Cahier Acheter Local

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C’est fondamental!

L’achat local, un mode de vie!

Si le concept de l’achat local a été mis de l’avant et exploité à toutes les sauces pendant les années de pandémie, voilà qu’il fait un retour en force au Québec et à travers toutes les régions en ce début d’année.

Le concept a cependant pris du galon puisque l’achat local ne vise plus essentiellement à encourager le marchand du coin, mais à soutenir tous ceux qui fabriquent, vendent ou mettent de l’avant des produits de chez nous, portant fièrement la feuille d’érable ou la fleur de lys.

L’arrivée au pouvoir d’un président américain hostile aux intérêts du Canada et de ses provinces et prônant une guerre commerciale tous azimuts, associée aux fermetures des installations québécoises du géant du commerce en ligne Amazon, a mis la table à un mouvement de boycottage des produits américains et, par le fait même, à un appel pressant en faveur de l’achat local, que ce soit pour l’acquisition de produits canadiens, québécois ou provenant de la région d’Acton.

La Pensée de Bagot, les entreprises et les commerçants de la région valoise ont entendu cet appel. Notre réponse prend la

forme du cahier spécial que vous consultez en ce moment.

Dans les pages suivantes, vous découvrirez tous les avantages de faire affaire avec des gens d’ici pour l’achat de vos biens et services. Des offres exclusives et alléchantes de produits confectionnés d’un océan à l’autre ainsi que dans la MRC d’Acton vous sont aussi proposés.

Ce cahier est aussi et surtout le rappel que l’achat local doit être davantage qu’une réaction impulsive et émotive à une situation donnée. Il faut que cela devienne un réflexe, une philosophie et un mode de vie pour les consommateurs que nous sommes. C’est ainsi que nos actions et nos décisions auront des effets bénéfiques et pérennes sur notre économie et sur les entreprises d’ici, et un impact significatif sur les marchés, les marques ou même les dirigeants auxquels nous souhaitons tourner le dos collectivement. Nos lecteurs sont donc invités à encourager et à soutenir les annonceurs qui appuient cette initiative de LA PENSÉE et à en faire une belle habitude.

Bonne lecture!

Martin Bourassa Rédacteur en chef

La Pensée de Bagot

Photo Catherine Poitras

L’achat local : un cheval de bataille pour la MRC d’Acton

Pour la MRC d’Acton, l’achat local est bien plus qu’un concept associé à une mode passagère. Pour l’organisation, il s’agit plutôt d’une réelle volonté politique inscrite en toutes lettres dans ses différents programmes.

« Dans le cadre de notre Fonds de soutien aux projets structurants (FSPS), notre politique indique clairement que nous encourageons les entreprises subventionnées à s’approvisionner le plus possible au niveau local. Nous leur demandons aussi, dans la mesure du possible, d’augmenter leur pourcentage

d’approvisionnement local. C’est une volonté explicite. Nous comprenons bien entendu que rien n’est parfait et nous encourageons les entreprises à y aller graduellement, avec logique, mais cela fait partie de nos critères pour aider financièrement des projets, des organisations ou des entreprises », indique en entrevue René Pedneault, directeur du service de développement économique et local (DEL) et conseiller au développement économique et stratégique à la MRC d’Acton.

Tourisme et agroalimentaire

La MRC d’Acton se fait aussi un devoir de travailler de concert avec Tourisme Montérégie et le Garde-Manger du Québec pour tout ce qui a trait aux enjeux touristiques et agricoles. « Nous avons tellement de bons et beaux produits dans notre région et, souvent, ils ne sont pas nécessairement plus chers que ceux d’ailleurs. Nous misons beaucoup sur l’idée de circuit court. Les gens qui nous visitent dans la région devraient aussi privilégier l’achat local durant leurs vacances ou visites. L’achat local, c’est aussi un enjeu touristique important. »

À travers le projet Terroir créatif, territoire attractif, dans le cadre des Projets « Signature innovation » des MRC, la MRC d’Acton désire également créer des circuits agroculturels physiques et numériques en partenariat avec les organismes et les entreprises du territoire pour faire rayonner la région ici et ailleurs.

« Nous avons des listes de produits et de producteurs que nous tentons de faire voyager parmi les entrepreneurs de la région, mais aussi que nous souhaitons promouvoir auprès des citoyens. Ce qu’on dit aux gens, c’est commencez par connaître un nouveau produit ou un nouvel endroit de niche, puis un deuxième et un troisième. Collectivement, nous devons faire un effort, petit à petit, afin de favoriser ce qui se

fait au niveau local et en profiter », souligne M. Pedneault.

Mieux se connaître, la clé

Des études de marché de la MRC auprès de divers entrepreneurs prouvent une chose : des perceptions erronées persistent de part et d’autre concernant les produits locaux.

« Souvent, les producteurs ou entrepreneurs ne se connaissent pas entre eux, tout simplement. Nous avons donc des campagnes de publicité pour pallier ce manque et nous tentons de former des “ambassadeurs” qui favoriseront l’achat local. »

Pour M. Pedneault, il faut y aller graduellement avec des gestes qui sont à notre portée pour commencer. Ainsi, avoir des critères simples lors de nos achats et réfléchir aux produits ayant le plus d’impacts positifs sur notre communauté si nous les consommons. « C’est aussi simple que de connaître quelqu’un qui travaille dans une usine agroalimentaire. par exemple. Acheter les produits de cette entreprise garantit un emploi à ce parent, ami ou voisin, c’est déjà

un gros début. Nous connaissons tous quelqu’un qui a une entreprise locale ou qui y travaille. Partons de la base et faisons de meilleurs choix. »

René Pedneault, directeur du service de développement économique et local (DEL) et conseiller au développement économique et stratégique à la MRC d’Acton.
Photo gracieuseté
Véronique Lemonde | La Pensée
Un bon vin, un cidre, une pâtisserie, un fromage fin, l’achat local commence souvent avec des produits qui savent nous faire plaisir.
Photo Pexels

Les producteurs locaux : des passionnés au cœur de nos communautés

À l’ère de la production de masse et des chaînes d’approvisionnement mondiales, nos producteurs locaux nous permettent de nous connecter avec les personnes et les histoires qui se cachent derrière nos aliments. Voici trois bonnes raisons de les soutenir :

1. Ils favorisent un sentiment d’appartenance

La nourriture est un langage universel qui unit les individus et crée un sentiment de communauté. Qu’il gère une ferme familiale multigénérationnelle ou une microbrasserie employant des méthodes ancestrales, chaque producteur offre aux gens la possibilité de se rassembler et d’apprendre les uns des autres.

2. Ils accordent la priorité à la durabilité

Comparés aux produits fabriqués en série, ceux d’origine locale nécessitent moins de ressources pour le transport et l’emballage. En outre, de nombreux producteurs du

Québec privilégient les méthodes d’agriculture biologique et le traitement éthique des animaux d’élevage. En vous approvisionnant chez les producteurs locaux, vous contribuez à un avenir plus durable pour tous.

3. Ils célèbrent les traditions et l’innovation

Les producteurs locaux mettent en valeur la diversité de la culture alimentaire. Ils misent autant sur des recettes traditionnelles transmises de génération en génération que sur des expériences culinaires innovantes. En encourageant les producteurs locaux, vous pouvez découvrir différentes cultures par l’entremise de la nourriture et tisser des liens avec des personnes d’origines variées.

Soutenir les producteurs locaux, c’est contribuer à la santé et au bien-être de votre communauté et de la planète. Cet été et même à l’année, faites vos courses dans des marchés publics ou directement à la ferme pour les découvrir et les encourager!

Et ici, dans la région d’Acton?

Dans la région d’Acton, ce ne sont pas les producteurs et les entreprises agroalimentaires qui manquent pour vous approvisionner en bons produits locaux, et ce, à l’année.

Le projet de la Route des cultivateurs, initié grâce à la MRC d’Acton et à la Chambre de commerce de la région d’Acton, produit d’ailleurs chaque année une carte fort pratique pour repérer ces producteurs. Vous trouverez aussi plusieurs de ces entreprises agricoles dans les marchés publics et événements agrotouristiques durant la saison estivale, que ce soit le Marché d’été de Sainte-Christine ou le Marché de la gare à Acton Vale.

Légumes de proximité

Pour de bons légumes cultivés dans la région, suivez la trace de la Ferme la Bourrasque de Saint-Nazaire-d’Acton, des Jardins Fraisdel d’Acton Vale ou du Chou et la Fleur de Roxton Falls. C’est pratique pour dénicher des fruits et légumes cultivés localement!

Pour l’apéro

La région regorge également de bons produits pour vous désaltérer et pour agrémenter un samedi soir. Que ce soit à la Brasserie Bob Magnale (Acton Vale), au

Domaine Deslandes (Saint-Théodored’Acton), au Vignoble Côte de Champlain (Saint-Théodore-d’Acton) ou au Vignoble Coteau des artisans (Béthanie), plusieurs produits d’ici sont à découvrir.

Spécialités

Vous cherchez une bonne huile, pensez à la ferme Améroquois de Sainte-Christine, spécialisée dans le tournesol. Vous cherchez une viande élevée localement, pourquoi ne pas vous tourner vers le Gîte des oies à Roxton Falls, Les Trouvailles gourmandes du Canton ou la Ferme Molenaar à Upton?

Il n’y a pas de raisons de ne pas consommer local dans la région d’Acton. Votre panier d’épicerie s’en trouvera bonifié!

Véronique Lemonde | La Pensée

SADC Saint-Hyacinthe Acton

Une mission dédiée aux entreprises locales

Alors que l’achat local devient un impératif, la SADC Saint-Hyacinthe Acton ne manque pas, elle aussi, d’en faire la promotion dans la région. Entièrement dédiée aux entreprises locales, sa mission consiste justement à trouver tous les moyens pour mettre en valeur ces dernières et leur permettre de se démarquer auprès des consommateurs.

« Avant toute chose, nous nous faisons le devoir comme organisation d’être un bon citoyen corporatif au niveau de l’achat local, indique le directeur général, Éric Thibodeau. Que ce soit pour nos fournisseurs, notre papeterie ou l’organisation d’activités, nous choisissons des entreprises de la région le plus possible. Aussi, nous nous faisons un honneur de payer rapidement nos fournisseurs, car c’est un autre moyen d’encourager l’économie d’ici. »

Éric Thibodeau encourage les entreprises à se démarquer afin d’attirer encore plus de consommateurs dans une optique d’achat local. Photo gracieuseté

Accompagnant depuis plus de 35 ans des entreprises de la région maskoutaine et d’Acton, la SADC explore avec les entreprises des stratégies pour développer leurs ventes et offre aussi des formations à des coûts raisonnables aux entrepreneurs. « Nous nous ajustons aux besoins de chaque entreprise, nous n’avons pas un programme à respecter ou des impératifs auxquels ne pas déroger comme les institutions bancaires traditionnelles. C’est du cas par cas et nous prenons surtout soin d’évaluer les enjeux et les besoins des entreprises qui nous consultent. Pour ce qui est de l’achat local et de la rétention de la clientèle, les entreprises nous en parlent chaque semaine, car ce n’est pas toujours facile pour elles de compétitionner avec les grands fournisseurs de ce monde comme Amazon. »

Se démarquer

Quoi qu’on en dise ou que l’on fasse, se démarquer reste la clé pour les entreprises d’ici et pour attirer l’achat local. « Nous cher-

chons avec les entrepreneurs des moyens pour qu’ils se démarquent, surtout dans le commerce de détail. Pour le consommateur, l’achat local doit comporter une valeur ajoutée. Un produit personnalisé ou un service de proximité fait souvent toute la différence. Aussi, je crois que nous nous devons de sensibiliser les gens aux perles qu’ils ont sous leur nez, dans leur région. Souvent, les gens ne connaissent juste pas telle ou telle entreprise. C’est notre rôle de les mettre en valeur, mais aussi de faire connaître les nouvelles entreprises », indique M. Thibodeau.

Le directeur de la SADC Saint-Hyacinthe Acton invite également toutes les entreprises qui le désirent à contacter l’organisation que ce soit pour briser l’isolement ou être « challengées ». « Les entreprises ne doivent pas attendre d’être au pied du mur, nous pouvons les conseiller en tout temps et les aider à trouver de nouveaux moyens de se démarquer. Parfois, juste en parler avec l’un de nos conseillers est bénéfique », conclut Éric Thibodeau.

3 idées fausses sur l’achat local à déconstruire dès maintenant

L’achat local permet d’injecter de l’argent dans l’économie des différentes régions. De plus, il lève le voile sur l’ingéniosité des entrepreneurs d’ici tout en étant écologique.

Pourtant, plusieurs mythes sur cette pratique subsistent encore à ce jour. Trop cher, uniquement saisonnier, réservé aux « granos »… partagez-vous l’une ou l’autre de ces opinions? Si oui, voyez ce qu’il en est en réalité!

1. Ça coûte trop cher

L’achat local est souvent associé à des prix élevés. Il est vrai que les normes de production ou les salaires des travailleurs locaux sont susceptibles de faire augmenter le coût de certains types de biens, mais une panoplie d’options économiques s’offrent néanmoins à vous. Beaucoup de commerces mettent l’accent sur les produits de leur région ou de la province : en repérant les rabais hebdomadaires, vous pouvez très bien consommer local sans gonfler votre facture!

2. Ce n’est que saisonnier

Beaucoup de gens pensent que les produits locaux sont strictement alimentaires et qu’ils ne sont donc que saisonniers. L’été favorise certainement une plus grande offre de fruits et légumes frais et régionaux, mais de nombreuses entreprises proposent des vêtements, des bijoux ou encore des instruments de musique qui peuvent être achetés en tout temps!

3. C’est réservé aux « granos »

Les adeptes des mouvements écologistes, parfois surnommés « granos » sur un ton moqueur, ont certainement été les premiers à militer pour l’achat local. Or, ce modèle de consommation s’est largement démocratisé dans les années 2010. Plus de la moitié des Québécois ont commencé à privilégier ce type d’achat par souci de l’environnement. En effet, les produits locaux voyagent nettement moins que leurs équivalents étrangers, ce qui réduit inévitablement leur empreinte carbone.

L’achat local n’est évidemment pas la solution à tous les maux. De plus, les experts

tardent à s’entendre sur une définition unique du terme. Un produit assemblé dans une région à partir de composantes ou d’ingrédients produits ailleurs sur la planète sera considéré comme local par les uns, mais pas nécessairement par les autres. Certains commerçants saisissent ainsi l’occasion d’améliorer leur marketing en ce sens, ce qui peut confondre les consomma-

teurs jusqu’à un certain point. Cela dit, l’achat local contribue à dynamiser les différentes régions et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit donc d’un choix dont tous peuvent bénéficier!

Vous avez envie de favoriser ce type de consommation? Restez à l’affût des initiatives de vos commerçants, artisans et producteurs locaux!

Chambre de commerce de la région d’Acton

Des chèques-cadeaux pour encourager l’achat local

La Chambre de commerce de la région d’Acton a mis en branle depuis maintenant quelques années, une campagne d’achat local réservée à ses membres. Il s’agit de la possibilité d’offrir des chèques-cadeaux afin d’encourager l’achat local par le biais de la Chambre.

Cependant, peu de gens connaissent cette campagne. « Nous pouvons émettre des chèques-cadeaux à n’importe lequel de nos membres. L’entreprise ou le commerce de détail nous achète un certificat et il peut, ensuite, le donner en cadeau, le remettre à un client spécial, en faire un concours ou en l’offrir à des employés. Ces chèques-cadeaux peuvent seulement être utilisés chez d’autres membres de la Chambre de commerce »,

explique la directrice par intérim, Patricia Patino.

Le commerce chez qui le chèque-cadeau est utilisé peut par la suite obtenir un remboursement auprès de la Chambre. « Dans le fond, la Chambre ne fait aucun profit avec cette campagne d’achat local. Nous servons plutôt d’intermédiaire entre divers membres pour encourager l’achat local. C’est une campagne qui fonctionne à l’année, mais qui aurait le mérite d’être plus connue. Nous voulons en faire plus la promotion dans les mois à venir. »

Les membres de la Chambre de commerce intéressés à offrir ce type de chèquecadeau doivent contacter l’équipe de l’organisation au 450 546-0123. V.L.

3 conseils pour rivaliser avec les multinationales en tant que PME

Pour les propriétaires de PME, il peut paraître difficile, voire impossible, de faire concurrence aux gros joueurs internationaux. Or, il existe plusieurs façons de tirer son épingle du jeu. En voici trois!

1. Personnaliser son image et ses services

Les réseaux sociaux sont devenus un atout majeur pour tout commerçant qui sait s’en servir intelligemment. Une approche authentique, un ton qui vous est propre, des publications originales : la clientèle aime le côté humain et l’accessibilité des PME. De plus, en répondant rapidement aux messages des clients, vous améliorez leur expérience et leur sentiment de proximité.

2. Faire équipe avec les autres PME

Les autres PME sont vos alliées! En rejoignant une société de développement

commercial (SDC), par exemple, vous pourriez participer à des foires ou à des évènements culturels mettant en vedette les petites entreprises d’une même zone commerciale.

3. Améliorer ses procédés

Les entreprises de taille modeste n’ont généralement pas de services consacrés à la comptabilité ou aux ressources humaines. Vous pouvez toutefois recourir à des logiciels spécialisés ou à l’intelligence artificielle pour faciliter ce genre de tâche. Cela vous permettra notamment de libérer du temps pour le service à la clientèle et le développement de vos opérations.

Les multinationales sont peut-être imposantes, mais les PME ont l’avantage d’être plus près des gens. Tirez profit de ce privilège dès maintenant!

Photo Pexels

On prend goût à être locavore!

tendance misant sur l’achat local est encore méconnue. Tour d’horizon!

Qu’est-ce que le locavorisme?

L’expression « locavore » est née en 2005 dans la ville de San Francisco. À l’origine, il s’agissait d’un défi lancé aux citoyens et citoyennes des aliments, un aliment étiqueté « local » doit avoir été produit dans la province où il est vendu, ou encore vendu dans une autre province, et ce, dans un rayon de 50 km de celle d’origine.

Quels sont ses avantages?

En bref, le terme locavore s’applique aux personnes qui font l’effort conscient et cons-

Manger local, notamment lorsqu’il s’agit de fruits et légumes, permet de réduire la pollution par le transport et de profiter d’un maximum de goût, de fraîcheur et de valeur nutritive. Il faut savoir que plus les aliments voyagent ou sont entreposés sur une longue

période, plus ils risquent de perdre en qualité. nance des aliments et même les producteurs ayant un kiosque au marché public s’avère un excellent moyen de développer un sentiment d’appartenance à la communauté et d’en retirer une certaine fierté.

Devenir locavore s’accompagne d’une foule de bienfaits. Joignez-vous au mouvement dès maintenant — et parlez-en autour de vous!

L’achat local : un boost pour l’économie régionale

Les bienfaits environnementaux associés à l’achat local sont assez connus : les biens produits en zones plus rapprochées limitent les émissions toxiques liées au transport. Mais qu’en est-il des gains financiers? Voyez quelles sont les retombées positives de l’achat local sur l’économie régionale.

Des produits qui stimulent le PIB

La production locale implique la création d’emplois à l’intérieur même d’une région donnée. Et qui dit emploi, dit salaire : un plus grand nombre de travailleurs gagnent de l’argent qu’ils réinvestiront dans l’économie de leur propre pays. L’achat local génère donc un produit intérieur brut (PIB) plus élevé, contrairement aux produits importés, dont les bénéfices se limitent au profit de la vente au détail.

Des revenus qui en génèrent d’autres

Sensibiliser les jeunes à l’importance de l’achat local

sommes servent notamment à se réapprovisionner auprès des fournisseurs, à engager du personnel, à améliorer les installations, etc.

Une excellente façon de conscientiser nos enfants sur l’origine de nos biens de consommation et leur impact sur l’environnement est de les initier à l’achat local. Plusieurs types d’activités peuvent en effet les sensibiliser au travail acharné des producteurs et des entrepreneurs de notre région. En voici quelques-unes!

S’informer auprès des écoles

L’argent dépensé par les consommateurs pour acheter un produit local est la plupart du temps réinvesti par les producteurs dans leurs propres activités commerciales. Ces

Bref, les dépenses des consommateurs se transforment en revenus pour un entrepreneur, qui les dépensera auprès d’un autre commerçant pour qui cet argent deviendra également des revenus! Ce cycle stimule grandement l’économie et contribue à pérenniser les entreprises d’ici.

À go, repérez les produits locaux chez vos commerçants favoris, et investissez dans notre économie!

Plusieurs établissements scolaires font équipe avec des organismes afin d’offrir aux élèves des ateliers sur l’alimentation responsable, les vêtements locaux et recyclés, l’agriculture urbaine, et plus encore. L’école de vos enfants ne propose pas de telles activités? Parlez-en au personnel enseignant : celui-ci peut soumettre une demande de participation auprès de plusieurs organisations.

Visiter des entreprises locales

Certaines entreprises organisent des visites guidées de leurs lieux de production à des fins éducatives. Ruches d’abeilles mel-

lifères, ateliers de couture, érablières… en comprenant d’où viennent plusieurs de leurs aliments et de leurs biens, les jeunes saisissent également l’ampleur des retombées positives de l’achat local.

Explorer des musées

Vous cherchez une activité à faire avec votre neveu, votre adolescente ou un autre jeune de votre entourage? Vous trouverez différents musées et centres d’interprétation dans plusieurs municipalités. Ces établissements organisent des expositions sur l’agriculture, sur la faune locale et son rôle dans l’économie, et ainsi de suite.

Retenez que cet exercice n’a pas pour but d’obliger les représentants des nouvelles générations à consommer localement une fois qu’ils seront autonomes : il importe avant tout de les amener à réfléchir afin qu’ils puissent faire des choix éclairés dans le futur. Besoin d’inspiration? Renseignezvous auprès de votre municipalité pour découvrir une panoplie d’activités à faire avec vos jeunes!

Lutter contre les changements climatiques, un achat local à la fois

Face au réchauffement climatique, il est normal de ressentir de l’inquiétude et de l’impuissance. Cela dit, par vos habitudes d’achat, vous pouvez collaborer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), et plus particulièrement celles liées au transport des marchandises.

Ainsi, avec un peu de bonne volonté, il n’est pas sorcier de faire des choix plus écores-

ponsables. Opter pour des fruits et légumes cultivés ici plutôt qu’à des milliers de kilomètres, acheter vos vêtements dans une boutique d’article neufs faits au Québec ou de seconde main… les solutions sont légion pour apporter votre contribution.

Songez en outre que les produits cultivés ou fabriqués ici sont soumis à des normes environnementales élevées. Il est donc crucial, par exemple, de choisir des fruits ne provenant pas de pays utilisant des pesticides interdits au Canada.

La prochaine fois que vous effectuerez un achat, ayez la planète en tête!

En comparant neuf produits d’ici et leurs équivalents importés (ex. : t-shirt, papier hygiénique), la firme d’analyses économiques AppEco a calculé que ceux provenant de l’étranger étaient associés à des émissions de GES en moyenne 34 % plus élevées que leurs versions québécoises.

Soutenez et faites briller vos entreprises locales préférées

Vous adorez une entreprise située près de chez vous pour son accueil chaleureux, ses produits de qualité, son service après-vente exemplaire ou ses valeurs écoresponsables, par exemple? En plus de faire partie de sa fidèle clientèle, vous pouvez contribuer à son succès de différentes façons :

• Rédigez une critique positive sur Internet (ex. : avis Google);

• Faites-lui parvenir un témoignage élogieux en lui mentionnant qu’elle peut l’utiliser pour ses campagnes de communication;

• Partagez ses publications sur vos réseaux sociaux et commentez-les;

• Recommandez-la aux membres de votre entourage (famille, amis, collègues, etc.) qui pourraient s’intéresser à ses produits ou services;

• Offrez leurs produits ou leurs chèquescadeaux en toutes occasions (Noël, anniversaire, récompense à vos employés, cadeau d’hôtesse, etc.).

Promouvoir vos entreprises locales favorites donne un précieux coup de pouce à des personnes travaillantes et passionnées, tout en stimulant l’économie de votre région. Salon de coiffure, restaurant, boutique de vêtements, clinique dentaire, agence immobilière, atelier de mécanique… à go, mettez en valeur vos entreprises coup de cœur!

Il existe tout plein de moyens d’intégrer l’achat

local à votre quotidien

Plusieurs personnes veulent faire des efforts pour acheter localement, mais ont de la difficulté à changer leurs habitudes ou ne savent pas par où commencer. Tel est votre cas? Voici quelques idées gagnantes pour consommer davantage de produits d’ici!

Alimentation

Abonnez-vous à un service de livraison de produits locaux ou visitez les marchés publics pour faire provision d’aliments de qualité supérieure. Vous préférez les épiceries? Recherchez les produits certifiés Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec.

Et pour vous faire plaisir à l’occasion, réservez une table dans un restaurant de votre région offrant des menus qui mettent en valeur les saveurs locales (viandes, fromages, alcools, etc.). Bon appétit!

Habillement

Commander en ligne des vêtements ou des accessoires à prix ridiculement bas

chez les géants de la mode rapide contribue à la pollution atmosphérique et à

l’exploitation de travailleurs. Pour réduire votre empreinte carbone et respecter vos

valeurs éthiques, préférez l’achat de quelques morceaux fabriqués ici : bien qu’ils soient plus chers, ils sont également de meilleure qualité, et donc plus durables.

Divertissement

Au cinéma et sur les plateformes de visionnement en ligne, voyez des films québécois aussi souvent que possible : il y en a vraiment pour tous les goûts! Vous adorez la lecture? Les livres d’auteurs et d’autrices d’ici qui débordent de talent sont abondants dans les librairies!

De plus, renseignez-vous sur les artistes de la scène (musique, humour, etc.) de votre région; procurez-vous leur album, des billets de spectacle ou des articles promotionnels pour les soutenir et, surtout, faire de belles découvertes!

Bien sûr, il existe une foule d’autres façons d’intégrer l’achat local à votre mode de vie. En adoptant de nouvelles habitudes et en partageant votre expérience, vous influencerez positivement les membres de votre entourage!

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