C’est fondamental!
S’APPROVISIONNER ICI, C’EST POSSIBLE!
« C’est en période de crise qu’on prend conscience de l’importance de la valeur de chaque dollar dépensé, une valeur qui peut vraiment faire la différence pour l’économie, soit-elle locale, québécoise ou canadienne », souligne Karine Guilbault, directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole.
« Récemment, des données indiquaient que si chaque Canadien achetait mensuellement 25 $ de produits canadiens, l’impact positif sur le PIB du Canada se chiffrerait à 0,7 %. La réalité est que tous les petits gestes répétitifs comptent. Si tout le monde collabore, les effets seront assurément positifs dans toutes les régions, y compris la nôtre », ajoute-t-elle.
Selon Mme Guilbault, les Québécois et les Canadiens désirant contribuer aux bienfaits de l’économie circulaire et de l’achat local pourraient, dans certains cas, contempler l’idée de changer certaines de leurs habitudes de consommation. « On sent l’effort de solidarité. On sent aussi l’effort de la part des commerçants de répondre aux demandes des consommateurs et d’afficher la provenance des différents produits en vente. Tout le monde est dans la bonne direction. »
Des impacts positifs Du côté des entreprises manufacturières, la directrice générale rappelle l’existence d’une plateforme développée par Montérégie Économique (monteregieeconomique.com), qui pourrait changer la donne pour bon nombre d’entreprises d’ici aux prises avec des problèmes de fournisseurs. « Il s’agit d’un outil en ligne qui vise à mobiliser la communauté entrepreneuriale, renforcer la résilience de l’économie régionale et propulser l’achat local. Il permet de trouver un fournisseur montérégien, ce qui présente plusieurs avantages pour les entreprises de la région », note Mme Guilbault.
Comme le détaille cette dernière, en choisissant des fournisseurs locaux, une entreprise contribue directement au renforcement de l’économie locale. « L’approvisionnement local permet de réduire la distance parcourue par les marchandises, ce qui entraîne une diminution des émissions de gaz à effet de serre associées au transport. De plus, les délais de livraison peuvent être réduits, les communications sont plus rapides et les ajustements de commande sont plus faciles à gérer. Il importe également de mentionner qu’il permet un meilleur suivi des pratiques commerciales éthiques, qu’il facilite le
respect des réglementations locales et le respect des droits des travailleurs, ce qui contribue à la réputation positive de l’entreprise. Nous croyons que ce type d’approche permet d’établir des relations d’affaires à plus long terme et de générer un effet plus durable sur l’économie. »
Des réajustements nécessaires
Tout au long de la pandémie, les entreprises maskoutaines et d’ailleurs ont eu à réévaluer bon nombre de leurs méthodes et pratiques et à s’ajuster, parfois sur une base hebdomadaire, aux différentes situations imposées par les instances gouvernementales. Et si la gestion diligente de ces entreprises n’est plus à prouver, cette fois, les réajustements nécessaires pourraientils permettre à ces mêmes entreprises non plus de réagir, mais de passer à un niveau supérieur de service, leur permettant du même coût de hausser leur attractivité par rapport aux géants du commerce électronique, que ce soit en accélérant les livraisons ou encore en proposant un site transactionnel 24/7?
« Plusieurs entreprises tentent effectivement de bonifier leur offre de services, notamment en matière de technologie, mais la question des moyens entre en ligne de compte. Cela
dit, les entrepreneurs sont d’une résilience, d’une intelligence et d’une créativité exceptionnelles. Il est raisonnable de penser que de belles histoires de succès émergeront de ce contexte », conclut Mme Guilbault.
L’ACHAT LOCAL, UN MODE DE VIE!
Si le concept de l’achat local a été mis de l’avant et exploité à toutes les sauces pendant les années de pandémie, voilà qu’il fait un retour en force au Québec et à travers toutes les régions en ce début d’année.
Le concept a cependant pris du galon puisque l’achat local ne vise plus essentiellement à encourager le marchand du coin, mais à soutenir tous ceux qui fabriquent, vendent ou mettent de l’avant des produits de chez nous, portant fièrement la feuille d’érable ou la fleur de lys.
L’arrivée au pouvoir d’un président américain hostile aux intérêts du Canada et de ses provinces et prônant une guerre commerciale tous azimuts, associée aux fermetures des installations québécoises du géant du commerce en ligne Amazon, a mis la table à un mouvement de boycottage des produits américains et, par le fait même, à un appel pressant en faveur de l’achat local, que ce soit pour l’acquisition de produits canadiens, québécois ou maskoutains.
Le Courrier de Saint-Hyacinthe, les entreprises et les commerçants de la grande région maskoutaine ont entendu cet appel. Notre réponse prend la forme du cahier spécial que vous consultez en ce moment.
Dans les pages suivantes, vous découvrirez tous les avantages de faire affaire avec des gens d’ici pour l’achat de vos biens et services. Des offres exclusives et alléchantes de produits confectionnés d’un océan à l’autre ainsi que dans la MRC des Maskoutains vous sont aussi proposés.
Ce cahier est aussi et surtout le rappel que l’achat local doit être davantage qu’une réaction impulsive et émotive à une situation donnée. Il faut que cela devienne un réflexe, une philosophie et un mode de vie pour les consommateurs que nous sommes. C’est ainsi que nos actions et nos décisions auront des effets bénéfiques et pérennes sur notre économie et les entreprises d’ici, et un impact significatif sur les marchés, les marques ou même les dirigeants auxquels nous souhaitons tourner le dos collectivement.
Nos lecteurs sont donc invités à encourager et à soutenir les annonceurs qui appuient cette initiative du COURRIER et à en faire une belle habitude.
Bonne lecture!
Martin Bourassa Rédacteur en chef
Le Courrier de Saint-Hyacinthe
MOT DU PRÉFET DE LA MRC DES MASKOUTAINS
En tant que cœur agricole du Québec, la MRC des Maskoutains a pour mission de valoriser, de soutenir et d’accompagner les entreprises agroalimentaires de son territoire, et elle le fait depuis plusieurs années avec la Bourse agricole à la relève, les Matinées gourmandes ou à travers les actions de son Plan de développement de la zone agricole, actuellement en révision.
Dans la région, nous avons le privilège de pouvoir compter sur des pro-
ducteurs passionnés et qualifiés qui nous proposent des produits frais ou qui élaborent des produits transformés exceptionnels. Ils ont besoin du soutien des consommateurs d’ici en tout temps. J’invite la population à profiter de ce que les producteurs offrent et, surtout, à en faire une habitude durable.
Notes sur la MRC
La MRC des Maskoutains est constituée de 17 municipalités locales. Lors du plus récent recensement, datant de 2021, on y comptait près de 89 500 personnes. La région est reconnue pour son patrimoine de terres agricoles; la ville de Saint-Hyacinthe étant désignée « technopole et cité de la biotechnologie agroalimentaire ». Plusieurs institutions gouvernementales y sont présentes, telles que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), le Centre de recherche et de développement sur les aliments (CRDA) et le Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ).
Simon Giard Préfet de la MRC des Maskoutains
SADC ST-HYACINTHE ACTON : DÉDIÉE
AUX ENTREPRISES LOCALES
Véronique Lemonde
Alors que l’achat local devient un impératif, la SADC Saint-Hyacinthe Acton ne manque pas, elle aussi, d’en faire la promotion dans la région. Entièrement dédiée aux entreprises locales, sa mission consiste justement à trouver tous les moyens pour mettre en valeur ces dernières et leur permettre de se démarquer auprès des consommateurs.
« Avant toute chose, nous nous faisons le devoir comme organisation d’être un bon citoyen corporatif au niveau de l’achat local, indique le directeur général, Éric Thibodeau. Que ce soit pour nos fournisseurs, notre papeterie ou l’organisation d’activités, nous choisissons des entreprises de la région le plus possible. Aussi, nous nous faisons un honneur de payer rapidement nos fournisseurs, car c’est un autre moyen d’encourager l’économie d’ici. »
Accompagnant depuis plus de 35 ans des entreprises de la région maskoutaine et d’Acton, la SADC explore avec les entreprises des stratégies pour développer leurs ventes et offre aussi des formations à des coûts raisonnables aux entrepreneurs. « Nous nous ajustons aux besoins de chaque entreprise, nous n’avons pas un programme à respecter ou des impératifs auxquels ne pas déroger comme les institutions bancaires traditionnelles. C’est du cas par cas et nous prenons surtout soin d’évaluer les enjeux et les besoins des entreprises qui nous consultent. Pour ce qui est de l’achat local et de la rétention de la clientèle, les entreprises nous en parlent chaque semaine, car ce n’est pas toujours facile pour elles de compétitionner avec les grands fournisseurs de ce monde comme Amazon. »
Se démarquer
Quoi qu’on en dise ou que l’on fasse, se démarquer reste la clé pour les entreprises d’ici et pour attirer l’achat local. « Nous cherchons avec les entrepre-
neurs des moyens pour qu’ils se démarquent, surtout dans le commerce de détail. Pour le consommateur, l’achat local doit comporter une valeur ajoutée. Un produit personnalisé ou un service de proximité fait souvent toute la différence. Aussi, je crois que nous nous devons de sensibiliser les gens aux perles qu’ils ont sous leur nez, dans leur région. Souvent, les gens ne connaissent juste pas telle ou telle entreprise. C’est notre rôle de les mettre en valeur, mais aussi de faire connaître les nouvelles entreprises », indique M. Thibodeau.
Le directeur de la SADC SaintHyacinthe Acton invite également toutes les entreprises qui le désirent à contacter l’organisation que ce soit pour briser l’isolement ou être « challengées ».
« Les entreprises ne doivent pas attendre d’être au pied du mur, nous pouvons les conseiller en tout temps et les aider à trouver de nouveaux moyens de se démarquer. Parfois, juste en parler avec l’un de nos conseillers est bénéfique », conclut Éric Thibodeau.
Éric Thibodeau encourage les entreprises à se démarquer afin d’attirer encore plus de consommateurs dans une optique d’achat local. Photo : gracieuseté.
Le Courrier
FAITES BRILLER VOS
ENTREPRISES LOCALES PRÉFÉRÉES!
Vous adorez une entreprise située près de chez vous pour son accueil chaleureux, ses produits de qualité, son service après-vente exemplaire ou ses valeurs écoresponsables, par exemple? En plus de faire partie de sa fidèle clientèle, vous pouvez contribuer à son succès de différentes façons :
• Rédigez une critique positive sur Internet (ex. : avis Google);
• Faites-lui parvenir un témoignage élogieux en lui mentionnant qu’elle peut l’utiliser pour ses campagnes de communication;
• Partagez ses publications sur vos réseaux sociaux et commentez-les;
• Recommandez-la aux membres de votre entourage (famille, amis, collègues, etc.) qui pourraient s’intéresser à ses produits ou services;
• Offrez leurs produits ou leurs chèques-cadeaux en toutes occasions (Noël, anniversaire, récompense à vos employés, cadeau d’hôtesse, etc.).
Promouvoir vos entreprises locales favorites donne un précieux coup de pouce à des personnes travaillantes et passionnées, tout en stimulant l’économie de votre région.
Salon de coiffure, restaurant, boutique de vêtements, clinique dentaire, agence immobilière, atelier de mécanique… à go, mettez en valeur vos entreprises « coup de cœur »!
MARCHÉ DESSAULLES : LA FORCE DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE
Invité à livrer ses impressions au sujet du contexte actuel, qui prouve une fois de plus l’importance de l’achat local, Jean-Pierre Boisvert, directeur du Marché Dessaulles à Saint-Hyacinthe, a eu ces quelques mots, sentis et ressentis.
« Notre clientèle maskoutaine persiste dans sa volonté d’acheter des produits québécois. Cela va aussi loin que de m’avoir demandé directement d’afficher la provenance de tous les produits en vente dans la section Fruits et légumes. S’il n’existe pas d’option québécoise à un produit, tel un ananas, certains clients vont tout de même l’acheter, mais on sent vraiment un engouement pour les produits du Québec », note M. Boisvert.
Mais l’achat local et l’économie circulaire qui en découle ne se limitent évidemment pas à la vente de produits, mais également à l’emploi local, qui permet en retour aux employées et employés de vivre et d’acheter tout autant localement. « Quand le consommateur achète un produit local, il
assure la continuité des opérations pour les producteurs agricoles et la stabilité d’emploi des employés en magasin. Cette manière de considérer chaque dollar a un impact certain au niveau local, régional, provincial et fédéral. C’est un geste très important, et Marché Dessaulles est fier de contribuer à cette mouvance et de constater qu’elle anime tout autant ses clientes et clients », conclut M. Boisvert.
DEVENEZ LOCAVORE!
Que vous soyez omnivore ou végétarien, rien ne vous empêche d’être aussi locavore. Bien qu’elle gagne en popularité, cette tendance misant sur l’achat local est encore méconnue.
L’expression « locavore » est née en 2005 dans la ville de San Francisco. À l’origine, il s’agissait d’un défi lancé aux citoyens et citoyennes de la région, soit celui de consommer pendant un mois des aliments cultivés dans un rayon de 160 km ou moins de leur maison.
Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, un aliment étiqueté « local » doit avoir été produit dans la province où il est vendu, ou encore vendu dans une autre province, et ce, dans un rayon de 50 km de celle d’origine.
En bref, le terme locavore s’applique aux personnes qui font l’effort conscient et constant de rechercher des aliments provenant d’entreprises situées aussi près que possible de leur domicile.
Manger local, notamment lorsqu’il s’agit de fruits et légumes, permet de réduire la pollution par le transport et de profiter d’un maximum de goût, de fraîcheur et de valeur nutritive. Il faut savoir que plus les aliments voyagent
ou sont entreposés sur une longue période, plus ils risquent de perdre en qualité.
De plus, connaître précisément la provenance des aliments et même les producteurs ayant un kiosque au marché public s’avère un excellent moyen de développer un sentiment d’appartenance à la communauté et d’en retirer une certaine fierté. Devenir locavore s’accompagne d’une foule de bienfaits. Joignez-vous au mouvement dès maintenant — et parlez-en autour de vous!
MOT DE LA DÉPUTÉE CHANTAL SOUCY
Depuis quelques semaines, nous traversons une période d’incertitude économique résultant des tensions commerciales avec nos voisins du Sud qui nous affectent collectivement. Ensemble, soutenons nos commerces locaux
Chaque achat que nous faisons localement est un investissement dans l’avenir de notre communauté. Nos commerçants, producteurs et transformateurs locaux sont le cœur battant de notre économie. En choisissant leurs produits et services, nous : Créons et maintenons des emplois dans notre région; Préservons le caractère unique de notre communauté; Réduisons notre empreinte environnementale.
Un geste simple aux impacts multiples L’une des actions citoyennes les plus significatives que nous puissions entreprendre est de privilégier l’achat local. Chaque produit acheté localement, qu’il soit fabriqué, cultivé ou
conçu ici, porte en lui des valeurs qui nous sont chères.
En soutenant nos entreprises locales, nous allons bien au-delà d’une transaction économique, nous exprimons un acte de confiance envers nos producteurs et transformateurs, qui travaillent avec détermination pour offrir des produits de qualité.
Ensemble, nous pouvons transformer cette période d’incertitude en une occasion de renforcer notre tissu économique local. Votre choix de consommer localement est un acte puissant pour soutenir nos entreprises face aux défis actuels. Je tiens à exprimer ma reconnaissance et mon appui envers tous ceux et celles qui œuvrent pour faire rayonner notre région.
Chères citoyennes, chers citoyens, je vous invite à continuer de faire rayonner notre communauté en soutenant nos commerçants et entrepreneurs locaux.
Chantal Soucy Députée de Saint-Hyacinthe Vice-présidente de l’Assemblée nationale du Québec
L’ACHAT LOCAL : UN « BOOST » POUR
L’ÉCONOMIE
Les bienfaits environnementaux associés à l’achat local sont assez connus : les biens produits en zones plus rapprochées limitent les émissions toxiques liées au transport. Mais qu’en est-il des gains financiers? Voyez quelles sont les retombées positives de l’achat local sur l’économie régionale.
Des produits qui stimulent le PIB
La production locale implique la création d’emplois à l’intérieur même d’une région donnée. Et qui dit emploi, dit salaire : un plus grand nombre de travailleurs gagnent de l’argent qu’ils réin-
RÉGIONALE!
vestiront dans l’économie de leur propre pays. L’achat local génère donc un produit intérieur brut (PIB) plus élevé, contrairement aux produits importés, dont les bénéfices se limitent au profit de la vente au détail.
Des revenus qui en génèrent d’autres L’argent dépensé par les consommateurs pour acheter un produit local est la plupart du temps réinvesti par les producteurs dans leurs propres activités commerciales. Ces sommes servent notamment à se réapprovisionner auprès des fournisseurs, à engager du personnel, à améliorer les installations, etc.
Bref, les dépenses des consommateurs se transforment en revenus pour un entrepreneur, qui les dépensera auprès d’un autre commerçant pour qui cet argent deviendra également des revenus! Ce cycle stimule grandement l’économie et contribue à pérenniser les entreprises d’ici.
À go, repérez les produits locaux chez vos commerçants favoris, et investissez dans notre économie!
PME : 3 CONSEILS POUR RIVALISER AVEC LES MULTINATIONALES
Pour les propriétaires de PME, il peut paraître difficile, voire impossible, de faire concurrence aux gros joueurs internationaux. Or, il existe plusieurs façons de tirer son épingle du jeu. En voici trois!
1. Personnaliser son image et ses services
Les réseaux sociaux sont devenus un atout majeur pour tout commerçant qui sait s’en servir intelligemment. Une approche authentique, un ton qui vous est propre, des publications originales : la clientèle aime le côté humain et l’accessibilité des PME. De plus, en répondant rapidement aux messages
des clients, vous améliorez leur expérience et leur sentiment de proximité.
2. Faire équipe avec les autres PME
Les autres PME sont vos alliées! En rejoignant une Société de développement commercial (SDC), par exemple, vous pourriez participer à des foires ou à des évènements culturels mettant en vedette les petites entreprises d’une même zone commerciale.
3. Améliorer ses procédés
Les entreprises de taille modeste n’ont généralement pas de services consacrés à la comptabilité ou aux ressources humaines. Vous pouvez toutefois recourir à des logiciels spécialisés ou à l’intelligence artificielle pour faciliter ce genre de tâche. Cela vous permettra notamment de libérer du temps pour le service à la clientèle et le développement de vos opérations.
Les multinationales sont peut-être imposantes, mais les PME ont l’avantage d’être plus près des gens. Tirez profit de ce privilège dès maintenant!
TOUTES LES RAISONS SONT BONNES D’ACHETER LOCAL
Vos décisions d’achat ont un impact plus important que jamais. Certes, les grandes bannières et les géants du commerce en ligne peuvent sembler des solutions pratiques pour effectuer votre magasinage, mais il est vraiment avantageux de soutenir les entreprises de votre région tout au long de l’année. Voici quelquesunes des raisons qui vous convaincront d’opter majoritairement pour des produits d’origine locale.
Qu’il s’agisse de produits de soins artisanaux fabriqués à partir d’ingrédients locaux, de délices provenant d’une boulangerie ou d’une chocolaterie de quartier, ou encore d’objets confectionnés par un artisan local, chaque achat contribue directement à la pérennité des petites entreprises.
De plus, lorsque vous soutenez les PME locales, vous pouvez apprendre à connaître les personnes qui se cachent derrière les produits. Que vous discutiez avec la propriétaire de
la librairie du coin ou que vous appreniez l’histoire associée à la création d’un article fait à la main, acheter localement vous permet de tisser des liens significatifs dans votre communauté.
Faire ses courses localement signifie souvent de repérer des cadeaux que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Qu’il s’agisse d’une œuvre d’art, de mélanges de thés spécialisés ou de bières artisanales, par exemple, vos détaillants locaux offrent des produits qui ne demandent qu’à être découverts!
En outre, le fait de faire vos achats auprès d’entreprises d’ici permet de réduire l’empreinte carbone liée au transport sur de longues distances.
BLEU.ECO : L’ACHAT LOCAL EN TÊTE
Entreprise familiale fondée en 2006, Bleu.eco conçoit à Saint-Hyacinthe des matelas de toutes sortes, du haut de gamme à l’entrée de gamme, écologiques et carboneutres, des oreillers et des coussins de même que des lits médicaux et de soins de longue durée à travers sa division Flexitec. Richard Lapointe, propriétaire et personnalité d’affaires connue de la région, commente ainsi l’importance de l’achat local.
« Dans le contexte actuel, qui voit les consommateurs comprendre de nouveau l’importance de l’achat local quelques années seulement après la pandémie, Bleu.eco est certainement bien positionnée pour répondre à cette demande en forte croissance pour des produits d’ici, vendus sans intermédiaire, directement en ligne ou en magasin (sauf les lits Flexitec, vendus chez les grands détaillants à l’échelle canadienne) », soutient-il.
« En matière d’approvisionnement pour notre usine de fabrication, la priorité est toujours donnée à des fournisseurs de la région, dans un rayon de
50 à 60 km, à quelques exceptions près. Donc, l’achat local d’intrants est très ancré dans notre culture d’entreprise. Ensuite, au chapitre des ventes, notre volet publicitaire inclut des campagnes attribuées à des entreprises locales, tout en veillant à ce que nos produits soient clairement identifiés au moyen du logo Fabriqué au Québec. Acheter local, ça crée de la richesse ici, c’est bon pour toute la population », conclut
INTÉGRER L’ACHAT LOCAL À VOTRE QUOTIDIEN, C’EST FACILE!
Plusieurs personnes veulent faire des efforts pour acheter localement, mais ont de la difficulté à changer leurs habitudes ou ne savent pas par où commencer. Tel est votre cas? Voici quelques idées gagnantes pour consommer davantage de produits d’ici!
Alimentation
Abonnez-vous à un service de livraison de produits locaux ou visitez les marchés publics pour faire provision d’aliments de qualité supérieure. Vous préférez les épiceries? Recherchez les produits certifiés Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec. Et pour vous faire plaisir à l’occasion, réservez une table dans un restaurant de votre région offrant des menus qui mettent en valeur les saveurs locales (viandes, fromages, alcools, etc.). Bon appétit!
Habillement
Commander en ligne des vêtements ou des accessoires à prix ridiculement bas chez les géants de la mode rapide contribue à la pollution atmosphérique et à l’exploitation de travailleurs. Pour réduire
votre empreinte carbone et respecter vos valeurs éthiques, préférez l’achat de quelques morceaux fabriqués ici : bien qu’ils soient plus chers, ils sont également de meilleure qualité, et donc plus durables.
Divertissement
Au cinéma et sur les plateformes de visionnement en ligne, voyez des films québécois aussi souvent que possible : il y en a vraiment pour tous les goûts! Vous adorez la lecture? Les livres d’auteurs et d’autrices d’ici qui débordent de talent sont abondants dans les librairies!
De plus, renseignez-vous sur les artistes de la scène (musique, humour, etc.) de votre région; procurez-vous leur album, des billets de spectacle ou des articles promotionnels pour les soutenir et, surtout, faire de belles découvertes!
Bien sûr, il existe une foule d’autres façons d’intégrer l’achat local à votre mode de vie. En adoptant de nouvelles habitudes et en partageant votre expérience, vous influencerez positivement les membres de votre entourage!
PAR LES GENS D’ICI, POUR LES GENS D’ICI
Si être propriétaire et gestionnaire d’entreprise permet de porter un regard sur la situation économique d’une région et sur l’importance de l’économie circulaire, imaginez la pertinence de ce même regard lorsque vous en dirigez deux. C’est le cas de Mélissa Lafleur, directrice des Experts de l’entretien et des Produits Sanitaires Lépine SaintHyacinthe, deux entreprises basées
est bien différent avec une multinationale étrangère en ligne. » Cela dit, d’autres facteurs viennent rebrasser les cartes, telles une pandémie et, plus récemment, l’imposition par le gouvernement étatsunien de nouveaux tarifs douaniers. « Le tissu économique maskoutain est fort, mais je ressens toujours beaucoup de tristesse lorsqu’un commerce ferme ses portes. Il faut toujours que les consommateurs
TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR L’ACHAT LOCAL!
L’achat local est plus que jamais mis de l’avant. Mais qu’en savezvous vraiment? Testez vos connaissances en répondant à ces quelques questions!
Vrai ou faux?
1, L’achat local est bon pour l’environnement.
2, L’achat local, ça prend plus de temps.
3, L’achat local dynamise votre région.
4, L’achat local coûte plus cher.
5, L’achat local est plus équitable.
Réponses
1, Vrai. En plus de réduire le transport et l’émission de gaz à effet de serre, les produits locaux nécessitent souvent moins d’emballage et génèrent donc moins de déchets.
2, Faux. Magasiner dans votre quartier vous fait économiser du temps de
déplacement. Une foule de produits locaux sont également offerts en ligne.
3, Vrai. En misant sur les produits et services d’ici, vous contribuez à la création et au maintien d’emplois dans votre région et vous stimulez l’économie de celle-ci, qui devient alors plus attrayante pour les investisseurs, par exemple.
4, Vrai et faux. Certains produits locaux sont plus chers à l’achat, mais aussi plus durables. Par ailleurs, en profitant des rabais et en achetant de saison, il est tout à fait possible d’économiser.
5, Vrai. Les produits d’ici sont généralement plus équitables puisque les normes du travail au Québec assurent des conditions et un environnement décents aux employés.
WILLIAM : 100 % QUÉBÉCOIS
« Tout le monde doit savoir que lorsqu’on achète du William, on achète des produits 100 % québécois », rappelle Patrice Fontaine, président des meubles William. Pour la marque qui œuvre autant dans le secteur résidentiel que commercial, le principe de qualité et d’économie circulaire vont de pair.
« Notre usine emploie des gens d’ici et fabrique des produits à la fine pointe des tendances et de la technologie, tout en offrant un service à la clientèle hors pair. Ce qui nous distingue d’une plateforme de vente en ligne étrangère à coup sûr », fait valoir M. Fontaine.
L’importance de l’achat local et de l’économie locale et sociale, William con-
naît bien. À travers la vente de ses produits, l’entreprise est très impliquée dans différentes causes sociales et aides directes à certains services maskoutains, notamment des écoles, ce qui contribue également au maintien du tissu socioéconomique.
« Pour William, il est important de s’occuper de nos entreprises, de nos
gens. En travaillant avec des fournisseurs québécois, en créant de l’emploi ici, en répondant aux besoins des consommateurs d’ici et en redonnant à la population locale, notre entreprise vise à contribuer au dynamisme de la région », conclut Patrice Fontaine, visiblement heureux de pouvoir dresser un tel constat.
PRODUITS LOCAUX OU IMPORTÉS : LE TEST DE LA QUALITÉ
La mondialisation et le secteur de la mode éphémère (fast fashion) ont inondé le marché nord-américain de produits peu coûteux : vêtements, accessoires, aliments, meubles, etc. Mais qu’en est-il de leur qualité? Les produits locaux, souvent associés à un coût plus élevé, sont-ils plus avantageux? Voici un bref portrait de la situation.
Normes de production
De nombreux produits faits à des milliers de kilomètres d’ici ont dû être rappelés ou même interdits, car ils présentaient des risques pour la santé, tant par leur teneur en produits toxiques que par leur tendance à se briser facilement et à occasionner des blessures. Du côté local, nos gouvernements contrôlent rigoureusement la
qualité et les types de matériaux de fabrication, sans compter les conditions de travail des employés.
Durabilité supérieure
La plupart des consommateurs québécois avancent que les produits locaux sont de qualité supérieure à celle de leurs équivalents importés. Les aliments d’ici, notamment, voyagent moins et
sont donc plus frais. En outre, le mobilier ainsi que les vêtements locaux restent en bon état plus longtemps, ce qui réduit le gaspillage et les déchets.
Même s’il est possible de se procurer des produits importés éthiques et sécuritaires, les biens locaux sont très souvent synonymes d’une plus grande qualité. Repérez-les chez vos commerçants favoris!
ESPACE KARIBOU : ENCOURAGER LES ENTREPRISES ET LES ARTISANS D’ICI
« Les gens veulent acheter local, veulent consommer local et surtout encourager les entrepreneurs d’ici », confie d’entrée de jeu Kariane Hamel, copropriétaire d’Espace Karibou, un écosystème créatif polyvalent pouvant contenir jusqu’à 50 personnes, destiné aux conférences de presse, aux cours de danse, aux projections, aux 5 à 7 et aux événements corporatifs ouvert depuis l’automne 2023.
L’entreprise située au 1405, rue des Cascades à Saint-Hyacinthe offre également une section boutique qui offre les produits de plusieurs dizaines de fournisseurs de qualité issus des secteurs de l’alimentation, des cosmétiques en passant par la papeterie et pensés et fabriqués pour la réalité québécoise », confirme Mme Hamel, en spécifiant que 30 % des produits vendus en boutique sont issus de la région maskoutaine.
« Il y a un sentiment de fierté dans tout le processus d’achat. On veut que ces entrepreneurs soient fiers d’affi-
cher leurs produits, de montrer leurs créations, de faire part de toute l’énergie qu’ils mettent dans leurs réalisations, surtout dans le contexte actuel.
Espace Karibou s’inscrit dans la mou-
vance qui vise à promouvoir l’importance de l’économie circulaire », conclut-elle.
Pour plus d’information, visitez le www.espacekaribou.quebec.
MATINÉES GOURMANDES ET ACHAT LOCAL : UNE ASSOCIATION LOGIQUE!
Depuis 12 ans déjà, les Matinées gourmandes font rayonner les producteurs agroalimentaires de chez nous auprès du grand public. Connaissez-vous ces charmants petits marchés qui se tiennent dans différentes municipalités du territoire de la MRC des Maskoutains?
Si oui, sachez que l’édition qui se prépare actuellement sera exceptionnelle et si vous avez répondu non, c’est le moment ou jamais de découvrir ce que les producteurs d’ici ont à vous offrir. En résumé : des produits uniques faits avec cœur et avec des ingrédients, pour la plupart, 100 % locaux.
Cette année, de juin à novembre, six rendez-vous gourmands sont prévus dans cinq municipalités différentes et deux nouveautés sont au programme : en juillet, un marché aura lieu directement chez un producteur et en septembre, les Matinées gourmandes prendront l’air au parc Les Salines.
Restez à l’affût en suivant la page Facebook Les Matinées gourmandes. De l’information à propos des Matinées se retrouve également sur le site de la MRC des Maskoutains au www.mrcmaskoutains.qc.ca/matineesgourmandes.
Des questions? Écrivez un courriel à matinees@mrcmaskoutains.qc.ca.
Le samedi 7 juin Saint-Hyacinthe (Jardin Daniel A.-Séguin)
Le samedi 12 juillet Saint-Dominique (Miel Dubreuil)
Le samedi 16 août Sainte-Marie-Madeleine
Le samedi 6 septembre Saint-Hyacinthe (parc Les Salines)
Le samedi 18 octobre Lieu à déterminer
Le samedi 15 novembre Saint-Marcel-de-Richelieu/avec aussi un Marché de Noël
Calendrier 2025
5 ASTUCES POUR MANGER LOCAL PLUS SOUVENT
Vous souhaitez faire une place de choix à l’achat local dans votre assiette? Voici d’excellentes façons de mettre la main sur des aliments qui n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres!
1. Recherchez les produits d’ici à l’épicerie : les logos « Aliments du Québec » et « Aliments préparés au Québec », l’affichage sur les tablettes et les autocollants sur les fruits
et légumes, notamment, vous permettront aisément de dénicher les produits locaux.
2. Suivez les saisons : privilégiez les fruits et légumes de saison et assurez-vous d’en profiter toute l’année en préparant des conserves, en congelant des petits fruits ou en cuisinant des plats qui se garderont longtemps. Et pourquoi ne pas cultiver votre propre potager?
3. Visitez les producteurs de votre région : les kiosques à la ferme ou en bordure des routes, les marchés publics et les expositions agricoles sont autant d’occasions de faire le plein d’aliments québécois. Songez aussi à l’autocueillette de fruits et légumes et à l’agrotourisme pour découvrir une foule de produits d’ici!
4. Abonnez-vous à un panier d’aliments : de plus en plus de producteurs proposent des paniers de fruits
et légumes, de viandes ou de produits laitiers. En vous abonnant à ce service, vous obtenez des produits frais à souhait tout en soutenant une entreprise locale.
5. Magasinez en ligne : avec l’offre qui s’est bonifiée en ligne (marchés publics virtuels, sites Web transactionnels, etc.), vous pouvez désormais faire livrer à votre porte un vaste éventail de produits du Québec. Bon appétit!
FAVORISEZ L’ACHAT LOCAL DANS VOS RÉNOVATIONS
L’achat local vous tient à cœur et vous aimeriez le mettre au centre de vos projets de rénovation à la maison? Voici quelques conseils pour y arriver!
1. Achetez des produits d’ici : vérifiez auprès des fournisseurs la provenance des matériaux convoités. Renseignez-vous afin de privilégier, par exemple, les essences de bois qui poussent au Québec ou la pierre extraite dans une carrière près de chez vous. Bon nombre d’outils sont également fabriqués dans la province.
2. Approvisionnez-vous dans les commerces locaux : qu’il s’agisse d’acheter de la peinture ou une douche, ou encore de louer des outils, entre autres, tournez-vous vers les quincailleries indépendantes ou les bannières de propriété québécoise (ou canadienne) plutôt que vers les géants américains.
3. Faites affaire avec des professionnels de la région : des portes et fenêtres au design d’intérieur, en passant
par les clôtures, les armoires sur mesure et les travaux d’électricité, une foule d’entreprises de proximité peuvent assurément vous aider à mener à bien vos différents projets. Recherchez notamment celles qui misent sur des fournisseurs locaux.
En mettant de l’avant l’achat local pour vos rénovations, vous ferez plus que soutenir l’économie d’ici : vous obtiendrez des produits durables fabriqués dans de bonnes conditions de travail et dont l’impact environnemental est réduit!
cation canadienne, recherchez le logo « Bien fait ici » (ici-here.ca).
3 IDÉES FAUSSES SUR L’ACHAT LOCAL
L’achat local permet d’injecter de l’argent dans l’économie des différentes régions. De plus, il lève le voile sur l’ingéniosité des entrepreneurs d’ici tout en étant écologique. Pourtant, plusieurs mythes sur cette pratique subsistent encore à ce jour. Trop cher, uniquement saisonnier, réservé aux « granos »… partagez-vous l’une ou l’autre de ces opinions? Si oui, voyez ce qu’il en est en réalité!
1. Ça coûte trop cher
L’achat local est souvent associé à des prix élevés. Il est vrai que les normes de production ou les salaires des travailleurs locaux sont susceptibles de faire augmenter le coût de certains types de biens, mais une panoplie d’options économiques s’offrent néanmoins à vous. Beaucoup de commerces mettent l’accent sur les produits de leur région ou de la province : en repérant les rabais hebdomadaires, vous pouvez très bien consommer local sans gonfler votre facture!
2. Ce n’est que saisonnier
et légumes frais et régionaux, mais de nombreuses entreprises proposent des vêtements, des bijoux ou encore des instruments de musique qui peuvent être achetés en tout temps!
Beaucoup de gens pensent que les produits locaux sont strictement alimentaires et qu’ils ne sont donc que saisonniers. L’été favorise certaine-
3. C’est réservé aux « granos » Les adeptes des mouvements écologistes, parfois surnommés « granos » sur un ton moqueur, ont certainement été les premiers à
modèle de consommation s’est largement démocratisé dans les années 2010. Plus de la moitié des Québécois ont commencé à privilégier ce type d’achat par souci de l’environnement. En effet, les produits locaux voyagent nettement moins que leurs équivalents étrangers, ce qui réduit inévitablement leur empreinte carbone.
L’achat local n’est évidemment pas la solution à tous les maux. De plus, les experts tardent à s’entendre sur une définition unique du terme. Un produit assemblé dans une région à partir de composantes ou d’ingrédients produits ailleurs sur la planète sera considéré comme local par les uns, mais pas nécessairement par les autres.
Certains commerçants saisissent ainsi l’occasion d’améliorer leur marketing en ce sens, ce qui peut confondre les consommateurs jusqu’à un certain point. Cela dit, l’achat local contribue à dynamiser les différentes régions et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit donc d’un choix dont tous peuvent bénéficier!
Vous avez envie de favoriser ce type de consommation? Restez à l’affût des initiatives de vos commerçants, artisans et producteurs locaux!
Saviez-vous qu’il existe une signature « Meuble du Québec » qui aide à orienter les consommateurs dans leur choix de mobilier? De plus, de nombreux entrepreneurs affichent fièrement l’origine de leurs matériaux sur leur site Web ou sur l’emballage de leurs produits afin d’en garantir la provenance auprès des clients.
Ouvrez l’œil!
