JA 3087 DU 8 AU 14 MARS 2020 FOCUS MONETIQUE

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ALGÉRIE LES 10 DÉFFIS D’ABDELMADJID TEBBOUNE

SÉNÉGAL « France dégage ! »

Enquête sur les néo-francophobes

TUNISIE Un nouveau départ ? SPÉCIAL 22 PAGES

HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL NO 3087 DU 8 AU 14 MARS 2020

Pourquoi et comment le patron franco-ivoirien du deuxième plus grand groupe financier helvétique (et le plus ancien) a été contraint de démissionner… après en avoir redressé les comptes.

TIDJANE THIAM

Lebanquier

qui dérangeait la Suisse .

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France 3,80 € Algérie 290 DA Allemagne 4,80 € Autriche 4,80 € Belgique 3,80 € Canada 6,50 $ CAN Espagne 4,30 € Éthiopie 67 Br Grèce 4,80 € Guadeloupe 4,60 € Guyane 5,80 € Italie 4,30 € Luxembourg 4,80 € Maroc 25 DH Martinique 4,60 € Mayotte 4,60 € Norvège 48 NK Pays-Bas 5 € Portugal cont. 4,30 € RD Congo 5 $ US Réunion 4,60 € Royaume-Uni 3,60 £ Suisse 7 FS Tunisie 4 DT USA 6,90 $ US Zone CFA 2000 F CFA ISSN 1950-1285

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Focus Monétique STRATÉGIE

L’américain Visa détient 47 % de part de marché sur le continent. Ici, à la Banque populaire du Rwanda, à Kigali.

VINCENT FOURNIER/JEUNE AFRIQUE-R

La carte de paiement a-t-elle un avenir ?

Confrontés à la faible bancarisation et à l’explosion des paiements sur mobile, les géants de la carte bancaire préparent leur riposte. SAÏD AÏT-HATRIT

P

lus 31 %. C’est le taux de croissance du nombre de cartes de paiement en circulation à la fin de l’année 2018 dans l’Uemoa, selon les dernières données de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Un taux qui peut étonner, sur un continent sous-bancarisé (18,5 % dans la zone Uemoa) au sein duquel les solutions mobiles se

développent plus vite que dans n’importe quelle autre région au monde. En termes de nombre de cartes émises, le marché de l’Uemoa est dominé à près de 47 % par l’américain Visa, dont un tiers en association avec le Groupement interbancaire monétique (GIM). Fondé en février 2003, ce dernier réunit plus de 80 banques de la région avec l’objectif de promouvoir l’utilisation de la carte bancaire. Il émet ses propres moyens de paiement pour la zone Uemoa, mais aussi pour

l’international dans le cadre d’accord de « co-badgeage » avec les réseaux mondiaux, essentiellement Visa, et moins souvent Mastercard. Ce dernier reste loin derrière son compatriote (voir infographies) avec 7 % de part de marché à la fin de 2018 (dont 2 % co-badgées avec le GIM), mais sa nouvelle stratégie d’alliances, notamment avec le nigérian United Bank for Africa (UBA), présent dans 20 pays du continent, lui a permis de plus que doubler de taille par rapport à 2017.

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Focus MONÉTIQUE

CONCURRENCE CHINOISE

UNIONPAY EN EMBUSCADE

Si les leaders historiques Visa et MasterCard, tous deux américains, disposent du réseau le plus développé, c’est le chinois UnionPay (UP) qui est le numéro un mondial par le nombre de cartes émises, du fait du poids de la population de l'empire du Milieu. En décembre 2018, the Nilson Report lui attribuait 34,4 % des 22,11 milliards de cartes en circulation, loin devant Visa (14,8 %) et Mastercard (9,2 %). Le réseau d'UP est largement en tête en termes de transactions : en 2018, sur 100 dollars dépensés ou retirés par carte dans le monde, 50 le sont via UP, contre 29 pour Visa et 15 pour MasterCard. UP s’est étendu depuis quelques années à l’étranger, d’abord pour suivre les entreprises et les touristes chinois, mais plus seulement. En Afrique, où il multiplie les partenariats avec les banques, il revendique une présence dans 50 pays, avec un taux d’acceptation de ses moyens de paiement selon lui proche de 100 % en Afrique du Sud, au Kenya, à Maurice, aux Seychelles et au Maroc. L’un des derniers partenariats signés par UP, en août 2019, l’a rendu disponible dans 1 800 supermarchés Pick n Pay en Afrique du Sud. Du côté des systèmes de paiement numérique sans support physique, ses compatriotes Alipay et WeChat Pay sont également à l’offensive sur le continent. S.A.-H.

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Cependant, à la fin de 2018, seules 6,3 millions de cartes étaient en circulation dans cette zone de 123 millions d’habitants. Plus étonnant, seuls 41 % des 11,6 millions de titulaires d’un compte bancaire disposaient d’une carte de paiement. C’est ce qui fait dire à Jean Sideris, ancien cadre de Visa et de Mastercard, aujourd’hui associé du cabinet de conseil Edgar, Dunn & Company, que les leaders des réseaux de paiement électronique pourraient mieux faire. « Les dirigeants de Mastercard et de Visa parlent de l’Afrique comme d’un grand marché à développer, mais dans les faits leur progression est lente », explique-t-il. Les géants de la carte bancaire génèrent leurs revenus à trois occasions : d’abord, à la signature de partenariats avec leurs grands comptes, essentiellement des banques et des opérateurs de télécoms souhaitant proposer leurs cartes et les réseaux de paiement à leurs clients ; ensuite, à chaque paiement effectué par carte, à travers les commissions versées par le commerçant (voir infographie ci-contre) ; enfin une dernière part, infime, provient d’une activité de conseil commercial ou technologique. Finalement, ce sont les commissions prélevées à chaque paiement qui représentent leur première source de revenus, grâce à l’effet volume. C’est pourquoi, quels que soient les marchés, le but des opérateurs de réseaux de paiement est d’amener toujours plus de clients à régler leurs transactions avec leur carte, et non plus en espèces.

Des commissions trop élevées pour le montant des transactions

« La problématique en Afrique, ce sont les marges, poursuit Jean Sideris. Sur une transaction moyenne estimée à 3 dollars sur le continent – contre une cinquantaine en Europe et aux États-Unis –, les frais et les commissions actuels des opérateurs de réseau sont trop élevés. Afin que le modèle soit profitable pour chaque acteur en Afrique, il faudrait qu’ils soient réduits. »

Visa et Mastercard ne communiquent pas leurs chiffres au niveau africain. Mais si l’on s’appuie sur les données de l’Uemoa, on note que les 6,3 millions de cartes en circulation en 2018 ne pouvaient être utilisées que dans 3698 guichets automatiques et 7 015 terminaux de paiement. Qui plus est, 91 % des opérations concernaient des retraits en espèces. De fait, en plus de compter parmi les moins équipés au monde, les marchés africains sont parmi les plus dépendants au cash. « Même s’il existe un énorme potentiel inexploité en Afrique, lutter pour l’inclusion financière reste pour les géants de la carte bancaire une stratégie moins rentable et plus complexe à mener que de chercher la croissance des paiements par carte dans les marchés matures occidentaux, où les retraits en espèces ne comptent plus que pour environ 50 % des transactions », analyse Jean Sideris. Néanmoins, la carte bancaire garde un avenir sur le continent. Les deux poids lourds américains Visa et Mastercard ne peuvent se résoudre à laisser la voie libre à leurs concurrents internationaux – au premier titre desquels le chinois UnionPay, numéro un mondial (lire encadré ci-contre) – pas plus qu’à leurs challengers locaux. « Historiquement, les réseaux domestiques étaient plutôt complémentaires de Visa et de Mastercard, ils se développaient là où ces derniers étaient moins présents, indique Jean Sideris. Mais on voit depuis quelques années se développer davantage de concurrence. » C’est le cas au Ghana, en Angola, en Égypte ou encore au Nigeria, où Verve est devenu le plus grand système national de cartes de débit en Afrique, avec environ vingt millions d’unités. D’abord co-badgée avec Maestro (Mastercard) en 2011, cette solution, créée par la société de paiement électronique Interswitch, profite depuis 2019 du réseau de l’américain Discover, concurrent de Visa et de Mastercard. Comprenant que les opérateurs de télécoms sont devenus incontournables sur le paiement en Afrique depuis une décennie – avec la moitié


Banque consommateur

Commission d’interchange

Ri

CARTES DE PAIEMENT PAR PRINCIPAUX ÉMETTEURS DANS LA ZONE UEMOA

VISA ET MASTERCARD GAGNENT À CHAQUE PAIEMENT

sto u

Cotisation annuelle et/ou frais d’utilisation de la carte

Banque commerçant

(nombre de cartes bancaires, et croissance annuelle en %, décembre 2018)

rn

es

et ra et Fra ba de is is m de ar tra qu it e é em m en et t te ur

t r en eu m ér ite cqu a tr e a de u is arq Fra e m d et

Mastercard

342 614

+121%

Commission commerçant

122 007 +549%

Autres cartes

Visa

947 106

1 847 852 +25%

+18%

MasterCard

Total

6 296 787 +31%

Paie des biens achetés (avec ou sans surcharge commerçant)

GIM

1 706 902 Consommateur

Fournit les biens

des comptes de monnaie mobile actifs dans le monde (395,7 millions) en décembre 2018 –, les gestionnaires de réseaux de cartes bancaires s’en sont rapprochés. Visa crée depuis plusieurs années des cartes physiques associées à des comptes mobiles pour Orange au Botswana (2013), au Cameroun (2016) ou en Côte d’Ivoire (2018). C’est l’une des raisons qui explique que la croissance du nombre de cartes émises dans la zone Uemoa (31 %) en 2018 est largement portée par la hausse de ces cartes adossées à un compte non bancaire (+ 121 %, essentiellement des comptes mobiles), celles liées à un compte bancaire traditionnel n’ayant progressé que de 16 %. Tout en continuant à inciter l’usage de la carte, Visa et Mastercard cherchent des solutions pour ne pas passer à côté de l’explosion des paiements en dehors du système bancaire classique, qui ont représenté 26,8 milliards de dollars en 2018. L’une d’elles utilise la technologie du QR Code, qui, scanné à l’aide d’un smartphone, permet au commerçant d’être payé sans investir dans un terminal de paiement. Mastercard a ainsi lancé Masterpass, en s’alliant en 2018 à Ecobank, qui fournit sa plateforme de services bancaires sur mobile, et à Facebook, qui génère le QR Code. Une fois celui-ci scanné, le client tape un code personnel qui autorise le transfert de fonds de son portefeuille électronique vers celui du marchand. Visa

Commerçant

a aussi déployé sa solution, mVisa, au Kenya, au Rwanda, en Égypte, au Ghana ou encore au Nigeria. Mastercard et Visa n’ont pas souhaité répondre à JA sur le succès de ces initiatives, mais celles-ci semblent encore loin de pouvoir faire de l’ombre au paiement mobile, même au Kenya, où mVisa a été déployé dès 2014 pour concurrencer M-Pesa, de Safaricom, pionnier du sujet sur le continent. Quoi qu’il en soit, chez l’un comme chez l’autre, le « partenariat » est devenu un leitmotiv. Le 21 janvier, Ken Moore, vice-président exécutif et directeur de Mastercard Labs, estimait que les groupes de cartes bancaires comme le sien avaient tout à gagner à collaborer avec les acteurs de la fintech, car ils sont complémentaires pour mettre en place des plateformes de paiement efficaces. Sur ce segment, Mastercard s’est associé depuis décembre 2018 à

MASTERCARD ET VISA VEULENT DÉSORMAIS COLLABORER AVEC LES ACTEURS DE LA FINTECH, DONT ILS ESTIMENT LES SERVICES COMPLÉMENTAIRES AUX LEURS.

+17%

Visa-GIM

945 301 +41%

SOURCE : UEMOA

SOURCE : EDGAR, DUNN & COMPANY

Mastercard-GIM

DPO Group – prestataire de services de paiement qui fournit plus de 40 000 commerçants en ligne en Afrique – en lui offrant un accès à son réseau. Mais c’est Visa qui a fait forte impression en janvier en prenant une participation de 20 % dans Interswitch, au Nigeria, un pays dont le marché de 190 millions d’habitants fait rêver les opérateurs de réseaux de cartes bancaires. Il a rejoint Helios Partners au capital en investissant une somme estimée à 200 millions de dollars. Lancée en 2002, cette fintech construit elle-même son réseau de paiement, qui a enregistré plus de 500 millions de transactions par mois en 2019. Valorisée à plus de 1 milliard de dollars, elle pourrait faire son entrée à la Bourse de Londres ce début d’année. En janvier, Visa et son partenaire Worldpay, spécialiste des solutions de paiement sur internet, avaient déjà investi conjointement 35 millions de dollars dans Flutterwave, une start-up nigériane créée en 2016 qui offre des solutions de paiement sécurisé, notamment dans les pays dépourvus de réseaux de cartes bancaires étendus. La plateforme, qui compte aussi bien Facebook, Uber et Jumia que des PME parmi ses clients, souhaite s’étendre dans 33 pays en Afrique en 2020, contre 9 en 2019. En 2018, c’est Mastercard qui avait investi la première dans cette jeune pousse prometteuse.

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Une boutique M-Pesa à Nairobi. Le leader du marché des télécoms au Kenya a dû partager sa base d’abonnés.

TÉLÉCOMS

Où en est l’interopérabilité ? L’unification et la simplification des systèmes de paiement mobile ne concernent plus seulement les opérateurs de télécoms, mais aussi les banques et les commerçants. SAÏD AÏT-HATRIT

a G SMA , l’as s o ciation des opérateurs de téléphonie mobile, le répète dans ses rapports : en Afrique, où se trouvent près de la moitié des comptes d’argent mobile actifs dans le monde, la croissance du secteur sera largement entraînée par la possibilité de faire des transactions entre des abonnés d’opérateurs différents. La suppression des commissions et la simplification des services de paiement doivent contribuer à améliorer l’inclusion financière sur le continent, alors que le taux de bancarisation y reste faible, autour de 18,5 % dans l’Uemoa. « L’interopérabilité réduit aussi l’utilisation des espèces, et donc les risques de perte, vol, ou corruption liés au transport et au stockage de l’argent. Elle contribue également à formaliser le commerce », fait valoir Jean-Michel Huet, du cabinet BearingPoint. Démarrée voici plus de cinq ans, l’interopérabilité progresse lentement mais sûrement. En Tanzanie, le pays africain pionnier de la question depuis 2014, les trois principaux

L

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opérateurs, Vodacom, Airtel et Tigo, indiquaient que, deux ans plus tard, 6 % à 8 % des transferts d’argent de personne à personne (P2P) étaient croisés entre eux. Madagascar a emboîté le pas à la Tanzanie en 2016, suivi de l’Ouganda (2017), du Ghana (2018) et du Kenya (2018). Dans ce dernier pays, Safaricom (M-Pesa), dominant avec près de 80 % de part de marché, a dû partager sa base d’utilisateurs et de partenaires sous la pression de ses challengers. Deux freins entravent toutefois l’expansion de l’interopérabilité : la possession de plusieurs cartes SIM – en moyenne de deux à trois par usager dans la plupart des pays subsahariens –, mais aussi la frilosité dont font preuve les groupes de télécoms à communiquer sur

Fin 2018, le continent comptait

395,7 MILLIONS de comptes d’argent mobile, soit près de la moitié du total mondial selon GSMA

le sujet. En effet, ils préfèrent axer leurs campagnes de publicité sur leurs services exclusifs.

Dépasser l’étape du simple paiement P2P

Les opérateurs, pour qui le mobile money n’est plus vraiment un argument de fidélisation des clients, doivent maintenant dépasser l’étape du simple paiement P2P en accélérant l’interopérabilité de leur système avec celui des banques, des agences de transfert de fonds et des marchands. Grâce à des accords bilatéraux, la plupart des réseaux mobiles permettent des transferts d’argent depuis ou vers des comptes bancaires classiques. Mais les régulateurs veulent plus de simplicité. C’est pourquoi la banque centrale tanzanienne met en place une plateforme centralisée, en lieu et place des systèmes issus d’accords bilatéraux, qui doit permettre en juin prochain une interopérabilité totale. En Tunisie, c’est aussi dans cette direction que le ministère des Finances, la Banque centrale et la société MonétiqueTunisie travaillent depuis 2018. Plus étonnant, le Maroc, où Inwi et Orange

NOOR KHAMIS/REUTERS

Focus MONÉTIQUE


COMMUNIQUÉ

MAROC Objectifs du M-wallet à l’horizon 2024 annoncés par Bank Al-Maghrib

6 millions 1,3 milliard 51 000 d’utilisateurs

de transactions

commerçants intégrés au réseau d’acceptation

AVIS D’EXPERT

La convergence des paiements Cash et Mobile Money D ans nos économies, histo-

riquement, les paiements

n’ont déployé leurs offres de mobile banking qu’en 2019 et où la bancarisation est l’une des plus fortes du continent (78 % en juin 2019), déploie aussi son projet, M-wallet. Bank Al-Maghrib (la banque centrale) et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) ont créé avec le marocain HPS une plateforme unique à laquelle tous les émetteurs de monnaie électronique devraient bientôt se connecter. Ce service, qui devait initialement démarrer en 2019, devrait être opérationnel cette année.

Connecter tous les fournisseurs au sein d’un réseau unique

Encore plus ambitieux, à travers Mowali, leur coentreprise créée en novembre 2018, les deux leaders continentaux Orange et MTN veulent connecter les fournisseurs de services financiers de toute l’Afrique au sein d’un réseau unique. Les transactions transfrontalières deviendraient, elles, aussi automatiques et ne seraient plus dépendantes d’accords bilatéraux. La solution aurait pu convenir à la BCEAO, qui crée actuellement, via le Groupement interbancaire monétique (GIM), une plateforme unique d’interopérabilité intra-Uemoa. Mais son offre, déposée en décembre 2019, n’a pas été présélectionnée. « Mowali se focalise donc, à court terme, sur les transferts internationaux [conversion de devises] d’opérateur à opérateur », indique Orange.

OMOA Group Email : fsoret@syrse-group.com Tél. : +225 22 51 40 40 WhatsApp : +225 49 41 42 67 www.omoa-group.com

sont principalement réalisés en

cash du fait d’un faible taux de bancarisation. L’émergence des nouvelles technologies, l’arrivée de nouveaux acteurs, l’inclusion financière ont accélérés la digitalisation des paiements via Mobile et autres plateformes digitales. L’impact des nouvelles technologies (APIsation des plateformes, digitalisation de l’authentification, biométrie, NFC, Token, QRCode,..), l’évolution des communications (Internet sécurisé (TLS), 3/4G) favorisent la convergence des réseaux physiques tels que nous les connaissons avec les plateformes de paiement de dernière génération (Omnicanal). Aujourd’hui les différentes institutions bancaires souhaitent pouvoir gérer leurs flux qu’ils soient cash ou sous forme de monnaies électroniques d’une façon harmonisée, accessible au plus grand nombre, avec des garanties sur la sécurité des informations et des transactions. En tant qu’acteur de référence en Afrique de solutions de paiements innovantes et sécurisées,

nous constatons une forte corrélation entre le développement des réseaux de GAB (Guichet bancaire Fabien Soret, automatique) et Directeur Général l’e x p l o s i o n d e OMOA group comptes Wallet pour les particuliers voir même pour les entreprises.

OMOA développe pour ses clients bancaires et partenaires télécom des services sécurisés PCI, disponibles 24/7 permettant notamment la convergence du cash et des Mobiles Money. Nous développons et proposons déjà des services « cash in – cash out » qui permettent aux commerçants de se constituer une caisse physique et virtuelle pour accepter par exemple les paiements en cash et en Mobile Money voire de déposer à la fin du marché la recette en cash sur leur compte Mobile Money en toute sécurité à n’importe quel moment. Présent depuis plus de 20 ans en Afrique Subsaharienne, OMOA met à disposition des populations d’Afrique des moyens de paiements sécurisés et innovants afin de contribuer au développement économique des individus et des pays.


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