CAP SUR L’EMPLOI
Supplément spécial
Mercredi le 23 janvier 2019
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CAP SUR L’EMPLOI CV : ce qu’il faut savoir à propos de l’objectif de carrière Apparaissant normalement en premier, soit tout de suite après l’entête, l’objectif de carrière figure parmi les sections facultatives du curriculum vitae. Alors, devriez-vous l’inclure dans le vôtre? Et, si oui, que faut-il y indiquer? Voici quelques pistes de réflexion. L’INCLURE OU L’OMETTRE?
Dans certains cas, l’objectif de carrière ajoute peu au CV qui, on le sait, doit être court et concis. Ainsi, si vous occupez le même type de poste depuis 15 ans et que vous postulez pour un travail similaire, il peut être inutile de mentionner que vous désirez continuer dans cette voie, d’autant plus que la lettre d’accompagnement vous permettra d’énoncer vos intentions. Par contre, si vous avez eu divers emplois (traducteur, réviseur et conseiller en communications, par exemple), il devient pertinent de préciser au
recruteur vers quoi vous souhaitez vous diriger. Par ailleurs, si vous déposez une candidature spontanée, l’employeur saura au premier coup d’œil dans quelle chemise ranger votre CV. QUOI ÉCRIRE?
L’objectif de carrière doit être adapté à chaque offre d’emploi. Il s’agit en quelque sorte de résumer cette dernière en une ou deux phrases concises (visez trois lignes ou moins).Vous devez bien sûr nommer la fonction (ne reprenez pas mot à mot le titre de l’offre) ou le type de tâches recherchés. Précisez en outre les compétences que vous désirez mettre à profit, le secteur d’activité qui vous intéresse ou le genre de défis que vous voulez relever, par exemple. Enfin, évitez tout ce qui est inutile : allez droit au but en utilisant des termes évocateurs et bannissez les formulations passe-partout qui n’indiquent absolument rien sur vous!
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CAP SUR L’EMPLOI
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CAP SUR L’EMPLOI Programme Emplois d’été Canada 2019
La députée Brigitte Sansoucy identifie ses priorités locales La députée fédérale de Saint-Hyacinthe-Bagot, Brigitte Sansoucy, rappelle les organismes et PME du comté que la période d’inscription au programme Emplois d’été Canada pour 2019 est ouverte.
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Ce programme, qui offre du financement pour aider les employeurs à créer des possibilités d’emplois d’été pour les jeunes, n’est plus réservé exclusivement aux étudiants, mais à tous les jeunes de 15 à 30 ans, une nouveauté cette année. Mme Sansoucy mentionne que les besoins sont nombreux dans SaintHyacinthe–Bagot et qu’il y a beaucoup d’organismes et d’entreprises qui comptent sur l’embauche d’un jeune pour assurer leurs activités estivales. « J’invite les employeurs admissibles à participer au programme afin de stimuler l’économie locale en créant de bons emplois pour les jeunes. De plus, vous permettrez à ces jeunes d’acquérir l’expérience pratique dont ils ont besoin pour entreprendre leur carrière. Ils sauront apporter de nouvelles idées, de
l’énergie et du dynamisme au sein de l’organisme qui les embauche », explique-t-elle. L’été dernier, ce sont 102 projets qui ont été recommandés pour plus de 180 emplois dans le cadre de ce programme. « En 2018, ce sont plus de 500 000 $ qui ont été investis dans la région, il est donc important pour moi de m’assurer que cette somme ait un maximum de retombées », précise la députée Sansoucy. Pour 2019, les priorités locales identifiées par Brigitte Sansoucy sont la jeunesse, l’agroenvironnement et les loisirs. Lors de l’analyse des projets, Mme Sansoucy fera également un exercice d’équité entre les organismes du milieu. « Chaque année, je m’assure de répartir les fonds afin de maximiser les retombées pour les organismes de SaintHyacinthe–Bagot. Emplois d’été Canada est une belle opportunité tant pour les employeurs que pour les jeunes, à qui nous devons donner toutes les chances de réussir », conclut la députée.
La période pour présenter une demande pour Emplois d’été Canada 2019 se termine ce vendredi 25 janvier. Si vous avez des interrogations à propos d’Emplois d’été Canada, n’hésitez pas à
Brigitte Sansoucy
contacter l’équipe de Brigitte Sansoucy au 450 771-0505. Les détails du programme sont disponibles sur le site d’Emplois d’été Canada. soit le http://bit.ly/eec2019.
CAP SUR L’EMPLOI Attirer et retenir les jeunes travailleurs : en mode manufacturier « Le Québec change.Aujourd’hui, il y a 2,2 millions de baby-boomers, des hommes et des femmes nés entre 1946 et 1964. Des milléniaux - ces jeunes venus au monde entre 1982 et 2000 il y en a 2 millions. Dans trois ans, les milléniaux seront majoritaires ».
Telle est la conclusion de Jean-Marc Léger, président de Léger - Recherche Stratégie Conseil lors d’une conférence en mai dernier. Les milléniaux représentent déjà une force incontournable sur le marché du travail. Ils s’apprêtent d’ailleurs à transformer le secteur manufacturier. Dû aux départs à la retraite massifs des baby-boomers (80 % des travailleurs manufacturiers) les entreprises n’ont d’autres choix que de se préparer! Selon Emploi-Québec, cela signifie qu’il faudra remplacer, en 10 ans, plus du quart de la main-d’œuvre qui était en emploi en 2012. Si certaines entreprises ont déjà prévu le coup, Emploi-Québec estime que 65 % des manufacturiers n’ont aucun plan pour remplacer les retraités.
PRENDRE LE VIRAGE
DES VALEURS
Selon une nouvelle étude du cabinet-conseil Gallup, intitulée « How millennials want to work and live », la plupart des entreprises aurait avantage à envisager six « mutations ». Ces virages ont été déterminés afin de favoriser une meilleure intégration des milléniaux au sein des entreprises, et ainsi favoriser la rétention de ces jeunes talents. Voici donc, en bref, les 6 virages proposés :
Les milléniaux veulent donc travailler pour des entreprises où les bonnes valeurs et le sens éthique sont ancrées dans le modèle d’affaires. D’ailleurs, la mauvaise réputation d’un employeur est le facteur le plus susceptible de les faire fuir. Ils désirent d’autant plus sentir que leur travail leur procure plus qu’un chèque de paie. Ils ont besoin d’évoluer tant sur le plan professionnel que personnel, et si leur employeur actuel ne leur permet pas de le faire, ils passeront au suivant sans aucun remords. Ils ont besoin d’être mis au défi constamment afin de grandir et d’évoluer professionnellement.
1. Pas d’évaluation de performance annuelle, plutôt un feedback constant ; 2. Pas de patron hiérarchique, plutôt un coach ; 3. Pas nécessairement de l’amusement au travail, plutôt de l’épanouissement ; 4. Pas de travail uniquement pour l’argent, plutôt pour faire œuvre utile ; 5. Pas de formations pour combler les lacunes, plutôt un plan de carrière pour déployer les talents ; 6. Pas un travail pour gagner sa vie, mais plutôt vivre pleinement sa vie!
ET DE LA TECHNOLOGIE
Dans ce même ordre d’idée, les manufacturiers gagnent donc à engager des milléniaux, très à l’aise avec la technologie. Ceux-ci recherchent d’ailleurs en grande majorité des emplois manufacturiers comportant un volet techno. Robotiser et automatiser votre production constitue
donc la meilleure façon de profiter du virage démographique vers la « génération des écrans ». En automatisant les tâches dangereuses et répétitives, les entreprises offrent des emplois qui n’impliquent pas que du travail physique. Autrement dit, les robots font le sale boulot, pour que les employés puissent se consacrer à des tâches plus intéressantes. Bref, beaucoup plus à l’aise avec la technologie que ses prédécesseurs, et portés sur le travail d’équipe, les milléniaux rejettent souvent les structures organisationnelles très verticales et refusent de mesurer leur productivité en nombre d’heures passées au travail.Tous travaillent pour gagner un salaire, mais personne ne souhaite que sa vie ne se résume à cela! Le sentiment d’appartenance, ainsi que l’engagement auprès de l’employeur deviennent donc aussi des facteurs importants de rétentions des jeunes employés. Annick Lefrançois Conseillère au développement économique MRC d’Acton
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CAP SUR L’EMPLOI Des formations pour les agriculteurs
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Cet hiver et ce printemps, le Collectif régional en formation agricole de la Montérégie offre plus de 90 opportunités de perfectionnement aux agriculteurs de la Montérégie, leurs employés et relève. Sous forme de cours théoriques, pratiques ou de webinaires, les formations abordent différents thèmes où toutes les productions y trouvent leur compte : Acériculture et foresterie,Transformation agroalimentaire,Recrutement et rétention du personnel, Bâtiments et machinerie, Marketing et mise en marché, Productions fruitières, Productions végétales, Productions animales, Gestion, Sols et génie rural, Techniques de production, Pesticides et Droit.
De plus, si une formation n’est pas offerte, les agriculteurs peuvent en faire la demande à la répondante en formation agricole, Éliane Provost, au 450 774-9154, poste 5283, ou à rfamonteregie@upa.qc.ca. Le portail U+ est le lieu de référence pour les agriculteurs intéressés à développer leurs compétences et leur entreprise. Le site contient des webinaires développés par et pour les producteurs agricoles, des événements, ainsi que des outils de références. L’offre complète de formation en Montérégie s’y trouve également : uplus.upa.qc.ca/lescollectifs/monteregie.
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