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Oui à Frontex, oui à Schengen Ce que les entrepreneurs
Oui à Frontex, oui à Schengen
Lors du prochain scrutin fédéral, nous votons sur l’augmentation de la participation de la Suisse à Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, et plus largement, sur notre adhésion à l’espace Schengen.
Pour rappel, la Suisse fait partie de l’espace Schengen depuis 2009. Frontex, l’agence européenne des garde-frontières et gardecôtes, assure la surveillance des frontières des Etats membres et maîtrise les mouvements migratoires au sein de l’espace. Après la crise de 2015, l’Union européenne a décidé de renforcer les missions de l’agence afin de mieux contrôler les frontières extérieures et d’améliorer les retours des migrants en situation illégale tout en préservant les droits humains. Pour atteindre ces objectifs, l’UE prévoit dans son nouveau règlement d’augmenter les ressources humaines et matérielles de Frontex.
L’été dernier, le Conseil fédéral et le Parlement ont pris la décision d’associer la Suisse au développement de l’acquis de Schengen avec comme argument principal de dire qu’il est dans l’intérêt de la Suisse de participer à la mission première de l’agence, mais également de garantir la liberté de circulation des personnes au sein de l’espace. Pour cela, d’ici 2027, le Gouvernement envisage d’accroître le nombre de postes à plein temps à 40 employés et d’augmenter sa contribution financière à 61 millions de francs.
Aujourd’hui, l’espace Schengen représente plus de 300000 demandes effectuées chaque jour par nos autorités de sécurité dans le système d’information Schengen (SIS), plus de 22 millions de nuitées enregistrés par la clientèle étrangère, plus d’un milliard de francs dépensés dans le secteur du tourisme et plus de 350 000 frontaliers qui passent la frontière suisse chaque jour (cf infographie p. 19).
Pour ne citer que quelques exemples parlants, en cas de non à Frontex, la Suisse devrait réintroduire des visas pour les touristes extra-européens, reprendre les contrôles aux frontières au prix de presque 300 millions de francs en heures de travail. Personne ne souhaite revivre ces interminables embouteillages aux frontières. Certes, Frontex a mauvaise presse du côté des défenseurs des droits humains, mais s’y opposer sans proposer d’alternative ne résoudra pas le problème porté par la gauche référendaire. En cas de non du peuple suisse, notre coopération avec les Etats membres prendrait fin de suite, entraînant notre exclusion immédiate de l’espace Schengen et des avantages qui vont avec.
Le vote du 15 mai rappelle celui sur les armes à feu en 2019. Il s’agissait également de reprendre un développement de l’acquis de Schengen. Mais cette fois-ci, la situation de départ est autrement plus complexe, car les référendaires ont été rejoints par des partisans UDC. Même si les premiers sondages montrent que le «Oui à Frontex» l’emporterait, les enjeux et les bénéfices de notre participation à Schengen ne doivent pas être pris à la légère. A l’instar des instances fédérales, la CVCI s’engage en faveur de l’augmentation de la contribution suisse à Frontex. Dans la mesure où il s’agit du renforcement d’une directive Schengen, la Suisse est tenue, en tant que membre associé, d’apporter sa contribution à la sécurité européenne et de rester dans l’accord existant. En participant à Frontex, non seulement notre pays assume sa part de responsabilité dans la protection des frontières extérieures et la gestion des flux migratoires, mais a également une voix au chapitre dans les décisions et l’orientation stratégique de Frontex. Et parce qu’il n’y a pas que la sécurité qui profite de l’accord Schengen, mais également l’économie et les citoyens suisses, votons « Oui à Frontex » le 15 mai prochain.
TEXTE ROMAINE NIDEGGER ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH
Préserver notre sécurité. Renforcer les droits humains.
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