BASKET News

L’HEBDO DU BASKETBALL

JEUDI 25 AOÛT 2011 - N° 566

MASSIE À LIMOGES… AFROBASKET : L’ANGOLA DE GOMEZ VULNÉRABLE…

ANTOINE MENDY… EN LITUANIE, DÉJÀ DE LA FOLIE PURE NUMERO SPÉCIAL

ANTOINE RIGAUDEAU

18 PAGES SUR L’EURO

« LA FRANCE EST BIEN ÉQUILIBRÉE »

!

S U O N Z E N N O ET

Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images

I D E R C R E M S T U B É D : S U E BL

M 03252 - 566 - F: 3,00 E

BasketNews n°566 - jeudi 25 août 2011 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

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02

MÉDIAS

Prises de position

La France peut-elle gagner l’Euro ?

L

OUI

NON

Par Pascal LEGENDRE

Par Fabien FRICONNET

Shaun Botterill / Getty Imag es

e vocable est important. Je ne dis pas que l’équipe de France « sera » championne d’Europe ou « doit » l’être mais « peut » y parvenir. D’ailleurs mes deux favoris sont l’Espagne, la plus complète, la plus talentueuse, la plus rodée, et la Lituanie qui aura l’immense privilège d’être à la maison, et ces gens-là sont bruyants.

Mais la France fait partie d’un petit groupe d’outsiders, d’embusqués, qui sont à même de gagner l’or.

Je ne suis pas inconscient, je connais par cœur les lacunes des Bleus, et il est inutile de les rappeler ici par pur masochisme. Je suis également au courant que Mike Piétrus, Ronny Turiaf et Yannick Bokolo, Antoine Diot – ce n’est pas rien –, sont forfaits. De plus, mon enthousiasme a été tant de fois douché – si vous saviez… –, les pires cauchemars étant ceux de 2003 vécu devant ma télé et 2005 en direct à Belgrade. Il n’y a rien de pire qu’avoir l’eau à la bouche et que l’on vous retire la proie au moment où les mâchoires se rejoignent.

Mais j’apprécie aussi les qualités de cette équipe, sa défense au premier chef.

La venue de Joakim Noah enrichie sérieusement son jeu intérieur. Je pense aussi que les membres de la génération Tony Parker toujours en course seront particulièrement concentrés, que le temps de l’insouciance est révolu. Je sais aussi que la roue finit toujours par tourner, qu’à un moment le shoot de Tony au buzzer rentrera alors que celui de Diamantidis – d’ailleurs, il ne sera pas là – s’écrasera sur le cercle. Je me dis que la 35e participation de la France à un Euro – un record – sera la bonne. Chez les bookmakers, les Bleus sont autrement mieux cotés que la Russie en 2007, l’Allemagne en 1993 et même la Grèce en 1987, et pourtant ceux-là ont décroché le Saint Graal. Je positive. ■

L

a question est de savoir pourquoi cette année serait différente des autres. L’EdF doit se passer de Bokolo, Mike Piétrus, Causeur, Beaubois, Turiaf et Diot, or le réservoir n’est pas sans fond. On ne s’improvise pas champion sans un minimum de continuité, de culture commune, de ressources, de rigueur, et de points forts vraiment forts dans un contexte FIBA – il suffit d’examiner la liste des précédents champions. Or, jusqu’à nouvel ordre, les Bleus, aussi séduisants puissent-ils être par phases (notamment à Londres), n’ont pas beaucoup de vécu commun dans ce contexte.

Alors, oui, « sur un match, la France peut taper les meilleurs. » Mais : 1- Peut-être, mais quand les a-t-on battus dernièrement sur un match couperet ? 2- Sur un match, éventuellement, mais pour être champion il ne faut pas en gagner un mais bien trois, et trois d’affilée.

Je pense aussi, tout bêtement, que l’opposition est presque trop forte. Sur le papier, la France est en-dessous de l’Espagne et la Lituanie. La Serbie, malgré son match à Londres, est une top équipe. Et puis je ne vois pas en quoi la Turquie serait moins forte que les Bleus. Je vais plus loin : il reste à prouver que l’EdF est au-dessus de l’Allemagne de Nowitzki, la Russie, la Slovénie (voire l’Italie dans une bonne dynamique). Quant à la Grèce, très déplumée, jouons-la en quart de finale, pour voir si elle est effectivement finie.

Je n’exclus pas que les Bleus atteignent les demi-finales (les croisements en quart de finale sont relativement jouables) mais je n’exclus pas non plus qu’ils n’atteignent pas les quarts de finale, c’est vous dire ! Sans oublier que, pour passer le premier tour, il faudra mettre l’Italie et/ou l’Allemagne derrière. Bon courage !

Après, évidemment, je pris pour me tromper lourdement… ■

Sondage 56%

Qui va gagner l’Euro ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net.

666 réponses, décompte arrêté mardi.

22% 11%

Espagne

Lituanie

5% Serbie

2%

1%

Turquie

Russie

3% France

Autres

SOMMAIRE 03

DISPONIBLES

06 DOSSIER SPÉCIAL EURO : LES BLEUS

6 EUROBASKET

ÉQUIPE DE FRANCE

LES BLEUS SE TROUVENT

• Alors, que valent les Bleus ? Le Tournoi de Londres, que Thomas Félix a suivi pour nous, n’a pas été de tout repos, avec la blessure de Ronny Turiaf, le retour d’Ali Traoré et la confirmation qu’Antoine Diot ne pourrait pas participer à l’Euro. Mais les Bleus y sont restés invaincus, avec notamment deux succès convaincants contre la Croatie et la Serbie. Après deux derniers matches de préparation (hors nos délais de bouclage), la France entame son Euro mercredi, contre la Lettonie. État des lieux…

EUROBASKET 7 GRANDE-BRETA GNE

LES JEUX, C’EST ENCORE LOIN

A l’heure d’aborder leur Euro, les ils ont remporté Bleus ne sont le London Test pas revenus de certitudes, de Londres, où Event en restant mais avec des indices clairement invaincus, avec des tonnes durs (Turiaf, Diot), a avancé et s’est révélations (Albicy, Séraphin) encourageants. Entre coups forgé un fond et progressio de jeu. n (Noah), l’EdF Par Thomas FÉLIX, à Londres

Dans un pays où le basket importe championnat moins qu’un de fléchettes, la sélection britannique peine à exister médiatiquement.

Deng (omni)prése Avec le seul Luol nt, les « Brits » foules et feront ne avec les moyens font pas lever les attendant les Jeux Olympique du bord à l’Euro en s, le Mensah-Bonsu et des nouvelles retour de Pops Ben Gordon. enfin positives de On

T

out est parti de Tony Parker. Vexé de la gifle reçu en Espagne, pression défensive le meneur des Bleus tout terrain, comme a commencé par Vincent Collet le lui a demandé. contre les Britanniques. taper du poing sur la table « C’est la merde il. « J’espère que », rigole-tDix point en huit Pop (Gregg Popovitch points au final) pour minutes (23 toute était présent calmer une sélection la semaine dans les gradins, ndlr) motivée. « J’ai été anglaise ne regarde pas trop sinon je très déçu par mon vais y avoir match contre l’Espagne. Je n’étais Au-delà de la plaisanterie, droit en rentrant. » pas agressif », déclarait-il assez physique, pas assez Tony a adhéré aux du coach des Bleus vœux dans un sourire d’en faire le premier de satisfaction après la rencontre. défensif, ce qui rempart « On devait prouver démontre sa volonté que l’on pouvait augmenter de bien faire en tant que boss notre niveau de des Bleus. « Cela jeu et je me devais à moi-même commence par là », acquiesce le et à l’équipe de coach. « Si la première montrer la voie et si j’ai beaucoup la pression, tout ligne met parlé sur le terrain, le monde est incité c’est que l’on avait beaucoup de à monter son niveau, c’est un problèmes à régler socle. » aussi. »

Albicy en

moins fluide, c’est bien qu’il puisse avoir la balle en deuxième lame.

Il s’épuise moins et on sait à quel point il est tranchant dans cette position.

Une option que le » chef de file des Bleus accueillait très positivement. « Ça me permet d’être super agressif, de trouver un autre rythme offensivement et clairement on n’attendait pas Andrew c’est une très bonne à ce chose. » Malheureuseme niveau, l’avènement d’AA nt, est dû également à la blessure du meneur manceau Antoine Tiraillé par d’insolubles Diot. douleurs musculaires dorsales, Antoine Diot a déclaré forfait dimanche dernier après avoir passé une semaine sur le banc des Bleus à attendre en vain une amélioration.

Clairement moins rapide mais plus gestionnaire, Antoine Diot était attendu mène dans les moments comme un vrai relai à la où la gestion de devenait essentielle. la balle Il était également là pour faire souffler les dragster, capable d’alterner sur les poste 1 et 2 à la différence d’Albicy, vrai poste Ce problème, Vincent Collet devait le résoudre 1. milieu de semaine, en avec plusieurs options. un meneur dans Prendre le profil d’Antoine, Fabien Causeur semblait tenir la corde, ou réactiver Yannick Bokolo, lui aussi estampillé 1/2 et défenseur acharné référencé. Bokolo, qui était sur la liste originelle, a semble-t-il été contacté ses obligations parentales et s’il était dégagé de (le joueur a refusé sélection car il attend la un deuxième enfant), il se

« Si la première ligne met la pression tout le monde est , incité à augmenter son niveau »

murmurait que Vincent Collet lui rouvrirait de l’équipe de France. les portes dégainé derrière l’arc, 16 Deng fait tout fois avec 31% de juste derrière Nicolas réussite, Mais, dans la nuit Batum et ses 50% Nando voyage la plus totale, on Pas un sniper, mais à 7/14. aperçoit quand lumière. D’abord, en fin d’exercice même un rayon C’est l’éternel problème bien la sélection sera londonien il a de réussi à régler la très soutenue aux de fierté nationale. avec l’arrière de mire.

J.O., question Ensuite, sur le Amateur d’espaces, Valence. jeu, même amputée « C’est intéressant leaders (Ben Gordon offensif, agressif de deux de ses qu’il ait eu les positions vers le cercle pour raisons personnelles, dans un registre sur blessure), les qu’il les ait prises. « parkerien », Nando de tirs, Pops Mensah-Bonsu Grands Bretons Il reste plus dans De Colo doit accepter de passer ont montrés de Le secteur intérieur les formes de jeu, il est bon, c’est derrière bonnes choses. est dense avec bien. » Verdict signé le leader des Bleus la paire de Malaga, (2,08 m, 24 ans) Vincent et de se deuxième rebondeur Joel Freeland transformer pour Collet. Tâtonnant du tournoi (7,4) bald, ainsi que le bien de en et Robert ArchiDan Clark, joueur de l’Estudiantes, l’équipe. Attendu 2,11 m est capable début de semaine, qui du haut de dans un de s’écarter sur balloté son le tir extérieur réussite. Avec rôle de shooteur, du poste 1 au 3 avec une certaine Luol Deng en homme lorsque il l’avait à tout faire, le jeune Oostrum, meilleur mal vécu en 2009 qu’il entre avec passeur Devon Van Albicy et mais, trembler les Australiens du team sur le tournoi (2,4), cette année, l’accepte Parker, Nando a et en ayant (-1) et les Serbes répondu préparés au mieux (-2), les Britanniques fait mieux. « Shooter en donnant dans de leur possibilité se sont ne me tous les pour l’Euro.

Joakim Noah dérange pas », dit-il. secteurs de jeu.

Deuxième « Par Thomas Mais il faut le faire rebondeur des Bleus FÉLIX, à Londres dans à mes qualités premières. le bon timing, sans oublier Londres (4,0) derrière Noah, troisième option offensive le tir extérieur, j’essaie On a besoin de moi sur derrière le duo Parker-Batum avec de me mettre dans 8,8 points, premier situation-là, mais cette intercepteur, deuxième passeur… je ne dois pas me couper non plus Bref Nando a donné de ce que je sais satisfaction. faire sur le drive, même si Vincent attend plus Tony dans ce registre-là.

C’est à moi de m’adapter. » Noah force de l’intérieur Après avoir été titulaire « On a toujours eu lors du double galop des intérieurs plus d’essai contre les petits que les nations adverses Canadiens, sorti du cinq de mais aussi plus départ à Londres, mobiles et plus athlétiques.

Nando se place Là, on va en avoir plus comme un sixième homme un qui est aussi grand mais qui en de luxe, capable de mener, mais plus reste athlétique devant absolument et mobile. » La phrase est de apporter sur le tir.

Vincent Collet à Résultat, en acceptant mieux Pau. A de Joakim Noah, son rôle, il est celui enfin sur le sol français l’arrivée qui a le plus bon, le coach ne pour de cachait pas son bonheur. Le pivot

« Je dois encore assimiler mieux règle des 3 secondela s»

Images

main

second ?

Le meneur des Bleus Contre la Grande-Bretagn avait besoin de faire match pour reprendre e, mais surtout contre un gros l’Australie dans le dessus, il l’a fait. le deuxième match, de la confrontation Au-delà Parker a trouvé un assistant, Andrew avec Albicy. L’ex-meneur s’est installé à nouveau la Grande-Bretagne, Tony Levallois a quasiment du Paris comme la première reproduit un niveau offensive des Bleus. option comparable à sa de jeu Avec 18,4 points performance contre de moyenne en préparation, il l’Espagne au Mondial 2010. n’a laissé qu’une Au relais de Parker, seule fois la première marque Andrew connaît parfaitement ses tâches : défendre, offensive, contre le rendre Canada (Diaw, 16 la vie impossible au pts) et n’a pas joué meneur d’en face et contre la Chine. faire jouer l’équipe.

Dans « le deuxième match C’est mon rôle, je me contre l’Australie, donne à fond pour c’est ça encore lui qui donne », soufflait en zonele coup de rein avec mixte le meneur 11 tout points dans le troisième en recevant une tape quart-temps et un 3/4 aux lancers sérieux amicale sur la tête dans les dix dernières la part Patty Mills, de le meneur australien secondes pour clore le match. « estampillé NBA qui reconnaissait Je suis en pleine forme », indique ainsi avoir vécu le meneur. « Je suis un enfer avec dans ses pattes en vacances depuis le pot de colle Albicy. ne sais plus depuis avril, je Meneur de petite quand j’avais passé taille (1,76 m), Albicy autant de temps sans jouer, est vif, rapide. Il permet alors je peux tout en plus de décaler donner. » En attaque Tony Parker au poste 2 et d’utiliser joue juste, efficace. ainsi l’option small Avec Joakim Noah dans la raquette, ball avec deux voire trois il a trouvé l’intérieur arrières (avec Nando de lui dégager la capable De Colo le plus souvent au voie. Il laisse aussi poste 3). ses coéquipiers s’exprimer. Sur la pour gagner en vitesse Perdre des centimètres semaine, on a clairement et libérer Tony Parker affaire au meneur eu pression est une des Spurs, capable de la nouvelle option d’accélérer si besoin ou de se dans l’armoire des Bleus qu’apprécie mettre Vincent Collet. « c’est l’aspect défensif en retrait. La nouveauté, Ce que montre Andrew m’intéresse de car il Tony a défendu comme son jeu. En Angleterre, sur les arrières adverses. met beaucoup de pression « un chien », exercé Il permet aussi ce une de Tony au poste décalage d’arrière et quand l’attaque est

Julian Finney/Getty

TP, la prise en

Jean-François

Mollière / FFBB

ne va pas vous raconter des blagues, un peu le championnat le basket en Angleterre de baseball en c’est quasi inexistant, France. Peu ou pas suivi, voir il devance le handball tout. Quand on ça c’est certain, voit le traitement mais c’est bien réservé au London médias anglo-saxons…

Test Event par les Comme les téléspectateurs ont pu le constater, et ongles pour il a fallu se battre que le tournoi soit becs diffusé le les trois premières journées sont passées week-end dernier, mais écrite, c’est pire, à la trappe. Dans à peine a-t-on la presse pu trouver un article Grande-Bretagn le e/France. Et en le lisant, on a déchanté,lendemain de reporter a passé l’essentiel de ses puisque le écrits à décrire peine le score la salle, évoquant de la rencontre. à Côté spectateur, l’Olympique Park, réduit à 3.000 sur prévues, n’a rassemblé les 12.000 places que petitement tout de même la 2.000 personnes marche, le bus, la pluie, pour rejoindre qui ont bravé milieu du chantier le lieu perdu au olympique de Stratford. l’arrivée par un fascicule de présentation Un bel effort, récompensé à « basket pour les de l’événement. nuls » où Pops Une sorte de Mensah-Bonsu page à l’explication se livre sur une des postes et où double la page centrale it works » soit, « le basket, comment à pour titre « How ça marche » ?

12 DOSSIER SPÉCIAL EURO : RIGAUDEAU PARLE

• Florent de Lamberterie s’est longuement entretenu avec Antoine Rigaudeau, que l’on n’a pas entendu depuis longtemps, afin qu’il nous livre ses analyses au moment où l’Euro s’élance. « Le Roi » en connaît un rayon puisqu’il était là les deux dernières fois où la France a ramené une médaille (argent olympique en 2000, bronze européen en 2005).

16

• Des infos et anecdotes comme s’il en pleuvait. Et le portrait de dix joueurs à suivre pendant cet Euro.

Presqu’inconnus, vieilles stars ou jeunes talents.

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DU MILLÉNAIRE Pour juger, il faudra évidemment attendre la fin de la compétition, l’édition 2011 semble mais sur le papier, la plus relevée l’an 2000. L’Euro depuis accueillera trois des quatre demi-finalistes du dernier Mondial.

La Turquie, habituée à lever le pied quand elle ne joue pas à domicile, va présenter pratiquement même équipe que la l’année dernière où elle a été irrésistible malgré sa défaite en finale Américains. La face aux Lituanie a retrouvé son statut en emportant le bronze en 2010 et joue à domicile, ce qui fait d’elle un ogre. La Serbie, médaille d’argent en 2009 et quatrième au dernier Mondial, est jeune et sur la courbe ascendante.

A cela, il convient de rajouter l’Espagne France qui n’ont et la peut être jamais aligné des effectifs aussi impressionnants avec les arrivées d’Ibaka et Noah.

L’Allemagne avec Nowitzki et Kaman dans la raquette ne fera rire personne, même chose pour l’Italie des bastions traditionnelsau complet. Sans parler que sont la Russie, la Croatie et la Slovénie. En fait, il ne manque qu’une grosse équipe de tableau soit parfaitementGrèce pour que le effrayant.

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20 DOSSIER SPÉCIAL EURO :

LA GROSSE COTE

LA FRANCE PORTE-BONHEUR

Selon les quatre principaux sites de paris sur Internet, qui va gagner l’Euro 2011 ? L’Espagne, à l’unanimité évidemment Puisque ni les bookmakers, ! Avec une cote moyenne de 1,71 lecteurs de basketnews.net ni la rédaction, ni les (1 euro joué, 1,71 euro gagné si l’Espagne (voir sondage) ne France l’emporter voient la remporte le titre). à l’Euro, il faut rappeler semaine dernière, En fin de qui tient depuis quatre une vérité la fourchette des éditions. A l’Euro, cotes pour l’Espagne variait l’équipe qui bat la France lors très peu, entre de la phase finale 1,62 et 1,88.

En ces temps troubles gagne le tournoi. Ça peut servir pour de crise économique les paris en ligne. mondial, existe-t-il En 2003, la Lituanie avait éliminé un meilleur placement la France en demi votre argent ? pour avant d’aller En numéro 2, à au bout, même topo l’unanimité pour la Grèce en vient évidemment 2005. En 2007, la Lituanie à domicile aussi, c’est la Russie qui bat les une moyenne de avec l’emporter, tout comme Bleus en quart avant de 4,75 et des cotes comprises l’Espagne en 2009… entre 4,5 et 5,0.

En fait, pour les cinq premières places, les sites sont d’accord.

En trois vient la Serbie avec une cote moyenne de 8,1, devant la France, quatrième avec 10,8, puis avec 15,5. Voilà la Turquie pour le Pour les plus curieux, quinté dans l’ordre. la Grèce (24,3), Allemagne suite : Russie (23,3), (37,0), Croatie Slovénie (42,8), Les six dernières Italie (51,3), Monténégro(37,8), éditions de l’Euro Grande-Bretag (82,8), de six ont accouché ne (120,3), Israël champions différents (156,5), Lettonie (287,8), Macédoine (Espagne 2009, 2007, Grèce 2005, (337,8), Pologne Lituanie 2003, YougoslavieRussie (375,3), Bosnie (400,3), Italie 1999). Il faut Géorgie (512,8), 2001, Bulgarie remonter à 1995 (550,3), Belgique et 1997 trouver un doublé, (587,8), Ukraine réussi par la Yougoslavie. pour (625,3), Finlande (762,8) challenge qui attend et le Portugal (1612,8), Le les coéquipiers plus audacieux. pour les pour de Pau Gasol conserver leur titre est donc particulièremen épineux. Il convient t également de rappeler qu’avant la finale gagnée en Pologne lors de la dernière édition, l’Espagne restait sur six défaites d’affilées en finale de l’Euro. Dernier élément, sur les six derniers Euro, donc depuis Du côté de BasketNews, 1999, l’Espagne a ramené 5 médailles. la tendance est claire et confirme le dernier point : 4 votes pour l’Espagne, 4 pour l’Allemagne. Chaque la Lituanie, 1 pour membre de la rédaction était appelé à donner son podium pour à venir. Seules l’Euro six équipes ont reçu des voix.

L’Espagne et la Lituanie ont donc dominé les débats, devant la Serbie, la France, l’Allemagne et la Russie.

Si on laisse de côté l’Euro 99 où le grand Dirk n’était encore qu’un enfant, depuis, en quatre participations,

L’ESPAGNE COMME LES YOUGOS ?

LES JEUX EN LIGNE

LE LOCK-OUT UNE AUBAINE,

17

SPORTS

L’EURO LE PLUS FORT

L’Euro lituanien est qualificatif pour les Olympiques. Les places seront chères. Jeux les deux finalistes Seuls hériteront d’un billet direct.

Les équipes classées de 3 à 6 joueront tournoi préolympique elles le l’été prochain.

En 2007, les trois premières places envoyaient directement aux Jeux, et les Finalement, hormis équipes classées de 4 à 7 Marcin Gortat et jouaient le TPO. Ben Gordon, aucun joueur NBA En 2003, les trois ne va manquer premières places étaient l’Euro pour des questions d’assurances, qualificatives.

Il n’y pas eu cette année-là de repêchage alors que le pire était à craindre.

Ce problème résolu, se faire mal, rappelons pour les JO de 2004. Pour la grève des propriétaires que les deux dernières de franchises renforce fois, la France est resté à la porte, de la compétition. l’intérêt Un, de nombreux quatrième en 2003 et huitième joueurs parmi lesquels en 2007. les grandes stars – Nowitzki, Gasol – ne seraient peut être pas venues sans

EUROBASKET

L’EURO D’EN HAUT, L’EURO D’EN BAS

Soyons clair. Pour la France, il sera plus dur de rejoindre les quarts de finale que, en cas de qualification pour les quarts, de se hisser jusqu’aux demies.

Alors que, traditionnellem la bascule d’un ent, Euro se joue en quart. Mais cette année, tous les favoris présumés cet Euro se trouvent de en effet dans la partie de tableau, même celle de la France : Espagne, Lituanie, Serbie, France, Turquie, Allemagne.

En face, la Grèce est fortement diminuée, Slovénie sans Nachbar, la la Croatie et la semblent un ton Russie en-dessous des ténors. Un constat à mettre sur le dos d’une répartition des têtes de séries assez discutables.

BERJOAN

SPORTS

À DÉCOUVRIR

Par Thomas

Pascal ALLEE/HOT

16 DOSSIER SPÉCIAL EURO :

EUROBASKET ?

C’est parti ! Deux pages pour tout sur l’Euro à venir, savoir la contexte, un peu physionomie, le d’histoire, les tendances, les stars… C’est par ici !

le lock-out. Là, avec une américaine compromise, reprise de la saison l’Euro devient un bon moyen de ne pas perdre le rythme crainte de surcharger sans le planning. Deux, la nouvelle formule avec élargie de la compétition européenne, 24 équipes éditions précédentes, au lieu de 16 pour les plus de matches – une aberration encore made in FIBA dans le contexte international – l’incertitude qui flotte sur reprise de la ligue américaine va permettrela joueurs de se livrer aux sans retenue.

LE PRONO DE LA RÉDAC

NOWITZKI MEILLEUR MARQUEUR

Pascal ALLEE/HOT

LE SAVIEZ-VOUS

L’EURO EN 10 LE ÇONS

l’Allemand a terminé trois fois meilleur marqueur de la compétition (28,7 pts en 2001, 26,1 pts en 2005 et 24,0 pts en 2007).

En 2003, il n’avait terminé qu’à la troisième place avec 22,5 unités en moyenne. sur lui ! Sachant Honte qu’il n’a jamais été aussi fort qu’en juin dernier, tout porte à croire qu’il pourrait décrocher une quatrième couronne.

Ce qui l’amènerait partager le record à détenu par Radivoj Korac (1959, 61, 63, 65) et Nick Galis (1983, 87, 89, 91).

Qui se dresse sur sa route ? Pau Gasol bien sûr !

L’Espagnol a à son actif deux trophées de meilleur marqueur (25,8 pts en 2003 à l’Euro et 18,7 pts en 2009), une quatrième place (18,8 pts en 2007) et une sixième place (17,3 pts en 2001). Mais aussi notre TP national, second lors des deux dernières éditions 2009) et Andrei Kirilenko, (20,1 en 2007 et 17,8 en 2003 avec 23,2 pts, e toujours bien placé (2e en 3 en 2005 avec 17,5 pts et 5e en 2007 avec 18,0 pts).

MVPS EN PAGAILLE

Evénement rare, les quatre derniers MVP de la compétition, Saras Jasikevicius (2003), Dirk Nowitzki (2005), Andrei Kirilenko (2007) et Pau Gasol (2009), seront présents en Lituanie.

Stojakovic, MVP Peja en 2001 et toujours en activité puisque champion NBA avec Dallas, ne fait toutefois pas partie de la sélection serbe. Les quatre superstars tenteront tous de décrocher un deuxième trophée, un exploit que seul Cosic, décédé en Kresimir 1995, a réussi avec la Yougoslavie en 1971 et 1975. A noter que Nowitzki le seul des quatre à ne pas avoir également est champion la même été année. Sur les trente années, ce n’est dernières arrivé que trois fois. Sarunas Marciulonis avait également été élu MVP en 1995 alors que la Lituanie avait perdu face à la Yougoslavie, tout comme l’Espagnol Juan Antonio Carbalan en 1983 malgré la défaite de l’Espagne face à l’Italie en finale. n

À SAVOIR

• Les effectifs réactualisés, le programme complet et le point sur les préparatifs en Lituanie, où l’ambiance est à son comble.

25 ÉCHOS EUROPE 26

26 ÉCHOS FRANCE

ÉCHOS FRANCE

PRO B : LIMOG ES FRAPPE FORT

Malgré la descente Massie/Milbourne, réussi à conserver en Pro B, le CSP a tandem dans ses rangs meilleur joueur son redoutable de la saison En ajoutant à la passée.

Chris Massie prolongation de (2,04 contrat de le recrutement du pour une année m, 34 ans) rempile poste 4 de Boulogne-sur- Massie supplémentaire.

Landon Milbourne, Mer, association avec Son Limoges se dotte d’une sacré paire Landon Milbourn d’intérieurs. Milbourne arrivé en provenan e, (2,01 m, 24 ans) rendait une bonne copie en Pro ce de Boulogne est pleine de B avec le club du promesses.

Nord. Il tournait alors à 16,0 points et 4,9 rebonds. Ceci avant de porter son équipe TRIPODI jusqu’en demi-fi

Par Frédéric

nale des playoffs de seconde division, échouant contre la JDA Djion, augmentant ses statistiques à 19,0 ’était le chantier points et 6,6 rebonds pour 19,2 de l’été du côté d’évaluation. de Limoges, et le travail Cette association a porté ses fruits. sera bien prolongeant le contrat En de l’équipe limougeaude entendu la clé de voûte de Chris Massie, club s’adjuge pour pour la saison prochaine. le coach Frédéric Sarre une saison de plus Le est bien sûr heureux les services d’un des meilleurs son leader mais performeurs de de conserver ne s’enflamme pas Pro A passée. Preuve trop, le travail en est son évaluation la saison est à venir pour accorder les deux de 21,3 sur l’exercice, un élément hommes : « C’est vrai que l’association parmi tant d’autres Massie-Milbourne ailleurs) qui montre (voir par très intéressante. peut être combien était précieux À nous, staff, d’arriver américain à Beaublanc. l’intérieur sorte à faire en que Attendue les garçons depuis un moment soient meilleurs et déjà dans tous mutuellement et non chacun de les esprits, cette leur côté. prolongation vient clore l’effectif et rassurer les fans et performant collectivemenSi on veut être dangereux dans l’optique d’une remontée t il faudra que les immédiate. de chacun ne soient forces pas isolées mais D’autant que, ne au service du l’oublions pas, le collectif. » CSP avait déjà frappé fort en enrôlant Bref, bien que cela Joseph Gomis, associé ne meneur américain. garantisse à un rien, le CSP est d’ores et déjà le favori pour la remontée En attendant que immédiate. le championnat commence… ■

C

CHIFFRES

F.TL.

SPORTS

UN HOMME DE

Dominant dans tous Massie s’est classé les compartiments du jeu l’année dans le Top 20 dernière avec décisives. Jugez Limoges, sauf en de plutôt : 6e meilleur chacune des catégories statistiques défense, (0,92), meilleur marqueur (16,9 à l’exception des Chris rebondeur (9,2) points), 4e meilleure passes et 14e nous donne…

La meilleure évaluationau nombre de fautes provoquées adresse (59,7%), 12e contreur (3,6). On fait les de Pro A (21,3) totaux, et ça ! What else ?

JUSTIN HARPE R À STRASBOUR G

Un monstre de Pro A… en Pro B. C’est Chris Massie, qui reste à Limoges.

LA FOLIE DES RO OKIES

Troisième rookie pour la SIG dans Harper (2,08 ce recrutement m, 21 ans) qui estival, c’est débarque en universitaire Justin Alsace solide. Il évoluait la saison passée avec un CV de joueur à l’université de Richmond .

O

n recrute en NCAA à Strasbourg. Pour la troisième fois de cet été, l’équipe de Vincent Collet d’un rookie en provenances’attache les services Allen et Kevin Anderson, de NCAA. Après Lavoy c’est Justin Harper arrive. Les dirigeants qui strasbourgeois n’ont à chercher très pas eu loin puisque Harper et Anderson viennent de la même université : Richmond.

Le

tandem avait alors emmené les Spiders Sweet Sixteen du jusqu’au tournoi la prestigieuse université NCAA, échouant contre de Kansas. Durant cette saison, Harper rendait une bonne avec 17,9 points, copie 6,9 rebonds, 1,2 passe et 1,2 contre pour son année senior. On imagine que les automatismes vont vite se faire sentir entre les deux copains de Richmond… ■

30 LA GAZETTE DU LOCK-OUT 31 SALUT, ANTOINE MENDY, ÇA VA ?

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Pascal ALLEE/HOT

• Chris Massie revient à Limoges ! Le meilleur joueur de Pro A à l’évaluation en 2011 jouera en Pro B. Étonnant… Strasbourg a également recruté un joueur de talent… Les Cadettes françaises n’ont pas pu faire mieux que la septième place. Cette compétition clôt l’été des Bleuets… Surprise à l’Afrobasket (quoique…) : le Sénégal (d’Alain Weisz) a mis fin à la série de 36 victoires de l’Angola (de Michel Gomez).

CHRIS MASSIE RESTE !

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05

ÉDITO

CASSE-TOI TU PUES OU MARCHE À LONDRES Par Fabien FRICONNET

P

our réaliser à quel point il est hasardeux de prétendre savoir ce que vaut réellement l’équipe de France à l’heure d’entrer dans l’Euro – et les deux derniers matches, contre la Belgique et la Bosnie, n’y changeront pas grand-chose – ce constat : quatre scenarii bien distincts sont à ce jour envisageables pour elle, sans que l’on puisse en écarter un seul a priori. Cela est un peu le jeu pour beaucoup de nations dans ce type de compétition, c’est vrai, mais le cas français est extrême.

Scénario 1 : les Bleus ne passent pas le premier tour.

C’est le moins probable, Dieu soit loué, mais il n’est pas à exclure totalement.

Il faut laisser derrière soi, outre la Lettonie, deux de ces quatre nations : Serbie, Italie, Allemagne et Israël. Les Français n’y parviennent pas. L’Italie rapace, avec son trio de joueurs NBA au sommet, prend sa revanche contre ceux qui l’avaient écartée de l’Euro 2009. Ou alors Israël impose-t-elle à des Bleus mal à l’aise un match poisseux, défensif, vicieux, conclu par un tir à trois-points à huit mètres de Guy Pnini à la sonnerie. Ou alors, contre l’Allemagne, le schéma défensif des Français ne tient plus dans le dernier quart-temps, quand Dirk Nowitzki enchaîne 17 points. Ou bien faut-il tout jouer le dernier soir contre une Serbie rayonnante, méconnaissable pour ceux qui l’avaient vu à Londres. Adieu les Jeux. C’est une secousse. Dans les couloirs de la salle, Vincent Collet remet sa démission à Jean-Pierre Suitat – qui l’accepte – puis se présente devant la presse, au contraire de la plupart de ses joueurs. Jean-Pierre Siutat tient un point presse à 1h du matin et, après avoir évoqué « la plus grosse déception de l’Histoire récente de l’équipe de France », rappelle qu’il faut désormais se tourner vers l’Euro 2015, à domicile. Le surlendemain matin, dans une interview accordée au journal L’Équipe, Joakim Noah laisse entendre qu’il ne portera plus jamais le maillot des Bleus.

est celui contre la Turquie, elle aussi arrivée avec un compteur vierge, mais les fautes d’un Joakim Noah frustré du traitement infligé par les big men turcs, ainsi que la maladresse d’ensemble, coûtent trop cher.

Sans démériter, les Bleus, qui sont restés concentrés jusqu’au bout, restent à la porte. Adieu les Jeux, bis. Vincent Collet évoque les progrès dans le jeu et son envie de poursuivre. Jean-Pierre Suitat assure qu’aucune décision n’est prise et qu’un débriefing aura lieu dans les quinze jours, à tête reposée. Noah dit « réfléchir à la suite. » TP, visiblement affecté, comprend que la « Génération Parker » ne sera jamais olympique. Ronny Turiaf présente ses excuses pour la faute technique qu’il a reçue depuis le banc.

Scénario 3 : les Bleus sont en quart de finale, l’honneur est sauf, et mieux que ça, étant donné le contexte. Ils ont bouté la Turquie hors de l’Euro. Mais en quart, ils perdent, contre la Russie par exemple – les retrouvailles de 2007 – malgré les 30 points de

France Télévisions contacte le groupe Canal pour racheter les droits des Bleus

Les fantômes…

Scénario 2 : les Bleus ne passent pas le second tour.

On aimerait dire que c’est improbable, mais ça ne l’est pas, surtout pas. Avec aucune victoire au compteur – les résultats contre les éliminés du premier tour ne comptent plus –, l’EdF doit faire fort contre l’Espagne, la Lituanie et la Turquie. Trop dur. Les Français ennuient longtemps les champions d’Europe mais l’écart entre les deux nations, qui se réduit au fil des mois, est encore un peu trop important. La Lituanie, chez elle, ne lâche rien. L’arbitrage n’aide guère. Le match clé

Tony Parker. C’est là que la force morale de l’EdF est testée car le match charnière dans la destinée de ces Bleus est le premier match de classement, celui qui garantit au minimum la sixième place, c’est-à-dire le dernier ticket au tournoi pré-olympique. On convoque les fantômes de 2001, 2003 et 2007. Une nouvelle chance est offerte à la « Génération Parker » de les chasser…

Scénario 4 : les Bleus sont en quart de finale et ils le gagnent. On a presque tendance à se dire qu’en sortant de leur groupe du deuxième tour, ils rendent ce scénario 4 plus crédible que le 3. Et là, attention, car tout s’ouvre. Le ticket pour le tournoi de qualification aux Jeux est acquis, les Bleus sont en confiance, ils n’ont plus peur de rien. Tout le monde est tiré vers le haut. « On ressent ce qu’on avait ressenti en 2005 », dit Tony Parker. Deux matches pour une médaille, deux victoires pour le titre. En France, la sauce commence à monter. France Télévisions contacte le groupe Canal pour racheter les droits de diffusion des deux derniers matches des Bleus. Opposés à l’Espagne en demi-finale, les séduisants Français auraient le soutien de la salle.

La suite ? Elle est à écrire… n

Une vue « artistique » de l’extérieur de la salle londonienne qui accueillera les Jeux. Les Bleus la reverront-elle ?

6

EUROBASKET

ÉQUIPE DE FRANCE

LES BLEUS SE TROUVENT A l’heure d’aborder leur Euro, les Bleus ne sont pas revenus de Londres, où ils ont remporté le London Test Event en restant invaincus, avec des tonnes de certitudes, mais avec des indices clairement encourageants. Entre coups durs (Turiaf, Diot), révélations (Albicy, Séraphin) et progression (Noah), l’EdF a avancé et s’est forgé un fond de jeu.

T

out est parti de Tony Parker. Vexé de la gifle reçu en Espagne, le meneur des Bleus a commencé par taper du poing sur la table contre les Britanniques. Dix point en huit minutes (23 points au final) pour calmer une sélection anglaise motivée. « J’ai été très déçu par mon match contre l’Espagne. Je n’étais pas assez physique, pas assez agressif », déclarait-il dans un sourire de satisfaction après la rencontre. « On devait prouver que l’on pouvait augmenter notre niveau de jeu et je me devais à moi-même et à l’équipe de montrer la voie et si j’ai beaucoup parlé sur le terrain, c’est que l’on avait beaucoup de problèmes à régler aussi. »

TP, la prise en main ?

Le meneur des Bleus avait besoin de faire un gros match pour reprendre le dessus, il l’a fait. Au-delà de la confrontation avec la Grande-Bretagne, Tony s’est installé à nouveau comme la première option offensive des Bleus. Avec 18,4 points de moyenne en préparation, il n’a laissé qu’une seule fois la première marque offensive, contre le Canada (Diaw, 16 pts) et n’a pas joué contre la Chine. Dans le deuxième match contre l’Australie, c’est encore lui qui donne le coup de rein avec 11 points dans le troisième quart-temps et un sérieux 3/4 aux lancers dans les dix dernières secondes pour clore le match. « Je suis en pleine forme », indique le meneur. « Je suis en vacances depuis avril, je ne sais plus depuis quand j’avais passé autant de temps sans jouer, alors je peux tout donner. » En attaque Tony joue juste, efficace. Avec Joakim Noah dans la raquette, il a trouvé l’intérieur capable de lui dégager la voie. Il laisse aussi ses coéquipiers s’exprimer. Sur la semaine, on a clairement eu affaire au meneur des Spurs, capable d’accélérer si besoin ou de se mettre en retrait. La nouveauté, c’est l’aspect défensif de son jeu. En Angleterre, Tony a défendu comme « un chien », exercé une

pression défensive tout terrain, comme Vincent Collet le lui a demandé. « C’est la merde », rigole-til. « J’espère que Pop (Gregg Popovitch était présent toute la semaine dans les gradins, ndlr) ne regarde pas trop sinon je vais y avoir droit en rentrant. » Au-delà de la plaisanterie, Tony a adhéré aux vœux du coach des Bleus d’en faire le premier rempart défensif, ce qui démontre sa volonté de bien faire en tant que boss des Bleus. « Cela commence par là », acquiesce le coach. « Si la première ligne met la pression, tout le monde est incité à monter son niveau, c’est un socle. »

Albicy en second

Contre la Grande-Bretagne, mais surtout contre l’Australie dans le deuxième match, Parker a trouvé un assistant, Andrew Albicy. L’ex-meneur du Paris Levallois a quasiment reproduit un niveau de jeu comparable à sa performance contre l’Espagne au Mondial 2010. Au relais de Parker, Andrew connaît parfaitement ses tâches : défendre, rendre la vie impossible au meneur d’en face et faire jouer l’équipe. « C’est mon rôle, je me donne à fond pour ça », soufflait en zone-mixte le meneur tout en recevant une tape amicale sur la tête de la part de Patty Mills, le meneur australien estampillé NBA qui reconnaissait ainsi avoir vécu un enfer avec dans ses pattes le pot de colle Albicy.

Meneur de petite taille (1,76 m), Albicy est vif, rapide. Il permet en plus de décaler Parker au poste 2 et d’utiliser ainsi l’option small ball avec deux voire trois arrières (avec Nando De Colo le plus souvent au poste 3). Perdre des centimètres pour gagner en vitesse et libérer Tony Parker de la pression est une nouvelle option dans l’armoire des Bleus qu’apprécie Vincent Collet. « Ce que montre Andrew m’intéresse car il met beaucoup de pression sur les arrières adverses. Il permet aussi ce décalage de Tony au poste d’arrière et quand l’attaque est

« Si la première ligne met la pression, tout le monde est incité à augmenter son niveau »

Jean-François Mollière / FFBB

Par Thomas FÉLIX, à Londres

moins fluide, c’est bien qu’il puisse avoir la balle en deuxième lame. Il s’épuise moins et on sait à quel point il est tranchant dans cette position. » Une option que le chef de file des Bleus accueillait très positivement. « Ça me permet d’être super agressif, de trouver un autre rythme offensivement et clairement on n’attendait pas Andrew à ce niveau, c’est une très bonne chose. » Malheureusement, l’avènement d’AA est dû également à la blessure du meneur manceau Antoine Diot.

Tiraillé par d’insolubles douleurs musculaires dorsales, Antoine Diot a déclaré forfait dimanche dernier après avoir passé une semaine sur le banc des Bleus à attendre en vain une amélioration. Clairement moins rapide mais plus gestionnaire, Antoine Diot était attendu comme un vrai relai à la mène dans les moments où la gestion de la balle devenait essentielle.

Il était également là pour faire souffler les dragsters, capable d’alterner sur les poste 1 et 2 à la différence d’Albicy, vrai poste 1. Vincent Collet a longuement réfléchi avant de désigner son remplaçant. Finalement, le sélectionneur a appelé Steed Thicamboud (1,93 m, 30 ans) à la rescousse. Une surprise. Le meneur de l’Elan Chalon (16 sélections lors de la campagne 2008) faisait partie de la liste des 24, mais n’avait pas participé à la préparation, contrairement à Fabien Causeur ou Abdoulaye Mbaye. Collet a donc

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EUROBASKET GRANDE-BRETAGNE

LES JEUX, C’EST ENCORE LOIN

Dans un pays où le basket importe moins qu’un championnat de fléchettes, la sélection britannique peine à exister médiatiquement. Avec le seul Luol Deng (omni)présent, les « Brits » ne font pas lever les foules et feront avec les moyens du bord à l’Euro en attendant les Jeux Olympiques, le retour de Pops Mensah-Bonsu et des nouvelles enfin positives de Ben Gordon.

On ne va pas vous raconter des blagues, le basket en Angleterre c’est un peu le championnat de baseball en France. Peu ou pas suivi, voir quasi inexistant, il devance le handball ça c’est certain, mais c’est bien tout. Quand on voit le traitement réservé au London Test Event par les médias anglo-saxons…

Comme les téléspectateurs ont pu le constater, il a fallu se battre becs et ongles pour que le tournoi soit diffusé le week-end dernier, mais les trois premières journées sont passées à la trappe. Dans la presse écrite, c’est pire, à peine a-t-on pu trouver un article le lendemain de Grande-Bretagne/France. Et en le lisant, on a déchanté, puisque le reporter a passé l’essentiel de ses écrits à décrire la salle, évoquant à peine le score de la rencontre.

Côté spectateur, l’Olympique Parc, réduit à 3.000 sur les 12.000 places prévues, n’a rassemblé que petitement 2.000 personnes qui ont bravé tout de même la marche, le bus, la pluie, pour rejoindre le lieu perdu au milieu du chantier olympique de Stratford. Un bel effort, récompensé à l’arrivée par un fascicule de présentation de l’événement. Une sorte de « basket pour les nuls » où Pops MensahBonsu se livre sur une double page à l’explication des postes et où la page centrale a pour titre « How it works » soit, « le basket, comment ça marche » ?

dégainé derrière l’arc, 16 fois avec 31% de réussite, juste derrière Nicolas Batum et ses 50% à 7/14.

Pas un sniper, mais en fin d’exercice londonien il a Nando voyage bien réussi à régler la mire.

C’est l’éternel problème avec l’arrière de Valence. « C’est intéressant qu’il ait eu les positions de tirs, Amateur d’espaces, offensif, agressif vers le cercle qu’il les ait prises. Il reste plus dans les formes de dans un registre « parkerien », Nando De Colo doit jeu, il est bon, c’est bien. » Verdict signé Vincent accepter de passer derrière Collet. Tâtonnant en le leader des Bleus et de se début de semaine, balloté transformer pour le bien de du poste 1 au 3 lorsqu’il l’équipe. Attendu dans un entre avec Albicy et rôle de shooteur, il l’avait Parker, Nando a répondu mal vécu en 2009 mais, en donnant dans tous les cette année, l’accepte secteurs de jeu. Deuxième Joakim Noah mieux. « Shooter ne me rebondeur des Bleus à dérange pas », dit-il. « Londres (4,0) derrière Mais il faut le faire dans le bon timing, sans oublier Noah, troisième option offensive derrière le duo mes qualités premières. On a besoin de moi sur Parker-Batum avec 8,8 points, premier intercepteur, le tir extérieur, j’essaie de me mettre dans cette deuxième passeur… Bref Nando a donné situation-là, mais je ne dois pas me couper non plus satisfaction. de ce que je sais faire sur le drive, même si Vincent Noah force de l’intérieur attend plus Tony dans ce registre-là. C’est à moi de « On a toujours eu des intérieurs plus petits que m’adapter. » les nations adverses mais aussi plus mobiles et Après avoir été titulaire lors du double galop plus athlétiques. Là, on va en avoir un qui est aussi d’essai contre les Canadiens, sorti du cinq de grand mais qui en plus reste athlétique et mobile. départ à Londres, Nando se place plus comme un » La phrase est de Vincent Collet à Pau. A l’arrivée sixième homme de luxe, capable de mener, mais de Joakim Noah, enfin sur le sol français pour de devant absolument apporter sur le tir. Résultat, en bon, le coach ne cachait pas son bonheur. Le pivot acceptant mieux son rôle, il est celui qui a le plus

« Je dois encore assimiler mieux la règle des 3 secondes »

Deng fait tout

Mais, dans la nuit la plus totale, on aperçoit quand même un rayon de lumière. D’abord, la sélection sera très soutenue aux J.O., question de fierté nationale. Ensuite, sur le jeu, même amputée de deux de ses leaders (Ben Gordon pour raisons personnelles, Pops Mensah-Bonsu sur blessure), les Grands Bretons ont montré de bonnes choses.

Le secteur intérieur est dense avec la paire de Malaga, Joel Freeland (2,08 m, 24 ans) deuxième rebondeur du tournoi (7,4) et Robert Archibald, ainsi que Dan Clark, joueur de l’Estudiantes, qui du haut de son 2,11 m est capable de s’écarter sur le tir extérieur avec une certaine réussite. Avec Luol Deng en homme à tout faire, le jeune Devon Van Oostrum, meilleur passeur du team sur le tournoi (2,4), et en ayant fait trembler les Australiens (-1) et les Serbes (-2), les Britanniques se sont préparés au mieux de leur possibilité pour l’Euro.

Par Thomas FÉLIX, à Londres

Luol Deng

Tom Shaw/Getty Images

opté pour un pur meneur, solide défenseur sur l’homme, remplaçant ainsi Diot poste pour poste.

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des Bulls, et maintenant des Bleus, change la face du secteur intérieur français et il l’a enfin prouvé à Londres.

Tout ne fut pas parfait, et loin d’être réglé, mais Joakim Noah a fait forte impression lors des cinq derniers matches des Bleus. Attendu sur ses points forts, le rebond, la défense, la course, Noah s’est montré au rendez-vous en terminant meilleur rebondeur du tournoi avec 8,4 prises. Son sens du placement, sa taille, son envergure en font une machine à gober. Dès le match d’ouverture, contre les Britanniques, Noah en capte 6 en 11 minutes et

EUROBASKET

termine le match avec 12 prises, combinées à 10 points.

En défense, son association avec Ronny Turiaf fait office de rempart, et les deux intérieurs, très rapidement liés en dehors du parquet, évoluaient avec l’envie de former une muraille défensive infranchissable. Au cours de la semaine, Joakim Noah a beaucoup appris, a beaucoup écouté. « C’est important de communiquer car je découvre le jeu européen », a-t-il expliqué. « J’écoute Tony, je demande des choses à Ronny et aux autres également. » Encore en apprentissage,

Noah a déjà clairement changé le visage de l’équipe de France. Véritable poste 5, fort en défense, très à l’écoute, dangereux en attaque, capable de suivre la course, il s’est attiré les louanges de ses coéquipiers. « Il est toujours à 200%, il apporte une énergie incroyable », rapporte Florent Pietrus, très fier de sa coupe de cheveux, l’œuvre d’un coiffeur londonien trouvé par Noah. « Il monte en puissance », acquiesce Tony. « Je lui parle beaucoup sur le terrain car il a des choses encore à assimiler dans les différences entre jeu FIBA et NBA mais défensivement il est énorme, au rebond il apporte et fait ce qu’il sait faire et ce pourquoi il est presque un All-Star NBA. » Au-delà des louanges de ses coéquipiers, Noah a quelques soucis, notamment sur les fautes.

Trop vite, trop nombreuses, les sanctions empoisonnent encore la vie du pivot et donc celle de l’équipe. « J’essaye bien entendu d’en faire moins, mais je dois avouer que je suis surpris par la densité de bons joueurs intérieurs au niveau européen.

Je ne les connais Vincent Collet pas tous, et donc je me fais encore avoir, surtout que j’ai encore un peu de mal avec l’assimilation de la règle des trois secondes. » Résultat, Noah termine avec près de 3,6 fautes par match sur l’ensemble du tournoi et n’a guère tenu le choc que contre Ante Tomic le Croate (2 fts), se faisant bousculer par Kosta Perovic le Serbe avec 2 fautes en 2 minutes.

« Le socle de notre identité, c’est notre intensité défensive »

Jean-François Mollière / FFBB

Turiaf out Traoré in

Tony Parker semble à l’aise dans son rôle.

Le problème c’est que Ronny Turiaf n’est plus là pour le guider dans le jeu FIBA. Coup du sort pour le Martiniquais, qui s’est fracturé la main gauche sur une action dont personne ne se souvient, coup dur pour l’EdF qui perd là un energizer important, mais qui a bien dû s’y résoudre.

Par chance, le jeune Kévin Séraphin s’affirme capable de voler de ses propres ailes. Rechance, Ali est de retour après avoir été coupé du groupe. Deux renforts de poids au poste de pivot. D’abord Kévin, qui déjà avait renvoyé Ali en Russie grâce à une bonne progression, et qui s’affirme capable de grappiller du temps de jeu au soutien de Noah. Impressionnant de vivacité, d’enthousiasme, le centre de Washington est difficile à passer en défense, même si lui aussi faute trop souvent. En revanche en attaque, il étonne son monde en affichant le meilleur pourcentage de réussite aux tirs de l’équipe, avec 64% à 14/22. « Kévin est très bon », avoue Noah. « Il apprend à une vitesse incroyable, j’ai été étonné par son toucher de balle en attaque. Son passage ici lui fait un bien fou et je pense qu’en revenant en NBA il va devenir un bien meilleur pivot.

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EUROBASKET Noah, centre de toutes les attentions.

Programme Du mercredi 24 août au samedi 27 août

Stage à Blendecques Vendredi 26 août - 20h30 : France – Bosnie à Gravelines Samedi 27 août - 20h30 : France – Belgique à Liévin

Du lundi 29 août au mardi 30 août Thomas Félix

Stage à Siauliai, Lituanie

Du 31 août au 18 septembre

EuroBasket 2011 en Lituanie

» Il est encore capable de prendre un ballon dans le dos, pris par la vitesse d’exécution de Tony, ou d’oublier les consignes, mais avec plus de concentration et de vigilance, le Guyanais pourrait être une révélation de l’Euro. Le retour d’Ali est une vraie bonne nouvelle, car plus connu pour son toucher de velours en attaque que pour sa défense de requin, Ali va pouvoir par séquence apporter sa science du jeu estampillé Europe et se charger de renseigner Noah. Il est de plus en pleine forme comme l’ont prouvé ses 6 points et 3 rebonds en 8 minutes contre les Serbes.

Le banc doit faire mieux

Dans cette semaine de satisfaction, la Serbie a quand même permis de montrer à quel point un relâchement défensif et quelques mauvais choix vont se payer cash à l’Euro. Menant de 20 points, la France a dévissé pour encaisser un 15-0 à l’entame du dernier quart-temps montrant ainsi les limites du banc, coupable de mauvaise gestion. Ce qui a agacé Vincent Collet. « Les remplaçants le savent », expliquait fermement le coach des Bleus dès la fin du match. « Ils sont là pour maintenir l’écart, ils n’ont pas le droit de se relâcher défensivement. D’habitude ils l’ont bien fait, là, on n’est plus dans l’intensité et les Serbes retrouvent leur adresse. On fait deux-trois mauvais choix comme ce tir de Charles Lombahé-Kahudi à trois-points en contre-attaque et on s’enlise. » Les titulaires ont donc eu à redescendre à la mine pour verrouiller la victoire.

Un mal pour un bien qui a permis de jouer une fin de match au couteau avec des Serbes comme partenaires d’entraînement. ■

SERBIE

FIN PRÊTS

Les Serbes ont fini rincés, à Londres. Trois défaites en cinq rencontres, les hommes de Dusan Ivkovic sont passés tranquillement au travers. Pourtant rien d’alarmant, l’équipe est au complet et le coup d’accélérateur contre les Français a suffi à rappeler à tout le monde que la Serbie reste un favori. « Ils n’ont pas mis dedans en première mi-temps, mais ils ont eu les shoots et se sont très bien passés la balle, c’est donc une équipe très, très forte. » La phrase est de Vincent Collet, quelques minutes après la victoire française dimanche dernier. Elle résume tout. Oui la Serbie est passée à côté de sa semaine londonienne, mais non la Serbie ne va pas mal.

Avec trois défaites sur la semaine, on aurait pu penser que Dusan Ivkovic allait se fâcher tout rouge. Il n’en est rien, les Serbes sont sereins. Les vice-champions d’Europe sont au complet, et Tripkovic, le géant Marjanovic (2,22 m) et le prospect Milosavjevic sont venus renforcer la Serbie depuis le Mondial 2010, avec une utilisation parcimonieuse pour les deux derniers il est vrai.

Au repos une semaine

Et si les Serbes ont perdu trois fois (Australie, Croatie et France), les fondamentaux ont été respectés, c’est simplement l’intensité qui a fait défaut, sûrement après une grosse succession de match, celui contre la France était le onzième en quatorze jours, et une envie de ne pas tout montrer d’un effectif qui évolue bien.

Milos Teodosic, le fantasque et fantastique meneur, a tout de même fait tourner la boutique, sans plus mais avec quelques coups de génie, et termine meilleur passeur du tournoi (6,4). La raquette fait toujours peur, entre Krstic (2,13 m), Perovic (2,17 m), qui a donné rendez-vous à Joakim Noah en le malmenant d’entrée, et le jeune chêne Marjanovic, sans compter Macvan ou encore Savanovic. Alors oui la Serbie sera bien au rendez-vous la semaine prochaine, d’autant qu’elle se sera bien reposée, puisque Londres a clos leur campagne de matches de préparation.

Par Thomas FÉLIX, à Londres

Boxes-scores Londres, le 16/08/11 France bat Grande-Bretagne France Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Parker* 25 9-15 1-2 4-5 7 4 N.Batum* 25 7-13 0-3 0-3 5 1 J.Noah 23 5-9 - 0-2 12 M.Gelabale* 19 3-6 1-3 2-2 3 A.Albicy 20 4-5 - - 2 N.De Colo 23 3-8 1-3 - 3 3 B.Diaw* 21 3-6 - 1 F.Pietrus 14 0-1 0-1 3-4 4 1 C.L-Kahudi 6 0-1 - 2-2 3 R.Turiaf* 19 0-1 - 8 3 K.Seraphin 3 - - A.Diot -n’a pas jouéTotal 200 34-65 3-12 11-18 49 14 Gr-Bretagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Freeland* 29 6-14 - 4-9 8 N.Reinking* 29 5-13 1-8 - 1 M.Lenzly 18 2-4 1-1 4-6 1 1 A.Sullivan* 30 2-6 0-2 2-3 3 D.Clark* 17 2-6 1-2 1-2 7 1 A.Lawrence 16 2-5 1-4 - 1 1 D.V Oostrum 11 1-4 0-3 2-2 - 1 M. B-Amaning 7 1-4 - 1-2 3 O.Adegboye* 14 0-2 0-1 - 1 1 E.Boateng 12 - 2 R.Richards 8 0-2 - 2 R.Archibald 7 0-4 0-1 0-1 1 Total 200 21-64 4-22 14-24 32 5

In 1 1 1 1 2 1 7 In 2 1 1 1 5

82-60 Co Bp Pts - 1 23 3 3 14 1 2 10 - - 9 - - 8 - 5 7 - 2 6 - 2 3 - - 2 2 2 0 - - 0 0 6 17 82 Co Bp Pts 1 2 16 - 1 11 - - 9 - 1 6 - - 6 1 1 5 - 3 4 - - 3 - 2 0 - 3 0 - - 0 - - 0 2 13 60

Londres, le 17/08/11 France bat Australie 71-67 France Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts T.Parker* 30 8-17 0-3 11-16 4 1 1 - 3 27 N.Batum* 30 3-7 1-2 9-14 6 - 2 - 3 16 B.Diaw* 18 5-10 0-2 - 3 2 1 - 2 10 J.Noah* 23 2-5 - 1-2 8 - 1 1 5 5 K.Seraphin 16 2-3 - 0-1 5 - - 1 3 4 C.L-Kahudi 2 1-1 - 1-1 - - - - - 3 F.Pietrus 23 1-2 - 3 1 1 - 1 2 M.Gelabale* 18 1-2 0-1 - 4 2 1 1 - 2 N.De Colo 16 1-6 0-2 - 2 - - - 2 2 A.Albicy 21 0-2 - 6 1 3 - 2 0 A.Diot 1 - - - - - - 0 R.Turiaf -n’a pas joué0 Total 200 24-55 1-10 22-34 46 7 10 3 22 71 Australie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts P.Mills* 26 6-15 4-11 4-4 1 1 - - 4 20 B.Newley* 27 4-12 3-7 0-1 1 2 2 - 3 11 M.Nielsen* 23 2-3 0-1 3-7 2 2 2 - 3 7 M.Dellavedova 18 2-3 0-1 2-2 - 5 1 - 2 6 6 J.Ingles* 24 2-6 1-3 - 2 1 - - 1 5 A.Maric* 21 2-6 - 0-1 7 1 - - 1 4 A.Baynes 12 2-4 5 1 - - 4 D.Barlow 12 1-3 0-1 2-2 1 - - 1 2 4 A.Ogilvy 17 1-3 - 1-2 4 1 2 - 1 3 A.Gibson 11 1-4 1-3 - - 1 - - - 3 D.Kickert 5 0-1 0-1 - - - - - - 0 D.Martin -n’a pas joué0 Total 200 23-60 9-28 12-19 27 15 7 1 18 67 Londres, le 18/08/11 France bat Chine 76-59 France Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts N.Batum* 21 6-10 3-5 - 2 1 1 - - 15 N.De Colo 29 5-15 1-6 3-3 7 2 3 - 1 14 K.Séraphin 19 7-8 - 5 - - - 2 14 F.Pietrus 23 3-3 - 5-5 3 1 3 - 3 11 B.Diaw* 26 4-9 0-3 0-2 4 3 1 - 4 8 J.Noah* 21 2-3 - 3-6 9 2 2 - 4 7 M.Gelabale* 27 1-7 1-3 - 5 3 2 - 3 3 C.L-Kahudi 21 1-4 0-2 - 5 3 1 - - 2 A.Albicy* 13 1-2 - 1 2 - - - 2 A.Diot -n’a pas joué0 T.Parker -n’a pas joué0 R.Turiaf -n’a pas joué0 Total 200 30-61 5-19 11-16 43 17 12 - 17 76 Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts J.Yi* 25 7-13 - 6-8 5 - 2 1 2 L.Yi 24 5-8 2-4 2-3 1 - 1 - 1 Y.Sun* 28 3-5 2-4 1-2 2 2 2 - 3 9 Z.Zhang 12 2-2 - 2 - - - 1 4 B.Zhang* 37 0-5 0-3 3-6 2 2 - - - 3 W.Su 21 1-2 - 5 - 2 - 2 2 S.Yu* 20 0-3 - 2-2 - - 1 - 1 2 Q.Zhang 12 1-2 - - - - - 2 2 F.Zhu* 5 1-4 0-2 - - 1 1 - 1 2 Z.Wang 4 - 1-1 - - - - - 1 M.Xirelijiang 6 0-1 - - - - - 1 0 Total 200 20-45 4-13 15-23 20 5 9 1 17 59 Londres, le 20/08/11 France bat Croatie France Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Parker* 23 4-8 0-1 4-4 3 3 J.Noah* 21 3-7 - 5-6 9 N.De Colo 26 4-8 2-3 - 5 3 M.Gelabale* 19 4-5 0-1 1-2 4 2 N.Batum* 18 4-5 1-2 - 2 1 B.Diaw* 21 4-9 0-4 0-2 1 3 K.Séraphin 12 4-4 - 1 A.Traoré 10 2-4 - 3-3 - 1 F.Pietrus 16 2-4 1-1 - 2 A.Albicy 18 2-3 - 2 C.L-Kahudi 15 - 2 2 A.Diot -n’a pas jouéTotal 200 33-57 4-12 13-17 33 15 Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Bogdanovic* 34 5-14 0-5 6-8 7 1 1 S.Barac 21 5-7 0-1 3-6 3 1 L.Zoric 21 3-7 - 4-4 6 M.Popovic 26 1-7 1-4 4-4 2 3 D.Draper* 21 2-4 0-1 3-4 2 A.Tomic* 18 2-8 - 4 1 M.Tomas* 9 1-5 0-3 - 3 R.Stipcevic 21 0-2 0-2 1-2 1 3 D.Markota 11 - 1 L.Andric* 8 0-2 - - Z.Vrkic 6 0-1 0-1 - - M.Car 1 - - Total 200 19-57 1-17 21-28 29 9 Londres, le 21/08/11 France bat serbie France Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Parker* 30 10-16 1-2 3-4 6 3 N.Batum* 22 5-8 2-2 2-2 4 1 M.Gelabale* 28 5-7 - 1-1 3 N.De Colo 20 4-6 1-2 2-2 3 B.Diaw* 21 3-5 1-1 - 2 A.Traore 8 3-4 - 2 1 J.Noah* 16 2-5 - 4 K.Séraphin 15 1-7 - 2 1 C.L-Kahudi 9 0-2 0-1 1-2 1 F.Pietrus 19 - 3 A.Albicy 11 0-1 - - 2 A.Diot -n’a pas jouéTotal 200 33-61 5-8 9-11 33 8 Serbie Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Perovic* 20 6-11 0-1 2-4 6 A.Rasic* 21 4-10 3-6 - 1 3 M.Macvan 25 3-7 2-2 1-2 6 N.Bjelica* 20 4-8 0-2 - 6 N.Krstic 10 3-8 - 2-2 5 I.Paunic 13 3-3 1-1 - 2 2 D.Savanovic* 15 2-9 1-2 - 1 1 M.Tepic 17 2-6 0-2 - - B.Marjanovic 10 2-2 - 2 1 M.Teodosic* 15 1-4 0-3 1-2 1 8 M.Keselj 7 1-2 1-2 - - S.Markovic 26 0-5 0-1 1-2 5 6 Total 200 31-75 8-22 7-12 39 21

In 1 1 3 1 2 8 In 1 1 3 In 1 2 2 1 1 1 7 In 1 1 1 1 1 5

83-60 Co Bp Pts - 2 12 - - 11 1 3 10 - - 9 1 1 9 1 3 8 1 1 8 - 1 7 1 - 5 - 1 4 - 1 0 0 5 13 83 Co Bp Pts 1 16 20 1 1 13 - 3 10 - 2 7 - 2 7 - - 4 - - 2 - 2 1 - - 0 - 1 0 - - 0 - - 1 1 12 60 80-77 Co Bp Pts - 2 24 3 - 14 1 - 11 - 1 11 1 1 7 - - 6 - 1 4 - 1 2 - - 1 - - 0 - 1 0 0 5 10 80 Co Bp Pts 1 - 14 - 1 11 - 2 9 - 2 8 - 1 8 - 1 7 - 1 5 - 1 4 1 - 4 - 1 3 - - 3 - 2 1 2 11 77

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EUROBASKET

37e CHAMPIONNAT D’EUROPE

AP Photo/Darko Vojinovic

ESPAGNE-LITUANIE ?

PAS SI SÛR !

C’est écrit. Le champion d’Europe défendra son titre en finale contre la Lituanie, poussée par tout un pays. Pourtant, les scénarios écrits à l’avance ne fonctionnent jamais à l’Euro. Pas loin d’une dizaine d’équipes peuvent espérer imiter la Russie, surgie de (presque) nulle part en 2007 pour ramasser le titre. La France en fait partie, mais elle est encore loin…

Par Fabien FRICONNET

«

Le plus fort Euro de l’Histoire. » La prédiction est signée Jacques Monclar, lors du match France-Serbie qui a clôturé le tournoi de Londres, remporté par les Bleus notamment grâce à deux convaincantes victoires contre la Croatie et la Serbie, de vraies « équipes Euroleague ».

On adhère. Certes, cette sentence revient assez souvent avant les compétitions internationales, tant le volume de joueurs est immense dans le monde et ne cesse de monter, notamment en Europe, mais cette fois, on s’attend en effet à une compétition très haut de gamme. Par la force de ses favoris ; par

la multiplicité de ses outsiders ; par la munificence de son cadre, à même de sublimer les participants ; par la valeur de sa carotte – les Jeux – ; ainsi que, à la marge, par la grâce de sa formule, qui a enfanté de deux parties de tableau apparemment déséquilibrées mais, de ce fait, à même de brouiller les perceptions, donc les cartes.

L’évidence est que l’Espagne et la Lituanie sont les favorites, programmées pour se retrouver dans un grand feu d’artifice, celui de la finale, après deux matches de préparation à la fois spectaculaires et instructifs et un choc lors du premier tour, le

4 septembre, qui sera déjà un sommet. Jeudi dernier, dans la toute nouvelle et immense arène de Kaunas, qui accueillera les matches « de playoffs », les deux mastodontes ont livré un match somptueux. Quelques jours après avoir été dominés par les champions d’Europe à Madrid, les Baltes ont livré une première mi-temps d’un niveau rarement vu. Défense impeccable, notamment sur les big men espagnols, rebonds clairs et nets, relances immédiates, jeu de passes sublime, notamment en transition pour décaler un shooteur ou retrouver le pivot descendu au cercle. Un basket 3.0, virtuose, joué sur un rythme stupéfiant, et cela servi par une réussite insolente, sous les yeux d’une foule enamourée. Peut-être encore plus intéressant fut le retour des Espagnols, pourtant largués à vingt points et susceptibles de partir avec l’eau du bain, qui recollèrent à une possession dans le dernier quart-temps ; avant que les Lituaniens n’en remettent une deuxième couche, dans la foulée notamment d’un Sarunas Jasikevicius égal à lui-

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EUROBASKET même, c’est-à-dire enragé (88-76).

Ce soir-là, les deux formations ont évolué à une altitude a priori inatteignable pour les autres. Mais c’était un match « amical ». On n’en tirera d’ailleurs pas plus de conclusion que cela, notamment dans le cas de la Lituanie – Songaila et Javtokas sont incertains – d’autant que, depuis l’Allemagne en 1993 – un Euro très particulier – aucune nation n’a été couronnée à domicile, malgré le statut de certains pays hôtes (Grèce, Italie, France, Turquie, Serbie et Espagne).

Qui fera un braquage ?

La logique fait de la Serbie la troisième candidate à une médaille. Finaliste de l’Euro 2009, demifinaliste malheureuse – et escroquée – du Mondial 2010, l’équipe de Dusan Ivkovic possède tout ce dont on peut rêver, à commencer par un leader au sang froid – ou chaud, cela dépend – en la personne de Milos Teodosic. Or, pourtant, on ne l’a pas vue bien fringante en préparation, cette terrible Serbie. Les énervements de son entraîneur et son come-back contre la France suggère qu’elle se met en route, mais sa marge est infime sur le groupe des poursuivants.

Si la Russie a réussi son « total balalaïka show » en 2007, en cueillant l’Espagne comme une fleur en finale, à Madrid, alors pourtant qu’elle n’était déjà pas favorite de son quart de finale contre la France, qui dit qu’elle ne peut pas remettre le couvert ? Ou, à tout le moins, se faufiler en demifinale, là où tout s’ouvre ? On l’a vu cogner la Lituanie chez elle il y a quelques jours, et l’équipe de David Blatt ne plaisantait pas. Est-il à exclure que la Slovénie franchisse un nouveau cap, elle qui promet de plus en plus ? L’Allemagne, dans un dernier feu d’artifice de Dirk Nowitzki, soutenu par Chris Kaman et une rotation dévouée et riche de

s’entretuer lors des deux premiers tours, tandis que dans l’autre partie de tableau, la tâche devrait s’avérer beaucoup plus confortable pour la Russie, la Slovénie, la Croatie et la Grèce – en attendant de juger du niveau réel du Monténégro dans ce contexte. Le corollaire est que si la France, par exemple, sort indemne des matches de poule, elle se retrouvera de fait projetée, en quart de finale, face à une formation de son niveau. Ce qui est une bonne chose, puisque cela ouvre des angles, mais aussi un piège. On se souviendra qu’en 2009, les Bleus, invaincus, avait connu l’infortune de croiser avec l’Espagne dès le premier match éliminatoire, or ce cas de figure ne se reproduira pas. On se dit d’ailleurs que le classement de l’EdF lors de la deuxième phase de poule n’aura pas beaucoup d’importance.

Ce qui en aura, c’est ce qui se passera après le quart de finale, en cas de défaite. Le premier match de classement sauverait alors l’Euro des Bleus, puisque les équipes classées de trois à six seront qualifiées pour le tournoi préolympique, ou en ferait un échec. Mais on n’en est pas là.... ■

quelques jeunes talents, n’a-t-elle pas une belle tête d’outsider ? Elle a aussi fait bonne impression en préparation.

Comme ses finances, la Grèce est déplumée – Papaloukas, Diamantidis et Spanoulis – mais a livré une campagne de matches amicaux convaincante, dans un registre nettement moins talentueux mais toujours efficace et près du texte.

L’Italie est restée dans l’ombre ces dernières années, faute d’avoir pu se qualifier pour l’Euro 2009, mais dans la foulée de son trio de joueurs NBA (Bargnani, Gallinari et Belinelli), qui tourne à plein, elle ne sera pas nécessairement bonne à prendre. Le talent et la taille ne manquent pas en Croatie et l’on suppose que sa petite prestation contre la France – les Bleus y sont aussi pour quelque chose – ne présage de rien.

Un quart forcément abordable

Voilà onze équipes. Trois d’entre elles, au moins, ne verront pas les quarts de finale. C’est dire. Le groupe B, celui de la France, laissera d’ailleurs l’une de ces quatre nations au bord du chemin au bout d’une semaine : Serbie, France, Italie et Allemagne. À supposer qu’Israël, dont le roster et la gnac ont quelque chose d’assez séduisant, ne vienne pas semer le trouble et sorte de son rôle d’arbitre. Bref, on est loin des vingt-deux nations pouvant prétendre au titre, comme l’a soutenu Ronny Turiaf dimanche au micro de Sport+, mais une petite dizaine d’entre elles peuvent très bien, sur des circonstances favorables, une dynamique, un petit coup de pouce du destin, penser à la finale.

D’ailleurs, la composition des groupes, relativement baroque, voire illogique, peut fausser l’estimation des forces des uns et des autres. Espagne, Lituanie, Serbie, Turquie, France, Allemagne et Italie vont

LES DIX DERNIERS EUROS Année

Ville

Or

1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009

Rome Munich Athènes Barcelone Paris Istanbul Stockholm Belgrade Madrid Katowice

Yougoslavie Allemagne Yougoslavie Yougoslavie Italie Yougoslavie Lituanie Grèce Russie Espagne

Argent

Bronze

France

Italie Espagne 4e Russie Croatie 7e Lituanie Croatie 8e Italie Russie 10e Espagne Yougoslavie 4e Turquie Espagne 6e Espagne Italie 4e Allemagne France 3e Espagne Lituanie 8e Serbie Grèce 5e

LES NBAers À L’EURO

TROIS BEAUX CINQ !

U ne petite dizaine. Voilà pour les joueurs européens de NBA en situation de participer mais qui ont, pour une raison ou pour une autre, décliné (blessure, assurance…), ou se sont fait pousser dehors. Ils s’appellent Beaubois, Piétrus, Gordon, Milicic, Udrih, Vujacic, Okur, Gortat… Dans l’autre colonne, en revanche, c’est l’abondance. Vingt-huit « pros », le compte est quasi définitif (certains derniers écrémages n’avaient pas encore eu lieu au moment de notre bouclage). Pour le « fun », trois beaux cinq.

Deuxième cinq

Premier cinq

Les autres : Ersan Ilyasova, Zaza Pachulia, Marco Belinelli, Timofey Mozgov, Chris Kaman, Boris Diaw, Nikola Pekovic, Didier M’Benga, Darius Songaila, Kévin Séraphin, Omer Asik, Semih Erden et Nenad Krstic.

Tony Parker Nicolas Batum Luol Deng Dirk Nowitzki Pau Gasol

France France Grande-Bretagne Allemagne Espagne

Jose Manuel Calderon Rudy Fernandez Hedo Turkoglu Andrea Bargnani Marc Gasol

Espagne Espagne Turquie Italie Espagne

Goran Dragic Danilo Gallinari Andrei Kirilenko Serge Ibaka Joakim Noah

Ronald Martinez/Getty Images

Troisième cinq Slovénie Italie Russie Espagne France

Pau Gasol contre Dirk Nowitzki, on verra peut-être ça au deuxième tour.

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EUROBASKET

ANTOINE RIGAUDEAU L’OUVRE

« L’ESPAGNE AURA DU M Depuis sa retraite en 2005, « Le Roi » se fait discret. L’homme qui a offert ses deux dernières médailles aux Bleus s’est retiré du monde du basket et coule des jours heureux en Espagne. Pourtant, à l’approche de l’Euro, BasketNews a voulu tendre lui tendre le micro et, à l’écouter, on constate qu’Antoine Rigaudeau a finalement bien des choses à dire.

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

C

ela fait maintenant six ans que tu as stoppé ta carrière. Es-tu toujours aussi excité à l’approche de l’Euro ?

Non, bien sûr que non, c’est différent d’être en dehors du milieu du basket quand approche un championnat d’Europe, ou même une compétition comme la Pro A ou l’Euroleague.

Quand tu es dedans, quand tu es acteur de cette compétition, ce ne sont pas les mêmes sensations, ça c’est clair.

L’amateur de basket que tu restes est toujours intéressé ?

Oui bien sûr. Je n’ai pas prévu d’aller sur place mais je vais regarder les matches à la télé, c’est évident. Pour l’amateur de basket et, disons-le, pour l’ancien joueur de basket mais aussi pour l’amateur de sport en général, c’est toujours intéressant de suivre une compétition comme celle-là.

Suis-tu toujours autant le basket aujourd’hui ?

Non, je suis un peu moins le basket. Je regarde de temps en temps mais je prends beaucoup plus de temps pour suivre les autres sports. Avant, j’étais très basket basket, maintenant je vais me déplacer pour voir du tennis, je regarde beaucoup plus de foot qu’avant, je vais aussi regarder le handball, le golf... Même si ce n’est pas forcément régulier, je regarde beaucoup plus de sports différents.

Sur cet Euro, beaucoup de stars ont répondu présent avec la perspective des Jeux Olympiques derrière, des Nowitzki, Noah, Gasol… Des joueurs qui n’étaient pas forcément là les Euros précédents. Du coup on a l’impression que le niveau va être très, très relevé sur cet Euro. Partages-tu cet avis ?

J’ai quand même l’impression qu’on dit ça sur toutes les compétitions où il y a un enjeu. Je crois qu’un sportif de haut niveau veut participer à des beaux projets et puis gagner, aller encore plus haut, jouer des compétitions plus dures… Ce sont des souvenirs qui restent toute une vie et ça ne m’étonne pas que ces joueurs et ces équipes soient motivés pour aller jouer des Jeux Olympiques et à brève échéance, monter sur un podium ou être champion d’Europe.

Quels sont tes favoris dans cette compétition ?

Comme tout le monde, je pense que l’Espagne est très costaude et fait figure de favorite pour cet Euro. Maintenant, on sait très bien depuis plusieurs années que le championnat d’Europe est toujours une compétition difficile où plusieurs équipes ont plus ou moins le même niveau, avec chacune des prétentions élevées, des prétentions de vouloir monter sur le podium.

Alors il y a l’Espagne mais aussi la Lituanie chez elle, la Serbie…

Et puis à part peut-être trois ou quatre équipes dont on peut penser qu’elles sont plus faibles pour aller au bout, tous les autres sont des outsiders qui peuvent créer des surprises. Il n’y a qu’à regarder le groupe de la France, les deux premiers matches sont des matches pièges, qui peuvent poser des problèmes et puis sur un bon jour, avec de l’euphorie, de l’adresse... Ça peut être des soucis.

« Ce qui m’a agréablement plu, la balle vient très souvent près du cercle.

C’est un peu nouveau »

Tu habites toujours Valence ?

Oui. Mais je ne vais plus à la salle. Disons que ça ne s’est pas très bien terminé, à mon avis, entre le club de Valence et moi et ça ne me motive pas trop d’aller dans cette ambiance-là et de voir certaines personnes… Et puis je ne veux pas m’enfermer dans une équipe donc je regarde du basket mais d’une autre façon. D’ailleurs cette année, j’ai beaucoup moins voyagé dans le monde du basket, mais ce n’est pas pour ça que je ne vais pas retourner cette année voir des matches.

L’Espagne serait tout de même la première équipe à faire le doublé depuis la Yougoslavie en 1995 et 1997. C’est dans ses cordes ?

Tout le monde les met favoris donc je pense que oui, elle peut réussir. Elle a les capacités, les qualités physiques et mentales, ainsi que le talent.

Et la Lituanie alors ? La dernière équipe à l’avoir emporté en étant pays hôte, c’était l’Allemagne en 1993. Depuis, beaucoup de très fortes équipes ont échoué : la Turquie en 2001, la Serbie en 2005, l’Espagne en 2007… À se demander si c’est vraiment un avantage de jouer à domicile ?

Si l’on regarde les statistiques, non ! Après, le public sera certainement un plus pour la Lituanie.

De là à gagner l’Euro… Ce sera un atout pour eux. Par rapport à leurs derniers résultats, ils ne seront pas favoris selon moi, l’Espagne sera devant. Et ça, c’est un atout aussi. C’est un peu plus délicat quand on joue à domicile et qu’on est favori d’une compétition, la pression est peut-être plus importante. Et surtout, quand on est favori à domicile, les adversaires n’ont plus rien à perdre et à partir de là, ils deviennent plus difficiles à jouer.

Comment l’aviez-vous vécu en 1999 ?

Je pense que ça a été un avantage jusqu’aux demi-finales où on est tombé sur une équipe d’Espagne qui nous a dominés tactiquement plus qu’autre chose. Mais ça restait un avantage

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EUROBASKET

U MAL À PROGRESSER »

Pacal Allée / HOT SPORTS

Serbie, Allemagne, Italie, Israël, Lettonie. Ce sont les adversaires des Français au premier tour. Que t’inspire ce groupe ?

Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas un groupe facile, surtout que ce sont des équipes aux caractéristiques assez différentes. Il y aura donc certainement un aspect tactique primordial. L’Italie, Israël, on sait que ces équipes ont une grande richesse tactique. La Lettonie va certainement devoir tenter des choses pour essayer de passer. Et puis en Allemagne, il a Nowitzki à maîtriser, il y a Chris Kaman qui met des points. Ensuite, les Serbes restent les Serbes. Tout cela risque de faire des matches pas faciles, parce qu’ils ne vont jamais se ressembler et parce que l’aspect tactique sera important.

pour nous d’autant qu’on n’était pas dans une configuration d’équipe qui dominait le basket européen, on était plus des outsiders donc le fait de jouer à domicile pouvait permettre de faire quelque chose, ce qu’avait fait l’Allemagne en 1993 par exemple.

Le problème c’est que pour les Français, il y a quand même des très, très gros jusqu’au quart de finale… Ça c’est le problème du tirage au sort. Mais normalement qui dit moins d’équipes dit plus d’équipes de haut niveau à rencontrer.

Que penses-tu du nouveau format de l’Euro ? Ça reste une compétition avec toutes les meilleures équipes d’Europe. Pour celles qui ont l’envie d’aller sur le podium, qu’il y ait neuf ou onze matches, ça ne change pas trop, les matches importants, il faut les gagner. Il ne faut pas se trouver d’excuses, les équipes doivent être prêtes pour jouer pendant trois semaines. Après, y a-t-il des intérêts médiatiques, télévisuels à ce changement de format ? Probablement aussi.

Toujours est-il qu’entre la première moitié de tableau, celle des Français, et la deuxième, il y a quand même un très gros écart de niveau.

Autant pour nous ça va être très relevé, autant dans l’autre moitié on sait pratiquement déjà qui va passer…

Oui mais si l’équipe de France veut, et tout le monde le souhaite, se qualifier pour le tournoi additionnel des jeux ou même directement se qualifier en atteignant la finale, il faudra de toute façon gagner contre n’importe quelle équipe. Il n’est donc pas question de savoir contre qui on joue mais de se concentrer sur son jeu. Être performant, avoir son identité de jeu et la maintenir pour aller de l’avant.

Y a-t-il vraiment 24 équipes de très haut niveau en Europe ? Évidemment qu’il y a des classes d’écarts. Alors ça fait des matches en plus mais les matches contre ces équipes dites « faibles » doivent normalement être réglés.

D’expérience, c’est plus compliqué de jouer des équipes aux profils très différents ?

Oui, mais il ne faut justement pas tomber sur ce piège de vouloir jouer en fonction de l’adversaire. Bien sûr il y a des points forts mais il y a normalement des gens au sein du staff de l’équipe de France qui sont là pour les expliquer. Après, l’important c’est d’avoir une ligne de conduite, de la maintenir et de jouer comme un rouleau compresseur, ce qu’on a du mal, nous équipe de France, à mettre en place. J’ai tout de même l’impression d’après ce que je vois que les choses se mettent en place, qu’il y a une identité de jeu… Maintenant, on sait aussi que l’équipe de France a surtout une grosse identité défensive et qu’elle a besoin de le montrer à chaque sortie et sur quarante minutes. Ça c’est sûr. Si on se lâche sur cet aspect, ça devient très difficile.

Sur le papier, beaucoup d’observateurs estiment que cette équipe est peut-être la plus forte équipe de France de ces dix dernières années. On la compare avec celle de 2003, très athlétique, très connotée NBA… (Il coupe) Oui, elle est très athlétique. De ce que j’en ai vu en préparation, elle est bien dans ses jambes, bien dans sa tête, physiquement, c’est très bien.

Mais plus encore que de l’athlétisme, je trouve qu’il y a de l’ancrage au sol, elle est compacte. Elle est longue, elle n’est pas très, très haute mais elle a de l’envergure et ça compense la taille, surtout avec les qualités athlétiques. En plus, je pense qu’elle est bien équilibrée sur le plan de l’attaque. C’est ce qui m’a agréablement plu, la balle vient très souvent près du cercle, en particulier sur des joueurs qui jouent dos au panier. Ça c’est un peu nouveau à mon sens et c’est très important dans le basket d’avoir cette possibilité-là.

« Il ne faut pas croire qu’une équipe athlétique est obligée de sauter et de jouer n’importe comment »

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Tu étais en équipe de France lors des deux dernières médailles, en 2000 et en 2005.

D’après toi, cette équipe a les moyens d’en accrocher une autre ?

Sur ce que j’ai vu, oui. Bon, je n’ai pas vu toutes les autres équipes jouer mais je la crois en mesure de rivaliser avec n’importe qui. Peut-être que l’Espagne lui est aujourd’hui supérieure, ça s’est vu lors du match de préparation à Almeria. Mais je crois aussi que l’Espagne est arrivée à un niveau où elle aura du mal à progresser alors que l’équipe de France, elle, ne peut que progresser.

Une équipe aussi atypique, aussi marquée NBA peut-elle remporter une compétition FIBA ?

Il ne faut pas croire qu’une équipe athlétique est obligée de sauter et de jouer n’importe comment. Sur ce que j’ai vu à Londres, ça n’a pas été le cas. Je crois que cette équipe a son identité, son équilibre, il y a à mon sens une capacité à jouer un basket équilibré s’il y a une vraie volonté commune de le faire. Il faut se sortir de l’idée qu’on a besoin d’être euphorique pour gagner un match. Non, il faut jouer de la même façon du début à la fin, l’euphorie, elle peut être très vite dévastatrice.

Pacal Allée / HOT SPORTS

Avec les Bleus, contre Igor Rakocevic, en 2005.

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Joakim Noah est enfin en équipe de France.

D’après toi, peut-il être ce fameux chaînon manquant qui pourrait permettre aux Bleus de franchir un cap ?

Je ne suis pas sûr qu’il y ait un chaînon manquant, d’après moi c’est tout un groupe, un équilibre, une motivation commune qui doit être réunie pour gagner. Bien sûr, il a des joueurs importants mais s’il suffisait d’un joueur providentiel pour gagner, ce serait trop facile. Joakim va aider l’équipe de France comme il aide les Chicago Bulls, parce qu’il fait partie d’un ensemble.

Par chaînon manquant, on peut entendre l’idée du pivot de grande taille qui faisait tant défaut à l’équipe de France depuis la retraite de Fred Weis, qui était d’ailleurs là lors des deux dernières médailles françaises…

Oui mais Noah il mesure combien ? 2,11 m ? 2,12 ? C’est un grand pivot mais ce n’est pas un très grand pivot. Les Serbes, les Croates, les Turcs…

Ceux-là ont des pivots de très grande taille, des pivots de plus de 2,15 m. Gasol en Espagne, il n’est pas loin de ça, en Lituanie aussi. Fred Weis faisait 2,17 m, là oui c’est un grand pivot par la taille.

Noah n’est pas ça, mais il va apporter autre chose et puis surtout, le secteur intérieur tel qu’il est bâti là, Noah, Séraphin, Boris Diaw, ils ont cette capacité physique à tenir les joueurs loin du panier.

Ils sont vifs, ils sont costauds, ils ont surtout de la masse à faire valoir, ils sont forts au sol. Et ça c’est très bien. La taille pure c’est important mais quand on a la puissance dans le haut et dans le bas du corps, on peut compenser.

Outre les nombreux blessés, y a-t-il d’après toi des joueurs qui auraient mérité d’être sélectionnés en équipe de France et qui n’y sont pas ?

Tous les joueurs qui sont là méritent d’être là et ceux qui n’y sont pas ne le méritent pas, là-dessus, il faut être clair, net et précis. L’équipe de France doit faire avec les présents, pas avec les absents. Une équipe quelle qu’elle soit ne peut se réfugier derrière les absents, y compris derrière les blessés d’ailleurs, parce que la blessure fait partie du sport de haut niveau et il n’y a pas que la France qui a des blessés.

On se rappelle qu’en 2007-08, tu avais été candidat pour le poste de sélectionneur. On a donc envie de te demander ce que tu penses de Vincent Collet depuis sa prise de fonction.

Je trouve que Vincent Collet a une façon de jouer, une identité

« Fred Weis faisait 2,17 m, là oui c’est un grand pivot par la taille.

Noah n’est pas ça »

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Quels sont tes projets alors ?

J’ai un petit centre de kinésithérapie sur Valence dont je suis partenaire, ainsi qu’une société d’assurance en Italie. Je voyage d’ailleurs plus sur l’Italie que sur la France actuellement. Mais dans le monde du basket, je ne fais rien de spécifique.

Je n’ai pas spécialement envie… non pas de perdre du temps mais de réfléchir dessus parce que j’estime avoir déjà réfléchi pas mal, j’ai eu l’impression aussi d’avoir proposé pas mal de choses et ça n’a pas abouti à grand-chose.

faire ça avant. Mais j’aurais surtout préféré que tous les membres de cette équipe soient là ce jour-là.

Pas seulement les joueurs et certains membres du staff (Laurent Sciarra, Yann Bonato et Alain Weisz n’y étaient pas, ndlr) mais tout le staff, tous ceux qui ont participé. Je pense notamment au préparateur physique et au préparateur mental qui nous ont accompagnés tout au long de Sydney parce que pour moi, ces deux personnes-là sont peut-être les deux personnes les plus importantes pour la médaille.

Il y aussi le staff médical, l’accompagnateur… Je pense que ça aurait été bien que vraiment tout le monde soit présent.

d’équipe depuis le début et c’est le meilleur moyen pour avoir des résultats. Il fait avec ce qu’il a, sans changer, sans se travestir en quelqu’un d’autre. J’ai déjà parlé avec lui mais je ne peux pas dire que je le connais bien pour autant.

Plusieurs joueurs de cette équipe ont obtenu des passe-droits durant la préparation, Parker et Noah notamment, qui ont eu l’aval de la fédération pour ne pas participer à l’ensemble du stage de l’INSEP alors que le reste de l’équipe était là du début à la fin.

Que penses-tu de ça ?

J’imagine que c’est quelque chose qui a été discuté avec les gens responsables de l’équipe de France. Tant que la communication est bien faite auprès de tout le monde et que cela convient à tout le monde, pas de problème. Ça ne veut pas dire que je fonctionnerais comme ça ou que j’aimerais que ça se passe comme ça si j’étais dans le groupe mais l’important c’est que ce groupe vive bien et soit en harmonie avec ce qui a été fait.

Quittons un peu l’équipe de France. Cette année, la ligue nationale ainsi que la fédération ont changé de président. Or on ne t’a pas entendu durant cette période. As-tu toujours la volonté de revenir dans le monde du basket ?

Il y a quelques années de ça, j’ai proposé pas mal d’idées à certaines personnes, surtout au niveau fédéral d’ailleurs. Ça ne s’est pas concrétisé à l’époque… Ça fait maintenant un an et demi que je ne réfléchis plus sur le monde du basket, donc je suis ça en tant qu’amateur mais c’est tout.

Tu as pourtant gagné des médailles avec les Bleus, tu as joué dans les meilleurs championnats européens, tu as été l’un des meilleurs joueurs du continent, ton nom est connu dans toute l’Europe… Un peu à l’image d’un Michel Platini en football, on peut penser que tu as la légitimité pour occuper des fonctions dans le basket, au moins dans le basket français.

C’est gentil de le dire ou de le penser (rires) mais aujourd’hui je suis à l’étranger et pour le moment je n’ai pas eu cette occasion.

Probablement d’ailleurs que je n’ai pas tout fait pour mais ce n’est pas pour cela que j’en vis plus mal. Et il n’y a pas d’actualité pour le moment là-dessus, de mon côté.

Pacal Allée / HOT SPORTS

Est-ce compatible avec un statut de leader d’après toi ?

Quand on voit aujourd’hui les résultats du tournoi de Londres, je n’ai pas l’impression que ça ait posé problème. Il est plus important de savoir comment tout le groupe va se comporter dans une semaine plutôt que de savoir comment il s’est comporté il y a un mois.

Tu as le sentiment que l’on n’a pas voulu de toi ?

Ce n’est pas la question de vouloir ou ne pas vouloir de quelqu’un, c’est peut-être que je n’étais pas la bonne personne, que je n’avais pas les bonnes idées, que je n’ai pas su convaincre ou que c’était trop tôt. Je n’en veux pas à qui que ce soit mais chacun ses responsabilités. Moi j’assume mes responsabilités, j’assume ce que j’ai proposé, je n’ai aucun souci par rapport à ça et je ne me sens pas responsable de ce qu’est le basket français aujourd’hui.

On t’a vu récemment lors de la finale de Coupe de France à Bercy pour la cérémonie organisée en l’honneur de l’équipe de Sydney. Certains diront que c’était un peu tard…

Oui sans doute mais mieux vaut tard que jamais.

C’est vrai que ça aurait sans doute été mieux de

J’ai cru entendre que tu serais à Nancy ce week-end pour le jubilé de Cyril Julian ?

Oui, j’arrive samedi. Je suis très content de revoir du monde et surtout de fêter Cyril, c’est sympa de lui offrir un match de basket pour son jubilé.

Est-ce que tu t’es réentraîné pour ce match ?

Non, je n’ai pas repris l’entraînement mais physiquement je ne suis pas trop mal, du moment que je peux courir, ça devrait aller. (rires)

« Je ne me sens pas responsable de ce qu’est le basket français aujourd’hui »

On risque de revoir le grand Rigaudeau de l’époque Bologne donc ?

Non, je ne suis pas sûr d’y arriver. (rires) ■

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EUROBASKET

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’EURO EN 10 LEÇONS C’est parti ! Deux pages pour tout savoir sur l’Euro à venir, la physionomie, le contexte, un peu d’histoire, les tendances, les stars… C’est par ici !

Dirk Nowitzk

Par Thomas BERJOAN

L’EURO LE PLUS FORT DU MILLÉNAIRE

Pascal ALLEE/HOT SPORTS

Pour juger, il faudra évidemment attendre la fin de la compétition, mais sur le papier, l’édition 2011 semble la plus relevée depuis l’an 2000. L’Euro accueillera trois des quatre demi-finalistes du dernier Mondial. La Turquie, habituée à lever le pied quand elle ne joue pas à domicile, va présenter pratiquement la même équipe que l’année dernière où elle a été irrésistible malgré sa défaite en finale face aux Américains. La Lituanie a retrouvé son statut en emportant le bronze en 2010 et joue à domicile, ce qui fait d’elle un ogre. La Serbie, médaille d’argent en 2009 et quatrième au dernier Mondial, est jeune et sur la courbe ascendante. À cela, il convient de rajouter l’Espagne et la France qui n’ont peut être jamais aligné des effectifs aussi impressionnants avec les arrivées d’Ibaka et Noah. L’Allemagne avec Nowitzki et Kaman dans la raquette ne fera rire personne, même chose pour l’Italie au complet. Sans parler des bastions traditionnels que sont la Russie, la Croatie et la Slovénie. En fait, il ne manque qu’une grosse équipe de Grèce pour que le tableau soit parfaitement effrayant.

LES JEUX EN LIGNE L’Euro lituanien est qualificatif pour les Jeux Olympiques. Les places seront chères. Seuls les deux finalistes hériteront d’un billet direct.

Les équipes classées de 3 à 6 joueront elles le tournoi préolympique l’été prochain. En 2007, les trois premières places envoyaient directement aux Jeux, et les équipes classées de 4 à 7 jouaient le TPO. En 2003, les trois premières places étaient qualificatives. Il n’y pas eu cette année-là de repêchage pour les JO de 2004. Pour se faire mal, rappelons que les deux dernières fois, la France est resté à la porte, quatrième en 2003 et huitième en 2007.

LE LOCK-OUT, UNE AUBAINE

Finalement, hormis Marcin Gortat et Ben Gordon, aucun joueur NBA ne va manquer l’Euro pour des questions d’assurances, alors que le pire était à craindre. Ce problème résolu, la grève des propriétaires de franchises renforce l’intérêt de la compétition. Un, de nombreux joueurs parmi lesquels les grandes stars – Nowitzki, Gasol – ne seraient peut être pas venues sans

le lock-out. Là, avec une reprise de la saison américaine compromise, l’Euro devient un bon moyen de ne pas perdre le rythme sans crainte de surcharger le planning. Deux, avec la nouvelle formule élargie de la compétition européenne, 24 équipes au lieu de 16 pour les éditions précédentes, plus de matches encore – une aberration made in FIBA dans le contexte international – l’incertitude qui flotte sur la reprise de la ligue américaine va permettre aux joueurs de se livrer sans retenue.

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L’EURO D’EN HAUT, L’EURO D’EN BAS

Sarunas Jasikevicius

LA GROSSE COTE Selon les quatre principaux sites de paris sur Internet, qui va gagner l’Euro 2011 ? L’Espagne, à l’unanimité évidemment ! Avec une cote moyenne de 1,71 (1 euro joué, 1,71 euro gagné si l’Espagne remporte le titre). En fin de semaine dernière, la fourchette des cotes pour l’Espagne variait très peu, entre 1,62 et 1,88.

En ces temps troubles de crise économique mondiale, existe-t-il un meilleur placement pour votre argent ? En numéro 2, à l’unanimité aussi, vient évidemment la Lituanie à domicile avec une moyenne de 4,75 et des cotes comprises entre 4,5 et 5,0. En fait, pour les cinq premières places, les sites sont d’accord. En trois vient la Serbie avec une cote moyenne de 8,1, devant la France, quatrième avec 10,8, puis la Turquie avec 15,5. Voilà pour le quinté dans l’ordre.

Pour les plus curieux, la suite : Russie (23,3), Grèce (24,3), Allemagne (37,0), Croatie (37,8), Slovénie (42,8), Italie (51,3), Monténégro (82,8), Grande-Bretagne (120,3), Israël (156,5), Lettonie (287,8), Macédoine (337,8), Pologne (375,3), Bosnie (400,3), Géorgie (512,8), Bulgarie (550,3), Belgique (587,8), Ukraine (625,3), Finlande (762,8) et le Portugal (1612,8), pour les plus audacieux.

LE PRONO DE LA RÉDAC Du côté de BasketNews, la tendance est claire et confirme le dernier point : 4 votes pour l’Espagne, 4 pour la Lituanie, 1 pour l’Allemagne. Chaque membre de la rédaction était appelé à donner son podium pour l’Euro à venir. Seules six équipes ont reçu des voix.

L’Espagne et la Lituanie ont donc dominé les débats, devant la Serbie, la France, l’Allemagne et la Russie.

Pascal ALLEE/HOT SPORTS

Soyons clair. Pour la France, il sera plus dur de rejoindre les quarts de finale que, en cas de qualification pour les quarts, de se hisser jusqu’aux demies. Alors que, traditionnellement, la bascule d’un Euro se joue en quart. Mais cette année, tous les favoris présumés de cet Euro se trouvent en effet dans la même partie de tableau, celle de la France : Espagne, Lituanie, Serbie, France, Turquie, Allemagne.

En face, la Grèce est fortement diminuée, la Slovénie sans Nachbar, la Croatie et la Russie semblent un ton en-dessous des ténors. Un constat à mettre sur le dos d’une répartition des têtes de série assez discutables.

LA FRANCE PORTE-BONHEUR Puisque ni les bookmakers, ni la rédaction, ni les lecteurs de basketnews.net (voir sondage) ne voient la France l’emporter à l’Euro, il faut rappeler une vérité qui tient depuis quatre éditions. A l’Euro, l’équipe qui bat la France lors de la phase finale gagne le tournoi. Ça peut servir pour les paris en ligne. En 2003, la Lituanie avait éliminé la France en demi avant d’aller au bout, même topo pour la Grèce en 2005. En 2007, c’est la Russie qui bat les Bleus en quart avant de l’emporter, tout comme l’Espagne en 2009…

L’ESPAGNE COMME LES YOUGOS ?

Les six dernières éditions de l’Euro ont accouché de six champions différents (Espagne 2009, Russie 2007, Grèce 2005, Lituanie 2003, Yougoslavie 2001, Italie 1999). Il faut remonter à 1995 et 1997 pour trouver un doublé, réussi par la Yougoslavie. Le challenge qui attend les coéquipiers de Pau Gasol pour conserver leur titre est donc particulièrement épineux. Il convient également de rappeler qu’avant la finale gagnée en Pologne lors de la dernière édition, l’Espagne restait sur six défaites d’affilées en finale de l’Euro. Dernier élément, sur les six derniers Euro, donc depuis 1999, l’Espagne a ramené 5 médailles.

NOWITZKI MEILLEUR MARQUEUR Si on laisse de côté l’Euro 99 où le grand Dirk n’était encore qu’un enfant, depuis, en quatre participations,

l’Allemand a terminé trois fois meilleur marqueur de la compétition (28,7 pts en 2001, 26,1 pts en 2005 et 24,0 pts en 2007). En 2003, il n’avait terminé qu’à la troisième place avec 22,5 unités en moyenne. Honte sur lui ! Sachant qu’il n’a jamais été aussi fort qu’en juin dernier, tout porte à croire qu’il pourrait décrocher une quatrième couronne. Ce qui l’amènerait à partager le record détenu par Radivoj Korac (1959, 61, 63, 65) et Nick Galis (1983, 87, 89, 91). Qui se dresse sur sa route ? Pau Gasol bien sûr ! L’Espagnol a à son actif deux trophées de meilleur marqueur à l’Euro (25,8 pts en 2003 et 18,7 pts en 2009), une quatrième place (18,8 pts en 2007) et une sixième place (17,3 pts en 2001). Mais aussi notre TP national, second lors des deux dernières éditions (20,1 en 2007 et 17,8 en 2009) et Andrei Kirilenko, toujours bien placé (2e en 2003 avec 23,2 pts, 3e en 2005 avec 17,5 pts et 5e en 2007 avec 18,0 pts).

MVPS EN PAGAILLE Evénement rare, les quatre derniers MVP de la compétition, Saras Jasikevicius (2003), Dirk Nowitzki (2005), Andrei Kirilenko (2007) et Pau Gasol (2009), seront présents en Lituanie. Peja Stojakovic, MVP en 2001 et toujours en activité puisque champion NBA avec Dallas, ne fait toutefois pas partie de la sélection serbe. Les quatre superstars tenteront tous de décrocher un deuxième trophée, un exploit que seul Kresimir Cosic, décédé en 1995, a réussi avec la Yougoslavie en 1971 et 1975. A noter que Nowitzki est le seul des quatre à ne pas avoir également été champion la même année. Sur les trente dernières années, ce n’est arrivé que trois fois. Sarunas Marciulonis avait également été élu MVP en 1995 alors que la Lituanie avait perdu face à la Yougoslavie, tout comme l’Espagnol Juan Antonio Carbalan en 1983 malgré la défaite de l’Espagne face à l’Italie en finale. ■

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EUROBASKET

IL N’Y A PAS QUE LES STARS DANS LA VIE

10 JOUEURS À SUIVRE Pas la peine de vous expliquer que Nowitzki, Gasol et Jasikevicius auront un rôle crucial à l’Euro... En revanche, les dix joueurs suivants ne sont pas forcément les plus connus mais il sera intéressant de garder un œil attentif sur eux.

Par Thomas BERJOAN

Nick Calathes (1,98 m, 22 ans, meneur, Grèce)

Thomas Kelati (1,94 m, 29 ans, arrière, Pologne)

Les malheurs de la Grèce (défection du trio magique Papaloukas-Diamantidis-Spanoulis) le poussent sur le devant de la scène. Un peu tôt. Pour bien faire, il lui aurait fallu deux années de maturation supplémentaires. Mais attention, ce meneur de grande taille né et formé aux Etats-Unis (à Florida, la fac de Noah, drafté en 2009 en 45e position par les Wolves) pourrait être opérationnel. Depuis deux ans et son retour en Europe, il a beaucoup appris. Sur le banc de la sélection lors des deux dernières campagnes (un peu plus de 4,0 pts et 2,0 pds en moyenne en une grosse quinzaine de minutes) et également au Panathinaikos – champion d’Euroleague en titre – où il tenait sensiblement le même rôle. Calathes est un talent offensif naturel, physique, attiré par le cercle. Il a aussi considérablement progressé en défense et dans l’organisation du jeu. Seul bémol, il a soigné une fracture à la cheville tout l’été.

Au petit jeu des naturalisations, la Pologne a réussi un joli coup. Avec un passeport tout beau tout neuf, l’Américain aux origines érythréenes a rendu de fiers services à sa nouvelle patrie l’été dernier pour les qualifications. Ce shooteur de grande classe, révélé en Euroleague à Malaga en 2008-09 (11,8 pts, 39/99 à 3-pts), apporte un danger nouveau dans un jeu extérieur jusque là désertique. En sortie d’écran ou sur le dribble, Kelati – une espèce de clone moins abouti de Drew Nicholas, le shooteur du Pana – est capable de percer le filet à tout moment. En mars 2009, il avait réussi un match à 9/19 à trois-points en Euroleague, égalant le record de triples réussis.

L’année dernière, il avait apporté un bel équilibre à l’attaque polonaise (12,8 pts, 20/38 à 3-pts, 2,8 pds et 2,8 rbds en 8 matches), polarisée à l’intérieur avec Gortat et Lampe, qui seront absent cette année. Il aura donc des munitions.

Vlado Scepanovic (1,95 m, 35 ans, arrière, Monténégro) Un vétéran. Son cuir est aussi tanné qu’un tablier de forgeron. Pensez donc. En 1998, le jeune Vlado était champion du monde pour ses débuts avec la grande équipe de Yougoslavie. Pendant sept années, il a été le shooteur officiel d’une nation célèbre pour la précision de ses tirs lointains. A l’Euro 2001, le meilleur marqueur de la finale (19 pts), c’est lui. A l’Euro 2005, contre la France en huitièmes à Novi Sad, celui qui prend le dernier tir à trois-points dans le corner gauche mais qui le rate – fort heureusement pour les Bleus – c’est encore lui. Pas vraiment une star mais une figure. En club, il a joué jusqu’en 2010 à un bon niveau à Murcia en Espagne. Cette saison, il reste sur une campagne blanche. Il signe en février à Panellinios mais ne joue qu’un match d’EuroCup. En 2009, il avait été excellent avec le Monténégro pour la première campagne du pays. A l’Euro, il amènera toute son expérience. Et son tir, évidemment.

Robertas Dackus/EB via Getty Images

Robert Benzing (2,09 m, 22 ans, ailier, Allemagne) L’Allemagne a longtemps voulu croire qu’elle tenait en Benzing un nouveau Nowitzki. Comparaison plombante. Robert est un joueur extérieur immense et délié, mais moins tonique que Dirk au même âge. Et avec moins de talent offensif. Reste que sa progression est intéressante. Il jouera cet été déjà sa troisième compétition internationale avec la Mannschaft. Après un Mondial 2010 un peu décevant (4,6 pts à 32% aux tirs et 1,4 rbd), il doit se racheter et retrouver la polyvalence et la justesse qui le caractérisent. En l’associant avec Nowitzki et Kaman, l’Allemagne peut aligner un frontcourt à 2,10 m ou plus, une option stratégique de taille. En club, avec Ülm, il a signé une saison très convaincante (15,1 pts et 4,5 rbds) et va rejoindre coach Dirk Bauermann au Bayern la saison prochaine.

On va beaucoup voir Nick Calathes avec la sélection gresque

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EUROBASKET Tête de lard et gros shoot, Pnini est un danger.

Guy Pnini (2,01 m, 28 ans, ailier, Israël) Un sacré personnage ce Guy ! Un visage d’enfant gâté, des bras dénués de poils ou de muscles, le tout sur un grand corps pas très véloce. Un premier abord étrange pour un basketteur de haut niveau.

Pnini est avant tout un compétiteur. Féroce, mauvais, fort mentalement. Et il a un sacré bras. Un shooteur de classe internationale. Le candidat pour prendre (et réussir) le tir qui tue ou faire péter les plombs au meilleur joueur d’en face. Disons avec tendresse que Guy détient largement à lui seul la dose de mauvais esprit nécessaire à toute équipe. En 2010-11, pour sa deuxième saison au Maccabi (7,2 pts, 33/72 à 3-pts en 22’), il a clairement franchit un cap. Le club-Nation l’a resigné jusqu’en 2014.

Stanko Barac (2,17 m, 25 ans, pivot, Croatie)

On parle beaucoup de Kirilenko et Khryapa, mais contrairement à l’année du titre à l’Euro 2007, coach Blatt dispose désormais avec Vorontsevich d’un troisième spécimen du même acabit. Cet Andrei-là est également un superbe athlète, grand, polyvalent et doté d’un sacré talent offensif. Anecdotique à l’Euro 2009 (3,3 pts), il a explosé l’été dernier au Mondial turc dans un rôle de premier plan. En quart de finale, perdu 89-79 contre le Team USA, il a tout donné (14 pts, 2/3 à 3-pts, 12 rbds, 3 pds et 1 int en 34’), paraphant un très beau tournoi. Depuis, il a confirmé au CSKA Moscou (10,5 pts à 55% aux tirs dont 20/35 à 3-pts et 4,3 rbds en Euroleague). La Russie ne se présente qu’avec un seul pivot de métier (Mozgov). Un mal pour un bien tant cela devrait permettre aux Russes de donner des minutes à tous leurs 3-4.

Joel Freeland (2,08 m, 24 ans, ailier-fort, Grande-Bretagne)

Ce sujet de sa Majesté progresse à une vitesse folle.

En 2006, quand les Blazers utilisent un premier tour de Draft (30e choix) pour s’attacher ses services, le monde du basket les a regardés avec incompréhension.

Aujourd’hui beaucoup moins. Sa saison d’Euroleague avec Malaga a été magnifique (13,9 pts et 6,3 rbds en 25’). Surtout, chaque saison, il s’ajuste au niveau qui lui est proposé et polit ses fondamentaux offensifs. Son tir extérieur s’améliore, il est costaud et surtout il possède une panoplie de mouvements offensifs près du cercle intéressant. Au tournoi de Londres, il a tourné à 16,0 points (50% aux tirs) et 7,4 rebonds en 25 minutes. Il est prêt à jouer contre n’importe qui.

Jonas Valanciunas (2,10 m, 19 ans, pivot, Lituanie) Au départ, il n’était pas censé jouer. Coach Kestutis Kemzura avait sa rotation intérieure complète avec les frères Lavrinovic, Javtokas, Petravicius, Songaila.

Mais les blessures et puis surtout, le niveau de jeu proposé par le jeune pivot prodige en préparation (un double-double contre la République Tchèque, 11 pts contre l’Espagne, 13 pts contre la Russie), ne laissent pas tellement le choix au coach. Le gamin, cinquième choix de la dernière Draft, va jouer. Dans la foulée d’un Mondial des moins de 19 ans absolument royal (le titre plus le trophée de MVP de la compétition avec 23,0 points, 13,9 rebonds et 2,7 interceptions), le voilà prêt pour le grand bain. Son registre technique,

Stanko Barac a enfin explosé.

Rafa Rivas/EB via Getty Images

Andrei Vorontsevich (2,06 m, 24 ans, ailier-fort, Russie)

On l’avait découvert à l’Euro 2007 en Espagne (5,4 pts et 4,1 rbds en 15’), une immense tige avec des bonnes mains. Vraiment prometteur. Depuis, comme souvent avec les gabarits, il a fallu du temps. Mais ça y est ! En 2010-11 avec Vitoria, il a explosé en Euroleague (11,4 pts à 58,0%, dont 5/8 à 3-pts, 5,3 rbds en 23’ sur 20 rencontres), doublant allégrement ses chiffres par rapport aux saisons précédentes.

Il revient donc en sélection après plusieurs étés d’absence pour valider tout ça. Physiquement, Barac est devenu une barique. Un vrai costaud, épais et lourd. Contre la France au tournoi de Londres il a montré de belles choses (13 pts à 5/6). Il n’est évidemment pas le basketteur le plus mobile sur un terrain, mais un véritable totem, qui pèse et use au rebond, en défense comme en attaque. ■

Ulf Duda/EB via Getty Images

Dusko Savanovic (2,04 m, 27 ans, ailier-fort, Serbie) La révélation du Mondial 2010. Une trouvaille de coach Ivkovic qui en dit également long sur la profondeur du réservoir serbe. Savanovic, jusqu’alors vierge de toute expérience internationale en sélection, avait dominé la compétition avec une boite à outils offensive très complète (11,4 pts en 18’). Capable évidemment de shooter à trois-points et de finir dessous, Dusko a surtout la particularité d’être très fort et fluide quand il pose la balle au sol. Son jeu dans le périmètre est finalement proche des fondamentaux d’un extérieur. La taille en plus. Formidable joueur de un-contre-un, sa saison d’Euroleague 2010-11 avec Nando De Colo à Valencia l’a installé défintivement parmi l’élite européenne (11,9 pts et 4,6 rbds).

sa mobilité, la sûreté de ses mains et sa maîtrise des fondamentaux collectifs du jeu « made in Lithuania » vont très probablement causer des dégâts.

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LES ROSTERS Allemagne

Espagne

Nom Taille Poste Heiko Schaffartzik 1,83 1 Steffen Hamman 1,94 1 Philipp Schwethelm 2,01 2 Lucca Staiger 1,95 2 Johannes Herber 1,95 2 Robin Benzing 2,09 3 Sven Schultze 2,06 4 Dirk Nowitzki 2,13 4 Jan-Hendrik Jagla 2,11 4/5 Tim Ohlbrecht 2,10 4/5 Tibor Pleiss 2,15 5 Chris Kaman 2,13 5 Coach : Dirk Bauermann (53 ans)

Âge 27 30 22 24 28 22 33 33 30 23 22 29

Belgique Nom Taille Jorn Steinbach 1,84 Sam Van Rossom 1,88 Beye Tabu-Eboma 1,84 Roel Moors 1,90 Dimitri Lauwers 1,88 Marcus Faison 1,96 Quentin Serron 1,90 Guy Muya 1,90 Jean Mwema 1,95 Randy Oveneke 2,00 Axel Hervelle 2,04 Christophe Beghin 2,06 Maxime De Zeeuw 2,05 Thomas Van Den Spiegel 2,14 Didier Ilunga Mbenga 2,10 Coach : Eddy Casteels (51 ans)

Poste 1 1 1/2 1/2 2 2 2 1/3 3 3 4 4 4 5 5

Âge 22 25 26 33 32 33 21 28 22 25 28 31 24 33 31

Bosnie-Herzégovine Nom Taille Sasa Vasiljevic 1,88 Aleksej Nesovic 1,89 Diego Kapelan 1,90 Ernest Bremer 1,88 Nemanja Gordic 1,93 Henry Domercant 1,94 Goran Ikonic 1,96 Nehad Dedovic 1,98 Mujo Tuljkovic 2,03 Mirza Teletovic 2,05 Kenan Bajramovic 2,05 Adnan Hodzic 2,03 Edin Bavcic 2,09 Elmedin Kikanovic 2,10 Coach : Sabit Hadzic (54 ans)

Poste 1 1/2 1/2 1/2 2/1 2 2 2/3 3 3/4 4 4 4/5 4/5

Âge 32 26 24 30 22 30 31 21 32 25 30 23 27 22

Bulgarie Nom Taille Poste Plamen Aleksiev 1,80 1/2 Earl Rowland 1,88 1/2 Chavdar Kostov 1,96 2 Zlatin Georgiev 1,95 2 Bozhidar Avramov 1,96 2 Filip Videnov 1,96 2/3 Ivan Lilov 1,96 2/3 Aleksandar Georgiev 2,02 3 Kaloyan Ivanov 2,05 4 Dejan Ivanov 2,05 4/5 Nikolay Varbanov 2,09 5 Tencho Banev 2,09 5 Coach : Rosen Barchovski (51 ans)

Âge 27 28 23 26 21 31 23 21 25 25 26 31

Croatie Nom Taille Poste Dontaye Draper 1,80 1 Marko Popovic 1,85 1 Rok Stipcevic 1,86 1 Marko Car 1,88 2 Bojan Bogdanovic 2,02 2 Marko Tomas 2,01 2/3 Simon Krunoslav 1,97 3 Damjan Rudez 2,03 3 Zoran Vrkic 1,92 3 Damir Markota 2,09 3/4 Luksa Andric 2,08 4 Stanko Barac 2,17 5 Ante Tomic 2,17 5 Luka Zoric 2,05 5 Coach : Josip Vrankovic (42 ans)

Âge 26 29 25 25 22 26 26 25 24 25 26 25 24 26

Grèce

Nom Taille Poste José Manuel Calderon 1,92 1 Ricky Rubio 1,90 1 Sergio Llull 1,90 1/2 Víctor Sada 1,92 1/2 Juan Carlos Navarro 1,91 2 Rudy Fernandez 1,95 2/3 Fernando San Emeterio 1,99 3 Carlos Suarez 2,02 3 Victor Claver 2,05 3/4 Serge Ibaka 2,07 4/5 Felipe Reyes 2,03 4/5 Pau Gasol 2,15 5 Marc Gasol 2,13 5 Coach : Sergio Scariolo (40 ans)

Âge 29 20 23 27 31 26 27 25 22 21 31 31 26

Âge 30 23 30 22 20 24 29 27 30 30 24 23 33

Âge 21 31 29 24 22 28 25 29 31 26 26 21

Géorgie Nom Taille Poste Giorgi Gamqrelidze 1,85 1 Marquez Haynes 1,91 1/2 Anatoli Boisa 1,95 2/1 George Tsintsadze 1,92 2/1 Manuchar Markoishvili 1,96 2 Lasha Parghalava 1,90 2 Levan Patsatsia 1,98 3 Viktor Sanikidze 2,03 3/4 Tornike Shengelia 2,07 4 Nikoloz Tskitishvili 2,12 4/5 Vladimir Boisa 2,09 4/5 Zaza Pachulia 2,10 5 Giorgi Shermadini 2,16 5 Nika Metreveli 2,11 5 Coach : Igor Kokoskov (39 ans)

Âge 25 25 27 25 24 24 22 25 19 28 30 27 22 20

Grande-Bretagne Nom Taille Ogooluwa Adegboye 1,98 Andrew Lawrence 1,85 Devon Van Oostrum 1,90 Mike Lenzly 1,89 Nate Reinking 1,83 Kyle Johnson 1,95 Luol Deng 2,06 Andrew Sullivan 2,03 Laurence Ekperigin 2,01 Daniel Clark 2,08 Joel Freeland 2,08 Matthew Bryan-Amaning 2,06 Ryan Richards 2,12 Robert Archibald 2,11 Eric Boateng 2,03 Coach : Chris Finch (41 ans)

Poste 1 1 1/2 1-2 2 2 3 3/4 3/4 3/4 4 4 4/5 5 5

Âge 21 22 28 27 24 27 21 26 30 22 26 26 28

Nom Taille Yuval Naimy 1,87 Yogev Ohayon 1,87 Afik Nissim 1,80 Yotam Halperin 1,96 Tal Burstein 1,98 Guy Pnini 2,01 David Bluthenthal 2,01 Omri Casspi 2,03 Lior Eliyahu 2,05 Uri Kokia 2,02 Elishay Kadir 2,03 Yaniv Green 2,06 Robert Rothbart 2,17 Coach : Arik Shivek (55 ans)

Âge 23 21 18 30 37 22 26 31 23 22 24 23 20 31 25

Serbie

Nom Taille Poste Bo McCalebb 1,83 1 Vlado Ilievski 1,90 1 Dimitar Mirakovski 1,80 1 Aleksandar Kostoski 1,88 1 Darko Sokolov 1,90 2 Marko Simonovski 1,90 2 Damjan Stojanovski 1,97 3 Vojdan Stojanovski 1,94 3 Gjorgij Cekovski 2,02 4 Pero Antic 2,10 4/5 Predrag Samardziski 2,14 5 Kiril Nikolovski 2,10 5 Coach : Marin Dokuzovski (51 ans)

Âge 26 31 30 23 25 22 24 24 32 29 25 23

Monténégro Poste 1 1 1/2 2/1 2 3 3/4 3/4 4 4 4 5 5

Âge 26 24 30 31 31 28 31 23 26 30 23 31 25

Nom Taille Poste Antonio Maestranzi 1,78 1 Andrea Cinciarini 1,92 1 Luca Vitali 2,01 1 Giuseppe Poeta 1,92 1 Marco Belinelli 1,96 2 Marco Carraretto 1,97 2 Marco Mordente 1,90 2/1 Daniele Cavaliero 1,88 2 Daniel Hackett 1,99 2/3 Danilo Gallinari 2,08 3/4 Luigi Datome 2,03 3 Stefano Mancinelli 2,03 3/4 Andrea Bargnani 2,13 4/5 Marco Cusin 2,11 5 Andrea Renzi 2,07 5 Coach : Simone Pianigiani (42 ans)

Âge 27 25 25 26 25 34 32 27 24 23 24 28 26 26 22

Italie

France Nom Taille Poste Andrew Albicy 1,78 1 Steed Tchicamboud 1,91 1 Tony Parker 1,88 1 Nando de Colo 1,95 1/2 Nicolas Batum 2,03 3 Mickaël Gelabale 2,00 3 Charles Lombahé-Kahudi 1,99 3 Boris Diaw 2,03 4 Florent Piétrus 2,02 4 Ali Traoré 2,06 4/5 Joakim Noah 2,11 5 Kevin Séraphin 2,06 5 Coach : Vincent Collet (48 ans)

Macédoine Poste 1 1 2/1 2/3 2/3 3 3 3/4 4 5 5 5 5

Israël

Finlande Nom Taille Poste Teemu Rannikko 1,89 1 Petteri Koponen 1,94 1 Petri Virtanen 1,83 1/2 Antti Kanervo 1,92 1/2 Sasu Salin 1,90 1/2 Mikko Koivisto 1,94 2 Tuomas Iisalo 1,95 2 Shawn Huff 1,98 3 Tuukka Kotti 2,05 4 Kimmo Muurinen 2,02 4 Vesa Mäkäläinen 2,00 4 Gerald Lee 2,08 5 Antti Nikkilä 2,10 5 Coach : Henrik Dettmann (43 ans)

Nom Taille Konstantinos Sloukas 1,87 Nick Calathes 1,98 Nikolaos Zisis 1,97 Kostas Vasileiadis 2,00 Michail Bramos 1,98 Stratos Perperoglou 2,03 Kostas Papanikolaou 2,01 Pat Calathes 2,08 Antonis Fotsis 2,09 Kostas Koufos 2,18 Dimitrios Mavroeidis 2,09 Ian Vougioukas 2,11 Ioannis Bourousis 2,13 Coach : Ilias Zouros (45 ans)

Lettonie Nom Taille Poste Edgars Jeromanovs 1,91 1 Janis Strelnieks 1,91 1 Janis Blums 1,90 1 Dairis Bertans 1,91 2/1 Mareks Jurevicus 1,97 2 Rihards Kuksiks 2,01 3 Akselis Vairogs 1,95 3 Davis Bertans 2,08 3/4 Ivars Timermanis 2,02 3/4 Rolands Freimanis 2,11 4 Pavels Veselovs 2,07 4/5 Martins Meiers 2,06 4/5 Arturs Berzins 2,04 5 Lauris Blaus 2,04 5 Andrejs Selakovs 2,10 5 Coach : Ainars Bagatskis (44 ans)

Âge 25 21 29 21 26 23 26 18 29 23 28 20 23 21 23

Lituanie Nom Taille Poste Mantas Kalnietis 1,94 1 Sarunas Jasikevicius 1,92 1 Tomas Delininkaitis 1,92 1/2 Rimantas Kaukenas 1,94 2 Martynas Pocius 1,93 2 Mindaugas Lukauskis 1,98 2/3 Simas Jasaitis 2,01 3 Paulius Jankunas 2,05 4 Ksystof Lavrinovic 2,09 4 Darius Songaila 2,04 4 Darjus Lavrinovic 2,12 4/5 Robertas Javtokas 2,11 5 Marijonas Petravicius 2,07 5 Jonas Valanciunas 2,10 5 Coach : Kestutis Kemzura (41 ans)

Âge 24 35 29 34 25 32 29 27 31 33 31 31 31 19

Nom Taille Poste Vladimir Mihailovic 1,94 1/2 Omar Cook 1,88 1/2 Boris Bakic 1,96 1/2 Goran Jeretin 1,92 2/1 Sead Sehovic 1,96 2 Vlado Scepanovic 1,95 2 Suad Sehovic 1,96 3 Milos Borisov 1,99 3 Vladimir Dasic 2,08 4/3 Milko Bjelica 2,06 4 Vladimir Dragicevic 2,05 4/5 Nikola Pekovic 2,09 5 Slavko Vranes 2,30 5 Nikola Vucevic 2,10 5 Vladimir Golubovic 2,13 5 Coach : Dejan Radonjic ( 41 ans)

Âge 21 29 25 31 22 35 24 25 23 27 25 25 28 20 25

Pologne Nom Taille Lukasz Koszarek 1,87 Robert Skibniewski 1,83 Tomasz Snieg 1,88 Piotr Pamula 1,94 Lukasz Wisniewski 1,86 Dardan Berisha 1,93 Thomas Kelati 1,94 Adam Waczynski 1,99 Piotr Szczotka 2,00 Michal Gabinski 2,02 Jaroslaw Mokros 1,99 Pawel Leonczyk 2,03 Damian Kulig 2,01 Adam Hrycaniuk 2,06 Adam Lapeta 2,15 Coach : Ales Pipan (52 ans)

Poste 1 1 1 1/2 1/2 2 2/3 2/3 3/4 3/4 3/4 4 4/5 4/5 5

Âge 27 28 22 21 27 22 28 20 30 24 21 24 24 27 23

Poste 1 1-2 1-2 2 2 2-3 3 4 4 4 4-5 5-4 5 5

Âge 27 37 31 35 20 32 30 32 31 32 21 28 33 27

Poste 1 1 1/2 1/2 2 2 2/3 3 3 3/4 4/3 4 5

Âge 25 22 28 22 25 25 28 28 27 30 29 24 25

Portugal Nom Taille Minguel Minhava 1,98 Jose Costa 1,88 Filipe da Silva 1,93 Antonio Tavares 1,83 Tomas Barroso 1,80 Carlos Andrade 1,98 Fernando Sousa 1,92 Miguel Miranda 2,05 Paulo Cunha 2,00 Jorge Coelho 2,00 Claudio Fonseca 2,06 Nuno Cortez 2,06 Elvis Evora 2,05 Marco Goncalves 2,06 Coach : Mario Palma (61 ans)

Russie Nom Taille Anton Ponkrashov 2,00 Dmitri Khvostov 1,90 Sergei Bykov 1,90 Alexey Schved 1,96 Vitaly Fridzon 1,95 Evgeny Voronov 1,93 Alexey Zozulin 2,01 Sergei Monya 2,04 Victor Keyru 2,00 Andrei Kirilenko 2,06 Viktor Khryapa 2,05 Andrei Vorontsevich 2,07 Timofey Mozgov 2,15 Coach : David Blatt (52 ans)

Nom Taille Poste Stefan Markovic 1,95 1 Aleksandar Rasic 1,93 1/2 Milos Teodosic 1,95 1/2 Milenko Tepic 1,98 2 Uros Tripkovic 1,95 2 Ivan Paunic 1,94 2 Dragan Milosavljevic 1,97 2/3 Marko Keselj 2,05 3 Nemanja Bjelica 2,09 3/4 Novica Velickovic 2,05 3/4 Dusko Savanovic 2,04 4 Milan Macvan 2,03 4/5 Nenad Krstic 2,13 5 Boban Marjanovic 2,22 5 Kosta Perovic 2,17 5 Coach : Dusan Ivkovic (67 ans)

Âge 23 27 24 24 24 24 22 23 23 24 27 21 28 23 26

Slovénie Nom Taille Poste Goran Dragic 1,90 1 Jaka Lakovic 1,86 1 Luka Rupnik 1,83 1 Zoran Dragic 1,96 1/2 Sasa Ozbolt 1,91 1/2 Jaka Blazic 1,96 1/2 Samo Udrih 1,95 2 Klemen Prepelic 1,91 2 Goran Jagodnik 2,03 3/4 Edo Muric 2,02 4 Matjaz Smodis 2,05 4/5 Erazem Lorbek 2,10 4/5 Uros Slokar 2,10 4/5 Mirza Begic 2,10 5 Coach : Bozidar Maljkovic (59 ans)

Âge 25 23 18 22 22 21 32 18 27 19 31 27 28 26

Turquie Nom Taille Kerem Tunçeri 1,94 Ender Arslan 1,90 Baris Ermis 1,92 Cenk Akyol 1,93 Omer Onan 1,94 Sinan Guler 1,93 Emir Preldzic 2,04 Hidayet Türkoglu 2,08 Ersan IIyasova 2,08 Cevher Ozer 2,04 Omer Asik 2,14 Semih Erden 2,11 Enes Kanter 2,08 Oguz Savas 2,08 Coach : Orhun Ene (44 ans)

Poste 1 1 1/2 1/2 2 2 3 3 3/4 4 5 5 5 5

Âge 32 28 26 24 33 27 23 32 24 28 25 25 19 24

Ukraine Nom Taille Poste Âge Denys Lukashov 1,89 1 22 Dmytro Zabirchencko 1,90 1 28 Maksym Vilkhovestskyi 1,88 1/2 22 Steven Burtt 1,86 2 27 Oleksandr Kolchenko 1,96 2 22 Oleksandr Lypovyy 1,94 2 19 Artur Drozdov 1,99 3 30 Maksym Pustozvonov 1,99 3 24 Andriy Agafonov 2,07 4 25 Serhiy Lischuk 2,10 4 29 Oleg Saltovets 2,00 4 34 Danylo Kozlov 2,07 4/5 28 Oleksiy Pecherov 2,13 5 25 Kyrylo Fesenko 2,12 5 24 Viacheslav Kravtsov 2,12 5 24 Coach : Mike Fratello (64 ans)

COLOURS PANTONE Head, shoes

Shorts, t-shirt

Body, Eyes, shapes

Body shadows, mouth

Eyes

Pantone 122 C

Pantone 355C

Pantone 1495C

Pantone 172C

Pantone Black C

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22

LE PROGRAMME DE L’EURO Jeudi 1er septembre

Lettonie – Serbie

Groupe A

14h15

Groupe D Klaipeda

en direct sur

Panevezys,

Panevezio Arena (5.684 places)

Israël – France

16h45

3e Groupe C – 1er Groupe D en direct sur

Klaipedos Arena (5.486 places)

en direct sur 21h45 en différé sur Italie – Allemagne

20h00

14h15 16h45

Belgique

en direct sur France – Allemagne

Grande-Bretagne Lituanie Turquie Finlande

Mercredi 31 août

Espagne – Pologne Turquie – Portugal ou Finlande ou Lituanie – Grande-Bretagne en direct sur

14h15 16h45 20h00

Jeudi 1er septembre

Portugal ou Finlande – Espagne Grande-Bretagne – Turquie Pologne – Lituanie

14h15 16h45 20h00

Vendredi 2 septembre

Espagne – Grande-Bretagne en direct sur Portugal ou Finlande – Pologne Turquie – Lituanie

en direct sur 21h45 en différé sur Allemagne – Serbie

20h00

Lundi 5 septembre

Israël – Italie

14h15 en direct sur

Lettonie – Allemagne Serbie – France

16h45 20h00

Grande-Bretagne – Pologne Espagne – Turquie en direct sur Portugal ou Finlande – Lituanie

14h15 16h45

en direct sur 23h15 en différé sur

Groupe B

Jeudi 1er septembre

Bulgarie – Belgique Géorgie – Russie Ukraine – Slovenie Ukraine – Bulgarie Slovenie – Géorgie Russie – Belgique

Groupe C

Dimanche 4 septembre

Alytaus Arena (5.500 places)

Bulgarie – Russie Géorgie – Ukraine Belgique – Slovenie

Lundi 5 septembre

FIBA Europe

Géorgie – Bulgarie Slovenie – Russie Ukraine – Belgique

17h00 14h30 20h00 14h30 17h00 20h00 14h30 17h00 20h00 17h00 14h30 20h00 14h30 17h00 20h00

DEUXIÈME TOUR Vilnius

Bosnie-Herzégovine Croatie

Vilnius Arena (11.000 places)

Macédoine

Siauliu Arena (5.500 places)

Portugal ou

Finlande

Mercredi 31 août

Monténégro – Macédoine Grèce – Bosnie-Herzégovine Croatie – Portugal ou Finlande

14h30 17h00 20h00

Jeudi 1er septembre FIBA Europe

Bosnie-Herzégovine – Monténégro Portugal ou Finlande – Grèce Macédoine – Croatie

Allemagne

14h30 17h00 20h00

Samedi 3 Septembre

France

Lettonie

Portugal ou Finlande – Bosnie-Herzégovine 14h30 Grèce – Macédoine 17h00 en direct sur Croatie – Monténégro 20h00 en direct sur

Serbie

Dimanche 4 septembre

Israël Italie

Mercredi 31 août

Serbie – Italie

14h15 en direct sur

France – Lettonie en direct sur 21h45 en différé sur Allemagne – Israël

Quarts de finale mercredi 14 septembre

A 1er Groupe E – 4e Groupe F en direct sur B 2e Groupe F – 3e Groupe E en direct (ou différé à 22h45) sur Jeudi 15 septembre

C 2e Groupe E – 3e Groupe F en direct sur D 1er Groupe F – 4e Groupe E en direct (ou différé à 22h45) sur

17h00 20h00

17h00 20h00

Places 5 à 8 Jeudi 15 septembre

E Perdant A – Perdant B

14h30

Vendredi 16 septembre

F Perdant C – Perdant D

14h00

Demi-finales Vendredi 16 septembre

G Vainqueur A – Vainqueur B en direct sur H Vainqueur C – Vainqueur D en direct (ou différé à 22h45) sur

16h30 20h00

Finales

Monténégro

Macédoine – Portugal ou Finlande Monténégro – Grèce Bosnie-Herzégovine – Croatie

16h45

Lundi 5 septembre

20h00

Portugal ou Finlande – Monténégro Grèce – Croatie Macédoine – Bosnie-Herzégovine

samedi 17 septembre

FIBA Europe

Siauliai

Slovenie – Bulgarie Belgique – Géorgie Russie – Ukraine

Grèce 20h00

Kauno Arena (14.500 places)

Ukraine

Samedi 3 septembre

Dimanche 4 septembre

Lundi 5 septembre

20h00

Slovénie Mercredi 31 août

16h45 20h00

Grande-Bretagne – Portugal ou Finlande 14h15 Pologne – Turquie 16h45 Lituanie – Espagne 20h00 en direct sur

14h30 17h00

Russie 14h15 16h45

Alytus

Kaunas

Géorgie

Israël – Lettonie Italie – France

14h15

14h30 17h00 20h00

PHASE FINALE

Bulgarie

Dimanche 4 septembre

Pologne Portugal ou

20h00

en direct sur 00h00 en différé sur

Espagne

1er Groupe D – 1er Groupe C 2e Groupe C – 3e Groupe D en direct sur 2e Groupe D – 3e Groupe C

FIBA Europe

FIBA Europe

Serbie – Israël Lettonie – Italie

1er Groupe C – 2e Groupe D 3e Groupe D – 3e Groupe C 2e Groupe C – 1er Groupe D en direct sur Lundi 12 septembre

en direct sur Vendredi 2 septembre

Samedi 10 septembre

20h00

FIBA Europe

PREMIER TOUR

14h30 17h00 20h00 14h30 17h00 20h00

Finale pour la 7e place Perdant E – Perdant F

Groupe E Mercredi 7 septembre

3e Groupe B – 1er Groupe A en direct sur 2e Groupe B – 2e Groupe A en direct sur 3e Groupe A – 1er Groupe B Vendredi 9 septembre

1er Groupe A – 2e Groupe B en direct sur 3e Groupe B – 3e Groupe A en direct sur 2e Groupe A – 1er Groupe B Dimanche 11 septembre

1er Groupe B – 1er Groupe A 2e Groupe A – 3e Groupe B 2e Groupe B – 3e Groupe A

Vainqueur E – Vainqueur F 14h30

Dimanche 18 septembre

17h00

Perdant G – Perdant H

20h00 14h30 17h00 20h00 14h30 17h00 20h00

Groupe F Jeudi 8 septembre

3e Groupe D – 1er Groupe C en direct sur 2e Groupe D – 2e Groupe C en direct sur

17h00

Finale pour la 5e place

14h30 17h00

20h00

Finale pour la 3e place

16h30

Finale

Vainqueur G – Vainqueur H en direct (ou différé à 22h45) sur

20h00

☛ Qualification J.O. 2012

• Les 2 équipes finalistes sont directement qualifiées pour les J.O. De Londres. Les équipes classés de 3 à 6 disputeront le tournoi Pré-olympique.

☛ Télévision

• À partir du deuxième tour, les horaires de diffusion télé sont communiqués sous réserve de modification. Si l’équipe de France est toujours en lice, ses matches seront diffusés en direct et en différé sur sur ..

Les matches de l‘équipe de France en quart, demi et finale pourraient être diffusés sur . Un accord entre les chaînes pourrait également permettre la diffusion de la finale, voire de la demi-finale, sur .

POUR LES VRAIS FANS DE BASKET Les stats de tous les joueurs et Le bilan de toutes les compétitions en EUROPE

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C

GROUP B

NOUVEAU

TB TE BASKE

and ended the tourplayed at home 1999 when France and bronze medal ver since EuroBasket shows” both during the semi-final “no opportunities - despite nament with two missing some great is as tough made a habit of between sports games, they have where competition develop in a country helping basketball and huge events with rugby, handball as anywhere else. popular enthusiasm French hoops competes In addition to football, or Rolland Garros in tennis. Meanwhile Games in Sydney de France the 2000 Olympic such as the Tour bad luck. During at 3 am European back by sheer Dream Team was for a has been held game versus the million were anticipated silver, the final up when up to 15 when they won stayed viewers despite time, meaning 800,000 game. basketball powerhouse of Tony daytime or evening merely a potential generation’ France remains 1982-born ‘golden at Eleven years later, lost to Lithuania players. The great They NBA so or success. dozen having a yet so far from stage when been so near and lost at the same Parker and Co have and two years later fall to a last second in the semi-finals remaining only to EuroBasket 2003 but still didn’t with 40 seconds lost only once by seven points years ago they leading Greece fallen to the eventual shot. While two France has always Dimitris Diamantidis In fact, since 2003, all of its get onto the podium. of having almost EuroBasket champion. 2011, France is facing the prospect Piétrus who suffered a Mike of Ahead of EuroBasket with the notable exception play-off run roster, club’s winning NBA top players in the who missed his Rodrigue Beaubois, players knee injury, and two very complementary has De France with a broken foot.

Nando behind Tony Parker, while Spurs draftee At the guard spots and Andrew Albicy, stars Antoine Diot seasons. who in former youth over the past two also Nicolas Batum, well in the ACB Mike Gelabale and Colo has played Boris Diaw, are former Sonic, will be missed, Waiting in the wings the Trailblazers. Though Piétrus can always help. with Team, and De Colo imitated is quietly improving there for the National first” way of thinking, on Diaw’s “team who is also always France can count At power forward,

2010 FIBA World

How did they qualify?

EuroBasket 2009, L)

Final Round

–1 5th place (8 W Preliminary Round b. Germany 2009 France Sept-7th Sept-8th 2009 Sept-9th 2009

France b. Latvia France b. Russia

Qualifying Round

France b. F.Y.R.O.M. Sept-11th 2009 France b. Croatia Sept-13th 2009 France b. Greece Sept-15th 2009

Quarter-Final

Spain b. France

Semi-Final for

5th place

Sept-17th 2009

Sept-19th 2009

France b. Turkey

5th place Final Sept-20th 2009

12€ Sur

Istanbul Katowice Beijing Madrid 2007 EuroBasket Saitama Championship 2006 FIBA World Belgrade 2005 EuroBasket Athens 2004 Olympics Stockholm 2003 EuroBasket Indianapolis championship 2002 FIBA World Istanbul 2001 EuroBasket

France b. Croatia

70-65 60-51 69-64 83-57 87-79 71-69 86-66 80-68 69-62

Player Nicolas Batum Mickael Gelabale Nando De Colo Boris Diaw Alain Koffi Ali Traore Yannick Bokolo

Ian Mahinmi Florent Pietrus Andrew Albicy Fabien Causeur Edwin Jackson Totals

ed Championship Accumulat

Achievement th

Pantone 172C

4th Did not qualify 6th

the Qualifying last summer during to on the court once court time in years hile she only got surely see more any Vujadinovic will manage to find Women in Round, Marija the final cut or European Championship Buducnost at the for her she does not make player at the U20 come, even if She moved from as the top scorer to nother stand out She Aleksic finished during this tournament.her minutes in the Adriatic League 2009, Snezana her development. significant minutes at youth increase Gdynia during has continued gained expeand managed to two years since She has had success through where she firstly turn of the year team and in the encouraging results. coming Croatian league she had already and with some of backcourt players the switch to the and Women, a competition Gospic Croatia. good effect recently made of the new generation could use some help. Energetic Sibenik in EuroCup Women with they level and is one Baletic. rience with Jolly then EuroLeague to become a an area in which bench by Coach Buducnost and surely destined for Montenegro, be utilised off the featured in with minutes, she is in years to come. her approach could managed limited the National Team While she only Rb As Pts during the aggressive, FT Women and for 3pts National Team 2pts TEAM STATS G Min 0-2 needs regular in EuroLeagueten minutes per game for the NATIONAL team 0-1 2 to play a shot when the 1 Competition Year She managed who can make someone DIVISION A Baletic needs and is someone 2011 Rb As Pts FT player if Coach Qualifying Round 3pts COMPETITION STATS G Min 2pts to be an important 0.5 0.3 1.3 EUROPEAN CLUB 0-2 in the tournament. it. She could prove 4-10 8 6 of a zone defence Season Club (competition) (ECW) advantage Podgorica take to Rb As Pts 2008-09 Buducnost FT 3pts 2pts STATS - 4.7 G Min 1-4 1.0 NATIONAL TEAM 3-6 3.0 2-2

ROSTER

Statistics

France than what been better with who has always

by Florent Piétrus, competition. the center spot he shows in club for once be at could therefore enthusiasm, Joakim Noah’s France’s strength a traditional weakness. a great asset, while Ronny which has been are strength and energy starter, will for sure do the job. size, defensive a and center rather than from Virtus Roma, Turiaf, as a back-up potential of Ali Traoré, Kevin Seraphin, Add to this the offensiveof Washington Wizards rookie has ever had. front-line France eventually the potential is probably the best an injury on August and you have what Turiaf picking up not change with just won the NBA This would does Ian Mahinmi, who being replaced by 18 and possibly especialbasketball fans, title with Dallas. in shared among French Optimism is widely their insurance negotiations Federation resolved ly since the French to say lock-out. difficult NBA It’s the the wake of from France? genuinely expect as they know So what can we there. However the potential is although once more, doesn’t equate to success.l only too well, potential

14€

Pts BS TO Rb As St FT 2.8 12.5 3pts 0.7 % 3.2 2.2 1.3 G Min FG 18-25 1.5 11.2 9-28 0.5 42.9 4.0 2.0 0.5 6 29 24-56 8.8 11-12 1.8 57.5 10-18 1.8 2.2 0.8 6 27 23-40 8-8 8.5 2.5 9-21 0.5 48.6 5.7 3.7 1.3 6 23 18-37 4-7 8.5 1.2 7-22 0.3 39.2 4.3 0.3 0.3 6 30 20-51 5.3 19-25 1.5 57.1 1.5 0.3 0.2 6 19 16-28 4-11 4.5 1.3 0.3 45.2 0.5 2.3 0.8 6 13 14-31 7-12 4.5 1.0 4-13 0.5 34.8 3.2 0.3 0.7 6 17 8-23 9-10 4.5 1.0 64.3 4.8 1.5 0.5 6 13 9-14 3.2 10-10 0.8 0-2 0.2 28.6 1.0 1.0 0.5 4 22 4-14 5-7 1.0 4-7 41.7 0.7 0.3 6 11 5-12 0-2 0.8 1-3 33.3 1-3 0.2 0.2 0.2 3 4 71.3 15.2 1-5 28.6 2-7 15.7 7.0 3.0 6 4 95-129 28.8 45.6 45-119 6 - 144-316

40

Year

2009 2011

+ frais de port

13 10

3 6

Competition

DIVISION B DIVISION A

EUROPEAN CLUB

COMPETITION STATS G Min

Season Club (competition) Podgorica (ECW)

2007-08 Buducnost (ECW) 2009-10 Jolly Sibenik (ELW) 2010-11 Gospic

31 29 9

8 6 9

3-5

2pts

17-36 3-16 1-5

1-12

3pts

14-33 7-22 0-6

9-12 1.7 0.5 FT

Rb

As

Pts

11.8 18-22 2.4 1.5 5.5 6-6 2.8 2.0 0.7 0.1 0.2 -

JElEnA CULAFIC

MASA STANISIC JOSE CALDERoN

Vincent COLLET

Height: 1.75

Position: Guard 08/06/89 Height: 1.72 Date of birth: Nationality: French Berane Position: Guard Place of birth: 06/06/63 Unattached.

08/11/91 Date of Birth: Date of birth: Club Team 2010-11: Sainte-Adresse Podgorica Niksic Place of birth: Pro A) Place of birth: Dubrovnik Niksic Career: Buducnost ASVeL (France – Height: 1.90 Team 2010-11: ZKK Roling 2005-09), Ragusa Team 2010-11: (France-Pro A, 1998& Club (Montenegro-A1, coach, Le Mans Banja Luka (Bosnia Position: Point A, 2000-08), ASVEL Career: Assistant Guard Superleague)(Montenegro (Montenegro (Croatia-A1, 2009-10), Le Mans (France-Pro Strasbourg iG Date of birth: 2010) ZKK Roling Niksic 2000), Head-coach, 28/09/81 Career: Herzegovina-D1, (France-Pro A, 2008-10), Place of birth: Lyon-Villeurbanne Villanueva2006-11) Superleague, de la Serena Team 2010-11: Toronto Raptors (France-Pro A, 2011) French national team (2009-2011) (USA-NBA) Career: Alicante (Spain-LEB, 1999-2000), International Career: self-evi(Spain-ACB, 2000-01), Alicante appeared to be the head coach about the and 2001-02), Tau CeramicaFuenlabrada (Spain-ACB, nomination as at a high tempo Some had reservations the head incent Collet’s Vitoria (Spain-ACB, who likes to play 05), Toronto Raptors basketball fans.

2002going to be all action guard handling or shooting an is (USA-NBA, potentially Culafic dent for most French was 2005-11) elena game. She is happy his boss, whereby Collet to score in a numin all areas of the Parker would be talent who represtrange situation Team, and yet can contribute did not She has the capacity in EuroCup Women his comeback is another young rising to play defence.

Parker for the National However, this unlikely situation head date she is yet Masa Stanisicwith the National the ball and can TeamTo coach of Tony by her performances José, as a for for Montenegro. ineteen year old who missed playersEuroBasket president of ASVEL. numbers. Culaficalso ways as evidenced in his 12 year career previous news fledgling professiogeneration of herand to 2009 in his role as vice some impressive ber of different in for the first time having spent for him and for sents the next the 2010 FIBA promotion posted with fired win she chemistry was World team competition where Collet Championship had an opportunity Spain. The the U20 in European U18 a lack of offensive last long after “game and joy for the two seasons have get to playpast she also hasn’tis good the Qualifying for Buducnost where she helped Meanwhile at former star had suffered from club and not of the game which been all play during at youth level of Women in 2007.

Vitoria. her hometown player struggling Torontonal career with coach. “Les Bleus” tournaHe from the science beennot been chosen toabout fun She is knocking impressed the European Championship bothered game during the Raptors side, and eitherhas than decent pro since profited having by injuries come.

Team lost some brings. A more over 20 point per Division A at coach experienced Calderon years but have a but could be of his confidence. the National her time will surelyandsurprise inclusion for National Team teacher” Collet year, she averaged remainssummer.

Nevertheless, Round last summer However, be a the level that same freak” and “match his coaching career with former last one of the smartest (2006, 2009), team player, a leader in the frame to Round once in the Qualifying playmakers on the court, the players started Championships in the U20 European around, a true oneisofnever She only played again. himself, Collet won two French 2011. She played the door andand from ment. and a French present themselves.on shy taking big her potential once Calderon Le Mans. He has 2006 and 2010) certainly benefit shots EuroBasket Women has that at knack would back to showcase andwhen roster they 2004.which is rather important Alain Weisz, in Copa del Rey, in for the final picking Rb As Pts during FT up the2009 in both 2001 and although a sprinGdynia As (the French for a Spanish 3pts adequate 2pts Women tempo, the opportunity, squadinwhich loves if given - 1.0 2.0 Coach of the Year TEAM STATS two Semaine des G Min Championship Team, finishingpace, but which has tons 0-1 tournamentto run and push expect if she is given the NATIONALCompetition was also named National 1-1 he of major weapons the a 7 while of with 1 up the for start Cup (2004) half-court would reasonably It was a crushingNATIONAL TEAM STATS the experiencetime the afraid to put the Year a nice but frustrating is all the guardoffense as well.

DIVISION A Height:in2.15 2011 player and isn’t Rb As Pts nine games, but FT YEAR Collet has had loss ruined by COMPETITION kling of bench 3pts IQ for a young 7.3 COMPETITION STATS G Min 2pts Championship with only onePosition: aCenter good basketball shot.

2002 19-22 1.8 1.4 EUROPEAN CLUB World Championship EuroBasket 2009 / Power Forward After FIBA World final nod. Has Ga MIN 2PTS 3PTS 8.7 or take an outside 2011.

22 15-32 3-11 8 against Spain.

Date of birth: for a EuroBasket 2003 18-25 3.8 3.0 Season Club (competition) FT RB AS 0-8 Semi-Final Round ball on the floor 6 and7 penetrate Podgorica (ECW) PTS Quarter-Final defeat 3-4 33 17-49 Pts expectations06/07/80 6 Buducnost 3-7 As great 2003 Rb Place 2-2 2007-08 has FT European Championship 2 0.7 0.7 2.8 of birth: Barcelona Collet 17 3pts Podgorica (ECW) 2-7 1-4 G 1-2Min 3.0 2pts key absences, 2004 2008-09 Buducnost Olympic Games NATIONAL TEAM 6 STATS Team 2010-11: 21 2.0 4.0 5-10 Los Angeles Lakers competition 3-13 NT in8-8 2005 official Competition EuroBasket 7 2.3 1.8 4.5 Year 31 with (USA-NBA) the Senior 15-24 8-25 15-19 2006 - Never World Championship 6 played 2.7 2.6 9.9 32 14-28 STATS Rb As Pts FT Career: F.C. Barcelona 7-22 14-20 3pts 2007 2pts EuroBasket 9 COMPETITION 2.0 2.3 20 18-26 4-14 G Min 10.5 EUROPEAN CLUB 1997-2001), Memphis (Spain-ACB, 2008 Olympic Games 9 2.0 3.2 25 21-34 19-38club 17-21 competitions 7.2 Season Club (competition) 2001-08), Los Angeles Grizzlies (NBA, 12-16 2.1 2.6 6 played in European EUROPEAN CLUB 12.3 Lakers (2008-11) COMPETITION STATS- Never 21 9-19 7-21 5-5 1.7 1.2 SEASON CLUB 7.3 (COMPETITION)

V

41

W

A

TEAM STAR

Nicolas Batum

Height: 1.75 Position: Guard 07/01/90 Date of birth: Kotor Place of birth: KK Jedinstvo Club Team 2010-11: erleague) (Montenegro-Sup Podgorica (MontenegroCareer: Buducnost Jedinstvo Superleague, 2008-11),KK 2004-11) erleague, (Montenegro-Sup

Height: 1.73 Guard Position: Shooting 14/01/89 Date of birth: Podgorica Place of birth: Gospic Croatia Club Team 2010-11: (Croatia-A1) Podgorica (MontenegroCareer: Buducnost Jolly Sibenik (CroatiaSuperleague 2005-09), (Greece-A1, 2010) A1),FEA Neas Halkidonas 2010-11) (Croatia-A1, Gospic Croatia

8th 5th Bronze Medal Did not qualify

2010-11 Birthdate Team Spurs (NBA) Height (m.) Position 17/05/82 San Antonio 1 1.86 17/01/89 Le Mans 1 1.93 Levallois 21/03/90 Paris 1 (ESP) 1.78 Power E. Valencia 1-2 23/06/87 (USA) 1.95 Dallas Mavericks 4-5 05/11/86 2.08 03/11/88 Strasbourg Ian Mahinmi 2 (NBA) 1.89 Portland Trailblazers Abdoulaye M’Baye 2-3 14/12/88 2.04 Lyon-Villeurbanne 22/05/83 ASVEL Nicolas Batum 3 2.00 19/07/86 Le Mans Mickaël Gelabale 3 (NBA) 1.98 Charlotte Bobcats 16/04/82 Charles Lombahe-Kahudi 4-3 2.03 and Valencia (ESP) 19/01/81 Vitoria Boris Diaw 4 1.99 Roma (ITA) 28/02/85 Virtus Florent Pietrus 5 2.06 Bulls (NBA) 25/02/85 Chicago Ali Traore 5 2.11 York Knicks (NBA) 13/06/83 New Joakim Noah 5 2.07 Wizards (NBA) Ronny Turiaf 07/12/89 Washington 5 2.06 Kevin Seraphin Collet Coach: Vincent

COACH

MAriJA VUJADINOVIC

IC SnEzAnA ALEKS

Tied 9 5th Did not qualify

Player Tony Parker Antoine Diot Andrew Albicy Nando De Colo

E

C

EUROPE events

Place

Championship 2010 FIBA World 2009 EuroBasket Games 2008 Olympic

Last Call for Parker and France?

With Tony Parker, Nicolas Joakim Noah, Diaw, Batum, Boris and Ronny Turiaf NBA three other the roster, players on be a France could legitimate contenpodium. der for the But this “Parker ” has Generation renmissed so many 2003, dez-vous since injuries or because of s, mental weaknesse time are the sands of for them running out to finally deliver.

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Last 10 FIBA / FIBA

ALL

Year Event

Pantone Black

Ball

GLOBAL PARTNERS

FRANCE CELEBRA

Pantone 172C

Pantone 1495C

Pantone 355C

Eyes

Body shadows, mouth

Body, Eyes, shapes

Shorts, t-shirt

Head, shoes

J

N T

PAU GASOL

P

au Gasol is the biggest ever basketball years, he has legend in Spain. led the National In the last ten Team to a FIBA title (2006), a silver World Championship medal in the in EuroBasket competitions (2001, 2008 Olympic Games and four medals golden one of 2003, 2007 and 2009. Of course 2009), including he has also had level, winning two the plenty of success NBA championships as club fact, the only two with the Lakers times Pau did not in 2009 and 2010. spend the summer only two times In Spain did not capture with Spain were certainly call that the any medals (2005 being influential! and 2010). You can dous amount of In the NBA, Pau respect but the has gained a trementrue nature of his better player in game makes him the international an even context, where skill, smarts and his combination determination of turns him into he struggled a the ultimate weapon. size, bit during the first When week of and when he shifted back to his dominationEuroBasket 2009, Spain did too; After the disappointment mode, Spain was of the NBA play-offs untouchable. revenge. That this year, Pau spells trouble for is hungry for everyone not in a Spain vest.

NATIONAL TEAM STATS

2001-02 Fuenlabrada (Korac Cup) 2002-03 Vitoria (Euroleague) 2003-04 Vitoria (Euroleague) 2004-05 Vitoria (Euroleague)

NBA STATS

SEASON NBA Team

2005-06 Toronto Raptors 2006-07 Toronto Raptors 2007-08 Toronto Raptors 2008-09 Toronto Raptors 2009-10 Toronto Raptors 2010-11 Toronto Raptors

G MIN

10 17 19 22

2PTS

3PTS

FT RB AS 21 16-29 11-25 PTS 21 30-58 13-32 22-23 2.4 2.6 8.7 22 24-46 15-37 28-32 2.4 1.4 7.5 27 83-168 32-76 44-53 1.4 2.0 7.2 58-69 3.4 2.6 11.6

G MIN

64 77 82 68 68 68

2PTS

65

3PTS

FT RB AS 23 125-269 7-43 PTS 21 238-430 25-75 78-92 2.2 4.5 5.5 30 288-523 79-184 117-143 1.7 5.0 8.7 34 238-442 82-202 109-120 2.9 8.3 11.2 27 206-397 68-171 151-154 2.9 8.9 12.8 31 205-440 57-156 83-104 2.1 5.9 10.3 88-103 3.0 8.9 9.8

SERGIO LLULL Height: 1.90 Position: Point Guard / Shooting Guard Date of birth: 15/11/87 Place of birth: Maó Team 2010-11: Real Madrid (Spain-ACB) Career: Ricoh Manresa Manresa (Spain-ACB, (young teams), Ricoh (Spain-LEB1, 2006-07),2005-06), Ricoh Manresa Real Madrid (Spain-ACB, 2007-2011)

YEAR COMPETITION 2001 G MIN 2PTS European Championship 3PTS 2002 FT RB AS 7 31 31-58 World Championship PTS 7-25 38-51 2003 9 30 51-79 9.7 0.9 17.3 European Championship 6-18 52-76 2004 6 31 50-77 7.8 2.4 19.1 Olympic Games 5-8 40-59 7.5 0.8 2006 7 32 48-74 World Championship 25.8 3-9 52-71 7.3 1.1 2007 8 27 65-100 EuroBasket 22.4 0-3 alling him the “ultimate 40-60 9.4 1.4 2008 9 28 54-87 Olympic Games 21.3 5-8 fireman” would 46-65 7.0 2.2 2009 8 28 64-94 kind of insulting EuroBasket be 18.8 for his overall 29-47 1.1 1.8 9 26 61-92 talent but, EUROPEAN CLUB still, Llull is a man 19.6 4-9 COMPETITION STATS 34-61 8.3 1.2 for all types of SEASON CLUB (COMPETITION) Versatile (he can 18.7 missions. even defend on play both guard a small forward), 1999-00 F.C. Barcelona G MIN 2PTS positions, and consummate clutch energetic, a hard-nosed 3PTS 2000-01 F.C. Barcelona (Euroleague) 21 13 FT RB AS player, Llull fears 31-51 5-15 PTS (Euroleague) to the roof for no one. This 1.90m defender and a 14-23 2.1 0.3 6 26 34-49 spectacular blocks, 4.3 dynamo can jump 4-8 31-42 6.0 0.7 rush to the rim dunks or rebounds, SEASON NBA Team 18.5 in order to get hit big three-pointers, the foul, take care defense. He is 2001-02 Memphis G MIN 2PTS just what the doctor of the ball, and Grizzlies 2002-03 Memphis FT RB AS plays great 82 37 550-1059 3PTS ordered for any then, that he has PTS Grizzlies top level team. become, over the 2003-04 Memphis 82 36 568-1106 1-5 338-477 8.9 2.7 17.6 No surprise, unquestioned regular years, Real Madrid’s Grizzlies 1-10 416-565 2004-05 Memphis 78 8.8 fans favourite on the Spanish 31 2.8 19.0 502-1034 Grizzlies and an National Team.

2005-06 Memphis 56 32 356-689 4-15 365-511 7.7 2.5 17.7 NATIONAL TEAM Grizzlies STATS 2006-07 Memphis 80 39 597-1182 1-6 282-367 7.3 2.4 17.8 YEAR COMPETITION Grizzlies 2007-08 Memphis 59 36 459-847 3-12 425-617 8.9 4.6 20.4 2009 G MIN EuroBasket Grizzlies 2PTS 3PTS 2007-08 L.A. Lakers 39 37 275-542 3-11 299-400 9.8 3.4 20.8 2010 FT RB AS World Championship 9 12 4-15 10-16 PTS 176-215 2008-09 L.A. Lakers 4-9 27 34 196-332 8.8 3.0 18.9 4-5 0.8 0.4 9 EUROPEAN CLUB 17 8-18 4.0 2009-10 L.A. Lakers 7-27 COMPETITION STATS 81 37 591-1043 0-1 116-147 7.8 3.5 18.8 4-6 1.2 1.8 SEASON CLUB 4.6 (COMPETITION) 2010-11 L.A. Lakers 65 37 452-839 1-2 343-439 9.6 3.5 18.9 2007-08 Real Madrid G MIN 2PTS 3PTS 82 37 592-1117 0-5 286-36211.3 3.4 18.3 2008-09 Real Madrid (Euroleague) FT RB AS 1-3 354-43010.2 15 8 10-21 PTS 3.3 18.8 0-6 2009-10 Real Madrid (Euroleague) 19 19 25-44 19-50 15-19 0.4 0.9 2.3 2010-11 Real Madrid (Euroleague) 18 21 33-50 28-67 25-27 1.1 2.2 6.9 (Euroleague) 23 28 57-125 34-99 21-29 1.2 2.0 9.5 58-69 2.3 3.0 22 11.9

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LE FEUILLETON DE L’EURO J-7 - 6e PARTIE

LITUANIE, LE PARADIS

D.R

BIENVENUE SUR LA PLANÈTE BASKET

Avec le basket comme seconde religion, la Lituanie s’apprête à vibrer au rythme de l’Euro, le plus important événement sportif jamais organisé de son Histoire.

Par Claire PORCHER

P

lus que quelques jours et la Lituanie va devenir The place to be pour tous les fans de basket. Et aucun pays ne mérite autant la venue d’un tel événement. Le basket est plus qu’un sport national pour les Lituaniens et soixante-douze années d’attente pour l’organisation de l’Euro, c’est long. Car la dernière – et première – fois que le pays balte a accueilli les meilleurs Européens, c’était en 1939 à Kaunas, et il avait gagné.

Kaunas et les autres sites mettent en place les derniers préparatifs et installations de circonstance. Du simple tableau d’information au plus grand panier de basket au monde monté sur la tour TV de Vilnius. La structure trône à 170 mètres avec un cercle de 34 mètres et un filet de 40 mètres (fait de 2.560 mètres de câble et 545 lampes).

Elle sera allumée pendant toute la compétition. Même l’aéroport international de la capitale s’est transformé

pour l’occasion, en exposant soixante photos géantes des stars du basket lituanien.

Mais là-bas, on n’a pas attendu l’Euro pour afficher sa passion du basket. Un monument à sa gloire a été inauguré en 2007, à Vilnius, devant les principaux responsables politiques du pays. De 5,7 mètres de haut et 30 tonnes, il est composé de cinq colonnes et d’une sphère en acier inoxydable représentant un ballon.

Impressionnant…

Un splendide cadre pour l’Euro

Et la réputation de ses supporters n’est plus à faire.

Ils suivent, en masse, leur équipe nationale à chaque compétition, le fidèle Sekla (l’inamovible leader barbu) en tête ! Avec bien sûr dress code aux couleurs de l’équipe, chants locaux et ambiance festive obligatoires. Pendant ce temps, ceux qui ne peuvent pas se déplacer profitent de la large couverture télévisée, d’autant plus facilement que la majorité des entreprises s’arrêtent de travailler pendant les matches de l’équipe nationale.

Immanquable rendez-vous. Les billets se sont arrachés.

La fédération lituanienne a annoncé que l’ouverture de la billetterie avait été la plus réussie de tous les temps.

Les sésames (60-70% prévus pour les locaux) les plus précieux sont partis depuis longtemps : 50.000 billets

LE GRAND SABAS

«Venez dans notre pays et vous comprendrez ce que le basket représente pour la Lituanie. » Logiquement, Arvydas Sabonis a été désigné ambassadeur de luxe de l'Euro 2011. Un nouvel honneur pour la légende du basket lituanien qui a été introduit au FIBA Hall of Fame en 2010 et au Hall of Fame cet été. Sabonis a été champion du monde (1982), européen (1985) et olympique (1988) avec l'URSS.

ont été vendus en deux jours. Pour les fans lituaniens, quelques heures ont suffi pour épuiser le stock des accès pour les matches dans la partie de tableau de leur équipe. Mais pour recevoir cette déferlante de supporters, la capacité hôtelière sur les sites tels que Vilnius, Kaunas, Klaipeda ou Panevezys ne sera pas suffisante. Après officiels et joueurs, peu de places restent disponibles pour le public. Sous la tente, à même le sol des hôtels ou chez l’habitant : la Lituanie a trouvé des plans B pour recevoir les fans de la balle orange.

La semaine dernière, pour le match amical et inaugural de la Kaunas Arena contre l’Espagne, 17.000 personnes en transe ont assisté à la victoire des locaux (88-76). « Cette salle est impressionnante. Les fans mettent une pression considérable sur l’équipe adverse et c’est, sans aucun doute, un splendide cadre pour l’Euro », a déclaré José Calderon après le match. L’ambiance survoltée de l’Euro 2001 en Turquie a marqué les esprits. Mais dix ans après, les Lituaniens sont prêts à relever le défi du meilleur public européen. En tout cas, le secrétaire général de la FIBA Europe, Nar Zanolin, leur a accordé toute sa confiance : « Cet Euro sera le meilleur jamais organisé, parce qu’on est dans le pays du basket. Vous allez faire de cet Euro quelque chose de spécial... » ■

LE SONDAGE

Pendant l'Euro 2011, après bien sûr un soutien inconditionnel à leur équipe nationale, les Lituaniens supporteront en priorité la Géorgie (25,6%), l'Espagne (25,4%), la Lettonie (17%), l'Allemagne (16,6%), la Serbie (14,5%), la Croatie (13,6%), la France (10,9%), la Russie (10,6%), la Slovénie (8,1%) et l'Italie (8,1%).

25

ÉCHOS EUROPE

RUDY FERNANDEZ AU REAL

EN BREF

POURQUOI ÇA COINCE? Le transfert est conclu entre le joueur et le club, les conditions sont acceptées, le contrat est paraphé, seulement, Rudy n’est pas encore madrilène. La faute à de nombreuses contraintes administratives qui empêchent de finaliser le deal ? Que se passet-il dans la capitale espagnole ?

Par Frédéric TRIPODI

Badalone entre dans la danse, Barcelone aussi Il se trouve que lors de la sélection à la Draft 2008 du jeune Rudy Fernandez, les Trail Blazers ont dû payer le club catalan pour obtenir les droits du joueur. Une fois

Jonathan Ferrey/Getty Images

L

a semaine dernière, on apprenait que l’homme à la coiffure suspecte, Rudy Fernandez, était tout proche de s’engager avec le Real Madrid. Un contrat pas anodin, d’une part car c’est le Real, d’autre part car c’est Rudy mais encore plus car c’était un contrat de quatre ans avec clause de retour en NBA. Difficile à suivre ? En fait non.

Le contrat stipule que si le lock-out se termine outre-Atlantique, Rudy pourra faire son retour sur les parquets américains avec sa nouvelle équipe de Dallas. Par contre, une fois l’exercice 2011-12 terminé (si exercice il y a), l’arrière de la Roja fera ses valises pour retourner dans la capitale ibère. Cependant, s’il souhaite rester en NBA au-delà de la saison 2012, il devra racheter son contrat à ses frais puisque cela l’empêcherait de l’honorer pour les trois années restantes. L’équation est assez simple, Rudy en connaît les paramètres et il a signé. Il évoluera bien à Madrid la saison prochaine.

Et bien non ! Un autre paramètre entre en compte, non pas les assurances qui ont été le feuilleton de l’été, cela n’engage que les sélections nationales. Le salaire n’est pas un problème non plus. Après tout, qu’est-ce qu’un contrat à trois millions de dollars la saison pour un club tel que le Real Madrid ? Un grain de sable. Le problème provient en fait de… son ancien club. Pas Portland puisqu’en période de lock-out les clubs NBA n’ont plus aucun pouvoir sur leurs joueurs, mais plutôt Badalone. Le club formateur de Rudy, qu’il a quitté il y a pourtant trois ans, rentre bel et bien dans les négociations.

Rudy n’en croit pas ses yeux : son transfert au Real devient un peplum !

• Tout comme Rudy Fernandez, Omri Casspi rencontre quelques difficultés avec le contrat qui lui est proposé par le Maccabi Tel-Aviv, mettant en péril son éventuelle venue dans le club israélien… L’ex-joueur NBA Milt Palacio (Boston, Toronto, Utah entre autres) rejoint Obradoiro, promu en Liga ACB… L’année dernière sous contrat avec Pau, Travon Bryant (2,06 m, 28 ans) a signé au Budivelnik Kiev… Des nouvelles de Tariq Kirksay : il s’est engagé avec le club italien de Montegranaro… Matjaz Smodis, en partance du CSKA Moscou, rejoint le Cedevita Zagreb… Sergio Sanchez (1,89 m, 30 ans), quitte Estudiantes Madrid où il avait participé à l’Eurocup la saison passée (7,1 points de moyenne), pour rejoindre Fuenlabrada.

F.T.

PETITES ANNONCES c.pelleray@norac-presse.fr

Tél. : 02.43.39.16.21

l’accord financier passé, l’arrière pouvait rejoindre les Etats-Unis pour honorer son contrat estampillé NBA. Cependant, en décidant de revenir dans son pays natal, plus précisément au Real, Rudy revient sur le territoire où ses droits sont encore aux mains de la Joventut Badalone ! Une subtilité qui a, semble-t-il, échappé aux deux parties que sont le Real et Fernandez lors de la signature du contrat. La Joventut réclamait donc 500.000 euros pour céder les droits de la pépite, somme finalement baissée à un quart de million lors de la dernière proposition.

Alors si les négociations semblent bien engagées pour obtenir l’arrière de l’équipe nationale d’Espagne, la longueur de cellesci pourrait profiter à Barcelone. Une offre sonnant comme une contre-attaque de la part du rival éternel des blancs, non pas que la venue de Rudy soit nécessaire mais un mauvais coup est toujours a prévoir, Barcelone préférant voir le joueur dans ses rangs que dans ceux de l’ennemi. L’affaire n’est pas close car le Barca pourrait mettre son grain de sel dans l’histoire, juste comme ça, pour voir. n

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : NORAC PRESSE - PETITES ANNONCES - 75 BLD MARIE & ALEXANDRE OYON B.P. 25244 - 72005 LE MANS CEDEX 1 1 SEMAINE (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 SEMAINES (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

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ÉCHOS FRANCE

PRO B : LIMOGES FRAPPE FORT

CHRIS MASSIE RESTE !

Par Frédéric TRIPODI

C

’était le chantier de l’été du côté de Limoges, et le travail a porté ses fruits. En prolongeant le contrat de Chris Massie, le club s’adjuge pour une saison de plus les services d’un des meilleurs performeurs de Pro A la saison passée. Preuve en est son évaluation de 21,3 sur l’exercice, un élément parmi tant d’autres (voir par ailleurs) qui montre combien était précieux l’intérieur américain à Beaublanc. Attendue depuis un moment et déjà dans tous les esprits, cette prolongation vient clore l’effectif et rassurer les fans dans l’optique d’une remontée immédiate.

D’autant que, ne l’oublions pas, le CSP avait déjà frappé fort en enrôlant Joseph Gomis, associé à un meneur américain.

Massie/Milbourne, tandem redoutable En ajoutant à la prolongation de contrat de Massie le recrutement du poste 4 de Boulogne-sur-Mer, Landon Milbourne, Limoges se dotte d’une sacré paire d’intérieurs. Milbourne (2,01 m, 24 ans) rendait une bonne copie en Pro B avec le club du Nord. Il tournait alors à 16,0 points et 4,9 rebonds. Ceci avant de porter son équipe jusqu’en demi-finale des playoffs de seconde division, échouant contre la JDA Djion, augmentant ses statistiques à 19,0 points et 6,6 rebonds pour 19,2 d’évaluation.

Cette association sera bien entendu la clé de voûte de l’équipe limougeaude pour la saison prochaine. Le coach Frédéric Sarre est bien sûr heureux de conserver son leader mais ne s’enflamme pas trop, le travail est à venir pour accorder les deux hommes : « C’est vrai que l’association Massie-Milbourne peut être très intéressante. À nous, staff, d’arriver à faire en sorte que les garçons soient meilleurs mutuellement et non chacun de leur côté. Si on veut être dangereux et performant collectivement il faudra que les forces de chacun ne soient pas isolées mais au service du collectif. » Bref, bien que cela ne garantisse rien, le CSP est d’ores et déjà le favori pour la remontée immédiate.

En attendant que le championnat commence… n Pascal ALLEE/HOT SPORTS

Malgré la descente en Pro B, le CSP a réussi à conserver dans ses rangs son meilleur joueur de la saison passée.

Chris Massie (2,04 m, 34 ans) rempile pour une année supplémentaire. Son association avec Landon Milbourne, arrivé en provenance de Boulogne est pleine de promesses.

UN HOMME DE CHIFFRES

Dominant dans tous les compartiments du jeu l’année dernière avec Limoges, sauf en défense, Chris Massie s’est classé dans le Top 20 de chacune des catégories statistiques à l’exception des passes décisives. Jugez plutôt : 6e meilleur marqueur (16,9 points), 4e meilleure adresse (59,7%), 12e contreur (0,92), meilleur rebondeur (9,2) et 14e au nombre de fautes provoquées (3,6). On fait les totaux, et ça nous donne… La meilleure évaluation de Pro A (21,3) ! What else ?

F.TL.

JUSTIN HARPER À STRASBOURG

LA FOLIE DES ROOKIES Troisième rookie pour la SIG dans ce recrutement estival, c’est Justin Harper (2,08 m, 21 ans) qui débarque en Alsace avec un CV de joueur universitaire solide. Il évoluait la saison passée à l’université de Richmond.

O

n recrute en NCAA à Strasbourg. Pour la troisième fois de cet été, l’équipe de Vincent Collet s’attache les services d’un rookie en provenance de NCAA. Après Lavoy Allen et Kevin Anderson, c’est Justin Harper qui arrive. Les dirigeants strasbourgeois n’ont pas eu à chercher très loin puisque Harper et Anderson viennent de la même université : Richmond. Le

tandem avait alors emmené les Spiders jusqu’au Sweet Sixteen du tournoi NCAA, échouant contre la prestigieuse université de Kansas. Durant cette saison, Harper rendait une bonne copie avec 17,9 points, 6,9 rebonds, 1,2 passe et 1,2 contre pour son année senior. On imagine que les automatismes vont vite se faire sentir entre les deux copains de Richmond… n

Un monstre de Pro A… en Pro B. C’est Chris Massie, qui reste à Limoges.

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ÉCHOS FRANCE

EURO U16 FILLES

CRUEL QUART Les cadettes terminent à la septième place de l’Euro, loin derrière l’Espagne et sa médaille d’or. terminé à la septième place.

En atteignant la finale de l’Euro U16, les Belges confirment la bonne forme de leurs équipes jeunes féminines après l’or des U18. Mais cette fois, c’est l’Espagne qui est championne d’Europe (67 à 43). Le titre de MVP revient à la Belge Hind Ben Abdelkader (18,9 points, 4,2 rebonds et 3,3 passes décisives).

L’Espagne a récolté cet été quatre médailles d’or (U16 F, U18 M et les équipes U20), et deux médailles de bronze (U16 M et U18 M). n

2e tour Italie b. France Espagne b. France France b. Hongrie

70-51 72-48 59-54

Quart de finale Belgique b. France

70-67

Matches de classement Russie b. France France b. Suède

80-67 47-38

Demi-finales Belgique b. Italie Espagne b. Turquie

54-43 79-52

Finale Espagne b. Belgique

67-43

Claire PORCHER

Résultats

Classement final

1er tour Turquie b. France France b. Serbie France b. Pays-Bas

60-59 83-64 66-43

FIBA Europe / Castoria / Gregolin

P

révisible, le match du deuxième tour contre l’Espagne a été hors de portée. La France s’est inclinée 48 à 72 malgré la bonne prestation d’Assitan Koné (16 points et 10 rebonds). Imprévisible, c’est dans la douleur que les joueuses de Julien Egloff se sont qualifiées (59-54) pour les quarts en dominant la Hongrie uniquement dans le deuxième quart-temps, 20 à 3.

Mais le pire des scénarii attendait encore les Françaises. Dans une fin de match tendue, la Belge Julie Allemand a permis à son équipe de rejoindre le dernier carré avec son trois-points au buzzer (70-67).

Après avoir partagé les matches de classement (défaite contre la Russie en prolongation 67 à 80 puis victoire contre la Suède 47 à 38), la France a

1

Espagne

2

Belgique

3

Italie

Une septième place pour Laetitia Guapo et ses coéquipières.

BILAN DE L’ÉTÉ DES JEUNES Féminines Résultat

Leader

U20

5e

U19 (*)

6e

Valeriane Ayayi (11,1 pts, 5,0 rbds)

U18

Argent

Esther Moisan Niamke (8,6 pts, 2,9 rbds)

U16

7e

Assitan Koné (11,1 pts, 9,2 rbds)

Hhadydia Minte (10,0 pts, 11,6 rbds)

Masculines Résultat

Leader

U20

Bronze

Evan Fournier (16,9 pts, 3,3 rbds)

U18

7

Mouhammadou Jaiteh (11,7 pts, 9,8 rbds)

U16

4e

Damien Inglis (14,9 pts, 7,8 rbds)

e

* Mondial

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ÉCHOS FRANCE

AFROBASKET

ET L’ANGOLA CHUTA… La décennie d’invincibilité de l’Angola – 36 victoires consécutives – appartient au passé. Tombeur des Palancas Negras (85-78) et leader du groupe, le Sénégal d’Alain Weisz s’est idéalement positionné dans la course au titre.

Par Jérémy BARBIER

Le Nigéria déroule Après trois matches, deux autres nations restaient invaincues. Dans les rangs du Nigeria, Derrick Obasohan (16,0 pts, 4,6 rbds), Olumide Oyedeji (12,6 pts, 10,0 rbds) et Ime Udoka (11,0 pts, 7,6 rbds, 5,6 passes) ont largement contribué à désosser le Mali (+25), corriger le Mozambique (+15) et humilier l’hôte malgache (+31).

Au Cameroun, c’est un collectif équilibré – six

Pascal Allée / Hot Sports

F

ace à son compatriote, Michel Gomez n’imaginait certainement pas un tel scénario. À hauteur de son statut pendant dix minutes (30-18), l’Angola a soudainement perdu son hégémonie, s’empalant généreusement sur la défense de zone sénégalaise. « Mes joueurs n’ont pas couru durant le match », regrettait Gomez. « Sur quatre balles qu’on avait pour redécoller, ils ont tout offert au Sénégal. » Grâce au sang froid de Maleye N’Doye (17,5 pts) et Malik Badiane (14,0 pts, 9,0 rbds) ou au culot de Mouhammad Faye (17,0 pts, 4,3 rbds, 3,7 passes), nouvelle recrue du HTV, jamais l’Angola ne reprendra le contrôle. Obligé de composer avec une avalanche de forfaits, Alain Weisz a propulsé des leaders surprenants à l’image de Mamadou « Vieux » Ndoye (22 pts, 5 rbds), bourreau d’un adversaire que le coach des Lions aimerait oublier. « Il ne faut pas résumer ce championnat d’Afrique à un duel Sénégal-Angola. On a eu la chance de jouer l’Angola et de le battre. Cela doit nous donner confiance, mais ce n’est pas sûr qu’on les rejoue. » Si d’aventure le chemin des deux coaches bleus devait se croiser à nouveau, nul doute que l’avantage psychologique aura tout de même changé de camp.

Pour Michel Gomez, ça devient tendu.

joueurs à 10 points ou plus de moyenne – qui écarta l’Egypte (+15), l’Afrique du Sud (+22) et la Côte d’Ivoire (+6). En dégageant quelques favoris, la première poule a également démasqué les maillons faibles. Seule nation à découvrir l’Afrobasket, le Tchad a douloureusement mesuré le chemin qu’il restait à parcourir (-43,0 pts en moyenne). Même constat au Togo (-30,6 pts) et à Madagascar (-17,3 pts), hôte un peu léger pour l’évènement. n

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LA GAZETTE DU LOCK-OUT ÉPISODE 5

56e JOUR DE GRÈVE

P

Lock-out ou pas, pour un mois ou même une saison, les basketteurs déjà sous contrat n’obtiendront pas de visa de travail même si, au regard des célébrations qui accompagnent chaque tournée promotionnelle de Kobe, Carmelo ou CP3, nul doute que la CBA avait beaucoup plus à gagner qu’à perdre en ouvrant ses frontières. À défaut de superstars, les clubs se consolent en étudiant la liste de 108 free agents approuvés par la ligue. Que les heureux accrédités ne se réjouissent pas trop vite, ils devront s’engager une saison ferme pour obtenir leurs dollars.

endant que l’Europe continue de s’arracher le moindre NBAer disposé 114 matches de présaison ? à traverser l’Atlantique – Ty Lawson La ligue planche également sur des clauses à Kaunas, Nikola Pekovic au Partizan – la qui protégeraient les employeurs de blessures Chine a clairement fait comprendre que son 1 28/06/11 mystérieuses ou d’urgentes11:44 obligations championnat11109_MK_Basup ne servirait pas dedemiBasketNewsx1a.pdf training camp familiales au pays. Ce protectionnisme n’est aux plus grandes vedettes US.

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Kobe dans le championnat chinois ?

Impossible. Ou alors pour des matches amicaux.

visiblement pas du goût de tous puisque selon Sina.com, les dirigeants de Shanxi Zhongyu envisageraient déjà de contourner les règles en embauchant Kobe Bryant uniquement pour leurs matches de préparation. À moins que Mamba ne soit déjà retourné dans son vestiaire violine et or ? Après avoir communiqué le calendrier officiel de l’exercice 2011-2012, la NBA a dévoilé un copieux programme de présaison. Coup d’envoi espéré le 9 octobre... n Jérémy BARBIER

LA PHRASE

« Je ne crois pas que nous allons commencer la saison avec un training camp normal mais au fur et à mesure qu’il se rapprochera, nous saurons davantage si on manquera des matches. » Pas certain de pouvoir bénéficier des infrastructures de son club pour se remettre en forme, Elton Brand a invité ses coéquipiers à le rejoindre en Californie cette semaine pour un camp d’entraînement informel et autonome.

Andre Iguodala, Evan Turner et Lou Williams ont tous répondu à l’appel de leur capitaine.

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Les superstars NBA qui espéraient faire fleurir leur business en Chine doivent réviser leurs plans. Sur ordre de la ligue, les clubs ne sont autorisés qu’à signer les free agents. Et encore, à certaines conditions…

ChinaFotoPress/Getty Images

L’ELDORADO EN CHINE ?

ACCÈS REFUSÉ !

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SALUT ! ÇA VA ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

ANTOINE

MENDY

, INTERNATIONALET EZ H T R -O Q C A -L U PA FAIT À L’AFROBASK SÉNÉGALAIS, FOR

S

alut Antoine, ça va ? Ça va très bien (sourire).

Alors, finalement, tu n’es pas à Ma-

dagascar pour disputer l’Afrobasket. Tu as

pourquoi je ne jouais pas les matches et je leur avais expliqué ma situation. Je leur avais dit, ainsi qu’au coach (Alain Weisz), que si je n’étais pas assuré, je n’allais pas partir avec eux.

refusé d’embarquer à Dakar avec la sélec-

Le club avait été agacé que tu soignes ton genou et que tu ne participes pas aux huit

basket et de la France à l’Euro ?

derniers matches, mais comme tu as resigné

Oui, je vais supporter mes deux équipes de Pau, je vais suivre l’AfroBasket sur les sites sénégalais. J’ai une parabole mais je n’ai pas les chaînes du Sénégal, il faut que je m’abonne.

avec l’Élan Béarnais, c’est que les relations

Tu n’as jamais cru que tu pouvais gagner ta C’est ton club de Pau-Lacq-Orthez qui exi-

place en équipe de France ?

d’après la presse locale, la fédération n’a pas

geait cette assurance ?

versé les 10.000 euros de ton assurance ?

Non, c’est moi qui la voulais pour me couvrir en cas de blessure ou autre chose. Les autres joueurs prennent le risque de jouer sans assurance, moi je ne veux pas.

Vu que j’ai déjà joué avec le Sénégal, c’était impensable que je rejoigne la France, mais s’ils m’avaient appelé, pourquoi pas, vu que maintenant on peut changer d’équipe nationale. Je suis binational, ça va dans les deux sens.

Après, ce n’est pas à moi de juger de ma valeur !

En fait, tu es dans la situation des joueurs NBA, l’Anglais Ben Gordon et le Polonais Marcin Gortat, qui ne peuvent pas jouer

« Les autres joueurs prennent le risque de jouer sans assurance, moi je ne veux pas. » C’est vrai que le président de la fédération a voulu payer l’assurance de sa poche juste

l’Euro pour des problèmes d’assurances ?

avant l’envol mais qu’il faut un délai pour

(Réflexion) C’est bien dommage en tous les cas.

qu’elle soit opérationnelle ?

Arrivé à l’aéroport, il a sorti l’argent devant l’équipe mais, administrativement, ce n’était plus possible. En fait, le dernier délai, c’était le jour où je suis arrivé à Dakar. On devait envoyer un document administratif avec un questionnaire médical et le chèque, ça n’a pas été fait, le président était occupé…

Ce genre d’histoires est courant dans l’équipe sénégalaise. J’ai lu dans la presse du Sénégal que la délégation a préféré se priver d’un kiné durant la compétition pour emmener deux dirigeants de la fédération supplémentaires ?

Je ne sais pas…

C’est d’autant plus frustrant que tu étais avec l’équipe dès le début de la préparation ?

Tu avais déjà porté le maillot du Séné-

Oui, j’ai fait pratiquement toute la préparation… J’avais à cœur de jouer cette compétition pour la gagner et il y avait au bout la qualification pour les Jeux Olympiques.

gal précédemment ?

Quelle a été la réaction de tes coéquipiers quand ils ont su que tu ne partais pas avec eux ?

Cela faisait des semaines que je courais après l’assurance et ils savaient ce qui en découlait. Ils m’avaient demandé

Oui, j’avais déjà fait la CAN en 2009.

Il faut vraiment aimer le maillot pour jouer en équipe nationale ?

Il faut plus que de la volonté, on fait des sacrifices sur les vacances, on ne voit pas nos familles, nos proches. On y va car on aime le basket et notre pays.

Il faut passer outre tout ça. On touche dix euros d’indemnité journalière de la

très déçu de ne pas être à Madagascar et très heureux de retrouver mon club. C’est vraiment partagé.

Tu vas être supporter du Sénégal à l’Afro-

tion sénégalaise pour Antananarivo car,

4.000 euros en fait. On est arrivé à Dakar vers 18h et on y restait moins de 24 heures. Le problème de mon assurance devait être réglé avant le départ à Madagascar à 11h le lendemain. Comme ça n’a pas été fait le matin, je savais que je n’allais pas partir.

Guillaume SZASZCZAK

part de la fédération, plus une prime de participation, des primes de match. Ce ne sont pas les mêmes sommes que l’équipe de France, c’est divisé par dix !

Donc au lieu de partir à Madagascar, tu as rejoint Pau pour participer à la reprise de l’entraînement. Ça fait un choc ?

Non, je suis à la fois

sont au beau fixe ?

Oui, à un moment donné, il faut savoir tourner la page, mettre de l’eau dans son vin si on veut avancer. Voilà.

Je suis le joueur le plus ancien de l’équipe et j’ai passé outre l’épisode de fin de saison. J’ai regardé là où j’avais le plus progressé, c’est ici, et lorsqu’on a rediscuté, je n’ai pas refermé la porte.

Avec toutes ces années à Pau, tu n’as pas pris l’accent du Sud-Ouest ?

(Rires) Toujours pas.

J’ai déjà un accent parisien qui est fort.

Avant qu’il parte, il faut du temps. ■

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