La parole aux Maires

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parole AUX maires! La Présentation Saint-Bernabé-Sud Saint-Bernard-de-Michaudville Saint-Damase Saint-Dominique Saint-Hyacinthe Saint-Hugues Saint-Jude Saint-Liboire Saint-Louis SUPPLÉMENTSaint-Pie SPÉCIAL Saint-Marcel-de-Richelieu Mardi 11Saint-Simon mai 2021 Saint-Valérien-de-Milton Sainte-Hélène-de-Bagot Sainte-Madeleine Sainte-Marie-Madeleine SUPPLÉMENT SPÉCIAL

Mardi 15 février 2022


2 - Février 2022 - MRC des Maskoutain


Du changement au sein de la MRC des Maskoutains

Les élections municipales du 7 novembre ont apporté un vent de changement dans les 17 municipalités de la MRC des Maskoutains. Treize nouveaux maires se sont joints au conseil de la MRC, dont cinq nouvelles mairesses. La MRC a également élu un nouveau préfet, soit Simon Giard, le maire de Saint-Simon. Les maires de chacune des 17 municipalités ont bien voulu répondre à nos questions. Ces municipalités sont : - La Présentation - Saint-Barnabé-Sud - Saint-Bernard-de-Michaudville - Saint-Damase - Saint-Dominique - Saint-Hugues - Saint-Hyacinthe - Saint-Jude - Saint-Liboire

- Saint-Louis - Saint-Marcel-de-Richelieu - Saint-Pie - Saint-Simon - Saint-Valérien-de-Milton - Sainte-Hélène-de-Bagot - Sainte-Madeleine - Sainte-Marie-Madeleine

Portrait démographique de la MRC La MRC des Maskoutains s’étend sur une superficie de 1310 km² et 90 565 personnes y résident. Conformément aux plus récentes données provisoires de l’Institut de la statistique du Québec en date du 13 janvier, pas moins de 15 des 17 municipalités du territoire affichent un bilan démographique positif en ce début d’année 2022. Ces chiffres laissent croire que la pandémie a poussé plusieurs familles à venir s’installer en milieu rural.

Parmi les 90 565 habitants, 20,9 % sont âgés de 0 à 19 ans, 57,2 % ont de 25 à 64 ans et 21,9 % ont 65 ans et plus. Ces chiffres démontrent que la population maskoutaine est vieillissante. La MRC des Maskoutains rapporte un solde migratoire positif de 614 résidents, soit 4349 entrants et 3735 sortants. Ces chiffres représentent le mouvement de population entre la MRC des Maskoutains et les autres régions administratives du Québec. Les déménagements vers la région ont surtout été observés à partir d’autres MRC de la Montérégie (1040) et de Montréal (270). À l’inverse, plusieurs résidents sont partis vers l’Estrie (204) et le Centre-du-Québec (336). Marché du travail Selon les plus récentes données de l’Institut de la statistique du Québec, la MRC des Maskoutains compte 36 440 travailleurs qui sont âgés de 25 à 64 ans, dont

2939 travailleurs autonomes. Cela représente 80,3 % des travailleurs. Leur revenu d’emploi médian est de 43 238 $. Économie Le bilan économique des derniers mois a été marqué par la pandémie de COVID-19. Dans les 16 municipalités rurales de la MRC, il s’est perdu 456 emplois alors que 44 nouveaux ont été créés, pour un bilan net de 412 emplois en moins pour l’année 2020. Dans la ville-centre, la situation est un peu plus encourageante puisque la création de 389 nouveaux emplois est venue compenser une perte de 521, pour un bilan net de 132 emplois en moins, selon les plus récentes données de l’organisme Saint-Hyacinthe Technopole. Le secteur manufacturier a réussi à tirer son épingle du jeu malgré cette période de ralentissement. Des investissements de 134 M$ ont été réalisés par des entreprises de Saint-Hyacinthe et 49 M$ ont été investis dans la grande région.

En raison des restrictions sanitaires des dernières semaines, la prise de photos n’a pas été possible pour certaines municipalités.

Le doyen des journaux français d’Amérique ÉDITEUR : Benoit Chartier

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Merci de recycler ce journal.

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 3

RÉDACTEUR EN CHEF ET ÉDITORIALISTE : Martin Bourassa JOURNALISTES : Eliane Tremblay-Moreau, Sarah Villemaire. ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette | PHOTOGRAPHES : Sophie Caron, Robert Gosselin, François Larivière, Patrick Roger DIRECTEUR DE PUBLICITÉ ET PRODUCTION : Guillaume Bédard PUBLICITAIRES : Louise Beauregard, Michel Bienvenue, Manon Brasseur, Candy Corriveau, Luc Desrosiers, Isabelle St-Sauveur COORDONNATRICES AUX VENTES : Linda Douville, Marlène Laurence CONTRÔLEUR : Monique Laliberté DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau


La Présentation Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime la proximité avec les citoyens. Ça me permet de connaître leurs besoins et de progresser. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? J’aime moins quand je ne peux pas répondre à toutes les demandes puisque je dois respecter les règlements.

772, rue Principale 450 796-2317 www.municipalitelapresentation.qc.ca Date de constitution : 1855 Population : 2589 habitants Gentilé : Présentantionnois, Présentantionnoise Superficie : 94,68 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétaire-trésorière : Josiane Marchand

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Je veux bien répondre aux besoins des citoyens et travailler en équipe avec le conseil afin d’aller de l’avant. Nous allons travailler sur la sécurité de la route et des piétons. Il va aussi y avoir une réflexion sur les travaux d’égout et d’aqueduc. Je vise à maintenir des taux de taxation bas et à assurer la continuité des bons services. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Il y a place à amélioration pour bien des municipalités, mais pour ma part, je considère que mon salaire est raisonnable. Il y a plusieurs facteurs qui influent sur le salaire. Les petites municipalités n’ont pas un maire à temps plein et n’ont pas toutes les ressources non plus. Il faut garder en tête que c’est un choix d’être en politique municipale et que c’est la population qui paie notre salaire. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Il faut plusieurs mandats pour concrétiser un projet, mais en même temps, il faut laisser la place à d’autres. Je crois qu’il faudrait limiter le nombre de mandats, mais laisser un nombre raisonnable comme trois mandats pour réaliser des choses. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Il y a le développement d’un petit quartier en cours. Nous devons repenser le développement en tenant compte de la rareté des terrains disponibles. Nous ne voulons pas faire de multilogements, il doit y avoir une cohérence dans l’organisation du territoire.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Les terres agricoles sont notre garde-manger. Nous avons de belles terres et notre priorité est de les garder. C’est un enjeu critique. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? C’est une ville où il fait bon vivre. Elle est dynamique et facile d’accès. Nous avons de beaux services et de beaux loisirs. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? C’est un enjeu pour tout le monde. Le monde agricole en souffre beaucoup puisqu’il n’y a pas beaucoup de relève. Par contre, à La Présentation, ce n’est pas un gros problème. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Nous sommes alimentés par la Régie de l’aqueduc intermunicipale du Bas-Richelieu ainsi que par un aqueduc. Nous n’avons pas de problème, mais nous tenons toujours à améliorer l’efficacité de l’aqueduc.

penser aux autres municipalités et à leurs besoins pour chaque décision qu’il prendra. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? C’est une personne impliquée et dynamique. Il est bien placé pour représenter différentes sphères et différents points de vue. Il a une belle approche. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Ce sont des valeurs avec lesquelles je vis chaque jour dans ma profession. Selon moi, c’est de travailler de façon respectueuse avec les citoyens, même s’ils sont mécontents. Il faut être transparents, objectifs et indépendants. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Oui. Les gens ne mesurent pas les impacts de leurs dires sur les réseaux sociaux. Certains candidats ont d’ailleurs retiré leur candidature pour les élections à cause des réseaux sociaux. C’est trop facile de dire des méchancetés à travers son écran. Il devrait y avoir des mesures appliquées pour restreindre la méchanceté.

Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Nous avons de belles terres agricoles. Nous avons également un beau patrimoine, dont l’église. La Présentation est une municipalité où il fait bon vivre. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? J’espère que tout le monde va travailler en collaboration. C’est certain qu’il y aura des enjeux, mais tout ira bien si nous travaillons en équipe. L’important, c’est de prioriser nos municipalités tout en conservant nos valeurs. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de toujours garder un esprit de politique et de toujours rester proche de ses citoyens. Il devra aussi

Josiane Marchand, directrice générale et secrétaire-trésorière

Louise Arpin — 61 ans

4 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Mairesse depuis : 2021 Occupation autre que celle de mairesse : avocate

De gauche à droite, Mélanie Simard, Georges-Étienne Bernard, Louise Arpin, Jean Provost, Rosaire Phaneuf, Myriam La Frenière et Frédéric Lussier.


Saint-Barnabé-Sud Qu’aimez-vous de la politique en 2022? Pour moi, c’est une continuité du travail accompli durant les dernières années. J’aime le contact avec les gens et pouvoir répondre à leurs besoins.

pu les transformer sans avoir de répercussions pour les agriculteurs. Je respecte entièrement la zone agricole et on va travailler davantage sur des projets d’infrastructures sur des terres déjà exploitées.

Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Avec l’arrivée des réseaux sociaux, j’ai plus de difficulté à manier ce nouveau moyen de communication. Je n’ai rien contre, mais je laisse mon équipe s’occuper de nos différentes pages afin de rejoindre le plus de citoyens possible.

Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? C’est une place où il fait bon vivre. Il y a beaucoup d’activités pour tous.

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Il y a beaucoup de travail à faire, mais je souhaite mettre de l’avant l’aspect intergénérationnel dans la communauté. Je voudrais créer un comité intergénérationnel pour être capable d’aller chercher la richesse de connaissances des jeunes et des personnes âgées. Je souhaite aussi offrir de nouveaux modules de jeux dans le parc afin d’apporter une diversité de jeux offerts. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? C’est une question d’implication. Je trouve qu’on est bien payés. On pourrait l’être plus, mais il faut y aller avec la capacité de payer des citoyens. Tu n’es pas à ta place si tu fais ça juste pour l’argent. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Tant que le travail est bien fait, je ne vois pas de problème. C’est moins fréquent de nos jours que les élus se présentent pour les mauvaises raisons. On est là pour représenter les intérêts des gens et représenter la municipalité. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Avec la politique 10 concernant le schéma d’aménagement, on est présentement bloqués. Le gouvernement a mis des barèmes et on n’a pas le choix de suivre le règlement. Je respecte ça, car nous sommes dans une zone agricole, mais je crois que le manque de vision par le passé nous nuit. S’il y avait plus d’endroits zonés « blancs », on aurait

La question de la rareté de la main-d’oeuvre est-elle un enjeu chez vous? Comme nous sommes en secteur agricole, ce sont plus les agriculteurs qui ont besoin de main-d’oeuvre. Je sais que sur la trentaine d’agriculteurs, certains agrandissent leur équipe à l’aide du Programme des travailleurs étrangers temporaires. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? On fait partie de la Régie Aqueduc de Richelieu Centre. On est au bout et il y a des jours où la pression est plus faible. On n’en manque pas, mais il faut faire attention de préserver l’eau. On veut davantage sensibiliser les gens à ne pas gaspiller cette richesse inutilement. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Les gens sont très accueillants et chaleureux. Je les aime bien et c’est pour cette raison que je suis ici pour un troisième mandat en tant que maire. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? On a toujours eu une bonne dynamique avec les grands centres et je ne suis pas inquiet pour la suite des choses. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Il se doit d’être à l’écoute de ses citoyens et de décider en fonction de leur besoin et de leur capacité de payer. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? J’étais en lice pour le poste de préfet et M. Giard est un bon choix. Je lui souhaite bonne chance dans ses

Alain Jobin — 62 ans Maire depuis : 2013 Occupation autre que celle de maire : retraité et ancien employé chez Messagerie ADP

165, rang de Michaudville 450 792-3030 saintbarnabesud.ca Date de constitution : 1er juillet 1855 Population : 858 habitants Gentilé : Barnabéen, Barnabéenne Superficie : 58,03 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétairetrésorière : Linda Normandeau

nouvelles fonctions et il me fera plaisir de lui donner un coup de main en temps et lieu. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? C’est d’être honnête avec tout le monde. Tu ne dois rien cacher aux gens. Il faut être honnête, car ça peut te rebondir au visage. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Je n’ai jamais vraiment eu de situations contraignantes avec les réseaux sociaux. Je crois que c’est un bon moyen d’aller chercher les jeunes et de leur fournir de l’information concernant la municipalité.

Saint-Bernard-de-Michaudville Ce que j’aime de la politique en 2022? J’ai le goût de faire avancer les choses et de travailler pour les citoyens. J’ai toujours été fier de ma ville. Ce que j’aime un peu moins de la politique en 2022? On veut toujours faire avancer les dossiers, mais jamais à la vitesse que l’on voudrait. Les délais pour avoir certains supports gouvernementaux sont longs ce qui complexifie parfois notre travail. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Pour les prochaines années, on va miser sur la réfection des routes qui ont été mises de côté durant les dernières années. C’est certain que ça va prendre plusieurs années avant d’arriver avec des routes neuves. On travaille présentement sur un échéancier afin de s’attarder aux routes les plus endommagées à ce jour. Un projet d’aménagement de jeux d’eau devrait aussi se concrétiser.

Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Si les citoyens trouvent que les élus ne font pas bien leur travail, c’est à eux d’aller voter pour les personnes de leur choix. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y’at-il des projets en cours ou sur la table? La municipalité a acheté des terrains, il y a quelques, années dans le but de promouvoir le développement résidentiel. Avec ces terrains, près de dix résidences ont été construites. On souhaite développer davantage le secteur lors du prochain mandat.

Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? C’est très paisible ici. On est situé à mi-chemin entre Sorel et Saint-Hyacinthe. Je considère que l’on est choyé pour l’emplacement. La question de la rareté de la main-d’oeuvre est-elle un enjeu chez vous? On a de petites entreprises, mais elles semblent tirer leur épingle du jeu. À mon avis, si les entreprises du coin étaient capables d’engager plus de personnel, leur expansion serait plus grande. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? L’aqueduc est là depuis le début des années 1980. Le réseau est adéquat et très efficace. Tout le réseau d’eau est régi par la ville de Saint-Denis-sur-Richelieu et on a une bonne alimentation en eau potable pour le moment. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Les gens sont accueillants et je trouve que c’est facile de s’intégrer ici. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la Ville-centre? Nos relations sont très cordiales avec la Ville de SaintHyacinthe. Je pense que la dynamique est beaucoup plus intéressante entre la ville-centre et les autres villes de la MRC qu’avant. Tout le monde a l’intérêt de travailler ensemble. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de travailler en collaboration avec les autres municipalités, mais, pour l’instant, il le fait très bien.

Guy Robert — 53 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : agriculteur et représentant pour une compagnie d’alimentation porcine

Votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? M. Giard fait du très bon boulot pour le moment, je suis satisfait de son travail. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et intégrité? C’est comme gérer en tant que bon père de famille. Il y a des règles à suivre et il faut s’assurer de les respecter.

390, rue Principale 450 792-3190 www.saintbernarddemichaudville.qc.ca Date de constitution : 31 août 1908 Population : 610 habitants Gentilé : Bermigeois, Bermigeoise Superficie : 65,84 km2 Circonscription électorale provinciale : Richelieu Directrice générale et secrétairetrésorière : Émilie Petitclerc

Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Pour l’instant non, car je ne m’attarde pas trop à ces plateformes. Par contre, je sais que les réseaux sociaux ont été un irritant pour des élus et ont malheureusement quitté la vie politique à cause de cette pression. Il faut faire attention avec ce que tu partages pour ne pas te mettre dans le pétrin. Il ne faut pas non plus se laisser intimider par des commentaires, car c’est facile de dénigrer le travail des gens derrière son écran.

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Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Je ne crois pas que les élus sont assez payés pour le travail qu’ils font. Il faut toujours y aller en fonction de la capacité de payer des citoyens. C’est délicat, car ça dépend toujours de la volonté de chaque élu de faire avancer les dossiers ou non. On y va plus par passion que pour la paie.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? On respecte grandement les terres agricoles. Il y a beaucoup de zones blanches gérées par des agriculteurs et on ne tient pas à développer dans ce secteur.


Saint-Damase 115, rue Saint-Étienne 450 797-3341 www.st-damase.qc.ca Date de constitution : 5 octobre 2001 Population : 2631 habitants Gentilé : Damasien, Damasienne Superficie : 80,69 km2 Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétaire-trésorière : Johanne Beauregard

Alain Robert — 64 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : directeur d’usine Olymel à Yamachiche

Qu'aimez-vous de la politique en 2022? J’aime les défis que l’on va avoir à relever sur le plan de l’inflation et de la pénurie de main-d’oeuvre au cours des prochaines années. Ça ne sera pas toujours facile, mais on va être capables de bien guider les citoyens. On est là pour travailler pour eux et ça me fait grandement plaisir de le faire.

Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? La ville me fascine par son organisation et sa capacité d’offrir une vie de qualité aux citoyens. C’est une ville parfaite pour les familles grâce à l’implantation des camps de jour, de la bibliothèque et des activités extérieures offertes à tous.

Qu'aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? J’aime moins les gens qui critiquent ce que l’on fait et surtout ceux qui n’ont jamais été à notre place. Avec mon emploi, j’ai toujours dû prendre des décisions, donc j’ai souvent été critiqué et je n’ai pas de difficulté à vivre avec les choix que je fais pour le bien de la communauté. Ce que je trouve triste, c’est la critique des gens qui est constamment sur nous.

La question de la rareté de la main-d’oeuvre estelle un enjeu chez vous? À Saint-Damase, on s’en tire quand même assez bien, mais on n’est pas à l’abri de ça. Que l’on pense à l’usine Exceldor ou à Meubles Saint-Damase, c’est plus difficile de recruter ces temps-ci. Ils doivent même avoir recours à des travailleurs étrangers pour pourvoir les postes vacants.

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? La Municipalité gérait très bien ses dossiers durant les dernières années, mais je souhaite que la Ville soit plus proactive afin d’être prêts à toute éventualité. On le voit avec la pandémie et les changements climatiques qu’on peut être frappés par une mauvaise nouvelle à tout moment. Il faut donc prévoir les coups pour diminuer les impacts. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Je pense que les gens se présentent par passion, mais il faut avoir une certaine reconnaissance monétaire pour ce que l’on fait. On a ajusté il y a quelques années les salaires des élus et je crois que c’est suffisant pour le travail accompli. C’est clair que l’on voudrait toujours plus, mais il faut toujours considérer la capacité de payer de tous. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Quand un maire ou un conseiller ne fait pas bien son travail, il risque de perdre son siège aux prochaines élections municipales. C’est donc important d’aller voter pour changer la donne.

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Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Il n’y a pas beaucoup de perspectives pour le moment. On essaie de développer certains terrains, mais il y a souvent une contrainte entourant l’expropriation de nos citoyens, ce qui n’est pas souhaitable. On a aidé au développement résidentiel de la Place Morier. On reste tout de même à l’affût d’éventuelles opportunités. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? La conciliation de la protection des terres agricoles va très bien pour le moment.

L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Les maires avant moi ont été visionnaires en mettant un système d’eau potable contrairement à d’autres villages. Nos infrastructures sont d’ailleurs en très bon état. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Les gens sont vraiment accueillants et ils me rendent fier. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Pour l’instant, on a une bonne relation avec la Ville de Saint-Hyacinthe et je ne vois pas de conflit à l’horizon. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? C’est gênant de donner un conseil alors que moi-même je viens d’entamer mes nouvelles fonctions. Je lui conseille tout de moins d’être à l’écoute des préoccupations de ses concitoyens. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? J’ai été le premier à voter pour lui, car je trouve que c’est une personne qui a une bonne vision. Il suit bien ses dossiers et je suis très content de notre préfet. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l'intégrité? J’aime être capable de me regarder dans le miroir et de me dire que je n’ai pas joué dans le dos de personne. Pour moi, l’éthique et l’intégrité sont des valeurs très importantes et je ne suis pas là pour manipuler qui que ce soit dans différents dossiers. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Les réseaux sociaux sont une belle façon de communiquer et de garder contact avec certaines personnes. Par contre, les gens se servent drôlement de ces plateformes. Ce n’est pas l’endroit pour dénigrer ou mépriser une personne ou un groupe. Heureusement, on n’a pas eu de situation de la sorte à gérer au niveau de la Municipalité.


Saint-Damase

Johanne Beauregard — Directrice générale

Ghislaine Lussier — District des Parcs

Saint-Dominique

Hugo McDermott — 48 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : entrepreneur

Qu’aimez-vous de la politique en 2022? Je me suis toujours impliqué dans différents organismes pour redonner au suivant. J’aime être impliqué dans la Municipalité pour pouvoir redonner aux citoyens. J’aime aussi pouvoir gérer la communauté à ma façon.

Gaétan Jodoin — District de la Montagne

Yvon Laflamme — District des Horizons Verts

Claude Gaucher — District de la Yamaska

Yves Monast — District de la Mairie

1199, rue Principale 450 774-9939 www.municipalite.saint-dominique.qc.ca Date de constitution : 1855 Population : 2739 habitants Gentilé : Dominiquois, Dominiquoise Superficie : 70,98 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétaire-trésorière : Christine Massé

Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Je n’aime pas quand les gens critiquent sans savoir. En politique, on dirait que nous n’avons pas le droit à l’erreur. Les gens oublient que l’erreur est humaine. Lorsqu’il y a des problèmes, ça a toujours l’air facile à régler du point de vue d’un citoyen, mais ce n’est pas le cas.

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Saint-Dominique Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Ma priorité sera le gros projet d’agrandissement de l’école et de la bibliothèque. Il y aura également un nouveau gymnase. Nous devons aussi remplacer un camion de pompier et maintenir les infrastructures.

Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? C’est une belle municipalité accueillante et dynamique. La population est jeune, c’est l’endroit idéal pour les jeunes familles. Nos loisirs sont diversifiés. C’est un endroit agréable où habiter.

Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Nous sommes une petite municipalité, donc nous ne pouvons pas payer un maire à temps plein. Pour être un bon élu, il faut avoir une passion pour la politique. Si l’on regarde le salaire des élus de Saint-Dominique en fonction du nombre de citoyens, oui ils sont suffisamment payés. Par contre, dans un monde idéal, ils seraient plus payés.

La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? C’est un enjeu qui est présent partout à travers le Québec. Étant moi-même entrepreneur, je vis cette pénurie. Je sais que certaines entreprises surenchérissent pour garder leur main-d’œuvre.

Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Oui! Ça peut dépendre de la personne, par exemple si elle continue d’apporter des idées nouvelles. Il ne faut pas qu’elle oublie que le poste ne lui appartient pas et qu’il faut laisser la place à du sang neuf. Je dirais qu’un élu devrait effectuer un maximum de trois mandats pour laisser la chance au suivant. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nous sommes en train de terminer un quartier. Il y a divers projets sur la table, mais je ne peux pas m’avancer davantage. Nous prévoyons une belle croissance à Saint-Dominique. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Nous n’avons pas cet enjeu à Saint-Dominique. Cependant, nous devons densifier le territoire. Il y aura plus de blocs d’appartements. Les citoyens devront s’habituer à en voir plus. Je suis conscient que lorsqu’il faut agrandir la zone résidentielle, il faut piger dans les terres agricoles. Il n’y a pas d’alternative.

L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Nous sommes alimentés par l’usine de traitement d’eau de Saint-Hyacinthe ainsi que par quelques puits artésiens. Pour l’instant, ce n’est pas un enjeu pour nous. J’aimerais toutefois conscientiser les gens au fait que l’eau n’est pas éternelle. Nous sommes chanceux d’avoir de l’eau qui coule lorsqu’on ouvre le robinet. Ce n’est pas le cas de tout le monde. L’eau est une richesse qu’il ne faut pas tenir pour acquise. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Nous sommes bien situés. Nous sommes proches de plusieurs villes-centres et entre deux autoroutes. La population est en or. Nos services sont de grande qualité.

Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de garder une belle ouverture et un esprit de collaboration avec les autres municipalités. Il ne faut pas qu’il y ait de compétition. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? J’ai une opinion favorable de lui. Il semble être quelqu’un de posé et avoir une bonne connaissance des enjeux et des dossiers. Il fera un bon travail. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Pour moi, ces mots signifient savoir prendre conscience de l’importance de la municipalité. Il faut se détacher de la situation. Ce qui est bon pour moi n’est pas nécessairement bon pour la municipalité. Il faut privilégier les intérêts des citoyens plutôt que ses intérêts personnels. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Oui! Avec les réseaux sociaux, la communication est rapide et facile. Ça peut être utile, mais les gens les utilisent pour rabaisser les autres facilement. C’est un couteau à double tranchant.

Lydia Richer — District 1

Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Il y a 12 nouveaux maires, dont celui de Saint-Hyacinthe. Il est encore beaucoup trop tôt pour que je me prononce, mais j’espère qu’il y aura une ambiance harmonieuse. J’espère que l’équipe va avoir la même vision. J’aimerais que certains services deviennent régionaux.

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Stéphanie Lambert — District 2


Saint-Dominique

Irène Dubreuil — District 3

Mélissa Lussier — District 6

Jean-Francois Morin — District 4

Lise Bachand — District 5

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Saint-Hyacinthe de commencer les travaux en 2023. Pour un projet à long terme, j’aimerais regarder pour l’éventuelle construction d’un terrain de baseball comme j’ai mentionné dans ma récente campagne électorale.

700, avenue de l’Hôtel-de-Ville 450 778-8300 www.st-hyacinthe.ca Date de constitution : 1748 Population : 57 785 habitants Gentilé : Maskoutain, Maskoutaine Superficie : 191,28 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directeur général : Louis Bilodeau

Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime travailler pour les citoyens. Le but est de répondre à leurs attentes et de les rendre fiers. J’aime aussi que les élus autour de la table soient tous indépendants, cela m’encourage à mettre de l’avant mon rôle d’élu rassembleur. Dans cette optique, les conseillers et moi travaillons de pair pour faire avancer les dossiers.

10 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? On entend plus souvent les gens qui sont insatisfaits de notre travail. Les gens qui sont satisfaits de nos

Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Pour ce qui est de la Ville de Saint-Hyacinthe, je trouve que la rémunération des élus est bonne. Je pense que les salaires mériteraient d’être revus dans les petites municipalités. Il y a des élus qui travaillent très fort pour des salaires minimes. Le gouvernement pourrait s’attarder à ce dossier, selon moi.

André Beauregard — 53 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : coordonnateur aux loisirs dans le quartier Douville

réalisations se font moins entendre sur la place publique. J’invite les gens à nous faire part de nos bons coups, ça nous motiverait grandement. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? On a plusieurs projets sur la table et notre devoir sera de les mener à terme d’ici les prochaines années. On va mettre l’accent sur les infrastructures souterraines sans oublier notre plan de gestion de débordement. On veut travailler sur les plans de la promenade Gérard-Côté afin

Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? J’y ai déjà pensé, mais lorsqu’on voit certaines municipalités qui ont de la difficulté à recruter de nouveaux candidats, ça priverait certains qui aiment faire de la politique. Ce n’est pas un dossier simple. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? On a plusieurs projets résidentiels en cours, dont celui du Domaine sur le Vert à Douville près de Sainte-MarieMadeleine et le Projet M qui va aboutir prochainement. Il y a beaucoup de construction en ce moment au centre-ville, ce qui va nous permettre d’accueillir de nouveaux résidents, de dynamiser l’endroit et de faire rouler l’économie locale. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Ce n’est pas toujours facile de concilier le développement municipal et la protection des terres agricoles, mais on n’aura pas le choix de les protéger. On est entourés des plus belles terres agricoles au Québec. Le dézonage sera de moins en moins possible, selon moi. Ça va prendre des projets importants et étudiés à la loupe avant d’accorder l’implantation d’une bâtisse ou de tout autre projet sur une terre agricole.

Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Saint-Hyacinthe est une ville qui tire très bien son épingle du jeu dans l’accueil des nouveaux arrivants. On a l’équipe du service de développement de l’immigration de SaintHyacinthe Technopole qui fait un travail formidable afin que tout le monde se sente chez soi. Saint-Hyacinthe est un bel endroit où habiter. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? La plupart des entreprises et des commerces cherchent du personnel en ce moment. C’est un grand défi qui nous touche depuis quelques années, mais avec la pandémie, c’est pire. Je pense qu’on en a encore pour quelques années avec des problèmes de main-d’œuvre. Heureusement qu’à Saint-Hyacinthe, on a beaucoup d’immigrants qui viennent travailler ici et des retraités qui viennent prêter main-forte. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Saint-Hyacinthe est une ville riche sur différents aspects. En plus d’être la capitale agroalimentaire du Québec, nos établissements d’enseignement supérieur se démarquent sur tous les plans. De plus, de belles entreprises se sont établies ici, ce qui fait notre grande fierté. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Je sens une belle collaboration de tout un chacun. En tant que ville-centre, on a un rôle important à jouer autour des autres municipalités. Il faut tenter de s’entendre le mieux possible et je pense qu’on a tout avantage à se parler et à s’entendre pour aider le développement de la région maskoutaine. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? C’est un chic type. Je crois qu’il va faire un bon travail.


Saint-Hyacinthe Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Il faut être transparent, dans la mesure du possible, et travailler pour le bien de la population. De plus, il faut rester intègre avec nos valeurs. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Ces temps-ci, je prends de plus en plus mes distances avec les réseaux sociaux. On constate que les gens peuvent être méchants sur les différentes plateformes. C’est dommage, car il y a des élus qui quittent la vie politique municipale à cause de menaces à leur égard. Il va falloir trouver une solution pour contrer le problème.

Louis Bilodeau, directeur général

De gauche à droite à l’arrière, Guylain Coulombe, André Arpin, Jeannot Caron, David Bousquet, David-Olivier Huard, Claire Gagné et Bernard Barré. De gauche à droite à l’avant, Donald Côté, Mélanie Bédard, André Beauregard, Annie Pelletier et Pierre Thériault

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 11


Saint-Hugues 171, rue Saint-Germain, local 103 450 794-2030 www.saint-hugues.com Date de constitution : 1982 Population : 1375 habitants Gentilé : Saint-Huguois, Saint-Hugoise Superficie : 85,86 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale : Carole Thibeault

Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Cela dépend des municipalités. Il ne faudrait pas que le salaire soit trop élevé pour que les gens se présentent au conseil pour l’argent. Ils doivent se présenter pour le bien de la municipalité et de ses citoyens. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je ne pense pas. Si les élus ont mis des choses en place, c’est qu’ils sont compétents. Après tout, ce sont les citoyens qui décident des membres du conseil.

Richard Veilleux — 55 ans Maire depuis : 2013 Occupation autre que celle de maire : vendeur chez Girardin Blue Bird Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime les défis à relever. J’aime le fait qu’il y a plus de jeunes qui s’impliquent et de parité dans le milieu politique. Les changements climatiques sont des défis auxquels nous devons faire face. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? En ce qui a trait un peu plus à la politique nationale, je n’aime pas quand ça ressemble à une garderie. Je n’aime pas quand ça manque de classe. La politique, qu’elle soit internationale ou municipale, doit être faite avec beaucoup de classe. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Il y a de nombreux projets qui sont déjà en place, mais qui se poursuivront tout au long de ce mandat. Il y a la mise à niveau des égouts pluviaux, des équipements et des infrastructures ainsi que l’amélioration des réseaux routiers et des bandes riveraines. Nous aimerions également installer un toit sur la patinoire et améliorer le chalet.

Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nous sommes très limités. Il y a actuellement quelques terrains en vente. Nous ne pouvons pas augmenter beaucoup la population, car l’approvisionnement d’eau est un enjeu. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Non, ça va plutôt bien chez nous ces temps-ci. La question a déjà été plus difficile, mais aujourd’hui tout est bien balancé. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Je lui dirais que Saint-Hugues est le plus beau village de la MRC des Maskoutains. Nous sommes bien situés, à proximité de plusieurs villes-centres. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? C’est préoccupant, mais il n’y a pas de pénurie ici. Ce sont des entreprises surtout agricoles et ça va bien pour elles. J’aimerais qu’il se développe plus de commerces. J’aimerais beaucoup qu’un professionnel comme un dentiste s’installe au village. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Nous sommes liés à la Régie d’Aqueduc Richelieu pour l’approvisionnement d’eau et elle est très limitée. Nous travaillons à résoudre cet enjeu.

Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Il y a des gens de partout qui viennent s’installer à SaintHugues. C’est un endroit calme, où il y a beaucoup de terres agricoles et plusieurs monuments patrimoniaux. Le village est ordonné. Chaque rue est définie et forme des carrés parfaits. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Je n’ai jamais eu de difficulté à m’entendre avec les autres municipalités et je suis fier d’être associé à Saint-Hyacinthe. J’entrevois ces échanges d’un bon œil. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je sais qu’il connaît bien son terrain puisqu’il a été conseiller. Je lui dirais d’agir en bon père de famille. Il doit bien gérer ses conseillers comme un père s’occupe de ses enfants. Il faut qu’il travaille en équipe avec les autres municipalités. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Simon Giard, c’est un bon ami de la famille. Il est maire de la municipalité voisine. Il a totalement mon appui. Je crois qu’il a l’expérience pour être un bon préfet. J’espère qu’il sera aussi disponible que Mme Morin l’était. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Il faut être un straight shooter. Il faut être honnête. Si l’on ne connaît pas la réponse, on ne répond pas n’importe quoi. Il ne faut pas être gêné de dire les vraies choses. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Je n’utilise pas les réseaux sociaux et je n’ai pas l’intention de les utiliser. Je suis mitigé. Il y a autant de bon que de mauvais à leur utilisation. Je n’aime pas quand les gens les utilisent pour intimider les autres. Ils pourraient être utilisés à meilleur escient. Je préfère quand ceux qui ont des questions m’appellent, je prends ainsi le temps de tout leur expliquer.

12 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Carole Thibeault, directrice générale

De gauche à droite, Simon Valcourt, Richard Turcotte, Richard Veilleux, René Martin, Audrey Lussier. (Absentes sur la photo : Marjolaine Berthiaume et Karine Dalpé)


Saint-Jude Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime le contact avec les citoyens et la possibilité de changer les choses dans la communauté. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Je n’aime pas le côté politique de devoir être présent un peu partout pour bien paraître, comme dans des soupers spaghetti. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? J’aimerais travailler l’approche des citoyens. Je veux que les citoyens aient leur mot à dire sur le budget. Je veux organiser des cafés du maire un dimanche sur deux afin de rencontrer les citoyens, être près d’eux et leur donner le service qu’ils payent. J’aimerais baisser le taux de taxe et faire le maximum avec l’argent que nous avons. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Non, mais ce n’est pas un travail à temps complet non plus. Ceux qui s’impliquent davantage et qui siègent à des comités devraient être plus payés puisqu’ils donnent plus de leur temps. Nous allons instaurer des jetons de présence pour offrir aux conseillers un dédommagement. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Non. Il y a beaucoup de postes vacants puisqu’il y a peu de gens qui sont intéressés par la politique municipale. Ils sont désillusionnés du pouvoir qu’ils ont entre leurs mains. Je crois que si on limitait les mandats, on perdrait de la qualité, mais il faut tout de même savoir laisser sa place. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nous avons encore des terrains pour des constructions résidentielles. Une trentaine de nouvelles maisons sont en voie d’être construites. Notre développement résidentiel commence à être pertinent.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Oui, je crois que la protection des terres agricoles devrait primer sur la construction résidentielle. Il ne faut pas oublier que les terres sont notre garde-manger. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Saint-Jude, c’est la plus belle municipalité de la MRC. Il y a beaucoup de jeunes de moins de 18 ans et de jeunes familles. Nous avons de bons services. Notre réseau Internet est bon, surtout pour les gens en télétravail, c’est l’idéal! Les maisons sont aussi moins chères dans notre municipalité. La question de la rareté de la main-d’oeuvre estelle un enjeu chez vous? C’est un problème qui est présent partout. La pandémie n’a pas aidé, mais à Saint-Jude, on s’en sort assez bien. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Nous avons une grande quantité d’eau fournie par la Régie d’Aqueduc Richelieu Centre. Ça nous enlève un stress que plusieurs municipalités ont et ça nous permet de développer davantage. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Les citoyens sont la plus grande richesse de Saint-Jude. Ce sont des gens de coeur et ouverts d’esprit. Pour donner un exemple, l’été, nous accueillons plusieurs travailleurs étrangers et les gens du dépanneur et de la caisse ont appris l’espagnol pour pouvoir leur offrir les services nécessaires. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Ça va bien aller. M. Beauregard a une grande ouverture d’esprit qui va au-delà de sa ville. Il semble bien comprendre les problèmes de l’ensemble de la MRC.

Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais d’être transparent le plus possible. Sa vie politique ne doit pas empiéter sur sa vie privée. Il devra vivre avec les chicanes et toujours trouver une solution pour le bien commun. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Il est dans le milieu politique depuis assez longtemps et il y fait du bon travail. Il connaît bien le territoire et il a une bonne expérience des enjeux. Il fait appel aux maires de la MRC pour l’amener plus loin. Il a une autre optique et je suis convaincue qu’il fera du bon travail dans son nouveau rôle. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Il faut prendre des décisions avec le gros bon sens. Il faut toujours séparer la vie politique, la vie professionnelle et la vie personnelle. Je me suis empêchée longtemps d’être en politique municipale à cause de mon emploi. Je voulais éviter les conflits d’intérêts. Je me suis rendu compte que la loi ne l’interdisait pas. Tant que mes décisions n’ont pas d’influence sur mes organismes, il n’y a pas de problèmes. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Non, je considère même qu’ils sont un facilitateur. Il faut être de son temps et savoir comment les utiliser. Souvent, les commentaires haineux sont des gens qui sont déçus. Il faut prendre le temps de leur expliquer, d’écouter leurs craintes et de les comprendre. Il ne faut pas non plus tout prendre personnel.

940, rue du Centre 450 792-3855 www.saint-jude.ca Date de constitution : 1855 Population : 1371 habitants Gentilé : Rochvillois, Rochvilloise Superficie : 77,8 km² Circonscription électorale provinciale : Richelieu Directrice générale et secrétaire-trésorière : Julie Clément

Annick Corbeil — 49 ans Mairesse depuis : 2021 Occupation autre que celle de mairesse : directrice de la Maison des jeunes des Quatre-Vents et intervenante à l’Auberge du Cœur Le Baluchon

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 13


Saint-Liboire aurait place à amélioration, mais comme nous décidons de notre salaire, il augmente un peu avec l’inflation. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je ne pense pas. Ça prend au moins deux mandats pour pouvoir réaliser des choses. Il n’y a pas beaucoup de monde qui se présente aux élections municipales. Je crois que certains postes seraient vacants s’il fallait limiter les mandats.

151, rue Gabriel, suite 102 450 793-2811 www.st-liboire.ca Date de constitution : 1994 Population : 3102 habitants Gentilé : Liboirois, Liboiroise Superficie : 75,07 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétaire-trésorière : France Desjardins

Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime la proximité avec les gens. La politique municipale est un gouvernement de proximité. Je connais la majorité de la population et ça me fait toujours plaisir de jaser lorsqu’on m’aborde. J’aime aussi prendre des décisions. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? La pandémie est difficile à gérer. Les réseaux sociaux et tout ce qui s’y trouve sont aussi difficiles à gérer.

Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nous n’avons pas beaucoup de projets puisque nous avons plusieurs zones de réserve. Il y a 15 à 20 maisons qui se construisent chaque année. Nous ne voulons pas dézoner d’autres territoires, mais nous devons densifier la population. Nous allons développer les territoires acquis.

Yves Winter — 57 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : retraité Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Nous devons maintenir une bonne gestion des biens. Saint-Liboire est la municipalité où la moyenne d’âge des habitants est la plus jeune de la MRC. Nous devons donc maintenir le côté social et sportif. Nous voulons continuer à collaborer avec les centres de la petite enfance et avec le Centre de services scolaire puisque nous voulons ajouter un pavillon à notre école primaire. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Non. On ne fait pas de politique municipal pour l’argent. Comparativement aux grandes villes qui ont plusieurs ressources, nous devons gérer plein de choses. Le salaire

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Ce n’est pas difficile puisqu’on ne peut pas aller plus loin. Nous voulons maintenir le 97 % des zones agricoles. Les citoyens sont conscients que nous sommes une municipalité rurale. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Je lui dirais que c’est une municipalité sécuritaire, et ce, pour toutes les catégories d’âge. Il y a des parcours scolaires, des pistes cyclables ainsi que des zones à 30 km/h. Nous offrons plusieurs loisirs avec tous les équipements et terrains nécessaires. Notre école primaire n’est pas comme les autres. Elle a un programme qui se nomme Initiation sport-réussite éducative. De plus, à Saint-Liboire, il y a beaucoup de jeunes familles et le coût des maisons est un peu moins cher. C’est un endroit vivant où toutes les catégories d’âge ont de quoi s’y plaire. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? Oui. Nous avons le même problème que partout ailleurs. Il n’y a pas beaucoup d’entreprises, mais je sais qu’un de nos restaurants offre seulement le service à emporter et la livraison puisqu’il n’a plus assez de main-d’œuvre. Notre épicerie et notre pharmacie en cherchent aussi constamment.

L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? C’est un enjeu qui sera toujours présent. Nous avons une usine de traitement des eaux et des puits. Notre eau potable va bien, mais nous cherchons toujours à l’améliorer afin de nous sécuriser. Nous travaillons pour creuser un cinquième puits cette année et nous sommes sur le projet d’approvisionnement d’eau d’Acton Vale. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Nous offrons les meilleurs services aux citoyens dans tous les aspects de la vie quotidienne. C’est une municipalité qui est tranquille et sécuritaire. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Je crois que ça va bien aller. La ville-centre a besoin de ses municipalités pour fonctionner. Les gens viennent travailler dans la ville-centre et ces gens habitent dans les municipalités qui l’entourent. Le tout est interrelié et l’équipe va travailler dans ce sens. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de maintenir l’ouverture d’esprit que Claude Corbeil avait. En étant à l’écoute de son entourage, tout va bien aller. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Je le connais bien et j’ai une bonne opinion de lui. Il s’implique dans beaucoup d’organisations. Partout où il passe, il y a une bonne dynamique. C’est un homme de confiance qui fait du bon travail. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? En politique, il ne faut pas oublier que nous sommes un citoyen comme un autre. Il ne faut pas se privilégier, mais bien prendre des décisions pour l’ensemble. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Oui. Il y a certains élus qui ne se sont pas présentés à cause d’eux. Il y a beaucoup de commentaires méchants et mesquins. En politique, il faut se faire une carapace pour que ça ne nous affecte pas trop.

14 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

De gauche à droite à l’arrière, Serge Desjardins, Martine Bachand et Claude Vadnais. De gauche à droite à l’avant, Marie-Josée Deaudelin, Yves Winter et Jean-François Chagnon.


Saint-Louis Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime notre équipe. Que ce soit l’équipe du conseil ou l’équipe du bureau municipal, c’est super important que tout le monde s’entende à Saint-Louis. L’équipe fait toute la différence. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? C’est difficile faire plaisir à tout le monde. Lorsqu’on prend des décisions, on souhaite rendre le plus de gens heureux possible. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? La construction du garage municipal et l’aménagement de la piste cyclable. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? À mon sens oui. Saint-Louis n’est pas la municipalité où les élus gagnent le plus haut salaire, mais ils ne sont pas les pires non plus. Nos conseillers sont tout de même satisfaits. Chaque an, il y a une augmentation selon l’inflation, mais il ne faut pas oublier qu’on ne fait pas ça pour le salaire. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Non. On ne le fait pas pour le provincial ni pour le fédéral. Je ne vois pas pourquoi il faudrait limiter pour le municipal. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nous avons quelques terrains en zone blanche. Nous prévoyons développer un peu, mais il y a peu de terrains, donc il se construit deux ou trois maisons neuves par an.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Nous n’avons pas trop de problèmes jusqu’à maintenant. Il y a certains lots destitués qui pourraient faire de beaux développements résidentiels, mais nous ne poussons pas davantage. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Le mot magique est la tranquillité. C’est l’endroit pour avoir la paix. C’est sécuritaire puisqu’il y a des zones piétonnes et cyclables. Nous avons aussi de beaux loisirs et une patinoire. Nous sommes bien situés, à mi-chemin entre Sorel et Saint-Hyacinthe. La question de la rareté de la main-d’oeuvre estelle un enjeu chez vous? Non, pas pour le moment. Nous avons une usine de transformation alimentaire et il y a beaucoup de travailleurs étrangers qui y travaillent. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Oui. Nous sommes très limités et ça freine notre développement résidentiel et agricole. Nous sommes desservis par la Régie de l’Aqueduc Richelieu Centre. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? La rivière Yamaska passe sur le territoire. La municipalité est en campagne, il y a de beaux paysages. Le parcours est agréable, il n’y a pas de trafic. C’est un bel endroit.

Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Il y a une bonne relation pour le moment. Il est certain que Saint-Hyacinthe va travailler dans le but que la MRC soit florissante. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais que la MRC comporte 17 municipalités et qu’il devrait prendre ses décisions en conséquence. Il ne doit pas seulement penser à lui. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Je suis très enthousiaste à la nomination de M. Giard. Il est en place depuis longtemps et il connaît bien ses dossiers. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Pour moi, il faut faire attention aux conflits d’intérêts apparents. Il ne faut pas blâmer les autres et prendre la responsabilité de ses actes. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Je ne les utilise pas et je ne suis pas intéressé à les utiliser ni à voir ce que les gens disent à mon sujet. Je sais qu’ils ne sont pas utilisés pour répandre du bonheur. Il y a du bon et du mauvais dans les réseaux sociaux en politique.

765B, rue Saint-Joseph 450 788-2631 www.saint-louis.ca Date de constitution : 1881 Population : 742 habitants Gentilé : Saint-Louisien, Saint-Lousienne Superficie : 48,40 km² Circonscription électorale provinciale : Richelieu Directrice générale et secrétaire-trésorière : Jocelyne Charbonneau

Yvon Daigle — 61 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : producteur agricole

Jocelyne Charbonneau directrice générale et secrétaire-trésorière

De gauche à droite à l’arrière, Jean-Claude Drolet, Yvon Daigle, Jean Sioui et Jacque Mathieu. De gauche à droite à l’avant, Robert Charron, Patrice Forcier et Jean-Pierre Arpin.

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 15


Saint-Marcel-de-Richelieu Qu’aimez-vous de la politique en 2022? Tout m’intéresse. Depuis mes débuts en politique, j’ai beaucoup appris et je trouve ça très enrichissant. C’est une belle façon d’acquérir des connaissances. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Ça peut arriver de ne pas s’entendre avec tout le monde autour de la table, mais ça fait partie du métier et c’est plutôt rare.

117, rue Saint-Louis 450 794-2832 www.saintmarcelderichelieu.ca Date de constitution : 1855 Population : 524 habitants Gentilé : Marcelois, Marceloise Superficie : 51 km² Circonscription électorale provinciale : Richelieu Directrice générale et secrétaire-trésorière : Julie Hébert

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Je veux trouver une façon de garder les habitants à Saint-Marcel. Je veux que les gens se sentent en sécurité et qu’ils veuillent avoir le goût de vivre ici. On a de nouvelles familles qui s’installent ici et une nouvelle école toute neuve, donc on veut que l’établissement scolaire se remplisse. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? J’ai tendance à dire que les élus municipaux sont des bénévoles rémunérés. Les gens se présentent pour relever des défis et non pas pour la paie. On dépasse nos heures de travail, mais ça nous fait plaisir de le faire. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je n’ai pas de problème avec le nombre de mandats, car si tu fais du bon travail, tu peux continuer sans problème. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Notre objectif est d’accueillir beaucoup de familles. On est moins dans le développement résidentiel, mais on

invite les familles à visiter les maisons mises en vente dans notre municipalité. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Chez nous, on n’a pas de problème avec ça. Environ 80 % de notre territoire est zoné agricole, donc on s’entend assez bien avec les agriculteurs. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Si la personne se trouve un emploi à son goût dans la région et qu’elle est capable de faire la route pour se rendre à son domicile, elle va être heureuse. On est très accueillants avec nos étrangers et les gens aiment notre côté chaleureux. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? On n’a malheureusement pas beaucoup d’entreprises manufacturières dans la ville. La plupart de nos agriculteurs engagent des Guatémaltèques pour les aider dans les champs. Pour les intéressés, on cherche toujours des jeunes qui souhaitent donner un coup de main pour les travaux publics. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? En été, le débit de l’eau est moindre, mais on ne manque jamais d’eau. Nos systèmes d’égout et d’aqueduc sont récents, donc il n’y a pas de problème de ce côté.

Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Les citoyens sont la beauté de la ville. J’ai un grand respect pour les habitants et ils sont très importants à mes yeux. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? On a une très belle entente entre les différentes villes de la MRC des Maskoutains et Saint-Hyacinthe. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Il faut travailler avec son cœur, tout simplement. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Il va faire un super travail. Ça prend quelqu’un qui a du temps et des connaissances. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Les deux sont très importantes. Il faut être le plus transparent possible pour le bien de la communauté. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? On ne se fait pas interpeller négativement sur les réseaux sociaux. On n’entend que de belles choses sur nos plateformes.

Marguerite Desrosiers — 68 ans Mairesse depuis : 2021 Occupation autre que celle de mairesse : chauffeuse d’autobus scolaire

16 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Julie Hébert, directrice générale et secrétaire-trésorière

De gauche à droite à l’arrière, Isabelle Houle, Sylvie Viens, Mélanie Hardy, Gilles Bernier et Linda Langlais. De gauche à droite à l’avant, Julie Hebert, Veronique Dufresne et Marguerite Desrosiers. (absent sur la photo William McMahon)


Saint-Simon Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime beaucoup faire avancer les choses et aider les citoyens. C’est ce qui me pousse à pratiquer la politique municipale. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Je n’aime pas la critique qui est non fondée. Les gens qui jugent sans connaître les dossiers, ça me dérange. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Nous avons beaucoup de beaux défis. Il y a l’agrandissement de l’école primaire. Nous allons réaménager un secteur au complet et nous allons déplacer une rue. Nous voulons refaire des stationnements. Il va aussi y avoir un centre de la petite enfance qui va ouvrir ses portes au cours de l’an 2022. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Ce n’est pas suffisamment payé, mais il ne faut pas perdre de vue qu’on ne se lance pas en politique pour l’argent. On est là pour rendre service aux citoyens. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je ne crois pas. C’est la population qui décide qui elle veut élire au conseil. Si la population ne veut plus de toi, elle te le dit. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? À Saint-Simon, il n’y a plus de terrain résidentiel. La Commission de protection du territoire agricole ne veut plus dézoner de terre agricole puisque nos terres sont trop belles. Nos seuls projets résidentiels sont des subdivisions de certains terrains résidentiels pour construire de nouvelles maisons.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Il y a plusieurs lois qui encadrent la protection des terres agricoles et nous sommes en faveur de ces lois. Ce n’est plus un enjeu pour Saint-Simon puisque nous ne cherchons plus à développer.

MUNICIPALITÉ

Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Saint-Simon est une municipalité chaleureuse, paisible et agréable. Nous avons de bons services et de beaux loisirs. Nous travaillons constamment à l’embellissement de la municipalité. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? La pénurie de main-d’œuvre est un défi universel. C’est un enjeu pour tout le monde. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Le village est desservi par l’aqueduc de Saint-Hyacinthe. C’est une grande aide pour nous, car l’eau est un enjeu dans plusieurs municipalités rurales. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Nous avons de belles terres et de belles fermes. Le paysage agricole est magnifique, surtout pendant l’automne.

Simon Giard — 56 ans Maire depuis : 2017 Occupation autre que celle de maire : agriculteur

Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Ça va très bien aller. Nous avons déjà une excellente relation de travail. Je suis content que la ville-centre respecte les municipalités. Nous allons avoir de bonnes discussions pour faire avancer les choses.

En tant que nouveau préfet, quel sera votre rôle à la table de la MRC? Je vais harmoniser tout ce beau monde ensemble. J’ai pour valeur l’environnement, ça va prendre beaucoup de place dans mes décisions. Je vais aussi me concentrer sur les dossiers sociaux et les transports de la MRC. Je suis vraiment honoré que mes confrères m’aient élu. Ça va être un beau défi. Ça me montre qu’on me fait confiance pour représenter cette belle MRC remplie de richesses.

Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de poursuivre ce que son prédécesseur a entamé. Il faut qu’il travaille en harmonie avec ses collègues.

Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Ces valeurs définissent notre façon d’être. Il faut être honnête autant dans la vie que dans la politique municipale. Il faut agir pour le bien de nos citoyens plutôt que pour notre

49, rue du Couvent 450 798-2276 www.saint-simon.ca Date de constitution : 1855 Population : 1438 habitants Gentilé : Simonois, Simonoise Superficie : 69,85 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétairetrésorière : Johanne Godin

bien personnel. Ces valeurs nous permettent d’accomplir des choses afin de rendre service aux citoyens. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Je crois que les réseaux sociaux peuvent être un irritant dans les plus grosses municipalités. Dans le cas de SaintSimon, c’est correct pour l’instant. Les gens respectent les élus et leurs décisions, donc nous n’avons pas de rancune envers les réseaux sociaux.

Johanne Godin, directrice générale et secrétaire-trésorière

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 17

De gauche à droite à l’arrière, Bernard Beauchemin, David Roux, Alexandre Vermette, Patrick Darsigny et Réjean Cossette. De gauche à droite à l’avant, Simon Giard et Angèle Forest.


18 - Février 2022 - MRC des Maskoutain


Saint-Pie Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime répondre aux citoyens et pouvoir défendre les intérêts de la municipalité. J’aime relever de beaux défis. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Je n’aime pas aller siéger à la MRC. Nous ne sommes pas du même avis et ça m’irrite que nous n’ayons pas un pouvoir égal à la prise de décisions. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? J’aimerais pouvoir changer la zone industrielle en zone résidentielle. J’ai hâte de régler quelques dossiers qui traînent. Je souhaiterais aussi qu’il y ait un médecin à Saint-Pie. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Nous ne sommes pas les mieux payés, mais nous vivons tout de même bien avec cela. Nous ne faisons pas ça pour l’argent. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je crois que c’est personnel à tout le monde. Personnellement, je ne ferais pas dix mandats. Je crois que c’est bon de passer la puck à quelqu’un lorsqu’on a fait notre temps. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Il y a le dossier de la meunerie qui a passé au feu en 2019. Le terrain est près de l’école et j’aimerais y développer des résidences. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? C’est très contraignant. Nous avons beaucoup de terrains qui sont en zone blanche que nous aimerions développer, mais nous ne pouvons pas. Je crois que la Commission de protection du territoire agricole devrait nous laisser plus de terres. Il devrait y avoir plus de constance dans leurs

prises de décisions puisqu’ils l’autorisent pour certaines municipalités, alors que pour d’autres, ils refusent. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Il y a beaucoup de services comme l’épicerie, les dépanneurs, la Caisse Desjardins, la bibliothèque, le Service des loisirs et les organismes. Nous sommes une belle communauté accueillante. Nous avons aussi deux écoles primaires. Il y aura un toit sur notre patinoire extérieure. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? C’est un enjeu qui est présent partout. Lorsqu’on se promène à travers la ville, on peut constater que toutes les entreprises embauchent. On se demande où est partie la main-d’œuvre. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Non, nous avons un bon réseau d’aqueduc. Il est moderne et il fournit amplement. Nous n’avons pas ce problème. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Saint-Pie est très bien située. Nous avons un beau paysage montagneux avec une rivière qui passe dans la ville. Il y a une belle piste cyclable qui rejoint d’autres municipalités. Les gens peuvent rouler longtemps!

Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Il arrive au moment où il y a plusieurs dossiers à la MRC. Je souhaite qu’il pense à toutes les municipalités et qu’il incite à l’harmonie de la MRC. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Selon moi, il ne faut rien cacher. Il faut jouer cartes sur table en toute transparence. Les gens qui me croisent dans la rue peuvent me poser toutes les questions qu’ils veulent et je vais leur répondre. Mon numéro de téléphone est disponible, les gens peuvent m’appeler en tout temps. Je n’ai rien à cacher. En politique municipale, il ne doit pas y avoir de zone grise. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Oui. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, mais je crois que les gens devraient se rendre aux séances du conseil municipal et poser leurs questions plutôt que de mal se renseigner sur les réseaux sociaux. Il y a de bonnes et de mauvaises manières d’utiliser les réseaux sociaux, mais en politique municipale, il y a beaucoup de chialage et de désinformation.

Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? C’est difficile avec la ville-centre. Il y a présentement un dossier qui n’aboutit pas et ça ralentit le développement de la municipalité.

77, rue Saint-Pierre 450 772-2488 www.villest-pie.ca Date de constitution : 1828 Population : 5855 habitants Gentilé : Saint-Pien, Saint-Pienne Superficie : 108,33 km² Circonscription électorale provinciale : Saint-Hyacinthe Directrice générale et secrétaire-trésorière : Dominique St-Pierre

Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de toujours prioriser la communication. La communication est la base de tout. Il faudrait régler les problèmes à l’interne.

Mario St-Pierre — 63 ans Dominique St-Pierre directrice générale et secrétaire-trésorière

Maire depuis : 2013 Occupation autre que celle de maire : agriculteur

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 19


20 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Saint-Pie


Saint-Valérien-de-Milton Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime le contact avec les gens et pouvoir discuter avec eux. J’aime aussi résoudre des problèmes en lien avec la municipalité pour le bien de la communauté. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Pour l’instant, j’aime bien ce que je fais. C’est clair qu’il peut avoir des petits accrochages entre certaines personnes, mais il suffit de communiquer nos désaccords pour trouver une piste de solution. Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Il y a plusieurs dossiers qu’on aimerait avancer, dont celui sur les logements abordables. De plus, on souhaite développer davantage le programme des loisirs. Les tout-petits sont très bien desservis, mais on voudrait offrir plus de services aux adultes et aux jeunes adultes. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Selon le travail qu’on y met, le travail d’un élu n’est pas assez payé. Il en manque un peu pour que ce soit confortable. Le gouvernement pourrait peut-être instaurer un programme d’échelle salariale au niveau des municipalités. Pour l’instant, mon salaire me convient, car je fais mon travail par passion. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je ne pense pas qu’on devrait limiter le nombre de mandats. Les élus gagnent la confiance des citoyens lors des élections municipales. Si une personne ne fait pas adéquatement son travail, elle ne sera pas réélue, tout simplement. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Le développement résidentiel va bien. Un projet concernant la construction de 100 maisonnettes est en cours. D’autres projets pourraient être annoncés prochainement. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Ça reste un enjeu, car on veut protéger nos terres, mais aussi favoriser le développement résidentiel. Avec les normes imposées par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), on se trouve dans l’impasse pour développer davantage. Je crois qu’il faudrait revoir la structure de ce programme pour mieux gérer la situation. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Saint-Valérien-de-Milton est une ville où il fait bon vivre. C’est un endroit accueillant et tranquille.

La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? Les usines font face à une pénurie de main-d’œuvre, car les employés peinent à se trouver un logis à même la municipalité. Ça peut freiner certaines personnes à venir travailler ici. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? On se débrouille bien au niveau de l’eau potable. On a des égouts au cœur du village, mais on s’approvisionne en eau potable à partir de puits. Si l’on agrandit davantage notre rayon résidentiel au cours des prochaines années, il va peut-être falloir faire affaire avec une usine de traitement des eaux. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Notre plus grande richesse est celle de nos terres agricoles. Aussi, on a de grandes usines qui sont reconnues mondialement et qui font notre fierté. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? On a une belle dynamique pour l’instant. Il faut que tout le monde avance dans la même direction et ça devrait bien aller.

Daniel Paquette — 68 ans Maire depuis : 2017 Occupation autre que celle de maire : policier à la retraite

960, chemin Milton 450 549-2463 www.st-valerien-de-milton.qc.ca Date de constitution : 1er janvier 1864 Population : 1798 habitants Gentilé : Valériennois, Valériennoise Superficie : 107,53 km2 Circonscription électorale provinciale : Johnson Directrice générale et secrétaire-trésorière : Caroline Lamothe

Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Il faut prendre le temps de connaître et de comprendre les dossiers sur lesquels on travaille. De plus, il ne faut pas avoir peur d’aller à la rencontre des gens et d’être disponible pour les citoyens. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? C’est un homme que je respecte beaucoup. Il fait un bon travail. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Il faut être toujours honnête dans sa ligne de pensée. Il faut faire attention à ce qu’on dit et fait pour le respect des autres. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Les réseaux sociaux donnent la chance de communiquer facilement avec la communauté. Je n’utilise pas beaucoup cette plateforme sur le plan personnel, mais mon équipe alimente nos réseaux sociaux pour informer la communauté. On reçoit de beaux messages positifs pour l’instant et je n’ai rien de négatif à signaler.

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 21


Sainte-Hélène-de-Bagot Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime m’impliquer pour faire avancer les choses. Mon but est de faire rayonner Sainte-Hélène et qu’elle soit plus sur la map. Je veux que la municipalité se démarque des autres. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? Je n’aime pas le temps d’attente de la part du gouvernement. Ce temps ralentit le processus des choses. Je sais qu’il travaille pour améliorer les délais, mais c’est ce qui m’irrite le plus dans la politique.

421, 4e Avenue 450 791-2455 www.saintehelenedebagot.com Date de constitution : 1977 Population : 1650 habitants Gentilé : Hélénois, Hélénoise Superficie : 71,31 km² Circonscription électorale provinciale : Johnson Directrice générale et secrétaire-trésorier : Micheline Martel

Réjean Rajotte — 65 ans Maire depuis : 2021 Occupation autre que celle de maire : bénévole dans des organismes

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Tout ce qui a trait à l’eau sera notre priorité. Nous devons travailler sur la gestion des eaux usées ainsi que sur le projet d’approvisionnement d’eaux potables venant d’Acton Vale. Nous travaillons également sur le développement de la municipalité. Ce sont de gros défis, mais je ne suis pas inquiet puisque nous sommes un bon conseil qui a une bonne chimie. Nous aimons les défis! Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Je crois que oui. Il faut respecter les taxes que les citoyens paient. Les élus n’ont pas ce travail comme unique gagne-pain. Au fil des ans, le salaire des élus a suivi le coût de la vie et je considère qu’il est suffisant. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Non. Il ne faut pas oublier que nous sommes en démocratie. Si un élu se fait élire plusieurs mandats, c’est qu’il fait du bon travail. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nous avons deux projets en cours. Ce sont des projets de logements neufs abordables qui se dérouleront en plusieurs phases. Certains logements devraient être prêts dans les prochains mois. Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Ce n’est pas toujours facile, mais nous tenons notre bout. Nous voulons augmenter la population, mais l’offre de logements n’est pas assez grande. Nous espérons que la Commission de protection du territoire agricole nous donne plus de terres. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Je lui dirais bienvenue! Sainte-Hélène, c’est une municipalité bien située et à proximité des grandes villes. Nous avons une bonne école, un centre communautaire et des loisirs où y pratiquer tous les sports. Nous sommes une population ouverte et sympathique.

22 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? Oui, nous avons plusieurs restaurants qui doivent fermer plus tôt parce qu’il n’y a pas assez d’employés. Pourtant, ces restaurants sont de bons employeurs pour un pre-

mier travail. Ce sont des écoles où les jeunes peuvent apprendre et découvrir plusieurs tâches. Pour combler la pénurie de main-d’œuvre, il y a des autobus venant de Montréal pour transporter des travailleurs jusqu’à l’abattoir. L’été, nous avons des Guatémaltèques comme la plupart des municipalités rurales. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Oui, nous avons d’ailleurs dû restreindre la consommation d’eau l’été passé en temps de sécheresse. Nous travaillons actuellement sur un projet d’approvisionnement d’eau potable à partir de l’aqueduc de la Ville d’Acton Vale. Ce projet nous permettra d’assurer une certaine quantité d’eau pour les 20 à 30 prochaines années. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? À Sainte-Hélène, il y a des attraits variés. Il y a différents commerces près de l’autoroute, plusieurs clubs ainsi qu’un secteur agricole. Nous sommes une petite municipalité qui est tricotée serrée. Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Je crois qu’il va y avoir une bonne complicité. Il y a plusieurs nouveaux maires qui sauront parler au nom des municipalités. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de toujours penser à l’ensemble de la MRC. Au fond, nous travaillons tous pour le même but. Une MRC est plus entendue qu’une petite municipalité seule. Il devra faire en sorte que ses décisions aient de bonnes retombées pour les municipalités. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? C’est un homme bien qui aime les gens. Il ne veut que du bien pour la MRC et il est ouvert aux nouvelles idées. Je suis convaincu que la nouvelle équipe aura une bonne chimie. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Ce sont des valeurs qui ont beaucoup plus d’importance aujourd’hui. Elles sont essentielles pour le bien de la communauté. Pour avoir une bonne éthique, il faut avoir un peu de recul et prendre son temps. Il faut respecter le budget et les demandes de la population. Nous avons la chance de diriger une Municipalité, donc nous devons rester intègres. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Les réseaux sociaux peuvent être un irritant pour la politique municipale quand les gens ne prennent pas la peine de s’informer comme il le faut. Pour avoir de l’information sûre, ils peuvent venir aux séances du conseil municipal et nous allons leur dire les vraies choses. Il faut être vigilants avec les réseaux sociaux.


Sainte-Hélène-de-Bagot

Micheline Martel, directrice générale et secrétaire-trésorière

De gauche à droite à l’arrière, Hélène Dufault, Daniel Plante, Michel Daigle, Martin Doucet, Pierre Paré et Robert Chevrier. Au centre, Réjean Rajotte.

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 23


Sainte-Madeleine Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime pouvoir aider les citoyens et changer le monde à petite échelle. J’aime pouvoir travailler avec les gens et faire avancer les choses. J’aime aussi pouvoir me battre pour le bien-être des citoyens de Sainte-Madeleine. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? C’est difficile de recevoir les critiques des gens qui ne connaissent pas nécessairement les dossiers. Je sais qu’on ne peut pas plaire à tous, mais c’est parfois difficile à gérer.

850, rue Saint-Simon 450 795-3822 www.stemadeleine.quebec Date de constitution : 1919 Population : 2314 habitants Gentilé : Madeleinois, Madeleinoise Superficie : 5,33 km² Circonscription électorale provinciale : Borduas Directeur général et secrétaire-trésorier : Carl Simard

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? J’aimerais que les gens s’intéressent davantage à la politique municipale. Les citoyens ne participent pas suffisamment aux séances du conseil municipal, donc j’aimerais qu’elles soient diffusées sur le Web. Dans les dossiers principaux, il y a les loisirs, le garage municipal, la patinoire couverte et la revitalisation du village. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Non! Ils ne sont pas en politique pour l’argent. Ils le sont par passion et ils ne comptent pas les heures. Ils passent plus de temps à s’impliquer dans leur communauté et ce n’est pas facile lorsqu’on a de jeunes enfants.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? Je suis consciente que c’est un choix difficile. Je suis chanceuse que Sainte-Madeleine soit en grande partie un village. Nous n’avons pas eu à dézoner un territoire très souvent, mais nous préférons protéger les terres agricoles. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Sainte-Madeleine, c’est une belle municipalité qui est tricotée serrée. Les citoyens peuvent compter sur nous lorsqu’ils en ont besoin. La municipalité est bien située et c’est un bel endroit pour élever ses enfants. Nous avons une bonne école primaire et de beaux parcs. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? Nous n’avons pas beaucoup de commerces, mais je sais que ce n’est pas facile du tout pour eux. J’aimerais les aider à avoir une meilleure visibilité en publiant les offres d’emploi dans notre journal local.

Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je crois que oui. Lorsque ça fait plusieurs années qu’un même élu est en poste, il n’apporte plus de nouvelles idées. Ça fait du bien à une Municipalité d’avoir du renouveau.

L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Pas vraiment. Nous sommes dans la Régie intermunicipale de l’Eau de la Vallée-du-Richelieu et il n’y a pas d’enjeu lié à l’eau potable.

Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Nos terrains vacants sont très limités, mais nous prévoyons de développer un secteur près de l’autoroute 20.

Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? Le camping Sainte-Madeleine est un attrait reconnu, mais nous avons également de beaux commerces maraîchers. Il y a plusieurs produits locaux.

Marie-Hélène Demers — 34 ans Mairesse depuis : 2021 Occupation autre que celle de mairesse : directrice générale des Grands Frères Grandes Soeurs de la Montérégie.

Carl Simard, directeur général et secrétaire-trésorier

24 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Nous sommes conscients qu’il manque de logements à Sainte-Madeleine.

Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? J’ai une belle vision quant aux relations entre les municipalités. Il y a plein de nouveaux maires, donc ça va apporter une nouvelle dynamique. Je suis aussi très heureuse qu’il y ait plus de jeunes et de femmes dans l’équipe. Ce sera un beau travail d’équipe qui n’aura aucun problème de communication. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je lui dirais de travailler en collaboration avec tout le monde plutôt que de tirer les couvertures de son bord. Je crois que, comme il est un homme de loisirs, il saura apporter de bonnes idées et un bel esprit d’équipe. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Je trouve que c’est une bonne personne pour représenter la MRC des Maskoutains. C’est un homme qui a de bonnes convictions, il saura les respecter. Il est issu du milieu agricole, donc il connaît la réalité des agriculteurs des municipalités. Je suis bien contente du résultat. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? L’éthique et l’intégrité sont des valeurs de base en politique. C’est important d’être transparent et loyal puisqu’on a du pouvoir entre nos mains. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Je pense que les réseaux sociaux sont la base de mon travail. Ils nous permettent d’être plus proches de nos citoyens. Bien que beaucoup de gens les utilisent pour se plaindre, je ne considère pas qu’ils sont un irritant pour la politique municipale.


Sainte-Madeleine

De gauche à droite à l’arrière, Marie-Hélène Demers, Carl Simard, André Filion et Emile Malo Bonin De gauche à droite à l’avant, Diane Beauregard, Patrick Girouard, Michel Alliette et Emmanuel Ménard.

MRC des Maskoutain - Février 2022 - 25


Sainte-Marie-Madeleine Qu’aimez-vous de la politique en 2022? J’aime la proximité avec les citoyens. Nous sommes le lien direct avec le gouvernement. J’aime la confiance que nous apportons à la population. Qu’aimez-vous un peu moins de la politique en 2022? J’aime moins les gens qui ne comprennent pas le rôle de chacun et qui critiquent. Je n’aime pas aussi les délais associés à chaque action. Il y a beaucoup d’attente avant que les choses bougent.

3541, boulevard Laurier 450 795-6272 www.sainte-marie-madeleine.ca Date de fondation : 1877 Population : 2979 habitants Gentilé : Madelinois, Madelinoise Superficie : 49,75 km² Circonscription électorale provinciale : Borduas Directrice générale et secrétaire-trésorière : Josée Vendette

Quels seront vos défis et priorités pour les quatre prochaines années? Je vais m’assurer du bon suivi des dossiers entamés. Nous allons construire un nouveau centre municipal. Nous allons nous attaquer aux dossiers de l’aqueduc, des égouts et du secteur du parc Choquette. Considérez-vous que les élus municipaux sont assez payés? Si l’on calcule le ratio à l’heure, il est certain qu’ils ne sont pas assez payés. Cependant, on ne fait pas de la politique municipale pour la rémunération, mais bien pour l’amour de la communauté. Devrait-on limiter le nombre de mandats qui peuvent être cumulés par les élus municipaux? Je ne pense pas. Ce sont les citoyens qui décident de les élire. S’ils continuent de les élire après plusieurs mandats, c’est qu’ils sont satisfaits de leurs travaux. Du côté des élus, s’ils se représentent à chaque fin de mandat, c’est qu’ils sont toujours passionnés par la politique municipale. Au niveau du développement résidentiel, quelles sont les perspectives dans votre communauté, y a-t-il des projets en cours ou sur la table? Oui. Nous avons quelques projets, notamment un projet d’une soixantaine de résidences familiales dans le domaine des Hurons.

Ginette Gauvin — 67 ans

26 - Février 2022 - MRC des Maskoutain

Mairesse depuis : 2021 Occupation autre que celle de mairesse : retraitée

Josée Vendette, directrice générale et secrétaire-trésorière

De gauche à droite, René-Carl Martin, Christine Gougeon, René Poirier, Ginette Gauvin, Yves Chapdelaine, Daniel Choquette et Patrick Vizien.

Est-il difficile de concilier développement municipal et protection des terres agricoles chez vous? C’est difficile de devoir limiter le développement, mais nous ne devons pas oublier que c’est important de conserver nos terres agricoles. Nos belles terres sont un des facteurs qui distinguent notre municipalité des autres et elles sont essentielles pour le bien-être des citoyens. Que pourriez-vous dire à un étranger qui souhaiterait s’établir chez vous? Je lui dirais que c’est un bon milieu où vivre. C’est à proximité de plusieurs routes telles que l’autoroute 20 et la 116. C’est aussi proche des grandes villes. Il y a un paysage splendide. Il y a aussi plusieurs fermes et maraîchers où l’on peut aller chercher des produits frais. La question de la rareté de la main-d’œuvre estelle un enjeu chez vous? C’est un problème qui est partout et je crois que ça va être pire. Les gens demandent d’être plus payés et les employeurs ne peuvent pas offrir de meilleurs salaires. C’est un enjeu post-pandémie. L’alimentation en eau potable et l’état des infrastructures sont-ils un enjeu chez vous? Oui. Nous devons reconstruire un aqueduc. Nous sommes alimentés par différentes usines de traitement d’eau comme celles de Saint-Hyacinthe, de Mont-Saint-Hilaire et de la Régie de l’aqueduc intermunicipale du Bas-Richelieu. Des égouts pluviaux doivent être mis à niveau et un doit être ajouté. Quel serait le principal attrait ou la plus grande richesse de votre municipalité? La plus grande richesse serait le milieu de vie sain. Il y a de beaux paysages et c’est à proximité de tout.

Comment entrevoyez-vous la prochaine dynamique de relations entre les municipalités rurales et la ville-centre? Je la vois d’un bon œil. Il y a beaucoup de changements au sein du conseil. L’objectif sera d’être à l’écoute et d’être transparent avec les citoyens. Si vous aviez un conseil à donner au nouveau maire de Saint-Hyacinthe, quel serait-il? Je sais qu’il est à son premier mandat à titre de maire, comme moi. Je lui dirais d’être à l’écoute de ses citoyens et d’être ouvert d’esprit tout en gardant le respect. Il doit faire la différence et changer les choses. Quelle est votre opinion sur le nouveau préfet et son rôle à la table de la MRC? Je le connais bien et c’est une personne qui aime s’impliquer. Il s’adapte bien. Je lui souhaite bonne chance dans ses nouvelles fonctions. Quelle est votre définition personnelle de l’éthique et de l’intégrité? Ce sont des valeurs que tout le monde devrait avoir. En politique municipale, c’est un respect pour les citoyens. Il faut rester transparent. Je trouve que la « magouille » ne devrait jamais exister en politique municipale. Tout devrait être droit et conforme. Les réseaux sociaux sont-ils un irritant en politique municipale? Oui. Ils nous donnent une idée de ce que les citoyens demandent, mais ça dégénère rapidement. Ils ne nous rendent pas nécessairement service.


MRC des Maskoutain - Février 2022 - 27


28 - Février 2022 - MRC des Maskoutain


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