DIMENSION 32 - FR

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

ANNEE 8 AVR-MAI-JUI 2014 - N32

DIMENSION Belgian Building Award - JDS Architectes - The Iceberg - photo © Mikkel Frost

ARCHITECT@HOME LUC BINST - CREPAIN BINST ARCHITECTURE • UNE VILLE EN IMAGE ANVERS • EVENT BELGIAN BUILDING AWARDS 2014 • DOSSIER TRAVAILLER EN ÉQUIPE DE CONSTRUCTION • L’IMMEUBLE DE BUREAUX DE BRUXELLES ENVIRONNEMENT POSE UNE NOUVELLE NORME

Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

Produit localement en Belgique, le béton permet de construire à un prix abordable. Grâce à sa faculté à emmagasiner la chaleur en hiver et le froid en été et à son étanchéité naturelle à l’air, il permet d’arriver à des critères basse énergie et passifs. Alors n’hésitez plus, construire en béton aujourd’hui c’est aussi penser à demain.

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Depuis de nombreuses années, Holcim a fait le choix d’assumer ses responsabilités. En termes d’impact sur notre environnement, mais également en tant qu’employeur responsable et acteur économique important pour les régions où il opère.

ACT for the future

by Holcim

Force. Performance. Passion.

DIMENSION Lutte d’indépendance?

HELPDESK

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ARCHITECT@HOME Luc Binst - Crepain Binst Architecture

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REPORTAGES L’aluminium confère de la dynamique à l’AZ Jan Palfijn Créer des ambiances lumineuses invisibles dans un loft élégant et ouvert D’un garage à un bureau passif pour architectes Construire un institut Scheppers durable L’ardoise en fibres-ciment ajoute une touche distinguée à la rénovation d’une maison de rangée Robinets réduits à l’essentiel L’évacuation d’eau linéaire à l’immeuble de bureaux Bruxelles Environnement «Il existe une nécessité de coopération intelligente» Domotique à la carte pour appartements de luxe Solution intelligente pour de grands besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire

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UNE VILLE EN IMAGE: ANVERS

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BELGIAN BUILDING AWARDS 2014

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DOSSIER Travailler en équipe de construction 27 L’immeuble de bureaux de Bruxelles Environnement pose une nouvelle norme 36

MEDIA

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SALON

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PRODUCTSPOTS Votre nouveau partenaire sur le marché du chauffage 51 Lorsque la rapidité et le design s’imposent ...

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NEW

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Un architecte indépendant reste la meilleure garantie pour un trajet de construction réussi et un résultat final qui réponde aux souhaits du client. C’est ainsi que nous pouvons résumer la section consacrée aux architectes de l’enquête de Test-Achats réalisée auprès de 1330 maîtres d’ouvrage.

Parmi les clients qui ont choisi librement leur architecte, 50% en moyenne étaient «très satisfaits». Un très bon score compte tenu du nombre de partenaires mis à l’œuvre lors de la construction et des défis techniques, administratifs et psychologiques complexes auxquels ils sont confrontés.

L’enquête a également révélé que 28% des répondants ont travaillé avec un architecte imposé par l’entrepreneur, ce qui est pourtant contraire à l’indépendance statutaire de l’architecte à son égard. Mais le maître d’ouvrage s’en accorde pour des raisons purement opportunistes: cela lui coûte moins cher. Le seul qui, à première vue, est pénalisé, c’est l’architecte. On attend de lui d’assumer l’entière responsabilité pendant dix ans, même s’il est à peine payé pour cela. Mais en fait, c’est un désavantage pour tout le monde. Dans le groupe des maîtres d’ouvrage qui ont travaillé avec un architecte désigné par l’entrepreneur, le pourcentage de «très satisfaits» est descendu à 16%. En ce qui concerne la partie de l’enquête consacrée aux entrepreneurs, il appert que les maîtres d’ouvrage sont moins satisfaits des entreprises générales quant aux aspects esthétiques et techniques. Pour le maître d’ouvrage qui pense faire des économies en laissant l’entrepreneur désigner l’architecte, le moins cher est le plus cher.

Les conclusions? Si Test-Achats a vraiment à l’esprit les intérêts des consommateurs, l’organisation ferait mieux d’informer ses membres sur la nécessité d’un architecte indépendant. Les entrepreneurs qui recherchent la satisfaction du client collaborent beaucoup mieux avec un architecte indépendant. De surcroit, les architectes sont déjà depuis longtemps partie prenante pour réaliser de bons accords avec les fabricants de maisons clé sur porte dans le respect du rôle de chacun. Enfin, tous les acteurs du monde de l’architecture (Ordre, associations professionnelles, organisations culturelles) doivent continuer à mettre l’accent où cela est possible sur l’impact positif de l’architecte. Parce que nous le valons bien.

PREFACE

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REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

HELPDESK

01 Un actionnaire minoritaire (architecte) dans une société, peut-il aussi signer des demandes de permis d’urbanisme?

La qualité d’associé est indépendante du fait de savoir s’il peut signer des demandes de permis d’urbanisme et de la manière dont ses prestations sont rémunérées. Pour la signature de demandes de permis de construire, au nom de et pour le compte de la société, la personne doit disposer du pouvoir de représentation nécessaire, soit de manière organique (par exemple en temps de gérant dans une sprl) soit comme fondé de pouvoir.

Periodicité Trimestrielle

Bart Goossens, GSJ Avocats

Rédactrice en chef: FCOmedia - Tilly Baekelandt T +32 (0)56 33 42 72 - tilly.baekelandt@fcomedia.be

02 Je suis architecte-stagiaire et depuis quelques

Rédaction: Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq, Bart Vancauwenberghe, Rudy Gunst Publicité - conseil FCOmedia - Katja Wijffels Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies 0473 86 59 70 - F 056 77 13 11 katja.wijffels@fcomedia.be Conception graphique marieke.veys@fcomedia.be Editeur responsable FCOmedia - Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés

mois, je suis en stage. J’ai débuté mon stage sans être assujetti à la TVA. Il y a 2 semaines, j’ai cependant décidé de demander un numéro de TVA. Entre-temps, je l’ai reçu. Ceci a-t-il un effet sur les factures que j’ai déjà rédigées?

Les architectes-stagiaires ne sont pas considérés comme assujettis à la TVA pour les actes qu’ils exécutent en tant que stagiaires pour l’architecte maître de stage, à la condition, qu’à côté des activités de stage, ils ne réalisent pas des «actes soumis à la TVA».

L’architecte-stagiaire qui ne fait que suivre un stage et ne souhaite pas avoir recours à cette tolérance administrative, peut demander son enregistrement comme assujetti à la TVA. Il est aussi exact que l’architecte-stagiaire qui, à côté de son activité de stage, pose des actes soumis à la TVA en tant qu’indépendant, est considéré comme assujetti à la TVA pour l’entièreté de son activité.

Si l’architecte-stagiaire désire s’enregistrer pour des activités avec TVA, il peut par conséquent demander un numéro de TVA. A partir du moment où le numéro de TVA est attribué et activé par l’administration de la TVA, il est considéré comme assujetti à la TVA, avec toutes les conséquences que cela implique (déclaration TVA, rédaction de factures, versement de TVA à l’état,...).

n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

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Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

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Normalement, le moment de l’activation de la TVA se trouve sur la lettre que l’on reçoit du contrôle TVA, suite à l’attribution du numéro de TVA. Toutes les prestations de service qui ont été effectuées avant l’attribution de ce numéro de TVA sont «du passé». Il ne faut pas revenir dessus lors de

»

HELPDESK

Leslie Rottiers, SBB Accountants & Adviseurs

03 Le bureau d’architectes pour lequel j’ai

travaillé pendant des années comme indépendant, m’interdit de reprendre les projets que j’ai développés et gérés moi-même sur mon site web.

Ils ne sont pas d’accord même si je mentionne leur nom. Est-ce que cela est autorisé?

La question posée comporte 2 aspects: Tout d’abord, il y a l’aspect droit d’auteur. Dans ce cadre, je fais surtout référence au droit moral de paternité pour l’auteur. Ce droit moral comprend la possibilité de se manifester en tant qu’auteur des travaux effectués, dans ce cas les plans et les projets. Une expression très concrète de ceci est justement la possibilité de pouvoir créer un portfolio et de le présenter. Ce droit moral à la paternité est inaliénable et est dont maintenu, même s’il y devait y avoir un contrat chez l’auteur effectif. La seule possibilité éventuelle qui pourrait exister, consiste à devoir fournir la preuve que l’on est réellement l’auteur des travaux en question.

Un autre aspect porte sur les pratiques commerciales honnêtes. Je fais au préalable référence à ce qui suit. La loi du 6 avril 2010 portant sur les pratiques du marché et la protection des consommateurs, a tenu les personnes exerçant une profession libérale en-dehors du champ d’application de cette loi. Mais la Cour Constitutionnelle a annulé ces dispositions par l’arrêt du 9 juillet 2013. Etant donné cette annulation, la loi susmentionnée est donc bien d’application. Dans ce cadre, je renvoie à l’interdiction sur la publicité trompeuse. Concrètement ceci signifie que la reproduction d’un portfolio de cette manière, doit s’effectuer sans donner l’impression que la nouvelle entreprise fait référence à des clients qui ne lui appartiennent pas. Dans ce sens, il est conseillé de l’accompagner d’un texte indiquant clairement qu’un (certain) nombre de projets repris a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre l’architecte X et un autre bureau/maître d’ouvrage.

On peut discuter de la nécessité/possibilité de mentionner ou non le nom de ce maître d’ouvrage précédent. Si la relation est tendue, je ne le ferais pas, sauf demande contraire.

Geert Philipsen, GSJ Avocats

04 Un de mes clients est content de sa

transformation, mais ne veut plus servir de référence. De ce fait, il demande que je retire les photos - que j’ai prises de son projet - de mon site web. Un client peut-il exiger cela?

La seule raison que je vois, pour un client de s’opposer à la publication des photos du projet, est son droit au respect de la vie privée. S’il ne s’agit pas de photos sur lesquelles sont mentionnés le nom du client et son adresse exacte, il me semble que le concept de vie privée doit déjà être fort étendu pour donner raison au client à ce niveau. Dans ce cas, le lien ne peut de toute manière être fait que par des personnes qui connaissaient déjà la situation (maison) auparavant et il ne peut être donc question d’ingérence dans la vie privée. Je déduis de la question, que le client avait cependant été d’accord précédemment avec la publication. D’après moi, ceci constitue un argument supplémentaire pour estimer qu’il ne peut être question d’infraction à aucun aspect de la vie privée.

Je ne vois pas d’autres raisons auxquelles le client pourrait faire appel pour contrer une publication.

D’un autre côté, si le projet satisfait aux exigences d’originalité lui permettant d’être protégé par les droits d’auteur, l’auteur dispose du droit inaliénable de se faire connaitre en tant qu’auteur. Ceci comporte entre autres la possibilité d’inclure le projet dans un portfolio ou de l’utiliser comme référence.

Dans ces circonstances, j’estime aussi que la demande du client de ne pas être repris comme référence, ne pourrait être admise que pour des raisons commerciales, sans possibilité pour le client d’obtenir une autorisation au niveau de la justice.

Geert Philipsen, GSJ Avocats

Le helpdesk de NAV a pour but de répondre aux questions de première ligne de ses membres dans un délai raisonnable de quelques jours. Dans cette optique, NAV fait appel à un réseau de conseillers et spécialistes: architectes, UNIZO / Fédération des Professions Libérales, SBB Accountants et Adviseurs et GSJ Avocats et le bureau d’advis VEKMO. NAV et les personnes consultées ne sont pas responsables du contenu et de l’interprétation des réponses données.

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la déclaration TVA, et la TVA ne doit pas être calculée sur celles-ci. Il faudra cependant rédiger des factures pour la TVA qui devient «exigible» à partir du moment de l’attribution du numéro de TVA.

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@HOME

Luc Binst - Crepain Binst Architecture

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© Studio Dann

« Les architectes doivent propager un manifeste visionnaire »

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@HOME

Experience meets innovation. C’est en ces termes que Luc Binst décrit son bureau, avec son habituel sens du marketing et de la communication. Chez CBA, quatre décennies d’existence et plus de 400 projets menés à bien vont de pair avec un positionnement de choix pour entamer une seconde jeunesse.

Les fondamentaux sont l’ABC de Binst, le contrôle de qualité de A à Z. Le A d’Architecture est implanté au premier étage de l’ancien entrepôt de café anversois où, sous la houlette de Binst, une meute de jeunes loups créent des projets en alliant célérité et qualité. «Nous réalisons en une semaine des études de faisabilité de qualité qui répondent aux objectifs financiers. Nous utilisons pour cela notre propre scénario précisant comment combiner rayonnement et architecture avec des solutions budgétairement favorables. Car devoir rectifier après coup un projet pour des motifs financiers et introduire une nouvelle demande de permis de bâtir, c’est une perte de temps et d’argent pour tout le monde.» Le B de Building représente la demande de permis de bâtir et l’adjudication, le C de Construction le suivi pendant le chantier. Pour cette lettre de l’alphabet, Binst est soutenu par les anciens, Dirk Engelen - sa main droite interne -, Jan Geerts et Philippe Vincke.

«Grâce à cette organisation et à cette approche, ainsi qu’à une excellente équipe de 35 personnes, nous sommes en mesure d’aborder une vaste gamme de missions, depuis la construction de logements groupés jusqu’à la reconversion, en passant par de grands plans d’ensemble», commente Luc Binst. «Mais nous faisons aussi jouer notre créativité au niveau multidisciplinaire sur d’autres terrains et à d’autres échelles: product design, aménagement de restaurants, ou encore pavillons d’exposition. C’est pour cette combinaison que j’ai l’intention de m’engager à 100% dans les cinq à dix

prochaines années. Je veux construire des choses de qualité, et m’amuser à mon bureau. D’ici environ deux ans, quand CBA aura dix ans, je veux créer un groupe de réflexion interne pour la recherche théorique qui pourra être ensuite exploité au maximum dans l’approche projet de dossiers concrets. C’est une démarche que nous n’avons pas pu nous permettre ces dernières années.»

Le combattant De fait, ces dernières années n’ont rien eu d’une promenade d’agrément. C’est en en 2006 que le défunt Jo Crepain et Luc Binst fondent le bureau Crepain Binst Architecture. Binst acquiert une participation de 20%, et reprendra progressivement toutes les parts. Il est le moteur créatif qui tourne en coulisse, tandis que sur l’avant-scène, Jo assure la promotion du bureau fusionné. «D’abord, la crise de l’immobilier a éclaté aux Pays-Bas, où nous générions 60% de nos missions et un quart de nos bénéfices. Du jour au lendemain, tout s’est pratiquement arrêté. Fin 2008, la maladie de Jo a atteint un stade terminal, et nous avons perdu notre père fondateur. A l’époque, j’ai décidé de continuer à m’occuper du bureau tout seul, ce qui impliquait des risques énormes. Tout le monde a froncé les sourcils, m’a critiqué, parfois avec dédain. Les années 20008, 2009 et dans une moindre mesure 2010 ont été très difficiles, mais nous avons survécu, principalement à la confiance de la quasi-totalité de nos clients. Grâce à notre équipe, en travaillant dur et avec mon approche pragmatique de dirigeant, nous allons rendre sa place à CBA.» Quand on lui demande à quel point les choses ont été difficiles sur le plan psychologique, financier et physique, Luc Binst se contente de hausser les épaules, en combattant-né qui préfère aller de l’avant. «A quatorze ans, j’ai été victime d’un grave accident qui m’a valu plusieurs mois de rééducation Tout à coup, ma jeunesse était finie. J’ai fait le bilan et j’ai décidé, vu ma créativité, de passer du latin-maths aux humanités artistiques à Bruxelles. Mon père, un homme d’affaires actif à l’échelle internationale, n’a pas compris, pas plus que le jour ou j’ai décidé de me lancer dans des études d’architecture. Cette incompréhension a perduré pendant des années, et j’ai eu beaucoup de mal à la supporter.»

«Dans la formation d’architecture, j’excellais dans les branches pratiques, mais je n’étais pas suffisamment attentif aux cours scientifiques. En troisième année, j’ai été recalé à cause de deux huit, bien que j’aie fait 18 de moyenne dans toutes les branches pratiques. Déçu, j’ai décidé de me donner à fond et de combiner la troisième et la quatrième année. La discipline que je me suis forgée à cette époque a déterminé la suite de ma carrière. J’ai appris à respecter un planning et un timing stricts, et à réfléchir trois fois plus au lieu de travailler trois fois plus dur. J’ai suivi uniquement les disciplines dans » DIMENSION

Luc Binst est motivé. CBA est redevenu une valeur sûre dans l’architecture belge, étayé par une organisation robuste et fin prêt pour toute une palette de missions.

Le bureau vient d’investir des locaux stratégiquement situés à Bruxelles comme lieu de réunion et adresse PR. Il s’agit d’une structure en plein développement regroupant concepteurs, fabricants et autres intéressés qui ont envie de déployer leurs ailes en direction de la Malaisie, de l’Indonésie et de Singapour.

Un concept de logements pavillonnaires modulaires abordables de haute qualité architecturale et innovant est proche de son accomplissement.

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© Animotions

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lesquelles j’avais du mal, et dans mes présentations, j’allais systématiquement à l’essentiel pour éviter d’avoir à créer de grandes maquettes et des plans. J’ai réussi les examens de ma troisième année durant la première session, et ceux de la quatrième lors de la seconde.»

Une rupture abordable avec les conventions

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«Initialement, je voulais aller à New Yord pour y travailler dans un bureau réputé pendant quatre saisons, mais on m’a fait des propositions que je n’ai pas pu refuser ici. J’ai commencé par travailler chez Coussée et Goris. En 2000, j’ai lu un article sur le nouveau havre de Crepain. La manière dont son bureau et son immeuble étaient organisés m’a vraiment interpellé. De son côté, il a été séduit par mon premier projet, l’aménagement original d’un loft à Bruxelles.»

La collaboration a immédiatement été évidente. Luc Binst a supervisé quelques concours et en a décroché trois dès sa première année. Pendant ce temps, par l’intermédiaire de son propre bureau, il bâtissait sa réputation grâce à ses logements particuliers. «C’est à cette époque que mon père s’est rendu compte que les gens appréciaient ce que je faisais. La maison que j’avais conçue pour ma sœur juste en face de chez lui a attiré deux fois cinq cents visiteurs durant un weekend portes ouvertes. Depuis lors, c’est un de mes plus fidèles ambassadeurs.»

Un point charnière a été sa propre maison à Humbeek, qui a reçu en 2006 le prestigieux prix néerlandais Lensvelt de Architect et a figuré dans 240 publications internationales. «Pour mon propre bureau, 2005 avait été une année faste. J’ai donc dû prendre sur moi quelques mois plus tard, quand Crepain Binst a été porté sur les fonts baptismaux et que Jo m’a dit: à présent, fini les maisons, tu dois te concentrer sur les grands dossiers néerlandais. Au cours des trois premiers mois, j’ai

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dû refuser à contrecoeur quelque 70 missions portant sur des maisons. C’est un fil que j’aimerais reprendre, car un projet de maison est, entre autres choses, un laboratoire pour de nouveaux matériaux et détails, et constitue une très bonne échelle éducative pour donner aux jeunes une bonne formation.»

«De nombreuses personnes veulent une architecture innovante, mais sans disposer d’un budget suffisant pour la construction. C’est de ce constat qu’est née l’idée d’une rupture abordable avec les conventions, des maisons construites dans un langage architectural expressif pour un budget allant de 250 000 à 300 000 euros. Nous avons créé une maison modulaire d’un seul niveau dont le plan intérieur est en rupture avec toutes les conventions. La structure se compose d’une ossature bois basse énergie, à parachever à l’aide de matériaux légers: bois, bois thermoformé, panneaux perforés, verre, Trespa. Comme tout est fabriqué à l’avance dans l’atelier, la durée de la construction est limitée et nous avons moins de travail en tant qu’architecte. Ce type de concept répond également mieux aux exigences énergétiques et réduit le risque de problèmes techniques. Et les maîtres d’œuvre obtiennent un produit artisanal bien éloigné des connotations négatives dont le concept de préfabriqué est entaché.»

Désormais partout chez soi Pourquoi une nouvelle antenne à Bruxelles? «Dans le passé, nous avons réalisé d’importantes références à Bruxelles.

Récemment, nous avons encore remporté un concours pour la reconversion d’un immeuble de bureaux au pied du Parc du Cinquantenaire en appartements passifs. Mais compte tenu de nos états de service, nous n’avons pas suffisamment de projets dans la capitale; il faut y mettre bon ordre. Nous commençons modestement, dans l’intention que nos efforts soient payants d’ici quelques années. Le bureau du boulevard de l’Empereur est également un lieu où négocier avec

@HOME

01. C’est sur le Kouterdreef à Gand que se dresse ce projet de Matexi combinant commerces de détail, bureaux et appartements. Architectes: Crepain Binst Architecture nv + 360 architecten bvba + BURO II & ARCHI+I. Visualisations 3D: Animotions.

02. En tête du quartier de l’Eilandje, à Anvers, le complexe d’appartements en construction Melopee est un projet du développeur Gands qui intègre 32 appartements, des locaux commerciaux et un parking souterrain.

03. Le projet WAM (Wonen aan het MAS) vient d’être livré; ce projet résidentiel de luxe offre une vue sur le Museum aan de Stroom à Anvers.

Maître de l’ouvrage: L.I.F.E. nv.

04. En construction: le nouveau terminal de General Aviation à l’aéroport 02

d’Anvers.

« Nous utilisons notre propre scénario précisant comment combiner rayonnement et architecture avec des solutions budgétairement favorables.

Car devoir rectifier après coup un projet pour des motifs financiers et introduire une nouvelle demande de permis de bâtir, c’est une perte de temps et d’argent pour tout le monde.»

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les développeurs, un espace d’exposition où nous rendons CBA visible, et un endroit où nous pouvons nous retirer, par exemple pour les concours.

Les villes ont toujours passionné Luc Binst. «J’adore la construction en hauteur et la dynamique des métropoles.

Dans ma jeunesse, j’en ai visité beaucoup et mon travail de fin d’études parlait de la puissance de la densité. Je suis monté sur tous les buildings bruxellois pour prendre des photos. Une ville urbanistiquement bien construite est tout simplement merveilleuse à voir. J’ai observé Singapour depuis la piscine du toit du Marina Bay Sands Hotel, en haut des trois tours.

Tokyo est elle aussi unique, avec toutes ces tours implantées relativement loin les unes des autres à cause des risques sismiques. Dans notre pays, il reste beaucoup à faire...»

Ce qui nous amène directement à ses projets internationaux.

Voici deux ans, il s’est rendu en Asie avec Archimundo, un partenariat entre fabricants de matériaux et de produits de construction. «C’est de là qu’est né le projet de créer un business plan d’ensemble pour la Malaisie, l’Indonésie et Singapour. Ces pays s’intéressent beaucoup aux bureaux d’architectes européens, le marché y est plus accessible qu’en Chine par exemple, et on peut conclure des accords juridiquement concluants plus rapidement.»

«Avec les bureaux d’étude Ney et Boydens et AAVO Architects, nous avons créé BDNA, dont la naissance officielle a »

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© Immpact

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Au lieu de nous plaindre, nous ferions mieux de développer une vision d’ensemble et de charger des lobbyistes professionnels de l’imposer au politique. Comment pouvons-nous densifier correctement nos villes? Comment aborder les problématiques complexes liés à l’infrastructure du trafic? Comment convient-il de désigner et d’évaluer un maître-architecte, et quelles sont ses tâches et ses compétences?

pour les bureaux de création et d’étude ainsi que les fabricants belges; de l’autre, nous voulons fonctionner comme une éponge, apprendre à partir de ce que nous observons sur place, et vérifier dans quelle mesure nous pouvons le mettre en œuvre chez nous. A terme, le Belgian House pourrait devenir un club d’affaires ouvert à d’autres secteurs. Peut-être y a-t-il des développeurs belges qui seraient intéressés, et peutêtre pourrions-nous créer pour les fabricants des concepts à la mesure de ces marchés.»

récemment été annoncée au salon bruxellois de l’immobilier Realty. BDNA signifie Belgian DNA, tout en renvoyant aux concepts Design, Nature et Architecture. Nous avons établi un budget pour explorer les opportunités internationales durant les trois à cinq années à venir. Dans un premier temps, nous avons temps collecté une masse d’informations pertinentes concernant les pays que nous ciblons. Quels sont les bureaux d’architectes intéressants? Quelles missions y trouve-t-on?

Qui sont les principaux maîtres d’ouvrage? En parallèle à BDNA, nous avons créé la Belgian House, une organisation destinée aux fabricants que ces informations pourraient intéresser. Pour moi, il s’agit d’un double processus d’apprentissage: d’une part, nous voulons détecter les opportunités

A l’évidence, le gestionnaire de crise de ces dernières années s’est métamorphosé en visionnaire. Le fait qu’il ait, sur le plan artistique, beaucoup plus de contenu que ce qui émanait du bureau voici quelques années a donné lieu à une autre initiative: le livre ‘X’ de 2010. « Est-il né de l’impression que j’étais méconnu? Peut-être, mais il est surtout le fruit d’une réflexion.

Je voulais voir jusqu’où je voulais aller avec le bureau. D’où la confrontation avec des artistes, dans le but de réunir des disciplines et de définir une place spécifique.»

Et où se trouve l’architecte? Pour Luc Binst, la question est pertinente. «Nous devons en finir avec notre isolationnisme traditionnel et oser la véritable coopération. Aujourd’hui, les architectes sont vilipendés, on les joue les uns contre les

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Recherche vision nationale

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P rofe ssionals

P ro t e c t in g 05. Le projet du Jordaenskaai prévoit la construction neuve de 6000 m² d’appartements de luxe, de 1200 m² de bureaux au rez-de-chaussée et d’un parking souterrain dans le cœur historique de la ville. Maître de l’ouvrage: Immpact.

06. Le projet Drakenhof est en cours de réalisation à Deurne. Il inclut cinq pavillons (32 appartements) dans un parc ainsi que la rénovation du manoir existant. Visualisations 3D: HOOOX. 07. Aménagement du nouveau restaurant «Te KooK» sur le Vrijdagmarkt

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à Anvers pour le chef Johan Segers. On remarquera le bar avenant en

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C’est la seule manière pour assurer à notre profession un avenir réalisable, pratique et suffisamment exploitable. Les défis sont nombreux et à portée de main dans notre pays. Élaborons un budget, demandons à trente architectes visionnaires de réfléchir ensemble aux questions les plus prenantes, et envoyons leurs conclusions aux écoles d’architecture où de jeunes créatifs pourront les mettre en forme. Rédigeons un manifeste visionnaire de notre profession en tant que prise de position, moment charnière et levier éducatif, pour pouvoir ensuite aborder les pouvoirs publics en étant forts d’un soutien beaucoup plus étendu.»

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REPORTAGE

Limeparts

L’aluminium confère de la dynamique à l’AZ Jan Palfijn L’AZ Jan Palfijn de Gand est complètement rénové et agrandi selon un concept des architectes de Arch & Teco, Architecture & Engineering et Boeckx Architecture & Engineering. Limeparts a paré l’hôpital d’une enveloppe d’isolation à l’aide d’un revêtement de façade en diverses variétés d’aluminium.

L’architecture de béton typique des années 70 a donné à l’AZ Jan Palfijn une allure relativement pompeuse. Les façades constituées de panneaux autoporteurs préfabriqués ont déjà montré des signes évidents de vieillissement. En outre, l’étanchéité à l’eau est devenue un problème. Un projet de rénovation s’est donc révélé nécessaire. La coordination principale a été confiée à Arch & Teco, le revêtement de façade quant à lui a été conçu par Bontinck Architecture & Engineering. Le bâtiment a été littéralement emballé dans une enveloppe isolante avec parements en aluminium. Cela apporte de la légèreté au-dessus de la base en pierre bleue classique qui a été maintenue à la demande du maître d’ouvrage, le CPAS de Gand.

Les matériaux utilisés et la ligne lisse du recouvrement donnent à ce bâtiment une dynamique renforcée par les auvents de protection solaire et le seuil en encorbellement.

Geert Michels de Limeparts: «Avec notre système de cassette, ce projet a constitué un défi sur le plan technique mais aussi en raison de la courte période accordée pour la mise en œuvre. Il s’agit également d’un projet équilibré à 100 pour cent et un concept ayant reçu un agrément technique ATG. On a placé ici quelque 17 000 m² de revêtements de façade en aluminium traités en quatre variantes. Tous les éléments ont été préfabriqués dans nos ateliers prêts à monter, transportés sur le chantier et assemblés. Pour fixer les cassettes de manière optimales, nous avons développé un ancrage spécial de 13 cm de profondeur introduit dans le béton ».

4 variantes de finition en aluminium

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Geert Michels: «Quatre finitions en aluminium ont été combinées: lisse, incurvée, perforée et avec seuil intégré. Dans le bas des façades, le caractère lisse a été rompu pour des raisons esthétiques et on a opté pour une version perforée. Cette

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exécution a été étendue aux parois d’extrémité. La version lisse a été appliquée entre les fenêtres et les étages. A certains endroits, les cassettes ont été intégrées à un seuil. Sur les ailes des bâtiments, le choix se porta sur une exécution avec des cassettes courbes. Limeparts réfléchit avec l’architecte quant au matériel le plus judicieux à utiliser mais il laisse toujours le choix final du revêtement de façade au maître d’ouvrage.

Celui-ci a opté pour des couleurs typiques d’un hôpital: une combinaison de blanc et différentes nuances de gris ».

Souder les coins de manière étanche et non les plier «Un point sur lequel nous ne transigeons pas, c’est le soudage étanche et non le pliage étanche des coins de notre cassette de façade», explique Geert Michels. «Cela ne ressort pas uniquement d’une approche plus esthétique car le soudage apporte également plus de solidité.» Les nouveaux développements en matière de parements de façades en aluminium comprennent, entre autres, des cassettes à arêtes avec éclairage LED. Le placement des cassettes de façade se déroule entièrement en interne. Limeparts combine des projets à court terme avec d’autres à long terme tels que l’AZ Jan Palfijn et le projet de l’OTAN. (PD) www.limeparts.be

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REPORTAGE

Le loft a été livré gros œuvre fermé. Seules les parois de séparation avec les autres lofts et la porte d’entrée étaient présentes.

C’est à partir de la structure que les conditions esthétiques et techniques ont été établies. Construction, conception, finitions intérieures techniques sont indissociablement liées entre elles. Le maître d’ouvrage et sa personnalité occupent une position centrale. C’est à partir de là que démarre la conception.

Niko

Créer des ambiances lumineuses invisibles dans un loft élégant et ouvert Le Hangar 22 situé dans l’Avantport protégé de Gand est un joyau architectural avec sa charpente typique qui soutient le toit en bois, une réalisation de l’ingénieur français Polonceau. Avec ses 17 bureaux et ses 20 lofts, la construction a obtenu une nouvelle destination. L’un de ces lofts est un projet de l’architecte Van der Donck Ralf et de la spécialiste de l’intérieur Carmen Cattoir de chez Arch-iv. Ils ont choisi Niko Home Control combiné à Niko Mysterious et Niko Pure.

Conception ouverte La conception et l’aménagement du loft tournent autour de la ferme centrale de Polonceau. Au rez-de-chaussée, la ferme sépare la cuisine de la salle à manger et le coin salon de l’escalier. Elle partage le premier étage en deux sections. Arch-iv et le maître d’ouvrage ont choisi Niko en raison de la forme linéaire du loft et des choix énergétiques. Ralf Van der Donck: « Les choix esthétiques et énergétiques nous ont automatiquement dirigés vers Niko Mysterious et Niko Home Control. Nous voulions que les interrupteurs et les prises du rez-de-chaussée ne se trouvent pas sur les colonnes mais qu’ils soient cachés dedans. Seuls les résultats des techniques devaient être vus mais pas les techniques elles-mêmes. Comme commande d’éclairage, nous voulions une installation centrale facilement personnalisable et extensible». Pour le propriétaire, le coût raisonnable d’un produit belge avait son importance. « Les interrupteurs et les prises doivent être impérativement placés à des endroits évidents. Ce qui me fait dire: il n’est pas nécessaire de les voir. Niko Home Control invite à une vie plus réfléchie ».

Détails invisibles La spécialiste de l’intérieur a spécifiquement choisi Niko Mysterious pour son caractère absent. «Des murs lisses ne doivent pas être interrompus par des détails. Par conséquent, nous avons peint les interrupteurs et les prises de la même couleur que les murs et les poutres. Niko Mysterious peut complètement disparaître ou, au contraire, précisément attirer l’attention. Le concept rond et invisible correspond aux trous ronds où sont intégrés les luminaires.» Pour l’étage, elle a choisi Niko Pure.

Création de zones d’ambiance Arch-iv a opté pour la commodité et les économies d’énergie. Cependant, le choix de Niko Home Control n’a pas été évident parce qu’au moment de l’exécution du projet, il venait juste d’arriver sur le marché. «Cela nous a cependant permis de combiner plusieurs techniques dans un seul appareil.» Van der Donck: «Tout les espaces du loft se fondent et se confondent. Nous avons donc créé des zones au lieu de pièces. Comme nous voulions délimiter ces zones, Niko Home Control fut LA solution. Chaque zone respire une ambiance particulière déterminée par la disposition de l’éclairage de sorte que vous voyez nettement la différence».

Pour le maître d’ouvrage, la facilité d’utilisation et le contrôle de la consommation énergétique étaient également importants. «Le contrôle au moyen de l’écran tactile est facile car il a été conçu de manière très logique.» (PD)

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Rob Van de Velde, échevin à Anversi

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« Oui, je veux être influent »

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Pour bien se faire comprendre, l’échevin anversois énumère à nouveau ses quatre priorités stratégiques. « Un: au lieu de contraindre la mobilité à suivre le développement urbain, nous voulons commencer par créer une bonne structure de mobilité, en fonction de laquelle nous poursuivrons ensuite le développement urbain. Anvers est vraisemblablement la seule grande ville d’Europe occidentale dépourvue d’un système de gestion du stationnement efficace. De ce fait, nous continuons beaucoup trop souvent à nous garer dans la rue.

En même temps, on a entravé la mobilité en rétrécissant toute une série de rues et en rendant le trafic vers la ville plus difficile. On a ainsi, de fait, isolé plusieurs quartiers. » « Deux: nous allons accélérer et assouplir le développement urbain. Plusieurs grands projets ont débuté sous cette législature, comme le réaménagement des quais de l’Escaut et le développement du quartier mixte de Nieuw-Zuid. Nous étudions aussi des projets potentiels, comme par exemple un quartier résidentiel sur l’emplacement de l’actuelle maison d’arrêt (connue sous le nom de ‘Begijnenstraat’), un réaménagement des environs de la célèbre tour Oudaan, qui doit être réaffectée lorsque la police y prendra ses quartiers, et

la création d’une place conviviale sur les Gedempte Zuiderdokken, où se trouve actuellement un parking controversé.

Nous examinons, au moyen d’études et de sondages des habitants, les possibilités de densification. Nous créons ou réexaminons les instruments nécessaires, tels que la note relative à la construction en hauteur, le code du bâtiment et le plan structurel d’aménagement du territoire. » « Trois: en ce qui concerne le patrimoine, nous souhaitons assouplir le cadre consultatif afin de donner à notre magnifique patrimoine une place fonctionnelle à part entière, basée sur une approche évolutive au sein de la vie sociale et économique actuelle, sans trahir sa spécificité et sa valeur historiques. Aujourd’hui, ce cadre est tellement strict que plus personne n’est encore disposé à investir, et plusieurs bâtiments commencent à en pâtir. » « Quatre: nous (ré)affectons un total de73 hectares sous le statut d’espaces vert. Je pense notamment au parc des Droogdokken, à l’aménagement de la zone de parcs de Nieuw Zuid, à une zone verte à Middelheim et au Middenvijver sur la Rive Gauche, qui passera du statut d’extension résidentielle à celui de zone verte avec un espace pour les festivals. »

Moins d’ingérences Après le départ précoce de Kristiaan Borret, un nouvel architecte communal va entrer en fonction. Les éloges envers Borret étaient pourtant unanimes.

Rob Van de Velde: « Kristiaan a fait un travail magnifique.

Nous conserverons certainement la formule de concours objective avec sélection de pools d’architectes qu’il a créée, mais nos visions différaient fondamentalement. Pour nous, la mobilité est le principal fondement du développement à venir de la ville, et nous devions donc commencer par résoudre cette problématique. Nous voulons aussi intégrer le contrôle de qualité et la gestion intégrale de la qualité en matière de planification urbaine à notre organisation, et ne plus la laisser à une cellule limitée. Par ailleurs, mettre notre ville en évidence à l’international fait partie de nos principaux souhaits, et c’est pourquoi nous cherchons un maître-architecte d’envergure internationale qui nous enrichira grâce à son expérience à l’étranger. Il pourra bien entendu, et même de préférence, être flamand. Quoi qu’il en soit, nous voulons faire d’Anvers une marque qui attire aussi l’attention à l’étranger. »

Suite à la réforme de l’équipe du maître-architecte de la ville et de l’AG STAN, certains vous ont reproché d’ouvrir la voie à des apartés entre politiciens et développeurs de projets.

Rob Van de Velde: « C’est la caricature inspirée par la politique de notre vision. Il est évident que je ne vais pas travailler à l’échelle des développeurs. Nous nous sommes contentés d’élargir l’urbanisme et d’y intégrer l’exécution des projets » DIMENSION

La révocation de l’architecte de la ville d’Anvers, Kristiaan Borret, ainsi que la liquidation de l’entreprise communale autonome de planification urbaine anversoise (l’AG STAN), ont déclenché voici quelque mois un débat acerbe dans la presse écrite flamande. L’échevin anversois Rob Van de Velde, responsable de l’aménagement du territoire, du développement urbain, des espaces verts et du patrimoine, remet les pendules à l’heure. « Certains milieux architecturaux ont réagi sans avoir lu mon plan stratégique. Je n’ai pas l’intention de supprimer la fonction d’architecte de la ville, que du contraire.

Et les divers services assurant la mobilité, l’aménagement du territoire et l’exécution des projets de la ville passent actuellement par un processus de rationalisation visant à les améliorer. » Entretien avec un échevin qui n’a pas peur de la confrontation. « Quand on promet le changement, il faut pouvoir oser remettre véritablement en cause les choses dont on doute, ne pas se cacher derrière l’administration, et trancher sans atermoiements. »

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portant sur telle ou telle zone. Cet élargissement est indispensable, car nous devons bien planifier nos plans d’exécution dans le temps et donner un bon coup d’accélérateur si nous voulons être parés pour la croissance de la population prévue - 100 000 habitants dans les quinze prochaines années, sans compter toutes les infrastructures qu’elle entraînera au niveau de l’enseignement, des soins, des crèches et garderies, des loisirs etc. » « Je trouve par ailleurs que ce reproche ne rend pas justice à notre service de développement urbain très performant, 600 personnes qui font du très bon travail et ont déjà récolté plusieurs prix. La ville délivre environ 3 000 permis chaque année. Les 60 collaborateurs de la ville chargés de cette tâche sont tous un peu maîtres-architectes sur leur terrain. Notre filiale immobilière, AG Vespa, atteint elle aussi chaque année les résultats prévus. Ramener le renouvellement urbain à une seule personne, ou à un club restreint d’une cinquantaine d’individus, c’est faire preuve d’une franche myopie. »

du principe que les architectes et les développeurs sont attentifs à l’architecture et au contrôle de qualité, ce qui ne veut évidemment pas dire que tout sera permis demain.

Nous continuons à surveiller ce qui se passe dans la ville, mais nous avons aujourd’hui troqué le microscope contre une loupe. Nous choisissons à dessin de réduire les ingérences.

La résilience et l’adaptabilité d’Anvers ressortent notamment de nos entrepôts, qui ont connu plusieurs affectations au fil des siècles; mais cela n’est possible que si l’on crée un cadre permettant ce type de flexibilité. Nous voulons surveiller les structures plutôt que les interprétations individuelles. Pour ces dernières, nous continuons d’ailleurs à disposer de nos cadres réglementaires, comme le code du bâtiment, le cadre consultatif pour le patrimoine qu’il faut encore adapter, ou la note relative à la construction en hauteur. »

Mais le contrôle de la qualité ne risque-t-il pas de passer à l’arrière-plan?

Le code du bâtiment a été remanié. En quoi a-t-il changé?

Rob Van de Velde: « Honnêtement, je pense que le débat concernant la qualité - que l’on confond encore d’ailleurs trop souvent avec ‘goût’ - et la durabilité est en bonne partie derrière nous. Aujourd’hui, les entreprises de tous les secteurs ont conscience de la nécessité d’une durabilité sociale. Bien entendu, il reste encore quelques ‘fantaisistes’, mais notre service de développement urbain ne peut être basé sur un petit nombre d’acteurs médiocres ou malhonnêtes. Il doit se concentrer sur besoins de la ville et les développements à venir. Mon rôle est donc de veiller à ce qu’un réaménagement prenne tous les intérêts en compte de façon équilibrée: durabilité, qualité, urbanisme, environnement, économie. Si un projet présente une disproportion tangible, il faut oser intervenir, même si des intérêts économiques sont en jeu. Dans le passé, ce dernier aspect a constitué le parent pauvre, et c’est le moins qu’on puisse dire. Permettez-moi d’illustrer ce fait à l’aide d’un exemple récent. Une entreprise décide, pour des raisons sociales, de quitter la ville et préfinance l’achat d’un nouvel immeuble, en attendant la vente de celui qu’elle quitte. Si nous bloquons la vente en empêchant une réaffectation de tel ou tel type sur la base d’objections finalement limitées, cette entreprise risque la faillite. Nous avons recréé un espace permettant d’avoir ce genre de débats. Chacun a son rôle: l’administration doit veiller au respect strict des règles, les politiciens doivent pondérer les intérêts et prendre les décisions. Je n’ai rien contre les décisions. En tant que mandataire politique élu, il est de mon devoir et de ma responsabilité d’exercer une influence et de mener une politique. Je n’ai pas l’intention de me dissimuler derrière des technocrates ou laisser la réflexion à d’autres. En fin de compte, dans cinq ans, c’est à moi qu’on demandera des comptes sur la politique suivie. » « Pour en revenir à votre question, nous partons avant tout

Rob Van de Velde: « Nous avons voulu une simplification poussée et un instrument pratique, qui tienne moins du catalogue architectural. Nous avons donc purement et simplement supprimé toute une série de menus détails. Pour la règle

© Poponcini & Looten

La ‘Promenade morte’

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Que vont devenir les quais de l’Escaut? Vous n’avez pas manifesté beaucoup d’enthousiasme concernant la ‘promenade morte’ prévue dans le plan d’ensemble, qui devrait notamment en finir avec le flux incessant de voitures qui marque une séparation entre la ville et le fleuve.

Rob Van de Velde: « Que les choses soient claires: je ne remets pas le plan d’ensemble existant en cause. En revanche, je me demande si l’Anversois est demandeur pour une grande surface pavée. Pour moi, on peut sans problème y prévoir un peu de place pour de la verdure et des activités diverses. Des quais vivants et agréables, comme on en trouve par exemple à Cologne, ont à mon avis une longueur d’avance. Mais nous devrons encore en parler avec les habitants du quartier. Le parking souterrain prévu doit également être pris en compte. Il s’avère qu’il n’est pas réalisable, la demande d’offre ayant été mal formulée. C’est ce qui explique que cette question soit revenue à l’ordre du jour, et que nous soyons en train d’examiner des alternatives, éventuellement en partenariat avec une entreprise privée, et situées plus près du centre. Comme je l’ai dit, si

certains éléments sont passibles d’amélioration, j’en tiens également compte. C’est d’autant plus important dans ce dossier que les quais de l’Escaut sont un élément dont l’impact n’est pas uniquement local, et qui contribueront fortement à définir l’image de marque de la ville dans les prochaines décennies.

Tenir compte de quelque chose est une chose, laisser de la place au débat en est une autre. Selon les critiques, il vous arriverait de ne pas le faire.

Rob Van de Velde: « Il est possible que certains le prétendent, mais la plupart des Anversois en ont assez des tergiversations. Tous les projets auxquels je me suis attelé se sont traduits par des améliorations. Regardez la Moorkensplein à Borgerhout, où un centre administratif coûteux était prévu: les études que nous avons fait effectuer suggèrent le maintien de l’ancienne maison de district comme centre administratif (Anvers se compose de neuf districts dont chacun possède plusieurs compétences et pouvoirs consultatifs propres, ndlr), une école et une crèche supplémentaires, de la verdure et des emplacements de parking pour le quartier. L’un dans l’autre, et en fonction des choix, nous économisons 2 à 3 millions d’euros par rapport aux plans initiaux. Pourtant, l’administration du district est composée d’une majorité d’écolo» giste de gauche.

01. Ce projet Cadiz de Polo Architects, en partenariat avec le bureau Meta Architecten, héberge une multitude de fonctions et de types de logements: appartements, studios, duplex luxueux, logements sociaux avec arcades.

02. La Limastraat va être élargie et transformée en place événementielle majoritairement piétonne. L’objectif est de créer une nouvelle place urbaine avec vue sur l’eau et le port, et de transformer le quartier en attraction culturelle.

03. Le ‘Groen Kwartier’, sur les terrains de l’ancien Hôpital militaire, va devenir un quartier résidentiel mixte rassemblant 400 logements, magasins, commerces horeca et bureaux. Pour le développement de ce site de 7,5 ha, on a cherché un équilibre entre les immeubles historiques rénovés, le logement et 2 ha d’espace public où abondera la verdure.

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d’harmonie qui stipule que les modifications d’un immeuble doivent se baser sur l’aspect des alentours comme référence, nous avons adopté une approche plus souple considérant l’évolution réelle plutôt que la façon dont les choses ont été ou auraient dû être. Pour les travaux de moindre ampleur, nous remplaçons l’obligation de permis par une obligation d’avis plus simple. Une norme en matière de parking s’applique aux immeubles neufs, et il y a des règles claires et concrètes pour le stationnement dans les jardinets devant les maisons. Nous fixons les tâches qui doivent être attribuées par concours. Nous élaborons l’avis préalable utilisé dans un dossier sur cinq, que les architectes apprécient beaucoup.

Nous indiquons ainsi de manière plus claire les dossiers qu’il faut présenter à la Commission chargée de la qualité des projets architecturaux (la ‘Welstandscommissie’), et le moment précis où cette présentation doit avoir lieu. »

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Comme de nombreuses villes, Anvers veut aussi miser sur les interactions ville-région. Quel est le niveau de faisabilité?

Rob Van de Velde: « Nous venons de donner notre feu vert à une participation aux frais pour un centre sportif à Edegem, autrement dit hors d’Anvers, qui sera utilisé par un club de Wilrijk.

L’autorité flamande nous a octroyé un budget pour une étude concernant les possibilités de densification dans la périphérie sud. Mais en effet, on pense encore de manière beaucoup trop territoriale. Si une commune voisine d’Anvers a besoin d’un terrain de football, elle n’aura pas nécessairement le réflexe de chercher d’éventuelles possibilités sur Anvers. Pourtant, il est urgent que nous cessions de grignoter nos terrains mutuels, et que nous réfléchissions à un partenariat couvrant la mobilité, l’attribution de l’espace et son ressenti. Ce processus doit se faire par étapes. Nos voisins doivent comprendre que nous n’avons pas l’intention de saper leur autonomie, mais qu’ensemble, nous sommes forts. Bien entendu, cela présuppose également des accords financiers corrects lorsqu’un projet est payé par la partie X et génère des bénéfices pour la partie Y. Il faut pouvoir en parler de manière ouverte et honnête.

Un bel exemple est le bâtiment classé du Pilotage, libéré par son propriétaire (l’Autorité flamande), pour que nous puissions développer les terrains environnants dont nous sommes propriétaire. Étant donné son emplacement, sur les bords de l’Escaut, cet édifice possèe un potentiel exceptionnel pour devenir le plus bel hôtel de la ville. »

Comment Anvers se prépare-t-elle à l’arrivée de 20% d’habitants supplémentaires dans les prochaines années?

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Rob Van de Velde: « A côté d’un planning et d’une densification de qualité, nous avons besoin d’une architecture adaptable. C’est aux architectes qu’il appartient de concevoir des immeubles flexibles réaménageables, qui seront en quelque sorte nos entrepôts de demain. Actuellement, la tendance préconise par exemple des unités de logement plus petites, mais si nécessaire, il faudra pouvoir en augmenter l’échelle à l’avenir. Autre élément important: il faut que nous conservions intact le rôle historique de la ville en tant que lieu où l’on peut en toute sécurité déployer des activités créatives et économiques, ce qui présuppose l’existence d’une classe moyenne active. Pour l’attirer, nous devons pouvoir proposer un vaste éventail de services et d’avantages, ce qui influe bien entendu sur les prix du logement. Un habitat de qualité dans une ville qui prospère peut être un peu plus cher, tant

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04. Blue Gate Antwerp, un brownfield situé sur l’ancien site de Petroleum Zuid, est un des projets les plus ambitieux de la ville. Après avoir bénéficié d’un assainissement poussé, les terrains lourdement pollués deviendront une zone accueillant principalement des entreprises durables et innovantes ainsi qu’un corridor vert de 14,5 ha.

que l’on ne perd pas les autres groupes de vue. Pour encourager l’achat de logements, nous examinons avec AG Vespa dans quelle mesure des formes alternatives de logement peuvent donner naissance à des solutions plus abordables.

Nous avons dégagé un budget de 4 millions d’euros pour l’exploration et l’accompagnement d’autres formes de logement (clusters, co-housing et maisons kangourou). L’accompagnement est important, car il faut travailler les mentalités si l’on veut échanger les conceptions conventionnelles en matière de logement pour des solutions plus collectives. Avec le secteur privé, nous visons des logements d’entrée de gamme à partir de 100.000 euros. Parallèlement, nous continuons à nous reposer sur une offre relativement élevée de logements sociaux et, toujours avec le privé, de locations abordables, tout en faisant la guerre aux marchands de sommeil. »

De nombreux projets ambitieux sont encore dans les cartons. N’est-il pas frustrant de devoir transférer, conformément aux accords, vos compétences à un élu de l’Open VLD à la mi-législature?

Rob Van de Velde: « C’est vrai que les plans son nombreux.

Par exemple, considérant l’actuel problème de capacité, une étude portant sur les palais d’exposition d’Antwerp Expo est actuellement au programme. Peuvent-ils rester là où ils se trouvent, ou devons-nous chercher un nouvel emplacement?

Le recouvrement du ring en Singel vert, un peu comme à Hambourg, est un projet qui me tient à cœur. Je m’efforce actuellement de planter un maximum de graines, et je m’implique à 200%, toujours en concertation avec les partenaires de la coalition, car la continuité réside dans la politique et non dans l’individu. Je pars du principe que les premiers résultats de cette politique seront visibles au bout de trois ans. J’ignore encore ce qui m’attend après cela. Je ne me braque pas non plus sur des thèmes ou des compétences spécifiques, je préfère participer à la création d’une Flandre plus forte, plus agréable à vivre, et plus entreprenante. »

Rédaction: Colette Demil & Staf Bellens

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REPORTAGE

Isover

D’un garage à un bureau passif pour architectes A Wavre, un projet de l’architecte François de Montlivault a transformé un ancien garage en un bureau d’architectes et d’ingénieurs moderne conforme aux normes de construction passive. Pour le toit en pente, les Suspente Integra2 d’Isover ont été utilisées. Il s’agit d’un système de suspension garanti étanche à l’air à plusieurs couches pour le placement de l’isolation.

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Le garage a une superficie de 100 m² et sa structure est traditionnelle. Le bâtiment comprend un grand espace comportant 8 postes de travail et un espace de réunion, une cuisine attenant à un bloc sanitaire ainsi qu’un local technique et une salle de stockage. Trois murs mitoyens aveugles couvrent l’arrière du bâtiment. L’architecte a voulu conserver le caractère de «garage» à la construction en flanquant le grand volume central de deux espaces techniques intérieurs et en y utilisant des matériaux simples comme le bois et des dalles de béton. Le revêtement des façades a été réalisé en crépi blanc en harmonie avec la façade avant de l’immeuble. Depuis, le maître d’ouvrage GMT Project Architectes et Ingénieurs a emménagé dans le bâtiment rénové.

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14 cm sous le sol, d’une part ainsi que de 24 cm de laine de verre (lambda 0,032 W / m² K) fixée au moyen d’un système de suspension muni de clés étanches à l’air, d’autre part. Ces dernières ont été choisies en raison du fait qu’elles ajoutent très peu de poids à la structure du toit et qu’elles assurent l’étanchéité. De plus, cette isolation peut être aisément percée.

Système d’isolation léger et multicouche Pour l’isolation de la toiture, l’architecte a choisi Suspente Integra2 d’Isover, un système de fixation multicouche en composite armé qui permet de fixer ensemble des panneaux en laine de verre Isoconfort 35/32 et le pare-vapeur régulateur d’humidité Vario KM Duplex sous un toit en pente «Cela a pour conséquence qu’il n’est pas nécessaire de placer une structure supplémentaire en bois entre les pannes pour apposer des plaques d’isolation plus épaisses en deux couches.

L’étanchéité est assurée par le verrouillage du système de suspension à l’aide de clés Integra2. Celui-ci a été spécialement conçu pour une installation facile et rapide de l’Isoconfort 35/32 et du Vario KM Duplex dans un toit à pannes ou à chevrons. Avec cette solution, les ponts thermiques sont limités aux clés ».

Indépendance énergétique à terme

Très peu de poids supplémentaire pour la structure du toit

Les fenêtres se composent d’un châssis mixte de bois, de polyuréthane et d’aluminium comprenant un triple vitrage.

La masse thermique est en outre complétée par des dalles de béton d’une épaisseur de 10 cm. L’espace de réunion est éclairé par deux fenêtres de toit en bois à double vitrage. La ventilation est assurée par un système à double flux avec récupération de chaleur. L’objectif est d’équiper à terme le toit d’une installation qui produise de l’électricité photovoltaïque afin de rendre le bâtiment énergiquement indépendant. (PD)

Pour des raisons de contraintes techniques de construction, l’intérieur du bâtiment a été isolé de manière ininterrompue au moyen de 20 cm de polyuréthane contre les murs et de

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Belgian Building Awards 2014

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La 21e édition des Belgian Building Awards traditionnellement attribués à Batibouw, a révélé quelques surprises. Ainsi, le jury n’a pas nommé de gagnant dans la catégorie du bâtiment résidentiel de l’année alors qu’il a présenté deux lauréats dans la catégorie des bâtiments non résidentiels de l’année. Le Prix Safe4Zero a ensuite été attribué pour la première fois.

Les Belgian Building Awards, une organisation de Batibouw en collaboration avec la Confédération Construction, l’Ordre des Architectes, Top Construction et Je vais bâtir & Rénover couronnent les réalisations d’architectes, de maîtres d’ouvrage, de bureaux d’études et d’entreprises de construction.

La cérémonie a eu lieu le 26 février à l’Auditorium 2000 de Brussels Expo et a été présentée par Wim Skinner (VRT) et Armelle Gysen (RTBF). Le calligraphe Brody Neuenschwander a dévoilé son talent graphique sur le podium.

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jets connus, variés et particuliers tels que le saut à ski Holmenkollen d’Oslo, les VM Houses de Copenhague (02) ou le projet de logement Iceberg de Aarhus. (01 + couverture)

Jean-Marc Luypaert (président de l’Ordre des Architectes) a souligné que le gagnant dans cette catégorie devait fournir une réponse équilibrée aux quatre aspects du design: conception, stylisme, fonctionnalité et esthétique. Les membres du jury (représentants de l’Ordre des Architectes et de l’AiNB) ont décidé qu’à Batibouw, la lampe-douche ‘Axor Nendo’, de Hansgrohe était la nouveauté la plus innovante proposée sur le marché. Jean-Marc Luypaert: «Le design ludique de la lampe-douche allie l’eau et la lumière d’une façon révolutionnaire et est un magnifique exemple de pensée non conventionnelle.» Des nominations ont également été attribuées à Comelit (panneau «ONE»), Scardino («Orienta») et Geberit («Sigma 70 Bath Design»).

nommé Entreprise de l’année en 2013. Le directeur général a averti que l’innovation est absolument nécessaire: «Celui qui ne suit pas et n’innove pas n’obtiendra plus d’adjudications.»

L’entreprise de construction Marc Ceelen l’a remporté face à Geo-Vert et Sto. La société a repensé le processus de gros œuvre dans le cadre d’une construction abordable pratiquement neutre en énergie. Une isolation réfléchie et l’élimination des ponts thermiques occupent une position centrale. Par exemple, l’étanchéité à l’air doit être considérée dès le début.

Marc Ceelen fait usage d’un seuil particulier qui élimine le pont thermique ou des cadres de fenêtres immédiatement scellés dans le mur intérieur. L’applicabilité sur chantier y est toujours primordiale.

La sécurité doit être une grande priorité dans le secteur de la construction. Le Prix Safe4Zero a été décerné dans ce cadre par la Confédération Construction en coopération avec NAVB-CNAC Constructiv. CFE, le lauréat, a indiqué que la sécurité n’est pas un coût mais un investissement pour l’entreprise.

Prix Innovation & Safe4Zero

Deux bâtiments non résidentiels de l’année

Robert de Mûelenaere (administrateur général de la Confédération Construction) et Johan Willemen (président de la Confédération Construction) ont souligné l’importance de l’innovation pour l’avenir du secteur de la construction. Le Groupe Willemen qui voue une priorité élevée à l’innovation a été

Cette année, 167 projets ont été soumis dans le cadre des Prix d’Architecture. Je vais bâtir & Rénover a choisi le Bâtiment de l’année parmi 79 projets résidentiels et 88 non résidentiels soumis par les maîtres d’ouvrage (une augmentation de 16% par rapport à l’année dernière). Le jury composé de Wim Goes

Le prix du design

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Prix international – Lauréat: Julien De Smedt (JDS Architects) – des pro-

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(Wim Goes Architectuur), Nicholaas Deboutte (bureau d’architecture META), Cedric Frank (Urban Platform) et Michael Bianchi (L’Escaut Architecture) a sélectionné cinq projets: École primaire ’t Alberreke (Collectief Noord Architecten) Réaffectation WDT-loods (Verdickt & Verdickt architecten) Hôtel de ville Maldegem (Lens°ass) Maison de vie communautaire Westvleteren (Atelier Tom Vanhee) Strandloper (De Smet-Vermeulen architecten) Le jury n’a pas pu départager les deux derniers. Il a donc couronné la Maison de vie communautaire Westvleteren et la garderie Strandloper. Les deux projets ont séduit en raison de leur réponse architecturale intelligente au contexte et à l’environnement.

© Filip Dujardin

EVENT

Bâtiment non résidentiel de l’année – Lauréat: Strandloper (De SmetVermeulen architecten)- En considérant les patios comme des espaces extérieurs et en y utilisant les mêmes matériaux et couleurs qu’à l’intérieur, la frontière s’estompe entre ces deux zones.

Quatre projets ont été nommés dans cette catégorie: Gestapelde stad (Cuypers & Q architecten) Huis voor Patrick (LOW architecten) Reconversion d’une grange en habitation avec un espace de bureau (Architectuuratelier 9a) Logement social Pijpelheide (Collectief Noord Architecten) Qu’il n’y ait pas de gagnant ne doit pas constituer une déception pour ceux qui ont reçu une nomination a déclaré Eric Cloes (Je vais Construire & Rénover) au nom du jury: «Les projets ont fait une impression forte ou ont montré une expression architecturale réussie et de qualité mais ces deux facteurs se combinaient trop peu pour désigner un vainqueur.

Néanmoins, le fait d’avoir été nommé constitue une reconnaissance de leur grande qualité dans cette catégorie.»

© Atelier Tom Vanhee

Aucun bâtiment résidentiel de l’année

Maison de vie communautaire Westvleteren (Atelier Tom Vanhee) «patchwork» sans concession dont le choix audacieux de briques confère

Les Gazelles de la Construction ont été attribuée à deux entreprises: à l’une dont la progression du chiffre d’affaires a été la plus rapide et qui existe depuis au moins cinq ans (Jan De Nul) et à l’autre qui est une jeune entreprise dont la croissance a été la plus rapide et qui a été constituée il y a maximum trois ans (Liquidfloors). Dirk De Nul a consacré la victoire à toute l’équipe et a fait remarquablement référence à l’article du P-magazine dans lequel la société avait été prise pour cible pour son extraction de sable dans les Philippines: «Ces 20 à 30 dernières années, nous avons connu une évolution majeure et nous sommes beaucoup plus confrontés à des accusations émanant de diverses origines. Cependant, si nous ne le faisons pas nous-mêmes, quelqu’un d’autre le fera». Le meilleur entrepreneur débutant, Miguel Garcia, directeur de LiquidFloors a déclaré que le secteur de la construction était à coup sûr fermement innovant». Nos sols sont un exemple de pensée non conventionnelle avec leurs techniques de finition alternatives.

un caractère particulièrement puissant au projet.

Prix international

bureaux à Bruxelles, Copenhague et Shanghai, a acquis une renommée mondiale avec des projets à l’étranger et obtenu plusieurs récompenses internationales. Pensons au saut à ski de Holmenkollen à Oslo, aux VM Houses de Copenhague ou au projet de logement Iceberg de Aarhus. Dans son travail, De Smedt combine différents domaines, depuis l’architecture jusqu’à la décoration intérieure et le design.

Nonobstant la renommée mondiale de JDS Architects et la présence de son bureau à Bruxelles, les commandes dans la capitale restent inexistantes. Apparemment, le fossé est encore trop large entre les maîtres d’ouvrage bruxellois et l’ambitieux Julien De Smedt. Le ministre-président Rudy Vervoort a fait comprendre que, de toute façon, Bruxelles n’a pas de relation facile avec l’architecture mais qu’elle a des ambitions: «Bruxelles mérite des conceptions architecturales de haut niveau. Le besoin de nouveaux bâtiments existe. Il faut oser. »

Le Prix international a été remis à l’architecte belgo-danois Julien De Smedt (JDS Architects) qui, avec entre autres des

Rédaction: Tilly Baekelandt DIMENSION

L’architecte a construit de nouveaux volumes sur l’ancien et a créé un

Gazelles de la Construction

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DOSSIER

Travailler en équipe de construction

« J’en suis un fervent défenseur, mais... » La coopération intégrée permet à plusieurs partenaires d’un projet de construction de mettre en commun leurs connaissances et leur expérience dès la phase de la conception. Ensemble, ils visent à mettre sur pied un projet intégré plus facilement réalisable et offrant plus de certitude à chacun. L’équipe de construction est une des formes les plus connues de ce type de coopération intégrée. « Étant donné les avantages indéniables au niveau de la rapidité et de l’intégration, je suis un fervent défenseur du travail en équipe de construction », affirme Luc Vanhout du bureau Architects in Motion (Turnhout). « Mais la formule a aussi des inconvénients et surtout, elle implique trop d’ambiguïtés. »

« Il n’existe actuellement ni schéma fixe ni méthode de travail bien définie pour créer une équipe de construction: tout le monde interprète les règles à sa façon. Une description claire de la méthodologie et des responsabilités s’impose, tout comme des changements au niveau de la législation. » « La loi désespérément obsolète sur les contrats publics ne reconnaît pas le concept d’équipe de construction en tant que tel. Si les pouvoirs publics cherchent expressément une équipe de construction, celle-ci ne peut voir le jour que par le biais d’un appel d’offres. Mais au moment où l’accord-cadre est signé, beaucoup trop d’éléments ne sont pas encore clairs.

Le travail d’étude proprement dit et la définition des prix ne suivent que par après. De ce fait, on peut se retrouver durant le projet face à des situations qui auront un impact négatif sur le coût. C’est alors le promoteur/entrepreneur ou le donneur d’ordre qui en subit les conséquences, à moins que ce ne soit à l’architecte de faire des concessions. Le fait que les pouvoirs publics eux-mêmes cherchent à contourner la loi sur les contrats publics démontre l’urgence d’une révision de la règlementation. Les projets CBO (abréviation pour ‘approche

constructive des contrats publics) de la VSMW en sont un exemple. »

PPP et DBFM « Aujourd’hui, nous sommes toujours plus dirigés vers une approche d’équipe de construction pour les contrats PPP ou DBFM. Dans ces cas de figure, le dossier d’introduction est encore, en règle générale, plein de points d’interrogation. De nombreux éléments y sont manquants, comme une étude approfondie du programme des demandes, un arpentage, des sondages et des études de sol, des accords fermes avec le patrimoine immobilier ou, dans le cas d’une transformation, les plans de la situation existante. Trop de risques sont transférés aux promoteurs/entrepreneurs et aux architectes. Chacun n’a qu’à se charger des études nécessaires pour obtenir les réponses souhaitées. Bien entendu, tout cela impacte le coût du projet. »

No cure no pay « Un problème annexe est que nous sommes tous - entrepreneurs, architectes, bureaux d’étude - en concurrence pour les » DIMENSION

Des règles claires pour les projets privés et publics

Arch. Luc Vanhout

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DOSSIER

mêmes contrats. Chacun fait de son mieux pour présenter un dossier bien léché, mais comme le principe ‘no cure, no pay’ est souvent utilisé, ceux qui ne sont pas retenus perdent deux fois. Ils passent à côté du contrat, et ils ne sont pas rémunérés pour les efforts fournis. Et ils ne peuvent plus utiliser l’argent ainsi perdu pour faire prospérer leur bureau ou leur société. A terme, c’est néfaste pour une entreprise, qu’il s’agisse d’un promoteur, d’un entrepreneur, d’un architecte ou d’un bureau d’études. » « Il faut accorder plus d’attention au tour de sélection, une phase qui ne demande pas d’investissements lourds de la part des candidats. La composition d’une équipe idéale doit être la tâche première. De cette sélection doit découler le choix d’un petit nombre d’équipes qui pourront alors formuler une proposition rémunérée. »

Le moins offrant d’abord

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« Autre souci: trop souvent, le contrat est encore attribué au moins offrant. Ce n’est pas toujours le meilleur choix et, pour les architectes, c’est véritablement funeste. L’impact des honoraires les entraîne dans une spirale descendante, car on trouvera toujours une personne suffisamment désespérée pour être prête à baisser son prix de un pour cent. La modicité de la rémunération ne leur permet pas d’investir dans des collaborateurs compétents et dans l’accumulation d’un savoir-faire. C’est ainsi que le métier d’architecte se trouve systématiquement vidé de sa substance et marginalisé, et que l’on entre dans un cercle vicieux. Si les architectes ne sont plus en mesure d’améliorer leurs compétences ni d’investir dans la recherche et les ressources humaines, leur rôle et leur utilité finiront inévitablement par être mis en question. Les fédérations professionnelles ont déjà essayé de contrer cette évolution avec l’avenant aux concours architecturaux, mais les pouvoirs publics font la sourde oreille alors que de l’autre côté, ils ne cessent d’évoquer la nécessité d’une architecture de qualité. »

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Intérêts opposés « Travailler en équipe a également des limites. La principale pierre d’achoppement est que les membres de l’équipe de construction n’ont pas les mêmes intérêts. Le donneur d’ordre veut un immeuble fonctionnel, esthétique et abordable. L’architecte souhaite maximiser l’architecture. Le développeur ou l’entrepreneur vise avant tout le rendement, ou parfois la survie. Ces intérêts peuvent se heurter à certains moments, comme le prouvent d’innombrables projets qui sont des échecs, comme l’Entrepôt, la Maison du Port et le Palais de Justice à Anvers, ou l’OTAN à Bruxelles. »

« La loi désespérément obsolète sur les missions publiques ne reconnaît pas le concept d’équipe de construction en tant que tel. »

« Le triangle classique donneur d’ordre - architecte/bureau d’étude - entrepreneur, dans lequel chacun peut prendre ses responsabilités, est fondamental. Or, que voyons-nous? Les bureaux d’étude et les architectes sont un jour du côté des donneurs d’ordres et des administrations, et le lendemain de celui des promoteurs/entrepreneurs. Cet état de fait provoque des situations schizophrènes qui ne bénéficient pas au projet, sauf à disposer d’une dose irréaliste de bonne volonté et de vision de la déontologie. Quand un architecte travaille directement pour un promoteur ou un entrepreneur, il est parfois considéré comme un mal nécessaire. Une solution possible consisterait à désigner deux architectes. Le premier conseillerait le donneur d’ordre/porteur de projet, l’autre serait aux côtés du promoteur/entrepreneur. Pourquoi ne serait-ce pas possible? Les notaires travaillent bien de cette façon.»

Rédaction: Staf Bellens

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REPORTAGE

Recticel Insulation

Construire un institut Scheppers durable Avec l’expansion de l’institut Scheppers de Wetteren, la fabrique de béton Coeck et Recticel Insulation ont collaboré à la construction d’un projet exemplaire d’école de l’avenir. Grâce aux blocs de béton qualitatives de Coeck et l’isolation pour mur creux ultra fine et efficace Eurowall de Recticel Insulation, un bâtiment scolaire durable a été réalisé qui met l’accent sur le confort thermique, l’acoustique, la sécurité et un intéressant rapport qualité-prix.

Ambiance agréable et calme dans la salle de cours Une température agréable et constante dans les bâtiments scolaires est un must pour obtenir un environnement d’apprentissage optimal. En raison de son inertie thermique, le béton absorbe la chaleur et agit comme un tampon. Peu à peu, elle se libère et il se crée un climat intérieur agréable.

Ici aussi, Coeck forme le tandem parfait avec Recticel Insulation. Les fines plaques Eurowall avec isolation permanente de λD 0,023 W/mK renforcent ce climat. Les blocs de béton offrent aux étudiants un environnement d’étude calme. Grâce à leur grande masse, ils affaiblissent le bruit aérien de sorte qu’il n’y a pas d’impact sonore entre deux classes ou avec le couloir. En raison de leur effet acoustique, les blocs de béton SONUS pour maçonnerie apparente de Coeck sont adaptés aux zones présentant un risque de présence de rumeurs et une mauvaise intelligibilité de la parole. Un avantage de la haute résistance à la pression et de la capacité porteuse d’un bloc de béton est la liberté de conception pour travailler avec de grandes baies vitrées, par exemple. Les plaques d’isolation minces de Recticel Insulation stimulent également l’architecte dans sa liberté de conception.

Continuer à innover La pose de l’isolation pour mur creux Eurowall permet d’économiser de l’énergie, du temps et de l’argent. Les languettes et les rainures sur les quatre côtés fournissent un bouclier continu d’isolation, une meilleure étanchéité au vent et un gain d’énergie et de temps. Eurowall est constituée d’un revêtement réfléchissant sur la face appliquée dans la direction de la cavité pour obtenir une meilleure isolation. Un quadrillage simplifie la détermination des endroits où placer les attaches murales. L’autre côté, qui possède un revêtement mat, protège d’une éventuelle altération par le ciment. La nouvelle isolation pour mur creux Eurowall 21 de Recticel Insulation présentée à Batibouw réalise encore une valeur d’isolation de 10% supérieure, soit 0,021 W/mK.

Leçon pratique Que construire soit un travail d’équipe, les étudiants de l’institut Scheppers en construction, rénovation, sanitaire,... l’ont également prouvé. Il n’existe pas de plus belle leçon pratique que de construire ensemble une partie de l’école. L’aspect formation complète le caractère durable de la construction. (PD)

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DIMENSION

L’utilisation de blocs de béton dans la construction scolaire est plus que jamais d’actualité maintenant que la demande en matériaux écologiques et durables est au plus haut. Les blocs de béton sont fabriqués à partir de matières premières naturelles telles que le sable, les granulats, le ciment et l’eau.

Ils garantissent, en outre, un produit possédant une longue durée de vie. L’utilisation de l’isolation pour mur creux Eurowall de Recticel Insulation assure la durabilité et offre une garantie à vie sur la qualité de l’isolation. Ces plaques sont indéformables, résistantes à l’eau et au rétrécissement. L’isolation Eurowall crée un bouclier isolant continu qui assure un bâtiment parfaitement isolé.

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REPORTAGE

Eternit

L’ardoise en fibres-ciment ajoute une touche distinguée rangée à la rénovation d’une maison de rangée En rénovant une maison de rangée très étroite à Leuven, I’architecte Gregory Nijs du bureau Klaarchitectuur bvba de Heers est néanmoins parvenu à créer une agréable sensation d’espace et à faire entrer à profusion la lumière naturelle dans une construction très renfermée à l’origine.

Des ardoises petit format en fibres-ciment Eternit, posées dans le style des briquettes de parement, forment en outre un contraste surprenant avec les grandes surfaces vitrées homogènes.

Malgré une largeur de façade extrêmement réduite – quatre mètres à peine – l’architecte se devait de créer une réelle sensation d’espace à l’intérieur. Après rénovation, la superficie habitable a d’ailleurs augmenté de quelque 85 m². Cela ne paraît pas énorme, mais un emploi réfléchi de vides architecturaux a changé fondamentalement la façon dont on ressent l’effet de volume dans cette habitation. De grandes verrières, aménagées à l’arrière et même dans la partie centrale de la maison, garantissent un éclairage naturel optimal. Au rez-dechaussée, la cellule de douche, les toilettes et le débarras ont été aménagés dans un module central fermé qui protège la vie privée de l’habitant en faisant obstacle aux regards indiscrets de l’extérieur. Elément le plus en vue côté rue, un grand encorbellement vitré abrite, à hauteur du séjour, un coin-lecture et, à hauteur des chambres, une bibliothèque.

Une habitation urbaine à deux visages

DIMENSION

L’architecte Gregory Nijs esquisse l’historique du projet.

“Cette maison dans le rang, datant des années 60, avait besoin d’une rénovation poussée. Dans ce cas précis, il n’était même pas indiqué de conserver quoi que ce soit des anciennes structures. Mon défi consista à créer une habitation d’aspect contemporain mais, d’autre part, parfaitement intégrée dans son environnement urbain. Lorsque je vis la maison pour la première fois, je fus frappé par le vestibule d’entrée qui se trouvait à plus d’un mètre au-dessus du niveau de rue. Ce fut pour moi l’occasion idéale de créer une habitation urbaine à deux visages: un avec vue sur jardin, en supprimant la moitié

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des caves, et un autre avec vue sur ville, en mettant le séjour au-dessus de l’entrée en contact avec la cuisine/salle à manger – à l’arrière via un vide. Notre concept architectural accorde une importance égale à ces deux aspects. Et le manque d’éclairage naturel dans la maison sautait aussi aux jeux.”

Des baies vitrées largeur façade Comment décrire le concept architectural qui fut à la base de cette rénovation? Gregory Nijs poursuit: “Au détriment des caves, il nous fut possible de créer un rez-de-chaussée de plein pied avec le jardin. La cuisine et la salle à manger donnent via une grande baie vitrée largeur façade, sur le jardin. Une structure circulaire centrale, dégagée du reste de la construction et renfermant les toilettes et un débarras, protège l’habitant des regards indiscrets côté rue, où toute la largeur de façade est également prise par une généreuse baie vitrée, flanquée par la porte d’entrée. Transparence et ouverture sont, ici, les deux principes majeurs du concept et assurent ainsi une transition progressive, quasiment imperceptible, entre l’espace intérieur et le monde extérieur.”

Le petit coin-salon, aménagé au-dessus du vestibule, s’ouvre sur la rue par une grande fenêtre verticale en encorbellement qui met l’habitant en contact direct avec le monde extérieur, à l’avant autant qu’à l’arrière. En prenant place dans ce coin-salon - ce qui donne l’impression d’être assis sur un banc public - on entrevoit même une chapelle historique et un petit square en bout de rue. Le vide et l’escalier ouvert situés derrière ce coin-lecture donnent directement sur le séjour.

REPORTAGE

Eternit: ‘Best of Renovations with Slates’ Après la publication remarquée des Volumes 1, 2 et 3 de ‘Best of Slates’, Eternit se devait de publier un ‘Best of Renovations with Slates’ dans les meilleurs délais. Ce livre montre des exemples réussis de transformation, rénovation ou extension de constructions existantes, datant de différentes époques. Les typologies traitées sont très variées – habitations uni- ou multifamiliales, commerces, centres communautaires, etc. – et les exemples proviennent de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne.

Tous les bâtiments ont un point en commun: leurs façades et/ou toitures sont revêtues d’ardoises en fibres-ciment. Grâce à leur texture typique, aux patrons de pose variés et au grand choix de coloris, elles s’harmonisent en général très bien avec les matériaux traditionnels des anciens bâtiments, comme la brique. D’autre part, l’épaisseur limitée d’un bardage d’ardoises en fibres-ciment permet de réserver l’espace requis pour une isolation thermique. Et comme l’isolation s’applique de l’extérieur, la rénovation de ces anciennes façades se fait sans que l’occupant n’ait à quitter les lieux. Laissez-vous inspirer par ces exemples! Si vous êtes architecte, n’hésitez pas à demander votre exemplaire gratuit d’Eternit Best of Renovations with Slates via Dimension: info@dimension.be

Une verrière supplémentaire fait pénétrer la lumière à flots dans la partie centrale de la maison.

Escalier ouvert à paliers Un escalier ouvert à paliers, semi-suspendu au-dessus du vide susmentionné, mène à la chambre à coucher principale et au dressing, dont les armoires de rangement forment une ligne ininterrompue entre chambre et salle de bains. Dans la chambre à coucher aussi, le grand encorbellement vitré est omniprésent. Le dernier étage, également accessible via le prolongement de l’escalier à paliers, permet l’aménagement de deux chambres à coucher supplémentaires et d’un espace à usage polyvalent.

Lorsque le toit devient façade En façade, on a opté pour un revêtement à base d’ardoises en fibres-ciment d’Eternit. Gregory Nijs explique pourquoi: “Le choix du matériau pour les façades fut très important: il devait être étanche à la pluie, permettre la pose d’une couche d’isolation sous-jacente et conférer à la texture extérieure du bâtiment la même apparence qu’un appareil de maçonnerie, vu le cadre typiquement urbain. Le fibres-ciment était pour nous le matériau par excellence: ainsi, un dialogue des formes pouvait s’établir avec la chapelle historique sur le square voisin. Nous avons opté pour des ardoises noires Alterna d’Eternit, posées comme des briquettes de parement.

Ces ardoises petit format créent un contraste surprenant avec les grandes surfaces vitrées homogènes. Le fibres-ciment est aussi le matériau idéal pour réaliser des revêtements continus toiture-façade, une technique fort employée dans l’architecture contemporaine. Comme si le toit devenait la façade principale de la maison!” (PD)

DIMENSION

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REPORTAGE

Vola

VOLA possède un large éventail de robinets au design danois fonctionnels qui paraissent intemporels et qui reposent toujours sur le principe de la « réduction à l’essentiel ». Le designer Arne Jacobsen était... architecte.

Robinets réduits à l’essentiel En son temps, VOLA a été le pionnier de la robinetterie gris laqué intégrée dans le béton, une finition que nous retrouvons souvent maintenant chez d’autres fabricants, tout comme la ligne en acier inoxydable. VOLA permet de combiner toute robinetterie pour cuisines et salles de bains avec des composants séparés. «Auparavant, il n’était pas évident de convaincre les maîtres d’ouvrage du sens d’un design moderne et intemporel. Désormais, l’accent est tout de même plutôt mis sur l’intérieur et la finition de la maison. Les maîtres d’ouvrage accordent d’eux-mêmes plus d’attention à la robinetterie et posent des questions relatives au support technique. La conscience écologiste est également devenue un point important. Pour les robinets VOLA, le débit de chaque appareil est choisi en fonction du niveau de confort souhaité», a déclaré Luc Janssens de chez VOLA. « Les couleurs qui ont la cote sont le blanc, le rouge cuivré et le noir. Récemment, un château a été rénové à Spierre et a été entièrement équipé d’une robinetterie noire de VOLA. Les Belges choisissent généralement des couleurs très sages mais dans l’architecture japonaise, par exemple, nous trouvons parfois une robinetterie au design frivole. Nous offrons aux concepteurs une couleur métallique spécifique en raison du niveau plus élevé de finition. « VOLA a récemment remporté le German Design Award 2014 avec la tête de douche ronde ‘060 ‘. Celle-ci suit les proportions et le design de la conception originale des premiers robinets VOLA d’Arne Jacobsen.

Zomergem et Olmen

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L’architecte Pascal François d’Alost a récemment réalisé certains projets notables avec des robinets VOLA. Dans la cuisine d’un nouveau bâtiment de Zomergem, une douche à main a

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été joliment intégrée dans la pierre naturelle. Dans la salle de bains, les robinets des lavabos ont été cachés dans le meuble présent derrière les miroirs et ceux du bain, de la douche à main et de la toilette ont été placés l’un à côté de l’autre sur le revêtement en bois de la baignoire. Et par redondance avec les fenêtres en bois terminées avec une plaque de couleur cuivrée de 3 mm d’épaisseur, il a choisi une robinetterie cuivrée de VOLA pour une nouvelle maison située à Olmen.

Sobriété intemporelle En ce qui concerne la finition technique, VOLA offre une valeur ajoutée par le travail sur mesure. Par exemple, certains robinets peuvent être allongés si nécessaire en raison d’une application spécifique pour lavabo. La gamme existante de solutions VOLA est déjà très large. Luc Janssens: «VOLA a une tradition de 45 ans, un héritage que nous chérissons.

Même si nos robinets sont intemporels, ils évoluent avec le développement technique. C’est ainsi que des éléments indépendants comme les poubelles et les distributeurs de savon ont été ajoutés à la gamme VOLA. L’offre continuera à s’étendre et s’approfondir. En outre, VOLA dispose encore de pièces de rechange pour robinets ayant 30 ans d’âge alors que chez certains producteurs, cela pose problème après 10 ans. Mais tout comme le mobilier classique des années 20, le concept VOLA tiendra encore des décennies. VOLA propose simultanément la sobriété en architecture et une solution qui résiste à l’épreuve du temps. « A Bruxelles, VOLA dispose d’une salle d’exposition depuis 2 ans où les architectes et les maîtres d’ouvrage peuvent demander l’avis d’experts. (PD) www.vola.be - www.pascalfrancois.be

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L’immeuble de bureaux de Bruxelles Environnement pose une nouvelle norme C’est fin 2014 que Bruxelles Environnement prendra ses quartiers dans son nouveau siège de Thurn & Taxis. Avec 16 250 m² de superficie, le projet réalisé pour le compte du développeur Project T&T et conçu par une équipe dirigée par le bureau d’architectes cepezed de Delft (PaysBas), sera le plus grand bureau passif de Belgique. Bruxelles Environnement donne donc le bon exemple dans la perspective de l’obligation de construction passive qui se généralisera dès l’an prochain. L’immeuble a en outre reçu un certificat Excellent durabilité Breeam, et il pose une nouvelle norme dans bien d’autres domaines.

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Le bureau d’architectes néerlandais cepezed a été sollicité pour formuler un projet qui a reçu bon accueil et s’est avéré réalisable. cepezed s’est donc vu confier la mission, et a pris en charge la totalité du concept urbanistique et du projet, qui a bien entendu été peaufiné avec les ingénieurs responsables de la stabilité, des installations et de la physique de la construction. C’est Samyn & Partners qui a assumé la conformité par rapport aux lois et règlementations, les négociations avec les pouvoirs publics locaux, le devis et le suivi du chantier. Le fait que le donneur d’ordre et l’utilisateur ne soient pas la même organisation est un élément spécifique du projet, mais pas exceptionnel. En revanche, l’utilisateur - Bruxelles Environnement - avait clairement précisé ses demandes et ses souhaits au donneur d’ordre final, Project T&T. C’est à cepezed qu’il a incombé de réunir des souhaits et intérêts parfois disparates dans un ensemble acceptable pour toutes les parties prenantes.

Pour la conception, l’équipe a eu recours à divers instruments découlant en partie du cahier des charges et qui, selon l’architecte, n’avaient que peu ou pas d’influence sur le plan architectonique. Le premier est le standard Breeam, pour lequel l’immeuble devait obtenir au minimum un certificat Excellent. Breeam est un système ouvert permettant de définir la durabilité, dans lequel le choix pour un score moindre dans un domaine, par exemple, peut être compensé par un meilleur score sur un autre plan. Les principes du Passivbau ont été mis en œuvre pour obtenir la construction passive souhaitée. Ceux-ci se fondent sur des aspects pure-

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ment chiffrés et faciles à contrôler tels que l’étanchéité à l’air, les valeurs d’isolation etc. Ce choix a en revanche influé sur la superficie vitrée des façades latérales, qui a été ramenée de plus de 50% à 40 environ au cours du processus. Pour le choix des matériaux, les porteurs de projet ont utilisé la liste NIBE, qui fournit des directives de classement concernant la durabilité des matériaux et des éléments de la construction.

Low tech L’immeuble compact compte huit niveaux sous un toit voûté et en bonne partie vitré, qui ses fond dans la façade et recouvre un grand atrium. Les locaux accessibles au public sont tous rassemblés au rez-de-chaussée et au premier étage: accueil, grande salle d’exposition, auditorium, guichet des

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amendes, médiathèque, espace de réunion. Cet agencement a simplifié d’emblée la réalisation d’un bâtiment adaptable et flexible, tout en permettant de rassembler les principales exigences spécifiques: itinéraires de fuite, grande capacité de renouvellement d’air, cuisines. Une installation EFC a été posée pour le parking souterrain et l’atrium. Grâce à la structure de colonnes en acier et de poutres à voûtes prétendues, combinée à deux façades extérieures en béton coulé sur place, les étages de bureaux peuvent être librement configurés, utilisés et éventuellement verrouillés.

L’immeuble de bureaux est un élément de Thurn & Taxis, le méga-projet de rénovation de la capitale, qui prévoit des logements, des commerces, des bureaux et un grand poumon vert.

A la demande (notamment) de l’utilisateur, l’on a opté pour un bâtiment low tech intégrant des solutions et des matériaux relativement simples et basiques au niveau technique. Ainsi, c’est une simple toile descendant automatiquement lorsque la température augmente qui sert de pare-soleil dans l’atrium.

Dans le même ordre d’idées, la récupération de chaleur s’effectue par échangeur, et la chaleur rayonnante/le refroidissement de l’installation à cogénération sont distribués par le biais d’une circulation d’eau dont le réseau est intégré aux couches contraintes des sols en béton du bâtiment. En hiver, il est possible de régler les convecteurs individuellement.

Tous les systèmes sont faciles d’accès et simples à utiliser. En vue d’obtenir une ventilation naturelle optimale, des fenêtres ouvrant partiellement ont été prévues. L’escalier est positionné de manière si tentante que l’utilisation des ascenseurs est ramenée à un minimum, ce qui réduit l’entretien nécessaire.

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est en verre cintré à froid et sa façade intègre une grande superficie de cellules photovoltaïque architectoniquement réparties. Seule la petite portion du toit recouvrant les installations techniques a une finition en EPDM. Dans l’écorce, les profils de raccordement des éléments de façade et la conduction des pare-soleil extérieurs forment des détails captivants.

De très nombreux éléments ont été laissés visibles, comme la structure en acier et beaucoup de béton. Le choix d’une finition basique renforce la durabilité et l’expérience qu’offre le bâtiment. Une finition un peu brute figurait d’ailleurs expressément au programme des souhaits du locataire, car elle exige moins de matériaux et permet de recycler par la suite ceux qui ont été employés.

Bruxelles Environnement désigne l’immeuble par l’épithète ‘4É’, pour éco-immeuble, écocentre, éco-quartier et écoorganisation. La consommation énergétique modeste et le confort accru sur les plans de l’acoustique, de la température et de l’éclairage compensent le loyer un peu plus éle- » DIMENSION

Dans l’analyse Breeam, les scores les plus élevés sont allés à l’utilisation de matériaux durables, à l’utilisation de sources d’énergie renouvelables, à l’éclairage économique, à l’excellente isolation des façades et à la luminosité naturelle. La façade et la plus grande partie du toit se composent d’une structure de mur-rideau majoritairement doté d’un double vitrage en profilés à isolation renforcée, de panneaux en aluminium et de panneaux solaires intégrés. Le toit courbe de l’atrium

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DOSSIER

Le choix d’une finition basique renforce la durabilité et l’expérience qu’offre le bâtiment. vé. Le public, ainsi que les utilisateurs occasionnels, sont les bienvenus dans les deux étages destinés à la fourniture de services. L’immeuble de bureaux s’inscrit dans le cadre du méga-projet de rénovation urbaine de la capitale, qui inclut également des logements, des commerces, des bureaux et un grand poumon vert. Le concept de nouveau monde du travail est mis en œuvre, le restaurant s’éprend de durabilité, et une place importante est réservée au vélo ainsi qu’aux transports en commun à plus long terme, car un arrêt de tram propre est prévu.

Travail avec vue Les étages de bureaux incluent une aile est et ouest en U, qui entourent l’atrium orienté vers le sud. Toutes les zones de bureaux donnent sur cet atrium qui, avec ses passerelles, est aussi un lieu de rencontre central, et qui joue un rôle important dans le concept de l’installation de l’immeuble, dans la mesure où la chaleur capturée à l’intérieur du bâtiment peut être exploitée. Le toit, en grande partie vitré, contribue également pour une bonne part à la transparence. Une zone rassemblant les ascenseurs et le transport vertical des installations relie les deux ailes de bureaux à la partie nord. Dans l’aile est, les dalles de sol en retrait forment des galeries qui sont en liaison ouverte avec l’atrium. Les diverses galeries sont reliées sur six niveaux par un long escalier continu en cascade avec paliers en encorbellement. Les marches de la structure en acier de l’escalier sont des profilés en U remplis de béton. Les orifices de ventilation permettent à l’air de circuler entre les étages et l’atrium. Car air, lumière et vue sont parmi les piliers de la véritable durabilité.

Rédaction: Colette Demil & Staf Bellens © Photos: Algemene Aannemingen Van Laere nv, Zwijndrecht et Artitec DIMENSION

Fotografie bvba, Zele. © Croquis: bureau d’architectes cepezed, Delft (PB).

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L’équipe internationale du projet

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• Architectes: bureau d’architectes cepezed (PB) et Samyn and Partners Architects & Engineers (B) • Durabilité et physique de construction: DGMR, 10m 5m construction, industrie, conseillers en trafic, environnement et logiciels (PB) • Stabilité: bureau d’ingénieurs SmitWesterman (PB) et Bureau d’ingénieurs Meijer (B) • Conseiller installation: Flow Transfer International (B)

REPORTAGE

Durabilité et environnement sont des thèmes qui vont parfaitement de pair.

C’est pourquoi Bruxelles Environnement a choisi l’année dernière d’installer ses bureaux dans un nouveau bâtiment passif sur le site de Thurn & Taxis. Il s’agit d’un projet prestigieux car avec une superficie de 16 250 m², cet immeuble de bureaux passif est en fait le plus grand de Belgique et le deuxième d’Europe. Stradus Aqua a également apporté une importante contribution: la société fut chargée de l’évacuation d’eau linéraire autour du bâtiment et a réussi à honorer tous les accords conclus.

Le nom « Thurn & Taxis » est un concept dans l’économie belge depuis des décennies. Le nom vient de la famille Von Thurn und Tassis qui, en son temps, avait fondé la poste et qui fut responsable de la distribution postale au départ de Bruxelles jusqu’au dix-huitième siècle. Lorsque la Belgique est devenue la cinquième puissance économique d’Europe à la fin du XIXe siècle, le besoin s’est fait sentir d’un nouveau port pour Bruxelles. Le site de Thurn & Taxis, situé le long du canal et à la «porte» de Bruxelles s’y prêtait à merveille. Grâce à la construction d’installations portuaires et ferroviaires, le site s’est développé en un centre clé pour l’entreposage et la manutention des marchandises. Le complexe ouvert en 1910 a connu son apogée dans les années soixante mais a perdu sa raison d’être par la création de la douane européenne. En raison de sa grande valeur historique et de son architecture remarquable, les lieux ont été restaurés. Depuis lors, ils sont un endroit privilégié pour l’organisation d’événements artistiques, de foires commerciales, de festivals et de soirées exclusives.

Stradus Aqua

fournit l’évacuation d’eau linéaire à l’immeuble de bureaux Bruxelles Environnement Nous avons choisi un caniveau caché de type 300 F avec un profilé en caoutchouc comme raccordement. Au total, environ 200 mètres de caniveau caché ont été posés ainsi que quatre angles fixes produits sur mesure.

donc choisi de collaborer, pour ce poste, avec le spécialiste de l’évacuation d’eau: Stradus Aqua.

En raison de l’importance accordée à la valeur esthétique, il a, entre autres, été décidé d’intégrer un caniveau caché du type Forte 300 F (avec un profilé en caoutchouc comme raccordement). Il s’agit d’une gouttière sans ponts intermédiaire dans l’ouverture de la fente. Cela garantit une ligne élégante, sans interruption, qui s’harmonise parfaitement avec le style du bâtiment. Comme un camion poubelle ou une bascule passe de temps à autre, on a choisi la gouttière la plus résistante. Au total, quelque 200 mètres de ce caniveau caché ont été posés. En outre, Stradus Aqua a également installé quatre angles fixes et deux avaloirs produits sur mesure.

Livraison correcte Dans le nouveau complexe de bureaux passif, tout est axé sur la durabilité (voir dans ce numéro l’article «L’immeuble de bureaux de Bruxelles Environnement pose une nouvelle norme»).

Correspondance de l’esthétique et d’une évacuation d’eau linéaire Pour ce prestigieux projet, une grande attention a été accordée au rayonnement esthétique et à l’élégance. L’évacuation d’eau linéaire doit également s’adapter parfaitement à cette image. C’est pourquoi le maître d’œuvre Van Loo Projects a

Chez le maître d’œuvre Van Loo Projects, on s’est montré très satisfait de la coopération avec Stradus Aqua. On y a apprécié le fait que les accords sur les délais de livraison aient été parfaitement respectés et que la qualité du béton soit excellente.

En raison de la concordance esthétique avec l’immeuble de bureaux, on avait brièvement envisagé de choisir des caniveaux noirs mais on est finalement resté sur le premier choix.

Le projet de Thurn & Taxis n’est pas encore complètement terminé mais la ligne d’évacuation d’eau est déjà totalement finie. (BV) www.stradusaqua.be DIMENSION

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REPORTAGE

Xella

«Il existe une nécessité de coopération intelligente» Xella a récemment mis un certain nombre de spécialistes de la construction belges et néerlandais autour de la table pour discuter du thème «rénovation économe en énergie: une mode ou l’avenir?» Le fait est que la rénovation est de plus en plus importante et de plus, une donnée complexe. Selon Nicole Wuyts (Marketing Manager Xella Belgique), il est urgent d’avoir une gestion publique efficace et une coopération intelligente entre les différents acteurs du processus de construction.

« Encore beaucoup d’incertitudes » Pour réduire la performance énergétique du parc résidentiel existant à l’échéance 2020 conformément à la directive de l’UE, le secteur de la construction se retrouve face à un énorme défi. Depuis le 1 janvier 2014, l’UE impose de rénover chaque année au moins 3% de la superficie totale des bâtiments publics existants. En outre, les normes de rénovation des maisons privées existantes sont également de plus en plus strictes. Nicole Wuyts: «En Belgique, contrairement aux Pays-Bas, il existe encore beaucoup d’incertitudes. Les habitations existantes ne peuvent pas être prises en compte à grande échelle en raison du caractère privé de la possession. Il existe peu de réglementations relatives à la rénovation à la différence des règles de plus en plus strictes pour les nouvelles constructions. Les particuliers devraient être encouragés dans le domaine de la réglementation afin qu’ils l’incluent dans leur prise de décision. En outre, il existe encore beaucoup de réglementations contradictoires à différents niveaux. Je pense, par exemple, aux maisons classées. Nous avons également beaucoup de projets qui, dans

les faits, ne sont pas « rénovables ». Beaucoup d’architectes arrivent donc à la conclusion que nous ne pourrons pas suivre la directive de l’UE. Le gouvernement devrait faire la clarté sur ce point et jouer un rôle moteur pour que nous en arrivions à une politique concrète de rénovation.

«Nécessité de plus d’engagement» Nicole Wuyts préconise une collaboration intelligente entre les différentes parties du processus de construction et ce, depuis le début: «Une nouvelle construction constitue le choix le plus facile. Au contraire, la rénovation est très complexe et nécessite une énorme quantité de connaissances et d’efforts de la part de l’architecte et des autres partenaires de la construction pour présenter une solution abordable. Le gouvernement doit, par exemple, se pencher sur la complexité de l’administration des architectes. Une coopération intelligente est nécessaire dans laquelle l’équipe de construction occupe une position centrale et partage les connaissances. Le maître d’ouvrage et l’utilisateur doivent également être impliqués. Il doit y avoir plus de concertation. Nous avons besoin de plus d’engagement tant de la part fournisseurs que des entrepreneurs, par exemple, lorsqu’un nouveau produit débarque sur le marché.

Au cours du tour de table, des voix se sont élevées pour que la fonction de spécialiste en rénovation voie le jour, un expert nommé pour chaque projet dans le but d’y trouver la solution idéale. Nicole Wuyts: «Il ne faut pas attendre de l’architecte qu’il ait toujours une réponse toute faite à offrir. Pour tout projet, il faut examiner qui peut assumer la charge d’expert en rénovation. » (TB) www.xella.be DIMENSION

En Belgique, quelque 30 000 nouveaux logements sont construits chaque année. De ce fait, il existe plus de 3 millions d’habitations privées dont 90% sont âgées de plus de 10 ans.

Nicole Wuyts: «Il y a donc un énorme potentiel. En outre, la rénovation devient de plus en plus importante, notamment en raison des réglementations de plus en plus strictes pour les nouvelles constructions, la situation économique et une société vieillissante. Tout le monde veut rester dans sa propre maison aussi longtemps que possible et peu sont disposés à commencer de nouveau à construire à partir de zéro. C’est là qu’une solution doit être recherchée. La rénovation n’est pas seulement une mode mais elle gagne toujours plus en importance. »

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REPORTAGE

Bticino

Domotique à la carte pour appartements de luxe Sur les rives d’un lac idyllique du Brabant wallon, une grande villa utilisée précédemment comme espace d’exposition a été convertie en quatre appartements spacieux et luxueux. Le bâtiment rénové et agrandi est équipé du système domotique MyHOME et des interrupteurs design Livinglight de Bticino.

Le bâtiment a été rénové en profondeur et isolé de manière optimale tant au point de vue thermique qu’acoustique. Les appartements spacieux d’une superficie de quelque 250 m² comptent chacun deux étages. Ils disposent d’une terrasse spacieuse et d’un jardin. Le maître d’ouvrage a opté pour le système domotique MyHOME de Bticino mis en place par l’entreprise d’installation électrique Jean-Marc Jadoul de Wavre.

Les appartements sont terminés et proposés à la vente.

Plate-forme domotique multifonctionnelle

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MyHOME est constitué d’un bus deux fils qui offre beaucoup de possibilités de base. Pour la fonctionnalité du système domotique, le maître d’ouvrage voulait laisser le plus possible d’options ouvertes. Le chauffage par le sol, l’éclairage et la vidéophonie ont, entre autres, été connectés au système MyHOME. « L’affichage à l’entrée ne comporte pas uniquement des boutons poussoirs pour une utilisation standard mais aussi pour le développement de certains scénarios « a déclaré Laurent Dupan, Application Engineer Home Automation chez Legrand Group Belgium. « Grâce à un écran tactile multifonctionnel placé dans le salon, la température et l’éclairage peuvent être commandés dans les différentes pièces. Les nouveaux propriétaires pourront par après avoir un accès direct à ces applications via leur smartphone ou leur téléphone portable en ajoutant un module supplémentaire. Dans l’un des appartements, le chauffage thermostatique de chaque zone peut être réglé directement au moyen de l’écran tactile

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placé dans le salon. A l’étage, on trouve un petit moniteur avec écran LCD. Outre le chauffage de base, il permet même de choisir l’ambiance souhaitée dans la pièce de son choix. «

Aisément extensible L’installation de base est déjà conçue pour permettre d’ajouter la vidéophonie au système MyHOME et ce, même dans les salles de bains et les chambres. C’est non seulement l’appartement mais aussi les parties communes de l’immeuble qui sont reliées au système d’automatisation. MyHOME est facilement extensible. Pour ce faire, il suffit d’espace libre disponible dans le panneau de distribution «, a déclaré Jean-Marc Jadoul. Le sol étant très marécageux en raison de la proximité du lac, deux grosses pompes d’eau souterraines ont été installées. D’éventuels problèmes avec ces applications peuvent être détectés par le système domotique.

LivingLight, interrupteurs design de Bticino Pour les interrupteurs et les boîtes d’encastrement, la préférence du maître d’ouvrage est également allée aux solutions de Bticino. Nous avons opté pour les commutateurs Tech de la gamme Livinglight dans un souci d’harmonie avec les autres matériaux utilisés. Le contrôle et l’intensité des leds ne constituent pas un problème et les résidents peuvent décider eux-mêmes de la couleur de led qu’ils désirent. (PD) www.bticino.be

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Partenaire de premier ordre pour HVAC L’entreprise belge Grada International dont la production est à Lokeren est l’un des acteurs les plus importants capable d’assurer un climat intérieur sain dans tous les espaces. Grada est un partenaire mondial dans les grands projets de construction en raison de la valeur ajoutée qu’elle peut offrir en sa qualité de fabricant.

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Cela signifie non seulement que Grada maîtrise les produits au plus haut niveau et peut s’appuyer sur les résultats de ses laboratoires de test qui garantissent un résultat final mais l’entreprise offre également d’autres avantages par le fait de sa production propre. On peut noter, entre autres, une finition de haute qualité, des délais de livraison compétitifs et, de par son expertise orientée client, le fait de pouvoir effectuer des modifications spécifiques de produits existants pour les transformer en des solutions et des systèmes personnalisés.

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REPORTAGE

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Solution intelligente pour de grands besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire L’initiative de soins gantoise GANDAE Home est née d’une double occupation.

Outre ses activités de l’atelier protégé, cette asbl de Ghentbruges a également pris en charge une nouvelle maison familiale de remplacement pour 35 personnes handicapées.

Le nouveau bâtiment situé sur l’Evrardlaan se compose d’un corps principal et de quatre maisons indépendantes. Un total de 35 personnes handicapées y séjourne. Dans le bâtiment principal vivent des personnes qui ont besoin de sécurité et de structure et qui doivent être accompagnées 7 jours sur 7. Dans chaque pavillon voisin habitent 5 à 6 personnes qui peuvent vivre de façon plus autonome et qui rencontrent un plus grand besoin d’épanouissement. Vivre en grands groupes a cédé la place à un habitat plus petit mettant l’accent sur l’autosuffisance. Le bâtiment est un concept de STOOP Architecten de Gand, transféré par la suite à A-ID Architecten de Merelbeke.

Les techniques étaient détenues par le bureau d’ingénieurs Witas de Lokeren. Willy Tas de chez Witas: « Il existe 35 cabines de douche individuelles, ce qui signifie qu’un besoin permanent d’eau chaude sanitaire est indispensable et que de la chaleur résiduelle est disponible. L’état actuel de la technique, le budget disponible et la volonté du maître d’ouvrage ont rendu possible le choix d’une solution combinée. Une micro-cogénération a été prévue dans la configuration. En ce qui concerne la

consommation énergétique, il existe bien une différence avec l’ancienne maison familiale de remplacement non ventilée de GANDAE Home au Rabot.

Système d’accumulation avec des températures stratifiées Pour les systèmes de chauffage et de ventilation, l’entrepreneur principal Vandenbussche a fait appel à la firme Deloof de Aalter qui opère principalement dans le secteur tertiaire.

Outre un système de ventilation D, elle a également installé le chauffage. Sammy Deloof: « On a choisi une combinaison de cogénération avec énergie solaire couplée en parallèle à deux grands réservoirs tampons de Riello. Le réchauffage se déroule via deux chaudières murales Condexa pro system de Riello disposées en cascade.» Steve Schuyteneer, responsable des projets de collectivités et industriels chez Riello ajoute: «Chaque chaudière murale à gaz se compose de 2 modules de 50 kW. En fait, il s’agit donc de quatre chaudières de 50 kW pouvant chacune être modulée entre 12 et 50 kW et, ensemble, entre 12 et 200 kW. Cela garantit la fiabilité et assure la continuité. Ce sont principalement les réservoirs tampons avec les tuyaux de stratification entre les deux qui distribuent la chaleur uniformément. Les deux couches inférieures sont froides, les deux couches intermédiaires sont tièdes et les deux supérieures sont chaudes. Les couches les plus froides sont nécessaires pour assurer un bon échange de chaleur avec la cogénération et les panneaux solaires. Les deux technologies fonctionnent sur base du système de vase tampon». (PD)

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De gauche à droite: Sammy Deloof de l’entreprise Deloof, Steve Schuyteneer de chez Riello, et Willy Tas du bureau d’ingénieurs Witas.

Installation: Chaudières murales à condensation au gaz de Riello, le système en cascade Condexa Pro System 115M. 20 collecteurs Riello CS25R sont combinés à deux chauffe-eau solaires

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à double échangeur de chaleur.

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Material Revolution 2 Les prescripteurs et les concepteurs jouent un plus grand rôle qu’ils ne le croient dans l’économie verte. C’est pourquoi, ils doivent être plus conscients des conséquences et de l’impact de leurs choix des matériaux, entre autres, sur la durabilité d’un bâtiment ou d’un produit, le coût du cycle de vie, la consommation d’énergie, l’empreinte écologique. C’est l’opinion de l’auteur Sascha Peters, fondateur de la « Haute innovation », une agence réservée aux matériaux et à la technologie située à Berlin.

Les scientifiques sont intensivement à la recherche de solutions alternatives aux matières premières et aux sources d’énergie. L’économie qui tourne sur des combustibles fossiles qui se raréfient évolue progressivement vers une bio-économie à base de matières premières vertes renouvelables ou de biomasse et tourne en cycle fermé. D’où le fait que les déchets d’un procédé de production servent de matières premières à un autre produit. Un grand nombre de matériaux et de produits innovants demeurent en terre inconnue ou rencontrent le scepticisme des prescripteurs, ce qui augmente l’écart entre l’industrie et les concepteurs. C’est principalement le manque d’informations objectives sur les propriétés, les applications possibles, la manipulation, le traitement, le comportement

et l’ «évolution» du matériau qui crée un obstacle à son utilisation.

Avec l’information comme pilier, ‘Material Revolution 2’ veut jeter un pont entre l’industrie d’une part et les architectes et architectes d’intérieur d’autre part. Le livre donne un aperçu de la nouvelle génération de matériaux innovants et durables ainsi que des techniques de production.

Selon la matière première, la fonction et les possibilités d’application, ils sont classés en huit catégories parmi lesquelles les bioplastiques, les matières premières naturelles et les déchets organiques, les matériaux luminescents, les matériaux légers, les matériaux multifonctionnels, les matériaux énergétiques... Une fiche informative sur le concept « matériau », les matières premières, les propriétés (multifonctionnelles), la production, les applications, les possibilités technologiques, la biodégradabilité, l’économie énergétique et les points d’intérêt facilite la comparaison et le choix des matériaux en fonction de certains paramètres. On découvre rapidement lequel possède le potentiel suffisant et s’il satisfait aux exigences prédéfinies pour l’accomplissement d’un projet ou d’une conception particuliers.

Outre son aspect éducatif, ‘Material Revolution 2’, qui est publié en allemand et en anglais, est tout simplement intéressant

à lire. Le voyage dans les découvertes passe par des cadres de vélos, du bambou, du plastique en écailles de poisson, des fibres antibactériennes à base de protéines lactiques, des adhésifs en soja, des matériaux de construction à base de chanvre, de l’isolation en zostères, des lampes acoustiques dont les propriétés absorbent le bruit... Ce qui est clair, c’est que la nouvelle génération de matériaux et de technologies force les prescripteurs et les concepteurs à réfléchir à une nouvelle approche de la conception.

‘Material Revolution 2 –New sustainable and Multi-purpose Materials for Design and Architecture’ - Sascha Peters - 220 pages – Maison d’édition Birkhauser ISBN 978-3-03821-476-2.

EUROPA

Bien bâtir en Belgique 2

«EUROPA» raconte l’histoire d’un des plus grands chantiers de construction en cours à Bruxelles: le nouveau siège du Conseil européen. Une abondance de photos et de croquis illustre la conception et toutes les facettes de la construction et de la réalisation du projet.

‘Bien bâtir en Belgique 2’ montre 50 maisons d’inspiration contemporaine, qu’elles soient nouvelles ou rénovées. Chaque projet est expliqué par un entretien avec l’architecte et une brève fiche technique.

Rédaction: Colette Demil

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‘EUROPA – Conseil Européen et Conseil de l’Union européenne ‘ - Philippe Samyn architecte et ingénieur et Jean Attali - 256 pages - Editions Lannoo + CIVA – ISBN 9 789401 414487.- ISBN 9 789401 414470.

‘Bien bâtir en Belgique 2 - Pure Architecture’ - 480 pages - Editions Lannoo/Racine et At Home Publishers - ISBN 9 789401 415576.

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Tendances de Light + Building 2014

DELTA LIGHT

SALON

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«La meilleure énergie est l’énergie non utilisée.» C’est sous cette devise que s’est tenu Light + Building du 30 mars au 4 avril, le plus grand salon commercial mondial de l’éclairage, de l’électrotechnique et de l’automatisation du bâtiment. La foule présente et les réactions positives que nous avons obtenues auprès des exposants confirment les chiffres: un nombre record de visiteurs (211.500) se sont déplacés cette année au Messe de Francfort, six jours sous le signe de l’efficacité énergétique. Voici un aperçu des tendances.

La LED est le standard, l’OLED doit encore faire ses preuves Pour quiconque n’en était pas encore convaincu lors de l’édition précédente voici deux ans, la LED est devenue, en 2014, le standard comme ce fut confirmé de manière quasiment unanime par les exposants. En raison de l’augmentation à la fois de ces derniers et des visiteurs, la surface du salon a été élargie au hall 6.2. L’objet principal est cependant modifié.

Alors que voici deux ans on s’attachait surtout au lumen, on se consacre maintenant à la qualité et à la cohérence des couleurs. Nous remarquons qu’il existe des différences majeures dans ce domaine mais, néanmoins, nous constatons que de plus en plus le meilleur des deux mondes LED et halogène est combiné. Notons, par exemple, les solutions LED disponibles avec un CRI 97. De cette manière, la LED peut être de plus en plus utilisée sur des marchés de niche. En outre, le prix est également à la baisse, ce qui permet d’amortir l’investissement sur une période de plus en plus courte. (01)

DIMENSION

Si l’OLED, la version organique de la LED, était déjà bien représentée lors du salon de 2012, nous remarquons que cette technologie prometteuse poursuit son évolution aujourd’hui.

C’est ainsi que nous avons vu, entre autres, une nouvelle série de signalisations qui utilise la technologie OLED, une première pour le monde de l’éclairage d’urgence. Néanmoins, l’OLED a encore un long chemin à parcourir en termes d’optimisation de la technologie ainsi qu’en matière de coût. Dans ce domaine, nous attendons impatiemment l’édition 2016 qui nous dira si l’OLED est devenue adulte.

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Personnalisation Des concepts et des luminaires élégants, minimalistes qui tirent profit des avantages de la LED, qui peuvent être assemblés sur mesure et munis de divers accessoires ont révélé une tendance manifeste durant le salon. Fonctionnalité et design vont de plus en plus souvent de pair. Nous avons vu des concepts qui permettent de réaliser de multiples scénarios d’éclairage tout en se connectant au seul et même type de dispositif. Les architectes et les designers peuvent ainsi réaliser un projet comportant différentes intensités de lumière, des faisceaux, des effets et des filtres sans avoir à changer de type d’appareil. (02)

Couleurs métalliques En outre, les couleurs métalliques avec le bronze en premier lieu sont clairement à la mode. Les finitions métalliques et l’intégration de couleur fournissent la variété nécessaire aux intérieurs. Les couleurs métallisées et les textures sont très tendance. De cette façon, les producteurs disposent d’un nouvel éventail de nuances, du noir chromé à l’acier patiné. En 2014, cette tendance se dégage, entre autres, dans les interrupteurs et l’éclairage proprement dit. (03)

Couleurs à venir La sobriété est toujours d’actualité en matière d’éclairage architectural mais de nouvelles couleurs sont attendues dans ce domaine. Ce sont surtout les tons pastels qui se dégagent.

Effet de la lumière sur la santé «Les personnes et la lumière » a été l’un des principaux

SALON

thèmes de cette année. De plus en plus de systèmes intelligents de gestion de la lumière sont déployés dans les bureaux afin d’influencer positivement le biorythme et l’économie d’énergie. Grâce à une technologie d’éclairage de pointe, il est, par exemple, possible de simuler la lumière du jour. Dans le secteur des soins de santé qui ne cesse de gagner en importance, on pose de plus en plus souvent des exigences quant à l’éclairage: pas de risque, des règles d’hygiène strictes, pas d’effets indésirables et partout la lumière précise que les patients, le personnel et les gestionnaires souhaitent. (04)

Nécessité de protocoles standards

Le bâtiment dans le smart grid La tendance à la gestion intelligente de l’énergie pour l’alimentation décentralisée poursuit son chemin. Pensons, par exemple, à des développements tels que le smart grid, le smart metering, la mise en réseau du système et l’intégration de méthodes de contrôle intelligent. Le Building Information Management (BIM) se présente de plus en plus au premier plan.

www.light-building.messefrankfurt.com

TRILUX

Rédaction: Tilly Baekelandt

WEVER&DUCRE

Que ce soit pour une maison unifamiliale ou un immeuble de bureaux, la demande de plus de confort et de souplesse pour la gestion du conditionnement d’air, de l’éclairage et du contrôle d’accès est en augmentation. C’est principalement en matière d’automatisation des habitations qu’il existe une forte nécessité de fixer un protocole standard. Nous consta-

tons que les fabricants travaillent plus souvent ensemble à ce sujet.

Ici aussi, conception et convivialité peuvent aller de pair. Par exemple, afin de pouvoir contrôler toutes les fonctions d’automatisation dans une pièce de manière très conviviale et ce, dans les mêmes dimensions que celles d’un commutateur standard. (05)

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BASALTE

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211.500 visiteurs (2012: 195.582) originaires de 161 pays Près de 1 visiteur sur 2 est venu de l’étranger Pays les mieux représentés: Allemagne, Italie, Pays-Bas, France, Chine, Autriche Augmentation du nombre de visiteurs en provenance de Russie, d’Afrique du Sud, du Mexique, de la Turquie et d’Indonésie Fait remarquable: Retour de visiteurs d’Europe du Sud (Espagne, Portugal, Grèce) 2.458 exposants (2012: 2.302) 910 exposants allemands (2012: 903) Surface du salon: 245.000 m² (2012: 235.OOO m²) DIMENSION

MODULAR

Light+Building 2014 en chiffres

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PRODUCTSPOT

Daikin

Votre nouveau partenaire sur le marché du chauffage Ces dernières années, Daikin de fournisseur d’équipement de conditionnement de l’air a évolué en un vrai fournisseur de solutions globales dans le monde du HVAC. Ce sera clairement démontré en 2014 au fur et à mesure que le spécialiste développera ses solutions de chauffage, de traitement de l’air et des techniques du froid dans les applications résidentielles, commerciales, industrielles et relatives au commerce de détail. Les appareils se distinguent par quatre caractéristiques communes: le confort, l’efficience énergétique, l’écologie et l’innovation.

La pompe à chaleur Daikin Altherma Hydride La pompe à chaleur Daikin Altherma Hybride est un système intelligent tout à fait neuf réunissant le meilleur de deux technologies existantes dans la combinaison d’une chaudière à haut rendement (33 ou 27 kW) et d’une pompe à chaleur air-

eau à inversion (5 ou 8 kW). Comme la chaudière à gaz à condensation ne sert que de chauffage d’appoint lorsqu’il y a lieu de produire de l’eau chaude à très haute température, on peut économiser jusqu’à 35% sur les frais d’énergie. Ce haut rendement se traduit sur le plan écologique par une forte réduction des émissions de CO2.

Ururu Sarara & Emura II Ururu Sarara est le lauréat du prestigieux Red Dot Award 2013 pour le design de produit n’est pas seulement en mesure de refroidir et de chauffer, mais également d’humidifier, d’épurer l’air et de ventiler, et, de ce fait, est une solution globale pour le climat d’intérieur dans les applications résidentielles. Grâce au fluide frigorigène R32, le SEER des systèmes peut monter jusqu’à 9.54 (A+++) et le coefficient SCOP jusqu’ à 5.9 (A+++). Grâce à ces caractéristiques, ces unités comptent parmi les plus économes en énergie du marché.

Le nouveau Emura II est une combinaison parfaite de design et de technologie, totalement développée par Daikin Europe. Outre sa forme galbée très stylée, les matériaux de grande qualité utilisés et sa finition exceptionnelle, Emura II fait preuve d’un niveau de rendement jamais atteint avec un SEER s’élevant au niveau A+++. Ce système extrêmement intelligent aux propriétés novatrices permet de réduire drastiquement la consommation d’énergie par rapport aux systèmes traditionnels de conditionnement d’air. C’est surtout en charge partielle que la technologie du compresseur procède à l’optimisation du rendement, et ce avec un niveau de bruit extrêmement faible, jusqu’ à 19 dB(A). (RG) www.daikin.be DIMENSION

«Le fait que Daikin soit un innovateur de premier plan sur le marché est le résultat d’une intense collaboration entre Daikin Europe, Daikin Belgium et les installateurs», explique Mark Oosterlynck. «Nous continuerons à répondre de cette manière aux souhaits du marché de la rénovation, nous focalisant sur la polyvalence et la multiplicité d’application. Dans les transformations de moindre envergure on peut maintenant aussi mettre en œuvre notre technologie basée sur les économies et l’écologie, sans devoir passer par de lourds travaux de démolition. Des systèmes sont actuellement disponibles pour remplacer de simples systèmes de chauffage existants, ou de les optimiser, indépendamment du fait qu’il s’agisse de systèmes au mazout, de chaudières à gaz, de chauffe-eau électriques.

Daikin veut maintenir sa croissance, mais sur le marché de la réfrigération, nous nous butons trop souvent sur un manque de personnel qualifié, ce qui freine le développement des entreprises frigorifiques. La focalisation sur le marché du chauffage – qui est 7 à 8 fois plus important dans notre pays que le marché du froid (airco, DX,etc..) – est un must pour se maintenir comme leader du marché. Mais nos clients fidèles ne doivent pas se faire de soucis, car l’attention que nous portons au marché à tendance conservateur du chauffage ne souffrira pas du marché du froid qui se distingue par un dynamisme et un intérêt pour les nouvelles techniques».

Nous nous focalisons ci-dessous sur quelques nouveaux appareils qui seront lancés sur le marché au cours de cette année.

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PRODUCTSPOT

Gunnebo

Lorsque la rapidité et le design s’imposent ...

Dans le monde entier, de nombreux joyaux architecturaux conçus par des architectes de renom sont équipés de couloirs d’accès rapides et design ‘SpeedStile’ de Gunnebo. Les entrées et ascenseurs de nombreux grands hôtels et sièges sociaux de banques sont pourvus des solutions de l’entreprise de sécurité suédoise orientée sur l’innovation.

Rapide, élégant et design sophistiqué En plus d’un design élégant et sophistiqué, le couloir SpeedStile possède une interface intuitive pour l’utilisateur. Elle est aisée à intégrer et à connecter, dispose d’une détection de mouvement évolutive, peut être utilisée de multiples manières et a un effet lumineux limpide. L’assortiment SpeedStile comporte différentes gammes dont le SpeedStile BP ‘sliding wings’. Ce modèle est disponible en deux versions: SpeedStile BA DS et SpeedStile BP DS. Ce dernier possède une exécution design avec éclairage LED.

Texte de base pour cahier des charges

DIMENSION

L’histoire de Gunnebo, qui a maintenant des filiales réparties dans le monde entier, remonte à plus de deux siècles. Gunnebo Belgium est née voici une dizaine d’années par la reprise de Chubb Safes, Fichet-Bauche et Securibel. Cette entreprise novatrice suédoise lance également maintenant sur le marché européen les couloirs SpeedStile réalisés en matière plastique et équipés de moteurs silencieux et modulaires. Ils peuvent être revêtus de matériaux divers (trespa, corian...) et finis dans n’importe quelle couleur RAL de 3M. Ils décorent donc entrée et ascenseur de bâtiments de prestige tels que les hôtels, les sièges de banques, les institutions européennes et autres. Patrick Beke (directeur des ventes Gunnebo Belgium): « Une enquête relative au produit a préalablement été menée auprès de 1000 architectes français et du Royaume-Uni afin d’éviter des erreurs éventuelles dans l’utilisation des matériaux ou dans les techniques de construction. Cela a abouti à un concours d’architecture qui sélectionna un bureau d’architectes chargé de développer le SpeedStile avec le département R & D de Gunnebo».

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Pour Gunnebo, innover c’est aller à la recherche de partenariats. Patrick Beke: «Nous travaillons avec des architectes mais aussi avec les utilisateurs ou avec des canaux intermédiaires en contact direct ou non avec nos produits.» Gunnebo Belgium est l’unique filiale au monde à placer elle-même les couloirs SpeedStile lorsque cela concerne des bâtiments administratifs à haut risque ou des hôtels de prestige.

Pour des applications telles que les musées et les jardins zoologiques, entre autres, nous collaborons avec Syx Automations d’Ypres, un spécialiste de l’installation dans le monde des loisirs.

Pour les applications à l’échelle des PME, nous coopérons avec EMS Service & Security de Bruxelles. «Un texte de base relatif à SpeedStile sera bientôt disponible sur le site web ci-dessous, un document que les architectes pourront inclure dans leurs cahiers de charges. (PD) www.gunnebo.be www.speedstile.com

Verrières modulaires VELUX Développées en collaboration avec Foster + Partners

Réinvention du concept de la verrière:

système préfabriqué de “ Leverrière assure un processus

d’installation simplifié et une fermeture rapide de l’enveloppe du bâtiment.

“

Brent Møller Architecte MAA, Design industriel VELUX Ce nouveau concept de verrière complètement préfabriquée, et adaptée à tous les bâtiments commerciaux, offre non seulement tous les avantages d’un système modulaire, mais se fait également remarquer par son design élégant et par ses performances énergétiques impressionnantes.

Plus d’info sur: velux.be/verrieresmodulaires

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REPORTAGE NEW

ASSA ABLOY Portes sectionnelles Crawford OH1042 ASSA ABLOY Entrance Systems annonce sa nouvelle génération de portes sectionnelles, la ligne Crawford OH1042. Ce système de porte à la fois solide, attrayant et flexible est le dernier modèle de la gamme de portes industrielles Crawford. Son objectif est d’offrir un plus bel aspect et une utilisation prolongée en combinant une meilleure distribution de la charge, des panneaux renforcés et résistants au vent, et une certification de classe 3 pour l’étanchéité à l’eau, la charge éolienne et la perméabilité à l’air. www.assaabloyentrance.com

Bulex Nouvelle gamme de climatiseurs vivAIR Bulex a présenté sa nouvelle gamme de climatiseurs vivAIR à Batibouw. Cette gamme comprend des appareils mono-split de 2,5 kW à 5 kW et des appareils multi-split 2x1, 3x1 et 4x1 avec une puissance de 2,2 à 11 kW, s’installant facilement dans les habitations privées, les petites entreprises et les bureaux. Cette nouvelle gamme vient s’ajouter au vaste éventail d’appareils de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire et de ventilation proposés par Bulex. www.bulex.be

Promat Teste cloison porteuse sur ossature en bois REI 90

www.promat.be

Ledlite1 Belgium • éclairage LED durable et fiable Ledlite1 Belgium propose une vaste gamme d’éclairages LED. «Notre éclairage LED est durable, fiable, économe en énergie et en conformité avec les exigences techniques les plus élevées. Il s’agit d’éclairages LED généraux, pour bureau, pour l’industrie et le magasin, pour lampes et spots et pour éclairage LED architectural. Ce domaine évolue rapidement.

Le savoir-faire, de bons prix, la qualité et un stock raisonné sont cruciaux », a déclaré le directeur François Verlinden. Les marques que la société distribue sont, entre autres, Kapego, Artecta, Toshiba, Baiyiled, AlphaLED et PSM-LIghting. LEDLite1 lance parmi d’autres produits le tube modulaire LED ‘Connecto’ dans le Benelux. www.ledlite1.com

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Promat à testée avec succès une cloison porteuse sur ossature en bois REI 90.

Cette cloison offre des tas de possibilités, surtout pour des constructions en bois. La cloison est composée comme suit: une ossature en bois de 38 x 89 mm, revêtu d’un côté d’un panneau PROMATECT®-100 de 15 mm fixé au moyen de vis et de l’autre côté d’un panneau OSB de 15 mm sur lequel on fixe un panneau PROMATECT®-100 de 15 mm au moyen d’agrafes. Entre les deux panneaux on prévoit une isolation de 89 mm de cellulose.

Cette cloison offre une résistance au feu REI 90.

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REPORTAGE NEW

Geberit • Réservoir à encastrer Omega Geberit célèbre cette année le 50ème anniversaire du réservoir à encastrer pour W.-C. Cette année Geberit proposera un réservoir à encastrer Omega d’une épaisseur de 12 cm pouvant être installé sur trois hauteurs différentes (82 cm, 98 cm et 112 cm) et permettant le déclenchement frontal du rinçage et pour les hauteurs 82 et 98 cm le déclenchement peut s’effectuer également par le dessus.

Cette caractéristique permet d’avoir recours aux nouvelles plaques de déclenchement, dont la taille est réduite au minimum, pour un design optimal. www.geberit.be

RENSON® Livre de références 2013 Depuis 2007 RENSON® réalise chaque année un livre de références. Cette collection de réalisations de projets offre aux architectes, aux constructeurs, storistes, menuisiers ou autres intervenants une source d’inspiration pour leurs projets présents et à venir. La septième édition de cet ouvrage de références comporte de nombreux projets de référence tant en Belgique qu’à l’étranger. Et les références sont aussi visible sur l’Ipad en utilisant l’app gratuit.

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© Benthem Crouwel

www.renson.be

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HUNTER DOUGLAS Des panneaux aluminium XL innovants

Kingspan Insulation Extension gamme rénovation

HUNTER DOUGLAS lance des panneaux aluminium XL innovants destinés à l’isolation acoustique des plafonds.

Malgré leur taille exceptionnelle de 2,5 m, ils ne ploient pas sous leur propre masse grâce à la double couche d’aluminium séparée par une structure en nid d’abeille.

Ils présentent une performance acoustique élevée (valeur d’absorption de bruit de αw 0,75) et renvoient 82 % de la lumière. Ils conviennent donc très bien aux espaces publics souterrains, où l’isolation phonique et un surcroît de luminosité sont très appréciés des usagers à cause de l’absence de lumière naturelle.

Les produits d’isolation de Kingspan Insulation conviennent particulièrement à la rénovation, quelle que soit l’application visée. Pour l’isolation thermique des murs et des toitures par l’intérieur, Kingspan Insulation propose le Kooltherm K17 Panneau de Doublage. Sa performance thermique permet de réaliser une isolation extrêmement fine.

www.hunterdouglas.be

www.kingspaninsulation.be

Pour la post-isolation thermique des planchers (grenier), il y a le Therma™ TP13 Plancher Isolant, un panneau isolant en mousse rigide PIR, pourvu sur ses deux faces d’un complexe multicouches en aluminium.

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www.weber-belgium.be

REPORTAGE NEW

Somfy • Les attraits de KNX

Zehnder • ComfoAir Compact

Le département projets de Somfy a présenté à Batibouw, au stand de KNX Belgique, les attraits de KNX. Selon Gunter Lories, chef du département Projects by Somfy, KNX offre des avantages considérables en termes d’interopérabilité, de flexibilité et de gestion centralisée: “KNX n’est pas intéressant que pour les grands projets, mais aussi pour les projets moyens. Pensez, par exemple, à la simplification du câblage. Saviez-vous d’ailleurs que pour chaque 10 mètres de câbles ou 10 raccordements, il en est un inapproprié. Ce qui en dit long sur les erreurs et leur impact à tous points de vue. Avec KNX, le problème est réglé à la base ».

Le ComfoAir Compact est un système de ventilation à double flux ingénieux et peu encombrant au budget abordable développé pour les appartements, les flats d’étudiants et les résidences-service (Compacte = impact minimal sur la surface habitable, disponible en modèle mural et de plafond, modèle universel (gauche/droite), wizard pour une mise en service rapide et irréprochable, ventilation à la demande via sonde hygrométrique intégrée, conforme à la PEB). La gestion à la demande via le contrôle de l’humidité permet un fonctionnement entièrement automatique du système. Un minuteur intelligent garde la consommation énergétique sous contrôle en mode « boost ».

www.somfyarchitecture.be www.zehnder.be

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Basalte • iF design award 2014 avec Asano

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Bolidt Bolidtop® 700 College

Basalte vient d’être couronnée avec le iF product design award pour Asano P1, un amplificateur qui fait partie du nouveau système audio multiroom Asano.

Asano est un système audio multiroom décentralisé qui apporte de la musique cristalline dans chaque pièce d’un bâtiment. Asano s’intègre parfaitement avec KNX et combine une flexibilité inégalée avec un design simple et épuré. Asano permet l’installation décentralisée des sources et des amplificateurs dans n’importe quel endroit dans le bâtiment, par le biais d’ethernet la musique est transportée de manière digitalement transparente et non compressée.

Bolidt a développé un nouveau produit destiné aux locaux d’enseignement: le système Bolidtop® 700 College.

Bolidtop® 700 College a une finition d’une résistance extrême à l’usure qui le rend particulièrement résistant aux chocs et aux rayures. Ces sols résistent donc bien aux passages intensifs, aux chaises poussées et aux cartables qui tombent. Une nouvelle génération de sols est née, qui tout en conservant les qualités de robustesse de ses aînés, est dotée d’une belle esthétique de finition rendue possible par les nouvelles technologies. Bolidtop® 700 College est garanti 10 ans sans coûts d’entretien.

www.basalte.be

www.bolidt.be

REPORTAGE NEW

Rinvisible • Fenêtres invisible Ringo Cruysberghs de Koersel-Beringen lance Rinvisible: ‘la fenêtre invisible’. Des architectes se cassaient la tête vainement à propos de comment ils peuvent créer des fenêtres grandes et des portes coulissantes vitrées sans des profils visibles pour leurs maisons modernes. Rinvisible a la solution. Même pas le bout le plus petit du profil reste visible par le profilé de fenêtre qui est intégré derrière le mur extérieur et sous le sol. www.rinvisible.com

ROCKWOOL® Nouveaux systèmes d’isolation des façades inspirateurs Les nouveaux systèmes d’isolation des façades de ROCKWOOL offrent, outre d’excellentes propriétés isolantes, de multiples possibilités esthétiques pour la conception ou la rénovation d’une façade attrayante. Cela permet aux clients et aux architectes d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment et de réaliser en même temps leur vision esthétique.

La gamme de produits offre des solutions aussi bien pour les façades ventilées (REDAirTM) que pour les façades non ventilées (REDArtTM). www.rockwool.be

Wasserstrich est un procédé de moulage qui donnera une texture particulière à la brique, et ce à l’aide de projection d’eau. Le résultat est une brique relativement lisse avec moins de structure nervurée. Pour fabriquer ses briques de façade Wasserstrich, Vandersanden recouvre les boules d’argile de sable. L’application du procédé Wasserstrich élimine une grande partie de ce sablage. La brique crue présente toutefois une surface plus structurée: il reste donc des résidus de sable. Le résultat après la cuisson? Une brique unique plus colorée avec plus de profondeur, qui conserve néanmoins la texture caractéristique d’une Wasserstrich. www.vandersandengroup.be

Fermacell Nouvelle plaque coupe-feu Aestuver Cette plaque coupe-feu en béton léger armé, d’une résistance de 4 heures au feu, est la seule à respecter la nouvelle norme EN pour l’habillage de colonnes et de poutres. Cette plaque commercialisée par Fermacell, filiale du groupe Xella, est incombustible, supporte des températures jusque 1350 °C et résiste aux flammes jusqu’à 240 minutes. En outre, elle répond très bien à l’humidité, aux intempéries et aux facteurs exogènes.

Elle préserve ainsi ses hautes qualités de résistance contre le gel, le sel de déneigement, les gaz d’échappement, l’humidité, les moisissures et les produits de nettoyage mordants.

www.fermacell.be

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Vandersanden Group La dernière innovation en briques

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REPORTAGE NEW

VELUX • Applications en ligne à destination des architectes

Anyway Doors • Portes pivotantes intérieures «pivot désaxé» ou «pivot central» La porte pivotante d’ intérieur convient bien comme séparation entre les grandes pièces dans la maison. C’est un type de porte esthétique, qui donne une impression de légèreté et de finesse, d’autant plus que les modèles à axe central peuvent tourner sur 360°.

La charnière à pivot avec fermeture automatique est multifonctionnelle: réglage en hauteur et en profondeur du panneau de porte en fonction de la technique de fermeture et fonction de verrouillage à 90°.

VELUX a développe le « Daylight visualizer ».

Cet outil de modélisation intuitif permet aux architectes de concevoir et d’analyser la quantité de lumière naturelle dans un espace, pendant la réalisation des plans d’un bâtiment.

Dans la même optique, VELUX met en place le « Energy and Indoor Climate visualizer », permettant à l’architecte d’évaluer les performances des maisons unifamiliales en matière d’énergie, de ventilation et de climat intérieur. www.velux.be

www.anywaydoors.be

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Wienerberger/Koramic Bellus l’ardoise céramique

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Avec Bellus, Wienerberger a lancé à Batibouw l’ardoise céramique la plus légère et la plus fine disponible pour l’instant sur le marché, idéal pour remplacer d’anciennes ardoises et tuiles. Ces ardoises céramiques offrent également une plus-value indéniable en nouvelle construction. Grâce à leur ligne contemporaine élancée et aux accessoires assortis, les toits revêtus d’ardoises céramiques Bellus arborent un look extrêmement épuré et contemporain. Bellus satisfait aux exigences strictes de l’écolabel natureplus.

BerryAlloc Nouveau sol Stratifié High-Tech

www.koramic.com

www.berryalloc.com/be

Grand Avenue est un sol stratifié High-Tech grand format extrêmement résistant. Les planches mesurent 2,40 mètres de long, pour 24 cm de large, un format qui fait de ce nouveau revêtement un produit unique sur le marché. Les longues planches conviennent aussi bien aux pièces spacieuses qu’aux plus petites, car elles permettent de créer une impression d’espace. Produite à Lyngdal, en Norvège, la gamme Grand Avenue est disponible en huit coloris différents.

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« Eclairage LED durable, peu énergivore et innovant » •

Le rapport lumen/watt le plus élevé

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LED pour les constructions souterraines telles que des parkings, tunnels piétonniers et routiers, stations de métro et gares,....

Cet éclairage LED sans entretien est extrêmement économique à l’usage. BB-Ledlightpipes sont garanties pour une durée de plus de 100.000 heures de fonctionne-

ment, particulièrement durable et certifié cradle to cradle.

REPORTAGE NEW

Vaillant • Complexe d’habitations à Evere Vaillant est le fabricant de l’installation de chauffage et de production d’eau chaude d’un complexe d’habitations zéro énergie à Evere (35 habitations avec la même approche). Pour rendre l’habitation neutre en énergie, le toit est pourvu de panneaux solaires thermiques pour chauffer le réservoir tampon et de panneaux photovoltaïques qui assurent la production d’électricité. Pour le chauffage et la production d’eau chaude, on a opté pour un système Vaillant composé d’une pompe à chaleur sol/eau geoTHERM VWS 104 de 10 kW avec refroidissement passif intégré. Pour une production d’eau chaude économique, la pompe à chaleur geoTHERM est associée à un réservoir tampon allSTOR exclusiv de 1.500 litres qui accumule la chaleur et assure la production d’eau chaude sanitaire.

Niko Innovations en matière d’éclairage à LED

www.vaillant.be

www.niko.be

Niko étend sa gamme de produits LED avec des barrettes de LED blanches, blanc réglable, RVB et RVBB, cinq profilés différents et sept couvercles assortis, une commande murale sans fil simple et une commande depuis une tablette ou un smartphone. Grâce à la nouvelle commande murale, Niko est le premier sur le marché à proposer à l’utilisateur une belle commande RVB(B) parfaitement adaptée à l’appareillage électrique existant.

Cosentino • “The Moon Exception” Riello-Giacomini Soirée d’information sur les objectifs énergétiques européens La Chaufferie d’Etterbeek a récemment formé la toile de fond d’une soirée d’information sur les objectifs européens en matière d’énergie. Les hôtes étaient les représentants belges des fabricants italiens Riello et Giacomini. Après la présentation des deux sociétés, les professionnels composés principalement de membres de bureaux d’études ont assisté à un exposé du professeur Marc Frère (Université de Mons) et du Dr. Ir. Véronique Feldheim de la Faculté polytechnique de Mons relatif au développement des exigences PEB. Il a été suivi de lectures de messieurs De Neyer (Riello) et Wolfs (Giacomini) sur les avantages des chaufferies centralisées combinées à des modules décentralisés pour eau chaude sanitaire.

DIMENSION

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Dans le cadre de l’événement organisé par la revue Interni: “Interni: susciter de nouvelles idées pour la ville” dans la cour d’honneur de l’Université des Etudes de Milan «The Moon Exception», la surface ultra-compacte Dekton est sculptée par l’architecte Rota pour évoquer le charme d’un paysage lunaire.

Dekton® by Cosentino est choisi grâce à l’excellence de ses performances techniques et mécaniques ainsi que le large format de ses tranches en font le matériau idéal en termes de facilité d’installation et de maintenance à la fois pour l’intérieur de l’habitat comme pour l’extérieur.

www.cosentinogroup.net

VOLA Bvba Tour & Taxis Havenlaan 86c 1000 Bruxelles Tel: +32 2 465 96 00 sales@vola.be www.vola.be

Des rénovations qui inspirent avec des ardoises en

fibres-ciment

T I U T GNRLAIVRE POIRUERR U INSP S U VO

72 pages 29 projets originaux La série à succès des Best of Slates s’agrandit avec la venue du Best of Renovation.

Dans cette édition, seuls des projets de rénovation avec des ardoises en fibres-ciment sont repris. On y illustre les ardoises utilisées en toiture, en façade ou encore une combinaison des deux.

Peu de matériaux créent autant de possibilités architecturales que les ardoises en fibres-ciment dès qu’il s’agit de mettre en valeur une toiture ou une façade. Le format réduit des ardoises en fibres-ciment permet de négocier courbes, arêtes, projections et renfoncements de façades sans la moindre difficulté. Les toitures, elles aussi, peuvent se concevoir dans tous les styles : du purement traditionnel au résolument moderne, sans saillie et avec gouttières et descentes invisibles.

De nombreux exemples repris dans ce livre sont agrémentés de dessins à l’échelle 1:10.

Vous pouvez obtenir votre exemplaire gratuit via info@eternit.be.

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