Dans le Rouge Mag - Hiver 2011 by Découvert Autorisé

N°4 Hiver 2011 (Gratuit)

L‘information Musiques Actuelles en Franche-Comté

Jack & The Bearded Fishermen News régionales / Dossier Ferarock / Free Moral Agents + Subtitle Dossier le FAIR / Subrock / Dirtyphonics / Bjorn Berge / Monsieur Z

L’information Musiques Actuelles en Franche-Comté

Pôle Régional des Musiques Actuelles | Antenne du Printemps de Bourges | Centre Info Rock...

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Sur ce site vous pourrez trouver : - un agenda avec les concerts en région - des news régionales (actualités des groupes, des associations, événements musicaux à ne pas louper...) - les contacts professionnels de la région Franche Comté dans le domaine des Musiques Actuelles (à venir...) - de la documentation spécifique aux Musiques Actuelles - des liens pratiques - des informations sur les formations mises en œuvre dans la région - des informations sur les dispositifs d’accompagnement en région

Video Wall

- des informations sur des conférences, des colloques (...)

Vidéo Wall Proposer une vidéo

- des clips vidéos et des vidéos “ live ” d’artistes FrancComtois

Printemps de Bourges 2011

Les 1ers noms de la prog “In” du “Printemps de Bourges” (du 20 au 25 avril 2011) ont été dévoilés sur le site. Concernant les Découvertes, nous saurons à la fin du mois si un groupe Franc-Comtois aura l’honneur de fouler les planches de l’une des scènes du festival. + d”infos bientôt

Concours Andrée Chedid du Poème Chanté

La 13° édition du Printemps des Poètes aura lieu du 7 au 21 mars 2011. Depuis 3 ans, cette manifestation propose le “concours Andrée Chedid du Poème Chanté” en partenarait avec le Mouv, le Fonds d’actions Sacem, l’Européen et la SCPP, et dont le parrain est Mathieu Chedid. Le principe consiste à composer une chanson à partir d’un poème proposé par le Printemps des Poètes (“Plus loin que nous” d’André Velter) à envoyer avant le 15 janvier 2011. Le lauréat sera sur scène le 15 mars 2011 à l’Européen (Paris) aux côtés de Mathieu Chedid, Jean Guidoni et Marcel Kanche. Plus d’infos sur les modalités de participation ici.

Sommaire

EDITO

News en Région .............................................

Bjorn Berge ...........................................................

Free Moral Agents + Subtitle ..........

Dirtyphonics ..........................................................

Monsieur Z ...........................................................

Jack & The Bearded Fishermen

Dossier Ferarock ...........................................

Subrock ..........................................................................

Dossier F.A.I.R ........................................................

Focus groupes régionaux .....................

Programmé par le Moulin de Pontcey

Programmé par la Poudrière

Programmé par «La Rodia en chantier»

Interview du groupe

Interview de Dominique Marie

Interview de Jean Philippe Putaud

A toi Franc-Comtois qui a réussi à dénicher ce numéro de rentrée du magazine DANS LE ROUGE, cette mine d’informations musicales afin que ta rentrée 2011 demeure inoubliable. Où que tu sois, du Jura ou de la Haute Saône, du Territoire de Belfort ou du Doubs, conserve précieusement ces quelques pages de lecture qui t’informeront sur les concerts et dernières productions musicales de ta région. Car sur nos terres, nous ne produisons pas que du vin et de la saucisse de Morteau ! Ouvre bien tes oreilles et emporte avec toi les albums autoproduits qui te permettront d’avoir l’impression d’être encore en vacances et de te la péter devant ceux qui n’auront pas déniché la dernière perle ! En attendant des jours meilleurs, nous continuerons notre travail, celui de vous parler de ce que l’on a trouvé, artistes connus ou pas, peu importe, le but étant de vous donner un aperçu de l’actualité musicale dans son sens le plus large. « Le spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée, qui n’exprime finalement que son désir de dormir. » - Guy Debord

Interview de Claude Guyot

Carbon Airways Crossingate

Frédéric ABOURA « Cab »

DANS LE ROUGE Lettre d’Information de Découvert Autorisé

Impression : Imprimerie Simon Tirage : 3000 ex ISSN : 1279-6409 Dépôt légal : A parution Siret : 40018040200010

Directrice de publication Marie France Beuret Rédacteur en chef Frédéric Aboura « Cab » Rédacteur adjoint Eric Heuberger « Vava » Conception graphique Eric Heuberger « Vava »

Editeur : DECOUVERT AUTORISE Pôle Régional des Musiques Actuelles Antenne Franche-Comté du Printemps de Bourges Correspondant Centre Info Rock de l’IRMA 3 rue d’Alsace – 25000 BESANCON Tel: 03 81 83 39 09 / dec.autorise@gmail.com www.decouvertautorise.fr

Crédit Photo couverture : Boris Campello Ont participé à ce numéro : - Maxime Longin «Porkrib» (Texas Mongols) - Thomas Bouque (Citron Vert)

Découvert Autorisé est soutenue par : la Région Franche-Comté, Jeunesse et Sports, la Ville de Besançon, les Conseils Généraux du Doubs, du Jura et de la Haute Saône, ainsi que la Sacem

News

(Groupes, activistes, événements régionaux)

NASTY SAMY ET SES PROJETS

SLIME ZINE N°3

- Teenage Mixtape (le penchant acoustique du groupe Teenage Renegade) sort son premier EP « Everything’s gonna be ok...», format vinyl, dispo fin février 2011. Mixé à Milwaukee (Wisconsin) par Justin Perkins des Screeching Weasel et the Riverdales, le disque est produit par les structures Kicking Records et Everyday is Like Sunday Records. Ils seront en concerts jusqu’à juin pour en faire la promo. - Nasty Samy accompagnera l’Australien Simon Chainsaw sur une tournée de 3 semaines qui traversera l’Allemagne et la France en Avril 2011. Chris Masuac, le légendaire guitariste de Radio Birdman sera aussi de la partie... Ils feront la promo d’un nouveau single « Foor on the Floor» (en format vinyl 10’) enregistré en Espagne lors de leur dernière tournée en Europe, en Avril 2010. Toutes les dates de concerts pour Teenage Mixtape et Simon Chainsaw sur le site : www.likesunday.com

Le troisième numéro du Fanzine «Slime» (confectionné par Mr Buanax de The Irradiates) vient de sortir en format A4, accompagné d’un EP 4 titres (45t) de Scott Deluxe Drake. Comme d’habitude, vous pourrez retrouver des galettes chroniquées en vrac, des reports de concert, des films, des bouquins, des interviews... Plus d’infos ici : http://slime.fr/

BLOOD FOR NAVAJOS Le jeune groupe de Stoner Rock Montbéliardais vient de sortir son premier véritable EP «First Blood» (enregistré au Indie Ear Studio et masterisé à Bâle au Greenwood Studio) avec l’aide des associations Eye Of The Dead et Stick Pin. Récemment vu à la Poudrière en 1ère partie de Cathedral, le combo avait fait forte impression. Un groupe à suivre de très près !

HELLBATS Après plus de deux jours passés dans le froid, les Hellbats viennent de terminer le tournage de leur premier clip (« Raise my left black hand », extrait du split LP «Mighty Worms Strike 4), réalisé par Vincent Plaidy (récompensé cette année du premier prix du «Rhode Island International Film Festival» pour son cour-métrage «Vivre, jusqu’au bout...»). Le montage est prévu pour Février et le clip sera visible sur le net avant ce printemps ! Notons également que les chauve-souris de l’enfer s’envoleront pour le Canada du 24 mars au 2 avril 2011 pour une dizaine de dates. Plus d’infos sur l’actualité du groupe à venir prochainement !

FESTIVAL IMPETUS (2° ÉDITION) La 2° édition du « Festival de cultures et musiques divergentes » (co-organisé par la Poudrière de Belfort et le Moloco en partenariat avec diverses structures et associations locales) se tiendra du 14 au 20 avril 2011 entre Belfort, Montbéliard, Héricourt et le Jura Suisse. La programmation sera dévoilée le 08 février sur le site internet du festival et lors de la conférence de presse qui se tiendra à la Poudrière juste avant le concert de Terror (HxC US), First Blood, 50 Lions et Blacktrack (orga : festival Impetus et Eye Of The Dead). Plus d’infos prochainement !

MEHTNAKRISS

EUROCKÉENNES DE BELFORT 2011: LES PREMIERS NOMS

Le groupe de Death Metal melodic bisontin vient de sortir son nouvel album « A Gray Moment » (via le label Noise Head records) qui sera disponible dans la plupart des magasins en France ainsi que sur internet. De nombreuses dates sont déja bookés un peu partout en France ainsi qu’en Suisse et en Belgique entre janvier et avril 2011. Notons également que le groupe a sorti un nouveau clip visionnable sur you tube. Plus d’infos sur la page myspace du groupe.

Les Eurocks viennent d’annoncer 6 premiers noms pour la prochaine édition qui se déroulera les 1, 2 et 3 juillet 2011. Il s’agit de : Motörhead, Arctic Monkeys, Arcade Fire, Tiken Jah Fakoly, House of Pain et Boys Noise ! Plus d’infos à venir prochainement sur le site des Eurocks !

THE REBEL ASSHOLES

65 MINES STREET Le groupe de Ska Rocksteady Montbéliardais (réunissant des membres de Two Tone Club, The Rebel Assholes...) n’a pas mis bien longtemps pour faire parler de lui ! Peu de temps après la sortie de leur premier album éponyme (septembre 2010 / Productions Impossible records), le groupe a déja trouvé un tourneur (proscenium) qui a décidé de les développer sur le territoire français. Résultat : des dates à travers toute la France (mais aussi en Allemagne, Belgique, Slovaquie...) dont une tournée avec le groupe US The Toasters au mois d’avril 2011. Notons également que le groupe travaille déja sur un 2° album qui devrait voir le jour courant 2012. Plus d’infos à venir prochainement !

Les punk-rockers Montbéliardais viennent de sortir un split LP 8 titres (vynil 33t et Cd cartonné) avec le groupe allemand de Punk R’N’R Garage «Dumbell». Coproduit par le label français « Productions Impossible records » et le label allemand « No Solution records », l’objet sera distribué par Cargo records en France, Allemagne, Suisse, Belgique, Hollande (...) dans les semaines à venir... Les 2 groupes partageront une dizaine de dates en commun entre Janvier et mars 2011 (tournée en France, Allemagne et Suisse). Notons également que le combo Montbéliardais bosse dorénavant avec le tourneur Punk Rock indé européen basé en Allemagne « Billig People Booking ».

REPÉRAGE EUROCKÉENNES 2011 Territoire de Musique revoit sa copie pour le traditionnel « Repérage » (ex tremplin des Eurocks) en ré-instaurant le live au centre de la sélection finale. Le jury qui reste inchangé aura la charge de sélectionner 3 groupes Franc Comtois qui se produiront le 1er Avril.. A la Rodia (Besançon) ! A l’issu de ce live, 1 groupe sera de la partie pour la prochaine édition des Eurockéènnes de Belfort.

KESKESAY ?!? LES APÉROS D’INFOS DU JEUDI

ZESTIVAL#3 L’association « Le Citron Vert » organisera le 5 février prochain au Juraparc de Lons Le Saunier le « ZESTIVAL» avec comme d’habitude une multitude d’artistes qui se produiront sur : - le Hardfloor (Interface68, Sagsag23 , Rbmz, Cubic Spline, Chaps, Bartolomew, Wazgal, N²O, Chip7) - ou l’Electro Floor (Nils Jumpen, Optiv, Funny Ox, Ritch, Patrack, TomTom, Betomix, Mol, Beatrider)

Keskesay est un nouveau rendez-vous proposé par le Pôle des Musiques Actuelles de Belfort (La Poudrière/Rockhatry) et le Moloco, futur espace Musiques Actuelles du Pays de Montbéliard, pour informer le public (musiciens, associations ou simple curieux) sur diverses thématiques en lien avec l’univers musical. Un jeudi sur deux (ou presque) à Belfort ou dans le Pays de Montbéliard, ces sessions d’infos vous invitent à faire le point en 01H30 sur le thème du jour, le temps d’un moment convivial.

ATTENTION : CAPACITE LIMITEE, RESERVATION FORTEMENT CONSEILLEE ! Prix : 13€ sur place / 11€ réservation Horaies : 21h - 8h30 Préventes : Leonz Café (Lons) + Forum (Besançon)+ Digitick, Réseau Fnac, France Billet et Tickenet:+ Fnac, Carrefour, Géant, Auchan, Leclerc, Cora, Casino, Hyper U

Au programme pour les mois à venir : - 03/02 : « Better raise your Voices » à la Poudrière (18H30) / Intervenants : Susan Severson et Christophe Jeannin

Pour plus d’infos : 06 30 36 04 30 - 17/02 : « Réussir la promo web d’un événement » à la Maison de l’Unité d’Audincourt (18H30) / Intervenant : Guillaume Mougel

FORMATION MAO : NOUVELLES TECHNOLOGIES MUSICALES

- 03/03 : « Choisir, entretenir et régler sa batterie » au Rockhatry à Belfort (18H30) / Intervenant : Eric Fleury « Néon »

Pour la première année, le Bastion, le Citron vert et le studio le Zèbre s’associent pour proposer un plan de formation MAO « Musique Assitée par Ordinateur » complet et destiné à tout public. Pour faciliter l’accès à la formation, clarifier l’offre et proposer la formation adaptée aux besoins des pratiquants, ces trois structures mettent en commun leurs savoir-faire ! Profitez en !!

- 17/03 : « Keskesay un programmateur ? Festival, Salle de Concert, Association locale...» au Pinky Bar à Nommay (18H30) / Intervenant s: Christian Allex, Jean Pierre Cote-Colisson «Tico», Eric Heuberger « Vava » - 31/03 : « Le FAIR » au Rockhatry à la Maison de l’Unité d’Audincourt (18H30) / Intervenant : Fred de Almeida, Sandrine Dupuy, José Shungu

Si vous souhaitez que vos infos soient diffusées dans notre prochain numéro (avril / mai / juin 2011), N’hésitez pas à nous envoyer un mail à cette adresse (dec.autorise@gmail.com) ou à nous appeler (au 03.81.83.39.09). La deadline est fixée au 14 mars 2011 !

Pour plus d’infos, contactez : - par mail : guillaume@pmabelfort.com - par tel : 03 84 22 51 28

L’Actu du Pôle

STAGE BOOKING

(Découvert Autorisé)

fixes, salaires) - Promotion (supports de com…) - Construction d’un budget prévisionnel de tournée - définir le prix de vente - la fiscalité E – Les recettes de la tournée/du spectacle - La cession du spectacle - Les aides des différents partenaires, éditeurs, producteurs… - Les aides publiques et des sociétés civiles - Les clefs d’un dossier de subvention

Tarifs : 150 € / 75 € (chômeurs / Rmistes) Intervenante : Isabelle SIRE (F2F) Dates : - 2 & 3 avril à Audincourt (Maison de l’Unité) en collaboration avec le SPAAM - 16 & 17 avril à Besançon (La Rodia) en collaboration avec le PISTON OBJECTIFS : Donner les éléments tangibles pour organiser sa propre tournée, dans un cadre légal, sous l’égide d’une structure ou sans structure.

INFOS & INSCRIPTIONS : DECOUVERT AUTORISE – dec.autorise@gmail.com / 03 81 83 39 09

PUBLICS VISÉS : Les personnes désirant mettre en place une action concrète de développement d’un groupe ou d’un artiste à ses débuts (manageurs, musiciens, responsables associatifs, etc.)

INFORMATION / CONSEIL / ACCOMPAGNEMENT : PRENEZ RENDEZ-VOUS !

CONTENU : A – La scène : pratiques et professions, définition des besoins, régie et élaboration de la fiche technique de l’artiste, préparation des concerts et des tournées caractéristiques et fiche technique d’une salle. B – Les contrats du spectacle : contrat d’exclusivité de tournée, le contrat d’engagement, les contrats usuels producteur/organisateur (cession, co-réalisation, co-production), les obligations réciproques. D – Les coûts de la tournée/du spectacle - Evaluation du coût du plateau artistique (obligation de l’employeur, les différents statuts) - Les coûts techniques (location de matériel, backline…) - Transports - Coûts de production (frais de gestion, charges

Découvert Autorisé développe depuis 17 ans l’accompagnement des projets artistiques et des parcours amateurs/professionnels sur diverses problématiques : l’information et la ressource, la production, la communication, les aspects administratifs, la technique et les nouvelles technologies… Le personnel est à votre écoute pour, d’une part, vous conseiller et vous guider et, d’autre part, détecter dans vos propos ou vos demandes les éventuels besoins récurrents qui n’auraient pas encore trouvés de réponse. L’équipe de Découvert Autorisé mettra tout en œuvre pour y répondre à court ou moyen terme. Contacts : dec.autorise@gmail.com / Tel : 03 81 83 39 09 / + d’infos sur www.decouvertautorise.fr

En concert le 02 Février au Moulin de Pontcey (70)

Bjorn Berge s Blue us Aco e -tiqu L’apartheid est terminé. On ne ramasse plus le coton la chaîne au pied en chantant le blues et le gospel. Bjorn berge ne ressemble en rien à un bluesman noir ni a une sorte de redneck blanc qui chante du blues. Pourtant, ce guitariste nord européen est un phénomène en son genre qui va passer par notre région début février. Petite devinette pour commencer : Connaissez-vous la légende de Tommy Johnson ? Vous savez, l’histoire selon laquelle ce dernier aurait vendu son âme au diable, un soir, à un carrefour, pour obtenir sa virtuosité à la guitare ! L’histoire a d’ailleurs été rendue populaire par le charismatique guitariste blues Robert Johnson et plus récemment

par le film O’Brothers. Je ne sais pas si l’artiste que je vais vous présenter a attendu le diable au croisement de deux routes sombres et reculées de Scandinavie, mais en tout cas il n’en est pas moins un sacré virtuose de la guitare ! Je parle bien évidemment de Mr. Bjorn Berge, talentueux artiste scandinave qui pratique la guitare blues.

L’originalité de cet artiste réside dans le fait qu’il agrémente son blues de légères sauces diverses et variées telles que le hip hop funky, le rock‘n’roll et voir même du hillbilly-bluegrass à en faire pâlir des Funkadelic, The Commodores et bien d’autres. Ce dernier se produit très rarement accompagné de musiciens et joue quasi systématiquement seul, que ce soit sur scène ou sur disque, ce qui n’est pas pour autant un handicap.

influences hillbilly-country. Son éclectisme musical et son ouverture à d’autres styles se ressentent également à travers les reprises de Motorhead (Ace of Spades) ou encore de Chuck Berry (13 Questions Methods) qu’il réinterprète et se réapproprie dans son disque « LIVE IN EUROPE » (2008). Autant dire que le bonhomme a plus d’une corde à son arc et ne risque pas de manquer d’inspiration ! Voici donc une bonne occasion pour tous les fans de blues, toutes générations confondues, de venir écouter ce monstre guitariste (comme diraient nos voisins Helvétiques) et ce, à consommer sans aucune modération. Tous ceux qui écoutent encore du Robert Johnson, du Muddy Waters, John Lee Hooker, voire même du Scott H Biram ou encore Seasick Steve n’ont aucunes excuses valables pour s’absenter. Si vous avez le malheur de ne pas bouger votre popotin pour un tel concert, je crois qu’il sera temps pour vous de fondre vos vinyles, de jouer au frisbee avec vos cd et enfin de vous laisser pousser la mèche bien lisse et teintée. Pour les autres, n’hésitez pas à vous laisser tenter par la curiosité et je vous garantis que vous ne serez pas déçu.

À l’age de 42 ans, Mr Bjorn Berge est l’un des artistes les plus connus en Norvège, notamment depuis la sortie de son troisième album « BLUES HIT ME » (1999) qui a fait l’unanimité auprès de la critique et du public. Il confirmera ensuite sa notoriété avec son quatrième album « BAG OF NAILS » (2000) qui lui a permis de tourner à travers le monde entier. Il a même eu l’immense honneur de tourner avec de grands musiciens tels que Chuck Berry ! C’est donc avec grand plaisir que le Moulin de Pontcey accueillera le 2 février prochain ce génie du blues contemporain qui nous présentera pour l’occasion son dernier album « FRETWORK ». Coté Musique, car c’est ce qui nous intéresse plus précisément, il envoie de grandes rythmiques de blues simples et efficaces, dignes de Robert Johnson ou encore Muddy Waters avec un chant dans la lignée de John Lee Hooker dont il n’a pas à rougir. Bien que ses influences principales soient bien évidemment issues du blues traditionnel noir américain des années 20’s et 30’s, Bjorn Berge a une ouverture musicale plus large qui lui permet d’enrichir sa musique et de ne pas s’enfermer uniquement dans le style blues pur et dur. Par exemple, lorsqu’on écoute le morceau « stringmachine », on ressent une approche plus contemporaine dans la composition et le jeu, voire même légèrement funky rock à la Red Hot Chili Peppers mais toujours en acoustique et plus virile. Dans un registre un peu différent, des morceaux blues comme « Fretwork » ou encore « Killing Floor » sonnent beaucoup plus énergique et se rapprochent davantage de l’univers d’artistes tels que Scott H Biram ou encore Seasick Steve tandis que d’autres morceaux comme « Travelling Song » respirent les

Je vous donne donc rendez-vous le MERCREDI 2 FEVRIER 2011 au MOULIN DE PONTCEY avec Monsieur Bjorn Berge (qui soit dit en passant a été récompensé aux victoires de la musique dans son pays) pour un concert qui sera sans doute à inscrire dans les annales… ■ Porkrib

Prog Moulin de Pontcey (jan à mars 2011) 02/02 : Bjorn Berge 12/02 : Bertrand Belin + Red 19/02 : Monsieur Z + Stoic Drama 13/03 : The Elderberries + Mudweiser + 7 Weeks 06/11 : Susheela Raman 10/11 : Fumuj + Sub Grabbing + d’infos sur www.moulindepontcey.com

En concert le 19 Février à La Poudrière de Belfort (90)

FREE MORAL AGENTS + SUBTITLE e d i r Hyb op H Hip

Dur dur de choisir entre Meshell Ndegeocello, Pharoah Monch… Mais là, c’est une soirée à ne manquer sous aucun prétexte : Ambiance casse gueule entre la fougue scénique de Subtitle et l’expérimentation de Free Moral Agents porté par le clavier de Mars Volta. Alors pour faire simple, parlons des deux artistes qui se produiront ce soir là. Ca vous pose un problème ?!! Subtitle 10 ans après ses débuts dans l’underground hip-hop californien, le temps est peut-être venu de parler de Giovanni Marks aka Subtitle. Il faut dire que le personnage bénéficie depuis quelques années maintenant d’un sucroît de visibilité, en particulier depuis l’expérience Labwaste (avec Thavius Beck aka Adlib) et de son précédent album solo « Young Dangerous Heart », sans oublier la multiplication des collaborations. Je l’avais découvert sur scène au Printemps de Bourges il y a déjà quelques années et j’avais été

impressionné par ce physique atypique : cage thoracique longue et étroite, bras désarticulés, voix mécanique tranchant comme le métal. Immense (ben oui, je vous l’ai dis, il est grand comme un fil de fer), surproductif, touche-à-tout, la musique de ce fan de Sonic Youth, Company Flow et Autechre n’a pas vraiment d’équivalent. Tout est bourré d’influences à priori antinomiques ! Avant qu’il ne rejoigne les rangs du label « Gold Standard Laboratories » (maison-mère de The Mars Volta), Subtitle n’avait abreuvé les bacs à disques qu’avec des projets confidentiels et sans

véritable retentissement. Enfin voila… je ne vous répéterai jamais assez que Subtitle est un artiste sans concurrent à l’univers très particulier, un beatmaker surdoué et un MC au flow invraisemblable. Alors pour une fois qu’une première partie tient vraiment la route, je n’allais pas me priver de vous en parler !

comme « Ageless » ou sur la reprise « Little Trouble Girl» de Sonic Youth. Au final ce « Control This » vous est destiné si vous êtes parés à écouter dans la nuit (entre 3h et 5h) une musique sans frontières, telle une radio mondiale esprit Radio Nova, le tout avec beaucoup de surprises à chaque coin de rue.

Free Moral Agents Conçu à la base comme un projet solo, Free Moral Agents est finalement devenu une formation à part entière avec Mendee Ichikawa (voix), Denis Owens (basse), Ryan Reiff (batterie), Jesse Carzello (guitare) et bien sûr Isaiah « Ikey » Owens, clavier du groupe Mars Volta qui est à l’origine de ce projet. Pour faire court, on dira que ce dernier est archi plébiscité et a collaboré, entre autres, avec El-P, Dave Sitek (TV On The Radio), Prefuse 73, Saul Williams… rien que ça ! Ce projet est une collision entre expérimentations sonores où le jazz tutoie le psychédélisme, le rock, le funk…. Pour faire court et pour ceux qui aiment bien les comparaisons «foireuses », cette démarche pourrait s’apparenter à du Mr Bungle (Mike Patton). Malgré un emploi du temps bien rempli, Isaiah « Ikey » Owens (ça va !? vous suivez ?!) à trouvé des moments de liberté pour concocter un nouvel album « Control this ». Ici la musique est un heureux mélange de funk, de psyché, de rock, de free, de hip-hop, de prog, de soul et de jazz, le tout dominé par la voix trip hop, sauvage et habitée de Mendee Ihikawa. Un peu comme à l’époque acid jazz (US3, Arrested Development), ce groupe mélange avec réussite les genres pour en faire ressortir un gâteau de noël qui clignote à tout-va. Il faudra donc de nombreuses écoutes pour bien ingurgiter tout ce qui se trouve à l’intérieur de cette galette des rois.

Free Moral Agents… Intense et abrasif ! ■ Cab

Prog de la Poudrière (janv à mars 2011) 29/01 : Meshell Ndegeocello 04/02 : Apéro Concert avec MRC Riddims 08/02 : Terror + First Blood (...) à l’occasion de la conférence de presse du festival Impetus 10/02 : Apéro concert avec Greg Laraigne 12/02 : Soirée Young Blood Party 3 avec Quadricolor + Austin + Ventolin + Lynch The Elephant 17/02 : Pharoahe Monch + Jean Grae 19/02 : Free Moral Agents + Subtitle 26/02 : Soirée Mad Musique 05/03 : Alf Brozzer + PMX SoundZ + Dirtyblond3 (...) 11/03 : Double Release Party avec Mr Z + Pih Poh 12/03 : Zion Train soundsystem + Dub in V.O 18/03 : We don’t care about music anyway 19/03 : Morpain + Syndrom 187 + 6 grammes 8 (orga : Saône Core) 24/03 : Apéro concert avec Promise & the monster

Proche du concept album format 33t double vinyle avec les mots « Control This» qui reviennent comme une obsession et les titres qui s’enchainent comme un nouvel épisode d’une série TV, la musique de Free Moral Agents est un voyage cosmique avec parfois des aspects world mais sans billet de retour. On peut en effet rester scotché sur certains titres

29/03 : Round Monk 30/03 : Apéro concert avec Our broken garden 31/03 : Soirée «FAIR Le Tour» avec Cascadeur + Boogers

En concert le 18 Mars à la RODIA (25) en coprod avec le Citron Vert

DIRTYPHONICS Drum ’N’ s Bas

Dirtyphonics : Drum’n’Bass 100% fait main Depuis presque 20 ans, la Drum’n’Bass n’a cessé d’évoluer en marge de la culture de masse. Cette musique très rapide (entre 160 et 190bpm) s’est beaucoup diversifiée. On parle maintenant de Jump up, de Liquid Funk, de Neurofunk, de Darkstep ou encore de Breakstep… Dans les clubs et les free parties, la Drum’n’Bass a tracé son propre sillon et s’est imposé dans le paysage des musiques électroniques. Si cette musique a toujours des partisans, les soirées ont perdu un peu de leur fougue d’antant et une grande partie des junglists lorgne dangereusement sur le Dubstep.

Au pays de la Bass Music, l’arrivée du Dubstep a repoussé les limites et a focalisé toute l’attention du public. Même les grands noms de la Drum’n’Bass s’y sont mis : Zinc et Chase & Status en tête. Quoi de neuf au pays de la Drum’n’Bass ? La question n’est pas aussi anodine qu’il n’y parait. Les Dirtyphonics semblent pourtant bien décidé à nous prouver que la drum’n’bass peut encore nous faire vibrer. Playte, Capskod, Pho et Pitch In forment les 4 Dirtyphonics, la formation Drum & Bass la plus remuante du moment. Dans ce style de musique, les lives

de qualité sont rares et l’arrivée de cette formation n’est pas passée inaperçue. Leurs performances innovantes fusionnent le live machine et le Djing. La recette est simple : 2 Dj’s, 2 MPC-man et un MC (Youthstar). Bien sûr les membres de Dirtyphonics ont de la bouteille. Les plus attentifs reconnaîtront même Pho, membre de Tha Trickaz et qui ne perd rien de sa virtuosité à la MPC. Aux machines depuis 2006, ils s’étaient déjà fait remarquer par « Reggaetronik » élu « Unsigned Track Of The Month » par le magazine drum’n’bass de référence Knowledge Magazine. Le producteur Shimon les remarque et leur permet de s’envoler en sortant French Fuck et Bonus Level sur son label « AudioPorn ». Leurs premiers titres Quarks, The Secret (feat. Tali), Vandals et Lottery font l’effet d’une bombe et apportent un vrai renouveau au pays de la Drum’n’Bass. Pour couronner le tout, le groupe s’est fait desservir le prix de « Best Newcomer Producer » aux Drum ‘n Bass Arena Awards le 14 août 2009 au Ministry of Sound. Depuis, les plus grands Dj’s Drum’n’Bass les réclament comme Andy C, Marky et Hype. Les 4 français ont bien compris l’évolution de la Bass Musique. Leur musique dépasse largement le cadre de la Drum’n’Bass et leurs performances explorent le Dubstep, le Hip-Hop et le Breakbeat. Les rythmes élaborés, les synthés qui turbinent et des lignes de basse testées en soufflerie vous scotchent littéralement. De quoi faire la fête pendant des heures et des heures! Leur vidéo des soirées Jungle Juice au Cabaret Sauvage en est la preuve et à fait un véritable buzz. Les voir s’affairer sur leur MPC et leurs platines est véritablement jouissif. Les 4 français ont le vent en poupe. Pour preuve, les Dirtyphonics sont partis cet été aux USA pour une tournée humblement intitulée « French Do It Better ». De cette tournée sont ressorties quatre épisodes vidéos extravagants, un espèce de mini road trip qui retrace la tournée, les fans, les shows et qui envoie du lourd !

manquer sous aucun prétexte pour ceux qui aiment transpirer sur le dancefloor. ■ Thomas Bouque

Prog de la Rodia (janv à mars 2011) 27/01 : OUVERTURE DE LA RODIA Soirée d’inauguration avec Heavy Trash + Frederika Stahl + The Electronic Conspiracy (...) 28/01 : Soirée d’inauguration avec Lilly Wood and The Pricks + Bird Pen + Slide On Venus 29/01 : Visite de La Rodia tout public (11h) + Concert de The Nino’s (17H) 04/02 : Nashville Pussy + Run Of Lava (Coprod avec Le Bastion) 05/02 : Hindi Zahra + Fayçal Salhi 10/02 : Eric Truffaz Quartet + Anna Aaron 11/02 : Bob Marley’s 65th Birthday Party avec Lee Perry + Unitone + Mash Up + Rico... 16/02 : 22 Pisterpirkko + You/Me + Robespierre 18/02 : Mademoiselle K + In Yr Shoes + After Cirton Vert 25/02 : Yules 26/02 : « Les Nuits de l’Alligator » avec Blood Shoot Bill + Jake La Botz + The Legendary Tigerman 03/03 : The Young Gods + Love Amongst Ruins 09/03 : Yael Naim + Clara Yucatan 12/03 : 8° Anniversaire Mighty Worm (prog en cours) 18/03 : Dirtyphonics + Janski Beeats + Ventolin 19/03 : Jack and The Bearded Fishermen + Gatechien 20/03 : Les Aprems Teenage Kicks avec Kaponz & Spinoza + The Electrix 24/03 : Ny Malagasy Orkestra

Les Dirtyphonics se produiront le VENDREDI 18 MARS en compagnie de Janski Beeeats, Ventolin à La Rodia. Notez que cette soirée sera l’occasion d’une restitution d’atelier Vjing. Un concert à ne

26/03 : Charlelie Couture + Narrow Terrence 31/03 : Abraham Inc avec David Krakauer (...)

Interview

ga Rag k Roc Monsieur Z, toujours dans les startings blocks après deux albums ! Les voici de retour avec un premier 6 titres « NSLB » qui sortira le 31 janvier. Alors quoi de neuf les gars ?! 1) Salut les Z ! Bon, vous le savez, je n’aime pas ce que vous faites, ce n’est pas nouveau… JB : A peine bonjour et voilà qu’il commence à vanner! Bon, on ne peut pas plaire à tout le monde de toute façon ! L’important pour moi, c’est que l’on fasse ce qu’il nous plaît. Si notre musique plaisait à tout le monde, je serais plutôt en train de répondre aux questions de Philippe Maneuvre, voire mieux, Michel Drucker.

sérieusement et on avait vraiment envie (et besoin) de sortir quelque chose. Sortir un Ep nous évitait de passer un an à trouver du fric, un an à produire, et encore un an à s’en remettre… Les formats courts permettent d’alimenter l’actu plus régulièrement. Et puis, pour nous, l’enjeu n’est pas de produire des disques mais de faire de la scène. 6 titres peuvent suffire à démarcher et chopper des dates.

2) Vous avez décidé de sortir en 1 an deux 6 titres. Pourquoi ce choix ? GUIB’ : Pour plusieurs raison à vrai dire. La première est évidente : le pognon ! On n’avait pas un radis et des morceaux en stock à plus savoir quoi en foutre. « Propagande de l’hybride » commençait à dater

3) Que se cache derrière le titre NSLB ? Encore un message politique !!? JB : Et bien pour l’instant c’est juste 4 lettres, jolies l’une à coté de l’autre. La réponse à ta question sera sur le second chapitre. On ne va pas niquer le suspense tout de suite !

Mais ça peut vouloir dire : « Nus sur la Banquette », « Nous sommes les Beatles » (ce qui est faux), « Nicolas sent les Bretzels » (ce qui peut être vrai par contre) ou bien tout autre chose. En tout cas c’est un truc qui nous a bien fait rigoler un soir ou on avait fini à la goutte ! 4) On retrouve toujours la même recette dans les compositions, une fusion de styles allant du rock à la drum’n’bass et d’autres mouvements musicaux. Au final face aux pros (diffuseurs, médias) difficile de vous mettre dans une case. Pourtant votre public n’attend que cela de votre part. Est-ce une déception ce manque de retours des professionnels ? GUIB’ : On s’en soucie pas plus que ça. Comme tu le dis, on retrouve la recette habituelle sur cet album. C’est ce mélange qui nous fait kiffer. On sait faire que ça et on ne va pas s’amuser à faire autre chose que d’autre font bien mieux. On serait tout simplement ridicule ! Les problèmes que ça peut poser vis-à-vis des pros ne sont pas nécessairement des critiques mais plus une certaine frilosité et une incapacité à nous caser en première partie de têtes d’affiches… Bien souvent, les programmateurs qui souhaiteraient nous faire jouer ne savent pas avec qui ou n’osent pas de peur d’avoir une soirée trop bancale artistiquement. Le problème se pose beaucoup moins avec les festivals. On devrait plus se faire chier à essayer de démarcher des salles ailleurs et juste passer nos deux mois d’été à boire de la bière et faire des concerts dans des champs. Ca serait chouette ! Pour ce qui est du secteur du disque, il y a belle lurette que les pros ne s’intéressent plus à la fusion ! On est pas «In» pour deux sous. 5) D’où vient l’engagement et la politisation des textes ? Est-ce dû à un passif politique ou militant/associatif ? JB : A vrai dire, je baigne la dedans depuis tout petit, mes parents étant très engagés politiquement à l’époque. Maintenant ils se calment un peu. Ils préfèrent faire du tricot ou du vélo mais ils ont déjà donné. Et puis, y’a toujours des trucs à dire... Tu sais des trucs dans la vie qui déconnent quoi !

6) Avoir une étiquette de groupe engagé n’est-elle pas trop lourde à porter alors que la mode est aux textes poétiques et sans engagements ? JB : La mode, tu imagines bien ce qu’on peut en avoir à foutre ! Nan, j’ai toujours (ou la plupart du temps) envie d’écrire sur des trucs qui me gonflent. C’est comme ça j’y peux rien ! Et puis, je ne me vois pas chanter des conneries sur les oiseaux qui piaillent ou une autre connerie de hippie. Tu m’as déjà vu avec un tamtam ? Bon, après, je me rends bien compte que tous les textes que j’écris ne restent que des chansons... Mais c’est un point de vue sur une époque, à un moment donné, comme une photo dont je ferais le cadrage. Y’a eu pas mal de morceaux composés mais on a uniquement gardé ceux qui nous paraissaient être vraiment bons ! 7) Quand comptez-vous nous offrir le deuxième volume de NSLB ? GUIB’ : On s’est fixé fin 2011 début 2012. Après tu sais ce que c’est les calendriers… Les morceaux sont là et, si le distributeur ne se barre pas avec la caisse, ca devrait pouvoir se faire. 8) Bon… bande de nœuds !! Malgré tout, je vous aime quand même et vous le savez ! Alors, on va se boire un peu de sirop pour la toux ou une « chtite » canette ?! JB : Oh oui on le sait ! je me souviens de ces soirées, toi, vêtu d’un string léopard, un verre de champagne à la main, allongé sur la peau de bête devant la cheminée... Pardon, je m’égare ! Pour moi ce sera canette, mais pas une chtite. On n’est quand même pas des fiottes ! GUIB’ : J’ai quelques souvenirs de soirées où, à nous deux, on aurait fait péter le score de l’année à l’étyhlo ! Et puis, tu sais, y’a pas d’alcool dans le sirop pour la toux. T’as jamais voulu me croire mais un jour tu vas avoir des problèmes d’intestins à faire des soirées tisanes sirop ! ■ Cab

Jack & The Bearded Fishermen k Roc r e Ston

L’interview

Les pêcheurs barbus bisontins sont de retour avec un nouvel album sous les bras qui sortira le 19 mars proch ain. Entretien avec Hervé dit « Vévé », le chanteurguitariste et membre fondateur du groupe.

1) Hello les gars ! Pourriez-vous nous faire une rapide présentation du groupe et de son parcours pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore? Bonjour à tous ! Tout a commencé pour nous en 2005 à Lyon où nous faisions nos études. Entre déménagements et changements d’équipage, nous avons réussi à enregistrer deux Ep (2005 et 2006), un album (2009) et deux splits (2010). Nous avons fait environ 70 concerts aux quatre coins de la France et de l’Europe. Depuis 3 ans nous sommes majoritairement Bisontin...Bientôt tous !

Nous sommes désormais 5 sur scène à jouer de ces quelques instruments: une batterie, une basse, trois guitares et un farfisa . 2) Vous vous apprêtez à sortir mi-mars votre nouvel album « Places to Hide » enregistré au Rec Studio (Genève) sous la houlette de Serge Moratel…Comment s’est passé l’enregistrement de manière générale ? A l’unanimité et en un mot : Génial ! J’enfonce une porte ouverte en disant qu’enregistrer un album est un moment délicat. Le faire avec quelqu’un qu’on

ne connaît absolument pas l’est encore plus ! Pour lourdeur, mélodie et dynamique. Il n’a donc pas vrailes angoissés, ça rime avec insomnies, ulcère à ment touché aux compositions en elles-mêmes, il a estomac, arrachage de cheveux, etc... Mais pour le fait en sorte qu’elles sonnent le mieux possible. coup, dès que nous sommes arrivés chez Serge, tout est devenu très simple ! 4) A l’écoute de ce nouvel album, on sent un réel Il nous a très vite mis vraiment à l’aise par sa bienchangement musical avec notamment l’apport veillance, sa gentillesse et son humour suisse. Il a du chant qui est bien plus présent qu’auparapris les choses en main en nous demandant de lui vant. Pouvez-vous nous en parler un peu plus ? faire confiance. Tout s’est enchaîné assez sereiNous sommes encore jeunes, mais un peu moins nement bien que nous ayons été obligés de courir que pour l’album précèdent...héhé ! Alors on comaprès le temps. On a vraiment aimé la simplicité du mence à savoir ce qu’on veut faire et ne pas faire. studio et de Serge. Tout est loin d’être flambant neuf On a énormément travaillé pour ce disque, plus que ou au top de la technologie. jamais ! On l’a fait avec plaisir et enthousiasme. Pour nous, c’est le compromis parfait entre une On a donc essayé de préciser nos idées, de prendre certaine idée de la musique qu’on pourrait qualifier parti, d’affirmer un peu plus notre vision des choses. de « à l’ancienne » et Notre envie actuelle le confort d’une partie est de faire da« Notre envie actuelle est de faire la plus restreinte posvantage de vraies davantage de vraies chansons, sible des nouvelles chansons, simples simples mais exigeantes et surtechnologies. mais exigeantes et tout axées sur les mélodies. » surtout axées sur les 3) Était-ce une mélodies. volonté d’avoir un On a eu à cœur de regard nouveau sur votre musique ou juste la mettre dans ces mélodies des choses qui nous anirecherche d’un son particulier ? A-t-il ajouté son ment : tantôt l’impatience, la mélancolie, l’engouepetit grain de sel dans la composition finale des ment ou la rage. morceaux comme un réalisateur ? Dans cette démarche, le chant a bien sûr sa place et Nous avions vraiment envie de découvrir un autre on a beaucoup bossé pour en mettre plus qu’aupaunivers, un autre regard, d’autres méthodes. Il me ravant. Mais l’exercice reste très difficile...Surtout semble que c’est en partant comme ça à l’aventure pour nous qui ne sommes pas tous de vrais chanqu’on apprend, qu’on change et qu’on enrichit sa teurs. On aurait voulu en mettre encore plus mais boîte à souvenirs. Si nous faisons de la musique parfois il faut savoir se taire plutôt que tout gâcher.... c’est aussi pour ça ! Aller chez lui a bien sûr été un choix mûrement 5) Les riffs lourds et gras sont encore bien réfléchi. Nous sommes loin d’être fan de tous les présents mais le tout sonne moins «Stoner» groupes qu’il a pu enregistrer. Mais la production qu’auparavant. Est-ce une volonté de s’écarter de la batterie et des guitares sur certains des peu à peu de cette étiquette qui revient plus ou disques fait chez lui nous faisait vraiment envie. On moins à la mode (on ne compte plus le nombre cherchait quelqu’un qui ait l’habitude des grosses de groupes qui se sont mis à jouer à jouer ce guitares. style de musiques ces dernières années) ou juste une envie d’évoluer musicalement? C’est très délicat de faire sonner correctement trois Vaste sujet....Pour revenir au commencement, on s’est guitares accordées « en do » comme les nôtres, retrouvé dans cette case « Stoner » sans vraiment le surtout quand on y rajoute une basse. On peut vite chercher. Nous avons commencé ce groupe à deux : tomber dans de la bouillie sonore indigeste ! Serge Deux guitares et une boite à rythme ! Naïvement, on a essentiellement travaillé la dessus : trouver la s’est dit qu’il nous fallait compenser le manque de place de chacun et faire le meilleur compromis entre basse par un accordage plus bas, ce qui a orienté les

chansons. Quand on a par la suite trouvé un batteur et une bassiste, ça sonnait forcément classique stoner. Quelques riffs sans droits d’auteur plus loin, nous étions étiquetés. Il faut bien que tout le monde ait des repères... C’est tout à fait normal ! De notre coté, nous sommes tous de grands amoureux du rock au sens très large du terme. Au final, nous n’écoutons que très peu de disques de stoner rock. Ce nouvel album est donc nourri par ce qui nous donne des frissons. Pour faire court : l’indie, la noise, le rock, le punk rock 80’s, 90’s, 00’s. On a mélangé tout ça avec l’accordage bas qui fait toujours partie de notre son et qui reste pour l’instant notre « fil rouge ».... Mais très simplement, on a essayé de faire un album de rock !

Alors forcement ça inspire d’autres choses ! 6) Comment se passe le processus de composition dans le groupe ? C’est assez simple et spontané. Nous sommes trois guitaristes à proposer des chansons plus ou moins complètes. On essaye tous ensemble, on voit ce que ça donne, chacun propose des idées... Puis on laisse reposer ! Ensuite, on prend du recul et on réarrange si besoin. On a eu un peu tous les cas de figure sur ce disque. Certaines chansons ont été composées et arrangées en une heure. D’autres ont pris des mois et ont été remaniées dix fois avant de nous paraître satisfaisantes. D’autres ont même été abandonnées. On a en tout cas réussi à trouver tous ensemble des réflexes dans la méthode de composition et de travail pour que ce soit un vrai moment de plaisir.

Ça fait déjà quelques années que le stoner est en effet très bien représenté dans le grand monde du rock. C’est un mouvement comme il y en a toujours eu j’ai l’impression. Les modes vont et viennent. Quoi de plus normal ? Les oreilles sont plus attentives à certaines choses pendant un moment et puis ça passe et ça revient. Il ne me semble pas qu’il y ait un problème crucial là derrière. Toute cette vague a accouché de très bons disques. Néanmoins, toutes les poses les plus clichés du genre (les patterns a moustache, les riffs boogie-woogie ou les casquettes grillages...) ne m’ont jamais fait plus frémir que ça. Nous ne vivons pas dans le désert Californien mais à Besançon, Franche- Comté.

7) Après plusieurs changements de line-up et des musiciens qui habitent à droite à gauche (…), vous vous retrouvez finalement tous dans la même ville. Souhaitez-vous vous investir plus pleinement dans le groupe, tourner plus régulièrement ? C’est vrai que nous n’avons jamais été dans le cas de figure d’être tous au même moment, au même endroit et je crois même qu’on ne s’est jamais senti aussi serein dans le groupe. Bref tout va bien ! On va juste

Bref, pas mal de bonnes choses sont à venir ! On pense fortement en se rasant le matin (!) à changer de continent par la suite, qui sait... 10) Vous avez déjà eu l’occasion de jouer à l’étranger (Scandinavie, Allemagne…) ? Comment ça s’est passé au niveau de l’accueil, des conditions? Comptez-vous y retourner pour défendre ce nouvel album ? Comme je viens de te le dire, on devrait pas mal voir de pays dans les prochains mois. Si on fait tout ça, c’est vraiment pour pouvoir partir sur la route, découvrir d’autres pays, rencontrer des gens, des groupes. L’Allemagne et la Scandinavie, c’est un peu le paradis pour un groupe. Le rock est vraiment ancré dans la culture. Ceci dit, il se passe aussi de chouettes trucs en France. C’est une autre culture... Quelques soient les conditions, je crois qu’on continuera à partir à l’étranger. C’est beaucoup plus enrichissant que de rester comme un glauque chez soi à tourner en rond !

continuer modestement et sérieusement à faire ce que l’on aime : Écrire des chansons, prendre la route pour jouer, rencontrer des gens. Nous n’avons jamais tourné comme des fous et ce n’est pas encore cette année que l’on fera 100 dates. On essaye de trouver un équilibre entre toutes les facettes de nos vies pour continuer à avancer tranquillement et faire les choses du mieux que l’on peut.

11) Quel est votre jeu favori quand vous êtes sur la route : La feune ? L’alcool ? le braquage de stations services ? ou les trois ? Tu gardes la question la plus difficile pour la fin? Être super cool ou passer pour le gros rabat-joie? Je ne sais pas comment répondre. Il n’y a pas spécialement de jeu favoris chez nous, pas de grand défoulement de tournée ni de retournement de personnalité. Bien sûr on s’amuse, on raconte beaucoup de conneries, on fait la fête plus que de raison... Mais la décadence clichée rock’n roll ce n’est vraiment pas pour nous dans la vie de tous les jours, alors ça ne l’est pas plus en tournée ! Quand à Total et compagnie je n’ai aucune pitié pour ce genre de firme. Donc même si je ne pratique pas, le pillage ne me dérange pas le moins du monde.

8) Comment sortira ce nouvel album ? Avez-vous démarché des labels ? Il sortira donc le 19 mars en Cd et Vinyl. Pour le moment, nous le sortons en coproduction avec notre propre label (vouhvoue records) et les amis d’Impure Muzik. Onito (de ce label) fait du super boulot pour nous aider à faire vivre ce disque. En ce premier jour de l’année 2011, on attend encore deux réponses de label pour finaliser complètement la sortie du disque. 9) J’imagine que vous avez prévu de tourner après la sortie de l’album… Avez-vous déjà booké des dates ou est-ce en cours ? Affirmatif ! On travaille dessus en se partageant le travail avec Impure Muzik, encore... On organise avec eux la soirée de sortie d’album à la Rodia le 19 mars, en compagnie de Gâtechien (excellent et très sous estimé duo basse batterie d’Angoulême !). On aura ensuite deux mini tournées en Avril et Juin avant de partir pour deux semaines en Allemagne et en Europe de l’Est fin juillet.

12) Quelque chose à rajouter ? Merci à toi et Découvert Autorisé pour votre soutien et votre aide précieuse ainsi qu’à toutes les personnes qui nous aident ou nous aideront encore. ■ Vava

DOSSIER

Bref entretien avec Dominique Marie, aux commandes de Radio 666 et Président de la Ferarock, réseau de radios indépendantes incontournable pour les artistes et groupes en développement, les festivals (etc...), malheureusement inexistant sur notre territoire. Pour une fois que je parle avec lui sans avoir une bière à la main… 1) Salut Dominique ! Quel est ton parcours pour arriver sur Radio 666 et à la présidence de la Ferarock ? Salut ! Je suis issu d’une famille de musiciens, mon grand père ayant d’ailleurs fait partie du grand orchestre de Caen. A mon adolescence, j’ai organisé des concerts avec mes cousins fin des années

70’s..... Ensuite, j’ai été bookeur chez Turbulences et Musidisc avant de faire un passage chez Roadrunner où j’avais crée le concept « Ondes de Chocs » qu’on avait lancé sur l’album « Roots » de Sepultura et sur un album des Thugs. Concernant la Férarock, le point de départ fut les Etats Généraux du Rock à Montpellier en 1991 (bilan

annuel de la scène française) où six radios (666 à Caen, Béton à Tours, Dio à Saint Etienne, Eko à Montpellier, Primitive à Reims et FMR à Toulouse) se sont rencontrées en considérant qu’elles avaient le même fonctionnement, les mêmes difficultés et qu’elles faisaient un travail similaire, notamment en terme de programmation musicale. Elles décidèrent alors de travailler ensemble et de créer la Fédération des Radios Associatives Rock : la FERAROCK.

pas diffuser Gaetan Roussel alors que l’on défend son ancien groupe et que l’on peux compter sur lui... De plus, c’est selon moi l’un des meilleurs albums de l’année dernière. Je suis aussi programmateur d’une des radios (666) et j’ai toujours eu besoin de locomotive pour faire suivre des choses inconnus. Il y a des nouveaux talents de grande qualité chez les majors.. Ca serait quand même dommage de les zapper sous pretexte que le nom sur leur rondelle est, soit disant, moins fréquentable....

2) Quelles sont les missions de la Ferarock ? La FERAROCK regroupe des radios associatives qui ont pour finalité commune de diffuser principalement les musiques actuelles en émergence ou peu exposées sur les radios nationales. Elles accordent un regard particulier à la scène française et à l’espace Francophone. Ces radios fondent leur engagement sur des valeurs partagées : une libre expression et participation de leurs adhérents, l’attachement au tissu local culturel et social et à la notion de diversité musicale et culturelle.

5) ll y a dix ans, tu regrettais le manque de relation entre vous et le réseau IASTAR (radio Campus) qui réunit les radios étudiantes. Qu’en est-il aujourd’hui ? On ne travaille plus avec eux mais on n’a pas tout à fait le même engagement, notamment dans le rock français, sur le terrain... 6) La région Franche-Comté ne compte aucune radio Ferarock. Est-ce un choix de votre part ou est ce le fait d’un manque de relais sur notre territoire ? On n’a rien contre la concoillotte... Je ne connais pas de radio qui corresponde à nos critères. Si je me trompe, nous attendons leurs dossiers de candidatures.

3) Avez-vous des craintes pour l’avenir de vos radios ? On ne peut que craindre pour les radios... Je ne parlerais même pas des soucis de financement... Notre crainte ne vient pas du numérique (la radio numérique étant à mon avis mort né) mais de la diffusion de la radio via les réseaux téléphoniques. Quand ils vont décider de diffuser la radio via les téléphones, on ne pourra rien faire contre.. Et cela se fera surement hors de tout cadre législatif...

7) Peux-tu donner quelques conseils aux artistes et groupes qui souhaiteraient être partenaire de la FERAROCK sur une sortie d’album ? Je n’ai pas de conseils à donner.. Si l’album nous

4) Vous vous défendez depuis vos débuts d’être un réseau de radios farouchement indépendant et impliqué dans le soutien et la découverte de jeunes artistes. Lorsque nous recevons vos playlists les majors et gros labels indépendants, type PIAS et autres consorts sont omniprésents. Dis donc… y a pas un soucis là ? D’abord, le nombre de disques reçus est en baisse (on ne reçoit plus de disques de PIAS par exemple) et je le regrette parce qu’il ne faut pas se tromper. Même ce que l’on diffuse des plus gros acteurs est souvent loin du grand public. C’est le cas de Katerine sur ce nouvel album... Il serait dommage de ne

convient, il peut y avoir partenariat. Par contre, on se limite seulement à 2 par semaines (non compris l’été) ce qui fait peu. 8) Y a-t-il un groupe Franc-Comtois qui t’a marqué plus que d’autres en 20 ans de Ferarock ? Wormachine, La Canaille qui sont maintenant basés sur Montreuil... Et sinon… les Stooges... 9) Bon, ben tu sais où je te donne rendez-vous ce printemps ! A Bourges… ■ Cab

DOSSIER

SUBROCK

La Web Tv dédiée aux cultures rock et ses dérivés

Ca Tourne ? Action !

Rencontre avec Jean-Phi de Vidéolab qui nous parle de son nouveau projet de Web Tv « Subrock », l’émission dédiée aux cultures Rock et ses dérivés qui a pour ambition de rendre compte des activités du Grand Est en reprenant thème par thème les initiatives associatives, privées ou publique ayant attrait à la musique ! 1) Hello Jean Phi ! Pourrais-tu nous présenter ton projet d’émission musicale ? Qu’est-ce qu’on y trouve ? A qui est-ce principalement destiné ? Salut, Subrock est un projet de développement audio-visuel « des cultures rock et leurs dérivés », que nous avons développé en collaboration avec Vik (Frédéric Weber de Stick Pin). Je suis seulement en charge de la réalisation artistique du projet (écriture, mise en scène, casting, tournage/montage) et nous

décidons avec Vik de la ligne éditoriale et des possibilités d’orientations de l’émission. Subrock est un magasine vidéo mensuel dans lequel vous retrouverez des reportages, des interviews de groupe ou de structures liées à la musique, des quizz pour gagner des places de concert et bien d’autres lots, des chroniques musique, livres et cinéma faites par des passionnés. Le tout est animé bien sûr autour de petits sketchs décalés par nos 3 présentateurs mal rasés qui sont :

Sylvain Bombled, Cyrille Hentzen et Max Longin, tous hyper à l’aise dans leurs rôles respectifs. Au sommaire ce mois ci : - Des Reportages (avec Clementine et sa fabrique de froufrous sanglants « Bloody Frills » / « Indie Ear Studio » chez Mitch et Jean Louis Mathieu qui soigneront l’enregistrement de votre album pour qu’il claque les tympans) - Des Interviews (l’interview Kidnapping de David Demange en charge du Moloco, la future SMAC d’Audincourt / Blood For Navajos (Montbéliard) qui nous a rendu visite et executé un titre live sur la plateau... Style caillouteux Stoner bien en vue pour devenir une référence du genre dans la région aux côtés des Jack And The Bearded Fishermen / Audrey et Pauline d’ Intérmèdes Géographiques qui nous ont exposé leur vision de l’organisation d’événements blottis au creux des lieux originaux de notre patrimoine géographique) - Des Chroniques : Toute notre équipe de passionnés partage leurs savoirs et leurs goûts pointus dans des domaines aussi variés que le Hardcore oldschool et newschool, le Métal, le Psycho, le Punk, le Porno ou plus simplement le Rock n’ Roll. 2) D’où t’es venu cette idée pour le moins « originale » ? Ca faisait longtemps que t’y pensais avant de franchir le grand pas ? Comment as-tu procédé chronologiquement ? Allez, dis nous tout ! L’idée est venu du fait qu’à chaque soirée ou concert auquel j’assistais, j’étais témoin de joutes verbales entre ceux qui défendaient le métal contre le Rock, le Hardcore vegan Straight Edge contre le punk, le Punk contre la Oï et le tout en citant toutes sortes de références quasi bibliques, sacrées et en datant précisément chaque argument tels des archéologues de la musique. Conclusion? Il n’y en a aucune bien entendu car tous les goûts sont respectables dès lors qu’ils participent à un épanouissement personnel. Il n’ y a ni vrai ni faux, ni bien ni mal...A part peut être Glenn Danzig...Ahah ! Mais, au fil des années, j’ai constaté que le flot des connaissances s’épaississaient et que la passion ne

diminuait pas. J’ai donc trouvé intéressant de réunir tous les activistes de la scène Rock de l’Est avec qui j’ai grandi et évolué en créant une émission où ils pourraient partager avec le public la passion et les connaissances poussées qui les animent. 3) Concernant le mode de diffusion, comment comptes-tu t’y prendre ? Cherches-tu à collaborer avec d’autres structures afin de diffuser ça au plus grand nombre ? 2011, Facebook, Myspace, Tweeter, les blogs, les sites, les forums, les newsletters etc...Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour développer un tel projet d’autant plus que l’intérêt suscité est grand ! Pas moins de 1000 vues au total sur une série de 3 teasers (bandes annonces) du premier numéro de Subrock en à peine un mois ! Les musiciens se sentent investis car cette émission les représentent directement et leur montrent, d’une part, qu’ils existent en dehors des locaux de répétition et, d’autre part, que des personnes s’intéressent à eux. Par ailleurs, nous sommes en recherche de partenariats, soutiens et sponsors. Nous sommes très fiers de compter parmi nos piliers le Moloco, la Poudrière de Belfort, les Productions de l’impossible (et beaucoup d’autres) qui ont compris qu’il y avait là une énergie considérable à exploiter pour que le relais des informations musicales et culturelles de la région soit fait de manière complet, tout en restant agréable à regarder, ludique et participatif. Un site internet est également prévu pour accueillir la somme de données à mettre à disposition du public.

4) Pour le moment, ton projet tourne essentiellement autour de la culture rock au sens large du terme. Comptes-tu t’ouvrir éventuellement à d’autres esthétiques à l’avenir ? Il est clair que la demande est si vaste que nous n’allons pas restreindre notre ligne éditoriale aux seules activités musicales du Grand Est. D’où le terme choisi volontairement « les cultures Rock et leurs dérivés ».

néphage invétéré), Morgan Tessuto (chanteur de Gorilla Grippin), Lucien Pion (chanteur entre autre de Lost Boys), Eric Nappiot (Offside Production) Chef (des productions de l’impossible), Laurent Chopard aka Laur (batteur de FEU-Sparkling Bombs et créateur du Webzine Veglam) 2 grosses pointures de la scène vous attendent dans le numéro 2...biiip 6) Quelque chose à rajouter ? Je tiens à préciser que si le but de Subrock est d’animer les passions, il n’en a pas moins une vocation économique. En effet, 15 personnes ont directement participé à l’élaboration de Subrock n°1 mais de manière bénévole. Dans l’idéal, l’objectif à moyen ou long terme serait de créer concrètement de l’emploi et de générer, dans la mesure du possible, ces 15 postes : communication, graphisme, décor, accessoiriste, maquillage, éclairage plateau, équipe reportage, prise et traitement du son, captation (3 cameramen), montage, préparation des repas, acceuil du public, accueil des participants et répétition, assistant réalisation, régie. Sinon, je tiens à remercier toutes celles et ceux qui nous ont aidé dans cette tâche. On s’est bien amusé et je vous donne rendez-vous sur Dailymotion pour voir l’intégralité de Subrock 1 (il suffit sinon de taper « subrock videos » sur google). Soutenez nous entre autres sur facebook et partagez les vidéos pour un maximum de vues, on compte sur vous !

Pour illustrer tout ça, je dirais qu’au Rock s’associent des événements tels que la convention Internationale du tatouage, de nombreux contests de BMX/Skateboard et autres sports de glisse, des ciné-clubs notamment grâce aux Productions de l’Impossible, l’artisanat comme vous le verrez dans le premier reportage du numéro 1, les jeunes entreprises comme Indie Ear Studio.... Notre envie est de traiter toutes les ramifications du milieu Rock et de créer une référence du genre. Notre région le mérite et elle en a largement les moyens. 5) Tu as quand même réussi à t’entourer d’une belle brochette de vainqueurs. Bravo pour le casting ! Tu comptes travailler exclusivement avec des amis ou t’es ouvert à toutes propositions de personnes qui seraient branchés par ton projet ? Tu ne sais pas comme j’ai du payer de ma personne pour qu’ils se décident finalement à quitter leurs étagères poussiéreuses remplies de vinyls et qu’ils viennent faire un tour sur le plateau ! En effet, ce sont ces types là qui pour moi tiennent avec brio le drapeau culturel de notre région. Cela fait plus de 20 ans pour certains qu’ils se passionnent pour les lieux, les dates, les noms des guitaristes, de la grand mère du chanteur chez laquelle ils enregistrent, de la différence entre le son de Boston ou New york, en 1983 par rapport à 1982 etc.. Ces mecs sont capables de désintégrer un bon vieux Philippe manoeuvre, même bien remonté, à base d’arguments qu’il ont su lire entre les lignes de la grande partition de l’histoire du Rock. Parmi ces messieurs (et bientôt mademoiselle...) : Elie (du groupe Hellbats), Jerôme Baverey (ci-

■ Vava

Interview de Claude Guyot

Dossier Le FAIR

(Directrice)

L’équipe du FAIR au complet (de gauche à droite : Marion, Julie, Fred et Claude)

1) Salut Claude !! Peux-tu nous présenter le dispositif du FAIR (Fond d’Action à l’Initiative du Rock) que tu coordonnes depuis… waouh… 1, 2, 3, 15, 20… longtemps !? Salut !! 22 ans mon gars ! Et ce n’est pas fond de je ne sais plus quoi… comment t’as dis…? Cela fait des années qu’on ne veut plus traduire parce que c’est un nom qui est complètement « débile » et qui ne correspond plus à rien vu qu’on fait du rock, du hip hop, de l’électro, de la chanson, de la variété (n’ayons pas peur des mots) ! On essaye désespé-

Entretien avec une enfant du pays, Claude Guyot qui coordonne le FAIR, dispositif accompagnant chaque année 15 groupes ou artistes dans l’ensemble de leurs démarches liées au développement de projet artistique et de carrière. Des Thugs au Suprème NTM, des Têtes Raides à Philippe Katerine, de Dyonisos à Ginkgo… Tous sont passés par là !

rément depuis des années de communiquer uniquement sur le FAIR mais il y a toujours des grands « couillons » comme toi pour me ressortir cette vieillerie. Effectivement, à l’origine c’était sous cette appellation. Donc maintenant, c’est FAIR, comme faire ce peut… voila ! 2) Comment se passe le mode d’inscription ? Est-ce que tous les groupes peuvent obtenir un dossier ? Non ! Tu es bien placé pour le savoir… Les dossiers

sont lourds à remplir pour les artistes, leurs management et pour nous qui les traitons. Pour obtenir le dossier, on passe par la première phase éliminatoire téléphonique. On voit déjà s’ils correspondent ou pas aux critères d’inscriptions. Nous avons à peu près 2000 sollicitations téléphoniques sur février et mars. Au final, nous acceptons entre 600 et 800 dossiers selon les années et il nous en revient la moitié. Entre le moment où je les ai au téléphone et le moment où ils voient arriver les dossiers, la moitié sont découragés !

des dossiers illisibles. Bref, voilà pour l’actu ! En tout cas, nous n’excluons pas de retenir un projet artistique qui nous paraît judicieux malgré une structuration inexistante. Je me souviens que Mano Solo n’était pas entouré et absolument pas structuré. L’artistique reste quand même central dans la sélection. Si t’as le potentiel artistique, on sait qu’avec notre réseau on pourra les aider à trouver la maison de disque, le tourneur, (etc…) qui leur manque. Ce serait dommage de passer à côté. Le critère principal reste le « live ». Il faut minimum 10 dates hors de la région d’origine sur l’année qui précède le dépôt de candidature.

3) Tu as la charge de la présélection sur écoute des groupes. Est-ce douloureux… ? Oui enfin Non !!! J’écoute systématiquement les deux morceaux qu’ils m’ont envoyé en « épluchant » leur dossier, ce qui me prend entre dix minutes et un quart d’heure. Lorsque j’en ai besoin, je vais chercher d’autres morceaux mais la décision de garder ou pas le dossier est fortement guidée par la manière de rédiger ce dernier. En effet, je n’hésite pas à zapper les dossiers qui ne correspondent pas aux critères ou qui sont remplis avec les « pieds » ! Ce n’est pas le dossier des impôts ou de la sécu non plus ! Pour tenter de comprendre certains dossiers pas très clairs, je suis obligé de passer ¾ d’heure et, là, y’a un souci. Du coup, je ne rappelle plus les gens dont les dossiers ne rentrent pas dans les critères ou sont trop mal rempli. Auparavant, on avait tendance à les appeler pour les éclaircir et affiner leurs dossiers mais nous n’avons plus le temps. On reçoit de plus en plus de dossiers et nous ne pouvons plus consacrer autant de temps pour chaque cas.

6) Ensuite tu refiles une centaine de groupes à écouter au jury que tu renouvelles chaque année. D’ailleurs, peux-tu me passer les noms de ceux qui seront le jury de la sélection 2011, héhé…? Surtout pas !!! Ce n’est pas un jury mais un comité artistique à qui l’on demande de sélectionner un coup de cœur ce qui nous évite la sélection dans un consensus mou et la magouille. On fait signer à chaque membre du comité artistique une « convention anti copinage » pour éviter qu’ils sélectionnent un groupe dont ils sont proches. Ils seront aussi le parrain ou la marraine du groupe dont ils ont un coup de cœur.. Ce comité artistique est tenu secret jusqu’au jour où la sélection est dévoilée. Sinon, ils se font harceler. 7) En plus de 20 ans de sélection Fair, comment le dispositif a-t-il évolué ? C’est marrant parce que j’ai revu il n’y a pas plus tard que cette semaine la manageuse des VRP qui étaient sélectionnés pour la première année du FAIR en 1989 et on a reparlé du fonctionnement à l’époque.

4) Personnellement, je ne le trouve pas compliqué. Oui, il n’est pas sorcier mais il faut réfléchir un peu.

Au départ, c’était exclusivement une aide à la promo et la bourse était sensé leur permettre d’obtenir leur intermittence. A l’époque la bourse était de 40.000 Francs, ce qui était beaucoup plus que le 6.000 € d’aujourd’hui. A l’époque tu faisais plus de choses avec 40.000 qu’avec 6.000 € aujourd’hui. Ensuite, on a trouvé que c’était réducteur ’apporter

5) En tout cas, cela te permet de savoir s’il y a une structuration… Exactement ! Et d’ailleurs ce ne sont pas les artistes qui le remplissent le plus mal. On a un ou deux tourneurs, dont je tairai le nom, qui sont spécialistes

uniquement une aide financière et de faire le promo, A la fin de l’année, j’avais réuni les manageurs et artistes de la sélection et on avait profité d’avoir leurs retours pour faire évoluer le dispositif qui, au fil du temps, a évolué Le constat que je fais depuis la création du FAIR, est que le métier s’est compliqué dans les compétences. Le plus lourd a été de mettre en place toute la formation autour du management, que ce soit avec les formations du FAIR, du Studio des Variétés ( etc…).

on ne fait pas attention aux textes quand ils chantent en anglais. Au final on a une masse de projets qui se ressemblent. D’ailleurs, aujourd’hui, la première chose qu’une maison de disque te demande est : « Est-ce que tu chantes en Français ? ». Ils commencent à en avoir marre. Sinon, je trouve quand même qu’il y a une nette progression au niveau artistique ! 10) Dans la plupart des dispositifs et tremplin, le critère qui ressort systématiquement lors de la sélection sur écoute est l’originalité ! Entre toi et moi, ce n’est pas le cas de beaucoup d’artistes d’innover, non ? Enfin c’est mon avis. Par contre j’entends rarement parler d’identité ? Je suis de cet avis aussi, l’originalité réside aussi là-dessus. Cela commence à être compliqué d’être original. Tout a été fait ou presque ! C’est clair qu’un moment donné, ça ne sert à rien d’être le énième Noire Désir qui chante comme Cantat, ou le énième Miossec !

Nous avons également décidé d’apporter une aide à la pré-production et, depuis peu, nous travaillons avec une boîte de communication pour aider les groupes à créer leurs sites, des newsletters, des pochettes d’albums (etc….) Pour info, nous ne faisons pas de chèque en blanc ! On essaye de s’adapter à chaque projet et de les conseiller pour utiliser intelligemment les moyens et les compétences mis à leur disposition. 8) As-tu un conseil particulier à l’égard des artistes qui souhaiteraient s’inscrire? Il est difficile de les conseiller car un groupe arrive rarement à juger si c’est le bon moment de s’inscrire. Mais bon, avant d’obtenir le dossier d’inscription, nous discutons avec eux afin de juger s’il est judicieux de leur fournir celui-ci. Et là, ils arrivent vite à comprendre si c’est dans leurs cordes ou pas ! Après, au niveau de l’élaboration du dossier, il faut être le plus sincère possible car, dès qu’il y a du « pipotage », on s’en rend compte. C’est pour cela qu’on leur demande les numéros de téléphone, les noms des salles pour faire des tests… Il faut le remplir proprement le plus simplement et avec honnêteté !

11) Quelques questions qui ne servent à rien… T’es plutôt. Saucisse de Toulouse ou Saucisse de Morteau ? Ou de Montbéliard ? Héhéhé !!! Cette question serait-elle dû au fait que je suis une fille de l’est ?! D’ailleurs les ¾ des gens qu bossent au FAIR sont originaires de l’est ! Je suis né à Nancy et j’ai vécu pendant 20 ans à Besançon. Je parie que tu vas me parler du vin du Jura dans ta prochaine question! Hahaha ! 12) Heu… Les Champs Elysées ou la Grand rue à Besançon ? J’ai habité Grand Rue… Je t’avoue que je préfère de très très loin la Grand Rue aux Champs Elysées !

9) Quel regard portes-tu sur l’évolution du secteur musical depuis que tu coordonnes ce dispositif ? Je trouve que le niveau artistique s’est amélioré depuis quelques années. Par contre, ce qui m’emmerde c’est qu’il n’y a quasiment plus de projets en français et je trouve ça dommage dans le sens où, en France,

13) Bon, la bise madame, et rendez-vous au plateau FAIR à la Poudrière de Belfort ! Avec plaisir ! Ce sera un très beau plateau. ■ Cab

Focus sur l'actu de 2 groupes régionaux

CARBON AIRWAYS

tro Elec k Roc

Eleonore et Enguérand sont frère et sœur dans la vie et forment Carbon Airways sur les planches… Ces véritables prodiges électroniques sont vite passés des fêtes de famille aux salles de concert. Avec respectivement 14 et 13 ans, le duo intrigue. Lors de leurs concerts, nombreux sont les curieux qui se massent devant leurs machines. D’abord dubitatifs, ils se laissent vite envahir par l’énergie de ce show électro. Après avoir été bercé par Thievery Corporation, Archive, Amon Tobin, DJ Shadow, Prodigy, Daft Punk mais également Fear Factory, Ministry ou encore Machine Head, ils optent pour un son Dirty Electro ultradancefloor qui mélange beats survitaminés et synthés rock saturés ! En intégrant l’énergie du rock dans leurs brulots électro, ils font mouche. La question est sur toutes les lèvres : sont-ils bien les auteurs de leur musique ? Bien entendu ! Les Carbon Airways ne sont pas les nouveaux Jordy de l’électronique. En dépits de leur jeune âge, ils ont une sérieuse culture musicale et des références à faire pâlir les Dj’s. Les kids suivent avec assiduité les cours du Conservatoire et sont même surclassés. Evidemment ils ne sont pas seuls ! L’équipe du Bastion et du Citron Vert sont derrière eux et les encadrent dans leur développement artistique. Leurs productions ne sont pas encore complètement abouties mais leur travail est très prometteur. Laissons-leur le temps de murir. Les programmateurs des grands festivals hexagonaux les ont à l’œil et les artistes électro tapent déjà à leur porte pour les remixer.Sur scène, ils sont décomplexés et enthousiasment les publics de tous âges. Nul doute, la valeur n’attend pas le nombre des années.... Carbon Airways s’est produit en concert le 16 Décembre lors du Festival TGV GéNéRiQ en compagnie de grands noms de l’électro tels que Das Racist, Bomba Estereo, Jamaïca et Teenage Bad Girl. On attend avec impatience la sortie de leur 1er Ep prévu en mars. ■ Thomas Bouque

Focus sur l'actu de 2 groupes régionaux

CROSSINGATE k Roc l Meta Coup de projecteur du côté de Crossingate et de sortir des rangs pour donner une suite à leur aventure discographique avec 7.000.001 SCREAMS. Mais reste à savoir si les intentions restent les mêmes…. Né en 2006 des cendres de Mortalus, les bisontins de Crossingate ont produit depuis leur création un premier 4 titres en 2006 et un album 8 titres en 2008 avec aux ma-nettes Stéphane Buriez (Loudblast, Tagada Jones, X Vision, etc.). Qu’il est loin le temps où ils nous produisaient du Trash Metal… Sur ce nouvel album, le groupe n’y va pas par quatre chemins pour ouvrir le bal en alliant rock/metal US, métal suédois et touches électro, tout en balançant coup sur coup des ogives. Martèlements de rythmiques, guitares lourdes et mordantes, section rythmique hors d’haleine et son mastoc ! Ligne droite engloutie pied au plancher, le groupe n’hésite pas à relâcher la pression pour mieux élargir ses horizons musicaux en se détachant des relents métal des premières productions, ce qui ne devrait pas ravir les fans de la première heure mais qui permettra d’élargir leur spectre. Alors, les gars... Ca rêve de jouer dans des stades? Héhé ! Au final, on se retrouve face à huit morceaux disséminés au fil des pistes avec des ambiances peaufinées et des arrangements vocaux soignés, laissant de côté l’approche brut pour mieux s’appuyer sur le ressenti, tout en gardant cette même intensité dans les textes et cette voix éraillée qui flirte avec la culture stoner, grunge et trash. ■ Cab

N'oubliez pas d'aller découvrir les programmations des... Doubs

Haute Saône Catering Café (Héricourt)

www.lecylindre.com

www.myspace.com/lecateringcafemusic

Passagers du Zinc (Besançon)

Le Moulin de Pontcey (Pontcey)

Le Cousty (Besançon)

Le Marais (Montigny Les Vesoul)

L’Atelier des Môles (Montbéliard)

Le S’cabaret (Lure)

Le Pinky Bar (Nommay)

Territoire de Belfort

www.myspace.com/lespassagersduzinc

www.moulindepontcey.com

www.myspace.com/coustybar

www.myspace.com/lemaraisbar

www.atelier-des-moles.com

www.myspace.com/scabaret70

www.myspace.com/pinkybar

La Poudrière (Belfort) www.pmabelfort.com

Le Maquis (Besançon)

www.myspace.com/caveaulemaquis

La Mpt Beaucourt (Beaucourt) www.mptbeaucourt.fr

Jura Le Moulin de Brainans (Brainans)

Le Roger’s Café (Belfort)

www.moulindebrainans.com

www.myspace.com/rogerscafe

D’jazz au Bistrot (St Claude)

Jazz à Delle (Delle)

www.maisondupeuple.fr/djazz_au_bistro.html

www.delle-animation.com/Jazz-a-Delle.php

Doubs

Elektrophonie (Besançon)

www.myspace.comelektrophonie

Attila (Besançon)

www.myspace.com/feufestival

Ultim’atome (Montbéliard)

www.myspace.com/ultimatome

Le Bastion (Besançon) www.lebastion.org

Haute Saône

Mighty Worm (Besançon / Montbéliard)

Fédération Haute Saône (Lure)

Uppertone (Besançon)

Gaulhammer (Vesoul)

Impure Musik (Besançon)

Morticia (Fontaine les Luxeuil)

Le Citron Vert (Besançon)

Jura

www.myspace.com/hiero70

www.myspace.com/mightyworms

www.myspace.com/gaulhammer

www.myspace.com/uppertone

www.myspace.com/associationmorticia

www.myspace.com/impuremusik

www.myspace.com/lecitronvert

Dolly Mix Corporation (Dole)

www.myspace.com/dollymixcorporation

Les Productions de l’Impossible (Montbéliard)

Territoire de Belfort

www.myspace.com/productionsimpossible

4 As Records (Belfort)

www.myspace.com/4asrecords

Eye Of The Dead (Montbéliard) www.myspace.com/eyeofthedead

Associations

Salles et Bars de la région

La Rodia (Besançon)