DH Magazine 132 - Mai-Juin 2010

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Numéro 132 Mai - Juin 2010

TERRES HOSPITALIÈRES CH de Béziers CH de Châteaudun CH de Fontenay-le-Comte CH de Quimperlé CH de St-Lô CH de St Nazaire Jean LEONETTI : « la FHF, parti de l’hôpital public » Forum de l’EHESPlus

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Faudra-t-il une loi pour ne plus voir ça ?

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édito Plus d’Europe, vite !

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Europe se languit depuis les ratages des traités de Lisbonne et de Nice et l’échec référendaire dans deux pays fondateurs, que n’ont pas compensé les validations parlementaires un peu bricolées et les rafistolages du Traité, dans un contexte d’affaissement de la volonté de construire une Union politique : la flamme, parfois, semble vaciller.

L’Europe, si elle ne se meurt pas, semble ces derniers temps sérieusement malade, la crise des économies nationales - qu’on a préféré appeler « crise grecque » pour ne regarder que la partie émergée de l’iceberg – étant aggravée par les mouvements erratiques de la finance internationale, laquelle semble en mesure de mettre en faillite un pays, de lézarder l’Euro et conforter durablement l’égoïsme sacré des Etats nationaux. De ce très mauvais pas, il est banal de dire qu’il faut tout faire pour sortir, et donc nous le disons aussi. En sortir mais comment ? Par une thérapie financière et économique certes, puisque c’est là que s’est ouverte la première brèche. Mais on aurait tort de s’en tenir à ça, n’en déplaise aux tenants acharnés voire obtus du « grand marché libre »… Pour sauver l’Union européenne, une fuite en avant s’impose, un approfondissement, une dynamique, que les politiques monétaires et économiques ne peuvent seules apporter. Il faut un « supplément d’âme » comme disait l’un de nos présidents ; et comme disait le suivant « L’Europe n’est pas une manufacture. Elle n’est pas qu’un marché ». Jusque là, je n’aurai fait que rappeler des lieux communs. Soyons plus originaux, et ce dans le domaine qui nous concerne. Car pourquoi ne pas pousser les feux de l’Europe de la santé ? Pour l’instant certes, la santé n’est pas l’un des « Trois piliers » de l’Union et le Traité, dans la rédaction actuelle de son titre XIV, après une pétition de principe pour « un niveau élevé de protection de la santé humaine » veille surtout à énoncer limitativement les thématiques susceptibles d’évocation : « L’action de l’Union… complète les politiques nationales sur l’amélioration de la santé publique et la prévention… la lutte contre les grands fléaux… la recherche… l’information et l’éducation… la surveillance de menaces transfrontières graves sur la santé,… la drogue… la qualité et la sécurité des organes et substances d’origine humaine, du sang et des dérivés du sang… des médicaments et des dispositifs à usage médical. » Et le Traité de mettre les points sur les i : « L’Union encourage la coopération entre les États membres et si nécessaire appuie leur action. … à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres. L’action de l’Union est menée dans le respect des responsabilités des États membres en ce qui concerne la définition de leur politique de santé, ainsi que l’organisation et la fourniture de services de santé et de soins médicaux. Les responsabilités des États membres incluent la gestion de services de santé et de soins médicaux, ainsi que l’allocation des ressources qui leur sont affectées. » Mais un traité, cela ce change… surtout si c’est l’Union même, dont il n’est que l’acte notarié, qui est en danger. En le changeant, on resterait d’ailleurs dans le droit fil de l’Histoire. Car si les axes de l’Europe furent le charbon et l’acier en 1951, la production agricole en 1957, c’étaient alors des priorités vitales. Pour redonner une impulsion décisive, il faut évidemment mobiliser les euro-citoyens sur des questions qu’ils jugent primordiales aujourd’hui, et de surcroît cela distinguerait la vieille Europe des économies productivistes émergentes en exprimant le cœur du modèle social qu’elle prétend incarner. Si nous ne construisons pas ce modèle, ce « référentiel », ce « paradigme », pour rendre aux jargonnants ce qui leur revient, alors l’Europe se résignera à courir derrière la finance anglo-saxonne, la technologie asiatique, la culture Google, et - issue pourtant résistible - la loi marchande sera la loi unique d’un monde totalement globalisé. Et les Européens irons de plus en plus nombreux se faire greffer en Thaïlande, opérer en Tunisie, liposucer au Maroc, lifter en Afrique du Sud, interpréter leur scanner en Inde… Alors s’installera à grands vols de charters un tourisme de la santé plus florissant encore que le tourisme « sentimental » cher à notre ministre de la culture…

Dominique Mathis – redaction@dhmagazine.fr

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Promouvoir la médiation à l’hôpital (IVe et dernière partie) « Nous devons nous réconcilier avec l’idée de perte, de perte définitive non seulement la perte d’un objet d’amour ou de haine, c’est la même chose mais la perte de la prétention même à construire une histoire sans perte. Il y a quelque chose d’inexplicable dans les choses humaines : la perte au niveau de notre prétention à réparer tout doit être tenue pour vaine. Il y a non seulement de l’inextricable mais de l’irréparable dans les choses humaines. » Paul RICOEUR

René DUCLOS, directeur des affaires juridiques, assurances, droits des malades, CHU de TOULOUSE - duclos.r@chu-toulouse.fr

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out au long des trois publications concernant ce sujet, nous nous sommes efforcés de démontrer que la « médiation sanitaire » ne bénéficie aujourd’hui que d’une reconnaissance largement insuffisante. En effet, à l’échelon central, elle ne laisse aux parties directement concernées qu’une autonomie extrêmement limitée et reste sous l’emprise du droit. Au sein des CRUQPC par exemple, l’action du médiateur médecin est strictement encadrée et sa saisine directe par le plaignant n’est pas prévue formellement. Le développement de cette instance reste par ailleurs très largement tributaire de la volonté et de la vision politique de ses dirigeants (directeurs et présidents de la commission médicale d’établissement). Dès lors, et dans un contexte de plus en plus marqué par la gouvernance des risques et par la pression du droit réduit à sa seule dimension économique (Common Law), la question se pose donc de savoir comment sur un triple plan juridique, politique et culturel pourrait être envisagée une véritable promotion de la médiation dans le monde de la santé.

La médiation méconnue, dans le champ de la santé... Sur le plan juridique tout d’abord, l’absence de définition précise de la médiation et sa confusion persistante avec la conciliation expliquent que la médiation n’ait pas réellement trouvé sa place dans la sphère de la relation soignants/soignés. Le Guide des droits des victimes de 2007 édité par le ministère de la justice, ainsi que les sites internet d’informations à l’attention des usagers privilégient avant tout l’information sur les voies de recours, et n’accordent que peu de place, pour ne pas dire aucune, à la médiation. Le Guide des droits des victimes ne consacre par exemple que quelques lignes à la médiation purement pénale. L’existence des CRUQPC est à peine mentionnée et dans un rapport parlementaire récent, il est proposé de confier aux CRCI le traitement des difficultés de remise du dossier médical hospitalier aux usagers ou à leurs ayants droit ! De même, le critère 9a du Manuel de certification de santé 2010 se borne à appréhender le dispositif de gestion des réclamations en termes pur de procédure et de contrôle de conformité centrés sur l’organisation technique des plaintes et des réclamations (CRUQPC en place, procédures formalisées, responsabilités définies, articulation avec le dispositif avec le règlement des évènements indésirables, implications des personnels, information des suites données et des actions correctives, exploitation quantitative des plaintes et réclamations et évaluation de la satisfaction des usagers). A aucun moment dès lors la médiation n’est ni définie ni évoquée en tant que telle. Cette carence a de quoi étonner compte tenu du nombre de publications d’auteurs aujourd’hui reconnu au premier plan desquels JeanFrançois Six et Michèle Guillaume-Hofnung. La médiation a ses pionniers et ses défenseurs (universitaires, associations, voire avocats) au premier rang desquels à l’hôpital les médecins médiateurs organisés aujourd’hui au sein de l’Association française des médecins conciliateurs et médiateurs des hôpitaux (AFMCMH). Un colloque organisé en 2008, journée à l’initiative du Centre national de l’expertise hospitalière (CNEH), Médiation et santé : une évidence ? a rassemblé des centaines de participants et a permis de confirmer l’intérêt

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réel accordé par un grand nombre d’acteurs institutionnels à la médiation, et d’une manière plus générale aux alternatives non juridictionnelles de règlement des conflits.

...comme dans le champ social Cependant les débats ont également mis en évidence les attentes toujours en suspens sur les moyens nécessaires permettant de garantir une place reconnue à la médiation non seulement dans le monde de la santé mais aussi à l’échelle de la société. Soulignons à ce sujet une observation très pertinente d’une soignante qui avait souligné que « quand nous faisons l’expérience de nous installer dans une salle d’attente d’une réanimation et d’une chambre mortuaire nous sommes convaincus qu’il y a quelque chose d’extrêmement intéressant à offrir aux proches en raison de la présence de l’un des leurs à l’hôpital. Un médiateur prend tout sa place dans le système. La médiation se situe dans un triangle malade, famille, soignants aux contours souvent sous tension. Le médiateur est dans une fonction de liaison ayant pour but de maintenir ou de reconstruire le lien entre toutes les parties lorsqu’un élément du tout le sollicite. » Dès lors rien ne paraît s’opposer a priori à la formalisation juridique de la médiation dont la définition très claire avait été donnée par Michèle Guillaume-Hofnung qui rappelons-le soulignait que « La médiation se définit avant tout comme un processus de communication éthique reposant sur la responsabilité et l’autonomie des participants dans lequel un tiers impartial, indépendant, neutre, sans pouvoir décisionnel ou consultatif avec la seule autorité que lui reconnaissent les parties favorise par des entretiens confidentiels l’établissement, le rétablissement du lien social, la prévention ou le règlement de la situation en crise. » De cette définition nous pouvons retenir essentiellement les quatre mots clefs, à savoir processus, communication, responsabilité et éthique. En effet, la médiation est un processus qui s’oppose à la notion de procédure qui s’entend comme une technique de gestion. Par processus il faut entendre un mouvement spontané des parties qui se rapprochent sans contrainte et doit normalement aboutir à une véritable restauration du lien social.


DROITS DU PATIENT La communication s’entend dans sa véritable définition d’échanges, de partages et d’altérité (voir définition de Dominique Wolton).

cette option n’a pas vocation à s’appliquer en cas de faute médicale et de demande d’indemnisation justifiée en application de la loi du 4 mars 2002.

L’autonomie et la responsabilité des acteurs s’opposent ici clairement aux liens de dépendance institués par la médiation institutionnelle ou surplombante. La véritable médiation doit substituer aux rapports juridiques de subordination entre les plaignants et les institutions une authentique relation ternaire entre les acteurs. Au plan éthique, la médiation apparaît comme une interrogation critique sur le rapport aux autres et à soi-même qui doit aboutir à une véritable reconnaissance de l’autre.

Sur ce point, signalons que Michèle Guillaume-Hofnung, de façon tout à fait pertinente, s’interroge sur le risque de grande braderie de la médiation et de l’établissement de « SPONI » (service public à objet non identifié). Elle dénonce à ce sujet toute prétention de l’administration à orchestrer la médiation sous forme de service public qui semble dangereuse pour sa propre cohérence.

Sur le plan culturel et politique la promotion de la médiation apparaît donc comme indissociable de celle de la démocratisation interne des rapports sociaux et humains. Certes, dans le monde la santé, la dissymétrie de la relation soignants/ soignés est difficilement contestable et le droit apparaît, notamment en cas de faute, comme un puissant prestataire de reconnaissance qui permet de rétablir l’estime de soi en cas d’atteinte grave et délibérée aux droits du patient. Toutefois la promotion de la seule culture de l’indemnisation laisse dans l’ombre bien d’autres problèmes parmi lesquels se retrouvent les besoins et attentes profonds des patients et leur demande de reconnaissance (besoin d’écoute, d’expression mais aussi d’échanges et de meilleure connaissance de « l’autre »). Jean-François Six a distingué quatre sortes de médiations, qui peuvent être destinées à faire naître ou renaître un lien ou à prévenir un conflit : la médiation créatrice a pour but de susciter entre les personnes des groupes de liens nouveaux, alors que la médiation rénovatrice réactive des liens distendus. La médiation préventive quant à elle a pour but d’éviter l’éclatement de conflits et la médiation curative permet d’aider les parties en conflit à trouver la solution au litige.

Selon elle, les fonctionnaires doivent faire humainement leur travail mais la médiation est une affaire civique et en aucun cas une mission de service public. Cette appréciation sur le plan juridique ne doit pas cependant laisser de côté l’importance des ressources existantes à l’hôpital public, et notamment la richesse de son potentiel humain. Il convient de ne pas perdre de vue que la CME reste garante de par la réglementation de la qualité et que le droit à la qualité et à la sécurité et à la réparation des dommages subis par les patients font partie de leurs droits fondamentaux et des obligations du service public hospitalier. Dans ces conditions, on peut raisonnablement penser qu’il est possible de concilier médiation et service public offrant à la médiation un espace de libertés suffisant pour qu’elle puisse s’exprimer sans entraves. La promotion de la médiation ne pourra cependant devenir effective qu’à la condition expresse d’être véritablement identifiée, reconnue et privilégiée dans sa dimension éthique et politique au sein des établissements de santé.

La médiation s’appuie sur une éthique de la délibération et de la discussion ; selon Michèle Guillaume-Hofnung « elle permet la reconnaissance de la valeur de l’autre sans nier les éventuelles oppositions ». Michèle Guillaume-Hofnung souligne que le processus de médiation s’apparente à celui de la maïeutique : « La médiation doit amener les interlocuteurs à découvrir la part de vérité comme d’erreur ainsi que les éléments de solutions qu’ils portent en eux sans le savoir. » Le rôle du médiateur médecin apparaît alors essentiel pour la pleine réussite de la médiation. Il doit notamment s’adapter au profil du patient, organiser la communication entre les parties dans une approche réellement interactive. Le médiateur médecin devra savoir aussi personnaliser les relations ainsi que la confiance réciproque des parties afin que dans une relation ternaire puisse être dégagée ensemble une solution leur donnant mutuellement satisfaction.

Quelques pistes pour promouvoir la médiation En pratique, dans le monde de la santé la promotion de la médiation passe donc par un certain nombre d’actions concrètes. Elles doivent permettre d’aboutir à l’élaboration d’un véritable statut social de la médiation (comme d’ailleurs la conciliation), qui après avoir été préalablement définie doivent trouver réellement leur place en tant que mode alternatif au règlement des conflits constituant un préalable à toute action contentieuse. Il apparaît possible de s’inspirer d’un certain nombre d’exemples pris à l’étranger, la France étant de ce point de vue placée dans une situation tout à fait atypique. Au sein des établissements de santé, sans doute serait-il judicieux de rendre obligatoire la désignation d’un médecin médiateur en élaborant un statut qui n’existe pas aujourd’hui. Une des solutions pourrait être au sein des CHU le fléchage d’un poste de consultant et dans les autres établissements l’obligation de dégager ou de mutualiser les moyens en personnel médical et non médical nécessaires. Les garanties d’indépendance réelles et de formations validantes devraient être données aux médiateurs avec en perspective une rémunération convenable. Michèle Guillaume-Hofnung exclut sur ce point toute solution de bénévolat. Il apparaît également nécessaire de préserver la médiation contre tout risque de dérive : d’une part vers le « tout médiation » ; en effet la médiation doit rester un mode facultatif de règlement des litiges reposant sur le volontariat et elle peut donc être acceptée ou refusée par les parties. Par ailleurs,

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Le CHU de Grenoble numérise ses activités d’imagerie médicale Entretien avec le Pr Gilbert Ferreti, Radiologue et Chef de Service, Pierre Wicart, Ingénieur biomédical et Eric Pierard, Coordonnateur RIS-PACS

Avec IMPAX, le CHU de Grenoble améliore la qualité des soins des patients et développe la productivité des équipes de radiologie

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Pr GILBERT FERRETI, Radiologue et Chef de service, CHU Grenoble

Afin d’optimiser la gestion électronique de ses activités d’imagerie médicale, le CHU de Grenoble a mis en place une stratégie intégrée et évolutive, devant permettre à la fois de numériser la production et l’archivage de ses images et de les diffuser au format électronique. Rare fournisseur à l’époque de l’appel d’offre de 2002 à proposer une intégration complète RIS/PACS, Agfa HealthCare a ainsi été choisi pour être le moteur de l’amélioration de la qualité des soins aux patients et du développement de la productivité de l’organisation.

En marche vers le dossier patient informatisé Intégrant le 2ème centre français de traumatologie grave de par sa proximité avec les stations de ski de la région, le centre hospitalier universitaire de Grenoble compte 30 radiologues, répartis sur 6 plateaux d’imagerie médicale. En 2001, l’établissement lance un projet PACS, destiné à améliorer ses activités d’imagerie médicale. Un projet d’envergure, qui doit permettre à l’établissement d’améliorer le stockage et l’archivage des images médicales, de se doter d’un support informatique performant pour la communication hospitalière et surtout de concrétiser l’informatisation du dossier patient. Agfa HealthCare remporte l’appel d’offre en 2002 avec sa solution IMPAX, permettant une intégration contextuelle RIS/PACS, et offrant une ergonomie et une capacité de

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stockage à la hauteur des attentes du CHU de Grenoble. Cette solution, dont le déploiement débute fin 2002, est intégrée à Cristal Net, logiciel développé par le Centre Régional de l’Informatique Hospitalière de Grenoble (CRIH) supportant les dossiers des patients de l’établissement. En accord avec la stratégie évolutive mise en place par le CHU pour ce projet, le périmètre d’action est en premier lieu limité à la clinique universitaire de radiologie et d’imagerie médicale, représentant environ la moitié de la production d’images de l’établissement. Août 2005, le système est complètement fonctionnel et permet aux radiologues de produire, stocker et archiver les images au format électronique, et d’interpréter également les images sous cette forme. Les cliniciens consultent les comptes-rendus d’examens avec les images associées à partir de Cristal Net. Certains secteurs commencent alors à se passer du film.

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Conjuguer qualité de prise en charge des patients et productivité des équipes En mai 2007, la partie RIS du projet est étendue aux autres plateaux d’imagerie médicale, alors que l’architecture PACS de la clinique universitaire de radiologie et d’imagerie médicale est modifiée, pour être adossée au système de stockage mutualisé (SAN), infrastructure commune à l’ensemble du CHU et hébergeant toutes les données de l’établissement. En janvier 2010, les cliniques d’imagerie médicale du CHU jusqu’alors non déployées disposent de stations d’interprétation. Toutes les sources d’images émettent sur le PACS, permettant à l’ensemble des radiologues, internes et assistants d’accéder au PACS depuis leur bureau ou à distance.

IMPAX V6.3 Accès simple et rapide aux données Système convivial et sécurisé Interface utilisateur unique et optimisée Traçabilité des événements Application déployable via le web


PAROLES D’EXPERT Gérer la conduite du changement Malgré un attachement aux films constaté chez certains cliniciens, les différents acteurs de santé du CHU de Grenoble ont très favorablement adopté les changements apportés par la solution IMPAX, chacun ayant en effet vu ses activités optimisées par les échanges de données interactifs.

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PIERRE WICART, Ingénieur biomédical, CHU Grenoble

Avec la mise en place de ce dispositif convivial et sécurisé, les radiologues ont vu leur quotidien révolutionné, notamment grâce à l’ergonomie de la solution ainsi qu’aux fonctionnalités de visionnage dynamique de l’examen en cours et de visionnage des examens antérieurs. Fondamental pour des spécialités telles que la cancérologie et pour toute comparaison d’examen, le système permet également de réaliser des comptesrendus plus complets (dictés ou transcrits par reconnaissance vocale) et d’améliorer la qualité de prise en charge des patients.

Pour remporter une totale adhésion, le CHU de Grenoble s’attache désormais à fiabiliser au maximum le système, en partenariat avec Agfa HealthCare. L’architecture technique est virtualisée et redondée, et des procédures dégradées sont mises en place pour assurer la continuité du service en cas de panne. Le personnel est guidé sur les manipulations grâce à des vidéos d’autoformation en ligne, leur permettant de gagner en autonomie par rapport au dispositif. Pour des raisons économiques évidentes, le prochain défi du CHU de Grenoble sera d’étendre la suppression des moyens de reprographie (films et CD) au sein de l’établissement, IMPAX ayant largement participé à faire diminuer ces dépenses de 650 000 euros par an à 350 000 par an. Outre cet aspect économique, le CHU de Grenoble a également pour projet l’intégration dans le PACS et le dossier patient informatisé des images produites par d’autres services intra hospitaliers (ophtalmologie, gastro-entérologie, etc.), et d’offrir à des structures extra hospitalières (médecine de ville, autres centres hospitaliers, etc.) un accès à ce dossier patient…

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ERIC PIERARD, Coordonnateur RIS-PACS, CHU Grenoble

Le saviez-vous Le CHU de Grenoble compte 3 sites géographiques, avec une capacité totale d’un peu plus de 2200 lits et places. L’établissement réalise 260 000 examens d’imagerie par an. 1400 connexions sont réalisées par les cliniciens chaque jour (IMPAX Diffusion).

STAND N° T92

Outre une meilleure productivité des radiologues, la solution IMPAX permet également aux 700 cliniciens de l’établissement d’accéder simplement et rapidement aux examens et aux images des patients via le Viewer Agfa, leur évitant ainsi tout déplacement pour aller chercher les dossiers. Celui-ci permet maintenant d’accéder à l’historique du patient et au mode de comparaison d’images.

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12 heures et hospitalisation temps plein en psychiatrie Du management stratégique au management opérationnel François HAMON, cadre supérieur de santé - 06 60 77 81 75

F

rançois Hamon est cadre supérieur de santé en psychiatrie générale et psychiatrie légale. Il est coresponsable avec le Dr Roland Coutanceau du pôle d’activités sectoriel. Le service de soins est sous la responsabilité de l’établissement public de santé Roger Prévot à Moisselles (95) et un segment de son activité est implanté au CASH de Nanterre(92). Sectorisant la Garenne-Colombes et Bois-Colombes(92) le plateau technique se compose d’un ensemble de structures extra hospitalières telles que : un foyer de post cure, un centre médico psychologique, un hôpital de jour, un CATTP, un centre de consultations en psychiatrie légale et un centre ressources pour les suivis médico judicaires. L’intra-hospitalier recouvre une unité d’hospitalisation temps plein et une unité d’hospitalisation à domicile.

Introduction La modification du cycle horaire de travail en psychiatrie dans un service d’hospitalisation temps plein est un sujet souvent difficile et délicat à aborder. La proposition d’une organisation de travail en cycle de douze heures apparait comme une contradiction à l’élaboration culturelle et symbolique du soin, et principalement à l’échouage des règles implicites et explicites normatives qui associe le rapport du professionnel à sa pratique et au patient. Cependant, certains services psychiatriques ont déjà trouvé dans ce mode horaire une réponse adaptée à leur activité, parmi eux: les urgences, la psychiatrie de liaison, certains services fermés et spécialisés…. D’une observation générale, le tissu professionnel en psychiatrie se modifie au fil des années par l’arrivée régulière d’un ensemble de professionnels paramédicaux issus d’autres horizons, formations et expériences de terrain. De fait, les demandes, les exigences et autres considérations en matière organisationnelle et fonctionnelle renvoient à la complexité du registre des représentations et par extension aux enjeux managériaux. Pour les personnels de soins, la modification du cycle horaire en douze heures de travail apparait comme une source de difficulté sur un plan personnel, professionnel, social et familial... Ce projet alors, plus que tout autre, impose une approche managériale élaborée, structurée, évaluée, afin de privilégier la cohérence entre l’aspect stratégique et l’aspect opérationnel. D’ailleurs cette évolution ne peut se réaliser sans percevoir qu’elle s’inscrit comme une rupture à la transversalité d’une mémoire de groupe, de l’histoire d’un service et de la culture d’établissement.

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Le contexte Le projet de modification du cycle horaire de travail en douze heures s’est inscrit comme principe organisateur d’un processus d’évolution de l’activité et de la variation des modalités thérapeutiques du service. L’hospitalisation temps plein privilégiait le temps de travail en cycle de 8 heures de jour et 10 heures de nuit avec la présence des 3 équipes: matin, après midi et nuit.

redistribution de l’activité par la transversalité des missions, et l’optimisation dans la gestion des organisations, des planifications et de la traçabilité des activités.

L’évolution du service passait par la création d’une unité d’hospitalisation temps plein, d’une unité d’hospitalisation à domicile et une fusion des deux centres médico psychologiques avec une implantation sur une nouvelle structure.

Le développement des missions transversales unissant les équipes de l’intra et l’extra hospitalier favorisait la répartition, l’anticipation et l’adaptation du temps soignant aux pics d’activités programmées et aux charges de travail. Le principe directeur n’était plus que le temps organisait les conditions de l’activité mais l’activité devenait le pivot de l’utilisation du temps soignant. Le cycle de travail en douze heures est apparu comme le levier essentiel favorisant la dynamique, la synergie et la cohérence du développement des projets.

Ces projets, envisagés à moyens constants, imposaient une stratégie managériale dont les axes opérationnels portaient sur la mutualisation des moyens humains et matériels, la

Le contexte de ce secteur et la nature des changements à y apporter représentaient un challenge structurel organisationnel et fonctionnel pour l’équipe d’encadrement.

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MANAGEMENT La politique managériale

Les personnels de soins

La stratégie managériale dans ce dossier, s’est développée sous une approche concertative (ou participative) avec les équipes de l’intra hospitalier. L’ambition était de promouvoir dans un contexte de grand changement, deux exigences et impératifs catégoriques, celui de la performance et le respect de chaque professionnel. La prédominance des exigences éthique et la volonté déontologique dans la démarche opérationnelle étaient pour l’encadrement le socle commun de l’engagement et des conditions de réalisations.

La réserve, voir les oppositions aux 12 heures résultaient de considérations issues du modèle sur huit heures en appréhendant difficilement les nouvelles conditions d’organisation et un rythme de travail différent.

Le processus de concertation reposait sur une présentation du projet des douze heures dans un contexte de réorganisation et d’évolution de l’activité. Le cycle des réunions et des questionnaires individuels a permis d’objectiver les avis, les demandes et les besoins individuels mais aussi ceux émanant du collectif. L’ensemble de ces informations permettait en retour, après l’évaluation et l’analyse des réponses, de dégager de nombreuses pistes de travail et de proposer un calendrier de mise en œuvre. Parallèlement cette concertation a orienté les choix organisationnels, a situé la nature des missions et le degré de mutualisation des moyens humains pour les réaliser. De fait, leur niveau de transversalité était délimité et l’objectif de ne pas déstabiliser l’ensemble des plateaux techniques était posé. Cette approche stratégique et collaborative pour ce dossier permettaient de réduire les risques de fixation des tensions et des oppositions qui auraient impacté défavorablement sur le projet et contribué à un effet contre productif au but recherché. Le climat opérationnel favorable a toujours été une préoccupation constante et la stratégie de communication a facilité le développement des processus d’accompagnement au changement et de gestion du projet.

Les grandes étapes A partir des résultats et des analyses issus des négociations, des pistes de travail ont été privilégiées, et les conclusions validées par les professionnels de soins. Les aspects personnels majeurs se développaient par : • le principe d’une expérimentation de six mois et renouvelable • le respect des choix individuels pour les cycles en 12 h, 8 h et 10 h de nuit • l’articulation du cycle des 12 h en trois rythmes : 6 h 45 / 18 h 45. 8 h / 20 h . 9 h 15 / 21 h 15 • le choix de l’équipe de nuit du maintien en cycle de 10 h : 21 h / 7 h • le principe de réversibilité à l’antériorité du cycle horaire • un suivi mensuel et rencontre des personnels pour évaluer les situations personnels et socio professionnelles. (Vigilance sur les conditions de travail, pénibilité et stress) • la mise en œuvre d’un questionnaire de satisfaction et d’évaluation des conditions de travail.

Les éléments récurrents à la base des appréhensions portaient majoritairement sur : • la longueur du cycle de travail et le rythme de l’activité • le temps passé et la charge de travail dans le poste • la fatigabilité et l’augmentation du stress en lien avec la nature des troubles présentés par le patient • la tension due aux admissions de patients et de leurs troubles et d’un niveau d’agitation psycho comportementale • la difficulté d’appréhension du rythme du soin et des prises en charges dans le contexte d’un nouveau cycle horaire • la difficulté d’appréciation de la transversalité des missions • le changement dans l’organisation personnelle, familiale et socio professionnelle. L’expérimentation des douze heures s’est organisée à partir d’un « noyau dur » d’agents ayant optés pour ce mode horaire. Progressivement et sur quatre mois, l’ensemble des catégories professionnelles de l’unité a modifié ses choix avec pour résultat l’adoption du cycle horaire en 12 heures. Conformément à la politique managériale, les réunions de suivi ont été régulièrement organisées et le questionnaire d’évaluation des conditions de travail a été développé pour apprécier l’impact des modifications horaires sur le rythme de vie professionnelle et personnelle des agents. De l’impact personnel à l’impact professionnel, l’adhésion au nouveau cycle horaire est apparu a travers des aspects tels que : Au niveau personnel : • le constat favorable jours travaillés / jours de repos (12 jours d’activités par mois) • un week-end sur trois au lieu d’un sur deux sans perte de salaire (comparatif des sujétions calculées sur deux mois) • un équilibre familial et un équilibre socioprofessionnel • un temps personnel accru • une économie en transport • la fatigabilité du rythme horaire est compensée par le rythme des repos • une gestion facilitée de l’amplitude horaire par la mixité des missions intra et extrahospitalières (visite à domicile, hospitalisation à domicile, activités de resocialisation…) Au niveau de l’équipe de soins : ► Amélioration de la continuité et la globalisation de la prise en charge du patient par un continuum de soins sans rupture au cours d’une même journée. ► Bénéfice de la présence d’une équipe unique au cours d’une même journée par les

aspects suivants : • amélioration du repérage des professionnels par les patients au cours de la journée • sentiment de sécurité du patient par une présence continue et unique • amélioration de la continuité du suivi et du rythme des prises en charge • amélioration de la continuité des accompagnements thérapeutiques et médico-sociaux facilités par l’amplitude horaire • amélioration de la traçabilité de l’information et de la communication au sein de l’équipe par l’absence de rupture issue du changement d’équipe • amélioration de la planification et de la réalisation des activités thérapeutiques par l’amplitude horaire.

Les patients L’application du nouveau cycle horaires par la variation des horaires a été programmé progressivement afin de ne pas impacter défavorablement sur la qualité du parcours de soins des patients. • En service d’admission et de crise, la permanence du soignant auprès du patient à un impact structurant dans un contexte où les phénomènes dissociatifs et confusionnels sont inhérents à de nombreuses pathologies mentales. Réduire les changements d’intervenants en privilégiant une variation du temps de l’activité apparaît comme une réponse cohérente et structurée dans la réponse aux troubles psycho comportementaux et aux troubles de l’humeur de certains patients. • Le recours aux 12 heures a permis le développement des activités et des projets permet une adaptation facilitée des processus de soins et une meilleure qualité d’anticipation dans la réponse à l’évolution des besoins du patient. • L’amélioration de la cohérence dans la continuité des suivis médicosociaux de réinsertion et de réhabilitation sociale. Le recours à une enquête de satisfaction, régulièrement menée auprès des patients n’a pas apporté d’éléments défavorables en matières de continuité et de qualité des soins. L’amplitude horaire en douze heures a été plébiscitée sur les éléments de permanence et de proximité du soignant avec un sentiment de sécurité et de régularité dans les prises en charges.

Le management Au niveau managérial, le projet du cycle horaire en douze heures a favorisé : • une politique managériale valorisant et développant les missions transversales comme principe organisateur synergique et dynamique • le décloisonnement de l’équipe intra-hospitalière • la participation des personnels de l’intra et de l’extrahospitaliers à des missions transversales communes • l’optimisation des organisations et des activités par l’adéquation

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MANAGEMENT du temps soignant et des pics d’activité (modularité des horaires : 6 h 45 à18 h 45 / 8 h à 20 h / 9 h 15 à 21 h 15) • la recherche d’efficience et d’efficacité par l’optimisation et la mutualisation des moyens humains.

des collaborateurs (en lien avec une étude sur l’absentéisme, les accidents de travail, le stress…) • d’amélioration de la transmission équipe de jour / équipe de nuit par un volume horaire organisé et partagé.

A partir d’une étude d’impact et d’un diagnostic ciblé, l’équipe d’encadrement a constaté une évolution favorable en matière : • d’amélioration de la traçabilité des soins, avec l’évaluation continue de la qualité des prestations et des pratiques professionnelles

Conclusion

• d’amélioration de la communication interne à l’équipe • de limitation des erreurs dans la chaîne de l’information et des transmissions par la présence de deux équipes au lieu de trois (jour/nuit) • d’amélioration des conditions de travail et de la vie sociale pour l’ensemble

Le recours au cycle du temps de travail en douze heures s’est organisé à partir d’un projet médical évolutif et créatif dont les enjeux passaient par des réorganisations structurelles successives, l’évolution des activités et l’orientation vers de nouvelles modalités thérapeutiques. L’équipe d’encadrement a développé une politique managériale favorisant les conditions opérationnelles du projet. A partir d’une logique de moyens constants, l’optimisation des organisations était incontournable

et les moyens proposés devaient recueillir l’assentiment des professionnels. La conception d’une approche participative en associant l’ensemble des personnels pour la réalisation du projet a été le point d’ancrage d’une expérience managériale complexe et riche dont l’aboutissement était le succès du dossier. Ce succès fut celui d’un management aux services de la relation humaine par la reconnaissance, l’écoute et la confiance mutuelle, au-delà des hésitations, des résistances et des désaccords. Une alliance entre l’idée des ressources humaines et celle des richesses humaines, où la relation humaine est le lieu de toutes les possibilités et de toutes les responsabilités.

Marchés publics : rappel en matière de délais de paiement Didier FABRE, directeur de l’EHPAD Résidence du Parc, 18400 SAINT-FLORENT-SUR-CHER didier.fabre962@orange.fr

Les décrets de décembre 2008 ont apporté des modifications importantes au code des marchés publics. L’une d’elles concernait les délais de paiement. Il s’agit de l’article 33 du décret n° 2008-1355. Rien n’a changé pour les établissements publics de santé dont le délai global de paiement est resté fixé à 50 jours. En revanche, pour les établissements sociaux et médico-sociaux, le délai, ramené dans un premier temps à 40 jours au 1er janvier 2009, est passé à 35 jours depuis le 1er janvier 2010. Il sera réduit à 30 jours à partir du 1er juillet 2010. Il convient donc de se montrer particulièrement vigilant pour respecter ce délai ; cela nécessite une collaboration étroite avec les trésoriers. Il serait dommageable que nos établissements se voient appliquer des intérêts moratoires pour paiement tardif. Il est rappelé que le taux de ceux-ci est égal au taux légal augmenté de deux points. Toutefois, si le marché est issu d’une procédure formalisée et ne précise rien quant aux intérêts moratoires, leur taux est égal au taux de refinancement de la Banque centrale européenne augmenté de sept points.

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Forum de l’EHESPlus : réflexions de futurs directeurs d’hôpitaux

L’

EHESPlus, association d’élèves en formation à l’EHESP – Elèves directeurs d’hôpital, d’établissements sociaux et médico-sociaux, directeurs des soins stagiaires… – réalise des missions d’audit, de conseil et d’aide à la décision pour accompagner les acteurs des secteurs sanitaire et médico-social.

Le forum annuel de l’EHESPlus s’est tenu en février dernier. Elèves et commanditaires de missions se sont réunis pendant un après-midi pour échanger sur le thème Etre acteur de votre formation. Trois sujets y étaient abordés : la construction d’une coopération sociale et médico-sociale avec l’élaboration d’un GCSMS 1, l’hospitalisation à domicile, et la gestion des secrétariats médicaux. Parce que ces deux derniers thèmes trouvent un écho particulier au sein de l’hôpital public aujourd’hui, l’EHESPlus a souhaité vous livrer les réflexions de futurs professionnels en formation. Laëtitia JEHANNO, présidente de l’EHESPlus, EDH promotion 2009-2011

Regards croisés sur les secrétariats médicaux Florent SEVERAC, chargé de mission EHESPlus, EDH promotion 2009-2011

P

lusieurs missions relatives à la réorganisation des secrétariats médicaux ont été confiées au cours de l’année à l’association EHESPlus. Le sujet est en effet d’importance. De par leurs fonctions, les secrétaires médicales jouent un rôle primordial d’interface entre patients et médecins. Elles assurent notamment la prise de rendez-vous, la préparation du dossier du patient et l’accueil physique de ce dernier. L’organisation des secrétariats influe donc directement sur la qualité de l’accueil réservé aux usagers des établissements de santé. La montée en charge des pôles offre un nouveau cadre pour penser cette organisation qui pèche souvent par défaut de mutualisation. Au-delà des particularités propres à chaque établissement, des problématiques communes apparaissent et des pistes de réflexion s’esquissent : l’une portant sur l’encadrement des secrétaires médicales, l’autre attenant à leur environnement de travail.

à l’adage selon lequel la liberté commence dès le moment où l’on a deux chefs, cette hiérarchie peu claire conduit parfois à une autonomisation des secrétaires médicales. Cette situation peut poser des problèmes particuliers lorsque, par exemple, les secrétaires d’un même service décident de prendre leur pause de midi au même moment, réduisant de fait l’amplitude horaire de l’accueil. La notation des secrétaires médicales est vécue comme insatisfaisante puisqu’elle est effectuée par le chef de service alors que celui-ci n’a pas une connaissance précise de leur travail. La réalité du fonctionnement des secrétariats médicaux repose sur le binôme praticien hospitalier/secrétaire médicale. La tendance à l’appropriation par le médecin de « sa » secrétaire médicale demeure, ce qui ne

Un encadrement ambigu La question du positionnement hiérarchique des secrétaires médicales est rarement tranchée de manière nette. Elles sont théoriquement placées sous l’autorité du chef de service mais, dans la pratique, c’est au cadre de santé qu’échoit cette responsabilité. Conformément

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favorise pas l’harmonisation des pratiques professionnelles. En outre, selon les habitudes des médecins, des tâches « parasites » peuvent être confiées aux secrétaires médicales, telles que la réception et l’enregistrement des échantillons de laboratoire et le codage des actes.

Les pôles, solution à la gestion des secrétariats médicaux ? La mise en œuvre d’une logique de mutualisation au niveau des pôles semble être la solution. Les secrétaires médicales ne seraient ainsi plus gérées dans le cadre du service, ce qui favoriserait une harmonisation des pratiques professionnelles. Cette recommandation ne résout cependant pas la question de l’encadrement hiérarchique. Ce rôle pourrait


COLLOQUE être tenu par les cadres administratifs de pôle, mais ceux-ci manifestent quelques inquiétudes à l’idée d’assumer une charge rendue lourde par les effectifs en présence. Dès lors, la création d’un poste de secrétaire médicale coordinatrice au niveau du pôle constitue une option intéressante. Certains établissements se sont d’ores et déjà engagés dans cette voie, mais la fonction de coordination est souvent confiée à une secrétaire médicale en poste moyennant une décharge de temps de 20 %. Une coordination réellement efficace nécessiterait sans doute de dégager un temps plein.

Un cœur de métier en mutation Les secrétaires médicales sont également confrontées à des évolutions technologiques susceptibles de modifier substantiellement le contenu même de leur travail. Il en est ainsi de la dictée numérique qui a fait son apparition dans certains hôpitaux. Les secrétaires médicales sont parfois réticentes à sa mise en place car elles considèrent la frappe de comptesrendus comme leur cœur de métier. Un travail d’accompagnement est donc nécessaire afin de faire ressortir le côté positif de ces évolutions. Le temps ainsi dégagé pourrait en effet

être directement consacré aux patients. Par ailleurs, l’environnement bruyant de leurs lieux de travail constitue une gêne importante, notamment dans la frappe des comptesrendus médicaux. Il est donc recommandé de spécialiser les tâches d’accueil physique, d’accueil téléphonique et de frappe. L’amélioration de la qualité de vie au travail des secrétaires médicales et l’amélioration de la qualité du service rendu aux patients doivent aller de pair.

Hospitalisation à domicile : décloisonner l’hôpital ? Aurore BILLET, chargée de mission EHESPlus, EDH promotion 2009-2011 de former les internes en médecine. A ce titre, elle représente une réelle opportunité pour l’hôpital de s’ouvrir à la médecine de ville et de faciliter les échanges d’informations avec les médecins libéraux, prescripteurs naturels de l’HAD.

Maîtrise des dépenses et qualité : une organisation gagnante dans un contexte économique contraint

A

ujourd’hui consacrée par la loi HPST comme une hospitalisation à part entière, l’hospitalisation à domicile (HAD) s’est imposée en quelques années comme une réponse adaptée aux évolutions des besoins de santé. La notion d’HAD recouvre cependant une réalité qui est loin d’être homogène : l’hôpital public dispose de 46 % des autorisations délivrées, tandis que le secteur privé non lucratif et le secteur privé commercial détiennent respectivement 43 % et 10 % des autorisations. Or, l’HAD du secteur public ne représente que 27 % des journées réalisées en 2008 contre 65 % pour le secteur privé non lucratif. Encore méconnue des dirigeants hospitaliers, l’HAD est aujourd’hui insuffisamment développée par l’hôpital public. Et pourtant, ce mode de prise en charge représente un potentiel pour l’hôpital, à l’heure des réformes qui reconfigurent le système de santé.

Transversalité et coordination : une plus-value pour l’hôpital public A la confluence des différents secteurs de prise en charge, l’HAD est une passerelle entre l’hôpital, l’ambulatoire et le médico-social. Ce rôle d’interface prend tout son sens avec la loi HPST : l’approche transversale et décloisonnée de la prise en charge en HAD entre plus que jamais en résonnance avec la vision globale du système de soins portée par les ARS. Composée d’équipes pluridisciplinaires et hétérogènes, aussi bien libérales que salariées, l’HAD a érigé la coordination en cœur de métier ; un métier aujourd’hui reconnu par la loi HPST qui confère aux HAD la possibilité

En externalisant la prise en charge au domicile, l’HAD réussit ici un pari ambitieux : concilier maîtrise des dépenses et qualité des soins. En 2009, l’IRDES affirmait dans une étude que « 10 000 places d’HAD représenterait une économie de 350 millions d’euros par an pour les financiers publics ». De même, le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie estimait en 2008 que le coût moyen d’une journée d’HAD était de 196 euros contre 703 euros pour une journée d’hospitalisation conventionnelle. Loin de se reposer sur ce succès et afin d’anticiper les évolutions tarifaires, les HAD se sont engagées dans une démarche de recherche de performance en participant à la réalisation d’une étude nationale des coûts commune (ENCC) spécifique. Une initiative qui témoigne du dynamisme des HAD et de leur volonté de réaliser un benchmark qui leur permettrait de se comparer entre elles. Au-delà de ces constats, il ne faut pas oublier que, si elle contribue à diminuer la durée moyenne de séjour et à désengorger certains services, l’HAD répond avant tout au souhait du patient : préserver une qualité de vie malgré la maladie. Ainsi reconnue comme une source de bénéfices médico-économiques, elle ne fait pas pour autant l’impasse sur la sécurité des soins. Au contraire, parmi les établissements les plus performants en termes de lutte contre les infections nosocomiales, 60 % étaient des structures assurant exclusivement une activité d’HAD (score ICALIN 2007). Avec la loi HPST, cette recherche de la qualité sera sanctionnée par une certification spécifique délivrée par la HAS.

L’HAD : un laboratoire d’innovation L’HAD pourrait atteindre une dimension stratégique en développant ses systèmes d’information et en se tournant vers les technologies de l’information innovantes, à l’image de la télémédecine. Cette démarche collective est aujourd’hui impulsée par la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile qui vient de publier son Livre blanc des systèmes d’information en collaboration avec le Groupement de modernisation des systèmes d’information hospitaliers. L’enjeu est d’autant plus essentiel qu’un tel investissement permettrait de relever le défi de la démographie médicale déclinante dans certains territoires. Or, l’HAD, par son implantation croissante dans les territoires ruraux et son intervention coordonnée, offre une réelle opportunité au déploiement des technologies de télédiagnostic et de télésurveillance.

L’HAD à l’hôpital : une place à trouver Face à la constitution de réseaux et aux regroupements naissants des professionnels libéraux, l’HAD devra affirmer sa position dans le système régional de santé, et poursuivre son développement. Une démarche à laquelle devront s’associer les hôpitaux, 25 % des places autorisées en 2009 dans le secteur public n’étant pas aujourd’hui opérationnelles. Or, la loi HPST, par l’assouplissement du circuit du médicament et du mode de rémunération des professionnels libéraux, offre de nouveaux outils à l’HAD publique. Toutes ces perspectives qui s’ouvrent à l’HAD sont autant d’opportunités pour l’hôpital public de décloisonner son organisation et de répondre aux nouveaux enjeux du système de santé. Mais si le rôle de l’hôpital semble évident, sa place reste encore à trouver.

(1) groupement de coopération sociale et médicosociale

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PAROLES D’EXPERT

Radiologie : De la fin du film à la dématérialisation Questions à Jean Rihouet, radiologue au centre de radiologie de Chauvigny.

L

e centre de radiologie de Chauvigny, à 20 kilomètres de Poitiers, s’est engagé très tôt dans la voie de la dématérialisation des images médicales. Jean Rihouet, radiologue au sein de l’établissement, revient pour nous sur les grandes évolutions de son fonctionnement, ainsi que sur les gains de temps et d’argent réalisés grâce aux révolutions technologiques de ces dernières années.

Comment s’est opéré votre choix de travailler avec des appareils Konica-Minolta ? Cela fait 15 à 20 ans que nous travaillons avec Konica Minolta. Au départ, le choix correspondait au prix avantageux du matériel. Ensuite, du fait notre satisfaction quant à ce matériel et aux services associés, nous avons continué avec Konica Minolta. Aujourd’hui, nous travaillons avec un Regius 190 pour la mammographie ou la radio panoramique dentaire. Pour développer les films, nous sommes équipés d’un reprographe laser Drypro 873. Nous avons aussi toujours travaillé avec les films de la marque.

rapide. Maintenant que l’image est stockée informatiquement, les choses vont beaucoup plus vite. Le support physique restait maître du diagnostic, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, alors que nous avons la possibilité d’interpréter sur des écrans haute résolution.

Comment les appareils comme les numériseurs et reprographes s’intègrent-ils à vos autres systèmes en termes de compatibilité ? Au début, nous avions plusieurs patois différents mais nous avons progressé vers un langage commun et harmonisé. Le prochain défi sera d’organiser dans cette optique de

Quelles évolutions technologiques majeures retenez-vous de ces dernières années ? De ces 7 ou 8 dernières années, nous retenons une évolution rapide en matière de dématérialisation, et sommes passés du film au papier sauf pour la mammographie soumis à un contrôle d’une réglementation drastique d’où notre choix de la technologie cristal Konica Minolta. Nous devrions évoluer encore avec l’internet et le stockage informatique. Nous avons assisté à la fin de la chimie et des films traditionnels, tout comme les pellicules ont disparu dans la photographie grand public.

Quels sont les principaux avantages procurés au fur et à mesure de ce processus de dématérialisation ? Il y a plusieurs types d’avantages. D’abord, nous gagnons du temps à plusieurs niveaux. Auparavant, avec les machines à développer, les films se coinçaient parfois et engendraient des heures de travail inutile. Avec la disparition des films en mouvement et l’apparition des plaques et des films laser développement à sec, nous avons limité les pannes. Le gain de temps se situe également dans le développement lui-même, désormais beaucoup plus

sécurité l’accès aux données pour les acteurs médicaux extérieurs et améliorer l’information patient de chacun de ces acteurs locaux.

Vous évoquiez un historique assez long avec le fournisseur ? Comment jugeriez-vous son apport et son relationnel sur ces 15 dernières années ? Konica Minolta a toujours fait des efforts commerciaux et solutions techniques pour nous satisfaire, et cela bien au-delà de notre intérêt premier. Fournir des images correctes n’est pas donné à tout le monde, et nous sommes sûrs du savoir faire des ingénieurs de Konica Minolta.

À propos des appareils cités Le reprographe laser à sec DRYPRO 873 est le plus récent de la gamme Konica Minolta. Ce reprographe rapide, compact, ergonomique, silencieux et écologique imprime des images de première qualité. Il imprime 180 clichés/heure et accepte 5 tailles de films (de 14X17 pouces à 8X10 pouces). Le nouveau système optique et le nouveau film SD-QM permettent d’imprimer des images de mammographie haute résolution (43,75 µm) avec une densité maximale de 4.0. Le modèle REGIUS 190 offre une fonction de lecture à 87,5 µm et 43,75 µm pour la mammographie la plus performante au monde. La console REGIUS bénéficie également d’améliorations avec de nouvelles fonctions qui offrent des outils encore plus puissants. Le modèle REGIUS 190 est aujourd’hui plus ergonomique et encore plus puissant.

Les plaques CP1M sont les premières plaques phosphore à technologie aiguille de cristal spécialement conçues pour la mammographie.

L

a nouvelle technologie à colonnes de cristal de Konica Minolta est une véritable révolution dans la conception de plaques ERLM. La granularité des images radiographiques est aggravée par le bruit quantique des rayons X. Pour minimiser cet effet, nous utilisons du phosphore au bromure de césium (CsBr). Son coefficient d’absorption élevé rarement rencontré dans le domaine des rayons X en fait l’un des matériaux les plus absorbants disponibles aujourd’hui. Cela permet aujourd’hui de réaliser des examens avec une qualité image encore plus fine avec encore moins de dose.

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Cette page Art & culture donne dans chaque numéro la parole à un ou plusieurs établissements pour qu’ils exposent leurs réalisations et projets…

6 milliards d’Autres en 6 CHU Marie-Georges FAYN, Communication de la Conférence des directeurs généraux de CHU Tél : 02.54.38.06.59 - Mobile : 06.84.81.59.82 - Fax : 02.54.38.19.82 - resochu@club-internet.fr www.reseau-chu.org e

A

près le succès remporté au Grand Palais à Paris, l’exposition 6 milliards d’Autres de Yann ArthusBertrand devient itinérante et fait escale dans 6 CHU : Lyon, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Limoges et Nancy. Du 20 avril au 29 novembre 2010, patients, personnels et visiteurs découvriront les témoignages d’hommes et de femmes de 78 nations et leurs réponses aux questions universelles que sont le bonheur, le sens de la vie...

Il n’est pas nécessaire de voyager pour découvrir notre planète ; il suffit parfois de se laisser porter au gré des rencontres. C’est un peu la philosophie de cette expo-vidéo qui dresse le portrait original d’habitants de tous les continents. Un face à face singulier qui révèle l’incroyable diversité des sentiments humains et leur étonnante unicité. Un tour du monde d’une richesse et d’une authenticité exceptionnelles. « 6 milliards d’Autres a vocation à être partagé avec le plus grand nombre. Au Grand Palais j’ai été bouleversé par la manière dont les visiteurs malades recevaient les témoignages des personnes que nous avions interviewées. Il était donc important que ces paroles soient entendues dans les hôpitaux. » explique Yann Arthus-Bertrand. La rencontre entre les équipes de BNP Paribas et la direction générale du CHU de Bordeaux a fait naître l’idée de montrer cette œuvre en milieu hospitalier.

Les CHU se devaient de relayer ce message universel de fraternité Promoteurs d’une certaine conception de la solidarité, les CHU français ont pour devise Soigner tout Homme et tout l’Homme et pour missions le soin, l’enseignement, la recherche et l’innovation. Présents auprès des 6 milliards d’Autres quand se déchaîne la souffrance, les hospitaliers savent déployer dans l’urgence et sur tous les fronts des trésors de générosité et de professionnalisme pour porter assistance aux populations.

soignants et médecins bénévoles durant leurs congés. Engagements individuels qu’aucune statistique ne répertorie et qui font la fierté du métier d’hospitalier ». Les 32 CHRU ont également signé 450 conventions internationales. 23 d’entre eux adhèrent au groupement d’intérêt public Esther qui contribue à la prise en charge globale des personnes vivant avec le sida dans 18 pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, en leur fournissant un appui scientifique, technique et financier. Enfin, Chaque CHRU participe en moyenne à 21 programmes de recherche internationaux.

Le tour de France de l’exposition Première étape Lyon

« De cette lutte au quotidien contre la douleur, contre l’arbitraire et l’injustice des maladies, les hospitaliers ont appris la connaissance intime des êtres et le respect de la parole de chacun. » reconnaît Paul Castel, président de la Conférence des directeurs généraux de CHU. Le directeur général des Hospices civils de Lyon rappelle à cette occasion la dimension internationale des CHU : « Les hôpitaux universitaires français ont apporté à l’humanité 80 premières mondiales en 52 ans d’existence. Et au-delà de cette contribution essentielle au progrès médical, les CHU se mobilisent pour soulager les populations en détresse. Ainsi, alors que rien ne l’y oblige, chaque établissement assure en moyenne cinq missions humanitaires par an, envoie des équipements et des matériels à destination de quatre pays en développement et accueille près 70 professionnels étrangers en stage. » Et de préciser : « Je ne compte pas -parce que cela est impossible- les multiples programmes de soins menés auprès des plus démunis par des

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20 avril – 24 mai : Hôpital Femme-Mère-Enfant – Hospices Civils de Lyon 25 mai – 17 juin : Hôpital Nord - Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille 18 juin – 24 août : Hôpital Pellegrin - CHU de Bordeaux 25 août – 27 septembre : Hôpital Albert Michallon – CHU de Grenoble 28 septembre – 28 octobre : Hôpital Dupuytren - CHU de Limoges 29 octobre – 29 novembre : Institut lorrain du cœur et des vaisseaux Louis Mathieu – CHU de Nancy

6 milliards d’Autres est un projet de GOODPLANET, soutenu par BNP PARIBAS



Parce que les décideurs hospitaliers : directeurs, médecins et cadres sont confrontés à des questions de plus en plus complexes, ils ont besoin d’être informés, entendre et comprendre tous les points de vue qui s’expriment dans la communauté hospitalière. La présente rubrique veut contribuer à cette ouverture…

De médecin à directeur d’hôpital Un PH qui embrasse la carrière de directeur d’hôpital : voilà qui n’est pas commun ! Et qui suscite donc quelques questions que DH Magazine s’est empressé de poser...

Propos recueillis par Gisèle CALMES, directeur des affaires médicales - CHU de DIJON - gisele@dhmagazine.fr DH Magazine : Vous avez été praticien hospitalier et vous avez intégré le corps des directeurs d’hôpital par le tour extérieur. Pourquoi avoir choisi ce métier ?

réfléchie, dans le sens où elle détermine une réorientation de carrière difficilement réversible, présupposant le « deuil » d’un exercice clinique.

ITV : Dans la dynamique d’une double formation de clinicien et de gestionnaire, et après avoir exercé durant une vingtaine d’années comme médecin des hôpitaux, il m’est apparu intéressant de dépasser « le colloque singulier » avec le patient pour aborder des problématiques institutionnelles telles que les réflexions sur la sociologie des organisations soignantes des hôpitaux, l’approche santé publique et économie de la santé ou l’aménagement du territoire pour un accès équitable aux soins de qualité…

DH Magazine : En quoi votre expérience de médecin vous sert elle ?

DH Magazine : Quelle était votre conception du métier de directeur d‘hôpital avant, et quelle est-elle aujourd’hui ? Quelles problématiques centrales percevez-vous dans la gestion d’un hôpital ? ITV : Ma conception du métier de directeur d’hôpital résulte probablement de mon parcours antérieur et ne peut pas être dissociée entre ante et post : j’y vois plutôt un continuum dans la prise en charge de la santé, d’abord au niveau individuel puis au plan collectif.

ITV : Je crois que l’on peut retrouver une analogie entre la démarche de management des hôpitaux et celle que tout praticien adopte lorsqu’il aborde un patient : une approche empathique qui considère la globalité du sujet puis se focalise sur les symptômes, le recours éventuel à des examens complémentaires pour étayer les hypothèses diagnostiques, l’élaboration d’un projet thérapeutique pour aboutir à cet état de bien-être somatique et psychologique que l’on appelle la santé. On retrouve là tous les ingrédients nécessaires, sinon suffisants, à la gestion pertinente d’un établissement de santé : analyse de l’existant, objectivation des atouts et des dysfonctionnements, mise en œuvre de mesures correctives, le tout pour atteindre l’objectif d’offrir à la population les prestations sanitaires les plus performantes, dans le respect des professionnels qui y contribuent.

ITV : Pour un praticien hospitalier possédant une certaine expérience professionnelle, il existe la possibilité de présenter l’admission dans le corps des directeurs d’hôpital par le tour extérieur : c’est une voie peu connue mais intéressante pour intégrer des profils plus différenciés que ceux des postulants habituels. Il n’y a pas de préparation psychologique ou mentale spécifique. Par contre, ce projet professionnel doit correspondre à une démarche murement

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DH Magazine : Comment êtes-vous perçu par vos anciens confrères et par vos nouveaux collègues ? ITV : La perception que vous évoquez suggère qu’il existerait une appréciation divergente, voire antagoniste d’un groupe par l’autre. Or cette césure catégorielle n’est pas plus marquée que d’autres, générationnelles ou de reconnaissance réciproque de compétence professionnelle…

DH Magazine : Quelles ont été vos premiers étonnements ? Vos déceptions ? Vos satisfactions ? ITV : Mes premiers étonnements concernent essentiellement la découverte de la variété des palettes offertes par l’exercice du métier de directeur : multiplicité des domaines, diversité des cultures d’établissement, hétérogénéité des organisations… Après un premier semestre d’exercice, je n’ai pas encore eu à éprouver de déception professionnelle, même si je dois constater que les dispositions de migration statutaire ne sont pas très satisfaisantes pour les praticiens qui choisissent d’intégrer le corps des directeurs d’hôpitaux, ce qui peut constituer un réel frein à cette mobilité.

Les problématiques principales de la gestion hospitalière m’apparaissent sous le double aspect de l’équilibre et de l’efficience : - équilibre entre la proximité et la sécurité de l’offre de soins dans l’environnement des établissements de santé, considéré sans dogmatisme - efficience dans la gestion interne de nos institutions, tant sur le plan de l’exercice médical et plus généralement soignant, que sur celui de l’affectation des ressources.

DH Magazine : Comment devient--on directeur d’hôpital ? Comment s’y prépare-ton psychologiquement et mentalement ?

Quant à la culture hospitalière, si l’on considère qu’elle est bâtie sur les valeurs de responsabilité et d’engagement au service des patients, il y a déjà longtemps qu’elle constitue un socle commun à la communauté médicale et à celle des directeurs d’hôpitaux.

DH Magazine : Quelles difficultés avez-vous rencontrées depuis votre prise de fonction ? Etes-vous vraiment confronté à une nouvelle culture ? ITV : Connaissant le « cœur de métier » de l’hôpital, et ayant intégré une équipe de direction dont tous les membres n’ont pas ménagé leur soutien lorsque le besoin s’en est fait sentir, je ne peux pas vraiment exprimer un sentiment de difficulté majeure. De plus, l’accompagnement organisé par l’EHESP au cours de la première année de prise de fonction, contribue à lever les appréhensions que l’on peut ressentir lorsque l’on aborde des domaines techniques propres à la fonction directoriale.

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Le bilan, certes précoce, de ces six premiers mois de prise de fonction me donne entièrement satisfaction, tant par l’intérêt des dossiers qui m’ont été confiés, que par la qualité de l’intégration au sein de l’équipe managériale dont j’ai bénéficié et les perspectives qui me sont proposées.

DH Magazine : Comment réussir ce passage ? ITV : Je crois que pour réussir dans les meilleures conditions cette transition, il faut savoir faire preuve d’humilité, s’appuyer sur ses expériences antérieures et les utiliser pour se remettre en question, s’enrichir des compétences de ses collègues pour conforter les siennes, le tout au service d’un projet personnel et professionnel bien identifié.



BILLETS

Alain Solland vous salue bien...

La condomfière, quel pied ! Vous savez ce que c’est, vous, la condomfière ? J’en doute ; pourtant la construction du mot devrait vous mettre sur la voie. D’une part le début condom n’a vraisemblablement pas de secret pour vous, qui avez vécu avec le slogan « sortez couvert ». Quant à la seconde partie du mot, peut être vous évoque-telle le vieil aéronef imaginé par les frères Montgolfier, qui pour son premier vol habité permit à Pilâtre de Rozier et au marquis d’Arlandes, partis des jardins de La Muette, de rejoindre le 21 novembre 1783 la Butte aux Cailles à Paris.

La condomfière est en effet une montgolfière de 40 mètres de haut en forme de préservatif, qui doit prendre son envol le 1er décembre prochain à Paris, pour se lancer dans un tour du monde prévu jusqu’en 2013. Quel symbole pour notre époque tourmentée ! Ne s’agit-il pas d’un retour aux sources, sorte d’exaltation du merveilleux voyage de l’amour sur une nouvelle version de la carte du tendre, autrement plus jouissif que le laborieux voyage de Phileas Fogg et de son valet Passe partout. Voyage qui, je vous le rappelle, avait en son temps été bâclé en 80 jours, dans une impatience fébrile négligeant les préliminaires, l’action, le nœud de l’action et le dénouement c’est-à-dire la petite mort qui s’en suit.

voisinant avec l’inspecteur de police le plus nul de toutes les séries allemandes. Mais quand même, voir un symbole en latex évoquer un sexe baladeur de 40 mètres, brandi dans un ciel tour à tour vierge ou feutré de cumulo nimbus pleins de douceurs humides, et tout ça tout autour du monde pendant en plus de 36 mois… quel pied, non ?

Déjà une pièce de théâtre un peu déjantée, en reprenant le thème du voyage en 80 jours, avait dépoussiéré le sujet en apparaissant comme un road-movie où se côtoient une Princesse Indienne désespérée, un Chinois comme il se doit fumeur d’opium, et enfin Jack le plus grand looser de l’Ouest

Fumer pour avoir de la braise Tout le monde sait que vouloir être juge et partie ne fait pas l’équité.

La directrice de l’OMS est peut être en train d’en faire la dure démonstration avec ses experts en vaccins contre la grippe A (H1N1) ; mais n’anticipons pas, attendons les résultats des inévitables commissions d’enquête demandée par les députés européens. En revanche, les fabricants de cigarettes viennent d’être pris la main dans le paquet. Depuis déjà quelques années, la seule vertu que l’on croyait pouvoir attribuer au tabac consistait en un effet de neuroprotection, capable de se manifester notamment dans un rôle préventif de la maladie d’Alzheimer. En effet plusieurs études laissaient entendre que le fait de fumer pouvait protéger de la maladie d’Alzheimer. Or le mythe vient d’être ruiné par des chercheurs de l’Université de San Francisco effectuant une

analyse de l’ensemble des publications sur le sujet, soit 43 études menées entre 1984 et 2007 - dont 11 menées par des auteurs travaillant en relation avec l’industrie du tabac et 32 conduites par des équipes indépendantes. En effet, en étudiant dans les deux groupes le risque relatif de développer la maladie d’Alzheimer chez les fumeurs, il est apparu que, dans le cadre des études indépendantes ce risque était nettement majoré par rapport aux non fumeurs ; à l’inverse, ce risque diminue dans le cadre des études menées en lien avec l’industrie du tabac… Voilà une belle démonstration de la réalité des conflits d’intérêts, qui de surcroît et peut être pour la première fois est scientifiquement démontrable. Alors, quand on essaie de nous enfumer, surtout n’y voyons pas que du feu et n’oublions pas que ceux qui nous enfument cherchent souvent à faire encore plus de braise !

Les noisettes fourrées Une incroyable série d’empoisonnements massifs vient d’être rapportée au Bengladesh dans l’International Society of Travel Medicine ; elle concerne 130 personnes âgées de 16 à 80 ans admises dans un service de médecine générale pour dépression aigue du système nerveux central après utilisation des transports publics. En fait, toutes avaient été intoxiquées par une benzodiazépine et avaient été détroussées pendant leur sommeil. Mais le plus drôle a été rapporté en Turquie où un homme de 50 ans vient d’être arrêté après avoir inventé une technique infaillible. Il coupait des noisettes, les fourrait de benzodiazépine et les recollait soigneusement avant de les mettre dans des paquets en les mélangeant avec quelques raisins secs ou autres cacahuètes.

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Dans un bus régulièrement emprunté par les touristes, il repérait l’un d’entre eux, s’asseyait à côté de lui et, cherchant jovialement et aimablement à communiquer, lui offrait quelques unes de ces noisettes afin de l’aider à passer agréablement le temps du voyage. Lorsque la victime s’endormait il ne lui restait plus qu’à la délester prestement et à quitter le bus pour en reprendre un autre. Cette histoire devrait inciter les grands voyageurs qui lisent DH Magazine à adopter des attitudes prudentes vis-à-vis d’autochtones trop désireux de témoigner combien leur pays est accueillant. Mais en ce qui me concerne, à une époque où des traders ont faire perdre 600 millions à la Caisse d’Epargne, j’avais tendance à voir l’écureuil thésaurisant ses noisettes sous un jour peu coquin ; sachant maintenant que des

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noisettes peuvent être piégées, je vais me méfier grave quand ma dernière copine de rencontre va m’en offrir à l’apéro en me susurrant « Tu es mon petit écureuil d’amour »….



L’électricité dans les établissements de santé à l’heure du développement durable

D

ans les établissements de santé, le premier impératif est de veiller à la continuité des soins : le mode de production, de distribution et d’utilisation électrique y sont évidemment très spécifiques, que se soit notamment au plan des contingences de sécurité de la distribution dans les locaux, de la qualité du courant délivré aux utilisateurs et de la permanence impérativement constante de l’alimentation. Fiabilité des réseaux électriques : obligations des établissements de santé Obligations règlementaires

fonctionnelles • imagerie médicale • médecine

de disponibilité suffisant en termes d’architecture

nucléaire • laboratoires • pharmacie • stérilisation

du réseau, de dimensionnement de la distribution

• unités d’hospitalisation • unités de conservation

et des sources de remplacement, de sélectivité,

des produits sanguins. Très vaste périmètre, on

de contrôle, de documentation, de mesures et

le voit !

d’essais.

Les conditions techniques d’alimentation électrique des établissements sont stipulées par la

Un partenariat indispensable

circulaire DHOS/E 4 n° 2005-256 du 30 mai 2005

Il est donc à peine besoin de préciser qu’en la

et la N° 2006-393 du 8 septembre 2006 ainsi que

matière, eu égard à la technicité mise en œuvre

par le décret N°2009-597 du 26 mai 2009. Ces

et aux implications majeures que toute imperfec-

circulaires : • précisent les conditions techniques

tion peut induire pour la sécurité des personnes,

d’alimentation électrique des établissements de

le chef d’établissement a le plus grand intérêt à

santé pratiquant certaines activités médicales

recourir aux services d’un organisme de conseil

ou disposant d’un service d’hospitalisation MCO

et d’assistance, à un partenaire expert en milieux

• prévoient un dispositif de préparation au risque

sensibles et occupés.

électrique et de gestion de crise • soulignent l’importance de la réalisation d’essais périodiques

Les établissements doivent, pour bénéficier du

Dès qu’il est sollicité, cet interlocuteur détermine

des installations de secours.

service prioritaire du fournisseur (fournisseur his-

les activités visées par la circulaire en partenariat

torique : EDF), être inscrits sur une liste arrêtée

avec le chef d’établissement afin de l’informer

La circulaire liste les activités médicales qui doi-

par le préfet sur proposition du DRIRE et donc

au plus tôt de son degré d’assujettissement

vent disposer de la continuité de l’alimentation

demander leur inscription sur cette liste. Ceci

aux textes. Ensuite, ses démarches consistent

électrique : • activités opératoires • surveillance

étant, il faut rappeler que si le distributeur a une

à évaluer les écarts éventuels des installations

post-interventionnelle • urgences • anesthésie

obligation de moyens pour maintenir l’alimen-

vis à vis des textes, de manière à porter un avis

• réanimation • soins intensifs pour adultes et en-

tation en énergie des établissements, il n’a pas

sur la vulnérabilité et à préconiser une démarche

fants • néonatologie • hémodialyse • explorations

d’obligation de résultat.

d’amélioration.

Aussi, pour garantir la fiabilité de son alimenta-

Duval électricité, pour ce qui le concerne,

tion électrique, tout établissement doit :

propose un diagnostic préalable in situ développé

• soit disposer de deux alimentations électriques

selon trois axes : • une analyse documentaire

normales assurées au moyen de deux câbles

(pertinence et validité) portant entre autres sur

d’alimentation

source

les plans d’ensemble, la liste des dispositifs de

autonome de remplacement (groupe électrogène)

secours et l’analyse des modes de défaillance

interne à l’établissement

• une analyse technique portant entre autres

• soit disposer d’une alimentation électrique

sur le recensement des équipements critiques

normale assurée au moyen d’un seul câble d’ali-

dépendant de l’énergie, la capacité des sources de

mentation + deux sources autonomes de rem-

remplacement à fonctionner durant 48 h minimum

placement. La seconde source de remplacement

et l’existence des trois sources d’alimentation

prend le relais de la première en cas de défaillan-

distinctes • l’élaboration d’un schéma directeur,

ce de celle-ci.

plan d’améliorations hiérarchisant les priorités et

indépendants

+

une

structuré comme suit : les réseaux haute tension,

L’analyse des risques

les réseaux basse tension, les réseaux secours,

Les établissements sont tenus de faire l’analyse

les réseaux ondulés, les réseaux spécifiques

des risques en fonction des conditions locales de

« blocs opératoires » et le contrôle commande.

desserte offertes par le distributeur, d’étudier les

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solutions les plus adéquates et de se doter des

Les

équipements nécessaires. La circulaire décline

déclineront nécessairement en deux catégories

prestations

du

partenaire

expert

se

ces exigences en termes : • de maîtrise documen-

distinctes :

taire • de conception technologique • de sûreté

Prestations du domaine documentaire, mise à

de fonctionnement • de moyens organisationnels

jour et création des documents. Il s’agit des do-

contribuant à la gestion de crise lors de la perte

cuments produits lors des prestations des domai-

de l’alimentation électrique. Cette analyse pres-

nes techniques et / ou organisationnels, afin de

crit au chef d’établissement de garantir un niveau

compenser les documents présumés manquants

DH MAGAZINE N°132 Mars - Avril 2010


PAROLES D’EXPERT lors du diagnostic préalable : plan d’ensemble et

où les puissances souscrites sont supérieures ou

schémas, liste des dispositifs de remplacement

égales à 250 kW, avec une consommation an-

• L’aspect technique : Conduire la conception et

et de secours, identification des différents modes

nuelle supérieure à 1 GWh en général.

l’étude de votre projet en fonction de votre bâti-

de fonctionnement dégradé, fiches action, consignes de manœuvre et de sécurité.

tiennent compte de trois aspects principaux :

ment existant, prenant soigneusement en comp-

Pourquoi et comment optimiser ses installations énergétiques ?

te différents paramètres tels que le niveau d’en-

La réponse semblera évidente, elle correspond à

La solution préconisée in fine tiendra compte de

un triple souci des gestionnaires éco-responsa-

l’ensemble de ces aspects ainsi que l’optimisa-

bles : • réduire la facture énergétique • garantir

tion de votre installation.

soleillement, l’exposition, les ombres portées…

le confort des utilisateurs • minimiser l’impact sur

• L’aspect environnemental : Engager sa noto-

l’environnement, pérennité des installations.

riété en proposant une installation solaire pho-

Car des consommations importantes non seu-

tovoltaïque, qui tienne compte des valeurs du

lement engendrent des déperditions de chaleur,

développement durable et éco-citoyen.

mais aussi de lourdes factures électriques. Il s’agit donc simultanément de remédier à ces

• L’aspect juridique et financier : Présenter à son

soucis énergétiques, réduire le montant de la fac-

partenaire hospitalier une solution cohérente à

ture électrique tout en permettant une limitation

cet égard. Le photovoltaïque une fois raccordé

des gaz à effet de serre.

au réseau et intégré au bâti, il est donc alors possible de produire de l’électricité sur son lieu

Les solutions

de consommation. L’électricité produite peut être

Les prestations du domaine technique ; il s’agi-

Les solutions techniques envisageables doivent

vendue en totalité ou partie à EDF avec un amor-

ra notamment : • de l’analyse de risques, analyse

pertinemment répondre à quatre exigences :

tissement compris entre 7 et 10 ans.

fonctionnelle (architecture du réseau) • du dimen-

• conduire à diversifier les sources d’énergies uti-

sionnement de l’installation électrique (notes de

lisées • optimiser les coûts de fourniture de ces

calculs HT et BT, étude de sélectivité HT et BT,

énergies • permettre une meilleure surveillance

plan de protection HT, schémas et synoptiques

des indicateurs énergétique • induire l’améliora-

des installations) • des essais fonctionnels (es-

tion et la correction des installations.

sais de protection HT et BT, assistance lors des essais de couplage et de démarrage) • des me-

Ces solutions ont toutes évidemment un coût.

sures par analyse de perturbation et de pollution

Elles peuvent cependant être aidées. Le plan

de réseau et thermographie Infrarouge.

Hôpital 2012 en effet affirme qu’il doit être compatible avec l’objectif du développement durable ; et les établissements de santé sont invités à inscrire

Partenaire technique, juridique mais aussi financier

leurs décisions de gestion dans cette stratégie

Une étude de vos besoins sera effectuée pour

nationale. L’esprit des recommandations du plan

vous proposer des solutions de financement et

Hôpital 2012 est d’orienter les investissements

d’amortissements adaptés à vos installations et

immobiliers, notamment les projets de construc-

vous garantira l’accompagnement d’un expert

tion ou de rénovation des bâtiments, dans cette

pour la conception et la mise en place du mon-

logique. L’éligibilité des projets porte tout autant

tage financier, un rythme des échéances adapté

sur la capacité à résoudre des questions techni-

à la montée en puissance de l’investissement, le

ques qu’à s’inscrire dans un véritable processus

préfinancement des subventions et une fiscalité

d’assurance de la qualité environnementale.

avantageuse.

Solutions solaires photovoltaïques

Vous serez accompagnés dans la constitution du dossier juridique et financier et votre partenaire

Parmi les options figure en bonne place le choix

effectuera les démarches auprès des institutions

de matériels adaptés tels que les panneaux so-

concernées.

laires photovoltaïques. Ceux-ci, grâce à leurs

Optimisation énergétique des bâtiments de santé

semi-conducteurs, convertissent l’énergie solaire

Pour conforter son positionnement d’installateur

en électricité. Cet effet photovoltaïque s’effectue

et de partenaire en installations solaires photo-

sans pièce mobile, sans fluide sous pression,

voltaïques, Duval électricité est certifié QualiPV.

sans production de déchets, donc sans pollution.

Ce label est préconisé par les pouvoirs publics, l’ADEME, les collectivités territoriales, les assu-

Les solutions proposées par Duval électricité

reurs et les fournisseurs d’énergie.

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, les objectifs des travaux à engager sur les bâtiments publics existants d’ici à 2012 visent à réduire de 40 % la consommation d’énergie et de 50 % les émissions de gaz à effet de serre dans un délai de huit ans. Les hôpitaux font partie du segment du marché de l’électricité dit « grands sites non résidentiels »

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Jean LEONETTI :

« la FHF, parti de l’hôpital public »

H

ôpital Expo et HIT sont le grand rendez-vous, en binôme, de la communauté hospitalière, l’occasion pour celle-ci de se rassembler, au propre comme au figuré. L’opportunité pour nous de poser à son nouveau président les questions d’actualité et aussi d’autres, plus fondamentales... Propos recueillis par Dominique Mathis, le 25 mars 2010 de tous bords, transcendant les clivages politiques, afin d’œuvrer pour la défense du service public hospitalier et médico-social.

La FHF promeut l’Hôpital public DH Magazine : Quelles sont les motivations qui vous ont porté à la présidence de la FHF ? Jean LEONETTI : Mon engagement pour l’hôpital public n’est pas nouveau. Les responsabilités que j’ai exercées tout au long de ma carrière, comme médecin, chef de service, président d’une commission médicale puis d’un conseil d’administration, élu local puis parlementaire m’ont depuis longtemps convaincu de la nécessité de faire entendre la voix et les valeurs du service public hospitalier. Cet engagement m’avait conduit à devenir président de la Fédération hospitalière régionale de la région Provence Alpes Côte d’Azur, puis vice-président de la Fédération au plan national, où j’ai pu apprécier la capacité de la Fédération à proposer et à innover. J’ai donc été particulièrement honoré de cette élection à la présidence de la fédération nationale, où j’aurai à cœur de continuer à me battre pour la défense de l’hôpital public et des établissements sociaux et médico-sociaux, avec ma vice-présidente Paulette Guinchard.

DH : Quels changements comptez-vous impulser à la FHF ? J. LEONETTI : La Fédération Hospitalière de France rassemble l’ensemble des composantes de la communauté hospitalière - élus, médecins, directeurs - au-delà de toute orientation partisane. Le bureau de la Fédération regroupe des élus républicains

Ce « parti de l’hôpital public » se veut sans corporatisme, et la Fédération Hospitalière de France a montré depuis plusieurs années sa capacité à impulser le changement à l’hôpital, en associant toutes les composantes de cette formidable « maison commune ». J’ai la chance de succéder à ces deux très grands présidents qu’ont été Gérard Larcher et Claude Evin, et je souhaite poursuivre l’action engagée, avec la sensibilité qui est la mienne.

DH : Vous définissez la FHF comme la « maison commune en mouvement » pour les hôpitaux. Est-ce une réponse aux fortes tensions intrahospitalières suscitées par l’élaboration de la loi HPST, puis par la préparation de ses décrets qui auraient affecté la vie de la FHF ? J. LEONETTI : Bien sûr, mais j’ai la conviction que ces désaccords sont déjà dépassés, et qu’ils relevaient pour l’essentiel d’une interprétation excessive des dispositions proposées. Chacun avait bien la conviction qu’il fallait renforcer la prise de décision à l’hôpital, mais également mieux reconnaître le rôle du corps médical, et il est regrettable qu’on ait parfois laissé penser qu’il y avait là matière à confrontation. Même s’il subsiste quelques crispations - quelle communauté n’en compte pas ? l’équilibre trouvé au Parlement me semble satisfaisant. Le seul gagnant de cette « nouvelle gouvernance » est l’hôpital public et donc le patient.

DH : Pouvez-vous préciser les axes et les objectifsdevotrecampagnedepromotion « l’hôpital public, on a toutes les raisons pour le choisir » et de valorisation des personnels hospitaliers ? J. LEONETTI : L’objectif de cette campagne est de valoriser nos métiers - dans le contexte qui

est le nôtre de forts besoins de recrutements au cours des prochaines années - et nos établissements de manière originale, en rappelant nos spécificités, mais également en les reliant aux valeurs du service public. Cette campagne s’adresse donc à nos personnels, mais aussi au grand public.

L’actualité hospitalière DH : Avez-vous quelques inquiétudes quant à la préparation des décrets d’application de la loi HPST ? J. LEONETTI : Si dans l’ensemble le processus de concertation limite les problèmes liés à l’élaboration de ceux-ci, la FHF a eu l’occasion d’exprimer son opposition aux dispositions du décret relatif aux missions de service public des établissements de santé. Celui-ci contrevenait en effet à l’esprit de la loi HPST (à son exposé des motifs, comme au texte, article L. 6112-2 « Lorsqu’une mission de service public n’est pas assurée sur un territoire de santé, le DG de l’ARS (…) désigne la ou les personnes qui en sont chargée ») ; aux engagements de la ministre de la santé qu’elle m’a réitérés lors de notre rencontre du 24 novembre 2009 et aux propos de la directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins tenus devant les conférences et la FHF le 16 mars 2010. Seul le constat d’une « carence de service public » peut justifier l’attribution des missions de service public à une clinique commerciale. A défaut, la porte serait ouverte à une « vente à la découpe du service public hospitalier ». Après appel à projet, l’ARS pourrait imposer aux hôpitaux les missions de service public les plus lourdes (souvent sous-tarifées) qui n’intéressent pas les cliniques. Nous sommes attachés à l’esprit de la loi et demandons le respect des engagements pris par les pouvoirs publics. Dans la grande majorité des situations, le service public est bien assuré dans les territoires, il ne faut pas fragiliser ce qui fonctionne.

Mai -Juin 2010 DH MAGAZINE N°132

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SALON HÔPITAL EXPO DH : Sur la dynamique hospitalière : pour l’activité en chirurgie, pouvez-vous confirmer que le fossé entre le public et le privé ne se creuse plus ? J. LEONETTI : Oui, l’analyse du PMSI a démontré que les « parts de marché » de l’hôpital public croissaient encore en médecine, obstétrique et désormais en chirurgie, où la part du secteur lucratif est passée sous le seuil de 50 %, et où l’on assiste à une forte progression de l’ambulatoire. Cette situation est largement liée à la mise en œuvre de la tarification à l’activité, comme à l’impact de la multiplication des dépassements d’honoraires dans les cliniques, et l’hôpital public doit prolonger cette dynamique afin de retrouver une part prépondérante dans tous les segments de la chirurgie.

DH : Alors que les CHU semblent sortir du rouge en annonçant les uns après les autres une diminution voire l’effacement de leur déficit en 2009, la faiblesse de l’ONDAM pour 2010 et le gel général des tarifs hospitaliers sont-ils réellement une mesure sans précédent ? J. LEONETTI : Si le déficit de nombreux établissements, en particulier des centres hospitaliers généraux mais aussi de certains CHU, se réduit, le déficit global reste supérieur à 600 millions d’euros. Dans ces conditions, le gel des tarifs en 2010 risque d’aggraver la situation financière des établissements d’une manière effectivement inédite. C’est pourquoi nous déplorons que cette rigueur, compréhensible vue la gravité de la situation économique, soit aggravée par des mesures inéquitables comme « la convergence ciblée », qui va encore amputer nos ressources alors que les missions d’intérêt général que nous assumons ne sont toujours pas correctement financées.

DH : En réclamant avec obstination une évaluation de la pertinence des actes et un renforcement des contrôles, notamment pour les césariennes, prostatectomies, hystérectomies, cataractes, drains trans-tympaniques, appendicectomies… ne visez-vous pas implicitement les cliniques privées ? J. LEONETTI : Pour le médecin que je suis, l’égal accès de tous à une médecine de qualité est une priorité. Il est également plus que temps d’avancer avec détermination sur un dossier comme la pertinence des

actes médicaux. Rien n’est plus cher et plus dangereux qu’un acte inutile. La FHF a en effet souhaité saisir les pouvoirs publics et l’Assurance maladie sur l’ampleur des écarts constatés, que rien ne saurait justifier médicalement. Ceci concerne évidemment au premier chef les cliniques commerciales, mais les hôpitaux publics doivent également s’intéresser à cette question.

DH : La gestion des ressources humaines : à l’heure des réformes, êtes-vous satisfaits des évolutions engagées, formulez-vous des propositions fortes ? J. LEONETTI : Certaines réformes engagées, comme la mise en œuvre du LMD ou l’universitarisation des formations paramédicales, sont en effet susceptibles d’apporter des réponses aux défis auxquels nous devons faire face, notamment du fait des départs en retraite assez massifs attendus dans les prochaines années. La FHF veillera à ce que les conditions de mise en œuvre de ces dispositions respectent les engagements pris. Elle apportera également la plus grande attention au dispositif de transfert de tâches instauré par la loi HPST, qui est une opportunité pour modifier nos organisations et améliorer la qualité et la sécurité des soins délivrés.

DH : Après l’ordonnance du 13 janvier 2010, comment voyezvous l’accréditation des laboratoires hospitaliers de biologie médicale ? J. LEONETTI : J’observe d’abord que l’ordonnance incite à un regroupement des moyens et à une maitrise médicalisée des examens sur la base de référentiels, publiés notamment par la HAS, et introduit une sanction pécuniaire pour les laboratoires de biologie médicale qui pratiqueraient des examens non justifiés par rapport à la nomenclature des actes de biologie médicale et aux recommandations de bonnes pratiques en vigueur. L’ordonnance institue effectivement un régime d’accréditation obligatoire des laboratoires de biologie médicale, au plus tard le 1er novembre 2016, avec une période intermédiaire au 1er novembre 2013 où ils devront prouver leur entrée dans la démarche. Cette accréditation concerne l’ensemble des laboratoires, privés et publics, universitaires et non-universitaires,

(HAS), qui est responsable de la procédure de certification des établissements de santé, on dispose des outils nécessaires à l’émergence d’une biologie de qualité, ce qui est indispensable pour répondre aux défis posés aux hôpitaux.

DH : Les EHPAD sont-ils condamnés à faire les frais de la crise ? Restez-vous néanmoins optimiste ? J. LEONETTI : L’annonce du report à 2011 du « Cinquième risque », comme les arbitrages rendus à l’occasion de la dernière campagne budgétaire, qui aboutissent à une baisse des moyens pour certains établissements, n’incitent en effet guère à l’optimisme ; mais j’ai la conviction que les valeurs et les positions que nous portons finiront par être entendues. Notre société devra prendre la mesure du vieillissement et trouver les ressources nécessaires pour accueillir et soigner comme il se doit nos aînés.

Hôpital Expo et HIT 2010 DH : Quelles sont les principales nouveautés d’Hôpital Expo / Hit 2010 ? J. LEONETTI : Le Forum d’Hôpital Expo est articulé cette année autour de sept thèmes au cœur des enjeux de demain : • Projets régionaux de santé et gouvernance territoriale • Certification V2010 : point d’étape • Les nouveaux outils au service de l’efficience de l’achat hospitalier • L’accréditation des praticiens exerçant une spécialité à risques • Universitarisation des études paramédicales et évolution des carrières • Comment mieux reconnaître les cadres comme acteurs clés dans la conduite de management ? • Tarification à l’activité : évolutions des outils. Le salon HIT sera, lui, articulé autour de la place des systèmes d’information dans l’émergence des territoires de santé, la télémédecine, le pilotage de la performance, et le partage des données de santé. En outre, des ateliers thématiques ou workshops permettront d’analyser toutes les problématiques du moment. Mais la véritable nouveauté du salon est son internationalisation, avec l’organisation cette année d’un Health Executive Summit. Celui-ci rassemblera sur trois jours plus de 900 leaders européens de la santé qui partageront leur vision stratégique sur la gestion des maladies chroniques, l’eSanté et le Développement durable.

afin de renforcer la qualité et la sécurité des examens. En associant le comité français d’accréditation (COFRAC) et la Haute autorité de santé

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PAROLES D’EXPERT

SHAM est la seule société d’assurance mutuelle « pour l’assurance de dommages des établissements et des professionnels de santé, administrée par des responsables hospitaliers » Propos recueillis auprès de Alain HERIAUD, Président du Conseil d’Administration de SHAM, Directeur Général du CHU de Bordeaux Pour vous, qu’est-ce qui différencie SHAM des autres assureurs ? Fondée il y a plus de 80 ans par des hospitaliers, SHAM est la seule société d’assurance mutuelle pour l’assurance de dommages des établissements et des professionnels de santé, administrée par des responsables hospitaliers. Cette proximité entre l’assureur et l’assuré constitue une réelle garantie quant à la compréhension des besoins et la prise en compte des particularités des sociétaires. SHAM possède une solide expérience des risques médicaux comme l’atteste le fait qu’elle soit le premier assureur français en Responsabilité Civile Médicale. Elle propose des solutions d’assurances complètes et adaptées aux spécificités des secteurs sanitaire et médico-social. Ainsi, en responsabilité civile, SHAM est la seule sur le marché à proposer une garantie adaptée pour risques sériels. Mais SHAM assure également les biens des établissements (multirisques, automobile), les risques du personnel, les pertes financières (pertes d’exploitation, homme clé) ainsi que des opérations de construction. Au-delà de son métier d’assureur, SHAM est un véritable partenaire pour ses sociétaires et leur propose des services pour les conseiller et les accompagner.

Pouvez-vous m’en dire plus sur les services proposés par SHAM ? SHAM accompagne ses sociétaires dans leur activité au quotidien en leur offrant notamment une assistance juridique mais aussi, dans des circonstances de crise médiatique, une assistance à la communication de crise. Grâce à SHAM Formation, organisme agréé, SHAM propose un large choix de modules en Assurance, Droit et Gestion des Risques, bien sûr sous forme présentielle, mais aussi et c’est une nouveauté, en e-learning. SHAM accompagne également les établissements dans l’élaboration de la cartographie de leurs risques. Son service Cartorisk permet aux établissements d’identifier leurs risques, de les évaluer de manière objective et de prioriser les actions à mener grâce à une méthodologie et des outils d’analyse. SHAM se

démarque également dans la gestion de sa relation client et propose un outil de gestion partagé des sinistres de responsabilité civile via Internet : chaque établissement accède en temps réel à ses dossiers, peut suivre l’évolution des procédures et expertises, et les gérer de manière dématérialisée. Le sociétaire peut même consulter des tableaux de bords sur sa sinistralité.

Que pensez-vous de l’action de SHAM auprès des établissements en matière de prévention des risques ? SHAM s’est depuis de nombreuses années investie dans l’accompagnement de ses sociétaires dans leurs démarches de prévention et gestion des risques, avec son service Gestion des Risques et ce, avant même la mise en place de l’accréditation. Allant plus loin, SHAM réalise de manière systématique des visites de risques au sein des établissements afin de prendre en compte les mesures de prévention mises en œuvre pour faire face aux risques liés à leurs activités de soins. S’appuyant sur des référentiels spécifiques, ces visites donnent lieu à des recommandations objectives et permettent aux établissements d’améliorer leurs pratiques. Autre action en matière de prévention et d’accompagnement des professionnels de santé, le lancement récent du site www.shamprevention.fr : ce site d’actualités et d’information a pour mission de promouvoir une culture commune de la prévention du risque. Pouvant réagir en ligne, les internautes partagent leurs expériences et échangent sur des « bonnes pratiques ». Enfin, autre initiative appréciée par nos sociétaires, SHAM organise depuis 10 ans, un concours, les Prix SHAM, récompensant des actions en faveur de l’amélioration de la sécurité des personnes hospitalisées et hébergées.

Quel regard les hospitaliers portent-ils sur leur mutuelle ? Je pense que les hospitaliers et, plus généralement, l’ensemble des sociétaires sont attachés à leur mutuelle. D’une part, parce qu’elle est leur émanation et d’autre

part, parce qu’elle sait être à leurs côtés lors des moments les plus difficiles, comme lors de la crise de la RC médicale qui a touché les établissements en 2002, et plus récemment, auprès des professionnels de santé particulièrement exposés aux risques comme les obstétriciens. Son statut de société d’assurance mutuelle et son activité au service des acteurs de la santé constituent des atouts pour répondre à leurs besoins. Mais, SHAM est parfois mal comprise sur sa politique de prix quand elle agit en gestionnaire rigoureux pour préserver les équilibres techniques et satisfaire aux exigences de rentabilité.

Pour vous quels seront les défis de SHAM au cours des prochaines années ? SHAM devra maintenir sa force d’innovation pour apporter les meilleures réponses assurantielles et de services à ses sociétaires, en s’adaptant aux nouvelles contraintes de leur environnement comme elle a su le faire, par exemple en leur proposant un contrat Pertes d’Exploitation T2A. Depuis plusieurs années, SHAM est ouverte aux établissements privés, au secteur médico-social et plus récemment, aux professionnels de santé. Elle continuera dans cette voie pour être l’assureur incontournable de tous les acteurs de la santé et du médico-social et leur garantir un maximum de sérénité dans un monde où les risques sont toujours en évolution. Les administrateurs, la Direction Générale, avec à sa tête un nouveau « patron », Dominique GODET, sont tout à fait prêts à relever les défis multiples que SHAM aura à relever. Nous le ferons avec la conviction d’œuvrer dans l’intérêt premier des acteurs de santé que nous assurons mais aussi que nous représentons. Leur confiance, qui nous est accordée et renouvelée au fil de toutes ces années, est à la fois notre honneur, notre fierté, mais aussi notre « moteur » pour agir de façon toujours plus performante au profit de nos sociétaires.

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PAROLES D’EXPERT

L’alliance de la couleur et de la signalétique au service de l’hôpital Crédit photo : N.A.

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Nathalie Alluin, architecte coloriste

e nouvel Hôpital Saint-Julien, extension de l’Hôtel-Dieu de Château-Gontier en Mayenne, est le fruit de la collaboration harmonieuse entre les architectes et coloristes, Alluin et Mauduit, et les spécialistes de la signalétique. Un exemple réussi où la couleur se met au service du projet architectural et de la signalétique... et réciproquement. Le choix des ambiances, soutenu par les panneaux de signalisation, concourt à tisser les liens indispensables entre les éléments d’architecture, à les intégrer au site et participe à la création d’une qualité de vie et d’une bonne animation des espaces. Nathalie Alluin, architecte coloriste, nous livre les secrets de son art appliqués à l’hôpital. Entretien.

Propos recueillis par Ludivine Aubin-Karpinski DH : Vous étiez chargée de la couleur dans cette opération d’extension de l’Hôpital Saint-Julien, pouvez-vous nous en expliquer les grands axes ? Nathalie ALUIN : Le projet architectural du nouvel Hôpital Saint-Julien de Château-Gontier consistait à relier l’ancien Hôtel-Dieu, situé en bord de Mayenne, avec le nouveau bâtiment de MCO, en réalisant un hall d’entrée en forme de rotonde, le Nymphée, qui dessert les deux bâtiments et constitue un point d’accueil et un nœud de circulation pour les visiteurs et les patients. L’une de nos problématiques était d’inscrire ce nouvel ensemble de bâtiments, très visible, dans une ville pittoresque, marquée par deux matériaux typiques de la région, la pierre et l’ardoise. Le nouveau bâtiment jouit d’une architecture horizontale contemporaine que nous avons reliée à l’Hôtel-Dieu par un pavillon central. Ce mélange des genres nous imposait de trouver les matériaux et les couleurs qui permettent de redonner homogénéité et cohérence à l’ensemble, de créer des liens. DH : Comment s’élabore le projet chromatique à l’hôpital ? N.A. : Le projet de couleur émane du projet architectural. Il en est d’abord une relecture, suivie d’un travail de réécriture, c’est-à-dire d’adaptation au projet. Il s’agit d’appréhender le site et les bâtiments environnants, le contexte historique et géographique. Le projet chromatique requiert une connaissance intime du projet, des espaces et matériaux majeurs conçus par le maître d’œuvre... Mais il faut aussi prendre connaissance du contexte culturel, des usages, des différents destinataires et usagers du bâtiment. J’ai en permanence conscience de la diversité des utilisateurs, qu’ils soient patients, personnel soignant ou visiteurs, aux attentes distinctes et variables, ce qui rend d’autant plus complexes la réalisation d’une ambiance cohérente et d’une signalétique adaptée à tous. Un projet chromatique est avant tout un travail d’anticipation, ce qui n’exclut pas de devoir s’adapter aux péripéties de chantier. Les ambiances se définissent au stade du projet et les couleurs sont décidées bien avant la fin du chantier. Mais les choix définitifs se font en fonction des matériaux retenus et disponibles. C’est un travail constant en volume, en plan, en coupe et dans le rapport au temps. C’est également l’art du juste milieu : on doit être pérenne et appréciable pour ceux qui travaillent au quotidien à l’hôpital, tout en évitant la neutralité totale.

DH : A quoi sert la couleur à l’hôpital ? N.A. : Il s’agit ici de spatialiser la couleur, c’està-dire de l’appliquer aux volumes et de mettre en musique les différents éléments architecturaux, extérieurs et intérieurs. Les couleurs d’un bâtiment s’appliquent à des matières, des surfaces, des espaces, spécifiquement éclairés. Elles identifient et repèrent. Elles délimitent les services. Elles rythment la « promenade architecturale » et la circulation du public. On destine aux circulations les couleurs les plus vives, tandis que les espaces de repos nécessitent des couleurs plus douces - mais non dénuées de ponctuation. A l’hôpital, les circulations et les zones d’accueil sont fondamentales, car ce sont les seuls espaces que le public emprunte en toute liberté. Elles fabriquent l’image de l’hôpital. Le public est en attente de sécurité mais aussi de convivialité. Les matériaux répondent donc au diptyque de l’hôpital : soigner et rassurer. Le coloriste doit également être capable de faire oublier l’effort, les multiples contraintes fonctionnelles inhérentes à tout type d’établissement de santé, en faisant coïncider technique et esthétique, sans que cela se ressente. Le repérage et l’identification des lieux sont un souci constant. Qu’il s’agisse d’un patient ou d’un visiteur, la couleur fait repère, seule et, mieux encore, accompagnée de la signalétique appropriée. Elle ne peut donc se faire au détriment du repérage. La signalétique et la couleur s’associent donc pour permettre cette lisibilité immédiate. DH : Comment s’articulent couleur et signalétique ? N.A. : La signalétique intervient une fois que tous les espaces ont été définis sur le plan chromatique. Elle est le point d’orgue de l’ensemble du projet. Jean Rouaze, Designer signalétique entre en scène dès que possible pour définir les points d’information, de décision et d’identification après analyse des flux pour proposer les solutions les plus adaptées et compléter le processus d’identité colorée des espaces, depuis l’accès au parking jusqu’au moindre bureau. La signalétique doit être visible et s’intégrer au support. Elle doit surgir du mur dans la bonne couleur et la bonne matière. Il s’agit de fournir aux trois publics concernés un ensemble de repères leur permettant de reconnaître et s’approprier l’espace. Modulex a mis en place un système signalétique basé sur les couleurs des ambiances intérieures pour favoriser le repérage et la mémorisation des lieux. La gestion des flux est mise en évidence, à la fois par le travail sur les ambiances colorées et, sur les points stratégiques, par l’installation de panneaux directionnels ou d’éléments d’information et d’identification. La

Crédit photo : Alluin&Mauduit

Le nouvel hôpital de Château-Gontier jouxte l’ancien Hôtel-Dieu, imposant une parfaite intégration des installations techniques. Les poteaux colorés du parking, éclairé par des patios paysagés, font chorus avec les ambiances intérieures et la signalétique, celle ci s’appuie largement sur les points de repère architecturaux et intègre les couleurs des services. Le bardage brun métallisé et la toiture de l’artère centrale en métal ardoisé s’accordent avec les matériaux dominants de la ville, pierre et ardoise du Haut-Anjou. Au premier niveau, les chambres de la maternité qui s’étend en balcon sur la Mayenne. Les chambres sont largement ouvertes sur un paysage de graminées et d’eau, et sur la vue de la ville haute.

signalétique est ainsi au service de la couleur et réciproquement. Les harmonies de couleurs, différentes dans les deux parties du bâtiment (l’ancien Hôtel-Dieu et le nouveau MCO), ont été complétées par une iconographie qui en accentue le repérage. Le design de la signalétique en termes de couleurs, typographie, gestion des flux et de l’information est réellement intégré au travail d’architecture et de décoration intérieure afin d’obtenir un résultat simple et ressenti par l’utilisateur. Pour une parfaite harmonie.

Maîtrise d’ouvrage : CH du Haut Anjou Architectes : Alluin&Mauduit Design signalétique : Jean Rouaze Systèmes signalétiques : Modulex Réalisation : Ouest Gravure

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Du 18 au 21 mai 2010 VIP Paris - Porte de Versailles Le Salon

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vénement fédérateur du secteur de la santé, HOPITAL EXPO-INTERMEDICA 2010 accueillera, sur 21 000 m2 d’exposition, plus de 750 exposants et 25 000 visiteurs professionnels. Cette édition 2010 s’inscrit dans un contexte de profondes mutations du secteur de la santé avec la mise en œuvre de la loi HPST. Le salon propose une offre exhaustive autour de tous les métiers de l’hôpital : • Plateau technique et innovations technologiques • Logistique • Confort de vie • Administration, gestion, services et institutions.

Le Forum de l’hôpital public et du secteur social et médico-social Le forum permettra aux congressistes de se former aux grandes questions d’actualité : • réorganisation de l’offre de soins et mise en œuvre des coopérations • évolutions de la tarification à l’activité • universitarisation des études paramédicales et impact du dispositif LMD • certification V2010 • efficience des achats hospitaliers • développement durable… Son programme a été conçu de manière à favoriser l’inscription de nombreux médecins et cadres soignants, mais aussi de médecins libéraux.

Mercredi 19 mai 2010 De 10 h à 16 h 30 : Coopérations - Loi HPST et coopérations entre établissements : de nouveaux outils au service de la stratégie de groupe La coopération entre établissements à l’échelon des territoires est aujourd’hui un impératif pour être à la hauteur des missions de service public qui leur sont confiées. La diversité des formules de coopération offre beaucoup de souplesse sous réserve de maîtrise méthodologique. Objectifs de formation : Organiser l’offre de soins sur un territoire à l’aide des outils stratégiques et juridiques mis à disposition par la loi HPST (CHT, CGS) 10h - 12h : Les coopérations dans la loi HPST - De la stratégie de groupe à la CHT - Coopération : des enjeux à partager Modérateur : Nicolas Crestel, rédacteur en chef Hospimédia. Intervenants : Annie Podeur, DG DGOS • Jean Leonetti, président FHF • Dr Christian Le Dorze, président Groupe Vitalia • Dr Thierry Godeau, président CME CH de la Rochelle • André Fritz, DG CHU de Rennes • Frédéric Valle toux, maire de Fontainebleau, président FHR Ile-de-France 14h30 - 16h30 : CHT-GCS : les dispositifs d’accompagnement DGOS-ANAP Présentation de la démarche et illustrations pratiques • Questions / réponses de la salle Six initiatives de coopération : • GCS Urgence de la main • GCS des établissements catésiens • GCS Pôle de santé Loire et Sillon • GCS Réseau de promotion pour la santé mentale dans les Yvelines Sud • CHT des établissements de santé du territoire de Savoie • CHT du Béarn Synthèse et conclusion : quel avenir pour les initiatives engagées ? Modérateur : Nicolas Crestel, rédacteur en chef Hospimédia. Intervenants : Yannick Le Guen, adjoint à la sous-direction de la qualité DGOS • Véronique Billaud, directrice associée du pôle accompagnement ANAP • Dominique Picault, directrice de la stratégie médicale et des activités CHRU de Lille • Renaud Dogimont, directeur CH Le Cateau • Nelly Millan, directrice Hôpital local de Savenay • Isabelle Prade, administrateur du CGS • Guy-Pierre Martin, directeur CH de Chambéry • Christophe Gautier, directeur CH de Pau

De 10 h à 16 h 30 : Ville / Hôpital - Les technologies au service du second Plan Cancer Contenu : Le nouveau Plan Cancer, la loi HPST mettent l’accent sur la continuité des soins et le travail coopératif des professionnels impliqués. Cela concerne les équipes de recherche (essais cliniques, bio banques), les relations entre la ville, l’hôpital, l’HAD. Les technologies de l’information seront un support indispensable à la réalisation de ces ambitions. Objectifs de formation : • Identifier les méthodes de travail coopératif entre les différents acteurs de la prise en charge d’un cancer • Découvrir les nouvelles technologies au service de la prise en charge des patients atteints de cancer

10h - 12h : Dossier communiquant en cancérologie : Les enjeux du DCC en matière d’organisation des soins • Introduction • Plan Cancer 2 • Systèmes d’information et Plan Cancer 2 • Registres des essais cliniques français en cancérologie • Tumurothèques virtuelles • Réseaux régionaux de cancérologie Modérateurs : Dr Jean-Yves Robin, DG, ASIP • Dr Francis Fellinger, président Conférence des présidents de CME des CH. Intervenants : Pr Jean-Pierre Grünfeld, Auteur du rapport Recommandations pour le Plan Cancer 2009-2013 • Dr Christine Bara, directrice des soins et de la vie des malades INCa • Jean-Yves Robin, DG ASIP Santé • GuyRobert Auleley, responsable de la recherche clinique INCa • Véronique Atger, Responsable du département biologie INCa • Dr François-Denis Druart, médecin coordinateur CAROL (Alsace) • Dr Eric Bauvin, médecin coordinateur ONCOMIP (Midi Pyrénées) 14h30 - 16h30 : Parcours de soins & chimiothérapie : la prise en charge du patient (HAD, MSP, réseaux, coordination ville / hôpital) • HAD : enjeux politiques • HAD : le point de vue d’un praticien hospitalier • Informatisation de l’HAD : travaux de l’ASIP • Maisons de santé pluridisciplinaires et chimiothérapie à domicile • Chimiothérapies orales : lien Ville / Hôpital • Retours d’expérience de deux OMEDIT Modérateurs : • Dr Jean-Yves Robin, DG ASIP • Dr Francis Fellinger, président Conférence des présidents de CME des CH. Intervenants : Dr Elisabeth Hubert, présidente FNEHAD • Dominique Maigne, délégué général FNCLCC • Brigitte Bonan, pharmacien HEGP • Philippe Simian responsable pôle études et conseil ASIP • Dr Michel Serin, vice-président, Fédération des maisons de santé • Annick Rouleau, OMEDIT Centre • Bertrice Louliere, OMEDIT Aquitaine

De 10 h à 16 h 30 : Finance 1re partie : Actualités en MCO. Evolution de la classification et autres évolutions dans le cadre de la T2A. Actualités en SSR Contenu : Mise en place depuis le 1er mars 2005, afin d’améliorer l’équité des financements des établissements hospitaliers, la T2A a bouleversé la gestion hospitalière, introduit de nouveaux modes de gestion. Cependant, cinq ans après, de multiples problèmes sont en suspens sur le périmétre, sur les missions d’intérêt général, sur le champ de la convergence et sur les contrôles de l’Assurance maladie. A cela s’ajoute la question de l’évalutation des actes médicaux et chirurgicaux. Bilan et prospectives seront au programme. Objectifs de formation : • Faire le bilan de la réforme de financement de l’activité hospitalière en MCO et de ses processus de contrôle par l’Assurance maladie • Comprendre les conséquences de la mise en place de la T2A 10h - 12h : Actualités en MCO • Evolution de la classification : la V11B • Amélioration de la classification

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SALON HÔPITAL EXPO par l’amélioration de la prise en compte des charges en soins • Evolution des critères d’entrée en unité de soins critiques : USC, USI, REA • Quelles unités d’œuvre pour évaluer l’activité : chiffres d’affaires, nombre de séjours, PMCT... • CCAM clinique Modérateurs : • Dr Bruno Aublet-Cuvelier, DIM CHU de ClermontFerrand • Dr Didier Théis, DIM CHU de Lille. Intervenants : • Marion Mendelsohn, chef du service classification et information médicale ATIH • Housseyni Holla, directeur ATIH • Dr Bernard Garrigues, président CNIM • Dr Emmanuel Hornus, DIM CH de Foix • Dr Bruno Aublet-Cuvelier, DIM CHU de Clermont-Ferrand • Dr Bernard Garrigues, président CNIM

14h30 - 16h30 : Actualités en SSR et autres champs (Classification et T2A SSR) • Evolution de la classification SSR • Evolution du modèle T2A SSR • Autorisations d’activités et indicateurs de suivi : pour quoi faire ? • Nouveautés HAD : recueil d’informations et conséquences sur le financement • Analyse des trajectoires (MCO - SSR) Modérateurs : • Dr Bruno Aublet-Cuvelier, DIM CHU de Clermont-Ferrand • Dr Didier Théis, DIM CHU de Lille. Intervenants : Pierre Metral, service classification et information médicales ATIH • Joëlle Dubois, ATIH • Dr Eric Ekong, sous-direction O DGOS • Dr Philippe Cormier, DIM CH de Langon • Stéphane Finkel, chargé de mission ARH PACA, Marseille

Jeudi 20 mai 2010 De 10 h à 16 h 30 : Gouvernance - Régulation de l’offre de soins et médico-sociale : les nouvelles règles Contenu : La loi HPST modifie en profondeur de la gouvernance régionale en santé et celle des établissements. Pourquoi ? Comment ? Quel(s) impacts pour les établissements et l’ensemble des parties prenantes ? Objectifs de formation : • Actualiser les connaissances sur la démocratie sanitaire, à la lumière de la loi HPST : conférences régionales de santé et d’autonomie, CROSS et CROSMS nouvelles formules, conférences de territoire • Identifier les enjeux liés à la nouvelle gouvernance des régions et des territoires de santé en matière d’offre de soins, de découpages territoriaux et d’articulation ARS-Collectivités territoriales • Identifier les outils et procédures de la mise en œuvre opérationnelle 10h - 12h : La mise en œuvre de la réforme : quel pilotage national ? • Table ronde Commission Régionale Santé Autonomie - Conférence de territoires et instances régionales : comment s’organise la transversalité ? • Table ronde Quelle participation pour les acteurs de la santé et de l’autonomie ? Modérateur : Bruno Rougier, journaliste santé France Info. Intervenants : • Jean-Marie Bertrand, secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales • Claude Evin, DG ARS Ile-de-France • Christian Saout, président CISS • Jean-Michel Budet, délégué régional, FHF PACA • Hervé Gaymard, président du conseil général de Savoie • Dr Philippe Boutin, président Conférence nationale des présidents d’URML • Claire Compagnon, consultante-conseil en politique de santé • Pr Alain Destée, président Conférence des présidents de CME de CHU • Denis Fréchou, président Conférence des directeurs de CH • Jean-Marie Barbier, président Association des paralysés de France • Yves-Jean Dupuis, DG FEHAP 14h30 - 16h30 : Outils et exemplarité • Du projet régional de santé à la contractualisation avec les établissements • Du schéma régional d’organisation de l’offre médica-sociale à la nouvelle procédure d’autorisation par appels à projet • Table ronde : Quelles conséquences pour les établissements de santé et les établissements médicosociaux ? Modérateur : Bruno Rougier, journaliste santé France Info. Intervenants : Félix Faucon, chef de service DGOS • Sabine Fourcade, direction générale de la Cohésion Sociale • Jean-Pierre Dewitte, DG CHU de Poitiers • Zaynab Riet, directrice Hôpital Local Jean-Baptiste Cartry à Marines, viceprésidente FHF IDF en charge du secteur MS • Yann de Kerguenec, directeur des affaires juridiques FHP • Dr Diane Pulvenis-Demichel, direction de la politique médicale AP-HP

De 10 h à 16 h 30 : Finance 2me partie : les impacts financiers pour les établissements et les contrôles de l’Assurance maladie Contenu : Les impacts financiers pour les établissements et les contrôles de l’Assurance maladie. Mise en place depuis le 1er mars 2005, afin d’améliorer l’équité des financements des établissements hospitaliers, la T2A a bouleversé la gestion hospitalière, introduit de nouveaux modes de gestion. Cependant 5 ans après, de multiples problèmes sont en suspens sur le périmètre, sur les missions d’intérêt général, sur le champ de la convergence et sur les contrôles de l’Assurance maladie. A cela s’ajoute la question de l’évaluation des actes médicaux et chirurgicaux. Bilan et prospectives seront au programme. Objectifs de formation : • Faire le bilan de la réforme de financement de l’activité hospitalière en MCO et de ses processus de contrôle par l’Assurance maladie • Comprendre les conséquences de la mise en place de la T2A

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DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010

10h - 12h : Les impacts financiers pour les établissements • Comprendre la construction tarifaire • Le point de vue de l’ATIH • Le point de vue des établissements • Quelles évolutions et objectivations pour les «MIG», pour les «AC» ? • Les MIGAC, évolutions des enveloppes • Evolutions des listes en sus • L’aspect économique • L’aspect politique • Conséquences sur la pratique médicale des modalités de financement et leurs changements • Quels outils pour la tarification de l’activité externe hospitalière ? Modérateurs : • Dr Emmanuel Hornus, DIM CHI de Foix • Dr Bernard Garrigues, président CNIM • Dr Philippe Cormier, DIM CH de Langon • Yves Gaubert, chef du pôle finances-BDHF, FHF. Intervenants : • Housseyni Holla, directeur ATIH • Danièle Portal, directrice CH de Mulhouse • Michèle Deschamps, adjointe pôle finances FHF • Yves Gaubert, responsable pôle finances FHF • Dominique Goeury, pharmacienne AGEPS • Dr Bernard Garrigues, président CNIM • Dr Véronique Gilleron, DIM CHU de Bordeaux • Dr Bruno Aublet-Cuvelier, DIM CHU de Clermont-Ferrand 14h30 - 17h : Les contrôles de l’assurance maladie • Actualités des contrôles • Point de vue des établissements • La nouvelle circulaire Frontière • Quels recours juridiques ? • ‘expérience d’un établissement • Etablissement de la facturation individuelle des établissements de santé : modalités de mise en œuvre • Les enjeux de la facturation directe pour les établissements de santé Modérateurs : • Dr Emmanuel Hornus, DIM CHI de Foix • Dr Bernard Garrigues, président CNIM • Dr Philippe Cormier, DIM CH de Langon • Yves Gaubert, chef du pôle finances-BDHF, FHF. Intervenants : Pierre Fender, directeur de la répression des fraudes CNAMTS, ou son représentant • Dr Bernard Garrigues, président CNIM • Dr Michèle Brami, chargée de mission T2A DGOS • Joëlle Dubois, ATIH • Dominique Larose ou F. Eon, Cabinet Houdart, Paris • Laurent Donadille, directeur CH de la Dracénie • Myriam Reynaud, chef de projet DGOS • Stéphanie RousvalAuville, directrice adjointe du secteur sanitaire FEHAP

De 10 h à 13 h : Ressources humaines - Universitarisation des études paramédicales et évolution des carrières. Quels enjeux pour les professionnels et les établissements ? Contenu : Après les transfert aux régions des formations paramédicales, une nouvelle étape est enclenchée, celle de l’universitarisation de ces études. Jusqu’où doit-on, ou peut-on aller dans ce processus ? Comment les établissements peuvent-ils faire de ce changement une opportunité de renforcement de l’attractivité des métiers hospitaliers bénéficiant à l’ensemble des professionnels ? Objectifs de formation : • Décrypter la réforme des études paramédicales. De l’IFSI au CGS IFSI : quels changements ? • Appréhender l’impact du dispositif Licence-Mastère-Doctorat (LMD) sur les carrières et les modes d’exercice • Savoir faire du LMD un élément d’attractivité pour l’ensemble des professionnels de santé 1re partie - De l’IFSI eu CGS IFSI : quels changements ? 2me partie - Le dispositif LMD et son impact sur les carrières et les modes d’exercice Intervenants : Monique Iborra, députée de la Haute-Garonne, chargée de l’emploi, de l’insertion, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de la politique de la ville, Association des régions de France • Pr François Couraud, conseiller du DG de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle en matière de santé • Christian Camou, président Comité d’entente des formations infirmières et cadres • Jean-Marie Barbot,


SALON HÔPITAL EXPO directeur Fondation Vallée à Gentilly, président de l’ADRHESS, membre du bureau de la FHF Ile-de-France, chargé du suivi de la mise en place du LMD • Emmanuelle Quillet, sous-directrice de RH du système de santé au pôle professions de santé et affaires générales, DGOS • Edouard Couty, président Haut conseil des professions paramédicales • Robert Reichert, DG CHU de Saint-Étienne, président Conférence des DRH de CHU • Brigitte Scherb, coordinatrice générale des soins, GH Cochin - Saint Vincent de Paul.

De 14 h 30 à 16 h 30 : Ressources humaines - Comment mieux reconnaitre les cadres comme acteurs clés dans la conduite de management ? Contenu : La mission menée par Chantal de Singly sur la situation sur la situation des cadres a mis en évidence la nécessité de les repositionner dans l’institution hospitalière pour les mettre au coeur du dispositif de management et a posé la question des moyens que peut se donner l’institution pour atteindre cet objectif.

Objectifs de formation : • Renforcer le positionnement des cadres dans l’Institution et dans les pôles avec la loi HPST • Développer une politique managériale 1re partie - Retours d’expériences • Création d’un collège de l’encadrement • - Implication des cadres dans le processus de décision • Faire des cadres les acteurs clés de la conduite du management 2me partie - Table ronde Intervenants : Philippe Roussel, directeur CH Le Mans • Véronique Anatole-Touzet, DG CHR de Metz-Thionville • Elisabeth Gloaguen, coordinatrice générale des soins CHR de Metz-Thionville • Lucie Houle, DRH CHU de Sherbrooke, Canada • Jean-Marc Grenier, président AFDS • Dr Sylvie Péron, présidente CME CH d’Argenteuil, responsable pôle psychiatrie et santé mentale • Michel Glanes, directeur CH de la Côte Basque

Vendredi 21 mai 2010 De 10 h à 16 h 30 : Certification HAS des établissements de santé : actualités, prise en compte des attentes des usagers Contenu : La démarche de certification des établissements de santé est désormais durablement installée dans le paysage sanitaire. Le déploiement en cours de la nouvelle procédure permet de répondre à une partie des attentes exprimées par l’environnement professionnel et institutionnel. La conférence offre l’opportunité de dresser un premier bilan intermédiaire sur les conditions de réalisation des premières visites de certification V2010 et de faire le point sur les travaux de développement engagés. Sur la base de la présentation du nouveau format du rapport de certification, une attention particulière sera accordée à la possibilité de mieux répondre aux attentes des usagers. Objectifs : • Restituer les éléments d’actualité associés au déploiement de la certification V2010 • Identifier les enjeux spécifiques attachés à la présentation du nouveau format de rapport de certification V2010 Cette journée est organisée en collaboration avec la HAS. • Actualités de la certification : travaux de développement en cours • Premiers retours des visites de certification de la V2010 et présentation du nouveau format de rapport de certification • Commentaire d’un représentant des usagers • Conclusion Intervenants : • Jean-Paul Guérin, président de la commission de certification des établissements de santé HAS • Vincent Mounic, chef du service du développement de la certification HAS • Michèle Lenoir-Salfati, chef du service de certification des établissements de santé HAS • Raymond Le Moign, directeur de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins HAS

De 10 h à 16 h 30 : Achats hospitaliers - Les nouveaux outils au service de l’efficience de l’achat hospitalier Contenu : Le code des marchés publics est complexe et évolue en fonction du matériel envisagé. L’achat de produits de santé, particulièrement spécifiques, doit obéir à des règles strictes. Nouvelles stratégies d’achats, groupements...Autant de possibilités à envisager pour l’avenir. Objectifs de formation : • Actualiser vos connaissances dans le domaine des achats hospitaliers • Appréhender les exigences de la règlementation et vos obligations • Identifier de nouveaux outils : accords cadres, dialogue compétitif, nouveau CCAG... 10h - 12h : La dématérialisation des marchés hospitaliers - Les procédures de passation - L’exécution des marchés passés - Les nouveaux leviers de l’achat hospitalier • La technique de l’accord-cadre appliquée aux prestations de service : l’expérience du GCS UNI-HA • Le recours à un statut de centrale d’achat régionale : l’expérience du RESAH Ile de France • La professionnalisation des groupements de commandes : l’exemple de la mutualisation des achats hospitaliers en Rhône-Alpes Modérateur : Alain Mourier, professeur achat-logistique-patrimoine et opérations immobilières EHESP. Intervenants : Christophe Alviset, MINEFE • Marie-Noëlle Sanchis, trésorière principale CHU d’Amiens • Elisabeth Cholet, acheteur GCS UNI-HA • Dominique Legouge, directeur GIP RESAH Ile-de-France • Jean-Luc Guderzo, directeur des achats CH d’Annecy

14h30 - 16h30 : La transposition de la directive recours. Enjeux et risques pour les hôpitaux des nouveaux référés • Actualités • Développement durable et produits de santé : point sur les travaux du GEM (MINEFE) • Le marché de l’électricité Modérateur : Alain Mourier, professeur achat-logistique-patrimoine et opérations immobilières EHESP. Intervenants : Rodolphe Rayssac, avocat CNEH • Elisabeth Aoun, présidente du Groupe d’études des marchés produits de santé, directrice des achats AGEPS • Bruno Rossetti, directeur technique CHU de Lille

De 10 h à 16 h 30 : Qualité / gestion des risques - L’accréditation des praticiens exerçant une spécialité à risques à l’hôpital : pré-requis à la certification des établissements dans lesquels ils exercent ? Contenu : L’accréditation des praticiens exerçant une spécialité à risques à l’hôpital : pré-requis à la certification des établissements dans lesquels ils exercent ? La qualité et la sécurité des actes à l’hôpital public est un enjeu à la fois en termes de santé publique, et en termes économiques et médiatiques. L’accréditation des spécialités à risques est un outil qui permet de sécuriser à la fois patients et assureur. C’est un facteur important de la confiance que ceux-ci accordent aux praticiens et aux établissements dans lesquels ils exercent. Objectifs de formation : • Connaître les modalités d’accréditation • Identifier les impacts en termes de gestion du risque assurantiel • Identifier les enjeux de valorisation et de communication de la qualité de prise en charge des spécialités à risques 10h - 12h : Introduction - Rappel de la procédure d’accréditation des spécialités à risques - Bilan de la procédure d’accréditation des spécialités à risques • Retour d’éxpérience d’un organisme agréé • La check-list • Accréditation individuelle ou accréditation par équipe ? Intervenants : Gérard Vincent, délégué général FHF • Pr Bertrand Millat, président Fédération de chirurgie viscérale et digestive • Dr Jean-François Gravie, secrétaire général Fédération de chirurgie viscérale et digestive • Frédéric Pothier, HAS • Dr Marie-Claude Jars Guincestre, SRLF • Dr Philippe Cabarot, HAS • Dr Charles de Riberolles, CHU de ClermontFerrand 14h - 16h30 : Table ronde : l’accréditation individuelle des praticiens des spécialités à risques doit-elle être un pré-requis à la certification des établissements dans le(s)quel(s) ils exercent ? Intervenants : Claude Rimbaud, présidente LIEN • Raymond Le Moign, directeur de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, HAS • Dr Francis Fellinger, représentant de la FHF • Claude Gueldry, directeur BAQIMEHP ou Philippe Burnel, délégué général, FHP • Christophe Jaquinet, DG ARS de Picardie • Dr Benoît Guimbaud, directeur médical et sinistres SHAM • Pr Bertrand Millat, président Fédération de chirurgie viscérale et digestive, CHU de Montpellier

www.hopitalexpo-intermedica.com

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PAROLES D’EXPERT

L’innovation au pied du lit

D

e nouvelles applications s’invitent en nombre au chevet du patient, grâce aux nouvelles technologies développées par Linak. Destinées à améliorer tant la prise en charge que les conditions de travail du personnel soignant, elles se veulent également génératrices d’efficacité. Assez répandues dans certains pays européens, ces nouvelles solutions devraient progressivement s’imposer dans le paysage hospitalier français.

Questions à Verner Hansen, directeur de Linak France, et Benoît Broca, responsable de la division médicale. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur Linak ? Linak est à la base une société qui fabrique des vérins électriques, qui permettent notamment de motoriser les lits médicalisés. Un lit comporte au départ 3 ou 4 vérins électriques afin par exemple d’en régler la hauteur à partir d’un boîtier de contrôle. La programmation du mouvement des vérins peut ainsi être télécommandée par le patient ou le soignant. La généralisation de ce principe nous amène à désormais livrer aux fabricants toute l’électronique associée au lit. Linak est une entreprise danoise de 1 700 personnes implantée sur tous les continents via filiales ou distributeurs. Le volet médical est l’une de nos quatre activités principales avec les lits de relaxation, les vérins pour applications de bureau et enfin pour l’industrie, en particulier à destination des machines agricoles. Qu’il s’agisse d’un usage domestique ou de bureau, l’objectif est toujours d’améliorer le confort des utilisateurs, avec comme principaux soucis la sécurité et l’innovation.

En quoi consiste votre technologie « OpenBus », et quels en sont les principaux avantages ? Le but est de proposer des applications pour lits médicalisés, différentes des systèmes de motorisation qui existaient jusqu’alors, et de dépasser les réglages standard, avec des solutions ouvertes incorporant plusieurs accessoires interconnectés entre le lit et l’extérieur. Le système est basé sur un microprocesseur, qui permet de faire interagir plusieurs éléments. Malgré un grand nombre d’applications nouvelles, nous sommes encore au début des possibilités en termes d’accessoires pour améliorer confort et conditions de travail. Pour le personnel, médical ou technique, ces appareils entraînent des gains de temps et d’efficacité, par exemple dans la surveillance à distance de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Notre but est de répondre à ce type de besoin. Mais au-delà du patient et du soignant, ces applications peuvent s’avérer utiles pour les responsables hospitaliers ou d’achats, qui souhaitent progresser sur le suivi et le contrôle.

Quelles sont les applications proposées ?

donnant l’alerte lorsqu’un seuil est atteint, utile pour prévenir les escarres ; capteur de présence, alors que les problèmes de surveillance de patients (Alzheimer) sont critiques ; outil de contrôle des intervalles d’entretien des lits signalant la nécessité d’une intervention au technicien. Nous avons aussi un système de pesée intégrée aux lits, une application qui peut faire gagner 20 à 30 minutes au soignant en évitant les manipulations habituelles. Le patient peut aussi profiter d’une télécommande intégrée au lit sans avoir à passer par un système externe. Toutes les informations transitent du lit au réseau de l’hôpital. Toujours dans notre optique de sécurité, nous proposons une veilleuse sous les lits, système permettant au patient de se repérer dans l’obscurité sans allumer la lampe principale. Beaucoup d’accidents sont liés à des chutes nocturnes. À ces outils s’ajoutent des accessoires de confort, comme la commande montée sur bras flexible, la prise de recharge USB pour les appareils de type baladeur MP3, ou encore la télécommande rétroéclairée pour faciliter l’utilisation du lit. L’ouverture du système OpenBus rendra aussi possible l’ajout d’autres accessoires.

Comment se distingue-t-on de la concurrence sur votre marché ? Nous investissons beaucoup en Recherche et Développement. Il n’y a pas aujourd’hui d’équivalent à l’OpenBus en terme de possibilités intégrées au système de motorisation. D’autre part, nous cherchons à aller plus loin et travaillons sur certains systèmes très innovants, encore à l’état de prototypes, tout en restant très à l’écoute des besoins des personnels soignants, qui participent à la conception des produits. Nous organisons d’ailleurs, en

Usine Linak au Danemark

marge d’Hôpital Expo, un concours auprès des participants, qui récompensera les meilleures idées d’accessoires…

Quel regard portez-vous sur la maturité du marché français ? Comment réagissent les utilisateurs devant ces nouveaux outils ? Le marché français est peut-être encore un peu en retard. Au Danemark, nous entretenons des relations très étroites avec les hôpitaux, pour lesquels nous développons des applications, plus ou moins développées à la demande. Du côté des utilisateurs, les médecins saluent la réduction du risque d’accident ainsi que l’amélioration de la sécurité et de la surveillance des patients, et les responsables des services techniques sont satisfaits de la simplification du suivi de la maintenance des lits. Benoît Broca Responsable Division Médicale Téléphone : + 33 2 41 36 80 63 E-mail : b.broca@linak.fr

À propos de LINAK Société danoise spécialisée dans la conception et la production de vérins électriques, exclusivement pour les fabricants d’équipements médicaux. 1 700 salariés En France : 1000 m2 de surface de stockage et une vingtaine de personnes 80 % des produits sont des solutions sur mesure Les gammes de produits de la branche médicale de Linak : MEDLINE® et CARELINE® Pour donner plus de confort au patient et au personnel soignant. Avec ses gammes MEDLINE et CARELINE, LINAK fournit des solutions personnalisées pour les applications du milieu hospitalier et de la santé, comprenant des vérins linéaires, des colonnes télescopiques, des boîtiers de contrôle, des commandes et de nombreux accessoires.

Elles sont très diverses : capteur d’humidité

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PAROLES D’EXPERT

Le bon spécialiste... ...au bon moment Questions à Xavier Brion, Directeur commercial de la société MédiOffice. e recrutement médical se sophistique. Alors que les difficultés de recrutement se font grandissantes dans certaines

L

spécialités, certains proposent des solutions d’accompagnement adaptées à l’exigence de résultats des hôpitaux. C’est le cas de MédiOffice, « la bourse du remplacement » pour les professionnels de la santé, qui a étendu son champ d’activités au recrutement en qualité de chasseur de tête et même au conseil.

Comment se comporte la demande actuelle en termes de recrutements et de remplacements ? Le marché français n’est pas au mieux, mais nous rencontrons beaucoup de demandes dans certaines filières. Ainsi, l’anesthésie représente 33,5 % de ces demandes. Viennent ensuite les urgentistes et smuristes (23 %), la radiologie, qu’il s’agisse d’IRM ou de scanners (11 %), puis la gynécologie obstétrique (5,8 %), la cardiologie (4,3 %) et la pédiatrie (4,25 %). Le reste se répartit entre infirmières spécialisées, pneumologues, généralistes ou orthopédie. Aujourd’hui, les hôpitaux ont donc un grand besoin en anesthésistes. Mais les besoins et la demande évoluent de façon exponentielle : la demande en radiologie n’était pas encore si perceptible il y a quatre ans.

Le recrutement reste problématique pour la plupart des hôpitaux français dans les filières que vous évoquez. Ne l’est-il pas aussi pour vous ? Nous rencontrons bien sûr des difficultés nous aussi, mais présentons l’avantage de regrouper beaucoup de praticiens qui ont souhaité sortir un peu du cadre hospitalier pour gagner en liberté ou mener à bien des projets personnels, et ce tout en conservant leur activité. Notre démarche présente également un intérêt financier. La négociation est immédiate et, après étude de coût lissé sur une année, nous ne sommes guère plus chers qu’un praticien travaillant sur le mode classique. Sur le contexte, il est vrai que le numerus clausus du début des années 1980 contribue désormais aux difficultés de recrutement, alors que nous traversons une période de « papy boom » la relève a du mal à être assurée sur les spécialités qui requièrent des Bac + 12 voire 14.

Vous proposez également des prestations de conseil. Que recouvrent-elles ? Il s’agit essentiellement de missions au coup par coup, d’audits réalisés par des médecins spécialisés dans l’évaluation interne du coût

d’une structure. Nous avons mené ce genre de démarche avec succès, et éclairé certains établissements avec un regard extérieur et nouveau. Car dans l’hôpital, les choses sont bien pensées, mais certains virages n’ont pas toujours été pris au bon moment : le regard extérieur s’avère alors pertinent pour proposer des recommandations sur la réorganisation ou le recentrage d’un bloc afin d’en améliorer l’efficacité voire la rentabilité. Bien que les regards extérieurs ne soient pas toujours bien perçus en France, les hôpitaux de proximité, voire les CHG avec lesquels nous avons travaillé, nous remercient souvent pour cet apport.

Comment vous distinguez-vous des concurrents qui interviennent sur le marché du recrutement ? À travers notre activité de chasseurs de têtes, nous installons des médecins pour un certain temps dans les hôpitaux par le biais du remplacement. Si tout se passe bien, l’expérience se conclut plus facilement sur un recrutement. Les chasseurs de têtes classiques peuvent manquer de reculs et recrutent la plupart du temps des médecins à l’étranger, ces derniers ne restant pas toujours en poste et n’ayant pas forcément le niveau d’études de leurs homologues dans l’Hexagone. Et leur offre n’incorpore pas toujours cet aspect « remplacement », qui permet de jauger de l’adéquation entre le besoin et le praticien proposé.

Les cabinets de recrutement sont astreints à une obligation de moyens. Comment garantir le résultat dont ont besoin les hôpitaux et assurer en même temps votre juste rémunération ? Les chasseurs de tête ont toujours tendance à « jouer au poker », à se faire rémunérer un acompte très conséquent d’abord et à lancer la mission ensuite. Notre vision est différente : le médecin candidats que nous missionnons pour des remplacements peut être tenté par un hôpital. Nous le perdons alors comme remplaçant, mais laissons un résultat durable pour la structure cliente, lorsque la période

d’essai et la satisfaction sont réciproques entre celle-ci et le praticien, comme cela arrive dans 95 % des cas. Concernant nos honoraires ils sont perçus toujours en fin de mission, et ou au prorata temporis. Nous avons souhaité innover par rapport à ce qui se pratique et instaurer un partenariat gagnant-gagnant, sans que le client soit obligé d’avancer des sommes conséquentes sans garanties.

Certains hôpitaux moins attractifs ne rendent-ils pas la tâche plus ardue ? Certains établissements nous demandent des spécialités pour lesquelles il est parfois difficile de leur répondre. Dans ce cas, nous menons la recherche et les sollicitons ensuite lorsque nous trouvons un profil adapté.

Comment va l’activité de MédiOffice ? Quelles sont les perspectives de croissance pour vous ? Nous constatons que la demande progresse. Nous avons davantage de clients mais nos marges diminuent. Notre métier demande une réactivité appuyée d’une logistique et d’un outil informatique performant et évolutif. Nous sommes d’autre part satisfaits de la volonté actuelle du ministère de la santé d’ouvrir le numerus clausus pour pérenniser la notion de Service Public, à laquelle nous sommes tous très attachés.

MédiOffice en quelques chiffres Chiffre d’affaires : 1,3 million d’euros 2 000 Candidats Clientèle : -80 % d’hôpitaux publics -20 % de clientèle privée Site Web : www.medioffice.com

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Du 18 au 21 mai 2010 VIP Paris - Porte de Versailles

A

xé principalement sur l’Europe, le Health Executive Summit, dont ce sera la première édition, rassemblera des leaders de la santé du monde entier pour partager visions stratégiques, programmes innovants et bonnes pratiques. Élaboré en collaboration avec un conseil éditorial international composé de leaders de renom, le programme s’appuie sur des sujets d’actualité : des défis communs, des solutions très variées, et des professionnels désireux d’apprendre ce qui se fait ailleurs. Sur le mot d’ordre central Visions – Stratégies – Bonnes pratiques, le Health Executive Summit rassemblera sur trois jours plus de 900 leaders européens de la santé :

Mercredi 19 mai 2010 Gestion de la maladie chronique ► 10 h - 10 h 30 Prise en charge des malades chroniques : le modèle de l’Administration des Vétérans aux Etats-Unis

Comment mesurer la performance d’un programme de gestion des maladies chroniques ? Comment définir les indicateurs clefs ? Comment équilibrer les

Que ce soit du point de vue de la technologie ou du point de vue de

points de vue : patients, médecins, organismes d’assurance ? Un benchmarking

l’organisation des soins, l’Administration des Vétérans aux Etats-Unis

avec d’autres programmes est-il possible ? Et comment inclure la prévention

est un modèle d’excellence pour la gestion des maladies chroniques.

et le bien-être dans la mesure du succès ? Les experts de cette table ronde

A la fois en charge de ces deux domaines, Adam Darkins, consultant

partageront expériences et bonnes pratiques et se serviront des initiatives

en chef pour la coordination des soins, Administration des Vétérans, Etats-Unis,

comme Sophia de la CNAMTS ainsi que les nouveaux résultats des recherches

vient partager la stratégie d’une organisation qui a su adapter sa gestion des pa-

sur le traitement du cancer de l’OECI pour montrer comment l’amélioration des

thologies chroniques et utiliser la télésanté pour améliorer à la fois ses résultats

résultats cliniques peut se traduire en amélioration des performances financières.

cliniques et financiers.

• Jean-Marc Aubert, directeur délégué, gestion et organisation des soins CNAMTS, France • Pr Guy Storme, secrétaire général

► 10 h 30 - 11 h Gestion des maladies chroniques : implications pour les décideurs politiques La prise en charge des maladies chroniques est complexe. Sa réforme

Organisation des instituts européens du cancer (OECI) ; président et directeur de la radiothérapie au Centre d’oncologie VUB UZBrussel, Belgium • Jeannette May, vice-présidente recherche et qualité, DMAA : The Care

ne peut se faire que dans le cadre d’une réforme globale des systè-

Continuum Alliance, USA • Modérateur : Dr Daniel Schlegel, partenaire associé,

mes de santé. Ancien directeur de la gestion des maladies chroniques

département santé et service public Accenture, Suisse

à l’OMS, fondateur de l’observatoire Kroniker, et aujourd’hui ministre régional de

pour la reconstruction et l’adaptation des systèmes de santé aux réalités de la

► 14 h 30 - 15 h 30 Etude de cas : Rassembler les évidences cliniques et systématiser l’utilisation des bonnes pratiques : diabètes et maladies pulmonaires

maladie chronique en Europe.

Comment développer et enrichir une base d’évidences cliniques ? Et comment

la santé en Espagne, Rafael Bengoa vient partager une expérience à la fois nationale et internationale et présenter les étapes et les conditions nécessaires

transformer ces évidences cliniques en bonnes pratiques et systématiser

► 11 h 30 - 12 h 30 Table ronde : Mise en œuvre de programmes de restructuration des soins à grande échelle - Défis et opportunités

leur application pour améliorer la qualité de la prise en charge des maladies

Quelle organisation des soins pour une prise en charge optimale des patients

• Pr Reinout van Schilfgaarde, président de l’Association néerlandaise du

chroniques ? Quelle part laisser aux cliniciens ? Quel rôle pour l’hôpital ? Comment

diabète et de l’Alliance néerlandaise pour les maladies pulmonaires, Pays-Bas

gérer les conflits d’intérêt ? Quel rôle pour la technologie et la télésanté ? Peut-on

• Diabéo : Améliorer le traitement du diabète grâce à des solutions web et mobiles

combiner une réduction de l’utilisation des ressources avec une amélioration de

innovantes • Dr Guillaume Charpentier, président du CERITD ; président du

la « satisfaction patient » ? Cette table ronde rassemble ces experts européens

département diabète Hôpital Sud-francilien, France • Pierre Leurent, PDG et

qui ont mené des programmes, à l’échelle régionale et nationale, de restructura-

fondateur de Voluntis, France

chroniques ?

tion et d’adaptation des systèmes de soins aux réalités de la maladie chronique. • Dr Jacob Hofdijk, président Fédération européenne de l’informatique médicale, conseiller spécial, gestion des maladies chroniques, ministère de la santé, Pays-Bas • David Colin-Thome, directeur cli-

► 16 h 30 - 17 h 30 Table ronde ministérielle : Préparer lessystèmes de santé pour le futur : intégrer la prise en charge des maladies chroniques dans les réformes nationales

nique national pour les soins primaires, département de la santé, Royaume-Uni

Le poids des conditions chroniques devenant de plus en plus lourd, l’avenir et la

• Dr Josep Roca, directeur programme de gestion des maladies chroniques,

durabilité des systèmes de santé européens sont étroitement liés à la manière

Hospital Clinic ; professeur de médecine Université de Barcelone, Espagne

dont ils répondront à ce challenge. Lors de cette prestigieuse session du Health

• Dr Gianluigi Scannapieco, directeur plans et programmes, Région Vénétie,

Executive Summit, des représentants des ministères européens de la santé

Italie • Dr Jack Cochran, Executive Director, The Permanente Federation, USA

rejoindront Mme la Ministre Roselyne Bachelot pour partager leurs stratégies pour

• Modérateur : Jean-François Penciolelli, directeur Business Développement,

la restructuration de la prise en charge et l’intégration de la gestion de la maladie

sciences de la vie et de la santé, France

chronique dans les réformes nationales.

► 13 h 30 - 14 h 30 Table ronde : Mesurer la performance – Transformer la prévention et l’amélioration des résultats cliniques en résultats financiers

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• Présidence : Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, France • Pr Ferrucio Fazio, ministre de la santé, Italie


SALON Jeudi 20 mai 2010 eSanté De la mise en œuvre d’une infrastructure TIC centrée sur le patient, à l’utilisation

facteurs essentiels au succès de ces programmes.

de systèmes personnel de santé, en passant par les questions de financement

• Dr Elina Mattila, Research Scientist, centre de recherche technique VTT,

et de diffusion à grande échelle de ces technologies, cette journée thématique

Finlande

rassemble ces experts européens qui donnent l’exemple d’une utilisation

Partenariat pour le cœur : utiliser l’e-Santé pour réduire la mortalité et les admis-

optimisée de l’innovation pour intégrer la prise en charge, promouvoir une

sions de patients souffrant d’insuffisance cardiaque

meilleure collaboration autour du patient et redonner à celui-ci un rôle clef dans la

Le partenariat pour le cœur est un projet de recherche, regroupant des médecins

mise en œuvre de sa propre santé.

et des experts techniques et visant à développer un système de monitoring à distance pour des patients souffrant d’insuffisance cardiaque. En phase d’essai

► 10 h 30 - 11 h Informatique clinique

clinique, ce projet comprend aujourd’hui plus de 700 patients.

• Charles Gutteridge, directeur de l’Informatique clinique, département de la

• Dr Friedrich Koehler, directeur médical Hôpital universitaire Charité,

santé, Royaume-Uni

Allemagne

► 11 h 30 - 12 h 30 Table ronde : Construire l’infrastructure IT pour améliorer la collaboration et faire du patient un coproducteur de sa propre santé

► 14 h 30 - 15 h 30 Table ronde : Réduire le hiatus entre R&D et industrialisation Modèles économiques innovants pour les technologies e-Santé et m-Santé

Les systèmes de soin sont traditionnellement organisés autour des profession-

Comment réduire la fracture entre recherche et industrialisation pour les techno-

nels de santé et de leurs problématiques. La technologie est une opportunité

logies eSanté et mSanté ? Quel mode de financement ? Et quel rôle pour les prin-

pour replacer le patient au centre du système et lui donner un rôle clef dans

cipales parties prenantes : recherche, assurance maladie, mutuelles, industriels,

l’amélioration et le maintien de sa propre santé. Les experts de cette table ronde,

opérateurs télécoms ? Ces nouvelles technologies nécessitent de nouveaux mo-

représentants les points de vue des patients, des professionnels de santé et des

dèles économiques. Cette table ronde rassemble des experts de toute l’Europe

architectes des systèmes d’information, partageront leurs expériences de mise

pour explorer les solutions de développement qui permettront une accélération

en œuvre au service de l’information et de l’engagement du patient.

de l’innovation et de l’industrialisation de ces technologies.

• Anders Olauson, président Forum des patients européens, Suède • Michel

• Jean-Marc Aubert, directeur adjoint de l’unité TIC et santé, directorat général,

Gagneux, président ASIP Santé, France • Lucien Engelen, ambassadeur santé

société de l’information, Commission européenne, Belgique • Pr Louis Lareng,

2.0, directeur du Réseau régional des urgences, Centre médical Radboud à l’Uni-

président Société européenne de télémédecine et d’e-Santé, France • Alberto

versité Nijmegen, Pays-Bas • Dr Niels Boye, médecin, spécialiste en médecine

Sanna, directeur e-Services pour la vie et la santé, Fondazione Centro San

interne, endocrinologie et informatique de santé, Danemark • Lee Aase, respon-

Raffaele, Italie • Gert-Jan van Boven, PDG de Nictiz, Pays-Bas • Martin Denz,

sable Syndication et réseaux sociaux Clinique Mayo, USA • Modérateur : Dr Mike

président de l’Association européenne de télématique de santé (EHTEL) et pré-

Bainbridge, architecte clinique du programme NHS Connecting for Health,

sident de la Société suisse de télémédecine, Suisse

conseiller principal d’ASE Ltd UK, Royaume-Uni

► 13 h 30 - 14 h 30 Etudes de cas : soins à distance et soins mobiles

► 16 h - 16 h 30 Projet CALLIOPE : Pour des soins multidisciplinaires Au-delà de l’interopérabilité technique

Utiliser les systèmes personnels de santé pour faciliter l’anticipation des prises en

• Dr Michael Wilks, ancien président CPME, président eHealth User Stakeholder

charge et promouvoir l’autogestion des patients

Group, l’Association européenne de télématique de santé (EHTEL), Royaume-

Les systèmes personnels de santé (Personal Health Systems) désignent des

Uni

technologies servant à informer et à engager les patients à mieux gérer leur propre santé. Le Dr Elina Mattila vient partager le résultat des études de VTT sur

► 17 h - 17 h 30 Les patients européens et l’eSanté

l’utilisation de ces systèmes pour améliorer la gestion des conditions de longue

• Karin Johansson, secrétaire d’Etat au ministère de la santé et des affaires

durée et mieux anticiper les interventions. Ces études montrent que la motivation,

sociales, Suède

la commodité et la valeur perçue (en dehors des résultats cliniques) sont des

Vendredi 21 mai 2010 Développement durable

D

e l’élaboration des stratégies à la mesure de la performance et au re-

à préserver l’environnement et les communautés qu’ils servent. Le monde de la

tour sur investissement, en passant par le rôle des politiques d’achats

santé se doit de devenir un exemple d’éco-responsabilité. Fondateur de Health

responsables et la gestion du changement, cette journée thématique

Care Without Harm, la campagne internationale pour une santé écologique et

rassemble ces leaders européens du développement durable qui ont su miser

responsable, Etats-Unis, Gary Cohen partage initiatives et bonnes pratiques du

sur les synergies entre durabilité économique et durabilité environnementale pour

monde entier pour la transformation de nos systèmes de santé.

proposer les bases des systèmes de santé de demain.

► 11 h - 11 h 30 Un système de santé durable - à quoi ça ressemble ? ► 9 h 30 - 10 h Session d’ouverture

Avec plus de 1,5 millions d’employés, l’empreinte carbone de la NHS est plus

• Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement

lourde que celle de la ville de Paris. Le challenge est de taille pour rendre la NHS

durable et de la mer, France

plus responsable d’un point de vue environnemental. Directeur des opérations de l’unité développement durable, Sonia Roschnik, qui a travaillé notamment sur

► 10 h - 10 h 30 L’émergence d’un mouvement global pour une santé responsable et durable

la publication de recommandations stratégiques pour réduire les émissions car-

Dans un monde en crise d’un point de vue social et environnemental, les

nécessaire pour préparer la NHS au futur et répondre aux nouvelles exigences

systèmes de santé doivent non seulement traiter les patients mais aussi travailler

de durabilité environnementale.

bone de la NHS dans son ensemble, vient partager sa vision du changement

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SALON • Sonia Roschnik, directeur des opérations, unité développement durable, NHS,

• Jean-Olivier Arnaud, DG du CHU de Nîmes, président d’Uni.HA, France • Eva-

Royaume-Uni

Maria Persy, responsable du développement durable et de la coopération internationale, ville de Vienne, Autriche • Nicole Denjoy, secrétaire générale du

► 11 h 30 - 12 h 30 Concilier durabilité avec qualité et sécurité du patient

COCIR, Belgique • Gustav Eriksson, directeur département environnement et durabilité, Hôpital universitaire Karolinska, Suède

Alors que qualité et sécurité du patient restent en tête des priorités pour les médecins et professionnels de santé, le développement durable semble parfois aller à

► 14 h 15 - 15 h 15 Etudes de cas : gestion du changement

l’encontre de ces valeurs. La polémique de l’usage unique en est une illustration.

Gestion du changement à l’échelle nationale : vision et stratégie françaises

Président de la Société française d’hygiène hospitalière, Joseph Hajjar participe

Le besoin de changement et l’urgence d’adopter des pratiques plus responsa-

à la Commission développement durable et hygiène de la société au sein de la-

bles nécessitent une assise politique et un soutien des pouvoirs publics. Ainsi

quelle il travaille sur l’intégration du progrès environnementale dans les pratiques

en France, une convention a été signée fin 2009 entre le ministère de la santé et

professionnelles tout en préservant un niveau maximum de sécurité du patient.

le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer

Sa présentation aura pour objectif de montrer qu’il n’y a pas forcément de contra-

pour poser le cadre et définir les étapes pour rendre le secteur de la santé plus

diction entre ces deux exigences.

responsable et plus durable. Marie-Christine Burner, en charge du développe-

• Dr Joseph Hajjar, président Société française d’hygiène hospitalière (SFHH),

ment durable à la FHF, partagera la vision et la stratégie française pour mettre en

France

œuvre une politique à l’échelle nationale. • Marie Christine-Burnier, directrice Techniques hospitalières et responsable du

► 13 h 30 - 14 h 15 Table ronde : Engager les achats et la chaîne d’approvisionnement dans une politique de développement durable

développement durable FHF, France

Les établissements de soins ont un pouvoir colossal sur toute la chaine d’approvi-

Gestion du changement – adopter une approche systématique pour le

sionnement. Ils ont donc aussi la responsabilité de promouvoir une démarche de

développement durable

développement durable, d’imposer des objectifs dans l’exécution des marchés, et

Kaiser Permanente est le plus important réseau HMO combinant soins et assu-

d’influencer la politique industrielle de leurs fournisseurs. Quelles sont les étapes

rance aux Etats-Unis. L’association à but non-lucratif représente aujourd’hui plus

de mise en œuvre d’un programme à l’échelle des établissements ou à l’échelle

de 14 000 médecins, 32 centres médicaux et 8,7 millions de membres. Conscient

nationale ? Quels sont les critères à introduire dans les cahiers des charges ?

de l’impact de l’environnement sur la santé et réciproquement de l’impact de la

Comment faire des fournisseurs de véritables partenaires dans les initiatives dé-

santé sur l’environnement, Kaiser a intégré les concepts de responsabilité et de

veloppement durable ? Cette table ronde rassemble ces experts européens qui

durabilité dans ses objectifs à long terme et ses pratiques au quotidien. Kathy

ont mené des programmes à grande échelle pour échanger bonnes pratiques et

Gerwig, à la tête de ces efforts, vient partager son expérience et les conditions du

retours d’expérience sur la mise en œuvre d’une politique d’achats durables.

succès d’une stratégie de changement à l’échelle d’un système de santé comme Kaiser. • Kathy Gerwig, vice-présidente, directrice de la sécurité au travail et de la gestion environnementale, Kaiser Permanente, Etats-Unis

► 15 h 45 – 16 h 15 Impact et gestion des médicaments par le système de santé de Stockholm Le système de santé publique du comté de Stockholm a mise en place une gestion durable des produits pharmaceutiques en facilitant les discussions avec les autorités de l’Union Européenne, les autorités nationales et les entreprises de médicaments. Åke Wennmalm partage les principales étapes de mise en œuvre de ce programme y compris l’établissement d’un système de classification de tous les médicaments suivant des critères environnementaux, l’éducation des prescripteurs, l’information des patients et le suivi régulier des niveaux de contaminants dans les eaux de surface de la région - y compris l’eau du robinet. • Pr Åke Wennmalm, directeur environnemental Stockholm County Council, professeur en physiologie clinique, Suède

► 16 h 15 - 16 h 45 Développer une pharmacopée verte et durable Depuis quelques années, lumière a été faite sur une contamination importante de l’environnement liée aux produits pharmaceutiques. En même temps, le mouvement de la chimie durable a pris beaucoup l’élan. Professeur de chimie et d’hygiène environnementale au prestigieux Centre médical universitaire de Fribourg, Klaus Kümmerer propose un modèle de développement pour une pharmacopée verte et durable qui intègre les dimensions environnementale, économique et sociale. • Pr Klaus Kümmerer, département des sciences environnementales de la santé Centre médical universitaire de Fribourg, Allemagne

► 16 h - 16 h 30 Santé et changement climatique L’empreinte carbone des systèmes de santé est importante. Ces changements climatiques peuvent entrainer à leur tour de nouveaux risques pour la santé publique à l’échelle internationale. En charge des études sur ce double mouvement à l’OMS, Susan Wilburn partage les politiques à mettre en place pour réduire les émissions carbones et mitiger les risques de nouvelles catastrophes sanitaires. • Susan Wilburn, directeur technique, département de la santé environnementale et de la santé au travail OMS, Suisse

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F7DEH7C7 >EIF?J7B?;H Club Amoena Amoena, spécialiste du sein au service des femmes opérées d’un cancer, renforce interactivité et proximité envers ses clientes avec l’édition 2010 du magazine Amoena Life et le lancement du tout nouveau Club Amoena sur Internet. Pour être encore plus proche des femmes, Amoena lance son e-club, moyen d’accompagner les femmes inscrites : • Une newsletter tous les deux mois avec infos, conseils et astuces pour rester informée • Des offres spéciales et des bons de réduction pour se faire plaisir. Inscription en ligne sur le site www.amoena.fr. Les 20 premières inscrites recevront un parapluie siglé Amoena. Amoena Life, magazine gratuit, mêle à la fois mode, santé, bien-être et culture. Créé pour accompagner les femmes qui en ont besoin, parce qu’il est primordial de se sentir belle et bien. À découvrir au fil des pages cette année : • des informations sur les produits Amoena • un focus sur les prothèses Comfort + • une présentation de la collection de lingerie et maillots de bain 2010 et ce, notamment par des modèles opérés • un retour sur l’opération Ruban de l’espoir 2009 et des informations sur la prochaine édition européenne en octobre 2010 • des conseils pratiques, des conseils mode, des témoignages, des dossiers thématiques (l’homéopathie, l’art-thérapie,...). Tiré à 100 000 exemplaires, Amoena Life est envoyé à 42 000 femmes en direct et disponible en pharmacie, magasins spécialisés, dans un grand nombre d’établissements hospitaliers et bien sûr, sur le site www.amoena.fr. Contacts : Dépêches Bérengère Vital – Florence Le Berre 04 37 49 02 02 - depeches@depeches.fr

Prestations en maîtrise d’œuvre et réalisations clés en main Depuis sa création en 1992, la technique est le maître mot de CAP INGELEC. Son degré d’exigence sans concession permet d’analyser, concevoir et réaliser des projets irréprochables. Ce savoir-faire lui a permis de s’imposer dans le secteur de l’ingénierie technique. CAP INGELEC réunit plus de 250 salariés : responsables de département, chefs de projets et techniciens qui ont en commun le vécu industriel, l’adaptabilité et la rigueur nécessaires à leurs missions. L’offre s’est développée autour des trois compétences : électricité, automatismes et génie climatique, permettant de couvrir la totalité des besoins de ses clients. Les équipes d’ingénieurs de Cap Ingelec conçoivent l’ouvrage à réaliser, de l’étude au projet d’exécution. Elles assurent sa maitrise d’œuvre, partielle ou totale, et supervisent l’ensemble du processus de réalisation, de l’assistance au choix des entreprises jusqu’à sa maintenance et son exploitation. CAP INGELEC peut également intervenir en mode « clé en main ». Complexes et diversifiées, les interventions en milieux hospitaliers exigent des opérations irréprochables. Cap Ingelec déploie son expertise auprès des différents organismes (CHU, cliniques, maisons de retraites, EHPAD...) et dispose déjà d’une centaine de références. Les domaines adressés sont en particulier : • fiabilisation, distribution et secours électrique • traitement d’air, confinement, salles propres • fluides médicaux • blanchisseries industrielles • unités de stérilisation • plateaux techniques • hélistations • production d’énergie renouvelable, efficacité énergétique… 05 56 68 83 20 - o.labbe@capingelec.com www.capingelec.com

Des expériences valorisées L’Appel Médical, n° 1 du travail temporaire et du recrutement médical, paramédical et pharmaceutique, lance avec l’appui de ses agences une formation de VAE du diplôme d’auxiliaire de puériculture. Ce programme mené sur Lyon et sa région, se déroule entre janvier 2010 et avril 2011. Plusieurs profils peuvent postuler à cette formation : aides soignant(e)s, auxiliaires de vie, aides médico-psychologiques, assistantes maternelles, ATSEM, agents de service ayant fait fonction d’auxiliaire de puériculture, titulaires du CAP petite enfance… Pour accéder à la formation, les candidats doivent justifier de 4 200 h d’expérience au cours des 12 dernières années et avoir effectué une activité en lien direct avec le diplôme d’auxiliaire de puériculture (salariée, non salariée, et/ou bénévoles d’éveil et d’éducation et des soins d’hygiène auprès d’enfants, en établissement ou au domicile). Cette formation de 94 h au total est répartie en 2 modules : • un module obligatoire de 70 h dédié à toutes les connaissances liées au métier d’auxiliaire de puériculture • un module de 24 h qui va permettre aux candidats d’être accompagnés dans la préparation du livret de présentation, ainsi que pour la soutenance de ce projet. Les cessions de formation sont dispensées par le Greta Ampère de Lyon. www.appelmedical.com

Prendre conscience du bruit Cirrus France annonce la sortie de son nouvel instrument, le SoundSign, une signalétique activée par le bruit. L’objectif est de proposer un système de signalisation, très visible et simple d’utilisation, qui avertira les personnes qu’une limite de bruit est dépassée. Le bruit est souvent considéré par les patients comme la principale cause d’insomnie et de désagréments. Surveiller les niveaux sonores participe au processus de rétablissement par le maintien d’un environnement de soins calme et paisible. Grâce au SoundSign, les visiteurs et le personnel soignant sont informés dès que le niveau sonore franchit un seuil déterminé par le responsable du service. La signalétique affiche un message clair et efficace : Silence ! Zone calme. Des unités secondaires peuvent être placées dans les couloirs, salles d’attente, halls d’entrée et autres endroits où les gens se réunissent pour parler ou téléphoner, les avertissant ainsi qu’ils sont dans une zone où le calme est de rigueur. Lorsque le panneau SoundSign est placé dans des secteurs de soins, sa luminosité peut être réduite pour ne pas déranger les patients. L’installation et le

fonctionnement sont simples. L’instrument est d’abord configuré par la personne responsable, qui sélectionne le niveau de seuil d’alerte suivant l’endroit, puis l’alimentation 12 V est raccordée au secteur. Lorsque le bruit atteint le seuil d’alerte défini, le SoundSign s’illumine et le symbole devient clairement visible. Le SoundSign Version 4 (Silence ! Zone calme) est idéal pour la plupart des emplacements en milieux hospitaliers et médicalisés. D’autres visuels et d’autres textes peuvent être envisagés pour répondre à une thématique choisie. Pour être certain que le message d’alerte soit bien vu sur une zone plus large, l’affichage du SoundSign peut être relayé à l’aide d’unités secondaires. Jusqu’à trois unités passives peuvent être raccordées et synchronisées à l’unité principale. Le SoundSign existe en version enregistreur pour permettre aux utilisateurs d’acquérir sur ordinateur les graphiques historiques des niveaux sonores sur une longue période et ainsi d’identifier les motifs répétitifs du bruit. Cirrus France dispose d’une expérience de plus de trente années dans la conception et la fabrication d’instruments acoustiques de pointe. Fiabilité, robustesse et respect des normes les plus récentes sont les maîtres-mots de la marque Cirrus qui jouit d’une réputation mondiale. Cirrus France Ltd 40 bis avenue Gabriel Fauré - 09500 Mirepoix +33 (0)5 61 67 40 01 infos@cirrusresearch.fr www.cirrusresearch.fr

Traçabilité de la stérilisation des instruments La mise en place de la traçabilité à l’instrument correspond à une volonté de lutter de la manière la plus efficace possible contre les maladies nosocomiales et la maladie de Creutzfeld Jacob et d’améliorer les filières d’achats et de gestion du matériel hospitalier en Europe. Dans ce cadre, les codes DataMatrix commencent à équiper le matériel médical et pharmaceutique. En effet d’après le standard UCC EAN128 des directives européennes, ce code offre davantage de sécurité et de protection des données grâce à son système tri-redondant : les données sont encodées trois fois dans un même code, dans trois directions différentes (abscisse, ordonnée et diagonale). Ainsi, même si le code DataMatrix est partiellement endommagé, les données inscrites sont toujours lisibles. Disposer d’un système de traçabilité fiable et efficace permet de gagner du temps lors de la recomposition quotidienne des boîtes d’instruments dans les stérilisations, l’archivage du matériel, la gestion du stock, les inventaires de matériel médical dans les stérilisations et les centres hospitaliers. Formes complexes, matériaux techniques variés (différents aciers inoxydables, titane), états de surface (couleur, finition mate ou brillante, dureté du métal…) et gravures variables (points gravés plus ou moins profondément dans la matière pour la micro percussion par exemple), la lecture de codes DataMatrix sur les instruments chirurgicaux constitue une problématique complexe de mise en lumière pour un déchiffrage aisé par caméra.

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Basé sur le lecteur de code Dataman® 100 de Cognex qui présente des performances de lectures inégalées dans l’industrie pour une taille réduite, le White Reader® de TPL Vision est le seul lecteur de codes DataMatrix développé pour la traçabilité complète et productive des instruments chirurgicaux. Conçu en partenariat avec des professionnels de la stérilisation, il est équipé d’un éclairage tricolore breveté, spécialement développé pour les instruments chirurgicaux ; il dispose d’un pied orientable pour une utilisation en mains libres et d’une fenêtre de visée pour faciliter le centrage des codes devant l’objectif. Les trois configurations d’éclairage différentes du White Reader permettent de lire efficacement tous les codes DataMatrix, y compris les codes endommagés, du matériel médical et pharmaceutique, quel que soit le type d’instrument scanné (forme, couleur, matériau de finition, type de gravure). Grâce à ces caractéristiques, le White Reader lit une boîte type d’instruments chirurgicaux trois fois plus vite que les autres lecteurs du marché. Il permet de réaliser efficacement des inventaires exhaustifs d’un parc d’instruments et d’assurer une traçabilité complète et 100 % fiable. Louise Connolly louise.connolly@cognex.com 01 47 77 15 21

photographies de superbes paysages créant l’apparence de fenêtres ouvertes sur la nature. Elles embellissent et agrandissent les espaces clos permettant une ouverture vers l’extérieur. Le nouveau SkyCeiling EcoSlim en LED est constitué d’un système exclusif à éclairage latéral par LED produisant un éclairage parfaitement uniforme de la dalle lumineuse SkyTile. Le format extra mince de 8,5 cm seulement produit une lumière proche de celle du jour, est exempt de tout produit toxique, et offre une durée de vie de plus de 65 000 heures. Les dalles d’images SkyTiles™ sont de reproductions photographiques de haute résolution sur un support en polycarbonate translucide reproduisant les couleurs, l’échelle et la perspective du vrai ciel. Les SkyTile Elevators™ servent de support aux dalles et se clipsent au module d’éclairage EcoSlim, créant ainsi l’ensemble EcoSlim. L’élévateur sert à soulever les dalles lumineuses au dessus de la grille créant ainsi l’illusion d’une structure robuste telle une véritable verrière. La grille du plafond 60 x 60 cm standard est fournie par le client ou personnalisée (fournie dans ce cas par Sky Factory). Vincent Maréchal vincent@lacompagnieduciel.com 06 46 33 60 65

Plafonds lumineux SkyCeilings™ La vie quotidienne des déficients auditifs

La Compagnie du Ciel commercialise un concept innovant: le SkyCeiling™ de Sky Factory. Ce plafond lumineux met en scène des photographies du ciel de très haute résolution, intégrées dans une structure. Elles offrent un ciel aussi vrai que nature aux patients et au personnel hospitalier. Grâce à des modules d’éclairage installés au dessus de ces images, la source lumineuse, qui a des propriétés communes avec celle du jour, déclenche une réaction psychophysiologique positive. A travers ce concept, la Compagnie du Ciel permet de transformer les espaces intérieurs en leur apportant, grâce à l’illusion d’optique, les vertus du ciel : beauté et harmonie… qui sont sources de réduction de stress. Des vertus thérapeutiques prouvées par la demande outreAtlantique Le SkyCeiling déclenche une réaction positive relaxante en réduisant le stress grâce à deux facteurs : • La lumière diffusée possède la même couleur de température que celle du ciel (6 500º k) soit la lumière utilisée pour soigner les dépressions saisonnières • L’impact de la vision de la nature. L’observateur immobile, qui doit parfois patienter longtemps, bénéficie de l’élément le plus universel et le plus positif qui soit : le ciel bleu. Des études, menées par le Dr Ulrich aux Etats-Unis, ont montré que l’exposition de la nature à travers des photographies favorisait la guérison des patients. Le SkyCeiling modifie la perception de l’observateur en ouvrant et en agrandissant un espace cloisonné. Les fenêtres virtuelles Luminous Virtual Windows™ mettent également en scène des

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Doro présente de nouveaux produits électroniques spécialement conçus pour les personnes souffrant de déficiences auditives dues à l’âge ou au handicap. Ces outils de communication sont compatibles avec les appareils auditifs et apportent des solutions adaptées aux différents niveaux de déficience. Grâce au partenariat de Doro avec l’opérateur Bazile Telecom, l’offre mobile a été enrichie d’une possibilité d’abonnement directement chez l’audioprothésiste. Une gamme de portables pour seniors adaptée aux déficients auditifs : des mobiles faciles à comprendre et à utiliser, avec notamment deux modèles Bluetooth parfaitement compatibles avec les appareils auditifs. Syntiro : téléphone amplifié (+35dB) pour déficiences auditives moyennes et sévères. Doro HearPlus 333cl : réveil à sonnerie amplifiée avec coussinet vibreur, flash stroboscopique, fonction d’alerte des proches en cas de non réveil et réglage automatique de l’heure via l’horloge atomique de Francfort. www.doro.com

mement coûteux, tout en conservant un rendu final de qualité. De plus, la gamme et les produits sont adaptables aux spécificités techniques et organisationnelles du centre hospitalier. C’PRO propose la seule imprimante laser à intégrer un serveur DICOM embarqué. Il est également disponible en version DICOM externe qui autorise une souplesse incomparable pour s’adapter facilement à toutes les configurations, mêmes les plus hétérogènes. Le service de proximité, une des valeurs fondamentales du Groupe C’PRO, allié aux performances techniques du constructeur OKI, garantissent une intégration parfaite d’un nouveau système d’impression puissant dans votre environnement existant. Karine BALAYN, chargée du département solutions impressions médicales k.balayn@cpro.fr Tél. 04 75 78 14 14 - Fax 04 75 78 14 10 Mob. 06 85 33 70 92 - www.cpro.fr

Un autorefractor à l’hôpital de Ouahigouya EBC MEDICAL a un attachement très fort pour la santé visuelle en Afrique. En 1992, son dirigeant Xavier MORVAN crée son association Optique et Afrique et sillonne l’Afrique de l’Ouest (Algérie, Niger, Bénin) pendant plusieurs années. Avec son camion-magasin d’optique, il va à la rencontre des villageois en attente d’un examen de vue simple et d’une paire de lunettes adaptée à leur besoin. C’est la raison pour laquelle EBC MEDICAL a souhaité soutenir les actions humanitaires engagées par la fondation Optic 2ooo en Afrique, en offrant un autoréfractomètre qui permettra de réaliser des examens de vue dans l’hôpital de Ouahigouya au Burkina. EBC MEDICAL est une entreprise spécialisée dans le matériel de consultation, de diagnostic et de chirurgie ophtalmique qui équipe les cabinets des ophtalmologistes, les hôpitaux ou les cliniques. EBC MEDICAL regroupe plus de 40 collaborateurs dont une dizaine d’experts spécialisés en physiologie de l’œil. Une partie de ses effectifs est répartie sur la France entière : des responsables commerciaux, optométristes de formation, dont le principal objectif est de comprendre les besoins des professionnels de la vue et de leur apporter une réponse adaptée. Des ingénieurs techniciens, spécialisés en électronique et informatique, effectuent la mise en place de ces installations complexes et assurent la maintenance sur site ou par assistance téléphonique.

Révolution pour les impressions médicales C’PRO, groupe rhônalpin spécialiste des systèmes d’impression et de gestion documentaire, propose désormais une gamme complète de solutions d’impressions liées au monde médical. Une révolution dans le milieu car cette technologie permet l’impression DICOM en haute-qualité sur papier pour toutes vos modalités : IRM, scanner, médecine nucléaire, radio conventionnelle, échographie, angiographie, cardiographie… Cette nouvelle offre permet d’allier rapidité, sécurité, fiabilité et polyvalence, mais le principal avantage est financier. La solution permet en effet de réaliser d’énormes économies en ne faisant plus appel aux films et papiers thermiques, extrê-

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EBC MEDICAL 8 rue Joly de Bammeville Parc de la Fontaine de Jouvence 91460 MARCOUSSIS Tél : 01 60 19 66 14 - Fax : 01 60 19 66 29 www.ebcmedical.com


PANORAMAS

Une révolution pour la radiologie et l’orthopédie Biospace med déploie EOS, un système d’imagerie 2D|3D ultra basse dose. De récentes études cliniques confirment qu’EOS est une véritable révolution en matière de diagnostic, de suivi et de prise en charge des pathologies ostéo-articulaires. EOS permet de réaliser simultanément, en 20 secondes, des radiographies numériques du corps entier, en position debout, avec une importante réduction des rayons X et d’obtenir, grâce à un logiciel intégré, des clichés en trois dimensions, en quelques minutes et sans irradiation supplémentaire. Avec des doses d’irradiation 10 fois inférieures à celle de la radiologie conventionnelle et jusqu’à 1 000 fois moindres que celles du scanner, le système EOS mis au point par Georges Charpak (prix Nobel de physique 1992) apporte une solution attendue depuis longtemps par le corps médical dans un contexte d’augmentation de l’irradiation liée aux examens radiologiques de 600 % dans les vingt dernières années. Le bénéfice est particulièrement important pour les enfants, soumis à des examens radiographiques tout au long de leur croissance, dont la sensibilité de leurs organes aux radiations ionisantes est supérieure à celle de l’adulte. Essentiel pour le diagnostic, EOS est désormais utilisé en routine pour le suivi évolutif, l’établissement des bilans préopératoires, la surveillance postopératoire et le contrôle des actions des corsets orthopédiques. Ces nombreuses indications permettent à EOS de se déployer dans le monde entier : en France, la société biospace med vient récemment d’implanter deux nouveaux systèmes au CHU de Brest et au CHU de Lille, portant à 9 le nombre total d’appareils dans notre pays. A Brest, la station est intégrée à une plateforme technologique et clinique dédiée à la thérapie guidée par l’image. BIOSPACE MED Marie Meynadier : +33 1 55 25 60 60 info@biospacemed.com www.biospacemed.com

Archivage des dossiers médicaux LOCARCHIVES, spécialiste de la gestion et de la conservation externalisée de documents, assure depuis plus de 30 ans l’archivage des dossiers de l’Institut Curie. En raison du manque de place lié à la volumétrie croissante de dossiers générés, l’Institut a choisi d’externaliser ses dossiers radiographiques, les dossiers concernant les patients décédés et ses archives administratives. LOCARCHIVES a donc proposé à l’Institut un planning hebdomadaire d’enlèvements. Environ 150 conteneurs partaient alors chaque vendredi vers LOCARCHIVES. Ce flux d’archives s’est stabilisé courant 2009 mais la fréquence d’enlèvement reste importante et requiert encore une prise en charge programmée de 100 conteneurs tous les 15 jours. A ce jour, LOCARCHIVES gère près de 15 000 conteneurs pour le compte de l’Institut, soit l’équivalent de 8 kilomètres d’archives. Parce que le respect du secret médical constitue une exigence majeure dans le secteur hospitalier, LOCARCHIVES met en œuvre toute

une série de dispositions permettant d’assurer la confidentialité des données médicales personnelles : de leur prise en charge à leur restitution pour consultation, les dossiers sont sécurisés, identifiés de façon anonyme et tracés. LOCARCHIVES ne connaît pas le contenu des dossiers et les demandes sont uniquement formulées par n° de dossier. Grâce à Saga Web, l’Institut Curie peut consulter ses données d’archives directement en ligne et de façon totalement sécurisée : un système personnalisé de gestion des habilitations permet de filtrer les accès aux données et documents. Les services peuvent également traiter leurs demandes de rapatriement de dossiers, principalement dans le cadre des consultations programmées qui n’ont pas de caractères d’urgence. LOCARCHIVES rapatrie ainsi 1 500 dossiers par an sous 24 h. elisabeth.souriau@locarchives.fr www.locarchives.fr

La sécurité avant tout et pour tous ! SERENICOEUR : la sécurité au cœur des villes et des entreprises… Les défibrillateurs sont désormais à la portée de tous pour sauver plus de vies. 40 000 décès suite à une attaque cardiaque hors hôpitaux sont constatés chaque année en France ; 4 000 vies peuvent être sauvées grâce à l’utilisation d’un défibrillateur. Le décret du 4 mai 2007 permet à n’importe quel citoyen majeur ou mineur le droit d’utiliser un défibrillateur. Une minute perdue équivaut à 10 % de chance de survie en moins, sans intervention de premiers secours dans les 10 minutes suivant une attaque, les conditions de survie sont quasi nulles. Serenicoeur c’est une borne « intelligente » sécurisée, fixée au mur ou au sol, qui renferme un défibrillateur cardiaque externe. Pour ne plus être seul à agir sur un arrêt cardiaque le service de téléassistance Serenicoeur est composé d’une équipe d’opérateurs experts, formés à l’assistance à la défibrillation cardiaque, installé sur un plateau indépendant mitoyen du Samu Centre 15. Les médecins urgentistes présents sur le plateau assistent, guident afin de faire effectuer les bons gestes de premiers secours, et bien entendu alerter les secours adaptés qui pourront en temps réel grâce à la borne Serenicoeur localiser la victime. Les bornes Serenicoeur sont les seules à être dotées d’un équipement de télésurveillance qui contrôle en permanence tous les paramètres de fonctionnement de la borne et du défibrillateur. www.serenicoeur.fr SERENITIS : la téléassistance au cœur des services à la personne… Avec une population de plus en plus vieillissante, Serenitis répond à la demande d’accompagnement à l’indépendance et à l’autonomie des personnes âgées. La téléassistance est également bien adaptée à toute autre situation : handicap physique de courte ou longue durée, grossesse à risque, personne isolée. Une réponse à ces attentes est possible grâce aux multiples prestations proposées par Serenitis : • boitier fixe • médaillon • bracelet • plateau d’écoute Serenitis 7j / 7 et 24 h / 24 à l’hôpital de Garches (92) assuré par du personnel qualifié et si besoin des médecins ou/et urgentistes proches des opérateurs • un dossier complet

par abonné comportant la liste des personnes à contacter (choisies par l’abonné) ainsi que l’enregistrement du médecin traitant • un appel aux premiers secours en cas de nécessité ou/et de non réponse des personnes à contacter • une écoute de convivialité • un annuaire de prestataires d’aide à domicile sélectionnés par Serenitis • une installation et un suivi de l’état du matériel à domicile compris dans l’abonnement. Serenitis est agréée Services à la personne et propose des prestations et un abonnement déductibles des impôts. www.serenitis.com

Bibliothèque numérique sur la douleur Le nouveau site Internet de l’Institut UPSA de la douleur offre aux professionnels de santé un accès privilégié et protégé à sa banque de données scientifiques sur la douleur, l’IUDthèque, qui compte parmi les plus riches de France. Bibliothèque numérique avant tout scientifique, l’IUDthèque délivre une information de haute qualité, validée par le conseil scientifique de l’Institut, réactualisée en fonction des avancées et triée selon une arborescence qui permet une consultation rapide. Mécanismes de la douleur, recommandations de prise en charge, avancées thérapeutiques ou même modalités de création d’un CLUD… autant d’informations destinées aux médecins, infirmiers(ères), pharmaciens et personnel soignant. Une partie des informations médicales ainsi que la possibilité de commander ou de s’abonner gracieusement aux périodiques sont réservées aux professionnels de santé. Ils peuvent télécharger les ouvrages, consulter plus de soixante-dix lettres d’information, commander l’ensemble des publications et s’abonner aux quatre publications périodiques proposées sur le site. La plate-forme de sécurité DocCheck, directement accessible sur le site Internet de l’Institut, délivre des identifiants dans un délai de 24 heures. Les fonctionnalités issues du web 2.0 favorisent le ciblage de l’information en proposant des flux RSS et plus d‘une dizaine de e-books consultables chapitre par chapitre ou intégralement. La formation et l’information des professionnels de santé constituent une priorité de l’Institut UPSA de la douleur qui s’appuie sur son site internet, outil indispensable et majeur pour répondre à son objectif principal : l’amélioration de la prise en charge de la douleur en France. L’Institut, association à but non lucratif, a été fondé en 1993 pour répondre aux problèmes que pose la prise en charge de la douleur. L’Institut est géré par un conseil d’administration et un conseil scientifique indépendant qui réunit des personnalités du monde médical et scientifique français. L’Institut organise des actions autour de quatre axes principaux : • Aider au développement de la recherche contre la douleur • Former et informer les professionnels de la santé • Informer les patients et le grand public • Coopérer avec la communauté scientifique. L’Institut a soutenu depuis sa création plus de 110 projets de recherche pour un montant de près de 2 900 000 € et contribué à la réalisation de 9 centres d’évaluation de la douleur dans le monde qui fonctionnent de façon aujourd’hui autonome. Responsable communication externe nathalie.hebert@bms.com 01.58.83.66.42

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PAROLES D’EXPERT

Change : Nouvel environnement, nouveaux services, nouveaux produits

L

es clients institutionnels se regroupent et deviennent de plus en plus exigeants. Pour les satisfaire, les acteurs du marché progressent encore sur les prix, le service et la qualité. Notamment en apportant aux structures des outils pour une gestion au plus près de leurs stocks, et en investissant dans l’innovation. Questions à Jean-Louis Dubois, directeur commercial de la société Ontex.

Comment a évolué votre marché en 2009 ? Peut-on parler d’un effet crise avec une clientèle en partie publique ? Il y a un impact global de la crise, au sens où celle-ci crée une pression sur les budgets. Plus précisément, nous assistons à un phénomène de regroupement assez massif des marchés publics. Les services achats des établissements se restructurent et les groupes de maisons de retraite se dotent de centrales pour mutualiser les dépenses. Ceux qui achetaient localement participent davantage à des marchés régionaux, et pour ceux qui le faisaient déjà, ils évoluent vers un cadre national. Le marché des maisons de retraite s’organise de façon plus pointue, et nous demande d’identifier avec précision les coûts logistiques et des matières premières pour appuyer notre offre.

La multiplication des groupements a-t-elle un effet positif ou négatif sur votre activité ? Même si l’activité grimpe en volume avec l’importance de la demande des groupements, la réduction du nombre de clients pour un même volume donné implique une part de risque plus importante. En face, même si la puissance d’achat permet d’obtenir des remises, elle impose davantage de contraintes logistiques. Les remises suivent donc généralement la fréquence de livraison hebdomadaire souhaitée par les clients. Mais si le fait de livrer moins souvent amène des économies sur le plan logistique, il faut envisager les surcoûts qui en résultent en matière de stockage. Notre volonté est donc de sensibiliser les établissements à une meilleure gestion de ce poste de dépenses. Dans l’optique du développement durable, nous demanderons aussi plus d’efforts à nos transporteurs. Le mouvement de professionnalisation de la logistique sur notre marché se poursuit donc.

en sortant du prix produit pour aller vers un budget d’utilisation journalier.

Le service associé au produit joue t-il toujours un rôle aussi essentiel, notamment sur cet aspect logistique ? Oui. De plus en plus de logiciels de suivi d’utilisation des produits sont installés par les clients. Ils permettent de projeter les coûts à moyen terme via l’observation continue des consommations. Nous pouvons aller jusqu’à suivre un état de stocks et générer la commande pour le compte du client, même si ce pan de l’offre reste encore confidentiel. Le service joue donc toujours un grand rôle, d’autant que la sensibilité aux questions de bientraitance augmente. Les outils de gestion comme le baromètre d’utilisation des produits facilitent en effet les démarches qualité, et les établissements peuvent facilement comparer l’impact à l’usage de produits de grande ou de faible absorption. Nous leur proposons aussi de nous réunir avec eux à intervalles réguliers pour évoquer la prestation et suggérer des améliorations. Pour préparer ces réunions, nous pouvons interroger l’établissement via notre outil informatique et donc arriver sur place avec une parfaite connaissance de sa situation.

Et côté produits ? Les produits évoluent aussi. Toute la gamme devrait sous peu être dotée des améliorations apportées sur le maintien de la garde au sec, avec un voile nouvelle génération proposant une meilleure répartition du liquide. Pour le reste, la tendance est à l’évolution vers des produits moins épais, sur le modèle de ce qui existe sur le marché de l’hygiène féminine : cette évolution est dans la logique de notre secteur d’activité.

Lors de nos derniers échanges, vous évoquiez la progression du marché à domicile. Qu’en est-il actuellement ?

Nous continuons en parallèle notre effort sur la rationalisation de l’offre, notamment

Alors que le chiffre d’affaires associé à la

demande institutionnelle reste stable, le segment domicile croît de 10 à 12 % par an en volume, principalement du fait du papy boom, qui atteindra son pic en 2020 et offre donc des perspectives. Si les pharmacies et autres fournisseurs locaux sont des interlocuteurs plus conciliants sur le cahier des charges, la logistique est plus problématique pour cette clientèle ayant pour cible le segment du domicile. Mais le prix focalise moins l’attention : le client privé a pour première exigence le confort et la discrétion, malgré l’importance non négligeable de son budget pour ces produits non remboursés. Ce budget s’estime tout de même entre 100 et 150 euros par mois. Ainsi, la culotte absorbante, produit le plus onéreux de notre gamme (environ 10 euros les 14 pièces), rencontre plus de succès et se développe davantage que le change complet auprès de la clientèle privée. Nous cherchons donc à rester innovants pour répondre aux attentes de ce marché. D’autant plus que la prise en charge au sein des familles est encore très fréquente.

Quelques mots sur Ontex : comment se porte la société ? La situation est saine, et nous permet de financer les investissements et donc les innovations produit pour répondre à une demande sensible à cet argument.

Ontex en chiffres Spécialité : Fabrication d’articles en papier à usage sanitaire ou domestique. Société fondée en 1979 en Belgique. Chiffre d’affaires Europe : 1 milliard d’euros. Effectif : 3 700 personnes. Effectif Ontex France : 245 personnes. Chiffre d’affaires Ontex France SA : 202 428 K € 12 sites de production.

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Actualité de la jurisprudence Patrice ABLAIN, directeur du centre hospitalier de Fougères, correspondant de l’Association pour le développement du droit hospitalier - patrice@dhmagazine.fr RESPONSABILITE POUR PERTE DE CHANCE DE SURVIVRE A UNE NOUVELLE INTERVENTION Lors d’une intervention sous cœlioscopie au centre hospitalier de A., le chirurgien provoque une plaie du pédicule rénal qui est négligée, ce qui rend nécessaire l’ablation du rein droit du patient. Ce dernier est ensuite transféré au CHU où un anévrisme du tronc cœliaque est découvert et traité efficacement par la pose d’un dispositif métallique. Deux années plus tard ce même patient subit, à la clinique B., une opération ayant notamment pour objet d’enlever un objet révélé par une radiographie et interprété comme une compresse oubliée au cours de l’une des interventions antérieures. La tentative d’enlever cet objet qui n’est autre que le dispositif métallique implanté précédemment provoque une hémorragie et le patient présente au décours de l’intervention une pancréatite aigüe dont il décède. La cour administrative d’appel de Marseille constate que les fautes commises par le CH de A. ont entraîné l’ablation du rein droit du patient et une insuffisance rénale qui a aggravé son état lors de l’intervention à la clinique B. mais juge que le dommage est exclusivement imputable à cette dernière. Pour le Conseil d’Etat, en jugeant que la responsabilité du centre hospitalier de A. n’était pas engagée, alors qu’il résultait de ses propres constatations que les fautes commises lors de l’intervention du 13 septembre 1996 avaient eu pour conséquence directe une insuffisance rénale qui avait fait perdre à l’intéressé une chance de survivre à l’intervention du 2 juin 1998, la cour a commis une erreur de droit et son arrêt doit, par suite être annulé. CE 18 février 2010 - n° 316774 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon)

VOIE DE FAIT L’abattage d’arbres dans la propriété d’autrui à l’instigation du directeur d’un centre pénitentiaire, avec la participation de trois détenus et d’un membre de sa famille, dans le but de dégager et permettre la vue depuis son logement de fonction est manifestement insusceptible d’être rattaché à un pouvoir appartenant à l’administration pénitentiaire. En conséquence il constitue une voie de fait et le litige introduit par la victime pour obtenir réparation des dommages qui en résultent relève ainsi de la juridiction judiciaire, sans préjudice de la possibilité pour l’Etat d’exercer l’action récursoire contre son agent dans la mesure où il apparaîtrait que la faute présenterait un caractère personnel. TC 15 février 2010 - n° 3722 (à publier au Recueil Lebon)

DISCIPLINE ET PROTECTION DU FONCTIONNAIRE

NOUVELLE BONIFICATION INDICIAIRE Le 10° de l’article 2 du décret du 31 janvier 1996 stipule qu’une nouvelle bonification indiciaire est attribuée « aux agents exerçant en secteur sanitaire un travail auprès des malades des services ou des établissements accueillant des personnes polyhandicapées (…) ». Les termes de « travail auprès des malades » doivent s’entendre, compte tenu des la nature des troubles dont sont atteintes les personnes physiquement et mentalement déficientes accueillies dans les établissements qu’elles visent, de toute tâche accomplie par le personnel hospitalier auprès de ces patients, que ces tâches aient des finalités thérapeutiques, d’hygiène ou d’assistance aux actes de leur vie courante. En jugeant que le bénéfice de la nouvelle bonification indiciaire doit être réservé aux agents assurant ou participant aux soins des patients polyhandicapés et que cette bonification ne peut être accordée qu’aux infirmiers et aides-soignants exerçant dans un établissement ayant cette vocation, le tribunal administratif a commis une erreur de droit. En conséquence les moniteurs d’atelier, qui notamment mettent en œuvre le projet éducatif élaboré pour les adultes handicapés, exercent un travail auprès des personnes handicapées et peuvent prétendre à cette nouvelle bonification indiciaire. CE 9 décembre 2009 - n° 305863 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon) Il en est de même pour les moniteurs éducateurs qui apportent un soutien aux adultes handicapés inadaptés et participent à l’action éducative, à l’animation et à l’organisation de la vie quotidienne des personnes accueillies (CE 9 décembre 2009 n° 305864) et pareillement des éducateurs spécialisés (CE 9 décembre 2009 n° 305865).

RESPONSABILITE DES HOPITAUX CONCERNES PAR UN TRANSFERT Eu égard à la collaboration étroite que le code de la santé organise entre le SAMU, les services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) et les services d’accueil et de traitement des urgences, la victime d’une faute commise à l’occasion du transfert d’un patient d’un établissement de santé vers un autre peut, lorsque les services impliqués dépendent d’établissements de santé différents, rechercher la responsabilité de l’un seulement de ces établissements ou leur responsabilité solidaire, sans préjudice des appels en garantie que peuvent former l’un contre l’autre les établissements ayant participé à la prise en charge du patient. Il en résulte qu’en se fondant sur la circonstance que le délai qui s’est écoulé entre le moment où le service d’accueil et de traitement des urgences du centre hospitalier de P. a fait appel à un SMUR pour le transport du patient vers le centre hospitalier d’A. et celui où le patient, pris en charge par le SMUR, est arrivé à destination, n’aurait pas été imputable au centre hospitalier de P. pour en déduire que ce délai n’était pas susceptible d’engager la responsabilité de ce dernier à l’égard des requérants, la cour administrative d’appel de Marseille a entaché son arrêt d’une erreur de droit ; et son arrêt doit, par suite, être annulé. CE 18 février 2010 - n° 318891 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon)

REGLEMENT INTERIEUR DES COMMISSIONS PARITAIRES Le règlement intérieur d’une commission paritaire est un acte qui fait grief, sa régularité peut donc être contestée devant le juge administratif. Est irrégulier le règlement intérieur des commissions communales qui désigne le directeur général des services comme expert siégeant en permanence. CE 10 février 2010 - n° 314648 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon)

Aux termes de l’article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, l’administration est tenue d’apporter sa protection au fonctionnaire poursuivi à raison d’une faute qui n’a pas le caractère de faute personnelle. Cette disposition ne peut s’appliquer lorsque le fonctionnaire est l’objet d’une poursuite disciplinaire. En revanche si les faits ayant donné lieu à la procédure disciplinaire ont été commentés publiquement et que le fonctionnaire s’estime diffamé, il peut obtenir la protection de son administration dans l’action en diffamation qu’il intente, sous réserve toujours que la faute qui lui est reprochée ne soit pas qualifiée de faute personnelle. Concrètement la protection de l’administration consistera à prendre en charge les frais de justice et d’avocat engagés par l’agent. En cas de succès dans cette action les dommages-intérêts alloués à l’agent viendront en déduction des sommes exposées par lui pour sa défense que l’administration doit prendre en charge. CE 9 décembre 2009 - n° 312483 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon)

NOTATION Il n’existe pas de principe général interdisant à l’administration de diminuer la note annuelle d’un agent dès lors qu’il ne résulte ni de son dossier individuel, ni d’autres éléments de sa notation, une dégradation de sa manière de servir. Aucun principe ne fait obstacle à ce que l’administration décide, afin que soient mieux pris en compte les différents progrès accomplis par les agents, d’élargir l’éventail des notes chiffrées qui peuvent leur être attribuées et, en conséquence, de baisser la note chiffrée de tous les agents ou de certains d’entre eux, alors même que leur manière de servir resterait inchangée. CE 30 novembre 2009 - n° 323484 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon)

ACCIDENT DE TRAJET ET DETOUR L’accident survenu alors que le fonctionnaire s’est écarté involontairement de son trajet habituel constitue un accident de service. En l’espèce un infirmier avait été victime d’un accident dans la gare ferroviaire, située juste après celle où il devait prendre une correspondance, après s’être assoupi dans le train. Le tribunal administratif avait considéré que le décès de l’agent ne revêtait pas le caractère d’un accident de service parce que le détour de ce dernier n’était pas lié aux nécessités de la vie courante ou en relation avec les nécessités de service. Le Conseil d’Etat estime au contraire que l’accident est lié au service et relève que : « cet écart par rapport au trajet habituel de l’intéressé est dû à l’assoupissement de ce dernier et ne traduit aucune intention de sa part de ne pas rejoindre directement son domicile dans un délai habituel ; qu’ainsi, alors même que l’accident serait imputable à une faute de l’intéressé, Monsieur X doit être regardé comme n’ayant pas quitté son itinéraire normal ; que l’accident dont il a été victime a, par suite, le caractère d’un accident de service ». CE 29 janvier 2010 - n° 314148 (à mentionner aux tables du Recueil Lebon)

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PAROLES D’EXPERTS

La dictée numérique vise le zéro faute !

P

our moderniser la production des comptes-rendus et faciliter la vie hospitalière, les solutions de dictée numérique et de reconnaissance vocale se généralisent dans les établissements français. À la clé : une meilleure productivité des personnels, des risques d’erreurs limités et une prise en charge optimisée. Principal enjeu pour les hôpitaux actuellement : l’intégration de ces solutions dans le système d’information médical. Tour d’horizon des projets menés à bien par DICMA, l’un des principaux acteurs du secteur en France.

CHU Clermont Ferrand Le déploiement de la solution de dictée vocale Winscribe remonte déjà à 2005 au CHU de Clermont-Ferrand. « Le projet a en fait été initié en 2003 par la Direction de l’époque afin de gérer un pool de secrétaires sur le site central de l’Hôtel Dieu. Il y a deux ans, le déploiement a été généralisé à leur demande aux autres sites de l’hôpital. La dictée numérique est maintenant déployée sur l’ensemble du CHU via l’application Winscribe. Après un début un peu lent, l’extension a été rapide », détaille Casimir Boyer, DSI du CHU. L’objectif initial était de gagner du temps et de l’efficacité, de réorganiser le secrétariat, et au-delà d’améliorer la qualité de prise en charge. Prochaine étape : le passage à la reconnaissance vocale.

Hôpital Foch, Suresnes L’hôpital Foch de Suresnes s’est également doté de Winscribe, suite à la sélection de deux candidats par appel d’offres, et à un test grandeur nature d’une durée de deux mois. Le déploiement dans l’ensemble des services de l’établissement a pris 9 mois, pour un total de 200 médecins et 80 secrétaires utilisateurs. Les enjeux étaient semblables à ceux de Clermont Ferrand, à savoir réguler le travail de saisie des actes et réorganiser le secrétariat. L’application devait aussi s’intégrer dans le système d’information : les médecins ont notamment la possibilité de dicter directement dans le dossier patient. « Associée aux restructurations du système d’information, la dictée numérique contribue à faire baisser le délai de validation », a notamment expliqué Bernard Trillat, chef de projet à Foch, qui note que la solution « permet de voir en temps réel où sont les dictées. Les comptes-rendus sont faciles à envoyer, la dictée numérique facilite la vie des médecins ». Mais aussi celle des secrétaires, qui relèvent que « la qualité du son, même si la dictée s’est effectuée en milieu bruyant, est très bonne. Le logiciel est convivial et très facile d’utilisation. Une dictée temporairement

98

stoppée est reprise au bon endroit, ce qui était difficile avec les cassettes ».

Centre régional Léon-Bérard de lutte contre le cancer, Lyon Le projet du Centre Léon-Bérard part d’intentions légèrement différentes : « Ce qui nous a fait évoluer, c’est la séparation physique des dicteurs de leurs secrétaires, surtout dans le cadre de l’imagerie. Il y avait donc un vrai problème physique de transfert des cassettes », justifie ainsi Thierry Durand, Directeur des Systèmes d’Information. La capacité d’intégration au SI existant a là encore joué un rôle important : les médecins peuvent travailler sur Winscribe à partir de leurs applications métier, tandis que l’écoute des comptes-rendus avant transcription est possible à travers le dossier patient. Autre élément déterminant dans ce choix : « Le fait de pouvoir dicter par téléphone. On sait que c’est une corde supplémentaire à notre arc, et que l’on peut permettre à des médecins de dicter à l’intérieur de l’hôpital, par exemple à partir de leur téléphone DECT, ou à l’extérieur via leur GSM », souligne Thierry Durand. Au chapitre des résultats, les problèmes liés au support physique cassette ont disparu, et parmi les services déployés, certains comme la radiologie créent désormais leurs comptes-rendus sous deux heures. De plus, le centre a « diminué les risques d’erreur en lançant l’outil de dictée après l’avoir sélectionné dans l’application métier et en communiquant les informations du patient à Winscribe ». Finalement, « les gens n’étaient pas convaincus au départ et maintenant, nous sommes dans une situation où ce sont les utilisateurs qui viennent nous demander d’installer la dictée numérique », résume le dirigeant. Léon-Bérard se penche lui aussi désormais sur le futur déploiement de la reconnaissance vocale. Autre utilisateur dans le même secteur : le Centre anti-cancer Oscar Lambret de Lille souhaitait la gestion centralisée des comptes rendus, un outil compatible avec les logiciels en place, et enfin un système capable de

produire des informations d’activité. Après un déploiement sur l’ensemble des services de soins, le centre devrait prochainement expérimenter lui aussi la reconnaissance vocale… La modernisation des systèmes vocaux se poursuit…

DICMA & Winscribe : faits & chiffres

380 000 utilisateurs Bureaux en Angleterre, aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Suisse Atouts de la solution : Réduction des coûts, efficacité accrue. Niveaux de service améliorés. Effort réduit. Productivité accrue de transcription. Délais de transcription améliorés. Meilleure gestion du workflow. Retour sur investissement rapide. Capacité d’intégration aux systèmes en place.

Implanté à Lyon depuis les années 70 et depuis plus de 15 ans à Paris. 100% des ressources dédiées à la dictée. Distributeur indépendant des principaux constructeurs. Atouts : Une longue expérience dans le secteur. Une spécialisation dans la distribution des systèmes de dictée. Partenaire indépendant des grands acteurs du marché : Philips, Olympus, Grundig, WinScribe et Nuance. Compétence en matière de déploiement de solutions de dictée numérique.

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Pratiques

Les

Les cahiers de la médecine utopique n° 48 : L’Enfermement

bJnnes ou

mKins bLnnes

lectures

janvier 2010 – abonnement un an 72 € 52 rue Gallieni, 92240 Malakoff 01 46 57 85 85 revuepratiques@free.fr - www.pratiques.fr

JJJ Il est de moins en moins pensable de ne pas lire Pratiques !

À

l’ère d’un sécuritarisme galopant, la banalisation de l’enfermement pour la moindre incartade aux règles instituées est une aberration culturelle et sociétale. Les prisons sont surpeuplées et accentuent l’inadaptation

sociale des incarcérés. La psychiatrie est mise en demeure par l’État de prédire la dangerosité des malades mentaux au risque de les condamner à la prison à vie. Entre surveiller et punir, comment faire pour mieux vivre ensemble ? L’enfermement est l’une des plaies entretenues par notre société sécuritaire. Surfant sur la peur, banalisé, il se présente comme la seule réponse à toutes les infractions aux règles instituées sans pour autant répondre aux problèmes réels du vivre ensemble. Dans une société tournée vers la performance, et organisée pour les plus riches, tous ceux qui ne peuvent s’adapter deviennent potentiellement dangereux pour l’équilibre du système. Pour autant, la pathogénie de l’enfermement montre qu’il ne saurait constituer en soi une solution, pas plus pour celui qui est soustrait à sa liberté et sa responsabilité de citoyen que pour la société elle-même. A partir de témoignages d’anciens détenus, d’intervenants et d’observateurs en prison, de soignants en psychiatrie et de chercheurs, ce dossier met en évidence que la pathogénie de l’enfermement compromet la réinsertion des personnes incarcérées ou hospitalisées durant de longues périodes.

Arrêtons de marcher sur la tête ! Pour une psychiatrie citoyenne M-N. Besançon & B. Jolivet novembre 2009 - 19 € Les Éditions de l’Atelier 51-55 rue Hoche - 94200 IVRY-SUR-SEINE www.editionsatelier.com

Dans d’autres rubriques, le magazine fait le point sur l’actualité, analyse la gabegie vaccinale pour une grippe bénigne, s’inquiète de la castration chimique, dénonce le mépris par les employeurs des dégâts irréversibles commis par le travail sur la santé. La politique des soins poursuit sa désagrégation, la fermeture des centres d’IVG, comme d’autres structures de proximité, accentue les difficultés pour la population d’accéder aux soins dont elle a besoin.

JJ

Droit hospitalier Marie-Laure Moquet-Anger

A lire à l’heure d’une réforme de la santé mentale

mars 2010 - 540 pages - 35 € Collection manuels L.G.D.J. Lextenso Editions www.presse-lextenso

Q

uelle est la place des personnes souffrant de troubles psychiques dans notre société ? De quels soins et de quelles aides peuventelles bénéficier ? La psychiatrie, chargée d’y répondre, est en

J

crise, dit-on ; et depuis plusieurs années on s’efforce par des plans et des mesures successifs d’y remédier sans grand succès. Au point que l’on pourrait penser que la société « marche sur la tête » et refuse de voir et d’entendre. Il est urgent de changer radicalement de perspectives. Ce livre, écrit par deux praticiens ayant une longue expérience de la psychiatrie publique, privée et associative, remet en cause les systèmes anciens pour oser des constructions nouvelles. La reconnaissance de la pleine citoyenneté des personnes souffrant de troubles psychiques est à

Un de plus, mais pas un de trop !

C

et ouvrage a pour objet la présentation et l’analyse de l’ensemble des règles juridiques encadrant l’activité des établissements de santé publics et privés. L’ambition de l’auteure est par conséquent d’exposer l’ensemble

la base de leur démarche. Il s’agit en effet de penser une organisation qui

des règles communes qui encadrent l’activité de tous ces établissements tout

allie soins et vie sociale au cœur même de la Cité. Inspiré par l’expérience

en soulignant les différences résultant de leur nature juridique et des diverses

pionnière de l’association Les Invités au Festin à Besançon, enrichi aussi

modalités d’exercice des professions de santé. À jour de la loi HPST du 21 juillet

par d’autres – multiples - en France et en Europe, ce livre formule des

2009 et des premiers décrets d’application au 31 décembre 2009, l’ouvrage

propositions afin qu’advienne une psychiatrie citoyenne. La seule qui

donnera aux professionnels juristes et non juristes, mais aussi aux représentants

puisse redonner du sens aux pratiques des soignants, à la vie des soignés

des usagers du système de santé, les clefs pour mieux appréhender ce secteur

et à celle de leurs familles.

de l’activité économique et sociale en pleine mutation. Il est articulé en trois

Marie-Noëlle Besançon est psychiatre, psychothérapeute. Elle est l’auteur

parties : • la première présente le système de santé • La deuxième aborde les

(avec Marie-Thérèse Renaud) du livre On dit qu’ils sont fous et je vis

règles relatives à l’encadrement des activités des établissements ainsi qu’à leurs

avec eux (Éditions de l’Atelier. 2006) qui raconte l’histoire de l’association

modalités de gestion et aux statuts des personnels • la troisième consacrée au

Les Invités au Festin à Besançon qu’elle a fondée avec Jean Besançon.

patient hospitalisé explique les droits et obligations des personnes, sujets et

Bernard Jolivet, médecin des hôpitaux psychiatriques, exerça plusieurs

acteurs de l’activité hospitalière, et des responsabilités qui en découlent.

années au sein du service public, avant de créer plusieurs établissements

Marie-Laure Moquet-Anger est professeur agrégé de droit public à l’Université

associatifs de soins et de réadaptation à Paris. Il est l’auteur du livre

de Rennes 1 où elle dirige le master Droit, santé, éthique, diplôme bénéficiant

Parcours du sanitaire au social en psychiatrie (Éditions Frison-Roche,

du label Erasmus Mundus, co-habilité avec l’EHESP, ainsi que le DU Droit des

1994) et de nombreuses publications. Il est président d’honneur de la

malades et responsabilité médicale. Elle est membre du comité d’éthique du CHU

Fédération d’aide à la santé mentale Croix-Marine.

de Rennes ainsi que, depuis sa création en 2003, de la CRCI Bretagne.

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DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010


LECTURES Fresnes, Christiane de Beaurepaire livre ici son témoignage de psychiatre,

Non-lieu

traçant avec affection et parfois brutalité des portraits de prisonniers et de soignants, contant des histoires de vie poignantes, dénonçant les absurdités

Un psychiatre en prison

du système carcéral. Carrefour opaque de tous les paradoxes, la prison

Christiane de Beaurepaire

est aussi le dernier « asile » de la folie et de la misère: une régression de

juin 2009 - 20 € Editions Fayard 13 rue du Montparnasse 75006 Paris

plusieurs siècles, le dernier refuge des hommes exclus et de l’humanité sans fard. Qui remplit les prisons ? Comment y arrive-t-on et pourquoi y retourne-ton ? L’auteure explique comment elle a vu la maladie mentale pénalisée par la justice s’installer légalement en prison et y prospérer. La démission des

JJ

politiques sanitaire et sociale, l’indifférence des responsables et la destruction du dispositif de santé publique en portent la responsabilité.

En finira-t-on avec cette indignité française ?

L

a prison se porte bien, insensible au temps, à la couleur de l’exécutif

Christiane de Beaurepaire est psychiatre des hôpitaux, après avoir exercé

et aux condamnations éthiques. Forteresse institutionnelle inaltérable,

dans le service public auprès de malades adultes, puis comme chef de service

elle demeure le fidèle instrument d’une politique pénale de plus en plus

en pédopsychiatrie, et enfin comme chef de service d’un secteur de psychiatrie

répressive, où l’élimination remplace l’exclusion. En témoigne la création des

en détention. Elle poursuit actuellement une thèse sur l’irresponsabilité pénale

centres de rétention de sûreté nés du principe de précaution et du populisme

des malades mentaux et travaille à l’insertion des sortants de prison souffrant

pénal. Après quinze années passées au sein de l’institution pénitentiaire de

de troubles mentaux et de comportements « déviants ».

Mon médecin du travail Prévention et conseils Marielle Dumortier avril 2009 - pages - 17 € Collection Documents Le cherche midi - 23 rue du Cherche-Midi - 75006 PARIS www.cherche-midi.com

J Éthique médicale et philosophie L’apport de l’Antiquité Jean Lombard novembre 2009 - pages - 13 € L’Harmattan - 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique 75005 PARIS www.editions-harmattan.fr

JJJ

Enfin un retour d’intérêt pour la médecine du travail ?

L

e travail implique l’homme dans sa globalité, ses conséquences touchent à la vie du sujet. Son identité physiologique et psychique est concernée. Toutes les évolutions du monde du travail sont indissociables de nouvelles demandes sociales : exigences

de santé et de bien-être, de connaissances et de reconnaissance. La santé au travail est un enjeu de société, elle ne peut être envisagée sous le seul angle des accidents du travail ou des maladies professionnelles, elle pose aussi des questions de santé publique et de sécurité environnementale. Le médecin du travail, partenaire de tous les acteurs de l’entreprise, a un rôle primordial à jouer mais ses missions demeurent inconnues. Pire, elles sont très souvent décriées, voire méprisées. Pourtant, la médecine du travail vient de fêter

Aux origines de l’éthique : passionnant !

ses 60 ans. Elle a été incontestablement un vecteur de progrès dans le monde du travail en

A

contribuant tant à la diminution de certaines maladies professionnelles qu’à celle du nombre

toute éthique. Et elle l’est restée pour d’autres raisons tenant à la

leur complexité. Il lui est donc nécessaire d’avoir des connaissances en ergonomie, en

pesanteur ontologique de l’activité médicale et au questionnement

toxicologie, en chimie, etc. Faits et exemples à l’appui, l’auteur explore un métier qu’elle

éperdu que génèrent aujourd’hui les avancées de la biologie, les

pratique avec passion et conviction.

nouveaux pouvoirs de la médecine et les doutes sur le bon usage

Marielle Dumortier est médecin du travail depuis 1985.

vec le Serment d’Hippocrate, première codification

d’accidents du travail et à leur gravité. La mission du médecin du travail est complexe. Ce

d’une activité à être fondée non sur des objectifs mais

dernier doit pouvoir répondre à toutes les questions d’oindre médical posées par les salariés.

sur .des valeurs, l’éthique médicale a été le modèle de

Il doit connaître la législation du travail et savoir étudier les postes de travail dans toute

de la science. Car l’éthique est avant tout la mise en cause d’un pouvoir et son interrogation au nom d’un royaume des normes, démarche dont la déontologie est bien souvent la subversion. L’apport essentiel de la philosophie grecque aura été d’écarter ce risque à travers une série d’éthiques premières, de la vie, de la mort, de l’art, de l’humanité, qui sont examinées ici comme le legs antique à une sorte de comité d’éthique intemporel. Jean Lombard, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, inspecteur d’Académie, docteur d’État, a étudié la relation originelle de la philosophie et de la médecine et la constitution du discours médical chez Platon et Aristote, avant d’aborder les aspects contemporains de la pensée de la médecine et du soin, notamment à travers les thématiques de l’épidémie et de l’hôpital. Il poursuit dans le champ de l’éthique la mise en contrepoint de l’Antiquité et de la modernité entreprise dès ses premiers ouvrages.

! Lecture possiblet JJ Intéressant. Vous ne regretterez pas d’avoir pris le temps de le lire JJJ De grande qualité. Doit figurer dans votre bibliothèque JJJJ Exceptionnel. Fera date, vous ne vous en passerez plus ! L A éviter ou à offrir à votre belle-mère LL A éviter absolument ou à offrir à votre DGARS K Inégal. Du meilleur au moins bon ! KK Inclassable. Vous le lirez d’une traite... ou ne pourrez le terminer Mai - Juin 2010 DH MAGAZINE N°132

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Sous cette rubrique, D.H. inventorie les textes ayant incidence sur nos établissements et s’attarde plus volontiers sur ceux qui, sortant du champ sanitaire et social traditionnel, auraient pu échapper à votre sagacité de lect(rice)eur du J.O...

Actualité

&

législative

réglementaire

DOMINIQUE MATHIS - redaction@dhmagazine.fr

le nombre et le niveau des emplois de direction.

Organisation de l’Etat

santé, maisons de santé et pôles de santé, un repréLe décret n° 2010-346 du 31 mars 2010 (JO du 1er avril

sentant des réseaux de santé, un représentant des

instaure les commissions de

associations de permanence des soins, un médecin

coordination des politiques publiques de santé dans

responsable d’un SAMU ou d’une structure d’aide

les domaines : • de la prévention, de la santé sco-

médicale d’urgence et de réanimation, un représen-

(JO du 12 mars 2010 -

laire, de la santé au travail et de la protection mater-

tant des transporteurs sanitaires, un représentant de

modifie l’arrêté du 21 janvier 2009

nelle et infantile • des prises en charge et des accom-

services départementaux d’incendie et de secours,

pagnements médico-sociaux.

un représentant des organisations syndicales repré-

Un arrêté du 24 février 2010 NOR DEFD1005467A)

(JO du 11 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 9 juillet 2003 por-

tant organisation du service de santé des armées. Un arrêté du 25 février 2010 NOR SASS1000474A)

difficultés sociales, un représentant des centres de

relatif aux modalités de versement des ressources

2010 - NOR SASX1008880D)

sentatives de médecins des établissements publics

des hôpitaux du service de santé des armées. (JO du

de santé, six membres des unions régionales des

précise la composition

professionnels de santé , un représentant de l’ordre

de l’offre de soins, qui remplace la direction de l’hos-

et le fonctionnement des conférences de territoire.

des médecins, un représentant des internes en mé-

pitalisation et de l’organisation des soins. Un arrêté

Dans chaque territoire de santé, la conférence est

decine • deux personnalités qualifiées... mais pas de

du même jour

organise la DGOS

composée d’un maximum de 50 membres : • au

raton laveur.

en sous-directions et en bureaux et abroge deux ar-

plus 10 représentants des établissements de santé

La conférence organise ses travaux au sein de la

rêtés du 21 juillet 2000.

(5 représentants des personnes morales gestion-

commission permanente et de quatre commissions

naires et 5 présidents de commission médicale ou

spécialisées : prévention ; organisation des soins ;

(JO du 19 mars 2010 -

de conférence médicale d’établissement • au plus

prises en charge et accompagnements médico-so-

nomme Mme Annie Podeur directrice

8 représentants des services et établissements so-

ciaux ; droits des usagers du système de santé. Elle

générale de l’offre de soins.

ciaux et médico-sociaux également répartis entre

peut, en outre, constituer des groupes de travail per-

Le décret n° 2010-333 du 25 mars 2010 (JO du 26 mars

personnes âgées et personnes handicapées • au

manents. Elle rend un avis sur le projet régional de

modifie le décret n° 2008-371

plus 3 représentants des organismes œuvrant dans

santé, le plan stratégique régional de santé, les pro-

du 18 avril 2008 relatif à la coordination de la lutte

les domaines de la promotion de la santé et de la

jets de schémas régionaux de prévention, d’organi-

contre les fraudes et crée une délégation nationale à

prévention ou en faveur de l’environnement et de la

sation des soins et de l’organisation médico-sociale,

la lutte contre la fraude.

lutte contre la précarité • au plus 6 représentants des

et le rapport annuel sur le respect des droits des usa-

professionnels de santé libéraux • au plus 2 repré-

gers du système de santé. Elle établit chaque année

(JO du 8 avril

sentants des centres de santé, maisons de santé,

un rapport d’activité. Elle détermine les questions

modifie le décret n° 94-1210

pôles de santé et réseaux de santé • un représentant

de santé qui donnent lieu aux débats publics qu’elle

du 30 décembre 1994 portant création d’un Conseil

des établissements assurant des activités de soins

organise.

supérieur de la médecine légale.

à domicile • un représentant des services de santé

Le décret n° 2010-271 du 15 mars 2010 (JO du 16 mars 2010 - NOR SASH1005637D)

organise la direction générale

(NOR SASH1005633A)

Le décret du 18 mars 2010 NOR SASC1005866D)

2010 - NOR BCRX1007534D)

Le décret n° 2010-358 du 6 avril 2010 2010 - NOR JUSD0930933D)

Le décret n° 2010-347 du 31 mars 2010 1er avril 2010 - NOR SASX1008966D)

au travail • au plus 8 représentants des usagers • au

Le décret du 1er avril 2010

Les agences régionales de santé

plus 7 représentants des collectivités territoriales et

NOR SASE1008604D)

de leurs groupements • un représentant de l’ordre

directeurs

Huit décrets du 31 mars 2010 (JO du 1er avril 2010)

des médecins • au moins 2 personnalités qualifiées.

2009 sont reconduits : Alsace : M. Laurent Habert.

Le décret n° 2010-348 du 31 mars 2010 (JO du 1er avril

Dumuis. Basse-Normandie : M. Pierre-Jean Lancry.

organise la conférence régio-

Bourgogne : Mme Cécile Courreges. Bretagne :

ce, composé de 25 membres ; le n° 2010-338

nale de la santé et de l’autonomie, composée de

M. Alain Gautron. Centre : M. Jacques Laisne.

organise les relations entre les re-

100 membres au plus, répartis en 8 collèges : • re-

Champagne-Ardenne : M. Jean-Christophe Paille.

présentants de l’Etat dans le département, dans la

présentants des collectivités territoriales • représen-

Corse : M. Dominique Blais. Franche-Comté :

zone de défense et dans la région et l’ARS pour l’ap-

tants des usagers de services de santé ou médico-

Mme Sylvie Mansion. Guadeloupe, Saint-Barthélemy

plication des articles L. 1435-1, L. 1435-2 et L. 1435-

sociaux • représentants des conférences de territoire

et Saint-Martin : Mme Mireille Willaume. Guyane :

7 du CSP (veille, sécurité et police sanitaires)

traitent des ARS : le n° 2010-336

en porte création au 1 avril 2010 ; le n° 2010-337 (NOR SASX1008843D)

(NOR SASX1008850D)

institue le conseil de surveillan-

préfigurateurs

nommés

en

octobre

Aquitaine : Mme Nicole Klein. Auvergne : M. François

(NOR SASX1008853D)

er

(JO du 2 avril 2010 -

nomme les DG des ARS. Les

2010 - NOR SASX1008881D)

; le

• partenaires sociaux • acteurs de la cohésion et de

M. Philippe Damie. Haute-Normandie : M. Gilles

n° 2010-339 (NOR SASX1008841D) traite de leur régime fi-

la protection sociales • acteurs de la prévention et

Lagarde. Ile-de-France : M. Claude Evin. Languedoc-

nancier : la réglementation comptable applicable est

de l’éducation pour la santé • offreurs des services

Roussillon : Mme Martine Aoustin. Limousin :

celle des établissements publics nationaux à carac-

de santé, comprenant 5 représentants des EPS dont

M. Michel Laforcade. Lorraine : M. Jean-Yves Grall.

tère administratif ; le n° 2010-340

(NOR SASR1008461D)

au moins 2 présidents de CME, 2 représentants des

Martinique : M. Christian Ursulet. Midi-Pyrénées :

instaure une commission nationale de concerta-

établissements privés à but lucratif, 2 représentants

M. Xavier Chastel. Océan Indien : Mme Chantal de

tion pendant leur mise en place ; le n° 2010-341

des établissements privés à but non lucratif, un

Singly. Nord - Pas-de-Calais : M. Daniel Lenoir. Pays

définit les comités d’agence, la re-

représentant des établissements de soins à domi-

de la Loire : Mme Marie-Sophie Desaulle. Picardie :

présentation syndicale et les délégués du personnel ;

cile, 4 représentants des institutions accueillant des

M.

le n° 2010-342

concerne les

personnes handicapées, 4 représentants des insti-

M. François-Emmanuel Blanc. Provence-Alpes-Côte

porte

tutions accueillant des personnes âgées, un repré-

d’Azur : M. Dominique Deroubaix. Rhône-Alpes :

application de l’article L. 1432-10 du CSP et précise

sentant des institutions accueillant des personnes en

M. Denis Morin.

(NOR SASR1008446D)

(NOR SASR1008459D)

CHSCT ; le n° 2010-343

56

(NOR SASX1008977D)

1

DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010

Christophe

Jacquinet.

Poitou-Charentes

:


LÉGISLATION Un autre arrêté du 19 février 2010

Université Un arrêté du 19 mars 2010 2010 - NOR ESRH1006965A)

(JO du 3 mars 2010 -

terminales de l’année universitaire 2009-2010.

NOR SASP0931617A) modifie l’arrêté du 23 juin 2009 fixant

(JO du 30 mars

fixe les modalités de

les règles de bonnes pratiques en matière de dépis-

Un arrêté du 8 mars 2010

tage et de diagnostic prénatals avec utilisation des

NOR SASH1006514A)

marqueurs sériques maternels de la trisomie 21.

portant règlement de qualification des médecins.

(JO du 16 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 30 juin 2004

fonctionnement du Conseil national des universités

Organisation des secours en temps de crise

en abrogeant l’arrêté du 26 mars 1992.

Dispositifs médicaux

Le décret n° 2010-245 du 9 mars 2010 2010 - NOR SASH0927558D)

(JO du 11 mars

relatif aux actes que sont auto-

risées à effectuer les personnes titulaires de l’exa(JO du 5 mars

men de fin d’études ou du diplôme délivré par l’école

traite des pouvoirs des pré-

des techniques thermales d’Aix-les-Bains et obtenu

est relative aux dispo-

fets de zone de défense et de sécurité. Le décret

avant le 31 décembre 1982. Le décret n° 2010-246

sitifs médicaux et transpose les dispositions de la

n° 2010-225 du même jour (NOR IOCA1001332D) modifie

du même jour

directive 2007/47/CE du Parlement européen et du

certaines dispositions du code de la défense relati-

tion des épreuves de vérification des connaissances

Conseil du 5 septembre 2007. Les logiciels autono-

ves aux préfets délégués pour la défense et la sécu-

de ces personnes.

mes constituent également des dispositifs médicaux

rité, aux états-majors interministériels de zone de dé-

lorsqu’ils sont destinés par le fabricant à être utilisés

fense et de sécurité, aux délégués et correspondants

Quinze arrêtés du 15 mars 2010

spécifiquement à des fins diagnostiques ou théra-

de zone de défense et de sécurité et à l’outre-mer

modifient, pour tenir compte du rôle des ARS dans

peutiques.

ainsi que certaines dispositions relatives aux secré-

les formations paramédicales : 1°

tariats généraux pour l’administration de la police et

l’arrêté du 5 septembre 1989 relatif aux études

certaines dispositions du code de la santé publique.

préparatoires et au DE de masseur-kinésithéra-

Cancer

1990 relatif au programme des études prépara-

Le décret n° 2010-224 du 4 mars 2010 L’ordonnance n° 2010-250 du 11 mars 2010 12 mars 2010 - NOR SASX1001341R)

Le décret n° 2010-270 du 15 mars 2010 16 mars 2010 - NOR SASP1001097D)

(JO du

(JO du

2010 - NOR IOCX1001151D)

peute ; 2°

précise l’évaluation cli-

nique des dispositifs médicaux et la communication des données d’identification à l’AFSSaPS. Trois arrêtés du même jour, pour l’un

(NOR SASP1006019A)

modifie l’arrêté du 20 avril 2006 fixant les règles de classification des dispositifs médicaux, pour l’autre (NOR SASP1006003A)

fixe les conditions de mise en œu-

vre des exigences essentielles et abroge un arrêté du 20 avril 2006 et pour le dernier (NOR SASP1006025A) fixe les modalités d’application des procédures de certification de la conformité en remplaçant un arrêté

Un arrêté du 21 décembre 2009 - NOR SASH1000354A)

(JO du 25 mars 2010

modifie l’arrêté du 16 juin 2005

qui fixe la liste des centres de lutte contre le cancer pour en supprimer le centre René Huguenin à SaintCloud.

Un arrêté du 3 mars 2010

Prélèvements - greffes

(JO du 25 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 16 septembre

NOR SASP1008969A)

(JO du 9 avril 2010 -

fixe le contenu et les modalités

l’arrêté du 1er août

médicale ; 3°

(NOR SASH1008939A)

l’arrêté du 24 sep-

tembre 1990 relatif aux études préparatoires et au DE d’ergothérapeute ; 4°

(NOR SASH1008957A)

l’arrêté

du 12 décembre 1990 relatif à la scolarité, au DE de puéricultrice et au fonctionnement des écoles ; aux études préparatoires et aux épreuves du DE de pédicure-podologue ; 6° (NOR SASH1008948A) l’arrêté du

charge par l’assurance maladie pour y ajouter les infections invasives à méningocoque (Neisseria me-

fixe l’indemnisation des victi-

mes de préjudices résultant de contaminations pars le virus du Sida ou de l’hépatite C causées par une transfusion de produits sanguins ou une injection de médicaments dérivés du sang ainsi que l’indemnisation des victimes de préjudices résultant de vaccinations obligatoires. Le décret n° 2010-252 du même prévoit la dotation couvrant

ces dépenses.

analyses biomédicales ; 8°

vements de cellules à des fins thérapeutiques.

des connaissances et des aptitudes acquises au

Un arrêté du 29 mars 2010

(JO du 3 avril 2010 -

modifie l’arrêté du 26 août 2008

fixant la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population.

Un arrêté du 25 février 2010 NOR SASH1005536A)

tif à la formation conduisant au DE d’infirmier de bloc

(JO du 5 mars 2010 -

fournir aux commissions d’autorisation d’exercice en France des professions de psychomotricien, orthophoniste,

orthoptiste,

audioprothésiste

et opticien-lunetier. Un arrêté du même jour (NOR SASH1005533A)

fixe le dossier pour les professions

de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien et abroge des arrêtés des 13 octobre 2005, 17 mai 2006, 12 février 2007, 26 février 2007

firmier anesthésiste ; 11° (NOR SASH1008963A) l’arrêté du 22 octobre 2005 relatif à la formation conduisant au DE d’aide-soignant ; 12° (NOR SASH1008950A) l’arrêté du 16 janvier 2006 relatif à la formation conduisant au DE d’auxiliaire de puériculture ; 13° (NOR SASH1008943A) l’arrêté du 26 janvier 2006 relatif aux conditions de formation de l’auxiliaire ambulancier et au diplôme d’ambulancier ; 14°

(JO du 2 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 23 juin 2009 rela-

tif à l’information, à la demande et au consentement de la femme enceinte à la réalisation d’une analyse

pour l’internat en odontologie et la répartition des postes offerts dans les CSERD au titre de l’année universitaire 2010-2011.

portant sur les marqueurs sériques maternels et à la réalisation du prélèvement et des analyses en vue d’établir un diagnostic prénatal in utero.

l’arrêté du

du certificat de capacité pour effectuer des prélève-

relatif à la formation en ostéopathie, à la commission d’agrément des établissements de formation et aux mesures dérogatoires. Un autre arrêté du 15 mars 2010

(JO n° 0058 du 10 mars

fixe des dates d’élections

partielles à certains conseils de l’ordre national des pharmaciens.

(JO du 1er avril 2010

fixe les conditions permettant de

justifier d’une formation et d’une expérience dans la pratique d’actes interventionnels par voie endovasculaire en neuroradiologie prévues à l’article D. 6124-149 du CSP et abroge l’arrêté du 29 avril

Un arrêté du 5 mars 2010 NOR SASH1006576A)

(NOR SASH1008934A)

13 mars 2006 fixant les conditions de délivrance

cale et 15° (NOR SASH1008926A) l’arrêté du 25 mars 2007 (JO du 17 mars 2010 -

fixe la liste des services formateurs

2010 - NOR SASH1006171A)

l’arrêté du 17 jan-

ments sanguins en vue d’analyses de biologie médi-

Un arrêté du 26 février 2010 NOR SASH1006763A)

(NOR SASH1008952A)

vier 2002 relatif à la formation conduisant au DE d’in-

fixe la composition du dossier à

Un arrêté du 3 mars 2010

Un arrêté du 19 février 2010

l’arrêté

9° (NOR SASH1008956A) l’arrêté du 22 octobre 2001 rela-

- NOR SASH1007853A)

Maternité, enfance, adolescence

(NOR SASH1008947A)

cours des études conduisant au DE d’infirmier ;

Professions de santé : régles de compétence et d’exercice

et 21 septembre 2007.

Hygiène et protection sanitaire

l’arrêté du 21 août 1996 relatif

du 6 septembre 2001 relatif à l’évaluation continue

opératoire ; 10°

Le décret n° 2010-251 du 11 mars 2010 (JO du 12 mars

(NOR SASS0930172D)

(NOR SASH1008921A)

aux études préparatoires au DE de technicien en

blissements de santé autorisés à effectuer des prélè-

ningitidis) du sérogroupe C.

2010 - NOR SASP0923834D)

d’établissement du rapport annuel d’activité des éta-

2004 relatif à la liste des vaccinations prises en

NOR SASP0931622A)

(NOR SASH1008940A)

18 août 1995 relatif au diplôme de cadre de santé ;

Epidémiologie, vaccinations

NOR SASP1007002A)

(JO du 4 avril 2010),

5° (NOR SASH1008941A) l’arrêté du 2 octobre 1991 relatif

Un arrêté du 31 mars 2010

jour

(NOR SASH1008914A)

précise l’organisa-

toires au DE de manipulateur d’électroradiologie

du 20 avril 2006.

NOR SASS1005031A)

(NOR SASH1002026D)

2009. (JO du 12 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 21 janvier 2010

fixant le nombre des étudiants de 1re année du 1er cycle des études médicales autorisés à poursuivre leurs études en médecine à la suite des épreuves

Encore deux autres arrêtés du 15 mars 2010 (JO du 10 avril 2010)

: l’un (NOR ESRS1005248A) traite des concours

pour l’accès aux formations spécialisées du troisième cycle des études pharmaceutiques pour les

Mai - Juin 2010 DH MAGAZINE N°132

57


pharmaciens autres que ressortissants d’un Etat

NOR SASH1009281A)

membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat

fournir en matière de reconnaissance des qualifica-

d’accompagnement d’une personne en fin de vie,

partie à l’accord sur l’Espace économique européen,

tions professionnelles obtenues ou reconnues dans un

versée aux personnes qui accompagnent à domicile

de la Principauté d’Andorre ou de la Confédération

Etat membre de l’Union européenne ou dans un autre

une personne en phase avancée ou terminale d’une

suisse et abroge l’arrêté du 24 décembre 1991.

Etat partie à l’Espace économique européen ou dans

affection grave et incurable et qui remplissent les

L’autre

traite des concours spé-

la Confédération suisse pour l’exercice des profes-

conditions suivantes : soit être bénéficiaires du

ciaux prévus pour l’accès des pharmaciens ressor-

sions médicales, pharmaceutiques et paramédicales.

congé de solidarité familiale ou l’avoir transformé en

(NOR ESRS1005247A)

fixe les informations statistiques à

crée une allocation journalière

période d’activité à temps partiel, soit avoir suspendu

tissants d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace écono-

- NOR SASX0904030L)

Législations fondamentales

ou réduit leur activité professionnelle et être un ascendant, un descendant, un frère, une sœur, une

mique européen, de la Principauté d’Andorre ou de la Confédération suisse aux formations spécialisées

La loi n° 2010-241 du 10 mars 2010 (JO du 11 mars 2010

du troisième cycle des études pharmaceutiques et

- NOR PRMX0925425L)

personne de confiance ou partager le même domicile que la personne accompagnée.

est relative au service civique.

remplace l’arrêté du 4 février 1993. La loi n° 2010-242 du 10 mars 2010

(JO du 11 mars

Le Gouvernement remet chaque année un rapport aux

commissions

parlementaires

compétentes

Six arrêtés du 24 mars 2010 (JO du 28 mars 2010) fixent

2010 - NOR JUSX0818935L)

les modalités d’organisation de l’épreuve d’aptitude

récidive criminelle et porte diverses dispositions

faisant état de la mise en œuvre du versement de

et du stage d’adaptation pour l’exercice en France

de procédure pénale. La juridiction régionale de la

l’allocation journalière d’accompagnement d’une

par des ressortissants des Etats membres de

rétention de sûreté ne peut prononcer une rétention

personne en fin de vie. Ce rapport établit aussi

l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace

de sûreté qu’après avoir vérifié que la personne

un état des lieux de l’application de la politique de

économique européen : l’un

des

condamnée a effectivement été mise en mesure de

développement des soins palliatifs à domicile.

podo-orthésiste,

bénéficier, pendant l’exécution de sa peine, d’une

professions

(NOR SASH1008179A)

d’orthoprothésiste,

tend à amoindrir le risque de

Responsabilité hospitalière

orthopédiste-orthésiste,

prise en charge médicale, sociale et psychologique

de la profession d’infirmier

adaptée au trouble de la personnalité dont elle

en abrogeant un arrêté du 13 avril 2000, le

souffre. Le répertoire des données à caractère

troisième

des professions de

personnel collectées dans le cadre des procédures

NOR JUSX0915158L)

conseiller en génétique, masseur-kinésithérapeute,

judiciaires, tenu par le service du casier judiciaire

de groupes et la protection des personnes chargées

pédicure-podologue, ergothérapeute, manipulateur

sous le contrôle d’un magistrat, est destiné à faciliter

d’une mission de service public.

d’électroradiologie

en

et à fiabiliser la connaissance de la personnalité

oculariste, l’autre

épithésiste,

(NOR SASH1008182A)

(NOR SASH1008184A)

médicale

et

diététicien

La loi n° 2010-201 du 2 mars 2010 (JO du 3 mars 2010 renforce la lutte contre les violences

Etablissements publics de santé

remplaçant des arrêtés des 16 juin 1989, 2 octobre

et l’évaluation de la dangerosité des personnes

1991 et 10 avril 2008, le quatrième (NOR SASH1008186A)

poursuivies ou condamnées pour l’une des infractions

des professions d’aide-soignant, d’auxiliaire de

pour lesquelles le suivi socio-judiciaire est encouru,

puériculture

cinquième

et à prévenir le renouvellement de ces infractions.

- NOR SASH0927544D)

de la profession de technicien

Le répertoire centralise les expertises, évaluations

des EPS.

de laboratoire médical en abrogeant un arrêté du

et examens psychiatriques, médico-psychologiques,

18 novembre 1991, le sixième

(NOR SASH1008225A)

psychologiques et pluridisciplinaires. Ces personnes

des professions de préparateur en pharmacie et

condamnées peuvent être soumises à une injonction

préparateur en pharmacie hospitalière en abrogeant

de soins prononcée soit lors de leur condamnation,

Le décret n° 2010-211 du 1er mars 2010 (JO du 3 mars

un arrêté du 17 novembre 1999. Deux autres arrêtés

dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire, soit

2010 - NOR SASS0921883D)

du même jour encore fixent la composition du dossier

postérieurement à celle-ci, dans le cadre de ce suivi,

droit aux prestations de l’assurance maladie.

à fournir aux commissions d’autorisation d’exercice :

d’une libération conditionnelle, d’une surveillance

l’un

pour les professions d’aide-

judiciaire ou d’une surveillance de sûreté. Lorsqu’une

Le décret n° 2010-212 du 1er mars 2010 (JO du 3 mars

soignant, auxiliaire de puériculture et ambulancier

injonction de soins est ordonnée, le médecin traitant

2010 - NOR SASS0930830D)

et l’autre

peut prescrire un traitement inhibiteur de libido.

administrateurs des mutuelles, unions et fédérations

et

d’ambulancier,

(NOR SASH1008196A)

(NOR SASH1008190A)

(NOR SASH1008213A)

le

pour la profession de

Le décret n° 2010-361 du 8 avril 2010 (JO du 9 avril 2010 organise le conseil de surveillance

Sécurité sociale liste les documents ouvrant

révise l’indemnisation des

et modifie les dispositions applicables aux unions

technicien de laboratoire médical. Deux autres arrêtés du même jour enfin traitent de la déclaration

L’ordonnance n° 2010-331 du 25 mars 2010

préalable de prestation de services pour l’exercice :

du 26 mars 2010 - NOR SASX1003868R)

l’un

(JO

mutualistes de groupe.

porte extension et

des professions d’aide-

adaptation aux collectivités régies par l’article 74 de

Un arrêté du 8 mars 2010

soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’ambulancier

la Constitution, à la Nouvelle-Calédonie, aux Terres

NOR SASS1002630A)

et l’autre

australes et antarctiques françaises ainsi qu’à La

L. 162-22-7-2 du CSS.

(NOR SASH1008188A)

(NOR SASH1008203A)

de la profession de

Réunion et à la Guadeloupe de dispositions de la loi

technicien de laboratoire médical.

n° 2009-879 du 21 juillet 2009 HPST.

Le décret n° 2010-244 du 9 mars 2010

Le décret n° 2010-334 du 26 mars 2010 (JO du 28 mars 2010 - NOR SASH1004218D)

(JO du 8 avril 2010 -

est pris pour l’application de l’article

organise la reconnaissance

2010 - NOR MTSS0931240D)

Le décret n° 2010-344 du 31 mars 2010

(JO du

(JO du 11 mars

réforme l’indemnisation du

salarié déclaré inapte suite à un accident du travail ou à une maladie professionnelle.

des qualifications professionnelles requises des

1er avril 2010 - NOR SASX1008846D)

ressortissants des Etats membres de l’Union

au niveau réglementaire, de l’intervention de la loi

européenne ou des autres Etats parties à l’accord

n° 2009-879 du 21 juillet 2009 HPST ; et il témoigne

Un arrêté du 15 mars 2010

sur l’Espace économique européen pour l’exercice

une fois encore de l’hypertrophie du droit souvent

NOR SASS1007079A)

des professions médicales, pharmaceutiques et

dénoncée depuis plusieurs années : il comporte pas

charge des DM pour traitement et matériels d’aide

paramédicales et la formation des aides-soignants,

moins de 372 articles, plus une annexe !

à la vie, aliments diététiques et articles pour panse-

tire les conséquences,

auxiliaires de puériculture et ambulanciers.

ments inscrits au titre Ier de la liste des produits et Le décret n° 2010-345 du 31 mars 2010

Un arrêté du 30 mars 2010

(JO du 2 avril 2010 -

(JO du 19 mars 2010 -

précise les conditions de prise en

1er avril 2010 - NOR SASX1008971D)

(JO du

adapte les dispositions

prestations (LPP) remboursables, prévue à l’article L. 165-1 du CCS.

fixe les modalités d’organisation

réglementaires prises pour l’application du titre III

de l’épreuve d’aptitude et du stage d’adaptation

du livre IV du CSP à la Guadeloupe, à La Réunion,

Le décret n° 2010-332 du 24 mars 2010 (JO du 26 mars

pour l’exercice en France des professions de psy-

à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à

2010 - NOR SASS0912231D)

chomotricien, orthophoniste, orthoptiste, audiopro-

Saint-Pierre-et-Miquelon.

certains appareillages médicaux et le contentieux

NOR SASH1008878A)

thésiste, opticien-lunetier par des ressortissants des Etats membres de l’Union européenne ou parties à l’accord sur l’Espace économique européen et abro-

des soins médicaux gratuits délivrés aux titulaires de

Droits des personnes accueillies

ge des arrêtés des 2 octobre et 13 décembre 1991 Un arrêté du 2 avril 2010

58

(JO du 8 avril 2010 -

revoit la prise en charge de

pensions militaires d’invalidité. Un arrêté du 31 mars 2010

La loi n° 2010-209 du 2 mars 2010

DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010

(JO du 3 mars 2010

NOR MTSS1009139A)

(JO du 4 avril 2010 -

modifie l’arrêté du 2 octobre 2009


LÉGISLATION fixant la liste des établissements publics à caractère

d’exécution des actions de formation mises en œu-

partie à l’accord sur l’Espace économique européen

administratif prévue au 4° de l’article R. 123-45-2 du

vre au sein des établissements de la FPH.

dans un corps, un cadre d’emplois ou un emploi de la fonction publique française, en remplaçant les dé-

CSS pour y ajouter l’Ecole nationale supérieure de la sécurité sociale et les ARS.

Un arrêté du 22 février 2010

Un arrêté du 26 février 2010 NOR DEVA1004734A)

dont les stages ou sessions ouvrent droit, en faveur

Un arrêté du 24 mars 2010

des agents de la FPH, au congé pour formation

NOR SASH1008286A)

syndicale.

nels d’établissements privés à caractère sanitaire ou

Onze décrets du 11 mars 2010

(JO du 16 mars 2010)

:

L. 314-4 du CASF fixe les dotations régionales de

le n° 2010-259

frais de fonctionnement des CHRS.

n° 2005-921 du 2 août 2005 portant statut des

Personnes âgées Personnes handicapées Un arrêté du 15 mars 2010

(JO du 24 mars 2010 -

(JO du 9 avril 2010 -

intègre dans la FPH des person-

social.

(JO du 12 mars 2010 -

pris en application de l’article

crets n° 2004-448 et n° 2004-449 du 24 mai 2004.

fixe la liste des centres et instituts

NOR SASH1005149A)

Etablissements et services sociaux et médico-sociaux

(JO du 3 mars 2010 -

(NOR SASH0928425D)

Travaux – urbanisme

modifie le décret

grades et emplois des personnels de direction ; le

Le décret n° 2010-273 du 15 mars 2010

n° 2010-260

17 mars 2010 - NOR DEVU0922036D)

(NOR SASH0928437D)

modifie le décret

(JO du

élargit l’utilisation du

n° 2005-922 du 2 août 2005 relatif aux conditions

bois dans certaines constructions et abroge le décret

de nomination et d’avancement de certains emplois

n° 2005-1647 du 26 décembre 2005.

fonctionnels ; le n° 2010-261

(NOR SASH0928442D)

Deux arrêtés du 16 mars 2010

(JO du 23 mars 2010 -

traite des procédures de sélection et de nomination

NOR DEVE1006506A et DEVE1006508A)

fixant pour 2009 la contribution des régimes d’assu-

aux emplois de direction ; le n° 2010-262

d’achat de l’électricité produite par certaines installa-

rance maladie, l’objectif de dépenses et le montant

(NOR SASH0928474D)

total annuel des dépenses pour les établissements

du 26 décembre 2007 portant statut des D3S ; le

NOR SASS1002451A)

modifie l’arrêté du 20 mars 2009

modifie le décret n° 2007-1930

fixent les conditions

tions utilisant l’énergie radiative du soleil.

n° 2010-263 (NOR SASH0928480D) fixe les procédures de

Le décret n° 2010-301 du 22 mars 2010 (JO du 23 mars

sélection et de nomination aux emplois de direction

2010 - NOR DEVE0927916D)

Le décret n° 2010-307 du 22 mars 2010 (JO du 24 mars

figurant sur la liste mentionnée à l’article 1er du décret

du 14 décembre 1972 relatif au contrôle et à l’attes-

et services relevant de la CNSA.

modifie le décret n° 72-1120

revalorise l’allocation aux

n° 2007-1930 du 26 décembre 2007 portant statut

tation de la conformité des installations électriques

adultes handicapés, portée à 696,63 € à compter du

des D3S ; le n° 2010-264 (NOR SASH0928484D) modifie le

intérieures aux règlements et normes de sécurité en

1er avril 2010 puis à 711,95 € à compter du 1er sep-

décret n° 2005-920 du 2 août 2005 ; le n° 2010-265

vigueur.

tembre 2010.

(NOR SASH0928409D)

2010 - NOR MTSA1003513D)

traite des modalités de sélection

et d’emploi des personnes n’ayant pas la qualité de

Le décret n° 2010-304 du 22 mars 2010 (JO du 24 mars

(JO du 3 avril

fonctionnaire pour occuper un emploi de directeur ;

2010 - NOR DEVU0922968D)

porte publication de la conven-

le n° 2010-266 (NOR SASH0928400D) concerne les CCNP

dispositions d’urbanisme de la loi du 25 mars 2009

tion relative aux droits des personnes handicapées

et CAPN ; le n° 2010-267

de mobilisation pour le logement et la lutte contre

signée à New York le 30 mars 2007.

conditions de remboursement par le CNG de la

Le décret n° 2010-356 du 1er avril 2010 2010 - NOR MAEJ1008365D)

(NOR SASH0928337D)

fixe les

est pris pour l’application des

l’exclusion.

rémunération de certains fonctionnaires hospitaliers

Action sociale

et praticiens hospitaliers affectés en surnombre ;

Un arrêté du 22 mars 2010

le n° 2010-268

NOR DEVE0930492A)

(NOR SASH1002907D)

modifie le décret

(JO du 23 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 1er juillet 2009

(JO du 2 mars 2010 -

n° 2005-931 du 2 août 2005 portant attribution de la

fixant le montant des participations aux frais expo-

fixe à 4,21 € HT le montant mensuel

NBI et abroge le décret n° 2005-932 du 2 août 2005

sés par les organismes agréés pour le contrôle de

de la réduction tarifaire téléphonique pour certaines

et le décret n° 2007-1938 du 26 décembre 2007 ;

la conformité des installations électriques intérieures

catégories de personnes au titre du service universel

le n° 2010-269

aux prescriptions de sécurité imposées par les règle-

des communications électroniques.

n° 2005-927 du 2 août 2005 et fixe le classement

Un arrêté du 19 février 2010 NOR INDI1001814A)

(NOR SASH1002912D)

modifie le décret

ments en vigueur.

indiciaire applicable aux emplois de DG de CHRU en Le décret n° 2010-255 du 11 mars 2010 (JO du 13 mars 2010 - NOR DEVA1000806D)

traite des modalités de déter-

abrogeant les décrets n° 2005-928, n° 2005-929 et

Le décret n° 2010-349 du 31 mars 2010

n° 2005-930 du 2 août 2005.

2 avril 2010 - NOR DEVE0930941D)

systèmes de climatisation et des pompes à chaleur

mination du nombre de places d’hébergement à atteindre par les communes et du dispositif de la veille

Quatre arrêtés du 11 mars 2010

sociale.

l’un

(NOR SASH1002927A)

(JO du 16 mars 2010)

:

NOR JUSA1007160A)

(JO du 25 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 25 février 2010

décret n° 2005-921 du 2 août 2005 ; le deuxième fixe la composition de la commis-

(NOR SASH1002928A)

sociale.

sion d’accès pour le tour extérieur relatif au corps des D3S ; le troisième

(NOR SASH1002921A)

modifie

l’arrêté du 2 août 2005 fixant la liste des CHR dont les emplois fonctionnels de DG sont des emplois

Un arrêté du 5 mars 2010 NOR ECES1006387A)

(JO du 16 mars 2010 -

modifie l’arrêté du 24 juin 1998

fonctionnels bénéficiaires d’une NBI ; le quatrième (NOR SASH1002923A)

modifie l’arrêté du 2 août 2005 et

portant création d’un traitement automatisé de

fixe l’échelonnement indiciaire applicable aux em-

l’ensemble des informations issues des déclarations

plois de DG de CHRU en abrogeant des arrêtés du

annuelles de données sociales.

2 août 2005.

Personnels non médicaux - FPH

res représentatives de travaux supplémentaires et

concernent l’élection aux CAPN des directeurs

indemnités horaires pour travaux supplémentaires

de soins : l’un

allouées à certains personnels de la FPH.

en fixe la date au

17 juin 2010 et l’autre (NOR SASN1005016A) fixe la réparLe décret n° 2010-311 du 22 mars 2010 (JO du 24 mars

tition des sièges à pourvoir.

2010 - NOR BCFF0930960D)

NOR SASH1004949A)

traite des modalités de recru-

(JO du 3 mars 2010 -

tements et d’accueil des ressortissants des Etats

définit le modèle du rapport annuel

membres de l’Union européenne ou d’un autre Etat

Un arrêté du 18 février 2010

NOR IOCE1004829A)

(JO du 3 mars 2010 -

approuve diverses dispositions

complétant et modifie le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les ERP. La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 10 mars 2010 - NOR LOGX0508798L)

(JO n° 0058 du

vise à rendre obligatoire

l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation.

révise les indemnités forfaitai-

(JO du 2 mars 2010)

(NOR SASN1005019A)

Un arrêté du 18 février 2010

Le décret n° 2010-310 du 22 mars 2010 (JO du 24 mars 2010 - NOR SASH0919614D)

Deux arrêtés du 17 février 2010

Sécurité incendie

des personnels de direction de la FPH régi par le

relatif au statut du Conseil national de l’action

Application du droit

réversibles.

fixe la composition de la com-

mission d’accès pour le tour extérieur relatif au corps Un arrêté du 16 mars 2010

(JO du

traite de l’inspection des

(1) Signalons au passage que nous avons cessé, fin 2005, de mettre en ligne notre site Internet juridique parce que nous étions persuadés que Légifrance le remplaçait avantageusement. Hélas ce « service public de l’accès droit » reste très imparfait : ainsi les articles L. 1435-1, L. 1435-2 et L. 14357 du CSP précités, créés pourtant depuis plus de huit mois puisqu’ils résultent de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009… n’y figurent toujours pas ! (au 6 avril 2010). Avertissement donc à tous ceux, juristes, étudiants, acteurs de santé, qui tendraient à prendre Légifrance pour base fiable et indiscutable de leurs travaux…

Mai - Juin 2010 DH MAGAZINE N°132

59


Dans notre courrier…

I

mprévisibles lecteurs : certains articles sur des sujets dits « majeurs » ne suscitent aucune réaction intéressante, alors que d’autres au contraire nous valent un courrier abondant et de qualité ce qui témoigne qu’ils ont touché un point sensible.

Exemple récent avec le papier de Jean-Claude DEFORGES Management et souffrance au travail : et l’Hôpital dans tout cela ? publié dans notre n° 130 de janvier-février…

Un grand merci pour votre article qui m’a touchée ; je ne suis pas directement concernée par l’évolution de la « machine hospitalière » mais je suis témoin de détresse et de gâchis humains qui me désolent ; cette évolution ne va ni dans le sens de l’intérêt économique ni dans le sens de l’humain me semble t-il ? J’ai souhaité travailler à l’hôpital pour toutes les valeurs humaines, de respect, de prise en compte de la personne qui me paraissaient associées à l’exercice professionnel au sein de l’hôpital ; comment prendre en soin avec rigueur mais aussi respect et compassion quand on se sent soi-même dévalorisé et déconsidéré sur son lieu de travail ? Et pourtant, je côtoie tant de soignants compatissants et généreux et tant d’administratifs motivés ! La société va mal ; si l’hôpital pouvait aider à sa guérison au lieu de s’associer à sa maladie ! Avec mon espérance et malgré tous les indicateurs de malaise, A.C.

Merci pour votre article rédigé pour DH janvier février 2010. Avez vous un modèle sous Word ou autre pour que je puisse le diffuser à «mes» médecins ? En vous remerciant par avance. Sentiments choisis. Dr M.F.

Bonsoir Jean-Claude, Je tiens à te remercier pour la qualité intellectuelle de ton article, sa franchise de ton et sa dynamique induite. Pour ma part je ne connaissais que Drucker … et encore grâce à Télérama (un abonnement idiot car je ne regarde plus la télé…) qui avait du sortir un petit article à l’heure de son décès. Bref, il y a toujours de la place pour la postérité. Merci donc à nouveau pour cette petite épreuve de remise en question sachant cependant que je viens de prendre le luxe de deux heures d’échanges sur un thème très philosophique sur notre capacité à transmettre des savoirs… et ce avec le chirurgien des hommes et des femmes a transformer en gens normaux (visuellement). C’est en ce sens aussi que je conclurai que l’hôpital nous donne encore moins d’excuse pour demeurer pyramidaux car nous avons la chance de côtoyer des gens à plus de 140 de QI au quotidien. A.P.

Je viens de finir la lecture de votre publication, je n’aurai qu’un seul mot à vous transmettre : Merci ! Cette publication fut pour moi une véritable « bouffée d’oxygène » car elle reflète bien la réalité et l’avenir. C’est un sujet certes délicat mais qui fut bien structuré. Je vous remercie pour avoir pris l’initiative de traiter un tel sujet au sein d’une administration. A.

Autre exemple avec notre critique du livre Très cher santé de Jean de Kervasdoué dans DH n° 129 de décembre 2009 : Vous vous permettez d’ironiser facilement sur un livre remarquable et un homme auquel vous ne pardonnez pas d’avoir depuis longtemps dénoncé les maux qui affectent notre système de santé… JP. T, directeur d’hôpital Merci pour remettre à sa place l’ineffable Jean de Kervasdoué qui ne dit du bien de l’hôpital public que lorsqu’il se casse la jambe. Dr R. F. PH en chirurgie orthopédique Jean de Kervasdoué n’a toujours pas digéré de ne pas avoir été nommé ministre de la santé... Dr M-F. B gynécologue

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DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010


Carnet De récentes promotions ou décorations ont été publiées au Journal officiel et des personnalités du monde sanitaire et social ont été distinguées :

Ordre national de la Légion d’honneur Au grade de commandeur Mme le Dr Marcelli (Aline), médecin-biologiste, membre correspondant de l’Académie de médecine et ancien membre du conseil de l’ordre de la Légion d’honneur

Au grade d’officier Mme Agid-Basdevant (France), directrice de recherche d’un organisme de recherche M. Amédée-Manesme (Olivier), directeur d’un groupement d’instituts médicaux M. Bellet (Michel), président d’un groupe de praticiens enseignants Mme Lance (Marie-Thérèse), membre d’organismes en faveur des aînés Mme Lapierre (Françoise), ancienne chef d’un service de neurochirurgie Mme Lecomte (Jeanne-Marie), présidente fondatrice de société et de centre de recherche M. Marimbert (Jean), directeur de l’AFSSaPS

Au grade de chevalier Mme Aballea (Anne-Marie), vice-présidente d’une association de cadres de caisses générales de SS M. Abitbol (Guy), médecin cardiologue, expert consultant Mme Aggoune (Michèle), cadre supérieure infirmière Mme Alfocéa (Cécile), directrice départementale d’un organisme d’assurance maladie Mme Amellal (Nadia), directrice d’un groupe pharmaceutique M. Archinard (Philippe), DG d’une société Mme Arnaud (Isabelle), médecin, lieutenant-colonel de sapeurs-pompiers au SDIS du Gard M. Avouac (Bernard), PH M. Bébéar (Jean-Pierre), PH Mme Béjean (Sophie), PU, présidente d’une université M. Bellano (Denis), docteur psychologue clinicien, universitaire M. Benayoun (Georges), gériatre, président régional d’associations des professions libérales M. Beretz (Alain), PU, président d’une université Mme Bessé (Henriette), ancienne présidente d’une caisse interdépartementale de la MSA M. Blanche (Michel), médecin-chef au SDIS de Loire-Atlantique Mme Bordessoule (Dominique), chef d’un service hospitalier M. Bouis (Jean-Baptiste), directeur adjoint de l’ACOSS Mme Bousquet (Françoise), directrice dans un organisme de lutte contre la précarité M. Breart (Gérard), PU-PH, directeur d’un institut de santé M. de Broucker (Didier), président d’une union nationale d’associations pour les malades en fin de vie Mme Brugger (Huguette), infirmière en cabinet libéral M. Bruneau (Jean-Marie), président de société M. Brunel (Arnaud), président d’une association pour la recherche

Mme Cartier (Nathalie), médecin, directrice de recherche M. Cathelineau (Guy), PU-PH, président d’une université M. Cazalaà (Jean-Bernard), PH M. Cazenave (Jean-Pierre), directeur d’un établissement pour le don de sang Mme Charlery de la Masselière (Martine), pédopsychiatre M. Cherqui (Daniel), PU-PH Mme Claudon (Michèle), présidente d’une association en faveur des artistes handicapés Mme Corot (Claire), directrice de la recherche dans une société Mme Couture (Simone), ancienne infirmière spécialisée en psychiatrie Mme Crespo (Geneviève), directrice de l’Ecole supérieure de travail social M. Debrat (Jean-Michel), DG adjoint d’une agence nationale de développement M. Delouis (René), administrateur d’une association à vocation médicale Mme Desailly-Chanson (Marie-Ange), médecin spécialiste de biologie médicale M. Desnos (Michel), chef d’un service hospitalier Mme Desplan (Mariette), présidente d’une association Mme Devaux (Odile), ancienne infirmière, membre d’associations Mme le Pr Dollfus (Hélène), professeure de génétique médicale, PH Mme Donars-Moneuze (Martine), médecin généraliste M. Dubart (Alain-Noël), chirurgien orthopédiste M. Dupuis (Yves-Jean), DG d’une fédération en faveur de l’aide à la personne Mme Escalle (Hélène), présidente d’une association en faveur des handicapés Mme Fauré (Martine), médecin légiste M. Favier (Bruno), président d’une association nationale d’aide aux malades Mme Ferchal-Petat (Martine), P-DG d’un groupe pharmaceutique Mme Frija (Elisabeth), PH M. Gautier (Louis), trésorier au sein d’un fonds de dotation pour la lutte contre le sida Mme Gay (Andrée), ancienne dentiste, Juste de France Mme Gelbert (Gisèle), médecin neurologueaphasiologue Dr Genty (Gérard), médecin gynécologueobstétricien Mme Glanddier (Phyllis), présidente de la Fédération nationale d’observatoires régionaux de la santé Mme Gonthier (Chantal), exploitante agricole, présidente de la MSA des Landes, présidente de l’URCAM d’Aquitaine Mme Grand-Eury (Colette), en religion sœur Patricia, aide-soignante, trésorière d’une association de quartier Mme Grandjean (Hélène), épidémiologiste, directrice d’un ORS Mme Grillot (Renée), PU-PH M. Hanscotte (Michel), président d’un CHRS M. Henry (François), ancien chirurgien orthopédique et traumatique Mme Herry (Catherine), médecin urgentiste M. Hortala (Gérard), médecin radiologue M. Janser (Jean-Claude), président d’un comité départemental de la lutte contre le cancer M. Jolliot (Jean-Pierre), médecin généraliste Mme Jourda (Gisèle), présidente départementale d’une association en faveur des personnes handicapées Mme Khun (Chouvary), pharmacienne, présidentefondatrice d’une association humanitaire M. Klein (Robert), président d’une association en faveur des handicapés

Mme Lantz (Brigitte), médecin, secrétaire générale d’associations Mme Laurens de Waru (Nicolle), ancienne résistante et infirmière (er) Mme Le Barbier (Claudine), présidente du CA d’un hôpital Mme Leder (Sara), médecin spécialiste en neurologie M. Mallion (Jean-Michel), PU-PH, président fondateur d’une fondation de recherche Mme Mangin (Marguerite), chercheuse en biochimie, présidente d’une association caritative (Etats-Unis) M. Michard (Philippe), directeur d’établissement hospitalier M. Monchicourt (Dominique), médecin généraliste M. Nègre (Maurice), médecin, administrateur d’un centre régional d’information et de prévention du sida M. Nicolas (Alain), PH M. Panahi (Firouz), rhumatologue M. Pascal (Olivier), PU, président d’un institut de recherche Mme Pédroli (Adrienne), en religion sœur Michel, sœur infirmière à la clinique des mines de Briey (Meurthe-et-Moselle) Mme Perrissin-Fabert (Marie), ancienne présidente d’une association d’ADMR M. Petit (Paul), chef d’un service d’anesthésieréanimation Mme Plault-Perrier (Eliane), administratrice d’une fondation en faveur de l’hébergement des personnes âgées, membre d’associations à vocation sociale M. Privat (Alain), directeur de recherche, responsable d’une unité de recherche Mme Puybasset (Odile), PH Mme Quantinet (Danielle), présidente d’une maison de retraite Mme Quillou (Solange), membre d’un CODERPA Mme Razer (Josette), directrice adjointe d’un hôpital Mme Reeve (Bernadette), présidente d’une association d’aide aux personnes hospitalisées Mme Regnault-Roger (Catherine), enseignante, chercheuse M. Régnier (Alain), préfet, délégué général pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans abri et mal logées Mme Reveillaud (Marie), pédopsychiatre Mme Roblot (France), PH Mme Romby (Pascale), directrice de recherche Mme Saingier (Anne), vice-présidente d’une association M. Salzmann (Jean-Loup), PU-PH, président d’une université Mme Sanchez (Josiane), assistante de laboratoire Mme Seignette (Annie), présidente d’un centre de soins M. Sergheraert (Christian), PU, président d’une université Mme Siccardi (Claire), présidente de section d’une association départementale des parents et amis des personnes handicapées mentales Mme Trueba de la Pinta (Dolorès), chef de service au sein d’un EPSM Mme Vanier (Catherine), psychanalyste, psychologue clinicienne Mme Vidal (Colette), ancienne sage-femme Mme Vieuxgué (Christine), administratrice d’un comité départemental de la Ligue contre le cancer M. Vigouroux (Philippe), DG d’un CHU Mme Villain (en religion sœur Marie-José), religieuse et infirmière Mme Viriot (Marie-Laure), ancienne directrice de recherches Mme Xavier (Gisèle), infirmière-directrice d’un service de soins à domicile Mme Zillhardt (Katy), DRH d’un groupe pharmaceutique

Mars - Avril 2010 DH MAGAZINE N°131

61



CH de BÉZIERS

Le développement dans l’efficience et l’équilibre

L

orsque dans ces périodes de morosité et de crises à tous les étages, vous tombez sur un centre hospitalier où l’emportent le dynamisme des équipes, la réactivité des décideurs, le foisonnement de projets ambitieux… vous cherchez à comprendre ! Notre lecteur aura peut-être identifié quelques clés lorsqu’il aura achevé de parcourir ce reportage.

Un laboratoire permanent de la démarche qualité Propos recueillis auprès de Marie-Agnès ULRICH, directrice et Alain BOHEME, DSE chef de projet extension DH : Ce territoire présente-t-il des singularités en termes de mortalité-mobilité ? Assez peu, sauf en ce qui concerne le développement des maladies chroniques, justifiant une implication des médecins et soignants hospitaliers dans l’éducation thérapeutique et bien entendu un vieillissement de la population plus marqué que dans les autres régions. Il est à noter également une plus forte accidentologie routière

DH : Quel est l’état des relations du CHB avec la médecine de ville ?

Marie-Agnès ULRICH

Construite de longue date, notamment à partir de la présence de la maison médicale de garde sur le site hospitalier, à côté du SAU, elle est basée sur une confiance forte entre les acteurs. Au delà de la prise en charge organisée de l’urgence et de la permanence des soins, la collaboration existe sur d’autres sujets tels que l’éducation thérapeutique, la gestion des crises sanitaires (grippe), la formation initiale et continue.

DH Magazine : Quelle est la configuration de votre territoire de santé ? Le territoire Béziers – Sète représente 350 000 habitants ; il est bipolaire quant aux comportements sociologiques puisque Sète est nettement tournée vers Montpellier. Une de ses caractéristiques réside dans la faiblesse des revenus et la précarité d’une proportion importante de ses habitants (10 % de nos patients sont bénéficiaires de la CMU ou de l’aide médicale Etat), au sein d’une région disposant massivement de transferts sociaux. Près d’un Languedocien sur cinq vit dans un ménage en dessous du seuil de pauvreté et la structure du tissu économique rend la région particulièrement vulnérable aux effets de la crise économique actuelle. Ceci étant, la croissance démographique du LanguedocRoussillon est la plus forte de France, après la Corse. Enfin, le caractère touristique du territoire génère une activité saisonnière très forte l’été avec un impact important sur l’activité hospitalière notamment celle du service d’accueil des urgences.

les, pour lesquelles le CHB est l’établissement de référence (soins palliatifs, gériatrie, hospitalisation à domicile). Nous travaillons également avec les radiologues libéraux au sein d’un GIE : la deuxième IRM, cogérée intégrera leur participation à la permanence des soins en proportion de leur temps d’utilisation des IRM, élément important pour l’unité neurovasculaire que nous aurons dans les prochaines semaines.

Alain BOHEME

DH : Comment se déploie l’offre de soins ? Le CH de Béziers, qui est le 4e établissement de la région après les CHU de Montpellier et Nîmes et le CH de Perpignan, est sur son territoire le premier offreur de soins en médecine et obstétrique, mais le deuxième en chirurgie. La région dispose de nombreuses cliniques privées à activité quasi exclusivement chirurgicale. L’enjeu du projet médical de territoire sera de structurer des filières de prise en charge mieux coordonnées entre le secteur public et le secteur privé, notamment entre court séjour et SSR (majoritairement privé). Cela concerne également les politiques transversa-

DH : Quelle est pour vous la singularité notable du CHB ? Sa capacité permanente et celle de ses professionnels à aborder les problématiques de prise en charge des patients ou de gestion de l’établissement dans l’adaptation et l’innovation des organisations et des processus. Toutes les opportunités offertes par les orientations ou les outils des politiques publiques sont saisies positivement (des études MeaH aux CLACT en passant par la sécurité sanitaire). Un vrai laboratoire permanent, m’avait annoncé le directeur de l’ARH à ma prise de fonctions, avec une culture de la qualité et de la gestion des risques très fortement ancrée, y compris sur

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CH de BÉZIERS des thématiques originales (gestion de projet immobilier, choix des activités médicales…) : nous sommes dans l’attente du rapport de la troisième certification, mais les experts ont tenu à le souligner lors de la restitution.

DH : Et donc vos projets majeurs ? La mise en œuvre des projets médicaux décrits plus avant suppose l’ouverture en fin d’année de l’extension de l’hôpital MCO actuel de Montimaran, avec un redimensionnement du plateau technique comportant notamment un nouveau bloc opératoire de 11 salles au lieu des 7 actuelles : l’activité chirurgicale a augmenté de 32 % en 10 ans portant le taux de performance 1 du bloc à un chiffre exceptionnel de 97 %, avec un manque de plages opératoires. Cette extension permettra de répondre aux besoins actuels de l’activité chirurgicale et endoscopique, d’en poursuivre le développement, notamment en ambulatoire, de redimensionner la pharmacie, la stérilisation et le laboratoire d’anatomo-pathologie. Tout en cherchant le maintien de la performance globale et de l’équilibre financier de l’établissement, ce qui a particulièrement intéressé la ministre de la santé et des sports, lors de sa visite du 26 avril 2010.

DH : Ce qui nous amène à aborder la contractualisation... J’ai souhaité, à mon arrivée, que l’établissement, qui s’était engagé dans la mise en place de pôles et de la nouvelle gouvernance poursuive la démarche, en s’appuyant sur une contractualisation dynamique. Je trouve que c’est un outil formidable de management interne, facilité ici par la qualité des relations entre

les acteurs, la réactivité sur les projets et une taille d’établissement adéquate Les premiers contrats ont été signés en mai 2009 et évalués en fin d’année. Ceux de 2010 intègrent les enjeux du projet d’extension du site qui concernent 5 des 6 pôles cliniques et de nombreuses thématiques (activités, ressources, conditions de travail, efficience, sécurité…) : un beau challenge !

Etre attentifs à une ressource rare : le médecin Propos recueillis auprès de Pierre CALLAMAND, président de la CME

tion adaptée des soignants, de savoir lancer des projets et les mener à bien en commun. Depuis 1995 la direction a toujours été très attentive à ces questions.

La page blanche...…

S

i à Béziers nous échappons à la morosité ambiante, c’est peut-être que nous avons eu la chance de démarrer beaucoup plus tard que d’autres établissements. Jusqu’en 1995 la majorité de nos praticiens étaient à temps partiel et l’ouverture du nouvel hôpital a alors nécessité le recrutement d’un nombre important de jeunes praticiens temps plein. Les temps partiel étaient certes très dévoués et compétents, mais seul les temps plein ont la disponibilité de s’investir à fond à la fois dans leur pratique médicale et dans la vie de l’institution. Nous bénéficions aussi d’une certaine homogénéité de cursus : la plupart d’entre nous ont été chefs de clinique dans les années 90 et donc élevés dans l’esprit de coopération entre direction et praticiens, d’avoir certes les moyens techniques, mais aussi une organisa-

Et tous, directeurs ou présidents de CME, sont attentifs à optimiser la ressource rare qu’est devenue celle des médecins, de veiller à des recrutements médicaux de qualité pour renforcer l’harmonie et le développement. A partir de là les ambitions de l’hôpital ont pris une autre dimension.

...où s’écrivent des activités nouvelles Nous avons pu focaliser toute notre énergie sur le développement d’activités nouvelles : hôpital jeune, nous n’avions pas à distraire une part de l’effort à des restructurations préalables d’activités obsolètes ou d’organisations vieillissantes. Et chaque nouveau PH arrivant nous faisait franchir un pallier. Nous n’avons laissé échapper aucune des opportunités qui se présentaient. Notre structure hospitalière réactive nous permettait de répondre aux données nouvelles, de nous porter candidats à la plupart des innovations lancées par le ministère ou l’ARH. Les 35 heures non seulement ne nous ont pas posé de problème mais ont même été une chance en ce qu’elles ont per-

mis de recruter du personnel paramédical et médical et d’augmenter l’activité. Ainsi nous avons absorbé une clinique mutualiste qui se trouvait en difficulté et cela fut très bénéfique à la fois eu égard aux personnels intégrés et aux activités récupérées. Les certifications se sont toujours très bien déroulées car la démarche qualité impulsée par la direction était largement partagée par la communauté médicale et par les soignants. La prise de décision partagée avec les médecins était déjà une réalité avant la nouvelle gouvernance et le conseil exécutif. Chaque projet qui se concrétise apporte donc son lot d’activité nouvelle et d’expérience qui retentit sur les activités existantes : on peut dire que les projets se nourrissent et se renforcent réciproquement.

Dans une stratégie de projets Nos projets en cours de réflexion portent sur le développement de la cardiologie interventionnelle en lien avec le CHU, une UNV là aussi en lien avec le CHU ; à plus long terme le passage de notre maternité en niveau IIB en renforçant notre capacité de prise en charge des grossesses pathologiques et des prématurés ; en cancérologie conforter notre rôle dans le cadre des réseaux.

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CH de BÉZIERS Nous participons à un partenariat public-public qui s’améliore ces derniers temps : monter des filières cohérentes, bien pensées, crédibles, centrées sur les besoins des populations de nos territoires. Sur l’aval, la gériatrie, les SSR, nous travaillons à mettre en place une organisation partagée avec les HL et les EHPAD. Nous avons d’excellentes relations avec la médecine générale de ville, comme en témoigne la maison médicale de garde située à proximité de notre service d’urgence et dans le domaine de l’éducation thérapeutique où nous avons énormément de choses à faire ensemble.

Une stratégie médicale gagnante Propos recueillis auprès de Philippe PERIDONT, DAM par intérim et DAF, Philippe DAMBRON, chef du service de chirurgie viscérale et urologique

Essor de la chirurgie

I

l y a quinze ans encore, la chirurgie n’était pas considérée comme un axe de développement pour cet hôpital. Aujourd’hui c’est son activité la plus dynamique. A tel point qu’elle nécessite une extension du plateau technique. L’évolution a commencé vers 2000 ; de 2002 à 2007 l’activité chirurgicale a augmenté de manière continue pour atteindre 9 000 interventions en 2009. Actuellement sur Béziers subsistent trois grands secteurs de chirurgie : deux pôles chirurgicaux privés et le CHB qui dispose de 7 salles et en comptera bientôt 11. Cette période fut celle d’une mutation complète : changement de chirurgiens, renouvellement de l’équipe, augmentation du nombre d’anesthésistes, optimisation puis agrandissement imminent du plateau technique. Pour accompagner ces évolutions nous avons travaillé très tôt sur la performance : Iris en 1998, MeaH en 2006 sur l’organisation du bloc

et sur l’anesthésie, d’autres études internes de notre ingénieur conseil pour déterminer les paramètres à faire évoluer afin d’accompagner et favoriser cette croissance. Cette expansion a été actionnée par trois leviers : • la compétence des hommes en attirant les meilleurs praticiens sur un projet et celle du personnel paramédical • la performance des organisations entre bloc, services d’hospitalisation, chirurgie ambulatoire et chirurgie conventionnelle : la MeaH a relevé qu’avec 75 % nous avions le meilleur taux d’occupation des salles • la notoriété : les patients viennent parce qu’ils savent qu’ils seront bien pris en charge : nous avons 50 000 passages aux urgences, il y a 15 ans nous en avions moitié moins ; nous sommes très attentifs à la qualité de la prise en charge et les gens le savent. Notre projet médical 2008-2012, le troisième, vise à proposer une offre publique de qualité, obtenir les autorisations nécessaires à la prise en charge de proximité, par exemple en cancérologie nous avons obtenu cinq autorisations : chirurgie digestive, chirurgie thoracique, chirurgie ORL et maxillo-faciale, chirurgie gynécologique et sénologie.

L’avenir est ouvert Historiquement, les habitants du Biterrois allaient se faire soigner à Montpellier ; pour les faire venir ici il a fallu leur apporter la certitude de bénéficier d’une excellente qualité de prise en charge bonifiée par un lien étroit et de confiance avec nos correspondants du CHU et du CRLC de Montpellier. Nos services sont validants pour les internes et nous accueillons en permanence des DES et DESC ; cela participe à la dynamique d’ensemble. L’extension du plateau technique va nous permettre de conforter l’orthopédie et la traumatologie dont nous sommes référents pour les actes complexes et les reprises d’infectiologie, la cancérologie, l’ambulatoire sur lequel nous avons déjà de très bons taux, la chirurgie viscérale pour laquelle nous sommes les référents du territoire, mais aussi de développer des activités comme l’ophtalmologie, la chirurgie thoracique, l’ORL et la chirurgie maxillofaciale.

Médecine libérale et centre hospitalier : un partenariat pour une meilleure prise en charge médicale et sociale Propos recueillis auprès de Thierry STEFANAGGI, médecin libéral - maison médicale de garde et Paulette GAUTRAND, cadre supérieur socio-éducatif

La maison médicale de garde

L’

idée que les médecins généralistes puissent se regrouper dans un lieu autre que leur cabinet fut émise il y a vingt ans par le service de santé publique de la ville de Béziers et celle qui à l’époque en était la directrice, la Dre Evelyne Coulouma. L’idée

était de participer à la mission locale d’insertion en délivrant des consultations gratuites pour des jeunes en rupture familiale, sociale et d’emploi. De là est née l’idée d’une sorte de réseau médico-social et d’un répertoire des acteurs associatifs dans ce domaine à qui pouvait s’adresser le médecin généraliste. Ceci a permis aux médecins libéraux de

Paulette GAUTRAND

rencontrer et comprendre d’autres acteurs jusqu’alors considérés comme institutionnels. Une réflexion s’est développée sur l’accès aux soins - il n’y avait pas encore la CMU - pour tous. De l’accès aux soins on en est venu à la permanence des soins. La garde libérale était

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alors mal vécue car souvent assumée uniquement par les jeunes médecins. Un premier projet a été monté en 1996 qu’i n’a pas abouti compte tenu de certains blocages. En 2002 la grève des gardes en milieu libéral et la création du FAQS permit de relancer l’idée de création d’une structure dédiée aux généralistes libéraux, coordonnée avec les urgences, qui serait à la fois identifiable par les patients, pratique pour les médecins libéraux et non envahissante pour les urgentistes. En 2004 le projet fut finalisé et obtint un financement. Dans l’intervalle la création du réseau Béziers-Méditerranée avait habitué les médecins libéraux et hospitaliers à se rencontrer et se crée aussi une association COMERBI, Collège des médecins de la région biterroise avec pour projet la permanence des soins.

ambulatoire, notamment sur le diabète, ce qui est une première. Cette expérimentation se concrétise en octobre 2009. Cette communauté médicale représente 105 médecins pour la permanence des soins et 98 pour Croque Santé. Elle parvient donc à mener en commun des projets utiles à la population, générateurs d’économies et stabilisants pour les uns et les autres. En projet : apporter avant fin 2010 un service aux médecins libéraux pour les dégager d’une partie de leurs tâches administratives : secrétariat téléphonique, aide à la comptabilité, site internet pour les patients. La maison médicale devenant ainsi un pôle médical commun Tout cela s’inscrit dans une conviction ancienne : on ne peut désormais penser la médecine libérale que dans une dimension territoriale, sinon on ne peut exercer correctement le métier de médecin généraliste qui est un suivi sur le long terme et transversal. Il faut créer une communauté qui apporte un confort ou une sécurité supplémentaire au médecin par rapport à son exercice solitaire ; ensuite la pérennisation de cette communauté pose l’exigence de son management et donc une formation ad hoc.

L’intervention sociale et les acteurs médicaux

C’est avec cette volonté que le service social du CH a tissé des liens avec le COMERBI et le Réseau Béziers Santé Méditerranée afin que les problématiques sociales fassent partie intégrante de la prise en charge dans et hors de l’hôpital. C’est un axe fort du Projet d’intervention sociale.

Thierry STEFANAGGI

Ouverte en mai 2005, située à proximité des urgences de l’hôpital, et gérée par le COMERBI , la MMG peut être considérée comme un modèle de collaboration assurant une prise en charge des patients par le bon acteur : les médecins généralistes sur la PDS et les médecins hospitaliers sur les urgences nécessitant avis spécialisés, recours aux plateaux techniques. Les résultats sont là : Les activités sont à la hausse pour les deux structures sans que le SAU ne soit encombré par les demandes de consultations, le nombre de médecins généralistes impliqués dans la PDS a augmenté et le centre hospitalier sait qu’il peut compter sur la médecine générale en cas d’afflux massifs.

La santé publique A la même époque une nouvelle réflexion est engagée par le service de santé publique de la ville de Béziers sur le programme EPODE, Ensemble prévenons l’obésité de l’enfant, de prévention primaire et de dépistage. Une association spécifique nommée Croque Santé se crée fin 2006 pour une prise en charge coordonnée et animer un réseau. Fin 2008 le COMERBI et Croque Santé fusionnent. En 2009 nous y avons ajouté, sous l’impulsion du Collège régional des généralistes enseignants, qui enseignent à la faculté et reçoivent des internes en stage dans leur cabinet, et avec l’aide du CREPS, l’expérimentation régionale de l’éducation thérapeutique en milieu

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Pour être efficace, l’intervention médico-sociale auprès des personnes hospitalisées doit s’ouvrir sur des collaborations dont la coordination ne peut pas émerger spontanément. Face aux maladies chroniques, aux filières de soins, au développement des soins en ambulatoire…le service social va étendre son rôle en s’inscrivant dans les exigences nouvelles de continuité des prises en charge au sein de coopérations interprofessionnelles complexes, exigences de lien entre intervention individuelle et action collective. Il y a nécessité pour le service social hospitalier de s’ouvrir de plus en plus aux partenaires extérieurs afin d’allier la fonction de soins de l’hôpital avec la fonction sociale. Le travail en partenariat est une constante du fonctionnement des services sociaux qui les inscrit dans une continuité des prises en charge. Le service social est très impliqué dans le travail en réseau, qui contribue à l’élaboration de plates-formes nécessaires à la coopération et permet une approche globale des situations, situant la prise en charge dans ses dimensions médicale, économique et sociale. La variété des besoins et des attentes du patient appelle des réponses croisées et une complémentarité des modes d’intervention. Par le jeu des apprentissages réciproques, le réseau permet de construire des projets, de décloisonner les systèmes, d’innover dans les réponses apportées aux publics fragilisés ou en difficulté. Les situations rencontrées imposent une multiplicité de professionnalités, une mise en commun de savoirs et d’approches variées

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Il a été élaboré, suite à une commande du directeur, à partir des réflexions menées avec les professionnels de santé et les partenaires extérieurs. Il vise à définir les orientations de la politique sociale dans la continuité des projets de service et conforter l’intervention sociale dans la prise en charge globale du patient. Intégré au projet d’établissement, il est en lien avec les différents projets institutionnels. Il inclut les programmes du plan régional de santé publique et les politiques sociales départementales et régionales. Le projet d’intervention sociale du centre hospitalier s’inscrit dans un contexte de forte croissance de la population, de pourcentage important de personnes âgées et de phénomènes de pauvreté et de précarité préoccupants. Il décline cinq thématiques : • l’actualité du contexte économique et social et l’évolution des pratiques professionnelles • les enjeux du service social hospitalier et la définition de nouvelles légitimités • l’articulation du sanitaire et du social, annexée au projet médical • le travail en réseau et la formalisation des partenariats • l’inscription dans une démarche qualité. Sur le terrain, la corrélation établie entre les problématiques de santé et les problématiques sociales fonde la légitimité de la recherche d’espaces d’articulation entre deux services complémentaires à rendre aux usagers, souvent logiquement indissociables si l’on se réfère à l’approche globale.


CH de BÉZIERS Une politique de RH axée sur la qualité Propos recueillis auprès de Michel JUNCAS, DRH Chantal BOUGEOT, coordonnateur des soins

A

l’heure ou l’approche des problématiques de gestion des ressources humaines se révèle essentiellement quantitatives, le centre hospitalier a positionné dans son projet social des axes forts d’amélioration qualitative des parcours professionnels. Nous sommes aussi dans un processus de continuité et de participation. Dans ce domaine rien ne se fait sans la durée. Pour chacun des projets que nous initions la dimension RH est toujours présente dès le début. Qui va faire fonctionner ? Quelles qualifications ? Quelles organisations ?

Michel JUNCAS

Lorsqu’une nouvelle activité est initiée, nous recrutons progressivement en fonction de la montée en charge, en anticipant la formation grâce à la mise en place du tutorat. A cet effet, avec l’encadrement soignant, nous avons initié une politique de tutorat pour accompagner les agents nouvellement recrutés. Nous avons commencé en psychiatrie et l’avons élargie aux autres services de soins. Le tuteur est un volontaire qui a la maîtrise de sa discipline, qui a des capacités pédagogiques et l’envie de transmettre. Les débutantes bénéficient systématiquement d’un stage d’initiation .En cours de carrière, le tutorat intervient si besoin est en cas de mutation. Certes cela a un coût, mais l’opérationnalité des agents formés permet une plus grande rapidité de montée en charge des activités nouvelles. Le SICS, service infirmier de compensation et de suppléance, offre, en outre, l’opportunité aux agents arrivants de découvrir les différents services de l’établissement avant de formuler une préférence d’affectation. Il nous permet de ne pas avoir recours à l’intérim !

Chantal BOUGEOT

gestion de l’agressivité, avec des volets prise en charge administrative, santé au travail, soutien psychologique, une table ronde avec des fonctionnaires de police et des ateliers pratiques de mise en situation est organisée régulièrement.

Crèche... Le rajeunissement des effectifs du CHB et notamment dans la tranche d’âge 20-30 ans, a conduit l’établissement à envisager la création d’une crèche interentreprises. Certes cette structure représente un coût de fonctionnement (entre 100 000 € et 200 000 €), mais elle va nous permettre de fidéliser les agents, et enfin de minimiser le recours à du personnel précaire.

CLACT ...et document unique GPMC, TUTORAT... Pour l’élaboration du document unique nous nous sommes associé le médecin gestionnaire des risques et une commission du CHSCT. Ceci a permis de fédérer les corps professionnels pour ne pas plaquer sur la réalité locale quelque chose qui serait préfabriqué ; Par ailleurs, cela a donné du crédit aux instances. Nous avons élaboré le projet de contrat local d’amélioration des conditions de travail à partir du document unique

Rythmes de travail...

La vision des partenaires sociaux, étant jusqu’alors, assez négative a priori car ils voyaient la menace de plans sociaux. En leur montrant que les métiers émergents compensent les postes déclinants leur perception de

La circulaire du CLACT FMESP 2007, a permis l’obtention de crédits de financement des CLACT. Les centres hospitaliers qui comme nous étaient prêts ont pu bénéficier d’un financement substantiel C’est sans doute la cohérence du CLACT avec le document unique qui a permis l’octroi d’une telle enveloppe, l’inscription dans une continuité et la démarche participative qui ont également été déterminants dans ce résultat. Nous avons rencontré

Nous nous attachons à l’aménagement des rythmes de travail. Nous avons constaté une forte demande pour l’organisation en 12 heures pour les services de réanimation, urgences et pédiatrie. S’il n’est pas question de généraliser, ce mode ne peut être rejeté. Les partenaires sociaux étaient franchement hostiles mais, dans la plupart des entreprises de santé privées du territoire. C’est ce mode d’exercice qui prévaut : en ne proposant pas

la GPMC évolue. Globalement d’ailleurs nous créons des postes chaque année en lien avec l’évolution d’activité du CHB, une quarantaine l’an dernier et autant cette année.

un réel écho auprès des partenaires sociaux. En outre, dans le cadre du CLACT et à titre d’exemple, une formation, trois fois quatre jours chaque année, sur la violence et la

cette option, cela devenait très pénalisant pour notre attractivité. Une enquête menée dans ces disciplines a montré qu’entre 70 % et

Depuis longtemps nous avons engagé une démarche de type GPMC, toutefois les départs en retraite massifs qui sont enregistrés depuis quelques années rendent cette exigence encore plus forte. Dès lors, nous avons centré cette démarche sur les métiers du soin car ce sont dans ces catégories là que nous risquions d’être déstabilisés par des départs. Nous avons d’abord dressé une cartographie des métiers pour connaître non seulement les métiers mais leurs évolutions possibles. Pour cela il fallait aller sur le terrain et avec les responsables, identifier quelles seront les évolutions en lien étroit avec les organisations.

80 % des personnels y étaient favorables. Les

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CH de BÉZIERS agents n’y voient pas seulement un avantage personnel, mais indiquent qu’il en résulte une plus-value de prise en charge du patient, car le travail est étalé dans la journée, avec moins de relèves donc plus de temps pour la relation avec le malade, une meilleure continuité de la prise en charge et de la circulation de l’information. Les patients ou leur famille nous disent quant à eux qu’ainsi ils ont toujours affaire à la même professionnelle. Dans un premier temps nous avons ciblé une expérimentation. S’agissant d’une organi-

sation dérogatoire à la réglementation, nous avons pris un engagement de suivi annuel par la médecine du travail et le CHSCT, avec des paramètres et des indicateurs objectifs. Il faut souligner que ce type d’organisation n’a pas pour objectif la réduction des effectifs

...et promotion professionnelle Dès 1998, nous avons mis l’accent sur une politique volontariste de promotion professionnelle et à ce jour 50 % du plan de formation

annuel lui est consacré, ce qui correspond à une quarantaine d’agents. A long terme nous en percevons les bénéfices : non seulement en terme de politique sociale, mais de fidélisation des agents en leur mettant en perspective une progression de carrière .Ceci étant, cette démarche n’exclut pas l’ouverture sur l’extérieur qui reste un axe de recrutement afin d’entretenir le dynamisme : dès lors, les promotions internes n’occupent qu’une part de nos recrutements.

La gestion des risques dans le domaine des RH Propos recueillis auprès de Claire GATECEL, vice présidente de la CME, médecin gestionnaire des risques

D

epuis cinq ans, nous conduisons une démarche ayant un double objectif : demander au professionnel de construire ses projets d’évolution des conditions de travail en y intégrant l’impact positif sur la prise en charge du patient.

travail s’il veut avoir une vision plus globale a besoin qu’on lui apporte des méthodes car il fonctionne essentiellement sur la base du colloque singulier. Les choses se calent avec le temps : chacun apporte à l’autre.

Nous sommes en permanence dans ce cheminement qui génère une dynamique intéressante. Nous mettons en place des indicateurs à la fois de mesure de la pénibilité du travail et d’évaluation de la prise en charge du patient qui sont analysés en parallèle, en essayant de créer des systèmes de mesure fiables et indiscutables.

Pour que le gestionnaire des risques ait prise sur la réalité, il lui faut surtout savoir entendre et savoir parler à tous, comprendre tous les langages ; cela s’apprend. Le gestionnaire de risques est d’abord un communicant.

Nos rapports avec le médecin de santé au travail sont sans problèmes car nous ne sommes pas sur le même champ. Le champ du médecin gestionnaire de risques est d’apporter une expertise en termes de méthodes, le champ du médecin de santé au travail est d’amener une expertise en termes de connaissances de la santé au travail et de ses problématiques. Ces deux expertises sont complémentaires. Le service de santé au

Dans sa fonction se dégagent deux éléments déterminants : • la prévention et l’anticipation des risques physiques, en particulier pour ce qui concerne les manutentions : en effet les professionnels concernés ne sont pas formés initialement à se préserver et il faut apporter beaucoup d’éducation et lutter contre la tendance à prendre des risques inconsidérément • la souffrance au travail existe alors que la demande de productivité augmente : elle exige que l’on se préoccupe du management de proximité pour la limiter au maximum et que l’on élabore des échelles de mesure et des

dispositifs d’alerte. Pour la suite décisoire de la gestion du risque, nous avons bien séparé celle-ci de la détermination des plans d’actions, car il n’appartient pas au gestionnaire de risque de fixer le niveau de risque acceptable : il n’est pas décideur mais apporte des outils d’aide à la décision. Il ne fait pas d’auto-saisine directe qui pourrait mettre l’établissement en difficulté La leçon essentielle tirée de notre pratique est que le soin est un acte humain : la qualité au travail influe directement sur la qualité du travail. L’interface entre la vie personnelle et la vie professionnelle ne doit pas être négligée. (1) taux de performance : temps d’utilisation des salles/temps de mise à disposition du personnel

Le 26 avril 2010, Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports a honoré le centre hospitalier de sa visite. Une présentation de la directrice et des responsables de l’établissement a permis de démontrer le dynamisme de l’établissement au travers de deux illustrations : l’extension du plateau technique opératoire et la coopération avec la médecine de ville. A cette occasion, Mme la ministre a rencontré le dernier jeune chirurgien recruté au CHB, un ophtalmologue des Quinze-Vingts qui a trouvé au Centre hospitalier de Béziers la réactivité lui permettant de concrétiser son projet professionnel.

Reportage réalisé par Dominique MATHIS redaction@dhmagazine.fr

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CH de CHÂTEAUDUN

Châteaudun, hôpital de tous !

E

ntre Beauce, Perche et Orléanais, l’hôpital de Châteaudun se veut la structure de proximité nécessaire pour répondre aux besoins immédiats des populations du sud de l’Eure-et-Loir. Deux mots d’ordre résument sa stratégie : ouverture et partenariat. Avec les hôpitaux les plus proches, comme Chartres ou Vendôme, mais aussi la médecine de ville. La modernisation y suit également son cours, avec un PACS en fonctionnement depuis près d’un an et de nouveaux équipements prévus pour 2010.

L’hôpital n’est plus un château fort Propos recueillis auprès de Didier POILLERAT, directeur

être un château fort refermé sur lui-même. Nous développons donc le travail en réseau et les partenariats avec les hôpitaux voisins, notamment depuis la fermeture de notre chirurgie conventionnelle au printemps 2009.

DH Magazine : Quelle est la situation du CH dans son territoire de santé ? Didier Poillerat : Le bassin couvert comprend une population plutôt âgée d’environ 60 000 habitants et nous sommes le seul hôpital dans un rayon de 45 à 50 km. Il y a assez peu de spécialistes en ville et beaucoup d’entre eux partagent leur temps entre leur cabinet et l’hôpital. Parallèlement, la région Centre est la seconde région la moins bien dotée de France et les établissements du Cher, de l’Indre et du sud de l’Eure-et-Loir sont euxmêmes moins bien dotés que la moyenne régionale. Dans ce contexte, nous essayons de rester attractifs, avec du matériel haut de gamme comme en imagerie, mais aussi de la réactivité pour recevoir et accompagner les médecins qui postulent chez nous. En facilitant leur logement et leurs démarches à leur arrivée, nous obtenons des résultats positifs dans le recrutement.

Nous coopérons donc avec la clinique de Vendôme - dont les chirurgiens se déplacent chez nous - sur les consultations avancées en orthopédie, viscéral, ORL et urologie. Par le biais du PACS installé l’année dernière, nous recueillons conseils et avis de spécialistes extérieurs à l’hôpital qui peuvent avoir accès à nos images. Nous développons aussi la collaboration avec l’hôpital de Chartres en cardiologie, cancérologie et pneumologie : ce mode de fonctionnement existe depuis longtemps sur la cardiologie, avec depuis fin février un cardiologue de Chartres qui se déplace à Châteaudun, tandis que nos pneumologues vont consulter à Chartres. Le but est d’harmoniser les pratiques entre établissements. Le fait que les équipes se connaissent facilite aussi les transferts de malades en cas de complications.

nous savons faire et entretenons un réseau de relations pour tous les autres cas. Autre élément d’importance : nous possédons une maternité de niveau 1 de qualité reconnue et bien notée, qui capte environ 85 % des parturientes des environs. Nous nous attendons à ce que le nombre de naissances y progresse et atteigne 520 à 530 naissances en 2010, contre 460 l’an dernier. Tous nos gynécologues ont la qualification chirurgicale et nous avons un gynécologue de Chartres présent ici en temps partagé. Enfin, nous sommes dotés d’un fort secteur gériatrique incluant médecine aigüe, long séjour de 100 lits et maison de retraite de 173 lits, avec dans ces deux derniers cas un taux de remplissage supérieur à 90 %. Les gens viennent parfois de loin car les tarifs des maisons de retraite sont ici moins élevés et plus attractifs qu’ailleurs. En résumé, la stratégie est de nouer des partenariats, redonner confiance à la population et aux médecins de ville et faire ce que nous savons faire en restant dans notre rôle.

DH : Dans quels autres projets vous êtes-vous lancés ?

DH : Comment résumeriez-vous la stratégie de l’hôpital ?

Nous ferons aussi de la chirurgie ambulatoire un axe de développement pour les années qui viennent, pour des actes relativement simples et via des consultations en journée. Nous sommes enfin en relation avec Orléans à 55 km et

DP : L’hôpital s’inscrit dans une logique de proximité. Nous savons qu’il n’est plus possible aujourd’hui de travailler seul à l’écart des autres établissements : l’hôpital ne peut plus

Tours à 80 km pour la neurochirurgie pointue et les cas d’urgence, lorsque la collaboration avec les hôpitaux plus proches trouve ses limites. Ainsi, nous nous recentrons sur ce que

ayant cours, nous avons regroupé l’intégralité des SSR, augmentés de 20 lits pour une capacité totale de 50, au troisième étage, où se

DP : Nous sommes en train de réécrire le projet médical d’établissement et de modifier la répartition des services. Parmi les projets

trouve désormais la salle de kinésithérapie,

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CH de CHÂTEAUDUN auparavant séparée du service. Nous rééquipons l’hôpital en matériel médical, notamment en imagerie, avec une salle capteur plan prévue pour 2010 et un nouveau scanner pour 2011. La cuisine devrait également être restructurée d’ici fin 2010 : les travaux vont débuter. Nous renouvelons aussi les équipements de sécurité incendie. Nous allons prochainement agrandir les urgences de quatre places. À plus long terme, nous espérons reconstruire ce service, conçu pour traiter 8 000 entrées par an alors que nous en faisons 16 000. En termes de management, l’idée est d’associer les principaux responsables sur les dossiers. Nous allons rebâtir ensemble les pôles qui ne fonctionnaient pas parfaitement jusqu’ici. Le conseil exécutif quant à lui va bien, ses grandes décisions sont généralement prises à l’unanimité en bonne entente entre médecins et administratifs.

Le Dunois se met à l’heure du PACS Propos recueillis auprès de Didier POILLERAT, directeur et Georges HUBLARD, chef du service d’imagerie

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epuis mars 2009, un système d’archivage des images (scanners et radios) fonctionne à Châteaudun, tandis que les démarches d’installation se multiplient dans les hôpitaux de proximité. Et les responsables ne nient pas les avantages que la solution leur procure : « Les images sont stockées sur un serveur central sécurisé et accessibles depuis les services et même à domicile pendant les gardes. Les archives sont également consultables en externe, par exemple pour le suivi cancérologique lorsque les patients se rendent dans plusieurs hôpitaux, avec la possibilité de comparer les images récentes aux précédentes d’un patient donné. Vendôme consulte ainsi nos images en orthopédie et un système de post-it facilite la communication entre établissements ».

Un investissement qualitatif et économique Au sein de l’hôpital, une vingtaine de postes et d’écrans adaptés permettent d’accéder aux images. Les intervenants extérieurs peuvent quant à eux être aussi bien les CHU alentour que les médecins de ville. « Nous avons même déjà donné à consulter des images à Rouen pour de la neurochirurgie spécifique », ajoutent les responsables. Une société de services rennaise assure connexion et sécurisation. L’hôpital de Châteaudun fut le premier du département à se lancer dans l’aventure, qui présente en outre l’intérêt de faire des économies sur les films. Ces économies permettraient « de rentabiliser l’investissement de départ en trois ans d’exploitation ».

Des applications connexes enrichies Le temps d’adaptation des équipes a été rapide et n’a pas posé de problèmes particuliers à Châteaudun, preuve que la gestion du changement n’est pas toujours un fardeau, mais également que les applications progressent ou paraissent plus intuitives pour l’utilisateur. C’est Carestream qui a été retenu pour ce marché d’archivage centralisé.

L’interprétation des radios à distance s’est imposée rapidement, si bien que les responsables n’hésitent plus à qualifier le dispositif d’incontournable. Les petits hôpitaux peuvent grâce au procédé s’organiser de façon plus souple avec des systèmes de remplacement spécifiques. Et le PACS sert évidemment la stratégie de partenariat et de réseau voulue par le CH, notamment avec ses voisins de

Au système d’archivage sont d’autre part associées des fonctionnalités jugées particulièrement utiles par le service d’imagerie, comme la prise de rendez-vous et la dictée vocale. En d’autres termes, le stockage ne concerne pas que les images mais toute une série d’informations connexes, du diagnostic vocal à l’information patient brute. Des infor-

Chartres et Vendôme. La valeur ajoutée de l’outil se fait encore davantage sentir pour les urgences, avec un gain de temps non négligeable dans le cycle de prise en charge.

mations qui se multiplieront à mesure que le système d’information évoluera, notamment à travers le dossier patient, prochaine grande étape pour l’hôpital de Châteaudun.

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Entre l’équilibre financier et l’offre médicale de proximité Propos recueillis auprès de Marc LETHIELLEUX, directeur adjoint en charge des services économiques et financiers, de la logistique et des systèmes d’information

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a situation du CH de Châteaudun illustre bien la relative incertitude autour du modèle économique de l’hôpital public de proximité dans certaines zones. « Dans l’absolu, nous sommes censés être en déficit avec la fin de la chirurgie, dont les recettes couvraient beaucoup de dépenses. Ce déficit est actuellement couvert par des subventions : l’ARH nous a accordé 3 M € d’aides. Ce qui fait qu’un surcroît d’activité inattendu sur la médecine devrait à terme… nous mettre en excédent », explique M. LETHIELLEUX.

Une gestion mesurée mais complexe Pourtant, l’hôpital de Châteaudun est loin d’être dépensier : « Nous sommes en sousinvestissement depuis plusieurs années. Le déficit est structurel, nous n’aurions pas pu le résorber sans aide. Étant situés à 50 km de Chartres et à 35 de Vendôme, aucun autre hôpital ne pourrait accoucher 500 enfants par an à proximité. Cette situation nous oblige à conserver un bloc pour les urgences gynécologiques ». La moitié du déficit correspond à l’activité de ce bloc jugé indispensable.

l’usage des films avec des gains substantiels à la clé. La toute prochaine salle capteur plan permettra de passer au tout numérique et d’éliminer totalement un poste de dépenses traditionnellement très onéreux.

Des activités compensatoires

Le pari de court terme pour compenser ce déficit structurel a été la création de 20 lits supplémentaires en SSR, accompagnée d’une dotation d’1,2 M € de l’ARH. Une activité qui passera en T2A dans les deux années qui viennent, et dont les dirigeants espèrent qu’elle apportera des retombées significatives. Il faudra donc promouvoir localement ce nouvel axe de l’offre de soins pour faire le plein. Pour l’instant, le SSR est plutôt à orientation gériatrique, mais l’ajout de ces lits a pour aussi objectif son rajeunissement et l’introduction d’autres catégories de patients.

De façon générale, l’externalisation des fonctions logistiques traditionnelles de l’hôpital n’est pas économiquement avantageuse pour Châteaudun, qui en outre a conservé 86 % de sa blanchisserie en interne, ainsi que la fonction de nettoyage : « Cette situation est liée à un effet de seuil, l’externalisation étant surtout avantageuse pour les structures de grande taille. Et en outre, après la fermeture de la chirurgie, la situation ne serait pas évidente à gérer au niveau social ». À ces fonc-

Parallèlement, le projet de dossier patient informatisé devrait bientôt voir le jour. L’hôpital s’est donné deux ans pour revoir son système d’information, en commençant par le noyau pour ensuite satisfaire aux nombreuses demandes des services comme les urgences et le labo pour des outils spécifiques qui viendront s’y greffer. Les chantiers ne manquent donc pas à Châteaudun, qui offre un bel exemple d’une modernisation au plus près du besoin et avec les moyens du bord.

La rénovation de la cuisine prévue pour cette année est un autre exemple : « Nous en sommes actuellement à la réception des offres. Nous avons pris l’option de maintenir la restauration en interne, ce qui nous oblige à renouveler son matériel vétuste et à la remettre aux normes, avec des réflexions sur l’operculage pour générer un gain global ». Budget estimé de l’opération : 650 000 €.

De plus, l’endettement de l’hôpital, actuellement de 16 %, reste très limité et devrait s’éteindre car il correspond à d’anciens investissements. Châteaudun conserve donc une bonne capacité d’emprunt, qu’il consacrera en partie à la croissance des amortissements liés aux nouveaux investissements et travaux nécessaires sur la structure actuelle, qui date de 1976 et dont les besoins de rénovation vont probablement s’accumuler.

Viser qualité et rentabilité des investissements L’exemple de l’imagerie montre que les renouvellements d’équipements envisagés favorisent l’amélioration de la situation financière globale. Le travail accompli sur la radiologie, pour un coût d’environ 150 000 €, devrait permettre des gains de productivité et de qualité des soins importants, mais aussi limiter

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tions s’ajoute celle de maintenance, assurée sur tous les corps de métier par des agents polyvalents.

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CH de CHÂTEAUDUN Une maternité qui progresse Propos recueillis auprès de Michel BLOT, gynécologue obstétricien et président de la CME

L

a maternité de proximité de l’hôpital de Châteaudun, de 17 places, paraît en bonne position sur son territoire. Avec environ 500 accouchements par an, chiffre en progression, elle bénéficie d’une certaine attractivité, étant située à 45 km de toute autre structure et garantissant une « activité de type obstétrical et gynécologique » pour d’éventuels postulants. Les compétences sont jusqu’ici disponibles et la maternité « jouit d’une bonne renommée dans la population », là où l’ancienne chirurgie était freinée par une réputation difficile. Elle devrait aussi renforcer son monopole local avec la fermeture prévue d’une clinique de Chartres, qui ne trouvait plus de médecins, et un secteur libéral tendant à disparaître.

Une logique de coopération Dans sa logique de coopération, Châteaudun partage un médecin avec Chartres et un autre avec Dreux. Les deux principales villes d’Eure-et-Loir, qui sont situées plus au nord, légitiment cette position de relais du CH au sud du département. Un autre bon moyen de conserver les compétences requises en ces temps difficiles. À titre de comparaison, les CH de référence que sont Dreux et Chartres enregistrent respectivement et approximativement 1 700 et 2 400 accouchements chaque année. « Dans le projet médical à 5 ans, l’un des aspects était financier avec la volonté de mettre

les hôpitaux à l’équilibre. Mais notre bloc opératoire est en déficit, ne servant qu’à l’activité ambulatoire, activité nécessaire mais qui ne permet pas d’atteindre l’équilibre, qui ne peut dès lors être compensé qu’en médecine ou en gériatrie », conclut Michel Blot. Et ce alors que les activités de chirurgies sont déployées sur la clinique de Vendôme, qui en a récupéré la majeure partie.

Un peu d’histoire

L

a ville de Châteaudun est connue pour sa forteresse, qui s’est construite en plusieurs étapes au fil des siècles avec une grande diversité de styles mais néanmoins une belle cohérence d’ensemble, depuis ses fondations ordonnées par le comte de Blois au Xe siècle jusqu’à l’aile Dunois de style renaissance et la Sainte Chapelle, construites dans les années 1460, en passant par son imposant donjon du XIIe siècle.

Les origines de l’Hôtel-Dieu sont tout aussi lointaines, puisqu’il date probablement du XIe siècle et fut très certainement fondé par l’évêque Yves de Chartres à côté de l’église de la Madeleine, sous la forme d’une communauté ecclésiastique. Saint-Nicolas était le patron de la chapelle de l’hôpital : les « frères condonnés » tenaient le fameux bâton du Saint-Nicolas en signe de leur engagement à quêter pour cet hôpital dans les paroisses voisines. L’hôpital de Vendôme appartenait également à ces frères religieux de la congrégation Saint-Sulpice de Rennes. Ces structures profitèrent des élans de charité des comtes locaux pendant les premiers siècles du second millénaire. Leurs dons permirent d’agrandir et de bâtir l’église Saint-Nicolas en 1375, édifice détruit pendant la Révolution. L’Hôtel-Dieu renfermait d’étonnants documents anciens… Dans son Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules imprimé en 1764, Jean-Joseph Expilly écrivait ainsi : « On conserve des titres de l’an 1100 dans le trésor de Saint-Nicolas de l’Hôpital, qui prouvent qu’on battait monnaie à Châteaudun, puisqu’il est fait mention de Solidi Dunenses. L’on voit de ces monnaies dans les cabinets des curieux, lesquelles ont pour légende ces deux mots, Dunis Castili ». Chartres n’était pas seule à battre sa propre monnaie dans les parages. Pour l’anecdote, l’auteur poursuit sa description en dressant cet amusant portrait des Dunois : « Les habitants de Châteaudun passent pour être d’une grande vivacité d’esprit, ce qui a donné lieu au proverbe : Il est de Châteaudun, il entend à demi-mot ». L’organisation et l’administration de l’Hôtel-Dieu passèrent ensuite sous le contrôle de commissaires nommés par la chambre–ville dans le courant du XVIe siècle. Le livret d’accueil de l’hôpital actuel précise qu’« en 1654, Saint-Vincent de Paul vint lui-même y établir les trois premières filles de la charité, ordre religieux présent jusqu’en 1976 ». C’est au milieu du XVIIIe qu’agrandissement et restauration furent entrepris sous la direction de Philippe Guillois, architecte et administrateur. 36 lits composaient alors l’hôpital. Il subira des bombardements pendant la Seconde guerre mondiale, mais ne cessera pourtant son activité qu’en 1976, année de la mise en service du bâtiment actuel et qui n’intégrera le long séjour qu’à partir de 1990, lorsque fut achevée la construction d’un bâtiment jouxtant la structure centrale.

Reportage réalisé par Julien MONCHANIN - julien@dhmagazine.fr

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PAROLES D’EXPERT

Le dossier-patient : de l’ère de l’écrit... à l’ère de l’écran ! Propos recueillis auprès de Léon LALIEU et Laurent FAVRE, I-FourC Technologies Pourtant, tous nous reconnaissons l’importance du dossier-patient : historique médical du patient et gage de qualité des soins.

Léon LALIEU - Directeur I-FourC

T

out comme dans notre quotidien, la culture « papier » est encore très présente dans nos hôpitaux. Savez-vous que les dossiers-patients représentent des kilomètres, et souvent même des dizaines de kilomètres de rayonnages ...et bien sûr des tonnes de papiers ? Ils sont là ! Souvent pendant des années, dans l’éventualité d’être « réactivés » par le passage du patient dans l’hôpital. Seulement voilà, le dossier-patient dépend du code de la santé publique qui définit des durées légales de conservation, minimales et obligatoires, de 10, 20 et même 30 ans selon les types de dossiers... avant de devenir à part entière une archive publique dépendant alors des Archives Nationales. Seule cette administration peut alors décider de leur sort : en conserver pour toujours des séries statistiques ou accepter leur destruction. Ce devoir oblige donc les hôpitaux à organiser leur conservation : les dossiers sont principalement gérés au sein des services des Archives Centrales, d’autres sont à disposition dans les services de soins. Même si certains avouent aussi un peu d’archivage « sauvage » dans les services . Mais très vite se posent 2 problèmes : le manque de place dans l’hôpital avec une, puis plusieurs salles d’archives le manque de personnels et d’informatisation pour assurer cette gestion et la traçabilité de ces milliers (voire millions) de dossiers. Car c’est également autant de personnels, donc du temps d’ETP, qui sont consacrés quotidiennement à la manipulation de ces dossiers où plusieurs centaines d’entre eux sont mouvementés chaque jour. Si c’est le métier des archivistes, c’est aussi jusqu’à 20 % du temps des secrétaires médicales dédié à cette gestion de dossierspatients et non pas à leur cœur de métier : d’où le retard dans les saisies des comptes-rendus de soins et la difficulté d’assurer parfois un accueil des patients à la hauteur de leur besoin. D’autres conséquences découlent de la nature même de ce support d’information : l’achat de toutes les fournitures et consommables, mais surtout le non-partage ou le non-accès à cette information parfois vitale. Ce n’est ni pratique, ni économique, ni écologique (tout ce bois, cette eau et ces produits chimiques pour avoir du papier !).

Si important qu’entre le Plan HÔPITAL 2012 et la loi Hôpital-Patient-Santé-Territoire, il est au cœur de l’évolution des Systèmes d’Information Hospitaliers (SIH). Qui n’a pas son Dossier-Patient Informatisé (DPI) ? Ou qui voudrait bien l’avoir ! Si certains ont bien un Dossier Minimum Commun Informatisé, avec quelques domaines équipés (gestion administrative, agenda de consultations et/ou d’hospitalisation, formulaires médicaux, saisie des actes (CCAM), saisie des RUM (PMSI et T2A)), rares sont les hôpitaux qui ont un vrai DPI. L’amélioration d’un SIH doit permettre l’amélioration du partage d’informations entre professionnels de santé pour une amélioration qualitative de la prise en charge du patient et une amélioration technique de la gestion de son circuit au sein de l’établissement. Aussi, la perspective d’un dossier-patient informatisé doit permettre le recueil, l’ajout, la conservation en même temps que la disponibilité de TOUTES les informations médicales autour du patient. La nécessité de conserver les dossiers-papier (historique des soins du patient, durée légale de conservation, « culture du papier »,…) semble s’opposer à l’arrivée, lente, mais probablement inexorable, du dossier informatisé malgré la prise en compte uniquement des données récentes du patient, le coût de l’informatisation et la complexité du circuit patient au sein de l’hôpital. Entre financement des établissements de santé, management hospitalier, accréditation, gestion des risques et recherche de la qualité : l’hôpital change. Et à l’heure du numérique, peut-on se satisfaire de dossiers “papier” qui comportent de si nombreux défauts ? Dossiers incomplets, perdus, non exploitables, communication incomplète, lente, retardée ou impossible… Archives matérielles archaïques même dans les plus grands CHU… D’où la nécessité d’examens agressifs redondants, onéreux et parfois dangereux. Si le DPI intègre les données les plus récentes sur le patient, comment tenir compte de son historique médical, si ce n’est en intégrant également son dossier papier ? Et pourtant, ces 2 univers si différents peuvent se réunir en 1 seul : si, jusqu’à maintenant, on imprimait le document informatique pour le mettre dans une pochette, on peut désormais convertir l’information-papier pour la joindre au dossier digital ; c’est la numérisation ! Ainsi seront réunis ces 2 univers que sont l’histoire et le devenir du patient. Encore faut-il que ce dossier digital soit facilement exploitable par tout utilisateur: et quoi de mieux que de reconstituer le dossier physique sous son même aspect digital ? Pouvoir le feuilleter comme

on le ferait en vrai, voire l’enrichir en y ajoutant de nouveaux documents, et même écrire dedans avec le stylet d’un Tablet PC ? Quoi de mieux qu’un « Dossier VIRTUEL » ? C’est assurer cette transition d’un univers papier vers un univers digital, qu’en tant que fondateur de I-FourC Technologies, j’ai (Léon LALIEU) voulu faire depuis le début des années 2000 en concevant une solution 3 en 1 : une prestation d’externalisation pour permettre la conservation des documents une solution logicielle JIM spécialisée dans la traçabilité des dossiers au sein de chaque organisation: gestion de tous les mouvements (demandes par les services, prêts directs ou entre collègues, retours aux archives), gestion de leurs localisations et des durées légales de conservation une prestation de numérisation : « en masse » ou « à la demande », installation de chaîne de dématérialisation adaptée en fonction des besoins des hôpitaux, et surtout un rendu de l’information numérisée sous forme d’un « dossier virtuel » très proche du dossier réel, pour assurer une réelle « dématérialisation » du support papier. Bien entendu, l’impact économique d’un tel transfert d’informations est aussi une préoccupation majeure lors de chaque étude par les directeurs d’hôpitaux. Une politique réelle de « Retour Sur Investissements » n’identifie pas seulement les coûts en matériel et logiciels, mais elle doit évaluer les économies réalisées en consommables et surtout des gains d’efficacité en temps de personnels gagnés : Partage et rapidité de transmission des dossiers « dématérialisés » peuvent améliorer jusqu’à 20 % les critères d’efficacité et de qualité des soins. Réorganisation du travail pour le personnel des archives : gain de temps de manipulation, responsabilisation dans la gestion des dossiers (collecte et numérisation) et valorisation des tâches par l’informatisation. L’expérience montre souvent un retour sur investissements dès l’année qui suit la mise en place d’une chaîne de dématérialisation ; amortissement qui se poursuit sur les 3 à 4 années suivantes. Un point important de la réussite d’un tel projet est aussi son acceptation par l’utilisateur final : un logiciel de traçabilité ergonomique et convivial, modulable, adaptable et évolutif, qu’il est possible d’intégrer dans l’environnement informatique quotidien du SIH par un Plug-In, qui peut récupérer automatiquement les identitéspatients, voire se connecter à un logiciel de rendez-vous. le « dossier virtuel », accessible directement à partir du logiciel de traçabilité JIM, est aussi un facteur de réussite important dans l’appropriation que chacun en fera. Imaginez-vous demain en train de feuilleter vos documents sur votre écran !

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CH de FONTENAY-LE-COMTE

Toujours en Pôle position

C

inq ans après son lancement, le Pôle Santé Sud-Vendée (PSSV) de Fontenay-le-Comte a trouvé son rythme de croisière. Le Centre hospitalier et la Clinique Sud-Vendée sont toujours sur la même longueur d’onde et plus proches que jamais.

Les urgences

Propos recueillis auprès de Saïd MEKNACI, chef de service des urgences, Chantal BOIVINEAU, cadre supérieur de santé et Marc HECTOR, directeur du Centre hospitalier

A gauche le Docteur Saïd Meknaci, à droite, Chantal Boivineau.

A

vant la création du pôle, le centre hospitalier de Fontenay-le-Comte (CHF) enregistrait 13 000 passages annuels aux urgences. Dans ses nouveaux locaux, le service prend désormais en charge 18 000 passages pour le compte des deux établissements du PSSV. Pour en arriver là, le cheminement ne fut pas de tout repos : effet de taille, organisation de la venue des chirurgiens privés, adaptation des pratiques. « Au début, ce fut dur ! lâche le Dr Meknaci. Les urgences sont le pivot du Pôle Santé Sud-Vendée.» Etant l’un des pionniers du rapprochement public-privé en France, le PSSV avait très peu de repères. Il a servi en quelque sorte de cobaye. Le service s’est bien adapté et il vient de réussir son informatisation, mais il reste encore des points à améliorer. En tête des aspects positifs, la forte disponibilité des praticiens privés (conventionnés secteur I) et la facilité des échanges. Une entente qu’il a fallu construire pas à pas, dans un

climat de confiance. « L’organisation de commissions d’urgence avec des thématiques a permis de réunir public et privé, d’apprendre à se connaître et à s’organiser. Car nous avions quand même des cultures différentes. Cela a été très positif », note Chantal Boivineau. Ces commissions ont été mises en place par le Dr Meknaci.»On s’est dit les choses sincèrement avant de discuter et de résoudre les problèmes», se félicite le chef de service des urgences. A l’issue de ces échanges, des protocoles communs ont été montés, facilitant le travail et l’organisation de chacun. Ce rapprochement est surtout un gain pour le patient. Les discussions se font désormais en direct, in situ et autour du patient. En revanche, le secteur des lits de porte reste en difficulté ; les lits créés sont en nombre insuffisant et cela entraîne un phénomène récurrent d’embouteillage aux urgences. « Nous avons demandé le soutien de la MEAH pour que nous puissions disposer des expériences

mais nous souffrons d’un manque crucial de solutions en aval », explique-t-on du côté des urgences. Les lits de médecine du CHF sont totalement saturés avec une DMS inférieure au case-mix de référence. L’activité s’en trouve reportée vers les lits-porte. La clinique utilise également ces lits en cas d’attente ce qui n’est pas sans impact sur les coûts. Il y a du temps médical, des examens biologiques et d’imagerie, etc. Une situation qui fragilise l’hôpital. En cas de pic d’activité, les lits-porte (qui atteignent 2 000 hospitalisations par an) sont donc transformés en lits d’hospitalisation. « Il faut que l’on augmente notre capacité et que l’on voit au niveau de la prise en charge du court-séjour si un maillon ne peut pas être trouvé entre les lits-porte et l’hospitalisation », avance Marc Hector, qui estime qu’il manque à Fontenay 25 lits par rapport à la moyenne régionale. Cela pourrait éviter un dysfonctionnement général dans la répartition des lits. L’autre souhait du Dr Meknaci concerne l’imagerie médicale. Il espère la création d’une salle supplémentaire susceptible d’être dédiée aux urgences. « C’est le maillon faible, reconnaît Chantal Boivineau. Cela réduirait le temps d’attente. On ne demande pas de prioriser les urgences, mais cela a très probablement un impact sur une partie de notre circuit. » Les urgentistes reconnaissent pourtant l’attitude positive des radiologues toujours disponibles. Des écrans ont été mis à la disposition des urgences pour la réception et l’interprétation des images numérisées en temps réel. « On a l’avantage d’avoir une structure complète et bien équipée, avec des radiologues présents qui assurent une continuité médicale. Ils sont entrés dans une logique de permanence de soins grâce au Pôle », se félicite Marc Hector.

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La maternité Propos recueillis auprès de Jean-Luc BENETEAU, chef du service gynécologie-obstétrique et Elisabeth LE RAY, cadre sage-femme

L’

accord-cadre CH-Clinique confiait l’activité de naissance au CH en demandant aux chirurgiens de la Clinique d’assurer la couverture chirurgicale. Restait à concrétiser la théorie dans une organisation fonctionnelle, opérationnelle, administrative et juridique. De plus, plusieurs gynécologues souhaitaient poursuivre une activité chirurgicale. « Ça a été un progrès pour nous, car on accède à un plateau technique plus important », fait remarquer le Dr Bénéteau. En cinq ans, la maternité a connu une hausse sensible de son activité, passant de près de 750 naissances par an à plus de 1 000. Pour ceux qui le vivent au quotidien, la création du Pôle Santé n’a apporté que du positif au personnel de la maternité : une hôtellerie améliorée, des locaux flambants neufs et une attractivité nouvelle grâce à cette prise en charge centralisée. L’éventail des spécialités s’est élargi et le PSSV prend désormais en charge un plus grand nombre de pathologies. Un plus non négligeable pour un bassin de population qui n’a, lui, pas changé et qui voit diminuer la fuite de Fontenaisiens vers des établissements hors territoire.

Restait alors à rendre le tout totalement transparent aux yeux du patient. « On voulait que le patient qui arrive aux urgences ne se rende pas compte du changement de structure. Il fallait qu’il ne le voie pas dans sa prise en charge. C’était fondamental », martèle Elisabeth Le Ray. Faire disparaître le traditionnel clivage public-privé devient essentiel pour la direction du Pôle qui veut faire passer un « message d’uniformité et d’union ». Pour cela, une équipe mixte est instaurée dès le départ et la proximité géographique indispensable. Car elle permet d’avoir rapidement un avis médical pour toute patiente arrivant en gynécologie.

IBODE-IADE, une place centrale Avec le transfert des chirurgies orthopédique et viscérale au privé, les IBODE et IADE du CHF risquaient de perdre un champ important de leur activité. S’agissant de ressources paramédicales rares, le directeur s’est attaché à promouvoir un projet d’équipes communes (IBODE) ou de mise à la disposition (IADE), et ces infirmières ont finalement pris une place centrale et essentielle. « Elles sont à la dis-

position de la clinique en activité programmée et en astreinte de sécurité ou opérationnelle, ajoute le chef de service. On fait beaucoup appel à elles pour les urgences obstétricales et la gynécologie d’urgence. » Ce nouveau statut à cheval sur les deux entités a permis aux IBODE et IADE de continuer à travailler dans leur spécialité. Les IADE peuvent ainsi, parallèlement à leur travail à l’hôpital, faire de l’anesthésie générale à la clinique, conservant ainsi leurs compétences et améliorant leur technique. C’est à la fois une source de motivation et un intérêt professionnel pour les agents. La structure du service est propice à ce fonctionnement avec une salle de césarienne dans la partie hôpital et le bloc opératoire mitoyen, mais côté privé. La salle de surveillance postinterventionnelle, unique, se situe au centre de cette organisation. Pour travailler ainsi en équipe, au-delà de l’aspect juridique à trouver, il a également fallu mettre en place des protocoles communs. Les IBODE et les IADE ont été le centre névralgique de cette organisation qui a mené à une uniformisation des pratiques, à l’instauration de systèmes d’appel d’urgence, parfois sous la simple forme d’un buzzer qui permet d’appeler un spécialiste en urgence. Un système sécuritaire qui contribue grandement à rassurer cliniciens et hospitaliers.

La clinique Sud-Vendée, un partenaire heureux Propos recueillis auprès de Jean-François BABIN, directeur de la Clinique Sud-Vendée, Martine DUCRAY, infirmière hygiéniste, Martine GOYEC, infirmière au bloc opératoire et Marc HECTOR, directeur du Centre hospitalier

«

Avec cinq ans de recul, on peut être très satisfait de notre collaboration, se félicite Jean-François Babin. C’est sans doute le fait que ce soit, à l’origine, un choix territorial et non un choix imposé par la tutelle qui a permis cette réussite. Nous avons essayé de respecter les intérêts de chacun. A priori, on s’y retrouve en termes de structure publique et privée. » Comme du côté de l’hôpital, la satisfaction est de mise à la clinique, cinq ans après le lancement du Pôle Santé. Le privé a obtenu la chirurgie et les explorations

fonctionnelles. Il a fallu rassurer par le biais de la signature d’un contrat de concession de service public qui entérinait un fonctionnement déjà existant : égalité d’accès aux soins, secteur 1 dans toutes les spécialités, et permanence des soins organisée .Cela n’a pas bouleversé les habitudes de la structure.

Une organisation satisfaisante Pour le privé, les objectifs de départ ont été atteints et le contrat de base de la collaboration rempli. Le Pôle a permis à la clinique de passer de 7 000 à 10 000 interventions par

Jean-François Babin , Martine Ducray et Martine Goyec

80

an. « En termes d’attractivité et de réponse en matière de santé, c’est une réussite aussi bien vis-à-vis des patients que des praticiens qui peuvent être recrutés », reconnaît la direction. Elle a ainsi recruté deux chirurgiens, un ophtalmologiste, un urologue et un orthopédiste.

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Pour des questions juridiques et organisationnelles, il n’a pas été question de fusion, mais bien d’un rapprochement de deux structures au sein d’un GCS et de multiples structures juridiques à différents niveaux. La plus grande interrogation pour la clinique concernait les équipes mixtes dont la première a pris ses fonctions le 14 février 2005 au bloc. « Ça a été un peu difficile au début. L’hôpital perdait la chirurgie et la clinique son accueil 24/24. Il fallait que chaque personnel se réadapte et accepte la nouvelle organisation en changeant souvent de service », admet Martine Goyec. Les IADE sont intervenues à la clinique à partir de 2008. Il leur fallait alors s’adapter au fonctionnement des anesthésistes du


CH de FONTENAY-LE-COMTE représentants régionaux et au niveau de la certification, un expert-visiteur est commun aux visites de l’hôpital et de la clinique. Ce sont ensuite les évènements qui font les occasions de coopération et de mutualisation (sensibilisation au don d’organe avec une enquête auprès des personnels privé-public). Un journal interne rédigé en commun existe pour expliquer les différentes évolutions du PSSV aux agents des deux établissements. Par ailleurs, la clinique va retravailler le protocole douleur du centre hospitalier car elle n’en possède pas. Le CH a, lui, demandé la procédure de la CSTH à la clinique car elle lui semblait plus complète.

privé différent de celui de l’hôpital. « Il n’y a pas eu de heurts ni de problème causé par les différences de statut. Les IADE avaient des habitudes avec leurs propres anesthésistes. Il fallait juste qu’elles se familiarisent avec ceux de la clinique », souligne Martine Goyec. Côté privé, les chirurgiens arrivaient avec un peu plus de certitudes. Pendant deux ans (20032005), ils avaient opéré sur l’ancien site de l’hôpital et connaissaient déjà les IBODE au moment du Pôle. Cela a permis une transition en douceur. Il restait alors à se faire au nouvel environnement, pour les hospitaliers et les praticiens du privé. D’autres services sont mutualisés comme la stérilisation. Le laboratoire de l’hôpital effectue désormais toutes les analyses du Pôle Santé alors qu’auparavant, la clinique faisait appel à un laboratoire privé de ville. Une équipe paramédicale d’astreinte intervient également aux urgences et à la maternité. Cela a permis des économies de personnels et d’assurer une qualité et une sécurité sur la structure. « On a eu un esprit pragmatique. On ne voulait pas faire du commun sans en avoir le besoin, constate Jean-François Babin. La question s’est posée pour le service qualité. Mais en termes d’efficacité sur le terrain, ça n’a pas paru intéressant pour la structure. »

Et son homologue du CHF d’ajouter: « C’est la considération économique qui l’a emporté. S’il y a un intérêt économique à monter une équipe commune, on y réfléchit. Au niveau de la qualité, les responsables de l’hôpital et de la clinique se rencontrent fréquemment. Car on ne veut pas être dans une logique de compétition. » Pour le fonctionnement journalier, la bonne entente entre les différents intervenants du Pôle permet une flexibilité qui satisfait tout le monde. « Il y a une confiance qui s’est gagnée au fil du temps. Il y a ce qui est écrit dans la convention et le fonctionnement au quotidien. On sait s’adapter en fonction des besoins du public ou du privé, » admet-on de part et d’autre. Loin de se cantonner à la traditionnelle opposition secteur privé-secteur public, opérationnels de terrain de la clinique et de l’hôpital ont naturellement échangé sur leur quotidien. Une réaction spontanée qui apporte beaucoup au Pôle et contribue largement à sa réussite. Au quotidien, des protocoles sont réfléchis en commun pour faciliter le fonctionnement des services. De nombreux comités mêlant intervenants du privé et du public ont ainsi vu le jour (CSTH, démarche qualité avec EPP communes, etc.). Les réunions sont même communes avec des

L’inquiétude des nouvelles ordonnances La transversalité entre les services, les agents et les structures, ainsi que les réflexions en commun sur les protocoles et les échanges entre personnels font la réussite du PSSV, les futures ordonnances et la création des CHT font planer le doute quant à l’avenir de la structure. « Autant on a eu l’impression d’avoir un coup d’avance sur les SROS et autres textes lors de notre création. Autant à présent, on se rend compte qu’avec les CHT, nous ne sommes plus trop dans l’air du temps, explique JF.BABIN. Le coup d’avance pris dans l’organisation de notre territoire ne correspond pas trop à la logique des futures CHT, malgré un travail salué par les tutelles. » Le mouvement de regroupement centralisé pourrait s’opposer aux logiques de territoires déjà organisés. Autant dire qu’à Fontenay, la loi HPST et les communautés hospitalières de territoire ne sont pas forcément vues d’un bon œil alors que déjà tout fonctionne impeccablement. Car cela pourrait rompre l’équilibre public-privé voire mettre les deux partenaires en opposition si l’hôpital devait adhérer à une CHT bien particulière. Quel serait alors le devenir de la clinique dans ces nouveaux montages ? Elle devra trouver sa place et la justifier…

Alzheimer : à chacun son rythme Propos recueillis auprès de Marc HECTOR, directeur, Lucette HERNANDEZ, cadre supérieur et Reine JOUSSEAUME, cadre de santé

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remier établissement de Vendée en nombre de lits et d’unités diverses, l’EHPAD ne désemplit pas. En 2009, il s’est doté d’une nouvelle résidence réservée aux personnes atteintes des maladies d’Alzheimer et assimilées. Placée au centre

du site, elle compte trente chambres, réparties sur deux secteurs, toutes occupées. « Le temps imparti à la réflexion sur l’accompagnement, la conception des soins et la prise en charge a été important pour bien penser les lieux, » explique Lucette Hernandez. Impliqué dans le projet, le personnel médical a participé aux visites d’autres structures Alzheimer pour juger des avantages et inconvénients et à la rédaction du document architectural ainsi que du cahier des charges. « On a eu la chance

que beaucoup des intentions que l’on avait par rapport au projet de soins aient été retenus, aussi bien au niveau de l’architecture que d’un point de vue financier. On a été suivi dans notre réflexion », ajoute la cadre de santé. Après 18 mois de travaux, la nouvelle résidence a ouvert ses portes début 2009 : une unité circulaire en rez-de-jardin autour d’un ancien bâtiment central préexistant, le tout agrémenté d’un puits de lumière central et

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CH de FONTENAY-LE-COMTE d’un jardinet. Les 20 patients déjà présents dans l’ancien EHPAD y ont été transférés. Les autres chambres n’ont pas tardé à trouver occupant sur les listes d’attente à rallonge du CHF. « La gestion des lits disponibles se fait en lien avec les patients en court séjour gériatrique qui sont prioritaires dans le cadre de la filière gériatrique, explique-t-on du côté de la direction. Après, c’est au cas par cas, lorsque la famille ne peut plus envisager un retour au domicile à la suite d’un évènement. »

Accueil de jour et consultation mémoire Parallèlement à cette résidence Alzheimer, l’hôpital a obtenu deux places d’accueil de jour. L’ancien bâtiment comptait déjà une unité, mais elle ne répondait plus aux normes hôtelières ni aux attentes des Vendéens sur un territoire de santé déjà richement pourvu. Les deux places sont à disposition du lundi au vendredi sur des horaires adaptables (9 h – 18 h). « C’est une première démarche de séparation pour la famille qui rend la séparation définitive plus facile à accepter, car le futur résident est préparé et habitué à sa nou-

velle structure d’accueil. Des repères sont pris. Cela culpabilise moins les proches », souligne Reine Jousseaume. Le constat a également été fait qu’au bout d’un mois ou deux, l’accueil de jour se transformait souvent en hébergement définitif. « Les personnes n’utilisent pas encore l’accueil de jour suffisamment tôt dans la démarche d’une aide au maintien à domicile, ajoute Lucette Hernandez. Ils y viennent quand ils sont déjà acculés. Là, ils prennent conscience de l’avancée de la maladie en voyant d’autres résidents. »

Volonté clairement affichée il y a cinq ans, les familles ont trouvé leur place au sein de l’EHPAD. Elles comptent des représentants au sein du conseil de vie sociale, de la commission d’animation et de la commission de restauration. Les familles donnent ainsi leur avis sur les animations proposées, les repas proposés. « Les familles sont de plus en plus présentes tout au long de l’année et pour nous, c’est une véritable réussite car leur participation est positive et active », constate Marc Hector.

De plus, une consultation mémoire complète le dispositif de prise en charge. Elle mobilise un neurologue, un médecin gériatre, une neuropsychologue, une infirmière référente et une assistante sociale. Dans l’esprit du PSSV, c’est le résultat d’un partenariat équilibré avec l’Hôpital de La Châtaigneraie.

Du côté de l’organisation infirmière, les libérales n’interviennent plus sur le site. En revanche, une équipe de nuit infirmière assure une permanence 24h/24. Cela a des effets bénéfiques sur le maintien des personnes âgées dans l’EHPAD. « Le recours aux urgences s’en trouve considérablement réduit et les personnes fragiles sont maintenues dans un environnement rassurant, explique le directeur. On peut aussi mieux anticiper des retours après une hospitalisation. Cela a des enjeux importants dans la gestion des flux des patients sur le court séjour. Ce relais au niveau de l’EHPAD est très précieux ».

Famille, je vous écoute La vie dans la nouvelle résidence est réglée aux rythmes des résidents. Toutes les animations sont basées sur leurs projets de vie et établis en concertation avec leur famille.

PASEO à l’écoute des jeunes Propos recueillis auprès de Maryse PROTEAU, coordinatrice

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endant plusieurs années, les professionnels du Sud-Vendée (santé, services sociaux, justice, gendarmerie, insertion, éducation) étaient confrontés à la problématique des adolescents et des jeunes adultes en souffrance. Un partenariat s’est progressivement mis en place entre ces professionnels. Le Centre hospitalier a fédéré ces partenariats autour d’un projet qui a débouché en 2005 par la création du premier réseau de santé des Pays-de-la-Loire organisé autour de la prise en charge des adolescents et financé par la mission régionale de santé.

psychologues et une coordinatrice de santé qui reçoivent jeunes et parents, parfois séparément, spontanément ou sur rendez-vous. Le but est de les écouter et de favoriser ainsi l’expression de leurs difficultés et souffrances. Ensuite, après une évaluation de la situation, une orientation vers un professionnel partenaire du réseau peut être proposée. Le réseau PASEO rassemble tous les professionnels autour d’une charte.

Ainsi nait le réseau PASEO (Prévention, Accueil, Soutien, Ecoute, Orientation) avec la volonté de prévenir les risques et de trouver « une solution au mal-être de ces jeunes qui traversent une période particulièrement exacerbée de leur existence. » PASEO est d’abord un lieu d’écoute et d’accueil identifié par les jeunes, les parents et les professionnels. Ce n’est pas un centre de soins même si des psychologues formés permettent d’y régler une grande partie des difficultés de l’adolescent. Certes, certains comportements mèneront à une prise en charge spécialisée, mais ils restent minoritaires. L’implantation du réseau s’est faite à proximité immédiate du CH et d’établissements scolaires. Quotidiennement, un travail de prévention et de prise en charge est assuré par des

En cinq ans, PASEO a reçu près de 1 100 jeunes de 12 à 25 ans (dont deux tiers sont des filles et 80 % ont moins de 20 ans) et plus de 300 parents. L’activité est en constance progression et les récentes difficultés économiques ont amplifié les demandes d’intervention. Les jeunes semblent doublement touchés par l’effet de la crise économique : directement dans leur recherche d’accès à l’emploi, mais aussi par les conséquences intra-familiales résultant d’une perte d’emploi des parents. Reste que ce projet est un véritable succès dans le Sud-Vendée. PASEO est devenu un point d’ancrage pour toute action ciblée (prévention de la délinquance, accompagnement de projets de valorisation actions innovantes des jeunes). Il a même été récompensé par un prix de la Fondation de France. « Nombreux

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Un succès malgré une visibilité limitée

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sont les parents qui nous remercient du soutien apporté, eux qui sont souvent désemparés face à la situation », explique Maryse Proteau. L’association a le sentiment d’avoir permis d’éviter un passage à l’acte à de nombreux. Elle rêve désormais d’un peu plus de visibilité pour continuer de grandir. « Il faut sans cesse justifier de son bien-fondé, regrette Maryse Proteau qui consacre beaucoup de temps à la recherche d’appuis financiers. Nous sommes évalués tous les trois ans et notre financement remis à chaque fois en cause. » Ce temps administratif n’a pas empêché PASEO de s’étendre. Trois antennes délocalisées ont ouvert sur le territoire. Les psychologues se déplacent trois fois par semaine dans les établissements partenaires (hôpitaux, centres socio-culturels, maison de l’emploi, etc.). Et ce sont parfois même des établissements scolaires qui font appel au réseau pour rencontrer des élèves qui ne souhaitent pas toujours être accompagnés de leurs parents.

Reportage réalisé par Melinda DAVAN-SOULAS – melinda@dhmagazine.fr


CH de SAINT-LÔ

La richesse du passé, un atout pour l’avenir

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lassé monument historique, l’Hôpital Mémorial France-Etats-Unis de Saint-Lô, achevé en 1956, à l’avantgarde de l’architecture médicale, conserve toujours un demi-siècle plus tard l’empreinte de cette modernité, tant dans ses murs atypiques que dans sa stratégie, centrée sur la satisfaction du patient et l’apport des nouvelles technologies.

L’hôpital possède des racines historiques fortes Propos recueillis auprès de Thierry LUGBULL, directeur

DH Magazine : Quelles sont les grandes particularités du CH et de son bassin de santé ? Thierry Lugbull : Le CH Mémorial couvre les besoins du Centre-Manche, soit une population d’environ 160 000 habitants, qui s’étend de Carentan au nord à Vire au sud. Les CH de Saint-Lô et Coutances sont fédérés autour d’une direction commune. La CHT, en voie de finalisation, rassemblera Saint-Lô, Coutances et Carentan dans un projet médical commun, en particulier sur la filière gériatrique ; elle sera finalisée rapidement avec l’aval de l’ARS. Cette CHT a du sens. D’autant qu’avec des voies rapides Saint-Lô – Carentan et Saint-Lô – Coutances, les temps de trajet seront réduits d’un quart. L’établissement de Saint-Lô est doté de 520 lits et 1 200 agents, celui de Coutances de 470 lits et 400 agents. L’hôpital de Saint-Lô possède des racines historiques fortes : sa conception, sa construction et son cofinancement, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, sont le fruit d’une collaboration franco-américaine et un symbole de l’amitié entre nos deux pays. Ce contexte et l’originalité de l’établissement facilitent notre recrutement. C’est ainsi que deux médecins vasculaires de Paris nous ont rejoint et ont fait croître l’activité de cette discipline de 30 %.

L’établissement étant historiquement plutôt sous-doté, son fonctionnement présente des particularités : par exemple, nous n’avons pas d’équipe de brancardage ni d’agent d’amphithéâtre. La tâche revient aux aides-soignantes, ce qui présente l’avantage d’enrichir le lien social avec le patient.

DH : Comment résumeriez-vous la stratégie de l’hôpital ? TL : Elle est marquée par le rapprochement entre Saint-Lô et Coutances, qui deviennent de plus en plus complémentaires et travaillent désormais avec ce projet médical unique et des structures communes comme le CLIN. L’hôpital s’est beaucoup modernisé, tout en atteignant cette année l’équilibre financier. Pour poursuivre cette modernisation, nous pouvons compter sur un excellent climat social et un personnel essentiellement local. Nous accordons beaucoup d’importance à la dimension humaine, ayant par exemple mis en place une crèche et titularisé plus de 200 agents contractuels, afin d’assurer la croissance de notre activité, de l’ordre de 6 à 7 % en valeur par an. Il y a de notre part une véritable volonté de faire confiance et de responsabiliser le personnel. Notre effort de modernisation est focalisé sur l’accueil et la satisfaction du patient, dont nous constatons qu’ils se répercutent sur le personnel et engendrent un cercle vertueux. Au-delà même de l’accueil médical, nous avons investi dans un nouveau parking et dans la signalétique. Autre exemple, nous menons

une réflexion sur la chromatothérapie, dans la continuité et l’esprit de l’architecte Paul Nelson, avec la participation de grandes entreprises françaises. L’objectif de fluidification du circuit patient passe par cette qualité d’accueil et d’orientation, et ce dès l’arrivée dans l’hôpital. Nous déployons d’autre part d’importants moyens pour la modernisation du SIH et le futur dossier patient informatisé.

DH : Quels projets menés à bien ou en cours illustrent cet effort de modernisation ? TL : Nous avons ouvert ou agrandi beaucoup de services depuis deux ans : une réanimation de 8 lits et 4 lits de soins continus, une salle de réveil de 12 lits, une chirurgie ambulatoire de 5 lits, un service de dialyse de 12 postes, une unité de soins intensifs en cardiologie et une UNV de 16 lits et 4 de soins intensifs, toutes deux labellisées. La surface du pôle mère enfant a été triplée avec la mise en service du pavillon Paul Nelson fin 2008. Deux étages complets du bâtiment central seront au final refaits à neuf, dans le respect des contraintes imposées par son classement comme monument historique. Nous travaillons, dans notre logique d’amélioration de l’accueil, sur les conditions hôtelières. Nous aurons prochainement une nouvelle cuisine (GIP avec la mairie de Saint-Lô), mais mettons déjà l’accent sur la restauration avec des référents dédiés à l’élaboration des menus en concertation avec le cuisinier.

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REMERCIEMENTS EMPLACEMENT RÉSERVÉ

GEL MANCHE SA AGRO ALIMENTAIRE

Rue Madeleine 50500 CARENTAN

HC NETTOYAGE NETTOYAGE LOCAUX ET VITRES

21, rue de la Libération 50750 SAINT SAMSON DE BONFOSSE

NEVEU BUREAU CONCEPT MOBILIER DE BUREAU ET DE COLLECTIVITÉS

92, rue de la Marne 50015 SAINT LÔ CEDEX

NORMANDIE FRUITS SARL MARCHÉ DE GROS

Rue de Cardiff 14000 CAEN

SARL AMBULANCES SAINTE CROIX TRANSPORTS SANITAIRES / TAXI

148, le Vivier 50710 CREANCES

SAS DICOMA CONCESSIONAIRE CITROËN

Za de la Chevalerie 50003 SAINT LO cedex

TRAPEC FORMATION EN ORGANISATION DU TRAVAIL ET DU CLASSEMENT Parc d’activités Stelytec 42400 SAINT CHAMOND


CH de SAINT-LÔ Systèmes d’information : le DPI en ligne de mire Propos recueillis auprès de Francis BREUILLE, directeur des systèmes d’information, Pierre BALOUET, gynécologue obstétricien, et Philippe BRUNEL, chef du service des urgences

Francis BREUILLE

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omme beaucoup d’hôpitaux, SaintLô est confronté au challenge du système d’information médical. « Au départ, chaque service avait son propre dossier médical, avec des identités et des lieux de stockage différents, ce qui impliquait des problèmes de communication lorsque les patients parcouraient plusieurs services, et était à l’origine d’anomalies dans l’archivage. Nous avions au total une cinquantaine d’applications réparties sur une quarantaine de serveurs et 550 postes de travail », explique Francis Breuille. Saint-Lô a donc fait de ces chantiers d’interconnexion et de mutualisation des SI une priorité. L’ambition est de réaliser une véritable « CHT numérique », pionnière et innovante.

Philippe BRUNEL

Des moyens adaptés aux ambitions Pour avancer vers le dossier patient unique, Saint-Lô a mis en place un dispositif d’envergure, incorporant plusieurs projets et pilotes. « Dans le cadre d’Hôpital 2012, un budget a été alloué à la réalisation d’un premier étage du SI. Cette première tranche va permettre de poser les bases nécessaires aux suivantes, avec l’introduction d’un PACS et d’autres dossiers non liés à la partie initiale. Nous avons cessé le déploiement d’applications spécifiques complémentaires et communautarisé la réflexion ». D’où la création d’un club des DSI à l’initiative des hôpitaux de Caen, Cherbourg et Saint-Lô. La DSI a été redimensionnée pour faire face aux nouveaux enjeux, avec 10 professionnels contre deux auparavant. Une partie de ce personnel gère le quotidien et le fonctionnement des

applications et réseaux existants, et l’autre se consacre aux projets de demain, dont le futur DPI. Cette croissance du service montre que l’ampleur de la tâche a été considérée, et que les moyens s’accordent aux ambitions. Quatre phases ont été identifiées pour les déploiements, le tout ayant été initié en 2008 : « La première étape regroupe installation d’un serveur d’identités, observations médicales, dossier de soins, biologie et saisie des actes ; la deuxième le contrôle des prescriptions, la planification des soins, l’imagerie, le bloc et la réanimation ; la troisième la gestion des rendez-vous et l’agenda ainsi qu’exploitation des données et outils transversaux comme la bureautique, la dictée vocale ou les certificats ; et enfin la quatrième consiste en l’extension de ces dispositifs à la ville, qu’il s’agisse des institutions périphériques de l’hôpital ou des libéraux », détaille Pierre Balouet, référent sur le sujet pour la maternité, laquelle fait office de service-test pour le dossier patient, accessible directement dans les chambres au chevet du malade via des terminaux. Un service qui n’a pas été choisi au hasard : « l’obstétrique est le domaine le plus complexe pour ce type de déploiement, car il inclut hospitalisation, consultation, bloc, salle de naissance avec réanimation, et évidemment deux patients au lieu d’un si l’on tient compte des nouveauxnés, plus les intervenants extérieurs et les multiples mouvements entre la mère et l’enfant ».

Pierre BALOUET

Poser les bases du dialogue compétitif À titre de comparaison, Saint-Lô consacrait en 2007 à l’informatique 340 000 € d’investissements pour 450 000 € en fonctionnement. Sur 2010, l’investissement cumulé atteindra deux millions d’euros pour 650 000 € de budget de fonctionnement : « Nous nous mettons une pression pour un résultat fiable et rapide, dans le cadre d’une collaboration efficace et coordonnée », résume Francis Breuille. Une progression d’autant plus marquée que la nouvelle DSI a simultanément négocié 15 à 20 % de réduction des dépenses en contrats de maintenance, notamment par le biais d’une nouvelle salle blanche regroupant serveurs et applications. Une collaboration dont l’équipe SI et la direction ont bien compris qu’elle devait intégrer le futur utilisateur « dès le début des projets, via le comité de pilotage et les groupes de travail communs à Coutances et Saint-Lô ».

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possibilités pour une connexion rapide, fiable et sécurisée, avec un réseau et des débits performants dans un cadre communautaire. La problématique régionale n’est donc pas laissée de côté : « N’oublions pas que 15 % des actes sont redondants à cause des lacunes en matière d’harmonisation des SI, parmi lesquels 5 % sont liés au nomadisme du patient », précisent les responsables.

Les urgences à l’ère de l’informatisation Plusieurs projets illustrent cette volonté de modernisation technologique. L’expérimentation à venir d’une trentaine de tablettes mobiles montées sur adaptables, « pour faire entrer l’informatique au chevet du patient, qui pourra aussi s’approprier la station de travail et utiliser le réseau Wi-Fi, avec à disposition vidéo, télévision et fonctions de domotique. Pour la maternité, l’usage de webcams rendra posPour l’heure, le choix de l’éditeur n’est pas arrêté. Le CH Mémorial se donne une année pour cette décision toujours délicate. « Le groupe de travail sur le dossier patient, qui se réunit une fois par mois, a décidé de faire venir les éditeurs afin qu’ils présentent leurs solutions novatrices et leur vision du DPI, en fonction d’une feuille de route décrivant les choix technologiques de l’hôpital. Nous sommes actuellement en train de poser les bases du dialogue compétitif et d’élaborer le schéma directeur ». Tout devrait être planifié fin 2010. Parmi les critères de choix, « il faudra une solution souple, solide et pouvant communiquer avec le reste de la Basse Normandie, avec les CH comme avec la ville ». En imagerie, un GCS en télésanté de 26 établissements étudie les meilleures

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sible les communications avec la famille ». L’évaluation de l’usage de ces tablettes se situera « tant du côté patient que du côté du personnel soignant ». Un système qui devrait s’accorder avec la généralisation du futur dossier patient. Deuxième exemple, le déploiement, il y a moins d’un an, du dossier personnalisé urgences, qui permet « la géolocalisation des patients dans le service sur un grand écran plat et depuis les postes de travail, ainsi que la gestion du dossier médical ». Mais aussi la reconnaissance vocale, la commande informatique des repas, le circuit du médicament, un nouveau site internet, ainsi qu’une « hotline maison » qui s’avère être un grand succès auprès des utilisateurs. N’y a-t-il pas risque de courir plusieurs lièvres à la fois dans ces multiples projets et tests ? « Non, répond le DSI, car avec la multiplicité des contextes d’utilisation des outils, nous ne pouvons avancer sur une partie du projet indépendamment des autres, et sommes contraints de travailler simultanément sur ces aspects sécurité, tablettes et réseaux ». Tout cela pour identifier les attentes des utilisateurs avant de s’engager sur le futur noyau du SI, qui sera vraisemblablement déployé d’ici fin 2012. Un calendrier raisonnable, pour ce genre de projet qui se prépare minutieusement. Car en informatique plus qu’ailleurs, rien ne sert de courir…


CH de SAINT-LÔ Accueil et humanisation en T2P : Tout Pour le Patient ! Propos recueillis auprès de Jeanne GARNIER, directrice adjointe en charges des services logistiques, économiques et techniques, Philippe PROD’HOMME, directeur des soins, et Pierre MOREL, ingénieur en charge des services techniques Jeanne GARNIER

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ccueil et humanisation des services sont une mission prioritaire pour l’équipe dirigeante de l’hôpital Mémorial. Et l’effort sur le sujet est transverse aux diverses fonctions de l’établissement. « Pour la partie qui nous concerne, la restructuration des services a été centrée sur des espaces de secrétariat ouverts, la couleur et l’éclairage, avec un dimensionnement des pièces revus », indique Jeanne Garnier. Et ce en essayant de conserver l’héritage historique de l’établissement. L’accueil général est en train d’être rénové, toujours en suivant cette logique d’espace ouvert. « L’aspect technique de l’accueil progresse également, que ce soit sur l’hygiène ou sur l’affichage ». Une direction de la qualité complète le dispositif.

Pierre MOREL

L’accueil au centre de la rénovation La restructuration des services a bénéficié à deux étages sur trois et a été rendue possible par l’ouverture du pavillon Nelson ; elle a considérablement amélioré l’accueil hôtelier, grâce à l’élimination des chambres à deux et

quatre lits. « Nous avons retravaillé le protocole d’accueil avec un nouveau livret, et accordons beaucoup d’importance aux petits gestes et à l’accompagnement initial du patient, moment privilégié facilitant l’instauration d’un sentiment de confiance », ajoute Philippe Prod’homme. Les agents d’accueil se délocalisent ainsi avec les patients dans les unités de soins. D’après les retours au questionnaire de satisfaction, cette dernière dépasse les 90 %. « L’une des principales évolution est le silence dont jouit désormais l’hôpital, lequel était auparavant pointé du doigt ». Un calme renforcé par les chemins extérieurs, verdoyants et bordés par un petit étang où s’ébattent un cygne et quelques canards. Dans les services ont été installés des « salons famille ». La néonatologie est munie de chambres doubles mère / enfant. Tout l’espace tient également compte des personnes à mobilité réduite. « Lits et sanitaires se rapprochent des contraintes qui seront imposées par les futurs décrets. Nous apportons également de nouveaux matériaux dans la rénovation, pour le cloisonnement ou le revêtement des sols, en accordant un soin particulier au confort visuel et auditif. Nous avons osé des couleurs plus vives, et avons fait appel à un coloriste pour la structure EHPAD voisine du CH », détaillent les dirigeants.

Une démarche aux multiples volets Et l’accueil va plus loin, parfois même jusque chez le patient : « 45 lits d’hospitalisation à domicile sont gérés par Saint-Lô, Coutances et

Philippe PROD’HOMME

Carentan pour aller au plus près du patient ». Le CH organise des journées portes ouvertes à l’attention des médecins libéraux et « bientôt des ambulanciers ». Autre point crucial de l’accueil, le parking : « pour désengorger l’ancien, nous en avons créé un de deux cents places pour le personnel, pour un coût de 300 000 € », précise Pierre Morel. Une démarche qui ne serait rien sans l’implication constante d’un personnel motivé : « Culturellement, la Manche est imprégnée d’une forte culture du travail, avec l’habitude de se lever tôt et de finir tard, mais aussi d’une culture locale facilitant les liens entre personnel et population ». Un personnel qui profite de l’ambiance particulière propre aux hôpitaux à taille humaine, et pour lequel « la notion d’appartenance et la fierté sont fortes ». Au final, « la mentalité évolue vite sur l’accueil, et les critiques émises sont l’occasion de communiquer sur de nouvelles méthode ». Une démarche qui porte ses fruits, et positionne le CH face à la concurrence d’un secteur privé qui n’a pas choisi de s’engager dans la voie de la coopération...

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CH de SAINT-LÔ CH Mémorial : Un symbole historique Propos recueillis auprès de Thierry LUGBULL, directeur, et Norbert LAISNEY, président de la CME

Robert LAISNEY

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etour sur l’étonnante histoire d’un hôpital hors normes. Dans un temps pas trop lointain, le 6 juin 1944, la ville de Saint-Lô fut bombardée par les alliés pour prévenir l’arrivée de renforts allemands stationnés en Bretagne. La préfecture de la Manche deviendra « capitale des ruines », selon l’expression de Samuel Beckett, qui fit partie des équipes mobilisées sur place pour la construction et le fonctionnement d’un hôpital temporaire, « l’hôpital irlandais ». Cette structure de 17 baraques soignera militaires puis civils jusqu’en septembre 1946. Succèderont aux Irlandais dans ces locaux les sœurs de Saint-Paul de Chartres.

« L’hôpital le plus moderne d’Europe » L’actuel hôpital fut construit avec la contribution de l’American Aid to France, suite à une collecte de dons lancée aux Etats-Unis. Un hôpital qui devait servir la mémoire des soldats américains, et dont la première pierre sera posée en juillet 1948. L’Hôpital Mémorial sera inauguré huit ans plus tard, en mai 1956. Maître d’œuvre : l’architecte Paul Nelson de Chicago, qui sera naturalisé Français six ans avant sa mort en 1979. Il travaillera avec trois architectes français, ainsi qu’avec son ami Fernand Léger, qui réalisa un travail de polychromie sur l’hôpital ainsi que la fresque mosaïque en forme d’hommage sur le mur de l’entrée principale.

Au-delà de cette dimension artistique marquant l’union des couleurs et de la nature, l’hôpital

jours utilisée. L’hôpital réfléchit à la création d’un musée, et pourquoi pas à l’organisation

est alors considéré comme l’hôpital le plus moderne d’Europe, doté de vastes locaux, de larges couloirs, de grandes chambres à quatre lits orientées au sud. « Si ce standard des quatre lits est dépassé aujourd’hui, il faut savoir qu’on construisait encore à l’époque des pavillons hospitaliers en salles communes », indiquent les dirigeants. Nelson, qui souhaitait pour cet espace « un envahissement du dedans par le dehors », était déjà préoccupé par la luminosité en milieu hospitalier.

de visites dans l’une de ces « mini géodes », qui rappellent aujourd’hui les films d’anticipation des années 60. La modernité et la qualité du bâtiment tranchent avec les nombreux blocs de béton conçus à la chaîne en France dans les années 70.

Un passé qui fonde les modifications futures Quant à la technologie médicale, la structure fut dotée de quatre salles d’opération de forme ovoïde, chacune incorporant 71 projecteurs pour apporter la lumière au bon endroit du champ opératoire. L’une d’entre elle est tou-

Pour la construction du récent pavillon Nelson, « l’hôpital s’est attaché à respecter les principes de Nelson et de Léger, à savoir des couleurs, une orientation au sud sur le parc, des couloirs larges à l’américaine avec rangements adaptés, ainsi que les isolations phonique et thermique nécessaires ». Mais cette situation peu commune a aussi quelques inconvénients : « Sur le plan architectural, le classement en monument historique empêche d’ajouter d’autres bâtiments à la structure initiale. Nous devons donc en sortir les activités connexes comme la cuisine ou la logistique pour la concentrer sur les soins, et construire à l’écart de cette coque originelle les autres espaces requis », détaille Thierry Lugbull. Un inconvénient largement compensé par les particularités d’une structure « extrêmement modulaire », qui s’appuie sur une série de colonnes porteuses et de très vastes plateformes. Les étages offrent ainsi toutes possibilités de rénovation : de quoi faciliter les opérations tiroirs d’aujourd’hui…

Reportage réalisé par Julien MONCHANIN julien@dhmagazine.fr

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CH de QUIMPERLÉ

Une reconversion bien digérée

À

la frontière entre le Finistère et le Morbihan, le CH de Quimperlé puise en partie dans cette géographie particulière son ouverture et sa volonté d’accentuer efficacement les coopérations avec ses voisins. Et offre un bel exemple de redéploiement des activités, après les fermetures de sa chirurgie et de sa maternité en 2007, avec le développement des volets médecine, psychiatrie et gériatrie.

L’attractivité du centre hospitalier reste importante Propos recueillis auprès d’Etienne MOREL, directeur DH Magazine : Quelles sont les particularités du CH Quimperlé ? Etienne Morel : Le Centre Hospitalier de Quimperlé est situé à 20 kilomètres de l’hôpital de référence du territoire de santé n°3, le Centre Hospitalier de Bretagne Sud à Lorient (Morbihan), et à 40 kilomètres d’un autre établissement de référence : le CHIC, Centre Hospitalier Intercommunal de Cornouaille à Quimper et Concarneau (Finistère). Notre situation géographique nous amène à travailler essentiellement avec le CHBS, mais également avec le CHIC voir avec le CHU de Brest pour certains transferts de patients. Le bassin de population est de 60 000 habitants, 100 000 l’été. Le recrutement des patients est essentiellement local. Les plus de 75 ans représentent plus du quart de la population, et la part de cette tranche d’âge dans les admissions croît de 2 % par an. Les urgences du CH n’ont pas vraiment souffert de la fermeture de la maternité et de la chirurgie, puisque l’activité SMUR a augmenté en 2009 et que le service d’accueil des urgences a retrouvé son niveau de passages d’avant la restructuration, soit 17 000 par an. Avec une filière gériatrique complète, le CH constitue un établissement de recours pour les EHPAD voisins, notamment par le biais de mise à disposition de temps médical (médecin coordonnateur). L’établissement dispose de plusieurs sites. Les principaux sont : La Villeneuve : médecine, SSR pneumo-

logie, plateau technique, urgences, gérontopsychiatrie, consultations et centre périnatal de proximité, Kerglanchard : psychiatrie, Bois Joly : SSR personnes âgées polypathologiques et dépendantes, SSR polyvalent, USLD et EHPAD. Moëlan-Sur-Mer : EHPAD Il est également la principale composante d’un syndicat inter-hospitalier de pharmacie qui comporte trois établissements adhérents.

DH : Comment définiriez-vous votre stratégie ? EM : Suite à notre restructuration (2ème semestre 2007) et à l’adoption du nouveau projet médical, trois orientations stratégiques fortes ont été retenues : Tout d’abord, le développement et la diversification de la médecine interne et polyvalente, en lien avec un plateau technique renforcé et des structures SSR polyvalents et spécialisés. Ensuite, le développement de deux prises en charge intersectorielles en psychiatrie : géronto-psychiatrie ainsi que dépression et troubles bipolaires (clinique de l’humeur) au sein d’un pôle de psychiatrie adulte. Enfin, la structuration de la filière gériatrique, depuis les urgences et les consultations mémoire jusqu’aux soins de longue durée. Nous avons également misé sur le développement des consultations. Le centre périnatal de proximité fonctionne très bien, en accueillant notamment les femmes enceintes jusqu’au 9ème mois. Par ailleurs, de nombreuses consultations spécialisées ont été mises en place

suite à la fermeture des activités chirurgicales, en particulier dans le cadre de consultations avancées de nos partenaires : orthopédie, viscéral, urologie, vasculaire… Sans oublier les consultations de médecine (médecine générale, cardiologie…).

DH : Quels sont les projets à venir, en cours et récemment menés à bien par l’hôpital ? EM : Dès l’arrêt des activités de chirurgie et de maternité, nous avions réuni un groupe de travail pour élaborer un nouveau projet médical, centré sur la réponse aux besoins de santé de proximité. Cette réflexion a été menée en étroite coopération avec le CHBS. Les axes ont porté tant sur le renforcement des activités existantes que sur la création de nouvelles, comme la géronto-psychiatrie ou les soins de suite ou de rééducation à orientation pneumologique. De nombreuses activités ont été lancées dès 2008. L’UHCD a été ouverte en février, le centre périnatal de proximité et l’unité de géronto-psychiatrie en avril, l’hôpital de jour gériatrique en mai. L’année suivante, une unité de prise en charge des dépressions et troubles bipolaires et le SSR de pneumologie ont vu le jour. Depuis, nous avons identifié six lits de

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REMERCIEMENTS AMBULANCES SUD BRETAGNE TRANSPORT SANITAIRE - TAXI - POMPES FUNEBRES 34 Boulevard de la Gare - 29300 QUIMPERLE

BAT’ISOLE ENTREPRISE DE GROS OEUVRE 19 Rue de Moelan - 29300 QUIMPERLE

BIHANNIC SARL COUVERTURE - BARDAGE - ETANCHEITE 5 Route de Kervallan - 29200 BREST

CARROSSERIE PENVERN MECANIQUE - TOLERIE - PEINTURE 8 Boulevard de la Gare - 29300 QUIMPERLE

CELT ETANCH COUVERTURE - ETANCHEITE - FACADE 70 Rue de la Tour d’Auvergne - 29000 QUIMPER

ETEC ETANCHEITE ETANCHEITE - TERRASSE 435 Route de Rosporden - 29000 QUIMPER

FLEC ETANCHEITE MULTISERVICE AVEC M. LE COANT LOÏC 12 Allée Alain Bouchard - 29000 QUIMPERLE

LE CUNFF BOURHIS COUVERTURE-ZINGUERIE-ETANCHEITE Kervoter - 56850 CAUDAN

RÉSEAU SUD BRETAGNE TRAVAUX PUBLICS 17 Rue Jacqueline Auriol - Kervidanou 1 - 29300 QUIMPERLE

TERRE ET PLUME NEGOCE DE VOLAILLES BP 26 - 29590 LE FAOU


CH de QUIMPERLÉ médecine à orientation neuro-vasculaire et la même démarche est entreprise pour trois lits de soins palliatifs. Ces projets ont facilité la reconversion et le redéploiement du personnel, tout en améliorant la réponse aux besoins de santé. Le retour à une situation financière équilibrée et génératrice de capacité d’autofinancement

a relancé la politique d’investissement. Un programme architectural ambitieux a été engagé, conçu comme un prolongement naturel de l’opération de restructuration et de reconversion de l’établissement et en fonction des conditions d’accueil des patients, de la nécessité de lancer des activités nouvelles, des retours sur investissement attendus et des possibilités de financement.

Deux opérations majeures attendues depuis longtemps par les patients et leurs familles ont donc été prioritairement relancées. La première concerne la reconstruction en 4 phases de l’EHPAD de Bois-Joly (231 lits d’EHPAD et de soins de longue durée) pour 30 millions d’euros, opération commencée début 2009. La seconde concerne la rénovation du site psychiatrique de Kerglanchard (6 millions d’euros) qui vient de s’achever. Des travaux d’aménagement de l’ancienne maternité ont rendu possible le lancement de l’activité nouvelle de géronto-psychiatrie, ainsi que la mise en place du centre périnatal. D’autres travaux sur le site principal de la Villeneuve ont entraîné l’extension des capacités en médecine et la création des SSR en pneumologie. Enfin, le système d’information n’est pas en reste : la sécurisation de l’infrastructure sera achevée fin 2010 et un changement d’éditeur sur l’informatique de gestion est prévu en 2011, afin d’envisager plus favorablement l’informatisation de la production de soins et les rapprochements territoriaux.

De la restructuration à la reconversion, un timing maîtrisé Propos recueillis auprès d’Etienne MOREL, directeur, Jean-Marc LE GAC, vice-président de la CME, et Isabelle RICHARD, directrice adjointe aux finances et systèmes d’information

L

e CH de Quimperlé a fermé maternité et chirurgie il y a maintenant près de trois ans. « La restructuration s’est opérée sans heurts. Nous avions une situation fragile et une activité modeste en 2006, avec 530 accouchements et 1 500 actes de chirurgie, ainsi qu’un recours excessif à l’intérim médical. Deux éléments ont été prépondérants dans la réussite de la restructuration : « D’abord, la méthode choisie fut d’obtenir un large consensus à la fois intra et extrahospitalier. Ensuite, la rapidité d’exécution, facilitée par la perspective de compenser ces fermetures avec des activités nouvelles, et donc de préserver l’emploi ».

Accélérer la phase de transition pour ôter les doutes Le contexte était favorable : « Il n’y avait pas à cette période de restructurations majeures dans la région, et il s’agissait d’agir avant la période estivale, pour éviter de faire durer la situation et d’aiguiser les rancoeurs. Pour cela, nous sommes allés expliquer la démarche dans les services avec la CME ». L’équipe de direction fait remarquer que Lorient « a été dans cette opération un partenaire ouvert et efficace ». Le CHBS a donné son accord d’emblée, et une réunion immédiate a permis d’établir le plan médical d’urgence et de rédiger les protocoles de transfert de patients.

Jean-Marc LE GAC, Isabelle RICHARD et Etienne MOREL

Les effets positifs ont vite été ressentis, avec un retour à la viabilité financière. Outre la rédaction du nouveau projet médical et les redéploiements évoqués, l’efficacité de la gestion des ressources humaines a été un facteur-clé : « Nous avons dû calmer l’angoisse des personnels spécialisés comme les sages femmes et les auxiliaires de puériculture. Nous avons mené un gros travail d’explication avec la CME, et décidé de réduire significativement la durée de contractualisation en commençant par les plus anciens. Accompagnés par un organisme extérieur, nous avons assuré entretiens et bilans de compétences. Mais en restant très impliqués : direction et DRH ont réalisé plusieurs centaines d’entretiens individuels ».

Gestion des ressources humaines : la clé du succès « Même si la garantie de l’emploi constitue un élément sécurisant pour les personnels, il ne faut pas sous-estimer l’attachement des agents à leur métier et le caractère potentiellement traumatisant d’une telle restructuration. L’élément psychologique est primordial dans ce genre de situation ». Une période de flottement de six mois a séparé fermeture des unités et création des nouvelles activités, surmontée grâce à des actions transitoires, une politique de communication adaptée et l’instauration d’un climat de confiance. Des décisions essentielles ont été

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mes, auxiliaires de puériculture) ont été mutés au CHBS, soit presque 25 personnes. « On ne soulignera jamais assez l’importance de l’implication de cet établissement dans la bonne gestion de la restructuration. Il est vrai que l’ouverture du nouvel hôpital de Lorient et la fermeture de la maternité de la clinique privée ont facilité la reprise du personnel du CH de Quimperlé ».

prises dans ce contexte, comme un plan de stagiairisation visant à réduire la durée passée sous contrat. Un choix assumé qui a sécurisé les agents sous statut précaire et s’est avéré judicieux pour anticiper le lancement des nouvelles activités, alors que la restructuration était défavorable au recrutement à court terme, en particulier de personnel infirmier. Tous les agents dont les statuts ne permettaient pas le reclassement in situ (infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc, sages-fem-

Une gestion active du personnel a été mise en place : environ 500 mouvements ont été réalisés en quelques mois pour un effectif d’environ 750 ETP. Ils ont fait suite à l’organisation d’un forum des métiers en novembre 2007, pour l’information des agents sur les nouvelles activités à déployer. « Les relations avec les partenaires sociaux pendant cette période ont été constructives et la restructuration a été accompagnée d’avancées sociales indiscutables tout en réorientant l’établissement sur des activités rentables. Par ailleurs et étonnamment, l’absentéisme a beaucoup diminué pendant cette période ».

Des finances assainies La restructuration a aussi fait redécoller la situation financière l’établissement, antérieurement tendue, « et qui l’aurait été bien davantage, si un plan d’économie rigoureux n’avait pas été mené ». Le fragile équilibre financier était obtenu au prix d’un gel de la politique d’investissement, engendrant un taux de vétusté des locaux et équipements préoccupant. En résumé : « La modification progressive du périmètre d’activité, avec d’une part l’arrêt d’activités en fort déficit à la fréquentation insuffisante et un recours important à du personnel médical intérimaire, et d’autre part le lancement de nouvelles activités avec une meilleure adéquation entre offre et besoin, permet aujourd’hui de considérer que l’établissement a recouvré une viabilité financière ». La délicate période de transition a enfin été facilitée par l’accompagnement financier dont le CH a bénéficié en 2007 et 2008.

Coopérations : L’ouverture comme mot d’ordre Propos recueillis auprès d’Olivia DESCHAMPS, directrice des affaires générales, médicales et de la qualité et de Christophe RENAUD, responsable des structures internes urgences, SMUR, UHTCD et consultations externes

L

a particularité du CH de Quimperlé, à la frontière entre deux départements, est d’avoir développé de nombreuses collaborations avec d’autres établissements de santé dans des domaines variés. L’établissement s’inscrit pleinement dans son territoire : outre le CHBS, les coopérations sont fréquentes avec l’hôpital local du Faouët, l’hôpital psychiatrique de Caudan, la Maison Saint-Joseph de Quimperlé (SSR), le centre de rééducation et de réadaptation de Ploemeur (Kerpape), la clinique mutualiste de la porte de Lorient et de nombreux EHPAD.

Coopérations : la liste s’allonge Une filière neuro-vasculaire de territoire a été formalisée au printemps 2009 entre Kerpape, le CHBS et Quimperlé. Elle permet de prendre en charge des patients atteints d’un AVC en utilisant les urgences et le scanner de l’établissement, ainsi que de recourir sur le site de Quimperlé à des spécialistes, notamment en rééducation. La complémentarité est aussi présente avec les lits de SSR AVC. Une filière en pneumologie est en cours d’élaboration entre les mêmes établissements. La gériatrie s’est également structurée en fonction de l’offre du secteur. Le CH endosse son rôle d’établissement de recours, et met à disposition des EHPAD du temps de médecin coordonnateur. Des gériatres assurent des consultations mémoire et des consultations gériatriques pour Le Faouët.

Christophe RENAUD

Quimperlé dépend du Morbihan pour l’aspect sanitaire, et du Finistère quant au médicosocial, ce qui l’amène naturellement vers une multiplicité d’interlocuteurs. « Cette situation facilite la mise en place de nouvelles coopérations ainsi que le renforcement des anciennes ».

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D’autres activités sont concernées par la coopération comme la lutte antidouleur avec la clinique mutualiste ou la prise en charge de groupes thérapeutiques de patients bipolaires avec le CHU de Rennes. Enfin, Quimperlé participe de façon active aux réseaux de soins, comme Onc’Oriant pour la lutte contre le cancer, le réseau de périnatalité Périnat 56 ou encore avec l’hospitalisation à domicile.

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Olivia DESCHAMPS

La multiplicité des statuts (conventions de mise à disposition, postes partagés, activité d’intérêt général, vacations, conventions de coutilisation de plateau technique, etc) va de pair avec ce développement des coopérations. Les activités logistiques et médico-techniques ne sont pas en reste. L’unité de production culinaire assure les goûters des crèches et collabore avec la communauté de communes au portage de repas à domicile. Le restaurant du personnel est ouvert aux agents de la mairie, du CCAS et de la DDE. L’établissement est aussi, depuis 1993, membre d’une blanchisserie interhospitalière située à Caudan. Quimperlé et Lorient travaillent ensemble sur la démarche qualité, et une coordination territoriale débute sur les risques et les vigilances. « L’hygiène est bien prise en compte sur le territoire, avec une infirmière hygiéniste du Faouët et un médecin de Lorient qui interviennent chez nous ». Enfin, un syndicat interhospitalier de pharmacie existe entre SaintJoseph, Quimperlé et Le Faouët.


CH de QUIMPERLÉ Une culture du travail collaboratif Les coopérations ont lieu dans les deux sens : Quimperlé accueille des spécialistes mais en met également à disposition. Le développement des consultations avancées en médecine et en chirurgie garantit « la pérennité d’un vrai plateau technique et la conservation des compétences sur site, tout en proposant un accès facilité à la population ». Ainsi, la présence en cardiologie est assurée quotidiennement à Quimperlé. Gastro-entérologues, urologues, chirurgiens en orthopédie, vasculaire, digestive générale ainsi que pédiatres et gynécologues assurent plusieurs plages

de consultations, rendant l’accès à des avis spécialisés plus aisé. « Nous tenons beaucoup à ces collaborations qui maintiennent notre positionnement d’hôpital actif », résume Christophe Renaud. Au-delà des protocoles, « Quimperlé rend beaucoup de services à Lorient par le biais de régulations plus informelles, les praticiens se déplaçant facilement d’un établissement à un autre ». La médecine libérale peut aussi utiliser le plateau technique : les praticiens libéraux réalisent des tests d’effort, les gynécologues des diagnostics, les allergologues des tests de sensibilité cutanée. Des ophtalmologues sont

même « logés » provisoirement par le CH. La logique de partenariat s’étend aussi à la réflexion commune sur le futur DPI, alors que le CHBS se pose aussi la question de faire évoluer son SI patient. En conclusion : « La communauté hospitalière de territoire ne sera pas une révolution du fait de cette forte culture collaborative ». Une collaboration qui impose néanmoins « d’être bien préparée et anticipée au niveau de ses modalités afin d’éviter les dysfonctionnements ultérieurs et de maintenir ces partenariats actifs ».

Hébergement : un enjeu toujours plus crucial Propos recueillis auprès de Jean-Christophe PAUL, directeur adjoint en charge des ressources humaines et des services économiques, Martine ALAIN, cadre de santé du pôle hébergement gériatrie et Maurice PELLETER, ingénieur travaux et services techniques d’éléments : économies de chauffage, isolation pour un recours modéré à la climatisation, chauffage de l’eau grâce à des capteurs solaires, récupération des eaux de pluie, etc.

Jean-Christophe PAUL

A

près Douarnenez et Landerneau, visités l’an dernier par DH magazine, Quimperlé est un nouvel exemple finistérien montrant l’enjeu du vieillissement dans toute son ampleur. Première pierre du nouvel édifice gériatrique, la maison de retraite de Moëlan sur Mer a été inaugurée en 2005, « avec des locaux et de vastes espaces conçus pour la prise en charge des troubles du comportement ». La restructuration du CH a ensuite servi, avec la signature en décembre 2007 de la convention tripartite, de « catalyseur » pour le projet de Bois Joly.

Ce projet s’inspire de la maison de retraite de Moëlan. Qui donne toute satisfaction « puisqu’elle a été classée troisième du Finistère sur des critères exclusifs de qualité d’hébergement et de qualité de vie des résidents, c’est-à-dire sans prendre en compte la médicalisation, qui reste le point fort de cette maison de retraite, comme de toutes les structures de ce type rattachées à un hôpital ». La situation devenait intenable puisque le différentiel de qualité d’hébergement entre les deux structures du CH de Quimperlé générait d’importantes frustrations de la part des résidents et des familles.

Un projet architectural d’envergure Bois Joly, qui comporte 201 lits d’EHPAD et 30 lits de soins de longue durée, fonctionne dans des bâtiments datant des années 70, plus du tout adaptés aux normes de confort et à la population accueillie, dont le profil a lui-même beaucoup évolué. Cette reconstruction devra se faire en quatre étapes pour que la structure continue de fonctionner à pleine capacité pendant les travaux. Le premier bâtiment d’environ 80 lits ouvrira en début d’année 2011. La construction, dont la genèse est antérieure à la réglementation HQE, en intègre cependant un certain nombre

Maurice PELLETER

« Le projet de soins comprend un suivi médical structuré, la mise en place d’un dossier médical adapté, la refonte du circuit du médicament, la prévention des risques et l’accompagnement de fin de vie, alors que beaucoup de patients arrivent à un stade plus avancé de leur pathologie », résume Jean-Christophe Paul.

Martine ALAIN

Dans l’attente de cette restructuration, la signature de la convention tripartite a favorisé le recrutement d’un médecin coordonnateur à temps plein, « ce qui vu la taille de la structure a permis d’insuffler un dynamisme important ». Par ailleurs, « le recrutement de trois animatrices à 80 %, en complément des deux agents déjà présents a «boosté» la qualité de vie des résidents ». En plus des activités classiques du type sorties collectives, un effort très important a été mis en place pour développer l’animation auprès des résidents déments ou plus dépendants.

Surmonter les limites de l’hébergement actuel Il ne reste donc plus qu’à inaugurer de nouveaux murs pour donner une nouvelle dimension à la filière d’hébergement temporaire et à la prise en charge des patients souffrants de la maladie d’Alzheimer. L’établissement vient d’obtenir l’autorisation d’ouvrir un accueil de jour Alzheimer de 8 places et postule pour obtenir une unité d’hébergement renforcé et un PASA, de façon à compléter une gériatrie déjà bien organisée, mais pénalisée par la vétusté des plus anciens locaux. Les prochaines étapes de la construction seront donc un soulagement, tant pour les équipes que pour les patients.

Reportage réalisé par Julien MONCHANIN julien@dhmagazine.fr

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Eiffage Construction Pays de la Loire réalise la Nouvelle Cité Sanitaire de Saint Nazaire (44) Le chantier de la Cité Sanitaire Nazairienne est aujourd’hui l’une des plus importantes opérations hospitalières en matière de construction. Ce projet est réalisé par le Groupement Eiffage Construction Pays de la Loire/Forclum en Partenariat Public Privé avec ICADE et les Architectes Associés « Groupe 6 » comme partenaires. Construit sur 16 hectares, la cité sanitaire nazairienne regroupera le centre hospitalier de Saint-Nazaire et le Pôle Hospitalier Mutualiste. Malgré l’importance du programme, l’architecture de la Cité Sanitaire s’affirme en douceur grâce à une volumétrie variée et un choix de matériaux harmonieux. Référence en développement durable La volonté d’Icade et d’Eiffage Construction est de faire de la cité sanitaire une référence en matière d’innovation, de qualité et d’environnement. La cité sanitaire est conçue pour durer et s’adapter au fil du temps à l’évolution des pratiques hospitalières. Le choix des sources d’énergie ainsi que l’objectif d’efficacité énergétique a guidé l’ensemble de la conception des bâtiments. L’insertion, une priorité sur le chantier de la Cité Sanitaire Nazairienne Eiffage Construction Pays de la Loire, la ville de Saint-Nazaire et le groupement de coopération sanitaire ont signé une convention de partenariat pour la promotion de l’emploi dans le cadre de la construction de cette structure avec entre autres comme perspective pour le seul lot gros œuvre : 20 000 heures d’insertion ce qui représente environ 11 personnes à temps plein pendant un an. Un objectif largement dépassé puisque 16 personnes ont d’ores et déjà été recrutées dans le cadre de cette convention. Chiffres clés de l’opération 16 hectares de terrain foncier 93 000 m² de superficie 800 lits et places 1390 places de parking Chiffres clés du chantier Durée gros œuvre : 18 mois Durée tous corps d’état : 33 mois 200 personnes mobilisées sur le chantier pour le gros œuvre 400 personnes mobilisées sur le chantier pour le second œuvre 60 000 m3 de béton coulé 11 km de poutres 22 km de voile béton


CH de SAINT-NAZAIRE

L’hôpital unique, un chantier plus que naval !

H

ôpital de référence du second territoire de santé de Loire-Atlantique, Saint-Nazaire a engagé sa transformation en hôpital du vingt-et-unième siècle. D’abord avec la future cité sanitaire, dont les bâtiments sortent actuellement de terre, qui consacrera la collaboration du CH avec le pôle hospitalier mutualiste local ; mais aussi en s’investissant sur les grands sujets du moment que sont qualité, relations aux usagers et développement durable.

Le maître mot de notre stratégie est la coopération Propos recueillis auprès de Patrick COLOMBEL, directeur L’offre du territoire comprend également les

160 places dont une dizaine pour les personnes

deux hôpitaux intercommunaux de Guérande-

handicapées. Avec le court séjour gériatrique,

Le Croisic et Pornic-Paimboeuf ; l’hôpital local

les soins de longue durée, l’hébergement et les

de Savenay, à la limite du territoire relevant de

soins à domicile (SSIAD et HAD), notre filière est

Nantes ; une clinique psychiatrique privée à

désormais structurée.

Guérande, le centre marin de Pen Bron à La Turballe ainsi qu’un centre de moyen séjour à

Nous entretenons aussi des liens étroits avec le

DH Magazine : Comment décririez-vous la situation de l’hôpital de Saint-Nazaire ?

Pontchâteau.

CHU de Nantes, en particulier pour les recrute-

Il existe encore une attractivité nantaise avec des

Le prochain enjeu sera d’accroître les coopéra-

Patrick Colombel : La région Pays de la Loire,

fuites vers le CHU et les importantes cliniques,

tions avec les professionnels de ville, faisant suite

qui compte cinq départements, est découpée

mais l’objectif de notre future cité sanitaire est

au virage pris sur l’HAD il y a deux ans. Jusqu’en

en sept territoires de santé. Le département de

de répondre à l’intégralité des besoins locaux.

2007, nous n’y avions que 8 places exclusive-

Loire-Atlantique en comporte deux : celui de

L’hôpital est le plus gros employeur de la ville

ment hospitalières. Nous en avons désormais

Nantes et le nôtre, côtier, délimité par Guérande

après les chantiers navals et Airbus.

35 réparties sur le territoire via quatre antennes,

ments médicaux ou les consultations avancées.

au nord, Pornic au sud et Savenay à l’est.

en collaboration totale avec le secteur infirmier libéral. Enfin, nous cherchons à améliorer notre

La population couverte est d’environ 250 000 ha-

DH : Quels sont les principaux axes de votre stratégie ?

bitants, mais atteint les 700 000 en période es-

PC : Le maître mot de notre stratégie est la

les usagers de façon soutenue.

tivale, ce qui conditionne un peu l’organisation

coopération, un axe de travail qui se diffuse

sanitaire. Le besoin en structures pour person-

dans tous nos projets et activités. Cette volonté

nes âgées est important, avec des populations

est historiquement liée à la mise en place de la

DH : Quelques mots sur les projets en cours ?

qui viennent ici achever leur carrière ou s’installer

filière gériatrique, autour de laquelle nous avons

PC : Nous préparons la création d’un centre de

pour leur retraite.

développé des relations fortes avec les autres

soins de suite et de réadaptation en partenariat

établissements du territoire. La coordination des

avec l’association des œuvres de Pen Bron,

L’établissement, pivot de son territoire, propose

établissements médico-sociaux de notre bassin de

qui gère le centre héliomarin de la Turballe,

une offre de soins équilibrée et complète en mé-

santé est assurée par plusieurs de nos médecins.

et le centre de rééducation des Océanides à

decine, chirurgie et obstétrique, pour un ensem-

Nous préparons la communauté hospitalière de

Pornichet, dépendant de l’UGECAM. Il sera situé

ble d’environ un millier de lits et places. Elle se

territoire et avons commencé à travailler un projet

à Saint-Nazaire, près des plateaux techniques, et

complète avec celle du pôle hospitalier mutualis-

médical commun incluant cet axe gériatrique fort,

comportera environ 100 lits et places. L’accord a

te représenté par quatre cliniques en obstétrique,

une unité de court séjour gériatrique est déjà

été signé en septembre 2009, le GCS constitué,

chirurgie, radiothérapie et soins de suite, et par

installée à Guérande. L’établissement s’était

le maître d’œuvre a déjà été choisi et nous avons

une clinique privée, la polyclinique de l’Europe.

engagé très tôt dans l’hospitalisation à domicile,

fixé l’échéance des travaux à fin 2012 début

Il n’y a pas de véritable concurrence : nous re-

ce secteur a été développé et tout le territoire est

2013.

cherchons la complémentarité pour une réponse

couvert. Nous participons activement à la gestion

optimale au besoin territorial.

d’un service de soins infirmiers à domicile de

politique d’accueil et coopérons également avec

Mais le grand projet est évidemment la cité

Mai - Juin 2010 DH MAGAZINE N°132

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sanitaire qui nous réunit avec le pôle hospitalier

attribue au CH la chirurgie orthopédique et les

bail emphytéotique hospitalier, le deuxième en

mutualiste. L’idée est assez ancienne : l’ARH

spécialités et au pôle mutualiste les chirurgies

importance avec le sud francilien. Elle permettra

a depuis longtemps la volonté d’inciter les

digestive, viscérale, vasculaire et urologique. La

de rendre l’offre de soins locale plus lisible et

établissements à coopérer et à mutualiser

cité est en construction sous les modalités d’un

ainsi de limiter les fuites.

les plateaux techniques. La chose est assez fréquente dans la région, avec des exemples comme Mayenne, Chateaubriant, Saumur, ou encore La Roche sur Yon et Fontenay-le-Comte. -Tout n’a pas été possible, puisque la polyclinique de l’Europe n’est pas présente dans la Cité Sanitaire. Nous coopérons cependant avec elle en chirurgie vasculaire et surtout en angioplastie depuis janvier 2009 pour une activité d’environ 400 interventions. La cité sanitaire verra une nouvelle répartition des activités mais chaque établissement conservera ses spécificités, il s’agira avant tout d’unifier locaux et moyens. Ainsi, les deux maternités n’en feront plus qu’une, qui regroupera les 2 000 accouchements du CH et les 1 200 naissances de la clinique. Sur la chirurgie, un accord-cadre signé en 2004

La démarche qualité pour défendre l’hôpital public Propos recueillis auprès de Philippe LEROUX, président de la CME

L’

intégration des critères qualité dans

procédure administrative », mais comme un véri-

l’hôpital public est prise à Saint-Nazaire

table outil de management.

avec sérieux, d’abord via une cellule dé-

diée créée en 1999. Prônée par le président de

De là vient la création, à côté de la cellule qualité

la CME depuis 2007, la démarche est aussi le

et du directeur en charge du secteur, d’un comité

fruit d’une prise de conscience : « La visite de

de pilotage qualité chargé de définir une politi-

certification de 2005 a été marquée par une ré-

que qualité au niveau de l’institution : « Il s’agit de

serve sur le circuit du médicament, levée depuis,

porter la qualité du niveau technique au niveau

mais qui a été perçue comme assez injuste et a

institutionnel ». Il conduit la démarche et prend

provoqué un petit électrochoc sur ce thème de

les décisions sur l’organisation, les achats, les

la qualité ». Car si la qualité du travail des mé-

processus ou les EPP, et considère pour cela les

confiance est plus aiguë sur un service-clé com-

decins et leur implication n’ont jamais été mises

différents éléments que sont vigilance, évène-

me la chirurgie. De même, nous savons que les

en doute, les personnels, notamment médicaux,

ments indésirables et indicateurs divers. Le CH

urgences sont par nature un service davantage

ont dû comprendre que l’acte médical s’intègre

lançait également son comité d’éthique le jour de

soumis aux réclamations ». L’essentiel est de

dans une chaîne de soins qui peut présenter des

notre visite.

pouvoir chiffrer une performance et axer le travail

dysfonctionnements. En conséquence, la qualité

d’amélioration. « Il faut néanmoins garder les cri-

ne se résume pas aux qualifications et aux res-

Cette politique institutionnelle se décline ensuite

tères en nombre limité et choisir des indicateurs

ponsabilités individuelles mais se mesure plutôt

dans les différents pôles avec pour chacun un

simples et chiffrables », détaille le président de la

au niveau de l’ensemble des acteurs de cette

projet qualité et la désignation de deux référents,

CME. Tout en garantissant la comparabilité des

chaine de soins.

un cadre et un médecin en charge de sa mise

données…

en œuvre.

De l’organisation d’une démarche...…

La prise en compte généralisée d’indicateurs

... aux instruments de mesure Pour le dirigeant, « un autre élément déclencheur

qualité a permis des améliorations concrètes : « Lorsque est apparu il y a trois ans l’indicateur

a été la T2A, et son risque de voir la recherche

Du côté des indicateurs de mesure, la palette est

agrégatif sur l’hygiène, nous avons observé

d’efficience de l’hôpital public dériver vers un ra-

assez large tout en restant suffisamment synthé-

qu’il était moins flatteur que celui que nous

tionnement, avec une altération de la qualité de

tique, avec le décompte et l’étude des réclama-

utilisions auparavant. Nous avons ainsi vu

soins. L’intégration des indicateurs qualité dans

tions patients, les revues RMM dans les services

que nous faisions une utilisation modérée des

les tableaux de bord des pôles peut alors être le

ou encore les évènements indésirables et les

solutions hydroalcooliques, et ensuite atteint

rempart le plus efficace pour déterminer la limite

EPP. Les critères sont à la fois communs aux pô-

rapidement nos objectifs d’amélioration ». Par

à ne pas franchir.». Sous l’effet de ces déclics, la

les et différents sur des aspects particuliers, pour

ailleurs, les divers aspects de la qualité et de son

qualité ne doit plus être considérée comme « une

respecter les spécificités de chaque service :

management sont régulièrement abordés dans le

contrainte supplémentaire ou une encombrante

« Par exemple, la désignation de la personne de

cadre de la CME.

96

DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010


CH de SAINT-NAZAIRE Un Bureau Enquête Action a également été créé

tion orale et fiabilisé l’information en recourant

plus qu’une contrainte réglementaire, la démar-

pour investiguer sur tel ou tel évènement indé-

plus systématiquement à l’écriture. Notre effort

che qualité est pour l’hôpital une réelle oppor-

sirable enregistré par la cellule qualité. « Nous

doit maintenant se porter sur la simplification des

tunité de valoriser son action en restant le plus

sommes en train de passer d’une qualité de tech-

procédures, et aussi la mesure de la satisfaction

près possible de la satisfaction des besoins des

niciens à son appropriation par les soignants.

du patient, qui fait également partie du débat sur

usagers malgré les difficultés financières.

Nous avons dépassé le stade de la communica-

la qualité », conclut Philippe Leroux. En résumé,

Usagers / hôpital : vers une compréhension mutuelle ? Propos recueillis auprès de Marine PLANTEVIN, directrice qualité, clientèle et communication, Annie LECLAIR et Rémie HERVEAU, représentantes des usagers au conseil d’administration de l’hôpital et à la commission des relations usagers et qualité de la prise en charge, Micheline CHAUVEL, suppléante à la commission des relations usagers et qualité de la prise en charge et Roger MOUSSEAU, responsable communication et relations avec les usagers

S

ujet sensible et pas si lointain de celui de la qualité, la relation entre l’hôpital et l’usager forme l’un des principaux enjeux

de l’hôpital moderne. Avec un débat (bien connu dans la sphère des spécialistes du marketing) entre qualité réelle et qualité perçue. Pour autant, il serait bien réducteur d’opérer la distinction, tant les deux concepts sont liés dans le monde hospitalier. « Notre dispositif est observé de plus en plus précisément par les visiteurs experts de la Haute Autorité de Santé. La communication avec les usagers est un thème cher à l’établissement, qui a bien intégré ces problématiques », explique

santé, non sans confesser qu’il reste du travail :

comme l’alcool ou le handicap. « Nous avons

Marine Plantevin.

« Il est encore difficile pour l’usager d’aller dans

voulu être pragmatiques et éviter l’usine à gaz.

les services de soins et de se positionner par

Pour l’usager, il s’agit aussi d’aller plus loin que

rapport à certaines problématiques de prise en

les résultats constatés et d’observer le processus

charge ». L’association des usagers participe

de soins en lui-même. Il lui faut donc dépasser

à la démarche qualité, mais le dispositif inclut

sa propre expérience des soins et d’endosser un

« Le minimum requis est généralement l’existen-

aussi une centaine d’associations nazairiennes.

rôle de représentant des usagers ».

ce d’une CRUQ se réunissant au moins quatre

Les patients sont tirés au sort pour participer aux

fois par an. Nous avons cependant été au-delà

groupes de travail, et bien que leur place apporte

et intégré les usagers au processus d’élabora-

une pertinence supplémentaire au processus de

tion des différentes politiques et plans d’action à

réflexion, les choses restent compliquées.

Intégrer l’usager dans la boucle décisionnelle

travers des groupes de travail sur la certification

La communication au cœur du débat Ces derniers progressent dans leurs nouvelles

ou la future cité sanitaire, ainsi que des réunions

La création d’une maison des usagers cherche à

fonctions. Leur activité se répartit entre lecture

annuelles sur des sujets transversaux touchant

les simplifier. Cette maison sert également d’es-

des plaintes, rencontres avec les personnels et

les usagers ». Le CH va donc plus loin que le

pace de permanence hebdomadaire proposant

les associations de malades, et bien sûr ques-

simple traitement des réclamations et ques-

un accompagnement, un conseil, ou des liens

tionnements et recommandations au sein de la

tionne les relations usagers / professionnels de

avec les associations concernées sur des sujets

CRUQ. Il a fallu construire une « vision globale de l’usager ». Mais les représentants assument leur rôle civique, si difficile soit-il, analysant l’hôpital avec lucidité, sans rancœur ni connivence excessive. Pour eux, il s’agit bien moins de remettre en cause une qualité de soin que de pointer du doigt les traditionnelles « incompréhensions liées au dialogue personnel médical / patient » et « d’articuler la communication entre un médecin et la nécessaire technicité de son discours d’un côté, et le patient et ses angoisses de l’autre ». Hôpital et usagers étudient ainsi en commun la possibilité d’établir un second rendez-vous avec le patient suite à l’annonce de son cancer, afin de lui laisser digérer la nouvelle et lui apporter des précisions à un moment peut-être plus opportun. Au-delà de l’effort de pédagogie, d’écoute et de création d’une culture commune, ce genre d’amélioration

Mai - Juin 2010 DH MAGAZINE N°132

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CH de SAINT-NAZAIRE de la communication hospitalière nécessite des

« Le patient devient progressivement acteur de

améliorer sensiblement la compréhension mu-

ressources humaines et du temps, et donc de nou-

sa prise en charge, plus adulte et autonome dans

tuelle. Mais la route est encore longue…

velles réflexions organisationnelles auxquelles

le débat », résument nos interlocuteurs. Avec à

l’usager est également convié.

la clé un effet d’expérience commun qui pourrait

Développement durable : une démarche volontaire Propos recueillis auprès de Daniel BOUFFORT, directeur des achats et de la logistique

R

esponsable

ses

d’une chaufferie bois et de panneaux photovoltaï-

concitoyens, l’hôpital a de plus en plus

de

la

santé

de

ques. La démarche s’applique aussi aux autres

conscience de l’être aussi vis-à-vis de

constructions du CH.

l’environnement. « La question du développement durable en milieu hospitalier est encore dans l’adolescence, et le monde de la santé encore

Des actions multiples dans tous les domaines

REMERCIEMENTS

un peu en retard. Nous devons pourtant nous poser la question de l’impact de l’hôpital dans la

Finalisé fin 2009, le programme comporte 43

cité, plus que n’importe quelle autre collectivité. Il

mesures aussi diverses que « la réorganisation

nous faut viser à l’exemplarité ».

des filières de tri-collecte et l’élimination des ordures ménagères, le tri à la source entre déchets

Fédérer les initiatives éparses

assimilés aux ordures ménagères et DASRI, l’intégration des exigences environnementales et

« Tous les hospitaliers s’intéressent peu ou prou

sociales dans les spécifications techniques des

à la protection de l’environnement depuis les

cahiers des charges et dans les conditions d’exé-

années 1990, et chacun a développé qui des

cution des marchés, l’expérimentation de nouvel-

actions de recyclage des emballages ou du pa-

les modalités de désherbages des espaces verts

pier, qui des économies d’énergie… Mais pour

sans produits chimiques, le choix de plantes éco-

structurer une démarche, fallait-il encore fédérer

nomiques en eau, le co-voiturage et le transport

ces logiques particulières dans un projet global et

ferroviaire pour certains déplacements profes-

raisonné en y intégrant les dimensions sociales

sionnels, la sensibilisation aux comportements

et sociétales ». De ce point de vue, la construc-

éco-responsables en matière de chauffage des

tion de la cité sanitaire intervient au bon moment,

locaux, l’usage optimisé des outils et consomma-

avec son lot d’initiatives pour approcher les stan-

bles d’impression, ou encore la croissance de la

dards HQE.

proportion d’achats et de prestations commandés auprès des organismes de travail protégé ou

« Plutôt que de construire une conduite de projet

adapté ».

classique avec comité de pilotage et audits externes, nous avons choisi de baser notre démarche

Collecte et tri des déchets sont l’une des préoc-

sur le volontarisme. Il faut dire que le temps nous

cupations principales : « La restructuration des

était compté puisque l’établissement devait se

filières de déchets de natures différentes nous

soumettre à la nouvelle procédure de certification

permettra des valorisations nouvelles pour sortir

HAS en février 2010. Une commission multidis-

le maximum d’ordures ménagères du circuit clas-

ciplinaire a donc été mise en place début 2009

sique. Mais le bon déchet reste celui qui n’entre

pour coordonner les initiatives. 30 personnes

pas dans l’hôpital, ce qui soulève la question des

volontaires et motivées s’y sont associées, sans

achats responsables ». Autrement dit, les four-

lien hiérarchique entre elles : nous trouvons aussi

nisseurs devront bientôt répondre à une forte

bien des cadres que des non cadres, des mé-

demande hospitalière d’emballages réduits au

decins, des personnels soignants, des services

maximum. « Nous avons commencé à opérer

logistiques ou administratifs ».

des choix importants où le développement dura-

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ble a pris une place significative. Et si ce critère Les principales thématiques ont été abordées

pèse actuellement 5 ou 10 % dans nos choix,

dans le cadre d’ateliers sur les déchets, les flui-

cette proportion commence à faire la balance

des et énergies, les transports, les achats, la

entre deux offres ». Nul doute que les marchés

communication ou le management. Il en a résulté

fournisseurs vont devoir organiser leur réponse à

une série de propositions, et celles-ci se sont

cette nouvelle exigence.

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fondues dans un programme d’actions, avec un volet immédiat et un autre de plus long terme as-

D’ici là, l’hôpital entame sa réflexion sur la me-

socié à la cité sanitaire.

sure de son empreinte et de son efficacité environnementale… Pour valoriser ses progrès en

Cette dernière, pourtant conçue avant certaines

plus de ses déchets.

obligations récentes, sera notamment dotée

98

DH MAGAZINE N°132 Mai - Juin 2010

Reportage réalisé par Julien MONCHANIN julien@dhmagazine.fr



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