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LES

DE L’

AttelagePlaisirs

© Auteurs:

Entraîneurs certifiés à l’attelage de la Fédération Équestre Canadienne

Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction réservés pour tous les pays.

ISBN 2-9806781-0-4

Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 2000

Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada, 2000

SARDEQ #8951

Dépôt légal: 1er décembre 1996

ÉDITEURS

Claude Choinière et Noël Vinet

• Pour recevoir ce livre par la poste, vous adressez à:

ILLUSTRATIONS

Ingrid Hardy

TRAITEMENT DE TEXTES

Danielle Locat et Marcel Tousignant

MONTAGE ET MISE EN PAGE

Francine Desrochers, infographiste

REMERCIEMENTS

Nous tenons à souligner la contribution à cet ouvrage des deux fédérations suivantes:

FÉDÉRATION ÉQUESTRE DU QUÉBECFÉDÉRATION ÉQUESTRE CANADIENNE

C.P. 1000, succ. M2460 Lancaster Road, Suite 200 4545, Ave Pierre-De-CoubertinOttawa (Ontario)

Montréal (Québec) Canada H1V 3R2Canada K1B 4S5

Tél.: (514)252-3053Tél.: (613) 248-3433

Téléc.: (514)252-3165Téléc.: (613) 248-3484

Nous tenons aussi à remercier les auteurs et les organismes suivants, pour leur permission d’utiliser en partie certaines illustrations et/ou textes:

-Heike Bean & Sarah Blanchard/Carriage Driving, Hampton, USA 1992

-Le Conseil des Productions Animales du Québec, Québec, Canada

-The Carriage Association of America Inc., New-Jersey, USA

-La Fédération Équestre Canadienne, Ontario, Canada

Sommaire général

Introduction

Chapitre 1: Rappel historique1.01

Chapitre 2: La connaissance du cheval2.01

Chapitre 3: L’approche et la maîtrise du cheval3.01

Chapitre 4: Les chevaux dans le monde4.01

Chapitre 5: Les voitures et leur évolution5.01

Chapitre 6: Le harnais6.01

Chapitre 7: La pratique de la conduite au simulateur7.01

Chapitre 8: La conduite de l’attelage en simple8.01

Chapitre 9: Perfectionner la conduite de l’attelage en simple9.01

Chapitre 10: Les éléments du dressage et de l’entraînement10.01

Chapitre 11: La conduite de l’attelage en paire11.01

BibliographieB.01

Introduction

LE MONDE DE L’ATTELAGE est un monde de romantisme et de traditions mais c’est en premier lieu une activité passionnante permettant un contact étroit avec son cheval.

L’attelage était auparavant un moyen de transport, un mode de vie. La mécanisation et l’automobile ont bouleversé nos habitudes en délogeant le cheval comme force motrice dans notre quotidien.

Le sport de l’attelage connaît aujourd’hui un renouveau, et ce, principalement en raison des efforts déployés par plusieurs pays pour structurer cette activité, développer des programmes de formation et promouvoir divers concours tels la plaisance et le combiné à l’attelage.

Les adeptes de l’attelage privilégient ce sport en raison de la possibilité d’y faire participer toute la famille et les amis, de pratiquer celui-ci en toute saison et d’être en harmonie avec leur environnement.

La pratique de ce loisir permet aussi de faire partager avec d’autres la préparation, l’harnachement du cheval, et l’engouement de se déplacer en pleine nature en regardant défiler les paysages.

Pour les plus passionnés, ceux-ci peuvent entraîner leur cheval sur une base régulière et participer à diverses compétitions régionales, nationales et internationales et ce, dans plusieurs pays.

Pratiquer l’attelage, c’est d’abord comprendre la psychologie du cheval, travailler en harmonie avec celui-ci et maîtriser les techniques de conduite du cheval tant au sol qu’en voiture afin de pratiquer ce sport agréablement et en toute sécurité.

Les meneurs expérimentés ont vite compris que «pour aller vite, il faut aller lentement» dans l’apprentissage et la maîtrise du cheval. L’éducation du cheval doit reposer sur des bases solides et pour canaliser son énergie, il faut maîtriser la moindre de ses actions.

Ce livre vous apportera l’enseignement et les techniques nécessaires pour la conduite de l’attelage en simple et en paire en toute sécurité et permettra aux initiés qui pratiquent déjà ce sport, d’accroître leurs connaissances afin d’obtenir une performance supérieure de leur attelage.

© Entraîneurs certifiés à l’attelage Fédération Équestre Canadienne

Chapitre 1

Rappel historique

1. Les origines du cheval1.03

2. La domestication du cheval1.05

3. L’attelage dans l’antiquité jusqu’au XVe siècle1.07

4. L’influence du service de la poste britannique1.09

5. Chevaux d’attelage pour le transport des biens et personnes1.10

6. Les premiers chevaux en Nouvelle-France1.11

7. L’histoire des courses de chevaux attelés au Canada1.12

8. Quelques exploits et faits saillants 1.13

1. Les origines du cheval

LES CHEVAUX firent leur apparition il y a plusieurs millions d’années. L’évolution de l’espèce fut accompagnée de modifications morphologiques importantes au niveau de la stature, de la dentition et de la structure des membres. Ils ont progressivement passé de quatre doigts à un seul, ceci leur permettant des déplacements plus rapides. Leur taille a aussi évolué, de la taille d’un renard à l’origine, ils dépassent maintenant la hauteur d’un homme. Leurs molaires, leurs joues et leur crâne se sont aussi allongés.

La plupart des fossiles de chevaux à sabots ont été découverts en Amérique du nord et en Amérique centrale.

Le type EQUUS, datant de plus de 2 millions d’années, vivait en Amérique du Nord et se dispersa en Amérique du Sud, en Asie, en Europe et en Afrique. Vers la fin de la dernière période glaciaire, il y a plus de 15 mille ans, les espèces EQUUS disparurent de l’Amérique mais quelques-unes survécurent sur le continent européen.

Les raisons de cette disparition demeurent inconnues, de même que les raisons qui ont amené la disparition des dinosaures, des mammouths, etc.

Ces causes sont-elles dues à des changements de température ou à des cataclysmes qui auraient bouleversé leur environnement? Nul ne le sait!

Une autre hypothèse retenue serait celle d’une invasion bactérienne provoquant une épidémie et menant à la disparition de l’espèce en Amérique.

Les conséquences furent une disparition des chevaux du continent de l’Amérique jusqu’à leur réintroduction au XVe siècle, par les conquistadors espagnols.

À l’origine, les différentes races de chevaux se sont formées par une sélection naturelle. Certains groupes, possédant des caractéristiques communes, les transmettaient à leurs descendants et formaient ainsi une race distincte.

Par la suite, l’homme exerça une sélection artificielle en cherchant à fixer certains caractères par le choix des reproducteurs. La grande majorité des races actuelles sont le résultat de croisements effectués par l’homme au cours des décennies.

ÉVOLUTION DES

ÉQUIDÉS

L’ÉVOLUTION DE L’ESPÈCE FUT ACCOMPAGNÉE DE MODIFICATIONS

MORPHOLOGIQUES

IMPORTANTES AU NIVEAU DE LA STATURE, DE LA DENTITION ET DE LA STRUCTURE DES MEMBRES

1. 1. ÉQUIDÉS

EOHIPPUS

2. 2.

MERYCHIPPUS

À ce stade,il y a 10 millions d’années, sa taille était plus imposante. Son pied se composait de trois doigts. Il vivait dans les plaines au centre des États-Unis.

3. 3.

PLIOHIPPUS

Celui-ci vivait il y a 6 millions d’années. Son pied ne comportait qu’un seul doigt, ce qui facilitait sa fuite contre les prédateurs.

Ce petit cheval,de la grosseur d’un lièvre,est l’ancêtre du cheval moderne.

Les membres antérieurs portaient quatre doigts, lui permettant des déplacements en terrain marécageux.Il s’éteignit,il y a 40millions d’années.

4. 4.

EQUUS

Celui-ci est le prédécesseur de tous les équidés actuels. Apparut il y a moins de 2 millions d’années, il ressemblait à certaines races de poneys. Sa taille était de 1,20 mètres au garrot.

2. La domestication du cheval

3500 ANS AVANT NOTRE ÈRE...

LA DOMESTICATION DU CHEVAL s’est fait tardivement. L’homme avait déjà domestiqué le chien il y a de cela six millénaires et, par la suite, il le fit avec le boeuf et le mouton il y a trois millénaires.

La domestication du cheval daterait d’environ trois mille cinq cents ans avant notre ère, dans le sud de l’Ukraine.

Il semblerait même que la domestication du renne aurait précédé celle du cheval puisque le renne était utilisé pour tirer les traîneaux, fournir le lait, la viande et le cuir.

À cette époque, les poulains étaient sans doute capturés avec plus de facilité dans la neige et regroupés avec les rennes, puisque le lait du renne convient au poulain.

ATTELÉ AVANT D’ÊTRE MONTÉ...

DANS PLUSIEURS PARTIES DU MONDE, les fouilles archéologiques nous ont permis de constater que le cheval a été attelé bien avant d’être monté.

Suite à l’invention de la roue, les peuples, tels les Hittites, allaient à la guerre avec des chars attelés et semaient ainsi la terreur 2000 ans avant J.-C. Il semble même que les Égyptiens utilisaient largement les chars mais ils n’ont jamais monté leurs chevaux.

C’est de cette époque que date le premier manuel équestre de l’écuyer mitanien Kikkulis, lequel concerne l’alimentation et l’entraînement des chevaux destinés aux chars de combat.

La pratique de l’équitation sans étriers s’est implantée en diverses régions d’Asie, d’Europe et d’Afrique du Nord, tout spécialement chez les peuples chasseurs où vivaient des troupeaux de chevaux sauvages.

Les Perses, Assyriens et Sumériens avaient déjà appris à dresser les chevaux à cette époque. Les chevaux blancs étaient particulièrement appréciés puisque, selon leurs mythes, on croyait qu’après leur mort, ils tiraient les chars de leurs dieux.

L’INVENTION DE LA BRIDE ET DES ÉTRIERS...

SELON LES BAS-RELIEFS découverts lors de fouilles archéologiques, il semble que ce soit en Assyrie que fut inventée une première version de la bride.

Les étriers semblent avoir été inventés par les «Huns nomades» qui vivaient en bordure de la Chine, il y a près de 1500 ans.

LES HITTITES, ALLAIENT À LA GUERRE AVEC

DES CHARS ATTELÉS ET SEMAIENT

AINSI LA TERREUR

2000 ANS AVANT J.-C.

Les Chinois semblaient bien en avance sur l’utilisation du cheval dans le quotidien en comparaison avec d’autres peuples. Ils l’utilisaient pour la guerre, comme monture pour les gardiens de troupeaux et pour les tâches agricoles.

Ils pratiquaient déjà l’élevage sélectif pour produire des chevaux propre à différentes utilisations.

3. L’attelage dans l’antiquité jusqu’au XVe siècle

L’ÉPOPÉE DU CHAR DE GUERRE...

LE PREMIER CHAR à quatre roues pleines est attesté à Ur*, 3500 ans avant notre ère. Puis est apparu, chez les Hittites, le char à deux roues tiré par des chevaux attelés de front. Son emploi à des fins presque exclusivement militaires domine tout le IIe millénaire avant notre ère.

Les Hittites, vaincus par les troupes de Ramsès II, réussirent néanmoins, grâce à leur charrerie, à stopper la pénétration égyptienne en Asie. L’utilisation du char de guerre à chevaux s’est ensuite prolongée jusque sous l’Empire romain.

Dès 2000 av. J.-C., les charpentiers savaient construire des roues à rayon plus grandes, plus légères et utilisables sur des sols accidentés. Ces charrettes donnèrent naissance à une grande diversité de chars, chariots et diligences.

LES CHINOIS furent les plus grands innovateurs de l’histoire en ce qui concerne l’attelage. Ils employaient déjà des chariots et des voitures de transport et d’agrément vers 1200av.J.-C.

Ils standardisèrent la largeur des essieux des véhicules, permettant ainsi une utilisation plus rationnelle des routes.

Ils furent aussi les premiers à utiliser des brancards et dès le Ve siècle avant notre

* Ancienne ville de Chaldée en Mésopotamie.

ère, des voitures légères étaient tirées soit à un seul cheval ou à deux chevaux, attelés l’un derrière l’autre. De plus, ils inventèrent la bricole, permettant ainsi une meilleure répartition de la force pour tirer la voiture. Par la suite, ils développèrent l’avaloire permettant au cheval de retenir la voiture dans les pentes et mirent au point le collier d’épaule qui remplaça le collier de gorge, celui-ci gênant la respiration du cheval.

LES CHINOIS, LES PLUS GRANDS INNOVATEURS...

LES CHINOIS

EMPLOYAIENT DÉJÀ

DES CHARIOTS ET DES VOITURES DE TRANSPORT ET D’AGRÉMENT VERS

1200AV.J.-C.

LES HONGROIS

UTILISAIENT DES CHARROIS À UNE

ÉPOQUE OÙ LES

AUTRES PEUPLES

N’UTILISAIENT

ENCORE QUE LES

ANIMAUX DE BÂT

POUR TIRER LES

CHARGES

NOUS DEVONS

L’INVENTION DES FERS AUX

GAULOIS AU VIIIeSIÈCLE DE NOTRE ÈRE

LA TAILLE DES CHEVAUX...

LA PLUPART DES CHEVAUX utilisés en Europe jusqu’au XVe siècle de notre ère étaient principalement utilisés pour le charroi. Le lourd travail de la ferme était laissé aux boeufs qui excellaient en ce domaine.

Lorsque les Normands envahirent l’Europe au XIe siècle, leur succès fut en grande partie dû à l’usage du destrier. Ce cheval, plus grand, pouvait transporter un chevalier en armes. Le destrier est né d’un croisement d’Andalou et de races du nord.

Ils furent les ancêtres des races de chevaux de trait — Percherons, Ardennais, Shire, Clydesdale, etc. Par la suite, certaines de ces races reçurent un apport de sang arabe pour leur donner plus de légèreté.

L’ATTELAGE MODERNE, L’INFLUENCE DES HONGROIS...

L’ÉVOLUTION DE L’ATTELAGE MODERNE est principalement dû aux Hongrois qui ont été des pionniers à l’attelage. Ceux-ci utilisaient des charrois à une époque où les autres peuples n’utilisaient encore que les animaux de bât pour tirer les charges.

Les premiers coches, construits par les Hongrois vers la fin du XVe siècle, furent les prototypes de tous les véhicules hippomobiles légers qui connurent leur apogée aux XVIIIe et XIXe siècle.

Les coches hongrois se distinguaient par des roues avant plus petites, ce qui améliorait le rayon de braquage. De plus, ils étaient plus légers et plus bas, ce qui les rendait plus stables et leur permettait d’atteindre de plus grandes vitesses.

Leur caisse était montée sur des suspensions souples en cuir qui furent par la suite remplacées par des ressorts en métal de forme elliptique. Ceci rendait, sans nul doute, les voyages beaucoup plus confortables.

4. L’influence du service de la poste britannique

AU XVIIIe SIÈCLE, tout particulièrement en Grande-Bretagne, des réseaux de poste utilisant des chevaux furent mis en place.

Le courrier était acheminé par des messagers à cheval. Pour pallier quelques inconvénients de leurs allures irrégulières, ils pratiquèrent un trot spécial, consistant à soulever et reposer alternativement les fesses à chaque foulée. Ce trot fut surnommé le trot anglais et aujourd’hui nommé le trot enlevé.

Compte tenu de l’expansion du service de poste britannique, des voitures de poste furent mises en service afin de transporter les colis. Le Service Postal Britannique fut créé par John Palmer en 1784 qui était alors ministre des postes. À cette époque, la Grande-Bretagne n’avait que 8000 kilomètres de routes. Grâce aux efforts de

deux écossais, Thomas Telford et John Mac Adam, ce dernier laissa son nom à un procédé de resurfaçage des chaussées, le réseau routier devint quatre fois plus important.

Ce système de poste dépendait aussi de la qualité des chevaux utilisés. Avec l’utilisation du Pur-sang anglais, dont le nombre dépassait largement la demande pour les champs de course, ces chevaux pouvaient être utilisés pour tirer les voitures de poste.

Le croisement du Cleveland Bay et du Pur-sang anglais donna le Yorkshire Coach Horse, qui fut largement utilisé pour l’attelage et l’acheminement du courrier.

Ce système de courrier fut copié dans plusieurs pays et c’est de 1815 à 1850 que les diligences atteignirent leur apogée en Europe.

5. Chevaux d’attelage pour le transport des biens et personnes

LA CONSTRUCTION de voies ferrées et l’explosion des industries de toutes sortes provoquèrent une demande de chevaux sans précédent pour le transport des biens et des personnes.

On amena de plus en plus de chevaux dans les villes pour répondre aux besoins des commerces, des entreprises et des chemins de fer.

Les compagnies de chemins de fer furent les plus gros propriétaires et exploitants de chevaux pour le transport de marchandises dans les entrepôts et pour les manoeuvres dans les gares de triage.

Pour les transports de lourdes charges, les chevaux de trait furent longtemps utilisés et ce, même après l’apparition des voitures à combustion.

La chute des prix du pétrole fit disparaître définitivement les chevaux légers pour le transport des personnes au début du XXe siècle.

L’importance du cheval dans l’industrie diminua par la suite en raison du développement accéléré de l’automobile dans l’entre-deux-guerres.

Gravure de W. Scheuer Tirée des Canadian Illustrated News du 27 mai 1876

6. Les premiers chevaux en Nouvelle-France

LE PREMIER CHEVAL EN NOUVELLE-FRANCE*

C’EST LE 25 JUIN 1647 que le premier cheval débarqua à Québec en NouvelleFrance. Ce cheval a été acheté en France par la Compagnie des Habitants qui en a fait cadeau au gouverneur de la NouvelleFrance, monsieur de Montmagny.

Dès 1665, le roi de France Louis XIV expédia dix-huit juments et deux étalons aux habitants du Canada. Seulement douze de ces chevaux arrivèrent à Québec, les autres moururent durant la traversée.

Ces chevaux sont à l’origine de la race «canadienne» de chevaux connus sous les noms de «Petit cheval de fer» ou «French Canadian Horse».

Les chevaux sont importés de France de 1665 à 1671 au rythme de 12 à 14 par année, principalement des cavales (juments).

Par la suite, d’autres races de chevaux furent introduites en Nouvelle-France, favorisant ainsi la diversité des types.

Le Cheval Canadien

7. Histoire des courses de chevaux attelés au Canada

LES PREMIÈRES COURSES SPORTIVES...

APRÈS LA CONQUÊTE DE 1760 par les Anglais, ceux-ci implantent leur moeurs, leur culture et leur modèle culturel.

Déjà les courses de chevaux sont populaires en Angleterre dès le XVIe siècle et les militaires anglais cantonnés en Nouvelle-France n’hésitent pas à faire de même au Bas-Canada.

Dès 1767, monsieur Wilcox, organise une course de chevaux à Québec sur les Plaines d’Abraham et le capitaine Prescott, un militaire de la garnison de Québec, remporte la victoire sur la jument nommée Modesty, pour une bourse de quarante piastres. Les courses attirent de grandes foules estimées à trois ou quatre mille personnes.

Courses au trot sur la glace du canal Lachine

Illustration tirée de l’Opinion publique, 16 mars 1871, p. 129.

Course traditionnelle de chevaux Dessin au crayon de Henri Julien (c. 1900).

Le 28 septembre 1849, monsieur Prendergast de Montréal fait courir son cheval nommé St.Lawrence sur le circuit de Long Island dans l’État de New-York et remporte une bourse de cinq mille piastres.

Compte tenu de la ferveur populaire des habitants à faire courir leurs chevaux et ce principalement le dimanche à la sortie de l’église, l’intendant Jacques Raudot émet une ordonnance le 21 janvier 1708 interdisant de mettre les chevaux au trot ou au galop à la sortie de l’église jusqu’à ce qu’ils en soient éloignés de dix arpents.

Cette interdiction, maintes fois répétée, est rarement appliquée. En 1845, la ville de Québec avise publiquement qu’elle poursuivra «avec toute la rigueur de la loi, tous les individus sans distinction qui continueraient la dite pratique de tirer des courses sur le chemin Sainte-Foy».

Bibliographie

Par titre de langue française

Par titre de langue anglaise

Par titre de langue française

Atteler chez-soi, par Bernard Lacointe, 1996.

Le Menage — à l’école de l’attelage, par Brigitte de Diepold, 1988.

L’équipage — à l’école de l’attelage, par Brigitte de Diepold, 1984.

Le Cheval d’attelage — à l’école de l’attelage, par Brigitte de Diepold, 1986.

Pratiquer l’attelage, par Bénédicte Desmarais,1997.

Promenade et Attelage — Nouvelle approche, par Jean-Yves le Guillou, 1989.

Apprendre à mener, par Jean Dillee, 1991.

Manuel D’Attelage — Fédération Équestre Française, par Charle-Lavauzelle, 1987.

Manuel des principes fondamentaux de la conduite, par Fédération équestre canadienne.

Les chevaux d’attelage d’exposition — initiation à l’attelage, colloque sur le cheval, M.A.P.A.Q., 1994.

Les voitures à chevaux à la campagne, par Paul-André Leclerc, 1978.

Les voitures à chevaux au Québec, par Claude Corriveau, 1991.

Transports — Une chronologie visuelle de l’ingéniosité humaine, par Anthony Wilson, 1996.

Les traîneaux de mon enfance, par René Chicoine.

Équitation classique I et II, Fédération équestre canadienne, 1993.

Cavalier western I à IV, Fédération équestre canadienne, 1988.

Manuel de l’entraîneur en équitation western — Niveau I, Fédération équestre canadienne, 1989.

Encyclopédie du cheval, Maloine, S.A. Éditeur, 1980.

L’Encyclopédie du cheval, Bordas-Nature, 1994.

Guide du cheval — Conseil des productions animales du Québec, M.A.P.A.Q., 1993.

Guide du juge de chevaux, Comité conjoint des races chevalines, 1993.

Le cheval — Encyclopédie de l’équitation et des sports hippiques, par Étienne Savrel, 1996.

Croissance et développement du poulain, par M. Capitain, 1976.

Comment ferrer votre cheval, par Robert F. Wiseman, 1974.

Comment nourrir d’une manière pratique votre cheval, Edisem inc., 1974.

Le guide du cheval de selle, par Fernand Nathan, 1977.

L’équitation, un art, une passion, par Alain Prévost et Michel Henriquet, 1972.

Histoire des courses de chevaux au Québec, par Donald Guay, 1985.

Psychologie du cheval, par Maurice Hontang, 1982.

Crinières au vent indien, par Stéphane Bigo, 1983.

Soins d’urgence, par G. Marvin Beeman, 1977.

Le cheval et ses maladies, Librairie Maloine, 1991.

Le cheval reproduction et élevage, par Peter Rossdale, 1992.

Le cheval canadien, par Paul Bernier, 1992.

Le cheval, une passion, par B. De Perthuis et M. P. Rauzier, 1990.

Le cheval, par Grange Batelière, 1973.

La passion des chevaux, par Anne Alcock, 1975.

Le monde merveilleux des poneys, par A. Sayer, 1977.

Le royaume des chevaux, par Elwyn Edwards, 1992.

Cavaliers des chevaux et des hommes, par Pierre Delannoy, 1994.

Le poney, par Marie-Thérèse Prevosto, 1979.

Le cheval et l’homme, par F. Davot, 1987.

Emploi des longues rênes, par Philippe Karl, 1990.

L’équitation de plein air, par Jean-Louis Chaumel.

Nouvelle équitation, par Jean-Yves Le Guillou.

Le cheval: Énergie douce pour l’agriculture, par Éditions de la Lanterne.

Équitation d’Amérique, par Raymond Potvin.

Cheval: 100 trucs utiles, par Claude Lux, 1989.

Le cheval — comportement, vie sociale, relations avec l’environnement, par Michel- Antoine Leblanc.

Le grand livre des chevaux, par Éditions Atlas, 1995.

Le cheval révélé, par Desmond Morris, 1987.

Le guide vétérinaire, par C.E. Spalding D.V.M.

Le guide complet du dressage, par Jennie Loriston-Clarke.

Équitation, par Jacques Liegard, 1991.

Randonnée équestre, par F. Sevin-Beauvois.

Le guide du cheval de selle, par Fernand Nathan.

Chevaux et poneys, par Isabelle Bernard, 1990.

La passion du cheval, par Éditions Atlas.

Le grand livre du cheval, par Éditions Grund.

Les chevaux et poneys, par Éditions Solar.

Le cheval américain: Quatre siècles de l’histoire du nouveau monde, par Charles Danne.

Le cheval force de l’homme, par Jean-Pierre Digard, 1994.

Le cheval, par Alain de Grandsaigne.

Grande encyclopédie visuelle du cheval, par Encyclopédie Elsevier, 1979.

L’équitation, par Alois Podhajsky.

Chevaux et équitation, par Betty Skelton, 1983.

Le manuel illustré du nouveau cavalier, par Guy Perrault, 1977.

Le poney, par G. Falsina, 1994.

Les chevaux, par Elwyn Hartley Edwards, 1994.

Chevaux — Anthologie de l’art hippique de la préhistoire au XXe siècle, par John Fairley.

Galops 1 à 5, par Lux, 1993.

Le Guide du Cavalier, par Mary Gordon-Watson, 1982.

La Passion du Cheval, volume 2, Éditions Atlas, 1991.

La Passion du Cheval, volume 5, Éditions Atlas, 1992.

Soins aux chevaux, Éditions Maloine, 1991.

Chevaux — Le savoir en poche, Éditions Libre Expression, 1995.

Les Chevaux, Éditions Solar, 1987.

Les Chevaux, par Colin Vole, 1996.

Le Nouveau Manuel du Cavalier, par Pierre Enoff, 1994.

Cheval: Le saviez-vous? — 213 réponses étonnantes, par Claude Lux, 1996.

Les Boiteries du Cheval, par O.R. Adents, Éditions Maloine, 1990.

Dictionnaire Multilingue du cheval, par J.C. Boulet, 1995.

Les chevaux, par Colin Vogel, 1995.

Histoire de l’Équitation, par Étienne Saurel, 1971.

Équitation et soins du cheval, par Heidi Best, 1981.

Plaisirs du cheval, Arthaud, 1977.

L’Équitation moderne, par Michel Randon, 1978.

L’Équitation, des premiers pas au saut d’obstacles, Marabout Flash, 1965.

Le cheval de selle, Agriculture Canada, 1972.

Le guide Marabout de l’équitation, par E. Toe Bosch et J. P. Musette, 1976.

Le cheval, ce seigneur, par A. De Monbrison, 1961.

Principes de dressage et d’équitation, par James Fillis, 1972.

Le comportement du cheval, par E. Hékimian, 1973.

Le cheval en 10 leçons, par Michel Weber, 1971.

Comment élever votre poulain, par Peggy Pittenger, 1974.

Manuel de pédagogie équestre, par François Marchal, 1979.

Bonne conformation du cheval, par R. Oliver, Bohangrish, Paris, 1999.

Par titre de langue anglaise

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Drive on — Training and showing the advanced driving horse, by Doris L. Ganton, 1982.

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Carriage Driving — a logical approach trough dressage training, by H. Bean & S. Blanchard, 1992.

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Historic vehicules in miniature — The genius of Ivan Collins, by Oregon Historical Society, 1983.

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Horseback Riding, by Sheila Wall Hundt, 1966.

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Reinsman of the west — Bridles & bits, by Ed Connell, 1964.

How to enjoy your quarter horse, by Williard H. Porter, 1974.

Horse selection & care for beginners, by George H. Conn, 1971.

The backyard horse, by Peggy Jett Pittenger, 1972.

Know the anatomy of the horse, by Donald L. Macdonald, 1971.

How to show your horse & win, by Ronnie Richards, 1972.

Read about horses, by Dean Morris, 1977.

Horseback riding is for me, by Art Thomas and Emily Blackburn, 1981.

Inside the world of horses, by C. Rawson, J. Spector and E. Polling.

Horses, by Toni Webber, 1977.

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The horse in sport, by W. Steinkraus and M. A. Stoneridge, 1987.

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The whole horse catalog, by Steven D. Price, 1977.

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The Spanish Riding School, McGraw Hill, 1972.

Equitation, by Henry Wynhalen, 1959.

A History of Horsemanship, by Charles Chenevix-Trench, 1970.

The International Horseman’s Dictionary, by Charles Stratton, 1975.

Horses in Competition, by Bruce Davidson, 1979.

My Pony Book, by Sue Allfrey, 1984.

Horse & Horseman, by Peter Vischer, 1975.

Horses, by Kate Reddick, 1976.

Guide to Horses, by Marcy Pavord, 1993.

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