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REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS ANNEE 11 OCT-NOV-DEC 2016 - N42

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Bureau de dépot Ostende X - P602602 - Périodique trimestriel - Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

ARCHITECT@HOME BUREAU D’ARCHITECTES JEF VAN OEVELEN • PROJET AGRANDISSEMENT DURABLE EN BÉTON CHAUX CHANVRE: SUPERMARCHÉ À BERLARE - MARTENS DE CAIMERE ARCHITECTES • UNE VILLE EN IMAGE TOURNAI • SPECIALIST ÉTANCHÉITÉ DES MENUISERIES EXTÉRIEURES

MVC Architecten © Cedric Verhelst

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TOGE THER FOR BE T TER

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« Oui, je continue à dessiner tous nos concepts à la main »

© Studio Dann

© Steven Meert

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« Aujourd’hui, à Tournai, l’immobilier représente le meilleur investissement »

Jef Van Oevelen (Bureau d’architectes Jef Van Oevelen) Rudy Demotte, bourgmestre en titre - Tournai

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© Cedric Verhelst

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

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CONTENU

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Étanchéité des menuiseries extérieures

Agrandissement durable en béton chaux chanvre

Prestations et principes

Supermarché à Berlare Martens de Caimere Architectes

Helpdesk 06 Appel à projets 28 Foire 60 News 65

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© Trien Byttebier

COUVERTURE Une maison unifamiliale à Grammont Voir page 46 MVC Architecten © Cedric Verhelst

© Filip Dujardin

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30 années d’expertise en pierres naturelles La pierre naturelle n’a aucun secret pour Beltrami. L’innovation nous rend plus forts – et nos clients aussi. Ajoutez à cela nos 30 ans d’expérience et notre gestion d’entreprise durable : une combinaison gagnante qui garantit une valeur ajoutée indéniable aux architectes (d’intérieur), aux promoteurs immobiliers ainsi qu’à nos distributeurs et fournisseurs. Découvrez notre gamme sur notre site : beltrami.be.

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REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

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PREFACE

Periodicité Trimestrielle Rédactrice en chef Tilly Baekelandt T +32 (0)56 33 42 72 tilly.baekelandt@fcomedia.be Rédaction Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq, Alex Baumans Publicité - conseil Katja Wijffels GSM +32 (0)473 86 59 70 katja.wijffels@fcomedia.be Conception graphique marieke.veys@fcomedia.be Editeur responsable FCO Media: Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies - T 056 77 13 10 Nederlandse versie op aanvraag

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur.

Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

Divide et impera Diviser pour régner : telle est la tactique qu’utilisèrent jadis les Macédoniens pour asservir les cités grecques. Nihil novi sub sole, pourrait-on ajouter. L’architecte, maître incontesté du chantier par le passé, glisse de plus en plus vers le statut d’esclave. En échange d’un salaire de misère, nous nous éreintons jour après jour et poussons, tels Sisyphe, un énorme fardeau de responsabilités devant nous. Il y a longtemps que ce fardeau n’est plus supportable, mais nous continuons à pousser, chacun pour soi. Et c’est là que le bât blesse. Tant que nous continuerons à nous concentrer sur notre îlot, à travailler pour notre chapelle, nous resterons bloqués dans l’isolement de la division. Nous avons pourtant tous les atouts en mains pour en revenir à l’étape ‘Imperia’. Nous sommes le partenaire tout choisi pour reprendre la gestion des projets de construction. Nous sommes les seuls à pouvoir assembler esthétique, aménagement du territoire, durabilité, mobilité, efficacité, planification et budget en un tout cohérent. Nous disposons d’une vue d’ensemble qui nous permet d’affecter chaque détail à la place qui lui convient. Le problème, c’est que nous nous attelons à la tâche avec un sac à dos qui pèse des tonnes, dans lequel nous traînons notre déontologie obsolète et une Loi des architectes tout aussi désespérément dépassée. Il est plus que temps de revoir ces deux éléments.

Mais c’est à nous de définir ce que cette révision doit inclure.

Personne ne le fera à notre place. Cela signifie que nous devons unir nos forces pour développer une vision commune : organisations professionnelles, ordre, formation, associations culturelles. Nous avons besoin d’un FC Architects United. Peu m’importe qui sera le Pep Guardiola de cette équipe. Du moment qu’il ou elle dirige les efforts dans la bonne direction et obtienne des résultats. Nous avons suffisamment démontré que nous sommes capables de développer des stratégies efficaces. Le temps est venu de marquer des points.

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Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

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HELPDESK

HELPDESK 01

Nous sommes auditionnés par l’Ordre pour avoir utilisé des références. Dans notre biographie, nous avons mentionné qu’en tant qu’architecte freelance auprès du bureau X nous avions collaboré à un projet Y. Le bureau X a déposé une plainte à ce sujet. Sommes-nous autorisés à faire ce que nous avons fait ?

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L’emploi de références n’est pas absolument interdit et non plus limité à des situations dans lesquelles une autorisation explicite à été donnée à cet effet. Il y a cependant une limitation générale, c’est-à-dire dans le sens où l’emploi de références ne peut être trompeur et ne peut engendrer de confusion. En plus de cela, l’emploi de références ne peut être de type à mener à conclure que le seul but est de se raccrocher au nom célèbre d’un autre bureau, dans le cadre duquel la mission à laquelle il est fait référence a été réalisée.

Pour quelqu’un qui a été impliqué auparavant dans un projet plus grand qui avait été confié à un bureau plus important, les conseils suivants peuvent se révéler utiles dans ce cadre : 1. Ne faites jamais référence à vos propres projets comme référence pour la nouvelle entreprise. De toute

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manière celle-ci n’existait pas encore au moment de la réalisation du projet précédent et l’incorporation de telles références « pour l’entreprise » pourrait être qualifiée de tentative de pratique frauduleuse au niveau des caractéristiques de cette nouvelle entreprise. Comme alternative, on peut faire référence à des personnes qui sont actives dans la nouvelle entreprise, pour ensuite fournir des références au niveau des personnes.

D’ailleurs, si l’on travaille de cette manière, ces personnes peuvent justifier l’utilisation de ces références en faisant appel à leur droit d’auteur sur la paternité, ceci dans la mesure où la création en question vient en ligne de compte pour la protection du droit d’auteur (bv. pas de contrôle sur les travaux).

2. Ne faites jamais référence à un projet complet si votre propre participation se limite à une partie spécifique, mais indiquez à chaque fois correctement ce qui a été réalisé à ce niveau par la personne concernée, et il est toujours recommandé de mentionner si le projet ou la partie qui a été réalisée, l’a été faite en équipe ou non.

3. Indiquez de manière sereine qu’il s’agit d’une mission qui a été confiée à ..., sans cependant mettre ce nom trop au premier plan.

Si ces indications sont respectées, et

qu’il n’y a pas d’autres clauses contractuelles qui limitent davantage l’emploi de ces références, je ne vois pas de problèmes fondamentaux.

Geert Philipsen, GSJ Advocaten

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Une étude réalisée par une société spécialiste des hourdis est-elle suffisante comme étude de stabilité ?

Au départ, c’est sur l’architecte que repose l’obligation de dessiner des plans qui répondent aux exigences de l’art de construire, en premier lieu en ce qui concerne la stabilité de la construction projetée. Si l’architecte est d’avis que pour l’étude de stabilité, il faut faire appel à des spécialistes, il doit en informer le maître d’ouvrage et recevoir son accord (aussi en ce qui concerne les frais). À ce moment, c’est encore toujours l’architecte qui est responsable du choix du spécialiste consulté (H. GALAUDE, « Architecte et contrat d’architecture », OGP, éd. 73, III.C.4) L’architecte doit en cas d’intervention de spécialistes (par ex. ingénieurs ou bureaux d’étude) vérifier si le spécialiste consulté, selon la notoriété publique, représente le bon choix et est satisfaisant (K. DEKETELAERE e.a. (eds), Handboek Bouwrecht,

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HELPDESK

Antwerpen, 2013, Intersentia, p. 732, voir aussi p. 1005). Il doit vérifier que le spécialiste est effectivement engagé et doit coordonner les études spécialisées et les intégrer dans son étude d’architecture générale. (K. DEKETELAERE e.a. (eds), Handboek Bouwrecht, Antwerpen, 2013, Intersentia, p. 732).

Même en cas d’intervention de spécialistes, l’architecte reste responsable des fautes apparaissant dans les études spécialisées, fautes qu’il aurait pu découvrir étant donné ses connaissances professionnelles. (H. GALAUDE, « Architecte et contrat d’architecture », OGP, éd. 73, III.C.4);K. DEKETELAERE e.a. (eds), Handboek Bouwrecht, Antwerpen, 2013, Intersentia, p. 716 et 732).

En résumé, c’est en principe à l’architecte d’estimer si la société d’hourdis (qui fait ou non appel à des ingénieurs), est, de notoriété publique, un bon choix pour réaliser l’étude de stabilité. En plus de cette responsabilité, d’autres obligations reposent encore sur l’architecte, comme la vérification et la coordination.

Il existe une jurisprudence selon laquelle la responsabilité de l’architecte a été retenue ensemble avec celle du fournisseur des hourdis qui a réalisé l’étude béton. L’architecte a été tenu pour responsable pour ne pas avoir décrit les conditions auxquelles l’étude de stabilité devait satisfaire, et plus particulièrement, l’architecte avait omis de fixer l’affaissement maximum absolu permis, pour pouvoir sans problème poser des parois légères sur les hourdis. (Anvers 23 septembre 1997, T. Aann. 1999, 312 ev. note W. ABBELOOS (p. 318-319). Le tribunal de Première Instance de Dendermonde a déjà jugé qu’il n’est pas suffisant que l’architecte regarde s’il existe des plans, mais que l’architecte doit effectivement vérifier ces plans. « L’architecte ne devait pas se li-

miter à seulement contrôler si les plans pour les hourdis avaient été rédigés, car il a de toute manière comme mission, entre autre, de vérifier l’exécution des travaux sur base des descriptions et de leurs annexes, qui règlent l’ouvrage et les normes auxquelles les voûtes devaient satisfaire et qui y étaient clairement décrites. » (Tr. Dendermonde 12 avril 1991, T. Aann. 1999, p. 84).

La question ne nous permet pas de déduire immédiatement, les relations contractuelles et les clauses. Sans déroger aux principes expliqués, la responsabilité de l’architecte est influencée par exemple par certaines clauses contractuelles, l’objet de la mission d’architecture et le fait de savoir si le maître d’ouvrage a conclu directement un contrat avec par exemple un bureau d’ingénieurs spécialisé en stabilité.

Mattias Verbruggen, GSJ Advocaten

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Nous avons rentré une mission via une formule design & build, donc en collaboration avec un promoteur et un entrepreneur.

Dans ce cas, le promoteur et l’entrepreneur sont la même firme. Nous supposons que nous allons conclure un contrat d’architecture indépendant « normal » avec le promoteur.

Le maître d’ouvrage est un CPAS, le promoteur est la partie contractante. L’architecte, les bureaux d’études et l’entrepreneur travaillent tous ensemble pour le compte du promoteur. Dans ce sens, le promoteur est donc notre maître d’ouvrage mais ce dernier est

également l’entrepreneur. Cela peut-il poser un problème déontologique ? À mon avis, il n’y a pas de problème, ni d’indépendance de l’architecte, ni de déontologie de l’architecte quand le maître d’ouvrage de l’architecte de l’entrepreneur est également « commanditaire ». Je m’explique. Quand le maître d’ouvrage dispose d’un droit réel sur le sol, à savoir un droit de propriété, droit de superficie ou droit d’emphytéose, alors il est maître d’ouvrage. En tant que maître d’ouvrage, il peut conclure valablement une mission d’architecture, même si le maître d’ouvrage réalise luimême les travaux. Cette situation est alors identique à celle de promoteurs qui vendent sur plans à des acheteurs mais qui sont en même temps entrepreneurs.

Il en va autrement si l’entrepreneur ne dispose d’aucun droit réel et est donc simplement un « entrepreneur » qui réalise les travaux pour le compte d’un maître d’ouvrage. Quand l’architecte conclut un contrat avec cet entrepreneur, ce dernier intervient alors, pour ainsi dire comme sous-traitant de cet entrepreneur. Ceci n’est pas autorisé.

Christophe Lenders, GSJ Advocaten

Le helpdesk de NAV a pour but de répondre aux questions de première ligne de ses membres dans un délai raisonnable de quelques jours. Dans cette optique, NAV fait appel à un réseau de conseillers et spécialistes: architectes, UNIZO / Fédération des Professions Libérales, SBB Accountants et Adviseurs et le bureau d’avocats GSJ Avocats et le bureau d’advis VEKMO. NAV et les personnes consultées ne sont pas responsables du contenu et de l’interprétation des réponses données.

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Jef Van Oevelen (Bureau d’architectes Jef Van Oevelen)

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© Steven Meert /Rechtelijnen.be

« Oui, je continue à dessiner tous nos concepts à la main »

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En dépit des objections de son père, négociant en aliments pour bétail, Jef Van Oevelen (°1955) a quitté la petite ville campagnarde de Kalmthout dans les années 1970 pour réaliser son rêve d’adolescent - suivre une formation d’architecte - à l’académie d’Anvers. En 1979, à l’approche du diplôme, l’actualité semble pourtant donner raison à son père. Jef Van Oevelen : « Le secteur était aux abois. J’entends encore mon mère me dire ‘console-toi, ça ne peut pas empirer.’ Mais, étudiants de dernière année, nous refusions que la situation nous affecte. Les célèbres carnavals que nous organisions à l’académie nous avaient permis de récolter un véritable trésor de guerre que nous avons utilisé pour partir en voyage d’étude à New York. Bousculant les habitudes, nous avons demandé à nos professeurs s’ils voulaient nous accompagner. Outre André Bladt, Georges Baines était lui aussi intéressé.

Ce serait la première et dernière fois qu’il participerait à un voyage d’étude.

Il m’a proposé à l’époque un stage dans son bureau. J’y suis resté huit ans et j’ai appris le style. Georges venait de se voir confier la mission de bâtir à Wilrijk une école avec deux salles de sport en soussol et une ribambelle de classes. J’ai eu le droit de suivre ce chantier avec un collègue dès le premier jour. Au bout de deux semaines, Georges m’a dit : ‘Ton collègue est parti, tu n’as qu’à continuer tout seul. Et je me suis retrouvé là, au beau milieu d’une grande excavation. » Avec Georges Baines, Jef Van Oevelen travaillera pendant trois ans à la restauration de la maison Guiette à Wilrijk, dernier bâtiment de Le Corbusier encore debout en Belgique. « Ce fut une

expérience unique. Nous avons dessiné tous les profilés des fenêtres un par un, et nous les avons fait reproduire en Angleterre. Nous avons conçu une cuisine contemporaine qui cadrait avec l’esprit du lieu. Pour remplacer les dalles de sol en ciment originales endommagées, nous en avons fait fabriquer de nouvelles sur mesure. Georges cherchait jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait. Dans sa propre maison, on trouvait quelques tabourets en bois d’Aalto, quelques meubles de Rietveld et une immense bibliothèque murale. C’était un ascète et un philosophe, avec une immense sagesse de vie, dont le travail n’a été apprécié à sa juste valeur qu’à la fin de sa vie. »

« Je trouve le discours architectural théorique très important, mais il ne faut jamais perdre de vue que ce que l’on dessine va servir à quelque chose, et qu’il va falloir le construire. J’ai l’impression que tous les bureaux d’architectes n’en sont pas toujours convaincus. » Les deux architectes ont connu un moment étrange lorsqu’un concours visant à transformer la caserne Rolin (Bruxelles) en logements a été publié. « En plus de mon emploi, j’avais lancé mes propres activités, avec l’aide de ma femme. Sœur de l’architecte Fons Mostien, elle connaissait bien notre métier.

Tout au début, je dessinais pendant la nuit et elle s’occupait des cahiers des

charges et des métrés. Georges et moi, nous nous sommes tous les deux inscrits à ce concours. En journée, je travaillais sur sa proposition, qui revenait à tout démolir et à tout reconstruire. Et pendant la nuit, je polissais mon propre concept, basé sur la préservation et la rénovation des anciens immeubles, qui pouvaient encore tenir debout pendant un siècle. Un jour, Georges m’a invité à dîner avec lui dans le restaurant bruxellois de son frère. Il m’a expliqué que mon projet l’avait emporté, ce qui justifiait son invitation. C’était tout lui.

Malheureusement, l’histoire de la caserne Rolin s’est mal terminée. Inexpérimenté, je suis tombé entre les griffes des promoteurs bruxellois et au final, il n’est rien resté de mon projet. »

Construire à partir du vide C’est en 1988 que Jef Van Oevelen crée le bureau d’architectes qui porte encore son nom. « Dès 1986, à l’insistance de Georges Baines lorsqu’il a cessé d’enseigner, j’ai commencé à donner cours à la formation d’architecture d’Anvers.

Grâce à cette sécurité d’existence, je n’avais plus besoin d’accepter de projets alimentaires, ce qui a fortement agrémenté ma vie durant ces débuts difficiles. » Peu à peu, le bureau est passé de la construction de logements à de plus grands projets. Aujourd’hui, son portefeuille généreusement étoffé inclut notamment des logements collectifs sociaux et privés, de l’architecture de soins, des immeubles d’entreprise, des écoles, des institutions d’assistance spéciale à la jeunesse, d’autres missions publiques et des projets PPS à programme mixte. « Au début, la construction de logements sociaux était une constante pour le bureau. Prendre la responsabilité de réaliser un programme pour un groupe plus vulnérable en dépit d’un délai et d’un budget limités m’intéresse beaucoup. Pour moi, la construction de logements sociaux commence toujours par un espace public de qualité, facile à déchiffrer et compréhensible. Dans » DIMENSION

L’architecte Jef Van Oevelen a entamé sa carrière en 1979 dans le bureau du grand Georges Baines, où il a notamment participé à la rénovation de l’emblématique maison Ghiette. Par la suite, il s’est bâti un portefeuille très diversifié et unanimement applaudi. Le portrait d’une ‘tête de mule’ qui dessine aussi vite qu’il pense, et qui continue à s’occuper lui-même de toutes les esquisses de concept dans le bureau.

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01. Dans le cadre du réaménagement du quartier Mahatma Gandhi à Malines, plusieurs immeubles d’appartements obsolètes vont céder la place à 150 habitations à vendre ou à louer. Les nouveaux blocs fermés varient en hauteur, hébergent plusieurs typologies et renforcent l’unité du quartier. Des sentiers, des différences de niveau et divers modèles de circulation apportent de la variété et améliorent la qualité de vie.

02. Dans le port d’Anvers, les immeubles de l’Antwerp Gateway attirent l’attention par leur architecture contemporaine et leurs matériaux : grandes surfaces vitrées, brique rouge, métal galvanisé, bois. Le pont qui surplombe l’accès pour camions crée un passage sécurisé vers l’immeuble.

Les employés et ouvriers ont vue sur le terminal, le port et les champs qui s’étendent au-delà.

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les grands groupes, qui ont souvent une densité plus élevée, il faut que chacun puisse ressentir intuitivement ce qui est public et privé, où il a ou non le droit d’aller. De plus, compte tenu de l’espace limité, les habitants ont généralement tendance à occuper davantage d’espace public pour les sacs poubelles, les antennes paraboliques, un abri de jardin ou des vélos. En tant que concepteur, il faut s’efforcer de voir si c’est possible,

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dans quelle mesure cela pèse sur le reste de l’espace public, et quelles alternatives le corset financier laisse éventuellement. » « Pour moi, construire commence toujours par la question : qu’est-ce qu’on ne va pas construire ? Une fois que ce choix est fait, on conserve d’office une certaine morphologie. Une place, une rue, une traversée ou un passage souterrain impliquent la nécessité de respecter certaines distances et hauteurs, et définissent ce qu’il est possible de construire. L’étape suivante consiste à observer comment certains espaces communiquent entre eux. Peut-on y installer une chambre à coucher, un espace de vie, une circulation ? L’espace privé et public sont-ils en conflit, ou se transmettent-ils une certaine charge ?

Toutes ces questions permettent de réfléchir à l’adéquation d’un programme par rapport à son espace. »

Partir de croquis manuels Le bureau compte aujourd’hui 15 architectes. Jef Van Oevelen continue à être à l’origine de chaque projet. « Je

gère chaque dossier jusqu’à ce que le concept soit fixé, et qu’il ait un sens, un programme, un environnement et un budget. Après, c’est un collègue qui prend le relais et je n’interviens plus que dans les grandes décisions. J’adopte la même philosophie pour les partenariats avec d’autres bureaux : d’abord élaborer une idée individuellement, puis en parler ensemble. C’est la seule garantie d’un dialogue solide. La demande des donneurs d’ordre est toujours orientée

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d’une manière ou d’une autre : finances, politique, visibilité insuffisante... En tant qu’architecte, il faut pouvoir regarder plus loin pour identifier la véritable question objective. C’est souvent un processus de ‘reconnaissance’, tant au sens d’« exploration » que d’« identification ».

Et du coup, on prend d’emblée position : qu’est-ce qu’on va faire ou ne pas faire ?

03. La résidence Het Laar à Ekeren compte 24 luxueux appartements à énergie pratiquement neutre répartis en 4 blocs de 6 appartements, groupés autour d’une place intérieure. L’implantation répartie sur la parcelle fait la part belle à la lumière, à l’espace et à la verdure. entre les blocs et autour de ceux-ci. Pour garantir la présence de l’espace vert, le garage de 36 emplacements a été aménagé en sous-sol.

04. Ouverture, flexibilité, expérience améliorée et valeur d’utilisation maximale : telles sont les priorités du projet pour la nouvelle maison communale de Wommelgem. Le nouveau volume de trois niveaux contraste avec l’ancienne maison communale, qui va devenir un commerce horeca.

Les points forts de cette première prise de position seront différents selon la personne qui effectue cette radiographie. C’est ce que j’appelle la quête de l’architecte, un parcours que je continue à effectuer en m’aidant de croquis manuels. On dessine à la main aussi vite qu’on réfléchit, et cela va bien plus vite que l’ordinateur le plus rapide. Parfois, deux lignes suffisent pour que le tour soit joué. C’est pourquoi le livre consacré à notre bureau publié récemment contient surtout des croquis. Quand on utilise l’informatique, il faut déjà répondre à des questions qui ne sont pas encore pertinentes : hauteur, épaisseur, matériel... Bien entendu, un premier croquis sera ensuite colorisé et retravaillé par ordinateur. Le revers de la médaille, c’est qu’il faut encore vérifier, élaborer et compléter tous les détails une fois que l’on a remporté le concours. » Mais le monde moderne ne s’arrête pas à la porte du bureau d’architectes

d’Ekeren, au contraire. « Notre fille aînée développe depuis quelques années son activité propre en design et communication graphique, et le bureau a encore incorporé deux nouvelles sociétés récemment. La première, E-norm, se consacre à l’énergie et à la durabilité, et réalise également des rapports PEB et PHPP pour le compte de tiers. La deuxième, 3d depoo, est exclusivement spécialisée dans la visualisation et est dirigée par mon beau-fils, qui s’est spécialisé dans le dessin par ordinateur. Nous travaillons depuis plus de 15 ans avec ArchiCAD. Aujourd’hui, nous expérimentons aussi le BIM, et nous faisons régulièrement imprimer des maquettes en 3D.

Les concours : odi et amo Dès le départ, les concours ont été une constante pour le bureau de Jef Van Oevelen, et cela n’a pas changé. « Dans les années 1980, en plus de la caserne Ro-

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lin, j’ai remporté des missions grâce aux concours WISH pour la construction de logements sociaux, pour lesquels Jo Crepain a depuis lors sué sang et eau.

L’intérêt des concours, c’est qu’on est seul responsable de ses décisions. On connaît les critères, et on essaie d’y répondre avec un maximum d’objectivité.

Ce qu’on soumet, c’est en quelque sorte une prise de position claire et personnelle par rapport à un programme d’exigences, et c’est pour ainsi dire à prendre ou à laisser. Par contre, on rentre bredouille huit fois sur dix. Heureusement, les concours permettent de temps en temps de se faire des clients fidèles.

C’est ainsi que le bureau s’est implanté dans le secteur des soins. Mais dans de très nombreux cas, le déroulement des concours est moins professionnel aujourd’hui. Les jurys sont souvent moins au fait de la matière, ce qui peut donner lieu à des jugements subjectifs.

Généralement, on insiste trop sur les honoraires et il devient impossible de

tenir tête à un architecte isolé sans frais généraux, qui est disposé à travailler pour une bouchée de pain - on connaît la chanson. Mais les grands projets publics impliquent toujours une certaine forme de concurrence. » Aujourd’hui, l’architecte a définitivement tourné la page de l’enseignement. « J’ai commencé en première année, puis je suis passé en quatrième et en cinquième. Pour cette dernière, je passais quatre demi-journées par semaine à la Haute École Artesis-Plantijn, ce qui n’était pas toujours apprécié par mon bureau qui employait alors 20 personnes. En 2009, suite à un concours de circonstances - la disparition de mes parents, la naissance de mon premier petit-enfant, quelques ambitions sportives, les modifications en chantier dans l’enseignement supérieur - j’ai pris une année sabbatique. Tout à coup, les choses se sont mises en place et j’ai prolongé cette période à plusieurs reprises pour prendre ensuite ma retraite. »

« Pour moi, enseigner est enrichissant.

On vous pose des questions inattendues qui vous obligent à remettre vos automatismes en question. Pour être capable d’expliquer de façon compréhensible pourquoi vous faites les choses de telle ou telle façon, il faut d’abord y réfléchir. En en même temps, on se rend compte qu’il n’y a pas de réponses à toutes les questions. Par exemple, j’ai demandé à mes étudiants pourquoi on percevait la place Conscience, à Anvers, comme ‘belle’. Est-ce sa taille, la hauteur des façades qui la bordent, l’arbre unique, la statue de Conscience ? Et à quelle hauteur faudrait-il élever les façades pour que la Groenplein devienne une belle place ?

Qu’apportera l’avenir ?

Après quelques années en mode mineur, où le bureau a perdu un quart de ses effectifs, la croissance fait clairement son retour. « Nous venons de publier

05. Dans la Maison Van Celst, qui fait partie de l’assistance spéciale à la jeunesse, les jeunes vivant une situation éducationnelle problématique trouvent un hébergement temporaire ou une aide ambulatoire. Structure, respect de la vie privée, discrétion et communication définissent le concept. Les bâtiments sont clairement articulés et bien structurés.

L’implantation et l’aménagement soutiennent le parcours de soins et la communication ouverte. Les jeunes et les visiteurs n’ont pas le sentiment d’être enfermés, mais ont l’envie de s’intégrer à nouveau.

06. Lauréat d’un concours d’architecture, Jef Van Oevelen a été chargé de concevoir 50 logements à

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louer dans le lotissement de Hellegat à Turnhout.

Dans son projet, il combine un bloc de plus haute taille (3 niveaux plus un quatrième en retrait) avec un bloc plus bas. L’implantation bien réfléchie crée entre les deux bâtiments une liaison semi-publique qui débouche sur une petite place.

07. La construction neuve du VITO à Mol inclut l’enveloppe de la centrale géothermique et un pavillon d’accueil. L’espace technique en béton jouxte le champ de pompes fournissant l’énergie géothermique. Le pavillon de réception en acier, situé plus haut, se dresse à côté du Canal Albert, ce qui permet DIMENSION

aux visiteurs d’accéder au site par bateau.

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On touche ici à la continuité du bureau, dont je suis pour l’instant l’unique propriétaire. Notre fille Age a rejoint l’équipe en tant qu’architecte voici plus de huit ans, mais elle n’a pas la vocation de diriger ou de reprendre les activités par elle-même. Ce que je comprends très bien. La mission de l’architecte est devenue beaucoup plus commerciale et plus ardue. On risque de couler si l’on ne surveille pas étroitement les prestations. Les obligations administratives et légales ont connu une croissance exponentielle, et les donneurs d’ordres sont de plus en plus souvent des partenaires de construction ou des promoteurs chevronnés. Les lois économiques pèsent aussi sur la famille. Jadis, je pouvais me permettre de travailler dur pour réussir, car ma femme s’occupait des enfants.

Nos enfants n’ont pas cette liberté. Aujourd’hui, il faut deux salaires pour s’en sortir. Nous avons aussi envisagé des scénarios dans lesquels plusieurs collègues mettraient un partenariat sur pied, mais ils posent certains problèmes et requièrent des accords clairs. La responsabilité est aussi élevée, car 15 familles sont en jeu. Il faut se demander si un bureau de notre taille est, à terme, le meilleur choix. Je pense que nous évoluons vers des fusions en plus grosses entités. De nombreux points d’interrogation s’attachent à la mission de l’architecte. L’époque où l’on indiquait, sur le chantier, comment réaliser les détails est révolue. Les entrepreneurs sont tout

autant au courant; et suggèrent des alternatives qui sont valables tout en leur offrant davantage de sécurité sur le plan technique. Comment tout cela va évoluer, je l’ignore. » Par Colette Demil et Staf Bellens

www.jefvanoevelen.be uu uu www.3d-depoo.be uu www.e-norm.be uu www.lke.be

08. La mission portant sur l’agrandissement de l’Athénée technique de Heist-op-den-Berg a vu le jour suite à un appel ouvert du maître-architecte flamand. Le socle de brique du nouveau volume le connecte aux bâtiments environnants. Des surfaces vitrées en retrait optimisent l’éclairage naturel des ateliers. L’entrée est caractérisée par la structure vitrée où s’exposent les réalisations des élèves. La forme du bâtiment et son implantation, à l’extrémité sud du terrain, ont permis d’aménager une place intérieur entre l’ancien volume et le nouveau.

09. De Peerle, à Duffel, est une construction neuve qui regroupe 54 résidences-services, une maison de repos et de soins et une cafétéria. Le projet prend la forme d’un bâtiment en U avec une place et un bloc transversal donnant sur la rue, séparés par un passage qui donne sur le secteur qui s’étend à l’arrière. La grande façade vitrée derrière la place et la passerelle de verre donnent lumière, perspective et transparence.

10. Cette maison est conçue comme un long volume flottant, une boîte rassemblant toutes les fonctions liées à l’habitation. Les parties ouvertes et fermées, ainsi que de grandes surfaces vitrées, accroissent le sentiment d’espace.

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une offre d’emploi qui nous a valu 25 réponses en peu de temps, notamment de la part d’architectes indiens et portugais. Nous employons actuellement des collègues d’origine chinoise et japonaise. Nous avons déjà eu un stagiaire tchèque. La croissance, c’est très bien, mais pour l’instant, j’ai recommencé à travailler le weekend, alors que je voulais diminuer d’un jour par semaine.

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PROJET

Un bel exemple de design contemporain en aluminium La cour de récréation aménagée sur le toit plat de l’école primaire Ave Maria à Vlezenbeek, entité de la commune de Leeuw-Saint-Pierre, a récemment été équipée d’un recouvrement moderne à toiture cintrée qui, de plus, est en surplomb. Ce bel échantillon de design contemporain en aluminium, qui offre aussi un supplément de confort aux ébats des bambins, est l’œuvre de la firme BOzARC.

L

e sol de la petite plaine de jeux est couvert de dalles de béton qui reposent sur des entretoises.

Afin d’améliorer le confort des enfants, l’école a décidé de la faire recouvrir pour la protéger de la pluie et de la chaleur. Le bureau d’études Riessauw - qui fait partie du groupe gantois De Klerck - a conseillé de supprimer 2 rangées de dalles sur toute la largeur de 23 mètres, et de faire couler un pied en béton de 1 mètre de largeur afin de pouvoir procéder à l’ancrage chimique des (9) pieux en aluminium chargés de supporter la structure. Les entretoises ont ensuite été raccourcies, et les 2 rangées de dalles remises en place après avoir percé les trous destinés à fixer les pieux.

Une évacuation d’eau a été intégrée à quelques-un de ces pieux. Côté façade, la couverture anthracite a été ancrée chimiquement au moyen de tiges en inox.

Revêtement de toiture en polycarbonate massif

DIMENSION

L’ensemble des structures et éléments qui composent la terrasse sont en aluminium. Le recouvrement, qui est doté

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d’un arc en aluminium d’un écart maximum de (5,40 mètres), possède une capacité porteuse maximale de 70 kg par mètre carré. Il est recouvert par des panneaux de polycarbonate massif - un matériel flexible, incassable et résistant à la grêle - de 3 mm d’épaisseur. Pour remédier à une éventuelle dilatation en cas de fortes chaleurs, d’étroites bandes transparentes ont été prévues entre les panneaux.

Articulation sphérique brevetée Les arcs en aluminium - produit sur mesure et laqué par BOzARC - sont fixés sur une articulation sphérique qui peut en régler la hauteur. « Nous sommes le seul acteur sur le marché belge qui propose ce type de solution », explique Peter Heylen de BOzARC. « Il est possible de poser les arcs en aluminium de manière symétrique ou asymétrique; l’articulation fait office de charnière pour égaliser d’éventuelles différences de hauteur. » Le recouvrement en aluminium présente un aspect contemporain design, est esthétique, mais aussi beaucoup plus léger qu’une structure en acier », poursuit Heylen.

Un certificat CE qui ouvre les portes du marché B2B Ce système est une solution tout indiquée pour les bâtiments scolaires, mais aussi les environnements industriels et commerciaux, ou encore les hangars à vélos et motos. BOzARC, dont le siège social se situe à Aartselaar, compte 4 filiales dans le pays. « Depuis notre certification CE de l’an dernier, le marché B2B gagne en importance. Un recouvrement de terrasse n’est plus uniquement considéré comme un élément fonctionnel : le design et l’expérience comptent désormais pour beaucoup. Nous continuons à innover. Par exemple, nous proposons aussi au marché B2C des recouvrements de terrasse dont un côté est protégé par une paroi en verre, ou encore des parois coulissantes en verre », conclut Heylen.

Par Philip Declercq Photos : Bozarc uu www.bozarc.be

Le recouvrement de terrasse moderne avec structure de toit cintrée de l’école primaire de Vlezenbeek.

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PROJET

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Des sols en vinyle design, durables et faciles à entretenir pour un hôtel brugeois L’Hôtel Portinari, situé sur ‘t Zand à Bruges, est une constante du paysage urbain depuis plus de 30 ans. Pour préparer le changement de génération qui s’annonce, la famille Lootens a décidé de se lancer dans un nouveau concept alliant caractère durable et touche artistique. De quoi procéder à un lifting en profondeur. Pour le revêtement de sol des chambres et de la réception, le maître d’ouvrage a décidé de travailler avec le Belge IVC Group. Le choix s’est arrêté sur les sols en vinyle design Moduleo Impress et Moduleo Moods.

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Ce grand immeuble héberge un hôtel de luxe exploité depuis plus d’un siècle : l’ancien Hôtel de Londres, incontournable pour qui visitait Bruges. La gare, à cette époque, était encore située sur ‘t Zand. La famille Lootens a racheté l’hôtel au début des années 1980. Après une rénovation complète, il est devenu l’Hôtel Portinari, d’après le nom d’un banquier florentin devenu riche et célèbre à Bruges au 15e siècle. Seule la façade, protégée, est restée intacte. La rénovation en profondeur fut un travail de Titan, car il fallait hisser tous les matériaux par-dessus la façade avant à l’aide d’une grue. D’autres rénovations partielles plus modestes (nouvelles salles de bains, nouvelle salle

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des petits déjeuners...) ont également eu lieu au cours des décennies suivantes.

Nouvelle génération Voici deux ans, le passage du temps et les notes d’électricité de plus en plus élevées ont incité la famille à recourir à un concept à la fois entièrement neuf et durable. L’hôtel a fermé pendant cinq mois pour un lifting généralisé, d’après un projet d’un bureau d’architectes de Flandre occidentale. « Avec la troisième génération qui va prendre la relève (Anthony Vermeersch, le fils), nous souhaitions une nouvelle remise à jour complète de nos chambres. Même si l’hôtel était en parfait état sur le plan esthétique, son style commençait à dater.

Les techniques, surtout, avaient besoin d’un coup de neuf après 30 ans. C’est ce qui nous a incités à un choix radical : ne conserver que les sols de béton dans les étages et abattre tous les murs intérieurs. Le rez-de-chaussée est resté tel quel. Nous avons décidé d’aménager 35 chambres plus vastes. Nous avons entièrement modernisé les techniques avec, notamment, un système moderne pour le renouvellement de l’air », explique Katrien Lootens.

Boutique hôtel de classe « L’enjeu consistait à rester un hôtel quatre étoiles tout en nous différenciant des hôtels ‘romantiques’ », poursuit notre interlocutrice. L’Hôtel Portinari s’est doté d’un look moderne qui fait la part belle au côté artistique. L’ambiance est celle d’un ‘boutique hôtel’ de classe.

Les propriétaires sont des amateurs d’art - depuis les grands peintres belges jusqu’aux calligraphes modernes - et aiment à partager leur collection avec leurs hôtes.

Bustes de maîtres Par ailleurs, les nouvelles chambres reçoivent plus d’éclairage naturel. Les petites salles de bains fermées ont cédé la place à des cubes de verre avec douche à niveau et mobilier design à l’avenant.

Une alcôve circulaire aménagée dans la paroi de verre de la salle d’eau abrite le

PROJET

buste d’un maître belge de la peinture - Magritte, Ensor, Van Eyck ou encore Van Rysselberghe. Du côté de la salle de bains, cette alcôve intègre un miroir.

Les couleurs caractérisant l’artiste représenté sont reprises dans la teinte des rideaux et des coussins. Par exemple, les rouge-orange de la suite Ensor correspondent aux tons de prédilection du maître, ou les nuances vert-bleu dans celle de Magritte.

Anti-rayures et insonorisant Le choix des matériaux du revêtement de sol a fait l’objet d’une attention toute particulière. Au rez-de-chaussée, le tapis plain du hall d’entrée et de la réception a cédé la place à des vinyles Moduleo Moods d’IVC Group. « Comme c’est souvent le cas pour les parquets, le motif en arête est découpé à l’onglet. Cette nouvelle gamme permet aux architectes de combiner dix formats créatifs uniques avec une sélection des textures pierre et bois des gammes Transform et Impress.

Résultat : la possibilité de créer 110 motifs différents. Dans le lobby, nous avons

posé un sol design en bandes. Grâce à la technologie Modulo EIR, le relief supérieur est parfaitement synchrone avec la structure bois, et l’on obtient un look bois naturel doté d’un beau fini mat.

Cette technique, ainsi que la couche anti-usure particulièrement épaisse, rendent le revêtement résistant aux griffes. Et ses propriétés isolantes ont elles aussi fait pencher la balance. Pensez aux valises à roulettes, aux chariots de service... », détaille Wesley Slosse de la société Vloerbekleding Slosse.

La facilité d’entretien, qualité numéro un Pour les chambres de l’Hôtel Portinari, le choix s’est porté sur la série Moduleo Impress d’IVC. « Chaque chambre a son propre look : les sols beiges se combinent à du mobilier noir, ou vice versa. Les différentes couches constituent la structure de ce vinyle pour sols lui confèrent sa particularité. C’est la seule solution sur le marché composée d’un double voile de verre avec, à la clé, des valeurs de stabilité dimensionnelles

exceptionnelles. Notre technique d’impression, nos grand cylindres et nos rapports hors normes nous permettent de créer un sol authentique ne présentant que très peu de répétition des planches ou motifs. Le format vedette (1320x196 cm) compte pas moins de 90 planches uniques par motif, soit une surface de 23m². », poursuit Slosse.

Applications diversifiées « Il est nécessaire de climatiser les lames Moduleo Impress pendant 48 heures avant la pose. C’est le temps nécessaire pour que le matériel soit prêt à découper et à poser. Le sol est posé sur un lit de colle semi-humide, pour un transfert idéal entre sol, colle et revêtement. Ce procédé rend le produit totalement étanche et évite la création de joints entre les lames. Il est possible d’éliminer les éventuelles rayures de la couche superficielle. Et grâce à la vaste palette de couleurs d’un lot de Moduleo Impress, même le remplacement d’une bande endommagée ne se remarque pas. Ce revêtement facile à entretenir, et qui répond aux normes les plus strictes en matière de sécurité anti-incendie et d’hygiène, est également utilisé dans les résidences-services, les maisons de repos et de soins et les hôpitaux. Une solution durable qui cadre parfaitement avec la philosophie écoresponsable de cet hôtel rénové. » Par Philip Declercq Photos : IVC Group

www.moduleo.com uu uu www.moduleomoods.com

01. Pour les chambres, le choix s’est porté sur Moduleo Impress. Les sols beiges se combinent à du mobilier noir, et vice versa.

02. L’Hôtel Portinari, situé sur ‘t Zand à Bruges, est une constante du paysage urbain.

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03. Le revêtement de sols Moduleo Moods dans le hall d’entrée et la réception.

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PROJET

La toiture en forme de bateau de la Maison du Port Anvers : un immense puzzle.

Isolation en laine de roche à l’épreuve du feu pour la Maison du Port Anvers Récemment la Maison du Port Anvers a ouvert ses portes au grand public. Pour cette conception particulière de Zaha Hadid Architects la sécurité incendie figurait en tête sur la liste des priorités. La toiture plate en forme de bateau du bâtiment devait avoir également une excellente isolation thermique et acoustique. Le choix pour une isolation en laine de roche ROCKWOOL® a été ainsi vite fait.

“En plus de la protection incendie et la bonne isolation thermique, l’isolation acoustique a également fortement plaidé en faveur de l’isolation ROCKWOOL, car de nombreuses installations techniques bruyantes sont installées sur le toit”, selon l’Ingénieur Architecte Gert Biebauw, responsable du projet du Bureau Bouwtechniek. “En outre les panneaux à pente nous permettaient de réaliser l’inclinaison de toiture souhaitée.

Le fait que ROCKWOOL pouvait réaliser un plan de pose très détaillé nous a vraiment facilité la tâche.”

Forme de toiture complexe

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Le responsable de projet Simon Roelants chez Zolderse Dakproject (ZDP) confirme que l’assistance du Service de Plan de Pose n’était pas un luxe superflu. “La toiture a une forme particulière : une sorte de trapèze déformé avec de nombreux angles et arêtes. Cela a eu des conséquences pour la construction de la toiture et pour son isolation. De par la forme biscornue de la toiture le faîtage n’était pas droit dans le plan et il était également variable en hauteur, avec des

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différences extrêmes de 10 cm et 21 cm.

En bref, l’isolation était un immense puzzle. Le plan de pose de ROCKWOOL nous a très rapidement fourni un aperçu des conséquences architectoniques ainsi qu’un plan d’exécution complet et une bonne base pour faire les calculs.

En dépit de la complexité de la forme de la toiture, l’installation a été très rapide et sans problèmes.

Isolation de la structure en acier Non seulement la toiture, mais également la structure en acier a été isolée avec une isolation ignifuge ROCKWOOL. Du fait que pendant un incendie les structures en acier peuvent très rapidement s’affaiblir - en moins de 10 à 15 minutes - il est important de les protéger avec un matériau d’isolation ignifuge. Spécialement pour cette application ROCKWOOL a conçu le Conlit Steelprotect Board : un panneau d’isolation léger et ignifuge qui présente d’excellentes performances dans une plage de 30 à 180 minutes. Le panneau est facile à manipuler et hydrofuge – ce qui est favorable pour l’installation sur un

chantier ouvert – et comme les autres produits en laine de roche il est complètement recyclable.

Assistance technique Pour l’isolation de la structure en acier ROCKWOOL proposait également l’assistance technique souhaitée, entres autres par des instructions personnelles et des cours de formation. Là où à certains nœuds une installation standard n’était pas possible, des plans détaillés étaient envoyés à l’ingénieur technique concerné. Les installateurs sur place avaient également à leur disposition un poste de soudage afin d’installer les panneaux contre la structure en acier.

Pascal van den Heuvel (ingénieur technique chez ROCKWOOL) : “Nous soutenons de A à Z. Nous sommes actifs jusque sur le chantier et nous assistons avec de nombreuses informations pratiques concernant les propriétés techniques et fonctionnelles ainsi que la mise en œuvre de nos produits.” uu www.rockwool.be

Pour une protection optimale contre les incendies, la structure en acier a été enveloppée avec le Conlit Steelprotect Board.

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PROJET

Construire des écoles combinant design et environnement d’apprentissage de qualité La construction d’un impressionnant complexe scolaire dans le cadre du programme DBFM « Écoles de Demain » (Scholen van Morgen) à Ostende vient de se terminer. Pour cet élégant volume longiligne, le bureau de design Urban Platform a donné la priorité à la durabilité, à l’économie énergétique et au climat intérieur. Le choix des pare-soleil DucoSun Ellips 300 s’inscrivait à la perfection dans ce projet éducatif.

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’est sur les terrains de l’Athénée Pegasus, à Ostende, qu’une nouvelle école secondaire a vu le jour. Le programme DBFM a démontré qu’une architecture de qualité est également possible dans l’univers scolaire. La façade agréable dissimule une infrastructure multifonctionnelle composée de deux grands blocs, susceptible d’accueillir quelque 600 élèves.

Les salles de cours y voisinent avec des locaux sanitaires, un hangar à vélos, un local de premiers secours, les bureaux de la direction ainsi qu’un espace intérieur polyvalent couvert.

Un message

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« Ce volume neuf est avant tout durable, et propose un climat intérieur sain et confortable mais aussi énergétiquement économique », explique Tina Van Meenen, architecte du bureau bruxellois Urban Platform. « Avec l’Athénée Pegasus, nous avons voulu faire passer le message qu’il est possible de garantir la qualité de l’air dans les écoles autrement. Nous avons notamment privilé-

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gié l’isolation, de grandes surfaces vitrées pour garantir un apport suffisant de lumière naturelle, un système de chauffage à air, un système de ventilation avec récupération de chaleur et des pare-soleil efficaces. »

Sain et confortable « Les pare-soleil ne sont pas de simples éléments décoratifs », poursuit Van Meenen. « Ils peuvent modifier l’apport de lumière et de chaleur, ainsi que la perte de chaleur due aux éléments transparents (surfaces vitrées) de la façade. Il en résulte des économies d’énergie et un climat intérieur stable et agréable. Une étude approfondie réalisée à l’aide de simulations 3D nous a permis de choisir le système de pare-soleil adéquat, en démontrant qu’un système à lamelles fixes verticales tel que DucoSun Ellips était plus performant que d’autres, même en simulant des conditions estivales. Grâce à l’angle d’inclinaison idéal et au nombre de lamelles – d’une largeur de 300 m –, le système garantit un maximum de lumi-

nosité naturelle », précise l’architecte.

Les rayons solaires sont par ailleurs empêchés de réchauffer directement l’intérieur des locaux. Quelle que soit la position du soleil, l’environnement reste à la fois sain et confortable. Le choix de ce système a également été dicté par son prix attrayant ainsi que sa facilité d’utilisation et d’entretien.

Un environnement d’apprentissage idéal « Ce pare-soleil donne un cachet supplémentaire à la façade des deux ailes et contribue à créer un environnement d’apprentissage idéal tenant compte des économies d’énergie. Avec des valeurs K et E de 40 et 70, cette construction neuve répond amplement aux exigences en vigueur pour les écoles », conclut Tina Van Meenen.

Par Philip Declercq Photos : DUCO

www.duco.eu uu

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

Dès le numéro de février, vous aurez la possibilité de publier un de vos projets. La marche à suivre est très simple : Envoyez, pour le 12 décembre au plus tard, un e-mail à redactie@dimension.be et nous vous transmettrons une fiche à compléter.

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UNE VILLE EN IMAGE

Rudy Demotte, bourgmestre en titre - Tournai

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© Studio Dann

« Aujourd’hui, à Tournai, l’immobilier représente le meilleur investissement »

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UNE VILLE EN IMAGE @HOME

Avec Arlon et Tongres, elle fait partie des plus anciennes villes de notre pays, et son histoire est à l’avenant. La ville épiscopale fut jadis la capitale spirituelle de la Flandre historique. Sa situation sur l’Escaut a dessiné sa configuration et modelé son profil par des quais et des ponts, dont le plus ancien - et le plus connu - est le Pont des Trous. Le patrimoine reflète des siècles d’histoire architecturale, et inclut deux ouvrages qui font partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO : la cathédrale et le beffroi. La plupart des immeubles sont érigés en pierre calcaire locale, que l’on retrouve également hors de la ville sous forme d’anciennes carrières transformées en étangs, ainsi que de nouvelles exploitations. L’intérêt pour ce riche passé est intensément vivant, comme le démontre l’abondance de sociétés historiques, archéologiques et artistico-culturelles. Ce terreau propice à de nouveaux élans se retrouve dans les instituts de formation pour l’architecture et les Beaux-Arts; mais jusque récemment, il était éclipsé par un conservatisme qui a longtemps prévalu. Après qu’un bombardement ait détruit une partie de la ville en 1940, les places vides ont été reconstruites dans un style historisant. L’architecture contemporaine était donc absente à Tournai, ce qui lui a valu le surnom de Belle Endormie.

Rudy Demotte : « Le conservatisme n’est pas problématique pour autant qu’il en-

courage la cohérence, mais il faut laisser de la place à l’évolution. Bon nombre de gens pensent que ce que nous voyons aujourd’hui a toujours existé, alors que c’est seulement la matrice de ce qui est à venir. »

« Nous voulons utiliser ce qui existe et lui apporter une valeur ajoutée. Nous l’avons déjà fait, à petite échelle, dans mon bureau. Les appliques et les plafonniers en laiton sont peints dans le même rouge que les sièges de réunion. » C’est seulement en 2007 qu’une dynamique étayée par les programmes de soutien financiers européens s’est mise en branle. Un appel d’offres européen a permis d’initier une coopération avec le bureau de design français ANMA Michelin. Dans le centre, certaines façades et rues ont été prises en main - un travail de plusieurs années au vu de l’important retard. La restauration de la cathédrale a débuté sur des budgets de la Région Wallonne. En bordure de la ville, le centre Negundo Innovation offrant aux entreprises bureaux, salles de réunion, de congrès et autres infrastructures, tout en leur permettant d’échanger leurs connaissances. Negundo 1 et 2, un projet de Holoffe-Vermeersch Architec-

ture, allie forme contemporaine et performances énergétiques remarquables.

Il en va de même pour les bâtiments 3 et 4 - ce dernier étant actuellement en construction - d’AAVO Architectes. Ainsi, les trois façades de Negundo 4 sont équipées d’un total de 14 000 cellules photovoltaïques. Tout aussi innovant, l’e-campus Eurometropolitan voisin rassemble toute une gamme de formation continuées pour applications Internet : e-Architecture, e-Design, e-Business, e-Marketing, e-Health, e-Languages, e-Communication…

Les élections communales de 2012 ont porté au pouvoir une nouvelle coalition qui a encore appuyé sur l’accélérateur.

Rudy Demotte : « Lors de mon arrivée, la question était de savoir comment conserver ce qui avait de la valeur tout en guidant la ville vers le 21e siècle en lui offrant une architecture contemporaine de qualité ? Ce défi était à la fois d’ordre spatial et temporel. Outre la problématique déjà évoquée du patrimoine, la ville constitue une cellule densément bâtie dans le tissu vert environnant, limitée par les anciennes fortifications.

Comment créer une osmose entre celleci et l’environnement sans créer toutes sortes de métastases ? Pour procéder à l’exercice, nous avons constitué un groupe de travail informel - l’Atelier du futur - dont la force motrice est l’architecte Laurent Vermeersch. Notre choix pour la co-création, le développement de projets en étroite collaboration avec les citoyens, était lui aussi entièrement neuf. Toutes nos adjudications pour les futurs projets stipulent désormais que les souscripteurs doivent prévoir une procédure de concertation pour les habitants. »

Co-création : le Pont des Trous L’histoire du Pont des Trous illustre à merveille ce concept de co-création et sa complexité. Pour nous l’expliquer, Rudy Demotte commence par évoquer le contexte. « Tournai souffre de l’éten- » DIMENSION

« C’est vrai, je prêche pour ma propre chapelle », ajoute-t-il aussitôt pour nuancer ses propos, « mais je n’en suis pas moins convaincu. » En dépit d’un agenda serré, le Ministre-président du gouvernement de la Communauté française ne perd jamais les intérêts de sa ville de vue. La plus grande ville en superficie de Belgique, avec 213 kilomètres carrés, précise-t-il. En plus de son centre historique intra muros (les anciennes fortifications, devenues des boulevards), elle compte 29 villages ruraux. Une ville sur l’Escaut, qui marque la frontière historique entre la France et la Flandre, et qui a valu jadis à Tournai sa richesse, son patrimoine unique et sa bourgeoisie qui reste prospère. Mais lors de l’entrée en fonction de Rudy Demotte, c’était aussi une ville qui avait besoin de changement.

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© L’Escaut Architectures

UNE VILLE EN IMAGE

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due de son territoire. En termes de superficie, nous comptons près de 10 km² de plus qu’Anvers, mais nous avons moins de 15% de sa population. Nous disposons donc de moyens nettement moins importants pour entretenir et élargir l’ensemble des services et de l’infrastructure - voiries, écoles, bâtiments publics... Nous sommes constamment

à la recherche de possibilités de moderniser la ville et de garantir son avenir économique. Notre situation sur l’Escaut fait partie de ces opportunités.

Le transport de marchandises par voie d’eau intérieure est à la mode, et les entreprises sont demandeuses. C’est ce qui explique l’intérêt de nos nouveaux ports de Vaulx et de Pecq, qui ont déjà créé

de nombreux emplois. Et d’où l’importance, aussi, de l’élargissement de l’Escaut dans la ville. Les voies navigables exerceront dans les prochaines années le même attrait que le TGV dans les régions plus reculées de France à l’époque.

Grâce à cette liaison rapide, il est parfaitement possible d’habiter à Lille ou à Tournai et de travailler à Paris. Avec

01. L’élargissement du Pont des Trous est un projet qui crée l’émoi à Tournai depuis longtemps.

Construit au 13e siècle, l’ouvrage marque le cœur historique de la ville; c’est l’un des trois derniers

© XDGA

ponts de rivière militaires du monde. Le projet en

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filigrane métallique éphémère qui avait la préférence du collège s’est heurté à une vive opposition. Les habitants ont choisi un concept sobre fait de trois arches de pierre, d’après un projet de L’Escaut Architectures.

02. La revalorisation et l’agrandissement du Musée des Beaux-Arts, le seul musée jamais réalisé par Victor Horta, est un projet important. Le concours d’architecture international pour cette mission a été remporté par Xaveer De Geyter Architects (XDGA), qui travaille pour l’occasion avec la spécialiste de Horta Barbara Van der Wee. XDGA, également chargé du plan d’ensemble pour une meilleure intégration du musée, veut intégrer la fonction muséologique dans la construction neuve.

03. Le skatepark conçu par L’Escaut Architectures se situe symboliquement entre la Maison de la Culture et la Maison des Sports. Il se présente comme un espace public, avec une vaste aire médiane au centre.

04. À Kain, les travaux d’une nouvelle maison de

© XDGA

repos et de soins qui accueillera 130 résidents et conçue selon la norme passive viennent de se terminer. Partenaires pour la construction : l’association temporaire ASSAR ARCHITECTS, ARTAU, MKE,

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NEY, 3E & JNC.

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UNE VILLE EN IMAGE @HOME

La revalorisation et l’agrandissement du Musée des Beaux-Arts, le seul musée jamais réalisé par Victor Horta, est un projet prestigieux. Horta avait conçu le bâtiment pour abriter la collection d’art du Bruxellois Henri Van Cutsem. Celui-ci avait commencé par demander à sa ville si elle était disposée à construire un musée avec Horta en contrepartie de ses collections, mais le verdict avait été négatif. Il a en revanche trouvé des interlocuteurs plus ouverts à Tournai. « Le projet de Horta est vraiment passionnant. Il s’écarte de l’Art Nouveau et de ses motifs floraux caractéristiques pour

Représentation utopique Aujourd’hui, Tournai compte déjà plusieurs exemples illustrant ce principe.

Voici quelques années, quand l’UCL a

souhaité déménager sa section architecture hors du centre, la ville a cherché un emplacement adéquat. « Nous tenions à ne pas perdre la valeur que les jeunes architectes apportent à la ville.

Après avoir exploré quelques autres pistes de réflexion, j’ai appris que Cofidis avait besoin de plus de place et s’apprêtait à quitter le centre. Le site des 3 Suisses entre Lille et Tournai s’est libéré au même moment. Ces deux acteurs se sont rapidement trouvés, et le site de Cofidis dans le centre est devenu celui de LOCI, la faculté d’architecture de l’UCL. Le bureau d’architectes portugais Aires Mateus a donné une allure contemporaine à ces bâtiments enchâssés dans le tissu urbain médiéval. » Le Conservatoire néo-classique de l’architecte local Bruno Renard a lui aussi été rénové, avec ajout de touches contemporaines.

Autre projet dans le pipe-line : la transformation du chancre urbain de SaintPiat en Technicité, un lieu multifonctionnel mêlant logement, travail et »

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04 DIMENSION

Voyage d’étude dans le Vorarlberg

annoncer un Art Déco plus symétrique.

Nous avons publié un concours d’architecture international pour l’agrandissement et la rénovation, et c’est le tandem d’architectes XDGA, le bureau de Xaveer De Geyter et Barbara Van der Wee, qui l’a emporté. Leur projet témoigne d’une grande humilité et de respect pour ce qui existe, en y ajoutant une touche contemporaine minimaliste. C’est avec de tels projets pilotes que nous nous efforçons de donner un nouvel élan à l’architecture de la région. C’est ce même souhait qui nous a poussés, sur une impulsion de Laurent Vermeersch, à organiser pour les décideurs de Wallonie picarde un voyage d’étude dans le Vorarlberg pour y découvrir ce que l’architecture contemporaine attentive à l’énergie peut signifier. »

© L’Escaut Architectures

l’Eurométropole Courtrai-Tournai-Lille, nous entrons dans cette dynamique. » Mais cet élargissement de l’Escaut présuppose de nombreux aménagements des quais et des ponts. En collaboration avec le bureau Greisch, La Direction des voies d’eau a déjà effectué sur le Pont à Pont un lifting contemporain. « Une opération similaire était prévue pour le Pont des Trous. Le projet en filigrane métallique éphémère qui avait la préférence du collège s’est heurté à une vive opposition. Nous avons donc fait appel à l’ancien maître-architecte Olivier Bastin de L’Escaut et organisé une consultation populaire pour permettre aux habitants de choisir entre ce projet et un concept plus sobre en pierre. Après un parcours difficile, c’est l’option qui a été retenue.

Il faut à présent attendre le feu vert de la Région Wallonne. Mais il ne résoudra pas tout. Il faudra encore procéder à des expropriations pour pouvoir procéder aux élargissements que les ingénieurs estiment indispensables.

Plusieurs Tournaisiens ont saisi le Conseil d’État et exigent que nous effectuions les travaux sur l’autre rive. Or, c’est impossible, car nous avons reçu des subventions européennes pour l’aménagement de cette dernière, et cela nous obligerait à les rembourser. »

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UNE VILLE EN IMAGE

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05. Negundo 4, conçu par AAVO Architects, est doté de quelque 14 000 cellules photovoltaïques sur trois de ses quatre façades. Il intègre plusieurs technologies liées à l’énergie, peut servir de laboratoire, et devrait être autosuffisant.

06. Le centre d’entreprises Negundo Innovation, qui compte désormais quatre bâtiments, est un projet à grande échelle d’IDETA. Holoffe-Vermeersch Architecture a conçu Negundo 1 et 2. Sur le site, l’e-campus Eurometropolitan rassemble toute une gamme de formation continuées pour les métiers de l’Internet : e-Architecture, e-Design, e-Business, e-Marketing, e-Health, e-Languages, e-Communication…

07. AAVO Architectes a conçu, pour le compte de l’intercommunale IDETA, les bâtiments 3 et 4 du centre d’entreprises Negundo Innovation. Negundo 3, dont le revêtement est en métal étiré, est un centre de conférences.

DIMENSION

associations, et qui mettra l’accent sur l’image, le design et la communication.

La Maison de la Culture, un projet innovant et célèbre de Simone Guilissen-Hoa inauguré en 1982, va bénéficier d’un make-over respectueux réalisé par le bureau d’architectes A practice. Entretemps, de nouvelles ressources européennes ont été prévues pour permettre de s’attaquer à la rue Royale, l’artère commerçante qui relie la gare au quartier de la cathédrale. Des travaux sont également prévus à Tournai Expo, pour durabiliser le bâtiment et y ajouter un centre de congrès et d’événements. La transformation de l’hôtel des Anciens Prêtres, à l’ombre de la cathé-

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drale, en centre d’interprétation est un dossier auquel tient particulièrement le bourgmestre en titre. « Le but est de présenter de manière interactive le passé, le présent et une vision utopique du Tournai à venir de manière interactive en faisant intervenir la technologie la plus moderne : réalité augmentée, 3D, hologrammes. Une étude portant sur la concrétisation possible sous la direction de Laurent Busine, ancien directeur du Grand Hornu, est actuellement en cours.

Ce site était d’ailleurs l’œuvre d’architectes utopistes qui puisaient une partie de leur inspiration chez Saint-Simon.

« Je suis partisan de toutes sortes de coopérations entre le secteur public et le privé. Mais la Commission européenne rend cela très difficile, ce qui est incompréhensible en ces temps financièrement difficiles. »

Nouveau quartier résidentiel durable Comme toute ville, Tournai connaît un problème de logement. « Le centre des villes attire une population pauvre, alors que les jeunes familles avec enfants et les habitants un peu mieux nantis partent dans les villages environnants.

Le centre compte actuellement 30 000 habitants et les villages, 40 000. C’était exactement l’inverse jadis. Il en résulte une paupérisation croissante dans le centre. Nous nous efforçons d’y remédier en luttant contre les marchands de sommeil, en créant et en rénovant des logements sociaux, et en rendant la ville plus attrayante grâce à des projets mixtes comme Technicité, déjà citée, ou le nouveau siège d’IDETA. Le futur écoquartier de Morel, dont Benoît Moritz a

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@HOME UNE VILLE EN IMAGE

NIV. 114.30 TOIT

NIV. 113.70 TOIT

mique renouvelée, à sa situation et à ses atouts touristiques, Tournai ne fera que gagner en attractivité. Y acheter de l’immobilier aujourd’hui, c’est être assuré de faire une bonne affaire à terme. »

des autres, sans être séparés. Les quartiers de logements sociaux côtoient fraternellement des appartements d’un million d’euros ou plus. Car la ville compte toujours une riche bourgeoisie, et exerce un grand attrait sur les Français, qu’ils soient fortunés ou moins nantis. Les nouveaux venus apprécient le caractère à la fois français et flamand de la ville, et la verdure encore bien présente en dépit de l’urbanisation. Nous jouons à dessein sur la préservation de cette verdure avec notre règlementation locale pour la verdure et les places intérieures. Grâce à sa puissance écono-

créé le plan d’ensemble, est une initiative importante. Le quartier est proche de la gare et deviendra une nouvelle porte d’entrée de la ville, avec beaucoup de mobilité douce et des quartiers durables dans une architecture de qualité.

Il répondra ainsi aux souhaits de personnes à qui le centre ne convient pas, soit parce que le logement y est trop cher, soit parce que la qualité laisse à désirer, mais pour qui la proximité de ce centre constitue malgré tout une valeur ajoutée.

Tournai se caractérise par le fait que riches et pauvres habitent les uns près

Citoyen-fantôme Quelques oiseaux rares en profitent, comme un certain Gérard Depardieu, taquinons-nous le Ministre-président. « Notre célèbre citoyen-fantôme », sourit finement ce dernier. « Je ne l’ai jamais rencontré personnellement. Lorsqu’il est venu habiter à Estaimpuis, il a manifesté une certaine autodérision, ce que j’ai trouvé sympathique. Mais les choses ont rapidement dérapé quand il a voulu déménager dans le centre car il estimait que le rayonnement de Tournai et celui de Depardieu pouvaient se renforcer. Lorsqu’il est venu s’inscrire à l’État-civil, certains politiciens étaient présents au premier rang. Mais ensuite, il s’est mis à briller par son absence. À une époque, des travaux ont imposé de couper l’électricité et l’eau de toutes les maisons du quartier où il était censé habiter. Nous avons relogé tous les habitants temporairement ailleurs, sauf Monsieur Depardieu. »

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GABARIT n°58

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Par Colette Demil et Staf Bellens

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GABARIT n°27 NIV. 120.00

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08. L’an dernier, le bureau d’architectes portugais

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Aires Mateus a remporté le concours pour un nouveau campus d’architecture à Tournai, un projet de 7000 m². Il se distingue par l’importance qu’il accorde à l’espace commun/public : l’école relie en effet deux quartiers. Le projet inclut également la NIV. 114.30 TOIT

0.80 110.84

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1.10 4.06

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transformation de deux bâtiments en salles de cours et en bibliothèque

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09. Modulo Architects a agrandi le centre psychiaNIV. 100.19 RUE

trique « Les Marroniers » en y ajoutant une salle de sport et un théâtre de 150 places. L’agrandissement a pris la forme d’un volume contemporain tout en sobriété privilégiant l’interaction entre lumière et espace, ouverture et fermeture.

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immeuble de services administratifs, ainsi que la

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rénovation d’un ancien hôpital pour en faire un

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sections

REVUE PROFESSIONNELLE POUR ARCHITECTES & CONSULTANTS

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Dès le numéro de février, vous aurez la possibilité de publier un de vos projets. La marche à suivre est très simple : Envoyez, pour le 12 décembre au plus tard, un e-mail à redactie@dimension.be et nous vous transmettrons une fiche à compléter.

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La rédaction sélectionnera les contributions à publier dans le prochain numéro.

Au plaisir de découvrir votre projet !

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SPECIALIST

Test d’étanchéité sur la façade de la Maison du Port

Étanchéité des menuiseries extérieures Prestations et principes Pour la Belgique, les chiffres des sinistres sont peu abondants; mais ce n’est pas le cas pour la France. Ils permettent de constater que 56% de tous les sinistres sont liés à l’humidité, et que les menuiseries extérieures se classent de justesse dans le top 5, derrière les canalisations intérieures, les sols intérieurs, les toits en pente et la maçonnerie en béton. Contrairement à ce qui précède, le coût de ces sinistres reste raisonnable puisqu’il s’élève en moyenne à 2000 euros par sinistre signalé à l’assurance.

Normes En Belgique, tous les aspects normatifs des fenêtres sont repris dans la norme NBN B25-002-1 (qui remplace l’ancienne STS 52.0). Elle inclut un tableau précisant l’étanchéité à l’eau, à l’air et la résistance au vent obligatoires pour un bâtiment donné. Ces facteurs tiennent compte de trois aspects : la hauteur de l’immeuble, l’environnement du bâtiment, et le fait que la fenêtre soit ou non protégée.

Il est logique que les immeubles de plus haute taille et en plaine ouverte soit plus exposés au vent et aux précipitations, et qu’une étanchéité à l’eau plus poussée soit requise. Mais il faut aussi tenir compte du degré de protection : la législation actuelle indique que l’on peut toujours demander une étanchéité à l’eau 9A pour les fenêtres non protégées (600 Pa). Mais ce chiffre est trop strict et irréaliste dans la pratique; c’est pourquoi une proposition visant à

le modérer est en cours d’examen à la commission des normes. On notera que dans la réalité, de telles pressions d’air dues au vent ne surviennent que pendant quelques secondes sur une période de 30 ans, tandis que durant les tests, la pression est maintenue pendant 5 minutes avec projections d’eau.

N’oublions pas non plus que le test d’étanchéité ne porte que sur une seule fenêtre du fabricant, construite spécialement à cet effet. On constate en laboratoire que ce scénario pose déjà de très nombreux problèmes, et qu’il faut

chicane

drainage/fontaine

Figure 1 : Les tests démontrent qu’il n’est pas évident d’obtenir une bonne étanchéité à l’eau. La

Hauteur

Ville

Suburbain/bois

Rural

Plaine ouverte

0 – 10m

4A (150 Pa)

4A (150 Pa)

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10 – 18m

4A (150 Pa)

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8A (450 Pa)

9A (600 Pa)

les éléments mobile et fixe) et s’évacue à l’extérieur

18 – 25m

6A (250 Pa)

8A (450 Pa)

9A (600 Pa)

9A (600 Pa)

dans l’angle. Mais la différence de pression fait

25 – 50m

8A (450 Pa)

9A (600 Pa)

9A (600 Pa)

9A (600 Pa)

photo ci-dessus montre une fenêtre coulissante où l’eau pénètre par la chicane (raccord vertical entre

pénétrer une telle quantité d’air à l’intérieur qu’il se

» DIMENSION

crée une véritable fontaine...

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SPECIALIST

Figure 4 : L’eau contenue dans la rainure du vitrage Figure 2 : Un épais mur de béton comme couche unique, un mur en maçonnerie massive comme tampon,

est drainée vers la première chambre, puis évacuée

et un mur creux comme double couche avec drainage en-dessous.

par le bas ou l’avant. Un mauvais drainage fait monter le niveau de l’eau dans la chambre jusqu’à

plusieurs adaptations pour atteindre telle ou telle classe. Le fait qu’une fenêtre posée sur chantier est nettement moins étanche est d’ailleurs bien connu.

Presque toutes les fenêtres posées en Belgique ont une étanchéité à l’eau minimale de 600 Pa selon le marquage CE. D’autre part, on constate qu’en laboratoire, rares sont les fenêtres qui résistent ne fût-ce qu’à 300Pa lors des premiers essais. Il y a donc une sérieuse marge entre la théorie et la pratique.

Cette différence est encore plus prononcée pour les fenêtres coulissantes : souvent, même une étanchéité à l’eau de 100Pa n’est pas gagnée d’avance. Il n’est donc pas étonnant qu’à la côte, le quo-

Première imperméabilisation Couche de drainage Couche étanche à l’air Figure 3 : Pour les menuiseries extérieures, on cherche à empêcher au maximum l’eau d’entrer.

Elle peut s’infiltrer dans la rainure et la première chambre du châssis, mais ne peut dépasser le joint DIMENSION

médian qui en assure aussi l’étanchéité à l’air.

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tidien de nombreux experts consiste à assurer le suivi de sinistres impliquant des fenêtres coulissantes.

ce que la pression hydrostatique qui s’exerce sur le joint médian laisse pénétrer l’eau à l’intérieur.

Égalisation de la pression Principes Si l’on observe les immeubles qui nous entourent, on peut en principe utiliser trois stratégies pour rendre une structure étanche : • Des systèmes tampons : par exemple les anciens murs en maçonnerie suffisamment épais pour empêcher l’eau de pluie de s’infiltrer quelle que soit la durée et l’intensité des précipitations.

• Une couche unique : comme les roofings de toiture en bitume. Il s’agit d’une seule couche qui doit être parfaitement étanche, au risque de dégâts à la moindre perforation ou au moindre défaut.

• Une double couche : comme les toits de tuiles. La majeure partie de l’eau s’évacue le long des tuiles, et celle qui s’infiltre sous cette couche est captée dans un vide et descend par la sous-toiture jusqu’à la gouttière.

Si l’on examine les menuiseries extérieures, on constate qu’elles répondent presque toutes au principe de la double couche. On peut distinguer une couche qui évacue la majeure partie de l’eau vers l’extérieur, un vide ou une chambre soumise à un drainage, et une couche intérieure qui assure l’étanchéité à l’air. Les trois éléments forment la base d’une double couche comme le montre la figure 3.

Les gouttes de pluie qui tombent sont entraînées par le vent, et frappent le côté d’un bâtiment exposé au vent. La pression du vent aidant, chaque interstice, fente ou ouverture laisse alors l’eau s’infiltrer. Si l’intérieur est plus étanche à l’air que l’extérieur - ce qui est généralement le cas -, la pression de l’air due au vent touchera surtout le côté intérieur. C’est pourquoi on prendra soin de rendre les menuiseries extérieures aussi étanches à l’air que possible, sans qu’elles ne le soient trop côté extérieur. Si l’on prévoit des orifices entre la chambre du châssis et l’environnement extérieur, la moindre bourrasque enverra de l’air dans le châssis et la pression dans la chambre sera presque égale à la pression extérieure (c’est pourquoi l’on parle d’égalisation de pression).

Cette égalisation fait pratiquement disparaître toute différence de pression sur l’extérieur du châssis, et l’eau qui s’écoule n’est plus poussée vers l’intérieur.

Drainage En plus de la pression d’air, il faut également tenir compte de la gravité et de la tension de surface, qui envoient l’eau dans le châssis. Des orifices de drainage sont percés dans le bas du châssis pour permettre à l’eau de s’écouler vers l’extérieur. Le nombre et la taille »

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Si de grandes quantités d’eau s’infiltrent dans le châssis, les orifices de drainage ne parviennent plus à l’évacuer assez vite, et le niveau monte à l’intérieur. Or, plus l’eau monte et plus la capacité de drainage augmente : la colonne d’eau fait naître une pression hydrostatique

e

Orifices

de ventila

tion

Orifices de ventilation

Points de fermeture

Orifices de drainage

Figure 6 : Une fenêtre à oscillo-battant en PVC a fait l’objet de tests visant à mesurer l’influence des orifices de ventilation et de drainage sur l’étanchéité à l’eau.

» DIMENSION

Défaillances

ag

de ces orifices dépend de la superficie de la fenêtre ; mais ils doivent toujours être suffisamment grands pour éviter que la capillarité n’emprisonne l’eau dans les canaux de drainage (8 mm au minimum). Les orifices de drainage permettent non seulement d’évacuer l’eau infiltrée, mais aussi d’égaliser la pression de façon plus efficace et plus rapide en cas de coups de vent. Mais le drainage de l’eau a tendance à bloquer l’orifice, qui cesse alors de jouer son rôle d’égalisateur de pression. Une détérioration de l’égalisation de la pression accroît la différence de pression avec l’extérieur ; dès lors, l’eau s’infiltrera en plus grandes quantités, et les orifices de drainage se boucheront encore davantage (voir figure 4). C’est pourquoi il est important de prévoir d’autres orifices donnant sur l’extérieur dans le haut du châssis : les orifices de ventilation ou d’aération (à ne pas confondre avec une grille de ventilation). Ils préservent une égalisation de la pression suffisante tout en jouant un rôle important pour l’évacuation de l’eau par le bas.

ed rai n

projections d’eau.

es d

raccord avec le joint médian, et elle a entraîné des

Pour examiner l’impact de l’égalisation de la pression, de l’infiltration et du drainage, l’Université de Gand a procédé à de très nombreux tests sur plusieurs modèles de fenêtres et de châssis.

Pour illustrer les phénomènes décrits ci-dessus, voici quelques résultats d’un test simple. Des tests d’étanchéité ont été effectués sur une fenêtre à oscillo-battant en PVC munie de 5 orifices (3 de drainage, 2 de ventilation), après obturation de certains d’entre eux afin de tester toutes les combinaisons possibles. La figure 6 reprend les résultats du test. Nous découvrons notamment que même sans ventilation ni drai-

ific

la fuite d’air était trop importante au niveau du

Mais l’infiltration d’eau peut résulter d’autres facteurs : • Il peut s’agir d’une fuite dans le châssis proprement dit, par exemple à hauteur d’un angle : si le châssis est en PVC, l’angle peut éclater, s’il s’agit de bois, le raccord peut s’ouvrir ou être mal collé, et même pour l’aluminium, un collage peut être insuffisant s’il a été, p. ex. effectué sur une surface non dégraissée.

• À l’endroit d’une importante fuite d’air, la vitesse de l’air est telle que les gouttes d’eau peuvent être entraînées à l’intérieur. Ce phénomène de projection d’eau se produit régulièrement au niveau de la chicane entre la partie fixe et mobile des fenêtres coulissantes.

• Même pour les petites fuites d’air, l’égalisation de la pression souffrira considérablement, ce qui provoquera une forte différence de pression côté extérieur, une augmentation de l’infiltration avec un drainage qui ne suit pas, et une défaillance précoce de la fenêtre. La densité de l’air est aussi un facteur crucial pour obtenir une étanchéité à l’eau.

De plus, on ne peut pas toujours tabler sur un placement parfait. Souvent, la perpendicularité de la fenêtre n’est pas parfaite (vitrage mal aligné), le vantail n’est pas bien centré dans le cadre fixe, ou il est un peu de travers. Malheureusement, on constate régulièrement dans la pratique que les orifices de drainage ou de ventilation ont tout simplement été oubliés. Par ailleurs, des tests démontrent que le réglage des ferrures est particulièrement important pour les performances. Même la meilleure des

Enquête

Or

Figure 5 : Au-dessus de ce battant en aluminium,

fenêtres décevra si les deux fermetures sont mal réglées.

)

Infiltration d’eau

qui chasse l’eau encore plus rapidement vers l’extérieur. Cependant, si la charge est élevée, il peut arriver que l’eau continue à monter dans le châssis jusqu’à provoquer une pression hydrostatique qui s’exercera sur le joint intérieur. Ce joint n’étant pas prévu pour, l’eau va pénétrer dans l’environnement intérieur et la fenêtre va céder.

(Pa Pression différentielle

Raccord avec le joint médian

33

nage, la fenêtre reste étanche à l’eau jusqu’à 200 Pa. Manifestement, il faut du temps pour que l’eau s’accumule suffisamment dans le châssis, bloque le drainage et pénètre à l’intérieur suite à la pression hydrostatique. En ajoutant 2 orifices de drainage, la performance passe déjà à 300 Pa. Les orifices supplémentaires améliorent l’égalisation de la pression, réduisant ainsi l’infiltration de l’eau et retardant le moment où le châssis « déborde ». On constate aussi que les orifices de drainage sans ventilation permettent déjà d’obtenir de bonnes performances : 750Pa. Mais 1 orifice de drainage et 2 de ventilation fournissent des résultats identiques. Les tests démontrent en effet qu’un des trois orifices de drainage fournira toujours un apport d’air. Il n’en reste pas moins essentiel de prévoir systématiquement une ventilation.

Tests en laboratoire

DIMENSION

Ces dernières années, le centre de tests pour éléments de façade de l’Université de Gand a testé l’étanchéité à l’eau, à l’air et la résistance au vent de plus de 200 fenêtres (voir figure 7). Ces mesures démontrent que l’étanchéité à l’eau est sans aucun doute le paramètre le plus complexe. SI l’on examine les divers matériaux, on note que le bois, l’aluminium et le PVC ont des performances très similaires pour les oscillo-battants. Pour les fenêtres coulissantes et ouvrantes à 2 battants, les performances des modèles en PVC sont un peu moindres, mais la différence est minime. En tout, quelque 25% des châssis défaillent sous une différence de pression de moins de 300 Pa, la médiane correspond à 600 Pa, et 25% ne cèdent que sous une pression de plus de 750 Pa. Il est également clair que les fenêtres à oscillo-battant sont les plus performantes, suivies par les modèles ouvrants à double battants, tandis que les fenêtres coulissantes occasionnent le plus de problèmes. Les tests démontrent enfin qu’aucune étanchéité à l’eau n’est possible sans une bonne étanchéité à l’air.

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Étanchéité (Pa)

SPECIALIST

À oscillo-battant

À double battants

Coulissante

Composée

Figure 7 : Ce diagramme indique l’étanchéité des fenêtres testées en laboratoire (éventuellement après modifications). Pour chaque type, les performances varient de 0 à 1200 Pa, mais la case grise indique où se trouvent les 50% médians.

Les problèmes les plus fréquents provoqués par les infiltrations d’eau sont les suivants : • L’étanchéité à l’air n’est pas continue à la hauteur des angles ou des charnières.

• Un mauvais réglage des ferrures ne permet pas une application uniforme du joint.

• La dimension du vantail ne correspond pas à celle du cadre.

• Le vantail n’est pas d’équerre, ou bien il n’est pas centré par rapport au cadre fixe.

• Le chevauchement du joint et de la butée est trop petit pour compenser les tolérances à la pose.

• Les raccords d’angle et en T ne sont pas étanches à l’eau.

• Le joint ne suit pas le rythme de déformation du châssis.

• La latte à vitrage est trop courte, avec pour résultat une circulation de l’air excessive entraînant également l’eau.

• Une absence de points de fermeture, généralement du côté de la charnière.

• Oubli des orifices de ventilation et/ou de drainage.

Conclusions Les paramètres influençant l’étanchéité à l’eau sont multiples : joints, fermetures, étanchéité à l’air, drainage, aération, égalisation de la pression, etc.

C’est une déduction qui s’impose en ré-

fléchissant logiquement aux principes, et qui est d’ailleurs confirmée par les tests en laboratoire. Toutefois, la théorie ne permet pas de prédire les performances : pour chaque fenêtre, l’étanchéité à l’eau est fonction de la qualité de l’installation et du bon réglage des ferrures. L’étanchéité à l’eau dépend donc avant tout de l’installateur, ensuite du fabricant, et enfin du choix du matériel. Sur chantier, il est difficile de dire si la fenêtre est étanche à l’eau.

Mais voici quelques astuces qui peuvent s’avérer utiles : • Tracez un trait au crayon sur tous les côtés du vantail. En ouvrant la fenêtre, vous pourrez vérifier si elle est perpendiculaire et centrée.

• Ouvrez la fenêtre, glissez 1 cm d’une feuille de papier dans la fenêtre et refermez-la. En principe, le joint intérieur comprime le papier. Vous pouvez ainsi vérifier si la pression est uniforme sur le pourtour. Dans le cas contraire, les ferrures sont mal réglées.

• Vérifiez si le drainage et l’aération sont suffisants, et si le nombre de points de fermeture correspond aux directives du constructeur des ferrures. Dans la pratique, il arrive régulièrement que plusieurs points de fermeture soient « oubliés ».

Par le Prof. Nathan Van Den Bossche

MOINS DE CONTRAINTES

Crédit photos : Thinkstock - aressy.com - 05/16 - 10166

PLUS DE POSSIBILITÉS

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REPORTAGE

Une combinaison réussie d’art et de technique Le grossiste Desco a totalement modifié l’organisation de son traditionnel événement destiné à ses partenaires. Au lieu de l’habituelle journée porte ouverte, les clients et fournisseurs furent invités durant trois jours à réfléchir en compagnie d’experts à ce que sera l’installation de demain. L’événement s’est déroulé dans le cadre agréable de la Verbeke Foundation, un lieu qui incite à laisser libre cours à son imagination.

L

DIMENSION

a Verbeke Foundation est un site artistique privé situé à Kemzeke, entre Hulst et Sint-Niklaas. Avec 12 hectares de zone naturelle et 20.000 m2 d’espace couvert, il s’agit d’une des plus grandes initiatives privées dédiée à l’art contemporain. La fondation désire offrir aux jeunes artistes un sanctuaire, dont l’accessibilité invite les visiteurs à entrer en dialogue avec les œuvres d’art.

Ceci a beaucoup plu au grossiste Desco, qui a voulu réunir clients et grossistes dans un cadre qui soit une véritable source d’inspiration. La Verbeke Foundation a ainsi abrité la première Desco Expo du 21 au 23 septembre dernier. À cette occasion, on s’est départi du traditionnel concept de stands. Les four-

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nisseurs furent au contraire invités à réaliser une œuvre d’art ou une mise en scène qui soit adaptée à ce contexte global. Les fabricants se montrèrent enthousiastes et firent de leur mieux pour surprendre de façon originale. Les visiteurs accomplirent au bout du compte une exploration passionnante, au sein de laquelle art et solutions techniques de pointe s’entremêlèrent harmonieusement.

Réfléchir au futur Des experts partagèrent par ailleurs leur vision des développements futurs.

Le premier jour fut placé sous le signe de la durabilité, avec l’initiatrice de tendances Nathalie Bekx ainsi que le « Low Impact Man » Steven Vromman.

La question centrale consistait à concilier économie et écologie. La naissance d’une économie participative représente ici une évolution prometteuse.

L’énergie était le thème central de la deuxième journée, avec Luc Dedeyne (consultant en énergie de Bouwunie) et Damien Ernst (Université de Liège). De plus en plus de gens désirent disposer de leur propre énergie. Le stockage local de courant et les microgrids constituent les tendances de demain.

Lors du dernier jour, pour conclure, l’architecte d’intérieur Ann Coen est revenue sur le concept du look & feel de la salle de bains de demain. Selon elle, la conclusion est claire : nous ne nous contentons pas d’une salle de bains qui soit uniquement fonctionnelle. Le wellness devient de plus en plus important ; c’est pourquoi la préférence est donnée à des matériaux et des formes bénéficiant d’un rayonnement naturel.

Constat intéressant : les hommes manifestent un intérêt croissant pour tout ce qui touche au sanitaire. Les hommes passent plus de temps dans la salle de bains, et sont en conséquence en quête de petits détails relatifs aux équipements.

Cette Desco Expo fut un succès : plus de 1.500 visiteurs s’y rendirent ; pas uniquement des installeurs, mais aussi des concepteurs et des architectes. Les fournisseurs furent également très satisfaits. La formule originale a en effet attiré un nouveau public, qui ne se rend habituellement pas aux événements traditionnels.

Par Alex Baumans

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Life on Roofs

PROJET

Une ferme carrée comme typologie de logement La reconversion d’une ferme carrée en un logement dans la région rurale de Pepingen est la résultante de l’optimalisation du potentiel du site. « Nous n’avons pas imaginé de nouvelle topologie mais un nouvel espace qui se fonde sur l’existant afin de donner une échelle humaine et sensible aux bâtiments. La typologie de la ferme a été transformée en une typologie de logement », explique Jo Taillieu.

Contours dénaturés « L’architecture, c’est avant tout la réalisation de bons espaces de vie pour les personnes et non un échantillon de la capacité de l’architecte », poursuit Jo Taillieu. « Notre méthodologie de conception part toujours d’une logique. Le contexte du site est donc une donnée importante.

Ici, nous sommes partis d’une ‘rotation’ spatiale des contours existants de la ferme carrée pour pouvoir donner forme aux espaces intérieurs. Les bâtiments de la ferme ont pour ainsi dire été repris dans les espaces existants, ce

qui produit un affinement et une mise à l’échelle du lieu. C’est un tout autre point de départ par rapport à ce que ce pourrait être avec un nouveau bâtiment, par exemple. Les volumes existants ont été partiellement découpés et ajustés, sans perdre le contexte et la qualité de la ferme carrée. »

Eléments existants Une méthode de conception a été imaginée pour ramener le bâtiment à une échelle humaine et sensible. « Par cette mise à l’échelle des bâtiments, on créée des espaces gérables. Cette rotation a été réalisée en partant des éléments existants. L’ensemble original avait une forme angulaire irrégulière. Nous avons donc ‘déplacé’ l’ensemble de manière telle que les bâtiments redimensionnés sont désormais totalement orthogonaux les uns par rapport aux autres », continue Jo Taillieu.

D’un hangar à un lieu de vie « Le plus grand volume, qui était jadis le hangar, semblait au départ indéfinissable suite à son énorme superficie. La rotation et la mise à l’échelle ont permis un cloisonnement de l’espace. Les diverses fonctions du logement ont reçu

une place spécifique au sein de l’ensemble, de sorte que le hangar est devenu un lieu de vie », explique Jo Taillieu.

L’adaptation du volume s’est poursuivi jusqu’à la finition. « Ce projet fut un travail sur mesure, du début à la fin. La maîtrise et la finesse des entrepreneurs impliqués ont fortement contribué au résultat final affiné », complète l’architecte.

Une logique saine Si les bâtiments existants sont des ouvrages de maçonnerie et de tuiles, les bâtiments mis à l’échelle se caractérisent par des constructions en bois avec des murs et des façades recouverts d’ardoises en fibrociment. « Une ferme a une logique saine dans l’application des matériaux, et cela se reflète également dans la nouvelle construction. Dans la lignée des matériaux simples et basiques présents, comme la brique et les poutres en bois, les nouveaux volumes ont été travaillés avec des ardoises en fibrociment simples » poursuit l’architecte.

Une simplicité naturelle En certains endroits stratégiques des façades et des toitures, les ardoises classiques en zinc ont fait place aux arDIMENSION

« A l’instar du budget disponible et du programme, le contexte existant d’un site est déterminant pour le concept.

Les limites offrent souvent de très nombreuses possibilités », explique Jo Taillieu d’architecten de vylder vinck taillieu de Gand. « Le projet est le résultat d’un processus de conception classique.

Un certain nombre d’éléments existants nécessitait une solution. Les bâtiments étaient trop grands pour la fonction de logement prévue, et il fallait les ramener à une échelle humaine. A côté de cela, le rapport entre l’intérieur et l’extérieur a joué un rôle important dans le processus de conception. »

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PROJET

doises en fibrociment. Le choix s’est porté sur les ardoises Ardonit en forme de losange 40/40 de SVK, ce qui constitue généralement une solution classique pour les murs mitoyens. « Ces ardoises dégagent une simplicité par leur forme naturelle et la patine », explique Jo Taillieu. Leur finition la plus ‘naturelle’ en gris naturel était un choix évident pour le maître d’œuvre et l’architecte.

Les ardoises en fibrociment sont fabriquées automatiquement dans les usines de SintNiklaas. Elles sont ensuite découpées dans la forme correcte puis sont pourvues d’orifices. Elles sont alors pressées et séchées à l’air. Les ardoises de couleur grise naturelle, utilisées dans ce projet, ne sont pas traitées (lisez : revêtues d’un coating) et sont donc soumises aux conditions climatiques et au vieillissement. Au fil des ans, elles deviennent moins ‘propres’ naturellement. La pluie assombrit la couleur, une donnée qui se prête idéalement au contexte fermier et à l’environnement rural. Deux types d’ardoises en losange Ardonit 40/40 ont été combinés. Pour la finition des façades et des toitures, des chevauchements de, respectivement, 5 cm et 10 cm ont été choisis.

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Par Philip Declercq Photos : Filip Dujardin

www.architectendvvt.com uu uu www.svk.be

01. « Les ardoises en losange, dans leur finition la plus naturelle, en gris, dégagent une simplicité », explique l’architecte Jo Taillieu.

02. La mise à l’échelle des bâtiments a permis la création de volumes gérables.

03. L’ensemble a été déplacé de manière telle que les nouveaux bâtiments sont désormais 100 pourcents orthogonaux les uns par rapport aux autres.

04. Une ferme a une logique saine dans l’application des matériaux. Elle a été conservée, notamment DIMENSION

dans le choix des ardoises en fibrociment.

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REPORTAGE

Des portes d’entrée en aluminium à hauteur d’étage et à l’aspect architectural Tout comme une pièce ouverte, bien éclairée et transparente, une porte d’entrée à hauteur d’étage contribue au look moderne d’une habitation. Le design des nouvelles portes d’entrée ThermoSafe et ThermoCarbon de Hörmann rebondit sur cette tendance, comme le démontre une visite de l’usine de l’entreprise à Eckelhausen.

La porte d’entrée en aluminium ThermoSafe atteint une UD allant jusqu’à 0,8 W/(m2∙K) .

Maarten Louwies, Marketing Hörmann Belgium.

Repousser les limites

Un panneau entièrement isolé Les deux modèles, agréés CE, se caractérisent notamment par leurs panneaux entièrement isolés et leur verrouillage multipoints fournis de série. Les portes ThermoCarbon se distinguent aussi par la protection anti-relevage intégrée (pas besoin de taquets antivol) qu’assurent les charnières HVB (en option pour ThermoSafe) et le fait que le vitrage du panneau de porte ne soit pas enca-

dré d’acier inoxydable côté intérieur. Le panneau en carbone confère en outre une grande rigidité à la version ThermoCarbon. Une réalisation à poignée plate intégrée et une surface vitrée en retrait font partie des possibilités, tout comme une poignée en carbone laqué à plaque en acier inoxydable ‘flottante’ fait office de poignée. Les deux modèles sont proposés en couleur RAL 9016 (blanc trafic, mat et coating poudré). Cependant, toutes les couleurs sont disponibles.

Performance énergétique Ces deux modèles obtiennent de bonnes valeurs en termes d’isolation thermique. « Avec une valeur UD allant jusqu’à 0,8 W/(m²∙K), la porte d’entrée ThermoSafe répond aux exigences correspondant aux maisons basse énergie. Le modèle ThermoCarbon avec son panneau de 100 millimètres est à ce jour la seule porte en aluminium sur le marché qui atteigne une valeur UD allant jusqu’à 0,47 W/(m2∙K), ce qui est même supérieur à la norme passive », commente

Pour les bâtiments haut de gamme, Hörmann recommande l’utilisation de matériel ayant une classe de sécurité (RC). « Même si toutes nos portes peuvent atteindre des valeurs plus élevées. Nous pouvons doter ThermoSafe d’une classe de résistance allant jusqu’à RC3, et jusqu’à RC4 pour Thermocarbon. Elle pourra donc résister pendant dix minutes à des tentatives d’effraction de cambrioleurs expérimentés et disposant de matériel lourd. Même ici, la tendance au numérique est présente. La technologie HOE Connect permet un transfert d’électricité et de données sans fil. La nouvelle appli BiSecur et d’autres accessoires radio permettent de commander les portes de n’importe où dans le monde. Grâce à la serrure automatique et au moteur dissimulé ECturn, on peut non seulement vérifier si la porte est ouverte ou fermée, mais aussi l’actionner à distance », conclut Louwies.

Par Philip Declercq Photos : Hörmann

www.hormann.be uu DIMENSION

L

e panneau cache-ouvrant de ces portes d’entrée crée un ensemble esthétique, sobre et uni. En harmonie complète avec les portes intérieures existantes, la sobriété des lignes extérieures agrandit l’espace. Des motifs tridimensionnels ajoutent à l’ensemble une touche de modernité supplémentaire. Les portes d’entrée en aluminium à hauteur d’étage - disponibles dans une hauteur pouvant atteindre 2,5 mètres (Thermosafe) voire 3 mètres (ThermoCarbon), renforcent encore ce sentiment, tant du côté intérieur qu’extérieur.

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PROJET

Un bon climat intérieur et une attention pour le design La lumière et l’air frais au sein des bâtiments sont deux éléments souvent sous-estimés, qui sont néanmoins d’une importance cruciale pour la qualité de l’air intérieur et, par conséquent, pour la santé et le bien-être des occupants. VELUX s’est mis en devoir de créer un climat intérieur sain tout en accordant une attention particulière à l’esthétique.

Lumière et air frais Il est illusoire de penser qu’une bonne isolation est automatiquement garante de la qualité du climat intérieur. Des bâtiments récemment isolés affichent certes de meilleures performances énergétiques, mais laissent souvent entrer trop peu de lumière naturelle et d’air frais. Environ 30% des bâtiments ont un mauvais climat intérieur, laissant le champ libre aux infections et allergies.

Avec ses verrières modulaires, VELUX apporte une solution à ce problème.

Solution innovante Les verrières modulaires laissent entrer la lumière du jour et l’air frais dans le bâtiment, tout en contribuant à sa qualité énergétique. En hiver, la chaleur du soleil en contact avec le vitrage permet de réduire les frais de chauffage, tandis que par temps chaud, les verrières modulaires permettent une ventilation naturelle. Ceci est possible pour autant que la verrière soit de bonne qualité, et donc garantir à la fois l’étanchéité à l’eau, à l’air et une bonne isolation.

Verrières modulaires

DIMENSION

Les verrières modulaires VELUX offrent une solution efficace et qualitative en

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amenant à la fois lumière naturelle et air frais au sein des bâtiments. Le spécialiste des fenêtres de toit a introduit le système sur le marché belge en 2013.

La coopération entre VELUX et Foster + Partners a débouché sur un mélange parfait entre design intelligent et matériaux aux propriétés innovantes.

Le système est entièrement modulaire et préfabriqué, ce qui garantit une précision optimale. Pour les architectes, les verrières modulaires offrent une solution créative qui ne présente que des avantages : un haut niveau de fonctionnalité, une intégration parfaite et une installation aisée.

Les toitures en shed sont constituées de rangées de verrières modulaires VELUX selon un concept vertical caractéristique. Elles sont principalement destinées aux installations qui sont dirigées vers l’hémisphère nord pour un éclairage doux et neutre.

Photos : VELUX Belgium/Jasper Leonard

www.velux.be uu

Ecole des métiers de la construction STEBO STEBO, une école passive à Dilsen-Stokkem, s’est fixée comme objectif de limiter la consommation énergétique de 75% par rapport à un bâtiment scolaire traditionnel. La lumière stimule la créativité, d’où le choix de placer 4 toitures en shed à l’atelier de peinture. Les éléments, orientés vers le nord selon un degré d’inclinaison de 60° et intégrant un triple vitrage, amènent une lumière naturelle neutre sans créer un problème de surchauffe.

Les toitures en shed, ici mises en œuvre à l’école passive STEBO, sont principalement destinées aux installations qui sont orientées vers l’hémisphère nord pour un éclairage doux et neutre.

Architecte : Hoeven Tony

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PROJET

Agrandissement durable en béton chaux chanvre Supermarché à Berlare - Martens de Caimere Architectes 01

MVC/Martens Van Caimere Architectes ont cherché une solution durable pour l’agrandissement d’un supermarché à Berlare. Avec une structure en CLT et, surtout, une finition extérieure en béton chaux chanvre, ils ont fait oeuvre de pionniers en Belgique.

P

our ce supermarché existant de 1989, une modernisation s’imposait. Il craquait aux entournures, et avec une entrée positionnée de façon malheureuse, la circulation était passible d’amélioration. MCV Architectes a agrandi l’immeuble jusqu’à l’alignement de façade. Dans le triangle qui s’est ajouté au plan de surface, il a été possible de réorganiser le supermarché. L’entrée a déménagé vers le côté du parking où une zone couverte accueille les clients. Le rangement des caddies se trouve à côté.

L’agrandissement a été revêtu de béton chaux chanvre, jusqu’au côté gauche de l’immeuble existant. La finition des côtés intérieurs des découpes de ce volume fait appel à l’acier corten.

Atouts du béton chaux chanvre

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En dépit de divers atouts, le béton chaux chanvre n’est pas encore beaucoup utilisé dans notre pays. Il ne manque pourtant pas d’avantages. Le mélange de chaux, de tiges de chanvre hachées et d’eau est bon marché, isole bien et peut au besoin faire office de finition extérieure. En combinant l’isolation et la finition extérieure en 1 seul maté-

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riau, on peut réduire les couches de la construction. Les tiges de chanvre étant un sous-produit de fabrication, le béton chaux chanvre (‘hempcrete’ en anglais, par allusion a ‘concrete’, béton) est un matériau durable.

Sur ce terrain inexploré, le béton chaux chanvre utilisé par MVC Architectes constitue aussi une expérimentation.

Ils l’ont appliqué pour la première fois lors de la transformation d’une maison unifamiliale à Grammont, un projet que le Bond Beter Leefmilieu a d’ailleurs nommé « meilleure transformation durable de Flandre ». La pose du béton chaux chanvre s’est partiellement effectuée dans le cadre d’ateliers, rendant l’opération relativement bon marché.

Le concept est similaire à celui de la terre compressée (‘rammed earth’) où la pose reste bon marché aussi grâce à des ateliers tandis que le coût du matériau proprement dit est très faible. Le béton chaux chanvre partage aussi avec la terre compressée les couches visibles de la façade. En effet, le matériel est versé couche par couche et compacté à la main. La couleur dépend des proportions de chaux, de chanvre et des

conditions de pose. Les variations de couleur peuvent rester modestes si ces paramètres ne varient pas beaucoup. Il est aussi possible de poser une couche supérieure en huile de lin. En Suisse, où la technique est utilisée beaucoup plus fréquemment, il n’est pas habituel d’ajouter une couche d’huile de lin mais le climat belge est plus humide. De plus cette couverture de la couche supérieure peut éventuellement absorber des nuances de couleur, bien que ce matériau leur doive justement son charme et sa poésie. Lors de notre visite (et sur les photos), la couche de finition était encore absente. Le maître d’ouvrage a choisi une huile de lin incolore.

Réalisation rapide grâce au CLT Sachant que les travaux devaient perturber le moins possible le fonctionnement du supermarché, la rapidité d’exécution a contribué au choix du matériau.

Il a suffi d’une journée pour monter la structure portante en panneau CLT (cross laminated timber). Le supermarché a fermé pendant trois jours en tout, car il fallait aussi poser une nouvelle chape. Les panneaux en CLT (bois massif lamelle contre-croisé) ont été entièrement sciés et fraisés sur mesure à l’atelier. Huit semaines se sont écoulées entre les mesures et la livraison. L’intérieur des panneaux CLT constitue aussi la finition intérieure. L’étanchéité à l’air et à la vapeur est obtenue par le collage

PROJET

des joints côté extérieur. C’est pourquoi il est nécessaire de fraiser à l’avance les emplacements de tous les équipements, comme les prises électriques. De ce fait, l’enveloppe extérieure se limite à deux couches : les panneaux en CLT constituent la structure portante, assurent l’étanchéité et la finition intérieure (avec une épaisseur de 12 cm), tandis que le béton chanvre chaux assure l’isolation, l’étanchéité eau/vent et la finition extérieure (avec une épaisseur de 20 cm).

L’économie de la construction coïncide parfaitement à son écologie.

Pose du béton chanvre chaux À l’extérieur, une plinthe en béton préfabriqué assure pour la rigidité et la résistance aux chocs; compte tenu de la fonction de l’immeuble, c’est un élément important. Elle est surmontée d’un avant-toit auquel le béton chaux chanvre peut se raccorder. Les points cruciaux sont les bords du béton chaux chanvre, au niveau de la plinthe et de l’avant-toit. Il est nécessaire de protéger ces bords, qui peuvent être friables. Le rebord du toit est complété, sous l’ourlet de gouttière, par un profilé qui fixe le bord supérieur. Le CLT s’est révélé un bon substrat pour le béton chaux chanvre. Dans l’entrepôt, des chevilles disposées à intervalles réguliers (40 cm) ont suffi à assurer la fixation. Ces mêmes

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01. L’agrandissement a été revêtu de béton chaux chanvre, avec une plinthe en béton préfabriqué en dessous.

02. La pose des panneaux CLT n’a pris qu’une seule journée.

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03. La fenêtre va de la plinthe (dont l’isolation a déjà été installée ici) jusqu’au profil de toiture, afin d’éviter des fissures dans le béton chaux chanvre.

04. Des chevilles disposées à intervalles de 40 cm assurent un bon collage et aident à maintenir en place le coffrage.

05. Des panneaux de coffrage de 1 m de haut sur 1,5 m de large sont attachés entre eux et fixés au chaux chanvre y est coulé.

» DIMENSION

mur portant à l’aide chevilles, après quoi le béton

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PROJET

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FICHE PROJET Donneur d’ordre : Chantier : Architecture : Conception : Équipe : Stabilité : Peb : Entrepreneur général : Photographie :

A.M.I. NV Brugstraat 46, 9290 Berlare, België Martens Van Caimere Architecten bvba Robbe Van Caimere, Nikolaas Martens Tina Peirlinck, Alba Guinovart Dalmau ir. arch. Tom Haelvoet Martens Van Caimere Architecten bvba Woema! cvba Cedric Verhelst

chevilles ont également permis de fixer le coffrage. Il existe deux méthodes pour couler le béton chaux chanvre. La première consiste en un coffrage glissant qui est soulevé après le coulage. La deuxième, qui a servi ici, consiste à utiliser des panneaux de 1 m de haut sur 1,5 m de large. Ces panneaux sont attachés entre eux et fixés au mur portant à l’aide de chevilles. Après le coulage, qui s’effectue par couches, ils sont désassemblés et déplacés. Le béton chaux chanvre durcit et il est possible d’ôter et de déplacer le coffrage après quelques heures seulement. Mais le béton n’acquerra sa solidité définitive qu’au bout de trois mois. Il faut aussi veiller soigneusement à boucher sans attendre les trous qui accueillent les chevilles afin d’éviter les différences de couleur.

Le béton chaux chanvre est sensible à la dilatation et aux fissures de retrait, c’est pourquoi des joints de dilatation sont prévus. La fenêtre de trois mètres de haut va de la plinthe à l’avant-toit, et il n’a donc pas fallu ajouter de béton chaux chanvre sous le mur-rideau, toujours pour éviter les fissures de retrait.

L’enthousiasme du donneur d’ordre et de l’entrepreneur ont été cruciaux pour ce projet. De plus, l’entrepreneur était très accessible, car le travail s’est effectué en équipe de construction. Faute des certificats requis, il n’est actuellement pas possible d’utiliser le béton chaux chanvre dans les adjudications. Il n’en constitue pas moins un matériau intéressant et, sous réserve d’une exécution soigneuse, polyvalent.

Par Ir.-arch. Arnaud Tandt

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06. L’entrée a reçu une finition en acier corten. Audessous – tout comme à l’intérieur –, les panneaux CLT restent visibles.

07. Cette transformation à l’aide de béton chaux chanvre à Grammont par MVC Architectes a été

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nommée « meilleure transformation durable de

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Flandre » par le BBL.

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PROJET

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Un concept de façade/mur Woodface® sur mesure pour un restaurant C’est le long de la chaussée de Courtrai à Waregem que Maarten Bouckaert et Stefanie Vandewalle ont ouvert leur restaurant : le Castor. En dépit de l’animation de la grand-route, cet établissement conçu par Inoforma Architects (Wevelgem) respire la tranquillité. La combinaison de béton et du concept de façade/ mur Woodface® crée une ambiance très caractéristique.

S

’attabler dans le nouveau restaurant de l’étoile montante Maarten Bouckaert est une expérience à la fois apaisante et attrayante. À l’avant du bâtiment, un mur en béton fermé protège les plaisirs gastronomiques de l’agitation du trafic. Il est interrompu par deux accès à l’établissement. Derrière, en contraste avec le béton, on découvre une paroi de bois qui guide le visiteur vers l’intérieur. Béton et bois vont de l’intérieur vers l’extérieur. Plus en retrait, le restaurant et les autres locaux se tournent vers la nature environnante, fournissant ainsi un éclairage suffisant.

Des matériaux durables et équitables

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Avec le maître d’ouvrage, l’architecte a choisi des matériaux durables et équitables qui créent un sentiment d’intimité dans un cadre alliant so-

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briété et classe. Le recours au concept façade/mur Woodface® d’Outdoor Wood Concepts® donne aux parois de cèdre du restaurant un aspect contemporain. Les lattes de bois se combinent avec l’aluminium, dans la même couleur que les surfaces vitrées. « Le cèdre posé à l’extérieur va devenir gris et se fondre partiellement avec le béton, lui aussi doté de nervures bois. À l’intérieur, il conservera sa couleur originale », précise l’architecte Sofie Decaestecker d’Inoforma architectes. « Pour le mobilier fixe (bar, feu ouvert...), le choix s’est porté sur la pierre naturelle. Le marbre noir contraste avec le bois des parois et le sol en parquet. »

Personnaliser le choix de la façade Conçu par le designer Roel Vandebeek, Woodface® a notamment été récompensé par le label Henry Vandevelde 2014.

« Ce concept de façade vertical massif en bois permet à l’architecte de créer une façade entièrement personnalisée. Il offre le choix entre 3 largeurs et épaisseurs. Les lattes en bois massif se combinent au profil en aluminium sur

mesure. Ces profils sont disponibles en standard en version anodisée ou poudrée. Pour apporter un élément décoratif supplémentaire, il est également possible d’ajouter des bandes led », poursuit Stephan Rogge d’Outdoor Wood Concepts® (Avelgem). « Notre outil en ligne Woodface® allège le travail de l’architecte en termes de modalités de conception et de placement. Il peut créer ses propres accents : une façade de largeur variable et d’épaisseur fixe, ou dont la largeur et l’épaisseur sont toutes deux variables. Pour ce projet, c’est la première option - une épaisseur fixe de 26 mm - qui a été retenue. » Le concept de revêtement de façade se monte facilement et rapidement. Pour l’utilisation en intérieur, le bois est séché jusqu’à un taux d’humidité relatif de 10 à 12%. Ce taux atteint 18% en utilisation extérieure.

Par Philip Declercq Photos : Outdoor Wood Concepts® - Trien Byttebier

www.outdoorwoodconcepts.be uu

01. La combinaison de béton et du concept de façade/mur Woodface® crée une ambiance très caractéristique.

02. Les murs en cèdre du restaurant - des lattes de bois combinées à de l’aluminium, dans la même couleur que les surfaces vitrées - présentent un aspect contemporain.

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REPORTAGE

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Les prises de sol IP66 IK10 pour l’intérieur et l’extérieur

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a PME liégeoise, fondée en 1983 par Marc Stassen, est aujourd’hui dirigée par sa fille Sybille, depuis 2008. Les prises de sol ARPI sont commercialisées via les grossistes en matériel électrique. L’entreprise établie à Hannut a participé à de nombreux et beaux projets avec son modèle historique IP64, notamment en Belgique à l’aéroport de Zaventem. Ces prises de sol d’origine belge sont aussi maintenant bien introduites sur le marché français. Le fameux magasin Le Printemps Boulevard Hausmann à Paris en est notamment équipé.

Polyvalentes et faciles à installer « Lors du développement de la nouvelle prise de sol, nous avons repris tous les points forts de notre produit existant – un matériau de qualité, durable et IK10 – comme base de départ », poursuit Mr. Boulvin. «Auprès des installateurs et des architectes (d’intérieur), il y avait une demande pour un système de prise de

sol étanche pour les applications extérieures. Nous avons donc repensé le modèle existant et développé une version IP66 étanche à l’eau et aux poussières, qui peut être installée tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Si le modèle ARPI IP64 ne pouvait être installé que lors de la pose d’une chape, cette nouvelle prise de sol IP66 peut être aussi posée dans un parquet collé ou flottant. Elle est un juste un peu plus haute (67 mm) et compacte que la version originale, et offre plus d’espace pour le câblage. »

Sûre, confortable et… utile Le design fut un point d’attention majeur. Les collerettes en plastique et les vis de la prise de sol IP66 IK10 – tant de la version pose à fleur que débordante – sont ainsi invisibles. Des finitions brossé, satiné ou miroir sont disponibles pour l’inox et le laiton. Dans un intérieur moderne et élégant, la version inox 100% inaltérable est très populaire.

Elle se combine avec n’importe quel re-

vêtement de sol : carrelage, béton lissé, parquet peint ou huilé… . Pour les parquets, le choix se porte souvent sur le laiton. Lors de la réalisation d’un sol en béton lissé, la prise de sol est protégée par un couvercle provisoire afin d’éviter les résidus de béton. Le couvercle en inox ou en laiton est placé ultérieurement en fin de chantier dans l’emplacement laissé grâce au gabarit fourni. « Le potentiel de croissance de cette nouvelle prise de sol se situe encore dans le secteur résidentiel », poursuit Sybille Stassen. « Dans beaucoup de projets on oublie encore trop souvent de prévoir des prises de sol dans des endroits stratégiques, comme sous une table de salle à manger (pour les raclettes ou les fondues (pour éviter les accidents domestiques), à côté d’un divan (lampe de lecture), devant une fenêtre (télévision)… .

Les prises de sol démontrent toute leur utilité et génèrent du confort et de la sécurité. Dans les environnements de bureau, les commerces, les salles d’exposition et les hôtels, il est techniquement nécessaire d’en prévoir en suffisance. » Par Philip Declercq Photos : ARPI

www.arpi.eu uu

01. La prise de sol ARPI IP66 IK10 s’installe tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

02. La finition inox brossé est très populaire.

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ARPI, le spécialiste des prises de sol depuis 1983, lance un nouveau modèle IP66 étanche à l’eau et aux poussières. Cette nouvelle version s’installe tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et s’adapte à tous les types de sol. « Les prises de sol placées dans des endroits stratégiques offrent du confort et de la sécurité. Lors de la conception architecturale, on a tendance à les oublier », déclare Philippe Boulvin (Directeur d’ARPI, qui a récemment participé à l’édition parisienne d’Architect@Work).

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PROJET

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Des éléments muraux préfabriqués en céramique pour l’école primaire Virgo Maria En Flandre, une École de demain est en cours de construction sur les terrains de l’école primaire libre Virgo Maria (Merksem). À l’emplacement d’un bâtiment existant, la construction neuve destinée aux enfants de maternelle et aux élèves de première primaire prend progressivement sa forme définitive. Pour les murs portants, Geurst & Schulze Architectes ont choisi la maçonnerie en céramique de construction rapide. Pour des raisons de rapidité et afin d’être moins tributaire des conditions météo, l’entrepreneur Willemen a proposé de les réaliser en éléments muraux céramiques préfabriqués de Verbo.

L

es exigences architecturales pour ce projet étaient clairement définies. Une partie du terrain est en zone verte et ne peut donc être bâtie.

L’école voulait créer un bâtiment compact. Une salle polyvalente au centre de l’immeuble constitue le cœur de l’école, autour duquel sont disposés les divers clusters - deux à trois classes par catégorie d’âge. Le bâtiment neuf compte un seul niveau du côté nord, et deux à l’opposé. Le toit descend du sud vers le nord, ce qui confère une hauteur variable aux classes.

une hauteur de 7 mètres. « Dans le hall de production de Verbo, une machine robotisée colle les briques en céramique de haute qualité pour en faire un élément mural à hauteur d’étage. Le collage s’effectue à l’aide d’une colle PU à 2 composants. La brique découpée a une tolérance dimensionnelle inférieure à 0,2 mm. Avec la garantie de qualité permanente de l’usine, la précision poussée du calibrage permet d’obtenir un système mural certifié ATG », explique Tom Vandeputte de Verbo.

surfaces à l’aide d’un robot de coupe à double jet d’eau. Le but est de fournir des murs aussi grands que possible, intégrant un maximum de détails et de solutions de noeuds constructifs sur le chantier pour qu’il ne reste plus qu’à les monter. Les murs sont posés sur des blocs en mortier sans retrait puis collés à l’aide d’une colle plus résistante que la brique. L’opération peut s’effectuer à l’aide d’une pompe après le montage.

Par journée de montage, un maximum d’éléments sont posés puis collés. Grâce à son système de levage propriétaire, Verbo peut offrir à l’entrepreneur - Willemen en l’occurrence - une solution globale rentable. La rapidité et la qualité vont de pair grâce à une réduction des coûts indirects (déchets de construction, chômage dû aux intempéries, location de l’aménagement du chantier...).

Par Philip Declercq Photos : Verbo

www.verbo.eu uu

Montage rapide et économique Qualité certifiée ATG

DIMENSION

Ce projet a consommé environ 2.000 m² d’éléments muraux de Verbo, filiale des Briqueteries de Ploegstert. Les plus grands murs dépendent fortement de la capacité de la grue, qui permettait une longueur de 9m dans ce cas. Les murs ont été élevés en deux parties jusqu’à

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En plus de la superficie requise, Verbo prévoit d’origine tous les détails demandés (linteaux, solution de noeuds constructifs PEB sous la forme de Lambdablocs, découpes...) dans les murs.

Après collage, les murs produits de façon entièrement automatique sont découpés au millimètre près dans de grandes

02 01.Ce projet a consommé environ 2.000 m² d’éléments muraux en céramique préfabriqués de Verbo, filiale des Briqueteries de Ploegstert.

02. Les murs ont été élevés en deux parties jusqu’à une hauteur de 7 mètres.

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PROJET

Le Quartier Durable à Waregem obtient la certification BREEAM niveau ‘Excellent’ Le 27 octobre, Wienerberger s’est vu attribuer la certification de durabilité BREEAM niveau ‘Excellent’ pour son projet ‘Le Quartier Durable’ à Waregem. Ce projet de densification urbaine forme non seulement un endroit agréable pour vivre, mais apporte aussi la preuve que notre modèle résidentiel du futur peut parfaitement aller de pair avec la préservation d’un environnement et cadre de vie de qualité.

A

vec le projet pilote innovant ‘Le Quartier Durable’, Wienerberger a développé, en collaboration avec plusieurs partenaires, un standard de construction durable et à coûts optimisés, tout en préservant le confort intérieur et l’esthétique. Afin de garantir la qualité de l’exécution et comprimer

Toutes les maisons bénéficient d’un excellent confort thermique et acoustique ainsi que d’un climat intérieur sain grâce à l’enveloppe extérieure respirante.

Le concept architectural exclut pratiquement toute DIMENSION

surchauffe.

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les coûts, les travaux ont été effectués par des partenaires de construction familiers qui ont utilisé à cet effet des techniques connues et des matériaux de construction en terre cuite durables.

BREEAM Chaque étape du processus de construction repose sur une étude précise des critères économiques, écologiques et sociaux. Pour évaluer et valider le caractère durable des solutions, Wienerberger a eu recours au référentiel de durabilité BREEAM. Le projet a ainsi été confronté étape par étape, depuis l’implantation jusqu’à la réception suivie d’un monitoring en passant par la conception et la construction, à un ensemble de critères objectifs reprenant toutes les exigences en matière de durabilité.

Les sept maisons clustérisées de façon compacte ont bénéficié d’une excellente isolation thermique et d’une bonne étanchéité à l’air. Elles présentent dès lors une faible consommation d’énergie, produite de façon économique et renouvelable par des panneaux solaires photovoltaïques. La clusterisation a permis

de réduire la part du prix du terrain dans le budget construction. La construction massive au moyen de matériaux en terre cuite garantit une longue durée de vie et un minimum d’entretien. La zone résidentielle et l’espace extérieur commun nécessitent peu d’entretien.

La consommation d’eau potable a été limitée par une récupération maximale de l’eau de pluie, rendue possible par les toitures en pente ainsi que par l’utilisation d’appareils économiseurs d’eau. Toutes les maisons bénéficient d’un excellent confort thermique et acoustique ainsi que d’un climat intérieur sain grâce à l’enveloppe extérieure respirante. Le concept architectural exclut pratiquement toute surchauffe.

Les maisons sont accessibles aux personnes à mobilité réduite temporaire ou permanente. La vie sociale est favorisée sans porter atteinte à l’intimité des ménages qui disposent tous de leur propre jardin privé.

Ce projet de densification urbaine n’a pas accaparé d’espace libre et sa situation permet d’accéder à pied ou à vélo aux transports publics et à toutes les

ARCHITECTURAL VERTICAL ALUMINIUM FACADE SYSTEM

commodités. Tandis que la préservation d’une zone verte existante profite à la biodiversité.

Mesurer, c’est savoir…

Les divers paramètres de durabilité font actuellement l’objet d’un suivi continu et intensif. Un premier rapport consacré aux chiffres de la consommation réelle montre que, jusqu’à présent, la consommation mesurée correspond pratiquement aux calculs théoriques. Le confort intérieur fait quant à lui l’objet d’un monitoring quotidien par les sept ménages qui ont trouvé ici un lieu de vie agréable et pratique. Leurs premiers ‘rapports’ sont d’ores et déjà très positifs. uu www.lequartier-durable.be uu www.wienerberger.be

Le système ALINEL a été conçu avec une attention rigoureuse portée aux détails, comme les coins et les raccordements pour fenêtres. ALINEL est un système complet rempli de détails, une composition entièrement mise au point pour le revêtement de presque toute les surfaces imaginables. Par type, ALINEL comprend une série de 8-10 profilés. Ensemble, ils constituent un système unique et breveté.

Une technique ingénieuse qui permet de fixer les profils de manière invisible et la technique inventive qui permet de les emboîter afin qu’ils puissent s’adapter à chaque surface.

Design: C’est du Belge!

ALINEL Type A : les lignes uniques à symétrie verticale et en forme de bloc.

ALINEL Type C : Les lignes uniques à symétrie verticale et en forme de bloc.

Ce qui est caractéristique est la variation en profondeur.

ALINEL Type D : Cette série se caractérise par les ailettes nervurées à froid.

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REPORTAGE

Un nouveau système de toitures vertes maximisant les capacités d’évaporation et de refroidissement Il est de notoriété publique que la Flandre est en train de devenir une seule grande agglomération surbâtie. Le « bétonnage » de la nature (où cependant les plantations créent un rafraîchissement par évaporation) est responsable de l’effet d’îlot de chaleur urbain. Les études ont démontré que celui-ci impacte notre qualité de vie, et que des températures trop oppressantes et trop élevées sont ressenties comme très désagréables. Le toit Zinco Urban Climate Roof répond à cette problématique.

C

DIMENSION

e système permet non seulement d’éviter les inondations résultant d’un excédent d’eau (évacuation retardée), mais améliore également la qualité de l’air (concentration de poussières fines) et diminue la température de l’environnement.

Les toitures de sédum extensives conventionnelles possèdent une capacité d’évaporation considérable à l’échelle de l’année. Mais durant les périodes chaudes et sèches, le niveau d’évaporation - et donc le pouvoir rafraîchissant - peuvent tomber à zéro.

Grâce à une communauté végétale très spécifique présentant une capacité d’évaporation très élevée (700 à 1.000 l/ jour par 100 m2), le toit Urban Climate Roof apporte une solution, surtout en périodes sèches, grâce à l’irrigation intégrée à la structure du système. Contrairement aux arbres urbains adultes (d’une capacité d’évaporation de 300 à 500 l/jour par 100 m2), cette végétation peut atteindre son pouvoir d’évaporation maximal après une année seulement. Le ressenti de cet effet pourra

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néanmoins dépendre de facteurs tels que la hauteur du bâtiment, son emplacement, la direction du vent etc.

Cependant, en règle générale, une augmentation de l’évaporation entraînera toujours une diminution de la température ambiante.

Structure du système (pour toitures de 0° à 5°) Les lignes d’irrigation à goutteurs intégrés 100-L1 du panneau de drainage Aquatec AT45 sont utilisées pour irriguer le système. La végétation spécifique Urban Climate Roof, le substrat Urban Climate Roof et la protection de type PV de l’étanchéité de toiture résistante aux racines caractérisent également cette solution.

Le système ne demande que peu d’entretien (identique à celui d’une toiture verte extensive standard).

• Gestion de l’eau de pluie : il est possible de stocker temporairement l’eau de pluie pour l’utiliser comme irrigation dans les périodes de sécheresse. ZinCo a conçu une structure spécifique pour toitures vertes à cette fin : la gestion des eaux pluviales. Celle-ci peut être utilisée en combinaison avec l’Urban Climate Roof.

• Eau grise : le grand avantage est qu’elle est toujours disponible, même pendant les mois de chaleur estivale. La combinaison de la végétation utilisée pour l’Urban Climate Roof a fait l’objet de tests spécifiques et est composée en fonction du potentiel d’irrigation à l’eau grise.

• Nappe phréatique : en fonction de la situation géographique, l’eau phréatique est souvent disponible et représente la formule la plus avantageuse pour l’irrigation. Elle est cependant moins adéquate en Flandre.

Possibilités d’irrigation Les possibilités d’irrigation incluent : • Eau de canalisation : à déconseiller d’un point de vue écologique.

uu www.zinco.be

Les plafonds acoustiques Rigitone Activ’Air sont la référence en matière de confort acoustique dans les écoles, les institutions, les hôpitaux, les bureaux et les habitations. Les plafonds acoustiques Rigitone Activ’Air réduisent les temps de réverbération* et garantissent une meilleure compréhension de la parole.

Le nouvel assortiment Rigitone Activ’Air est disponible en plaques de plâtres perforées formant une surface sans aucun joint apparent après montage.

La technologie Activ’Air utilisée pour ces produits Rigitone élimine jusqu’à 70% de la concentration de formaldéhyde de l’air intérieur et associe un bien-être acoustique et un meilleur confort de vie et de travail.

Pour un complément d’information, consultez www.plafondssensationnels.be. *le son qui se répercute d’une paroi à l’autre et provoque des échos qui se succèdent rapidement.

Rigitone le plafond acoustique le plus durable

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Heimtextil 2017 Le parc thématique sera le point central des tendances et de l’inspiration Les organisateurs du salon professionnel du textile pour la maison et l’ameublement Heimtextil (du 10 au 13 janvier 2017 à Francfort-sur-le-Main) ont signalé fin septembre que cette édition attirerait à nouveau des exposants plus nombreux (2.864 en 2016). Le thème général, ‘Explorations’, invite le visiteur à voyager dans l’inconnu, à la rencontre de multiples curiosités et découvertes fascinantes.

Le 6 septembre, lors d’une discussion de panel diffusée en direct à partir de Francfort, les intéressés ont pu découvrir en avant-première les nouvelles tendances d’intérieur pour 2017/2018. Dans leur analyse, les experts se sont penchés sur les disciplines suivantes : retail, technology, hospitality, transport, travail et foyer. Heimtextil joue un rôle particulier : celui de baromètre des tendances et d’étalon pour le textile de qualité alliant design et fonctionnalité innovante. Année après année, une Trendtable composée d’experts internationaux décèle les grandes tendances générales, et fournit de précieuses orientations ainsi que des prévisions fiables pour les développeurs de produits, les équipes créatives, les créateurs d’intérieur et les designers. Ce concept s’incarne dans le parc thématique (Theme Park) installé dans le hall 0.6, qui constitue le point focal pour les tendances et l’inspiration du salon. Les thèmes suivants sont au rendez-vous de cette édition : Virtual Explorations (les techniques de production numérique permettent de réinterpréter la transparence), Cultural Explorations (naissance d’un nouveau multiculturalisme urbain), Planetary Explorations (utilisation de matières premières brutes) et Natural Explorations (utilisation de matériaux naturels).

Points forts et services : Theme Park (hall 6.0), New & Next/élargissement de la plateforme pour jeunes labels dans tous les groupes de produits, nouvelle édition de la liste des exposants, Interior.Architecture.Hospitality: lounge et espace de présentation (foyer hall 4.0, salle Europa).

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2. La solution ‘rouge’ pour les nœuds constructifs La maçonnerie collée fait partie de l’enveloppe isolante La solution économique

3. Rendement supérieur Plus rapide, plus simple, meilleur marché

‘Une solution économique pour la plupart des nœuds constructifs’ Pour ériger des murs intérieurs, le collage forme une alternative parfaite à la maçonnerie traditionnelle. Wielfaert Architecten opte depuis déjà longtemps pour Porotherm Système-Collage.

isolants interposés à hauteur de l’appui de fondation, ce qui facilite tant la conception que le contrôle du chantier. Cela simplifie aussi la déclaration PEB.”

Pas besoin d’éléments isolants interposés

Tim Wielfaert Wielfaert architecten

“Avec sa valeur lambda inférieure à 0,20 W/mK, ce bloc pour murs intérieurs propose une solution économique pour la plupart des nœuds constructifs. Il ne faut pas prévoir d’éléments

www.porotherm.be

PRODUCTSPOT

© ROBUR

Des pompes à chaleur à gaz flexibles, très économiques et silencieuses pour une utilisation résidentielle Avec la K18 de Robur, le spécialiste des concepts énergétiques durables CoolingWays lance une variante « résidentielle » de la pompe à chaleur gaz à absorption GAHP-A (35 kW). « C’est un appareil extrêmement silencieux, très économique, au fonctionnement sûr et facile à installer tant dans une construction neuve que dans une rénovation. Une solution qui s’intègre parfaitement à un scénario compact et durable, » explique la spécialiste du produit Cathy Engels.

L’offre PRO GAHP du fabricant italien Robur inclut des pompes gaz à absorption air/eau, géothermie, mais aussi eau/eau. Dans ce type de modèle, le fluide réfrigérant classique est remplacé par un mélange eau-ammoniac. Le compresseur cède la place à une compression thermique actionnée par un brûleur à gaz à condensation. Le brûleur à gaz à modulation peut moduler en permanence entre 60% et 100%. La technologie de la K18 combine les avantages des deux systèmes de chauffage les plus courants : la chaudière au gaz à condensation et la pompe à chaleur.

Construction neuve et rénovation

DIMENSION

Avec la K18, Robur élargit encore son segment air/eau en y ajoutant un modèle destiné à l’usage résidentiel. Il s’installe à l’extérieur - par exemple sur un toit plat ou à côté de l’habitation -

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et utilise l’air extérieur comme source d’énergie renouvelable. « La pompe à chaleur tire jusqu’à 40% d’énergie renouvelable gratuite de l’air extérieur, avec à la clé un rendement élevé pouvant atteindre 169%. Grâce aux températures élevées de l’eau (jusqu’à 65°C), le dispositif peut aussi se combiner à des chauffages haute ou basse température, et servir à la production d’eau chaude sanitaire. La K18 est indifféremment destinée à la construction neuve ou à la rénovation. Combinée à des systèmes haute température (comme des radiateurs, ce qui arrive souvent dans les rénovations) ou basse température, par exemple un chauffage par le sol en construction neuve. C’est une solution parfaitement rentable pour les bâtiments neufs et existants », conclut Cathy Engels. « Ce nouveau concept est unique sur le marché résidentiel. »

La pompe à chaleur gaz à absorption K18, pour un chauffage utilisant l’air extérieur comme énergie renouvelable.

Faible niveau sonore, faible consommation L’utilisation d’un fluide réfrigérant naturel permet de lever les restrictions qui pèsent sur les pompes et les extensions ; par conséquent, elles ne sont plus soumises à la règlementation F-gaz. « Avec un niveau de pression sonore Lp de 43 dB à 5 mètres, la K18 est aussi extrêmement performante au niveau du bruit : seul le déplacement de l’air sur le ventilateur est audible. Contrairement à une pompe à chaleur électrique, un modèle à gaz consomme très peu d’électricité.

Ce modèle de Robur ne possède que deux pièces mobiles : la pompe à huile et le ventilateur. Le coût du gaz - l’énergie primaire de la K18 - n’est que de 0,06€/kWh en moyenne pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, ce qui est très économique par rapport à une pompe à chaleur électrique (0,21€/kWh en moyenne). Sans oublier que la K18 dispose d’un label énergétique de classe A++ », conclut Engels.

Par Philip Declercq

www.k18.be uu uu www.coolingways.be

Seule l’expérience du matériau vous conduit à sa maîtrise.

I N V I TAT I O N Durant toute l’année 2016, les Carrières du Hainaut ® invitent les architectes à une visite privée au sein du plus grand site d’extraction de pierre bleue d’Europe.

Une expérience exclusive «grandeur nature» dont personne ne sort indifférent.

Réservez votre visite par mail à l’adresse architecte@carrieresduhainaut.com ou sur www.carrieresduhainaut.com/fr/architectes

NEWS

Dpas veut améliorer la rentabilité du secteur de la construction grâce à la numérisation Dpas est un logiciel abordable qui numérise et automatise la demande d’offre dans les projets de construction. Son directeur, Jurgen Van Grieken, souhaite que cette application contribue à durabiliser et à rentabiliser le secteur. « Aujourd’hui, un calculateur a besoin de trois à quatre semaines pour produire une offre dans un grand dossier. C’est une étape très coûteuse du fait de la complexité et la multiplicité des processus administratifs. Nous escomptons réduire cette paperasserie de 40% grâce à nos applications. À terme, nous espérons même que leur intégration nous permettra d’atteindre les 80%. » u www.dpas.be

© Wouter Van Vaerenbergh

Des lames cintrées de Renson

Beltrami pierre naturelle habille de vert le JUICE&BEER Bar Le JUICE&BEER Bar a reçu la mention honorable du Prix Interieur Space Awards 2016. Conçu par Yesmine Sliman Lawton, ce bar (situé dans le bâtiment qui se situe à côté du Texture Museum au Vlaskaai) a fait partie du programme urbain de la Biennale. Le granit Green Galaxy se reconnait à son jeu puissant et dominant de veines blanches et vertes sur fond gris-brun. Il se dégage de cette palette de couleurs unique une certaine imperfection et une impression extrême. (Projet en partenariat avec Potier Stone) u www.beltrami.be

La séparation entre l’architecture résidentielle et utilitaire se fait de moins en moins nette. La demande croissante de revêtement de façade en aluminium cintré et de protection solaire structurelle en est une conséquence directe. Renson joue sur cette tendance en proposant des solutions architecturales à l’aide de lames cintrées.

Le principe reste le même : les lames sont cliquées solidement sur des profils verticaux et servent à dissimuler des installations techniques tout en laissant passer l’air et en les protégeant de la pluie, du vent, des animaux ou en offrant un affaiblissement sonore. Le design de la lame joue également un rôle esthétique important, même dans des intérieurs avec un éclairage indirect. u www.renson.be

Sol en damier de Mosa C’est dans la Geluwestraat de Beselare (Flandre Occidentale) que le bureau d’architectes Dierendonckblancke (Gand) a réalisé De Leege Platse.

Pour ce projet, l’intégration de l’immeuble dans son environnement direct était tout aussi importante que l’ambiance intérieure proprement dite. Le but était de créer une certaine intimité tout en faisant un clin d’oeil aux cafés de village d’antan. Le sol en dalles de la Collection Global de Mosa couvre 585 mètres carrés. Les dalles sont présentes dans l’ensemble du bâtiment, à l’exception de la salle polyvalente. Les dalles blanches, combinées à une teinte beige, s’accordent subtilement aux parois en béton coulées sur place et aux murs peints. u www.mosa.com

Les systèmes de suspension de plafond Armstrong sont désormais certifiés C2C

DIMENSION

Armstrong Ceiling Solutions propose désormais un système de suspension certifié Cradle to Cradle. La totalité du système Silver a récemment obtenu le label Silver. Le fabricant franchit ainsi un nouveau cap dans la durabilisation de sa gamme, en se dotant d’un système de plafonds entièrement certifié Cradle to Cradle. En 2013, la dalle de plafond Perla OP 0,95 avait été la première à obtenir le certificat C2C, suivie rapidement par l’ensemble du portefeuille Ultima+ (2014) et Perla (2015). u www.armstrong-plafonds.be

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NEWS

Gyproc lance son propre service de recyclage

HeartFelt® Inspiré par le matériau et les désirs des concepteurs, Hunter Douglas Architectural a mis au point HeartFelt®, un système de plafond feutré modulaire aux propriétés visuelles et acoustiques inédites. En faisant varier l’écartement entre les panneaux, l’emplacement dans l’espace et les couleurs, le plafond peut occuper une place prépondérante dans le design intérieur. HeartFelt® répond à tous les critères importants en matière d’émissions COV et est certifié C2C Bronze. Les propriétés acoustiques sont supérieures à la moyenne. u www.hunterdouglas.be

Pour promouvoir le recyclage des déchets de plâtre de manière encore plus active, Gyproc souhaite sensibiliser le secteur de la construction en lançant son propre service de collecte : le Gypsum Recycling Service.

L’entreprisse poursuit ainsi la mise en pratique de sa philosophie C2C. Dans un premier temps (2016), elle travaillera en partenariat avec une dizaine d’installateurs afin d’organiser la collecte de leurs déchets de plâtre. Les 3 premiers Gyproc Pro-Teamers de la région Anvers-Gand-Bruxelles ont fait installer un conteneur Gyproc durant l’été. Le projet devrait s’étendre à d’autres régions l’an prochain, et peut-être même à d’autres acteurs de la chaîne des matériaux. u www.gyproc.be

Chaudière basse température conforme à la directive ErP La directive européenne ErP a pour but de réduire la consommation d’énergie des appareils. Tous les appareils de chauffage et/ou de production d’ECS d’une puissance thermique nominale inférieure ou égale à 70 kW doivent ainsi porter une étiquette énergétique attestant de leur classe d’efficacité énergétique. La chaudière au mazout domestique Gitrè de Riello répond précisément à ces exigences, avec une classe énergétique B, tant pour le chauffage que pour l’ECS. Elle atteint par ailleurs un rendement saisonnier de 86%. Très silencieuse, la Gitrè se distingue également par un nouveau corps de chauffe avec des surfaces d’échange accrues et un circuit de gaz inversé, du haut vers le bas. u www.riello.be

Axor One Lors de la conception de l’Axor One, on s’est basé sur les besoins de l’utilisateur. Jay Osgerby voulait réaliser un « interrupteur d’eau », grâce auquel on peut faire couler l’eau d’une simple pression sur un bouton.

Dans le même temps, la commande devait avoir une hiérarchie claire. Certaines formes expérimentales peuvent sembler jolies, mais un robinet doit aussi être manipulable. L’Axor One se commande de manière intuitive. u www.hansgrohe.be

DIMENSION

©Axor

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Beal International présente sa gamme CAPILASIL L’humidité est omniprésente dans toutes les maisons. Grâce à la gamme CAPILASIL, Beal International propose la formule optimale pour empêcher la dégradation des murs et des façades. Le but de cette solution hydrofuge incolore est de maximiser la réussite de projets d’assainissement. La gamme comprend notamment des produits adaptés aux pierres bleues belges, d’autres pour les murs d’anciennes étables présentant des nitrates, ou encore des produits en phase aqueuse, plus écologiques. u www.beal.be

dorma+kaba • une étape vers des solutions d’accès intelligentes Dorma et Kaba unissent leurs forces pour ne devenir qu’un seul groupe, dorma+kaba. Le groupe est désormais en mesure de proposer sous le même toit une gamme exhaustive de produits, solutions et services en relation avec la sécurisation des accès aux bâtiments et locaux. Le portefeuille comprend des systèmes de verrouillage - allant de cylindres, clés et serrures, jusqu’aux solutions d’accès entièrement électronique en réseau - mais également les systèmes d’accès physique et de portes automatiques. Cette gamme est complétée par les produits pour l’enregistrement de temps et de données d’entreprise, serrures de haute sécurité, parois coulissantes horizontales et cloisons mobiles. uu www.dormakaba.com/be-fr

Kingspan Kooltherm® K15: Découvrez les avantages du premier panneau isolant en mousse résolique pour façades ventilées.

Kooltherm® K15: Bon sens et rentabilité pour les professionnels de la construction

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Kooltherm® K15 est le premier panneau isolant en mousse résolique pour façades ventilées. La mousse résolique est une véritable innovation pour le secteur du bâtiment. Elle combine une performance thermique exceptionnelle tout à fait inédite sur le marché et un niveau de sécurité incendie maximal. l

Performance thermique exceptionnelle (λ 0.020 W/m.K)

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Murs plus minces = gain d’espace et de lumière naturelle

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Réduction de coûts (fixations moins longues)

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Liberté architecturale retrouvée

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Sécurité incendie (Euroclasse B-s1,d0)

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Coeur sans fibre (confort de pose)

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Respect de l'environnement (BREEAM A+)

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SWEDEN

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NEWS

Le système coulissant « CP 155 » à haute isolation thermique de Reynaers Aluminium

Koraflex Plus nouveau remplaçant du plomb universel

Liberté architecturale et confort ultime sont-ils compatibles ? Oui grâce aux solutions d’angle « concept patio 155 » aujourd’hui disponibles. Le coin ouvrant assure une ambiance d’été maximale étant donné qu’il n’y a pas de profilés de coin qui empêchent la vue ou le passage.

Le CP 155 est disponible avec double et triple vitrage. Le triple vitrage à haute isolation thermique suppose un poids élevé. En parallèle, les espaces de vie modernes doivent de plus en plus offrir de grandes quantités de lumière naturelle. Reynaers répond à ces besoins en facilitant l’installation de très grands éléments pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de haut et d’immenses largeurs. u www.reynaers.com

Koraflex Plus est un remplaçant du plomb universel constitué d’une couche extérieure en polyisobutylène (PIB) durable & résistant aux UV, d’un treillis aluminium flexible & malléable avec une couche de butyle continue et une bonne adhérence directe sur l’ensemble de la surface. Ce remplaçant du plomb a une résistance élevée à la déchirure et est disponible dans les couleurs rouge, gris et noir en largeurs de 30 cm et de 45 cm. u www.wienerberger.be

Kingspan Kooltherm® K15 La mousse résolique est une véritable innovation pour le secteur du bâtiment. Elle combine une performance thermique exceptionnelle (λ0,020 W/m.k) tout à fait inédite sur le marché et un niveau de sécurité maximal (Euroclasse B-s1, d0). Kooltherm® K15 permet la construction de murs beaucoup moins épais au bénéfice d’un gain notable d’espace intérieur et une source d’économie sensible en terme de fixations (beaucoup plus courtes) en comparaison des isolants traditionnels. La finesse des murs autorise une liberté architecturale totale malgré une réglementation thermique toujours plus contraignante. uu www.kingspaninsulation.eu

Ventilation à commande électronique Techniques durables, peu énergivores et abordables ainsi qu’une architecture sensationnelle au bord des dunes d’Oostduinkerke : telles sont les caractéristiques de l’habitation de vacances Kabano. En harmonie avec l’environnement naturel riche en oxygène, le donneur d’ordre a opté pour l’application d’un système de ventilation C. À l’aide des mesures de CO2 du DucoTronic Plus System, le climat intérieur est surveillé de près et la ventilation est commandée en cas de besoin. Les aérateurs à commande électronique s’ouvrent ou se ferment dès lors automatiquement selon les besoins de ventilation, pour des économies d’énergie optimales. u www.duco.eu

Système de douche Flex de Grohe

DIMENSION

Remplacer une douche existante est désormais chose aisée avec le nouveau système de douche Flex de Grohe. Ce dispositif constitue une alternative intéressante aux systèmes existants ; et avec sa tête de douche supplémentaire Tempest, il peut être installé sans refaire le revêtement des parois. Flexible, ce système a été conçu pour pouvoir être posé sans difficulté dans un large éventail de configurations. Design, le système de douche Grohe Flex incorpore les technologies DreamSpray (jets parfaits), SpeedClean (nettoyage aisé des orifices de silicone) et Starlight (finition chromée de longue durée). Le mode de douche SmartRain de la douche de tête est quant à lui une option particulièrement économe en eau. u www.grohe.com

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NEWS

LWZ Trend • système 3-en-1 VMC + pompe à chaleur

Le Groupe IVC enrichit sa collection avec Matrix Le Groupe IVC enrichit sa collection de revêtements de sol avec Matrix, une collection complète de dalles et de lames modulaires en vinyle à pose flottante et flexible. Le revêtement de sol idéal pour les bureaux, les commerces de détail, les établissements horeca, etc. Dotés d’une épaisseur de 5 mm, les revêtements de la collection Matrix peuvent parfaitement être posés par-dessus des revêtements de sol existants, comme de la moquette. Les 7 motifs et les 16 coloris apportent fraîcheur et renouveau : lames rustiques ou modernes, dalles subtiles en céramique unie ou look métallique. u www.ivcgroup.com

Le LWZ Trend est un appareil tout-en-un combinant un système de ventilation D et une pompe à chaleur air/ eau avec une consommation énergétique minimale. À côté du système VMC et de la pompe à chaleur, il y a un ballon d’eau chaude de 235 litres, qui offre jusqu’à 375 litres d’eau chaude mélangée de 40 °C. L’appareil est très compact -toutes les techniques CVC se trouvent dans un appareil. Le tout a un aspect moderne, soigné et propre. De plus, le côté extérieur de l’habitation est conservé d’une unité extérieure. u www.stiebel-eltron.be

Certification ATG pour Deceuninck Zendow#neo Premium

L’interrupteur intelligent Qbus maintenant avec un nouveau design Niko

DIMENSION

La version Niko des interrupteurs Qbus correspond au nouveau design de ses interrupteurs à bouton. Les leds rectangulaires ont cédé la place à de petits modèles ronds. Les versions Niko de l’interrupteur intelligent Qbus vont donc elles aussi suivre le mouvement.

En parallèle, Qbus supporte aussi d’autres marques, y compris le nouvel interrupteur contemporain en verre Tastu. La version Tastu à capteur de température intégré vient d’être lancée. Les plaques de finition Tastu seront disponibles dès décembre, tant pour le matériel Niko que Systeem 55. u www.qbus.be

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L’agrément technique ATG avec certification ‘Système de fenêtres et de portes à profilés en PVC’ a été accordés à Deceuninck Zendow#neo Premium par l’UBAtc (l’Union belge pour l’agrément technique dans la construction) sous la référence ATG-3043. Le nouveau certificat mentionne les performances, l’étanchéité au vent et à la pluie du système de portes et de fenêtres (pour lequel le produit est appliqué).

En même temps, le certificat est doté d’un code QR unique qui permet aux utilisateurs de contrôler facilement si le texte dont il dispose est le plus récent. u www.deceuninck.be

ecoTEC exclusive Green iQ désormais disponible en modèle mixte Vaillant élargit sa gamme de chaudières murales à condensation au gaz ecoTEC exclusive avec un modèle mixte, disponible en deux puissances : 35 kW (VCW 356) et 43 kW (VCW 436). Les économies d’énergie, la flexibilité maximale, la connectivité intégrée et la durabilité incomparable offertes par l’ecoTEC exclusive Green iQ, s’appliquent donc désormais également à la production d’eau chaude sanitaire. La fonctionnalité extraCONDENS permet un gain d’énergie de 8% par an lors de la production d’eau chaude sanitaire. uu www.vaillant.be

Timeless design VOLA combines function and beauty, in a rich palette of high quality materials. The purity of the curve is exemplified by the flowing lines of the 590 one-handle mixer.

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