Jeudi 15 septembre 2022 | Volume 47 | 2 e Numéro PP40051633 CULTIVER la réussite CULTIVER la réussiteLA PROMOTION DE L’AGRICULTURE EN MONTÉRÉGIE ET CENTRE-DU-QUÉBECAU La camerise dans tous ses états TRANSFORMATION ALIMENTAIRE Aussi dans cette édition : Petit guide pour commercialiser des produits de viande ..........p. 16 Des idées pour réduire le gaspillage alimentaire ........p. 20 L’importance d’un pH équilibré dans les champs ...................p. 22
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Découvrez la camerise
La camerise est un petit fruit provenant du Japon qui s’adapte bien au climat québécois. Il a plusieurs bienfaits sur la santé. Elle est notamment riche en antioxydants et elle contient beaucoup de vitamine A et C ainsi que des fibres. Son utilisation est très variée. Elle peut être consommée autant fraîchement cueillie que congelée ou en confiture. Elle est aussi souvent utilisée pour fabriquer des alcools comme le cidre ou encore la bière. « C’est un fruit qui est fait pour le Québec. Il est bleu comme le Québec! Il est hâtif, donc il permet aux agriculteurs de mieux répartir leur charge de travail et leurs revenus. Il est aussi très résistant, facile à cueillir et il se conserve longtemps contrairement aux autres petits fruits », ajoute M. Gosselin.
LA PROMOTION DE L’AGRICULTURE EN MONTÉRÉGIE ET AU CENTRE-DU-QUÉBEC
Mille et une façons de transformer
Serge Gosselin est malheureusement décédé il y a quelque temps. Manuel et Erica reçoivent donc l’aide précieuse de leur famille. Aussi parents de quatre filles, ces dernières leur apportent un grand coup de main autant pour le service à la clientèle que pour la cueillette.
Eliane TREMBLAY-MOREAU GTA
Venant d’une famille d’agriculteurs et ingénieur de formation, Manuel était bien outillé pour se lancer en agriculture. Sa conjointe, elle, enseigne l’anglais au primaire lorsqu’elle n’est pas dans les champs.
Les Petits Fruits du Clocher - Sainte-Cécile-de-Milton
Les Petits Fruits du Clocher collaborent avec plusieurs entreprises de la région notamment, les Artisans du Terroir, les Confiturières, le Maître glacier et la Cidrerie Milton pour transformer la camerise.«Nous avons des produits dérivés de la camerise comme des confitures, du sorbet, du cidre, du savon, de la camerise surgelée, des beignes et des tartes. Les produits sont en vente au kiosque. Nous aimerions développer éventuellement notre propre gamme de produits du terroir et aussi développer davantage les alcools », souligne Manuel Gosselin.
La camerise
www.petitsfruitsduclocher.com
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Manuel Gosselin, Kohl-Bradley Photos François Larivière | Le Courrier ©
et leur fille Eugénie.
ÉDITEUR : Benoit Chartier RÉDACTEUR EN CHEF : Martin Bourassa ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette TEXTES ET COORDINATION : Eliane Tremblay-Moreau CONTRÔLEUR : Monique Laliberté DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ ET PRODUCTION : Guillaume Bédard PUBLICITAIRES : Louise Beauregard Michel Bienvenue Manon Brasseur Luc IsabelleMiriamDesrosiersHouleSt-Sauveur TÉL. : 450 773-6028 TÉLÉCOPIEUR : 450 773-3115 SITE WEB : www.dbc.ca COURRIEL : admin@dbc.ca Publié 12 fois par année par DBC Communications inc. 655, avenue Sainte-Anne, Saint-Hyacinthe, Québec J2S 5G4 Imprimé par TranscontinentalImprimerieSENCdivision Transmag, 10807, rue Mirabeau, Ville d’Anjou Québec H1J 1T7. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada Copyright® Tous droits réservés sur les textes et les photos. Les articles sont la responsabilité exclusive des auteurs. Prix d’abonnement : 1 an (taxes incluses)...............35 00$ Poste publication - convention : PP40051633 PUBLIÉ PAR: 26 500 exemplaires distribués dans Le Courrier deetSaint-Hyacintheparlaposte aux producteurs agricoles dans les régions suivantes : Centre-du-QuébecMontérégie-OuestMontérégie-Est Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien. Merci de recycler ce journal.journalgta.ca Prochaine édition 20 octobre
nous diversifier donc nous avons planté des bleuetiers et des framboisiers. Nous avons aujourd’hui 15 000 plants de camerises, 1000 de bleuets et 1000 de framboises rouges et noires », mentionne Manuel Gosselin. L’entreprise cultive aussi des citrouilles, des courges et du sarrasin.
Erica
L’histoire des Petits Fruits du Clocher a débuté en 2009, alors que Manuel Gosselin, son père, Serge Gosselin, et sa conjointe, Erica Kohl-Bradley, ont acheté un vieux verger à Sainte-Cécile-de-Milton qui avait besoin d’être modernisé.
« Nous nous sommes lancés sans savoir quoi en faire. Nous avons planté quelque 2000 plants de camerises et nous étions parmi les premiers au Québec à en cultiver. Son goût ressemble à celui des cassis, des bleuets et des framboises. Nous avons testé le marché et avons ouvert nos champs pour l’autocueillette. Chaque année, il y a eu de plus en plus de gens. Ensuite, nous avons décidé de
Les Petits Fruits du Clocher a également une fermette où l’on peut observer des chèvres, des vaches et un cheval miniature. L’entreprise est ouverte 7 jours en saison.
Ayant envie de cultiver un produit original qui se transforme bien, ils ont découvert l’existence de la camerise alors que le gouvernement en faisait la promotion.
La camerise est connue au Japon comme étant le fruit de la longévité.
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Au cours des prochaines années, M. Côté aimerait faire de la transformation alimentaire. Il souhaiterait aussi s’ouvrir un kiosque directement à la ferme où il pourra y vendre différents produits qui poussent dans ses champs. Il aimerait aussi les distribuer en épicerie.
Ail Samuel Côté était l’une des cinq haltes alimentaires de la 185e édition de l’Expo agricole de Saint-Hyacinthe.Photo François Larivière | Le Courrier ©
Pour acquérir de l’expérience, il travaille à temps partiel dans des fermes de grandes cultures et de maraîchers biologiques de la région.
Une écologiqueferme
AgricolesTechnologieetGestion 5-2022septembre15JeudiAil Samuel Côté - Saint-Hyacinthe
Il s’est donc installé sur la ferme familiale et y a élu domicile. La première année, il a semé quelque 15 000 bulbes d’ail pour expérimenter le tout. Il a fait une annonce sur Marketplace et sa production s’est envolée assez rapidement. L’année suivante, il n’y est pas allé de main morte et il a planté 50 000 bulbes. Il a essayé quelques variétés d’ail, mais celle qui occupe la grande majorité du 0,6 hectare de champ d’ail est la « music » .
Les défis d’une relève Bien qu’il ne soit pas parti de rien, ce n’est pas facile de démarrer une entre-
Un d’expansionprojet
Eliane TREMBLAY-MOREAU GTA
Une production d’ail prometteuse
prise agricole. Afin de limiter ses coûts, Samuel Côté fabrique lui-même ses séchoirs. « Le bois coûte cher, donc j ’utilise les planches des palettes de bois et je me trouve des aubaines sur Marketplace . J’économise et je donne une deuxième vie au bois », souligne-t-il. Il s’est acheté un planteur ainsi qu’une lame souleveuse pour pallier le problème de main-d’œuvre. Il reçoit aussi l’aide indéniable de sa famille.
Malgré qu’elle ne soit pas encore certifiée biologique, sa production est écologique. « Je n’utilise aucun produit synthèse. J’utilise des insecticides biologiques comme le Bacillus thuringiensis variété kurstaki ou encore des engrais verts. L’ail est une plante assez résistante. L’hiver ne lui fait pas trop de mal et elle n’a pas beaucoup de ravageurs. Il y a la teigne qui s’y attaque, mais je reçois l’aide précieuse d’agronomes qui les capturent et les analysent », explique Samuel Côté.
Ail Samuel Côté est une jeune entreprise maskoutaine qui a été lancée en 2021 par Samuel Côté lui-même. Âgé de seulement 24 ans, Samuel a toujours baigné dans le monde de l’agriculture. Ses grands-parents avaient autrefois une ferme laitière. Il a toujours aidé sa famille avec plaisir. Il a donc complété une technique en Gestion et technologies d’entreprises agricoles au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Comme projet de fin de programme, il s’est occupé de la gestion d’un kiosque de fruits et légumes. C’est là qu’il a su qu’il voulait vivre de l’agriculture.«Mononcle avait un jardin où il cultivait entre autres de l’ail. Je l’aidais à l’entretenir et à le récolter. Je me suis découvert une réelle passion pour l’ail et je me voyais l’exploiter à grande échelle. J’avais déjà une terre à ma disposition, donc je me suis lancé », s’exclame-t-il.
Tous les produits sont en vente à la boutique.
La cidrerie
L’autocueillette est ouverte à partir de la mi-août, tous les jours de 9 h à 18 h. www.auxvergerspetit.com
repas et de crêpes desserts, apprêtées avec le plus grand soin, sur une terrasse qui offre une vue sur le verger.
Situé sur le flanc sud du mont SaintHilaire, le Verger Petit et fils compte 50 000 pommiers. Depuis 1896, la famille Petit accueille chaque automne des milliers de visiteurs pour la récolte des pommes. Le verger est maintenant dirigé par la quatrième génération, avec Stéphane Petit aux commandes.
Dans les années 90, la famille Petit a commencé à transformer la pomme de manière délicate et minutieuse pour en faire du cidre. Aujourd’hui, le verger propose plusieurs gammes de cidres plats, mousseux et de glace qui ont récolté une vingtaine de médailles prestigieuses. Mis à part l’offre de cidres de qualité, l’entreprise conçoit aussi des jus de pommes, des moûts de pommes et des cocktails prêts à boire à base de fruit.
L’épopée d’une famille passionnée
La boutique est ouverte à l’année de 9 h à 19 h. Cidres, confitures, gelées, vinaigres et pâtisseries, tous les produits dérivés du verger sont en vente sur place.
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Verger Petit et Fils - Mont-Saint-Hilaire
Comme l’objectif du Verger Petit et fils est d’offrir une sortie mémorable, une crêperie champêtre est ouverte au public à l’année les samedis et les dimanches de 9 h à 15 h. C’est l’endroit tout indiqué pour déguster une grande variété de crêpes-
Eliane TREMBLAY-MOREAU GTA
Photos François Larivière | Le Courrier ©
Stéphane Petit et des produits du verger.
Tout comme ses ancêtres, il est un passionné des pommes, particulièrement des alcools dérivés. « J’adore tout d’un verger. De la récolte à la transformation. Je trouve ça fascinant d’arriver à confectionner un produit final à partir d’une matière première. J’ai commencé à participer au regain dans les années 90 et ce qui m’intéresse le plus est de développer le volet agrotouristique. Nous aménageons le site pour plaire autant aux petits
Une champêtrecrêperie
qu’aux grands. Il y a une mini-ferme, un rallye et un labyrinthe pour les petits puis les grands peuvent faire plaisir à leurs papilles avec une dégustation de cidres », explique M. Petit.
L’entreprise propose également sur son site Web une panoplie de recettes à base de pommes et de cidres.
Pour diversifier son offre, l’entreprise offre aussi l’autocueillette de bleuets et de cerises griottes pendant l’été. M. Petit envisage aussi de cultiver des raisins.
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horticulture ornementale. Puis, l’an dernier, il a été embauché à titre de gérant de la production maraîchère pour une ferme de Sainte-Madeleine. C’est à cet endroit qu’il a commencé à cultiver des champignons. « Je me suis mis à en apprendre davantage sur le sujet et j’ai ainsi fait mon laboratoire pour cultiver les champignons. C’est une culture parfaite quand tu n’as pas accès à une terre. »
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www.champignonsmaraichers.com
Investissement
Le maraîcher aimerait un jour produire en champ. « Ma conjointe est horticultrice et apicultrice. Nous aimerions bien un jour nous acheter une terre pour regrouper toutes nos activités au même endroit. »
Un champignon dans une chambre de fructification.
Le jeune homme de 30 ans a d’abord fait un cours en boucherie avant d’aller travailler sur des fermes en ColombieBritannique. Il est revenu au Québec il y a quatre ans pour se diriger notamment en
Le jeune entrepreneur a entamé des démarches auprès d’institutions financières afin de pouvoir investir dans l’achat de nouveaux équipements. « Pour arriver à mes objectifs, je vais avoir besoin d’avoir une chambre froide. Présentement, j’utilise un réfrigérateur. Je veux avoir aussi une climatisation plus efficace ainsi que
Travaillant dans le domaine de l’alimentation depuis une dizaine d’années, Sébastien D-Couture s’est finalement lancé à son propre compte pour cultiver des champignons. Il a officiellement installé son entreprise, Les Champignons maraîchers, à Mont-Saint-Hilaire le printemps dernier.
Sébastien D-Couture travaille quasiment seul dans son entreprise, mais peut parfois compter sur l’aide de sa copine. Il aimerait dès l’an prochain embaucher une personne pour l’aider à la production. « Une personne de plus m’aiderait aussi pour accroître la visibilité de mon entreprise. »
de l’équipement de stérilisation que l’on retrouve aux États-Unis. »
M. D-Couture a trouvé un local aux Ateliers de la Montagne. « Vu que j’avais démarré le tout à Sainte-Madeleine, je ne voulais pas être trop loin de l’environnement où j’avais déjà établi des liens avec les gens. »
Aux Kiosques de la relève M. D-Couture est au Marché Maisonneuve dans le cadre des Kiosques de la relève, une initiative mise sur pied par les Marchés publics de Montréal et l’Union des producteurs agricoles (UPA) dans le but de soutenir les jeunes entreprises agroalimentaires. « C’est une opportunité qui est peu dispendieuse et m’offre de la flexibilité en ce qui concerne les présences. C’est difficile de trouver de la place dans ces événements. Quand les organisateurs ont déjà invité un producteur de champignons, ils n’en invitent pas d’autres. »
Le propriétaire des Champignons maraîchers, Sébastien D-Couture. Photos François Larivière | Le Courrier ©
Le maraîcher cultive ses champignons uniquement à l’intérieur de son local, en plus de produire des micropousses. Il peut produire environ 400 kg de champignons par mois. « Je peux produire plus d’une vingtaine de variétés de champignons. Je fais de la livraison à domicile. Je fais également affaire avec des restaurateurs et des distributeurs qui achètent mes produits. Je collabore aussi avec d’autres fermes pour livrer des paniers. »
Denis BÉLANGER Collaborateur spécial
Une microferme de champignons pousse à Mont-Saint-Hilaire
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Des candidats des circonscriptions de Saint-Hyacinthe, de Borduas, de Huntingdon et de Nicolet-Bécancour représentant cinq partis qui désirent remporter les élections provinciales le 3 octobre étaient réunis au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe, le 6 septembre, pour partager leurs priorités en agriculture. Ils avaient été invités par l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie.
de producteurs des autres provinces canadiennes ».
Débat électoral de l’Union des producteurs agricoles
Adaée BEAULIEU Collaboratrice spéciale
Des candidats de cinq partis politiques québécois étaient réunis au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe dans le cadre d’un débat organisé par l’UPA. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©
La gestion des fonds amassés via la taxe carbone a aussi donné lieu à toutes sortes de réponses lorsqu’un producteur de grains dans Borduas, Alain Gervais, a demandé si elle serait remboursée aux producteurs comme dans le reste du Canada. M. Gervais paye actuellement six cents du litre pour le propane et consomme 150 000 litres. Il prévoit devoir payer 60 000 $ par année dans quelques années, car, selon lui, le coût de la taxe devrait atteindre 40 cents le litre. Il déplore ne pas avoir actuellement d’alternatives pour faire sécher son grain. Cette taxe nuit donc à sa compétitivité par rapport aux producteurs du reste du Canada.
La question de la protection des terres agricoles contre la spéculation a aussi été abordée par les candidats libéral et péquiste. L’UPA demande d’ailleurs une loi anti-spéculation pour interdire l’achat des terres agricoles par des sociétés d’investissement et des intervenants du secteur immobilier.
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« S’il n’y a pas ça, le reste n’existe plus », a lancé Alexis Gagné-Lebrun, candidat péquiste dans Saint-Hyacinthe.
Dossiers chauds
Le candidat libéral dans Huntingdon, Jean-Claude Poissant, a plutôt mentionné l’importance des incitatifs fiscaux pour la relève dans sa conclusion.
Alors que le candidat conservateur a souligné le désir de son parti d’utiliser un grand moyen, soit d’abolir cette taxe, Mme Soucy a plutôt indiqué l’objectif de rembourser un cent pour un cent via des initiatives pour les producteurs. Elle a néanmoins soutenu qu’on lui dit que « les producteurs d’ici font l’envie de beaucoup
Questionnés par un agronome résidant sur le territoire de Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Mario Lavallée, sur leur priorité en lien avec l’agriculture, la plupart des candidats ont soulevé l’importance d’assurer la relève. La députée sortante du comté de SaintHyacinthe, la caquiste Chantal Soucy, a noté l’importance pour son parti de continuer à apporter du soutien, mais n’a pas voulu en dire plus, car une annonce était prévue le 7 septembre. Celle-ci consiste à bonifier le Fonds d’investissement pour la relève agricole de 50 millions de dollars afin d’aider à financer l’achat notamment de terres agricoles.
à lui, très attaché à la lutte aux changements climatiques et a indiqué que cela peut passer par la relève.
Un producteur laitier de Saint-Pie a aussi déploré que la grève chez Agropur l’ait empêché de disposer de son lait et lui a coûté très cher. Les solutions des candidats n’ont toutefois pas été si développées. Mme Soucy et M. Lyonnais ont plaidé pour que l’agriculture devienne un service essentiel, alors que M. Gagné-Lebrun et M. Landry ont abordé l’importance pour les agriculteurs d’être payés ou d’avoir une compensation financière dans ce genre de situation. M. Poissant, lui, croit qu’un projet de loi devrait être adopté pour que les ententes soient conclues avant la fin des conventions collectives.
« Est-ce que nous pouvons faire des DEP [diplômes d’études professionnelles] proches, des pôles d’études? Est-ce qu’on peut jumeler le travail et les études? », s’est, pour sa part, demandé le candidat conservateur dans NicoletBécancour, Mario Lyonnais.
Le candidat péquiste a tenu à souligner que l’objectif de son parti en matière de réduction des gaz à effet de serre est moins élevé dans le domaine agricole, soit une baisse de 18 % plutôt que 45 % ailleurs pour 2030, et ce, en raison des défis du Québecsecteur.solidaire se fixe plutôt un objectif de diminution globale de 55 % d’ici la même année et croit que, pour y parvenir, les agriculteurs doivent être aidés dans la transformation de leurs façons de faire. Il a d’ailleurs parlé à deux reprises de l’idée de récupérer le méthane qui émane des fosses à purin.
Le candidat pour Québec solidaire dans Borduas, Benoît Landry, est, quant
La relève parmi les priorités
La main-d’œuvre étrangère a aussi été un des sujets de discussion. Le parti libéral souhaite rapatrier la gestion du programme des travailleurs étrangers temporaires du fédéral au provincial et la CAQ désire faire passer le pourcentage de ces travailleurs de 10 % actuellement à 20 %.
La CAQ a aussi été pointée du doigt concernant l’histoire du décret gouvernemental consenti à Google pour lui permettre de s’établir sur des terres agricoles sans passer par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Mme Soucy a indiqué que des compensations en terres de même qualité ainsi que financières ont été offertes. De façon plus globale, l’UPA souhaite ardemment que le projet de loi 103, qui prévoit que l’autorisation de la CPTAQ ne soit plus nécessaire pour certaines activités en zone agricole, ne favorise pas l’établissement de nonagriculteurs.
Cette année, pour sa première année en production, elle cultive des fines herbes communes comme de l’aneth, de la coriandre, du basilic et du persil. Elle vend pour une clientèle fixe à Montréal.
Cette année, elle ne produit qu’une partie de la production totale de M. Gaucher. Elle souhaitait y aller graduellement et voir la spécificité des plants. À long terme, Marie-France Beaudin abandonnerait la production des fines herbes régulières pour se concentrer sur les plants de protection.Lajeune femme de 21 ans adopte elle-même le principe de l’agro-écologie pour sa production. « C’est d’avoir en tête de ménager notre terre, de ne pas trop la surutiliser, de ne pas trop faire de surproduction, de ne pas trop utiliser de machineries lourdes, de pesticides ou d’insecticides chimiques. J’essaie d’être responsable et reconnaissante de ce que la terre me donne. De protéger l’environnement, c’est vraiment cette lignée-là que j’essaie d’adopter avec ma production », explique Mme Beaudin.
Marie-France Beaudin dit avoir hérité de la fibre entrepreneuriale de ses parents, qui ont bâti de toute pièce leur entreprise agricole. Elle a aussi participé à un camp à l’École d’Entrepreneurship de Beauce.L’entrepreneure, qui est présentement seule dans l’entreprise, aimerait un jour la faire grandir. Elle souhaiterait aussi aller voir ce qui se fait ailleurs dans le domaine comme en Europe, élargir son expertise et suivre des formations.
L’entrepreneure et agricultrice MarieFrance Beaudin cultive des fines herbes, mais également des plants de protection qui permettront, une fois les nutriments extraits, de réduire l’utilisation de pesticides et d’insecticides dans les champs.
Marie-France Beaudin compte se spécialiser dans les plants de protection au cours des prochaines années. Photo gracieuseté
gies Terralis servent à des fins d’extraction pour produire des nutriments qui iront dans les champs sur d’autres végétaux afin de les protéger contre les insectes et lesMmemaladies.Beaudin a travaillé pour Pierre-Olivier Gaucher, le propriétaire de Technologies Terralis. « Sa mentalité, sa manière de voir l’agriculture, d’essayer d’avoir une production plus responsable, ça m’a toujours interpellée », mentionne
Il y a trois ans, elle a acheté une terre à Yamaska pour la culture des fines herbes et autres plants. Comme la terre n’était pas assez grande pour le projet qu’elle avait en tête, elle l’a vendue pour en acheter une plus grande, toujours à Yamaska, d’environ 10 arpents.
études secondaires, elle est allée étudier en psychologie à l’Université d’Ottawa. Récemment diplômée, elle a finalement choisi de revenir à ses premières amours, l’agriculture. Cette fois, en lançant sa propre entreprise.
l’entrepreneure. Ainsi, se lancer dans la production pour lui a été un choix facile.
Katy DESROSIERS Collaboratrice spéciale
Les plants de protection que MarieFrance Beaudin produit pour Technolo-
Depuis l’âge de 12 ans, Marie-France Beaudin travaille sur la ferme de fines herbes de ses parents à Saint-Robert. Les côtés production, mise en marché et relation client, elle les connaît très bien. À l’adolescence, elle était actionnaire d’un champ de petits fruits avec sa sœur et elles vendaient leur production au Marché Jean-Talon et dans d’autres marchés montréalais.Aprèsses
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La fibre entrepreneuriale
Produire de agro-écologiquemanière
Des extraits de plantes pour diminuer l’utilisation de pesticides
Elle produit aussi des plants plus spécifiques pour certains clients comme de la mélisse, de l’origan et de la citronnelle. En marge de cette production, elle produit des plants pour l’entreprise Technologies Terralis.
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L’exploitation agricole cultive les tournesols pour ultimement les transformer en huile. « Ce sont des variétés de tournesols qui ont évolué avec le temps et, aujourd’hui, l’huile qu’on vend à partir de nos récoltes de tournesols peut être utilisée pour la cuisson », explique M. Lefebvre.
La boutique de la Ferme St-Ours est située au 2382, chemin des Patriotes. Divers articles y sont disponibles, dont des produits d’érable, des œufs et, bien évidemment, l’huile de tournesols.
têtes des tournesols sont assez grosses, donc il va sûrement y avoir beaucoup de graines dans chaque tête. On verra lors de la récolte. »
Une touristiqueattraction
Depuis une dizaine d’années, la Ferme St-Ours cultive avec succès les tournesols, et ce, au grand plaisir de nombreux visiteurs qui profitent de leur arrêt à la boutique de l’exploitation agricole pour se photographier devant les champs où les tournesols s’étendent à perte de vue.
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Depuis plusieurs années, les gens découvrent les différents attraits de la Ferme St-Ours, dont les champs de tournesols.
À la Ferme St-Ours, ce sont plusieurs hectares de champs qui sont dédiés à la culture de tournesols. La quantité a d’ailleurs augmenté cette année en raison du conflit qui perdure en Ukraine.
À la Ferme St-Ours, un hectare de tournesols produit entre 500 et 750 litres d’huile qui sera mise en vente à la boutique ou marchandée à des clients de la région. « On trouve l’huile dans des marchés ou dans d’autres boutiques. C’est une huile pressée à froid qui ne perd pas ses valeurs nutritives », précise le copropriétaire de l’entreprise.
Alexandre BROUILLARD Collaborateur spécial
en fleurs. Si les gens veulent venir prendre des photos, ils sont les bienvenus. En même temps, ils passent par notre boutique et repartent avec des produits, dont l’huile de tournesols », mentionne Serge Lefebvre.Deplus, cet été, deux artistes peintres, Michel Jacques et Nicole Beauregard, se sont rendus dans les champs de tournesols aux abords de la rivière Richelieu
pour les peindre. « On aime encourager le local, dont les artistes locaux qui font des œuvres », confie le copropriétaire avec
« L’Ukraine produisait environ 50 % de la production mondiale de tournesol, informe Serge Lefebvre, copropriétaire de la Ferme St-Ours. On a donc semé plus grand qu’à l’habitude cette année, passant d’environ 10 à 15 hectares. »
Les tournesols toujours aussi populaires à la Ferme St-Ours
« Chez nous, les produits sont certifiés biologiques. Nos terres, les tournesols, les produits acéricoles et le tiers de notre production d’œufs sont en mode biologique », conclut Serge Lefebvre. www.fermestours.ca
La Ferme St-Ours cultive 15 hectares de tournesol. Photo tirée de Facebook
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Quand il y a un intermédiaire ou un revendeur entre vous et le consommateur, il s’agit de vente en gros et les exigences réglementaires sont plus strictes. Au Québec, la Loi sur les produits alimentaires et le Règlement sur les aliments régissent le secteur et s’ajoutent à la réglementation canadienne.
7. En plus des étiquettes réglementaires, les produits et leurs prix sont clairement indiqués.
Le choix du marché public est important tout comme le nombre de marchés où vos produits seront en vente. Choisissez un marché qui attire votre clientèle cible, le nombre de marchés que vous voulez faire et le moment auquel ils se déroulent. Si vous désirez être présent à plus d’un marché, aurez-vous besoin de ressources humaines supplémentaires? Sont-elles disponibles et qualifiées? Finalement, vous pouvez vous renseigner auprès du gestionnaire de marché pour savoir s’il y a des entreprises complémentaires ou concurrentes à la vôtre. Cela pourrait influencer votre décision.
Choix d’un abattoir
Vous souhaitez vendre des coupes de viande congelée. L’abattoir choisi est sous inspection pour l’abattage de vos bêtes. La carcasse est travaillée dans un atelier de charcuterie qui prépare les découpes, les emballe et les congèle. Vous récupérez les découpes à la ferme et les conservez dans vos congélateurs. Pour ce faire, vous devez détenir un permis de vente au détail de catégorie « Maintenir chaud ou froid ».
8. Autres exigences propres aux produits carnés qui doivent être vérifiées lors de la réalisation d’une étiquette (par exemple, la nomenclature des coupes de viande). Voir toutes les exigences sur le site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (https://inspection. canada.ca > Étiquetage des aliments > Outil d’étiquetage des aliments pour l’industrie > Exigences en matière d’étiquetage spécifiques à certains produits > Viande et Voicivolaille).unexemple d’étiquette illustrant les informations obligatoires pour la vente au détail. Le tableau de la valeur nutritive (TVN) n’est pas obligatoire pour la vente de vos propres produits dans le circuit du détail (vente à la ferme, sur votre site Internet ou au marché) :
2. Le stationnement pour la clientèle est sécurisé, minimalement aménagé et suffisamment grand;
Marchés publics
8. Le marchandisage des produits les rend plus attrayants et incite à l’achat. Il faut user de créativité et ne pas hésiter à jouer avec les couleurs, les tailles et les formes.
Parmi les 30 marchés publics en Montérégie, plusieurs pourraient répondre à vos besoins de commercialisation. La clientèle des marchés publics aime le contact privilégié avec le producteur. Voici quelques suggestions.
Voici trois scénarios illustrant les permis requis pour la transformation et la vente de produits dans le circuit de vente au détail :
4. Liste des ingrédients (en ordre décroissant) et déclaration des allergènes;
DUCHARME,KATHERINE
Une boutique à la ferme peut vous permettre de commercialiser vos produits. Voici une liste d’éléments à prendre en compte pour planifier sa mise en place.
2. Quantité nette du produit;
Après l’abattage dans un abattoir sous inspection, vous faites fabriquer des saucisses avec votre viande. L’entreprise sélectionnée doit détenir un permis de vente en gros de produits carnés pour en faire la transformation. Assurez-vous de détenir un permis de vente au détail de catégorie « Maintenir chaud ou froid » pour conserver les produits transformés, emballés et congelés dans vos congélateurs à la ferme.
Vente au détail ou vente en gros?
CARROLYNO’GRADY, agronome, conseillère en productions animales, Direction régionale de la l’Agriculture,ministèreMontérégie,dedesPêcheriesetdel’Alimentation
5. Les heures d’ouverture sont affichées et faciles à trouver sur le site Internet, sur les réseaux sociaux, à la porte de la boutique, sur le répondeur, etc. Les heures sont adaptées en fonction de vos autres tâches.
3. Un accès pour les personnes à mobilité réduite est prévu;
Pour aller plus loin, la Fiche qualité –volet Boutique à la ferme «circuitsdrédétail.consommateursd’amélioration.queréaliserlaferme_Accessible.pdf)Agrotourisme/Fiches_Qualite_Boutiqueagouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/(www.mapaq.vouspermetdeunautodiagnosticdevotrebouti-etvousdonnedessuggestionsLaventeàlafermedevosproduitsauxestuncircuitdeventeauVeuillezdoncvousréféreràl’enca-«Permisdetransformationpourlesdeventeaudétail»etàlasectionRéglementationliéeàl’étiquetage».
Peu importe le produit vendu ou le circuit de vente, vous devez bien étiqueter vos produits selon la réglementation fédérale en vigueur. Les informations qui doivent être présentes sur votre étiquette incluent :
7. Étiquetage nutritionnel (exempté dans certains cas);
6. Date d’emballage ou mention « Meilleur avant » pour les produits ayant une durée de vie de 90 jours ou moins;
3. Nom et adresse de l’entité légalement responsable du produit (adresse postale);
5. État du produit (réfrigéré, congelé ou décongelé) et instructions d’entreposage (obligatoire pour les produits qui doivent être gardés réfrigérés ou congelés);
1. Nom usuel du produit (attention aux termes normalisés);
Selon la nature de vos produits, ayez à votre disposition un ou plusieurs réfrigérateurs ou congélateurs. Renseignez-vous auprès du marché sur la disponibilité d’espaces d’entreposage. Sinon, vous devrez prévoir le transport de vos produits et les contraintes qui y sont liées.
Les éléments essentiels à la commercialisation
conseillère en agrotourisme et en mise en marché de proximité, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et l’Alimentationde
1. Vente de viande abattue et emballée à l’abattoir :
Après l’abattage dans un abattoir sous inspection, vous récupérez la carcasse et transformez votre viande en saucisses que vous vendez à la ferme et au marché. Vous devez détenir le permis de vente au détail de catégorie « Préparation générale », qui autorise à transformer les viandes et à faire de la vente directe aux consommateurs. Vous devez également avoir suivi la formation obligatoire en hygiène et salubrité à l’intention des gestionnaires d’établissements alimentaires de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec afin de prévenir les toxi-infections et de préserver la santé des consommateurs. Vos installations de transformation doivent respecter le Règlement sur les aliments. Vous avez aussi besoin d’un permis de transformation alimentaire, soit le permis de vente au détail de catégorie « Préparation générale ».
Pour l’étiquetage de produits, consultez l’Outil d’étiquetage pour l’industrie (https://inspection.canada.ca > Étiquetage des aliments > Outil d’étiquetage des aliments pour l’industrie > Exigences en matière d’étiquetage spécifiques à certains produits) ou contactez le MAPAQ à qc.ca.demandes-etiquetage@mapaq.gouv.
Pour commercialiser la viande, les animaux doivent être abattus dans un abattoir sous inspection permanente de juridiction provinciale ou fédérale. Les abattoirs de proximité ne permettent pas la commercialisation de la viande, mais seulement la consommation personnelle de celle-ci. Afin de vous aider à sélectionner un lieu d’abattage, une liste complète des abattoirs sous permis figure sur le site du MAPAQ au congélation.pératuresrecommandéétapedebh/etablissements-sous-permis.https://web.mapaq.gouv.qc.ca/Lachaînefroiddoitêtrerespectéeàchaquedetransportduproduit.Ilestdetenirunregistredestem-desunitésderéfrigérationetde
Exemple d’une étiquette de produit
Permis de transformation pour les circuits de vente au détail
-2022septembre15Jeudi-16 AgricolesTechnologieetGestion
3. Transformation des produits et vente à la ferme :
4. Le personnel est en nombre suffisant et possède les compétences et les connaissances pour répondre adéquatement à la clientèle;
6. Des outils promotionnels (cartes, dépliants) sont de bons outils à remettre aux visiteurs.
Puisque chaque situation est particulière, consultez le service des permis du MAPAQ au 1 800 463-6210 ou par courriel à permislegers@mapaq.gouv.qc.ca et la documentation en ligne www.mapaq.gouv.qc.ca/Restauration > Démarrage d’entreprises. Le document Aide-mémoire pour les exploitants d’établissements de restauration et de vente au détail explique l’ensemble de la réglementation (www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Publications/Aide-memoire_Exploitants_Restauration.pdf).
2. Vente de vos produits de viande qui sont transformés par une autre entreprise :
Boutique à la ferme
Selon le circuit de vente de vos produits de viande et les activités de préparation que vous effectuez, les exigences de commercialisation diffèrent. La vente au détail implique que le producteur ou le détaillant a un contact direct avec son client. Que la vente du produit se fasse à la ferme, au marché public ou en ligne, la réglementation demeure la même.
1. L’accès à la ferme est visible et bien identifié. Afin de faciliter l’orientation des consommateurs, une enseigne en bordure de route est efficace;
Commercialiser la viande élevée sur votre ferme permet d’ajouter de la valeur à vos produits. Cependant, chaque canal de commercialisation comporte des particularités et des exigences réglementaires à respecter. Afin de vous outiller dans la réalisation d’un projet commercial, voici de l’information sur le développement des activités de vente de produits carnés, la réglementation et la commercialisation.
Réglementation liée à l’étiquetage
3. Lors de votre rencontre, apportez des échantillons et faites déguster vos produits dans les meilleures conditions possible.
appartenant. L’avantage de ces plateformes réside surtout dans la possibilité de vendre vos produits à une clientèle potentielle élargie.
Par ailleurs, il vous faut décider si des frais de livraison seront facturés au consommateur et de quelle façon ceux-ci seront calculés (une facture minimale pour effectuer la livraison ou pour obtenir la livraison gratuite, un montant fixe, un montant variable selon le poids de la commande, etc.). D’autres aspects techniques devront être examinés, comme les méthodes de paiement sur le site Web.
4. Lorsque le chef travaillera avec votre produit, donnez des instructions claires pour sa préparation optimale puisque vous demeurez la personne qui connaît le mieux ce produit.
1. Vente de viande abattue et emballée à l’abattoir : Vous souhaitez vendre à un restaurateur ou à une épicerie des coupes de viande abattue dans un abattoir sous inspection et qui sont découpées, emballées et congelées par un atelier de charcuterie. Les exigences pour les permis sont les mêmes que dans l’encadré « Permis de transformation pour les circuits de vente au détail » (exemple 1).
b) Vous souhaitez vendre vos saucisses à une épicerie. Vous détenez déjà un permis de vente au détail de catégorie « Préparation générale » pour la préparation et la vente à la ferme. La vente en consignation peut vous permettre de vendre vos produits transformés à une épicerie. Cependant, il vous faut un permis de catégorie « Maintenir chaud ou froid » pour chaque point de vente.
des produits de viande au Québec
Les exigences d’étiquetage mentionnées plus tôt s’appliquent encore, et un TVN est obligatoire pour la vente en gros de certains produits de la viande. Pour la vente d’une coupe de viande crue congelée qui est composée d’un seul ingrédient (ex. : un filet mignon sans épices), un TVN ne sera pas exigé. Par contre, lors la vente de ce même produit assaisonné, le TVN devient obligatoire. De plus, le TVN est toujours obligatoire pour la vente en gros de viande hachée et pour les produits transformés (ex. : des saucisses).
Pour aller plus loin, la Fiche qualité –volet Kiosque en marché public alimentsgouv.qc.ca/fr/Restaurationsitetionsdégustations,Pourdephotocopieparationvousd’unêtes«(lelesvendezpourdesnécessiterdégustations.d’autresattentionliéedétailmationréférerdedansduitsdonneautodiagnosticAccessible.pdf)Qualite_Kiosqueenmarchepublic_Documents/Agrotourisme/Fiches_(www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionvouspermetderéaliserundevotrekiosqueetvousdessuggestionsd’amélioration.Lorsquevotreentreprisevendsespro-directementauxconsommateursunmarchépublic,ils’agitd’uncircuitventeaudétail.Veuillezdoncvousàl’encadré«Permisdetransfor-pourlescircuitsdeventeau»etàlasection«Réglementationàl’étiquetage».Cependant,faiteslorsdelareventedesproduitsentreprisesousivousoffrezdesCesactivitéspeuventunautrepermis,parexempleactivitésdecuissondeviandeenfairedesdégustationsquevousauxconsommateurs.SivousdétenezdéjàunpermispouractivitésdetransformationàlafermepermisdeventeaudétaildecatégoriePréparationgénérale»)etquevousunproducteuragricole(détenteurnumérod’identificationministériel),pourrezréaliserdesactivitésdepré-alimentaireaumarchéavecunedevotrepermisetunecopievotrecartedeproducteurduMAPAQ.plusd’informationàproposdesconsultezlapageDégusta-etdémonstrationsculinairessurleInternetduMAPAQ(www.mapaq.>Qualitédes>Dégustations).
Commerces de détail
La plateforme de vente en ligne est un site Web qui ne vous appartient pas, mais qui vous permet de vendre vos produits. Plusieurs plateformes ont vu le jour dans les dernières années (ex. : Maturin, Arrivage, etc.).Certaines plateformes ont des frais d’adhésion pour les entreprises et facturent des frais pour chaque transaction réalisée qui comprend un produit vous
• Qui fera la livraison?
AgricolesTechnologieetGestion 17-2022septembre15Jeudi-
la stratégie établie dans votre plan de commercialisation.Pourallerplusloin, la Fiche qualité –volet Commercialisation numérique Québecrenceélectroniquesérienousd’amélioration.actionnelunAccessible.pdf)Fiches_Qualite_Commercialisation_CollectionDocuments/Agrotourisme/(https://www.mapaq.gouv.qc.ca/SitevouspermetderéaliserautodiagnosticdevotresiteWebtrans-etvousdonnedessuggestionsSilaventeenlignevousintéresse,vousrecommandonsdesuivreladewebinairessurlecommerceofferteparleCentrederéfé-enagricultureetagroalimentairedu(CRAAQ).
2. Lorsque viendra le temps de choisir un rendez-vous, proposez des périodes plus creuses dans la journée (pas durant les heures de repas) ou dans la semaine (ex. : lundi).
Avant votre premier marché public, renseignez-vous auprès du gestionnaire sur ce qui est inclus dans la location de kiosque (tables, chaises, chapiteaux, électricité, rallonges, prises électriques adéquates, etc.). Afin de respecter certaines mesures d’hygiène et de salubrité, le marché public doit rendre accessibles de l’eau chaude et froide, du savon et du papier. Comme à la boutique à la ferme, ayez des produits bien identifiés en usant de créativité pour leur marchandisage.
1. Assurez-vous de prendre un rendezvous (par téléphone ou sur place) avec le responsable avant de vous déplacer.
3. Transformation des produits à la ferme :
• Jusqu’où ferez-vous la livraison des Vousproduits?devrez aussi définir la façon dont vous vendrez les pièces de viande, soit selon un poids fixe et une tarification fixe ou selon un poids variable et une tarification variable. Cette dernière option peut demander des ajustements techniques supplémentaires pour le site Web.
Avant de lancer votre site Web transactionnel ou votre boutique en ligne, vous aurez à répondre aux questions suivantes :
Le commerce de détail englobe beaucoup de possibilités de mise en marché : grandes chaînes et supermarchés, dépanneurs, marchés de grande surface et à rabais, etc. Il s’agit d’un milieu intéressant, mais Récemment,exigeant.des fiches ont été rédigées afin d’aider les entreprises à saisir les occasions d’affaires dans le commerce de détail. Elles sont une source d’inspiration. Retrouvez-les sur la page Réseaux de distribution vosnaleenconseillerceshaitezpeuventessentielle.nificationdistribution).pementgouv.qc.ca/fr/Transformation(www.mapaq.>Dévelop-desmarchés>RéseauxdeToutprojetseprépare!Unebonnepla-devotreprojetcommercialestLesexigencesréglementairesdifférerduprojetquevoussou-entreprendre.Utilisezlesressour-àvotredispositiondèsledépart.Votreentransformationalimentaireetcommercialisationàladirectionrégio-duMAPAQpeutvoussoutenirdansprojets.Contactez-le!
c) Vous souhaitez faire exclusivement de la vente à un restaurateur ou à une épicerie, ou vos ventes au restaurant représentent plus de 50 % de vos recettes. Votre entreprise a besoin d’un permis de vente en gros de produits carnés. Pour obtenir ce permis, il faut déposer une demande au MAPAQ et faire approuver les plans et devis de votre atelier de transformation. Celuici doit respecter plusieurs critères. Par exemple, le local de préparation devra être maintenu à une température de 10 °C ou moins, et il faudra une aire réfrigérée à une température de 7 °C ou moins pour les déchets de viande ainsi que des salles de réception et d’expédition de la matière première et des produits finis. Le Guide de demande de permis de vente en gros de produits carnés indique les critères exigés. venteChaqueca/fr/Publications/Guide_permis_produits_carnes.pdf).(www.mapaq.gouv.qc.casdetransformationetdeventeestparticulier.Pourlespermisdeengrosdevosproduits,écrivezàpermisventeengros@mapaq.gouv.qc.ca.
Exigences liées à l’étiquetage pour la vente en gros
Permis de transformation pour les circuits de vente en gros
Restaurants
La vente en gros est la vente de vos produits à un intermédiaire qui les revend. Ce peut être une vente au restaurant du coin ou à votre voisin qui souhaite revendre vos produits dans son kiosque. Voici les mêmes trois scénarios de transformation et de vente en gros illustrant les exigences liées aux permis de transformation.
Site Web transactionnel
Plateformes de vente en ligne
Le domaine de la restauration est aussi une solution de mise en marché intéressante. Voici quelques conseils pour approcher des restaurateurs.
5. Soyez ouvert (ex. : format demandé) et à l’écoute des besoins de votre client.
Vous décidez de transformer vous-même votre viande abattue à l’abattoir sous inspection. Vous voulez en faire des saucisses et les vendre au restaurant du village ou à l’épicerie du coin. Vous devriez suivre la formation en hygiène et salubrité pour les gestionnaires mentionnée dans l’encadré « Permis de transformation pour les circuits de vente au détail ». Pour choisir le bon permis pour les activités de transformation, voici les options :
2. Vente de vos produits qui sont transformés par une autre entreprise : Après l’abattage dans un abattoir sous inspection, vous voulez faire fabriquer des saucisses ou un autre produit transformé avec votre viande pour les vendre à un restaurateur ou à une épicerie. Les exigences pour les permis sont les mêmes que dans l’encadré « Permis de transformation pour les circuits de vente au détail » (exemple 2).
Peu importe vos décisions, elles doivent être en adéquation avec votre modèle d’affaires, votre coût de revient et
a) Vous souhaitez vendre vos saucisses à un restaurateur. Vous détenez déjà un permis de vente au détail de catégorie « Préparation générale » pour la préparation et la vente à la ferme. Il vous autorise à vendre jusqu’à 50 % de vos produits transformés à un restaurateur.
Dix finalistes accèdent dès maintenant à la seconde phase du concours. Un jury indépendant déterminera le grand gagnant et les deux lauréats. Deux bourses seront aussi remises, l’une pour la qualité du mentorat reçu, soit la bourse du Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA), et l’autre pour les meilleures pratiques en matière de développement
-2022septembre15Jeudi-18 AgricolesTechnologieetGestion
Titulaire d’une maîtrise en sociologie de l’agriculture, Stéphanie a une vision singulière de l’agriculture, soit « résiliente, nourricière, porteuse de sens et pérenne ». Au début de ses activités, elle teste la culture de plusieurs légumes asiatiques, dont le gai lan, l’okra, la citronnelle, le luffa et le shiso. Les récoltes sont bonnes et l’enthousiasme des restaurateurs et épiciers est immédiat. Aujourd’hui, son entreprise compte une trentaine de variétés de légumes asiatiques et une vingtaine de produits transformés. Elle tient à conserver une production à échelle humaine.
Lesdurable.résultats seront connus le 23 novembre dans le cadre du Colloque Gestion du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ). Comme pour l’ensemble des participants, chaque finaliste recevra un chèque cadeau d’une valeur de 150 $ à utiliser pour les produits ou les formations du CRAAQ.
Deux l’excellence!Tournez-vousfinalistesMontérégiennesauconcoursvers
Stéphanie Wang, Le Rizen (production maraîchère de légumes asiatiques biologiques, Frelighsburg)
Nancy Fournier. Photo gracieuseté
Jeune, Nancy reprend une partie de l’entreprise familiale. Son site compte 250 acres de terre et 1950 bêtes. La terre est alors en pacage et non drainée, la porcherie vide et non fonctionnelle et l’érablière non exploitée. « J’ai mis les bouchées doubles pour en arriver là où nous sommes aujourd’hui. » De fait, en quelques années, elle renverse la vapeur et développe le plein potentiel de tous les
La Financière agricole annonce que deux agricultrices de la Montérégie sont finalistes de la 17e édition du concours Tournezvous vers l’excellence. Il s’agit de Stéphanie Wang de Le Rizen et de Nancy Fournier des fermes Fournier-CA Parent.
Créer, expérimenter, innover, implanter… Elles ont en commun d’être dans l’action, de mener de front une multitude d’actions porteuses, jusqu’au succès. Découvrez les parcours singuliers de ces agricultrices de la relève. Encore cette année, ces personnalités se seront démarquées par leur profil d’entrepreneur et de gestionnaire, ainsi que par la somme et la qualité de leurs réalisations.
aspects de son entreprise. Elle rachète des terres, rénove les bâtiments, double son troupeau, investit dans des technologies, optimise sa rentabilité et démarre le volet acéricole de l’entreprise. Nancy ne ménage aucun effort; elle est animée par le désir de donner la chance à ses trois jeunes enfants de s’établir éventuellement en agriculture.
Stéphanie Wang. Photo Olivier Bourget
Nancy Fournier, Les fermes Fournier-CA Parent inc. (production porcine, Alphonse-de-Granby)Saint-
La prime à l’établissement est administrée par la Financière agricole du Québec. Des diplômes ont été ajoutés pour être éligibles à des aides financières, notamment le diplôme d’études professionnelles (DEP) en mécanique agricole. Ce programme est offert au Centre de formation professionnelle des Moissons, à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe et à l’École d’agriculture de Nicolet. Petite précision, pour les DEP agricoles, ils doivent avoir une spécialisation en lien avec une activité de l’entreprise agricole de la relève.
Parmi les titres qui sont apparus dans la nouvelle liste, mentionnons : boucherie de détail, fleuristerie, gestion de commerce et technique de tourisme, entre autres.
AgricolesTechnologieetGestion 19-2022septembre15Jeudi-
Nous avons également le souci de suggérer des activités qui intéresseront à la fois des agriculteurs ayant bon nombre d’années d’expérience tout autant que des membres de la relève ou des employés d’entreprises.
Primes l’établissementà : la liste s’est allongée
combinaisonetL’agroalimentaire450ksalazar@upa.qc.caSalazar454-5115poste6288laformation:unegagnante
Si vous avez des questions ou que vous souhaitez nous suggérer une activité d’apprentissage, n’hésitez surtout pas à communiquer avec nous. Pour joindre le Collectif régional en formation agricole : Karina
produits, la microdistillation, les procédés d’emballage sous vide, le calcul des valeurs nutritives, etc. Autant de sujets qui permettent aux agriculteurs d’être à la fois à l’affût des nouvelles tendances en matière du développement de produits agroalimentaires que des normes et des innovations dans ce domaine toujours en pleine croissance.
Pour découvrir l’ensemble de l’offre de cours
Depuis le 1er avril 2022, les critères d’admissibilité à la prime à l’établissement ont changé. La liste des formations reconnues s’est allongée.
Toutes les formations offertes en Montérégie sont disponibles sur le site www.uplus.upa.qc.ca. En le consultant, vous remarquerez que nous avons mis en place un programme de perfectionnement qui s’adresse à tous les producteurs, peu importe leur spécialisation.
La Financière reconnaît davantage les études directement liées à l’agriculture, de même que celles liées à l’administration et à la gestion. La diplomation est valorisée. Aussi, le cumul d’unités en agriculture n’est
La vivacité du secteur agro-industriel dans la région de Saint-Hyacinthe est indéniable. D’ailleurs, au cœur du regroupement d’entreprises qui œuvrent dans ce domaine, on trouve l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) qui représente un atout majeur lorsqu’il est question de perfectionnement continu en agriculture.L’ITAQa mis en place, en collaboration avec le Collectif régional de formation agricole, un vaste programme d’activités destiné aux producteurs de l’ensemble de la Montérégie. On y trouve des cours portant sur des sujets aussi variés que la fabrication artisanale de viande de volaille fumée, de bières et de saucissons secs pour n’en nommer que quelques-uns. La maison d’enseignement offre également des activités de perfectionnement qui se rapportent à des connaissances très précises telles que la durée de vie des
Guylaine Martin, agr., répondante en formation agricole, Collectif en formation agricole Centre-du-Québec
plus possible. Les candidats concernés pourraient avoir recours à la reconnaissance des acquis. Le service est disponible au niveau des DEP. Pour le diplôme d’études collégiales (DEC) en Gestion et technologie de l’entreprise agricole (GTEA), le service est offert à distance par le Cégep de DesVictoriaville.formations en administration et en gestion ont été reclassées pour donner droit à une aide pouvant atteindre 50 000 $. On peut lire la nouvelle liste des formations reconnues et leur classement à l’adresse suivante : QuébecbureauVousappui-financier-a-la-releve-agricole.www.fadq.qc.ca/documents/pouvezégalementcontacterledelaFinancièreagricoleduleplusprèsdechezvous.
Saisir l’occasion d’améliorer son rendement et de réduire le gaspillage
KIM DESPRÉS, conseillère en transformation alimentaire et répondante en relève, directions régionales de la Mauricie et Centre-du-Québecdu
Plus près de chez nous, Artha-Récolte offre ses services à des producteurs partenaires par sa formule de glanage. La mission d’Artha-Récolte est de réduire le gaspillage alimentaire en facilitant la cueillette et la transformation des surplus des maraîchers de la MRC d’Arthabaska6 En 2021, ce sont 24 tonnes de fruits et légumes qui ont été sauvées par l’organisme.
• Consultez une ressource locale de Synergie Québec ou le Centre de transfert technologique en écologie industrielle.
2 MADÉ, Élise. « L’économie circulaire au service de l’alimentation », RadioCanada, octobre 2021. MdqQm8n62GagAy99VR_DpeEY].kx9kATck8WrfENqf6P_E9L0QqtbXitvignoble-pisciculture?fbclid=IwAR0Bceconomie-circulaire-tenebrion-canada.ca/nouvelle/1831062/[https://ici.radio-
4 CIRCLE ECONOMY et RECYC-QUÉBEC. Rapport sur l’indice de circularité de l’économie, juin 2021. circularite-fr.pdf]files/documents/rapport-indice-recyc-quebec.gouv.qc.ca/sites/default/[https://www.
Les produits de l’économie circulaire : une occasion pour l’industrie alimentaire
Par référence au schéma présenté ci-dessus, le concept de l’économie circulaire dans la filière alimentaire est plus large que la réduction du gaspillage alimentaire seulement et propose plusieurs leviers
Malgré plusieurs efforts de la part des commerçants, certains produits ne seront pas vendus dans le délai souhaité. C’est le cas, par exemple, des produits de boulangerie, dont la fraîcheur est non négociable pour le consommateur. Ainsi, certaines boulangeries congèlent les produits restés sur les tablettes afin de les
En conclusion, une démarche de réduction du gaspillage alimentaire peut être intimidante. Sachez que des ressources existent pour accompagner les•entreprises.Consultezla section Ressources du site Web de Québec Circulaire : Quebeccirculaire.org, la plateforme qui rassemble les acteurs de l’économie circulaire au Québec.
Références
Réduire son incidence environnementale et ses coûts d’approvisionnement, développer une culture d’équipe et répondre aux attentes sociétales sont quelquesuns des bénéfices résultant des efforts de réduction du gaspillage alimentaire au sein de son entreprise. Par où commencer? Des ressources externes existent et des réflexions sur les pratiques internes s’imposent.
• Consultez l’inventaire des mesures d’aide gouvernementales pour le développement durable : MAPAQ –Transformation alimentaire et développement durable (gouv.qc.ca).
Un sondage effectué auprès de la communauté du Club DUX révèle que 95 % des consommateurs aimeraient voir plus de produits de l’économie circulaire sur le marché3. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour les entreprises du secteur bioalimentaire. En effet, le secteur peut optimiser davantage l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie. Toutefois, le Québec a du chemin à parcourir, car son indice de circularité –c’est-à-dire le pourcentage des ressources utilisées pour satisfaire nos besoins remis en boucle dans notre économie – n’est que de 3,5 %4
5 100 DEGRÉS. Le glanage : une pratique en plein essor au Québec, novembre 2021. en-plein-essor-au-quebec]ressources/le-glanage-une-pratique-[https://centdegres.ca/
La réduction du gaspillage alimentaire est l’une des bases de l’économie circulaire.
Dans certains cas, il est judicieux de se questionner sur l’allongement possible de la durée de conservation des produits. Des améliorations aux procédés et aux méthodes d’entreposage ou d’emballage peuvent augmenter la durée de vie d’un produit.
3 FARRELL, Émilie. « Les stats du Club Dux : qu’en est-il du gaspillage alimentaire chez les consommateurs? », L’actualité alimentaire web, juillet 2022, p. 18. 0062309087094764f5478].[https://fr.calameo.com/read/
vendre à prix préférentiel, tandis que d’autres les valorisent, notamment par la fabrication de croûtons. Les fruits et légumes sont également une catégorie de produits qui mérite d’être rescapée puisqu’elle constitue une grande part des aliments comestibles gaspillés.
1 RECYC-QUÉBEC. Étude de quantification des pertes et gaspillage alimentaires au Québec, juin 2022. cation-pertes-qc-fr-faits-saillants.pdf]default/files/documents/etude-quantifiwww.recyc-quebec.gouv.qc.ca/sites/[https://
Le glanage : une pratique en essor au Québec
Pour différentes raisons, dont le manque de main-d’œuvre, plusieurs végétaux restent aux champs. Ces dernières années, les initiatives de glanage se sont multipliées au Québec. Des dizaines de tonnes de fruits et légumes sont rescapées chaque année dans la province5 Selon Cultive le partage, un regroupement d’initiatives de glanage en Mauricie, la pratique est définie comme étant la récolte de surplus d’une ferme maraîchère, d’un arbre fruitier ou d’un jardin privé par des citoyens et citoyennes bénévoles. Les fruits et légumes sont récoltés, puis distribués en trois parts égales aux donateurs, aux bénévoles et aux organismes communautaires. Cultive le partage a distribué plus de 21 tonnes de denrées en 2021.
Selond’action.unreportage de L’épicerie de Radio-Canada2, l’économie linéaire, celle que l’on connaît bien, consiste en quatre étapes : extraire, fabriquer, consommer et jeter. L’économie circulaire, elle, est une boucle où l’énergie et les matières premières sont réutilisées tout au long du cycle. En d’autres mots, selon la philosophie de l’économie circulaire, les déchets ne sont pas vus comme tels, mais comme des ressources abandonnées qui méritent d’être récupérées et optimisées.
Manœuvrer avec le caractère périssable de la matière pour diminuer ses pertes
6 ARTHA-RÉCOLTE. À la rescousse des fruits et légumes de nos champs [https://www.artharecolte.com]
-2022septembre15Jeudi-20 AgricolesTechnologieetGestion
Des solutions pour réduire le gaspillage alimentaire
D’abord, les dirigeants doivent être engagés dans la volonté d’apporter des améliorations à leurs pratiques, car cela requiert du temps précieux. La première étape est d’effectuer une évaluation complète de l’ampleur des pertes et du gaspillage. L’exercice consiste à examiner ses processus, de l’achat jusqu’à la distribution, de façon à cibler les points d’amélioration et à les mesurer.
Parmi les causes les plus fréquentes de pertes et de gaspillage, on dénote l’erreur humaine, la formation insuffisante, les bris d’équipement, les outils de planification déficients, la mauvaise gestion des stocks, les conditions d’entreposage non optimales, etc. Ces éléments ciblés, une fois mesurés, seront des indicateurs à suivre afin de réduire les pertes selon des objectifs établis. En surveillant davantage ses opérations et en mettant en œuvre plus de pratiques d’amélioration continue, une grande partie de l’industrie alimentaire du Québec pourrait saisir des occasions d’améliorer son rendement et, par conséquent, remédier aux inefficacités liées aux résidus alimentaires. Idéalement, cette volonté pourrait s’inscrire dans la culture de l’entreprise.
JULIE CHABOT, conseillère en transformation alimentaire, Direction régionale Centre-du-Québecdu
Le modèle d’affaires de certaines entreprises s’appuie sur un approvisionnement réduisant le gaspillage alimentaire. Une distillerie qui conçoit ses produits à partir de la fermentation d’un coproduit de la transformation en est un exemple. D’autres maillages sont dignes de mention, tels que la transformation de légumes rescapés. Certaines entreprises déploient également des ressources pour rendre disponibles leurs résidus alimentaires pour la valorisation.
Si l’intégration de la transformation alimentaire de surplus et d’invendus représente une avenue complexe, il est envisageable d’évaluer la sous-traitance. La déshydratation, la mise en conserve et les autres procédés peuvent permettre d’élargir l’offre de produits de l’entreprise, tout en réduisant les pertes. Il existe dans d’autres régions du Québec des initiatives inspirantes telles qu’une conserverie mobile se déplaçant sur les fermes.
Schéma RECYC-QUÉBEC
Saviez-vous que 16 % des aliments produits sont perdus ou gaspillés, selon un rapport de RECYC-QUÉBEC1? C’est 1,2 million de tonnes, ce qui équivaut à 92 300 autobus scolaires. Près de la moitié des aliments sont perdus avant d’arriver en épicerie. Bien que certains facteurs soient difficiles à contrôler, les producteurs et les transformateurs disposent de solutions pour pallier ce problème. En plus de bénéficier à la planète et à sa collectivité, diminuer ces pertes peut avoir un effet positif sur le portefeuille des entreprises.
AgricolesTechnologieetGestion 21-2022septembre15Jeudi-
Pour réussir les cultures d’automne, on pense évidemment à la survie à l’hiver. Plusieurs stratégies s’additionnent pour la favoriser : un bon égouttement de l’eau de surface, un sol structuré qui laisse l’eau s’infiltrer et un sol équilibré, fertile avec un pH de 6,5 à 6.7.
CLIENTÈLEINFORMATION450773-6028CIBLEZVOTREAVEC Association des producteurs de pierre à chaux naturelle du Québec
Pourquoi le pH?
• renforcer la structure du sol qui devient plus aéré et meuble, particulièrement intéressant dans les terres argileuses, compactes et mal aérées ; la microporosité créée favorise les remontées capillaires.
La période la plus connue et la plus propice pour corriger le pH est après la récolte des céréales à paille. Le sol est portant et risque peu ou pas la compaction. Il est aussi possible de corriger le pH après la récolte de soya qui précède le semis de la
Du succès avec vos céréales d’automne avec le chaulage
• augmenter les niveaux de calcium et de magnésium disponibles et assimilables par la culture ; le magnésium stimule la photosynthèse favorisant ainsi la croissance et l’établissement alors que le calcium augmente la formation et le stockage des sucres (peptide) ce qui est important pour la survie hivernale ;
À
Un sol en santé et vivant favorise la productivité des cultures et la rentabilité de votre entreprise. Parce que le chaulage améliore les propriétés chimiques, biologiques et physiques du sol, c’est un investissement qui vaut la peine!
céréale d’automne si les conditions du sol le permettent. Si vous êtes en semis direct, il faudra adapter la dose d’application.
TRAVAUX FORFAIT
• favoriser le développement des racines qui explorent davantage le profil du sol ; les cultures deviennent plus résilientes aux variations climatiques ;
• fournir un apport en calcium et en magnésium à un coût avantageux, deux éléments essentiels à la santé et à la qualité des récoltes ; la chaux permet de compenser les exportations ;
Comment chauler?
Pour établir le bon diagnostic et obtenir une recommandation adaptée à vos parcelles, une consultation avec un.e agronome est recommandée. Votre conseiller.ère agronomique vous guidera pour déterminer le bon produit selon les critères de qualité (IVA, PN, contenu en Ca et Mg et granulométrie), la dose, le moment et le mode d’application. Pour des produits sûrs et de qualité, demandez un produit normé BNQ.
• maximiser la disponibilité des éléments nutritifs pour vos cultures ;
SYLVIE RICHARD, AGR. Coordonnatrice de l’Association des producteurs de pierre à chaux naturelle du(APPCQ)Québec
Il y a plusieurs avantages à intégrer des cultures d’automne dans votre rotation! Parmi les nombreux bénéfices agronomiques, le blé ou le seigle d’automne produisent un rendement intéressant, augmentent le rendement pour la culture qui suit et protègent le sol contre l’érosion. Les cultures d’automne permettent de mieux repartir et planifier vos travaux aux champs en plus de diversifier vos sources de revenus.
• améliorer la capacité d’échange cationique (CEC) ;
Le chaulage permet de :
• favoriser l’activité microbienne qui dégrade la matière organique et les résidus de culture ;
-2022septembre15Jeudi-22 AgricolesTechnologieetGestion
L’événement aura eu droit à son lot de surprises de la part de dame Nature. De mardi à mercredi, plus de 60 mm d’eau sont tombés dans le secteur de SaintLiboire. Cette impressionnante quantité de pluie, le double par rapport aux prévisions, aura chamboulé la journée du mercredi qui laissait présager un record en achalandage dans les livres d’Expo-Champs.
Les rebondissements ont été nombreux lors de cette 23e édition d’Expo-Champs, mais les organisateurs dressent un bilan positif de l’événement. Malgré les intempéries, le plus grand rendez-vous extérieur d’affaires agricoles au Québec a rempli sa mission d’offrir un lieu de réseautage et de partage de connaissances.
Photo François Larivière | Le Courrier ©
Expo-Champs 2022 : une édition marquée par la résilience et une hausse d’achalandage
Pas moins de 14 145 visiteurs ont franchi les portes de l’événement, ce qui représente une hausse de 12 % en comparaison avec l’édition de 2021. « C’est tout un tour de force réussi par la grande équipe d’Expo-Champs. En ayant perdu une demi-journée, nous avons accueilli 2000 visiteurs de plus qu’en 2021. Sans la résilience de tout un chacun et la collaboration des exposants, nous n’aurions pu réussir cet accomplissement, a dit Dominic Sansoucy, président d’Expo-Champs. On a senti l’engouement et le désir des visiteurs à venir rencontrer les exposants et cela nous rend très fiers de voir le travail accompli. »
10 h 30. Depuis ces événements, le service à la clientèle de l’événement traite les demandes des visiteurs qui n’ont pu accéder au site.
sur l’autoroute 20, fermeture des deux sorties pour accéder au site par le MTQ, option de stationnement alternatif jugé non suffisamment sécuritaire par la Sûreté du Québec, fils électriques submergés menant à une coupure du courant sur 40 % du site pour des raisons de sécurité, plusieurs véhicules enlisés dans les stationnements et un site qui se détériorait avec la circulation des plus de 3000 visiteurs déjà sur place ont forcé le comité organisateur à prendre une décision difficile, mais inévitable : celle de ne plus accueillir de nouveaux visiteurs après
L’équipe se tourne maintenant sur l’organisation du Salon de l’agriculture qui se tiendra sur le site d’Espace SaintHyacinthe les 17-18-19 janvier 2023. Expo-Champs reviendra aussi l’an prochain pour une 24e édition les 29, 30 et 31 août 2023.
Stationnements inutilisables à leur capacité maximale, bouchon de 10 km
Les démonstrations sont toujours très appréciées à Expo-Champs.
Après avoir encaissé le choc de cette décision difficile, le plan d’urgence a été mis en exécution. Exposants et employés se sont mobilisés et ont travaillé sans relâche pour permettre au plus grand nombre de visiteurs d’accéder au site d’Expo-Champs lors de la dernière journée. Au total, durant la soirée et la nuit du mercredi au jeudi, 70 000 litres d’eau ont été pompés et évacués du site. Quelque 35 tonnes de paille ont été étendues sur le terrain, les rues en gravelle ont été nivelées et un chemin avec de la roche a été fait pour améliorer la circulation des stationnements.
Des mauvaises conditions climatiques s’invitent à Expo-Champs
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Le champ de 50 hectares était complètement transformé avec plus de 300 exposants motivés à rencontrer les agriculteurs et agricultrices de partout au Québec. La 23e édition s’est démarquée avec la présentation de la plus grande démonstration de robotique agricole au pays. Ces démonstrations commentées de robots en action proposaient des solutions concrètes, disponibles sur le marché, pour pallier les problèmes rencontrés par les agriculteurs d’aujourd’hui tout en encourageant le secteur à poursuivre sa transition vers l’automatisation de ses processus.
« Je souhaite remercier tous nos employés, les équipes sur place et les exposants qui ont contribué à remettre le site en état. Cette mobilisation et cette résilience combinées au travail extraordinaire de tous ont permis de sauver la dernière journée de l’événement », a mentionné David Messier, directeur général de GoXpo et de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe.
Mobilisation, résilience et collaboration
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