DIMENSION 37 - FR by dimension magazine

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

ANNEE 9 JUI-AOU-SEP 2015 - N37

DIMENSION

Bureau de dépot Ostende X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

ARCHITECT@HOME LUC VANHOUT - ARCHITECTS IN MOTION • UNE VILLE EN IMAGE LA LOUVIERE • PROJET ECOLE TEMPORAIRE DE NEDER-OVERHEEMBEEK PAR V+ • TECHNIQUE TRAVAIL EN EQUIPE DE CONSTRUCTION: COMMENT S’Y PRENDRE? • TENDANCES POP UP MY BATHROOM

Photo: Le bâtiment avant amorphe de la Maison du Travail de la connaissance - Fraunhofer IAO, Stuttgart ©TRILUX - voir p55

Le favori numéro 1 pour les toitures plates, maintenant encore mieux équipé. Avec l’isolation Eurothane® Bi-4, nous mettons la barre encore plus haut pour les toitures plates. Ce successeur d’Eurothane® Bi-3 possède une valeur isolante améliorée (lambda = 0,026W/mK), un revêtement unique et très peu poudreux, ainsi qu’une âme en mousse PIR pour une meilleure protection contre les incendies. Et pour évacuer rapidement les eaux de pluie, son petit frère avec pente intégrée Eurothane® Bi-4A bénéficie des mêmes améliorations. Toutes ces nouveautés permettent au leader incontesté de rester toujours en tête. Et à vous d’isoler encore mieux. Découvrez nos nouvelles solutions d’isolation sur www.recticelinsulation.be.

ARCHITECT@HOME Luc Vanhout - Architects in Motion

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HELPDESK

REPORTAGES Des ardoises en fibres-ciment pour ancrer un centre de wellness dans le Pays des Colline Les fenêtres de toit Thermo FTTU81 conviennent parfaitement aux maisons passives de rangée Des réunions efficaces dans l’ère du multimédia Des raccords et des canalisations de haute qualité pour l’hôpital Sint-Franciskus Des diffuseurs plafonniers discrets pour le Vaartijk Business Center La discrétion dans la forme et l’essence Un moulin reconverti en immeuble à appartements BB LEDlightpipes éclairent station de métro Gare de Bruxelles-Midi Un concept de blocs minces ouvre des opportunités pour les rénovations Un cas d’école de rénovation de patrimoine en béton Des techniques d’isolation durables et revêtement de façade pour projet vert L’aluminium colore en rouge la nouvelle icône de la ville Une architecture visionnaire demande des solutions individuelles pour l’éclairage Une nouvelle finition de surface relie le présent et le passé

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TECHNIQUE Travail en équipe de construction: comment s’y prendre? 19

UNE VILLE EN IMAGE: LA LOUVIERE

PROJET Ecole temporaire de Neder-over-Heembeek par V+

TENDANCES: POP UP MY BATHROOM

EVENT Conférences à Climatechno

MEDIA

PRODUCTSPOT

NEW

Les marchés publics: opportunité ou jeu de hasard? Saviez-vous que les marchés publics représentent environ un tiers du chiffre d’affaires de la construction? Malheureusement, en l’occurrence, les pouvoirs publics ne sont pas toujours un modèle d’application. Une enquête du G30 (l’association des plus grands bureaux d’architectes belges) a démontré que chaque marché public émis pour les services architecturaux dans notre pays en 2013 représentait un coût moyen approchant les 190.000 euros uniquement en frais de personnel, supportés tant par les pouvoirs adjudicateurs que par les bureaux d’architectes participants. Pour les pouvoirs publics, les coûts d’évaluation des participants dépassent les 47.000 euros par dossier, et si l’on divise le montant restant par le nombre moyen de candidats par marché (six), on arrive à un coût dépassant les 23.000 euros par bureau. Un marché sur dix est arrêté en cours de procédure, de sorte que lorsque c’est le cas, tous les coûts passent au bleu. Pour les autres marchés, les architectes ont une chance sur cinq de l’emporter. Dans la majorité des cas (70%), les autres participants n’ont droit à aucune rémunération, et elle est symbolique pour les 30% restants. Ces chiffres arides démontrent que les marchés publics censés représenter des opportunités s’apparentent plutôt à un jeu de hasard dans la pratique... Mais il y a de l’espoir. Fin avril 2016, notre législateur devra transposer la nouvelle Directive européenne de 2014 sur l’attribution des marchés publics dans la législation fédérale. Dans cette directive, l’Union européenne met l’accent sur le développement durable. Or, pour obtenir des résultats durables, l’expertise des architectes, urbanistes, architectes paysagers et autres créateurs est indispensable. Encore faut-il qu’ils puissent aborder la mission dans des conditions correctes et économiquement viables. Cela présuppose une approche entièrement différente de la thématique des marchés publics. Espérons que le législateur s’en rendra compte à temps. Quoi qu’il en soit, nous ne manquerons pas de le lui rappeler.

PREFACE

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Le client demande de recouvrir sa façade d’une isolation et d’un crépi (épaisseur 13 cm), mais la façade se trouve sur la limite de la parcelle. Est-ce qu’une finition supplémentaire peut être apposée dessus? Est-ce que le voisin peut refuser ceci? Est-ce que cette partie de sol doit être reprise? Le revêtement s’arrête de toute manière à 5 cm au-dessus du niveau du sol.

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

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1. De cette question, on déduit que la façade latérale de votre client se trouve jusque contre la limite de la parcelle du fonds contigu.

Periodicité Trimestrielle Rédactrice en chef Tilly Baekelandt T +32 (0)56 33 42 72 tilly.baekelandt@fcomedia.be Rédaction Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq, Alex Baumans, Michel Hanoulle Publicité - conseil Katja Wijffels GSM +32 (0)473 86 59 70 katja.wijffels@fcomedia.be Conception graphique marieke.veys@fcomedia.be Editeur responsable FCO Media: Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies - T 056 77 13 10

Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

2. En principe on ne peut dépasser cette limite de parcelle sans l’autorisation du voisin. Le voisin, de cette manière, est non seulement propriétaire du sol mais aussi de l’»air» qui se trouve perpendiculairement au-dessus de son terrain. Pour autant que l’isolation et le revêtement soient appliqués contre la façade latérale actuelle, on commettrait une infraction au droit de propriété du voisin. Il peut donc, en principe, aussi en demander le retrait. Il faut par conséquent, obtenir l’autorisation du voisin afin d’éviter d’autres problèmes ultérieurs au niveau des preuves. Pour avoir une sécurité juridique complète, le sol peut ou bien être racheté ou une servitude de recouvrement peut être fixée. 3. Le voisin ne peut pas refuser tout bonnement de donner son autorisation. Pour autant qu’il n’y trouve (presque) aucun intérêt, un refus peut être considéré comme un abus de droit. Dans ce cas, le refus reste toujours contestable devant le tribunal. Le refus d’apposer un revêtement constituera presque dans tous les cas un abus de droit. La propriété du voisin n’en subira quasiment aucun préjudice. Le préjudice pour le fonds propre, par le fait de ne pas pouvoir apposer de revêtement de façade est bien plus grand. A cause de l’épaisseur conséquente de l’isolation, les choses peuvent prendre une autre tournure. L’isolation, peut en principe aussi être apposée sur la face intérieure de la façade latérale. En fonction des circonstances concrètes, le voisin peut alors, dans certains cas déterminés, disposer d’un intérêt valable de refuser cette transformation. Par exemple, si le recouvrement provoque une gêne sur un chemin d’accès sur la parcelle du voisin ou le rend plus difficile ou réduit les possibilités de constructions futures du voisin. Nick Pluim, GSJ Avocats

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Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

HELPDESK

«chien assis» supplémentaire dans une habitation qui a été réceptionnée provisoirement il y a 5 ans. Cela s’est très mal terminé avec le précédent architecte. Un expert de l’assurance a déjà rédigé un document qui détaille les dommages subis. Pour séparer la responsabilité décennale des deux missions, je voudrais faire réaliser un état des lieux. L’architecte précédent doit-il également le cosigner? Il serait effectivement très utile de faire rédiger un rapport d’expertise. Il serait bon d’y annexer le rapport de l’expert. Il n’est pas important que l’architecte précédent le signe ou non. Ce qui est surtout important est que celui-ci soit signé par le maître d’ouvrage parce que le premier but de ce document est de séparer votre mission et votre responsabilité de celles de l’architecte précédent, de sorte que le maître d’ouvrage ne puisse utiliser votre intervention pour reporter sur vous des problèmes déjà existants.Il est de plus aussi important qu’il soit clairement repris dans votre contrat, à quelle phase du projet vous commencez votre mission, en d’autres termes que vous décriviez très précisément en quoi consiste votre mission. De plus, il est recommandé de prévoir une clause dans laquelle est indiquée que vous ne portez aucune responsabilité pour ce qui était la mission de l’architecte précédent. Michel Van Droogenbroek, CEA Belgium

03 Un donneur d’ordre, dans le cadre d’un marché public, impose une amende suite à un retard de livraison de documents. Peut-il retenir cette somme d’une facture ultérieure ? Sur ce point, il peut être fait référence à l’article 46 du RGE (AR du 14 janvier 2013) qui stipule que les amendes de retard sont indépendantes des sanctions prévues dans l’article 45 du RGE. Les pénalités de retard sont exigibles sans préavis par la simple expiration du délai d’expiration sans établissement d’un procès-verbal et sont automatiquement appliquées au nombre total de jours de retard. Il faut également faire référence à l’article 72 du RGE qui prévoit la possibilité d’une indemnisation. L’article 72 stipule: « Toute somme due au pouvoir adjudicateur dans le cadre

de l’exécution du marché est imputée en premier lieu sur les sommes qui sont dues à l’adjudicataire à quelque titre que ce soit et ensuite sur le cautionnement.» Le fait que cette compensation soit possible dans le chef du pouvoir adjudicateur ne signifie pas pour autant que l’application de la pénalité de retard ne puisse plus être contestée. A cet égard, il convient de se référer à l’article 50 du RGE qui stipule: § 1. L’adjudicataire obtient la remise d’amendes appliquées pour retard d’exécution: - 1° totalement ou partiellement, lorsqu’il prouve que le retard est dû en tout ou en partie, soit à un fait du pouvoir adjudicateur, soit à des circonstances visées à l’article 56, survenues avant l’expiration des délais contractuels, auxquels cas les amendes restituées sont de plein droit productives d’intérêts au taux prévu à l’article 69, à partir de la date à laquelle le paiement y afférent aurait dû intervenir; - 2° partiellement, lorsqu’il y a disproportion entre le montant des amendes appliquées et l’importance minime des prestations en retard. Cette disproportion est considérée comme établie si la valeur des prestations non achevées n’atteint pas cinq pour cent du montant total du marché, pour autant toutefois que les prestations exécutées soient susceptibles d’utilisation normale et que l’adjudicataire ait mis tout en oeuvre pour terminer ses prestations en retard dans les meilleurs délais. § 2. L’article 52 est applicable aux faits et circonstances invoqués dans les demandes de remise d’amendes visés au § 1, 1° § 3. Sous peine de déchéance, toute demande de remise d’amendes est introduite par écrit au plus tard nonante jours à compter: - 1° du paiement unique ou du paiement déclaré fait pour solde, pour ce qui concerne les marchés de travaux; - 2° du paiement de la facture sur laquelle les amendes ont été retenues, pour ce qui concerne les marchés de fournitures et de services.” Une attention particulière doit être portée au § 3 de l’article 50 qui établit les délais endéans lesquels, sous peine de déchéance, le remboursement doit être demandé. Joris Wouters, GSJ Avocats

Le helpdesk de NAV a pour but de répondre aux questions de première ligne de ses membres dans un délai raisonnable de quelques jours. Dans cette optique, NAV fait appel à un réseau de conseillers et spécialistes: architectes, UNIZO / Fédération des Professions Libérales, SBB Accountants et Adviseurs et le bureau d’avocats GSJ Avocats et le bureau d’advis VEKMO. NAV et les personnes consultées ne sont pas responsables du contenu et de l’interprétation des réponses données. DIMENSION

02 Je souhaite introduire un permis de construire pour le placement d’une lucarne, type

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Luc Vanhout – Architects in Motion

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«Pour moi, l’architecture est inconditionnelle»

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On ne s’étonnera pas d’apprendre que Luc Vanhout est littéralement imprégné par l’architecture, un secteur dans lequel son arbre généalogique est enraciné, tout comme dans la construction. Son père, l’architecte Carli Vanhout, issu d’une famille d’entrepreneurs réputée, a épousé la fille aînée de l’architecte provincial Jozef Schellekens et a dirigé avec son beau-frère Paul Schellekens le bureau d’architectes Atelier Vanhout – Schellekens & Ass. Dans les années 1960, celui-ci a été à l’origine de ce que l’on connaît aujourd’hui comme l’École de Turnhout. «Dans leur atelier, mon père et mon oncle exploraient les limites, et pas seulement celles de l’architecture», évoque Luc Vanhout. «Dès 1974 déjà, ils ont créé une société pour organiser leur bureau... Ce qui leur a valu une convocation de l’Ordre. Fautes de possibilités dans leur propre pays, ils ont assuré leur responsabilité chez Lloyds à Londres.» L’entretien se déroule dans la demeure que son grand-père, Jozef Schellekens, a créée pour lui-même en 1936, et qui fut la première maison en architecture brique moderniste de la région. La double maison est aujourd’hui intégralement protégée comme monument, mais à l’époque, elle était mal vue et son grand-père tirait le diable par la queue... Jusqu’à ce qu’en 1937, il soit nommé à 28 ans architecte de la province d’Anvers sur nomination de son prédécesseur Jules Taeymans. Dans cette fonction, il a notamment dessiné le théâtre en plein air du Rivierenhof à Anvers, le bâtiment en demi-cercle de la plage du Zilvermeer à Mol ainsi que nombre d’écoles et de bâtiments publics. Après avoir hérité de la maison, et en concertation avec la famille, Luc Vanhout et Bart Janssens d’Architects in Motion l’ont entièrement rénovée dans l’esprit du projet original et sous l’œil attentif du patrimoine immobilier. La restauration a fait partie de Turnhout 2012, Ville culturelle de Flandre. La maison est aujourd’hui le point de départ du circuit architectural organisé par ArTur, le centre pour l’architecture, l’urbanisme et le paysage en Campine.

L’architecture est un débat adulte Pour sa part, Luc Vanhout a étudié à l’Académie des BeauxArts à Gand à l’époque où elle abritait encore une formation en architecture. «J’avais commencé à Anvers, où je logeais chez l’architecte Georges Baines et suivais les cours de mes oncles Paul Schellekens et Karel Beuten. Ce statut à part avait plus d’inconvénients que d’avantages, et mieux valait dès lors étudier dans l’ombre à Gand. C’est là que j’ai rencontré des architectes comme Eric Baillu, Johan Baele, Jo Crepain et Hendrik Hendrickx, autant de professeurs qui ont lancé un véritable débat sur l’architecture. C’est ce qui explique que pour moi, l’architecture soit de plus en plus un débat qui ne peut être mené sans engagement ou avec des réserves. Un jour, j’ai demandé à un de mes camarades d’études ce qui l’avait amené à opter pour l’architecture; il m’a répondu «j’ai fait un choix réfléchi entre trois métiers: médecine, droit et architecture.» Pour moi, c’était incompréhensible: L’architecture est une vocation, pas un choix. Elle ne devient un métier que lorsque la loi de 1939 entre en scène.» Après ses études, il commence comme stagiaire à l’ Atelier Vanhout – Schellekens & Ass. «J’ai modernisé et agrandi le bureau, tout en le préparant pour le 21ème siècle. Après le départ de Paul Schellekens, nommé professeur à Anvers, et le décès inopiné de mon père en 2000, je me suis demandé ce que j’allais faire. L’approche, jusqu’alors habituelle, des stagiaires qui venaient apprendre le métier pour ouvrir leur propre bureau ensuite, ne me plaisait pas. Elle ne nous permettrait jamais d’accumuler les compétences et nous obligerait à toujours recommencer à zéro. A l’époque, la culture actuelle de partage ne faisait pas encore partie du vocabulaire social. Le tout était de savoir comment nous pouvions élargir durablement nos compétences en unissant nos forces. C’est avec l’architecte Bart Janssens que j’ai mis l’idée au point. Elle a donné naissance à la création d’Architects in Motion en 2004, un nom que nous avions volontairement détaché des personnes. Bart et moi en sommes actuellement les architectes-administrateurs/associés. Nous avons aussi un partenariat avec six associés seniors et juniors de talent. Notre coopération réunit toutes les tâches nécessaires. Les partenaires partagent leur connaissance et leur savoir-faire dans une forme poussée de solidarité. On crée ainsi un cadre confortable et les esprits créatifs sont délivrés de leurs soucis. En unissant nos forces, nous pouvons aussi mettre sur pied des services de support comme un secrétariat, un concepteur graphique et un office manager, ce qui donne encore plus de temps aux architectes pour se consacrer à l’essence de leur passion. L’un de nous est toujours présent aux réunions utiles comme les congrès, les journées d’étude et les formations. Les connaissances récoltées sont partagées entre nous et dis- » DIMENSION

«Je me lève, je vais me coucher, je respire, je bois et je mange avec l’architecture», résume sobrement Luc Vanhout (54 ans) pour expliquer sa relation avec l’architecture au terme de notre conversation-marathon. «L’architecture, c’est une vocation» poursuit-il sur le ton de léger défi qui le caractérise. «Seulement, nous perdons parfois de vue que l’architecture est aussi un métier que nous devons exercer dans un cadre bien défini qui, pour l’instant, date encore de 1939.»

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tillées pour une utilisation quotidienne. Des réunions mensuelles permettent d’expliquer l’ensemble à tous les collaborateurs architectes, et pas seulement aux associés. Lors de séminaires, nous travaillons sur les devis, la documentation, la bibliothèque, le réseau informatique... Et de plus, notre radar est toujours actif. En tant que créateurs seniors, nous sommes constamment à la recherche de jeunes et nouveaux talents qui se voient accorder un maximum de chances. Nous nous efforçons de découvrir en quoi nos jeunes collaborateurs excellent, car l’intérêt est la meilleure des motivations. Notre culture spécifique fait le reste. Même un ‘autiste architecte’ trouvera sa place chez nous pour peu qu’il apporte une valeur ajoutée à notre projet.»

Donnez-nous un rôle plus important pour le Maître-architecte

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Son engagement pour le métier d’architecte ne se limite pas à son propre bureau. Il intervient régulièrement dans le débat plus large et s’efforce de peser sur le processus décisionnel. «Trop souvent, les architectes restent sur la touche par peur des répercussions ou par manque de temps. Mais si nous voulons encore disposer d’un cadre viable et utilisable dans dix ans, nous devons y travailler activement et oser prendre position. C’est pourquoi je me suis engagé, notamment via l’association professionnelle NAV, pour un futur rôle de Maître-architecte flamand quand le gouvernement flamand a revu la fonction. J’ai été impliqué dans la création de la proposition en dix points pour le futur rôle de Maître-architecte de la NAV, rôle qui a fini par recevoir bon accueil de tous les intervenants concernés lors du débat entre parties prenantes, et a ensuite servi de base à la récente décision du Gouvernement flamand. Grand a d’ailleurs été notre étonnement quand le gouvernement a décidé, en contradiction avec la déclaration de politique antérieure, de ne pas héberger la fonction de Maître-architecte au sein de l’Agence de

«La compartimentation, l’absence de coopération entre les agences de l’Autorité flamande, nous font perdre plus de la moitié de notre potentiel.» la gestion de l’espace public, mais de la ranger dans la politique générale du gouvernement comme nous l’avions suggéré. C’est une bonne chose, car un donneur d’ordre, par exemple un gouvernement ou un pouvoir public, doit pouvoir faire appel à un architecte ou à une équipe multidisciplinaire pour pouvoir traduire des idées et des ambitions en projets réalisables. Ceux-ci peuvent ensuite être implémentés par l’exécutif, en l’occurrence les agences, et de préférence avec une approche transversale. Un rôle plus important pour le Maître-architecte avec un mandat étendu et avec une équipe multidisciplinaire est à mon avis le seul moyen de dépasser la compartimentation actuelle. Entretemps, je travaille avec quelques collègues enthousiastes et motivés, à l’initiative et sous la houlette de la NAV, sur quelques autres questions qu’il est urgent de mettre à plat. Prenons quelques exemples. A un moment où les honoraires subissent une pression immense, la manière discutable dont de nombreux pouvoirs publics, et même certains donneurs d’ordre particuliers, organisent les concours ou les candidatures pour les marchés d’architecture entraîne un appauvrissement global. Qu’attendons-nous pour définir ce cadre nous-mêmes? La manière dont les équipes de construction sont composées actuellement, dans les marchés de type PPS et DBFM, impacte et sape la responsabilité et la tâche de l’architecte. Ce n’est tout de même pas à un établissement financier de définir à quoi doivent ressembler les bâtiments dans lesquels nos enfants suivront leur enseignement demain? Il faut impérativement que le prix le plus bas cesse d’être le seul critère d’attribution dans la manière dont les marchés publics seront organisés à l’avenir. En tant qu’architectes, nous sommes bien placés pour donner notre avis. Nous devons pouvoir jeter des ponts entre tous les acteurs

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présents sur le terrain au lieu d’accentuer les différences. On peut le tourner comme on veut, mais nous avons besoin les uns des autres.»

Qu’aurait été le Bernin sans le Pape Alexandre VII? Son engagement s’étend aussi à Turnhout, sa ville. Avec le projet Parkstad Turnhout, il a présenté voici dix ans un plan d’ensemble pour le développement régional, jusqu’au-delà de la frontière nationale. Une esquisse pour les transports publics, de nouvelles implantations de gares et de parkings, ainsi que la réalisation de chaînons manquants ont permis de poser les bases de la naissance d’une nouvelle Euregio Turnhout/Hoogstraten/Breda/Tilburg/Eindhoven, avec au centre Bar-le-Duc/Baarle-Nassau. Il a jeté l’éponge voici deux ans. «J’ai donné vie à ce projet voici dix ans. Quand j’ai laissé tomber, j’ai dû décompresser pendant un an, tellement l’adrénaline était élevée. Mais un architecte ne peut qu’apporter ses idées, il a besoin de donneurs d’ordre pour les mettre à exécution. Nous n’aurions jamais connu les projets du Bernin et de Michel-Ange sans les papes et autres donneurs d’ordre de l’époque. Parkstad Turnhout bénéficiait d’un large soutien, mais au moment où j’espérais enfin une percée, il s’est avéré que l’idée était devenue un pion de l’échiquier politique. Aujourd’hui, la réalisation d’un grand projet n’est plus possible qu’à condition de disposer d’un important soutien social et politique. Mais ce n’est pas grave: dans une ou plusieurs dizaines d’années, peut-être qu’une nouvelle génération reprendra l’idée.» A Turnhout, il n’en a pas moins un magnifique projet dans les starting blocks avec Architects in Motion: la rénovation du théâtre dans le centre culturel provincial De Warande. «Nous allons agrandir la scène pour qu’elle puisse accueillir des productions internationales, rehausser la tour du théâtre, créer un nouvel immeuble de service et renforcer la liaison entre les divers éléments de la maison de la culture. C’est une mission unique. A l’époque, mon père a été l’un des architectes qui ont participé à la construction de ce premier centre culturel de Flandre. Paul Schellekens, qui était alors en dernière année d’architecture à l’Académie anversoise, a choisi ce projet comme travail de fin d’études. Il a ainsi été possible de réfléchir à un niveau universitaire sur la nouvelle typologie, et de mettre immédiatement les résultats de cette étude en pratique. Aujourd’hui, nous pouvons revenir à ce projet

01. Maison communale de Meerhout. Un centre de services contemporain s’est niché dans le réseau à mailles serrées du centre. 02. Maison à Dordrecht, Pays-Bas 03 DIMENSION

03. La double maison moderniste de Jozef Schellekens.

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«Je ne veux plus m’entourer que de gens qui sont capables de jeter des ponts, au lieu de perdre mon temps en discussions sur qui a raison ou à gérer les egos ou le pouvoir.»

maison de mon grand-père. «Surtout, n’en fais pas un musée statique», a-t-il insisté. Mais alors, qu’en faire? Aujourd’hui, grâce à Architects in Motion, la maison a entamé une nouvelle vie. Les artistes et créatifs de tout poil y ont accès en échange de messages dans le Livre d’Or du profil Facebook de Josef Schellekens, de sorte que chacun puisse prendre connaissance de leur passage. Actuellement, la maison est occupée par le collectif B-I-N, un groupe d’artistes graphiques qui cherchaient un endroit où implanter un projet artistique

avec l’équipe d’AIM, en collaboration avec Paul Schellekens pour qui ce sera le point final de sa carrière. La boucle est bouclée.»

Remettre le Bauhaus à l’honneur 04. Mercedes Benz - Car Assistance Company à Turnhout: nouveau

L’anecdote du centre culturel nous ramène à l’endroit où se déroule notre entretien: la maison de son grand-père. «Eric Antonis, premier directeur de la Warande puis échevin de la Culture à Anvers, était ici comme chez lui. C’est lui qui a prononcé le discours inaugural après que j’aie restauré la

showroom.. Un escalier de musée traverse l’immeuble. 05. Maison de la culture De Warande à Turnhout. Agrandissement et rénovation du théâtre: vue d’artiste. 06. Maison sociale du CPAS de Lier, site Dungelhoeff. La rue intérieure relie ancien et nouveau.

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dans le centre de Turnhout. Nous avons fait en sorte qu’ils puissent s’installer dans un immeuble industriel vide d’un client en attendant le projet auquel travaille AIM pour le remplacer. Pendant ce temps, la Communauté flamande suspend les indemnités à payer pour les immeubles inoccupés: tout le monde y gagne. Nous avons aussi installé la bibliothèque architecturale d’Architect in Motion, qui a 80 ans d’âge, dans la maison de mon grand-père. Nous attirons aussi les créateurs et les libres penseurs pour, dans la tradition du Bauhaus, poursuivre une réflexion commune et multidisciplinaire

au sujet de l’architecture ou créer sans être distraits par un tableur Excel agaçant qui s’ouvre constamment en réclamant de l’attention. Tous ceux qui viennent ici sont impressionnés par l’ambiance sacrée idéale pour réfléchir de manière non conventionnelle.» (Par Colette Demil & Staf Bellens - Photos: Architects in Motion)

www.architectsinmotion.be www.jozefschellekens.be http://b-i-n.be

Architects in Motion

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A côté des associés Bart Janssens et Luc Vanhout, Architects in Motion a deux partenaires senior et quatre juniors. Le bureau compte 35 collaborateurs dont 28 concepteurs (architectes, ingénieurs-architectes, urbanistes, architectes d’intérieur, assistants architectes) qui représentent un bon mix d’âges, d’expérience et de savoir-faire. Le bureau fait aussi quotidiennement appel à une vingtaine d’équivalents temps plein par le biais de liens externes avec des ingénieurs en stabilité, des installations techniques acoustiques et autres spécialistes. Travailler en équipe de construction est une habitude depuis des dizaines d’années, tant pour les commandes de particuliers que les marchés publics. Les projets couvrent volontairement un large spectre de domaines et de typologies, et conserve encore des maisons unifamiliales qui font l’objet d’une approche intégrale incluant l’intérieur et l’architecture paysagère. AIM veut ainsi éviter l’immobilisme et l’ennui, briser les automatismes, en tablant sur le principe de l’interaction créative entre typologies. Le bureau est organisé en groupes de travail placés sous la direction d’un des partenaires. Les deux associés s’occupent surtout de la vision, de la création, de la régie, du soutien et de la composition des équipes multidisciplinaires. Ils estiment essentiel qu’un bureau ait la taille suffisante pour pouvoir suivre l’évolution rapide de la technologie, de la législation et des modifications d’autres segments de la profession. Pour leur approche, Bart Janssens et Luc Vanhout ne jurent que par la philosophie du rhizome du philosophe Gilles Deleuze et du psychiatre Félix Guattari appliquée aux connaissances et à la société. «Les rhizomes, ce système de racines souterraines d’une plante, forme un réseau sans début ni fin auquel on peut greffer de nouvelles entrées et sorties à l’infini, et qui n’a aucun point faible permettant de l’éliminer d’un seul coup de ciseaux. Ce concept peut s’appliquer à n’importe quoi. A l’évolution d’un bureau d’architectes, par exemple, où il faut pouvoir compenser la disparition d’un associé par une structure dans laquelle les partenaires peuvent entrer et sortir facilement. Mais elle est tout aussi valable pour la conception d’un hôpital, où il s’écoule facilement dix ans entre le concept et la livraison - une période au cours de laquelle la technologie médicale évolue énormément, de sorte que le ‘nouvel’ hôpital semble désespérément obsolète si l’on a pas tenu compte de ce facteur dès le départ.»

REPORTAGE

Des ardoises en fibres-ciment pour ancrer un centre de wellness dans le Pays des Collines

En entrant à Mainvault, commune de l’entité d’Ath, on aperçoit au fond du vallon un centre de wellness. Les lignes de l’immeuble, d’une sobriété minimaliste, rappellent la grange qui se dressait jadis au même endroit. «La présence d’un ruisseau a tout d’abord paru limiter notre liberté créative. Or, le lien entre l’eau du ruisseau et celle du centre permet de nombreuses synergies», explique l’architecte Etienne Holoffe de H&V Architecture. Grâce aux ardoises en fibres-ciment ALTERNA d’Eternit, le bâtiment se fond entièrement dans le paysage.

e maître d’ouvrage souhaitait trois choses pour son centre de wellness (sans dépassement de budget): qu’il traduise sans ambiguïté l’activité spécifique du wellness, que les zones d’accueil, humide et de soins soient strictement séparées, et que le confort de la clientèle soit assuré. Les architectes ont mis en oeuvre un projet de 397 m² qui, grâce à sa compacité et à son autonomie par rapport à la route de campagne et au paysage, possède une aura puissante. La structure portante se compose pour l’essentiel de maçonnerie, de béton armé et d’une ossature métallique. A l’intérieur, on découvre une série de locaux qui ont une relation évidente à l’eau. De nombreuses transparences spatiales donnent vue sur cette fonction partielle. La blancheur des matériaux utilisés, le niveau de l’eau et les reflets bleus des parties vitrées créent une atmosphère apaisante et intemporelle.

Un minimalisme intégré au paysage

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Etienne Holoffe du bureau montois H&V Architecture: «Nous voulions créer une forme archétypale, capable de s’intégrer pleinement dans le Pays des Collines, fût-ce a minima. Les contours nets du bâtiment, sans toiture faisant saille, sont en-

core soulignés par l’enveloppe extérieure composée d’un seul matériau - des ardoises en fibres-ciment. Leur forme pure et lisse ainsi que leur couleur légèrement saturée semblaient en faire le matériau de choix pour ce projet. Le choix s’est expressément porté sur des ardoises en fibres-ciment ALTERNA gris foncé (60 x 32, recouvrement double) d’Eternit, qui peuvent se poser aussi bien à la verticale qu’en oblique.»

Un pont piétonnier en bois et en métal Le format des ardoises en fibres-ciment ALTERNA s’accorde en outre très bien avec les rythmes des structures des grandes baies vitrées. L’enveloppe extérieure uniforme du bâtiment n’est interrompue que par des éléments boisés, comme cette série de fenêtres et la zone d’accès. Un pont piétonnier fait de bois et de métal traverse le ruisseau de Vériomplanque pour mener à l’entrée principale du centre de wellness. L’effet sculptural donne à l’ensemble une fonction de signal qui cadre avec sa vocation publique. (Par Philip Declercq - Photo: Eternit)

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REPORTAGE

Les fenêtres de toit Thermo FTTU81 conviennent parfaitement aux maisons passives de rangée

la demande du maître d’ouvrage, le concept est dérivé de la maison ‘look osb’ que l’architecte a construite pour elle-même. L’immeuble existant dans la Gentstraat a été démoli et sa structure modifiée en profondeur: la salle de bains, anciennement à l’arrière, est aujourd’hui côté rue. Elle donne sur le vide, entre rez-dechaussée et premier, et par conséquent sur la cuisine, ce qui procure l’expérience originale d’une vue sur la rue. Le projet s’est déroulé en collaboration avec l’entrepreneur De Noorboom et le négociant en matériaux de construction Eurabo, spécialistes des projets passifs. Le revêtement de façade extérieur est en lattes de plato verticales non traitées. L’escalier intérieur en hévéa se fond dans les parois OSB3 qui constituent la finition intérieure.

Look OSB dans les pièces de vie L’épaisseur totale de la paroi de l’ossature bois est de 45 cm, avec finition en panneaux OSB à l’intérieur et en toile et revêtement à l’extérieur. Aucun mur creux pour les canalisations n’est prévu. Les poutres en I ont été isolées à l’aide de flocons de papier (isolation soufflée). Les panneaux d’OSB ont été posés par-dessus et collés de manière étanche. «Une maison passive n’implique pas nécessairement le recours à de nouvelles techniques complexes. Ici, l’économie énergétique réside notamment dans des canalisations aussi courtes que possibles et une ventilation système D aux tracés courts», explique Lieselotte Steurbaut.

Dans la ligne du toit Le toit en bois court sur deux étages et recouvre la maison tel un manteau. Côté rue, il est percé par une fenêtre de toit FTT U81 à quadruple vitrage de FAKRO qui, placée pile dans la ligne du toit, attire le regard. Côté jardin, deux fenêtres de toit identiques sont percées à chaque étage. Avec ce type de fenêtre dont l’axe de rotation est décentré vers le haut, la charnière est environ 7cm plus haut par rapport au milieu géothermique de l’aile. Celle-ci s’ouvre en continu entre 0° et 45°. L’ouverture se commande à l’aide de la poignée du dessous, comme pour tous les modèles standard de la marque. Cette fenêtre de toit FTT U81 spécialement conçue pour les maisons passives et basse énergie a une valeur Ug de 0,3W/ m²K sur le vitrage. Combinée au raccordement Thermo extra-isolant, sa valeur Uw atteint 0,58W/m²K pour toute la fenêtre de toit. (Par Philip Declercq) www.albintra.be www.fakro.be www.stArchitecten.be DIMENSION

Une nouvelle maison passive à ossature bois a été construite sur une parcelle compacte située entre deux maisons de rangée à Audenarde. Le projet de l’architecte Lieselotte Steurbaut (stArchitecten) a permis de donner le jour à un immeuble mêlant une multitude de sources diversifiées d’éclairage naturel, de vues sur l’extérieur et de différences de niveau. Les fenêtres de toit Thermo FTTU81 à quadruple vitrage de FAKRO, distribués en Belgique par le fournisseur de produits spécialisés Albintra, ne se contentent pas de convenir parfaitement à un cahier de charges passif: elles sont aussi impeccablement assorties au toit en bois.

REPORTAGE

Des réunions efficaces dans l’ère du multimédia

des téléphones mobiles et autres équipements émettent des signaux Bluetooth ou à hyperfréquences sont limitées. La communication sans fil est sécurisée.

Un système de conférence actuel est incomparable avec ce qu’il se faisait il y a une bonne dizaine d’années. Parmi les nouveaux produits disponibles sur le marché, il y a notamment le système de conférence multimédia de Bosch qui permet aux entreprises d’utiliser des outils multimédias avancés pendant les réunions.

Enregistrement avec des images caméra HD L’usage de la Haute Définition ou de caméras HD permet d’enregistrer les conférences avec une grande qualité. De plus, l’image de l’orateur peut être automatiquement affichée à l’écran. Grâce à la HD-SDI (Serial-Digitale-Interface) spécialement développée par Bosch, il est possible de traiter rapidement les images pour les synchroniser avec le son. La combinaison avec les caméras HD donne une dimension supplémentaire aux réunions d’affaires.

Live webcasting

DIMENSION

e système de conférence multimédia DCN de Bosch propose du texte, de l’audio et de la vidéo aux participants via le réseau ou internet. Ceux-ci peuvent alors idéalement présenter leurs documents lorsqu’ils prennent la parole. Ce système s’utilise de manière intuitive et aucune formation spécifique n’est exigée. Comme les documents présentés en réunion sont numérisés, des économies substantielles peuvent être réalisées en papier et en encre. Le système de conférence multimédia DCN est fondé sur la technologie IP. Les fonctionnalités peuvent être étendues avec des logiciels et des applications sans pour adapter le hardware. Le système est protégé contre les accès non autorisés et le sabotage.

L’organisation de conférences à distance prend de plus en plus d’importance chez de nombreuses entreprises. Les personnes ne pouvant pas assister à une réunion peuvent la suivre à un autre moment via la fonctionnalité DCN webcasting. Cette solution permet aussi de créer une archive de conférences, ce qui augmente l’engagement des collaborateurs et réduit les coûts. Les entreprises qui organisent des formations ou des conférences disposent là d’un bon outil de marketing. Les images peuvent être rendues publiques ou l’accès peut en être protégé. Le webcast viewer peut être adapté au style de l’entreprise et être intégré au site web du client.

Des conférences sans fil

Identification des participants

L’installation d’un système de conférence dans un local implique souvent des adaptations, comme le perçage de trous et la pose de câbles. Le système de conférence multimédia DCN fonctionne sans fil et s’installe et se démonte un minimum de temps, ce qui optimalise l’occupation des locaux disponibles. L’installation est simple et facile à manier. Les interférences

Des cartes ID personnalisées permettent d’enregistrer automatiquement la présence d’un collaborateur à une réunion. L’enregistrement manuel fait donc partie du passé, ce qui fait gagner du temps. www.boschsecurity.be

Forme claire, matériaux naturels Gira Esprit Linoléum-multiplex

Distinctions: Gagnant ICONIC Awards 2014, Plus X Award, Meilleur produit de l’année 2014, Plus X Award pour haute qualité, design et fonctionnalité 2014 www.gira.be Batibouw 2015 Hall 9 Stand 219

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Gira Esprit linoléum-multiplex réunit pour la première fois dans un programme d’interrupteurs deux matériaux naturels parfaitement complémentaires: Linoléum et multiplex sont issus de matériaux renouvelables et appréciés depuis toujours par les architectes et designers pour leur robustesse et leur polyvalence. Des cadres de finition en six teintes attrayantes offrent de nombreuses possibilités de combinaisons pour l’aménagement intérieur. Gira Esprit linoléum-multiplex est le choix idéal pour les concepts d’aménagement privilégiant une forme claire et des matériaux naturels.

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ISOTEC fournit dès à présent également isolation PUR de 140 mm et 160 mm d’épaisseur De par les exigences d’isolation plus accrues, ISOTEC® a réussi à fabriquer également des panneaux de 140 mm et 160 mm. Le système ISOTEC® est un panneau composé en polyuréthane rigide recouvert d’aluminium gaufré pure. L’ISOTEC® XL (toiture), est une évolution de la version standard, l’ISOTEC® LInEa (toiture et façade) et l’ISOTEC® PaRETE (façade) ont completé la gamme. Avec ses 30 ans d’expérience ISOTEC® suit continuellement les évolutions des exigences du marché au niveau de l’isolation de toiture et de façade. La distinction avec d’autres systèmes se situe principalement dans la latte métallique intégrée et les panneaux entièrement fabriques sur mesure. Les panneaux ISOTEC® XL et LInEa se placent à l’exterieure de la toiture, sur les chevrons ou les fermes et forment ainsi un bouclier isolant sans interruption et sans ponts thermiques allant de 80mm à 160mm d’épaisseur. L’ ISOTEC® LInEa et PaRETE permettent également une isolation thermique très forte des façades sans ponts thermiques jusqu’à une épaisseur de 160 mm.

Travail en équipe de construction: comment s’y prendre?

TECHNIQUE

1er groupe d’expérience commun regroupant entrepreneurs, architectes et bureaux d’étude Au printemps, les groupes de travail communs sur le travail en équipe de construction ont débuté à Lokeren. De nombreux architectes y ont participé. L’objectif consistait à mettre les entrepreneurs, architectes et bureaux d’étude en contact et de découvrir quelles étaient les préoccupations de chacun. En effet, le travail en équipe de construction diffère considérablement du processus traditionnel.

L’équipe de construction dans la pratique - expériences en tant que concepteur Le coup d’envoi de la soirée a été donné par l’architecte Bart Verheyen de la scrl Stramien (Anvers), qui témoignait en se basant sur sa pratique quotidienne. Sa devise: «Travailler de façon complémentaire plutôt que linéaire». A l’aide d’un fil conducteur bien structuré utilisé par son bureau, il a abordé le travail en équipe de construction étape par étape, depuis l’établissement d’un budget avec le maître d’ouvrage, d’un ti-

ming et d’un programme jusqu’à la sélection d’entrepreneurs permettant de mettre sur pied un projet définitif. La phase d’exécution permet à tous les membres de l’équipe de recueillir les fruits du colossal travail de préparation effectué durant le trajet préalable. Le maître d’ouvrage reçoit un bâtiment de qualité dans les budgets et les délais impartis. Les entrepreneurs sont souvent invités à rejoindre l’équipe suite à une collaboration précédente, ou à l’initiative d’un autre membre. L’entrepreneur choisi doit bien entendu avoir l’état d’esprit adéquat: il faut qu’il croie dans la formule, et que son personnel et son organisation soient capables de travailler dans ce cadre. De plus, il est indispensable de fonctionner à livres ouverts, ce qui présuppose dans le chef de l’entrepreneur une mentalité différente de ce à quoi nous sommes habitués dans le processus de construction traditionnel.

Construire est un travail d’équipe Gert Janssen, de Mathieu Gijbels sa, a succédé à Bart Verheyen pour partager les expériences de son entreprise. Il » DIMENSION

Het 4 jaar durende project ‘Werken in bouwteam, een innovaPrévue pour une durée de quatre ans, le projet ‘Travailler en équipe de construction, un processus innovant’, qui bénéficie du soutien de l’IWT et de la collaboration de la NAV, d’ORI, de la Bouwunie et de la Vlaamse Confederatie Bouw, soutient les professionnels de la construction qui travaillent au sein d’une équipe de construction ou qui souhaitent le faire. Le projet a pour ambition d’expliciter divers aspects juridiques du travail en équipe de construction.

TECHNIQUE

a mis l’accent sur le modèle de coopération, qui privilégie la sérénité du maître d’ouvrage. Il a également insisté sur l’évolution du processus de construction dans l’avenir: normes environnementales plus strictes, augmentation du coût de l’énergie, évolution du personnel... Ces changements comportent leur lot de défis pour le partenaire professionnel de la construction. Le travail en équipe de construction permet de surmonter d’éventuels obstacles ou des challenges particulièrement ardus à un stade précoce du processus, de manière à éviter les problèmes en cours d’exécution.

Beaucoup de questions et de problématiques en suspens Les participants ont eu l’occasion de poser leurs questions durant la pause. Elles ont été rassemblées par le modérateur Jan Bosschem (CEO d’ORI) puis présentées aux intervenants, de manière à recevoir les réponses collectives (résumé écrit) suivantes:

DIMENSION

- Principe de l’équipe de construction et choix des participants? La formule convient-elle à tous les types de projet? En tant qu’architecte ou entrepreneur, comment intégrer une équipe de construction? Une équipe de construction peut-elle inclure des entrepreneurs spécialisés en plus d’un entrepreneur général? Quel est le rôle des fabricants? Et comment définir les objectifs du projet? Réponse des intervenants: les objectifs sont initialement fixés par le maître d’ouvrage, mais sont ajustés avec l’aide des professionnels de la construction au fur et à mesure des conversations menées dans l’équipe. Toutefois, il n’est pas toujours

possible d’ajuster le projet, par exemple lorsque le budget du maître d’ouvrage est utopiquement bas. Autre exemple: les règles d’urbanisme ne permettent pas de concrétiser la demande du client. En d’autres mots, «le rêve ne peut pas toujours se réaliser à 100%». En ce qui concerne le champ d’application de la formule: l’équipe de construction est loin d’être uniquement destinée aux projets complexes: elle a également ses avantages pour des projets simples - pour autant que chaque partenaire réfléchisse dans cet esprit. Les sous-traitants peuvent également participer à l’équipe de construction, par exemple certains techniciens, les entrepreneurs chargés de l’ossature ou des fondations, etc. Dans la pratique, le sous-traitant est souvent amené par l’entrepreneur général, mais toujours en concertation avec l’ensemble de l’équipe. A la question: «Comment puis-je intégrer une équipe de construction?», les intervenants ont répondu que la solution passe par l’architecte, qui choisit de travailler avec des partenaires qu’il connaît. Mais l’inverse est aussi possible: un développeur de projet cherche un architecte qui trouve un avantage à travailler en équipe de construction. - Budgétisation: qu’en est-il des plus et des moins (travaux supplémentaires et supprimés)? L’objectif est de réduire au strict minimum les travaux supplémentaires, à cause justement des efforts fournis durant le trajet préalable. Si des coûts imprévus surviennent malgré tout, ils sont calculés de manière conforme au marché, et l’on

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- Problème du prix le plus bas La règlementation des marchés publics se caractérise systématiquement par l’attribution au prix le plus bas. Ce modèle devient rapidement conflictuel dans la mesure où il n’existe

plus ni marges ni vides permettant d’éliminer les imperfections. Dans les marchés publics, la formule d’équipe de construction n’est en général pas possible, car la loi ne la permet pas. On peut donc difficilement envisager que les pouvoirs publics soient ‘responsables pour l’équipe de construction.’ On peut néanmoins essayer d’élargir la mentalité de l’équipe de construction dans ce domaine. Reste à savoir comment les autres parties, par exemple le fonctionnaire dirigeant, réagiront. - Aspects contractuels/juridiques Pour répondre à la question: «Qui dirige? Qui décide?», les intervenants soulignent immédiatement que chacun reste tenu à sa propre responsabilité dans l’équipe de construction: les concepteurs portent la responsabilité de la conception, et les entrepreneurs sont responsables de l’exécution, etc. Et comment faut-il gérer les conflits? Si l’équipe est bloquée, c’est le maître d’ouvrage qui tranchera au final, d’autant qu’il a aussi un contrat individuel avec toutes les parties; Soulignons également l’intérêt d’un règlement de sortie correctement élaboré et définissant qui paie pour quels coûts. Idem pour le scénario d’une éventuelle faillite d’un des membres de l’équipe de construction. Dans une équipe de construction, les maîtres d’œuvre doivent bien entendu renoncer à l’idée de gains rapides, car la volonté de ‘presser le citron’ auprès de chaque professionnel afin de faire construire un bâtiment vite et bon marché n’est pas compatible avec l’esprit de l’équipe de construction. (Par Pieter De Groote) DIMENSION

commence par chercher s’il n’est pas possible de procéder à des glissements dans le budget de manière à absorber les principaux chocs. Dans ce cas, qui doit payer les suppléments éventuels qui ne peuvent être absorbés? Au lieu de répartir ces coûts en se basant sur le nombre de participants, on peut partir du poids ou de la proportion qu’ils représentent dans l’équipe de construction. Les dépassements budgétaires sont souvent réaffectés à un autre poste, ce qui permet de choisir une qualité meilleure ou plus élevée. Mais il est également possible de partager le produit entre tous les membres de l’équipe. Dans le processus traditionnel, les éventuels supplémentaires constituent normalement un avantage pour l’architecte, puisqu’il prélève un pourcentage sur le chiffre d’affaires. C’est pourquoi, dans la formule d’équipe de construction, ses honoraires sont fixés à l’avance. De plus, explique Bart Verheyen, le travail en équipe de construction peut entraîner des honoraires moins élevés. En effet, les délais d’exécution du trajet sont généralement plus courts car certains coûts de conception ou d’étude disparaissent. Il en va de même pour les entrepreneurs, dont les coûts sont souvent moins élevés que dans le processus de construction traditionnel où il n’est pas rare de voir des intervenants faire deux fois le même travail. Dans l’équipe de construction, en revanche, les efforts sont concertés.

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REPORTAGE

A Heusden-Zolder, l’Hôpital Sint-Franciskus a bénéficié ces dernières années d’une transformation et d’une rénovation en profondeur. Tant le projet de rénovation que la construction neuve ont été l’occasion de développer, sur le plan des techniques sanitaires, une étroite collaboration entre le bureau d’études De Klerck Engineering, la firme Geberit et Imtech Projects Alken. Durant la rénovation, les canalisations principales ont été remplacées par des modèles Geberit Mapress acier inoxydable et des raccords Geberit Mepla. Un choix qui s’est prolongé dans la construction neuve.

a rénovation et l’agrandissement de l’hôpital Sint-Franciskus à Heusden-Zolder s’inscrit dans le cadre d’un plan d’ensemble qui a débuté en 2006. Voici cinq ans, les services suivants ont été entièrement rénovés: chirurgie, médecine interne, gériatrie, quartier opératoire, soins intensifs, obstétrique et accouchement, et cage d’ascenseurs centrale. Avant le début de la rénovation et de la construction, qui compte 4 étages, l’établissement proposait 224 lits

reconnus. Les 35 unités qui s’y sont ajoutées correspondent à l’extension du service psychiatrique et à un service de séjour bref flambant neuf.

Efficace et fonctionnel Quelles étaient les exigences de la direction en matière de fonctionnalité de la construction neuve? «Elle voulait que les utilisateurs finaux aient largement voix au chapitre pour créer des services aussi efficaces que possible à leur égard. Les étages sont aménagés de manière à ce que tous les services qui entretiennent des contacts réguliers se trouvent au même niveau, de manière à réduire au maximum les pertes de temps lors du transfert de patients. Les salles d’opération, par exemple, sont au même niveau que les services de chirurgie», explique Peter Brouwers, directeur des services facilitaires. Par ailleurs, tout l’immeuble est chauffé et refroidi à l’aide d’un système de stockage froid-chaleur utilisant des pompes à chaleur.

Partenaire installateur spécialisé Les canalisations d’eau principales du bâtiment existant ont été rénovées en concertation avec le bureau d’études De Klerck Engineering de Bruges, la firme Geberit et l’installateur Imtech Projects Alken. Conseiller projet de Geberit et Project Team Leader, Danny Geukens accompagne les installateurs et les architectes dans les projets de soins et autres projets de construction en Province de Limbourg: «Ces conseils peuvent porter sur toutes les facettes possibles des projets en question: évacuation, alimentation, chauffage et refroidissement. Nous travaillons actuellement sur de nombreux projets de soins, comme l’hôpital Sint-Trudo à Saint-Trond, l’hôpital Sint-Maarten à Malines, ou encore l’hôpital Maas & Kempen » DIMENSION

Des raccords et des canalisations de haute qualité pour l’hôpital Sint-Franciskus

REPORTAGE

01. L’agrandissement de l’hôpital Sint-Franciskus englobe la construction neuve des blocs C, D et F sur un projet du bureau d’architectes Boecks. 02. Dans la nouvelle aile, Geberit Mapress acier inoxydable est notamment utilisé pour les applications solaires. 03. Une vue sur une partie du réseau de canalisations principales dans le nouvel espace technique. 04. Dans le projet d’agrandissement, ImtechProjects Alken a notamment posé 350 mètres de Geberit Mapress inoxydable et 4000 m de Geberit Mepla ©Geberit 02

à Maaseik. D’autres projets sont en cours dans des centres de repos et de soins. Nous travaillons souvent avec Imtech Projects Alken, car cet installateur est spécialisé dans le secteur des soins. Mais nous participons aussi à bien d’autres projets, notamment dans le cadre des Écoles de Demain.»

Canalisations: un diamètre n’est pas l’autre. Les travaux de rénovation portant sur le réseau de canalisations principales de l’hôpital ont été réalisés voici cinq ans, grâce à un partenariat entre le bureau d’études brugeois De Klerck Engineering et Imtech Projects Alken. «Initialement, nous avions choisi des canalisations Geberit Mepla, d’un diamètre allant jusqu’à 75mm, mais en fin de compte, nous avons préféré utiliser la gamme Geberit Mapress acier inoxydable à partir de 54 mm. Le problème était que, par manque de place, les nouvelles canalisations n’entraient pas dans les gaines existantes. En certains endroits, il a même fallu les intégrer aux cages d’escalier. C’est pourquoi nous avons choisi Mapress, un modèle en acier inoxydable encore plus solide. Ces canalisations peuvent être désinfectées par traitement chimique ou thermique. A fin de garantir une hygiène optimale, ces raccords peuvent être dotés d’un capuchon de protection dont la couleur varie en fonction de l’utilisation. Pour les applications standard, elles sont contrôlées pour des températures de fonctionnement de -30 ° à 120°C et une pression maximale de 1,6MPa (16 bars). Des joints spéciaux permettent d’élargir encore la palette de températures, par exemple pour les systèmes de chauffage solaire», poursuit Geukens.

Un choix qui s’est élargi à la construction neuve

DIMENSION

Jusqu’à 75mm de diamètre, la préférence est donc allée au modèle Mepla. Plus de 450 mètres courants de raccords et de canalisations de ce type ont été posés. Pour les endroits plus difficiles d’accès, où le facteur stabilité jouait un rôle essentiel, c’est Geberit Mapress qui a été utilisé à concurrence d’environ 1200 mètres courants. Un choix qui s’est élargi à l’agrandissement de l’hôpital, la construction neuve des blocs C, D et F selon un projet du bureau d’architectes Boeckx (Ostende) avec la pose de 350 mètres de Mapress acier inoxydable et de 4000 m de Mepla par l’installateur Imtech Projects Alken pour l’eau potable, et plus de 5000 m de Mapress acier carbone pour le chauffage et le refroidissement. Parmi les autres

applications du projet, citons les systèmes d’évacuation Geberit PE et les éléments de WC Geberit Systemfix, ainsi que le système Pluvia de Geverit, un système à sous-pression pour l’évacuation des eaux de pluie.

Applications solaires Pour préparer l’eau chaude sanitaire, l’hôpital va jusqu’à des températures de 60°C. «Le Geberit Mapress acier inoxydable est également utilisé pour les applications solaires. Il s’agit d’une canalisation identique, mais les joints sont spécialement destinés à cette application. Ils sont d’une part très résistants aux hautes températures, et de l’autre, ces canalisations ne sont pas destinées à l’eau potable», conclut Danny Geukens. (Par Philip Declercq) www.geberit.be

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REPORTAGE

Des diffuseurs plafonniers discrets pour le Vaartijk Business Center C’est sur une parcelle triangulaire qui faisait jadis partie des terrains de Bombardier, le constructeur brugeois de trains et de trams, que le Vaartdijk Business Center a été construit. Le maître d’ouvrage de cet immeuble de bureaux ‘à la milanaise’ est l’agence de communication DM&S. Cette réalisation hors du commun sur la Vaartdijk diffuse un sentiment académique. L’intégration de diffuseurs plafonniers de GRADA International est un des éléments qui attestent de la qualité apportée aux détails.

’immeuble se compose de quatre blocs de béton préfabriqué reliés côté rue par de grands auvents triangulaires parallèles aux rives de la Vaartdijk. Ils sont en crepy, un matériau à la texture douce qui cadre aussi parfaitement avec la philosophie des lieux. Chaque bureau donne une vue privilégiée sur la Vaartdijk. Dans le premier bloc, réservé à DM&S, on trouve en plus de l’entrée principale les fonctions communes (bistro, etc.) pour les entreprises en incubation qui louent des locaux dans le centre d’entreprises.

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L’an dernier, GRADA International, l’entreprise de Lokeren qui fournit notamment des diffuseurs plafonniers, a été reprise par Jan Stubbe et Luc Clarys. «Historiquement, la gamme de produits était très vaste, et nous avons voulu tirer une ligne claire», explique Jeff Stubbe, Product Manager de GRADA International. «Nous avons un rôle de fabricant et de

fournisseur de solutions. Nous pensons surtout à l’échelle des projets, et nous participons à la recherche de solutions à la mesure du client. L’accent est de plus en plus souvent mis sur l’aspect architectural. Nous disposons d’un service d’étude et d’un laboratoire pour préparer les projets et les valider au moyen de divers tests.»

Design discret Le Vaartdijk Business Center intègre plusieurs solutions de GRADA International. Les diffuseurs MCAS, par exemple, ont été modifiés pour présenter le même aspect que le faux plafond. C’est l’une des nouvelles évolutions en direction d’une finition très discrète. «Il existe plusieurs schémas pour insuffler de l’air frais dans un local, et ils se traduisent par des caractéristiques extérieures différentes», explique Nicholas Senaeve (Sales Engineer). «A la demande du maître d’ouvrage, nous avons opté pour un aspect uniforme qui se rapproche de celui du faux plafond. Dans cette optique, nous avons développé une variante basée sur un produit standard MCAS. Un diffuseur plafonnier qui, grâce à ses panneaux perforés spécifiques, garde le même aspect quel que soit le débit ou le schéma de diffusion. Ce panneau perforé est surmonté d’un panneau présentant un schéma de diffusion spécifique, pour un confort optimal. Le système ‘push-pull’ permet un accès facile au diffuseur, dont le côté intérieur se nettoie facilement. Le CS400, un diffuseur carré ajustable, a également été utilisé dans les bureaux. Cette solution architecturale s’adapte parfaitement aux profilés modulaires des plafonds. Enfin, des diffuseurs standard du constructeur sont intégrés dans le ‘Bistro’. (Par Philip Declercq) www.grada.com

Tout un art des détecteurs de fumée invisibles

Les détecteurs de fumée « invisibles » de Bosch de la série 500 sont extrêmement plats et s'encastrent au plafond. Grâce à leur esthétique transparente et à la possibilité d'application de bagues de couleur, ces détecteurs s’intègrent parfaitement à l'architecture. Grâce à leur surface lisse, les détecteurs n’accumulent pas la saleté et émettent un signal quand l'appareil doit être nettoyé. A l’intérieur, les détecteurs sont équipés d’un savoir-faire de qualité de Bosch. Plus d’informations ? Appelez le 056 300 240 ou consultez www.boschsecurity.be.

Un style intemporel grâce à Reynaers Aluminium Vos idées, tout comme les matériaux que vous utilisez, doivent pouvoir traverser les époques. Les profilés de fenêtre et de porte Reynaers Aluminium offrent des solutions fonctionnelles et esthétiques idéales que vous ne manquerez pas d’admirer avec fierté. Petits chefsd’œuvre de créativité et très polyvalents, ils sont du plus bel effet dans les intérieurs tant modernes que classiques, dans les nouvelles constructions et les constructions rénovées. De plus, ils sont très pratiques : ils nécessitent peu d’entretien, garantissent une excellente isolation et sont fabriqués dans des matériaux durables. www.reynaers.be

Qui voit loin, choisit Reynaers Aluminium

La discrétion dans la forme et l’essence Non loin du centre historique de Gand, l’atelier d’architectes Vens-Vanbelle est situé dans une maison 2 façades. Elle détone par sa simplicité et la modestie de sa conception et de son esthétique, une philosophie qui marque également l’étude notariale d’Horebeke, conçue par leurs soins. «Le maître d’ouvrage voulait éviter un intérieur typique donnant l’impression d’être dans une étude», expliquent les architectes.

n 2004, Dries Vens et Maarten Vanbelle terminent leurs études à l’institut Saint-Luc de Gand. Deux ans plus tard, ils lancent ensemble leur atelier. «Nous relevons volontiers les défis, les missions qui ont une qualité intrinsèque. Nous nous efforçons d’élargir le cadre des souhaits du client. Nous examinons avec lui le contexte de l’immeuble: les environs, l’expérience personnelle des habitants, le budget... Nous voulons faire de chaque immeuble une pièce unique. Pour l’instant, l’univers de l’atelier se situe encore dans la construction de maisons. La tendance de la construction passive laisse les architectes sceptiques. «Pas à cause des effets positifs de l’efficacité énergétique, bien entendu. Mais parce que la construction compacte risque de faire disparaître la spécificité du Flamand, et plus particulièrement son logement qui traduit l’originalité de l’occupant. La diversité de l’environnement bâti est une qualité que nous devons chérir. On sous-estime parfois la différence entre la théorie et la pratique dans la construction passive. Les détails spécifiques et leur exécution sont quelquefois préjudiciables à l’esthétique de la conception, et suscitent trop souvent la monotonie. Une maison passive devient une typologie en soi.» L’étude notariale d’Horebeke se trouve sur un emplacement particulier, à l’extrémité d’un cul-de-sac, à côté d’un restaurant et d’un verger. Dans les deux autres directions, le paysage est en pente et l’on a vue sur une zone agricole intacte. «’Ce

paysage force le respect, tout comme la mission proprement dite. Une étude notariale doit être un immeuble neutre, accessible à n’importe quel type de visiteur. Un paysage comme celui-ci demande un projet faisant preuve de neutralité et de modestie.» Les architectes ont volontairement choisi de travailler avec des matériaux régionaux. Maarten: «La Belgique construit traditionnellement en brique, et nous avons tiré parti de cette spécificité. Le matériau brut contraste parfaitement avec la sobriété des châssis blancs. On dirait des feuilles de papier insérées dans un petit volume. Le choix s’est porté sur une brique brute sur châssis d’acier pour que l’interaction soit aussi pure que possible.

Flexibilité élevée La structure de la partie supérieure est en acier rempli d’ensembles en maçonnerie. Tous les murs intérieurs se composent de parois en Gyproc pour une flexibilité élevée. L’étude pourrait parfaitement devenir une maison. Le choix des matériaux est déterminant pour l’ambiance de l’intérieur, qui est à mi-chemin entre domestique et professionnel. Les murs et plafonds sont peints dans diverses nuances de blanc. La vue à partir du hall et des bureaux est apaisante et plonge le projet dans une ambiance particulière d’intrication entre construit et non-construit. (Source: Johan Geerts) www.gyproc.be DIMENSION

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REPORTAGE

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REPORTAGE

Un moulin reconverti en immeuble à appartements Réaffecter un ancien moulin en immeuble à appartements, voilà qui n’est pas banal. Et conserver l’aspect authentique du bâtiment tout en l’équipant de techniques HVAC modernes l’est encore moins. C’est précisément ce qui est arrivé au Moulin de Tenre de Rebaix (Ath), qui a été réaménagé en quatre appartements spacieux, tout en préservant le charme originel des lieux. Pour la partie chauffage, Mitsubishi Electric a notamment fourni quatre pompes à chaleur air-eau Ecodan qui aliment à chaque étage un système de plancher chauffant.

e Moulin de Tenre date de 1126. Il est situé sur la Dendre, à Rebaix, non loin de la ville d’Ath. Détruit en 1923, le moulin a été remplacé par un autre bâtiment industriel en briques, haut de quatre niveaux. Depuis lors, une partie des bâtiments a été converti en drink-market, tandis que l’autre est aujourd’hui un splendide immeuble à appartements. Le bâtiment qui nous intéresse comprend quatre appartements d’environ 100 m2, avec terrasse (rez-de-chaussée) ou mezzanine (dernier étage) avec vue sur la Dendre. Lors de la rénovation de ce bâtiment, l’idée consistait à conserver au maximum l’aspect authentique de l’ancien site. C’est pourquoi on y a conservé sur la façade avant les vieilles briques si caractéristiques du moulin. Comme nous le verrons plus loin dans l’article, d’autres éléments d’origine, comme le plancher en bois et les poutres métalliques, ont été gardés en l’état. Les travaux de rénovation ont duré environ deux ans. Le gros œuvre a requis à lui seul une bonne part du temps nécessaire.

en électricité de la zone, recourir au tout électrique était absolument exclu. Etant donné le manque de courant, le choix des PAC se révélait des plus judicieux, dans la mesure où celles-ci consomment peu d’électricité. En tant qu’homme du terrain et partenaire fidèle de Mitsubishi Electric, Michel Terrasse connaissait déjà fort bien le potentiel des PAC air-eau de la marque, ainsi que leur excellent rapport qualité-prix. C’est donc naturellement que le choix final se porta sur ces appa» reils.

Quatre PAC pour le chauffage

Lors de la rénovation, l’objectif principal consista à préserver le plus possible le caractère authentique du bâtiment. DIMENSION

Pour le chauffage des lieux, la pompe à chaleur apparut rapidement comme un choix naturel. Le propriétaire, M. Provost, opta rapidement pour des PAC air-eau Ecodan de 7,5 kW après avoir suivi les conseils avisés de la société d’installation Clim’Ath et de son responsable, Michel Terrasse. Il n’y avait pas de gaz disponible dans la rue. Eviter le recours au mazout était préférable, et vu le faible approvisionnement

REPORTAGE

soit une eau à 30/35°C à -10°C. Les PAC servant uniquement au chauffage des appartements, l’ECS de ces derniers est prise en charge par des chauffe-eau électriques. L’isolation poussée du bâtiment (voir ci-dessous) a motivé l’architecte, Giuseppe Bonasera, et l’installateur à placer une ventilation double flux de marque Zehnder. Ce système ne fut pas aisé à monter, dans la mesure où il fallait notamment contourner les anciennes poutres en acier, maintenues intactes dans les nouveaux appartements.

Différents types d’isolants

Pour le chauffage du bâtiment, le choix s’est porté sur quatre PAC aireau Ecodan de Mitsubishi Electric.

Simplicité de fonctionnement L’objectif majeur en matière de chauffage des appartements était la simplicité d’installation et de gestion. C’est ainsi que l’on opta pour un appareil par étage (soit quatre pompes à chaleur au total). L’option d’un chauffage direct de PAC individuelles vers le chauffage par le sol, via un collecteur, fut préférée à celle d’une machine centrale. De fait, en cas de chaufferie centralisée, un découplage hydraulique s’imposait, ce qui compliquait l’installation, et des ballons tampon encombrants auraient alors été nécessaires. Résultat final: gain de place et simplicité de fonctionnement. Les unités extérieures des PAC ont été placées à l’arrière du bâtiment. Relativement compactes et très silencieuses, ces appareils s’intègrent par ailleurs harmonieusement dans l’esthétique globale de l’immeuble.

Chauffage sol et ventilation double flux

DIMENSION

Pour le chauffage des appartements, la société Clim’Ath a donc eu recours à un système de plancher chauffant. Il s’agit d’un dispositif Giacomini Indu 150 de type treillis en acier zingué, avec un système de fixation par clips. On a appliqué dans le cas qui nous intéresse un pas de 10, donc très rapproché, afin de pouvoir travailler à de très basses températures,

D’un point de vue architectural, le défi consista, comme on l’a dit, à préserver un maximum d’éléments du bâtiment originel, à l’image des briques de pavement. A l’intérieur, tant le plancher en bois que les poutres en acier historiques ont été conservées. Le plancher en bois est ainsi resté en apparent dans le but de servir de coffrage perdu pour les dalles en béton. Isoler le bâtiment correctement sans lui faire perdre son caractère, et loger tous les équipements HVAC, ainsi qu’un ascenseur flambant neuf: tels furent les obstacles majeurs auxquels fut confronté l’architecte Bonasera. La déperdition de chaleur par les façades est une cause importante de gaspillage d’énergie. Sans isolation, un tel bâtiment était donc susceptible de perdre beaucoup de chaleur, surtout en hiver. L’isolation poussée de ce bâtiment était donc une nécessité absolue. Mais isoler la façade avant par l’extérieur sans abîmer le caractère authentique des vieilles briques se révélait impossible ; et de toute façon, il s’agissait d’un bâtiment protégé. Une isolation par l’intérieur (compliquée) des murs extérieurs s’imposait donc dans ce cas-ci. On a ainsi isolé les murs intérieurs avec du Multipor de Xella, soit un béton multicellulaire de 10 cm améliorant considérablement la résistance thermique des parois, et donc aussi le confort d’habitation. Le Multipor prévient également les ponts thermiques. Et il est de plus ininflammable: en cas d’incendie ou de températures extrêmes, ce matériau ne libère ni fumée, ni gaz toxiques. Le Multipor augmente par ailleurs considérablement la résistance au feu des constructions. A l’arrière, par contre, on s’est autorisé à isoler la façade extérieure en briques avec un enduit de 10 cm de couleur rouge foncé. On observe dès lors un grand contraste esthétique entre l’avant et l’arrière. Dans les appartements, les sols ont quant à eux été isolés à l’aide d’une couche de polyuréthane de 10-12 cm, réduisant au maximum les ponts thermiques. Cet isolant thermique sert par ailleurs aussi d’isolant phonique. Enfin, la toiture a de son côté été isolée au moyen d’une couche de 17cm de polyuréthane Recticel Bi-3. (Par Michel Hanoulle)

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Jacques Gobert, bourgmestre - La Louvière

DIMENSION

«Nos citoyens sont à nouveau fiers de leur ville»

UNE VILLE EN IMAGE

En 2006, quand j’ai ceint l’écharpe du mayorat, j’ai immédiatement organisé un tour de réflexion avec les divers services communaux», explique Jacques Gobert d’entrée de jeu. «Le centre était grêlé des friches industrielles, et ne parvenait plus à susciter la fierté des habitants. Notre exercice de réflexion nous a permis de conclure que la ville avait besoin d’un coup de fouet qui donnerait une impulsion nouvelle à son centre. Car c’est à partir de son centre qu’une ville se déploie, et tous les habitants s’y identifient. Bien entendu, pour donner ce coup de fouet, nous ne disposions pas d’un Îlot Sacré, mais nous avions d’autres atouts à faire valoir. Nous avions aussi accès à un flux de subsides intéressant, qu’il s’agisse du programme européen FEDER ou d’interventions de la Région Wallonne dans le cadre du plan Marshall 2. vert, la rénovation urbaine et la mobilité. Au lieu de diffuser largement ces ressources, nous avons tout concentré sur le centre et avons travaillé en profondeur. Même au sens propre, d’ailleurs, au vu des friches à assainir.» Le projet de transformation Vitalouve était lancé. À côté de l’opération de nettoyage, la liste de projets inclut notamment le réaménagement de l’espace public en donnant la priorité à l’utilisation de matériaux de qualité, un éclairage public et un mobilier urbain soignés, et l’intégration d’œuvres d’art. Les travaux du Ring Ouest sont presque terminés. Louvexpo, le nouvel espace d’exposition situé à un jet de pierre de l’hôtel de ville et de la gare centrale, est un joyau architectural. Mais l’élément le plus remarquable d’un point de vue visuel est le site de l’ancienne faïencerie Boch. «Boch était profondément enraciné à La Louvière. La ville s’est construite autour de l’usine, et la quasi-totalité des habitants ont un membre de la famille qui a travaillé pour l’entreprise. Sa fermeture a provoqué un séisme économique, mais aussi psychologique. Nous avons perdu une partie de notre âme. D’autre part, ce site d’environ 16 hectares représentait une opportunité unique. Il était directement attenant au centre, à l’hôtel de ville, au nouveau centre administratif et à la gare, et offrait des possibili-

tés d’agrandir la ville tout en la rendant plus attrayante. Nous avons donc opté résolument pour un développement privilégiant la mixité des fonctions. Le tout nouveau musée Keramis a ouvert ses portes juste avant l’été. Un grand complexe commercial, résidentiel et de bureaux viendra s’y greffer dans les prochaines années.» Pendant ce temps, la ville gardait aussi un œil vigilant sur les ‘anciennes’ communes. «Parce j’ai toujours insisté sur l’importance du centre, certains m’ont collé l’étiquette de ‘Monsieur Centre-Ville’ à une époque donnée. C’était injustifié, car par l’entremise de la politique fédérale des grandes villes, qui mise beaucoup sur la cohésion sociale et la participation, nous avons été en mesure de dégager les ressources financières qui ont permis d’ouvrir des centres de quartier dans les anciennes communes et de transformer des places publiques monopolisées par le parking en espaces de rencontre publics verdoyants. Cet élargissement de la dynamique était important pour emporter l’adhésion générale.»

Ring Est: la ville libérée IMais aujourd’hui, suite aux conséquences de la crise financière et économique, le vent a quelque peu tourné. Quelles sont les conséquences pour la transformation de la ville? Le bourgmestre nous répond avec des sentiments mitigés: «La sixième réforme de l’État a transmis la compétence de la politique des grandes villes aux Régions, en ne maintenant qu’une partie du budget initial. Alors que dans le passé, ces fonds rapportaient 2,5 millions par an à La Louvière, nous en sommes aujourd’hui à 500.000 euros qui vont intégralement au personnel et au fonctionnement. Il est clair qu’un défi majeur attend nos villes sur ce plan dans les années à venir. En ce qui concerne les fonds FEDER, qui nous ont à nouveau été attribués voici peu, la Région Wallonne doit se contenter d’un tiers environ de ce qu’elle avait demandé. Pour nous, ce n’est pas vraiment un problème car grâce au financement en cours, nous pourrons nous attaquer aux derniers friches du centre. La partie du nouveau Ring qui reste à réaliser, et qui créera une connexion directe avec l’autoroute, n’est pas non plus menacée. Le Ring Est aura un impact important sur la vie quotidienne de la ville, car pour l’instant, tout ce trafic emprunte le centre. Malheureusement, les interventions demandées pour le Canal du Centre sont passées à la trappe. Nous espérions davantage d’investissements, car ce patrimoine mondial de l’UNESCO possède un potentiel touristique non négligeable, mais pour l’instant, cela restera un vœu. J’attends que la Région Wallonne prenne ses responsabilités au niveau de l’entretien et du développement, mais étant donné la précarité de sa situation financière, les nouveaux investissements régionaux sont suspendus pendant deux ans. Espérons que 2017 apportera un ballon d’oxygène.» En revanche, la rénovation de la gare de La Louvière-Centre, » DIMENSION

Le symbole de La Louvière, dont un spécimen empaillé orne la salle du conseil de la Maison communale, est le loup... Mais à mieux y regarder, le phénix serait plus approprié. Depuis huit ans, le centre de cette ville au riche passé industriel - céramique, métal et charbon - connaît une véritable métamorphose. Sous l’impulsion de son bourgmestre, Jacques Gobert, la ville qui se trouve pourtant bien à l’étroit entre les deux poids lourds que sont Charleroi et Mons, a retrouvé une identité à elle.

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UNE VILLE EN IMAGE

phosé le centre. Le projet mixte de La Strada, développé par le Groupe Wilhelm & Co, y joue un rôle clé avec ses commerces, ses restaurants, son potentiel récrétif, ses bureaux, ses 600 logements, ses 1700 emplacements de parking et son parc. 02. La Louvière doit être un lieu où tous, jeunes ou vieux, se sentent chez eux. Un lieu où il fait bon habiter, travailler et se détendre. C’est pourquoi la ville mise beaucoup sur les petites places conviviales, la verdure et un mobilier urbain de qualité qui invite à faire une pose, à nouer des contacts et à faire connaissance.

qui succède à celle de la gare du Sud (plus grande), fait partie des projets qui seront lancés lorsque ce numéro de DIMENSION paraîtra. Jacques Gobert, bourgmestre: «La SNCB met à notre disposition un budget de 650.000 euros pour la rénovation ou la reconstruction de La Louvière-Centre et la construction avec exploitation d’un parking de 450 voitures. Les parkings actuels se libéreront donc pour un développement, de

bureaux par exemple. Le marché public pour ce marché de type design & build a attiré 50 entreprises candidates. Nous sommes en train d’envoyer le cahier des charges à celles qui ont été retenues sur la base de critères de sélection qualitatifs. Un des éléments sur lesquels nous avons insisté est le maintien de la mosaïque murale Boch dans la gare.»

Franco Dragone Le terme design & build évoque une question: pour tous ces projets, comment s’est déroulée la collaboration avec les architectes? «Bien que personnellement, je ne trouve pas cette formule idéale, nous avons travaillé dans un cadre design & build pour les projets réalisés dans le cadre de la politique des grandes villes», explique le bourgmestre. «La raison est simple. Dès que les crédits sont attribués, nous devons les consommer rapidement, et nous ne pouvons pas nous permettre une procédure chronophage impliquant l’adjudication de l’architecture puis de l’entreprise. Pour le réaménagement de l’espace public, nous avons souvent travaillé avec le bureau d’architectes interne de notre intercommunale IDEA. Comme il s’agit d’un contrat entre deux administrations, nous ne sommes pas tenus aux règles en matière de concurrence. Dans le cas présent, cette approche a une double motivation. D’une part, les subsides se sont souvent fait attendre longtemps dans le passé, et travailler avec un architecte externe n’allait pas de soi. De l’autre, nous cherchons à conserver une approche cohérente, mais si l’on doit faire passer tous ces dossiers sous forme d’appels d’offres publics, il existe bien entendu le risque d’avoir un concepteur différent pour chaque dossier. Pour les immeubles, nous évitons les formules D&B dans la mesure du possible et nous abordons le marché de manière classique, avec ou sans concours.» Comme de bien entendu, tout ne se déroule pas toujours sans anicroches. Les travaux ont sérieusement impacté la mobilité et le commerce de détail, en entraînant au passage une certaine agitation. La construction d’un nouveau théâtre fait partie des points épineux. Procédures juridiques, retards im-

» DIMENSION

01. La reconversion des 16 ha du site Boch a complètement métamor-

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Ce nouveau théâtre donnera à la ville un rayonnement architectural fort qui renforcera encore l’attrait de La Louvière en tant que ville culturelle. La culture est une arme puissante dans la lutte contre les préjugés qui, malheureusement, entachent encore l’image de La Louvière pour ceux qui ne connaissent pas la ville. portants qui s’accumulent: on connaît la chanson. Le bourgmestre temporise: «Les conditions ont fortement joué en notre défaveur. Le chantier est resté à l’arrêt pendant longtemps à cause de deux hivers très rudes et suite à la faillite d’un entrepreneur. Nous espérons que la livraison aura lieu à la mi2016. Ce nouveau théâtre donnera à la ville un rayonnement architectural fort qui renforcera encore l’attrait de La Louvière en tant que ville culturelle. La culture est une arme puissante dans la lutte contre les préjugés qui, malheureusement, entachent encore l’image de La Louvière pour ceux qui ne connaissent pas la ville. Je les invite à visiter Keramis, notre tout nouveau musée de la céramique avec son atelier d’art et de design, sur le Canal du Centre, ou le Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée qui a un rayonnement international, le Bois-du-Luc, un site de l’UNESCO où l’on trouve bâtiments miniers et cités-jardins, et qui est selon moi le site le mieux conservé de l’époque de l’exploitation houillère. L’opéra de ville ‘Décrocher la Lune’, que nous organisons tous les trois ans avec Franco Dragone, est un autre incontournable. En choisissant expressément de rester dans sa ville natale, Dragone nous a fait un cadeau inestimable.

et examiner d’un œil critique leurs façades, étalages, heures d’ouverture et offres. Aujourd’hui, l’association des commerçants souhaite que La Strada soit prête rapidement, mais bien entendu, un dossier aussi complexe demande du temps. Nous avons refusé la première demande de permis parce que le centre n’était pas assez tourné vers la ville. Aujourd’hui, nous disposons d’un projet qui répond à la plupart de nos attentes, mais il faut encore régler divers accords, expropriations et autres, sans oublier que le fonctionnaire délégué doit donner son aval.» «La Strada illustre bien notre manière d’aborder les choses. Nous ne voulions pas d’un grand complexe en périphérie: nous préférions un projet intégré au tissu urbain, présentant un caractère multifonctionnel renforçant l’attrait de notre centre. C’est dans cette même perspective que nous avons ré- »

03. Louvexpo, un des principaux projets de rénovation de la ville, attire l’attention par son environnement presque futuriste. Ce hall événementiel de près de 5000 m² est conçu comme un immeuble dynamique et durable attentif à l’isolation thermique et acoustique, à la récupération de chaleur et aux économies d’énergie. Conception: Atelier d’architecture Carré 7. 04. Le nouveau Palais de Justice donne enfin aux magistrats et au personnel judiciaire un lieu de travail agréable, fonctionnel et bien éclairé. Quatre matériaux prédominent dans l’architecture et l’aménagement: le bois, le verre, le béton et l’aluminium. Conception: architecte A-C Goor.

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Le centre commercial La Strada, sur le site Boch, est un autre projet qui a beaucoup fait parlé de lui. «Nous avons minutieusement intégré tous les facteurs - potentiel de visiteurs, portée, nombre de commerces, superficies etc. - dans notre schéma de développement commercial. Mais dans un premier temps, cela n’a pas empêché nos commerçants de considérer La Strada comme un vampire qui allait saigner à blanc les rues commerçantes du centre. Aujourd’hui, ils sont convaincus qu’il peut donner une nouvelle impulsion à la ville. Bien entendu, ils devront également faire les efforts nécessaires

©Stephen Vincke – FOD Justitie

Loin de la périphérie

UNE REPORTAGE VILLE EN IMAGE

tion massive du vélo ou d’autres formes de mobilité douce. » Les nouveaux venus ne sont-ils pas une source de recettes nouvelles pour les caisses de la ville? «C’est vrai. Le revenu moyen local est encore faible, et le taux de chômage est élevé. Mais j’ai de l’espoir pour l’avenir. Si nous quittons les star-

05 & 06. Le complexe de Bois-du-Luc transformé en écomusée brosse un tableau unique du passé minier de La Louvière grâce au bâtiment minier, aux tours des cheminées, aux blocs d’habitation carrés, aux ateliers, à la salle des fêtes et même au dernier ‘Train des Flamins’ qui amenait les mineurs de Flandre de 1855 à 1863. Les maisons de Bois-du-Luc font partie du patrimoine protégé et ont été transformées en maisons à louer simples. Architecte: Atelier d’architecture Carré 7. 07. Depuis l’an dernier, tous les services administratifs communaux sont regroupés dans le nouveau centre administratif, dans l’ombre de la Maison communale et à côté du site Boch. 08. L’architecture de Keramis relie le passé et le présent. Deux nouvelles ailes en béton entourent sur trois côté l’immeuble protégé en brique. Elles se déploient en courbes qui créent des jardinets et couvrent les crevasses, et évoquent ainsi la transformation chimique de la terre par le feu. Conception: CODENOLEVI (Gauthier Coton, Michel De Visscher, Xavier Lelion, Anne-Sophie Nottebaert, Antoine Vincentelli).

alisé la nouvelle piscine Point d’Eau juste à côté du centre, qui accueille chaque année 400.000 sportifs du voisinage élargi, jusque dans le Nord de la France. C’est aussi pour cela que nous avons centralisé tous les services communaux dans le centre administratif qui se trouve juste à côté de l’endroit où nous nous trouvons, et du CPAS situé non loin d’ici. Toutes ces personnes - les services communaux représentent à eux seuls 350 emplois - se rendent en ville pendant la pause de midi ou après leur travail, ce qui bénéficie à nos commerçants. Le centre ne manque pas d’animation. Cinquième ville de Wallonie, La Louvière compte aujourd’hui 83.000 habitants, avec une population en augmentation constante. Beaucoup de gens viennent de Bruxelles et de ses environs, en particulier, car le Centre et son immobilier bon marché les attirent. Le bourgmestre considère le phénomène avec les réserves qui s’imposent. «Pour moi, la croissance peut s’arrêter. Avec une densité de population de 1250 habitants par kilomètre carré, nous frôlons notre limite. Une densité trop élevée a tendance à susciter des problèmes de cohabitation, de parking et de mobilité... Même si nous sommes, en Wallonie, un précurseur en matière d’utilisation du vélo grâce à la présence de routes de proximité et de voies de chemins de fer transformées en pistes cyclables, on ne peut pas vraiment parler d’une adop-

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Participation et cohésion sociale Le profil de la population est à l’origine d’un autre phénomène qui tracasse le bourgmestre: la subdivision de grands immeubles en minuscules studios. «Nous avons été la première ville de Wallonie à promulguer un règlement pour les studios de moins de 28 mètres carrés, mais malgré cela, nous comptons encore aujourd’hui quelque 500 logements de ce type. Le règlement communal en cours de révision y sera d’autant plus attentif, à côté de modifications qui autoriseront notamment une utilisation plus contemporaine des matériaux. Le logement pour les plus vulnérables socialement reste un problème. Bien que 13% de nos logements soient des logements sociaux et que notre société de logements sociaux Centr’Habitat continue à investir dans de la capacité supplémentaire, nous avons une liste d’attente de 2500 familles.» Selon le bourgmestre et ancien président du CPAS, la ville est bien préparée à l’accroissement du groupe des seniors. «Le CPAS dispose d’une offre combinant de manière adéquate les services de soins à domicile, les logements adaptés, les lieux de séjour court, les centres de repos et de soins et les résidences-services. Les personnes âgées peuvent aussi s’adresser aux centres de quartier pour diverses activités et des contacts intergénérationnels.» La cohésion sociale et la participation sont des points qui figurent en tête des priorités du bourgmestre. C’est d’ailleurs dans cette philosophie que la ville a posé sa candidature pour le projet pilote PST du ministre Paul Furlan. «PST est l’acro-

«Nous avons été la première ville de Wallonie à avoir un règlement pour les studios de moins de 28 mètres carrés. Aujourd’hui, nous comptons encore quelque 500 logements de ce type.» nyme de Programme Stratégique Transversal. L’objectif est de développer, avec toute une série d’acteurs et de manière participative, une vision stratégique de l’orientation à prendre en tant que pouvoir public local. Cette vision est ensuite traduite en actions concrètes selon les possibilités disponibles et la faisabilité. On développe ainsi un projet en évolution constante, qui se modifie chaque année. Ce n’est pas sans risque, car on joue carte sur table avec le citoyen. Bien entendu, toutes les actions planifiées ne se concrétisent pas dans les faits, ou ne sont pas encore visibles au moment où les nouvelles élections communales sont organisées. Il faut alors être capable de les défendre avec des arguments raisonnables, dans un dialogue avec le citoyen.» Enfin, Jacques Gobert préside également l’association des villes et communes wallonnes. «Cette fonction me permet de recueillir beaucoup de données et d’informations sur la politique locale. Parfois, elle ouvre aussi des portes dans les administrations ou les cabinets, qui seraient moins accessibles autrement. Cela ne peut que bénéficier à La Louvière. » (Par Colette Demil & Staf Bellens)

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Décrocher la lune Ceux qui ont envie de visiter La Louvière peuvent combiner cette activité avec la nouvelle édition de Décrocher la Lune. Organisée le 26 septembre, elle revêtira un caractère international supplémentaire à l’occasion de Mons 2015. Laissez-vous emporter par les histoires du géant Sancho Gilles et découvrez comment il escalade l’église sans clocher, résultat d’un tremblement de terre, dans la conviction que tout est possible. DIMENSION

ting blocks demain, les choses peuvent aller très vite grâce à une série d’atouts pertinents. Nous disposons sur notre territoire de 100 hectares de terrains industriels exploitables immédiatement et bon marché juste à côté de l’autoroute, d’un chemin de fer ou d’une voie d’eau intérieure. Nous avons un réseau dense d’écoles techniques et deux centres de formation du FOREM. Ce n’est pas la main-d’œuvre disponible qui manque. Mais le contexte financier et économique doit suivre. Aujourd’hui, les entreprises réservent un terrain, mais elles attendent pour investir ou ne parviennent pas à boucler leur financement. »

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BB LEDlightpipes éclairent station de métro Gare de Bruxelles-Midi

Au sein de la Région de Bruxelles-Capitale, le service Bruxelles Mobilité est chargé de concevoir et de planifier tous les travaux de construction et d’infrastructure liés aux transports publics, métro inclus, sur le territoire de la Région. Les stations de métro attenantes aux gares de BruxellesMidi et de Rogier ont récemment fait l’objet de rénovations. Ce sont les BB LEDlightpipes qui ont été choisis pour installer un éclairage à faible consommation, facile à entretenir et non éblouissant.

ruxelles Mobilité a conçu tous les travaux de gros oeuvre et de finition, depuis la haute tension jusqu’aux ascenseurs, en passant par l’éclairage. Un autre service de la STIB se charge d’entretenir cette infrastructure. Ainsi, à la station Rogier, une cage d’escalier de secours subdivisée en trois niveaux et donnant sur la station a été rénovée. Auparavant, elle était éclairée à l’aide de tubes fluorescents pré-câblés qui tombaient régulièrement en panne et devaient être remplacés, avec chaque fois, à la clé, des travaux gourmands en main-d’œuvre... et une addition salée.

50 mètres. Ce même type de tube a été installé dans la cage d’escalier métallique des sorties de secours de la station de métro Rogier, d’une hauteur d’environ 12 mètres. Ils donnent une intensité lumineuse de 200 Lux, ce qui est suffisant. Nous économisons ainsi jusqu’à 40% d’énergie tout en ajoutant un élément design à notre infrastructure. Sans oublier que cette solution est anti-vandalisme et facile à entretenir; c’est aussi la seule qui soit intégralement Cradle to Cradle (C2C), et par conséquent durable, sur le segment de marché du led.

Métro de Bruxelles-Midi Voici six mois, un projet similaire a été réalisé à la gare de Bruxelles-Midi. Il a été précédé de travaux d’excavation intensifs correspondant à la création d’une sortie supplémentaire de la station, donnant sur l’avenue Fonsny. Celle-ci a été aménagée dans un style contemporain, avec une cage d’escalier et une cage d’ascenseurs modernes, un éclairage performant... . Avec l’architecte F. Cirelli et le bureau d’études GAMACO M. Lepers, nous avons opté pour l’installation des BB LEDlightpipes. Ici aussi, la résistance au vandalisme, l’uniformité lumineuse, le caractère non-éblouissant et les économies d’énergie ont fait la différence. (Par Philip Declercq - Photos: Techno Specials)

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Des tubes d’éclairage non éblouissants et anti-vandalisme

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«Dans le cadre de la rénovation, nous avons tenu compte de trois paramètres pour assurer un éclairage optimal: les armatures devaient être anti-vandalisme, faciles à entretenir et non éblouissantes», explique Jean Leclercq (Responsable de projet chez Bruxelles Mobilité/Service Spécial d’Études de la Société des transports intercommunaux bruxellois (STIB). «Une visite du tunnel du quai Mativa, à Liège, qui est équipé par des BB LEDlightpipes, nous a convaincus, bien que le contexte soit différent. Dans notre projet « Gare du Midi et Rogier », ce système s’applique à une cage d’escalier et à une sortie de métro avec des longueurs respectives de 100 et

Les tubes d’éclairage led de BB dans la station de métro de BruxellesMidi et dans les sorties de secours de la station de métro Rogier.

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REPORTAGE

Un concept de blocs minces ouvre des opportunités pour les rénovations A Bruges, dans la Langerstraat, l’immeuble commercial situé à hauteur du numéro 109, qui figure au titre de ‘façade à simple corniche’ dans l’inventaire du patrimoine architectural, fait l’objet d’une prudente rénovation. L’immeuble deviendra un restaurant au rez-de-chaussée et un appartement à l’étage. Le concept utilisé est le XL wall de Ploegsteert, un bloc mince de 12 cm convenant pour les murs porteurs, avec des conséquences pour l’ensemble des murs.

e volume principal de cet immeuble brugeois est considéré comme précieux sur le plan de l’histoire de l’art et du paysage urbain. La façade avant est une véritable façade à corniche du milieu du 19ème siècle. Le volume principal est en soi un témoin précieux de la transformation d’un bâtiment plus ancien à cette époque. Les constructions du côté du jardin forment un amalgame de volumes de la fin du 19ème siècle et - principalement - du 20ème siècle. Ils ne possèdent aucune valeur architecturale particulière et seront démolis.

d’ingénieur de Torhout: «Grâce à un passage qui se prolonge jusqu’à la moitié du restaurant, l’entrée combinera verre, acier Corten et maçonnerie ancienne. Le restaurant proprement dit est subdivisé en deux zones, avec une cuisine ouRenoveren verte. En plus du rez-de-chaussée de l’immeuble existant fini en matériaux anciens, il inclut une construction neuve (avec cuisine) d’aspect plus moderne, avec des colonnes de bois et une structure de toit visibles.» Pour cette rénovation, l’architecte a choisi le concept XL wall de Ploegsteert. «Ces blocs de 12 cm de large à peine sont notamment utilisés pour les maçonneries adossées aux murs mitoyens existants, et laissent de la place pour poser une isolation acoustique. Ils surfent ainsi sur la tendance à construire plus compact et à utiliser des isolations de meilleure qualité ou plus épaisses. Leur utilisation peut permettre d’économiser au moins 2cm par mur», explique l’architecte. En dépit de sa minceur, ce bloc présente une résistance à la compression moyenne de > 30 N/mm² et une densité très élevée. On se trouve donc face à un bloc plus mince, massif, dont les qualités techniques n’impactent pas la capacité porteuse, et qui respecte les exigences de qualité techniques auxquelles répond le bloc classique de 14 cm.

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Concept «Nous parlons d’un concept car ce bloc plus fin n’est pas sans influence sur le reste du mur. Notre bloc Lambda et nos linteaux Stalton sont également proposés en 12 cm de large. Dans la mesure où tous les composants du concept XS wall sont plus compacts, ils permettent également de réaliser des économies sur le mur et sur les fondations qui le soutiennent», précise Liesbeth Vandemoortele de Ploegsteert. (Par Philip Declercq, Photos: Ceenaeme&Neels bureau d’architectes et ingenieurs)

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Le maître d’ouvrage souhaite transformer l’immeuble en restaurant au rez-de-chaussée et en appartement à l’étage. Hans Neels, architecte de Ceenaeme&Neels architectes et bureau

REPORTAGE

Un cas d’école de rénovation de patrimoine en béton L’Arthotèque est l’une des pièces maîtresses parmi les nombreuses rénovations réalisées dans le cadre de Mons 2015. Le projet des architectes de l’association momentanée L’Escaut-Gigogne met le béton de Holcim à l’honneur.

’Arthotèque flambant neuve de Mons occupe l’ancienne chapelle du couvent des Ursulines. L’édifice - un remarquable échantillon d’architecture classique du début du 18ème siècle, qui est d’ailleurs un patrimoine protégé - a été rénovée avec soin pendant 3 ans. Après avoir été à moitié détruite durant la Deuxième Guerre mondiale, elle a d’abord été rachetée par un marchand de meubles qui l’a subdivisée en six niveaux. Par la suite, la ville de Mons a décidé d’acquérir l’immeuble défraîchi et de le rénover pour y héberger ses collections.

Structure métallique en V monumentale «Initialement, l’objectif était de conserver les 6 planchers existants», explique Catherine Dohmen, architecte au bureau L’Escaut. «Mais nous n’avons pas pu le faire pour diverses raisons, et nous avons dû repartir d’une feuille blanche.»

Une fois la chapelle dépouillée, les architectes ont décidé d’y placer une structure métallique monumentale. L’intervention s’est effectuée sans toucher à l’ancienne enveloppe, qui est demeurée visible. Cette solution permet de conserver les proportions originelles de la chapelle ainsi que le sentiment de hauteur. «La structure en saillie nous a permis de gagner de la place, puisque chaque étage est juste un peu plus grand que le précédent», poursuit Catherine Dohmen. «Grâce à la structure métallique, nous avons également pu libérer une faille, sorte de ‘cheminée’ verticale qui apporte de la lumière à l’espace situé entre l’ancien mur et la nouvelle intervention. Nous y avons installé un escalier ultra-léger, qui dévoile la structure du bâtiment aux visiteurs.»

Le béton et ses défis Le béton utilisé pour les dalles de sol aux divers étages provient de la centrale de Holcim à Ghlin. Il a fallu l’amener sur place en faisant passer une pompe à travers les barreaux des vitraux, qui ne pouvaient être démontés. Il a fallu prendre des mesures de sécurité particulières sur le chantier. Utilisé dans les rénovations, le béton présente encore un autre défi: son poids n’est pas toujours compatible avec les structures portantes existantes. L’entrepreneur Lixon a décidé de travailler avec des planchers collaborants légers sur lesquels les dalles ont ensuite été coulées, et qui ont donc fait office de coffrage perdu. Pour ce chantier, Holcim a fourni 530 m3 de béton C30/37 dmax16.

Le principe de l’Artothèque Le visiteur peut découvrir les coulisses du musée et des métiers cachés du musée grâce au parcours d’une oeuvre. L’Arthotèque est aussi un centre d’étude du patrimoine. Seul l’espace collatéral et deux étages sont accessibles au public. (Par Philip Declercq - Photos: Holcim)

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PROJET

Une construction en bois massif en tant qu’alternative durable

Ecole temporaire de Neder-over-Heembeek par V+ Le bureau bruxellois V+, un des plus trendys du pays, voit son statut confirmer par une expo à Bozar. Celle-ci s’articule autour de cinq de leurs projets qui sont en phase de conception, de chantier ou de parachèvement. Même si elle ne figure pas parmi les projets présentés, une école temporaire de Nederover-Heembeek n’en est pas moins tout aussi intéressante.

Les architectes ont conçu une construction en bois comme alternative durable à la formule qu’envisageait le concours de la ville de Bruxelles - un bâtiment scolaire construit en conteneurs -, mais les architectes de V+ ont préféré dessiner un bâtiment dont les éléments muraux, le sol et le toit en bois seraient préfabriqués. Leur raisonnement: mieux vaut investir le coût de la durée à long terme des conteneurs dans une structure démontable. Par ailleurs, leur proposition a non seulement plus de valeur esthétique que des classes en conteneurs, mais ses performances thermiques et acoustiques sont aussi nettement meilleures que celles d’une construction traditionnelle. Le concept a permis d’assembler les éléments sur le chantier en un tournemain, pour répondre rapidement au besoin de nouvelles classes.

Une structure légère

DIMENSION

L’immeuble de petite taille est implanté en bordure de la grande cour de récréation, en fonction de l’emplacement possible des futurs bâtiments. L’enveloppe est en polycarbonate et en verre. La légèreté de la structure est encore accentuée par la finesse des profils et la plinthe en retrait, qui donnent l’impression que l’immeuble ‘flotte’ au-dessus de la cour de récréation. Les fenêtres se conforment au profilage rigoureux. Bien que des colonnes en bois se trouvent à la hauteur des fenêtres côté intérieur, il s’agit pour l’essentiel d’une construction en bois massif. Ces colonnes en bois sont occasionnellement remplacées par un profil en acier, afin de répondre aux exigences anti-incendie. Les concepteurs ont

PROJET

V+ Architecture. Documents sur les 5 projets

ainsi évité la nécessité de surdimensionner la structure en bois. Le bois utilisé a fait l’objet d’exigences très strictes, ce qui semble être une caractéristique réservée à un pays où l’on privilégie surtout le béton et la brique. Les fournisseurs suisses ont froncé les sourcils en découvrant les exigences de traitement des poutres de sol en bois: en Suisse, où la tradition de la construction bois est vivace, celles-ci répondent à toutes les exigences. Le bois omniprésent crée un intérieur chaleureux à l’acoustique tamisée. Le plan de sol carré, de conception simple, remplit parfaitement son objectif. A l’étage, on trouve une classe dans chaque angle. Les espaces intermédiaires qui résultent de cette disposition sont des couloirs qui se prolongent jusqu’à la façade, où une grande baie vitrée donne sur l’extérieur et laisse entrer la lumière. Autre avantage: l’espace généreux, qui contraste fortement avec le peu de possibilités qu’offrent les classes en conteneurs.

Un magnifique spécimen temporaire Un collaborateur de l’école qui nous fait faire le tour du propriétaire est un peu interloqué en nous entendant poser des questions sur «l’école temporaire». L’immeuble semble avoir perdu ce statut pour rester là en permanence... ce qui, au vu de ce magnifique spécimen ‘temporaire’, ne sera pas vraiment problématique.

La manière dont l’accent a été déplacé dans ce projet de conception d’une école temporaire est caractéristique de V+. Les architectes Jörn Aram Bihain et Thierry Decuypere travaillent depuis 1998 à une oeuvre qui se structure autour d’une approche constante plutôt que de résultats uniformes. Le bureau est connu pour «déplacer les centres de gravité d’un projet». Dans les projets soumis à concours, il n’hésite pas à implanter un musée ailleurs que ce que proposait le donneur d’ordre, ou de reformuler la demande, et il en a d’ailleurs été de même pour l’exposition organisée à Bozar. Au lieu de créer une exposition au sens conventionnel du terme, en présentant des projets terminés, ils ont choisi des projets qui se trouvent en phase de conception, de chantier ou de finition. Ces projets sont présentés à l’aide de croquis, de dessins, d’illustrations de référence et de maquettes. L’exposition se compose de présentations bi- et tridimensionnelles. L’aspect bidimensionnel éclaire l’analyse des projets et prend la forme de longs panneaux mêlant photos, croquis et plans. Ces panneaux approchent les projets sous divers angles, qui varient souvent d’un projet à l’autre. Plutôt qu’un aperçu chronologique de la genèse d’un projet, on obtient ainsi une image de la complexité de tout ce qui le pousse en avant. Les panneaux ont été assemblés au bureau de V+ et ont été intégralement repris dans le catalogue. On remarquera par exemple les croquis puissants des architectes, mais aussi des illustrations de la main de l’entrepreneur ou de l’ingénieur. L’exposition démonte ainsi le préjugé selon lequel l’architecte serait l’unique concepteur de chaque projet. L’architecture est aussi le fruit de l’apport des ingénieurs, des entrepreneurs et des artistes. Ces intervenants, tels que Rotor, sont repris dans la présentation tridimensionnelle. Celle-ci a pour pivot une structure constituée de briques récupérées par l’artiste Simon Boudvin lors de la démolition d’un élément du patrimoine local mouscronnois. Elles ont trouvé une deuxième vie dans la façade du Musée du folklore conçu par V+ à Mouscron. L’exposition s’est installée dans l’ancienne librairie du Palais des Beaux-Arts. Clairement visible depuis la rue, elle dévoile au grand public les multiples couches dont se compose l’architecture. Exposition Palais des Beaux-Arts, coproduction Bozar Architecture et A+ Architecture in Belgium. Jusqu’au 29/09. Publication «V+ Architecture. Documents on 5 Projects», Pierre Chabard, Sophie Dars, Carlo Menon, FR-NL-EN, Lannoo, 2015, 192p DIMENSION

(Par Arnaud Tandt)

REPORTAGE

Des techniques d’isolation durables et revêtement de façade pour projet vert En janvier 2013, la galerie virtuelle kunstzolder. be a demandé à l’architecte Jens Van Zele de construire un bâtiment « basse énergie » à Lembeke. L’architecte a résolument choisi les options les plus écologiques. Voilà pourquoi il a opté pour Recticel Insulation et VMZINC comme partenaires de ce projet.

DIMENSION

haque centimètre de ce projet a été exploité. C’est clairement un projet vert: des techniques d’isolation durables, des matériaux naturels, une pompe à chaleur, un chauffe-eau solaire et un système de ventilation. L’orientation judicieuse de la maison et des panneaux solaires font de cette maison un exemple (Performances énergétiques: 32 kWh/m² (sur base annuelle), niveau K: 31, niveau E: 42). Van Zele avance deux excellentes raisons de choisir Recticel Insulation: “D’abord et avant tout, la valeur lambda particulièrement faible répondait parfaitement aux objectifs énergétiques.” La notoriété de Recticel et la réputation de qualité de ses produits ont ensuite fait le reste. Aussi, le choix pour le zinc de VMZINC pour le revêtement de façade était une décision facile. L’aspect esthétique unique d’une façade en zinc plaisait à l’architecte immédiatement. En outre, l’entreprise excelle dans la construction durable: le zinc est un matériau naturel qui peut bien être recyclé et qui demande peu d’énergie pour la production.

debout pour créer un dessin exclusif et intemporel. Les professionnels ont construit un système de montage contre l’isolation extérieure de façade Powerwall et y ont fixé le revêtement de façade. Une façade en zinc a beaucoup d’avantages: le regard est unique, la méthode de construction est durable et complètement étanche à l’eau. En outre, l’entretien du zinc est plutôt facile et peu coûteux. Michel de Caluwé de VMZINC: ‘‘Dans le paysage urbain, on ne voit pas beaucoup de maisons avec une façade en zinc. Par contre, nous constatons que de plus en plus de gens y s’intéressent. En plus, une façade en zinc a une longévité de près 80 ans avec un entretien minimal et est très écologique. La décision de choisir du zinc a été prise rapidement.’’

Trois panneaux, une enveloppe de construction

Look & feel

L’habitation a été enveloppée de haut en bas d’une isolation de Recticel. Jens Van Zele: «La robustesse de l’isolation de sol Eurofloor offre une résistance bien plus élevée à la compression et permet ainsi plus de stabilité. Pour les façades extérieures, Powerwall s’est révélé idéal. Le panneau relativement mince offre en effet une isolation maximale dans l’espace disponible. Et l’installation s’est déroulée très rapidement grâce au système d’emboîtement rainuré-langueté sur les quatre côtés. L’isolation Powerwall de Recticel Insulation et la finition de façade de VMZINC font parties du concept Isofinish pour l’isolation extérieure de façade.» L’isolation de toiture plate Powerdeck F a permis de rendre l’enveloppe du bâtiment complètement étanche à l’air. Une bonne stabilité est indispensable pour la praticabilité et les technologies vertes (chauffe-eau solaire et plus tard des panneaux solaires) qui sont installées sur le toit.

L’entreprise Verhoye-Dult, installateur partenaire VMZINC at WORK VMZINC, a réalisé le revêtement de façade en zinc de VMZINC. L’entreprise a opté pour le système VMZ Joint

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REPORTAGE

L’aluminium colore en rouge la nouvelle icône de la ville La façade rouge vif du Lapishan Business Centre va colorer le quartier de Kartal, à Istanbul. Cet immeuble marquant est composé de 160 bureaux individuels répartis sur huit étages. Pour la façade, le choix s’est porté sur une menuiserie hautement isolante et un système de façade de qualité supérieure signé Reynaers Aluminium, qui donne naissance à un jeu de lignes remarquable.

Ce qui devait à l’origine devenir un immeuble d’appartements de 21 étages s’est au final transformé en complexe commercial de 106 bureaux sur 8 étages. Le Lapishan Business Centre, un projet de l’entreprise Gürallar Yapi, se trouve dans le quartier de Kartal à Istanbul. Entouré de projets de construction en hauteur, il attire l’attention grâce à sa façade rouge vif.

Prisme iconique Initialement, le plan prévoyait la construction d’une tour de près de 850 m² de superficie au sol. Mais le bureau d’architectes Nevzat Sayin est parvenu à convaincre le donneur d’ordre d’opter pour un immeuble moins haut, utilisant la totalité de la superficie, et attirant l’attention. Une tour iconique, conçue selon un prisme octogonal, attire le regard à distance parmi ses voisines. La grande masse carrée repose sur une superficie de 3500 m², dont 2100 sont construits, le reste étant occupé par un patio intérieur sur lequel donnent les couloirs semi-ouverts qui réduisent la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer et éclairer. Le côté sud de la façade est moins haut, ce qui permet d’offrir plus de lumière à la face nord et au patio intérieur tout en améliorant encore l’efficacité énergétique de l’immeuble.

Un projet primé

DIMENSION

Les systèmes de Reynaers Aluminium ont été choisis pour la façade. Le système de fenêtre CS 86-HI et le système structurel de façade collée CW50 combinent design architectural, chaleur et isolation sonore. Avec leur valeur d’isolation éle-

vée, ils répondent aux exigences les plus strictes en matière d’isolation thermique et constituent une protection idéale contre les nuisances sonores du trafic urbain. Les deux systèmes sont pourvus d’un triple vitrage. Avec la présence minimum de profils, le système combine éclairage maximal et liberté créative illimitée pour l’architecte. La couleur, plutôt que l’idée initiale de construction en hauteur, est devenue un élément important du projet architectural. Les spécialistes de l’université de Bilkent, à Ankara, ont conçu une composition originale de panneaux rouges qui donnent à l’immeuble un aspect peu ordinaire. Le Lapishan Business Centre a remporté l’International Property Award 2013-2014 - catégorie ‘Best International Office Development’ (Par Philip Declercq - Photos: Reynaers Aluminium)

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REYNAERS ALUMINIUM FETE SES 50 ANS Reynaers Aluminium, qui fête son 50ème anniversaire, investit intensément dans son expansion (inter)nationale. Dans le fief de l’entreprise, situé à Duffel, Jaspers-Eyers Architectes a entamé l’agrandissement du siège en construisant un bâtiment BEN de 3 étages qui abrite notamment une salle d’exposition de haute technologie ainsi qu’une annexe du Reynaers Institute. Le bureau d’architectes Ar-te s’occupe de l’agrandissement et de la rénovation de la capacité logistique et de production.

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Cassia, la brique de parement à deux visages surprenants

Cassia, la brique de parement d’une longueur remarquable (pratiquement 50 cm), arbore deux faces différentes: l’une à l’aspect raboté et l’autre à l’aspect brisé. L’ alternance des faces rabotées et brisées génère un effet créatif stylé. En outre, la face brisée est chaque fois différente. En association avec sa longueur exceptionnelle, cette brique de parement souligne davantage le caractère linéaire de la façade. Résultat? Une façade qui parle et qui fait parler. La brique de parement Cassia est disponible en plusieurs variantes de couleur. Découvrez la brique de parement Cassia dans nos showrooms de Londerzeel ou Courtrai. www.wienerberger.be

REPORTAGE

Une architecture visionnaire demande des solutions individuelles pour l’éclairage

a Maison du Travail de la connaissance («Haus der Wissensarbeit») de l’Institut Fraunhofer, spécialisé dans l’étude du travail, accueille une initiative d’étude internationale dans un cadre architectural visionnaire. Le bureau d’architectes néerlandais UN Studio a créé, en étroite concertation avec les «bâtisseurs d’avenir» de l’institut, un véritable jalon dans le domaine de l’architecture de bureaux. L’étonnant bâtiment avant à la façade en métal blanc brillant se dresse vers le ciel à l’extrémité sud-ouest du campus. Pas une de ses faces n’est identique aux autres. À l’ordre strict de l’architecture de bureaux traditionnelle, l’architecte Ben van Berkel oppose un projet organique et plein de vitalité qui affirme - même de loin - qu’ici, tout est fluide: l’architecture, les processus internes et les idées des scientifiques. Cette architecture avant-gardiste découle d’un processus de planification au cours duquel le bâtiment a été conçu et développé en trois dimensions.

Fibre durable Le projet ne convainc pas uniquement par ses formes. Sur une superficie au sol utilisable de 32.000m², les scientifiques travaillent dans un des bâtiments les plus durables d’Allemagne. La Maison du Travail de la connaissance est en effet

Les concepts spatiaux innovants sont soutenus par des éclairages adéquats dans la Maison du Travail de la connaissance, Stuttgart. (+ photo couverture)

certifiée selon les critères de l’US Green Builsing Council (certificat LEED) et de la société allemande pour la construction durable (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen). C’est le premier édifice d’Allemagne à avoir décroché une certification en or. L’interaction parfaitement paramétrée d’un système géothermique, d’un contrôle de la façade intelligent, d’une automatisation intégrale de l’immeuble et d’une conception de l’éclairage axée sur l’efficacité énergétique ont fait la différence.

La nature inspire les créateurs d’éclairage Pour le point focal sculptural de l’immeuble, les créateurs d’éclairage de TRILUX ont imaginé un concept individuel spécifique. Pour les niveaux en hauteur et les situations dans l’atrium, ils se sont inspirés de la nature. Comme un essaim qui s’adapte immédiatement et parfaitement à son environnement complexe et changeant, l’intensité lumineuse et le nombre d’armatures peuvent être abaissés ou relevés en fonction des besoins. «Le planning nous a mis face à un grand défi. Nous devions commencer par comprendre cette architecture hors du commun pour pouvoir créer un concept qui respecte la planification intégrée et durable. Cette architecture individuelle demandait une solution individuelle en matière d’éclairage», explique Sabine Brunner, creative & brand manager chez TRILUX. «Nous sommes parvenus à soutenir les concepts spatiaux en y installant des éclairages adéquats.» Grâce à ceux-ci, l’immeuble semble luire de l’intérieur pendant la nuit, défendant l’idée qu’un bâtiment puisse interagir avec son environnement sans être tributaire de l’éclairage naturel.» www.trilux.com DIMENSION

Sur le campus de la Fraunhofer Gesellschaft dans le quartier de Vaihingen à Stuttgart, un grand pas vient d’être franchi sur le plan de l’avenir du travail. Pour la Maison du Travail de la connaissance, pas de grilles rigides ni de systèmes d’éclairage inflexibles. Les créateurs d’éclairage de TRILUX ont développé des solutions individuelles parfaitement adaptées.

REPORTAGE

Une nouvelle finition de surface relie le présent et le passé A Ypres, l’ancienne académie communale de musique a été réaffectée. Cet immeuble protégé héberge désormais deux cabinets médicaux. Dans cette rénovation réalisée sur un projet de DB-Architectes, la finition de surface AZENGAR de VMZINC a été utilisée pour l’élément de façade en zinc reliant l’ancien immeuble et le nouveau. AZENGAR, développé en faisant appel aux procédés les plus modernes pour donner une patine instantanée au zinc, peut lui aussi s’assimiler à un lien entre présent et passé. Une double métaphore qui est parfaitement à sa place dans une ville comme Ypres ...

En 2010, la ville vendait l’ancienne école de musique de la D’hondstraat. L’école proprement dite, qui constituait le plus grand des bâtiments (par ailleurs classé), a été rachetée par deux associations de médecins. Celles-ci ont fait appel à DB-Architecten pour la rénovation et la construction à côté du bâtiment de l’école. Ce bureau de Wevelgem dirigé par Rik Behaegel a acquis beaucoup de connaissances et d’expérience en matière de restauration et de rénovation de monuments protégés. Elle a pris l’école de musique en main en respectant le caractère historique, mâtiné d’un zeste de modernité.

Réflexe ‘historique’

DIMENSION

L’immeuble originel qui hébergeait l’académie de musique datait du 18ème siècle, mais il fut détruit pendant la Grande Guerre avant que Jules Coomans, architecte le plus connu de la ville d’Ypres, ne le rebâtisse en 1922. Avant la Première Guerre mondiale, il avait principalement effectué des travaux de restauration sur de grands monuments comme le beffroi et la halle. Après la guerre, Churchill voulait qu’Ypres reste à l’état de ruine commémorative, mais c’était compter sans Coomans qui parvint à faire adopter ses plans de reconstruc-

tion historique au conseil communal de l’époque. Traumatisé par la guerre et souhaitant plus que tout voir restaurée l’image collective de la ville réduite à néant, l’administration communale, inexpérimentée en matière d’urbanisation moderniste, laissa faire Coomans. A côté de l’académie de musique, il redessina également la ville pour en faire une cité pseudo-médiévale. A ce jour, Ypres reste d’ailleurs marquée par une hésitation vis-à-vis de l’architecture contemporaine: c’est l’empreinte de Coomans.

Finesse L’ancienne académie de musique comptait trois ailes d’un étage sous des toits en ardoise à double pente groupés autour d’une cour intérieure carrée. Aujourd’hui, le premier étage abrite des cabinets de dentisterie, et le rez-de-chaussée une aile opérationnelle pour ophtalmologues. Cette réaffectation qui a modifié l’utilisation de l’espace et les flux de circulation impliquait des interventions architecturales sur le plan de sol. La construction d’un nouveau volume faisant office d’accueil dans la cour intérieure, principalement, attire l’attention par son mélange de fibre de verre et de structure en acier. Le verre ne va pas jusqu’à l’ancienne structure de l’ancienne

REPORTAGE

01. La partie classée et rénovée de l’ancienne école de musique dans la D’Hondtstraat, à Ypres. 02. Le revêtement de façade avec les éléments en zinc AZENGAR et VMZ joint debout 03. Cette nouvelle finition donne d’emblée au zinc un aspect vieilli et patiné. 02

école. La finesse réside dans la transition entre l’ancien et le nouveau, assurée par un élément en zinc. Par ailleurs, la cage d’escalier et l’ascenseur ont également été revêtus de zinc, en finition de surface AZENGAR.

Du nouveau à l’ancien «C’est une finition qui s’imposait pour ce projet», confirme Rik Behaegel. «Les éléments en zinc que nous avons utilisés permettent de faire la transition entre nouveau et ancien. Cette nouvelle finition donne d’emblée au zinc un aspect vieilli et patiné. Il a donc l’aura naturelle et la douceur idéales pour que cette transition soit parfaitement fluide, et c’est le zinc le plus mat et le plus brut avec la teinte la plus claire disponible. Il se distingue par sa surface hétérogène et nuancée, qui capte la lumière naturelle et donne au projet une allure intemporelle. La patine a l’éclat de l’encre vieillie, ce qui lui donne une profondeur plastique certaine.»

périence dans les toits et façades en zinc», explique Mario Desodt. Nous sommes une entreprise de construction générale, qui a évolué à partir d’une activité de couvreur juste après la guerre, et nous n’avons pas perdu ce savoir-faire. VMZINC connaissait notre bonne réputation dans ces domaines, sans quoi nous n’aurions pas été retenus comme installateurs recommandés VMZINC at WORK. L’ajout au monument classé demandait beaucoup de minutie - il s’agit de 120 m² au total. Même si ce n’est pas beaucoup, c’est un cas très particulier. Il a fallu prendre et calculer les mesures à l’avance avec beaucoup de précision, après quoi le fournisseur a plié le zinc. Il fallait que la plaque soit impeccable.» (Par Philip Declercq - ¨Photos: VMZINC - Jump Picture)

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L’amour du zinc L’entreprise de construction yproise Desodt, qui existe depuis trois générations et emploie 25 personnes sous la direction de Mario Desodt, a posé le revêtement de façade et les éléments AZENAR en VMZ joint debout. «Nous avons beaucoup d’ex-

Réaffectation de l’Académie de musique d’Ypres

03 DIMENSION

Maître de l’ouvrage: sa Immodoc, scrl Immovision Architecte: DB-Architectes Superficie revêtement VMZINC: 120 m² de revêtement de façade Technique: VMZ joint debout Aspect de la surface: AZENGAR Installateur VMZINC at WORK: sa DESODT - Ypres

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TENDANCES

Pop Up My Bathroom expérimente des aménagements de salle de bains pour les différentes phases de vie ISH Frankfurt est un salon phare dans le domaine du sanitaire et de l’aménagement de salle de bains. Non seulement l’industrie sanitaire allemande y est fortement représentée, mais les principales sociétés du reste du monde participent également à la foire. Il s’agit donc du lieu idéal pour réfléchir à ce que sera la salle de bains de demain. Cette année encore, l’association allemande du secteur sanitaire (VDS) a organisé le laboratoire de tendances Pop Up My Bathroom. Ce dernier représente une bonne occasion d’interpréter le concept de salle de bains à la lumière des dernières évolutions techniques et sociales. Pop Up My Bathroom s’est cette année concentré sur la salle de bains en fonction des différentes phases de vie, sous le thème de la salle de bains sans entraves («Freibad»).

BRISER LES FRONTIERES Notre vie est moins statique et prévisible qu’auparavant. Passer toute sa vie dans la même habitation, avec le même travail, n’est plus la panacée. Il n’est donc pas étonnant que la « salle de bains pour la vie » ait également perdu de son attractivité. Nous ne vivons plus dans des cellules familiales traditionnelles, mais bien dans diverses formes de vie en société; et nous avons donc besoin de salles de bains qui reflètent cette nouvelle réalité. Dans le cadre de Pop Up My Bathroom, on a cherché à savoir comment on pouvait briser les frontières traditionnelles de la salle de bains, de manière à répondre aux besoins des individus à travers leurs diverses phases de vie. Cette étude a mené à quatre concepts de salle de bains: Kids, Single, Family, Best Anger. Ces concepts ont été présentés de manière ludique sur un stand spécial à l’ISH, avec le soutien de VDS.

KIDS Les enfants ont une expérience tout à fait distincte de la salle de bains. D’un côté, il est amusant et agréable de jouer dans l’eau; on peut en effet, dans le bain ou la douche, faire des clapotis, jouer au dauphin ou organiser une chasse au trésor sous-marine. D’un autre côté, la salle de bains est aussi synonyme de choses bien moins amusantes: se laver les cheveux, se brosser les dents… Pour les plus petits, surtout, il n’est pas toujours évident de se servir de tous les équipements sanitaires. La profondeur d’une cuve de baignoire ou la hauteur d’une robinetterie de douche peut en effet se révéler intimi» dante pour les bambins. DIMENSION

Laboratoire de tendances au salon ISH

TENDANCES

Kids Corner Se demander si les enfants ont dès lors besoin d’une salle de bains distincte est une toute autre question, à laquelle il est aisé de répondre aujourd’hui: dans une nouvelle habitation, il n’y a tout simplement pas assez de place pour cela! Par ailleurs, une salle de bains n’est par définition plus adaptée aux besoins des enfants qui, après quelques années, auront grandi; une rénovation s’impose donc dans ce cas. Cela ne veut toutefois pas dire que l’idée d’une salle de bains séparée doit être totalement écartée. Maintenant que le concept de salle de bains-chambre à coucher combiné s’est imposé, il est désormais possible de modifier l’organisation des espaces sanitaires dans la maison. Pour les adultes, cela passe par une chambre à coucher qui se prolonge, sans séparation, vers un

01. Avec des équipements sanitaires placés à leur hauteur, les enfants se

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sentent plus à l’aise dans la salle de bains.

coin salle de bains. Et dans la chambre des enfants, on peut très bien installer un local sanitaire distinct, qui soit mieux adapté aux petits utilisateurs. Mais évidemment, ce concept ne peut s’appliquer qu’aux grandes familles relativement aisées.

Comment concevoir une salle de bains pour enfants? Comment peut-on rendre une salle de bains agréable et facile d’utilisation pour les enfants? Il ne faut pas nécessairement transformer la baignoire en bateau de pirates. Les enfants désirent surtout disposer de leur propre coin dans la salle de bains. Posséder par exemple une armoire à eux, dans laquelle ranger leur propre serviette, brosse à dents, mais aussi leurs jouets, leurs livres ou encore leurs consoles de jeu. S’ennuyer est de fait la plus grande crainte pour les enfants. Il convient en outre que tout soit atteignable: étagères à la bonne hauteur, sièges de baignoire, strapontins pour atteindre le lavabo ou le W.-C., etc.

SINGLE Pour les célibataires, la salle de bains est l’expression la plus individuelle de l’émotion la plus individuelle. Minimalisme clinique, mini-studio fitness, oasis de bien-être, endroit pour revivre ses plus beaux souvenirs de voyage: tout est possible. La personne seule ne doit en effet pas tenir compte des autres utilisateurs. Dans ce contexte, les salles de bains intégrées jouent ici pleinement leur rôle. Au cours de la décennie passée, les grands fabricants ont grandi pour passer du stade de spécialistes à celui de fournisseurs de solutions globales. Ce

L’objectif est donc de concevoir un environnement de salle de bains rassurant, de dimension adaptée aux besoins des enfants. Si ces derniers se sentent bien dans la salle de bains, celle-ci deviendra alors un espace agréable au sein duquel ils pourront découvrir les rituels les plus secrets des adultes, comme le rasage ou le maquillage. La salle de bains devient alors un endroit destiné à partager des moments de détente en famille.

PROTECTION SOLEIL INTÉGRÉE

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Limeparts est aujourd’hui à la pointe de la fourniture de solutions globales pour projets de façades ventilées. Concevoir avec le maître d’ouvrage et l’architecte le moyen d’obtenir la solution la plus efficace et le compromis le plus adéquat font de Limeparts un partenaire très fiable et impliqué. Dans le cadre de sa philosophie du souci pour une qualité totale et de sa motivation à aboutir à une collaboration durable avec chaque partenaire, la société gère l’ensemble du processus afin de faire de chaque projet une réussite. Démarrant par l’étude préliminaire et l’ingénierie, poursuivi d’une production et d’un montage sous le slogan tout intra muros (en ce compris la finition et le second-œuvre), elle joue systématiquement la carte de la flexibilité dans chaque collaboration et dans le planning rigoureux qu’exige la réalisation de tout projet de construction contemporain. Limeparts présente maintenant une solution technique au niveau de protection soleil. A cette fin, nous n’aspirons pas seulement une plus-value technique, mais intégrons-nous la protection soleil d’une façon unique et esthétique dans chaque façade.

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TENDANCES

FAMILY

phénomène a pris d’autant plus d’ampleur avec les concentrations industrielles. Les principaux fabricants sont donc en mesure d’équiper une salle de bains de manière cohérente jusque dans les moindres détails, avec des baignoires, douches, robinetterie, porcelaine, meubles… et dans beaucoup de cas, le tout provient d’une série conçue par le même designer.

Dans la salle de bains familiale, l’organisation et l’efficacité constituent des facteurs déterminants. Contrairement aux célibataires qui disposent de la salle de bains pour leurs seuls besoins propres, la vie en ménage conduit les différents membres de celui-ci à faire des compromis. L’esthétique parfaite doit ici laisser la place à la fonctionnalité. Il convient également de laisser de la place à l’improvisation, car une certaine forme de chaos est inévitable, surtout lorsqu’il y a des enfants. Des éléments multifonctionnels, comme les baignoires avec espaces de rangement ou meubles de lavabos, représentent un must en la matière.

Spa privé

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Les célibataires âgés –et plus fortunés- font plus attention à leur confort. Pour eux, la salle de bains est un spa privé: un oasis dans l’habitation, un moment de vacances entre quatre murs. L’inspiration provient la plupart du temps de l’atmosphère de voyage: salles de bains d’hôtel, stations thermales, touches exotiques, etc. Le plaisir du bain et l’élégance sont ici des thèmes centraux. Dans le spa privé, la routine est transformée en rituel et en expérience de bien-être. En ce sens, un concept bien pensé et axé sur le design compte plus que le budget ou les éventuels gadgets. Que l’on opte pour une douche en position allongée ou que l’on doive se contenter d’une cabine traditionnelle, le sens du luxe s’exprime dans un choix précis de formes et de couleurs qui offrent précisément ce petit plus qui permet de dépasser la réalité quotidienne. Les fabricants jouent sur cet aspect avec ce qu’ils appellent la scénarisation de l’eau. L’eau devient un élément décoratif, grâce au design spécial du bec de la robinetterie, aux effets de lumière ou à d’autres astuces. Les systèmes modulaires encastrés pour robinetterie rejoignent cette vision. Le robinet n’est plus, désormais, un simple appareil qui doit être monté à un endroit précis: la commande et les diverses sorties (baignoire, douchette, douche cascade) peuvent être positionnés au choix sur le mur en fonction des préférences de l’utilisateur.

Eviter les embouteillages de salle de bains

S’il y a suffisamment de place, on peut également prévoir des zones séparées, de manière à pouvoir exercer différentes activités en même temps. Un double lavabo constitue déjà un bon début. Un W.-C. séparé peut également aider à éviter les files matinales devant la salle de bains. L’organisation de l’usage de la salle de bains reste un point délicat dans beaucoup de familles. Il s’agit en effet d’une des pièces –avec la cuisine- où les schémas d’activité des divers membres de la famille se chevauchent le plus. Etant donné que chacun veut la salle de bains pour lui tout seul, cela conduit à des temps d’attente et à de l’irritation. Le zonage permet d’offrir une solution à ce problème. Lorsqu’un membre de la famille utilise une zone déterminée, cela impacte dès lors beaucoup moins l’autre utilisateur qui est rentré en même temps ou juste après dans la salle de bains. On pense ici à des zones légèrement séparées entre baignoire et douche, ou encore entre les lavabos. Si, par exemple, une

TENDANCES

machine à laver est installée dans la salle de bains, on lui réservera un coin spécifique pour éviter tout problème. La salle de bains peut ainsi un espace sociétal dans lequel les divers membres de la famille peuvent discuter ou planifier leur journée.

BEST AGER Le vieillissement est habituellement perçu de manière exclusivement négative. Bien entendu, ce phénomène nous place face à d’énormes défis, mais il signifie également que les gens pourront être actifs pendant plus longtemps, et qu’ils pourront continuer à vivre dans leur logement de manière autonome. Naturellement, cela exige certaines adaptations aux équipements sanitaires. La liberté est aussi, dans ce cas-ci, un mot-clé: la liberté de mouvement, tout d’abord, sans en-

traves ni barrières, mais aussi la liberté de continuer à mener sa propre vie, dans une habitation adaptée. Un premier point auquel il faut faire attention est l’hygiène. Les salles de bains sont en effet synonymes d’humidité et de chaleur. Cela est sans doute agréable, mais cela représente également un milieu de culture pour les germes pathogènes. Lorsqu’on est âgé, on est plus facilement sujet à des troubles bénins ou à des maladies; il ne s’agit donc pas de soumettre le système immunitaire à des risques supplémentaires. Les surfaces anti-salissures pour les parois de douche et autres équipements sanitaires sont donc à conseiller. Il en va de même pour les W.-C. sans rebord ou les lavabos faciles à nettoyer. Tout cela permet non seulement d’économiser du temps de nettoyage, mais aussi de limiter les risques d’infection. Dans le domaine de la robinetterie, on a constaté que les commandes électroniques n’étaient plus exclusivement réservées au segment utilitaire, mais qu’elles commençaient à s’imposer aussi sur le marché résidentiel. Les touches de commande des chasses de W.-C. représentant par exemple des foyers de bactéries, les robinetteries électroniques permettent de résoudre ce problème.

Technologie de pointe pour le W.-C.

02 & 03. La salle de bains « single » permet de donner libre cours à un style hautement personnalisé et la spa privé devient une réalité. 04 & 05. Organisation et zonage sont nécessaires dans une salle de bains familiale. Il convient de prévoir des zones de rangement. DIMENSION

L’évolution technologique par excellence de ces dernières années est sans aucun doute le W.-C.-douche. En soi, il ne s’agit pas d’un nouveau produit, dans la mesure où il a été introduit il y a très longtemps au Japon. Mais entre-temps, presque toutes les marques européennes de renom se sont risquées à cette technique et ont commercialisé des produits adaptés à »

TENDANCES

nos habitudes et à notre style de vie. Il s’agit moins ici d’une question technique que d’une philosophie de produit. Là où en Asie, on donne la préférence à une multitude de fonctions et de possibilités de réglage (ce qui nécessite toute une batterie de boutons), on se limite en Europe à l’essentiel (une commande intuitive avec seulement quelques symboles suffit alors).

Aussi beaux soient ces concepts, encore faut-il les réaliser dans une salle de bains concrète. Et c’est justement là que le bât blesse. D’après l’association VDS, la salle de bains allemande moyenne fait 7,8 m2, une valeur qui vaut également pour la Belgique. Intégrer toutes les fonctions sur cette surface constitue un véritable défi. Les architectes doivent dès lors tenir à l’œil la position évolutive de la salle de bains dans la vie des habitants. Ils doivent se défaire de l’idée d’une cellule humide purement fonctionnelle dans laquelle tout est fixé au mur sur une rangée. En tant qu’espace de séjour, la salle de bains doit pouvoir offrir de la place en suffisance, ce qui a des conséquences sur le plan général de l’habitation. Il faut déjà penser à l’avenir et à une éventuelle rénovation/adaptation en fonction des circonstances changeantes. Grâce aux systèmes de type bâti-supports, les éléments hydrauliques ne doivent plus être montés au mur; ils peuvent désormais être positionnés librement dans le local, servir de mur de séparation ou encore être suspendus au plafond. Il revient donc à l’architecte d’utiliser les possibilités d’aménagement modernes pour concevoir une salle de bains évolutive. (Par Alex Baumans)

COMMENT TOUT INTEGRER DANS UNE SALLE DE BAINS?

La salle de bains des « Best Agers » (littéralement, les « gens qui vieillissent bien ») doit effectivement être sans entraves. Mais le hic, c’est que « sans entraves », ça ne sonne pas vraiment très sexy. Bien que les fabricants s’efforcent de rendre de tels produits plus attractifs, on reste tout de même souvent confronté à une ambiance très médicale; or personne ne veut d’une salle de bains « hôpital » dans sa maison. L’industrie se trouve dès lors confrontées à un défi: développer des produits ‘standard’ qui répondent toutefois à des exigences de qualité élevées en termes d’hygiène et d’accessibilité. Finalement, il ne doit pas y avoir de contradiction entre sanitaire « sans entraves » et sanitaire standard: il s’agit en effet toujours de confort et de facilité d’utilisation. De par l’évolution démographique, la demande pour de tels produits ne va par ailleurs que croître.

Salle de bains sans entraves intelligente

06. Plus de sécurité, sans que l’élégance n’en pâtisse, grâce à de discrètes finitions antidérapantes 07. Les W.-C.-douche gagnent en popularité, notamment grâce à des commandes conviviales. 08. Les commandes électroniques se popularisent de plus en plus.

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09. Une salle de bains pour tous les âges, avec un W.-C. réglable.

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EVENT

Conférences à Climatechno ODE Vlaanderen organisera le Symposium Pompes à Chaleur à l’occasion du salon professionnel Climatechno qui aura lieu le mercredi 14 octobre. Cette année, le symposium annuel sera donc intégré à l’événement, et subdivisé en trois sections s’adressant à des publics spécifiques. En matinée, les thèmes privilégieront plutôt le niveau politique et se pencheront sur le rôle de la pompe à chaleur dans la politique énergétique, ou encore la place de la Belgique sur le marché international. Les groupes-cibles sont les représentants de villes et communes, les bureaux d’études et les architectes. La session de l’après-midi sera plus concrète, avec des études de cas portant sur des appartements, bureaux, centres de repos et de soins etc. En soirée, plusieurs exposants auront l’occasion de présenter leurs innovations.

WARMTEPOMPSYMPOSIUM ME 14 OCTOBRE 2015 de 09h30 à 15h30 & de 17h30 à19h10 organisation ODE-Vlaanderen Participation au programme en journée: Prix général: 190€ Membres WPP & Architectes: 150€ Etudiants: 25€ Participation à la session en soirée: GRATUITE, moyennant inscription préalable

HVAC-SEMINARS Le jeudi 15 octobre, SBM (Syntra pour entreprises et membres du personnel) organisera les « séminaires HVAC », qui présenteront les dernières tendances et technologies du secteur sous forme de sessions parallèles. Les thèmes abordés toucheront notamment la ventilation STS, les critères minimaux pour les installations dans des bâtiments existants, la gestion et le monitoring des bâtiments, ou encore les recours juridiques en cas de promesses d’économies d’énergie non tenues. Après cette conférence, SBM organisera plusieurs visites guidées de stands qui vous permettront de découvrir de manière concise et efficace une série de nouveautés. Pour toutes les informations sur le Symposium Pompes à Chaleur et le Séminaire HVAC, consultez le site www.climatechno.be, où vous pouvez également vous inscrire.

JE 15 OCTOBRE 2015 de 09h à 13h organisation SBM (Syntra pour les Entreprises et leur Personnels) Participation: €125 excl. TVA

PRAKTIQUE ME 14 OCTOBRE 2015 de 12h à 21h (nocturne) JE 15 OCTOBRE 2015 de 12h à 19h Brabanthal Leuven Enregistrement obligatoire Entrée salon: gratuit

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www.climatechno.be

MEDIA

Scholenbouwatlas: un «Atlas de la construction d’écoles» Tout le monde connaît désormais, du moins de l’extérieur, la problématique de la construction d’écoles. Nous avons besoin d’urgence de nouveaux bâtiments scolaires, tant neufs que rénovés. Ce besoin se manifeste non seulement chez nous, mais aussi chez nos voisins du Nord. Ces prochaines années, les Pays-Bas devront transformer des centaines d’écoles maternelles, primaires et de crèches et réaffecter d’autres immeubles à l’enseignement. On dit que la qualité des bâtiments et la satisfaction des utilisateurs dépendent du donneur d’ordre. Mais par quel bout ces derniers, ainsi que les architectes et les autres acteurs concernés, peuvent-ils prendre ce type de tâche? Quels sont les points à prendre impérativement en compte? La réponse se trouve dans le «Scholenbouwatlas», un atlas de la construction d’écoles à la fois bien étoffé et clairement subdivisé par thèmes et fonctionnalités. Des centaines d’exemples inspirants de transformations, lardés d’informations, de photos et de plans, améliorent le niveau de reconnaissance et fournissent une série de solutions fonctionnelles et étonnamment créatives. On y trouve des exemples de rénovation, de réaffectation ou d’agrandissement d’immeubles existants, comme la réalisation concrète de divers locaux, depuis le poste de travail individuel jusqu’aux espaces collectifs flexibles et multifonctionnels. Ces derniers sont illustrés à l’aide d’un grand nombre d’exemples passionnants. A copier d’urgence ! ‘Scholenbouwatlas’ - Dolf Borkehuizen - 320 pages - Néerlandais - nai010 uitgevers ISBN 978-94-6208-196-3.

Archiprix International Madrid 2015 Tous les deux ans, Archiprix International invite 1600 universités et formations à soumettre les meilleurs projets de fin d’étude de leurs élèves pour l’architecture, l’urbanisme et l’architecture paysagère. Cette année, le jury qui avait pris ses quartiers dans le pays organisateur - l’Espagne - a dû évaluer un nombre record: 351 projets venus de 87 pays. Tous les projets récompensés et nominés ont été rassemblés, en même temps qu’une sélection représentative incluant deux projets belges (universités de Gand et de Hasselt), dans un ouvrage passionnant. Archiprix International Madrid 2015 brosse ainsi un tableau captivant des meilleurs travaux de fin d’études des architectes de demain. «Archiprix International Madrid 2015 The world’s best graduated projects. Architecture - Urban design - Landscape’ - Henk van der Veen - 160 pages – Anglais - nai010 Publishers – ISBN 978-94-6208-218-2.

Guide architecture moderne et contemporaine Mons & Cœur du Hainaut Capitale culturelle européenne, Mons est sous les feux de la rampe cette année. Ce ‘Guide architecture moderne et contemporaine 18852015 Mons & Cœur du Hainaut’ est un ouvrage bien pratique pour qui souhaite faire une promenade dans la ville. Deuxième ouvrage d’une série consacrée au patrimoine architectural de plusieurs villes wallonnes, il fait la part belle à l’histoire (architecturale), de l’Art Nouveau à nos jours, dans cette région passionnante. Il rassemble aussi informations, plans et photos de plus de 250 immeubles montois et de nombreux autres centres du cœur du Hainaut, dont bien entendu La Louvière, la ville que nous mettons à l’honneur dans ce numéro. (Par Colette Demil)

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‘Guide architecture moderne et contemporaine 1885-2015 Mons & Cœur du Hainaut’ - 336 pages - Français - Éditions Mardaga & Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles - ISBN 978-2-8047-0242-7.

Le point de rendez-vous du HVACR! Enregistrez-vous avec le code 372015 pour accès gratuit au salon et tentez de remporter un des nombreux prix! Partenaires Média:

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Une durabilité éprouvée, vous pouvez en être sûr ! Dans le domaine de l’étanchéité à l’eau, les fabricants belges de membranes bitumineuses pour toiture ont toujours joué un rôle majeur, aussi bien dans le développement du produit, l’offre d’un service de qualité que lors de la réalisation du projet. Par conséquent, ils ont acquis une solide réputation internationale. Afin de rester bien étanches, les toits plats, en particulier, doivent répondre à des exigences très strictes. Ils sont plus souvent mis à rude épreuve que n’importe quel autre élément de la construction, tant par la pluie, le soleil, le vent et la pollution. En outre, ils doivent souvent répondre à des critères supplémentaires (réaction au feu, toitures vertes, toitures terrasses, …). Choisir une membrane bitumineuse, c’est faire le bon choix pour une toiture fiable et durable.

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Dernières innovations de VOLA VOLA, le fabricant danois de robinets, des douches et des accessoires design présente, après la tête de douche ronde 060, les dernières innovations dans le déjà vaste ensemble de douche exclusive: la douche à main Round Series T60 et la barre pour douche à main T65. Les deux produits s’ intègrent parfaitement avec la conception esthétique et les matériaux de qualité utilisés pour l’innovante tête de douche ronde 060. Cette tête de douche ronde a déjà reçu plusieurs prix internationaux grâce à la simplicité élégante et intemporelle de la conception.

Ces nouveautés uniques restent fidèles aux proportions distinctives des robinets iconiques conçu il y a plus de 45 ans par Arne Jacobsen. Cela crée une synergie visuelle produisant un ensemble harmonieux. La nouvelle douche à main Round Series ne fait pas exception. La douche à main T60 combine les éléments caractéristiques de la conception VOLA – le cercle et les formes cylindriques – avec la simplicité fonctionnelle pour créer une expérience de douche agréable. La douche à main Round Series T60 constitue le prolongement naturel de la tête de douche 060. Les éléments caractéristiques de la conception présent dans les Round Series sont

la forme sphérique et la bague élégante. La forme élégante, mince et cylindrique de la poignée met l’accent sur la conception de la tête de douche. De plus, le support de douche à main T68 est basé sur les éléments reconnaissables de la conception VOLA. Le support de douche à main a été conçu afin que le support et la douche fusionne en un ensemble. Cela permet une unité horizontale par rapport aux commandes de la douche. En option on peut également installer la nouvelle barre murale T65. Pour une expérience de douche optimal la douche à main est ajustable grâce à seulement une main. La nouvelle douche à main T60 et la nouvelle bar pour douche à main T65 ont été conçu par Arkitekterne Aarhus.

Durabilité environnementale La nouvelle douche à main Round Series consomme 12l/min. Il existe également un modèle réduisant la consommation à 7,5 l/min. Ceci n’est juste qu’une partie de l’ approche globale sur la consommation d’énergie responsable. Les produits de qualité sont conçus pour durer plusieurs générations, de sorte que l’empreinte environnementale soit réduis à un minimum.

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Des architectes de renommée mondiale optent pour ces produits pour une organisation luxueuse et élégante dans des salle de bains privative et des suites d’hôtels. La nouvelle douche à main ronde et la barre coulissante, en combinaison avec la tête de douche ronde, offrent aux architectes et architectes d’intérieur la possibilité de créer une unité uniforme et fonctionnelle dans leur conception. VOLA croit dans le principe que l’unité et la continuité sont esthétique et crée un esprit équilibré.

du feu pour tout le monde

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Showroom Eke-Nazareth: Nieuwe Steenweg 12b, 09 384.85.98 Showroom W a a s m u n s t e r : P a t r i j z e n l a a n 2 A , 0 3 2 1 9 2 8 2 8

NEW

Bamboo Mosaics design révolutionnaire

Gira • Détecteur de fumée Dual/VdS

L’aspect de cette mosaïque crée l’illusion parfaite, c’est la nature qui entre dans l’intérieur grâce à cette innovation technique révolutionnaire. L’aspect bois remarquable et spécifique de la pierre naturelle s’accorde à merveille et donne à cette collection un caractère particulier qui lui permet de s’intégrer dans tous les intérieurs. www.beltrami.be

Le détecteur de fumée Dual/VdS Gira combine deux procédés de mesure dans un appareil. En tant que détecteur de fumée et détecteur thermique combiné, il fonctionne fondamentalement selon le principe de la lumière optique diffusée avec un traitement du signal commandé par un processeur. En supplément, on utilise cependant un capteur thermique différentiel, qui détecte exclusivement la chaleur. Dans les locaux avec dégagement de fumée, de vapeur ou de poussière, le système à lumière optique diffusée peut être facilement désactivé afin d’éviter de fausses alarmes. Le procédé thermique assure ici la sécurité. Le détecteur de fumée Dual/ VdS Gira optimise non seulement la détection de différents types d’incendie dans le local, mais élargit le domaine d’application dans les domaines présentant des influences perturbatrices inévitables telles que des vapeurs de cuisine ou de la poussière. (Photo: Gira) www.gira.com

Stûv 22 en primeur mondiale

Duco Reno System compact et abordable

Stûv, le fabricant belge de poêles et foyers à bois, vient de présenter un modèle tout à fait exceptionnel. Son Stûv 22 combine design de haut vol et technologies de chauffage au bois les plus innovantes. La porte rabattable avec fenêtre coulissante se fond totalement dans la paroi du mur, de façon à dégager totalement la vue sur les flammes. Le Stûv 22, qui se démarque ainsi de tous les autres foyers à bois existants, est une primeur mondiale dans le domaine de l’encastrement mural, de l’esthétique, de l’efficience énergétique et de l’entretien. www.stuv.com

Ce système de ventilation naturelle à la demande dont le fonctionnement s’appuie sur des mesures de CO2 et d’humidité. Les mesures sont effectuées à l’aide de sondes box faciles à installer, intégrées dans le ventilateur d’évacuation central. Aucun câblage n’est donc nécessaire pour les sondes d’ambiance. Ces sondes box peuvent être encliquetées séparément dans une ouverture de canal spécifique du boîtier d’évacuation. Il est très silencieux (57,5 dB(A) à l’aspiration, 46,5 dB(A) pour la dispersion). www.duco.eu

Design Express • Nouvelle version de Vectorworks CAD/BIM Scripting visuel, point cloud support, options de collaboration supplémentaires pour les équipes de conception, compléments de modélisation organique, un nouvel outil BIM pour l’analyse énergétique… . La nouvelle version de Vectorworks CAD/BIM est lancée à l’automne. But de ces innovations: plus de temps et de possibilités pour les concepteurs, afin qu’ils puissent laisser libre cours à leur créativité. www.vectorworks.be

Deceuninck • Nouvelles tablettes de fenêtre Stonosil

DIMENSION

La toute nouvelle gamme Deceuninck Stonosil comporte des tablettes de fenêtres de couleur unie ou avec un aspect pierre mais dont la durabilité, la facilité d’entretien et la résistance aux griffes, à l’humidité et aux uv sont identiques à celles du pvc. Elles sont fabriquées à partir d’un matériau pvc recyclé et recyclables à 100%. www.deceuninck.be

REPORTAGE NEW

M-design • Diamond+ Nouveau dans la gamme de Luxe de M-Design: le foyer avec porte escamotable automatisée. Ce foyer est développé avec le state of the art technology pour tout vos projets d’architectures. Ce feux est le “feu intelligent” grâce à l’intégration combinée du Swipe avec le Smartphone Control (iOS+Android). www.m-design.be

Kingspan Insulation développe outil

de calcul PEB

Comment atteindre le niveau E? L’un des moyens les plus efficaces consiste à appliquer une isolation durable de haute performance afin de minimiser la consommation énergétique et les pertes énergétiques. Les panneaux isolants de Kingspan Insulation atteignent la plus haute performance isolante, ils respectent l’environnement et proposent une liberté optimale dans vos projets. Kingspan Insulation a maintenant développé un outil de calcul qui permet de calculer le PEB facilement et sans engagement. Cet outil génère aussi un rapport. www.kingspaninsulation.be

Reynaers • Des châssis en aluminium ultrafins pour une architecture minimaliste Reynaers Aluminium lance son système SL 38 avec différentes variances de design. Cette Slim Line offre une solution de rechange pour l’imitation des châssis en acier à profilés étroits et correspond aussi à l’architecture moderne et minimaliste. Avec ses excellentes prestations thermiques et ses 3 variances de design, le système permet plus que jamais d’anticiper sur les tendances architecturales. www.reynaers.be

Multiline • Rekta 40/90 pour l’éclairage direct/indirect Multiline ajoute le Rekta 40/90 à la série Rekta 40 pour l’éclairage direct/indirect et utilise des modules Tridonic Talexx LED, disponible en une température de couleur de 2700k, 3000k, 4000k ou réglable (tunable white) entre 3000k et 6000k. L’éclairage d’accentuation est aussi possible grâce aux modules à spots. Disponible en luminaire en suspension, mural ou applique, dans une version standardisée ou sur mesure. www.multiline.be

Schöck Portail du Physique du Bâtiment Schöck lance un nouveau service en ligne: le Portail du Physique du Bâtiment. Ce nouveau portail couvre les principes de base des nœuds constructifs et leurs effets. Les principaux éléments concernant l’isolation thermique et les risques de formation d’humidité et de moisissures en lien avec les nœuds constructifs y sont expliqués. www.schock-belgique.be/noeudscontructifs

Legrand lance la boîte de sol IK-3

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La nouvelle boîte de sol IK-3 H50mm de Legrand est une solution pour la gestion flexible des câbles. Ses atouts sont entre autres la possibilité de positionner verticalement l’appareillage Mosaic (2 x 8 modules) ainsi que les cloisons permettant une séparation efficace des câbles à leur sortie de la boîte. De plus, la boîte de sol IK-3 H50mm est réglable en hauteur (50 & 70 mm). Le couvercle est amovible et s’ouvre facilement au moyen d’une poignée. La boîte de sol grise (RAL 7031) convient à la rénovation et à l’installation des sols techniques. Elle se combine esthétiquement avec différents revêtements de sol, allant du tapis au vinyle. www.legrand.be

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Moduleo® dans la chambre à coucher Les sols design belges de Moduleo prouvent que vous pouvez utiliser le vinyle de luxe moderne comme bon vous semble dans la chambre à coucher. On peut donc parfaitement opter pour l’aspect naturel du bois ou de la pierre, sans avoir la sensation de froid (ou le prix trop élevé) qui l’accompagne. La couche de protection Protectonite® est facile d’entretien et résiste aux salissures ainsi qu’à l’eau, tout en étant antidérapante. Comparé à d’autres solutions de revêtement, un sol Moduleo absorbe significativement mieux les sons ou les bruits de pas gênants. Grâce à sa fine structure souple et modulaire en planches ou en dalles, le sol est idéal pour les travaux de rénovation. Si la base est égale et résistante, vous pouvez alors recouvrir le sol existant d’un sol Moduleo. www.moduleo.com

Reginox les éviers maintenant disponible en couleurs Confort, design et couleur sont très importants dans une cuisine anno 2015. Ce printemps Reginox à entamé la production d’éviers en couleur. Cependant, ces trois couleurs Artic White, Midnight Sky et Sahara Sand sont déjà très demandées en peu de temps. Reginox dispose bien sûr de la possibilité de produire des éviers en d’ autres tons. Ainsi pour des projets d’écoles, hôpitaux et maisons de repos, le Mintgreen est très populaire. Plusieurs projets ont déjà été réalisés. www.reginox.be

Scholten & Baijings & VELUX® développent collection pour le store bateau Le studio de design amstellodamois Scholten & Baijings, qui jouit d’une renommée internationale pour son sens de l’esthétique, des couleurs et des riches détails, s’est associé à VELUX® pour développer une collection pour le store bateau. Ce duo de designers a créé pour VELUX une gamme de six modèles de stores exclusifs autour du thème ‘de l’aube au crépuscule’. www.velux.be

Vaillant renouvèle hauffe-eau solaires auroSTEP plus

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Les nouveaux auroSTEP plus offrent encore plus de possibilités et de flexibilité car ils sont maintenant disponibles aussi bien en système à écoulement libre que sous pression. Leur isolation a été améliorée et le régulateur permet de connaître le gain solaire de l’installation. Enfin, une résistance électrique sur le circuit du fluide solaire est en option. www.vaillant.be

REPORTAGE NEW

ZinCo présente sa nouvelle ligne de mélanges écologiques pour végétation de toit

Niko • Des applications sans fil

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Pour rénover sans fil, Niko propose Le fournisseur de toitures végétales ZinCo propose une gamme d’interrupteurs, de variaune nouvelle ligne de végétation de toit permettant teurs et de contacts de porte ou de fetoute une diversité d’applications. Les nouveaux nêtre, fonctionnant selon le protocole mélanges sont de culture biologique, sans utilisaEasywave. Les interrupteurs de cette tion d’engrais artificiels ou de produits chimiques, gamme présentent l’aspect d’un interSysteemopbouw et contiennent la bonne combinaison d’espèces rupteur ordinaire, mais contiennent ® XD 20 Ils ne doivent donc “Bijen– en vlinderdak” met Le Fixodrain couvrantes et de plantes à croissance verticale. un petit émetteur. mélange propriétaire de dix-sept espèces de fleurs pas être raccordés au réseau élecet aromates présentes natutrique. Ainsi, on peut les installer où rellementGewicht dans Hoogte notre pays, on le souhaite en les posant, en les mm kg/m² ainsi que le toit «abeilles et vissant ou en les collant, et ce sur tout Multitops volgens beplantingslijst “Bijen– en vlinder“ papillons» rassemblant 19 type de surface, même sur du verre, plantes produisant d’impordu béton ou du bois. www.niko.eu/ 80 112 80 Substraat Extensief, ca. 80 mm tantes quantités de nectar, Upload/Brochures/PDF/PF-434-01.pdf sont spécifiques à la série. 1 9 Fixodrain® XD 20 25 www.zinco.be Waterhoudende beschermmat SSM 45 81

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Dakopbouw met, bij voorkeur, volledig verkleefde, wortelwerende dakbedekking

Actuellement on travaille dans la Rue Nestor Bal à Mont-sur-Marchienne pour finaliser le premier bloc du projet de logements sociaux Les Closières: le projet des plus hautes constructions en bois en Belgique. Pour l’isolation de la façade on a choisi le système d’isolation des façades ventilées REDAir™ de ROCKWOOL, notamment en raison de liberté esthétique, l’efficacité de la mise en œuvre et le gain de temps que cela entraîne. www.rockwool.be/facades

ZinCo Benelux Postbus 9092 ∙ 1006 AB Amsterdam ∙ Nederland Telefoon +31 20 667 48 52 ∙ Fax +31 20 667 38 47 daktuin@zinco.nl ∙ info@zinco.be ∙ www.zinco.nl ∙ www.zinco.be

Schüco • Système de façade paramétrique En janvier 2013, Schüco lançait au salon BAU à Munich la première version de son propre système de façade paramétrique. Deux ans plus tard, le système est enfin disponible. Un logiciel innovateur permet dorénavant à l’architecte de concevoir des façades en trois dimensions avec des formes géométriques complexes, ceci avec un maximum de liberté de conception. Pour la fabrication aussi, Schüco offre une assistance complète. www.schueco.com

Zehnder ComfoAir Q

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A partir de janvier 2016, le nouveau système de ventilation Zehnder ComfoAir Q sera mise en vente en Belgique. Contactez conseiller en systèmes Yoann Blontrock (yoann. blontrock@zehndergroup.com – 0499/512 128) pour toute question relative aux fiches techniques, cahiers des charges (ComfoAir Q350,Q450 et Q600) et fiches produit. www.zehnder.be

Onder voorbehoud van technische wijzigingen en drukfouten • Laatste wijzigingsdatum 04/2015

ROCKWOOL • Les systèmes d’isolation de façade pour les plus hautes constructions en Opbouwhoogte: ca. 105 mm waterverzadigd: ca. 120 kg/m² bois en Belgique Gewicht, Waterbuffering: ca. 40 l/m²

Wienerberger • Les blocs céramiques pour murs intérieurs PLS Lambda L’idée du bloc céramique pour murs intérieurs PLS Lambda de Wienerberger a germé après des recherches approfondies. Une intervention apparemment mineure entraîne une grande révolution: en tournant les perforations de 90°, le bloc PLS Lambda obtient une meilleure valeur d’isolation tout en conservant sa portance. La valeur lambda (λui) est de seulement 0,185 W/mK. www.porotherm.be

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