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Château LATOUR
Pauillac
Médoc
Bordeaux
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Appellation Pauillac
Domaine du Ch창teau Latour
Le domaine de Château Latour est situé au cœur du Médoc viticole, où s’est créée la légende du vignoble Bordelais. Le cœur de son terroir, l’Enclos, domine l’estuaire de la Gironde, fleuve qui lui a apporté au fil des siècles sa complexité géologique et lui transmet chaque jour sa douceur climatique. La propriété jouit ainsi d’une situation tout à fait exceptionnelle. Ce terroir unique a été classé 1er cru en 1855, dans un groupe qui comporte aussi Lafite, Margaux, Haut-Brion, et Mouton-Rothschild depuis 1973. Aujourd’hui, sous l’impulsion de François Pinault propriétaire du domaine, les hommes et les femmes qui y travaillent, certains d’entre eux depuis plusieurs générations, s’attachent à une recherche permanente de l’excellence pour continuer à produire l’un des tout premiers vins rouges du monde.
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L e Te r r o i r d e C h â t e a u L a t o u r Situé au sud de l’appellation Pauillac, à environ 60 kilomètres au nord de Bordeaux, le domaine de Château Latour est situé dans sa majorité sur des croupes graveleuses qui dominent l’estuaire de la Gironde.
L E
C L I M A T
Le domaine jouit d’une double influence : • D’une part la proximité de l’Atlantique apporte le caractère généreux d’un climat océanique.
• D’autre part la proximité immédiate de l’importante masse d’eau de l’estuaire tempère les nombreuses vagues de froid qui peuvent survenir entre le début du cycle végétatif et le mois de juin et permet une avance de maturité des raisins qui peut s’avérer précieuse à l’approche des vendanges.
Le climat se caractérise généralement de la façon suivante : • Des étés marqués par des périodes chaudes et largement ensoleillées. Jusqu’à la mi-juillet des ondées orageuses sont possibles. Elles compensent ainsi les déficits de pluviométrie fréquents au mois de juin.
• En août, le climat est souvent chaud et sec sur la première quinzaine. À partir de la mi-août, les températures diurnes et nocturnes sont plus contrastées et accélèrent la maturité du raisin tout en conservant sa fraîcheur aromatique. Des averses orageuses viennent fréquemment accentuer ces variations climatiques.
• Septembre marque le retour d’un temps plus frais mais présente encore de belles journées ensoleillées.
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L E S
S O L S
Le terroir de l’Enclos est constitué de trois grandes familles pédologiques : • Les graves argileuses : elles ont été déposées il y plus de 3 millions d’années sur un sous-sol composé de sédiments marneux. Originaires des Pyrénées et du Massif Central, leur proportion peut varier de 50 à 80% suivant l’altitude des parcelles.
• Les sables graveleux : d’origine plus récente (- 100 000 ans), leur présence est marquée sur les pentes Est et Ouest de L’Enclos. Les graves sont de taille plus petites et présentes en proportion plus faible.
• Les argiles marneuses : elles sont essentiellement présentes sur la partie Nord du vignoble, mais on les rencontre également partiellement au sud à proximité du ruisseau de Juillac. Ces zones sont le terroir de prédilection du cépage Merlot. Tout le vignoble de l’Enclos est drainé depuis le 19e siècle et permet d’évacuer rapidement l’eau, qui pourrait nuire à la qualité des raisins à proximité de la date des vendanges.
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L’ H i s t o i r e d e C h â t e a u L a t o u r Le domaine de Château Latour a été au cœur de l’histoire de sa région et la connaissance du passé nous est précieuse pour mieux comprendre aujourd’hui l’origine de la renommée de la Propriété. La présence d’archives importantes conservées au fil des siècles nous permet d’effectuer ce voyage dans le temps avec suffisamment de précision. Château Latour apparaît dans les “Chroniques” de Froissard dès l’année 1378. Nous sommes à cette époque en pleine guerre de Cent Ans et la “Tour de SaintMaubert”, place forte gardant l’estuaire, est tenue par les soldats bretons pour le compte du Roi de France. Après un siège de trois jours, l’armée anglo-gasconne enlève la forteresse et y installe une garnison. Jusqu’à la fin du 16e siècle, Latour est une co-seigneurie dont les copropriétaires reçoivent les loyers des fermiers qui en cultivent les terres. A cette époque, la vigne ne recouvre pas l’intégralité du Domaine mais la production dépasse largement les besoins. Les conditions de conservation du vin sont encore précaires et le vin doit être bu dans l’année. Jusqu’à la fin du 17e siècle, le domaine reste entre les mains de la famille de Mullet, et si l’exploitation directe remplace peu à peu le système des fermages, la situation viticole évolue très peu.
Par suite d’héritages et mariages successifs, Latour devient propriété d’Alexandre de Ségur. Avec l’arrivée de cette famille, la grande Histoire viticole commence. Juste avant sa mort, en 1716, Alexandre de Ségur fait l’acquisition de Lafite. Son fils, Nicolas-Alexandre, Président du Parlement de Bordeaux, agrandit encore les domaines en 1718 par l’acquisition de Mouton et de Calon.
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Au début du 18e siècle se développent au Royaume-Uni une aristocratie et une riche bourgeoisie aux goûts raffinés, grandes consommatrices de bon vin, qu’ils soient de Bordeaux, Porto, Jerez ou d’autres vignobles méridionaux. Jusquelà limitée à cause des différents blocus imposés par les conflits à répétition, l’exportation des vins de Bordeaux va bénéficier d’un répit des hostilités et se développer rapidement. Cette nouvelle donne économique va aussi modifier la structure des domaines Médocains qui s’agrandissent et intéressent de plus en plus la bourgeoisie et la noblesse parlementaire locale.
Très rapidement, les vins des meilleurs domaines, dont Latour, se détachent par leur qualité et leur prix. En 1714 le tonneau de Latour vaut quatre à cinq fois un tonneau de vin de Bordeaux courant. En 1729 le rapport est de treize et en 1767 de vingt. Cette prospérité spécialise au fur et à mesure le domaine sur son activité viticole qui s’étend sur 38 hectares en 1759 et 47 hectares en 1794.
Le domaine parvient non sans mal à conserver son intégrité pendant la révolution et surtout reste dans la même famille. En 1842 les héritages successifs ont multiplié les propriétaires et ceux-ci se regroupent dans une Société Civile qui jusqu’en 1962 sera composée exclusivement de descendants de la famille de Ségur. Mais le très grand nombre de co-propriétaires à cette date entraîne la vente de la plupart d’entre eux : le Groupe financier anglais Pearson devient actionnaire majoritaire à hauteur de 53% et la société Harveys of Bristol, plus tard elle-même rachetée par le groupe Allied Lyons, prend 25% des parts.
En 1989, Allied Lyons rachète la participation de Pearson et détient alors 93% des parts, les 7% restants demeurant aux héritiers de la famille de Ségur.
En Juin 1993, Mr François Pinault rachète les parts d’Allied Lyons via sa société holding Artémis. Ainsi, après trente ans de présence anglaise, Château Latour redevient français.
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L e Vi g n o b l e Aujourd’hui le vignoble compte 80 hectares en production dont 48 autour du Château, dénommés “l’Enclos”, sont destinés à la production du Grand Vin. Cet Enclos est constitué d’une croupe qui culmine à 16 mètres au-dessus du niveau de la Gironde, ceinte au nord et au sud par deux ruisseaux et à l’est par les “Palus” du bord de la Gironde.
L’encépagement du domaine, typiquement Médocain, est constitué à 75% de Cabernet Sauvignon, 23% de Merlot, 2% de Cabernet Franc et de Petit Verdot. Ce vignoble a une densité de plantation élevée (10 000 pieds par hectare), ce qui constitue un facteur de qualité supplémentaire chaque pied produisant un petit nombre de raisins.
Chaque année nous remplaçons les pieds morts ou blessés accidentellement par de jeunes pieds. Cette technique s’appelle la “complantation” et représente environ 2% des pieds par an. Elle permet de maintenir le potentiel qualitatif et quantitatif des parcelles. Dans ces parcelles, les jeunes pieds sont marqués et vendangés séparément pour conserver intact le potentiel des vieux pieds.
Lorsque l’âge moyen d’une parcelle est trop élevé et que l’âge des pieds en son sein devient trop hétérogène, l’arrachage et la replantation complète sont envisagés.
Après l’arrachage, un repos du sol de 5 ans est respecté afin de revitaliser le sol et de se débarrasser des prédateurs de la vigne.
Depuis plusieurs années, la propriété innove et développe une stratégie de défense de la vigne et d’entretien des sols avec une volonté de parfait respect de l’environnement et de maîtrise des produits utilisés.
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Cette stratégie passe par une évaluation précise des menaces potentielles pour la vigne (comptage de prédateurs, analyse des cycles des maladies,…) permettant une lutte raisonnée. Elle utilise aussi des méthodes biologiques de défense des cultures (colonisation d’insectes, confusion sexuelle,…) et des produits neutres pour l’environnement.
De même, aucun désherbage chimique n’est utilisé pour l’entretien des sols et seuls les engrais organiques, associés à des composts de sarments, de végétaux et de fumier sont utilisés comme fertilisants.
La main d’œuvre permanente du domaine compte soixante-six personnes. Ce chiffre plus élevé à l’hectare que la moyenne des propriétés Médocaines se justifie par les soins extrêmement méticuleux apportés à la culture de la vigne et à l’élevage du vin.
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R é c o lt e e t Vi n i f i c a t i o n Les vendanges débutent généralement autour de la mi-septembre et se déroulent sur une période de 15 à 20 jours. Durant cette période, la propriété fait appel à une centaine de vendangeurs occasionnels, venus majoritairement de la région Bordelaise. Les raisins sont cueillis manuellement dans des cagettes d’une contenance maximale de 8 kgs afin de limiter l’écrasement des baies. Ces cagettes sont transportées sans intervention, directement au cuvier.
La récolte est d’abord montée au plus haut du bâtiment pour avancer ensuite par gravité jusqu’au haut des cuves. Sur le chemin, le raisin est trié avec soin en deux étapes : • Élimination des parties végétales (feuilles, pétioles) et des baies ne présentant pas un parfait état sanitaire. • Après l’érafloir, un second tapis de tri permet d’éliminer toutes les parties de rafles qui pourraient nuire à la qualité.
Les graines sont ensuite doucement foulées et poussées dans les cuves par gravité. La fermentation alcoolique peut alors commencer.
Le Cuvier a été intégralement refait en 2001. Il est maintenant composé de 66 cuves en inox dont les tailles différenciées (de 170 hl à 60 hl) permettent de vinifier chaque parcelle séparément et d’effectuer toutes les expérimentations utiles visant à mieux comprendre les subtilités de notre terroir.
Dans ces cuves à régulation thermique par refroidissement d’eau, le jeune vin va rester environ 3 semaines, le temps d’extraire parfaitement toutes les richesses potentielles contenues dans le raisin.
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Après les écoulages, au cours desquels le vin est séparé de son marc (essentiellement constitué des pellicules et des pépins des raisins) puis transvasé dans des cuves propres, une seconde fermentation - dite malo-lactique - s’opère dans le mois qui suit. Grâce à cette étape, le vin s’assouplit et gagne en rondeur et en finesse. Le marc quant à lui est pressé dans un pressoir pneumatique et le vin de presse ainsi extrait est conservé.
Début décembre, le vin peut alors être mis en barrique pour commencer son élevage.
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L’ é l e va g e d u Vi n L’élevage du vin se fait intégralement en barriques de chêne français provenant des forêts de l’Allier et de la Nièvre. Ces barriques sont renouvelées chaque année pour le Grand Vin.
Les premiers mois d’élevage donnent lieu à de multiples dégustations pour sélectionner le meilleur assemblage qui fera le Château Latour. On détermine en suivant l’assemblage entrant dans les Forts de Latour et dans le Pauillac. C’est aussi à ce moment qu’une partie des vins de presse est réincorporéé, suivant leur qualité et l’équilibre général du millésime.
Jusqu’au début de l’été qui suit la récolte, le vin reste dans le chai de première année. Les barriques ne sont pas fermées hermétiquement mais seulement obturées par un bondillon de verre pour favoriser les échanges gazeux très lents entre le vin et l’atmosphère. L’absorption du vin par le bois ainsi que l’évaporation entraînent une baisse de niveau du vin dans la barrique qu’il faut compenser deux fois par semaine : c’est l’ouillage.
Avant les chaleurs d’été les barriques sont descendues en cave de deuxième année pour une période d’élevage supplémentaire de 10 à 13 mois. Le vin peut y poursuivre son vieillissement dans des barriques fermées hermétiquement (placées “bondes de coté”) à l’abri des écarts de température. A ce stade l’ouillage n’est plus nécessaire mais les soutirages trimestriels continuent.
Un an après la mise en barriques, le vin est clarifié au blanc d’œufs, à raison de 4 à 6 blancs d’œufs par fût. Cette technique très ancienne permet d’éliminer les particules en suspension encore contenues dans le vin à ce stade en les entraînant au fond de la barrique. Un dernier soutirage environ 45 jours après ce collage permet de séparer définitivement le vin clair et limpide des lies.
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La date de mise en bouteille est déterminée par dégustation. Il faut que le vin ait perdu la vigueur généreuse de sa prime jeunesse tout en conservant sa finesse et son gras et avant qu’il ne commence à sécher, ce que provoquerait un vieillissement en barriques trop long.
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M I S E
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B O U T E I L L E
Avant la mise en bouteille, on procède à une homogénéisation complète de chaque vin dans une grande cuve d’assemblage en inox. Le vin est ensuite remis en cuves pour une analyse micro-biologique complète.
Comme pour les autres étapes de l’élevage, la mise en bouteille s’effectue avec un contrôle sanitaire très strict et une traçabilité systématique des lots. Elle démarre généralement mi-Juin par le Pauillac, pour suivre avec les Forts de Latour et le Château Latour.
Aucune expédition n’est acceptée avant début novembre pour éviter les chaleurs estivales et permettre “d’habiller” chaque bouteille dans les meilleures conditions.
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L e s Vi n s d e C h â t e a u L a t o u r La propriété produit trois vins qui correspondent chacun à un “palier de qualité” et dont l’origine est liée à la structure même de la propriété. Chaque année, la sélection est basée sur la provenance géographique, l’âge des vignes et la dégustation.
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Le Grand Vin de Château Latour ne provient que des vieilles vignes des 48 ha de l’Enclos historique de la propriété. Le terroir unique qui y domine est le seul à pouvoir apporter chaque année une profondeur, une élégance et une concentration digne de ce que l’on est en droit d’attendre d’un grand vin. C’est aussi sur ce terroir difficile que le Cabernet Sauvignon donne sa pleine expression de couleur, de richesse et de fraîcheur. Les vins de Latour demandent du temps - 10 à 15 ans au minimum en général - avant de pouvoir être consommés.
Ce n’est qu’après cette période qu’ils pourront exprimer toute la complexité de leur bouquet et que le palais commencera à être suffisamment fondu pour apporter plaisir et harmonie.
Dans les grands millésimes, la puissance et l’énergie des vins de Château Latour leur permettent de traverser avec facilité plusieurs décennies. Leur bouquet et les impressions gustatives évoluent progressivement, deviennent de plus en plus complexes pour atteindre leur optimum, puis leurs tannins se fondent et le vin décline lentement. Au-delà du plaisir, ces vins procurent de véritables émotions et des souvenirs inoubliables.
On reconnaît aussi à Château Latour la capacité à réussir des vins de très bonne qualité dans les années difficiles. 32
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L A T O U R
Le second vin de la propriété emprunte son nom à une parcelle historique de “l’Enclos”. Les efforts de qualité continus depuis 1966, date à laquelle le vin a été étiqueté sous ce nom, le placent au niveau des très bons crus classés du Médoc.
L’origine de ce vin est triple : • Les parcelles situées en dehors de « l’Enclos », dans les zones de crus classés de Pauillac : D’une part, « Comtesse de Lalande », « Petit Batailley » et « Saint-Anne », qui appartiennent au domaine depuis plus d’un siècle et dont les vignes jouissent d’un âge moyen élevé – près de 40 ans – synomyme de qualité. D’autre part, un îlot parcellaire de 7 hectares situé dans la commune d’Artigues sur des terrasses de graves et acquis en 2005.
• Les jeunes pieds du Domaine, soit issus de parcelles récemment replantées, soit provenant des pieds “complantés” dans des parcelles plus anciennes.
• Enfin des cuves issues de parcelles susceptibles a priori de produire du grand vin, mais qui après dégustation ne donnent pas satisfaction certaines années et sont déclassées.
Tant à la vigne qu’au chai, Les Forts de Latour sont élevés avec le même soin que le Grand Vin. La seule différence notable, outre son origine, est la proportion de barriques neuves - 50% - utilisées pour son élevage. L’encépagement peut varier d’une année à l’autre mais on note une proportion plus importante du cépage Merlot (25 à 30%) par rapport aux proportions rencontrées dans le Grand Vin.
Pour maintenir Les Forts de Latour à un niveau élevé de qualité, les très jeunes vignes de la propriété sont élevées séparément depuis 1990 dans un Pauillac générique. 34
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Date : Vin : Millésime :
Vin : Millésime :
Vin : Millésime :
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P h ot ograp h ies : Alain B en oit Yan n Art h u s-B ert ra nd P.4 Laziz Ham an i P.9 F ran ck S an sé P.11 Ch ât eau Lat ou r P.13 M ise en p age : Claire Gu iral I m p rim é en F rance © www.d eep ix.com 2010
S o c ié t é Civil e d u Vig n o b le d e C hâ t e au L ato u r 3 3 2 5 0 P a u illa c Fr anc e Tél.: (33) 05 56 73 19 80 - Fax : (33) 05 56 73 19 81 www.chateau-latour.fr
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Berret Artigues Triau
Le Virage
Les Chèvres
Sainte - Anne
Le Bois
Tourette
Saint - Lambert
Petit
Batailley
Pinada 1
Comtesse de Lalan
Chê Pinada 2
Pinada 3
Merlot Petit Verdot 40
Cabernet Sauvignon
Chên
Pibran
Plantbyrot
Artigues Centre
Les Roseaux
Le Pastaing
Font de Jeanne Canteranne
Trillois Petit Faure 1 Petit Faure 2
Forts de Latour Petit Faure 3
La Palu
Grand Faure 1 Grand Faure 2 Grand Sablonnet 1
Grand Sablonnet 2 Petit Sablonnet
Les Châtaigniers Grand Enclos
Plantier Blanc
La Prairie
Le Sarmentier
nde Bois de Latour
Les Pommiers Pièce de La Tour
Pièce du Château
Pré de Carreins Socs 1
êne Vert 1 Chais 1
e Vert 2
Chêne Vert 3
Jardinots 1
Socs 2 Garennes 1
Gravette Jardinots 2
Garennes 2
Chais 2 Canaires
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Juillac 1 Juillac 2
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