémie. Un minimum de quatre personnes est requis. Réservations et infos : 4033880 / 52502857 / 52517813

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OCÉAN INDIEN

Festival International Kreol de Maurice

La kreolite à l’honneur aux quatre coins de l’île

«L

a Kreolite est le ciment et l’élément unificateur qui rapproche les Mauriciens », devait faire ressortir le Premier ministre, Pravind Jugnauth, dans son élocution à l’occasion de la conférence qui avait été organisée dans le cadre du Festival international kreol à l’hôtel InterContinental. Cette conférence qui avait réuni des personnalités de la région avait pour thème, tout comme cette treizième édition, « Kreolite nu Leritaz ». Pour l’édition 2018, le Festival International Kreol a été célébré sur une semaine avec une programmation très variée. La grande première de ce treizième rendez-vous à l’île Maurice était la délocalisation de la kreolite dans chaque coin de l’île. C’est dans ce sens que les conseils de district de Pamplemousses, Rivière du

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Rempart, Grand Port, Flacq, Moka, Rivière Noire et les municipalités de Port-Louis, Beau Bassin/Rose Hill, Quatre Bornes, Vacoas/Phoenix, Curepipe ont accueilli le fameux « Bal Rann Zarico ». Le jardin de la Compagnie s’était paré de ses plus beaux habits pour laisser entrer une ambiance d’antan. Ils étaient nombreux à revivre ensemble ce bal qui réunissait à l’époque tant de Mauriciens. Le marché de Port-Louis avait, quant à lui, un air de carnaval. Danseuses brésiliennes et défilé de mode étaient proposés. On note la mise en avant du style vestimentaire créole au fil du temps. Mahébourg a une nouvelle fois été témoin de la traditionnelle régate et a offert la possibilité au public de redécouvrir des plats typiques dans une

véritable ambiance familiale. Le Festival International Kreol c’était aussi une soirée fusion, poésie et jazz, théâtre en langue créole, une compétition de slam, « Sinema en plenner » à Trou d’Eau Douce, la « Sware Tipik » au village du Morne et aussi les trois concerts en simultané sur la place de taxis à Flacq, le terrain de football de Petite Rivière et dans la cour de la municipalité de Curepipe. Le Festival international Kreol a pris fin le 25 novembre avec la tenue d’un grand carnaval qui a vu la participation des troupes du Brésil, des Seychelles, d’Égypte, de l’Inde et surtout des Mauriciens.

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Rodrigues

Ferveur populaire pour le 19e Festival Kreol

La 19e édition du Festival Kreol de Rodrigues a connu un vrai succès populaire. Sous le thème «Valorize, Selebre, Avanse » et le slogan « Nou kontan Rodrig », cette manifestation culturelle populaire s’est tenue du 30 novembre au 9 décembre derniers avec un calendrier d’activités bien étoffé. Il faut noter que bien avant ces dates, le festival avait été lancé le 28 octobre pour la Journée Internationale de la Culture et la Langue Créole avec une soirée d’hommage à Julie Collet, pionnière du séga tambour. Du 1er au 8 décembre, une foire artistique et la vente de plats typiques se sont déroulées à Port Mathurin. Les hôtels de l’île n’ont pas été en reste en organisant des soirées créoles du 3 au 9 décembre.

Le Rodrigues Sega Tambour a quant à lui été célébré le 7 décembre avec une série d'activités s'y rattachant. Cette date marque l’inscription officielle de cette danse populaire sur la liste du Patrimoine immatériel de l’UNESCO. Le concert de l’océan Indien a eu lieu le 8 décembre à Malabar, avec la participation d’artistes des Seychelles, d’Agalega, de la Réunion, de Maurice, du Groupe Réfugié Chagos et de Rodrigues. Cette année, pour terminer le festival en beauté, une régate s’est tenue à Pointe l’Herbe le 9 décembre, avec la collaboration de PhoenixBev. Le festival a également inclus un volet plus studieux avec une conférence sur la créolité qui s’est tenue le 6 décembre et au cours de laquelle le prototype du costume Rodriguais a été dévoilé. La conférence était axée sur deux grands thèmes de discussion ayant trait à la transmission des valeurs créoles et la promotion de la

Défilé de mode

Atelier tambour CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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« Konferans lor Kreolite » et lancement du livre « Regards from Rodrigues »

La nuit du séga

Laura Beg

les îles créoles », a-t-elle ajouté. Parlant de l’inscription du séga tambour sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO, Rose de Lima Edouard-Ravina est d’avis que cette reconnaissance est attribuée non seulement à Rodrigues, mais aux îles de l’océan Indien. Le président d’Agalega Island Council a abordé le thème « Koman Agalega épanoui ek viv so kreolite ». Anisa Vel de l’Université des Seychelles a parlé sur le thème « Koman bann striktir ek kad legal pe ed ranforsi nou kreolite ». Le curé de Port Mathurin, Père Wilbert Kalinga a, pour sa part, fait un constat sur sa visite dans le monde créole et a proposé des idées pour encourager l’épanouissement du créole. « Comment consolider l’identité des Chagossiens », c’est sur ce thème que Madeline Mungrah, représentante du Groupe Réfugié Chagos, s’est appesantie. La représentante de Maurice, Béatrice Antonio-Françoise, a partagé son point de vue sur la réalisation d’un Diksioner Kreol. De son côté, Patrick Jean-Louis a parlé de la place de la littérature créole à Rodrigues. Le débat s’est clôturé avec une présentation par l’artiste Florent Beusse sur le développement des entreprises créatives et le lancement de son livre d’aquarelles Regards from Rodigues, réalisé en collaboration avec Patrick Jean-Louis qui s’est occupé des textes. Un autre livre, Ti-prins, une traduction de Noël Allas du livre de St Exupéry, a aussi été présenté.

Crédit photos: Office du Tourisme de Rodrigues

créolité parmi les jeunes. Divers intervenants ont éclairé l’assistance sur leurs expériences et partagé leurs connaissances dans leurs domaines respectifs. « La créolité, c’est ce qui unit les peuples créoles. Dans chacun de nos domaines respectifs, nous sommes appelés à œuvrer pour que le créole ait sa place dans l’océan Indien et dans le monde. Nous devons faire des échanges sur les bonnes pratiques », déclare la Commissaire des Arts et de la Culture, Rosa de Lima Edouard-Ravina. « La solidarité des peuples créoles est primordiale pour faire grandir

Régate CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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33e Festival Kreol des Seychelles

L’île Maurice triomphe pour la seconde année consécutive au carnaval

L

e plus ancien festival créole de l’océan Indien continue d’attirer des visiteurs de toute la région. Cette 33e édition a notamment vu la participation des pays suivants : le SudAfrique, l’Inde, le Kwazulu Natal, le Mozambique, le Sri Lanka, l’île de la Réunion, Rodrigues et Maurice. Cette dernière s’est fait remarquer encore une fois en remportant le premier prix du Karnaval Internasyonal. Cette édition du festival a culminé par un défilé connu comme Laserenad Festival Kreol, le samedi 27 octobre, dans les rues de la ville de Victoria, à Mahé. Le Comité organisateur, sous l’égide du ministère de la Culture, avait inclus aussi à cette activité populaire, depuis l’année dernière, un carnaval connu comme le Karnaval Internasyonal Sesel. La délégation mauricienne était conduite par Bettina Enz ‘Events Officer’ de la Mauritius Tourism Promotion Authority. Composée de 23 membres, la troupe mauricienne a évolué avec le concours du directeur artistique, Maista Jean Christophe Lomelette, ainsi que 12 musiciens dont Philippe Thomas, Judex et Mylène Bamboche. Ces derniers ont fait des arrangements musicaux pour que les danseurs et danseuses portant les couleurs de la République de Maurice puissent exécuter une chorégraphie appropriée tout le long des deux kilomètres du défilé dans les rues principales de Victoria, aussi connue comme la capitale du monde créolophone. Les membres du jury ont accordé le premier prix à Maurice, qui remporte ainsi pour la deuxième année consécutive ce titre. Le deuxième prix est revenu à l’Afrique du Sud alors que l’Inde a raflé le troisième prix.

Le quadricolore mauricien a flotté bien haut à Victoria

Texte et photos de George Michel

Les danseuses sud-africaines ont charméle public et le jury

Touristes et Seychellois àVictoria

Les musiciens rodriguais en action CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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Les artistes indiens ont remportéle 3e prix

La troupe des Seychelles

Première participation du Sri Lanka

Une participante du Mozambique CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

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La Réunion

Expo de Jean-Luc Gigan : du chaos émerge le beau Vingt ans après sa dernière exposition en solo, l’artistepeintre Jean-Luc Gigan a présenté ses travaux sous le thème « Ordre/Désordre » à la galerie Hang’Art, Capitainerie, Port de Saint-Pierre. Inauguré le 15 décembre dernier, cette exposition a duré jusqu’au 2 février et a ravi les passionnés d’art et les curieux.

L’exposition « Ordre/Désordre » confirme la fidélité de l’artiste-peintre à une technique, une originalité, une vision de la peinture, tout comme elle augure la perspective d’une évolution artistique encore à venir. Pour la première fois, le Saint-Pierrois a peint et présenté un homme nu ! Le corps est là, une carnation qui hésite entre une teinte rosée et blanchâtre, un blanc qui se décompose, vieilli, sans superbe et sans visage, plutôt démuni. Un homme nu dans cette exposition. « Je suis très heureux de pouvoir présenter cette exposition au public et de partager mes toiles sur ce thème de l’ordre et du désordre, deux fléaux qui, pour moi, menacent le monde. Nous n’agissons pas par attachement mais par arrachement. La vie est un accident mortel alors que l’art est un accident de la vie. Je remercie toutes ces personnes qui ont permis la concrétisation de ce projet, plus particulièrement les membres de Hang’Art qui ont cru en moi », partage Jean-Luc Gigan. Exposer les créations de l’artiste-peintre fait partie des nombreux projets qui sont la base même de l’association Hang’Art 410 en 2014. « Plus qu’une éventualité, montrer, remontrer, les huiles sur toiles de ce peintre est apparu comme une nécessité. Après quatre années d’expérimentations généralement collectives contribuant à faire de la ville de Saint-Pierre une capitale qui porte haut les arts plastiques et visuels, avec un rayonnement sur toute l’île et une partie de l’indianocéanie, la galerie Hang’Art est heureuse de présenter, en cette fin 2018, dans un Ordre / Désordre, les œuvres de Jean-Luc Gigan, un de ses membres fondateurs », confie Sophie Hoarau, fondatrice de Hang’Art 410. Alors que l’association a tracé le cadre artistique de cette exposition, les institutions ont permis sa concrétisation par l’achat de fournitures d’arts plastiques et la mise en résidence de l’artiste, Jean-Luc Gigan, pendant six mois. Pour Thierry Gangate, Commissaire général de l’exposition, Jean-Luc Gigan est un peintre résolument contemporain puisqu’il est de son temps et fondamentalement Intemporel car d’un autre âge. « Gigan a opté pour la figuration, du moins en apparence, tant ses tableaux sont capables de faire vaciller le spectateur vers d’autres univers plus flous, plus troubles. L’exposition qui présente aujourd’hui le travail de ce « dézordèr », après plus d’une décennie d’absence en solo, nous rappelle, si besoin en était, que l’ordre naît du désordre », souligne l’avocat et mandataire d’artistes. Cette exposition a bénéficié du soutien de nombreux partenaires, notamment d’institutions telles que la Ville de Saint-Pierre, la Région Réunion, le Département de La Réunion, Destination Sud Réunion, FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain Réunion), Arthothèque, le Musée Léon Dierx, et du soutien d’entreprises - Cap Méchant (restauration), Audi (Cotrans Automobile), Groupe LM (commerce de gros et distribution), SCCB (construction), et Blast Réunion (communication d’entreprise).

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CARNET D’ADRESSES

Nord - Sud - Ouest - Est - Centre


NORD AGENCES IMMOBILIÈRES

Vins

ENCADREMENTS Editions L’île aux Images

Royal Road, Grand Bay T : 263 3069 mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com

Immo Properties Rue de La Salette, Grand Baie T : (230) 263 7777 F : (230)263 0967 info@immoproperties.com www.immoproperties.com Skype : immoproperties

L’Adresse Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers T : 263 0360 F : 263 2019 E : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie T : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

MCL Immobiler

HÉBERGEMENT Hôtels ANSE LA RAIE

ARTISANAT Galerie d’Art

Galerie Hélène de Senneville Route Royale, Pointe-aux-Canonniers T : 263 7426 E : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com

BIEN-ÊTRE/BEAUTÉ Forme/Spa

Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 30 20 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

Veranda Grand Baie Hotel & Spa Route Royale, Grand Baie T : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com GRAND-GAUBE

BAIN-BOEUF Royal Road - Bain Bœuf T : +230 204 9900 F : 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com BALACLAVA

Park Lane Properties

ALIMENTATION Chocolats & Dragées

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1070 F : 204 1020 E : tropicalflowerspa.mau@maritim.com www.maritim.mu

L’Atelier Littéraire Ltée

Sweet Spot (Dragées et Chocolats) Medine Mews, La Chaussée Port Louis T : 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes T : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

12 rue Saint Louis, Port-Louis T : 208 2915 F : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com

Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa Route Royale, Grand Gaube T : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com MON-CHOISY

Maritim Resort & Spa Mauritius*****

Baie aux Tortues, Balaclava T : 204 3000 F : 204 3001 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com CALEBASSES

Attitude Resorts (Head Office)

CAFÉ LITTÉRAIRE

LUX* Grand Gaube Grand Gaube T : 204 9191 - F : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Victoria Beachcomber Resort & Spa Pointe aux Piments 21304 Mauritius T : (+230) 204 2000 F : (+230) 204 2200 victoria@beachcomber.com PORT-LOUIS

Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4000 F : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4900 F : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com TERRE ROUGE

The Address Boutique Hotel

The Ravenala Attitude Maritim Tropical Flower Spa

Voile Bleue Route Royale, Pointe-aux-Piments T : (230) 265 6800 F : (230) 265 6801 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue

Royal Palm Beachcomber Luxury Royal Road Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 8300 F : (+230) 209 8600 royalpalm@beachcomber.com

Royal Road, Anse La Raie T : 204 4000 F : 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.com

Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu Chemin Vingt Pieds, Grand Baie T : 263 7575, 525 57676 E : northoffice@parklane.mu www.parklane.mu

Royal Road Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 1100 F : (+230) 209 1600 mauricia@beachcomber.com

Paradise Cove Boutique Hotel

Coin de Mire Attitude

I Spa Fitness & Wellness Club

Route Royale, Pointe aux Canonniers T : 263 0078 E : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

Route Royale, Pointe-aux-Sables BP 775 Bell Village T : 234 5466, 234 5802 F : 234 5803 E : edimages@intnet.mu www.flickr.com/photos/christianbossu-picat/sets

GRAND-BAIE

Mauricia Beachcomber Resort & Spa

The Junction Business Hub Block C, Calebasses Branch Rd T : 204 3800 F : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com CALODYNE

Mon Choisy Beach R Route Royale, Mon Choisy T : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com

Port Chambly, Terre Rouge T : 405 3000 F : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com TROU AUX BICHES

Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa POINTE-AUX-CANONNIERS

Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa Coastal Road - Pointe aux Canonniers Grand Baie 30522 Mauritius T : (+230) 209 7000 F : (+230) 209 7900 canonnier@beachcomber.com POINTE-AUX PIMENTS

Récif Attitude Royal Road, Pointe aux Piments T : 204 2800 F : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius.com

Royal Road Trou aux Biches Triolet 22302 - Mauritius T : (+230) 204 6800 F : (+230) 204 6900 trouauxbiches@beachcomber.com

Villas de luxe GRAND BAIE

CG Villas Ltd Fresia Lane, Union Daruty, Petit Raffray 30706. E : reservation@villas-maurice.com T : 57 28 88 12 www.villas-maurice.com Contact : Mrs. Christine Goldsmith PÉREYBÈRE

Zilwa Attitude

Veranda Pointe aux Biches Hotel

Villa Vie Ltd

Royal Road, Calodyne T : 204 9800 F : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com

Route Royale, Pointe aux Piments T : 265 5901 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

Route côtière, Péreybère T : 263 8778, 263 5683, 5 251 4088 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com

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NORD IMMOBILIER

Friends of the Environnement T :466 0558, 466 0138

Mauritius Sotheby’s International Realty 35, Sunset Boulevard, Royal Road Grand Bay T : +230 263 9096

INFORMATIONS UTILES Aéroport Tél : 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs) Caudan Waterfront, Port-Louis T : 211 4758

AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice)

Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix T : 696 5368

RESTAURANTS

Hôtel Labourdonnais

Créole et Européen

Caudan Waterfront, Port-Louis T : 202 4000 F : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com • Yuzu – Asian Fusion : Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné. • Brasserie Chic : Spécialités de type brasserie avec une touche de modernité.

Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis T : 212 6444, 210 8583

Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy Port-Louis T : 210 9312 - 17

La Demeure Saint Antoine Route Royale, Goodlands T : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com

The Address Boutique Hotel

LOISIRS / SPORTS Centre Équestre

Les Jamalacs, Port-Louis T : 208 3013 / 208 3041

Air Mauritius

Le Pescatore

T : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations T : 207 7575 Aéroport T : 603 6000 Dépannage Telecom 150

Route côtière, Trou aux Biches T : 265 6337, 265 6973 F : 265 6337 E : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com

Hôpital du Nord T : 264 1661

Immigration T : 210 9312

Ministère du Tourisme T : 211 8704, 211 7930

MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) T : 210 1545 F : 212 5142

Maritim Equestrian Centre Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

Golf

La Terrasse Domaine de Labourdonnais, Mapou T : 266 8495 F : 266 6415 E : laterrasse@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

RESTAURANTS/BARS

Port Chambly, Terre Rouge T : 405 3000 F : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com • Izumi : restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette : spécialités méditerranéennes et internationales

Le Suffren Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4900 F : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com • La Boussole : cuisine mauricienne et internationale audacieuse

SANTÉ Clinique Dentaire

Police de Grand-Baie T : 263 8558 / 263 5128 / 263 8330

Police du Tourisme T : 213 3894

Police de l’Environnement T : 210 5151

Pompiers

Maritim Golf Club

Banana Beach Club

995 - 999 et Piton 264 15 22

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

Coastal Rd, Grand Baie T : 263 0326, 263 8540 E : banana@intnet.mu bananabeachclub.com

Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers T : 263 1810

Renseignements Enquiries National 150 International 100 90

SAMU 114 Tourism Authority

Européen

Musée

T :213 8910

Tourist Info 152 Urgences

Château Mon Désir

(feu, police, ambulance) 999, 995

Plongée

Château de Labourdonnais

Centre de décompression SMF Vacoas T :686 1011, 686 3048

Labourdonnais, Mapou T : 266 9533 F : 266 6415 E : leisure.marketing@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

Mauritius Underwater Group T :6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/mug/

Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 2041020 Email : info.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu

Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation T :211 2228, 211 1749

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Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais – Mapou T : 2662685 F : 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés


SUD HÉBERGEMENT Hôtels / Bungalows BEL OMBRE

Heritage Awali Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu

Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu

BLUE BAY

Ile des Deux Cocos Blue Bay T : 698 9800 - F : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Shandrani Beachcomber Resort & Spa Bluebay Le Chaland 51510 - Mauritius T : (+230) 603 4100 F : (+230) 603 4900 shandrani@beachcomber.com

IMMOBILIER

Place du Moulin, Coastal Rd Bel Ombre T : +230 623 5620

SPORTS/LOISIRS

BEL OMBRE

C Beach Club Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu

Domaine de l’Etoile (Sud-Est)

Preetam

T : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com

T : 5728 5449 www.funforkids.mu

La Vanille Réserve des Mascareignes

Château Gonflable

RESTAURANTS KiteGlobing

Kitesurf

(Sud) T : 626 2503 www.lavanille-reserve.com

Le Domaine de l’Arbre du Voyageur

Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

Mare-Longue - Henrietta T : 423 4549, 423 4550

Randonnées

(Sud) T : 422 3117 www.lescerfsvolants.com

Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

Heritage The Villas Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

Mauritius Sotheby’s International Realty

Les Cerfs Volants

A&A Adventurous Spirit T : + 230 5 989 5813 contact.adventurousspirit@gmail.com FB : A& A Adventurous Spirit ltd

Anbalaba

Domaine de La Grave (Sud)

Royal Road, Baie du Cap T : 6221139 contact@anbalaba.com www.anbalaba.com

T : 570 1849 www.parclagrave.com

OUEST ALIMENTATION Vins

HÉBERGEMENT Hôtels - Bungalows CHAMAREL

Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

AVENTURES ET FUN Casela

Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : 452 2828

FORME Fitness

The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839

Mauritius Sotheby’s International Realty La Balise Marina, Black River T : +230 406 9160

La Vieille Cheminée

Park Lane Properties 4, Cap-Dal, Tamarin T : 483 7575, 5253 7474 E : office@parklane.mu www.parklane.mu

Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T: (+230) 401 4900 F: (+230) 401 4901 dinarobin@beachcomber.com

Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T : (+230) 401 5050 F : (+230) 450 5140 paradis@beachcomber.com

RIVIÈRE NOIRE

Big Willy’s Soirées à thèmes. T : 483 7400 TAMARIN

Route principale, Chamarel T : 483 4249 F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.

LOISIRS Canyoning / Randonnées

A&A Adventurous Spirit

T : + 230 5 989 5813 contact.adventurousspirit@gmail.com Facebook : A& A Adventurous Spirit ltd

Cinéma

Laboratoire

RESTAURANTS

La Madrague

Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 F : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com

MORNE

Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828

IMMOBILIER

Green Cross Medical laboratory

Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999

Location de voiture

Easy Drive

Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina T : 404 0150

T : 453 8557, 453 8571

Le Dix-Neuf

T : 453 9600

Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019

T : 453 8569

Jet’s Rent A Car Wolmar Car Hire

Médecins

WOLMAR, FLIC EN FLAC

Les coquillages

West Care (Dr Bernard Piat)

Gourmet Restaurant T : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

Rivière-Noire T : 483 8900

Dr Paul de Gersigny Tamarin T : 483 7362

Dr David Camus

SERVICES ESSENTIELS Banques

Osthéopathe Tamarin T : 5 931 8489, 483 5290, 483 1839

Banque des Macareignes

Dr Dominique Crépet

Casela « Cinéma 4D » - « Films

Tamarin T : 483 8600

d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »

Flic-en-Flac T : 453 8072

Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T : 483 5734

Equitation

Barclays MCB (Cascavelle)

Dr Yves Treguer

T : 453 6215

Medecin cardiologue Cabinet de cardiologie Centre Medical Nautica Rivière Noire T : 483 7362 E : docteur-yves-treguer@orange.fr

La Vieille Cheminée

MCB Le Morne

Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine.

T : 450 4300

CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

115

MCB Ruisseau Créole T : 483 8890

State Bank Flic-en-Flac T : 453 8884


EST HÉBERGEMENT Hotels/Bungalows Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare T : +230 401 1400 F : +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotelmauritius.com

Maritim Crystals Beach Hotel & Spa**** Coastal Road, Belle Mare T : 402 7800 - F : 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu

Veranda Palmar Beach Hotel Route côtière Belle Mare T : 402 3500 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

LUX* Belle Mare Belle Mare T : 402 2000 F : 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Tropical Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce T : +230 480 1300 F : 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com

TROU D’EAU DOUCE

Friday Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce T : +230 402 7070 - Fax : 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com

LAND PROMOTER AND PROPERTY DEVELOPER Anahita Mauritius Beau Champ, Grande Rivière Sud Est T : 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com

LOISIRS Croisières

SANTÉ Médecins

Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd)

Dr Arya Bhugoo T : 413 2658 Dr Baguant Mahendra

La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : 480 2767 F : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

T : 413 3088

Dr Betchoo (Dentiste) T : 413 2061 Dr Joorawon T : 413 2623 Dr. Koonja T : 413 2071 Dr Rosunee Satyavrat T : 413 2712

Dr S. K. Bissumbhur

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE

Auberg’inn La Maison d’été Les produits frais de la mer dans un décor élégant T : 410 5354

(Chirurgien dentiste) T : 413 0978

Pharmacies

Pharmacie de L’Est T : 413 2341 Pharmacie Harris T : 413 9983 Pharmacie Jhumun T : 413 2894 Pharmacie Seebaluck T : 413 0933

Pharmacie Vial T : 413 0330

CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT

EBÈNE

I Spa Fitness & Wellness Club Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

HÉBERGEMENT Hôtels CUREPIPE

Beachcomber Resorts & Hotels (New Mauritius Hotels Ltd) Beachcomber House - Botanical Garden Street Curepipe 74213 T: (+230) 6019000 F: (+230) 6019090 www.beachcomber.com EBÈNE

Park Lane Properties Nº3 John Kennedy Avenue Floreal T : 698 7575, 5258 7500 E : centraloffice@parklane.mu www.parklane.mu

FOURNITURE DES MATÉRIAUX POUR RESTAURANTS ET HÔTELS Adapro Mahatma Gandhi Avenue, Moka T : 433 6220, 433 6550 F : 433 6765 Email : adapro@intnet.mu www.adapro.com

RESTAURANTS/ TRAITEURS

Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

CUREPIPE

IMMOBILIER

MOKA

Backstage Pizza Bar

Le Connoisseur

Authentique pizza cuite au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cybercity, Ebene T : 403 7200 F : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

(E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka T : 433 5652 - F : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

Grain d’SEL Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City T : 403 7200 F : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal T : 686 2509 F : 697 7353 ou 686 2583 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu

SHOPPING CENTRE

So’Flo by Ascencia

La Potinière Restaurant Traiteur Tower 3, Nexteracom Building Ebène, Réduit T : 467 2676 F : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Caroline Rousset Tél : 5 738 8844

Georges Guibert St Floréal T : 606 3131 E : marketing.soflo@byascencia.com www.facebook.com/soflobyascencia

La Potinière Restaurant Traiteur Mauritius Sotheby’s International Realty 227B, Bagatelle Mall of Mauritius, Moka T : +230 404 9660

Rue Charles Lees, Curepipe T : 676 2648 - 670 2648 - 5 492 2712 F : 670 0150 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere.mu Responsable : Priscille Desvaux T : 5 729 7945

CÔTE NORD Nº139 - FÉVRIER/MARS 2019

116

(E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix T : 696 7950 F : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu *****

RODRIGUES

VINS CUREPIPE

Le Connoisseur

SushiMe Bar à sushi et spécialités japonaises Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City T : 403 7200 F : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

PHOENIX

Le Connoisseur

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe T : 676 3240 F : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

(E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street, Port-Mathurin T : 832 1944 F : 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu




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