NO LoGo Festival Hors Série 2018.

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ETE 2018 - GRATUIT

#17

(environ)

HK ET L’EMPIRE DE PAPIER FAYGO YANISS ODUA SIDI WACHO


Deadalus, fanzine NO LOGO BZH, ETE 2018

Fais comme les stars, lis not' C@N@R'!

WANTED

Ont participé à ce n° hors-série : Davskull, Manon, Nat’Ly, Philippe Riesco, Yo Lateigne, Seitoung, Malo. Interviews : Manon, Nat’Ly Photos: Davskull, Philippe Riesco, Malo. Illustrations : Seitoung, Malo. Couverture : Seitoung Logo : TTone Tirage papier : 600 ex. Dépôt-légal : à parution

N


l a i c é p s o r é m Nu

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HK & L'Empire De Papier A l'occasion du festival No Logo BZH, j'ai eu l'occaz de voir HK sur scène ! Que dire ? Bah que le groupe envoie un max en concert ! Bonne humeur, sauts de cabri partout, le public se déchaîne, la ferveur est au rendez-vous !! Et pour cela, je vais faire un p'tit retour en arrière et me refaire son dernier album ! « L'Empire De Papier » tout simplement ! Et que dire dessus ? HK est toujours aussi poétique, une poésie engagée, enragée, le tout sur une musique reggae teintée de folk et de world musique ! Les textes reflètent ainsi une triste réalité de la vie de tous les jours, entre xénophobie, accueil des réfugiés (qui sera en quelques sortes le fil conducteur de cet album), lutte contre le capitalisme, un album qui nous donne envie de voir le monde autrement. Alors écoutons-le, rassemblons-nous autour de Kaddour Hadadi et faisons preuve de fraternité, soyons chaleureux entre nous et allons danser tous ensemble au lieu de se noyer dans une société de consommation de plus en plus présente dans ce monde qui devient triste... Rendons le plus joyeux !! Yo Lateigne


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HK : zee interviou Vous avez hâte de jouer au No Logo ? Oui carrément ! C’est un gros festival, des têtes d’affiches de folies comme Jimmy Cliff, il y a des convergences de valeurs et d’idées ça aide à se sentir proche du festival, ma musique est nourrie de beaucoup de choses, essentiellement Reggae. Il y a une sacrée programmation. Je suis excité et j’ai hâte d’en «découdre». Pour les festivaliers qui ne te connaissent pas, tu peux te présenter ? Quoi ? Non c’est un scandale !!! «rires» HK, originaire de Roubaix, Saltimbanque sans frontière, Citoyen du monde. On m’a connu avec la chanson «lâche rien». Je porte d’ailleurs cette étiquette de chanteur engagé, j’aime pas les étiquettes mais celle-ci je la porte fièrement. Pourquoi tu n’aimes pas les «étiquettes» ? Je n’aime pas les étiquettes de façon générale, mais cette étiquette là je n’ai aucun problème, je n’ai jamais voulu l’être, je ne l’avais pas «calculé». Je fais ma musique et je l’arrange de manière assez simple. Quand quelque chose me touche j’essaye de trouver les mots, les formules, les images, les mélodies et l’arrangement musical pour qu’à travers ma musique les gens puissent être touché de la même manière que moi, transmettre mes émotions, mes idées, mes coups de gueule, mes rêves, mes espoirs, mon amour, l’indignation etc... Au gré des chansons on peut passer de l’une à l’autre. L’actualité ne m’inspire pas spécialement, c’est plutôt la vie, le chemin, même une rencontre ou un événement, et même un sourire ! Mille et unes choses me donnent envie de m’exprimer en musique. Je suis un conteur urbain, raconteur d’histoire. Selon moi, ma musique est engagé.

Ton dernier album est sorti en mars 2017, quels sont les retours ? C’était un virage, pas très grand, ça lance le premier album «HK» et non plus «HK et les saltimbanques», le public a vite compris que c’était du rajout, c’était pas pour trancher avec ce que je faisais avant. Il y d’autres copains et copines qui se sont ajoutés, il y a des chœurs, des trompettes... On est pas mal sur scène, et ça change les choses. Cet album est plus personnel, j’assume plus, et j’alterne mes styles musicaux : reggae, folk, world music, blues, psy... L’accueil de cet album a été dans la même lignée que les autres, les gens nous ont fait confiance et jusqu’à présent, ils ne sont pas déçus. Quel est ton meilleur souvenir de festival ? Aaah... J’en ai beaucoup ! J’ai joué en 2007 en Palestine à Ramallah. Le lendemain les gens de No Logo avait écrit «le concert d’une vie». C’était une soirée mémorable vraiment. Il y avait de la place pour 800 personnes, en vrai il y avait le double ! Il y avait une telle ferveur. Nous, le petit groupe Français, qui venait chanter au delà du mur. C’était une soirée d’engagement, naturel, poétique, humain, de partage et d’émotion. C’était comme un sentiment de flottement, comme si je volais sur scène, l’énergie était spécial. On a beaucoup de plaisir à faire chaque concert, mais plus rarement il y a une émotion qui survient et là c’est magique, et tu t’en souviens. ça arrive souvent à un moment bien précis dans un concert, une certaine chanson va faire vivre et faire vibrer en nous une émotion. C’est un beau métier que nous exerçons là !


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Faygo

Faygo, groupe de reggae, roots, dub originaire de Rennes, ont eu l’honneur et le privilège d’ouvrir cette édition du No Logo BZH 2018. Leur énergie positive, et sourires ont su charmer les premiers festivaliers présent à 16h30 ce vendredi. C’était un rêve pour eux de venir jouer sur ce festival, les années de travail ont payés et nous ils nous l’ont démontrés lors de ce concert : le son était parfait, le jeu des musiciens est bluffant, et leurs bonnes ondes communicatives, On a adoré les découvrir et ils sont en train de composer leur 2ème album (Ils ont lancé une aide participative en ligne, aller checker leur page FB!). D’ailleurs nous avons eu le droit à 5 nouvelles chansons qui paraîtront sur le nouvel opus, courant 2019. On a hâte ! Faygo, d’où vous vient ce nom de scène ? Ce nom vient d’un dialecte Sranantongo, du Suriname qui est une ancienne colonie néerlandaise, qui veut dire « Salut, comment vas-tu ? ». Donc là-bas tous les papiers officiels sont dans la langue de l’ancienne colonie, qui est la langue officielle, mais il y a aussi ce dialecte. Et quand j’étais sur place j’ai écrit une chanson qui s’appelait Faygo. Quelques années plus tard c’est devenu le nom du groupe. J’ai trouvé ça cool ! Comment vous êtes vous rencontrés ? Nous sommes 7 actuellement, le groupe a commencé à 5 et petit à petit on ajoute des musiciens et du corps à notre musique. François vient tout juste de nous rejoindre depuis 1 semaine, en tant qu’ingé’ son, il a eu un jour pour répéter et apprendre les musiques que nous avons joués ce soir. See G guitare, chanteur lead et chœur, Marcello à la batterie et chœur, Mister Roots voix leads chœur et guitare, y’a aussi Twan au clavier, Cody Jahrett à la basse. Pour les

derniers arrivés ce n’est que des rencontres par du bouche à oreille, grâce aux réseaux sociaux. Le reggae, c’était votre style de musique ? J’écoute du reggae depuis tout petit, pour moi c’était naturel de jouer de cette musique. C’est dans celle-ci que je me sent le mieux. J’ai vécu en Afrique et quand je suis rentré en France, l’état d’esprit si différent de ces deux pays m’ont choqués et je me devais de véhiculer les valeurs de cette musique. J’ai eu besoin d’extérioriser cette sensation bizarre. On écoute de tout et on s’inspire de différents styles musicaux comme le jazz, le folk, le blues, la musique classique et d’autres artistes reggae comme The Abyssinians, The Congos, Groundation, The Banyans….. Le métissage des musiques est important. Pour nous c’est la musique qu’on adore jouer sur scène ! Quel est votre ressenti quant à cet ouverture de festival ? C’est une sensation inimaginable, nous sommes honorés d’être programmés ici, avec des artistes que l’on connaît et écoute depuis longtemps. C’est une continuité pour nous,


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La présentation de l'album de Faygo selon Yo !! Hey ! Ça gazouille ? Bon, aujourd'hui je vais te présenter un album du groupe Faygo ! « Harvest » pour être plus précis ! Il s'agit en fait de leur premier EP pour être tout à fait honnête avec toi ! Alors en avant !

ça fait 5 ans qu’on existe, on a fait du chemin, on a beaucoup travaillé et c’est notre récompense. En plus nous étions festivaliers ou bénévoles de plusieurs festivals, dont No Logo BZH et beaucoup de nos potes nous ont dit : « chiche de jouer au No Logo BZH la prochaine fois ? » On les a pas cru et finalement, nous sommes là ! C’est un rêve de gamin qui s’est réalisé ! Nous sommes dans des conditions optimum, le son est super, on mange bien, le staff est super cool, nous avons été reçus comme des rois ici, alors que demander de plus ? Vous préparez un second album, vous pouvez nous en dire plus ? On ne sait pas encore combien de titres il y aura sur ce deuxième album mais pour le moment on en a 14, nous avons joué 5 nouveaux morceaux sur scène. Peut-être nous en mettrons plus ou moins, on verra cet hiver quand on passera à l’enregistrement, le mastering. On ne peux pas non plus avancer de date car nous sommes en pleine phase de financement, d’ailleurs nous avons lancer un financement participatif en ligne, car il y a toujours une étape importante dans la vie de chaque groupe : le financement d’un album, autoproduit, sans argent extérieur. Le premier à été financé par nos soins, par notre travail, nos concerts. Nous avons envie de travailler plus sur un son de qualité, d’investir dans de nouveaux instruments, nous recrutons actuellement des personnes pour incorporer des cuivres à notre musique. Nous débordons d’idées, de créativité, et voulons vraiment montrés toutes ces trouvailles à notre public et en conquérir de nouveau, leur montré que notre travail est intéressant et cela sera valorisant pour nous aussi dans le futur. Nous voulons mettre la barre plus haute ! Nous aimerions aussi investir dans un attaché de presse, pour que nous nous concentrions sur ce que nous savons faire : la musique. Chacun sera alors à sa place et pourra favoriser notre réussite ! Lien du financement participatif : https://www.helloasso.com/associations/fawaka-records/collectes/aide-au-financement-du-2eme-album-de-faygo

Tout commence par la forme de cette EP … Rectangulaire de part la forme, d'une largeur de 5 cm, longueur 5,9 cm, nous pouvons donc en déduire que : – Sachant que le périmètre d'un rectangle est égal à la somme des longueurs des quatre côtés : AB+BC+CD+DA , nous calculerons d'abord le demi périmètre de l'album soit : 5+5,9 = 10,9cm. Résultat que nous allons multiplier par deux car il y a deux longueurs et deux largeurs bien entendu ! 10,9 X 2 = 21,8 cm Conclusion, l'Ep de Faygo fait donc 21,8 cm de périmètre car nous avons appliquer la formule suivante, P = (L+l) X2 – Sachant que Lxl est la formule de l'aire d'un rectangle, 5 x 5,9 = 29,5 Conclusion : l'EP de Faygo fait donc 29,5 cm² ! Attaquons nous maintenant au livret ! Celui-ci mesure 23,5cm de longueur pour 4,6 cm de largeur et en appliquant la formule précédemment expliquée, nous pouvons donc affirmer que le livret de cet EP fait 108,1 cm² ! Un sacré résultat, dis donc ! Mais le CD en lui-même alors ? – Sachant que l'aire d'un cercle est égale à son rayon au carré multiplié par Pi (3,14 et des bananes), que le CD a un diamètre de 11,8 cm, soit un rayon de 5,9 cm, nous pouvons donc déduire que : 11,8 x 3,14 = 37,052 cm² ! Mais !!! Car il y a un « mais » ! Il y a un trou dans le CD petit galopin !! On utilisera alors la même formule pour en déduire l'aire ! Soit 1,6 x 3,14 = 5,024 cm² ! Que nous déduirons à l'aire du CD précédemment calculée ! 37,052 – 5,024 = 32,028 !

Le CD fait donc 32,028 cm² !! Voilà voilà ! Une bien belle présentation n'est-ce pas ? Alors maintenant n'hésite pas à l'acheter et à me faire parvenir tes résultats s'ils sont différents des miens !!

ae!

regg e d ² m c 8 32,02


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Yaniss Odua

Rencontre en loge avec le chanteur Yaniss Odua, et son bassiste, noyau dur du groupe. Alors ce concert au No Logo BZH, comment l’as tu ressenti ? C’était vraiment chaud, la Bretagne a tenu ses promesses ! Oui il n’y avait pas que des drapeaux breton pour une fois dans le public ! Et ouai ça fais plaisir les drapeaux rouge jaune vert ! C’était une date attendue pour le groupe ? Oui car on connaît déjà l’esprit No Logo, qui colle relativement bien avec l’esprit reggae music, et en tant qu’artiste reggae, c’est une date qu’on attends beaucoup ! L’ambiance est folle ici ! Et le reggae c’était LE style de musique que tu voulais jouer ? Ouais je me suis pris une gifle surprise quand j’étais jeune ! Le premier contact que j’ai eu c’était avec mon cousin qui chantait sur scène, j’ai été bluffé par es textes, ça ma surpris. Les thèmes me parlé beaucoup, ça ne ma pas spécialement envie de faire du show, mais un jour après son show il m’a vu en descendant de scène, il a repris son micro il m’a emmener avec lui sur scène et m’a tendu le micro ! C’était en 1988, il y a 30 ans maintenant ! Depuis j’ai pas lâché !

Pour moi la musique c’était pas mon domaine je n’y pensais même pas, le hasard a fait que quelqu’un avait besoin d’un bassiste pour jouer dans un stade de 80,000 personne, j’ai dit ok. Je sais pas jouer mais on y va ! Après cette expérience, tu peux tout faire ! Ça va ils m’ont gardés depuis ! « rires » Pour moi c’était il y a 20 ans, une belle histoire ! D’où vous viens toute cette énergie sur scène ? Ça vient du fait d’être artiste et de pouvoir jouer ta musique, double kiff déjà ! C’est l’endroit où se sent le mieux, où on peut s’exprimer, montrer notre talent, nos valeurs au public et partager tout ça ensemble. Ça vient naturellement je dirais. Il n’y a pas de train-train, chaque concert est unique et différent, par son public déjà, et puis les endroits où l’on va, on peut jouer devant des punk à chien, des cool mans et des bretons tu vois ! « rires » Mais par exemple il y a deux jours nous sommes arrivés pour jouer à 10h de route de chez nous, donc on a fait la route, on est arrivé, y’en a ils sont partis en train, ils ont vraiment eu du mal à arriver avec tous les problèmes, nous devions jouer à 1h30 du matin, et là à 1h45 du matin, après 2 morceaux : orage incroyable ! On a du tout arrêter, remballer et repartir pour 10h de route… C’est pour ça que quand on arrive sur scène, on profite à fond de chaque instant, on pense pas vraiment au prochain morceau car on ne sait pas ce qu’il peut arriver, on vit l’instant présent. On se donne à fond. Tu anticipes juste le morceau suivant un peu au dernier moment. Et puis on joue pour un artiste extraordinaire, Yaniss se donne à fond et le partage vraiment avec nous tous ! C’est vrai que les filles au chœur se donne vraiment et communique la joie de vivre du groupe ! Oui c’est dommage qu’elles ne sont pas là pour l’entendre, je dirais très fort quelles sont très jolies !! Mais on a d’autres formules de show, où on les entend plus chanter. Mais on aime aussi changer de formule de show, ça donne de la dynamique, on aime pas faire du copier-coller, c’est pas agréable de voir tout le temps la même chose. Il faut savoir crée le petit plus ! Tu as joué le morceau « Chalawa » ce soir, tu trouves que ce morceau est accueillitde la même manière partout où tu la joues ?


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photo : Philippe Riesco

Ce soir en tous cas le public lui a réservé un accueil chaleureux ! Mais parfois, dans certains festivals, on sent que ça passe limite, voir pas du tout. Il y a eu un cas dans un festival qui nous a prévenu de suite de ne pas la jouer. Je lui ai demandé pourquoi, car le public va me la réclamer, je serai obligé de dire pourquoi le festival ne veut pas que je la joue et là ce sera embarrassant pour tout le monde ! Du coup on l’a joué quand même, ils m’ont presque supplié !! Ils n’ont ps voulu prendre la responsabilité« rires » Après je ne prône pas le cannabis, je n’incite à rien du tout dans cette chanson ou dans mon clip, on ne me voit pas en fumer. Je veux seulement dire ses bienfaits et rigoler un peu sur ces lois qui existent un peu pour rien, j’en parle ouvertement, j’assume, rien n’est caché. Je n’incite à rien, ce n’est pas de la promotion. Je ne veux pas être censurer pour ça. Franchement ce soir l’accueil et l’énergie partagé, l’ambiance bretonne était folle ! C’est une des meilleures régions où l’on aime vraiment joué, après les Ch’tis !! Les bretons, qu’il vante, qu’il pleuve, qu’il neige, c’est le cœur qui est là, les gens ils sont au taqués ! Toi t’as pas envie de repartir ! Une vraie fierté !


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Jimmy Cliff Jimmy Cliff, plus de 50ans de carrière, plus de 25 millions d’albums vendus dans le monde, l’une des figures emblématique du monde du Reggae est venu nous rendre visite à Saint-Malo au No Logo BZH ! Et Quel visite ! La foule est venu nombreuse pour participer à cette communion. Les fans ravis ont retrouvés des titres cultes. Il a notamment entamé ce magnifique concert par des jam avec chant a capela par une reprise de The Melodians, repris plus tards par Boney M : « Rivers of Babylone ». Fidèle à lui même il a livré un show plein d’amour et d’union. En forme, il n’a cessé de remercier la France pour son accueil en chantant même la Marseillaise !


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Capleton

Tiken Jah Fakoly

VanupiĂŠ

Julian Marley Protoje


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Sidi Wacho Une trompette qui s’appelle Boris Viande, un accordéon, Joeffrey Arnone, un DJ chilien au doux nom de Antu, El Pulpo aux percus, le tout emmené par Saïdou et le chilien Juanito Ayala. Voilà, je t’ai présenté la troupe de Sidi Wacho ! Bon, ok, mais c’est quoi au juste Sidi Wacho ? C’est tout simplement l’habile mélange de la cumbia, du hip-hop, de la langue française, portugaise, espagnol, arabe le tout sur une instru un peu folklorique ! Dès les premiers accords, une étrange chose se passe... Ta caboche commence à bouger, tes hanches suivent le rythme et là, désolé pour toi, mais t’es foutu ! Impossible de faire marche arrière, t’as le virus ! Je te rassure, le seul vaccin, c’est d’y succomber ! Et ne t’attend pas à les trouver dans les plus grands médias car pour eux, lors d’une interview, ils ont déclaré que le premier média, c’est la rue, la salle de concert, le théâtre ! Après un premier album , « Libre », le groupe revient avec « Bordeliko », un album qui bouge, qui sent bon le soleil, la mixité ethnique. Avec cet album, un cap (un cap, un roc, que dis-je, une péninsule!) à été franchi ! On retrouvera tout au long de l’album cette fameuse vague contestataire que Saïdou à toujours su mettre en avant tout en poussant toujours un peu plus les sonorités latines qui font de cet album un métissage de sonorité incroyable ! Sans pour autant oublier l’accordéon et son coté musette, p’tit baloche du samedi soir bien sûr ! Un album à écouter sans plus attendre !! L’abus de Sidi Wacho n,est pas dangereux pour la santé. A consommer sans modération. Ne convient pas aux « fermés » d’esprit. Sans ordonnance. Yo Lateigne


Hey, pousse-toi, David, je ne vois rien !

Nologo BZ H by Malo Deadalus, fanzine NO LOGO BZH, ETE 2018

Un reportage p hoto exclusif d e notre kidreporter, Malo , 5 ans et dem i.


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Tiken Jah Fakoly

Tiken Jah Fakoly

Capleton Tiken Jah Fakoly

Capleton

HeolArt


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Peinture réalisée live par HEOL’ART durant le festival NO LOGO BZH


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