Die Politik / La Politique 5/2015

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DIE

POLITIK LA POLITIQUE  LA POLITICA Ausgabe 5, Dezember 2015 / Numéro 5, décembre 2015

CHF 5.–

Zeitung der CVP Schweiz Le journal du PDC suisse

www.cvp.ch / www.pdc.ch


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Impressum

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

Inhalt Sommaire  3 Editorial   4–7 Elections fédérales 2015  Eidgenössische Wahlen 2015   8–13 Eidgenössische Abstimmungen 2016  Votations populaires 2016 15–19 CVP-Fraktion  Groupe PDC 20–21 Bundeskanzlei  Chanzlia federala 22 Hintergrund 23 Europäische Volkspartei EVP  Stellen 24 Altersreform 2020 25 Nachrichtendienstgesetz Kolumne 26–28 Vereinigungen und Kantone  Groupements et cantons 29 Nachruf 30–31 Delegiertenversammlung  Assemblée des délégués

Herausgeberin / Verlag CVP Schweiz, Klaraweg 6, Postfach 5835, 3001 Bern

Editeur PDC suisse, Klaraweg 6, case postale 5835, 3001 Berne

Redaktionsadresse CVP Schweiz, DIE POLITIK Klaraweg 6, Postfach 5835, 3001 Bern Tel. 031 357 33 33, Fax 031 352 24 30 kommunikation@cvp.ch, www.cvp.ch

Adresse de la rédaction PDC suisse, LA POLITIQUE Klaraweg 6, case postale 5835, 3001 Berne Tél. 031 357 33 33, fax 031 352 24 30 kommunikation@cvp.ch, www.pdc.ch

Redaktion Béatrice Wertli, Thomas Jauch, Laura Curau, Philipp Chemineau, Michaël Girod, Sarah McGrath-Fogal, Sarah Perruchoud

Rédaction Béatrice Wertli, Thomas Jauch, Laura Curau, Philipp Chemineau, Michaël Girod, Sarah McGrath-Fogal, Sarah Perruchoud

Gestaltung und Layout Effingerhof AG, Floriana Barman Hauptstrasse 11, 4313 Möhlin Tel. 061 853 70 67, moehlin@effingerhof.ch www.effingerhof.ch

Maquette Effingerhof AG, Floriana Barman Hauptstrasse 11, 4313 Möhlin Tél. 061 853 70 67, moehlin@effingerhof.ch www.effingerhof.ch

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Nächste Ausgabe März/April 2016

Prochain numéro Mars / avril 2016

Auflage 6500

Tirage 6500


Editorial

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

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Die CVP braucht Einigkeit

Le PDC a besoin d’unité

Die nationalen Wahlen sind vorbei. Die CVP konnte in einigen Kantonen zulegen und brillieren, in anderen Kantonen aber hat sie die Herausforderung klar verpasst, wieder zu den Gewinnern zu gehören. 2019 finden die nächsten nationalen Wahlen statt. Was heisst das für die nächsten vier Jahre? Entweder positionieren wir uns alleine, haben klare Meinungen bei Themen und Sachgeschäften oder wir packen die Chance, zusammen mit anderen Parteien die politische Mitte zu gestalten. Aber auch dann braucht es eine differenzierte Meinung und klare Positionen. Als Partei müssen wir hinter unseren Ideen stehen, diese mittragen und nicht nach jedem Entscheid wieder alles kritisieren und hinterfragen. Nur Einigkeit in der ganzen Partei, auch wenn man nicht bis ins letzte Detail einverstanden ist, kann uns weiterhelfen. Wir sind Schweizermeister darin, unsere eigenen Ideen selber wieder schlecht zu machen. Bei der Initiative zur Abschaffung der Heiratsstrafe können wir unsere Einigkeit beweisen. Als Partei haben wir diese Initiative gestartet, Unterschriften gesammelt und als Partei müssen wir auch gemeinsam bis zur Abstimmung für unser Anliegen kämpfen! Nebst den Wahlen war die Flüchtlingsproblematik während den letzten Wochen und Monaten allgegenwärtig. Es wird gerne vom Asylchaos geschrieben und damit blendet man aus, dass es um Menschen geht. Es sind Familien, Frauen, Kinder, junge Leute, Männer, die ihre Heimat verlassen und die Sicherheit bei uns und in Europa suchen. Es sind Menschen, die genau vor solchen Terroranschlägen wie wir sie in Paris gesehen haben, fliehen. Während der Advents- und Weihnachtszeit wünsche ich uns allen darum offene Herzen, um auch im eigenen Umfeld ein gutes Wort für diese Menschen einzulegen. Uns und der CVP steht dies gut an!

Les élections fédérales sont passées. Dans certains cantons, le PDC a pu briller en gagnant des sièges, tandis que dans d’autres, le défi n’a pu être relevé afin de se trouver de nouveau parmi les vainqueurs. Qu’est-ce que cela signifie pour les quatre prochaines années ? Soit nous nous profilons seuls avec des positions claires, soit nous saisissons à bras le corps l’opportunité de créer un centre politique uni avec d’autres partis. Mais là aussi, il faut une opinion nuancée et des positions claires. Nous devons être un parti qui soutient ses idées, au lieu de critiquer et remettre en question chaque décision. Sans être d’accord avec tous les détails, il nous faut rester un parti uni ; c’est le seul moyen de progresser. Nous sommes passés maîtres dans l’art de dénigrer nous-mêmes nos propres idées. L’initiative pour l’égalité fiscale du mariage est l’occasion de démontrer la force de notre union. C’est ensemble en tant que parti que nous avons lancé cette initiative, récolté les signatures et c’est unis en tant que parti qu’il nous faut lutter en sa faveur jusqu’à la votation. Outre les élections, c’est la problématique des réfugiés qui a fait le gros de l’actualité ces dernières semaines et ces derniers mois. Souvent, c’est le chaos déclenché qui est décrit, faisant oublier qu’il s’agit d’êtres humains. Ce sont des familles, des femmes, des enfants, des jeunes gens, des hommes, qui ont quitté leur patrie afin de se réfugier chez nous en Europe. Ce sont des personnes qui fuient devant les mêmes attaques terroristes que celles survenues à Paris. Je souhaite que, durant cette période de l’Avent et de Noël, nous ayons tous un cœur ouvert afin de défendre ces personnes, y compris à l’égard de notre entourage. Et nous ferions bien de le faire tant pour nous que pour le parti.

Ida Glanzmann-Hunkeler Nationalrätin (LU) und Vizepräsidentin CVP Schweiz

Ida Glanzmann-Hunkeler Conseillère nationale (LU) et vice-présidente du PDC suisse


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Bilan mitigé Dans trois cantons, le PDC a gagné plus de 2  % d’électeurs. En Valais, nous avons pu gagner un siège au Conseil national et maintenir un pourcentage d’électeurs élevé. Mais nous avons également dû recenser des pertes : nous avons hélas perdu des sièges à Soleure et à Bâle-Ville, et sur l’ensemble de la Suisse notre pourcentage d’électeurs a légèrement baissé. Le rechtsrutsch (glissement à droite) du Parlement nous inquiète. Notre bilan électoral est mitigé : dans huit cantons nous avons pu augmenter notre pourcentage d’électeurs, dans la plupart des cas en dépit des pronostics. Le Canton de Fribourg est en tête du peloton avec 2,4 %, suivi de Genève (+2,3 %) et Zoug (+2,1 %). Dans de nombreux cantons, nous avons pu maintenir notre pourcentage d’électeurs. Mais nous avons également dû faire acte de pertes indéniables, par exemple dans les cantons de Lucerne (-3,2 %), de St-Gall (-3,7 %) et dans le Jura, où nous avons perdu plus de 5 %. Avec tout juste 28 %, nous demeurons tout de même la première force politique du Jura. A l’échelle de la Suisse, nous perdons 0,7 % d’électeurs. Mais les chiffres de Fribourg et notamment de Zoug nous montrent clairement que le PDC peut gagner. Cela nous motive à travailler pour que, dans quatre ans, nous améliorions à nouveau notre score. Qu’est-ce que cela signifie en termes de sièges ? Au Conseil national, nous avons perdu l’un des sièges du Canton de Soleure et un autre du Canton de Bâle-Ville. Dans tous les autres cantons, nous avons pu conserver nos sièges, alors que c’était loin d’être gagné d’avance pour certains d’entre eux. En Valais, nous avons gagné un siège de plus. Ce dernier permet à Roberto Schmidt, le père de la transition énergétique, de revenir au Parlement national. En décembre, le groupe parlementaire du PDC a débuté donc la session d’hiver avec 28 conseillers nationaux, dont 9 femmes. Dans la «Chambre haute», le PDC occupera à nouveau 13 sièges pendant la prochaine législature. Avec le PLR, nous restons le parti le plus fort au Conseil des Etats. Nous avons du pain sur la planche ! Cet affaiblissement du centre après les élections nous inquiète. Le rechtsrutsch (glissement à droite) menace les solu-

tions constructives, en particulier dans le domaine de la prévoyance vieillesse, de la transition énergétique et des accords bilatéraux. Ce rechtsrutsch ne profitera certainement pas non plus à la classe moyenne ni aux familles. Avec succès, la droite a une fois de plus attisé les peurs du peuple. Mais cela ne résout aucun de nos problèmes brûlants. Nous sommes en faveur d’une Suisse confiante, qui ne craint pas de relever des défis et qui est prête à saisir les problèmes à bras-le-corps. Nous demeurons la première force politique du centre et, à ce titre, nous assumerons également nos responsabilités durant la prochaine législature. Nous voulons continuer à soulager les familles de la classe moyenne, à créer de bonnes conditions-cadres économiques – et par conséquent pour la sécurité de l’emploi –, à maintenir une relation stable avec l’UE – notre partenaire commercial de loin le plus important – et pour la réalisation de la transition énergétique. En outre, nous mettrons tout en œuvre pour que nos seniors puissent continuer à bénéficier d’une prévoyance vieillesse assurée. Les résultats des élections nationales 2015 sont en train d’être analysés par le secrétariat général. C’est dans ce but que nous nous entretiendrons avec les sections cantonales et que nous consulterons toutes les données à disposition. L’analyse de ces résultats nous permettra de définir les mesures à prendre pour renforcer notre parti et notre politique. Un grand merci ! Je remercie tous ceux qui se sont engagés en faveur du PDC durant cette campagne électorale. Dans tout le pays et durant des semaines, des milliers de volontaires étaient présents dans les rues, ont participé à des débats politiques et à des manifestations. Environ 450 candidats, dont plus de 170 sur les listes des JDC, ont donné un visage à notre parti, ont fait connaître notre message dans tout le pays et ont drapé la Suisse de couleur orange. Ils ont pu convaincre tout juste 300 000 citoyens de voter pour nous. Tous, ils méritent notre gratitude ! Votre soutien et votre confiance sont le meilleur moyen de motiver nos parlementaires à se donner à fond durant la législature à venir, afin que la Suisse demeure un modèle de réussite. Christophe Darbellay Président du PDC suisse

Elections fédérales 2015


Eidgenössische Wahlen 2015

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Durchzogene Bilanz In drei Kantonen hat die CVP über zwei Prozent Wähleranteil gewonnen. Im Kanton Wallis haben wir einen Nationalratssitz gewinnen können und den Wähleranteil auf hohem Niveau gehalten. Gleichzeitig mussten wir auch Verluste hinnehmen: Sitzverluste in Solothurn und Basel-Stadt, wie auch der leichte Verlust an gesamtschweizerischen Wähleranteilen sind schmerzlich. Der Rechtsrutsch im Parlament macht uns Sorgen. Unsere Bilanz nach dem Wahltag ist gemischt: In acht Kantonen konnten wir unseren Wähleranteil ausbauen – dies meistens entgegen den Prognosen. Spitzenreiter mit einem Plus von 2,4 % ist der Kanton Freiburg, gefolgt von Genf (+2,3 %) und Zug (+2,1 %). An vielen Orten konnten wir den Stimmenanteil halten. Aber wir mussten auch klare Verluste zur Kenntnis nehmen, zum Beispiel in den Kantonen Luzern (-3,2 %), St. Gallen (-3,7 %) und Jura, wo wir über fünf Prozent verloren haben. Trotzdem bleiben wir im Jura mit knapp 28 % die stärkste Partei. Gesamtschweizerisch büssen wir 0,7  % Wähleranteil ein. Die Zahlen in Freiburg oder auch Zug zeigen uns klar, dass die CVP gewinnen kann. Das ist für uns Motivation, daran zu arbeiten, dass wir in vier Jahren auch gesamtschweizerisch wieder zulegen. Was heisst das in Sitzen? Im Nationalrat haben wir je einen Sitz in den Kantonen Solothurn und Basel-Stadt verloren. In allen anderen Kantonen konnten wir – teilweise sehr schwierige Sitze – halten. Im Kanton Wallis haben wir einen neuen Sitz gewonnen. Damit kehrt mit Roberto Schmidt der Vater der Energiewende ins nationale Parlament zurück. Im Dezember startete die CVP-Fraktion mit 28 Nationalräten, davon 9 Frauen, in die Wintersession. In der kleinen Kammer ist die CVP auch in der neuen Legislatur wiederum mit 13 Sitzen vertreten. Wir sind damit zusammen mit der FDP die stärkste Partei im Stöckli. Es gibt viel zu tun! Die Schwächung der Mitte nach diesen Wahlen macht uns grosse Sorgen. Der Rechtsrutsch gefährdet konstruktive Lösungen insbesondere in den Bereichen Altersvorsorge, Energiewende und Bilaterale Verträge. Vom Rechtsrutsch wer-

den auch der Mittelstand und die Familien sicher nicht profitieren. Man hat von rechter Seite beim Volk wieder Ängste geschürt und damit Erfolgt gehabt. Aber damit ist keines der brennenden Probleme gelöst. Wir stehen zu einer selbstbewussten Schweiz, welche sich nicht vor grossen Aufgaben scheut und bereit ist, Probleme anzupacken. Als weiterhin stärkste Kraft in der Mitte übernehmen wir auch in der neuen Legislatur Verantwortung. Wir wollen mittelständische Familien weiter entlasten, wir werden weiterhin für gute wirtschaftliche Rahmenbedingungen und damit für sichere Jobs kämpfen, für eine intakte Beziehung zur EU – unserem mit Abstand wichtigsten Handelspartner – und für die Realisierung der Energiewende. Wir werden ebenfalls alles daran setzen, dass unsere Seniorinnen und Senioren auch in Zukunft von einer soliden Altersvorsorge profitieren können. Jetzt werden die nationalen Wahlen 2015 in der Parteizentrale vertieft analysiert. Dazu werden wir Gespräche mit allen Kantonalsektionen führen und alle zur Verfügung stehenden Daten konsultieren. Beruhend auf den Analyseresultaten werden wir weitere Schritte zur Stärkung unserer Politik und Partei definieren. Ein herzliches Dankeschön! Ich danke allen, die sich in diesem Wahlkampf für die CVP engagiert haben. Tausende Wahlhelfer waren wochenlang landauf, landab auf der Strasse, bei politischen Diskussionen und Anlässen im Einsatz. Rund 450 Kandidatinnen und Kandidaten, davon über 170 auf JCVP-Listen, haben unserer Partei ein Gesicht gegeben, unsere Botschaft ins Land getragen und die Schweiz orange eingefärbt. Sie konnten knapp 300 000 Bürgerinnen und Bürger davon überzeugen, uns ihre Stimmen zu schenken. Ihnen allen gebührt ein herzliches Dankeschön! Ihre Unterstützung und ihr Vertrauen ist für unsere Parlamentarierinnen und Parlamentarier die grösste Motivation, um in der kommenden Legislatur alles zu geben, damit die Schweiz auch in Zukunft ein Erfolgsmodell bleibt.

Christophe Darbellay Präsident CVP Schweiz


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Eidgenössische Wahlen 2015

Die politische Mitte zwischen Mythos und Realität Nach den Wahlen wird der Ruf nach einer geeinten Mitte immer stärker. Nur eine starke Mitte könne das Erfolgsmodell Schweiz gegen den Druck von links und rechts auf Kurs halten. Umgekehrt wird argumentiert, die Mitte sei ein Fantasieprodukt, das keinen Bezug zur Realität habe. Weshalb ist eine starke Mittepartei so leicht zu fordern und so schwer zu realisieren? Die vier Mitteparteien – CVP, BDP, GLP und EVP – weisen überdurchschnittlich viele Gemeinsamkeiten auf, die sie vom Rest der Parteien unterscheiden: Sie stimmen im Parlament ähnlich, geben häufig gleiche Abstimmungsparolen aus und schliessen unter sich häufiger Listenverbindungen ab als mit anderen Parteien. Die Mitte als «politisches Lager» ist eine Realität in der schweizerischen Politlandschaft. Der Preis der Zersplitterung Die Zersplitterung der Mitte verursacht einen hohen Aufwand. Es geht nicht nur um organisatorische Doppelspurigkeiten. Parteien, die eine ähnliche Politik verfolgen, werben auch um das gleiche Wählersegment. Jede Mittepartei muss deshalb – oft fast künstlich – ihre Einzigartigkeit demonstrieren. Bei Wahlen gehen ohne Listenverbindungen Stimmen verloren. Eine zersplitterte Mitte ist manipulier- und erpressbar. Verständlicherweise fordern deshalb Parteimitglieder und parteilose Wähler eine stärkere Zusammenarbeit oder einen Zusammenschluss der Mitte und spekulierten Medien über eine Mittepartei. Warum gibt es diese Mittepartei immer noch nicht? Unterschiedliche Traditionen und Identitäten Der Aufbau einer Dachorganisation mehrerer Parteien oder gar einer einheitlichen Partei ist mühsam. Die Vorläuferparteien der CVP brauchten mehr als dreissig Jahre und drei Versuche, um eine stabile nationale Partei zu gründen. Bei vier Parteien mit unterschiedlichen Traditionen und Identitäten wird das noch schwieriger. Die Beziehungen zwischen den einzelnen Parteien sind unterschiedlich. Die Ausgangslagen in den einzelnen Kantonen sind verschieden. Das reicht von Fraktionsgemeinschaften und quasi automatischen Listenverbindungen bis zu unvergessenen oder aktuellen Konflikten. Wer mit einem Schlag eine neue, gemeinsame Partei auf die Beine stellen will, wird nicht nur damit scheitern. Er riskiert auch, bestehende Mitteparteien zu spalten. Es braucht Zwischenstufen, um Vertrauen zu schaffen und die Vorteile der Kooperation sichtbar zu machen. Aus dem gescheiterten Projekt über eine Union von CVP und BDP lassen sich die Lehren ziehen, dass nicht unter Zeitdruck verhandelt werden sollte und ein Einbezug der Basis unumgänglich ist, wenn ein Verhandlungsergebnis dann auch akzeptiert werden soll.

dige Aufbau der Zusammenarbeit in Kantonen und Gemeinden sein. Nur dort sind Erfolge für alle Partner rasch sichtbar und nur dort kann das Vertrauen geschaffen werden, das langfristig entscheidend ist. Wie stark soll die CVP selber Projekte vorantreiben? Die CVP profitiert – wie alle Mitteparteien – von einer Zusammenarbeit. Das haben z. B. die Listenverbindungen bei den Nationalratswahlen gezeigt. Die CVP sollte sich deshalb um gute Beziehungen in der Mitte bemühen und für die Vorschläge potenzieller Partner offen sein. Ergreift sie aber selber die Initiative, kann das bei den kleineren Partnern leicht Ängste auslösen. Will die CVP langfristig Erfolg haben, wird sie ihre eigene Schlagkraft erhöhen müssen. Mitteprojekte sind dafür kein Ersatz. Sie sind allenfalls eine sinnvolle Ergänzung.

Stärkung der CVP ist entscheidend Die Medien berichten gross über gemeinsame Plattformen und Fraktionen auf nationaler Ebene. Entscheidend wird aber der gedul-

Rudolf Hofer befasst sich im Stab der Generalsekretärin mit Analysen. 2013/14 gehörte er zum Sekretariat der CVP-Delegation für die Verhandlungen über das Unionsprojekt CVP-BDP.


Elections fédérales 2015

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Le centre politique entre le mythe et la réalité sont souvent les mêmes et ils concluent des apparentements de listes plus souvent entre eux qu’avec d’autres partis. Le camp politique du centre est une réalité du paysage politique helvétique. Le prix de la fragmentation La fragmentation du centre est lourde de conséquences. Et il ne s’agit pas seulement de doublons administratifs. Les partis qui mènent une politique similaire visent également la même catégorie d’électeurs. Raison pour laquelle chaque parti du centre doit démontrer son unicité – souvent de manière artificielle. Sans apparentements, des voix se perdent à chaque élection. Un centre fragmenté est facile à manipuler et à faire chanter. Il est donc compréhensible que les membres d'un parti et les électeurs non affiliés exigent une collaboration renforcée ou une fusion des partis du centre et que les medias émettent des spéculations au sujet d’un parti du centre. Pourquoi un tel parti du centre n’existe-t-il toujours pas ?

Après les élections, le besoin d’un centre unifié se fait de plus en plus ressentir. Seul un centre fort peut faire garder le cap à la Suisse qui réussit malgré les pressions exercées par la droite et par la gauche. Les détracteurs argumentent que le centre est une chimère qui n’a aucun lien avec la réalité. Pourquoi est-il si facile d’exiger un parti du centre fort et si difficile d’en faire une réalité ? Les quatre partis du centre – PDC, PBD, PVL et PEV – ont un grand nombre de points communs qui les distinguent des autres partis : leurs votes se ressemblent au Parlement, leurs consignes de vote

Différentes traditions et identités Construire une organisation faîtière réunissant plusieurs partis, voire les fusionner en un seul, est un travail de longue haleine. Il a fallu aux prédécesseurs du PDC plus de 30 ans et 3 essais avant de créer un parti national stable. Avec quatre partis dotés de différentes traditions et identités, cela sera encore plus difficile. Les relations entre les partis ne sont pas toutes les mêmes et la situation dans chacun des cantons est différente. Certains partis sont regroupés en un même groupe parlementaire et apparentent leurs listes presque automatiquement, tandis que d’autres sont en conflit ou l’ont été récemment. Quiconque voudrait créer un nouveau parti commun d’un trait de plume non seulement échouerait dans son entreprise, mais il risquerait également de diviser les partis du centre. Il faut des étapes intermédiaires afin de créer une relation de confiance et de rendre visibles les avantages d’une coopération. Des enseignements peuvent être tirés

de l’union échouée entre le PDC et le PBD ; il ne faut en effet pas négocier dans l’urgence, et il est indispensable d’impliquer la base s’il est souhaitable que le résultat des négociations soit bien accueilli. Ce qui est déterminant, c’est de renforcer le PDC Les medias sont fiers d’évoquer des plates-formes communes et des groupes parlementaires à l’échelon national. Mais ce qui sera déterminant, c’est de construire patiemment la collaboration dans les cantons et dans les communes. Car ce n’est qu’à cet échelon que les résultats sont rapidement visibles pour tous les partenaires, et ce n’est qu’à cet échelon que l’on peut créer la confiance nécessaire pour le long terme. Dans quelle mesure le PDC doit-il faire avancer lui-même les projets ? De même qu’à tous les partis du centre, une collaboration profite aussi au PDC. C’est ce qu’ont montré notamment les appartements de liste aux élections au Conseil national. C’est pourquoi le PDC devrait s’efforcer d’entretenir de bonnes relations avec les autres partis du centre et rester ouvert aux propositions de partenaires potentiels. Par contre, prendre luimême l’initiative peut aisément effrayer les plus petits partenaires. Pour réussir sur le long terme, le PDC va devoir accroître sa force de persuasion. Les projets regroupant les partis du centre ne sauraient s’y substituer. Au mieux, ils constituent un judicieux complément.

Rudolf Hofer est responsable des analyses au sein du secrétariat général. En 2013/2014, il a fait partie du secrétariat de la délégation du PDC dans les négociations sur le projet d’union PDC-PBD.


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Eidgenössische Abstimmungen 2016

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JA zur Abschaffung der Heiratsstrafe – endlich! Dank der CVP-Initiative zur Abschaffung der Heiratsstrafe wird die jahrzehntelange Benachteiligung von Verheirateten und eingetragenen Partnern bei Steuern und Renten endlich abgeschafft. Bereits 1984 hat das Bundesgericht unmissverständlich festgehalten, dass der Bund hier einen Auftrag hat. Die Kantone haben ihren Teil getan. Mit der Initiative wird der Bund endlich nachziehen und die Heiratsstrafe für 80 000 Paare beseitigen. Es ist ungerecht: Verheiratete Paare und eingetragene Partnerschaften werden gegenüber Konkubinatspaaren bei Steuern und Sozialversicherungen benachteiligt. Bei gleichen Einkommens- und Vermögensverhältnissen bezahlen sie mehr Steuern und erhalten tiefere AHV-Renten. Es gibt keinen Grund dafür, unverheiratete Paare zu bevorzugen. Das Bundesgericht hat dies bereits 1984 unmissverständlich festgehalten. Aber geschehen ist zu wenig! Seit 2007 gilt die Heiratsstrafe bei den Steuern und den Sozialversicherungen auch für eingetragene Paare, welche den Ehepaaren gleichgestellt sind. Keine Diskriminierung aufgrund des Zivilstandes! Die Initiative «Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe» will die doppelte Benachteiligung von Ehepaaren abschaffen. Paare sollen nicht allein deshalb mehr Steuern bezahlen und weniger Rente erhalten, weil sie verheiratet oder eingetragen sind. Die Initiative fordert: Keine Diskriminierung aufgrund des Zivilstandes!

Heiratsstrafe abschaffen!

So sind Sie bei der Kampagne mit dabei: Verteilen Sie Flyer und hängen Sie ein Plakat auf Haben Sie einen Anlass und können Flyer verteilen oder haben Sie ein Garagentor, an das Sie ein Plakat hängen können? Wir schicken Ihnen gerne Material zu. Bestellen Sie es noch heute mit einem Mail an info@cvp.ch. Schreiben Sie einen Leserbrief Leserbriefe sind wichtige Meinungsträger und eine gute Gelegenheit, unabhängig von den Medienschaffenden, die Argumente darzulegen. Nutzen Sie den vorliegenden Text aus DIE POLITIK als Vorlage für Ihren Leserbrief. Gerne helfen Ihnen beim Schreiben eines eigenen Textes. Kontaktieren Sie uns dafür. Machen Sie mit bei Verteilaktionen Fragen Sie bei Ihrer Orts- oder Kantonalpartei nach, wann Standaktionen in Ihrer Umgebung geplant sind oder organisieren Sie selbst eine Verteilaktion. Die nationalen Aktionstage sind: Samstag, 30. Januar 2016, Samstag, 6. und 13. Februar 2016. Weitere Informationen: www.heiratsstrafe.ch Kontakt: Laura Curau, Kampagnenleiterin CVP Schweiz (curau@cvp.ch) Paare sollen gemeinsam besteuert werden Ehepaare und eingetragene Partnerinnen und Partner sollen weiterhin gemeinsam besteuert werden. Nur so wird das Bürokratiemonster «Individualbesteuerung» verhindert. Der Grundsatz der Nicht-Benachteiligung von Ehepaaren wird durch die Initiative in der Bundesverfassung verankert und Verheiratete und eingetragene Paare sollen als Wirtschaftsgemeinschaft besteuert werden.

28. Februar 2016

Ehedefinition entspricht dem geltenden Recht Die vorgeschlagene Verfassungsbestimmung entspricht der heute gültigen Rechtsauffassung von der Ehe in der Schweiz. Bei der Abstimmung über die neue Bundesverfassung wurde die Ehe in Übereinstimmung mit Artikel 12 der Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK) von Bundesrat, Parlament und Volk festgelegt. Die vorliegende Initiative hält sich an diese Grundsätze. Rechtlich und tatsächlich ändert der Passus der CVP-Initiative an der geltenden Rechtsprechung nichts. Mit einem Ja zur Volksinitiative zur Abschaffung der Heiratsstrafe können Sie die Benachteiligung von Ehepaaren und eingetragenen Partnerschaften beenden.

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Votations populaires 2016

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OUI à l’égalité fiscale du mariage, enfin ! Pour participer à la campagne Distribuez des flyers et accrochez une affiche Si vous pensez avoir l’occasion de distribuer des flyers ou si vous avez une porte de garage sur laquelle accrocher une affiche, nous vous enverrons volontiers du matériel. Vous pouvez le commander dès aujourd’hui en envoyant un courriel à l’adresse info@cvp.ch. Ecrivez à un journal Le courrier des lecteurs est un moyen crucial de faire connaître son opinion et une bonne occasion d’exposer ses arguments indépendamment des journalistes. Pour rédiger votre courrier, prenez pour modèle le présent texte de LA POLITIQUE. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide pour rédiger votre propre texte. Participez aux actions de distribution Demandez à la section communale ou cantonale du parti quand des actions en stand sont prévues dans votre région ou organisez vous-même une action de distribution. Les journées d’action nationale sont le samedi 30 janvier 2016 et le samedi 6 et 13 février 2016. Pour de plus amples informations : www.egalitefiscaledumariage.ch Contact : Laura Curau, responsable des campagnes du PDC suisse (curau@cvp.ch)

trés. L’initiative exige la fin de cette discrimination basée sur l’état civil ! Imposer les couples conjointement Il faut continuer d’imposer conjointement les couples et les partenaires enregistrés. C’est la seule façon d’éviter ce monstre bureaucrati­ que qu’est l’imposition individuelle. Grâce à l’initiative, le principe de traitement égal des couples mariés sera ancré dans la Constitu­tion fédérale. Du point de vue fiscal, les couples mariés et enregistrés doivent être considérés comme une communauté économique. La définition du mariage correspond au droit en vigueur La disposition constitutionnelle proposée correspond à l’actuelle doctrine concernant le mariage en Suisse. Lors de la votation relative à la mise à jour de la Constitution fédérale, la notion de mariage a été définie par le Conseil fédéral, le Parlement et le peu­ple en adéquation avec l’article 12 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). La présente initiative respecte ces principes. Sur le plan légal et factuel, ce passage de l’initiative du PDC ne modifie en rien la jurisprudence actuelle. En votant oui à l’initiative populaire contre la pénalisation du mariage, vous pouvez mettre un terme aux désavantages qui frappent les couples mariés et enregistrés. Gerhard Pfister Conseiller national (ZG)

Pour l’égalité fiscale du mariage !

Grâce à l’initiative du PDC contre la pénalisation du mariage, les critères qui pénalisent depuis des décennies les personnes mariées et les partenaires enregistrés en matière d’impôts et de retraites disparaîtront enfin. Dès 1984, le Tribunal fédéral constatait sans équivoque possible que la Confédération doit intervenir dans ce domaine. Les cantons ont fait ce qu’ils devaient faire. Avec l’initiative, c’est enfin à la Confédération de s’y mettre et de supprimer la pénalisation du mariage, qui touche 80 000 couples.

28 février 2016

C’est injuste : les couples mariés et les partenaires enregistrés sont pénalisés par rapport aux couples concubins en ce qui concerne les impôts et les assurances sociales. A même revenu et à fortune égale, ils paient plus d’impôts et perçoivent des rentes AVS plus faibles. Aucune raison ne peut justifier de privilégier les couples non mariés. Le Tribunal fédéral l’avait retenu dès 1984 sans équivoque possible. Or, il ne s’est quasiment rien passé entre-temps ! Depuis 2007, les partenaires enregistrés, mis sur un pied d’égalité avec les couples mariés, sont eux aussi pénalisés en matière d’impôts et d’assurances sociales. Pas de discrimination en raison de l’état civil ! L’initiative « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisa­t ion du mariage » a pour but de mettre fin à cette double pénalisation des couples mariés. Il n’est plus question que des couples paient plus d’impôts et perçoivent une retraite plus fai­b le pour la seule et unique raison qu’ils sont mariés ou enregis-

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Eidgenössische Abstimmungen 2016

Die Ausschaffung krimineller Ausländer ist bereits Tatsache

Die Durchsetzungsinitiative ist eine sinnlose Vorlage Die Volksinitiative ist meines Erachtens die beste Veranschaulichung unserer direkten Demokratie. Wenn der Staat in einem bestimmten Bereich die Erwartungen nicht erfüllt, kann dieses politische Instrument etwas bewirken. Ursprünglich war die Volksinitiative zum Schutz der Rechte von Minderheiten gedacht, heute jedoch wird sie vermehrt von den Parteien eingesetzt, namentlich jenen am linken und rechten Rand des politischen Spektrums, um das Agenda-Setting zu beeinflussen und sich wählerwirksam zu profilieren. Die Volksinitiative vom 28. Dezember 2012 «Zur Durchsetzung der Ausschaffung krimineller Ausländer» (Durchsetzungsinitiative) halte ich für eine gefährliche und bedenkliche Ausreizung unseres demokratischen Systems. Selbstverständlich befürworte ich vorbehaltlos ein energisches und strenges Vorgehen gegenüber straffälligen, in der Schweiz wohnhaften Ausländerinnen und Ausländern – solange dieses Vorgehen die Grundsätze unserer Rechtsstaatlichkeit achtet. Die Ausschaffung ist eine ebenso notwendige wie opportunistische Massnahme. Zu viel Garantismus und Gutmenschtum schadet dem sozialen Gefüge. Die aktuelle Gesetzgebung ist unbefriedigend. Initiative ist unzweckmässig und systemfeindlich Am 28. November 2010 nahmen Volk und Stände bekanntlich die Volksinitiative «für die Ausschaffung krimineller Ausländer» an. Der Bundesrat, namentlich das zuständige Justiz- und Polizeidepartement, leitete dar-

auf die Vorarbeiten zur Umsetzung des nunmehr in der Verfassung verankerten Volkswillens ein, wobei er zugegebenermassen aufgrund seines unnötigen Abwartens viel Zeit verstreichen liess. Der parlamentarische Prozess wurde im letzten Herbst abgeschlossen, die erforderlichen Gesetzesänderungen sind für die Inkraftsetzung bereit. Die Ausschaffung infolge einer strafrechtlichen Verurteilung kann nun im Sinne des Volksauftrags Wirklichkeit werden. Die SVP war mit dem weiteren Vorgehen nach der Abstimmung vom November 2010 nicht zufrieden und lancierte bereits im Sommer 2012 ihre Durchsetzungsinitiative. Diese Initiative ist unzweckmässig, systemfeindlich und von rein parteipolitischen Überlegungen geleitet. Weil den Initianten angesichts der gemachten Fortschritte das Gespür fehlte, die Initiative zurückzuziehen, haben wir es heute mit einer Initiative zu tun, die etwas durchsetzen will, was de facto bereits umgesetzt ist. Was für ein Murks! Das neue Gesetz liegt auf dem Tisch Die eidgenössischen Räte haben nach dem anfänglichen Zaudern der Regierung ihre Arbeit fristgerecht erledigt. Die Umsetzung des vom Volk angenommenen Verfassungsartikels machte zahlreiche Anpassungen strafrechtlicher Bestimmungen erforderlich. Die Abstimmung vom 28. Februar 2016 ist nunmehr sinnlos geworden. Das neue Gesetz liegt auf dem Tisch und kann in Kraft gesetzt werden. Eine Annahme der Durchsetzungsinitiative würde die Sache nur verkomplizieren, weil danach weitere Gesetzesanpassungen nötig würden. Wir würden noch mehr Zeit verlieren.

Grundsätze unserer Rechtsstaatlichkeit wahren Die Durchsetzungsinitiative musste ausserdem in ihrer ursprünglichen Form für teilweise ungültig erklärt werden. Der Initiativtext enthält einen Passus, der nichts mit dem Zweck und den Grundsätzen der Bundesverfassung zu tun hat. Er kommt als Gesetzesartikel und nicht als Verfassungsbestimmung daher. Die Ausschaffung krimineller Ausländer ist für unser Land unabdingbar, aber gleichzeitig gilt es die Grundsätze unserer Rechtsstaatlichkeit zu wahren. Das Thema ist stark emotional behaftet und verleitet zur Überreaktion. Als Mitglied der Bundesversammlung bin ich verpflichtet, die Verfassung zu beachten und für ein gutes Funktionieren unserer Behörden zu sorgen. Diese Volksinitiative ist sinnlos und gefährlich – sie ist klar abzulehnen. Es ist für mich unvorstellbar, dass in den nächsten Jahrzehnten für jede angenommene Volks­ initiative, die nicht sofort umgesetzt wird, eine Durchsetzungsinitiative lanciert wird. Alles hat seine Grenzen!

Marco Romano Nationalrat (TI)

Un’iniziativa inutile! L’espulsione dei criminali stranieri è già realizzata! L’iniziativa popolare – a mio giudizio massima espressione della nostra democrazia diretta – è uno strumento capace di muovere le Istituzioni negli ambiti e nelle occasioni dove esse disattendono le attese. Nata a tutela delle minoranze, è oggi uno strumento vieppiù utilizzato dai Partiti, soprattutto nei poli di destra e sinistra, per deter-

minare l’agenda-setting e per profilarsi su tematiche a forte impatto nella cittadinanza. L’iniziativa popolare del 28 dicembre 2012 »Per l’attuazione dell’espulsione degli stranieri che commettono reati”, anche chiamata »iniziativa per l’attuazione”, è a mio giudizio una peri-


Votazioni populari 2016  Kolumne

colosa e preoccupante forzatura del nostro sistema democratico. Condivido totalmente, ci mancherebbe (!), la necessità di agire in maniera rigorosa e severa – ma comunque rispettosa dei principi fondamentali del nostro Stato di diritto – nei confronti di cittadini stranieri che, residenti nel nostro Paese, commettono atti criminali. L’espulsione è una misura tanto necessaria quanto opportuna. L’eccessivo garantismo e buonismo indebolisce il nostro tessuto sociale. L’odierna legislazione è insoddisfacente. Gli antefatti sono noti. Il 28 novembre 2010, il Popolo e i Cantoni hanno approvato l’iniziativa popolare «per l’espulsione degli stranieri che commettono reati». In seguito il Consiglio federale, in primo luogo il competente Dipartimento di giustizia e polizia, perdendo ammetto eccessivo tempo a causa di un inutile tergiversare, hanno dato avvio ai lavori di implementazione della volontà popolare statuita nella Costituzione federale dopo l’accettazione dell’iniziativa da parte del Popolo. Il processo parlamentare si è ultimato lo scorso autunno e ora le necessarie modifiche di legge sono pronte per essere messe in vigore. L’espulsione, comminata a una sentenza penale, è pronta a divenire realtà come da mandato popolare. L’UDC, non soddisfatta degli sviluppi seguenti il novembre 2010, già nell’estate del 2012, ha lanciato questa «iniziativa per l’attuazione». Un’iniziativa inopportuna e irrispettosa del sistema, dettata da argomenti prettamente partitici. Non avendo avuto il buon senso di ritirarla alla luce degli sviluppi ora ci troviamo con un’iniziativa che vuole applicare un’iniziativa di fatto già applicata. Che pasticcio!

November und Dezember sind schwierige Monate für den Gemütshaushalt. Besonders in Wahljahren. Besonders, wenn Wahlen nicht so günstig für die CVP ausgehen. Deshalb als Kerzlein der Hoffnung und Zuversicht ein Loblied. Auf diejenigen in der CVP, die wissen, wie Gewinnen geht. Das sind, abgesehen von einzelnen Kantonalparteien, vor allem und mehrheitlich die Jungen. Die JCVP hat dort, wo sie antrat, grösstenteils Erfolge erzielt, bzw. manchen älteren kandidierenden Semestern den warmen Sessel gesichert. Die junge CVP startete mit über 170 Kandidatinnen und Kandidaten auf 23 eigenen und zwei Generationenlisten in den Wahlkampf 2015. Im Vergleich zu 2011 waren dies neun zusätzliche Listen mit über 60 zusätzlichen Kandidierenden. Mit viel Elan und Engagement steigerte die junge CVP ihren Wähleranteil schweizweit um 14,3 Prozent auf ein neues Rekordhoch. Der JCVP Schweiz gelang es überdies, in allen Kantonen, in denen sie mit einer eigenen Liste antrat, ihren Wähleranteil zu steigern. In zehn Kantonen belegte die junge CVP den Spitzenplatz unter allen Jungparteien! Im Kanton Zug, diese lokalpatriotische Erwähnung sei mir verziehen, er-

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Il Parlamento infatti, a seguito dei citati tentennamenti del Governo, ha svolto il proprio compito nei tempi stabiliti per l’applicazione. L’articolo costituzionale approvato dal Popolo necessitava di una lunga serie di adattamenti dei codici penali per essere implementato. La votazione popolare del 28 febbraio prossimo è quindi fondamentalmente inutile. La Legge è pronta per essere messa in vigore e se passasse questa «iniziativa per l’attuazione» complicheremmo ulteriormente la matassa essendoci la necessità di ulteriori modifiche legislative. Si perderebbe ulteriore tempo. Cosi come presentata «l’iniziativa per l’attuazione» ha dovuto inoltre in parte essere dichiarata nulla. Propone un testo formulato in maniera estensiva che nulla ha a che vedere con la forma e i principi sanciti dalla Costituzione federale; è un articolo di legge, non una norma costituzionale. L’espulsione dei criminali stranieri è una necessità per il nostro Paese, ma nel contempo è anche necessario rispettare i principi fondamentali del nostro Stato democratico di diritto. La tematica è fortemente emozionale e si presta a forzature. Come membro dell’Assemblea federale devo tuttavia prestare il massimo rispetto per la nostra Costituzione e per il funzionamento delle nostre istituzioni. Questa iniziativa è inutile e dannosa, va chiaramente respinta. Non posso immaginarmi che nei prossimi decenni per ogni iniziativa popolare approvata e non immediatamente messa in vigore si lanci un’iniziativa d’attuazione. Tutto ha un limite! Marco Romano Consigliere nazionale PPD (TI)

reichte die JCVP mit 5,2 Prozent Wähleranteil das beste Resultat aller Jungparteien, die schweizweit antraten. 5,2 Prozent reichen in andern Kantonen für einen eigenen Sitz. Die CVP gewann in Zug seit 2003 20 Prozent mehr Wähler, auf hohem Niveau, auch dank der JCVP. Es liegt mir fern, schon jetzt zu sagen, was die Gründe für diesen sensationellen Erfolg sind. Das bedarf der gründlichen Analyse. Aber Zuversicht, Dankbarkeit und Hoffnung sind auch ohne Analyse angebracht. Zuversicht, dass es auch im 21. Jahrhundert mit der Marke CVP möglich ist, erfolgreich zu sein. Dankbarkeit, dass so viele Junge sich für die CVP engagieren, ohne Aussicht auf ein eigenes Mandat, einfach so, damit die Partei Erfolg hat. Hoffnung, dass das, was die Jungen vormachen, auch von den Alten gelernt wird bei künftigen Wahlen. Die CVP hat Potential. Die CVP kann gewinnen. Die CVP muss sich nicht auflösen. Sie sollte die CVP bleiben, denn diese Marke hat Gewinnpotential. Wenn es für Junge kein Problem ist, für die CVP zu kandidieren, sollte es für die Alten, die ihre Karriere nur der CVP verdanken, erst recht keines sein. Auf dem eigenen Sessel sicher hocken bleiben zu können, ist keine Begründung, warum man sich andern Parteien ausliefern sollte und die CVP beerdigen müsste. Die Selbstverständlichkeit, mit der Junge sich

für die CVP einsetzen, sollte für die Alten Vorbild sein. Die Jungen dienen sich nicht andern Parteien an, weder rechts, noch links, und schon gar nicht in der Mitte. Sie haben Eigenständigkeit. Sie wollen nicht aufgehen in einem diffusen Pool der «Moderaten», oder wie man sie auch immer nennen mögen wird. Was es braucht: Programm, Profilierung, Einsatz, Selbstbewusstsein, Organisation, Vertrauen in die Marke CVP. Für die Jungen ist das C keine Last, sondern positiver Wert in einer Zeit, die die Relativität aller Werte als goldenes Kalb verehrt. Sie machen das Beste daraus. Sie haben mehr Klugheit, als manche Alte, und den weiteren Horizont sowieso, naturgegeben. Wer wissen will, wie man mit der CVP gewinnen kann, der schaue auf die Jungen, und lerne. Das möge als Kerzenlicht über die düsteren Monate helfen, meteorologisch wie politisch. Dank und Gratulation an die JCVP.

Gerhard Pfister, Nationalrat (ZG)


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Votations populaires 2016

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Die Delegierten der CVP Schweiz sagen:

Les délégués du PDC suisse disent :

JA

OUI

à l’initiative populaire du PDC « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage »

OUI

à la modification de la loi fédérale sur le transit routier dans la région alpine (LTRA) (réfection du tunnel routier du Gothard)

zur Initiative «Für Ehe und Familie – gegen die Heiratsstrafe»

JA

zur Änderung des Bundesgesetzes über den Strassentransitverkehr im Alpengebiet (STVG) (Sanierung Gotthard-Strassentunnel)

NEIN «Zur Durchsetzung der Ausschaffung

krimineller Ausländer»

NEIN

zur Initiative «Keine Spekulation mit Nahrungsmitteln»

NON à l’initiative populaire « Pour le renvoi

NON

effectif des étrangers criminels (initiative de mise en oeuvre) »

à l’initiative populaire « Pas de spéculation

sur les denrées alimentaires » – consigne de vote adoptée par le comité du parti

Réfection du Gothard : pas d’alternative au second tube La réfection du tunnel routier du Gothard sera soumise au peuple en février prochain. Nous devrons nous prononcer sur la manière de rénover le tunnel du Gothard. Il y a en réalité qu’une seule variante possible. Nous devons percer un second tube. Un second tunnel permet d’utiliser l’ancien pendant le percement du nouveau. Après la construction du tunnel d’assainissement

Un Gothard sûr pour toute la Suisse.

(2028 environ), le tunnel actuel sera réfectionné. Ensuite, le trafic sera séparé par sens de la circulation – mais sur une seule voie par tube et sans circulation en sens inverse – à travers les 17 km du tunnel. Eliminer le risque de collision frontale augmente considérablement la sécurité de tous les usagers de la route. Les avantages d’un second tube Un second avantage se révèle en cas de dérangement, de panne ou d’accident, car la circulation n’est pas interrompue, mais peut être déviée par le second tube. Un troisième avantage est que le tunnel de réfection évite au Tessin d’être coupé du reste de la Suisse pendant près de trois ans. En outre, cela créeraient des problèmes pour les Grisons, car une bonne partie de la circulation fera un détour par ce canton. Depuis 2001, nous savons ce que cela signifie. La sécurité de la route du San-Bernardino n’était plus assurée, l’économie locale a souffert des routes engorgées et la qualité de vie des riverains de l’A13 en était affectée. Enfin, la solution du Conseil fédéral est durable et plus intéressante d’un point de vue économique, lorsque dans 30 ou 40 ans, les tubes devront être rénovés de nouveau. La réfection pourra être effectuée par étapes sans interrompre la liaison nord-sud. Les objections Que pourrait-on y objecter ? Se contenter de rénover le tunnel actuel serait moins cher. C’est juste, à condition d’ignorer les

tunnel-du-gothard-oui.ch

quelques centaines de millions de francs que coûteraient le transbordement de voitures et de camions, et ce, à répéter tous les 30 à 40 ans. On pourrait également rétorquer que la NLFA perdrait de son importance, si la liaison routière gagnait en attractivité. C’est faux également, parce que les tunnels ne seront utilisés que sur une seule voie et que le système du compte-gouttes sera maintenu. Au contraire, les capacités de la NLFA seraient considérablement réduites, car elle devrait en céder une partie au trafic de va-et-vient, dans le cadre de la chaussée roulante. On prétend également qu’il ne serait qu’une question de temps, d’ici que les quatre voies du tunnel soient ouvertes à la circulation. Mais pour que cela arrive, le peuple suisse devrait modifier la Constitution. Laissons donc une autre génération prendre cette décision, lorsque la situation l’exigera. Vu qu’il n’y a pas vraiment d’autre option, je soutiens la variante du Conseil fédéral, qui prévoit le percement d’un tunnel de réfection.

Stefan Engler Conseiller aux Etats (GR)


Eidgenössische Abstimmungen 2016

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Gotthard-Sanierung – es gibt keine Alternative zu einem neuen Tunnel Die Sanierung des Gotthard-Strassentunnels wird im Februar nächsten Jahres dem Volk unterbreitet. Wir haben darüber zu befinden, wie die Sanierung des Gotthard-Tunnels erfolgen soll. Eigentlich gibt es nur eine echte Variante. Wir bauen einen zweiten Tunnel. Ein zweiter Tunnel ermöglicht es, dass während der Bauzeit der alte Tunnel weiter betrieben werden kann. Nach dem Bau des Sanierungstunnels, zirka 2028, wird der alte Tunnel saniert. Danach kann der Verkehr richtungsgetrennt aber nur auf einer Spur pro Tunnel – dafür ohne Gegenverkehr – durch den zirka 17 Kilometer langen Tunnel geleitet werden. Das erhöht die Sicherheit für alle Ver­ kehrs­ teil­ neh­ menden erheblich, wenn Frontalkollisionen ausgeschlossen sind.

Die Vorteile eines zweiten Tunnels Ein zweiter Vorteil liegt darin, dass im Falle von Störungen, Pannen oder Unfällen in einem Tunnel der Verkehr nicht zum Erliegen kommt, sondern durch den zweiten. Tunnel aufgefangen werden kann. Drittens verhindert der Sanierungs-

tunnel, dass der Kanton Tessin fast drei Jahre lang von der übrigen Schweiz abgeschnitten wird. Für Graubünden würde ausserdem ein Problem entstehen, wenn ein grosser Teil des Verkehrs durch den Kanton einen Umweg sucht. Was das beutet, haben wir 2001 erleben können. Die San Bernardino-Strecke wurde zum einem Sicherheitsrisiko, die lokale Wirtschaft litt unter den Konsequenzen verstopfter Strassen und die Lebensqualität der Menschen entlang der A13 wurde stark beeinträchtigt. Schliesslich ist die Lösung des Bundes­ rates langfristig auch wirtschaftlich interessanter, wenn in 30 oder 40 Jahren wiederum die Sanierung der Tunnelröhren notwendig wird. Wiederum wird man diese etappenweise realisieren können ohne die Nord-Süd-Verbindung zu unterbrechen.

Die Einwände Was könnte man dagegen einwenden? Es sei billiger, nur den alten Tunnel zu sanieren. Das stimmt, wenn man ausser Acht lässt, dass im Umfang von mehreren hundert Millionen Franken Provisorien für den Verlad von Personenwagen und Camions erstellt werden müssten –

und das alle dreissig bis vierzig Jahre wieder von neuem. Man könnte auch einwenden, dadurch würde die NEAT an Wert verlieren, wenn die Strassenverbindung attraktiver wird. Auch das stimmt nicht, wenn die Tunnels nur einspurig befahren werden dürfen und das Dosiersystem aufrechterhalten wird. Im Gegenteil, die NEAT würde beträchtlich an Leistungsfähigkeit verlieren, müsste sie als rollende Landstrasse einen Teil ihrer Aufnahmefähigkeit für den «Hin- und Her-Verkehr» opfern. Ebenfalls wird gesagt, es sei nur eine Frage der Zeit, bis der Tunnel ganz, also für vier Spuren, geöffnet werden müsse. Damit das aber geschieht, müsste das Schweizer Volk die Verfassung ändern. Lassen wir doch diesen Entscheid vielleicht eine spätere Generation treffen, wenn die Verhältnisse dies erfordern. Eine wirkliche Alternative zum Bau des Sanierungstunnels gibt es nicht, deshalb unterstütze ich die Variante des Bundesrates mit einem neuen Sanierungstunnel.

Stefan Engler Ständerat (GR)

Globale Standards statt Verbot Die Initiative «Keine Spekulation mit Nahrungsmitteln» wurde von der JUSO gemeinsam mit der SP, den Grünen und mehreren Hilfswerken lanciert. Weil Spekulation für den Hunger auf der Welt verantwortlich sei, wollen die Initianten die Spekulation mit Nahrungsmitteln verbieten.

fest, dass «keine ausreichende Evidenz für einen nachhaltigen Einfluss von Finanzinvestoren auf die Nahrungsmittelpreise» vorliege. Nicht die Spekulation ist Hauptursache für Preisanstiege, sondern Korruption, tiefe Lagerbestände oder Wetterereignisse wie Dürren oder Überschwemmungen.

Konkret wird eine Änderung und Ergänzung der Bundesverfassung verlangt, damit Finanzinstitute, Effektenhändler, Versicherungen und institutio­nelle Anleger mit Sitz oder Niederlassung in der Schweiz weder für sich noch für ihre Kundschaft in Finanzin­ strumente investieren dürfen, die sich auf Agrarrohstoffe und Nahrungsmittel beziehen. Die Argumente gegen die Initiative:

Spekulanten dienen Landwirten und Lebensmittelkonzernen als langfristige Versicherung. Warenterminmärkte, auch solche für landwirtschaftliche Rohstoffe, sind grundsätzlich volkswirtschaftlich sinnvolle Instrumente. Sie dienen der Preisfindung und der Absicherung von Preisen. Ohne Investoren würde der Terminmarkt nicht funktionieren und es könnte sich kein Akteur absichern. Dem Markt würde es an Liquidität fehlen.

Es ist nicht bewiesen, dass Spekulationen Einfluss auf die Nahrungsmittelpreise haben. Die Direktion für Entwicklungszusammenarbeit (Deza) hielt unlängst

Ein Verbot in der Schweiz bliebe ohne Wirkung, da sich die wichtigsten Termin-

börsen im Ausland befinden. Dagegen würde die Liquidität des Derivatemarktes verringert und könnte gar zu starken Renditeschwankungen führen und somit zu einer Investitionsunsicherheit. Für den Schweizer Finanzplatz wäre es ein herber Standortnachteil. Im Sommer hat das Parlament ausserdem das neue Finanzmarktinfrastruktur-Gesetz (FinfraG) verabschiedet. Neu kann der Bundesrat Positionslimiten für Warenderivate vorsehen, um den Einfluss einzelner Markt­ akteure zu begrenzen. Damit können bereits heute Wetten auf steigende oder fallende Preise bei Nahrungsmitteln eingedämmt werden.

Das Anliegen der JUSO, den Hunger in der Welt zu bekämpfen, ist zwar unbestritten. Ein Spekulationsverbot ist aber das falsche Mittel, diese Herausforderung anzugehen.


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CVP-Fraktion

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Glänzende Wahlen in Parlament und Regierung

Der neugewählte Bundeskanzler Walter Thurnherr und Bundesrätin Doris Leuthard

Bereits am ersten Tag der Wintersession wurden im National- und Ständerat die Präsidien bestellt. Die CVP stellt mit dem Freiburger Nationalrat Dominique de Buman neu den 2. Vizepräsidenten des Nationalrates. Er wird 2018 Nationalratspräsident und damit höchster Schweizer. Der Appenzell-Innerrhoder Ständerat Ivo Bischofberger wurde in der kleinen Kammer zum 1.  Vizepräsidenten gewählt und darf den

Ständerat 2017 präsidieren. Und schliesslich wählten die Ständeräte den Walliser Ständerat Jean-René Fournier zum Stimmenzähler. Damit präsidiert er die kleine Klammer im Wahljahr 2019. Ich wünsche meinen Fraktionskollegen viel Erfolg und Befriedigung bei der Erfüllung ihrer verantwortungsvollen Funktionen. Mit einem Glanzresultat von 215 Stimmen wurde unsere Bundesrätin Doris Leuthard am 9. Dezember wiedergewählt, gleichzeitig beschloss die Vereinigte Bundesversammlung sie zur Vizepräsidentin des Bundesrates zu ernennen. Sie wird damit 2017 Bundespräsidentin. Damit honorierte das Parlament ihre grosse Arbeit im Namen der Schweiz, welche sie seit 2006 in der Landesregierung leistet. Wir sind davon über-

zeugt, dass Bundesrätin Doris Leuthard ihr Amt dank ihrer Durchsetzungskraft, ihrer Dossiersicherheit und ihrer grossen politischen Erfahrung weiterhin ausgezeichnet ausüben wird. Mit Walter Thurnherr wurde der von der CVP-Fraktion nominierte Kandidat zum neuen Bundeskanzler gewählt. Wir gratulieren Walter Thurnherr zu seiner brillanten Wahl. Er konnte 230 Stimmen auf sich vereinen und hat damit ein historisches Resultat geschafft. Wir wünschen ihm viel Erfolg für seine verantwortungsvolle Aufgabe im Dienste unserer Regierung und der ganzen Schweiz.

Ivo Bischofberger, Ständerat (AI) und 1. Vizepräsident des Ständerates

Dominique de Buman, Nationalrat (FR) und 2. Vizepräsident des Nationalrates

Jean-René Fournier, Ständerat (VS) und Stimmenzähler des Ständerates

In jeder Wintersession stehen tradi­ tionell verschiedene Wahlen im natio­ nalen Parlament an, dazu kommt alle vier Jahre die Gesamterneuerungswahl des Bundesrates. Die CVP hat bei den diesjährigen Wahlen glänzend abgeschnitten.

Filippo Lombardi, Ständerat (TI) und Präsident CVP-Fraktion


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CVP-Fraktion mit aktuellen und abtretenden Mitgliedern


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Groupe PDC avec les membres actuels et sortants

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CVP-Fraktion

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Neue CVP-Parlamentarierinnen In dieser und in der nächsten Ausgabe der POLITIK 2016 stellen sich unsere neuen Parlamentarierinnen und Parlamentarier vor. Den Anfang machen Andrea Gmür Nationalrätin aus Luzern, Peter Hegglin, Ständerat aus dem Kanton Zug und Nationalrat Claude Béglé aus dem Kanton Waadt.

Meine Politik für eine starke Schweiz Universitätsrat Luzern stehe ich ein für ein erstklassiges Bildungsangebot. Die Berufsbildung und der gymnasial-akademische Weg ergänzen sich ideal. Denken wir voraus und stellen wir Bildungsangebote sicher, die den gesellschaftlichen Entwicklungen und auch den Bedürfnissen der Wirtschaft Rechnung tragen. Entsprechend seiner Neigungen und Fähigkeiten soll jeder Mensch eine Ausbildung absolvieren können. Diese bildet das Fundament für ein selbstbestimmtes und verantwortungsvolles Leben. Seit acht Jahren darf ich als Luzerner Kantonsrätin die politischen Geschicke unseres Kantons mittragen. Dabei habe ich mich in der Kommission für Wirtschaft und Abgaben insbesondere für eine nachhaltige Steuerpolitik stark gemacht. Daneben engagiere ich mich vor allem für die Bildung in unserem Land und das Sozialwesen. Ich freue mich sehr, mich in Zukunft auch auf nationaler Ebene für die Politik der CVP einzusetzen. Für ein erstklassiges Bildungsangebot Als Mutter von vier Kindern, als ehemalige Gymnasiallehrerin und als Mitglied im

ist robust, schafft Arbeitsplätze und trägt mit ihrem Steuerertrag zu einem funktionierenden Staat bei. Zusätzliche bürokratische Auflagen lehne ich ab. Für einen gesunden Sozialstaat Als Geschäftsführerin der Stiftung Josi J. Meier habe ich Kontakt mit Menschen in Not. Unsere Aufgabe ist es, diese Menschen zu unterstützen und gleichzeitig ihre Eigenverantwortung zu stärken. Hilfe zur Selbsthilfe – das muss auch das Credo des Staates sein. Denn auch seine Mittel

Bildung ist das Fundament für ein selbstbestimmtes und verantwortungsvolles Leben. Für eine nachhaltige Steuerpolitik Als Kantonsrätin und Mitglied der Kommission für Wirtschaft und Abgaben (WAK) habe ich mich in den vergangenen acht Jahren für einen attraktiven Wirtschaftsstandort Luzern eingesetzt. Mit der Halbierung der Unternehmenssteuer haben wir in unserem Kanton ein starkes Zeichen gesetzt. Unsere KMU-Wirtschaft

sind begrenzt. Ohne Verzicht wird es nicht möglich sein, unsere Sozialwerke längerfristig zu sichern. Die Erhöhung des Rentenalters und die Diskussion über den obligatorischen Leistungskatalog im Gesundheitswesen sind unabdingbar. Andrea Gmür Nationalrätin (LU)

Meine Politik in Bern – Vertrauen ist Verpflichtung! Nach einem intensiven Wahlkampf bin ich am Sonntag, 18. Oktober 2015, in den Ständerat gewählt worden. Dafür danke ich allen Wählerinnen und Wählern ganz herzlich. Dieses Vertrauen ist für mich Verpflichtung, mich weiterhin für Sie und den Kanton Zug einzusetzen! Mit diesem Rucksack an Erfahrungen werde ich künftig als Ständerat nach Bern fahren: Als Gemeinderat führte ich drei Jahre das Baudepartement in Menzingen.

Zwölf Jahre vertrat ich die CVP im Zuger Kantonsrat. Seit 2003 amte ich als Regierungsrat und Finanzdirektor. 2005 bis 2012 präsidierte ich die NFA-Geberkonferenz und trat 2005 in den Vorstand der kantonalen Finanzdirektoren Konferenz (FDK) ein, die ich seit 2013 präsidiere. Am 18. Oktober 2015 wurde ich in den Ständerat gewählt. Ich bin verheiratet und habe vier erwachsene Kinder, als Meisterlandwirt leitete ich von 1978 bis 2002 den eigenen Landwirtschaftsbetrieb.


Groupe PDC

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und Parlamentarier stellen sich vor Dans cette édition et l’édition suivante de La Politique en 2016 se présenteront nos parlementaires nouvellement élus. La conseillère nationale lucernoise Andrea Gmür, le conseiller aux Etats zougois Peter Hegglin et le conseiller national vaudois Claude Béglé ouvriront la voie.

Métamorphose d’un candidat en un élu C’est une expérience intéressante au plan humain, comme l’ascension ardue d’un col, avec soudain le paysage qui s’ouvre et la vallée suivante qui apparaît sous nos yeux. Du coup, la ligne d’horizon s’éloigne. Durant la campagne, il fallait faire attention aux attaques possibles, de nos concurrents d’autres partis comme parfois de gens plus proches.

Le Vaudois Claude Béglé vient d’accéder à la fonction de conseiller national le 18 octobre dernier. Fort d’un long parcours dans l’entrepreneuriat, il dirige actuellement SymbioSwiss, une firme active dans l’innovation. Claude Béglé nous livre ici ses premières impressions d’une campagne passionnante et intense.

La présence sur le terrain Les membres de notre équipe (car c’est bien d’une équipe qu’il s’agit) ont posé plus de mille affiches à travers le canton. Les couleurs du PDC étaient visibles aux quatre coins de celui-ci. Puis, une fois cette campagne de notoriété achevée, il s’est agi de « descendre de l’affiche » et d’aller à la rencontre des gens. C’est la partie que j’ai le plus aimée. Que de partages enrichissants avec des personnes de toute provenance. Ce contact avec la po-

Le contact avec la population est quelque chose à entretenir absolument, aussi en dehors des périodes électorales.

pulation est quelque chose à entretenir absolument, aussi en dehors des périodes électorales. J’ai aussi bien aimé les réflexions à mener sur ce que je pouvais proposer à mes concitoyens en termes de programme, les articles que j’ai écrits et que les journaux ont généreusement publiés, ainsi que les débats à la radio et à la télévision. Quant au résultat, je m’étais préparé à tous les cas de figure et tenais à rester calme, quoi qu’il advienne. Et c’est donc paisiblement que j’ai accueilli la nouvelle. Mes thèmes prioritaires Pas de champagne, ni de grands discours. Je me prépare maintenant à siéger au Conseil national, avec clairement en tête les priorités que je me suis fixées : la défense des bilatérales, l’intégration culturelle et économique des migrants, l’innovation et l’entreprenariat, la flexibilisation de l’âge de la retraite, ainsi qu’une transition énergétique harmonieuse. Et j’essaierai de me souvenir que ce fauteuil tant convoité ne nous appartient pas ; car si nous avons été élus, c’est avant tout pour servir. Claude Béglé Conseiller national (VD)

Gesunde Finanzen garantieren auch in Zukunft eine handlungsfähige Schweiz. Und dies ist meine Politik, die ich in der Bundesstadt vertreten werde:   Gesunde Finanzen garantieren auch in Zukunft eine handlungsfähige Schweiz. Zudem werden die Lasten nicht von einer Generation auf die nächste verschoben. Ein interessanter Wohn- und Produktionsstandort setzt international konkurrenzfähige Steuerbelastungen voraus.   Ausgebaute und leistungsfähige Infrastrukturbauten sind das Rückgrat der Wirtschaft.

Gut ausgebildete Arbeitskräfte sind die Voraussetzung für zukunftsträchtige und damit wertschöpfungsstarke Branchen. Unsere Sozialpolitik soll jene unterstützen, die eingetretene Notsituationen trotz eigener Anstrengung nicht selber tragen können.   Den Leistungen der Familien gehört mehr Respekt. Dazu braucht es kinder- und familienfreundliche Rahmenbedingungen. Die Natur ist unsere Lebensgrundlage und verdient einen nachhaltigen Schutz.

Gesunde Lebensmittel und gepflegte Landschaften gibt es nicht umsonst.   Wir treten gegenüber der EU als offener und selbstbewusster Partner auf. Ich freue mich sehr auf meine Arbeit im Parlament!

Peter Hegglin Ständerat (ZG)


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Bundeskanzlei

Der Ort, wo wichtige Entscheide gefällt werden: Bundeskanzlerin Casanova (zweite von links) in der Bundesratssitzung.

Der Schweiz und dem Bundesrat verpflichtet Ende Jahr heisst es für mich Abschied nehmen von Bundesbern. Die Zeit ist reif, um neuen Kräften Platz zu machen. Die Bundeskanzlei hinterlasse ich gut gerüstet für die Herausforderungen der Zukunft. Bundeskanzler kommen und gehen, wichtig ist nur, dass die Bundeskanzlei ihre Arbeit machen kann. So habe ich das schon immer gesehen. Und so ist für mich eines zentral, wenn ich nun Ende Jahr die Bundeskanzlei verlasse: Die Bundeskanzlei ist so aufgestellt, dass sie in der Lage ist, ihre Aufgaben optimal zu erfüllen.

Die letzten acht Jahre als Bundeskanzlerin waren eine spannende Zeit. Für mich war diese Aufgabe immer ein grosses Privileg. Als Stabchefin der Regierung konnte ich dem Bundesrat und damit dem Land dienen. Zusammen mit der Bundespräsidentin oder dem Bundespräsidenten bereitete ich die wöchentliche Bundesratssitzung vor. Nur dank guter Vorarbeit der Bundeskanzlei und der Departemente war es dem Bundesrat möglich, rund 2500 Geschäfte pro Jahr zu erledigen. Zudem konnte ich mit Wortmeldungen und Anträgen die Entscheide des Bundesrates mitprägen. Das galt vor al-

lem für Geschäfte, welche die Bundeskanzlei direkt betreffen. Dazu hatte ich schlicht einen Logenplatz der Geschichte. Ich war in den letzten Jahren dort dabei, wo wichtige Entscheide für die Schweiz gefällt werden: In der Bundesratssitzung.

Ich hatte schlicht einen Logenplatz der Geschichte.


Chanzlia federala

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ging die Bundeskanzlei auch in der Kommunikation. Sie ist auf Twitter, Facebook und youtube aktiv und hat die Internetseiten www.admin.ch und www.ch.ch ausgebaut.

Ich hoffe, dass die Schweiz die schwierigen Herausforderungen meistern kann. Gleichzeitig bleibt trotz Digitalisierung der direkte Kontakt von Mensch zu Mensch wichtig. Deshalb begann der Bundesrat «extra Muros» zu tagen und so verschiedene Kantone, ihre Regierung und Bevölkerung zu besuchen.

Mein oberstes Ziel war stets, dass die Institutionen gut funktionieren. Einsatz für viersprachige Schweiz Ein besonderes Anliegen war mir als Rätoromanin die Förderung der Viersprachigkeit der Schweiz. Die Bundeskanzlei hat unter meiner Leitung die Teilzeitstelle eines Rätoromanisch-Übersetzers geschaffen. Wichtige Publikationen erscheinen in

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allen vier Landessprachen. Ich denke etwa an die Wahlanleitung oder die Erklärungen des Bundesrates bei Abstimmungen. Mein Einsatz für die Viersprachigkeit illustriert gut mein Verhältnis zur CVP-Politik. Als Bundeskanzlerin konnte und wollte ich keine Parteipolitik machen. Mein oberstes Ziel war stets, dass die Institutionen gut funktionieren. Ihnen war ich verpflichtet. Zum Glück war das oft beinahe deckungsgleich damit, was die CVP anstrebte. Oder um zum Beispiel der Vielsprachigkeit zurückzukehren: Nicht nur mir als Bundeskanzlerin sondern auch der CVP ist es ein wichtiges Anliegen, dass auch kleinere, gerade ländliche Gruppen Gehör finden. In Zukunft werde ich eine interessierte Beobachterin der Schweizer Politik sein. Ich hoffe, dass die Schweiz die schwierigen Herausforderungen meistern kann. Dabei denke ich insbesondere an die Europapolitik. Es gilt, die Zuwanderung eigenständig zu steuern – und gleichzeitig den bilateralen Weg mit der EU fortzusetzen. Trotz solcher Herausforderungen bin ich zuversichtlich. Die Schweiz hat grosse Stärken wie die direkte Demokratie und zahlreiche Institutionen und Mechanismen, die für Ausgleich sorgen. Allerdings braucht die Schweiz in Zukunft auch die Kräfte, die Ausgleich wollen – mehr denn je. Corina Casanova Bundeskanzlerin

Für Regierung, Parlament und Bevölkerung Hüterin der Volksrechte Innerhalb der Bundeskanzlei lag mir der Bereich politische Rechte besonders am Herzen. Die Bundeskanzlei ist auf Stufe Bund hauptverantwortlich für eidgenössische Wahlen und Abstimmungen. Ich sah mich daher auch als Hüterin der Volksrechte. Diese haben sich ständig weiterentwickelt und den veränderten Umständen angepasst. Es ist mir ein Anliegen, dass das auch in Zukunft möglich ist. In den letzten acht Jahren hat sich die Bundeskanzlei in verschiedenen Bereichen entscheidend weiterentwickelt. Sie erhielt vom Parlament neue Aufgaben zugewiesen. So ist beispielsweise der Präsidialdienst seit diesem Jahr der BK angegliedert. Er unterstützt die jeweilige Bundespräsidentin oder den Bundespräsidenten. Seit 2012 werden alle Bundesratsgeschäfte elektronisch abgewickelt und ab dem 1. Januar 2016 ist bei den amtlichen Veröffentlichungen die elektronische Fassung rechtsverbindlich. Mit der Zeit

Die Bundeskanzlei (BK) ist die Stabsstelle des Bundesrats und hat die Funktion eines Scharniers zwischen Regierung, Verwaltung, Bundesversammlung und Öffentlichkeit. Die rund 270 Mitarbeitenden arbeiten primär im Hintergrund. Grob lassen sich ihre Tätigkeiten in drei Bereiche aufteilen:   Die BK unterstützt den Bundesrat: Sie organisiert die Bundesratssitzungen. Zusammen mit der Bundespräsidentin oder dem Bundespräsidenten und den Departementen bereitet sie die Traktandenliste vor. Sie unterstützt die Bundespräsidentin oder den Bundespräsidenten in seiner präsidialen Tätigkeit. Sie ist verantwortlich für die Kommunikation des Bundesrates gegenüber den Medien, der Öffentlichkeit, den Kantonen und dem Parlament. Bundesratssprecher und Vizekanzler André Simonazzi leitet die Medienkonferenz nach der wöchentlichen Bundesratssitzung. Die BK blickt voraus und informiert den Bundesrat und die Öffentlichkeit über langfristige Trends, die wichtig werden

könnten für die Schweiz. Kurz: Die BK sorgt dafür, dass der Bundesrat regieren kann.   Wichtige Rolle bei Wahlen, Initiativen und Referenden: Die BK garantiert auf nationaler Ebene eine korrekte Durchführung von Wahlen und Abstimmungen. Sie informiert die Bürgerinnen und Bürger: Bei Abstimmungen mit den «Erläuterungen des Bundesrates» und bei Wahlen mit der Wahlanleitung. Dazu kommen allgemeine Informationen zum Schweizer Staatswesen. Wer eine Initiative einreichen oder ein Referendum ergreifen will, der wendet sich an die BK.   Weitere Dienstleistungen: Die BK veröffentlicht für Bundesrat, Verwaltung, Parlament und Gerichte amtliche Publika­ tionen wie die Rechtstexte oder das Bundesblatt. Und die Sprachdienste kontrollieren und übersetzen Texte in allen vier Landessprachen und Englisch. Am 9. Dezember 2015 wurde Walter Thurnherr (CVP) als Nachfolger von Corina Casanova gewählt


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DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

Hintergrund

Maschendrahtzäune sind keine Lösung in der Flüchtlingspolitik Die Wahlen sind vorbei. Zumindest vorübergehend besteht damit die Chance, statt faktenfreiem Hetzen und Lärmen, wieder nach Lösungen in der Asylfrage zu suchen. Gemäss dem UNO-Hochkommissariat für Flüchtlinge sind Ende dieses Jahres rund 60 Millionen Menschen auf der Flucht vor Krieg, Konflikten, Hunger und Verfolgung. Allein 2014 wurden 14 Millionen Menschen in die Flucht getrieben. Nur die wenigsten sind unterwegs nach Regionen wie Europa. Neun von zehn dieser Vertriebenen leben in Nachbarländern ihrer verlassenen Heimat.

Asylprobleme zu verneinen oder gutmenschlich zu übersehen. Als Christdemokraten stehen wir im Asyldossier besonders in der Verantwortung und wir haben diese bisher im Parlament auch entsprechend wahrgenommen. Hilfe vor Ort intensivieren Als Land mitten in Europa haben wir zuerst einmal ein auch sicherheitsmässiges Interesse, dass die Aussengrenzen funktionieren und alle ankommenden Flüchtlinge registriert werden. Aussengrenzen können nur entlastet werden, wenn gleichzeitig die Hilfe vor Ort, in den Fluchtund deren Nachbarländern massiv erhöht

Wir haben heute in der Schweiz kein Asylchaos wie das in den Monaten vor den Wahlen immer wieder propagiert wurde. Ein Ende der Flüchtlingsströme der letzten Monate ist nicht abzusehen. In den beiden letzten Oktoberwochen sind in unserem Nachbarland Österreich 110 000 Menschen angekommen. In unserem nördlichen Nachbarland Deutschland werden pro Tag bis zu 10 000 neu ankommende Frauen, Männer und Kinder gezählt. Es sind dies ein Teil der rund 600 000 Menschen, die auf den griechischen Inseln angekommen und weitergereicht wurden. Als Christdemokraten stehen wir in der Verantwortung In der Schweiz kamen im September 4544 Flüchtlinge, im Oktober deren 4750 an und im November wird die Gesamtzahl wahrscheinlich nur unwesentlich tiefer sein. Grenzen schliessen, Maschendrahtzäune errichten, Asylgesuche während eines Jahres zu schubladisieren und weitere eines Rechtsstaates unwürdige Vorschläge bringen Wählerstimmen, aber sicher keine Lösung. Ebenso wenig hilft,

wird. Selbstverständlich war deshalb für mich vor einigen Wochen der ausserbudgetäre Betrag von 70 Millionen Franken für die humanitäre Hilfe vor Ort. Weitere substantielle Hilfen vor Ort müssen folgen. Im gleichen Zug ist auch eine neue Schwerpunktbildung in der Entwicklungshilfe und internationalen Zusammenarbeit zu setzen. Ich denke da gerade auch an Herkunftsländer wie Eritrea wie wir das im Sommer in einer Arbeitsgruppe der CVP vorgeschlagen hatten. Auch die von uns eingebrachten und viel kritisierten weiteren Vorschläge wie Bargeldverbot, möglichst rasche Eingliederung in den Arbeitsmarkt, subsidiäre Hilfseinsätze der Armee haben im Übrigen in der Zwischenzeit «ihren Weg» gemacht. Rasche Umsetzung der Asylreform Der wichtigste Beitrag, den wir aber in den nächsten Monaten in der Bewältigung der asylrechtlichen Herausforderungen in der Schweiz machen können, ist

die möglichst rasche Inkraftsetzung der vom Parlament verabschiedeten Asylreform, welche eine wesentliche Straffung der Verfahren, deren Bündelung in Verfahrenszentren und kürzere Behandlungsfristen bei Asylgesuchen bringt. Verkürzte Behandlungsfristen von einigen Tagen und Wochen setzen aber voraus, dass wir auch die entsprechenden Rechtshilfen zur Verfügung stellen. Nur die Neustrukturierung der Asylverfahren inklusive der raschen Schaffung von Verfahrens- und Ausschaffungszentren kann verhindern, dass Leute auch mit unbegründeten Gesuchen auf die Kantone aufgeteilt werden, dort während Jahren auf einen negativen Entscheid warten, der dann wegen der Länge der Verfahren nicht mehr vollzogen werden kann. Kein Asylchaos riskieren Wir haben heute in der Schweiz kein Asylchaos wie das in den Monaten vor den Wahlen immer wieder propagiert wurde. Ein Chaos riskieren wir aber, wenn wir nun nicht die Chance einer möglichst raschen Inkraftsetzung der Neustrukturierung des Asylrechts packen. Das angekündigte Referendum gegen die Beschleunigung der Asylverfahren ver­ hin­ dert Lösungen und wird am Schluss Gemeinden, Kantone und Bund nur mehr belasten. Ich bin immer noch zuversichtlich, dass sich das einer Mehrheit der Schweizerinnen und Schweizern erklären lässt. Im Übrigen ist die anstehende Departementsverteilung eine Chance, um die SVP in diesen Fragen endlich in die Pflicht und Verantwortung zu nehmen.

Urs Schwaller, alt Ständerat und ehem. Fraktionspräsident der CVP


Europäische Volkspartei EVP  Stellen

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

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Eine europäische Antwort auf die Flüchtlingskrise Die CVP am Kongress der Europäischen Volkspartei in Madrid 15 Staats- und Regierungschefs, Vorstehende fast aller europäischen Institutionen, 750 Delegierte und 3000 Teilnehmer, die insgesamt 75 Mitgliederparteien aus 40 Ländern vertraten: Der Kongress der Europäischen Volkspartei (EVP) Mitte Oktober in Madrid war eine Grossveranstaltung, wie man es sich hier zu Lande nur schwer vorstellen kann. Als assoziiertes Mitglied der EVP (sprich aus einem Nicht-EU-Land) durfte sich die CVP Schweiz – die ich die Ehre hatte zu vertreten – eine solch einmalige Gelegenheit auf keinen Fall entgehen lassen, um ihre Beziehungen mit ihren Schwesterparteien zu stärken. Allzu oft vergessen wir dies zu tun und sind dann plötzlich ganz erstaunt, dass wir keine Freunde haben, wenn die Dinge schlecht stehen. Abgesehen von der Bekräftigung der Stärke der EVP – die zu Recht darauf stolz sein darf, die erste Partei im Europaparlament, im Europarat, in der Europäischen Kommission und bei den Staats- und Regierungschefs zu sein – musste sich der Parteitag vor allem mit dem derzeit wichtigsten Thema beschäf-

tigen: der Flüchtlingskrise und dem Flüchtlingsstrom in Europa. Dieses Problem hat die zwei internationalen Krisen vor der Haustür Europas (in der Ukraine und in Syrien) auf den zweiten Platz verwiesen. Zudem verdrängte es die immer noch unterschwellige Debatte zur notwendigen Entwicklung der europäischen Institutionen auf den dritten Platz. Die Aussagen der Präsidenten Tusk und Junker, sowie etwa zwanzig Ministerpräsidenten, Mitglieder der Europäischen Kommission und der Parteichefs, zum Thema Migration, erlaubt einem, das Ausmass der Krise zu begreifen. Beim Zuhören wird klar, wie schwierig es ist, einen Konsens zwischen dem strengen Viktor Orban und der solidarischen Angela Merkel zu finden. Doch der Schluss, den alle gezogen haben, war, dass es eine gemeinsame europäische Lösung braucht! Dimitri Avramopoulos, Kommissar für Migration, machte wahrscheinlich die konkretesten und überzeugendsten Aussagen. Über die Reaktionen der unterschiedlichen Länder hinaus, hat er eine überzeugende Strategie präsentiert, um aus der Sackgasse zu kommen, um die Ursprungs- und vorübergehenden Gast-

länder zu unterstützen, um wieder die Kontrolle über die Grenzen zu erlangen und das Dubliner Übereinkommen umzusetzen, um die Flüchtlinge gerecht aufzuteilen und – wenn möglich – ihre Rückkehr vorzubereiten. Die Europäische Union und vor allem ihre Mitgliedstaaten haben gewiss zu lange gewartet, um die Sache in die Hand zu nehmen, doch die einzige Lösung ist und bleibt, gemeinsam diese grosse Herausforderung anzupacken. Die EVP – die den am Sommerparteitag der CVP vergangenen August in Le Châble anwesenden Elsässer Joseph Daul wieder zu ihrem Präsidenten gewählt hat – ist bereit, Verantwortung für dieses entscheidende Dossier zu übernehmen; jetzt müssen ihm nur noch die Regierungen und Parlamente folgen!

Filippo Lombardi, Ständerat (TI) und Präsident CVP-Fraktion

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Altersreform 2020

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

Die Rentenreform – ein dringendes Jahrhundertprojekt Der Bundesrat hat Mut. Für das innenpolitisch wohl wichtigste Geschäft der nächsten Legislatur legt er für die Sicherung der Altersrenten ein Gesamtpaket vor. Das ist neu. Bisher wurden in Rentenfragen nur Detailpakete vorgeschlagen, die prompt entweder bereits im Parlament oder dann in der Volksabstimmung scheiterten. Ein Scherbenhaufen war das Resultat. Es sind zwei Probleme, welche den Bundesrat – und in der Folge dann auch der Ständerat – zu diesem kühnen Schritt bewogen: Das drohende Loch in der AHV-Kasse und die zu hohen Renten in der 2. Säule auf Kosten der Jungen. Zusätzliche Einnahmen sind dringend nötig Ohne Massnahmen würden im Jahr 2030 die roten Zahlen in der AHV-Kasse, je nach konkreter Entwicklung der Wirtschaft zwischen 5 bis 11 Milliarden Franken betragen. Der Druck ist hoch, deshalb muss die Politik nun handeln. Zusätzliche Einnahmen und Einsparungen sind dringend nötig: Die Erhöhung der Mehrwertsteuer ist die ergiebigste Zusatzquelle, die Erhöhung des Renten­ alters der Frauen auf 65 bringt namhafte Einsparungen. Korrektur mit der Senkung des Umwandlungssatzes In der zweiten Säule sind die Zinsen für die angelegten Pensionskassengelder zu tief, um die Renten in der heutigen Höhe zu finanzieren. Die Renten umgekehrt sind zu hoch. Das in der Pensionskasse angesparte Alterskapital muss länger reichen, weil die Leute glücklicherweise immer älter werden. Viele Kassen verzeichnen Unterdeckungen. Zu kurz kommen insbesondere die Jungen, welche die zu hohen Renten der zweiten Säule mitfinanzieren, obwohl das der Idee des 3-Säulen-Prinzips zuwider läuft. Diese falsche Entwicklung will die Politik korrigieren mit einer Senkung des Umwandlungssatzes von heute 6,8 auf neu 6,0 Prozent. Nun wollen aber Bundesrat und Ständerat einen Ausgleich schaffen: etwas mehr Lohnprozente, früherer Einstieg ins Alterssparen und tiefere Einkommen als Voraussetzung zum Eintritt in die 2. Säule.

Ein politisches «Zückerli» bringt die Wende Ein letztlich ausgewogenes Packet. Die ersten Kommentare aus Politik und den Medien waren aber verheerend: «Berset’s Rentenreform gescheitert», titelte beispielsweise die Sonntagszeitung vor einem Jahr. In der Zwischenzeit geschah ganz wesentlich auch mit Hilfe der CVP im Ständerat das Wunder von Bern. Im Grundsatz wurde die Vorlage klar angenommen. Das Wunder war möglich, weil mit dem Gesamtpacket auch eine leichte Erhöhung der AHV für Neurenten beschlossen wurde. Diese Erhöhung wird die politische Rechte im neuen Nationalrat aber kaum mittragen. Ein Kompromiss ist nötig Nur so können die Gewerkschaften und die politische Linke jedoch für die Vorlage gewonnen werden. Sie haben in der Vergangenheit bewiesen, dass sie Sozialversicherungsvorlagen scheitern lassen können. Die FDP, die sich hier bisher mit einer strikten Ablehnung jeder Rentenerhöhung profilieren will, übernimmt eine grosse Verantwortung. Als politischer Mensch ziehe ich eine angenommene Vorlage mit Kompensationen, die halt auch etwas kosten, einer in der Volksabstimmung abgelehnten Vorlage vor.

Norbert Hochreutener alt Nationalrat (BE) und Präsident CVP 60+

Agenda 28.02.2016 29.02.–18.03.2016 08.03.2016 CVP Schweiz 16.03.2016 AWG Schweiz 23.04.2016 CVP Schweiz 30.05.–17.06.2016 05.06.2016 20.08.2016 CVP Schweiz 12.09.–30.09.2016 20.09.2016 CVP Schweiz 25.09.2016 29.10.2016 CVP Schweiz 27.11.2016 28.11.–16.12.2016 06.12.2016 CVP Schweiz

Eidgenössische Volksabstimmungen Frühlingssession Forum politique suisse (FPS) Frühlings-Sessionsanlass Hotel Bellevue-Palace Delegiertenversammlung der CVP Schweiz Sommersession Eidgenössische Volksabstimmungen Sommerparteitag der CVP Schweiz (10 bis 14 Uhr) Herbstsession Forum politique suisse (FPS ) Eidgenössische Volksabstimmungen Delegiertenversammlung der CVP Schweiz Eidgenössische Volksabstimmungen Wintersession Forum politique suisse (FPS)

Schweiz Bern Bern Bern Zürich Bern Schweiz Schweiz Bern Bern Schweiz Schwyz Schweiz Bern Bern


Nachrichtendienstgesetz Kolumne

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

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Angriff auf die Sicherheit Die Aufgaben und Kompetenzen unseres Nachrichtendienstes sind gesetzlich geregelt. Ein neues Gesetz will nun mehr Informationsbeschaffungsinstrumente unter gleichzeitiger Verstärkung der Aufsicht und der Oberaufsicht schaffen. Dagegen ergreifen die Grünen das Referendum. Sie wollen damit einen Schnüffelstaat verhindern, starten aber einen Angriff auf unsere aller Sicherheit. Nach den tragischen Ereignissen in Paris müsste das nun auch den Gegnern des Gesetzes klar sein. Der Nachrichtendienst des Bundes (NDB) leistet einen substanziellen Beitrag zur Sicherheit der Schweiz und ihrer Bevölkerung. Das grösste Gefährdungspotential besteht heute im Terrorismus und im Angriff auf kritische Infrastrukturen. Dies haben uns die Anschläge in Paris vor wenigen Tagen schmerzlich vor Augen geführt. Der NDB beschafft Informationen und analysiert sie zuhanden der zuständigen Behörden. Wenn Informationen auf strafbare Handlungen hinweisen und der Strafverfolgung dienen können, informiert der Nachrichtendienst diese, insbesondere die Bundesanwaltschaft. Der Nachrichtendienst ist ein sicherheitspolitisches Instrument des Bundes. Seine Aufgaben und Kompetenzen sind im Nachrichtendienstgesetz (NDG) geregelt. Das neue Gesetz gibt dem Nachrichtendienst mehr Informationsbeschaffungsinstrumente unter gleichzeitiger Verstärkung der Aufsicht und der Oberaufsicht. Die Aufsicht wird durch eine neue, unabhängige Auf-

sichtsbehörde gestärkt, wobei der Vorsteher VBS und der Bundesrat ihre Aufsichtspflichten behalten. Die Oberaufsicht obliegt weiterhin der Geschäftsprüfungsdelegation (GPDel). Mit dem Slogan «Nein zum Schnüffelstaat – Nein zum NDG» ergreifen die Grünen das Referendum zum Nachrichtendienstgesetz und merken dabei nicht, dass sie unsere Sicherheit gefährden. Keine Freiheit ohne Sicherheit Die Enthüllungen rund um die Snowden-Affäre haben der Öffentlichkeit einen Einblick in den Facetten-Reichtum weltumspannender nachrichtlicher Tätigkeit gewährt. Anderseits haben die wiederholten Attentate in Frankreich die Bevölkerung sensibilisiert, dass den Nachrichtendiensten für die Prävention die notwendigen technischen Mittel zur Verfügung gestellt werden müssen. Der Bundesrat hat im September 2015 die Strategie der Schweiz zur Terrorismusbekämpfung veröffentlicht. Im Leitbild dazu schreibt er unter anderem: «Die Bekämpfung des Terrorismus erfolgt dabei im Rahmen der Verfassung und des Völkerrechts unter besonderer Berücksichtigung der Grund- und Menschenrechte. Die Schweiz wahrt dabei die Balance zwischen Freiheit und Sicherheit und sie gewichtet im Zweifelsfall die Freiheit höher.» Grenzüberschreitende Bedrohung Das Zivile Nachrichtendienstgesetz (ZNDG) und das Bundesgesetz über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit (BWIS) werden durch das Nachrichtendienstgesetz ersetzt. Aufgrund der grenzüberschreitenden Bedrohung verschwinden weitge-

hend die Unterschiede zwischen der nachrichtendienstlichen Arbeit im Inland und im Ausland. Neue Informationsbeschaffungsmittel in den Bereichen Terrorismus, verbotener Nachrichtendienst, Proliferation und Angriffe auf kritische Infrastrukturen sind: Abhören von Telefongesprächen, Eindringen in Computer, Einsetzen von Wanzen, Kabelaufklärung. Für alle diese neuen Beschaffungsmassnahmen muss der Nachrichtendienst des Bundes vorgängig eine Genehmigung einholen. Während die Genehmigung des Bundesverwaltungsgerichtes in der Mehrheit der Fälle vorgeschrieben ist, ist eine Freigabe durch den Vorsteher des VBS immer zwingend. Es kann somit keine Überwachung durch den Nachrichtendienst erfolgen, ohne dass die politische Führung davon Kenntnis und ihre Zustimmung gegeben hat. Das Nachrichtendienstgesetz ist ein grosser Fortschritt und dringend notwendig, um der heutigen Bedrohungslage besser zu begegnen. Die Hysterie der Grünen ist unbegründet: Wir sind weiterhin weit entfernt von einem Schnüffelstaat!

Paul Niederberger alt Ständerat (NW)

Bier und Politik Bier und Politik haben mein ganzes Leben geprägt. Ich hatte das Glück in eine Bierbrauerfamilie mit einem politisch aktiven Vater hineingeboren zu werden. Wenn man in einer Brauerei mit einer Gaststätte aufwachsen darf, ist das ein Privileg. Schon als Primar- und später als Mittelschüler durfte ich meine Klassenkameraden durch die Brauerei führen und anschliessend in die Gaststätte zu genüsslichen Trinkrunden mit Vivi Kola oder Orangina und später mit Einsiedler-Bier einladen. Bis zum heutigen Tag ist mir dieses Privileg erhalten geblieben. Seit 30 Jahren bin ich aktiv in der Politik und alle

meine Wahlerfolge durfte ich in unserer Gaststätte mit Freibier feiern. Die Gaststätte ist ein Treffpunkt zum Feiern und Beziehungen zu pflegen. Für mich ist sie ebenfalls ein Ort für politische Weiterbildung. Auch wenn an einem Stammtisch viel Halbwahres erzählt wird, wurde ich schon öfters überrascht von einhelligen Meinungen einer überparteilich zusammengesetzten Stammtischrunde. Diese waren oft verlässlicher als Umfragen von Forschungsinstituten. Als Braumeister ist es meine Aufgabe bekömmliches Bier zu brauen. Ich schätze alle, die mein Produkt konsumieren. An Musik-, Schwing-, Turn- und Jodlerfesten stelle ich mit Freude fest, dass Bier ein Volksgetränk

ist, das zusammenführt und beglückt. Viele Einladungen an Anlässe erhalte ich doppelt, einerseits als Braumeister und andererseits als Nationalrat. Das Milizsystem ist für mich ein Glücksfall. Braumeister und Nationalrat gleichzeitig zu sein passt, denn Bier und Politik im richtigen Mass vereint.

Alois Gmür, Nationalrat (SZ)


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Vereinigungen und Kantone

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

Tino Schneider tritt Jean-Pascal Ammanns Nachfolge als Präsident der JCVP Schweiz an Tino Schneider (24), jüngster Bündner Grossrat, tritt JeanPascal Ammanns Nachfolge im Vorstand und als Präsident der JCVP Schweiz an. Damiano Lepori (FR) und Mathieu Giroud (VS) wurden neu in den Vorstand der JCVP Schweiz gewählt. Alle weiteren Vorstandsmitglieder wurden erfolgreich in ihrer Funktion bestätigt. Der Delegiertenversammlung der JCVP Schweiz in Solothurn, die auch der Parolenfassung im Hinblick der eidgenössischen Volksabstimmung vom 28. Februar 2016 diente, wohnten über 120 Delegierte aus 20 Kantonen bei. Mit einem Glanzresultat wählten die Delegierten der JCVP Schweiz Tino Schneider zu ihrem neuen Präsidenten. Tino Schneider, 2014 in den Bündner Grossrat gewählt, richtete sich sprachgewandt und kämpferisch an die Delegierten: «Ich bin mir bewusst, dass es in unserer polarisierten Politlandschaft eine grosse Portion Hartnäckigkeit braucht, um sich für die christdemokratische Politik Gehör zu verschaffen – für die Politik, für die ich stehe, für die ich mich einsetzen will.» Damiano Lepori (FR) und Mathieu Giroud (VS) wurden ebenfalls neu in den Vorstand der JCVP Schweiz gewählt. Sie ersetzen Khalil Thebti (FR) und Stéphane Veya (VS), die nicht zur Wiederwahl angetreten sind. Alle weiteren Vorstandsmitglieder – Laura Studer (VS), Pauline Häring (BL), Philipp Büchner (ZH), Thomas Hofstetter (SG), Stéphanie

Riehle (GE), Alissa Bizzozero (TI) und Corina Kremmel (ZG) – wurden erfolgreich in ihrer Funktion bestätigt. Tino Schneider Präsident JCVP Schweiz

Weiterkämpfen für eine starke Schweizer Wirtschaft Die CVP Aargau hat Anfang November 2015 den jährlichen Gönneranlass auf Schloss Böttstein durchgeführt. In schönem Ambiente, bei gutem Essen und Wein konnte die Gelegenheit genutzt werden sich zu unterhalten und auszutauschen. Das Referat von Rolf G. Schmid, CEO von Mammut Sports Group war eindrücklich, seine Botschaften unmissverständlich. Der

Druck aufgrund der Frankenstärke betrifft nicht nur dieses Unternehmen, sondern auch viele andere exportorientierte KMU. Das Referat von Herrn Schmid bestärkt und motiviert uns, weiter zu kämpfen für Rechtssicherheit, gute Rahmenbedingungen für die Wirtschaft und den Erhalt der Bilateralen. In ihren Kurzreferaten haben Ruth Humbel und Roland Brogli eindringlich aufgerufen, dass wir eine starke Mittepolitik brauchen. Ruth Humbel als Ständerats-

kandidatin positioniert sich klar und vertritt ihre Meinung konsequent. Und Roland Brogli meinte, im Kanton müsse zwar gespart werden, aber die CVP dürfe jetzt nicht sparen an Engagement und Unterstützung für Ruth Humbel. Abgerundet wurde der Abend von Srdjan Vukasinovic mit seinem virtuosen Akkordeon-Spiel. Er begeisterte mit modernen Kompositionen. Susan Diethelm, CVP Aargau

CVP-Frauen im österreichischen Parlament in Wien Die ÖVP-Frauen feierten – und dies mit internationaler Beteiligung. Die Bundesleiterin und Nationalrätin Dorothea Schittenhelm lud zum 70-Jahre-Jubiläum nicht nur den Vizekanzler sowie den Nationalratspräsidenten, sondern auch ihre Amtskolleginnen aus Deutschland, Tschechien und der Schweiz zu einer festlichen Messe und anschliessender Feier im Parlamentsgebäude ein. Und gab dem Anlass dadurch eine internationale Note. In ihren Grussbotschaften betonten die ausländischen Präsidentinnen, wie wichtig der Kontakt, aber vor allem der Austausch untereinander sei. So stehen die Frauen-

gruppierungen der christlichen Parteien vor den gleichen Problemen und Herausforderungen wie Lohnungleichheit, fehlende Krippenplätze oder ungenügende Vereinbarkeit von Beruf und Familie. Ein Arbeitstreffen im April wird sich diesen Themen widmen. Nicole Lauener, Kommunikationsverantwortliche der CVP-Frauen Schweiz, begleitete die Präsidentin nach Wien. Fazit der kurzen Reise: «Dies müssen wir so schnell wie möglich wiederholen!» Babette Sigg Frank Präsidentin CVP-Frauen Schweiz

CVP-Frauenpräsidentin Babette Sigg mit der tschechischen (Jana Spekhorstova, l.) und der österreichischen (Dorothea Schittenhelm) Amtskollegin und Gastgeberin umrahmen Vizekanzler Reinhold Mitterlehner


Groupements et cantons

DIE POLITIK  LA POLITIQUE  LA POLITICA

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Bundesrätin Doris Leuthard zu Besuch in St.Gallen

Gruppenfoto an der FHSG, hoch über St.Gallen, mit NR Markus Ritter, den Nationalratskandidierenden Nicolo Paganini, Barbara Dürr, Bruno Damann und David Imper, BR Doris Leuthard, NR Köbi Büchler, den Nationalratskandidierenden Yvonne Suter, Felix Bischofberger, Martha Storchenegger und Thomas Ammann (v.l.n.r.) Am 25. September 2015, mitten im Wahlkampf, empfing die CVP Kanton St.Gallen unsere Bundesrätin Doris Leuthard an der Fachhochschule St. Gallen, um mit ihr und weiteren Gästen rund um das Thema Innovation zu sprechen. Die ungefähr 200 Anwesenden waren spürbar angetan von den spannenden Aussagen und Erkenntnissen der hochkarätigen Gäste. Im Gespräch mit Hanspeter Trütsch, Redaktor für das Schweizer Radio und Fernsehen SRF, offenbarte die Bundesrätin interessante Einblicke in ihre Tätigkeiten als Bundesrätin und ihre Sicht bezüglich Innovation. In der anschliessen-

den Podiumsdiskus­s ion – mit je einem namhaften Vertreter aus Forschung (Dr. Sebastian Wörwag, Rektor FHSG), Wirtschaft (Karl Stadler, VR SFS Group) und Politik (Beni Würth, Regierungspräsident) – wurde nebst Innovation im Allgemeinen auch der Wissenstransfer von Hochschulen zu Unternehmen thematisiert. Auch Poetry Slammer Richi Küttel und der Apéro zum Abschluss sorgten dafür, dass der Anlass ein voller Erfolg wurde. Ralph Lehner CVP St.Gallen

Elections fédérales 2015 : le PDC Elisabeth Schneider-Schneiter wiedergewählt reste le premier parti valaisan Alors que tout le monde lui prédisait un net recul, le PDC valaisan ressort gagnant des dernières élections fédérales. En effet, avec l’élection d’un 4ème conseiller national, notre parti a d’abord récupéré le siège perdu il y a 4 ans au profit de la gauche. Mieux, avec l’élection de Viola Amherd, Géraldine Marchand-Balet, Yannick Buttet et Roberto Schmidt, soit deux hommes, deux femmes, deux haut-valaisans (une CVPO et un CSPO), un Bas-valaisan et une femme du Valais central, le PDC ne pouvait rêver d’une délégation plus représentative et équilibrée. Au Conseil des Etats ensuite, après une intense campagne, en particulier lors du second tour, le PDC a réussi à maintenir ses deux sièges. Suite à la victoire de la droite dure et libérale au Conseil national, il était important pour notre parti de ne pas laisser cette tendance gagner également la chambre haute. Jean-René Fournier et Beat Rieder ont donc su convaincre les électeurs et ainsi empêcher une érosion des forces du centre à la chambre des cantons. » Marie Gaillard, PDC du Valais romand

Grosser Erfolg für die CVP Basel-Landschaft: Der Nationalrats­ sitz wurde von der bisherigen Nationalrätin der CVP BL, Elisabeth Schneider-Schneiter, bestätigt. Das Resultat hat gezeigt, dass es der Partei gelungen ist, die vor vier Jahren verlorenen Wähler zu reaktivieren und zusätzliche zu mobilisieren. Wie bei den vergangenen Landratswahlen im Februar gewinnt die CVP nun auch bei den Nationalratswahlen um mehr als 0,5 Prozent. Der Erfolg bei den Nationalratswahlen ist mitunter ein grosses Verdienst aller Kandidatinnen und Kandidaten der Hauptliste sowie im Speziellen auch dem hervorragenden Resultat der Jungen CVP. Wir gratulieren unserer wiedergewählten Nationalrätin Elisabeth Schneider-Schneiter zu ihrer glanzvollen Wiederwahl. Der Parteivorstand der CVP Basel-Landschaft bedankt sich bei allen Kandidatinnen und Kandidaten nochmals ganz herzlich für Ihre Bemühungen. Wir sind stolz auf euch! Christina Hatebur CVP Basel-Landschaft


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Vereinigungen und Kantone

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Visita al laboratorio sotterraneo del Mont Terri a Saint-Ursanne Bella, interessante ed istruttiva la giornata organizzata dal PPD 60+ svizzero, lo scorso 30 ottobre che ha portato i partecipanti a scoprire la cittadina di Saint-Ursanne ed il laboratorio sotterraneo del Mont Terri . I gitanti della Svizzera centrale e orientale sono partiti da Olten, mentre i romandi, i bernesi e i ticinesi da Friborgo. Questi ultimi, lungo il viaggio hanno dovuto modificare il percorso a causa di un tunnel dalle dimensioni ridotte; questo inconveniente è stato largamente compensato dalla bellezza del paesaggio giurassiano e dalla splendida vista che si gode dalla corniche nell’avvicinamento a Saint-Ursanne. I due gruppi si sono ritrovati per gustare un ricco spuntino a base di prodotti locali. La visita del laboratorio sotterraneo, è stata preceduta da alcuni filmati introduttivi. Iniziato nel 1966, sfruttando la galleria di sicurezza del tunnel autostradale della Transgiurassiana,tratto Courgenay-Glovelier, il progetto si è arricchito con lo scavo di ulteriori gallerie. All’interno vengono svolti degli esperimenti che dovrebbero permettere la scelta dei luoghi maggiormente idonei ad accogliere i depositi di stoccaggio definitivo delle scorie mediamente ed altamente radioattive. La roccia opalina, presente nella regione del Giura, allo stadio attuale è quella che offre le migliori garanzie per accogliere si-

mili depositi.Per approfondire la tematica vi invito a visionare i siti: www.mont-terri.ch e www.swisstopo.ch. Al Mont Terri altre nazioni – Francia, Germania, Spagna, Belgio, Giappone, Canada e Stati Uniti- collaborano strettamente nella ricerca in questo delicato campo. Al termine, il gruppo di Friborgo ha recuperato con l’ausilio di una guida locale la visita della bellissima abbaziale di Saint-Ursanne e la sua storia dell’ultimo millennio. Al rientro a Friborgo non ho potuto assistere alla meritata vittoria dell’Ambrì Piotta, lo stadio era purtroppo esaurito. Il giorno seguente ho conosciuto il nostro amico Beat Vonlanthen in corsa al ballottaggio per il Consiglio degli Stati l’otto novembre, con ottime prospettive di diventare il successore di Urs Schwaller, che ha fatto un bagno di folla al tradizionale mercato del sabato. L’amico Beat è stato brillantemente eletto al Consiglio degli Stati e la settimana seguente, al sud delle Alpi abbiamo festeggiato la riconferma del nostro senatore Filippo Lombardi al quale auguriamo, anche in qualità di capogruppo alle Camere Federali, come pure a tutta la frazione alle Camere, un buon e proficuo lavoro per il PPD e per la nostra Confederazione. Silvio Foletta Associazione PPD 60+

Martin Pfister in den Zuger Regierungsrat Nach der Wahl von Peter Hegglin in den Ständerat will die CVP Kanton Zug ihren Sitz in der Zuger Exekutive mit dem Baarer Martin Pfister verteidigen. Die Delegierten der Kantonalpartei nominierten ihren Parteipräsidenten einstimmig und mit Akklamation für die Ersatzwahl vom 17. Januar 2016. Der Sitzanspruch der CVP wird nur von der SP und der Piratenpartei bestritten. Martin Pfister ist seit 2006 Mitglied des Zuger Kantonsrates, leitete dort während vier Jahren die CVP-Fraktion und steht seit 2012 der CVP Kanton Zug als umsichtiger Präsident vor. Als geschäftsführender Partner eines Beratungsunternehmens und als Vorstandsmitglied der Zuger Wirtschaftskammer und Hauseigentümer Verband Zugerland ist er sehr stark mit der Wirtschaft verbunden. Pfister hat bereits im Herbst 2014 für den Regierungsrat kandidiert und das absolute Mehr souverän erreicht, schied aber als überzählig aus. Zuger Messe 2015 Der Messestand der CVP Kanton Zug wurde auch in diesem Jahr von vielen Besuchern benutzt um Gespräche mit den Exponenten der Partei zu führen, Anliegen zu deponieren und an einem attraktiven Wettbewerb teilzunehmen. Die Besucher haben es vor allem geschätzt, dass die CVP Kanton Zug auch nach den Wahlen den Kontakt zur Bevölkerung gepflegt hat. Geni Meienberg, CVP Zug


Nachruf

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Zum Gedenken

Urs C. Reinhardt (1931–2015) – der Vater der «neuen» CVP «Urs C. Reinhardt war ein Schweizer Chefredaktor und Politiker», charakterisiert Wikipedia den am 12. August 2015 verstorbenen Urs C. Reinhardt prosaisch. Bei Lichte betrachtet war der Solothurner Jurist recht eigentlich der Vater, oder zumindest der Mit-Vater, der neuen CVP von 1971, wie sie heute noch besteht.

das Wort «christlich» gänzlich zu verzichten und die Partei «Volkspartei der Schweiz» zu nennen. Reinhardt verhinderte diesen Schritt in die verbale Beliebigkeit und bewahrten die ethische Verwurzelung mit dem neuen Namen, der sich schliesslich durchsetzte: «Christlichdemokratische Volkspartei».

Im Umbruchjahr 1968 erlebte auch die «Konservativ-Christlichsoziale Volkspartei»wie sie damals hiess, einen Umbruch. 1968 war der legendäre Generalsekretär der Partei, Martin Rosenberg, nach 27 Jahren zurückgetreten. Der damals 37-jährige Solothurner Jurist Urs C. Reinhardt löste den «Parteigeneral» (wie Prof. Urs Altermatt ihn nannte) ab. Was das Tandem Reinhardt und der neue Parteipräsident, der Luzerner Nationalrat Franz Josef Kurmann, in den folgenden nur drei Jahren kreierte und durchsetzte, verdient das Etikett «historisch» in dreifacher Hinsicht:

Urs C. Reinhardt hat denkend und gestaltend die heutigen CVP geprägt. In den aktuellen Diskussionen um eine Neustrukturierung der Mitte wirken seine Analysen erstaunlich aktuell. Namens aller Schweizer Christdemokratien und -innen: Danke Urs!

D ie Reform machte aus der Rahmen- und Honoratiorenpartei (Altermatt) eine moderne Mitgliederpartei. Originalton Urs C. Reinhardt: «Die Tatsache, dass wir keine individuelle, sondern bloss eine kollektive Mitgliedschaft kennen, schafft zwischen dem KCVP-Mann in der Gemeinde und der schweizerischen Partei keine eigentliche politische Gemeinsamkeit, keine Anteilnahme.»   Ein neues Parteiprogramm öffnete die vorher katholisch geprägte Partei zur Partei der «dynamischen Mitte». «Wir sind eine alle soziale Gruppen umfassende Partei; wir sind weder eine Klassen- noch eine konfessionelle Partei, sondern eine überkonfessionelle Volkspartei. Wir sind keine christliche Partei, aber eine christlich-orientierte Partei», diagnostizierte Reinhardt keck.   Und schliesslich der neue Name: An der Delegiertenversammlung 1971 in Solothurn wurde der Antrag gestellt, auf

Pirmin Bischof Ständerat (SO)

Urs C. Reinhardt absolvierte seine Matura 1951 an der Klosterschule Disentis und schloss sein Studium nach Aufenthalten in Löwen, Paris und Basel als lic.iur. an der Universität Freiburg i.Üe. ab. Reinhardt war von 1964 bis 1978 Redaktor der Schweizer Rundschau und von 1969 bis 1974 Generalsekretär der KCVP/CVP. Von 1974 bis 1978 war er Rektor der Schule für Sozialarbeit in Solothurn sowie Direktor der Union Druck + Verlag AG. 1981 bis 1991 war er Chefredaktor der Schweizerischen Politischen Korrespondenz (SPK). Von 1993 bis 2005 war er Geschäftsführer und publizistischer Leiter des Vereins «Glaube + Wirtschaft» und zudem von 1993 bis 2009 nebenamtlicher Chefredaktor des Kirchenblatts für römisch-katholische Pfarreien im Kanton Solothurn. Seit 1978 war er Mitglied, später Vizepräsident und von 1991 bis 2003 Hochschulratspräsident der Universität Freiburg (Schweiz). Zuletzt wohnte er in Feldbrunnen SO.

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Delegiertenversammlung  Assemblée des délégués

Delegiertenversammlung der CVP Schweiz in Freiburg Assemblée des délégués du PDC suisse à Fribourg

Bundesrätin Doris Leuthard: «Mit einer zweiten Gotthardröhre kann die Sicherheit massiv gesteigert werden.»

Rund 350 Delegierte und Gäste besuchten die Delegiertenversammlung der CVP Schweiz in Granges-Paccot (FR). Themen waren unter anderem die Abstimmungsparolen für die Abstimmungen im Februar 2016 (siehe auch Seiten 8 bis 13). Geniessen Sie Impressionen und Quotes aus Fribourg! Mehr Bilder finden Sie auf www.flickr.com/photos/cvp_schweiz, mehr Infos unter www.cvp.ch Environ 350 délégués et invités se sont retrouvés pour l’Assemblée des délégués du PDC suisse à Granges-Paccot (FR). Au programme figuraient entre autres l’adoption des consignes de vote pour les votations de février 2016 (cf. également les pp. 8 à 13). Savourez les impressions et les citations de Fribourg ! Vous trouverez davantage de photos sous www.flickr.com/photos/ cvp_schweiz, et davantage d’informations sous www.pdc.ch

Christophe Darbellay, président du PDC suisse : « PDC comporte une étiquette de chrétien. Nous n’avons pas à rougir du C. Il est grand temps de réaffirmer nos valeurs ! » Christophe Darbellay, Präsident der CVP Schweiz: «Terrorismus hat keine Religion!»

Bundeskanzlerin Corina Casanova: «Meine politische Heimat hat mir immer viel Kraft gegeben.»

Tino Schneider, Präsident der JCVP: «Die Durchsetzungsinitiative ist unschweizerisch, eine Zwängerei und muss deshalb klar abgelehnt werden!»

Fraktionschef Filippo Lombardi: «Haben Sie den Mut für unsere Werte zu kämpfen und sagen Sie nein zur Durchsetzungsinitiative!»

Gerhard Pfister, Nationalrat (ZG): «Nur unsere Initiative hebt die Ungerechtigkeit zwischen Ehepaaren und Konkubinatspaaren endlich auf.»

Anne Seydoux, conseillère aux Etats (JU) : « Le PDC veut supprimer cette inégalité de traitement basée exclusivement sur l’état civil des couples ! »

Béatrice Wertli, Generalsekretärin CVP Schweiz: «Ihr seid für mich die Heldinnen und Helden des Alltags! Ich danke allen Kandidaten für den beispiellosen Einsatz für die CVP.»


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Voller Energie bauen wir an der Energiezukunft. Innovation findet auch 100 Kilometer vor der Nordseeküste statt: Damit die Zukunft den erneuerbaren Energien gehört, ernten wir klimafreundliche Energie dort, wo der Wind immer weht. Mit 80 Windkraftanlagen in einer Wassertiefe von 40 Metern und Rotoren mit einer Fläche so gross wie 1,5 Fussballfelder. Erfahren Sie mehr auf www.axpo.com


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