Sorel-Tracy

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Cahier spécial

Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Vos marchands du centre-ville prêts à vous accueillir Pages 26 à 33

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Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Patrick Péloquin souligne l’ambition et l’audace de la Ville de Sorel-Tracy doté d’aspirations et tout ce qu’on a fait durant l’année cadre dedans. »

ALEXANDRE BROUILLARD abrouillard@les2rives.com

Alors qu’une année s’est écoulée depuis sa victoire à l’élection partielle à la mairie de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin est encore et toujours enthousiaste face à l’avenir de la Ville, qu’il considère ambitieuse et audacieuse.

Élaboration de la planification stratégique Pour Patrick Péloquin, tous les projets porteurs de la Ville reposent sur la planification stratégique 2023-2030, adoptée en juillet dernier. Cet outil, conçu pour guider les actions de Sorel-Tracy et pour s’assurer qu’elles soient cohérentes, a été élaboré par l’appareil municipal avec plusieurs partenaires. « Elle nous donne les orientations sur ce qu’on veut faire, précise le maire. On s’est

Participer à l’effort national de construction navale Pour Patrick Péloquin, l’un des dossiers phares de la dernière année est sans contredit l’implication de Sorel-Tracy dans le Chantier Davie Canada pour devenir un allié de la Stratégie nationale de construction navale.

Rappelons qu’une importante délégation soreloise était présente au Rendez-vous annuel de la chaîne d’approvisionnement de la construction navale à Lévis les 6 et 7 novembre pour faire valoir les atouts de la région. Au même moment, l’entreprise maritime Groupe Océan annonçait qu’elle rassemblera une partie des activités de sa filiale Travaux maritimes Océan inc. dans le parc industriel Ludger-Simard de SorelTracy d’ici la fin de l’année. « Quand on arrive face à des joueurs majeurs comme Davie, la région doit être mobilisée et le politique doit être présent.

On exerce notre leadership politique grâce à nos partenariats avec Développement économique Pierre-De Saurel, la Société des parcs industriels Sorel-Tracy, la Chambre de commerce et d’industrie Sorel-Tracy, le CTTEI et la MRC. Ça crée une force de frappe et les gens voient que la région est mobilisée », explique le maire. « L’arrivée d’une filière de Groupe Océan est déjà un jalon, il y en a une [entreprise] autre qui va s’annoncer bientôt », informe Patrick Péloquin avec excitation.

Plusieurs autres projets Plus tard durant l’entretien, Patrick Péloquin a tenu à souligner d’autres projets, comme le partenariat entre la Ville de Sorel-Tracy et la Maison de la musique de Sorel-Tracy, notamment pour le programme Sistema Sorel-Tracy qui vise

Patrick Péloquin, maire de Sorel-Tracy.

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Rencontré par notre journaliste à l’hôtel de ville au début novembre, Patrick Péloquin était tout sourire, lui qui était tout juste de retour de Lévis où il avait participé au Rendez-vous annuel de la chaîne d’approvisionnement de la construction navale. Selon lui, Sorel-Tracy y a volé la vedette, laissant une belle carte de visite aux représentants de la construction navale.

Il trace un bilan positif de ses 365 premiers jours à la mairie. « L’année a été très chargée. […] Elle a été une bonne et très positive. Ce n’est pas seulement mon travail, mais vraiment celui de la Ville et de ses partenaires qui font de cette année, une année exceptionnelle », a-t-il mentionné.

De son propre aveu, les raisons sont multiples de se réjouir à Sorel-Tracy : revitalisation du centre-ville, relance de la construction navale, construction du complexe aquatique et bien d’autres. C’est toutefois le changement de culture dans l’appareil municipal qu’il tenait à souligner d’emblée. « C’est ce qui fait de 2023, une grosse année! Le changement de dynamique est central dans tout ça. Il représente la volonté de travailler en équipe avec l’ensemble du conseil, tous les employés et tous les partenaires de la Ville. Il nourrit l’effort collectif », explique Patrick Péloquin, soulignant que ce changement de culture avait été initié par Martin Lajeunesse lorsqu’il agissait à tire de maire par intérim.

De par ce changement, il constate que Sorel-Tracy a été ambitieuse et audacieuse dans la dernière année, et ce, sur plusieurs tableaux. « Quand tu sens que tout le monde pousse dans la même direction, on a l’impression que rien ne pourra nous arrêter », lance Patrick Péloquin avec assurance.

Toujours penser à l’environnement Parmi les réalisations de la dernière année, qui sont en lien direct avec la planification stratégique, Patrick Péloquin cite la création du Bureau de l’environnement qui a amené plusieurs changements concrets, dont la protection des boisés et le règlement sur l’utilisation de l’eau. « On a aussi créé un service de l’urbanisme qui est séparé du génie. Ce nouveau service s’affaire à la révision des règles d’urbanisme. Déjà, on voit apparaître nos orientations. […] Tous les dossiers qu’on travaille, il y a toujours une orientation environnementale grâce au Bureau de l’environnement », explique-t-il.

Il ajoute que la sensibilité environnementale de la Ville se fait aussi sentir dans le développement industriel. « C’est pour ça qu’au début du mandat, on s’est associé avec le CTTEI [Centre de transfert technologique en écologie industrielle] pour créer la symbiose industrielle », précise-t-il.

l’apprentissage alternatif de la musique qui permet une intégration sociale de jeunes de milieux défavorisés.

Il nomme également la citation du cimetière anglican Christ-Church à titre d’immeuble patrimonial, la cession du 70, rue Elizabeth, au Centre d’action bénévole (CAB) du Bas-Richelieu, l’apport de la Ville pour aider les gens en situation d’itinérance et le Chantier d’attraction de la main-d’œuvre. « Nous sommes aussi très contents de l’adoption du plan particulier d’urbanisme (PPU) », ajoute le maire, précisant qu’il s’agissait d’une étape importante pour le futur du centre-ville.

Il a terminé en nommant l’importance des nombreux projets d’infrastructures de loisir, dont le terrain synthétique et le complexe aquatique. « Et surtout, notre intention d’obtenir la Finale des Jeux du Québec en 2027. Nous avons une stratégie de développement de nos infrastructures sportives, mais les Jeux du Québec sont un tremplin pour ce développement parce qu’ils viennent avec une enveloppe budgétaire », conclut Patrick Péloquin.

Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Olivier Picard, le « ministre des sports » Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives

Lors de la séance du 6 novembre dernier, Martin Lajeunesse a bien fait rire ses confrères en désignant Olivier Picard comme ministre des sports. Un titre qui sied bien au conseiller du district #1 Bourgchemin depuis maintenant six ans. « Je me suis lancé en politique en 2017 pour avoir un terrain synthétique. Maintenant que c’est fait, pourquoi ne pas continuer de développer nos infrastructures sportives? », lance Olivier Picard, qui est aussi enseignant au secondaire.

Ce titre de ministre des sports lui est venu puisqu’il prend souvent la parole, lors des séances du conseil, pour répondre aux questions des citoyens sur des projets d’infrastructures sportives. « On m’appelle comme ça parce que c’est moi le fatigant qui parle toujours de ça, ricane-t-il. À mes débuts en politique, j’avais 26 ans, j’avais moins tendance à me prononcer. Là, je ne me gêne plus! » Olivier Picard prend souvent le temps de détailler chacune des étapes des projets à la population, comme le complexe aquatique, qui verra le jour en 2026. « On espère que la pelle sera dans le terrain à l’été 2024 », lance-t-il.

C’est pourquoi un projet comme la candidature de la Ville de Sorel-Tracy aux Jeux du Québec à l’été 2027 l’emballe tant. « Ça va être l’occasion de mettre à jour nos infrastructures sportives, comme le stade de baseball qui a besoin d’amour. On a refait les terrains de volleyball au parc Pelletier aussi. On va devoir s’équiper d’une piste de BMX et d’une piste d’athlétisme.

Ce sont tous des projets qui vont rester comme un legs, ça ne disparaît pas », assure-t-il. « Des gens vont demander si on en a vraiment besoin. Je réponds que sans loisir dans ta ville, elle va mourir à petit feu. On veut créer un besoin, on veut faire bouger notre population », ajoute-t-il.

Des projets dans son quartier Sauf qu’il n’y a pas que le sport dans la vie, et Olivier Picard en est bien conscient.

D’ailleurs, il caresse plusieurs projets pour son quartier, le district no 1 de Bourgchemin.

La plupart des parcs dans son quartier, soit des Roitelets, Maisouna, les Grèves et Aussant ont été refaits depuis le début de son mandat. Le parc de Bourbon sera quant à lui mis à niveau en 2024.

Un autre projet est la construction d’un sentier à la place Raymond-Huot, où les gens pourront aller marcher lorsque les tra-

Olivier Picard, conseiller municipal du district #1. Photo Jean-François Mongeon

vaux seront complétés, près du Club de golf Les Dunes. « Il y a plusieurs projets de développement résidentiel dans mon quartier, alors l’objectif sera de concilier la quiétude de la vie du citoyen avec ce développement domiciliaire. Faire cohabiter tout ce monde », explique M. Picard, en faisant notamment allusion au projet de 763 portes de Jean Cournoyer près du boulevard Tracy et du

chemin Saint-Roch ainsi qu’à des projets dans les Développements d’Angoulême, dont la phase II d’Evo. D’autres projets industriels se dérouleront également dans son quartier, comme la construction et l’exploitation d’un nouveau terminal portuaire par QSL. « 2024 et 2025 devraient être des années intéressantes à Sorel-Tracy! », conclut le conseiller municipal.

Sylvie Labelle, une apôtre de l’environnement Stéphane Fortier | Les 2 Rives

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Sylvie Labelle est conseillère municipale du district #2 depuis son élection en 2017 et, d’ici la fin de son deuxième mandat, elle a bien l’intention de continuer à améliorer la qualité de vie de ses concitoyens.

Réélue en 2021, Sylvie Labelle, autrefois présidente de la Commission scolaire de SorelTracy, a fait le saut en politique pour faire bouger les choses. « Il y a beaucoup de potentiel ici, mais aussi beaucoup de choses à améliorer, notamment en ce qui a trait aux parcs », mentionne Mme Labelle en parlant de son district.

Cette dernière se dit fière que des espaces verts, comme le parc De Grandpré, aient une plus-value avec notamment la piste d’hébertisme, aujourd’hui. Et le parc du Marquis? « On parle plus ici d’un espace vert que d’un parc, mais ce coin avait lui aussi besoin d’être bonifié. Je voulais que cela soit un lieu de rassemblement pour tout le quartier », de dire la conseillère.

Le parc Dorimène-Desjardins, quant à lui, qui se veut un espace où le soccer est roi au cours de la saison estivale, offrira plus d’opportunités pendant l’hiver. « Et la piste cyclable a été refaite en neuf, ajoute Mme Labelle. Ce sont des dossiers qui m’ont toujours tenue à cœur, comme la patinoire

Sylvie Labelle, conseillère municipale du district #2. Photo Jean-François Mongeon

multifonctionnelle à l’école Laplume, un parc-école utilisé 12 mois par année », faitelle remarquer.

Lors de la dernière campagne électorale, les citoyens de son quartier réclamaient un parc sanitaire au parc De Grandpré.

Aujourd’hui, c’est chose faite, en plus d’avoir ajouté trois tables de pique-nique.

Conseillère verte L’environnement et les espaces verts revêtent beaucoup d’importance pour Sylvie Labelle. Lorsqu’on regarde les comités et commissions dont elle fait partie, on ne peut en douter. Elle siège entre autres sur la Commission de la transition écologique et de l’innovation, à titre de présidente, mais

aussi la Commission de la vie citoyenne, le Comité du transport actif, le Comité d’embellissement et le Comité d’environnement et du changement climatique. « C’est vrai que pour moi, l’environnement est important, mais au conseil, nous travaillons tous en collaboration et on travaille très bien. Regardez le dossier du complexe aquatique, qui sera dans mon district, d’ailleurs. Ou l’aménagement des rives comme le quai Richelieu, le parc Regard-sur-le-Fleuve. Ce sont de beaux exemples de travail d’équipe », souligne Mme Labelle.

Et la suite des choses? « Outre le dossier du complexe aquatique, je vais continuer à travailler sur la mobilité active. Ce qu’on appelle le parc à mouettes, il faut poursuivre et achever son développement, comme pour le secteur Plaza et des Érables », prévoit-elle.

Pour elle, il ne fait aucun doute que la ville est en pleine effervescence et elle se dit heureuse que tous les partenaires de la MRC travaillent en harmonie. « Notre centre-ville avait besoin de beaucoup d’amour et les inconvénients que l’on a vécus en valaient la peine. Je suis très fière du centre-ville et on nous l’envie partout. Croyez-moi, lorsque les travaux seront achevés, ce sera de toute beauté, avec un petit côté vert, bien sûr » avance Sylvie Labelle en conclusion.

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Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Martin Lajeunesse s’est trouvé un côté rassembleur Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives

La première moitié de son mandat de conseiller municipal depuis son élection par acclamation en octobre 2021 ne s’est pas déroulée sans surprises, même qu’il a dû siéger comme maire par intérim pendant six mois. Aujourd’hui, Martin Lajeunesse voit l’avenir de Sorel-Tracy avec optimisme.

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Au début de l’entrevue, le conseiller du district Saint-Laurent ne voulait pas trop revenir sur l’épisode qui a ébranlé la ville, alors que l’ex-maire a été destitué pour avoir espionné le greffier. « Je n’ai pas le goût d’embarquer là-dedans parce que pour moi, c’est du passé et je regarde vers l’avenir. Ce que je peux dire, c’est qu’il y avait des tensions », indique-t-il.

Sauf qu’en était maire pendant six mois à la suite de cette destitution, Martin Lajeunesse a dû se retrousser les manches. « Dans les moments difficiles, il faut faire preuve de solidarité. J’ai senti à ce moment que tout le monde s’est serré les coudes et on était tous prêts à travailler ensemble.

On risquait la mise sous tutelle si on ne faisait pas ça. Mon but était de ramener la

confiance de tout le monde, que ce soit les partenaires, les organismes, les employés et les gens à la MRC. Je me suis entouré de personnes compétentes et j’ai été le plus rassembleur possible », explique-t-il.

Des projets Patrick Péloquin a été élu maire il y a presque un an jour pour jour. Selon Martin Lajeunesse, la transition n’a pas été difficile. « Tout le conseil, on a les mêmes valeurs.

On est tous sensibilisés à l’environnement, sans négliger le développement », note-t-il.

Dans le quartier Saint-Laurent, situé dans le secteur Tracy, les projets ne manquent pas pour celui qui est conseiller depuis maintenant six ans. D’abord, la réfection du boulevard Saint-Louis lui tient à cœur; elle sera finalement réalisée en 2024, alors qu’un budget de 7 M$ est accordé pour les égouts, l’aqueduc et l’asphalte. Les travaux devraient s’échelonner sur six mois.

Aussi, il s’est dit fier de la réfection de la route Marie-Victorin, « complétée à 99,9 % ». Il s’est dit heureux que deux des trois parcs de son quartier, les Bateaux blancs et Montmagny, aient bénéficié d’investissements dans son premier man-

dat. « Il reste le parc Jean-Marie-Marcotte à terminer », promet-il. « Il y a aussi tous les projets de la Ville à venir. Par exemple, on est en train de repartir tout le côté maritime avec le Chantier Davie. Le gouvernement a donné 10 M$ pour décontaminer un terrain du parc Ludger-Simard, qui est dans mon quartier. Ce sont tous des dossiers que je vais suivre de près », assure-t-il, en ajoutant que chacun des projets réalisés devra tenir compte de l’environnement.

Implication personnelle Au-delà des projets, Martin Lajeunesse aime jaser avec les citoyens, que ce soit lorsqu’ils l’appellent pour un problème dans le quartier ou quand ils s’arrêtent simplement pour échanger avec lui au IGA où il travaille. « J’aime ce rôle de conseiller, surtout la proximité avec les gens », insiste-t-il.

Le conseiller aime également s’impliquer auprès de trois organismes dans son district, soit la Maison des jeunes de Tracy L’Air du temps, le Geste et le Centre récréatif Au fil des ans. « Et je vais continuer de le faire parce que ces organismes sont importants », conclut-il.

Martin Lajeunesse, conseiller municipal du district #3. Photo Jean-François Mongeon

Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Jocelyn Mondou a toujours valorisé le travail d’équipe Stéphane Fortier | Les 2 Rives

Élu pour la première fois en 2013 comme conseiller municipal du district #4 Vieux-Sorel, Jocelyn Mondou en est donc à sa 10e année d’implication au sein du conseil municipal.

Il siège sur une dizaine de comités et commissions depuis le début du dernier mandat qui a débuté en 2021, dont le Comité de sécurité publique et routière comme président et le Comité de sécurité publique de la MRC de Pierre-De Saurel, lui qui, pendant 27 ans, a fait carrière au sein de la police municipale de Sorel.

Mais qu’est-ce qui a amené Jocelyn Mondou à s’impliquer en politique? « Dès le départ, j’avais une vision de changements, comme le réaménagement de la Place du Marché Saint-Laurent, des travaux d’infrastructures sur la rue Élizabeth », relate M. Mondou.

Depuis quelques années, Jocelyn Mondou a travaillé d’arrache-pied pour son district. Énumérer tout ce qui a été entrepris serait par trop exhaustif. Mentionnons tout de même le hangar du quai Catherine-Legardeur, l’héliport devenu le restaurant Les Années folles, les travaux

majeurs sur Phipps (1,4 M$) et les travaux sur Adélaïde (1,5 M$). « J’ai eu des plaintes des citoyens concernant des bris d’aqueduc. Notre réseau était trop âgé », rappelle M. Mondou à ce sujet, lui qui fait remarquer du coup que l’intersection Augusta et Fiset a été réaménagée pour assurer une plus grande sécurité, sans oublier l’aménagement paysager qui a redonné une jeunesse au secteur.

Ajoutons à cela un nouveau stationnement pour 38 nouveaux véhicules, angle Augusta et Ramezay, l’arrivée du Centre des arts contemporains, etc. Être à l’écoute Un des points les plus importants de son rôle de conseiller demeure le citoyen avant tout. « Être à l’écoute des gens de mon district et bien les représenter au sein du conseil municipal, les consulter autant que les informer, demeure ma priorité première.

Nous sommes des personnes ressources pour les citoyens. Il faut toujours donner suite à leurs demandes, que cela soit positif ou négatif », croit sincèrement le conseiller municipal.

Peu importe les gens qui l’entourent à la table du conseil, Jocelyn Mondou a toujours fait primer le travail d’équipe, et ce, pour le

bien des citoyens. « Moi, je suis un gars d’équipe. Si l’on veut se développer, se faire connaître comme entité municipale, cela prend une chimie solide entre les élus », pense Jocelyn Mondou.

Objectifs D’ici la fin de son mandat, Jocelyn Mondou veut s’attaquer au problème de la qualité de l’air au centre-ville avec la formation d’un comité de voisinage (déjà en vigueur), l’aide d’une firme spécialisée, une ligne téléphonique, la complicité du comité de vigie et un bureau des plaintes. « Il faut améliorer la situation du logement, en avoir plus et à des prix abordables. Du même coup, nous pourrons venir en aide aux sans-abris, plus nombreux ici depuis quelques années », prévoit M. Mondou.

Ce dernier veut améliorer la sécurité en augmentant notamment la présence policière. « Il faut aussi animer le centre-ville, se doter d’un parc de voisinage (Adélaïde et Alfred) et conserver le programme d’aide aux rénovations pour nos maisons du Vieux-Sorel. Il faut prendre soin de notre patrimoine », insiste-t-il.

Selon M. Mondou, plusieurs travaux devront être réalisés à court et à moyen terme comme des travaux d’infrastructures

Jocelyn Mondou, conseiller municipal du district #4. Photo Jean-François Mongeon

entre Hôtel-Dieu et Victoria, l’aménagement du quai Richelieu et l’application du Plan particulier d’urbanisme (PPU) en ce qui trait notamment à la revitalisation du centre-ville. « Il faut refaire la chaussée, les aires de stationnement et les trottoirs en pavé uni de certaines rues comme George, du Prince et du Roi. Et pour la sécurité il faut revoir l’intersection du Roi et HôtelDieu, sans oublier des travaux majeurs d’aménagement au carré Royal », de conclure Jocelyn Mondou.

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E L L I V E R T N E C Un r u o p f u tout ne ! s e t ê F s le Pages 26 à 33 Photo Jocelyn Mondou

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Concours « On te sort en ville » : SorelTracy offre des cartes-cadeaux de 150 $ Entre le 17 novembre et le 8 décembre, la Ville de Sorel-Tracy invite la population à s’inscrire au concours « On te sort en ville ».

Les prix offerts correspondent à des cartescadeaux ou des bons d’une valeur approximative de 150 $ dans les commerces situés dans le périmètre du chantier au centre-ville, c’est-à-dire sur la rue du Prince, entre les rues du Fort et George, de même que sur la rue Augusta, entre les rues du Prince et du Roi. L’objectif du concours est de soutenir les commerces du centre-ville qui ont été

affectés par les travaux sur les rues Augusta et du Prince, tout en encourageant l’achat local.

Ces travaux de génie civil, incluant des travaux d’excavation et d’aménagement paysager, se poursuivront jusqu’à la midécembre au centre-ville.

Les personnes qui souhaitent s’inscrire doivent remplir un formulaire en ligne sur le site Web www.onsevoitenville.com. La liste des prix offerts et les règlements complets du concours sont aussi disponibles sur ce site. Les gagnants seront contactés par téléphone le 12 décembre.

La Ville de Sorel-Tracy a lancé un concours afin de supporter les commerces affectés par les travaux au centre-ville. Photo gracieuseté

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Une 21e semaine de travaux au centre-ville

Le pavage a été réalisé sur la rue du Prince, entre les rues Augusta et George. Photo Jocelyn Mondou Alexandre Brouillard | Les 2 Rives

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Initialement prévus pour 20 semaines, les travaux de génie civil au centre-ville de Sorel-Tracy entrent dans leur 21e semaine de chantier. Appelé à actualiser le calendrier, l’appareil municipal n’était pas en mesure de fournir des informations la semaine dernière. Pourtant, le maire Patrick Péloquin a affirmé, lors de la dernière séance du conseil, qu’ils devraient être terminés à la mi-décembre.

La Ville de Sorel-Tracy a néanmoins informé notre journaliste qu’une rencontre avec Sintra inc., l’entrepreneur responsable des travaux, est prévue le mardi 28 novembre. À ce moment, la Ville pourra divulguer davantage d’informations concernant l’échéancier global.

La cheffe de division au Bureau de la consultation publique, Maude Péloquin, a précisé par courriel que les travaux se poursuivent toujours actuellement et que l’entrepreneur entame la 21e semaine du chantier.

Il s’agit en fait de la 23e semaine depuis le début des travaux, mais les vacances de la construction ne sont pas incluses dans le calcul. « Dans tous les cas, avant de mettre fin au chantier, nous nous assurerons que le déneigement sera possible pour la saison hivernale. De plus, au départ de l’entrepreneur, la circulation automobile sera rétablie », a signalé Maude Péloquin.

Pourtant, lors de la dernière séance du conseil municipal, le 20 novembre, Patrick Péloquin, a affirmé que les travaux allaient bon train et qu’ils devraient être terminés à

la mi-décembre. « On espère qu’il n’y aura pas de grosses chutes de neiges qui vont enrayer les travaux », a-t-il souhaité.

Lors de la même séance du conseil, le conseiller municipal du Vieux-Sorel, Jocelyn Mondou, a indiqué que les travaux respectent l’échéancier prévu.

S’ajuster aux imprévus En juillet, Maude Péloquin avait déjà identifié les nombreux défis qu’impose un chantier aussi important. « Quand les travaux ont démarré, des ajustements ont été nécessaires », avait-elle prévenu, en ajoutant à ce moment que les travaux perdureraient finalement entre 22 et 23 semaines.

Actuellement, un coup d’œil au centreville permet de constater l’avancement des travaux : le pavage des trottoirs sur la rue Augusta est presque terminé. L’asphaltage des rues Augusta et du Prince, jusqu’à la rue George, a été réalisé. L’intersection des rues Charlotte et du Prince demeure en chantier, alors qu’une pelle mécanique était toujours en fonction lundi après-midi.

Finalement, concernant de possibles pénalités imposées à Sintra inc. pour le dépassement des 20 semaines de travaux préétablies, Maude Péloquin informe qu’elles seront discutées avec l’entrepreneur une fois les travaux terminés. « L’entrepreneur ne peut pas être tenu responsable de tous les impondérables qui peuvent entraîner des conséquences sur le calendrier des travaux. Par exemple, la nappe phréatique trop haute liée aux fortes pluies de cet été avec laquelle il a dû composer à l’intersection des rues Augusta et du Prince », a-t-elle précisé par courriel.

Une pelle mécanique s’affairait toujours au travail à l’intersection des rues Charlotte et du Prince, le lundi 27 novembre. Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

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Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Des projets plein la tête pour Stéphane Béland Alexandre Brouillard | Les 2 Rives

Le conseiller du quartier Du Faubourg, Stéphane Béland, ne manque pas d’idées pour son quartier, notamment en matière de mobilité active.

Tout comme lors de sa réélection en novembre 2021 – Stéphane Béland avait été élu pour la première fois en décembre 2020 lors d’une élection partielle à la suite du décès du conseiller Alain Maher – il envisage encore une construction sur pilotis pour relier le parc Regard-sur-le-Fleuve à la Marina de Saurel. « Ce serait une belle continuité du parc Regard-sur-le-Fleuve pour les marcheurs », croit Stéphane Béland.

Le conseiller municipal souligne la complexité du projet, alors que la Ville devrait obtenir des accords du gouvernement du Canada qui a juridiction dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. « Si on plante des pilotis dans le sol du fleuve, on doit composer avec le fédéral et l’environnement. Nous avons des rendez-vous prévus prochainement pour voir ce qui peut se faire », explique-t-il, précisant qu’advenant la réalisation du projet, il devra être inclus dans un Programme triennal d’immobilisations (PTI).

Toujours en mobilité active, Stéphane Béland collabore avec les gens du Service de la planification et du développement urbain (SPDU) afin d’ajouter des sections à la piste cyclable La Sauvagine. « Les gens qui sont de l’autre côté du boulevard Fiset, près de la Laiterie Chalifoux, n’ont pas accès sécuritairement à la piste cyclable », dénote-t-il, précisant souhaiter une parcelle dans ce secteur.

Cette dernière s’ajouterait à la future intersection du boulevard Fiset et de la rue Auber, dotée d’un feu de circulation, qui sera vraisemblablement aménagée l’an prochain. « Une autre parcelle près de la rue Lafleur est aussi à l’étude », informe Stéphane Béland.

Une année remplie Comme d’autres élus sorelois, Stéphane Béland est fier du travail accompli par l’appareil municipal en 2023. « Il y a une très belle culture de travail actuellement à l’hôtel de ville, confie-t-il. Depuis un an environ, c’est vraiment bien au conseil. On rame tous dans la même direction. » Cette harmonie contribue au foisonnement des différents districts de Sorel-Tracy et celui Du Faubourg ne fait pas exception. « Le parc Monseigneur-Nadeau change, notamment avec la nouvelle surface multi-

Stéphane Béland, conseiller municipal du district #5. Photo Jean-François Mongeon

fonctionnelle. Des bancs y seront ajoutés l’an prochain ainsi qu’un espace de jeu pour enfants », informe le conseiller municipal.

Concernant les travaux de génie civil, il est heureux du remplacement des réseaux d’égout et d’aqueduc sur la rue Dumas. En 2024, les réseaux d’égout et d’aqueduc de la

rue Paradis, entre l’avenue de l’Hôtel-Dieu et la rue Victoria, seront refaits. Même chose pour la rue Barthe, entre les rues Millier et Victoria.

Finalement, Stéphane Béland se réjouit aussi du début des travaux de la quincaillerie Canac qui ouvrira ses portes en 2024.

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Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Vitesse dans le quartier Des Gouverneurs : Benoit Guèvremont travaille encore sur le dossier Alexandre Brouillard | Les 2 Rives

Depuis maintenant deux ans, le conseiller municipal du quartier Des Gouverneurs, Benoît Guèvremont, travaille conjointement avec le comité de circulation de la Ville de Sorel-Tracy et la Sûreté du Québec (SQ) pour trouver une solution permanente à un enjeu de vitesse soulevé par plusieurs citoyens du district #6.

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En novembre 2021, le journal Les 2 Rives s’était entretenu avec trois résidents du quartier Des Gouverneurs qui habitent près du parc Chalifoux. Ces derniers se disaient exaspérés par la vitesse de certains automobilistes qui semblaient emprunter les rues Dauplaise, Parenteau, Ledoux et Auber pour éviter le trafic et les feux de circulation sur les boulevards Poliquin et Fiset. Une pétition avait d’ailleurs circulé à cet effet.

Benoît Guèvremont avait alors assuré être proactif dans le dossier, travaillant conjointement avec le comité de circulation de la Ville et la SQ. Deux ans plus tard, il admet que le dossier n’est pas encore clos et qu’il y a encore des « choses à faire ».

« On doit trouver une solution pour le long terme. […] Et essayer d’uniformiser pour trouver la meilleure des solutions. Ce n’est pas juste de mettre des dos d’âne et autres. On peut mettre un gros plaster, mais si on fait ça, on ne règlera jamais la problématique », explique M. Guèvremont.

Il affirme qu’aucun citoyen n’est revenu à la charge dans ce dossier.

Satisfait de plusieurs dossiers Questionné concernant les réalisations de la dernière année dans son quartier, Benoît Guèvremont se dit satisfait et trace un bilan positif.

Parmi les projets qui le rendent fier, il cite la réfection de la Maison des gouverneurs, dont des fenêtres, des lucarnes et des composantes en bois ont été restaurées, en plus du remplacement de la toiture en bardeaux de cèdre.

Il se réjouit aussi de la cure de jouvence des installations du parc Pelletier, notamment au niveau des équipements du volleyball de plage. « Ce sont de belles sommes d’argent qui y ont été investies », certifie le conseiller qui est actuellement dans son troisième mandat.

Il aborde également l’installation d’un feu de circulation sur le boulevard Fiset, à l’intersection de la rue Auber, qui était demandée depuis quelques années par la Ville de SorelTracy. Rappelons que le conseil municipal a notifié s’être entendu avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) à ce sujet, en octobre dernier.

Benoit Guèvremont croit que le feu de circulation sécurisera les lieux, autant pour les automobilistes, que pour les piétons et les cyclistes. « On attendait le ministère, qui nous a finalement signifié qu’il nous accompagnait dans le dossier. On souhaite que le feu de circulation arrive rapidement dans la prochaine année », souligne le conseiller.

Les échéanciers n’ont pas encore été dévoilés. Les coûts de l’opération seront assumés entièrement par le MTMD. Continuer d’être à l’écoute Questionné quant à ses objectifs pour la prochaine année, Benoît Guèvremont a répondu vouloir être à l’écoute des citoyens. « Il y a de gros projets dans le quartier et des travaux qui seront lancés, notamment d’aqueduc. Ce ne sont pas des affaires sexy, mais ce sont des choses qui doivent être fai-

Benoît Guèvremont, conseiller municipal du district #6. Photo Jean-François Mongeon

tes. On doit entretenir nos routes et nos infrastructures », conclut le conseiller municipal.

Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Mathieu Gagné veut continuer de pousser les projets pour Sorel-Tracy Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives

À peine élu depuis un an, soit le 20 novembre 2022, le conseiller du quartier Des Patriotes, Mathieu Gagné, veut poursuivre le travail entamé avec ses collègues et accomplir les promesses faites lors de sa campagne électorale il y a un peu plus d’un an. « J’ai appris beaucoup au cours de la dernière année. Je suis arrivé en pleine période de préparation de budget, alors j’ai dû apprendre rapidement. On a une belle équipe en place et il y a une bonne ambiance entre les élus, les directeurs et les employés », indique M. Gagné, en entrevue.

Le conseiller dit ne pas avoir perdu le contact établi avec les citoyens lors de sa campagne électorale. « Les gens m’arrêtent, que ce soit aux Promenades ou dans la rue, et ça me fait plaisir de jaser de la ville ou du quartier. Je fais des suivis avec les citoyens qui me contactent aussi. J’aime beaucoup ce contact avec la population », indique-t-il.

Lors de sa campagne électorale, Mathieu Gagné avait avancé plusieurs projets ou concepts qui lui tenaient à cœur. Sans trop dévoiler de projets, il s’est dit satisfait de l’avancement de ceux-ci. « J’avais parlé de l’intersection des boulevards Gagné et Couillard-Després, c’est rendu à une autre étape et ça avance. Je parlais aussi de protection de boisés et de milieux naturels; en un an, la Ville a beaucoup avancé, notamment avec la politique de l’arbre. J’avais promis des investissements au parc des Voiliers et un budget a été attribué au PTI [Programme triennal d’immobilisations] pour les parcs. J’ai beaucoup axé ma campagne sur les infrastructures sportives et avec notre volonté d’accueillir des Jeux du Québec, on risque de voir de belles choses arriver. Tous mes engagements suivent leur cours », assure-t-il.

Dès son arrivée, Mathieu Gagné a dû se familiariser avec la machine municipale. « Mes collègues m’ont beaucoup aidé làdedans. De l’extérieur, on ne comprend pas toujours pourquoi tel projet est plus long à être réalisé, mais de l’intérieur, on voit tout

le travail derrière un projet pour chaque dollar dépensé. J’ai appris qu’il y a beaucoup d’étapes à suivre et elles sont importantes pour respecter la capacité de payer des citoyens », indique-t-il.

Attitude positive Arrivé il y a presque un an jour pour jour autour de la table du conseil, le conseiller est débarqué après la tempête qui a secoué l’administration municipale, alors que l’exmaire avait posé un micro dans le bureau du greffier avant d’être destitué et poursuivi en justice. Malgré tout, il n’a senti aucune tension à son arrivée, lui qui a été élu en même temps que le maire Patrick Péloquin. « Je n’étais pas là, mais j’ai senti que notre arrivée [à Patrick et moi] était perçue comme une bouffée d’air frais. J’ai surtout remarqué des gens heureux, qui ont le sourire et qui sont dédiés à la tâche, autant les conseillers que les directeurs de services et les employés. Je veux leur lever mon chapeau parce qu’ils ont traversé cette crise et ils travaillent avec une attitude positive », fait-il valoir.

Mathieu Gagné, conseiller du district #7.

Photo Jean-François Mongeon

Maintenant que la première année de son mandat est terminée, il lui reste deux années devant lui avant l’élection du 2 novembre 2025. Que compte-t-il faire pendant ces deux années? « La ville se dynamise. On a plein de projets et on veut les voir aboutir.

On a un centre-ville neuf, c’est positif ce qui s’en vient et je suis content de faire partie de cette équipe », conclut-il.

Mardi 28 novembre 2023 - Les 2 Rives - 37

Sorel-Tracy : les élus à mi-mandat

Dominique Ouellet, la voix des citoyens de Pierre-De Saurel depuis 14 ans Stéphane Fortier | Les 2 Rives

Dominique Ouellet est conseillère municipale du district #8 Pierre-De Saurel depuis 2009 et, comme elle le dit elle-même, cette option ne faisait pas nécessairement partie de son plan de carrière au départ.

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Il faut bien préciser « au départ » parce que depuis sa toute première élection, elle n’a cessé de se consacrer à l’amélioration de son quartier et d’écouter ce que ses concitoyens souhaitaient lui voir accomplir. « À cette époque, des gens m’avaient suggéré de me présenter et lors d’une conférence de Mme Lacombe-Gauthier, conseillère du district #7 à ce moment, elle avait expliqué en quoi consistait son rôle. Cela m’a convaincu de faire le saut et de m’impliquer dans la communauté comme je l’ai toujours fait auparavant, mais d’une autre façon cette fois », explique Dominique Ouellet, d’entrée de jeu.

Mme Ouellet s’était donné comme premier objectif que son district fasse vraiment partie intégrante de Sorel-Tracy, que tous autour de la table du conseil municipal comprennent bien les deux réalités de Pierre-De Saurel, soit le volet urbain et le volet agricole. « Il fallait qu’ils comprennent

que les besoins étaient différents, que le district se distinguait des autres », souligne Dominique Ouellet qui nous confie que ses concitoyens se sentaient un peu oubliés, particulièrement depuis la fusion.

Demandes Au fil du temps, les concitoyens de Mme Ouellet n’ont cessé de lui faire part de leurs préoccupations. « Il fallait procéder à une mise à niveau de nos parcs et il y avait aussi un problème d’eau jaune. Cela a été un long cheminement pour régler ce problème, en particulier. J’ai pris mon bâton du pèlerin et je m’y suis investie à fond », relate la conseillère.

Des rues et des conduits ont ainsi été refaits. « On avait beau mettre des puisards, mais il a fallu aller encore plus loin pour endiguer le problème », se souvient Dominique Ouellet.

Depuis 14 ans, tout ce qui a préoccupé ses concitoyens l’ont tenue à cœur. « Je me suis toujours donné comme mission de répondre à leurs besoins et de les informer sur tous les sujets concernant le district et la Ville en général », assure-t-elle.

Une belle preuve est le sondage qu’elle a mis en ligne cette année afin de savoir que ce que les citoyens aimeraient avoir de plus dans leur quartier.

Et les espaces verts? Le parc Bibeau a ainsi été bonifié, les modules de jeux ont été mis aux normes, le chalet de service rénové, les grimpeurs remplacés, la patinoire est devenue multifonctionnelle. Même chose pour le parc Réal-Lemieux avec un chalet et des terrains de tennis rénovés. « En 2024, on va y installer une maisonnette pour que les enfants puissent s’y amuser », annonce Mme Ouellet.

Quant au parc du Versant, qui se caractérise par un milieu humide, une passerelle de 20 mètres y a été aménagée. En 2024, on va finaliser le pavé uni à partir de la placette jusqu’à la rue du Versant. Une fontaine sera installée pour tous les usagers. L’instauration de corridors scolaires et un déneigement plus efficace comptaient parmi ses autres priorités. « Le déneigement? « Je suis du genre à passer derrière les charrues pour savoir si le travail est bien fait », affirme-t-elle.

Pour le reste, Dominique Ouellet considère qu’il y a une belle dynamique à la Ville. « On a le vent dans les voiles. On travaille bien ensemble. Nous ne sommes pas toujours d’accord, mais on trouve toujours un consensus et… mes projets son bien reçus chaque fois », indique celle qui rappelle que le respect de l’environnement est l’ADN de Sorel-Tracy.

Dominique Ouellet est aussi emballée par le projet de la Maison de la musique de Sorel-Tracy et son programme musical

Dominique Ouellet, conseillère du district #8. Photo Jean-François Mongeon

d’intégration et d’inclusion sociale, El Sistema. « L’apprentissage de la musique favorise le cheminement académique et permet d’abaisser bien des barrières », croit Mme Ouellet en conclusion.