Stratégies Logistique n°134 - Extrait

Page 1

Au menu du site Bonduelle, AGV, robot de picking et magasin automatisé (p. 16)

sommaire Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

Découvrir

3 Edito 6 Tableau de bord 8 Le Conseil 9 Environnement 10 En Mouvement

Franck Chevret de Ceva Logistics France

11 économie 12 Entreprise

partagercomprendre 22 Interview

Dirk Becquart, directeur du développement de Marseille Fos

22 En couverture

F eu Vert obtient son permis

• Savoye frôle les 100 millions • Manutention 2012, c’est parti ! • 12e prix de l’innovation logistique Triple A pour la classe A

16 Entrepôt du mois

onduelle, B le géant du froid

acheter

44 Machines de fin de ligne

34 Dossier La grande

distribution Comment concilier productivité et développement durable ? Logistique du dernier kilomètre et rentabilité ? Lutte contre les TMS et service client ? Stratégies Logistique apporte quelques réponses.

22

14 Immobilier

approfondir

50 Index des sociétés g toute l’info sur strategieslogistique.com en couverture

28 Enquête

La logistique du froid

entretien avec

Hervé Papin, directeur logistique de Feu Vert Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

5


6

Découvrir

partager-comprendre

Approfondir

Acheter

tableau de bord

2/3

78 %

C’est la part des entreprises françaises à revoir leur activité transport, en s’appuyant sur un vrai référentiel d’achats de transport (BP2R)

C’est le pourcentage des entreprises qui ne disposent pas doutils de simulation permettant d’optimiser un plan de transport (BP2R)

Développement durable et supply chain Baromètre 2012 CPV Associés/Club Demeter Environnement et Logistique sur « l’engagement développement durable des firmes dans les activités de la supply chain » Enjeux et motivations de votre entreprise dans la démarche « développement durable »

Ils sont 71% des distributeurs à penser que le développement durable entraine forcément une redéfinition des schémas logistiques et d’optimisation du transport. Le développement durable est un catalyseur de projets de mutualisation et de consolidation des flux entre industriels et distributeurs. Et les nouveaux canaux de distribution exigent la mise au point de nouvelles pratiques.

s

Pensez-vous que les démarches de développement durable transforment les modèles logistiques actuels ?

s 79% des personnes interrogées voient dans la démarche

développement durable de leur entreprise la volonté de développer une démarche RSE (responsabilité sociale de l’entreprise). Les entreprises ont donc conscience de devoir agir. 57% y voient un moyen de répondre aux attentes des clients, ce qui représente un signe du marché. En revanche, les enjeux économiques (18%) ne sont pas toujours bien évalués. Est-ce que le développement durable a renforcé le leadership de la fonction supply chain au sein de votre entreprise ?

s

Tableau de bord

les chiffres clés de avril 2012

3 entreprises sur 4 pensent que le développement durable a renforcé le rôle de la supply chain. Un chiffre qui grimpe à 90% chez les industriels. « Le développement durable est vu comme un pilier stratégique de collaboration interne et externe et représente une opportunité de liens étroits avec les pouvoirs publics et les consommateurs », notent les auteurs de l’étude.

Votre entreprise est-elle prête à réaliser des partenariats stratégiques avec ses concurrents directs dans le cadre du développement durable ?

s Ils sont aujourd’hui 72% à être prêts à réaliser des

partenariats logistiques avec des concurrents directs alors qu’ils étaient 85% l’année précédente. On notera aussi que c’est la grande distribution qui se montre la plus intéressée. Elle est suivie par les prestataires dont on ne connaît pourtant pas d’application de partenariat logistique avec des concurrents…

n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique


g PLUS D’infoS sur strategieslogistique.com

1 267 500 m 170 2

C’est la demande placée en entrepôts de plus de 10 000 m2 en France (hors RP) et 826 000 m2 en région parisienne (Immostat-IPD)

C’est le nombre d’entrepôts frigorifiques en France, dont 95% pour les produits agroalimentaires et 5% pour les médicaments (USNEF)

transport multimodal Résultats de l’enquête menée par ECR, AUTF, FEEF, Aslog, Ilec, GNTC, Viacombi et UNTF, avec le soutien de l’Ademe Et pourquoi pas vous….

La totalité des industriels et distributeurs, qu’ils en soient déjà utilisateurs ou non, souhaite développer la part du transport multimodal avec un objectif d’augmentation. Cela traduit bien la volonté et l’engagement des acteurs, mais également le fait que les problématiques rencontrées par ceux qui utilisent déjà une solution multimodale n’ont pas freiné cette détermination. Du côté des prestataires logistiques, on constate que 80% des acteurs n’utilisant pas de transport multimodal n’envisagent pas de s’y intéresser, alors que les acteurs utilisant déjà ce mode souhaitent poursuivre le développement du transport multimodal pour 70% d’entre eux. Peut-être changeront ils d’avis en constatant qu’il y a une forte attente du côté de la demande. Le transport multimodal a semble t-il de l’avenir…

Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

Ce qui bloque encore… Comme on pouvait s’y attendre, le taux de service et les problématiques de retard dans le transport multimodal sont dans le top 3 des freins au développement les plus cités. Cependant, pour les industriels, c’est l’absence d’offre commerciale (24% des réponses) qui est le 1er critère explicatif dans le fait qu’ils ne font pas ou plus de transport multimodal. Les horaires non-adaptés (18% des réponses) et l’absence d’infrastructure (13% des réponses) viennent compléter le tableau. Pour les prestataires, ce sont les flux trop faibles ou non- pertinents (22% des réponses) qui arrivent en tête, exæquo avec le taux de service trop faible. Autres révélations importantes de cette enquête, l’utilisation ou le développement du transport multimodal ne semble pas être incompatible avec la stratégie d’entreprise (seulement 2% des réponses) et l’aspect coût n’est perçu comme une contrainte que par 4% des distributeurs et industriels interrogés.

La mutualisation, un vrai levier de développement !

78% des industriels et distributeurs ayant répondu à l’enquête sont prêts à aller encore plus loin, et partager et mutualiser leurs flux afin d’avoir une volumétrie conséquente et suffisante pour recourir au transport multimodal ! De quoi répondre au 22% des prestataires logistiques et opérateurs de transport multimodal pour qui les volumes insuffisants sont un frein à l’utilisation de ce mode de transport. 88% des prestataires ayant répondu à cette question sont prêts à proposer des capacités de transport, afin d’optimiser les lignes existantes qui ne sont aujourd’hui pas saturées. La clé du développement du transport multimodal résiderait ainsi notamment dans la mutualisation et la massification des flux.

7


10

Découvrir

partager-comprendre

Approfondir

Acheter

en mouvement

EN HAUSSE Evelyne Raynaud Elle est, à 44 ans, en charge du développement commercial de a-Sis pour la France et l’international, en charge de la stratégie produit, depuis le départ de Chantal Ledoux. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Paris et après un début comme consultant, elle est passée chez BK Systèmes et Generix avant d’intégrer A-sis en 2007 comme ingénieur commercial.

Cyril Dupuis Il devient le directeur de Sogaris Logistique après la décision de séparer cette entité de l’activité immobilière de Sogaris. Diplômé d’un bac logistique et transport de l’Iftim à Rungis et d’une formation en management, Cyril Dupuy, 38 ans, a travaillé 11 ans chez Eurodislog. Il rejoint Sogaris en 2007 en tant que chef de service Sogaris Logistique.

Hervé Martel Après la direction générale de Ports de Paris, Hervé Martel a été nommé président du directoire du Grand Port Maritime du Havre (GPMH). Né en 1965, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en 1989, titulaire d’un DEA en économie des transports en 1991 et d’un mastere en management public en 1999, il débute sa carrière à la Réunion. Conseiller technique au ministère en 2007, il s’est notamment occupé de la réforme des ports maritimes.

Ceva logistics france

Franck Chevret vise l’excellence opérationnelle

Il a été nommé à la tête des activités logistiques et de gestion du fret en France et reporte directement à Leigh Pomlett, président de la région Nord Europe. « La mission de Franck Chevret sera de piloter et d’organiser la structure France face à son fort développement », indique le communiqué. Fort d’une expérience de près de 25 ans dans la logistique, il dispose notamment d’un fort bagage international. Responsable du fret chez Danzas entre 1976 et 1989, il passe chez Excel Logistics et prend la direction de la branche automobile Etats-Unis en 2000. Quatre ans plus tard, il prend la direction générale de DHL Exel Franck Chevret est Supply Chain au Maroc puis celle des pays d’Europe de l’Est senior vice-président du même prestataire. Désormais président de Ceva Logistics France de Ceva France, Franck Chevret aura également en charge la politique Logistics d’excellence opérationnelle du groupe au sein de tous les départements et à travers les opérations. « En collaboration avec une équipe de professionnels confirmés, il aura un rôle important à jouer dans la mise en place des meilleures pratiques et de solutions spécifiques à chaque secteur », indique Leigh Pomlett, président de la région Nord Europe.

RedPrairie

BT France

H-Log

Jan-Paul Boos

Eric Lousteau

Pascal Desaint

RedPrairie nomme Jan-Paul Boos comme vice-président des ventes EMEA pour la supply chain. Il a presque 20 ans d’expérience dans les technologies et les solutions supply chain. De nationalité néerlandaise, il a effectué ses études à l’Ecole de gestion de Rotterdam et à HEC Paris. Il a oeuvré durant 7 ans chez IBM dans le secteur de la distribution. Il a été directeur du développement commercial chez Metapack, spécialiste du e-commerce. Puis a occupé un poste de directeur chez Manhattan Associates. Multilingue, « Jan-Paul devra maintenir la position de leader de RedPrairie dans le domaine de la supply chain, tout en continuant de proposer des solutions pour améliorer le processus de distribution des clients EMEA », indique RedPrairie.

Eric Lousteau a rejoint BT France en tant que directeur support clients, en remplacement de Michel Thomas, parti à la retraite. Depuis le 5 mars dernier Eric Lousteau a rejoint la filiale française de Toyota Material Handling Europe. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’EFREI (technologies de l’information et de la communication) ainsi que d’un mastère spécialisé en management de projets internationaux de l’ESCP Paris, il a précédemment occupé différentes fonctions de directeur de programmes (systèmes d’information) et de directeur de productivité au sein d’Areva TD puis de directeur des solutions supply chain à la direction des systèmes d’information de Schneider Electric.

Pascal Desaint prend la direction commerciale et marketing de l’éditeur H-Log, spécialisé dans les solutions logistiques à valeur ajoutée. Pascal Desaint est diplômé en génie mécanique, titulaire d’un executive MBA et d’un doctorat en «International Business Management». Il a occupé des postes de direction commerciale ou générale chez Dimension Data, NPS Network, FORE Systems et Lannet Data Communication. Il a rejoint Aruba Networks en tant que directeur général France et Europe du Sud jusqu’en 2010. H-Log est une société française qui conçoit et commercialise des solutions informatiques et télécoms pour le pilotage et l’optimisation des flux logistiques. H-Log a été créée en septembre 2011 de la fusion de Lisa, éditeur de Logitrack et de Live Task.

n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique


12

Découvrir

partager-comprendre

Approfondir

Acheter

entreprise Péniche-entrepôt et vélos électriques Le spécialiste de la distribution urbaine Vert Chez Vous lance un service de distribution associant une péniche entrepôt à une flotte de vélos électriques.

PGS accélère son développement Le spécialiste de la palette bois réalise un chiffre d’affaires de 139,2 millions d’euros en 2011, en croissance de 26,7% par rapport à l’année précédente.

Transpalettes électriques Aprolis, distributeur des chariots Cat Lift Trucks en France, annonce l’arrivée de trois nouveaux modèles de transpalettes à conducteur accompagnant.

Neolys approvisionne les apparthôtels Appart’City a fait appel au prestataire Neolys pour prendre en charge les équipements de 7 000 appartements en location pour des séjours professionnels et touristiques.

Toupargel rachète Gelifrais Le leader de la livraison de produits surgelés à domicile complète sa stratégie de maillage du territoire national en intégrant un opérateur de Haute Loire.

RedPrairie e-commerce avec Wiggle Le numéro un de la vente en ligne au Royaume-Uni a choisi de s’appuyer sur la solution de gestion d’entrepôt de RedPrairie.

Savoye frôle les 100 millions d’euros Rémy Jeannin, président de la division manutention du groupe Legris Industries, tient à rassurer les marchés sur son positionnement.

L

automaticien Savoye est une entreprise qui a grandi vite. Trop vite peut être. Au début des années 1990, l’entreprise comptait à peine une centaine de personnes contre plus de 600 aujourd’hui. L’entreprise a développé de nombreuses fonctions tous azimut. « Nous devons aujourd’hui revisiter nos métiers », explique le titulaire d’un diplôme d’études supérieures comptables et financières de 47 ans. Un plan de départ volontaire a ainsi permis de supprimer 23 postes, « mais ce qui touche aux produits et aux process n’est pas concerné, bien au contraire», s’empresse de rajouter celui qui a passé 13 ans chez Savoye, de 1993 à 2006, avant de rejoindre une autre division de Legris Indutries, maison mère de Savoye. Cette dernière comporte 3 divisions au total et comptait racheter une nouvelle branche. La crise en décide autrement et cette volonté de diversification s’est transformée en nécessité de développer les divisions existantes. Recapitalisé en 2011, Savoye compte donc bien aujourd’hui repartir de l’avant. Son chiffre d’affaires est d’ailleurs passé de 77 millions d’euros en 2010 à 98 en 2011, soit une hausse de 27%. Avec une rentabilité qui pourrait se trouver dans la moyenne des entreprises de la profession, autour de 5%. « Ce n’est pas suffisant », explique Rémy Jeannin qui a mis en place

Rémy Jeannin, président de la division manutention du groupe Legris Industries. une nouvelle organisation. Ses lignes de force : un renforcement de la proximité clients en créant une force commerciale européenne alors qu’elle était jusque là éclatée par pays. Savoye Europe est désormais dirigé par Alain Bussod et a-Sis par Evelyne Reynaud sous la direction de Dominique Testa ; la création d’une direction produits qui pourra proposer des briques process. «Il faut arriver à l’excellence industrielle en mettant en place un système d’amélioration continue», dit-il ; le renforcement de l’activité services enfin, notamment à l’international qui représente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires. Les EtatsUnis, après le rachat de Retrotech, la Russie mais aussi le Benelux et l’Angleterre sont particulièrement

visés. En France, marché historique de Savoye, les activités traditionnelles se sont maintenues. Des contrats ont ainsi été signés dans les secteurs des pièces détachées (Bihr), du textile (Orchestra, Phildar, Eurodif et Thuasne), du e-commerce (Nature & Découvertes, Vente-privee. com à Lyon 3) et de l’agroalimentaire (Kermené). Il reste que les départs successifs de dirigeants comme Frédéric Mancion et celui tout récent de Chantal Ledoux, l’une des fondatrices, a été diversement apprécié par le marché. Il faudra désormais faire sans pour affronter un nouveau cycle de croissance de l’entreprise. Une page de Savoye, rebaptisée division manutention du groupe Legris, semble bien tournée. n

n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique


g PLUS D’infoS sur strategieslogistique.com

Manutention 2012, c’est parti !

Organisé tous les deux ans, avec le soutien du Cisma et en tenue conjointe avec Emballage, le salon Manutention se tiendra du 19 au 22 novembre 2012 à Paris-Nord Villepinte.

L

a tenue conjointe du salon Manutention et d’Emballage avait plutôt plu aux exposants lors de la dernière édition, en novembre 2010. Cette édition devrait montrer encore plus de dynamisme, grâce à une direction commune des deux salons, sous la houlette de Véronique Sestrières. Il est cette année prévu pour réunir quelques 250 exposants et 26 000 visiteurs dont 20 % d’internationaux. Selon Renaud Buronfosse, délégué général du Cisma, « le secteur des équipements de manutention est dans une dynamique positive. Le segment des chariots de manutention a vu son chiffre d’affaires retrouver son bon niveau de 2006. Celui des systèmes automatisés et des charges isolées connaît également une croissance positive de 15%. Et le segment des nacelles à mâts s’est bien développé sur le marché de l’industrie », note-t-il. La synergie entre les salons Emballage et Manutention paraît d’autant plus évidente que les conditions de manutention

Véronique Sestrières, en charge du salon Emballage, a pris la direction du salon Manutention. et de stockage impactent les choix d’emballage et de conditionnement et vice versa. Cette année, le salon propose trois espaces interactifs : Manut’Innovations où la nouveauté et l’innovation des exposants est à l’honneur au travers d’une vitrine des tendances ; Manut’Ateliers est un cycle de conférences sur les travaux de normalisation, les règles de sécurité et d’environnement, la formation et les emplois ou la prévention des risques liés aux accidents de travail ; Enfin Manut’Démo est une zone recréant l’univers d’un entre-

pôt pour mettre en scène des matériels et équipements de manutention. Pour la prochaine édition du salon, le site www.manutention.com se transforme : nouvelle charte graphique, nouvelle ergonomie, applications orientées service, version en anglais. Il est par ailleurs présent sur les réseaux sociaux professionnels Linkedin et Viadeo et sera bientôt sur la chaîne You Tube. L’équipe du salon est constituée de Véronique Sestrières, directrice du pôle Emballage et Arts Graphiques qui prend la direction du salon Manutention, de Céline Glineur, directrice communication des salons Emballage et Manutention et de Christophe Delahaye qui rejoint l’équipe commerciale en tant que chef de marché grands comptes. « En 2012, les effets positifs de la complémentarité se poursuivent, pour une qualité croissante des contacts mais aussi un accroissement des opportunités d’affaires et une optimisation des relations à l’export », indique Véronique Sestrières. n

De la vision à haute vitesse

Cognex a sorti un nouveau lecteur de code à barres, le Dataman 300, pour les applications logistiques à haute vitesse. Les applications de la vision à haute vitesse permettent la lecture de codes dans les bacs, la vérification de l’impression ou l’application d’étiquettes avec lecture sur carton. Le nouveau Dataman 300 complète le lecteur Dataman 500 lancé il y a un an et qui s’impose sur les marchés de la logistique, du traitement des commandes et de la distribution. «Nos solutions vision sont plus performantes que les technologies Laser tout en restant abordables», explique Carl Gerst, directeur de la division produits d’identification. Si le lecteur Dataman lit à grande vitesse des codes 1D ou 2D, quelle que soit l’orientation, le Dataman 300 devient idéal pour la lecture de codes 1D dans les bacs et sur les lignes d’impression d’étiquettes. Les taux de lecture de la vision industrielle, ou plutôt de la vision logistique, sont plus élevés que ceux des lecteurs laser. L’algorithme de Cognex 1Dmax+ est associé à la technologie Hotbars qui permet une hausse de la vitesse de décodage sur les codes endommagés ou mal présentés. Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

ToolsGroup planifie les promotions Le spécialiste de la planification de la chaîne logistique s’appuie sur la technologie émergente de l’apprentissage automatique pour réduire les erreurs de prévision.

Guess choisit TXT e-solutions Le spécialiste du prêt à porter a sélectionné CDMI comme plateforme de planification intégrée pour l’ensemble des produits de la marque.

DHL Supply Chain traque le carbone DHL Supply Chain et Zen’to ont conçu des outils, «DHL Carbon Track», pour analyser et piloter les émissions carbone en cohérence avec leur politique de développement durable.

Metnext rayonne avec Carrefour Carrefour a signé un contrat avec Metnext pour développer une solution de gestion opérationnelle de la météosensibilité en vue d’optimiser la prévision des ventes.

Veolog Fashion, nouvelle offre textile Le prestataire logistique Veolog Fashion propose désormais une offre packagée dédiée au secteur du textile, allant du stockage à la livraison urbaine.

Generix Group augmente la réalité L’éditeur de logiciels collaboratifs et l’Ecole Centrale de Lille ont signé un partenariat portant sur un programme sur la réalité augmentée dans la supply chain.

13


14

Découvrir

partager-comprendre

Approfondir

Acheter

entreprise Distrimag, chargeur ou prestataire ?

La filiale logistique de Maisons du Monde profite du développement fulgurant du port de Marseille Fos pour se positionner comme un prestataire logistique.

Sage Geode bricole avec MB Log

Mr Bricolage a retenu Sage Geode pour optimiser l’activité logistique de son entité dédié MB Log à Voivres-Lès-le-Mans et à Cahors.

Un butoir pour mon quai

Le groupe Pommier lance un butoir allongé à absorption de chocs pour la sécurité et la protection de quai.

GIFI choisit DDS Shipper

Le spécialiste des produits non alimentaires à petits prix pour la maison et la famille installe DDS Shipper pour mesurer la qualité de ses livraisons.

LPR - La Palette Rouge en hausse

Le numéro 2 européen de la location-gestion de palettes réalise en 2011 un chiffre d’affaires de plus de 117 millions d’euros, en hausse de 6,7% par rapport à l’année précédente.

Aldata pilote Système U

Avec Aldata Replenishment Insights, Système U peut identifier, mesurer et adresser des enjeux de niveaux de stock et de taux de service.

GIE urbain pour Lille

Ports de Lille, CCI Grand Lille, Generix Group, MIN de Lomme, TLF et Veolia Propreté imaginent la logistique du futur à Lille.

12ème prix de l’innovation logistique

Les 12e prix de l’innovation logistique ont été remis à Balyo, grand prix du jury, mais aussi à Sed Logistique, Consoptima, GSE, BA Systèmes, MGE et Easypack.

C

est la MoveBox de Balyo qui a reçu le grand prix de l’innovation au SITL 2012. Ce matériel permet d’intégrer la technologie du géoguidage Balyo à tous les chariots électriques. Désormais doté d’une vision en 3D, le chariot détecte les colonnes, les racks et les murs dans l’entrepôt. Un scrutateur laser longue portée perçoit les éléments de son environnement. Et un système superviseur, en connexion radio ou wifi avec les chariots équipés, permet de coordonner les actions et d’assurer l’interaction avec les différents automates de l’entrepôt. La meilleure innovation «service transport et logistique» a été attribuée à Sed Logistique pour sa plateforme mécanisée de Marlyla-Ville, équipée d’un trieur vertical d’une capacité de 5000 pièces/heure pour le

compte de Brandalley et aujourd’hui mutualisée à d’autres e-commerçants (voir SL n°132 p.18). La meilleure innovation «produit» récompense Simu Truck Center de Consoptima, une unité mobile de formation destinée aux conducteurs routiers. Il a été développé en partenariat avec le groupement FLO et se compose d’un simulateur poids lourd couplé à un logiciel d’analyse et de suivi des résultats et des formations. La meilleure «organisation innovante» a été décernée à Marfret pour le partenariat Ferrero, Stef et Marfret (lire «l’invité» sur le site «straté-

gieslogistique.com»). Le meilleur site logistique récompense GSE pour une plateforme logistique réalisée pour la société Jysk à Radamsko en Pologne. On ne demande qu’à voir.... L’innovation «manutention» est attribuée à BA Systèmes, spécialiste de l’AGV pour la fonction AutoSwap qui rend totalement autonomes les AGV. Avec ce système, les batteries d’alimentation se changent toutes seules. L’AGV passe à l’âge adulte. « L’équipement de transport » revient à MGE avec une caisse mobile Valorail, développée par MGE et Norske Slog. Enfin, la meilleure innovation «entreposage, conditionnement, emballage» va à Easypack pour le calage et la protection des produits avec le Packmaster. n

VoiXtreme en «on» Nomadvance lance sa propre solution de reconnaissance vocale.

U

ne suite logicielle réalisée après une analyse du marché marquée par un nombre d’acteurs peu nombreux et à des solutions complexes à installer. Des solutions jugées par Nomadvance comme étant coûteuses et ne proposant pas de mode Saas (Software as a service). «Notre solution est révolutionnaire parce qu’elle est simple, ouverte, moins chère de 30% et 100% multimo-

dale», explique Salvatore Cappaï, Pdg de Nomadvance. La technologie VoiXtreme ne se refuse rien en termes de technologie et de compatibilité. Celle-ci ne nécessite pas d’apprentissage mais celui-ci est tout de même possible au cas où. Le système comprend pas moins de 30 langues et il est facile à installer parce qu’il n’y a pas de processus métier dans le terminal et pas de serveur intermédiaire. Mais malgré

un prix annoncé de 3000 € par an tout compris par terminal, Nomadvance se refuse à dire que ce système est «low cost». L’ex-intégrateur qui se voit aujourd’hui plus comme une société de services disposerait avec cette solution déjà de plus de 30 pilotes dans les grands groupes dont Boulanger, Norbert Dentressangle, Acsep (éditeur), Vente-privee. com, Generix (éditeur), ID Logistics ou DHL. n

n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique


g PLUS D’infoS sur strategieslogistique.com

Triple A pour la classe A Une nouvelle grille établie par Afilog, sous l’égide de Jones Lang LaSalle, va permettre de mieux apprécier les entrepôts de classe A.

U

n groupe de travail constitué par Jones Lang LaSalle, CBRE, Gicram, FM Logistics, Monoprix, AEW et Axa Real Estate a permis d’établir une nouvelle grille de lecture des entrepôts de classe A dont l’élaboration remonte à 10 ans. Une grille qui correspondait de moins en moins à la réalité puisque la HQE n’existait pas, la taille des cellules d’entrepôt a été modifiée, les critères de sécurité n’étaient pas les mêmes et l’autorisation d’exploiter balbutiait... Cette grille, dite Celog, avait été élaborée sur des critères strictement techniques mais elle ne permet plus de faire la distinction entre des entrepôts qui ont plus de dix ans d’âge et ceux qui sortent de terre aujourd’hui. D’où l’élaboration de la grille TLog, qui prend en compte un certain nombre d’éléments nouveaux pour permettre aux chargeurs et aux prestataires logistiques une meilleure compréhension de la valorisation des plateformes logistiques. Au lieu de 23 critères applicables dont 14 étaient obligatoires pour obtenir la classe A, la commission d’Afilog a introduit trois critères d’évaluation : les prestations techniques, la localisation et l’occupation des locaux. La labellisation développement durable, le nombre d’autorisations ICPE, la multimodalité de-

Jean-Maris Guillet, administrateur d’Afilog viennent ainsi des critères à part entière. De même que le secteur géographique, l’importance du bassin d’emploi, ou la présence d’un locataire. La nouvelle grille TLog ne repose donc plus sur la seule conception du bâtiment logistique mais sur son environnement, voire sur son process logistique. Une grille évolutive qui ne fige pas le bâtiment dans le temps. « Il sera désormais impossible de trouver deux bâtiments cotés à l’identique avec des valeurs allant du simple au double », explique JeanMaris Guillet, administrateur d’Afilog qui prend l’exemple de trois entrepôts quasiment identiques de classe A. Le premier pourra être classé A, le second AA et le troisième AAA. Rien à voir avec une certaine dette. Le dépoussiérage est en tout cas de bon aloi et permettra une meilleure visibilité de l’entrepôt sur son marché. n

Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

15


g Publi rédactionnel

Mercadona renouvelle sa confiance dans la solution OPM de WITRON Le centre de distribution de Ribarroja de l’enseigne de distribution espagnole Mercadona prépare 400 références surgelées à –23°C en utilisant la technologie OPM de WITRON.

M

ercadona, est un leader de la grande distribution espagnole dans le secteur des supermarchés avec un CA de 16 485 millions d´Euros en 2010, 63 500 employées et 1 360 magasins. Dans le cadre de sa stratégie innovante, le stockage automatisé et l’ouverture à des systèmes performants de préparation de commandes jouent un rôle important pour la stratégie logistique de l´entreprise. En sélectionnant ces nouvelles solutions, la standardisation des processus et des postes de travail ergonomiques sont aussi importants que la rentabilité. Le partenariat étroit entre Mercadona et l’ingénieriste WITRON GmbH à Parkstein remonte à 2004. Depuis, les deux entreprises ont conjointement conçu et réalisé cinq centres de distribution automatisés à Madrid, Valence et León. Leur partenariat s’est depuis renforcé et WITRON a été promu “Interproveedor” en 2011 en devenant le fournisseur de référence dans le secteur de

Les e-loLes colis sont convoyés sur des tablettes vers les palettiseurs COM

la logistique automatisée. Depuis son lancement, le centre de distribution de Ribarroja (Valence) prépare quotidiennement automatiquement quelques 400 références surgelées à une température de -23 degrés en utilisant cette technologie OPM brevetée (Order Picking Machinery). Les articles telles que crèmes glacées, viandes, poissons, fruits de mer, plats surgelés, légumes, pains entre autres sont

préparés sans intervention humaine en secteur surgelé. Le site de 5 500 m2 de Ribarroja approvisionne 250 magasins. L’OPM a été conçu de sorte que presque tous les processus de la chaîne dans un centre de distribution soient automatisés. Le processus commence avec la réception des marchandises, où les palettes sont identifiées et étiquetées automatiquement avant d’être convoyées dans le

magasin à palettes automatisé de 4 200 emplacement de stockage. Ce magasin sert aussi de tampon pour les commandes clients déjà préparées. Les palettes sont dépalettisées automatiquement couche par couche. Chaque couche est alors éclatée. Les articles sont ensuite momentanément stockés dans une des allées équipées avec 10 transstockeurs rapides et offrant 43 000 emplace-


Publi rédactionnel g

ments. La conception sur deux niveaux améliore la dynamique du système et garantie une utilisation optimale de l´espace, ce qui représente un atout énergétique important dans un entrepôt pour articles surgelés. La préparation de 50 000 articles par jour se fait sur 6 machines de palettisation COM (Case Order Machinery) automatiquement c.à.d. sans préparateurs dans ce secteur de température à -23°c. Contrôlé par un algorithme de palettisation sophistiqué, les COMs empilent les articles efficacement sur des palettes. Ce processus automatisé de palettisation élimine les erreurs et garantie une palette optimale et en séquence favorable selon les spécifications des magasins. L´algorithme considère la charge optimale ainsi que les dimensions des colis et les spécifications du client correspondant.

L’entrepôt en chiffres Surface : 5 500 m2 Nombre de références : 365 Nombre de machine de palettisation COM : 6 Nombre d’emplacements palettes : 4 130

Les palettes préparées par les machines COM sont automatiquement filmées et convoyées en expédition ou stockées pour consolidation dans le magasin à palettes. Mercadona approvisionne aussi ses

Nombre d’emplacements tablettes : 43 000 Nombre de transstockeurs à palettes : 4 Nombre de transstockeurs à tablettes : 10 Colis préparés par jour : 50 000

magasins avec certains groupes d´articles en crossdock. Mercadona considère l´implémentation de la technologie OPM dans un environnement surgelé comme une étape impor-

La technologie OPM garantit un maximum d’efficacité – même á -23°.

tante apportant de nombreux bénéfices – économique, ergonomique et écologique. Mercadona considère l´OPM comme le lien d’un processus efficace de préparation avec tout un potentiel d´optimisation de la chaîne de distribution – en commençant par le fournisseur, en passant par le centre de distribution jusqu´au processus du transport au magasin. Mercadona prépare à temps, sans faute et en accord parfait avec les règles les plus strictes en matière d’ergonomie. Mercadona utilise à ce jour un total de 111 machines de palettisation COM de WITRON en Espagne. Ces machines COM opèrent depuis maintenant plusieurs années avec succès dans les divers environnements secs, frais et surgelés. n


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.