DERNIÈRE DANSE
Richard Gasquet
Le Français de 38 ans dispute son ultime
Moselle Open. Il affronte le Brésilien Thiago Monteiro.



Richard Gasquet
Le Français de 38 ans dispute son ultime
Moselle Open. Il affronte le Brésilien Thiago Monteiro.
Logiquement invité par les organisateurs pour son ultime Moselle Open, Richard Gasquet dispute peut être aujourd’hui son dernier match aux Arènes de Metz face au Brésilien Thiago Monteiro . Même s’il n’est jamais reparti avec le trophée, le Biterrois aura marqué l’histoire du tournoi et vice-versa.
Il y a 20 ans, le 17 octobre 2004, Richard Gasquet, visage poupin et traits juvéniles, s’inclinait pour sa première finale sur le circuit ATP face à l’Alsacien Jérôme Haehnel (6/7 4/6), issu des qualifications. Bénéficiaire déjà à l’époque d’une wild-card, le gamin de 18 ans avait fait forte impression durant toute la semaine avec son revers de velours et ses coups soyeux, écartant de sa route l’Américain Jeff Morrison (6/1 6/4) ou encore son grand pote Gaël Monfils (7/5 6/1). L’avenir lui appartenait et il ne faisait aucun doute qu’il repartirait un jour de Moselle avec le trophée sous le bras. Pari perdu. Il est le seul des « quatre Mousquetaires » à ne s’être jamais imposé à Metz, Jo-Wilfried Tsonga (2011, 2012, 2015 et 2019) et Gilles Simon (2010, 2013 et 2018) y collectionnant même les titres.
Richard Gasquet n’est pas passé loin à deux autres reprises. En 2009, il s’arrête aux portes de la finale, vaincu par Gaël Monfils (4/6 3/6), le futur vainqueur. Un an plus tard, un petit rhum l’empêche de rentrer sur le court au même stade de la compétition, faisant le grand bonheur de l’Allemand Mischa Zverev, le grand frère d’Alexander. Le Biterrois n’a pas non plus gagné l’Open 13 de Marseille parmi les ATP 250, mais s’est imposé partout ailleurs en France : le Grand Prix de Tennis de Lyon (2006), l’Open de Nice Côte d’Azur (2010) et l’Open Sud de France à trois reprises (2013, 2015 et 2016). Il possède, surtout, un palmarès long comme le bras et a brillé sur tous les courts de la planète. Numéro 7 mondial à l’apogée de sa carrière, en juillet 2007, il compte 16 titres, une finale de Masters 1 000 à Toronto (2010), deux demi-finales à Wimbledon (2007 et 2015), une autre à l’US Open (2013) et une Coupe Davis (2017).
Après une longue période de réflexion, Richard Gasquet a décidé de prendre sa retraite lors du prochain Roland-Garros, à quasiment 39 ans. « Je n’aurais jamais imaginé jouer autant de temps en commençant aussi jeune. Ce n’est pas un crève-coeur, car j’ai tout donné. J’ai tellement joué, tellement de matchs. J’ai commencé le tennis à l’âge de 3 ans, ça fera 36 ans d’entraînement tous les jours. Je continue en pensant à cette dernière
rencontre à Roland-Garros. Je la vois avec du soleil, sur un beau court », expliquait-il dernièrement dans les colonnes de l’Équipe.
Contrairement à pas mal de sportifs, Richard Gasquet ne voit pas cette fin comme « une petite mort ». Il se projette déjà sur la suite avec l’envie d’enchaîner dans un rôle à la Fédération Française de Tennis (FFT), auprès des jeunes. « J’échange avec le président Moretton depuis un petit moment. Je m’entends très bien avec lui. C’est un passionné et on a la même vision des choses. Pareil avec Ivan Ljubicic, le directeur du haut niveau. Je sais que je pourrais les aider dans leur mission. Entraîner les jeunes, aller dans les ligues, dans les clubs, aider le tennis français pour que tout le monde progresse, ça me plaît beaucoup. J’ai une belle carrière de joueur, il faut façonner celle d’après. » Elle passera sans doute de nouveau par Metz et le Moselle Open, avec qui ce n’est donc qu’un au revoir…
Arnaud Demmerlé
Grande première face à Thiago Monteiro
Malgré ses 30 ans, Thiago Monteiro n’a jamais eu le plaisir de batailler face à Richard Gasquet. Le Brésilien est plus habitué à arpenter le circuit Challenger. Cette saison, ce spécialiste de la terre battue s’est tout de même signalé à l’ATP 250 de Bastad (Suède). Quart de finaliste, il avait épinglé à son tableau de chasse le Norvégien Casper Ruud (6/3 6/3), double finaliste de Roland-Garros. Il a également atteint les huitièmes de finale au Masters 1 000 de Rome (Italie) en sortant des qualifications. Mais en indoor et avec le soutien du public messin, « Ritchie » aura son mot à dire et compte franchir l'obstacle auriverde.
AD
[4] Alexander ERLER (AUT) et Andreas MIES (GER) / Manuel GUINARD (FRA) et Grégoire JACQ (FRA)
PAS AVANT 14 H
[6] Pedro MARTINEZ (ESP) / [LL] Pierre-Hugues HERBERT (FRA)
SUIVI DE...
[Q] Quentin HALYS (FRA) / Arthur RINDERKNECH (FRA)
PAS AVANT 18 H
[WC] Richard GASQUET (FRA) / Thiago MONTEIRO (BRA)
SUIVI DE...
Cameron NORRIE (GBR) / Roberto CARBALLES BAENA (ESP)
Facundo DIAZ ACOSTA (ARG) / Lorenzo SONEGO (ITA)
SUIVI DE...
Alexander SHEVCHENKO (KAZ) / [7] Jan-Lennard STRUFF (GER)
SUIVI DE...
[WC] Arthur CAZAUX (FRA) et Harold MAYOT (FRA) / Rithvik Choudary BOLLIPALLI (IND) et Francisco CABRAL (POR)
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DAILY TIME'S est coédité par la SAS Moselle Open & EDI.M3 (La Semaine) / Co-directeurs de publication : Yves Henri & Stéphane Getto
Rédaction : La Semaine (lasemaine.fr) & Arnaud Demmerlé Rédaction-graphique : L’agence Orange Claire, orangeclaire.com
Impression : Imprimis Communication (57) moselle-open.com
Contreur hors-pair et marathonien des courts, le Britannique et ex-Top 10 Cameron Norrie a perdu de sa superbe depuis plusieurs mois et vit une saison frustrante, marquée par une blessure durant l'été. Il va tenter de retrouver des sensations sur ce Moselle Open pour mieux repartir de l’avant en 2025. Il affronte aujourd’hui l’Espagnol Roberto Carballes Baena en night session.
Il n’est plus l’espoir de tout un pays. Le flambeau est désormais entre les mains de Jack Draper, la nouvelle petite merveille de 22 ans de la Grande-Bretagne qui se cherche un successeur à sa Majesté Andy Murray, retraité depuis les derniers Jeux olympiques de Paris, mais moins performant depuis bien longtemps. En l’espace d’un an, il est passé de la 61e à la 15e place mondiale, s’adjugeant récemment l’ATP 500 de Vienne (Autriche). De sept ans son aîné, Cameron Norrie a, lui, connu une trajectoire inverse après trois saisons sans discontinuité ou presque dans le Top 20. Il n’a de toute façon jamais suscité un enthousiasme débordant de l’autre côté de la Manche. Il faut dire qu’il n’y a pas moins British que lui. Né à Johannesburg en Afrique du Sud, d’un père écossais et d’une mère galloise, il a déménagé à l’âge de 3 ans en NouvelleZélande avant de venir à Londres à 16 piges et de prendre la nationalité anglaise pour des raisons essentiellement financières. « J’ai toujours voulu trouver les meilleurs endroits pour pratiquer mon tennis. Quand on vit en Nouvelle-Zélande, on est aussi très loin des tournois du Grand Chelem, il
fallait que je me rapproche, donc, d’abord l’Angleterre, puis le Texas pour l’université », a-t-il expliqué dans les colonnes de l’Équipe.
Ce globe-trotter n’a pas non plus un jeu hyper spectaculaire. Le gaucher excelle, surtout, dans l’art de tenir la cadence avec son revers à plat et son coup droit lifté pour faire craquer son adversaire dans l’échange. Très endurant, il possède aussi une caisse comme on dit dans le jargon et n’est pas du genre à tirer la langue quand le match prend des allures de marathon. « J’ai toujours été un bon coureur, a-t-il confié au Daily Mail. Ma mère a toujours fait des marathons, j’ai donc de bons gènes. Et j’ai fait beaucoup de crosscountry. » Des qualités qui lui ont permis d’exploser en 2021 avec six finales ATP et un premier grand titre en carrière, au Masters 1000 d’Indian Wells (États-Unis). Les mauvaises langues diront qu’il a réalisé cet exploit en pleine période Covid et qu’il a profité de l’hécatombe des cadors. Mais fallait-il encore tenir son rang face à des joueurs confirmés tels que l’Espagnol Roberto Bautista
Agut, le Bulgare Grigor Dimitrov ou le Géorgien Nikoloz Basilashvili. Cameron Norrie a confirmé en 2022 avec deux nouveaux titres à Delray Beach (États-Unis), Lyon et une demi-finale à Wimbledon, lui permettant d’entrer dans le Top 10. Il semblait être reparti sur les mêmes bases l’an passé avec des finales à Auckland (Nouvelle-Zélande), Buenos Aires (Argentine) et, surtout, un cinquième titre en carrière à Rio de Janeiro (Brésil) face à l’Espagnol Carlos Alcaraz, mais il a progressivement enchaîné les déconvenues et les éliminations précoces.
Cameron Norrie avait à coeur de se relancer en 2024 et il en prenait le chemin, avec un quart de finale à Auckland (Nouvelle-Zélande) et un joli parcours à l’Open d’Australie, simplement éliminé en huitième de finale par l’Allemand Alexander Zverev au tie-break de l’ultime manche (5/7 6/3 3/6 6/4 6/7). Mais il a ensuite alterné le bon (demi-finale à Rio, quart de finale à Barcelone) et le moins bon (premier tour à Roland-Garros et au Queen’s, troisième tour à Wimbledon) avant de se blesser à l’avant-bras durant l’été à Bastad (Suède), après une défaite contre… Rafael Nadal (4/6 4/6). Depuis son retour aux affaires en octobre, il n’a gagné que deux matchs lors du Challenger de Roanne pour deux défaites sur le circuit ATP. Ce très bon joueur de cricket tentera donc de retrouver des couleurs cette semaine à Metz en s’appuyant sur sa fraîcheur physique afin de se relancer avant de défendre de gros points en début d’année 2025. Histoire de ne pas reculer encore un peu plus au classement et dans la hiérarchie anglaise…
Arnaud Demmerlé
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Les balles de tennis sont reconnaissables à leur couleur jaune fluo mais cela n’a pas toujours été le cas. Lors de la première édition du tournoi sur gazon de Wimbledon, en 1877, elles sont blanches, une couleur qui reste aujourd’hui d’actualité pour les tenues portées par les joueurs et les joueuses. Il faut attendre 1968 et l’arrivée de l’ère Open avec l’instauration des quatre levées du Grand Chelem pour assister à un changement, lié aux retransmissions sur petit écran. La télévision est encore dans beaucoup de pays, contrairement à la France, en noir et blanc et il est alors difficile de distinguer les balles. Les diffuseurs proposent alors à la Fédération Internationale de tennis de passer au jaune fluo ou plus exactement à l’"optic yellow". Cette couleur devient la norme à partir de 1978.
Armel Chabane, le vice-président du conseil départemental de la Moselle, délégué aux sports, et Yves Henri, le président de la SAS Open de Moselle étaient, ce dimanche, avec les collégiens mosellans ayant obtenu la mention très bien au dernier brevet.
La montée en puissance d’ Ugo Humbert , l’importance du Moselle Open pour le Département ou la journée immuable des collégiens le dimanche du tournoi. Vice-président du conseil départemental de la Moselle, délégué aux sports, Armel Chabane n’élude rien et décortique l’actualité sportive avec sa passion habituelle. Entretien.
Armel Chabane est un personnage assez incroyable. Le maire de Bouzonville n’est plus un espoir de la vie publique, mais un responsable bien établi qui préfère parler des actes et des projets plutôt que de lui-même. Toujours souriant, plus décontracté et bon client que cadenassé ou enfermé dans une cage de prudence comme les politiques froids, le sympathique vice-président du conseil départemental de la Moselle, en charge des sports, donne volontiers son point de vue sans débordement ni exhibition. Mais avec cette passion qui lui colle à la peau et cette énergie qu’il déploie dans tout ce qu’il entreprend.
Malgré sa défaite en finale du Rolex Paris Masters, Ugo Humbert continue de franchir les étapes les unes après les autres, avec intelligence. Quel regard portez-vous sur son évolution et son ascension ?
Armel Chabane : « Ugo Humbert est la fierté de toute la Moselle. C’est notre joueur mondial, notre vitrine. Il a payé sa débauche d’énergie de la semaine en finale contre Alexander Zverev, mais ça n’enlève rien à son parcours. Sa victoire contre Carlos Alcaraz était un pur bonheur et démontre qu’il est bien plus solide sportivement et mieux structuré avec tout un staff derrière lui. Il y a une vraie montée en puissance de sa part depuis deux saisons. Il a gagné en maturité dans son jeu, sur le plan mental, mais aussi au niveau de la puissance et de la force. J’ai l’espoir qu’il intègre le Top 10 en 2025. »
On sent que son jeu, tout comme sa personnalité, ne vous laisse pas indifférent… « J’aime effectivement bien le voir jouer. Il est grand, élancé, classe, avec un bon service. Je trouve qu’il est humble dans le jeu, pas forcément agressif, tout en étant puissant. J’ai eu la chance de le côtoyer lors des deux dernières éditions du Moselle Open. C’est une belle personne, agréable, simple, avec qui l’on peut discuter facilement. J’apprécie l’homme et ce
qu’il devient sur le plan sportif. Le tennis français n’a pas 10 000 stars et si l’une d’entre elles peut être Mosellane, on ne va pas bouder notre plaisir. »
Le Département a, comme tous les ans, invité, ce dimanche, les collégiens mosellans qui ont obtenu la mention très bien au dernier brevet. C’est un rendez-vous immuable…
« Nous avons invité plus de 4 000 collégiens. C’est une manière de les remercier, de les féliciter et de valoriser la réussite qui n’est pas un gros mot. Bien au contraire. Derrière la réussite, il y a du travail, de la détermination et du courage, ce qui fait le lien avec le sport. Quand on veut réussir dans un match comme dans la vie, il faut travailler. La vie est d’ailleurs une succession de matchs. »
Le Moselle Open est soutenu depuis toujours par le conseil départemental de la Moselle. Peut-on dire que c’est l’événement sportif numéro 1 du territoire ?
« C’est LA vitrine de la Moselle ! Le tournoi est diffusé dans 140 pays. C’est l’événement qui matérialise le rayonnement et l’attractivité du Département que nous souhaitons créer. C’est également un événement important pour nous car nous avons une relation forte avec un partenariat actif depuis de nombreuses années. Il y a des soirées tout au long de la semaine à l’espace VIP et un stand grand public où toutes les réussites de l’année 2024 sont mises en avant et elles ont été nombreuses : relais de la flamme, passage de la flamme paralympique, Jeux olympiques, des médailles olympiques, 66 000 visiteurs à la fan-zone d’Amnéville où il y a également eu l’arrivée d’une étape du Tour de France féminin. C’est juste exceptionnel ! Pour moi, le Moselle Open, c’est le patrimoine des Mosellans, un patrimoine qu’il faut protéger, préserver et même consolider. Ça ne se détruit pas et c’est toute l’ambition du Département de la Moselle. »
Propos recueillis par Arnaud Demmerlé
Âge : 23 ans
Nationalité : Kazakhstan
Classement : 63e joueur mondial
Finaliste de la précédente édition, Alexander Shevchenko n’a pas totalement confirmé en 2024. Le Kazakhstan n’aura pas la partie facile aujourd’hui pour son entrée en lice face à l’Allemand Jan-Lennard Struff . Celui-ci vit une seconde jeunesse depuis deux saisons.
Il n’était pas attendu à pareille fête lors de l’édition-anniversaire du Moselle Open. Alexander Shevchenko s’était frayé un chemin dans le tableau 2023 avec autorité, éliminant Karen Khachanov (6/4 6/4) ou Pierre-Hugues Herbert (6/4 6/4) avant de s’incliner en finale face à Ugo Humbert (3/6 3/6). Jan-Lennard Struff a, lui, déjà été à son avantage à Metz, il y a dix ans. Profitant notamment d’un abandon de son compatriote Philipp Kohlschreiber, il s’était hissé jusqu’en
demi-finales, s’inclinant seulement face au Belge David Goffin (6/7 3/6), futur gagnant du tournoi.
Alexander Shevchenko défend cette semaine les 150 points de sa finale de l’an dernier. Le Kazakh pourrait redescendre aux alentours de la 80e place mondiale en cas d’élimination précoce. Il faut dire que sa saison 2024 ne lui laissera pas un souvenir impérissable. Malgré une bonne entame, avec des quarts de finale à l’Open Sud de France ou à l’ATP 500 de Rotterdam (Pays-Bas),
il n’a pas réellement confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Il reste néanmoins sur son quatrième quart de la saison chez lui à Almaty (Kazakhstan). Et comme le joueur du TC Thionville, le club de Ted Ranghella, est un peu comme à la maison en Moselle, il espère finir l’année sur une bonne note.
Redescendu au-delà de la 150e place mondiale fin 2022, Jan-Lennard Struff semblait sur la pente descendante. C’est mal connaître l’Allemand de Warstein. Il reste sur ses deux plus belles saisons ou presque sur le circuit. En 2023, il réalise la sensation au Masters 1 000 de Madrid (Espagne) en se hissant jusqu’en finale, en tant que lucky-loser. Il est simplement battu, les armes à la main, par Carlos Alcaraz (4/6 6/3 3/6), avant de confirmer quelques semaines plus tard par une autre finale à Stuttgart (Allemand), s’inclinant seulement au jeu décisif de la dernière manche face à l’Américain Frances Tiafoe (6/4 6/7 6/7). Cette année, il connaît la consécration à 34 ans, avec un premier titre ATP, sur la terre battue de Munich (Allemagne), face à Taylor Fritz (7/5 6/3), membre du Top 10. Il semble encore en forme en ce mois
Âge : 34 ans
Nationalité : Allemand
Classement : 42e joueur mondial
de novembre. Malgré sa défaite face à Arthur Fils (3/6 4/6) au deuxième tour du Rolex Paris Masters, il avait auparavant éliminé l’Italien Lorenzo Musetti (6/4 6/2), 16e joueur mondial.
Trop loin au classement debut 2023, Jan-Lennard Struff avait été obligé de passer par les qualifications lors de l’Open d’Australie où il avait rencontré Alexander Shevchenko, au premier tour. L’Allemand s’était imposé en deux manches (6/4 6/4) et mène donc psychologiquement avant de rentrer sur le court aujourd’hui pour leur deuxième confrontation.
Une photo pour la postérité et l’éternité. Florent Manaudou, le champion olympique 2012 de natation, entoure Ugo Humbert (à gauche, en orange) et Alexander Zverev (en bleu, à droite). Pour le dernier Rolex Paris Masters à Bercy, le Messin n’a rien pu faire en finale face à l’Allemand (2/6 2/6), trop émoussé par son parcours dionysien. Il est maintenant attendu en Moselle pour défendre son titre. Rendez-vous est pris demain face à Hugo Gaston.
Déception pour Harold Mayot ! Le Mosellan n’a rien pu faire hier au premier tour de ce Moselle Open face à l’Américain Alex
Michelsen . Corentin Moutet a, lui, franchi cet écueil et poursuit sa route.
Il ne rééditera pas sa performance de l’an dernier. Issu des qualifications, Harold Mayot s’était hissé jusqu’en quarts de finale pour la première fois de sa carrière, sur un tournoi ATP. Cette fois-ci, le jeune Mosellan de 22 ans, bénéficiaire d’une wild-card, a pris la porte d’entrée. Il est tombé sur un client en la personne d’Alex Michelsen (3/6 1/6), 44e joueur mondial. Hormis l’interminable troisième jeu de la première manche, près de 14 minutes, il n’est jamais parvenu à résoudre l’équation posée par l’Américain et a perdu pied après la perte du premier set. « Je n’ai pas pu mettre mon jeu en place. Je n’ai pas trouvé la solution et réussi à imposer un combat plus dur. Je n’étais mentalement pas assez frais », a reconnu Harold Mayot, frustré, déçu et qui pense même à couper alors qu’il songeait initialement étendre sa saison jusqu’au Challenger de Maia (Portugal), début décembre. « Je ne suis pas loin du suicide mental. Je prends une pente qui descend trop vite. Je vais essayer de prendre du plaisir ici en double avec Arthur (Cazaux) et on prendra ensuite la bonne décision. » Il faudra en tout cas suivre le parcours d’Alex Michelsen, qui n’est pas qu’un grand échassier d’1,93 m. Le Calfornien peut être la belle surprise de cette édition 2024 dans un bas de tableau particulièrement ouvert. Il sert le plomb, envoie des parpaings à la moindre occasion, mais il a également une très bonne main à la volée et un splen-
dide toucher de balle, distillant quelques amorties soyeuses. Il n’a pas bousculé Novak Djokovic lors du dernier Masters 1 000 de Shanghai (Chine) par l’opération du Saint-Esprit…
Autre forte tête, Corentin Moutet n’a, lui, pas tremblé et s’est débarrassé de Sumit Nagal (7/5 4/0 ab.). L’Indien n’a évidemment aucun lien de parenté avec « Rafa » et pas le même jeu. Malgré un break d’avance (3/5), celui-ci a fini par lâcher la première manche (5/7), perdant finalement huit jeux d’affilée avant de jeter l’éponge. C’est la première victoire du Français à Metz, lui qui avait pris une rouste pour son baptême en Moselle en 2018 face au Serbe Filip Krajinovic (1/6 1/6). Il affrontera au prochain tour le vainqueur du duel du jour entre l’Allemand Jan-Lennard Struff et le Kazakh Alexander Shevchenko.
Le forfait du Danois Holger Rune, tête de série numéro 4 de ce Moselle Open et donc exempt de premier match, fait le bonheur du Néerlandais Jesper de Jong. Qualifié d’un souffle hier au détri-
ment du Français Titouan Droguet (6/2 4/6 7/6), il accède directement au deuxième tour. Il tentera de rallier les quarts de finale mercredi face au lauréat du match entre le Français Adrian Mannarino et le Chinois Yunchaokete Bu.
Pierre-Hugues Herbert n’est pas malheureux non plus puisqu’il est repêché en tant que lucky-loser, malgré sa défaite au dernier tour des qualifications face à Arthur Cazaux (0/6 6/4 3/6). Demi-finaliste l’an dernier, l’Alsacien a donc une seconde chance et accède au tableau final. Il affronte aujourd’hui l’Espagnol Pedro Martinez, solide 41e joueur mondial.
Outre Arthur Cazaux, deux autres Français sont parvenus à s’extirper du piège des qualifications : Quentin Halys et Benjamin Bonzi. Le premier défie Arthur Rinderknech pour un nouveau duel 100 % français alors que le second passera demain au révélateur du vétéran espagnol Roberto Bautista Agut.
Arnaud Demmerlé
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