Ma famille ma région

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MAGAZINE

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Ma

Édition spéciale Avril 2021

Photo Caterine Vigeant Passion

ma région

La famille Blain, de Sorel-Tracy, heureuse gagnante du concours « Faites la Une ». Eric Blain et Marie-Eve Gauthier-Grenon sont en compagnie de leurs enfants Félix, Loïc, Simone et Xavier.


2 - Mardi 13 avril 2021 - Ma famille, ma région


Marcel Rainville directeur général Journal Les 2 Rives

On connaît tous le proverbe : il faut que jeunesse se passe. Mais, il faut qu’elle se passe justement! Depuis des mois que j’esquive jour après jour les demandes, même les plus légitimes de mes ados. Avec l’usure du temps et probablement inconsciemment dans le but de les protéger, j’ai réalisé que je banalisais leurs restrictions, en répliquant à coups de sermons : « Non, tu ne peux pas faire la fête, aller au gym ou au cinéma... », « Tu pourras plus tard », « Ce n’est pas si pire, il faut être patient ». Et probablement mon pire argument, envers des ados qui se croient invincibles : « ce virus peut tuer ». Un jour, mon plus vieux m’a lancé une réplique qui me résonne encore en tête : « tu ne peux pas comprendre, tu es un adulte! ». J’ai alors allumé sur deux choses : d’abord, que ma cassette des interdictions joue depuis maintenant plus d’un an. Ensuite, que je suis un adulte privilégié, car j’en ai eu une adolescence justement, une « vraie »!

Entre le « Terrible two » que traversent tous les enfants et la crise de la quarantaine (que j’attends encore d’ailleurs), l’adolescence n’est pas juste une notion d’âge et de puberté, mais un moment de croissance essentiel pour devenir des adultes émancipés avec leur personnalité propre. Leur bulle familiale dans laquelle ils sont confinés est certes importante, mais les contacts externes le sont tout autant pour se créer un bagage de rêves, d’essais et d’erreurs. Bien sûr, ils n’ont pas connu la conscription (sauf dans leurs cours d’histoire) ni eu à défricher nos terres ou à marcher des kilomètres pour se rendre à l’école, mais chaque époque comporte ses réalités propres. Ce sont les adultes et les aînés de demain. Leur permettre de tester leurs limites leur permettra ensuite de repousser les nôtres et celles que les générations précédentes ont fait progresser de leur mieux. Ils doivent vivre leur révolution pour bâtir notre société de demain. La pandémie a justement brisé plusieurs paradigmes; ces adultes en devenir pourront nous défricher un avenir différent, le copier-coller en moins! Les jeunes savent s’adapter plus qu’on le pense et j’admire leur résilience. J’ai confiance qu’ils sauront nous épater et gagner leur place dans la société. Ils auront appris tôt à apprécier ce qu’ils ont et à devoir prendre le temps de

OPINION

La révolution tranquille

désirer le reste. C’est d’ailleurs un art qui semblait se perdre pour tous. Moi le premier! Chaque segment de la population a subi les soubresauts de la crise à différents niveaux. Ce virus est venu tester nos limites à tous, et ce, sans discrimination. Plus d’un an après la pandémie, les statistiques commencent à en prendre la pleine mesure et les lignes de services d’aide ne dérougissent pas d’appels de détresse. Qu’en est-il de notre réalité dans la région? En ce lancement de cette 3e édition du magazine Ma Famille, ma région, nous marquons un triste anniversaire du 13e mois du premier confinement, qui avait lieu le 13 mars 2020. Au-delà des statistiques, voyons comment nos familles et les différentes générations de la région ont cheminé depuis. Nos journalistes ont dressé le portrait des impacts dans leur vie, en plus d’interviewer différents intervenants clés. Rassurez-vous, le portrait n’est heureusement pas que sombre. Vivement la belle saison pour reprendre un peu de souffle, j’espère, et serronsnous les coudes du mieux que l’on peut.

Bonne lecture

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Mère monoparentale de six enfants

« Je priorise simplement le nid familial »

– Geneviève Dubois

Par Stéphane Martin

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Il règne une belle ambiance dans la maison de Geneviève Dubois. Le temps de décompresser d’une journée de travail à l’école, les enfants s’amusent et n’hésitent pas à porter main-forte à leur mère pour le souper qui s’en vient. Tout est prétexte au jeu dans la maisonnée. « Il y a une belle discipline dans tout ça, mais ne cherchez pas le régime militaire ici. Les enfants doivent demeurer des enfants », lance Geneviève Dubois, qui n’hésite pas à partager ses trucs en toute humilité.

Autour de la table : Samuel 16 ans (absent), Maude 13 ans, Océanne 7 ans, Guillaume 6 ans, Vincent 6 ans et Olivier 5 ans.

Photo Stéphane Martin | Les 2 Rives ©

Geneviève Dubois pourrait être qualifiée de sainte par plusieurs alors qu’elle a fait le choix, il y a cinq ans, d’élever à elle seule six enfants. Le journal Les 2 Rives a rencontré la mère monoparentale peu de temps avant la pandémie.


La présence de trois réfrigérateurs et d’autant de congélateurs ne passe pas inaperçue. « Le dimanche, c’est la journée popote en famille. Tout est prêt pour la semaine, les boites à lunch, les collations, etc. Les fruits et légumes sont coupés, la viande est choisie, les repas sont cuisinés et il ne reste qu’à faire cuire. Chacun participe à sa façon. Les plus jeunes mesurent les ingrédients, épluchent les carottes, ma plus vieille est au fourneau. On sait tout ce que l’on va manger pendant la semaine. » Outre les repas, chaque tâche quotidienne apporte son lot de défis. « Le lavage, c’est trois à quatre brassées par jour, sinon on s’y perd. Vous devinez que j’ai beau avoir un gros réservoir

Photo Stéphane Martin | Les 2 Rives ©

« Je n’ai pas une maison spic and span où l’on peut manger sur le plancher. Je ne fais pas 12 voyages par année, je priorise simplement le nid familial. Quand les enfants sont couchés, je pourrais continuer de faire du ménage, mais je m’accorde du temps pour décrocher et je me dis que demain est un autre jour. Avant, le linge était placé en ordre de couleurs dans les tiroirs. Maintenant, ce sont les enfants qui placent leur linge. C’est catastrophique, mais c’est propre et c’est rangé. »

Geneviève Dubois doit souvent remplir ses frigos et profiter des rabais des épiceries avec six bouches à nourrir. d’eau chaude, il faut un horaire quotidien pour les bains et les douches. J’accorde 10 minutes à chacun pour les devoirs. Ça se passe dans leurs chambres et ça me permet de passer du temps seul à seul avec chacun d’eux », ajoute Mme Dubois, qui se fait souvent demander si elle a une garderie lorsqu’elle débarque quelque part.

« On a plus tendance à inviter les gens à la maison que de débarquer chez les autres. Je suis consciente que ça peut être un peu envahissant quand on me voit arriver avec toute la famille. Mais ici, s’il y a de la place pour six, il y en a pour tout le monde », de conclure avec humour Geneviève Dubois.

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Jongler avec les différences Par Stéphane Martin

« C’est difficile, c’est une clientèle qui aime faire des câlins. Le contact humain est super important pour eux. On a dû inventer des codes avec les mains, des signes qui démontrent de l’affection sans se toucher », commente la directrice générale de l’Association de la déficience intellectuelle région de Sorel-Tracy (ADIRS), Julie Trudeau. Selon elle, la notion de groupe est très importante. En temps normal, l’ADIRS reçoit une quarantaine de personnes par jour, mais avec la pandémie, l’organisme a dû s’adapter avec des petits groupes de deux à cinq personnes.

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« Ça a changé leurs habitudes et c’est plus ou moins clair pour eux de comprendre pourquoi ils ne pouvaient pas voir leurs amis du jour au lendemain. Ç’a été tout un défi d’instaurer les nouvelles règles sanitaires », admet Mme Trudeau.

Il est important pour l’ADIRS de maintenir un lien fort avec les personnes ayant une déficience intellectuelle, surtout en temps de pandémie où les habitudes sont chamboulées. L’ADIRS a même dû fermer pendant quelques semaines le printemps dernier avant d’avoir l’autorisation de rouvrir comme service essentiel pour du répit d’urgence pour les familles. « Cela a pris un certain temps pour eux de retrouver des repères. Nous avons utilisé beaucoup d’images placardées dans l’ensemble des locaux. On doit répéter souvent avec cette

clientèle et y aller sous forme de jeux pour l’ensemble des règles. Ils décorent leurs masques pour les porter avec fierté, on fait des compétitions avec le temps du lavage des mains. Il faut utiliser l’aspect ludique à toutes les sauces », ajoute la directrice générale. L’ADIRS profitait du mois de mars pour sensibiliser la population à la déficience intel-

Photo gracieuseté

Ceux qui respectent les règles de la Santé publique savent à quel point il est difficile de ne pas être physiquement auprès de nos proches et de leur faire une accolade. Cette réalité pèse lourd sur les épaules des personnes qui présentent une déficience intellectuelle.


L’ADIRS a poursuivi ses activités pendant la pandémie, mais avec des groupes réduits.

Photo gracieuseté

lectuelle. « Comme beaucoup d’organismes de la région, nous souffrons de la pandémie, car il est difficile de tenir nos campagnes de financement. Parce qu’il faut continuer à parler de notre cause, on opte pour de la sensibilisation. En 2021, il reste encore beaucoup de préjugés à faire tomber. Surtout au niveau de ce que les déficients intellectuels sont capables de faire, des tâches qu’ils peuvent effectuer pour être intégrés dans la communauté », de conclure Mme Trudeau.

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Les Maisons des jeunes se réinventent pour nos ados Par Stéphane Martin Plusieurs études tendent à démontrer que le confinement a eu plus d’effets négatifs chez nos adolescents que nos jeunes enfants. Les 12 à 18 ans forgent leur identité au travers le regard des autres et le fait de se retrouver isolé à la maison est nuisible à cette importante phase de développement. C’est dans cette optique que les Maisons des jeunes ont redoublé d’efforts afin de rejoindre nos adolescents derrière leurs écrans et claviers. « C’est vraiment cool, ils font des soupers meurtre et mystère. On va leur livrer leur souper chez eux et ils mangent ensemble. C’est un contact qui va plus loin que juste l’ordinateur. Le fait que les parents voient ce que les jeunes font, ça nous fait connaître sous un autre jour. […] Il y a des interventions qui se font toujours dans un esprit de prévention et de faire évoluer les jeunes », explique la directrice générale de la Maison des jeunes « La Place » de Sorel, Lucie Champagne.

C’est un exutoire important pour eux. Le besoin n’a pas disparu avec la pandémie. Ce n’est pas toujours des choses graves qu’ils ont à raconter. Souvent, ils veulent parler de leur quotidien et poser des questions à un adulte. Ils ont hâte d’être en ligne avec nous et de se vider le cœur. Dès que l’on propose quelque chose en ligne, ils embarquent dans l’activité », raconte l’animatrice Marjory Vaillant-Gamelin. « On était déjà actifs sur les réseaux sociaux, mais il a fallu s’adapter à d’autres plateformes. Les jeunes utilisent beaucoup Tik Tok et on s’est rendu compte qu’il y avait des choses intéressantes à y exploiter. On y produit du matériel de prévention et c’est très populaire. Par exemple, on a atteint 50 000 vues sur une vidéo qui faisait la prévention au niveau des jujubes de cannabis. C’est un outil qui nous permet de démontrer que l’on a une compréhension de ce qu’ils vivent », de conclure Mme Vaillant-Gamelin.

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Les animateurs et intervenants sont bien conscients de l’importance qu’ils ont dans la vie de nos adolescents. « On travaille beaucoup le lien significatif avec un adulte autre que papa, maman et le milieu scolaire.

Photo capture d’écran

« Il ne faut pas se le cacher, les jeunes ne vont pas bien. Il y a de la détresse à travers leur regard, ajoute-t-elle. Il faut essayer d’aller les rejoindre pour leur donner la chance de s’exprimer. L’idée est de demeurer un endroit significatif même si l’on n’est pas physiquement avec eux. Le jeune a l’impression d’être en communauté, ils savent qu’on est là s’ils ont besoin. » Les ados se sont retrouvés en ligne grâce à des activités organisées par la Maison des jeunes de Sorel.


Malgré la pandémie, les cours prénataux sont toujours aussi populaires Par Stéphane Martin Pandémie oblige, tout a été orienté vers les plateformes web, mais les cours prénataux sont toujours aussi populaires chez les futurs nouveaux parents. Au Carrefour naissance-famille de SorelTracy, le carnet d’inscription est bien garni pour ses rencontres de groupe qui s’effectuent pour l’instant sur Zoom. «. On a connu une belle année 2020. Il y a quand même de beaux avantages à tenir nos rencontres sur le web. Par exemple, le futur papa peut terminer de travailler tard, il est plus prédisposé à se présenter aux rencontres dans le confort de son foyer », précise l’agent à l’accueil et aux communications, Martin Faucher.

Le Carrefour naissance-famille continue de donner des cours, mais en version virtuelle.

Même son de cloche chez Cathy Bernatchez qui, avant la pandémie, avait commencé à offrir un service de cours prénataux individualisés. « Je réponds aux besoins d’une clientèle où c’est plus difficile pour eux de se déplacer sur plusieurs journées et pour qui il y a de la gêne de se retrouver en groupe. En général, les papas sont plus à l’aise à parler dans l’intimité. J’ajuste donc mes cours en fonction des besoins et des disponibilités de la clientèle. J’offre aussi du soutien à l’allaitement et des ateliers sur le sevrage de l’allaitement », explique-t-elle.

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Cathy Bernatchez offre des cours prénataux individualisés.

Photos gracieuseté

Pour plus d’information, on peut joindre le Carrefour naissancefamille au 450-743-0359 ou Cathy Bernatchez au 450-742-6693.


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Un site web que toute la famille devrait connaitre Par Stéphane Martin Au fil des années, différents outils ont été développés pour toute la famille par le biais de différents programmes à la MRC de Pierre-De Saurel. Dernièrement, les dirigeants ont eu l’idée de rapatrier tout le travail effectué sur le portail Pierre-De Saurel en santé. « Cela représente l’aboutissement de 10 années de travail. C’est une ressource à connaître au niveau de l’orthophonie, du bien manger, des saines habitudes de vie, etc. Il y a des trucs pour améliorer le langage de son enfant, le développement moteur des 0-5 ans, on y retrouve des cahiers à colorier et d’autres activités à faire en famille. C’est une mine d’or d’informations », explique la coordonnatrice à la politique familiale et des aînés, Véronique Massé. Elle ajoute avec fierté que l’expertise développée dans la région est désormais accessible à toute la toile. « En ayant accès à plus d’outils possibles pour jouer notre rôle de parents, on peut faire en sorte que la communauté avance aussi. Nos outils appartiennent à tous. Si l’on peut améliorer le quotidien des familles partout au Québec, nous en serons ravis. C’est ça la beauté du web. »

La page web www.pierredesaurelensante.com représente une mine d’or pour les parents.

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Photo capture d’écran

Le site web est accessible au www.pierredesaurelensante.com.


Qu’est-ce que la charge mentale? Par Stéphane Martin

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« Grossièrement, il s’agit de la capacité de maintien et de traitement de l’information que ce soit d’ordre personnel, professionnel ou domestique. On l’observe autant chez les femmes que chez les hommes. Cela provient d’un besoin perfectionniste et de contrôle qui peut, selon les individus, affecter sur les trois plans mentionnés. Le problème est de ne pas être dans l’ici et maintenant, mais dans une fuite perpétuelle vers l’avant. Les individus ne sont pas capables de vivre le moment présent, car ils pensent toujours à ce qu’il reste à faire. Ils sont absorbés par ce

Bien que souvent attribuée aux femmes, la charge mentale est un concept qui peut aussi être remarqué chez les hommes.

Photo freepik.com

Le concept est utilisé à toutes les sauces depuis quelques années, mais la charge mentale mérite d’être réfléchie. Alors que la majorité de la littérature traite la chose sous un angle féminin, Santé mentale Québec – Pierre-De Saurel privilégie l’optique asexuée.


Selon elle, la charge mentale a grandement augmenté depuis le début de la pandémie. « Pour les parents qui doivent travailler avec des enfants à la maison, cela signifie de jongler avec les horaires ainsi que les autres obligations. Travailler en mode télétravail apporte plusieurs aspects positifs, mais également négatifs; par exemple, de devoir être devant un ordinateur pendant plusieurs heures, de ne pas converser avec ses collègues en temps réel, d’oublier de prendre des pauses, d’être seul durant plusieurs journées et de rester en mode mou puisque nous ne sortons pas de la maison », ajoute la directrice de Santé mentale Québec – Pierre-De Saurel. Si la charge mentale implique de toujours avoir quelque chose en tête, on peut lui trouver également quelques avantages. « Cela évite de penser au sens de la vie. On est tellement absorbé par les obligations qu’on n’a pas le temps de déprimer. C’est un moyen de défense en quelque sorte », renchérit Mme Desmarais.

Nathalie Desmarais est la directrice générale de Santé mentale Québec – Pierre-De Saurel. Or, il s’agit d’un moyen de défense qui mène à l’épuisement. « Pour s’en sortir, il faut apprendre à déléguer. Accepter que les choses ne soient peut-être pas faites comme nous on le ferait. On peut faire des listes afin d’éviter l’impression de se ramasser avec un paquet de choses à faire et

Photo gracieuseté

qui s’en vient et ne voient pas que les choses ne sont pas toutes des obligations », explique la directrice générale de l’organisme, Nathalie Desmarais.

la peur d’en oublier. C’est une excellente façon de cibler nos priorités et d’éviter de penser à des choses futiles. Par exemple, on peut écrire immédiatement ce qu’il manque sur une liste d’épicerie, ça permet de sortir ça de sa mémoire », de conclure Nathalie Desmarais.

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Les ainés veulent demeurer actifs Depuis plusieurs années, les efforts sont déployés par les organismes et les dirigeants

de la MRC de Pierre-De Saurel afin de garder les ainés actifs sur l’ensemble du territoire sorelois. La pandémie aura compliqué les choses alors que le confinement vise particulièrement à protéger cette tranche d’âge de la population.

Les activités sont suspendues depuis le mois d’octobre au Centre récréatif Au fil des ans. « En tout, c’est plus de 700 membres à qui l’on est obligé de dire de demeurer à la maison. Le plus désolant, c’est que plusieurs d’entre eux sont seuls et que nos activités représentent

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Des événements de grande envergure n’ont pu se tenir cette année au Centre récréatif Au fil des ans. Sur la photo, le tournoi de pétanque du 375e anniversaire de Sorel-Tracy, en 2017.

Photothèque | Les 2 Rives ©

Par Stéphane Martin


Contrairement à la tendance populaire, l’organisme ne s’est pas tourné vers les plateformes web afin d’offrir des activités à ses membres. « Notre clientèle est peut-être âgée, mais elle est en forme. Les membres ne m’écrivent pas parce qu’ils veulent se voir sur internet, ils ont hâte de jouer au billard et participer physiquement à nos activités. » À la MRC de Pierre-De Saurel, l’une des activités les plus populaires auprès des gens du troisième âge est Aînés actifs. Les dirigeants n’ont pas hésité à adapter la formule pour le web. « Cela fait six ans que le programme est offert. À l’origine, on voulait faire bouger les gens et qu’ils s’approprient les parcs sur le territoire. Avec la pandémie, on sentait que le besoin de bouger était très important pour les aînés. On s’est tourné vers Facebook et la participation est grande. Il y a plus d’une centaine de personnes qui regardent. C’est une communauté, les gens se parlent entre eux et font des commentaires. Ils sont dans leur maison, mais ils

Deux fois par semaine, Aînés actifs est en mode virtuel sur la page Facebook de la MRC de Pierre-De Saurel. Le mardi à 9 h, Céline Gariépy (à gauche) effectue des exercices, puis le jeudi, c’est au tour de Myriam Chevigny (à droite). ressentent l’effet de groupe quand même. On va maintenir Aînés actifs en mode virtuel jusqu’à l’arrivée des beaux jours », explique la coordonnatrice à la politique familiale et des aînés, Véronique Massé. « Je n’ai jamais constaté autant de mobilisation autour d’un projet. On reçoit des courriels de

Photos capture d’écran

pour eux leur unique vie sociale. On tente de garder le contact avec eux, mais on est loin de la vie active que l’on propose en temps normal », raconte le coordonnateur, Gilles Paradis.

félicitations et de demandes spécifiques. La participation citoyenne est au rendez-vous. Les aînés ont beaucoup souffert dans cette crise. On fait ce que l’on peut. Aînés actifs en mode virtuel n’a pas été si difficile à faire, mais je pense qu’on a eu un impact considérable dans la vie des citoyens », lance Mme Massé en conclusion.

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L’animal de compagnie est un membre à part entière de la famille Nos amis poilus à quatre pattes occupent une place importante dans nos foyers. S’il est vrai que la pandémie a apporté une augmentation des adoptions, les gens semblent plus conscientisés au fait qu’un animal de compagnie est un membre à part entière de la famille.

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« La place de l’animal de compagnie a changé depuis des années. Les gens sont plus à l’écoute des besoins des animaux. Non seulement pour les soins de base, mais ils les gâtent plus. On constate que les gens ont un budget pour acheter régulièrement de nouveaux jouets et d’autres articles pour le confort de l’animal. Les gens consomment plus pour leurs animaux au même

titre qu’ils prévoient des dépenses pour les enfants », commente Geneviève Boucher, qui est propriétaire de la Boutique d’animaux Cartier. Le discours demeure cependant le même en ce qui concerne les adoptions faites sur un coup de tête. « C’est à proscrire. Nous sommes là pour faire réfléchir les gens et les informer sur les besoins et l’espérance de vie des animaux. Par exemple, un lapin peut vivre entre 10 et 12 ans. Un ado pourrait devoir partir avec son lapin lorsqu’il quittera la maison pour les études. Cela fait réaliser dans quoi on s’embarque. Quand on adopte un animal, c’est pour la vie, pas pour l’abandonner », insiste Mme Boucher. Même si la pandémie incite plus de gens à adopter un animal, il faut leur rappeler que c’est pour la vie, plaide la propriétaire de la Boutique d’animaux Cartier, Geneviève Boucher.

Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Par Stéphane Martin


Section communautaire

La région,

riche en ressources pour les familles Section spéciale Pages 17 à 21

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Vos

organismes

Des ressources de plus en plus prisées pour les familles en temps de pandémie

La pandémie a mis en lumière l’importance des organismes communautaires de la région. Depuis mars 2020, ils ont répondu présents aux personnes dans le besoin, incluant les familles. Être parent est une expérience qui donne lieu à des moments de grandes réjouissances et c’est également un apprentissage au quotidien qui exige un grand nombre de compétences et de ressources. Nous avons tous besoin d’être guidés et outillés. À la base, il faut être conscient de ses propres capacités et limites, de celles de ses enfants, du conjoint et de sa réalité familiale.

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Même si la plupart du temps les parents réussissent à assumer leur rôle avec succès en misant sur leurs ressources personnelles et le soutien de leur réseau social (famille et amis), ils sont parfois confrontés à des


communautaires obstacles qui excèdent leurs compétences et celles de leur entourage immédiat. Par exemple, une pandémie mondiale! Lorsque nous vivons des difficultés, c’est important de ne pas rester seul. L’entraide des proches est fondamentale, mais c’est moins évident lorsqu’il faut éviter les contacts sociaux depuis un an. Il est pourtant impératif que les parents puissent s’appuyer sur un maximum de services en mesure de répondre à leurs besoins. En plus des ressources privées et gouvernementales (psychologues, centres jeunesse, centres de santé et de services sociaux, etc.), les organismes communautaires jouent un rôle de soutien crucial dans leurs collectivités et offrent des services en fonction des besoins de leur communauté. Que ce soit notamment pour la santé, les services sociaux, le logement, le développement ou pour connaître ses droits, la région regorge d’organismes communautaires et d’entreprises d’économie sociale qui œuvrent dans divers champs d’activités sur le territoire de la MRC de Pierre-De Saurel. Ils ont tous comme objectifs communs de servir et d’aider la communauté en tant que ressources pour enrichir l’expérience parentale et contribuer au développement optimal des enfants. Ils sont à la disposition des familles et de toute la population. N’hésitez pas à les contacter!

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Vos

organismes

Sondage du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec

Les jeunes de 15 à 35 ans désirent trouver un emploi, mais sont désorientés par les effets de la pandémie Près de 70 % des jeunes âgés entre 15 et 35 ans fréquentant les carrefours jeunesse-emploi (CJE) ont tenté de trouver un emploi durant la dernière année, mais 40 % estiment que la pandémie a perturbé leurs recherches, révèle un sondage mené par le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ). De fait, 20 % des jeunes ont trouvé plus difficile la recherche d’un emploi, 12 % ont dû mettre sur pause leur recherche et 7 % ont dû cesser leur démarche pour se concentrer sur leur famille.

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Le sondage, mené en février 2021 auprès de 635 jeunes âgés entre 15 et 35 ans, indique que seulement 13 % des répondants estiment qu’il y a eu plus d’opportunités d’emploi en 2020.


communautaires

Mario Fortin, directeur général du CJE de Pierre-De Saurel, croit que les besoins sont de plus en plus grands au niveau de l’emploi chez les jeunes depuis le début de la pandémie.

Des plans de carrière chamboulés L’impact de la pandémie chez les jeunes est non négligeable. Elle a amené près de la moitié (46 %) des répondants à revoir leur choix de carrière, 38 % à reprendre leurs études et 29 % à se réorienter (changement de carrière ou de programme d’étude).

« La contribution des jeunes à la relance économique du Québec est essentielle. Ces résultats renforcent l’importance et la pertinence des carrefours jeunesse-emploi (CJE), qui jouent un rôle clé pour les guider dans leur parcours de vie. Ce n’est pas étonnant de constater que 49 % des jeunes font, entre autres, appel aux CJE pour les soutenir dans leurs démarches d’orientation et 41 % dans leur cheminement à l’emploi », indique Alexandre Soulières, directeur général du RCJEQ. Par ailleurs, l’Institut de la statistique du Québec dévoilait récemment que les jeunes de 15 à 24 ans ont été les plus touchés l’an dernier, avec une perte globale de 69 000 emplois au Québec. Au-delà de la recherche d’emploi La moitié des jeunes sondés signalent que l’isolement a été le plus grand défi pour eux durant la pandémie. La même proportion révèle qu’il s’agit plutôt de retrouver leur motivation, alors que 29 % mentionnent que c’est d’assurer une certaine sécurité financière. De tous les services offerts dans les CJE, 95 % des jeunes ont bénéficié de l’accompagnement personnalisé des CJE dans une perspective de rétablissement personnel (soutien moral, confiance en soi).

Photothèque | Les 2 Rives ©

Parmi les défis identifiés liés à la recherche d’emploi durant la pandémie, 28 % des jeunes mentionnent le peu d’opportunités dans leur domaine, 20 % la préparation de matériel de qualité, comme un CV ou une lettre de présentation et 17 % l’entrevue à distance.

Par ailleurs, 52 % indiquent avoir profité de la pandémie pour réfléchir davantage à leurs habitudes de vie. « Ici, dans la région de Sorel-Tracy on retrouve des besoins marqués chez les jeunes liés à l’isolement et la réorientation depuis le début de la pandémie », explique Mario Fortin, directeur général du Carrefour jeunesse-emploi Pierre-De Saurel.

(Source : RCJEQ)

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Mesures d’hygiène dans les écoles primaires

Les élèves s’adaptent bien dans la région

Nos yeux d’adultes perçoivent parfois des difficultés là où il n’y en a pas pour nos tout-petits. C’est le cas, entre autres, des mesures d’hygiène imposées par les autorités sanitaires dans les écoles primaires. Bulles-classes, distanciations, port du masque en tout temps, lavage fréquent des mains, zones réservées à respecter, désinfection du matériel sont autant de nouvelles réalités qui viennent chambouler le quotidien de nos jeunes élèves. « Les enfants ont un pouvoir d’adaptation insoupçonné. Ils sont fantastiques et ne se cassent pas la tête. C’est différent, mais c’est la même chose pour tout le monde », explique l’enseignante à l’AEP éducatrices/éducateurs en milieu scolaire, Myriam Cournoyer.

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« Les enfants adorent aller à l’école. Ils s’ennuient de leur milieu scolaire et on l’a vu lors

de la fermeture de la première vague. Ils sont prêts à accepter les mesures spéciales. En même temps, ils ont besoin d’encadrement et c’est ce qu’offrent les mesures sanitaires. Ils savent ce qu’ils ont à faire », ajoute-t-elle. Le personnel scolaire et les enseignants y sont pour quelque chose. « Ce sont des passionnés qui travaillent avec les enfants et l’on veut qu’ils soient heureux. On ne veut pas que les enfants ressentent les effets de la pandémie et il y a possibilité de faire les choses de façon ludique. J’ai le pouls de plusieurs services de garde et écoles. Je peux affirmer que les enfants vont bien », de conclure Mme Cournoyer.

Myriam Cournoyer, enseignante à l’AEP éducatrices/éducateurs en milieu scolaire, soutient que les élèves ont une capacité extraordinaire d’adaptation.

Photothèque | Les 2 Rives ©

Par Stéphane Martin


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Sondage de la FCPQ

Les parents observent une baisse de motivation chez leurs enfants La pandémie a affecté la motivation des élèves dans l’ensemble de la province, selon les résultats d’un sondage effectué par la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ). Dans une publication du 10 février dernier, on apprend que la consultation menée auprès de 4300 parents d’élèves provenant de 69 centres de services scolaires et commissions scolaires fait état de quelques constats peu reluisants. Il se dégage que 55 % des élèves sont moins motivés qu’avant, comparativement à 25 % à la rentrée 2020-2021.

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Les résultats scolaires seraient également affectés alors que 29 % des parents ont remarqué une baisse dans le premier bulletin de leurs

enfants par rapport aux résultats habituels. 72 % de ces parents affirment ne pas avoir reçu de soutien supplémentaire pour leurs enfants. Toujours selon le sondage, les jeunes en difficulté d’apprentissage écopent également de la pandémie. 34 % des élèves qui avaient un plan d’intervention l’an dernier n’auraient pas eu de mise à jour de leur plan depuis le début de l’année scolaire. « Comme toujours, les parents d’élèves sont prêts à collaborer avec les partenaires du milieu de l’éducation pour instaurer rapidement des mesures pour la réussite tant au niveau national que régional », selon le président de la FCPQ, Kévin Roy. La motivation des jeunes a chuté durant la pandémie, selon un sondage de la Fédération des comités de parents du Québec.

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Mélissa Giard Coordonnatrice

depuis plus de 40 ans 58, rue Charlotte I 450 742-9408 I www.les2rives.com

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Membre du groupe DBC Communications inc.

Ma famille, ma région - Mardi 13 avril 2021 - 25

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Comment améliorer votre routine du soir pour dormir plus? Vous avez souvent de la difficulté à vous endormir ou à demeurer dans les bras de Morphée toute la nuit? La fatigue accumulée peut tôt ou tard nuire à vo­tre vie de famille ou à votre travail, no­tamment, car vous aurez moins d’énergie et serez plus irritable... Sachez donc que vos habitudes du soir peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de votre sommeil. Voici quelques astu­ces pour établir une « routine du dodo » des plus saines : • Adoptez un horaire stable : vous devriez dormir au minimum sept heu­res chaque nuit, ce qui signifie que vous de­­vez organiser vos journées en consé­quence. Ainsi, déterminez les meilleu­res heures pour vous coucher et vous lever, et respectez-les en tout temps, y compris durant la fin de semaine et les vacances.

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• Réduisez l’éclairage : limitez votre exposition à la lumière vive en soirée, car cela peut diminuer votre pro­duc­tion de mélatonine. Vous devriez en ou­tre délaisser vos appareils

électroni­ ques au moins 30 minutes avant d’aller au lit.

• Apaisez votre esprit : pratiquez des activités relaxantes avant de vous cou­cher (une demi-heure, au minimum) afin de vous détendre. Lire, mé­­diter ou faire quelques étirements, par exemple, peut vous mettre dans le bon état d’esprit pour dormir. • Évitez de vous retourner sans cesse : si vous ne dormez toujours pas après 20 minutes, relevez-vous, sans quoi vous associerez la frustration de l’insomnie au fait d’être au lit. Faites une activité calme dans un éclairage tamisé, puis retournez vous coucher quand vous commencez à somnoler. En plus d’une routine du soir optimale, un environnement confortable est primordial pour dormir comme une marmotte! Une literie de qualité, un matelas et un oreiller parfaitement adaptés à vos besoins, des rideaux opaques et

un appareil émettant un bruit blanc peu­vent tous vous aider à mieux dormir. (Source : Textuel)


Comment se retenir de hausser le ton devant ses enfants? Quand la nuit a été courte ou que la journée fut particulièrement éprouvante, la moindre peccadille peut amener un père ou une mère à lever le ton. Or, si crier peut vous soulager sur le moment, il y a fort à parier que vous vous sentirez coupable par la suite. Comment éviter que les décibels explosent? Voici quelques stratégies à essayer! Réviser votre horaire et vos tâches Vous êtes souvent « à bout » à cause de votre horaire surchargé? Pas étonnant que vos limites soient rapidement dépassées et que vos réactions soient démesurées! Les parents surmenés et qui sacrifient constamment leurs besoins pour répondre à ceux des autres devraient s’arrêter un instant pour faire le point. Est-ce possible de mieux répartir les tâches à la maison ou de réduire vos exigences trop

élevées? En outre, trouver du temps chaque semaine pour faire une activité agré­able est vital pour recharger vos batteries! Être constant en matière de discipline Adopter une méthode de discipline cohérente pourrait vous éviter de crier. Avec des consignes claires et, sur­ tout, constantes, vo­tre enfant saura à quoi s’en tenir s’il ne s’y conforme pas. Lorsqu’il désobéit, la conséquence (ex. : le retrait d’un privilège) doit être celle que vous avez annoncée. Et pour que les règles fonction­nent, il faut évidemment que les deux parents les appliquent de la même façon, le cas échéant. Apprendre à maîtriser vos réactions Certes, il peut parfois sembler surhumain de s’empêcher de crier dans certaines circons-

tances. Quand vous sentez la colère monter, vous pouvez, lorsque la situation le permet : •L e verbaliser (ex. : je suis très en colère et j’ai envie de crier); • Prendre plusieurs grandes respirations; •V ous isoler pendant quelques minutes (ex. : dehors ou dans la salle de bain). Enfin, rappelez-vous qu’un enfant turbulent cherche souvent à attirer l’attention; il est probable qu’il réagisse à une situation difficile ou qu’il exprime un besoin. Pour obtenir du soutien ou des conseils pour ren­dre votre vie familiale plus harmonieuse, n’hé­­si­­tez pas à utiliser les res­sources à vo­tre disposition (ex. : Ligne­Parents; S.O.S. Parents; Nanny Secours; Première Res­source, aide aux parents).

(Source : Textuel)

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futés

Conseils pour survivre à l'heure des devoirs « Va faire tes devoirs! » n’est certainement pas la phrase que tu aimes le plus entendre, n’est-ce pas? En effet, pour plusieurs élèves du primaire comme toi, cette activité scolaire obligatoire prend parfois des allures de cauchemar! Heureusement, de nombreux experts en éducation sont conscients de tes besoins et ont pensé à plein de solutions pour que ta période de devoirs soit plus agréable et productive. À toi de voir lesquelles te conviennent! Reste à l’écart des distractions Tu auras beaucoup de difficulté à te concentrer sur tes devoirs si des écrans (télévision, téléphone, tablette, ordinateur) se trouvent dans ton champ de vision, ou encore si tes frères et sœurs jouent directement à côté de toi! Crée-toi donc une « bulle » en fermant la porte de ta chambre ou demande à tes parents de t’acheter un casque antibruit, par exemple. Utilise du matériel de qualité Si la mine de ton crayon n’arrête pas de casser, que ton stylo coule ou que ta gomme à effacer étend la saleté plutôt que de faire disparaître tes petites erreurs, tu risques de te fâcher et de perdre du temps. Assure-toi donc d’avoir du matériel fonctionnel; ça vaut vraiment la peine!

Prends de petites pauses Tu as terminé un devoir ou un exercice particulièrement difficile? Super! Avant de passer au suivant, accorde-toi une pause de quelques minutes. Pendant celle-ci, tu peux bouger, raconter ta journée à tes grands-parents au téléphone, lire un article de ton magazine préféré, etc. Tu verras que séparer ta période de devoirs en plusieurs parties est très efficace pour maintenir ta motivation! Demande de l’aide au besoin Tu ne comprends pas bien les consignes d’un devoir? Tu « bloques » sur un numéro? Au lieu d’écrire n’importe quoi, vérifie si tu peux trouver des explications dans tes cahiers, demande de l’aide à un camarade de classe, à tes parents ou auprès d’une ressource en ligne comme Alloprof. Si tes démarches n’ont rien donné, n’hésite pas à en parler à ton enseignant le jour suivant! Alors, quels trucs essaieras-tu pour survivre à l’heure des devoirs?

Des chiffres épatants! 13 333

Dans l’espace, certaines planètes lointaines filent à une vitesse hallucinante de 13 333 kilomètres par seconde, soit l’équivalent de 48 millions de kilomètres par heure. Décoiffant!

96 000

Les oiseaux migrateurs parcourent annuellement des distances impressionnantes. La sterne arcti­que est l’espèce qui détient le record de la plus longue migration annuelle jamais enregistrée :

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500 000 96 000

13 333

96 000 kilomètres. Pas mal pour un petit oiseau qui pèse entre 85 et 125 grammes!

9550

Le plus vieil arbre du monde a l’âge vénérable de 9550 ans! Tu pourrais penser que celui-ci est gigantesque, mais non : cet épicéa situé au pied d’une montagne en Suède mesure à peine 4 mètres et ressemble à un sapin de Noël un peu amoché.

5 000 000

Le corps humain comporte près de 5 millions de follicules pileux ou, si tu préfères, de poils. Certains sont presque invisibles (duvet facial) et d’autres volent la vedette (cheveux). D’ailleurs, il est intéressant de savoir qu’environ 1 million de follicules pileux se trouvent uniquement sur la tête!

2 300 000

Pour construire la célèbre pyramide de Khéops en Égypte, près de 2,3 millions de blocs de pierre — d’un poids moyen de 2,5 tonnes — ont été assemblés sans machinerie lourde!

2 300 000

9550

500 000

En 2017 à Tel-Aviv, en Israël, une équipe a construit une tour de 36 mètres de hauteur avec 500 000 blocs Lego! Ce projet ambitieux rendait hommage à Omer Sayag, un jeune amateur de Lego décédé du cancer.


Recette de glu super facile Qu’est-ce qui est visqueux et très satisfaisant à manipuler? La glu (ou slime), tu l’auras deviné! Voici une recette facile que tu peux faire chez toi sous la supervision d’un adulte. Ingrédients • 1/2 tasse d’eau • 1/2 tasse de colle blanche liquide • Colorant alimentaire • Paillettes ou brillants (facultatif) • 1/2 tasse d’eau chaude • 1/4 de c. à thé de poudre de borax Préparation 1. Dans un bol, combine la 1/2 tasse d’eau avec la colle jusqu’à ce que le mélange soit homogène. 2. Ajoute quelques gouttes de colorant alimentaire ainsi que les paillettes ou les brillants, s’il y a lieu. Remue pour bien mélanger le tout. 3. Dans un autre bol ou une tasse à mesurer, ajoute le borax à la 1/2 tasse d’eau chaude. Brasse bien pour dissoudre la poudre (s’il reste quelques particules en suspension, c’est normal!). 4. Verse doucement le mélange de borax sur celui qui contient la colle et remue sans arrêt. Tu verras que la glu se formera

Ce que tu dois savoir sur l’étrange phénomène du hoquet Rigolos, malaisants ou frustrants… chez les adultes comme chez les enfants, les hoquets ne laissent personne indifférent! T’es-tu déjà demandé ce qui provoque ces curieux spasmes sonores et pourquoi ils existent? Lis ce qui suit pour le découvrir!

Les hoquets sont des contractions involontaires du diaphragme qui font que tu absorbes de l’air très rapidement. Celui-ci frappe alors ton larynx, un organe situé dans la gorge et qui contient les cordes vocales, ce qui provoque la fermeture de celles-ci. C’est à ce moment que le fameux son du hoquet se produit! C’est l’irritation du diaphragme qui cause ce phénomène. Ce qui peut le perturber? Boire trop vite, être excité ou nerveux, avoir des problèmes digestifs, etc. Les changements soudains de température peuvent aussi être liés à l’apparition du hoquet. Intéressant, n’est-ce pas?

presque instantanément! Lorsque le mélange sera uniforme, tu pourras commencer à le pétrir à la main jusqu’à obtenir LA texture parfaite. Après avoir joué avec ta glu, range-la dans un contenant hermétique — et n’oublie pas de te laver les mains!

Son utilité Difficile de trouver une raison aux hoquets. Par contre, des scientifiques croient qu’il se peut que nos ancêtres aient trouvé une utilité à ceux-ci au cours de l’évolution, et que nos diaphragmes en aient hérité. Songeons notamment que les têtards ont le hoquet : ce réflexe contribue à protéger leurs poumons jusqu’à ce qu’ils soient capables de respirer comme des adultes. Ainsi, nous avons peut-être un semblant de lien de parenté avec les amphibiens!

Hic!

Une autre théorie suggère que le hoquet protège les poumons des humains dans l’utérus (tous les fœtus ont le hoquet). Une autre possibilité est que ce réflexe aide à rendre les muscles respiratoires du bébé plus forts après la naissance. Son traitement Plusieurs personnes croient connaître LE truc infaillible pour se débarrasser du hoquet : prendre une cuillérée de sucre, retenir son souffle, boire un grand verre d’eau sans respirer, etc. Nombre d’études ont comparé les méthodes et la conclusion est qu’aucune d’entre elles n’est vraiment efficace… La plupart du temps, le hoquet disparaît de lui-même en quelques minutes. Il suffit d’être patient!

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Ses causes Le diaphragme est une couche de muscles qui se trouve sous tes poumons. Lorsque tu inspires, cela étire tes poumons, qui se remplissent alors d’air. À l’expiration, le diaphragme se détend et l’air est expulsé par ton nez et ta bouche.

Attention : évite de mettre de la glu dans ta bouche ou de te frotter les yeux après y avoir touché!


12 activités

Comment faire

un herbier?

pour t'amuser dehors en solo Tu te retrouves souvent tout seul pour jouer dehors? Voici 12 idées qui t’éviteront de t’ennuyer : 1. Faire des bulles de savon; 2. Dessiner à la craie sur l’asphalte; ribbler ou tirer au panier ou au but avec 3. D un ballon de basketball ou de soccer; 4. Récolter des matériaux (feuilles, cailloux, pommes de pin, etc.) pour un futur bricolage; 5. Chasser ou observer les insectes (papillons, fourmis, etc.);

Tu aimes les jolies fleurs et les feuilles d’arbres aux for­mes originales? Faire un herbier est une excellente façon de les collectionner et d’apprendre leur nom, entre autres. Et ce n’est pas sorcier! Voici comment tu dois procéder :

6. Jouer à la marelle; 7. T’exercer au hula-hoop; 8. Sauter à la corde; 9. Construire un château de sable;

• Récolte les végétaux que tu souhaites conserver (évite de le faire un jour de pluie, car ils pourraient moisir lors du séchage);

10. Photographier la nature; 11. J ouer au tennis contre un mur (loin des fenêtres, bien sûr!); 12. Essayer de faire le plus de rebonds possible avec un volant et une raquette de badminton (tiens la raquette à l’horizontale et frappe sous le volant pour qu’il rebondisse vers le haut).

• Place-les sans tarder à plat entre deux feuilles de papier journal ou de papier buvard, par exemple, pour les faire sécher; • Dépose de gros livres lourds par-dessus pour bien les aplatir, et laisse tout ça reposer pendant au moins une semaine; • Colle chaque feuille d’arbre ou fleur (une fois que tout est sec) à l’aide de colle liquide incolore ou de ruban adhésif transparent dans un beau cahier; • Inscris les informations importantes concernant les végétaux (leur nom et leurs différentes parties, par exemple). Voilà, tu n’as plus qu’à admirer ton œuvre! Tu pourras aussi plus tard y ajouter d’autres végétaux, si tu le souhaites. Tu as besoin d’idées pour t’inspirer? Tu trouveras sur Internet une foule de tutoriels qui t’aideront à réaliser un magnifique herbier.

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À toi de jouer!

58, rue Charlotte, Sorel-Tracy, QC J3P 1G3 Tél : 450 742-9408 • Télécopieur : 450 742-8567 Petites annonces 450 771-0677 / Sorel-Tracy : 450 742-1002 www.les2rives.com 30 000 exemplaires

Éditeur : Benoit Chartier Directeur général : Marcel Rainville Rédacteur en chef : Martin Bourassa Directeur de l’information : Jean-Philippe Morin Journalistes : K aty Desrosiers, Alexandre Brouillard Collaboration spéciale : S téphane Martin Photographe: Pascal Cournoyer Caricaturiste : Gilles Marcotte Contrôleur : Monique Laliberté Publicitaires : K evin Arseneault et Carole Pettigrew Coordonnatrices aux ventes : Mélissa Giard et Marie-Pierre Hamel Distribution : Distribution Transcontinental Inc. Division Publisac Montérégie

Hebdomadaire publié par 655, avenue Sainte-Anne, Saint-Hyacinthe, Québec, J2S 5G4 dbccomm.qc.ca

Imprimé par TC Transcontinental Interglobe


COMPLÈTE LA GRILLE AVEC DES CHIFFRES DE 1 À 6, EN TE RAPPELANT QUE : - Un chiffre ne doit apparaître qu’une seule fois par rangée; - Un chiffre ne doit apparaître qu’une seule fois par colonne; - Un chiffre ne doit apparaître qu’une seule fois par boîte de 6 carrés.

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