DIMENSION 35 - FR

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

ANNEE 9 JAN-FEV-MAR 2015 - N35

DIMENSION

European Council and Council of the European Union (BE) © Philippe SAMYN and PARTNERS architects & engineers, LEAD and DESIGN PARTNER.

ARCHITECT@HOME PETER VERMEULEN, INGENIEUR-ARCHITECTE STRAMIEN • UNE VILLE EN IMAGE BRUXELLES • PROJET LE PAVILLON DES ARTS A LOKEREN • TECHNIQUE DES BLOCS DE BETON POREUX COMME SYSTEME D’INFILTRATION DANS LES HABITATIONS

Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

Eurowall® 21, la nouvelle isolation des murs creux de Recticel Insulation Ultra mince avec une excellente valeur isolante: c’était déjà le slogan d’Eurowall®.

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ARCHITECT@HOME 06

REPORTAGES Les toitures mal isolées restent le talon d’Achille du marché de la rénovation 14 Des profilés en aluminium avec lignes verticales pour habiller une agence de banque agrandie 16 Les ardoises en fibrociment dans l’architecture contemporain 26 Des versions avancées d’un bouclier thermique continu pour toitures 32 Un centre de services comme salle d’exposition 42 Les premiers plafonds C2C créent un confort durable et chaleureux 45 Un concept de blocs pour faciliter l’infiltration dans le jardin 53 18

PROJET Le Pavillon des Arts à Lokeren 29

TECHNIQUES Un bâtiment à énergie positive à Genk Des blocs de béton poreux comme système d’infiltration dans les habitations

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MEDIA

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EVENTS L’eau, thème central d’ARCHITECT@WORK “De plus en plus souvent, l’architecte se rend à Batibouw en compagnie du maître d’oeuvre” La FEBE récompense les réalisations préfabriqués en béton les plus remarquables

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UNE REPORTAGE VILLE EN IMAGE

RECTIFICATION: 05

« Par le passé, plusieurs partenariats publics-privés ont vu le jour, mais cette approche est condamnée à terme », poursuit le bourgmestre. « Les PPP permettent de réaliser des investissements en ne déployant que des ressources limitées, et ils ont donc leur importance. Il est bien entendu impératif que tout se fasse dans la transparence et qu’aucune partie ne soit privilégiée. Mais comme Eurostat va nous obliger à comptabiliser ces investissements comme des dépenses ordinaires, l’intérêt de la formule va diminuer dans l’avenir. Cela nous met face à certains défis, car comme toutes les villes et communes de notre pays et d’Europe, Mons connaît une période budgétairement tendue. » Jusqu’à présent, pour la collaboration avec les architectes, nous avons généralement procédé par concours et jurys. « Cela fonctionne très bien. A la proverbiale exception près - il s’agissait d’un architecte français -, nous sommes heureux des résultats obtenus. J’aime à parler avec les architectes, qui sont des personnes créatives. La beauté de leur métier est qu’ils créent quelque chose qu’ils peuvent encore admirer de leur vivant. » Elio Di Rupo est lui-même un citadin dans l’âme, qui se sent comme un poisson dans l’eau à Mons. Il habite une maison de ville historique aménagée en style contemporain à côté de l’hôtel de ville. « Quand je quitte ma maison pour me rendre à l’hôtel de ville, la première chose que je vois est l’ancien Mont-de-Piété. Je longe ensuite des immeubles qui datent du 15 ème et du 18ème siècle pour déboucher sur la magnifique Grand-Place. Travailler dans un tel environnement est un privilège. » (Par Colette Demil & Staf Bellens)

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05. Mons va se doter d’une nouvelle gare ferroviaire et routière signée Santiago Calatrava qui servira aussi de passerelle entre la ville et ses développements extra muros.

06. Pierre Hebbelinck et Pierre Dewit prennent en charge la reconversion et l’agrandissement de la Machine à Eau, construite à la fin du 19ème siècle pour garantir l’approvisionnement de la ville en eau potable, et qui doit devenir un musée d’histoire militaire.

07. Le bureau bruxellois d’architectes Coton-Lelion-Nottebart s’occupe de la rénovation de l’ancienne Académie des Beaux-Arts (18ème siècle) en quartier général de la fondation Mons 2015.

©Santiago Calatrava

A l’ombre de l’hôtel de ville

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Mons 2015 Avec plus de 300 événements, toute une palette de nouveaux projets architecturaux, et un partenariat avec 18 villes belges et françaises, Mons veut adopter un profil fort comme Capitale européenne de la Culture. Pour un aperçu de cet ambitieux programme, voir www.mons2015.eu

© David Bormans

UNE VILLE EN IMAGE: BRUXELLES

Pour atteindre des résultats de nos jours, l’adage qui précède s’applique plus que jamais, que ce soit pour l’architecte individuel qui veut voir ses intérêts défendus et s’engage dans une organisation professionnelle à cette fin ou pour quiconque est impliqué d’une façon ou d’une autre dans la construction et le logement, ce qui est au fond notre cas à tous. Notre désir d’habitations abordables, économiques, confortables et durables ne peut porter ses fruits que si nous unissons nos forces, et c’est pourquoi j’ai foi dans le Renovatiepact - le Pacte de Rénovation -, une initiative de la ministre de l’Énergie Annemie Turtelboom. Avec une trentaine d’organisations issues du monde de la construction et du logement, elle a mis sur pied un accord visant à encourager la création commune d’un plan d’action stimulant les rénovations économiques en énergie. C’est une étape indispensable dans la mesure où le parc flamand de logements est - comme celui du reste du pays - relativement vétuste. L’objectif est de créer un partenariat global incluant communication, financement, meilleures pratiques, obligations réalisables et objectifs à long terme. Cela semble ambitieux, mais la qualité de l’input fourni par divers interlocuteurs et spécialistes de terrain permet de mettre la barre fort haut. Ou, pour le dire en termes architecturaux: “More is more”.

L’initiative porte aussi en elle les germes d’un indispensable changement d’attitude. Progressivement, nous réalisons tous que nous ne devons pas tout attendre des pouvoirs publics. Les villes climatologiquement neutres verront le jour grâce non pas aux bourgmestres, mais bien aux citoyens motivés. A l’inverse, les pouvoirs publics doivent nous laisser la marge nécessaire pour expérimenter. Ce besoin existe parmi tous les citoyens, mais il est encore plus prononcé chez les architectes. Le fait que nous puissions nous pencher ensemble sur des objectifs de rénovation réalisables est d’ailleurs porteur d’espoir pour tous ceux qui manquent chaque jour d’étouffer sous l’administration. Cette évolution des mentalités est incontournable, car le changement climatique et la rareté des ressources, entre autres éléments, vont multiplier les défis qui nous attendent: pensons par exemple à la transition vers une économie de la construction circulaire, utilisant exclusivement des matériaux durables, ou à l’évolution déjà mentionnée vers des quartiers et des villes sans CO2.

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Peter Vermeulen, Ingénieur-architecte - Stramien

L’union fait la force

©Santiago Calatrava

DIMENSION HELPDESK

PREFACE

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Dans l’édition 34 de Dimension à l’article “Mons Capitale de la Culture marque le début d’un nouveau cycle de vie”, nous avons, par erreur, attribué la rénovation de l’ancienne Académie des Beaux-Arts au bureau d’architectes Coton-Lelion-Nottebaert.

Ceci dans l’encadré ‘Histoire d’une métamorphose architecturale’ pag. 19 et dans la légende de la photo 07 à la pag. 20. Le concepteur du projet est K2A Architectuur.

DIMENSION REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

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01 Comment faut-il calculer le volume de construction d’un MER-screening (rapport des

Periodicité Trimestrielle Rédactrice en chef Tilly Baekelandt T +32 (0)56 33 42 72 tilly.baekelandt@fcomedia.be Rédaction Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq, Alex Baumans, Koen Vandepopuliere

résultats d’environnement)? Les locaux ayant une

fonction d’habitation et situés sous le niveau du sol doivent-ils être inclus dans le calcul?

En ce qui concerne le volume de construction, on fait référence dans le manuel d’emploi à la définition venant du VCRO (Codex flamand d’aménagement du territoire): article 4.1.1,2° volume de construction: le volume de construction brut d’une construction et ses dépendances physiques attenantes qui d’un point de vue technique trouvent une jonction ou un soutien direct avec le bâtiment principal, tel qu’un garage contigu, une véranda ou un rangement mesuré en incluant les murs extérieurs et le toit et à l’exclusion du volume des sous-sols habituels, sous le niveau du sol.

Publicité - conseil Katja Wijffels GSM +32 (0)473 86 59 70 katja.wijffels@fcomedia.be Conception graphique marieke.veys@fcomedia.be

Jan Meykens, SBB Accountants & Adviseurs

Editeur responsable FCO Media: Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies - T 056 77 13 10

02 Lors du calcul des honoraires, on part

toujours du principe que les honoraires sont calculés sur la somme totale de la construction (arch. + stab.+ techn.) Une ville affirme que les honoraires d’architecte doivent être calculés sur la somme totale moins la partie portant sur les techniques.

Est-ce que la définition de “frais de construction”, est décrite clairement quelque part dans la législation sur les marchés publics? Ou bien doitelle être déterminée de manière contractuelle?

Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

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Le helpdesk de NAV a pour but de répondre aux questions de première ligne de ses membres dans un délai raisonnable de quelques jours. Dans cette optique, NAV fait appel à un réseau de conseillers et spécialistes: architectes, UNIZO / Fédération des Professions Libérales, SBB Accountants et Adviseurs et le bureau d’avocats GSJ Avocats et le bureau d’advis VEKMO. NAV et les personnes consultées ne sont pas responsables du contenu et de l’interprétation des réponses données.

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On ne trouve pas de définition du concept “frais de construction”, dans la législation sur les marchés publics.

Ce que l’on comprend sous frais de constructions totaux peut être spécifié par les parties dans le contrat d’architecte. A côté de cela, il est aussi possible que le pouvoir adjudicateur détermine dans le devis ce qui tombe dans les frais de construction totaux. Le pouvoir adjudicateur semble de ce fait, avoir la possibilité de déterminer que les honoraires sont fixés sur la somme de construction totale, moins la partie technique.

A défaut d’une spécification plus précise dans les documents de la mission on comprend avec frais de constructions totaux, la valeur réelle de travaux de construction complets jusqu’à ce qu’ils soient terminés, ou l’estimation des dépenses prévues, que les travaux soient déjà réalisés ou non. Une description légale du concept “frais de construction” n’est cependant pas disponible. Lors du calcul du prix total, la valeur des travaux réalisés par le maître d’ouvrage lui-même entre aussi en ligne de compte (K. UYTTERHOEVEN, “ De architectenovereenkomst”, dans K. DEKETELAERE, M. SCHOUPS et A.L. VERBEKE (eds.), Handboek Bouwrecht, Brugge, die Keure,

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2013, (673) 689). Si rien n’est spécifié de manière plus précise dans les documents de la mission, l’architecte pourrait argumenter que ses honoraires doivent être calculés sur base des frais du projet total, y compris la partie technique et stabilité.

Cependant, en cas de discussion, c’est le tribunal qui décidera, tenant compte des pièces concrètes du dossier, quelles parties des travaux serviront de base pour le calcul des honoraires.

Lotte Bertjens, GSJ Avocats

03 Qu’entend-on par “prescriptions

urbanistiques générales du plan régional”? Où ces plans peuvent-ils être consultés? Doivent-ils toujours être suivis?

Je crains de devoir vous décevoir. Tout un ensemble de règles, comme par ex. l’obligation de maintenir une distance de trois mètres entre les parcelles communes, sont des règles qui ne sont écrites nulle part, mais qui concernent le droit coutumier.

Il s’agit d’une sorte de droit basé sur des habitudes et qui est répandu et appliqué de manière générale. Il est difficile de le retrouver. Il est par conséquent important de concerter la commune à ce sujet.

Bien entendu vous pouvez toujours essayer d’argumenter que dans certaines situations, il n’est pas indiqué d’utiliser ces règles coutumières. Mais la commune de manière générale ne vous suivra pas parce que ceci constituerait un précédent, par lequel on déroge à des règles générales qui ont été appliquées dans le passé. Cependant, cela reste possible dans certains cas.

Nele Ansoms, GSJ Avocats

04 Est-ce qu’un permis de lotir est nécessaire

pour étendre une habitation sur un lot attenant du lotissement, qui appartient au même propriétaire?

Il faut tenir compte du fait qu’un permis de lotir est réglementaire, ce qui signifie qu’il faut en tenir compte à tout moment, et ce jusqu’au moment ou le permis de lotir est abrogé ou modifié. Le fait de savoir qui est le propriétaire des deux terrains, n’est pas pertinent dans ce cas.

Si le propriétaire a acquis deux terrains attenants et souhaite réaliser un projet sur l’ensemble des deux terrains, il devra demander lui-même une modification du permis de lotir ou dans la mesure du possible obtenir une suppression du permis de lotir.

Nele Ansoms, GSJ Avocats

05 Plusieurs entrepreneurs se suivent. Qui

est responsable de la sécurité lors des “zones d’ombre” entre ceux-ci. Il arrive qu’un garde-corps disparaisse, avec comme conséquence une remarque du CS. Le maître d’ouvrage doit-il toujours être garant de la sécurité sur son chantier?

Le coordinateur de sécurité fait en principe le suivi de tous les travaux qui se succèdent. Dans son projet de plan de sécurité et santé, il prévoit qui est responsable de la continuité des moyens de protection collectifs et autre maintenance (par ex. de la clôture) en rapport avec le plan de sécurité et santé. Le maître d’ouvrage porte la responsabilité finale dans la réalisation de cette maintenance. La réponse est donc oui.

Patrick Godelie, Vekmo

06 Je veux débuter comme employé chez un

entrepreneur et devenir temporairement architecte d’intérieur à titre accessoire pour pouvoir terminer mes projets en cours. Les travaux structurels sont d’ailleurs déjà terminés. Est-ce possible? Pour ceci, je ferai adapter mon assurance responsabilité professionnelle. Je resterais cependant affilié à l’Ordre, parce que j’ai entendu dire que lorsque l’on n’est plus inscrit et que l’on veut à nouveau exercer le métier d’architecte après quelques années, il faut refaire 2 années de stage.

Il n’est pas exact que l’on doive à nouveau faire deux années de stage quand on veut figurer à nouveau sur les tableaux de l’Ordre. Une fois que l’on est inscrit sur les tableaux, on peut, à sa demande être mis de côté et ensuite il est possible de demander de revenir, sans autre condition préalable.

Si vous voulez vous désinscrire, le Conseil provincial de l’Ordre va cependant contrôler ce qu’il en est avec vos projets en cours. Si le gros-oeuvre fermé est terminé, alors le maître d’ouvrage n’a, en principe, plus besoin de la collaboration d’un architecte inscrit sur les tableaux. En principe, à ce moment-là, toute personne peut assister le maître d’ouvrage pour la finition, donc aussi un architecte d’intérieur ou un architecte qui n’est pas inscrit sur les tableaux.

Si votre conseil provincial devait s’opposer à ce que vous limitiez votre mission en tant qu’architecte inscrit à l’Ordre, au gros-oeuvre fermé, vous pourriez faire référence à un récent jugement de la Cour d’Appel de Liège.

Philip Adam, Secrétaire NAV DIMENSION

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Peter Vermeulen, Ingénieur-architecte – Stramien

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© Studio Dann

“Nous devons nous montrer très sélectifs si nous occupons encore de l’espace libre”

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L’engagement fait partie de l’ADN de notre interlocuteur. La quasi-totalité de sa carrière s’inscrit sous le signe des questions brûlantes qui se posent aujourd’hui, à savoir l’urbanisme et la planification de l’espace. Sur une terrasse turque, l’architecte anversois esquisse le concept de base d’un ring couvert pour Anvers porté par Ringland. Aussi motivé que Savonarole - toute autre comparaison lui ferait défaut -, il plaide pour un arrêt poussé de la construction afin de préserver l’espace libre restant, y compris pour les projets de son propre bureau. Il a fait partie de ceux qui se sont penchés sur les fonds baptismaux du concept d’habitation communautaire (ou ‘cohousing’) en Flandre, qu’il continue à promouvoir avec une passion intacte au bout de près d’un quart de siècle d’expérience personnelle.

Nous parlons de Peter Vermeulen (60 ans), ingénieur architecte de Stramien.

Une passion grandissante pour la rénovation urbaine L’emménagement dans le ‘fumoir’ a aussi marqué une rupture dans la vie professionnelle de Peter Vermeulen. “Après mes études à l’Université de Leuven, j’ai voulu suivre une formation complémentaire en entretien des monuments, mais cela ne s’est pas fait. A la même époque, le professeur Raymond Lemaire avait commencé à donner, au Collège de l’Europe de Bruges, une formation sur l’entretien des monuments et la rénovation urbaine. J’y suis entré à cause de mon intérêt envers la première matière, et j’en suis sorti avec une passion pour la seconde. J’ai effectué mon stage chez l’architecte Derks, un bureau qui s’occupait notamment de la restauration du béguinage et de la cathédrale d’Anvers.”

“Chez Stramien, nous avons toujours été convaincus qu’un projet imaginaire devait pouvoir se concrétiser en temps voulu.”

Est ensuite venue la question que tous les jeunes architectes se posent: et maintenant? “La rénovation urbaine était mon dada, mais que pouvais-je en faire? Travailler pour la ville?

Créer mon propre bureau? Entrer en politique? M’engager dans les groupes d’action et l’action sociale? J’ai appris, par l’intermédiaire du père d’un ami, que le Vlaams Woningfonds, le fonds flamand du logement, voulait lancer à Anvers un projet de rénovation urbaine consistant à acheter des maisons, à les rénover et à les louer à des tarifs sociaux. L’idée m’a beaucoup plu. J’ai décidé de passer les ventes publiques au crible pour chercher des opportunités, les présenter à la direction et réaliser le projet après avoir obtenu leur feu vert. Un de mes premiers projets acceptés a été l’achat du Duinsteeg, 26 maisons dans le quartier de Stuivenberg qui était paupérisé à l’époque. Nous les avons rénovées par étapes pour ne pas obliger les habitants permanents à déménager. J’ai travaillé au Fonds du logement pendant huit ans, une période passionnante au cours de laquelle j’ai pu concilier architecture et urbanisme. Mon travail m’a notamment permis de m’impliquer étroitement dans la campagne des zones de réhabilitation menée à l’époque. Entretemps, en plus de mon travail, j’étais également actif dans le groupe de travail ‘Verkeer Antwerpen’ (‘Trafic Anvers’) qui s’opposait entre autres à l’abattage de 150 platanes sur les Leien pour la construction du métro, ainsi qu’à la démolition de la Gare centrale. Cet engagement local constituait mon deuxième métier, bénévole celui-là.”

Le projet-pilote anversois tournait à merveille, et le Fonds du logement a décidé de l’étendre en Flandre Orientale et dans le Limbourg. Il était évident que la coordination des travaux serait confiée à Peter Vermeulen. Mais ce dernier n’avait pas envie d’une filiale bruxelloise, d’autant que pendant ce temps, la restauration et la transformation du ‘fumoir à harengs’ demandaient beaucoup de temps et d’énergie. “C’est alors que je suis entré à Archi-3, lancé quelques années plus tôt par Peter Leroy, un condisciple du secondaire et de la formation en architecture. A l’époque déjà, nous songions à un bureau » multidisciplinaire pour l’architecture et l’urbanisme.”

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L’entretien a lieu dans la ‘Haringrokerij’ (le ‘fumoir à harengs’), un complexe protégé avec jardins intérieurs situé dans le sud d’Anvers, bâti en 1893 et récupéré pour un projet de cohousing en 1992. Peter Vermeulen et son épouse Hilde faisaient partie des nouveaux occupants. “Nous attendions notre troisième enfant, et notre appartement allait devenir trop petit. Citadin, je voulais rester en ville au moment où l’exode urbain connaissait son premier fléchissement. J’avais gardé à l’esprit une exposition organisée sur le thème de l’habitat central à l’ICC, avec des exemples néerlandais et danois, et en tant que scout, j’avais aussi appris à quel point la vie en groupe peut être agréable. De plus, ma jeunesse m’avait permis de découvrir qu’habiter au sein d’un groupe plus vaste était idéal pour les enfants. Des enfants des appartements voisins venaient constamment jouer dans le jardin de la maison bourgeoise où j’avais grandi.”

L’urgence aidant, le ‘fumoir’ a été acheté en indivision puis scindé en espaces privés et communs. Pour récupérer une partie du coût de la restauration, les acheteurs ont aménagé côté rue deux studios à louer et deux bureaux, tandis que la maison du directeur et les bâtiments industriels accueillaient 11 adultes et 14 enfants. Depuis lors, ces derniers ont quitté le nid et les habitants, dont l’âge moyen oscille autour des 60 ans, cherchent ensemble un autre emplacement abordable en ville. Lorsqu’ils l’auront trouvé, le ‘fumoir’ sera à vendre.

Deux défis de taille!

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© ve+ny

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La genèse de Stramien

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La naissance de Ringland

© Stramien cvba

Avec Ringland, Peter Vermeulen et Stramien ont acquis une renommée certaine auprès du grand public. “Avec le groupe de travail Verkeer Antwerpen, nous insistions depuis des dizaines d’années sur la nécessité de simplifier le ring. Dans la publication ‘Oh, duurzaam Antwerpen’ (‘Oh, Anvers durable’) de 2009, j’affirmais que la discussion portant sur l’Oosterweel était non seulement une question de mobilité, mais aussi de développement urbain. Le thème du recouvrement a été mis sur la table par l’association ‘Borgerhoudt van Mensen’ qui préconisait notamment une meilleure liaison entre le vieux

© Stramien cvba

L’idée a pris forme plus vite que prévu. Dans la foulée de la grande fusion de 1982, la ville d’Anvers a travaillé sur un plan structurel global pour lequel un parcours de participation impliquant toute une série de groupes de travail a été élaboré. Comme tout cela ne donnait pas de résultat concret, un noyau dont faisait partie Peter Vermeulen a insisté pour engager des spécialistes externes capables de rassembler toutes les études théoriques en une synthèse pratique. “Durant cette période, je faisais aussi partie du groupe de travail ‘Stadsbelang’ (‘intérêt de la ville’) qui comptait également l’architecte Paul Van de Poel et le spécialiste de la planification Wim Kennis parmi ses membres. Ils mettaient l’accent sur l’aménagement du territoire et sur la place qu’y occupaient l’économie et la classe moyenne. Le professeur Jef Van den Broeck du bureau d’études Omgeving, le professeur Jef Vanreusel et moi-même avions travaillé avec eux pour le rapport intitulé ‘Anvers vivable et accessible’. Du coup, l’échevin de l’époque, John Mangelschots, avait les experts requis sous la main. Pour pouvoir accepter et facturer la mission, nous avons créé à la hâte l’asbl Stramien. Le plan structurel global de 1990 a constitué notre première tâche. Par ailleurs, nous avions tous nos propres bureaux d’architecte ou autres activités professionnelles.”

Les concours pour la Maison écologique et la Bibliothèque Permeke à Anvers ont été le jalon suivant. “C’était bien entendu du pain bénit pour nous. Nous avons uni nos efforts et remporté les deux concours après nous être demandés: “Pourquoi continuer à travailler sur ces marchés chacun de notre côté?” C’est pourquoi nous avons rassemblé le bureau d’architectes Paul Van de Poel et Archi-3 avec le bureau ‘Lijn en Landschap’ et l’asbl Stramien pour en faire la scrl Stramien, un nom qui avait déjà une certaine notoriété et qui soulignait en outre l’envergure plus vaste du bureau. Nous misons en effet sur l’architecture et l’urbanisme et, si possible, une combinaison des deux.”

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© ve+ny

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01. Dans le parc Spoor Noord (Anvers), le hangar de la SPTM a été restauré selon un projet de Stramien.

02. La ‘Haringrokerij’ est un des premiers projets de cohousing de Flandre.

profondir le travail d’étude. “Hé bien, qu’on le fasse” ai-je songé... à moins que je n’essaie moi-même. Sur une terrasse baignée de soleil, j’ai alors commencé à dessiné, brodant sur l’idée de l’étude consistant à scinder le trafic régional et local. C’est ainsi que j’en suis arrivé à un concept permettant de ‘dédiaboliser’ le ring: au lieu de situer le trafic local côté extérieur et le trafic régional au milieu de celui-ci, comme le suggérait l’étude, j’ai inversé les deux. On obtient ainsi un écheveau de mouvements beaucoup moins complexe pour le trafic régional. En plus des bandes locales, j’ai dessiné un nouveau ring pour la ville, avec des liaisons rectilignes entre les deux. L’opération déplace le Singel actuel, le boulevard périphérique qui sépare la ville du ring, de manière à obtenir de l’espace pour la verdure et le développement urbain.

03. Croquis pour Ringland, le recouvrement du ring entourant Anvers pement de son équivalent actuel en zone verte avec fonctions urbaines.

Pensée non-économique et financement participatif

Borgerhout et le parc de Rivierenhof situé de l’autre côté du ring. J’ai d’abord trouvé l’idée sympathique mais naïve, jusqu’à ce qu’ils évoquent l’exemple de Madrid. L’argument m’a convaincu, et les arguments relatifs à la santé publique invoqués par d’Ademloos ont fini d’emporter mon adhésion.

A partir de ce moment, j’étais certain que le recouvrement était une nécessité sociétale. Le concept de Ringland est né durant les vacances d’été 2012, alors que Hilde et moi parcourions la Turquie sac au dos. Pour limiter les bagages, nous n’avions emporté que cinq livres. A la fin, je les avais tous terminé excepté Congo, mais Hilde piochait encore dans la pile et cela pouvait encore durer un moment. Mais dans mon sac, j’avais aussi fourré le rapport d’étude de la ville d’Anvers sur le recouvrement, publié juste avant les vacances. Je me suis plongé dedans. La conclusion de l’étude affirmait qu’un recouvrement était très intéressant mais infaisable tant qu’il n’était pas couplé à une restructuration du ring, avec son intrication complexe d’entrées et de sorties. Il fallait donc ap-

Tout était sur papier fin 2012, mais les choses en sont provisoirement restées là jusqu’à ce que quelques membres de la famille et collaborateurs de mon bureau se penchent à leur tour sur le concept. Le projet a été baptisé Ringland, et son évolution a entraîné l’organisation d’un colloque au centre de congrès du Singel en mars 2014. “Nous avions demandé à quatre professeurs de procéder à une analyse critique du concept. Le professeur Jef van den Broeck a expliqué comment, lors de la démilitarisation en 1910 de la ceinture de Brialmont dont une partie a servi de fondations au ring actuel, un concours urbanistique international avait été rédigé pour un projet remporté par le maître-architecte parisien Henri Prost. Ces plans furent mis au placard jusqu’à ce que les Allemands imposent leur vision infrastructurelle de l’aménagement du territoire durant la Deuxième Guerre mondiale.

Van den Broeck a conclu qu’il est grand temps que nous recommencions à envisager notre environnement d’un point de vue spatial et non plus uniquement infrastructurel. L’écono- »

avec aménagement d’un nouveau boulevard périphérique et le dévelop-

© Stramien cvba

Anvers, ville reconquise?

Die Keure vient de publier l’ouvrage ‘Antwerpen herwonnen stad’ (‘Anvers, ville reconquise’) des auteurs Peter Vermeulen, Stijn Oosterlinck (sociologue urbain) et du professeur Jef Van den Broeck. “J’ai d’emblée participé à Antwerpen Averechts, une association qui organise des visites guidées de la ville et s’est aussi penchée en son temps sur les questions urbanistiques. Quand nous avons rafraîchi le contenu des visites voici quelques années, on m’a demandé de documenter la période suivant la Deuxième Guerre mondiale. Je l’ai fait avec plaisir, avec pour résultat une présentation Powerpoint de bon aloi, une invitation à donner cours à l’université, et la proposition d’écrire un livre sur la question avec les deux autres auteurs.

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04. Pour la transformation de l’hôpital militaire anversois en zone combinant logement et fonctions urbaines, Stramien a proposé en partenariat avec le bureau d’architectes Storme-Van Rarnst et Van Broeck & Meeuwissen Architectes de plan d’ensemble qui a fini deuxième lauréat du concours.

novation d’un hangar-garage en bibliothèque avec immeuble de bureaux

© Stramien cvba

05. En partenariat avec Landlab et le bureau d’ingénieur France, Stra-

neuf et un Grand Café.

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mien a créé le projet de réaménagement de l’axe Driekoningenstraat-Statiestraat à Berchem, Anvers. Ce projet a obtenu le prix de l’Espace public en 2012.

06. Stramien a signé, en partenariat avec le bureau d’études IRS, la ré-

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notre interlocuteur. “En interne, nous avons toujours été convaincus qu’un projet imaginaire devait pouvoir se concrétiser en temps voulu. C’est ainsi que voici quelques années, suite aux concours portant sur les prisons, nous avons nous-même produit une étude sur le concept de prison qui insistait beaucoup plus sur la réintégration post-carcérale en privilégiant la vie collective, la formation et le travail. Après 15 années d’existence de Stramien, nous avons organisé une série d’entretiens qui ont donné lieu à la publication ‘Ruimte ongtaat niemand’, un titre qui signifie à la fois ‘l’espace ‘n’échappe à personne’ et ‘personne n’échappe à l’espace’. Nous avons mis 20.000 euros de côté pour Ringland la première année. Nous y sommes encore parvenus l’année suivante, mais les choses ont déraillé en 2014. Il est donc temps de renforcer l’organisation de Ringland, sans quoi ce ne sera pas viable.”

La nécessité d’une nouvelle politique du logement

© Koen Broos

L’engagement de Peter Vermeulen en matière d’aménagement du territoire va bien entendu au-delà du ring d’Anvers. Jusqu’il y a peu, il présidait l’association ‘Vereniging voor Ruimte en Planning’ (‘Association pour l’Espace et la Planification’) qui rassemble des experts de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de disciplines connexes, et agit comme un réseau d’apprentissage et un plateforme de débat. “Dans l’avenir, »

© Koen Broos

© Chak López

miste des transports Bruno De Borger a préconisé que nous cessions de penser en termes de capacité, pour privilégier de nouvelles approches, comme la conduite payante. Hans Bruyninckx, chef de l’Agence Européenne pour l’Environnement, a qualifié Ringland de projet le plus structurel que la ville puisse mettre en oeuvre en vue d’atteindre la durabilité urbaine en 2050. André Loeckx a déclaré qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics dépensent suffisamment d’argent pour chercher des solutions concernant sept projets urbains affectés par la proximité du ring. Un recouvrement en ferait des sites de premier ordre du jour au lendemain.”

Pour approfondir le concept, une opération de financement participatif est en cours, dans le but de récolter 100.000 euros. L’objectif est que les bureaux d’études Omgeving et Vectris continuent à affiner quelques éléments de conception et les modèles de mobilité, qu’une une étude de la valeur immobilière du domaine de développement potentiel soit effectuée, et que la question de la qualité de l’air soit approfondie. “A vrai dire, il est peu probable que les pouvoirs publics nous disent que notre projet contient encore des imprécisions et que nous devons mettre la main à la poche pour les compléter, alors que l’Oosterweel a déjà coûté 135 millions sans résultat convaincant”, conclut Peter Vermeulen.

Pour son bureau, Ringland n’a été jusqu’à présent qu’un poste de dépenses. Comment justifier cela du point de vue économique? “J’imagine qu’on ne peut pas”, réplique ironiquement

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NOUVEAU

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Les affaires courantes face au sens de l’urgence Le raisonnement est inattaquable, mais avoir raison et obtenir gain de cause sont deux choses différentes. “Trop souvent, on reste encore en affaires courantes”, souligne Peter Vermeulen, “mais je refuse de sombrer dans la résignation.

Au sein du bureau, les considérations que je viens d’exposer m’ont incité à plaider pour que nous refusions une mission portant sur un grand projet de développement. C’est une discussion très difficile, car bien entendu, il faut aussi tenir

07. Le réaménagement de la Grand-Place de Turnhout a reçu en 2011 le prix flamand de l’Espace Public. Stramien a conçu ce projet en association provisoire avec Landlab et Ara, et en association avec Studio Antico et Ney & Partners.

compte de la réalité économique. En général, on me rétorque que si nous ne le faisons pas, c’est un autre bureau qui reprendra la balle au bond - d’autant que les architectes ne considèrent pas toujours ces problématiques du même œil que les planificateurs urbains. Mais c’est précisément ce qui ouvre des discussions passionnantes. Pourquoi ne pourrions-pas aussi dialoguer avec le développeur, la commune, la société de logement social ou d’autres partenaires? Eux aussi ne savent que trop bien qu’ils ne peuvent pas continuer à développer les terrains qui leur restent en exploitant les failles que la politique laisse encore ouvertes. Nous comprenons tous que cette façon de faire ne peut plus durer. Ceux qui le nient n’ont qu’à regarder comment les choses se passent dans la périphérie verte du nord d’Anvers: de plus en plus de grandes villas coûteuses ne se vendent pas, et les propriétaires s’efforcent de scinder les parcelles en plusieurs entités, mais c’est une solution purement individuelle, qui n’a aucun caractère structurel. D’autre part, comme je l’ai déjà dit, nous devons nous garder du ‘tout à l’appartement’. Avec le bureau, nous avons par exemple réalisé à ce sujet une étude passionnante pour la ville de Hoogstraten, qui a vu sa GrandPlace historique menacée par la construction d’immeubles d’appartements. Depuis la salle du collège, l’administration voyait s’élever un mastodonte de ce genre de l’autre côté de la place. Ils ont compris qu’ils la perdraient pour de bon si deux ou trois autres projets du même tonneau venaient s’y ajouter. C’est la même problématique dans les plus petites communes. Nous avons procédé à une étude similaire pour Olen après qu’un bloc d’appartements se soit construit à côté du centre; il aurait eu sa place dans un contexte urbain, mais pas dans une commune rurale. Si on n’y met pas le holà à temps, la commune perd son identité en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.” (Par Colette Demil & Staf Bellens) www.stramien.be DIMENSION

nous voulons aussi peser plus lourdement sur l’ordre du jour politico-social. En 2015, nous avons notamment l’intention de prendre une initiative concernant la politique de logement et le concept de droits fonciers négociables. Que se passe-t-il aujourd’hui? Chacun réalise progressivement que la politique actuelle est en porte-à-faux par rapport à un aménagement du territoire de qualité: elle provoque plus d’embouteillages, de pollution, de coûts pour les infrastructures publiques etc. Du point de vue de la planification, l’espace à bâtir est amplement suffisant pour répondre à la demande. C’est pourquoi de très nombreuses parcelles non bâties, terrains mal situés en tête, n’ont qu’une valeur virtuelle. Il est inévitable que le château de cartes s’effondre tôt ou tard. Paradoxalement, un marché parallèle spéculatif fait flamber les prix des maisons existantes.

La solution est un aménagement du territoire de qualité qui, espérons-le, mettra aussi fin aux dérives virtuelles et spéculatives. Il faut construire de manière extrêmement sélective, dans un rayon de 200 mètres autour des noeuds d’un réseau de transports publics adéquat. Nous devons nous y mettre le plus tôt possible, sans remettre au lendemain, car à l’heure actuelle, 6 hectares sont encore développés chaque jour. En même temps, il faut rénover, compléter, réaménager et densifier le tissu existant, sans tomber dans le ‘tout à l’appartement’ qui affecte aujourd’hui bon nombre de noyaux de villes et de communes. Pour éviter que les propriétaires d’une parcelle ‘rouge’ ne voient sa valeur tomber à zéro et se retrouvent tout à coup à court d’économies, nous devons mettre en place un système social de droits fonciers négociables.”

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REPORTAGE

Unilin

Les toitures mal isolées restent le talon d’Achille du marché de la rénovation Soixante-trois pour cent des Belges occupant une maison existante ne sont pas disposés à améliorer l’isolation de leur toiture dans les 5 années à venir. Vingt et un pour cent de ces maisons ne possèdent même pas d’isolation de toiture, alors même que la majeure partie de la chaleur s’envole par le toit.

Autres priorités budgétaires, connaissance insuffisante des normes d’isolation de toiture et des matériaux d’isolation adéquats: autant d’obstacles qui s’opposent à l’amélioration de l’isolation de la toiture.

La faible propension à investir dans l’isolation de toit se révèle dans une étude d’UNILIN, division Insulation, effectuée par un bureau d’études indépendant auprès d’un échantillon de 500 Belges. Les toitures mal ou pas isolées portent une responsabilité majeure dans l’impressionnante empreinte écologique de la Belgique. Selon le WWF, elle atteint 7,45 hectares par Belge, surtout à cause de l’important patrimoine d’immeubles relativement anciens et mal isolés qui laissent s’échapper l’énergie. En dépit de la forte déperdition de chaleur et d’une facture énergétique salée, l’isolation de la toiture n’est pas une priorité pour nos compatriotes. Soixante-trois pour cent des Belges possédant une maison existante ne sont pas disposés à isoler leur toiture ni le sol de leur grenier pour améliorer l’isolation existante, alors même que 75% d’entre eux savent que la principale déperdition de chaleur se situe au niveau du toit. En revanche, la réduction de la facture énergétique constitue la raison qui pousse 87% d’entre eux à investir dans l’isolation de la toiture.

Une législation complexe et des connaissances lacunaires

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Le budget est un des facteurs qui dissuadent nos compatriotes d’investir dans l’isolation des toitures. Trente-huit pour cent des Belges affirment avoir d’autres priorités budgétaires. Les budgets limités constituent surtout une pierre d’achoppement parmi les personnes de moins de 34 ans (70%). Pourtant, 75% d’entre elles savent que les pouvoirs publics octroient des primes pour l’isolation des toitures de maisons existantes.

Une connaissance lacunaire des normes actuelles, des primes et des matériaux d’isolation les plus adéquats contribue à définir le manque d’enthousiasme pour investir. L’absence de connaissances et la complexité de la législation relative à l’ef-

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ficacité énergétique sont les principaux éléments qui jouent des tours aux Belges, dont un sur quatre ignore que les pouvoirs publics accordent des primes pour l’isolation des toitures en cas de rénovation. Sept sur dix ne savent pas quels matériaux d’isolation de toiture sont écoresponsables. Le choix du matériau le plus adapté reste lui aussi difficile (67%).

L’effet des primes et des avantages fiscaux est surestimé Les primes et avantages fiscaux ne jouent guère dans la volonté d’investir dans une isolation de toiture. Seuls 17,5% des sondés ont l’intention d’investir dans une meilleure isolation de leur toiture afin de bénéficier d’une aide publique et de 6% de TVA pour se conformer aux normes PEB renforcées.

L’amélioration de l’efficacité énergétique de la maison (65%) et la réduction de l’impact sur l’environnement (36%) sont, pour 37% des propriétaires, des raisons d’améliorer l’isolation de leur toiture. “Ce qui est paradoxal, c’est que les gens savent qu’une mauvaise isolation de toiture fait grimper la facture énergétique, mais qu’ils gardent d’autres priorités en matière de rénovation. Pour atteindre les normes d’efficacité énergétique EU 2020, les pouvoirs publics devront surtout miser - en plus de la politique de prime - sur la législation et la règlementation, la sensibilisation et une communication claire au sujet des possibilités d’isolation des toitures, de ROI et de mesures en matière d’efficacité énergétique. Les problèmes sont connus, mais la balle est dans le camp de la ministre flamande de l’Énergie Annemie Turbelboom”, conclut Kris Bulckaen (Sales et Marketing Director de BELUX UNILIN, division Insulation) (Par Philip Declercq - Photos: Unilin) www.unilininsulation.be

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REPORTAGE

Alinel

Des profilés en aluminium avec lignes verticales pour habiller une agence de banque agrandie L’agence Belfius rénovée apporte une nouvelle dynamique dans le centre-ville de Waregem.

Le volume principal situé au 12b du Markt a été reconditionné en profondeur et agrandi grâce à une construction neuve du côté du centre commercial ‘Het Pand’. Pour le revêtement de la façade, les architectes et le maître d’œuvre ont choisi des profilés ALINEL en aluminium extrudé à lignes verticales en version anodisée couleur bronze.

La superficie réalisée totale de l’agence se chiffre à 432 m² de reconditionnement sur 3 étages (rez-de-chaussée, 1er et 2ème) et 726,86 m² de construction neuve sur 3 étages également (cave et parking souterrain, bureaux au 1er et au 2ème), après démolition d’un volume à construire. L’agence a été réalisée conformément aux directives standard du concept d’agence-type de Belfius Banque.

Un site difficile

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Le terrain disponible difficile à l’arrière de l’immeuble a affiné la vision et la prise des bonnes décisions. Le terrain est entouré d’un mélange hétérogène de bâtiments: espaces commerciaux préfabriqués, centre commercial ‘Het Pand’, façades arrière de logements et... différences de niveaux. Comme l’explique l’architecte brugeois Gino Debruyne: “Ce n’est pas la première agence que nous concevons avec les architectes de Belfius. Il s’agissait d’un apport architectural a posteriori, qui devait se suffire à lui-même tel un volume autonome, avec une certaine neutralité. L’utilisation d’un matériel homogène et uniforme nous a permis de créer un volume identifiable pour cette

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ALINEL inclut une série de 8 à 10 profilés dont l’ensemble constitue un système unique.

agence. Les différences de niveau ont rendu la conception passionnante: une sorte de volume planant, sur colonnade, qui repose sur un tablier en béton et supporte les bureaux.”

Un matériaux lisse et fini avec soin Les lignes verticales soulignent la légèreté de l’enveloppe par rapport au tablier qui sert de point de départ au volume. “A partir de plusieurs visualisations incluant notamment des plaques perforées blanches, nous avons choisi le profil ALINEL en version anodisée couleur bronze. La lumière et l’ensoleillement du matériau, avec sa teinte spécifique, donnent une touche de vivacité à l’ensemble, tandis que les motifs lignés créent la variété au niveau des ombres et des couleurs. Le béton et le profilé se marient agréablement”, conclut Debruyne.

Spinoff du spécialiste des façades Ursus, ALINEL a vu le jour en 2013 à Drongen. Eddy Baele (Managing Director ALINEL): “Notre approche systémique a été mise au point avec une attention spéciale pour les détails, comme les angles et les raccords des fenêtres. C’est un système global, une composition entièrement élaborée pour le revêtement de pratiquement n’importe quelle surface; il inclut une série de 8 à 10 profilés par type. L’ensemble constitue un système unique et breveté. Les profils sont fixés de manière invisible et s’emboîtent de façon ingénieuse, pour s’adapter à n’importe quelle surface. Parmi nos réalisations, on compte des logements haut de gamme, mais aussi entre autres l’hôtel Marriott d’Amsterdam, ce qui prouve qu’ALINEL se prête aussi aux grands projets...” (Par Philip Declercq - Photos: Alinel) www.alinel.be

Forme claire, matériaux naturels Gira Esprit Linoléum-multiplex

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Gira Esprit linoléum-multiplex réunit pour la première fois dans un programme d’interrupteurs deux matériaux naturels parfaitement complémentaires: Linoléum et multiplex sont issus de matériaux renouvelables et appréciés depuis toujours par les architectes et designers pour leur robustesse et leur polyvalence. Des cadres de finition en six teintes attrayantes offrent de nombreuses possibilités de combinaisons pour l’aménagement intérieur. Gira Esprit linoléum-multiplex est le choix idéal pour les concepts d’aménagement privilégiant une forme claire et des matériaux naturels.

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UNE VILLE EN IMAGE

Yvan Mayeur, Bourgmestre

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© Studio Dann

“Nous avons besoin d’une architecture plus audacieuse”

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UNE VILLE EN IMAGE

“Je connais Bruxelles comme ma poche”, attaque-t-il d’emblée. “Je suis né dans les Marolles et j’y ai habité pendant longtemps, bien qu’aujourd’hui, j’aie déménagé vers le quartier européen suite à des circonstances d’ordre privé. A vrai dire, on ne peut pas vraiment parler de quartier, car il accueille principalement des gens qui ne résident à Bruxelles que pour une durée limitée et passent surtout leur temps ailleurs dans la capitale. Quand je quittais mon domicile dans les Marolles, il y avait toujours un passant pour me crier: ‘Ah, président!

Vive la révolution!’. “Dans le quartier européen, on me connaît à peine, et personne ne risque de m’interpeller de la sorte.”

“Ce que je veux dire, c’est que Bruxelles est une ville à plusieurs visages. La confrontation est difficile. Les Marolles ne sont séparées du Sablon que par la rue des Minimes, où l’on trouve d’un côté les logements sociaux du Foyer Bruxellois et de l’autre les boutiques des antiquaires. Dans le quartier du World Trade Center avec ses grandes entreprises, 30% des jeunes habitants sont sans emploi et ont à peine leur certificat de primaires. Parmi les dix communes les plus pauvres de Belgique, on compte sept bruxelloises, dont la ville.”

“Mon ambition est d’améliorer la situation de la majorité des Bruxellois. Un de mes prédécesseurs, François-Xavier de Donnéa, estimait que nous devions changer d’habitants. La partie pauvre de la population devait céder la place à des bourgeois nantis. Je prends une autre orientation, et je souhaite que les pauvres deviennent un peu plus riches et continuent à habiter à Bruxelles.”

Cela présuppose d’abord un logement abordable pour une population qui ne cesse de croître.

Yvan Mayeur: “C’est vrai qu’il y a là une mission pour nos pouvoirs publics. A côté des logements sociaux, notre régie foncière et le CPAS proposent déjà des logements publics à louer à des prix inférieurs de 15% à ceux du marché privé.

Nous voulons ainsi toucher les familles modales, celles dont les deux conjoints travaillent et qui ont l’intention de continuer à habiter à Bruxelles. Personnellement, je vois aussi l’intérêt d’un système d’aides locatives, mais c’est une compétence qui

appartient à la Région de Bruxelles-Capitale. Je ne crois pas vraiment à un gel des loyers, sauf si le marché se met vraiment à surchauffer. Ce qu’il nous faut, c’est un outil permettant de comparer objectivement les loyers des habitations. Les ingrédients requis pour établir le prix de telle ou telle sorte de pain sont fixés par arrêté royal, mais tous les logements sont mis sur le marché au même prix, quelle que soit leur qualité. Tout au plus y a-t-il quelques exigences minimales imposées par le Code du Logement. Un instrument de comparaison viendrait bien à point pour ceux qui cherchent à louer.”

“A côté de cela, je plaide pour un soutien financier aux jeunes couples qui travaillent à Bruxelles et souhaitent y acquérir une propriété. Là où, en Wallonie et en Flandre, 70 à 80% des gens sont propriétaires de leur logement et que les autres louent, les proportions sont inversées à Bruxelles.

Aujourd’hui, la pression sur le marché est devenue énorme et l’immobilier résidentiel se paie au moins 2500 à 3000 euros le mètre carré. Quand je dis cela, on me réplique en évoquant les prix beaucoup plus élevés à Paris et à Londres, mais il faut aussi tenir compte des salaires. Méfions-nous des mesures linéaires qui bénéficient aussi à celles et ceux qui n’ont pas besoin d’aide financière. Car à côté d’une population peu aisée, on voit se dessiner une véritable gentrification dans certains quartiers de Bruxelles. Le logement est un fait social.

J’apprécie déjà les efforts de Citydev (l’ancienne SDRB, ndlr) pour créer des logements accessibles aux moyens revenus.”

Les logements vides ne constituent-ils pas un problème encore plus préoccupant?

Yvan Mayeur: “Moins qu’auparavant. Les étages situés au-dessus des surfaces commerciales constituent encore un obstacle, surtout dans les grandes rues commerçantes. Beaucoup d’efforts ont déjà été faits à ce niveau dans le passé, mais cela reste une lutte difficile... Et même un bourgmestre n’est pas tout-puissant. Lorsqu’un immeuble est délaissé, j’ai le droit d’en reprendre la gestion, de le rénover et de le remettre sur le marché à un tarif locatif social. J’ai essayé à deux reprises de faire usage de ce droit, mais cela n’a pas marché. La procédure est très complexe, elle coûte très cher et comme le propriétaire en défaut conserve ses droits de propriété, c’est finalement surtout à lui que toute l’opération bénéficie.”

Une nouvelle ville Le réaménagement des places et grands boulevards est un thème important du contrat de gestion bruxellois. Les ingrédients sont divers: un axe Nord-Sud sans voiture avec une agora sur la place de Brouckère, une succession de petites places accueillantes, une nouvelle place de la Bourse organisée autour de la thématique de l’eau, un Temple de la bière belge dans la Bourse, de l’art dans l’espace public, une zone pié- » DIMENSION

Fin 2013, Yvan Mayeur a troqué la présidence du CPAS pour l’écharpe mayorale de Bruxelles. Il s’est immédiatement retrouvé sur de véritables montagnes russes, avec notamment le tollé au sujet de sa remplaçante et la manifestation de fin d’année à Bruxelles. Mais tout cela n’a pas ébranlé le bourgmestre, que du contraire. Combatif et bardé d’une bonne dose d’humour, il répond à nos questions, comme celles qui concernent ses ambitions mayorales.

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UNE REPORTAGE VILLE EN IMAGE

tonne deux fois plus vaste, un nouveau plan de mobilité, une série de nouveaux parkings souterrains dans le Pentagone.

La réalisation prendra sa vitesse de croisière cette année, mais la controverse battait déjà son plein en 2014. Déplacer le flux automobile ne ferait que créer des problèmes ailleurs.

Une grande zone piétonne provoquerait un amenuisement de l’offre commerçante. Le plan de mobilité est trop vague.

Vous attendiez-vous à ces critiques?

©Nathan Duvivier

Le bourgmestre fronce les sourcils, déconcerté. “On ne peut pas ramener les interventions prévues à une zone piétonne, une initiative commerciale, un plan de mobilité ou un projet d’urbanisme. Il s’agit d’une philosophie visant à métamorphoser la vie en ville. L’espace public est l’avenir de la ville.

La place de Brouckère deviendra un lieu incontournable des événements culturels et autres, comme le feu d’artifice du dernier Jour de l’An. C’est précisément pour cette raison que j’ai invité les nombreuses institutions culturelles situées à proximité à jouer cette carte. Dans l’avenir, Bruxelles ne sera plus

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“La ligne Nord-Sud a infligé à la ville un traumatisme collectif que ressentent encore les Bruxellois plus âgés. Le réaménagement de cet axe y mettra enfin un terme.” pieds et poings liés face aux voitures. J’admets que dans un premier temps, ce sera encore le cas avec le plan de mobilité actuel, mais ce n’est qu’un premier pas. L’opposition n’ose pas se dresser contre la zone piétonne, et dirige ses piques sur le plan de mobilité. Il est vrai que nous prenons un risque réel, car nous ne savons pas si tout marchera à la perfection, mais qu’on nous donne le temps, après la mise en place de cet été, de l’évaluer dans sa globalité pendant huit mois et de rectifier le tir si besoin est. Il faudra du temps pour modifier les habitudes des automobilistes, et pour convaincre les habitants concernés. Nous avons décidé, en concertation avec la commune de Schaerbeek, de modifier le sens de circulation de deux rues. Cette intervention minime a donné naissance à une pétition qui a récolté plus de mille signatures. La résistance au changement est importante, c’est un fait. A Gand, il a fallu deux à trois ans pour voir changer les choses. Mais sans plan de mobilité, il n’y aura pas de zone piétonne: c’est aussi simple que cela. Actuellement, une seule vision de la mobilité peut compter sur une majorité, la nôtre: l’opposition ne se retrouve que dans la critique négative. Pour le reste, tous ces partis conservent leurs propres visions, qui sont diamétralement opposées. Le réaménagement mettra aussi un point final à un traumatisme collectif avec lequel les Bruxellois plus âgés, principalement, continuent à vivre, à savoir la rupture que la ligne Nord-Sud a provoquée dans le Pentagone.”

Est-ce le projet auquel vous souhaitez attacher votre nom en tant que bourgmestre?

Yvan Mayeur: “C’est très exagéré. L’espace public est bien entendu très important, et de nombreux projets sont encore dans les cartons. Par exemple, nous voulons faire du Sablon une véritable place publique. Les petites interven- » 01. Dans la rue des Minimes, au pied du Palais de Justice, le bureau d’ar-

©Maxime Delvaux photographers

chitectes Samyn & Partners a donné forme à la rénovation de six blocs de

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logements sociaux. Pour améliorer le confort, le nombre d’appartements sociaux a été ramené de 149 à99. L’économie énergétique du complexe a fait l’objet de beaucoup d’attention, notamment grâce à une isolation poussée, à des panneaux solaires et à un chauffage économique.

02. Dans le centre de Bruxelles, le Bureau Vers plus de bien-être (V+) a été désigné pour rénover un immeuble du 17ème siècle en maison unifamiliale, avec ajout d’un nouveau volume pour une galerie d’art. Le projet ‘Mirador’ était parmi les six nominés pour le Prix d’Architecture Bruxelles Horta 2014 récompensant les projets conçus par des architectes bruxellois qui, par leur approche écoresponsable, leur qualité architecturale, leur audace et leur innovation créative, contribuent au développement urbanistique de Bruxelles. Info www.prixbruhortaprijs.be en www.sadbr.be

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UNE VILLE REPORTAGE EN IMAGE

©Filip Dujardin

© Bart Heijnens

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Recherche audace architecturale L’architecture joue-t-elle un rôle dans ce positionnement international?

Yvan Mayeur: “Sans aucun doute. Aujourd’hui, on vient à Bruxelles pour son architecture de jadis. Je veux que demain, on soit attiré par son architecture contemporaine. Malheureusement, on ne prend pas assez de risques architecturaux.

La tour résidentielle UP-site, par exemple, aurait mérité un rayonnement bien plus intense. Sur ce point, Bruxelles peut prendre exemple sur des villes comme Londres ou Madrid.

Nous devons tous faire preuve de plus d’audace pour divers

types de bâtiments: investisseurs publics et privés, concepteurs, pouvoir réglementaire. L’argument de la crise financière ne tient pas la route. Il y a suffisamment d’argent, d’autant que l’architecture de qualité ne doit pas nécessairement être ruineuse. Mais les règles du jeu en matière d’appels d’offre ne permettent pas d’aller frapper à la porte d’un petit bureau créatif. L’impact des cahiers des charges et des références exigées fait que l’on se retrouve toujours face au même groupe de six ou sept bureaux d’architectes. Mais avec »

03. Sous l’impulsion du CPAS de Bruxelles, le site de l’ancienne savonnerie Heymans située au cœur de la ville a accueilli un projet de logement qui mêle construction neuve et rénovation. Le projet, qui a fait l’objet de louanges internationales, inclut des logements à basse énergie, des studios, des appartements, des duplex et des lofts avec structures connexes dont une salle polyvalente, une ludothèque, un jardin intérieur et des espaces de jeux pour les enfants. MDW Architecture a opté pour un projet bioclimatique à très haut degré d’isolation.

04. Pour insuffler une vie nouvelle au Quartier Nord de Bruxelles, il faudra le ranimer (au sens propre comme au figuré) et donc y ramener plus d’occupation résidentielle. C’est pourquoi les nouveaux projets privilégient le logement plutôt que les bureaux. C’est dans cette optique que MDW Architecture a conçu le projet ‘Insula’, qui combine 107 appartements, 3 commerces et un parking souterrain de 93 places. Les vitrages groupés coupent la façade articulée horizontalement qui s’étend sur les 130 mètres de longueur de la parcelle.

05. Un projet en cours dont on parle beaucoup est la rénovation du Quartier modèle à Laeken, construit entre 1958 et 1972 par une équipe d’architectes dirigée par Renaat Braem. Avec 1029 appartements distribués entre 12 tours, c’était le plus grand quartier moderniste de Belgique. La rénovation et la revalorisation du quartier, ainsi que son agrandissement par la construction d’une série de nouveaux immeubles, a été confiée à BURO II & ARCHI+I, a33 Architectes, au bureau d’architectes Jan Maenhout et Wessel de Jonge Architectes.

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tions peuvent elles aussi être très fructueuses. Je pense par exemple à la place du Jardin aux Fleurs, où le quartier a bénéficié d’une nouvelle impulsion grâce à des travaux dans un immeuble du CPAS et au réaménagement de l’espace public.

Un investisseur privé y est actuellement à l’œuvre, ce qui l’a transformé - c’est un effet secondaire moins bienvenu - en un pôle d’attraction pour les bobos. Nous avons aussi deux contrats de quartier en cours à Bockstael et à Stalingrad, et il y a des candidats pour un nouveau contrat.”

“Mais, tout aussi important, nous devons positionner Bruxelles à l’international. Avec nos universités et nos étudiants, nous couvrons le monde entier, et ce monde vient à nous. D’où l’importance d’avoir une infrastructure hôtelière et de congrès de qualité, comme le prévoient notamment le projet NEO au Heysel, le stade national, sans oublier la construction du nouvel Institut Jules Bordet, qui deviendra une référence internationale en matière de lutte contre le cancer ainsi qu’une référence pour la santé publique. Il existe donc de très nombreux projets grâce auquel nous apportons un plus à la population, et les hiérarchiser ne me paraît pas opportun.”

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©Philippe SAMYN and PARTNERS architects & engineers, LEAD and DESIGN PARTNER

UNE REPORTAGE VILLE EN IMAGE

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la savonnerie Heymans, nous avons prouvé avec le CPAS qu’il était possible de travailler autrement. En collaboration avec MDW Architecture, nous l’avons transformée en une crèche et 42 appartements sociaux à faible consommation énergétique. Cela n’a pas été facile, mais c’est possible. Mieux encore, nous avons co-remporté le MIPIM Award de l’immeuble résidentiel à Cannes, où nous avons dû nous mesurer en finale contre un projet new-yorkais et une tour à Dubaï.

06. Dans le quartier européen s’érige le nouveau siège du Conseil de

Pourquoi la ville ne peut-elle pas le faire?

concept, pour l’exécution et pour l’exploitation ultérieure, car on chauffe surtout la rue.”

“L’attitude de la Commission nous a déjà fait perdre six ans avec la transformation de l’ancienne usine Byrrh à Laeken en crèche et en centre d’activités économiques à caractère social. Dans le Matadero (l’ancien abattoir de Madrid) qui a été restauré en centre d’art contemporain, un double vitrage a été posé côté intérieur. Et à Venise, François Pinault - le propriétaire la Punta della Doganna, le bâtiment douanier de l’ancienne république transformé en musée d’art contemporain - a fait poser des doubles et des triples vitrages à l’intérieur et réaliser de nouvelles ferronneries qui n’ont plus rien à voir avec les anciennes. Quand nous présentons ce type d’exemples à la Commission, elle nous demandent des études complémentaires. Quand nous les faisons faire par des bureaux d’ingénieurs réputés, les membres de la Commission ne les lisent même pas, mais ils rejettent nos projets car ils ont encore des doutes. C’est tout bonnement scandaleux.

Pour moi, ce sont des intégristes, sauf que je ne sais pas de quoi - en tout cas pas de notre patrimoine, car il se perd à cause de ces pratiques. Leur pouvoir est immense. Ils peuvent imposer des conditions qui doivent être reprises dans le permis. Mais pas question d’aller les voir pour de l’aide ou un conseil. Nous sommes actuellement dans une situation où les personnes dont on est en droit d’attendre le meilleur refusent les initiatives de valeur, de sorte qu’au bout du compte, il ne nous reste rien. J’ai entendu dire que le gouvernement régional allait faire bouger les choses. Pour moi, il faudrait remplacer au plus vite la Commission par un organe consultatif accompagnant les projets.” (Par Colette Demil & Staf Bellens)

Yvan Mayeur: “Un peu de patience, je ne suis là que depuis un peu plus d’un an, et j’ai prouvé avec le CPAS que c’est possible. Non pas que ce soit facile, comme je viens de le dire.

A côté des appels d’offres publics, il faut se colleter à d’autres règles. Après les situations des années 1970, dignes du Far West quand des hommes comme Paul Vanden Boeynants et Charly De Pauw avaient la bride sur le cou, le pendule de la règlementation s’est entièrement inversé. Un nouvel équilibre se profile. Il faut protéger le patrimoine, mais on doit aussi pouvoir innover dans le respect de ce qui existe, et que cela aille plus vite qu’aujourd’hui.”

Ce qui nous amène à un thème qui est la hantise des architectes bruxellois: le permis unique et les règles inflexibles en matière de patrimoine.

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Yvan Mayeur: “Ces règles sont effectivement beaucoup trop strictes. La Commission royale des Monuments et des Sites, où siègent des personnes qui n’osent faire montre d’aucune audace, a trop de pouvoir. Du coup, le secteur privé, qui est prêt à investir et à insuffler une vie nouvelle aux immeubles présentant une valeur patrimoniale, jette l’éponge et laisse ces immeubles se dégrader et perdre de leur valeur. En tant que président du CPAS, j’ai restauré le Palais du Vin dans les Marolles pour en faire un centre pour entreprises sociales et le complexe événementiel des Ateliers des Tanneurs. Nous voulions y placer du double, voire du triple vitrage pour rendre l’immeuble énergétiquement performant, mais la Commission a mis son veto, exigeant que tout reste dans son état d’origine. Par conséquent, on paie trois suppléments: pour le

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l’Union Européenne. Le projet inclut la restauration de l’ancien Résidence Palace combinée à la construction d’un imposant cube de verre. Pour symboliser la diversité européenne, la nouvelle façade est composée d’une mosaïque de milliers d’anciens châssis en bois provenant de divers pays d’Europe. Conception: Philippe Samyn & Partners architects & engineers, Studio Valle Progettazioni architects, Buro Happold Limited engineers. (voir aussi photo couverture)

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REPORTAGE

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Les ardoises en fibrociment dans l’architecture contemporaine Depuis quelques années, Eternit se distingue par une série de publications remarquées concernant l’utilisation des ardoises en fibrociment dans l’architecture contemporaine. Des ouvrages stimulants comme ‘Best of Slates’ (1, 2, 3 et à présent 4), ‘A+D Revue’ et ‘ExtrArchitecture’ présentent des projets d’architectes belges et étrangers comme des sources d’inspiration pour l’architecte d’aujourd’hui.

Dans ces publications, des exemples de maisons uni- ou plurifamiliales, d’immeubles de bureaux, d’écoles et de structures industrielles en Belgique, aux Pays-bas, en Grande-Bretagne, en Irlande, en France et en Allemagne ont convaincu plus d’un architecte à opter pour les ardoises en fibrociment, un produit dont les architectes apprécient le filigrane, le détail et la facilité d’utilisation. Les ardoises entourent le volume de la construction telle un véritable épiderme, pour donner naissance à une superficie lisse et homogène. Fines, elles s’adaptent remarquablement aux saillies et renfoncements des façades. Les ardoises en fibrociment se marient facilement à d’autres matériaux, et s’intègrent à merveille dans leur environnement respectif. Les divers formats, formes de couverture et couleurs permettent de réaliser d’innombrables motifs.

Aujourd’hui, un immeuble doit non seulement convaincre par sa qualité architectonique, mais aussi répondre à certains critères énergétiques et écologiques. Des panneaux photovoltaïques spécialement développés, dont la forme, l’épaisseur et la couleur s’adaptent parfaitement aux ardoises classiques, s’intègrent incognito à la toiture.

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Presque aucun autre matériau de construction ne permet de donner aux façades et aux toitures des formes aussi travaillées que ces ardoises en fibrociment. Dans certains projets architecturaux, elles composent d’ailleurs la totalité de l’enveloppe, et procurent volume sculptural et aspect moderne même aux formes de construction traditionnelles. “La finesse

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est importante car pour les ardoises en fibrociment aussi, plus le détail des joints est précis, plus le succès architectural est assuré”, a noté l’architecte irlandais Shane O’Toole dans une des publications d’Eternit.

‘Best of Renovation with Slates’ apporte la preuve architecturale que les ardoises en fibrociment peuvent se prêter non seulement à la construction neuve, mais aussi aux projets de rénovation. A côté de ‘A+D Revue’, un périodique professionnel allemand de qualité, notons aussi ‘ExtrArchitecture’, une édition internationale qui présente des réalisations utilisant les plaques en fibrociment.

Le dynamisme et l’élan qui émanent des ardoises en fibrociment dans ces imprimés sont principalement imputables à la personne de François Logist, qui a récemment transmis le flambeau à Saray Leysen.

(Par Philip Declercq)

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© Eternit, Foto: Marcel Van Coile

PROJET

Quand la matière devient musique

Le Pavillon des Arts à Lokeren - plusofficearchitects Le Pavillon des Arts de Lokeren réunit la musique, la parole et l’image. plusofficearchitects a conçu un pavillon qui emprunte sa structure à ces formes d’art, et se niche dans l’environnement boisé entre étang et villa.

L’architecture de la façade incarne la musique et l’image. plusofficearchitects s’est inspiré de l’hypothèse de Pythagore selon laquelle les proportions numériques de l’acoustique mènent aussi à l’harmonie optique, à l’exemple des cordes qui déterminent la hauteur de la note. Le motif des panneaux de ciment s’inspire d’un système similaire: deux séries de distances proches se recouvrent. Le résultat est un motif qui semble planer et ne se recouper qu’occasionnellement, tous les 4m40, ce qui est également la distance séparant les colonnes d’acier en Y. Cette distance précise est aussi une évocation des 440 Hertz, la fréquence du la, note fondamentale émise par les diapasons et qui constitue la base de la musique. Si le la étaye la musique jouée à l’intérieur, le toit qui recouvre l’édifice repose quant à lui sur son interprétation architecturale. Les colonnes en Y font penser à des diapasons stylisés.

Les gradations de l’air sont reprises dans la façade, tandis que le jeu des surfaces permet aussi la rythmique libre des fenêtres.

La structure n’est pas uniquement un jeu intellectuel ou formel: les plaques minimalistes du sol et du toit reposant sur les colonnes permettent un contact idéal avec le parc boisé. En dépit du lien visuel intérieur-extérieur, il faut aussi un confort acoustique poussé dans chaque local de classe. Le bâtiment le démontre dans sa structure externe en acier, qui détache la plaque de sol des murs portants, les plafonds acoustiques qui se retirent juste avant de toucher la façade, ou les matériaux absorbants qui ont été ajoutés à chaque classe sous forme de panneaux muraux ou de rideaux. La couronne d’acier qui coiffe le bâtiment se compose d’un profilé surmonté d’une plaque en acier relié (avec rupture thermique) à la structure du toit.

Une relation visuelle généreuse avec les alentours Le pavillon n’est pas attaché à la villa du début du 20ème siècle, si ce n’est au moyen d’une structure légère combinant acier et dalles de verre. Cette passerelle se dédouble pour former deux plans inclinés reliant directement les deux ni- »

Une structure ludique mais fonctionnelle

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Cette approche intellectualisée du concept ne signifie pas que l’édifice occupe le terrain sans intention précise. Vue depuis les environs, les colonnes montrent aussi une parenté avec les arbres qui les entourent. Leurs embranchements en Y évoquent les couronnes ou les racines, surtout lorsque l’ombre des feuillages tombe sur la façade. Celle-ci est revêtue de panneaux en fibre de ciment, et le motif en teintes qui vont du gris au bleu est semblable à une photo aérienne pixélisée.

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plusofficearchitects

PROJET sec(on A

Plan gauche: L+0 GROUND FLOOR 1. Reception 2. Performance auditorium 3. Artists room 4. Orchestra class 5.“Listen” balcony 6. Sculpture class 7. Instrument class 8. Jazz class 9. Percussion class 10. Lavatory room 11. Storage room 12. Cour anglaise 13. “Scissor-­like” bridge 14. Villa ter beuken

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© plusofficearchitects

Plan ci-dessous: L+1 FIRST FLOOR 1. Staffroom 2. Director 3. Terrace 4. Archive 5. Word class 6. Music class 7. Instrument class 8. “Scissor-­like” bridge 9. Villa ter beuken

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1. Recep(on; 2. Performance auditorium; 3. Ar(sts room; 4. Orchestra class; 5. "Listen" balcony; 6. Sculpture class; 7. Instrument class; 8. Jazz class; 9. Percussion class; 10. lavatory room; 11. storage room; 12. cour anglaise; 13. "scissor-­‐like" bridge; 14. Villa ter beuken 7.

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veaux au bel étage de l’ancienne bâtisse, et sont le point de départ d’un parcours qui emmène ceux qui l’empruntent vers une des trois sections. Chacune de celles-ci possède son propre groupe de locaux: classes de musique avec la salle d’orchestre, classes de parole avec la salle théâtre et L+1 -­‐ FIRST FLOOR classes d’image avec les lieux d’exposition. En multipliant 1. staffroom; 2. director; 3. terrace; 4. archive; 5. Word class; 6. Music class; 7. Instrument class; 8. "scissor-­‐like" bridge; 9. Villa ter beuken les relations visuelles avec l’environnement, le parcours qui traverse le complexe complète les activités artistiques que l’académie de Lokeren organise dans le parc.

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(Par Arnaud Tandt)

© Eternit, Foto: Marcel Van Coile

© Stijn Bollaert

© Stijn Bollaert

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REPORTAGE

Isotec

lance des versions avancées d’un bouclier thermique continu pour toitures Les exigences en matière d’isolation se font de plus en plus strictes, entraînant une croissance explosive des systèmes d’isolation. Le système Isotec est un panneau composite en polyuréthane dur recouvert d’aluminium gaufré pur. La version standard a été perfectionnée pour donner naissance à l’Isotec XI et à l’Isotec LINEA. Fort de plus de 30 années d’expérience, Isotec suit attentivement les évolutions du marché et celle des exigences en matière d’isolation des toitures et des façades. La différence par rapport aux autres systèmes réside surtout dans le liteau métallique intégré et les panneaux réalisés entièrement sur mesure en fonction de l’intervalle requis. Pour les toitures, les panneaux Isotec sont généralement posés sur la toiture, sur une structure de chevrons ou de fermes, de manière à former un bouclier thermique continu dépourvu de ponts thermiques, pour obtenir une toiture parfaitement isolée et étanche.

Une structure en un seul système

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Aujourd’hui, le système standard d’Isotec a été perfectionné pour devenir l’Isotec XL. Celui-ci inclut un cache en aluminium pur gaufré ainsi qu’un liteau intégré et renforcé qui combine toutes les phases conventionnelles de la construction d’une toiture (sous-toit, isolation, écran pare-vapeur, contrelattes et liteaux) en un seul système, de manière à gagner du temps et de l’argent lors de la pose. La toiture à deux versants d’une maison résidentielle de Knokke a récemment été isolée à l’aide de panneaux Isotec XL de 80 mm, puis finie avec un revêtement de type ‘tuiles flamandes anciennes’ de Koramic.

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Photo gauche: Projet Waasmunster: la toiture à deux versants a été isolée à l’aide de panneaux Isotec XL de 80 mm et finie avec des tuiles sneldek d’Eternit.

Photo droite: Le toit d’une maison finie récemment à Durbuy a été isolé à l’aide d’un système Isotec

Système de pointe Les panneaux Isotec LINEA combinent quant à eux toutes les propriétés intéressantes des panneaux standard et XL, tout en se travaillant facilement et simplement. Le liteau métallique perforé intégré spécialement conçu permet de visser les panneaux sans perçage préalable. La forme des trous permet également d’encastrer les vis pour éviter d’endommager par la suite le zinc fixé, ou de gêner sa pose. La hauteur des panneaux, combinée au liteau spécial, forme la sous-structure idéale pour accueillir les crochets et le revêtement métallique.

Les panneaux font 3 mètres de long et 34 cm de large en standard, en fonction de l’intervalle entre crochets requis pour la pose des revêtements de zinc et de cuivre. Pour les raccordements et finitions à hauteur des cheminées, lucarnes, etc., des éléments métalliques supplémentaires sont ajoutés à la main afin d’apporter les fixations nécessaires. Les languettes et rainures qui font le tour du panneau excluent tout vide ou pont thermique. Les panneaux Isotec LINEA disposent d’un agrément technique, d’un marquage CE et d’une certification produit ISO 9001:2000. Récemment, des projets résidentiels à Brasschaat (toit à deux versants avec finition VMZINC PLUS) et Courtrai (isolation de façade avec finition Nedzink Nova Pro-Tec) ont été isolés à l’aide de panneaux Isotec LINEA de 80 mm. (Par Philip Declercq - Photos: Isotec) www.isotec.be

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TECHNIQUE

Stebo

Un bâtiment à énergie positive à Genk La ville de Genk s’est dotée d’un bel échantillon de technologie sous la forme d’un bâtiment produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme grâce à une combinaison particulière de techniques: norme de maison passive, activation thermique du béton avec pompe à chaleur et stockage d’énergie thermique par forages, sans oublier une gigantesque toiture solaire.

Primo: norme de maison passive D’emblée, Geert De bruyn a été impliqué dans le projet. Cet ingénieur de formation est spécialisé en énergie, durabilité et bâtiments à énergie nulle, commente l’aventure: “Nous

constituions une véritable équipe de construction: l’architecte de Buro-B, moi-même, le maître de l’ouvrage et - dès que la construction a commencé -, les entrepreneurs. Pour obtenir un BEPOS, nous avons combiné trois concepts innovants: norme de maison passive, technique BIPV (Building Integrated Photovoltaics) et activation thermique du béton à pompe à chaleur et stockage de l’énergie par forages. Il s’agit d’une combinaison unique. Grâce à la norme maison passive, les besoins de chauffage sont réduits à leur plus

“Nous n’avons aucune installation qui consomme des carburants fossiles, même comme dispositif d’appoint.” simple expression: nous voulions de la compacité, une orientation nord-sud bien choisie, une isolation et une étanchéité à l’air poussée et une ventilation à double flux récupérant la chaleur et l’humidité. Les fenêtres sont à triple vitrage, avec une couche de liège dans les profilés en bois pour assurer la rupture thermique. Pour répondre aux exigences strictes en matière d’étanchéité à l’air, nous avons choisi une structure à ossature bois avec rubans adhésifs et écrans. Atteindre ce niveau d’étanchéité demande d’ailleurs beaucoup d’attention durant les travaux, ainsi qu’une bonne coopération entre les divers corps de métier qui officient sur le chantier: il suffit qu’un électricien perfore une enveloppe, par exemple, pour provoquer une perte importante. Nous avons aussi réduit le besoin de refroidissement en adoptant un dispositif pare-soleil efficace, et veillé à obtenir une masse thermique suffisam- » DIMENSION

L’asbl Stebo, active auprès de divers pouvoirs publics, a constitué une société coopérative baptisée ‘Ondernemersatelier’ qui soutient notamment les demandeurs d’emploi désireux de lancer leur propre entreprise. Voici dix-huit mois, les deux maîtres d’ouvrage out pris possession de leur nouvel immeuble à Genk. Particularité: il s’agit d’un bâtiment à énergie positive (ou BEPOS), qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Erwin De bruyn, directeur de Stebo: “Nous envisagions d’acheter ou de rénover un immeuble, quand la ville de Genk nous a proposé un terrain en emphytéose. De ce fait, la construction neuve nous a semblé être la meilleure solution et comme Stebo est active dans le secteur de la durabilité, nous avons opté pour un immeuble durable. Nous avons décidé de bâtir en 2008, et emménagé dans le nouvel immeuble en 2013.”

Le directeur de Stebo a demandé aux concepteurs de créer un parcours de démonstration dans le bâtiment. Dès le hall d’entrée, il y a plusieurs choses à voir: pompe à chaleur, vase d’expansion, échangeur de chaleur à plaques... Au lieu d’être dissimulés, ces dispositifs s’exposent au contraire derrière une paroi en verre - des panneaux expliquent même de quelle pièce il s’agit. En face, deux affichages exposant le concept énergétique. Les personnes qui souhaitent visiter le peuvent, et une infrastructure de réunion est également à la disposition du public dans l’immeuble.

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TECHNIQUE

ment importante avec la structure portante en béton, tout en réduisant les besoins énergétiques pour l’éclairage en cherchant à obtenir une luminosité naturelle suffisante. Et nous avons choisi un éclairage économe composé de nombreuses leds, en y ajoutant un tamisage évolutif et des détecteurs de présence.

L’énergie renouvelable est générée grâce à la technique BIPV, acronyme de Building Integrated PhotoVoltaics. Il s’agit en fait d’un dispositif de panneaux photovoltaïques entièrement intégrés à la toiture qui, selon De bruyn, constitue une première à cette échelle. Une sous-toiture permet d’évacuer l’eau de pluie sous les panneaux, mais il n’y a pas de revêtement de toit supplémentaire.

Dès les premiers coups de crayon, le bureau d’architectes Buro-B (Genk) a opté pour l’intégration de panneaux photovoltaïques à l’immeuble. De bruyn: “Les dimensions des panneaux sont calquées sur celles des lucarnes. A vrai dire, elles ont inspiré celles de tout le bâtiment, dans la mesure où il est impossible de poser des demi-panneaux photovoltaïques.

Dans le même ordre d’idées, l’immeuble est parfaitement positionné au sud avec un toit incliné à 35 degrés pour exploiter au maximum le rayonnement solaire. L’approvisionnement en énergie renouvelable est également assuré par le système de stockage de l’énergie par forages: Stebo stocke la chaleur estivale dans le sol pour la récupérer en hiver grâce à un circuit d’eau additionnée d’antigel qui circule dans sept puits de forage de 110 mètres de profondeur. Une pompe à chaleur permet de porter l’eau à la température modérée de 28°C, suffisante pour chauffer l’immeuble. L’activation thermique du béton se présente sous la forme de canalisations dans la masse du béton. En été, le sol contient une importante quantité de fraîcheur que récolte Stebo pour rafraîchir le bâtiment.

Le processus se déroule donc à température plus élevée que dans les systèmes conventionnels. Selon De bruyn, le principe est connu dans le secteur du chauffage et du refroidisse-

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Secundo: énergie renouvelable

L’immeuble génère un surplus d’électricité qui permettrait à une voiture électrique de parcourir 70.000 kilomètres

VENTILATION A DOUBLE FLUX D L’immeuble Stebo est équipé d’une ventilation à double flux (système D) à récupération de chaleur. Ce système nuit-il au confort? De bruyn: “Non, même si c’est déjà arrivé dans certains cas. Le problème réside généralement dans une conception imparfaite, par exemple un manque d’espace pour les canalisations avec pour résultat des diamètres insuffisants qui provoquent des nuisances sonores. Celles-ci incitent les occupants à réduire le débit de ventilation, entraînant une baisse de la qualité de l’air.

Le phénomène peut aussi découler d’une mauvaise exécution, par exemple de l’absence d’un dispositif d’insonorisation, ou de canalisations qui auraient été fortement souillées pendant la construction. Troisième catégorie de causes: une utilisation ou un entretien inadéquats, par exemple des filtres que l’on ne remplacerait pas à temps.” »

Energie

Utilisation propre immédiate 12.495 kWh Apport PV attendu selon PEB 36.549 kWh

Apport PV réel 44.290 kWh Injection sur le réseau électrique 31.794 kWh

Utilisation propre immédiate 12.495 kWh

Utilisation propre achat 17.463 kWh

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Excédeent 14.331 kWh

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Air frais L’immeuble de Stebo est équipé d’une ventilation à double flux D. “Nous avons choisi deux unités au lieu d’une seule. La première assure un débit constant pour les bureaux, qui sont occupés en permanence. L’autre est réglée en fonction de la qualité de l’air nécessaire dans une salle de réunion: plus elle accueille de monde, plus la ventilation est puissante. Et s’il n’y a personne, le débit est nul.”

Eau et matériaux A côté de l’énergie, l’équipe de construction a inclus d’autres éléments de durabilité dans sa démarche. De bruyn: “C’est le cas de la consommation d’eau: nous récupérons l’eau de pluie dans une citerne et l’utilisons pour les chasses d’eau, le nettoyage, l’entretien du jardin. Quand la citerne est pleine, l’excédent s’écoule vers un bassin d’infiltration d’où il passe dans le sol. Rien ne prend le chemin des égouts. Reste les choix des matériaux - à commencer par l’ossature bois, formule durable. “Nous avons aussi utilisé de la laine verre produite en grande partie à partir de verre recyclé, et le revêtement extérieur de la façade est en Rockpanel, un matériau principalement composé de laine de roche recyclée. Ce matériau est certifié C2C, tout comme une partie du mobilier, d’ailleurs.”

E0 pas neutre en énergie?

Un immeuble ayant un niveau E de 0 est qualifié d’énergétiquement neutre, mais pour De bruyn, ce n’est pas tout à fait exact. “Le niveau E concerne uniquement la consommation énergétique du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation et l’éclairage. Mais il ne tient pas compte de la consommation liée à l’occupation - ordinateurs, imprimantes, serveurs, copieurs, percolateurs etc. Or, ici, nous pourvoyons à la consommation des utilisateurs. En calculant »

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ment: plus la différence entre la température de l’eau et celle de l’intérieur est mince, moins il faut d’énergie... “En fin de compte, nous n’avons aucune installation consommant des carburants fossiles, même comme dispositif d’appoint. Cette formule nous a d’ailleurs aidés à réduire le coût du bâtiment.”

La construction a coûté 1640 euros par mètre carré, explique Erwin De bruyn. “Ce chiffre inclut la toiture photovoltaïque, au coût significatif. Mais les avantages sont là.

Dans la mesure où notre niveau E est inférieur à 40, nous bénéficierons d’une exonération du précompte immobilier durant les cinq prochaines années, soit une économie d’environ 40.000 euros. Par ailleurs, notre énergie est vraiment très bon marché, puisque notre production est supérieure à notre consommation. Par rapport à un immeuble de bureaux neuf conventionnel comparable qui se contenterait de respecter les normes légales, nous chiffrons l’économie annuelle à 15.000 euros, soit 300.000 euros sur 20 ans. Enfin, il y a les certificats d’électricité verte, qui rapportent 10.000 euros par an, donc 200.000 euros sur 20 ans. Voilà les chiffres que l’on obtient au final. Si l’on se contente d’examiner l’investissement dans la construction neuve, le prix de l’immeuble dépasse de quelques pour cent celui d’un bâtiment classique similaire, à finitions, équipements etc. égaux. Mais le coût de propriété total est inférieur de près de 30% sur 20 ans: cette formule est donc nettement plus attrayante.

Et osons dire que de nombreux immeubles de bureaux conventionnels présentant un niveau de finition identique coûtent au moins aussi cher.

Et Geert De bruyn d’ajouter: “Imaginons qu’un BEPOS coûte 10% de plus. Si vous réduisez la taille de la construction de 10%, cette différence est déjà amortie. Et rien ne s’y oppose, car nous construisons encore grand par rapport aux pays voisins. Sans oublier que ce type de bâtiment a la faveur des banques: certaines d’entre elles accordent déjà un taux plus favorable, ou prêtent des montants plus élevés aux projets qui répondent aux normes BEN. Parce que les occupants paieront leur énergie moins cher, et que la valeur en cas de revente ou de location est plus élevée.”

Enfin, il précise que les panneaux solaires sont devenus nettement plus abordables. Pour une construction neuve, cette baisse de prix compenserait la diminution du revenu des certificats d’électricité verte, ce qui équilibrerait l’addition même à l’heure actuelle.

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© Geert De bruyn

TECHNIQUE

EQUIPE DE CONSTRUCTION Maître de l’ouvrage: ESV Stebo-Ondernemersatelier, Genk Concepteurs: Architecture et intérieur: Buro B architectes, Genk Etude techniques, rapport PEB, concept de maison passive et encadrement Dubo: Cenergie cvba, Heusden-Zolder Etude stabilité: BDA Engineering, Meeuwen Corps de métier: Entrepreneur général: Jacobs-I3, Opglabbeek Construction ossature bois: HSBB, Bree HVAC et sanitaires: Cooltech, Alken Electricité: GS Projects, Genk Installation photovoltaïque: Solarcompany, Heusden-Zolder Stockage de l’énergie par forage: Aqua Vrijsen, Houthalen-Helchteren Fintion intérieure: Weygers, Hasselt

préalablement la performance énergétique, nous avons obtenu un niveau E-11; mais aujourd’hui, l’immeuble est en service depuis plus d’un an et nous avons procédé à un suivi exhaustif de la consommation d’énergie. Nous avons ainsi pu calculer le niveau E réel, sur la base de mesures effectives, et sommes parvenu à E-32: c’est mieux que le modèle théorique.

Ce résultat est en grande partie dû à un suivi post-installation intensif, au cours duquel nous avons procédé au réglage fin des installations pour qu’elles collent au plus près à l’occupation réelle. Les mesures de confort étaient elles aussi très positives. Signalons que même sans la toiture solaire, nous obtenions un niveau E33, nettement sous la norme flamande pour 2021 qui se chiffre à E40. Et E-11 répond déjà à l’objectif qu’évoque l’Europe pour 2050.”

De bruyn assure d’ailleurs que le concept peut parfaitement être reproduit: “Même pour les immeubles dont l’orientation n’est pas vraiment idéale et qui ont un toit plat. Un immeuble de bureaux, une école, une maison de repos ou des habitations peuvent également être des BEPOS.

les maîtres d’ouvrage comprennent qu’il faut deux ans pour mettre les techniques au point. Pour y parvenir, il faut investir suffisamment dans les mesures post-installation et le suivi de la ventilation, du réglage de la température, de la température du béton... Autant de postes que nous avions prévus dans le budget. C’est justement parce que nous avons fait preuve de minutie pour le suivi et les ajustements que les installations permettent une utilisation très performante.

Une fois que tout est optimisé, le fonctionnement est stable et ne demande pratiquement plus d’interventions. Il est utile de tenir compte de ce facteur, de prévoir ce coût, et de travailler avec des partenaires qui s’y connaissent vraiment.”

Geert De bruyn conclut en présentant un schéma résumant la production et la consommation de l’immeuble “sur la base de mesures réelles”: l’excédent d’électricité se chiffre à 14.334 kWh, de quoi faire parcourir 70.000 kilomètres à une voiture électrique, souligne l’ingénieur. (Par Koen Vandepopuliere) www.stebo.be www.geertdebruyn.be

Un conseil qui vaut de l’or

DIMENSION

Erwin De bruyn, directeur de Stebo, a-t-il un conseil à l’intention d’éventuels constructeurs de bâtiments à énergie positive? Il semble bien que oui. “Il est très important que

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Erwin et Geert De bruyn © KV

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REPORTAGE

Mitsubishi Electric

Un centre de services comme salle d’exposition C’est en début d’année que le Centre de services Jansen a ouvert ses portes à Zonhoven, non loin de la sortie de l’E314.

Il dispose de six salles de réunion et de séminaire qui peuvent être louées par des entreprises ou des particuliers. Spécialiste des plafonds climatisés, le Building Group Jansen voulait utiliser son centre pour faire la démonstration de son système Alura, qui inclut des éléments de plafond pourvus d’un réseau de canalisations d’eau.

DIMENSION

En faisant varier la température de l’eau, il est possible de chauffer ou de rafraîchir la pièce. La technique présente plusieurs avantages: elle est discrète et silencieuse, tandis que le rayonnement garantit un confort élevé. De plus, les exécutions possibles sont multiples, tant en métal qu’en plaques de plâtre.

Les salles de réunion sont des locaux dont l’occupation varie fortement, de sorte que la charge de refroidissement, principalement, peut varier fortement. Le Building Group Jansen a créé pour son Centre de services une solution combinée avec Mitsubishi Electric; ses locaux peuvent donc accueillir indifféremment un plafond climatisé et une unité de climatisation raccordée sur un canal. Avec un temps de réaction de 15 à 30 minutes, le plafond climatisé est plutôt utilisé pour couvrir la charge de base, tandis que le système rapide à expansion directe intervient pour compenser les pics éventuels.

Les deux techniques peuvent se compléter sans solution de continuité, car elles sont toutes deux reliées au même système VRF de Mitsubishi Electric. Des unités extérieures City Multi R2 développant une puissance totale de 138 kW pour le refroidissement et de 153 Kw pour le chauffage sont ins-

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Le Centre de services est aussi un espace de démonstration des plafonds climatisés du Building Group Jansen.

tallées sur le toit. Le système est capable de rafraîchir et de réchauffer simultanément, grâce à un réglage intelligent qui utilise principalement la chaleur ou le froid excédentaires disponibles dans le bâtiment. Cette formule permet d’obtenir des rendements élevés.

Des économies obtenues par une récupération intelligente de l’eau Le Centre de services est installé dans un immeuble existant dont le degré d’isolation initial ne répondait plus aux normes actuelles. Lors de l’aménagement, on a donc prêté une attention toute particulière aux aspects énergétiques, de sorte qu’il répond déjà aux normes de 2018. Ce souhait d’obtenir un immeuble presque neutre en énergie illustre un autre aspect du savoir-faire du Building Group Jansen. (Par Alex Baumans) www.mitsubishi-electric.be

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REPORTAGE

Armstrong

L’an dernier, le bureau de design Kalibre a remporté le concours organisé par Ethias en vue d’élaborer un concept inédit pour l’aménagement de ses bureaux. Le francparler et le caractère chaleureux du concept de Kalibre ont fait la différence. Pour le projet Ethias de Wavre, l’architecte d’intérieur Pascale Daemen a trouvé une solution adéquate sous la forme de l’Armstrong PERLA OP 0.95 avec certificat Silver Cradle-to-Cradle.

L’agence existante de Wavre, et la nouvelle agence de Bruges, sont les projets-pilotes pour le réaménagement d’un grand nombre d’autres agences d’Ethias. Le cahier des charges n’était pas trop contraignant, et des valeurs comme l’éthique, la nature, le développement durable, le C2C, le commerce équitable... donnaient le ton. Le confort acoustique, les couleurs chaleureuses et la flexibilité à tous égards étaient mis en avant. Le concept devait s’inscrire dans la philosophie du “nouveau monde du travail”.

Rentrer chez soi Le concept a été entièrement repensé, et la fonctionnalité au quotidien complètement modifiée. A côté des postes de travail flexibles, on trouve aussi des systèmes auditifs où des ‘soft phones’ remplacent les téléphones conventionnels. Il émane du nouveau concept un sentiment de bien-être, qui ne va toutefois pas jusqu’au luxe. Tous les abat-jours, les chaises etc. sont personnalisées, dans l’optique du sentiment de bien-être et du service personnalisé qu’Ethias veut offrir à ses clients.

L’orange ‘maison’, rendu légèrement plus chaud, s’intègre désormais dans un mélange de couleurs. Cette tonalité est manifestement présente dans la zone organique centrale.

Après s’être annoncé, le client peut se livrer à diverses activités (prendre un café, utiliser sa tablette ou son ordinateur portable, se détendre...) en attendant son tour.

Cradle to cradle Le concept de C2C s’étend non seulement aux poutres verticales en bois local, mais aussi aux plafonds acoustiques PERLA OP d’Armstrong. Philippe Dubois (Armstrong Belgique): “La PERLA OP 0.95 est la dernière tendance en matière de dalles de plafond avec certificat Silver Cradle-to-Cradle.

Comme elle est produite à partir de fibres minérales, elle ne contient aucun allergène et est facile à entretenir. Nos dalles acoustiques contiennent jusqu’à 77% de matériau recyclé.

Les éléments de plafond reflètent 85% de la lumière, ce qui signifie que l’éclairage naturel est relayé aussi loin que possible dans les pièces, de manière à réduire le coût énergétique.

Toutes ces caractéristiques font de nos dalles de plafond un élément sûr et sain pour l’être humain et l’environnement. Et en matière de confort acoustique, la PERLA OP est également très performante puisqu’elle se range dans la classe A d’absorption phonique.

Durable, mais pas plus cher “Le PERLA OP 0.95 à base de substances naturelles fait partie de la gamme d’Armstrong depuis quelque temps déjà, et elle a pour ainsi dire constitué notre cas d’école pour la certification C2C. L’utilisation de matériaux durable va en augmentant sur le marché belge”, assure Philippe Dubois: “Après avoir obtenu ce certificat C2C, Armstrong a consciemment choisi de maintenir le prix existant. Durable ne rime pas d’office avec plus coûteux.... En tant qu’unique acteur du marché mondial, nous accordons une garantie de 30 ans sur nos systèmes.

(Par Philip Declercq - Photos: Kalibre)

www.armstrong-plafonds.be - www.kalibre.be DIMENSION

Les premiers plafonds C2C créent un confort durable et chaleureux

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©Luc Anseeuw

TECHNIQUE

Des blocs de béton poreux comme système d’infiltration dans les habitations Le marché des systèmes d’infiltration pour habitations est en plein développement.

L’offre en systèmes d’infiltration souterrains en béton était auparavant limitée à des puits perforés. Aujourd’hui, une deuxième génération de systèmes d’infiltration en béton poreux se profile à l’avant-plan. Celleci présente beaucoup d’avantages: placement aisé en combinaison avec une citerne d’eau de pluie, inspection aisée, hauteur d’encastrement limitée avec possibilité de mise en œuvre dans le cas d’eaux souterraines de profondeur limitée.

Le nouveau règlement régional d’urbanisme relatif aux eaux de pluie est de vigueur depuis près d’un an. La plupart des architectes sont parvenus tant bien que mal à passer avec succès les formulaires de contrôle et petit à petit le règlement relatif à l’eau de pluie est traduit en pratique sur le chantier.

Et malgré tout, l’infiltration reste une matière relativement neuve pour la plupart d’architectes, et le marché des systèmes d’infiltration est encore en plein développement.

Dans cet article nous parlons avec l’architecte Luc Anseeuw d’un projet de construction, dans le cadre duquel a été réalisé un système d’infiltration en blocs de béton poreux.

Que comporte le projet?

DIMENSION

Luc Anseeuw: “Le projet concerne la construction d’une maison unifamiliale à Ardooie. La parcelle (560 m²) est située dans un lotissement flamand typique. Le permis de bâtir a été demandé en avril 2014, et le projet est actuellement dans la phase d’exécution. Conformément au nouveau règlement régional d’urbanisme relatif aux eaux de pluie (GSV 2013),

46

nous étions obligés d’installer un système d’infiltration.

Lorsque nous avons pris connaissance, il y quelque temps, de l’existence d’un nouveau système d’infiltration en modules de béton poreux, nous avons décidé de le prescrire pour cette construction ”.

A-t-on fait un test d’infiltration auparavant?

Luc Anseeuw: “Non. Mais nous avons demandé une analyse du sol. La constitution du sol pouvait être déduite des résultats de sondage. Entre 0 et 10 m de profondeur, le sol est composé d’argile dont les caractéristiques varient de compressible à modérément sablonneuse.

Nous n’avons pas installé de tuyaux de sondage pour mesurer le niveau de l’eau. Un ruisson longe la parcelle, nous pouvions donc déduire de manière indicative le niveau de l’eau souterraine en mesurant le niveau de l’eau du ruisseau à des moments précis. Celui-ci se trouve entre 1.5 m et 1.8 m de profondeur par rapport à la surface du sol.

Des mesures précédentes nous avons déduit que l’infiltration était possible. Le sol en soi est une terre d’infiltration de qualité moyenne. Nous avons estimé qu’il valait mieux infiltrer partiellement que pas du tout ”.

Comment est constituée la citerne d’eau de pluie?

Luc Anseeuw: “Nous avons prévu une citerne de 10.000 l avec récupération de l’eau de pluie. Le trop plein de la citerne et l’évacuation du sterfput de la terrasse sont raccordés à l’installation d’infiltration. Celle-ci est composée de deux modules d’infiltration en béton poreux placés l’un à côté de l’autre. Le diamètre de l’entrée et de la sortie des modules est de 110 mm, comme prévu par le fabricant. A l’amenée, nous avons dû remplacer le tuyau d’évacuation de 125 mm de diamètre en deux tuyaux séparés de 110 mm. Ceux-ci se rejoignent après la sortie des modules d’infiltration dans un tuyau de 125 mm de diamètre. Idéalement, les modules devaient avoir des entrées et sorties de 125 mm de diamètre, de manière à

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pouvoir coupler les deux modules d’infiltration et à n’avoir qu’une seule amenée et évacuation de 125 mm. Malheureusement, dans ce cas ce n’était pas possible.

Le trop plein du système d’infiltration est raccordé aux égouts publics

Veillez à ce que, dans le raccordement de la citerne d’eau de pluie et du système d’infiltration, l’eau ne puisse pas refluer du système d’infiltration vers la citerne d’eau de pluie. L’eau du système d’infiltration peut en effet contenir de l’eau souterraine (contenant du fer et de l’argile).

Le reflux peut être évité en prévoyant une vanne anti-retour entre la citerne d’eau de pluie et le système d’infiltration, ou en veillant à ce que le trop plein du système d’infiltration soit plus bas que le trop plein de la citerne d’eau de pluie.

Pour éviter un reflux éventuel des égouts publics vers le système d’infiltration, il faut également prévoir une vanne anti-retour entre les égouts publics et le système d’infiltration.

Où le système d’infiltration est-il implanté par rapport à l’habitation?

Luc Anseeuw: “Les modules d’infiltration sont implantés à peu près à un mètre de l’habitation. La distance jusqu’à la cave préfabriquée étanche de l’habitation est supérieure à 4 m ”.

Les conseils pour l’implantation de systèmes d’infiltration sont repris dans le document d’information du CPIE. On y lit: “Pour les distances par rapport aux bâtiments on prend comme distance minimale 4 m, certainement lorsqu’il y a danger d’inondation dans les caves non étanches. On peut éventuellement réduire cette distance si on prend les mesures de protection nécessaires. (protection des murs de la cave). ”

Plan de sondage

Avez-vous décrit le système d’infiltration dans votre cahier des charges ou dans les métrés?

Luc Anseeuw: “Oui, le système a été décrit sur base des prescriptions techniques du fabricant ”.

Photo de chantier

Luc Anseeuw: “Le terrassier a fourni le système d’infiltration et l’a placé comme sous-traitant de l’entrepreneur du gros œuvre. Le puits du système d’infiltration a d’abord été creusé. Cela s’est fait en même temps que les excavations pour la citerne d’eau de pluie et la cave préfabriquée.

Le fond du puits a été mis à niveau et pourvu d’une couche de sable. C’est sur cette couche qu’a été placé le système d’infiltration. La partie supérieure des modules se trouve à 30 cm sous le niveau du sol. Les tuyaux d’amenée et d’évacuation » DIMENSION

©Luc Anseeuw

Comment et par qui le système a-t-il été réalisé?

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TECHNIQUE

CITERNE D’EAU DE PLUIE avec filtre intégré 10.000L Emplacement exact de la citerne et schéma des égouts, à adapter aux circonstances des lieux

CITERNE D’EAU DE PLUIE avec filtre intégré 10.000L Emplacement exact de la citerne et schéma des égouts, à adapter aux circonstances des lieux

coupe-odeurs

Ø125

trop-plein Ø125

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Ø110 Ø110

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Ø110 raccord de l’évacuation de la terrasse Ø110

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regard d’inspection

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puits d’infiltration

coupe-odeurs

puits d’infiltration

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trop-plein Ø125

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trop-plein Ø125 Ø110

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Ø110 Ø110

Ø110 Ø110 Ø110 remblai sable stabilisé

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regard d’inspection

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raccord de l’évacuation de la terrasse trop-plein Ø125

décharge verticale eaux usées Ø90

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regard d’inspection

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puits d’infiltration

puits d’infiltration

CAVE PREFABRIQUEE

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décharge verticale eaux usées Ø75

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coude de raccord aux canalisations utilitaires

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trop-plein Ø125

décharge verticale eaux usées Ø75 Ø110

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regard de passage

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chambre de visite à coupe-air

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PLAN FONDATIONS ET EGOUTS

Plan des égouts

Détail du plan des égouts Ø110

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remblai sable stabilisé décharge verticale eaux usées Ø90

trop-plein Ø125

ont été raccordé au système, et le puits autour des modules a été comblé couche par couche avec la terre provenant des excavations. Le temps total du placement était de moins d’une Ø110 Ø110 regard d’inspection journée. Ø110

fait de modules en béton poreux est plus facile à placer, nous semble-t-il.

Le système est également intéressant sur le plan financier. Le prixCAVE d’un PREFABRIQUEE module est de 300 euros.

Le système est placé sous une allée pour vélos menant à un abri de jardin. Etant donné que Ø110 la plaque supérieure est en béton, il n’y avait pas lieu de placer une plaque de répartition. Ø110

Ø110

Quand le chantier aura progressé, on maçonnera un trou Ø110 Ø110 d’homme, et on comblera totalement le puits ”. Ø110

Pourquoi avez-vous choisi ce système?

rwa 1

FICHE DE PROJET

trop-plein Ø125

L’infiltration reste pour nous aujourd’hui encore une matière difficile. Aussi, dans nos projets nous utilisons des systèmes d’infiltration faciles à placer et abordables financièrement ”.

Ø110

Luc Anseeuw: “Nous avons opté pour ce système pour plu-Ø110 sieurs raisons. Précédemment nous avons utilisé une seule fois un système d’infiltration fait de cagettes en plastique Ø110 dans l’aménagement d’un parking. Nous trouvions que l’exédécharge verticale cution était compliquée: les cagettes devaient être emballées eaux usées Ø75 Ø110 d’un géotextile, et ilØ110fallait veiller spécialement à la bonne wm aération du système,… et autres. Le système d’infiltration

(Par Julie Alboort)

décharge verticale eaux usées Ø75

Cet article paraît dans le cadre du projet “Consulent Waterbewust Bouwen

coude de raccord aux canalisations utilitaires

”subsidié par le Departement Leefmilieu, Natuur en Energie du gouverneØ110 ment flamand. rwa 2

Ø110

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PLAN FONDATIONS ET EGOUTS

RWA

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tro

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Application: Construction d’un immeuble couvertØ110 > 40 m² Type de projet: Maison unifamiliale avec cabinet de logopédie Ø110 Architecte: Luc Anseeuw Situation du projet: Ardooie chambre de Ø110 visite à Conditions d’infiltration coupe-air de Type de sol: Argile de qualité compressible à modérémentregard sablonneuse (voir rapport de sondage) passage Niveau de l’eau souterraine: Entre 1,50 m et 1, 80 m sous le niveau du sol (voir niveau d’eau dans le ruisseau) Date: Demande de permis, avril 2013 – accord, juin 2013 Ø110 Phase: Chantier, système d’infiltration placé Type d’infiltration: Blocs d’infiltration en béton poreux.

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REPORTAGE

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Un concept de blocs pour faciliter l’infiltration dans le jardin

En Allemagne, le spécialiste du drainage ACO Passavant propose depuis longtemps déjà l’ACO Garden Infiltration Line destinée aux applications résidentielles. Des descentes venant des toitures des constructions, carports et abris de jardin acheminent l’eau de pluie vers le sol où passe un puits de visite équipé d’une crépine. L’eau s’écoule ensuite à travers un emboîtement de blocs d’infiltration ayant chacun une capacité de stockage de 112,8 litres. Elle passe donc par les tuyaux perforés avant d’être collectée par la laine de roche spéciale qui la libère lentement dans le sous-sol. Le trop-plein de la citerne pour la toiture centrale et les grandes surfaces durcies peut également s’y raccorder.

En première à Holsbeek Pour Raphaël Van Overstraeten d’ACO Passavant, ces blocs constituent une évolution remarquable: “Le concept rejoint parfaitement le principe d’infiltration encouragé par les pouvoirs publics. Les parcelles à bâtir et les pelouses sont de plus en plus petites. Notre solution permet d’éviter la nécessité d’aménager un jardin plus en relief, ou d’aménager

Photo dessus: Les blocs d’infiltration peuvent être notamment utilisés. pour l’aménagement d’une terrasse.

Photo droite: Bloc d’infiltration de l’ACO Garden Infiltration Line.

des oueds. La première belge va à un projet de construction neuve (avec véranda) à Holsbeek. L’eau est évacuée d’un toit de 32 m², une superficie pour laquelle l’infiltration n’est pas légalement obligatoire; mais l’arrière du jardin n’est raccordé ni à une citerne ni à un système d’égouts.

La solution ad hoc “Poser des tuyaux jusqu’en bordure de rue, en traversant la maison ou en la contournant, aurait demandé d’importantes démolitions et - vu la pente demandée - aurait été difficile à réaliser d’un point de vue technique. Le constructeur de vérandas a donc proposé de collecter l’eau dans une citerne pour la réutiliser dans le jardin. Avec un risque de la voir déborder...

Une alternative consistait à installer les blocs d’infiltration derrière une citerne et à y raccorder le trop-plein, mais les habitants réutilisaient déjà l’eau de la toiture centrale. Or, une citerne supplémentaire est un investissement additionnel, y compris au niveau des canalisations et du système de pompage”, nuance van Overstraeten. “C’est pourquoi les nouveaux blocs d’infiltration d’ACO Passavant sont apparus comme la meilleure solution, d’autant que le test de sol officiel et le type de sol (argile, sable) ont démontré que l’endroit se prêtait parfaitement à une utilisation de ces blocs. Pour calculer les dimensions de l’ACO Garden Infiltration Line, on a tenu compte du fait qu’une terrasse de 58m² au maximum serait aménagée dans quelques années. Les conduites d’évacuation ont donc été raccordées au puits de visite du système d’infiltration.”

(Par Philip Declercq - Photos: ACO Passavant)

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De plus en plus, le législateur oblige architecte et maître d’œuvre à stocker et à faire infiltrer l’eau de pluie sur la parcelle à bâtir. Cette mesure bénéficie à la nappe phréatique et empêche que l’eau de pluie ne sature le réseau d’égouts publics, provoquant des inondations. Avec le système ‘ACO Garden Infiltration Line’, ACO Passavant lance des blocs d’infiltration composés de tuyaux perforés entourés d’une laine de roche spéciale. La première belge va à un projet de construction neuve à Holsbeek.

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MEDIA

Trois architectes | Livres Ceux qui croient que l’offre pléthorique de plateformes de communication numérique risque d’endiguer le flux de livres font erreur. Écrire son propre livre reste un honneur convoité, y compris pour les bureaux d’architectes. Parmi une récente moisson, nous avons sélectionné pour vous trois ouvrages ayant des vocations différentes.

Dans ‘Maatschappelijk verantwoord vastgoed – Strategieën voor duurzame co-creatie’, Conix RDBM Architects invite pouvoirs publics, entreprises et citoyens à une réflexion sur la manière dont nous pouvons développer un patrimoine ayant un impact sociétal durable et davantage de valeur(s) ajoutée(s), en visant principalement l’immobilier collectif tels qu’écoles, immeubles voués aux soins, logement, églises et monuments. Parmi les questions cruciales qui se posent figurent le rôle ou la tâche des pouvoirs publics, comment mieux accorder les bâtiments aux besoins en matière de logement, relier les carences et les excédents, ou encore quelles possibilité offrent les développements privés et le financement alternatif. Le plan en six étapes joint à l’ouvrage fournit un cadre de référence intéressant.

‘Some thing, some things and some thinkings about dmvA’ offre par ce triple fil conducteur une perspective dans l’univers, le travail et le patrimoine intellectuel de dmvA. Las des styles, limites et paradigmes, le jeune bureau traduit chaque programme dans un concept spécifique exprimant son propre langage des formes. Chaque immeuble raconte une histoire différente. Le bureau considère l’architecture comme un élément de la vie quotidienne, et l’ouvrage illustre cette philosophie à grand renfort d’images, de croquis, de textes, de poèmes, de couleurs et d’éléments graphiques rassemblés dans une présentation créative.

Dans ‘Jef Van Oevelen - Social content in architecture’, une belle sélection de projets prélevés dans divers secteurs illustre la polyvalence et l’approche du bureau, tandis que l’architecte évoque la dimension soci(ét)ale de l’architecture. Un plaidoyer qui incite à la réflexion, car il arrive que les architectes perdent leur engagement social à mesure que leur carrière avance et que d’autres éléments gagnent en importance. Mais chez Van Oevelen, l’aspect social est toujours resté la pierre angulaire de sa pensée et de son oeuvre.

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- Maatschappelijk verantwoord vastgoed - Strategieën voor duurzame co-creatie’ - Conix RDBM Advisors - 110 pages Néerlandais - Uitgeverij Die Keure - ISBN 9-789048-61-9832.

- ‘Some thing, Some things, Some thinkings about dmvA’ - 204 pages - Anglais - Stichting Kunstboek - ISBN 978-90-5856481-8.

- ‘Jef Van Oevelen - Social content in architecture’ - 320 pages - Néerlandais et anglais - Stichting Kunstboek - ISBN 978-905856-490-0.

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citydev.brussels - 40 years of urban development L’an dernier, la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SRDB) a fêté ses 40 ans en renouvelant son logo et en se rebaptisant citydev.brussels. Pour souligner ce renouveau, la SRDB a publié un ouvrage jubilaire reprenant 35 grandes réalisations dans divers secteurs, dont la rénovation de l’ancienne usine de tabac Gosset de l’architecte Adrien Blomme, l’Arsenal, le quartier durable de Tivoli, Birmingham avec la reconversion du site industriel Bulex désaffecté, le projet mixte Cityline, le quartier Bervoet avec 239 logements, ou encore le complexe résidentiel Material avec 19 logements passifs ou basse énergie et une crèche. En 2007, citydev.brussels a en outre décidé de ne plus construire que des habitations passives ou basse énergie.

Le livre retrace aussi l’évolution des missions et projets qui, de par leur ampleur et leur polyvalence, ont fourni un apport déterminant au renouvellement, au développement et à la qualité du logement d’un quartier de la ville.

Suite à leur impact, les grands projets mixtes combinant diverses fonctions (logement, commerces, bureaux, infrastructures collectives et espace public) sont prioritaires pour l’avenir de citydev.brussels. (Par Colette Demil) citydev.brussels - 40 years of urban development’ - 204 pages - Français et néerlandais - Prisme Éditions ISBN 978-2-930451-15-2.

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EVENT

L’eau, thème central d’ARCHITECT@WORK 01

Cette année, les éditions belges d’ARCHITECT@WORK auront lieu les 23 & 24 avril (Kortrijk Xpo) ainsi que les 28 & 29 mai (Liège Expo). Si le béton constituait le thème central en 2013, l’événement global destiné aux architectes (d’intérieur) et aux prescripteurs sera cette fois axé sur un thème bien actuel: l’eau.

Gand, occupe cette fonction de consultant à plein temps chez NAV depuis 2013. “Dans le cadre du projet, nous aidons les architectes à faire des choix plus réfléchis pour une construction tenant compte de l’eau et de la gestion de l’eau dans les projets. Les demandes passent par un helpdesk, la diffusion d’informations et l’organisation de séances d’information, de cours et de congrès. A côté de cela, nous développons également diverses ressources pour le secteur, comme des exemples de calcul et des outils.”

Implémentation technique des systèmes d’infiltration C’est une année faste qui s’annonce pour ARCHITECT@ WORK, avec au calendrier des éditions à à Courtrai et à Liège, sans oublier des ‘extensions’ à Vienne et Copenhague.

A Courtrai, quelques séminaires sont déjà fixés: ceux de BVA/ KBKW (le jeudi) et de NAV/AiNB (le vendredi). A Liège, un séminaire avec Rudy Ricciotti est déjà prévu le jeudi. Une suite est par ailleurs prévue pour le compte Twitter et le guide du produit en ligne d’Archello, tandis que l’exposition RE•ARCHITECTURE au Pavillon de l’Arsenal (Paris) sera réitérée.

Signalons encore que l’organisation parisienne déménage vers le Paris Event Center. Deux éditions allemandes suivront plus tard dans l’année, à Munich et Düsseldorf.

Les architectes sont très attentifs à la problématique de l’eau. Julie Alboort: “Nous recevons beaucoup de demandes concernant l’application de la nouvelle ordonnance urbanistique régionale relative à l’eau de pluie et à l’implémentation technique des systèmes d’infiltration dans les projets de construction. Dans le cadre du projet, nous nous efforçons de faire plus de clarté sur ce plan, notamment en discutant systématiquement les projets de référence du point de vue de l’architecte. Lors d’ARCHITECT@WORK, nous donnerons une conférence et présenterons notre gamme d’infiltration, qui donne un aperçu des divers types de systèmes pouvant

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ARCHITECT@WORK 2015 est donc placé sous le signe de l’architecture et de l’eau. La Belgique se trouve face à plusieurs grands défis de société, dont le changement climatique et l’augmentation des surfaces durcies, deux facteurs qui entraînent une augmentation des risques d’inondation.

Par ailleurs, l’eau potable est une denrée rare, ce qui implique également des défis dans le secteur de la construction.

Le fait que l’Autorité flamande ait créé le projet ‘Consulent Waterbewust bouwen’ (consultant en construction attentive à l’eau) souligne leur importance. Julie Alboort, qui a décroché son diplôme d’ingénieur civil-architecte à l’Université de

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©Stijn Bollaert

Construire en fonction de l’eau

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01. Une surface pavée à infiltration naturelle et bassin d’infiltration dans le projet ‘De Porre’ à Gentbrugge (environnement urbain)

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02. Une maison résistante aux inondations de CAAN Architectes 03. Un immeuble de bureaux résistant aux inondations de Wil-Ma et Wastiau 04. Un bassin d’infiltration près d’une maison de Toro Architectes 05. Julie Alboort, consultant de l’eau chez NAV

être utilisés dans les projets résidentiels La construction résistante aux inondations est aussi une matière inédite pour les architectes. Nous avons publié en 2014 l’ouvrage de poche intitulé ‘Waterrobuust Bouwen’, qui reprend des exemples de bonnes pratiques (la brochure peut être demandée ou téléchargée sur le site, ndlr). Depuis sa première édition en 2003, NAV est partenaire d’ARCHITECT@WORK. Le fait que l’eau soit à l’honneur cette année rend une participation particulièrement importante. Nous ne pouvons pas échapper à la problématique, et devons au contraire chercher des solutions créatives pour donner de l’espace à l’eau et saisir les opportunités.” (Par Tilly Baekelandt)

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EVENT

“De plus en plus souvent, l’architecte se rend à Batibouw en compagnie du maître d’oeuvre”

Geert Maes, Directeur général de Batibouw envisage la 56ème édition du salon de la construction (du 26 février au 8 mars) avec confiance, sans pour autant négliger la réalité économique.

Batibouw 2015 espère attirer 300.000 visiteurs, un objectif manqué d’un cheveu l’an dernier. Geert Maes: “Nous ne pouvons pas escompter une progression spectaculaire sur un marché en régression, mais le nombre élevé de visiteurs professionnels - 75.000 en 2014 - me réjouit particulièrement.

L’an dernier, plus de 4000 architectes sont venus à Batibouw, et je constate d’ailleurs que l’architecte s’y rend de plus en plus souvent en compagnie du maître d’oeuvre.”

Un glissement vers la rénovation

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Selon Geert Maes, “l’effet Batibouw”a duré approximativement de mai à juin: “Après les vacances, il s’est amenuisé jusqu’à se tarir. Les paramètres actuels ne sont pas très bons.

On parle de concurrence déloyale, de dumping etc., mais il n’y a pas que cela. La confiance du consommateur est en berne et les budgets sont limités, ce qui explique que la rénovation constituera un des thèmes principaux de Batitouw 2015. Le grand avantage, c’est que les coûts peuvent être répartis dans le temps. Le deuxième thème concerne l’optimisation des coûts de la construction. Lorsque l’on parle de construction neuve et d’exigences énergétiques de plus en plus strictes, il faut que le bon sens reprenne son droit de cité: devons-nous toujours être le meilleur élève de la classe? Les pouvoirs publics réagissent trop vite, et c’est pour cela qu’on assiste à un glissement vers la rénovation.”La “maison numérique”consti-

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Le nouveau stade de football, une menace potentielle pour les salons bruxellois La FISA et la FEBIAC tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme au sujet de la construction du nouveau stade de football du Heysel, qui pourrait représenter une menace pour les salons créateurs d’emploi à Bruxelles. Geert Maes: “Nous ne sommes pas opposés à la construction du stade, mais le procédé pose question. Dans quelle mesure les offres qui ont été remises tiennent-elles compte de la limitation des nuisances pendant les travaux? C’est pourquoi nous demandons que l’on commence par construire le parking, puis le stade, tout en limitant la durée des travaux. Si le projet n’est pas géré correctement, l’avenir des salons pourrait s’en trouver compromis. Nous insistons pour qu’une étude objective concernant l’impact du projet sur la mobilité soit réalisée sans tarder, et pour obtenir la garantie que le gestionnaire des infrastructures soit également celui des parkings.”

tue le troisième thème. Geert Maes: “Grâce aux applications et aux appareils numériques, les habitations deviennent de plus en plus intelligentes. Mais cela va encore plus loin: dans l’avenir, il sera possible de télécharger intégralement maisons et plans.” (Par Tilly Baekelandt) La remise des Belgian Building Awards aura lieu le 4 mars (Auditorium 2000 à partir de 18h30). Concept & Build for Students aura lieu le même jour, durant l’avant-midi. www.batibouw.be

Journées réservées aux professionnels le jeudi 26 février 2015 de 10h à 18h30 et le vendredi 27 février 2015 de 10h à 21h.

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Vous y découvrirez les dernières nouveautés et tendances et aurez l’occasion de participer à des tables rondes, des séminaires et d’autres manifestations annexes. Afin d’écourter le temps d’attente à l’entrée, nous vous recommandons de procéder à une préinscription via www.batibouw.com.

Batibouw grand public : du 28/2 au 8/3 de 10h à 18h30.

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EVENT

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Le 20 novembre, la Ghelamco Arena (Gand) a servi de cadre prestigieux pour la troisième remise des FEBE Elements Awards. Cette année, une nouvelle catégorie (Small Scale Elements) s’ajoutait aux trois autres.

La Ghelamco Arena était un investissement audacieux, mais la hausse du nombre d’abonnements et les nombreux événements qu’elle a accueillis (pas moins de 300 sur les dix premiers mois) contribuent à démontrer qu’en matière d’investissement, l’audace est payante. Tel est d’ailleurs le message transmis par Stefan Van Buggenhout (Managing Director du CRH et président de la FEBE) dans son introduction, au cours de laquelle il a évoqué la success story du stade Artevelde. L’orateur invité, Hans Mariën (chef de cabinet de Ben Weyts, le ministre flamand de la Mobilité, des Travaux publics, de la Périphérie flamande, du Tourisme et du Bien-être animal) a exprimé sans détours son estime pour l’industrie du béton, dont il a souligné l’importance: “Ces projets sont un exemple de travail intelligent et novateur utilisant le béton, ou en d’autres mots l’art de se réinventer en permanence. Et c’est précisément ce dont la Flandre a besoin.”

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La FEBE récompense les réalisations préfabriqués en béton les plus remarquables

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EVENT

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FEBE Elements Awards 2014 La Fédération de l’Industrie du Béton a reçu 62 soumissions pour les diverses catégories, et a récompensé les quatre gagnants ci-dessous: 01. Precast in Buildings: l’entreprise Enjoy Concrete L’ensemble du bâtiment se distingue par sa rangée d’arbres imprimés en béton et son surplomb spectaculaire.

(Donneur d’ordre & développeur: Enjoy Building – Architecte: Govaert & Vanhoutte – Entrepreneur: Valcke prefab beton – Bureau d’études: Cobe/Studiebureau Wittouck – Produits préfabriqués: Enjoy Concrete) 02. Outstanding Precast: coupoles pour l’ambassade du Qatar Les cinq coupoles en béton constituent un véritable défi technique.

(Donneur d’ordre Embassy of Qatar – Architecte: M & J.M. Jaspers-J.Eyers & Partners – Entreprise générale: Louis Dewaele – Bureau d’études: Engitop BVBA - Produits préfabriqués: Prefadim) 03. Precast in infrastructure: Tour radar d’Ostende Cette tour spectaculaire est un phare 2.0, une forme architecturale hors du commun qui résulte d’un solide travail d’étude préalable.

(Donneur d’ordre & développeur: Autorité flamande (Domaine Mobilité et Travaux Publics, Département accès maritime ) – Architecte: E+W Eggermont – Entrepreneur général: West Construct – Bureau d’études: Technum-Tractebel Engineering - Produits préfabriqués: Loveld) 04. Small Precast: Pavage perméable “Virage” Il s’agit d’un produit à la fois esthétique et fonctionnel permettant l’infiltration durable de l’eau de pluie.

(Concept & production: Marlux) www.febe.be (Par Tilly Baekelandt) 04 DIMENSION

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PRODUCTSPOT

Zinco

Un nouveau système de toitures vertes à base de bioplastiques renouvelables Le fabricant et fournisseur de systèmes de toitures vertes Zinco a récemment présenté Natureline, un système composé de bioplastiques entièrement renouvelables.

Natureline a reçu en 2014 le prix Green Innovation Award aux Pays-Bas et le Galabau Award en Allemagne.

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Contrairement aux matières premières non-renouvelables, celles qui le sont ne s’épuisent jamais. De plus, une fois intégrées à des matériaux comme le bioplastique, elles présentent une bonne biodégradabilité qui ne nuit pas à l’environnement. Depuis quarante ans, ZinCo, pionnier et innovateur en matière de toitures vertes, travaille dans la cohérence à des solutions écologiques et respectueuses de l’environnement.

Pour l’entreprise, il est important de contribuer à l’amélioration du monde dans lequel nous vivons. A titre d’exemple, en théorie, 90% de tous les plastiques du monde pourraient déjà être fabriqués à partir de ressources renouvelables. Mais dans la pratique, un pour cent à peine est produit de la sorte. Il est vrai que cette situation se justifie par des raisons plausibles, comme par exemple le fait que les bioplastiques restent plus cher à produire que leurs équivalents conventionnels, mais le prix du processus de production ne cesse de baisser tandis que celui des combustibles fossiles ira en augmentant. Sans parler de l’économie de CO2 que représente l’utilisation des bioplastiques, qui contribue à réduire l’effet de serre.

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Nombreuses applications

avec l’Allemand Tecnaro GmbH. Un des matériaux de ce dernier a été spécifiquement mis au point pour des applications thermoformées, comme des éléments de drainage, et présente des propriétés comparables à celles du polyéthylène conventionnel.

L’élément de drainage de la série Natureline est fabriqué à base de canne à sucre, transformé durablement. Les nattes de filtrage et de protection se composent pour une bonne part de fécule de farine fermentée, un matériau résistant et aisé à traiter sur diverses machines, et qui est de plus facilement biodégradable.

Eric Werlot (Account Manager Belux) est convaincu que la voie empruntée avec Natureline marque le début de concepts plus durables pour les toitures vertes: “Les possibilités d’application des bioplastiques sont loin d’être épuisées, et les substances qui peuvent entrer dans leur fabrication sont appelées à se diversifier, sous la forme d’algues par exemple.

Notre ambition consiste à créer une bio-économie à part entière dans laquelle des particules fossiles seront remplacées par des matières premières renouvelables, dont l’énergie solaire et éolienne feront partie.

ZinCo a concrétisé le concept d’une toiture verte exclusivement composée de matériaux renouvelables en partenariat

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Organisation

T +32 (0)56 24 11 11 belgium@architectatwork.eu

@ATW_INTL #ATWBE WWW.ARCHITECTATWORK.BE

BELGIUM

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THE NETHERLANDS

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GERMANY

AUSTRIA

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SWITZERLAND

Media

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FRANCE

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Duco lance un système de ventilation économique et compact Duco Ventilation & Sun Control lance le Duco Reno System, un système de ventilation naturelle à la demande, compact et économique, entièrement sur mesure pour le marché de la rénovation en pleine croissance. Le système est un système de ventilation naturelle à la demande et son fonctionnement s’appuie sur des mesures de CO2 et/ou d’humidité.

Les mesures sont effectuées à l’aide de capteurs à installation simple et rapide, intégrés dans le ventilateur d’évacuation central, le DucoBox Silent.

Le DucoBox Silent est compact et fonctionne sans le moindre murmure. www.duco.eu

Deceuninck introduit sa nouvelle planche à clin structuré 167 Si Deceuninck doit sa renommée aux systèmes de portes et fenêtres, l’entreprise commercialise aussi un vaste assortiment de systèmes de recouvrement de façade. Aujourd’hui l’assortiment de planches se décline en bardages Standard, planches en PVC recouvert d’une couche de finition PVC rigide et bardages Premium, planches en PVC laqué ou filmé. Dorénavant la gamme Standard se complète par la nouvelle planche à clin structuré 167 (P 1036). www.deceuninck.be

Bulex lance sa nouvelle gamme Thermo MASTER Bulex vient de rénover toute sa gamme Thermo MASTER. Cette nouvelle famille de produits s’inspire du succès et de la technologie largement éprouvée de la gamme Thermo MASTER actuelle mais bénéficie de nouveaux développements lui permettant de garantir un rendement énergétique encore supérieur et davantage de confort, comme en témoignent l’intégration de l’échangeur thermique en aluminium/silicium, la pompe à haut rendement énergétique et la faible perte en mode de veille (3W). Cette combinaison permet donc de disposer d’un appareil extrêmement fiable affichant un cycle de vie très long. www.bulex.be

FAKRO lance fenêtre de toit à ventilation accrue La fenêtre de toit à rotation FTP-V6 P2 de FAKRO est équipée d’un clapet de ventilation réglable en continu au lieu d’une grille de ventilation et permet un plus grand passage d’air.

Ainsi, cette ouverture d’alimentation d’air réglable (OAR) assure un meilleur débit de ventilation. En plus de cela, FAKRO agrandit son offre en introduisant 4 innovations: une fenêtre plane pour toits plats Solar, une fenêtre plane pour toits plats praticable, une fenêtre pour toits plats qui assure aussi un accès au toit, une fenêtre pour toits plats plane dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. www.fakro.be

Separat • ALINEL, des portes sectionnelles intégrées à la façade

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Début 2015, l’Anversois SEPARAT architectural garage doors a intégré le système vertical en aluminium pour façades ALINEL à sa gamme de matériaux pour portes (sectionnelles) architecturales. Le joint qui sépare les panneaux est maintenu aussi fin que possible en phase de conception afin de ne pas interrompre la verticalité stricte des profilés en aluminium. www.separat.be/alinel

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Knauf Insulation présente Acoustiwall Knauf Insulation présente Acoustiwall, un panneau isolant rigide pour habitations mitoyennes avec ECOSE® Technology.

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Limeparts est aujourd’hui à la pointe de la fourniture de solutions globales pour projets de façades ventilées.

Concevoir avec le maître d’ouvrage et l’architecte le moyen d’obtenir la solution la plus efficace et le compromis le plus adéquat font de Limeparts un partenaire très fiable et impliqué.

Dans le cadre de sa philosophie du souci pour une qualité totale et de sa motivation à aboutir à une collaboration durable avec chaque partenaire, la société gère l’ensemble du processus afin de faire de chaque projet une réussite. Démarrant par l’étude préliminaire et l’ingénierie, poursuivi d’une production et d’un montage sous le slogan tout intra muros (en ce compris, la finition et le second-œuvre), elle joue systématiquement la carte de la flexibilité dans chaque collaboration et dans le planning rigoureux qu’exige la réalisation de tout projet de construction contemporain.

Avec sa façade éclairée Limeparts vous offre la solution parfaite pour une rénovation rapide, esthétique et économique de toute façade, y compris l’intégration de LED ce qui donne une allure spécifique et unique, sans charge supplémentaire sur la sous structure Visitez notre site web: www.limeparts.be Intéressé?

Contactez-nous pour tout conseil concernant le design pour votre façade !

Limeparts nv, GZ-Zone 8, Oosterring 21 B-3600 Genk T +32(0)89 62 09 11 info@limeparts.be www.limeparts.be

100% d’énergie renouvelable, 70% d’économies d’énergie Remeha introduit la Remeha Neptuna : la toute nouvelle pompe à chaleur Split-unit qui utilise l’air de manière optimale comme source d’énergie renouvelable.

Pourquoi la Remeha Neptuna ?

Fonctionnement silencieux : seulement 36 dBA, beaucoup plus silencieuse que les appareils ménagers habituels Haute performance : disponible avec une puissance de 4 à 27 kW Fiabilité jusqu’à une température de -20°C et un COP allant jusqu’à 4,2 (par A7/W35) Capacité suffisante pour le chauffage de ballons d’eau au contenu important Compresseur modulant avec fonction Inverter grâce auquel la pompe à chaleur peut moduler jusqu’à 30% de sa puissance maximale. Par conséquent : une économie supplémentaire jusqu’à 30% sur vos coûts énergétiques en comparaison avec une pompe à chaleur traditionnelle.

Le Power Receiver garantit un maintient de la puissance et de la température, même en cas de températures extérieures très basses. Des températures de départ d’eau jusqu’à 60°C sont alors possibles.

Koralenhoeve 10, 2160 Wommelgem Chaussée de Tubize 487, 1420 Braine l’Alleud

REPORTAGE NEW

Trilux Polaron IQ

RENSON® • RenoC+ube Une ventilation efficace ne doit pas être un obstacle en cas de rénovation. RENSON® le prouve avec le système de ventilation commandée à la demande RenoC+ube.

Des détecteurs dynamiques analysent 24 h/24 l’air d’extraction sur base de l’humidité et la présence et adaptent de manière intelligente le niveau de ventilation aux besoins réels des occupants. Le ventilateur est intégré dans l’évacuation en toiture et se trouve donc hors de la partie habitée, ce qui permet un fonctionnement silencieux. Le format compact convient parfaitement pour une intégration dans un faux-plafond ou entre les chevrons de toiture d’une extension. www.renson.be

L’élément de base de la famille Polaron IQ LED est un profilé lumineux rond offrant une liberté maximale dans les projets. Grâce à la richesse de la gamme, il est possible de réaliser de nombreuses combinaisons et d’adapter la conception lumineuse et le design des luminaires au domaine d’application. Un outil en ligne permettra de configurer simplement et rapidement le luminaire sur mesure, qui peut être facilement monté par une seule personne grâce à un concept intelligent de fixation. Existe également en applique murale. www.trilux.com

Vaillant élargit gamme de produits Vaillant lancera l’aroSTOR VWL 290, un boiler thermodynamique pour la production d’eau chaude sanitaire grâce à la technologie de la pompe à chaleur. Vaillant insistera également sur la garantie (5 ans, jusqu’au 30 juin 2015) exceptionnelle en Belgique de sa chaudière à condensation au gaz ecoTEC plus, une chaudière à condensation au gaz avec un brûleur modulant entre 20 et 100% de la puissance de la chaudière. www.vaillant.be - www.ecoTECplus.be

Reynaers Aluminium introduit le système CS 38-SL HI Reynaers Aluminium présente en primeur son système CS 38-SL HI, un châssis hyper isolé à trois chambres, avec profilé ultra compact garantissant de meilleures qualités thermiques aux portes et fenêtres. L’étroitesse des montants et leur look acier en font la solution idéale pour une architecture industrielle ou minimaliste, tant pour la construction d’habitations neuves que la rénovation ou le remplacement de châssis en acier, dont l’allure générale doit être conservée. Le système CS 38-SL HI existe aussi avec une structure grillagée. www.reynaers.be

Vandersanden Group Trois nouvelles couleurs dans la gamme de briques

Lancée en 2008, la fenêtre pour toit plat VELUX n’a cessé d’évoluer ces dernières années. Aujourd’hui encore, VELUX accroît le confort d’utilisation en proposant notamment une nouvelle télécommande à écran tactile. La philosophie reste la même: une solution éco-énergétique pour toit plat, qui augmente le bien-être grâce au réglage de l’apport de lumière naturelle et d’air frais. La tablette – qui s’initialise en un clin d’oeil – garantit un actionnement simple via un moteur invisible, intégralement dissimulé dans le cadre, comme le câblage. www.velux.be

DIMENSION

VELUX • La fenêtre pour toit plat offre de nouveaux avantages à l’utilisateur

Vandersanden Group présentera trois nouvelles briques lors. Les nouvelles couleurs de briques, Lima (une brique blanc ivoire avec des nuances marron-gris douces), Rega (une brique gris métal clair avec des nuances blanches et grises) et Brama (une brique gris-beige avec des teintes gris foncé et marron-gris qui tirent vers le noir) sont disponibles dans la gamme Impulse. Une association de couleurs modernes et de caractère avec des teintes nuancées. www.vandersandengroup.be

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Recticel Insulation • L’isolation Eurowall® 21 pour murs creux

Vigotec Akatherm • CERAwall, le nouveau système d’évacuation mural pour douche à L’italienne Les tendances d’aménagement des salles de bain évoluent. La salle de bain est plus que jamais un lieu de détente et de bien-être. Cerawall, le nouveau système d’évacuation mural pour douches à l’italienne, est synonyme pour précision sans compromis et finition avec amour du détail. www.vigotecakatherm.be

La valeur d’isolation particulièrement élevée et améliorée d’Eurowall® 21 (λd selon EN 12677 = 0,021 W/mK), un cas unique sur le marché des panneaux rigides d’isolation PIR, permet en effet une isolation plus mince et plus efficace.

Un niveau d’isolation équivalent nécessite 10% d’isolation en moins. Dans les maisons passives ou les habitations quasi neutres en énergie, l’isolation Eurowall® 21 permet un véritable gain d’espace, car même pour un niveau élevé d’isolation, la largeur standard du mur creux suffit. www.recticelinsulation.be/be-fr

Wienerberger • Bellus: silhouette élancée, faible poids et couleurs inaltérables Avec Bellus, Wienerberger présente l’ardoise céramique la plus légère et la plus fine disponible pour l’instant sur le marché: un produit idéal pour remplacer d’anciennes ardoises et tuiles. Ces ardoises céramiques offrent également une plus-value indéniable en nouvelle construction. Grâce à leur ligne contemporaine élancée et aux accessoires assortis, les toits revêtus d’ardoises céramiques Bellus arborent un look extrêmement épuré et contemporain. www.koramic.com

ISOVER Insusafe Plus Wood Une solution complète d’insufflation des structures en bois - même les plus complexes -, totalement ininflammable, écologique, hydrophobe et présentant la meilleure valeur d’isolation du marché (λD 0,034 W/mK pour 35 kg/m3). Voilà quelques-uns des atouts des flocons de laine de verre Insulsafe Plus Wood d’ISOVER. Combinés aux Vario KM Triplex et Vario KB1 Patch, ils constituent une solution d’isolation complète pour les structures en bois (horizontales et verticales, murs et toits en pente), en particulier pour les ossatures bois. www.isover.be

Zehnder • Des convecteurs puissants pour une diffusion efficace de chaleur dans tout intérieur Les nouveaux convecteurs Zehnder Stana et Lateo conviennent pour les habitations et les bâtiments non résidentiels. Un design épuré et compact lié à une haute performance, en modèle mural ou à poser.

Avec des raccords incorporés invisibles. Disponibles en version de base avec convection naturelle et en version Neo avec ventilateurs intégrés pour une convection forcée. www.zehnder.be

ERCO Site - Mettre en relief les structures murales

DIMENSION

L’éclairage vertical en extérieur prouve combien la lumière caractérise et modèle l’image nocturne d’une ville, combien elle agit comme la quatrième dimension de l’architecture. Avec l’appareil à faisceau mural rasant Site, ERCO propose une nouvelle solution d’éclairage des façades qui répond à une technique ultra-perfectionnée. www.erco.com

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VOLA Round shower Uniquely refreshing. Visibly VOLA.

VOLA Studio Tour & Taxis Havenlaan 86C 1000-Bruxelles Tel.: 02 465 96 00 sales@vola.be www.vola.be

Eternit est éditeur de plusieurs magazines d'architecture comme A+D Revue, extrArchitecture, Best of Slates 1, 2, 3, ...

... et très bientôt Best of Slates 4

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