Sl159 - Extrait

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NUMÉRO

159

Juin/Juillet 2016

Dossier chariot

La fin d’une époque ? Enquête pharmacie

A la limite de la rupture Guide d’achat

lia Fot o ©

Numéro 159 - Juin/Juillet 2016 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 17 €

La préparation de commandes

Dominique Derval

LABELLISÉE

@stratlog strategieslogistique.com


En pharmacie, il faut multiplier les interfaces pour éviter les ruptures (p.38)

SOMMAIRE Stratégies Logistique > n° 159 > Juin/Juillet 2016

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3 Edito

6 Tableau de bord 8 Développement durable 10 En Mouvement

Bruno Lavigne

20 Interview

12 Entreprise

s 3ANOl REJOINT 4F3 s 5NE PRESTATION HAUT DE gamme

s #(%0 RECONNU EN 23%

18 Infrastructures

ARTIN "ROWER INAUGURE UNE PLATE FORME

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72 Préparation de commandes

OMINIQUE $ERVAL $ CO G£RANTE DE 43$

22 Témoignage

N %20 DANS LA BULLE 5 DE SAVON

24 Témoignage

11 Economie

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-#0 MISE SUR LA 3 M£CANISATION ET LA 2&)$

26 Législation

NE NOUVELLE FORME 5 DE CONCURRENCE

28 Législation

ES£E DES CONTENEURS 0 MODE D EMPLOI

52 DOSSIER CHARIOT ,ES FABRICANTS DE CHARIOTS SONT ALL£S AU BOUT DE CE QUE LA TECHNOLOGIE LEUR OFFRAIT POUR COMBINER LA PUISSANCE ET L ERGONOMIE ALLI£ES Ãœ UNE FAIBLE CONSOMMATION 0ROCHAINE £TAPE ROBOTISATION ET CONNECTIVIT£

22

82 Index des sociétés TOUTE L’INFO SUR

strategieslogistique.com EN COUVERTURE

32 Transport

, A CHASSE AUX £MISSIONS ROUTIáRES EST OUVERTE

38 Filière santé

Une supplychain Ü LA LIMITE DE LA RUPTURE

44 TMS

ES GISEMENTS $ AU RENDEZ VOUS

Stratégies Logistique > n° 159 > Juin/Juillet 2016

rencontre avec

Dominique Derval, co-gérante de la société TSD

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TABLEAU DE BORD

Tableau de bord

LES CHIFFRES CLÉS DE JUIN

25%

55 %

Le taux d’équipement en logiciel TMS est passé de 18 % à 25 % en 10 ans, mais 60 % des entreprises utilisent encore le téléphone et 43 % se servent d’un tableur pour gérer les appels d’offre transport. (E.S.T. pour DDS Logistics)

Plus de la moitié des consommateurs de produits frais (panel de 2200 personnes dans 11 pays) préfèrent les bacs plastique réutilisables cont 25 % qui préfèrent ceux fabriqués en carton ondulé. (Brandcheck pour Ifco)

INDICE DES COÛTS LOGISTIQUES Stabilité

L

’indice des coûts logistiques stagne littéralement depuis un an. A mimai 2016 on observe une très légère hausse des coûts de la logistique en France reflétée par l’indice composite qui augmente de +0,15 % par rapport au dernier trimestre (après 0,09 % au trimestre précédent).

L’indice “stockage” repart à la hausse suivant les coûts de la construction. En dents de scie cet indice qui regroupe les coûts liés à la surface dédiée à l’entreposage stagne en réalité depuis le troisième trimestre 2012. L’indice “support”, représentatif des frais généraux, est lui aussi stable depuis le deuxième trimestre

2015. Il est stable ce trimestre alors qu’il connaît souvent des hausses en début d’année. Enfin, l’indice “prestation”, lié aux frais de personnel est stable ce trimestre alors qu’il est sujet à de régulières évolutions trimestrielles. On ne voit donc pas dans ce baromètre une quelconque reprise de l’activité au premier trimestre.

www.tl-a.com n° 159 > Juin/Juillet 2016 > Stratégies Logistique


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550 000

56 %

Le transport de conteneurs est en légère décroissance de 1,3%, à 550 000 EVP mais en hausse sur le Norsd-Pas de Calais (+6,5%) et le Rhône (+2,9%). (VNF)

Plus de la moitié des sociétés étudiées (600 personnes au total) seulement, soit 56 %, pensent qu’il est possible que leur société subisse une violation de données dû aux applications SAP non sécurisées. (Institut Ponemon)

INDEX DE RÉSILIENCE Singapour, Malaisie, Indonésie

S

ingapour est un des plus gros “hubs” mondiaux du commerce, de la finance et des transports. Il n’est donc pas étonnant que cette cité-État se positionne à la 24ème place mondiale dans le classement de la résilience de la chaine d’approvisionnement sur 130 pays. Les infrastructures de Singapour sont particulièrement remarquables et le degré de corruption y est faible. Cependant, malgré un PIB par habitant parmi les plus élevés au monde, Singapour est très dépendant des fluctuations du

cours du pétrole et par conséquent le facteur économique de l’Indice de Résilience impacte négativement son classement. De par leur proximité géographique et leurs liens économiques étroits, Singapour et la Malaisie ont construit une relation complexe et connu des développements similaires. La Malaisie se classe à la 28ème position de l’Indice de Résilience FM Global. Des trois facteurs qui composent cet indice, le point fort de la Malaisie est le niveau de pré-

vention et de protection des sites industriels, qui place Kuala Lumpur au 11ème rang mondial pour la qualité du risque (pays le mieux classé en Asie pour ce vecteur). La Malaisie bénéficie également d’une bonne perception de la fiabilité et de la qualité de ses fournisseurs et des infrastructures. Enfin, la 106ème place de l’In-

donésie est principalement causée par une très forte exposition aux catastrophes naturelles et une faible prise en compte des risques associés. L’Indonésie souffre également d’un faible PIB par habitant et d’un niveau de corruption important, qui s’ajoutent à une forte dépendance à un éventuel choc pétrolier. Source : FM Global

IMMOBILIER Baromètre exclusif JLL/Stratégies Logistique Un marché porté par les cessions de portefeuilles

L

e marché de l’investissement des entrepôts logistiques en France a enregistré une progression constante au cours de l’année 2015. Avec près d’1,2 md d’euros le 4ème trimestre a battu tous les records et a même dépassé les volumes annuels observés entre 2008 et 2012. Ainsi, en cumulé, ce sont plus d’1,9 md d’euros d’investissements (+82% en un an) qui ont été recensés sur l’Hexagone en 2015 : le niveau le plus élevé depuis le pic de 2007. Cette performance s’explique par le nombre important de transactions de plus 100 millions d’euros (6 vs 1 en 2014). Cinq d’entre elles concernent des cessions de portefeuilles : ceux de TIAA, et Stratégies Logistique > n° 159 > Juin/Juillet 2016

d’APOLLO acquis par CBRE GIP, celui de GLL vendu à AEW et enfin, ceux de GE et GOODMAN dont BLACKSTONE s’est porté acquéreur. A elles seules, ces transactions représentent plus de la moitié des volumes engagés en France sur le marché de la logistique. L’attractivité du marché français ne se dément pas, majoritairement dynamisé par les fonds d’investissement globaux (CBRE GIP ou AEW EUROPE), mais aussi par les investisseurs anglo-saxons, notamment les américains avec BLACKSTONE. Les investisseurs français ne représentent que 27 % des montants investis en 2015. Le manque de produits prime, conjugué

à l’appétit des investisseurs pour ce type d’actifs dans un contexte de baisse généralisée des rendements, ont de nouveau exercé une pression à la baisse sur le taux de rendement qui se situe désormais autour de 5,80 % pour les meilleurs actifs.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les coût sociétaux du transport routier

En 2013, le transport routier de marchandises (TRM) représente plus des trois quarts des tonnes-km réalisées intra Union Européenne (maritime exclu). Cette domination s’explique notamment par des infrastructures nombreuses et très capillaires, un maillage optimal des territoires et une souplesse et flexibilité importante de ce mode de transport.

T

outefois, les coûts sociétaux générés par le TRM sont importants et la croissance continue des flux routiers menace de les rendre insoutenables pour les populations à long terme. Par le biais de la politique communautaire, la Commission Européenne acte d’une part pour un report modal de la route vers les modes massifiés (ferroviaire et fluvial) sur de longues distances, d’autre part pour une réduction des externalités négatives (EN) induites par le TRM par la promotion d’un ensemble de dispositifs et technologies d’optimisation de la consommation de carburant. Dans cette dynamique, l’agence TK’Blue apporte sa pierre pour une prise en compte de la dimension éco-responsable et durable du transport par ses différents acteurs. En mesurant très finement les impacts économiques et environnementaux, elle permet aux chargeurs et transporteurs de prendre réellement en compte l’empreinte environnementale de leurs opérations et ainsi mieux maîtriser sa réduction. L’agence présente ici les résultats d’une estimation des coûts sociétaux1 du transport routier et du transport combiné rail-route pour un cas réel. L’étude porte sur un trajet entre la zone industrielle de Rueil-Malmaison, à l’ouest de Paris, et la zone logistique du port maritime du Havre (on compte 315 km de voie ferrée pour le scénario

ferroviaire et on y ajoute 15 km pour le pré ou post acheminement, contre une distance de 200 km par route). La particularité de cette origine-destination est de minimiser la distance de pré et post acheminement routier dans le cas du transport combiné rail-route. Les coûts calculés sont alors représentatifs du mode utilisé sur l’acheminement principal. Deux scénarios sont étudiés pour le routier, le premier décrit une opération de transport par route effectuée sans améliorations pour accroître les performances énergétiques de la flotte de véhicules et en Diesel norme Euro V (noté “Routier sans amélioration”), le second est un trajet dit “éco-responsable” réalisé avec un ensemble de technologies pour optimiser les besoins énergétiques des poids lourds et en GNV (noté “Routier éco-responsable”). Les résultats de l’étude sont présentés dans le tableau ci-dessous, exprimés en euros par tonne transportée. Les externalités intra-sectorielles (EIS) couvrent les coûts liés à la congestion et aux accidents et ne touchent que les utilisateurs du mode. Celles extra-sectorielles comprennent la pollution, le changement climatique, les nuisances sonores et l’effet Amont-aval. Ces externalités ne touchent pas que les usagers du mode concerné mais s’étendent à la population globale. On estime que sur le trajet ciblé les coûts sociétaux pour le transport combiné railCoûts en euros

Scénarios

1

2

Externalités intra-sectorielles

Externalités extra-sectorielles

Total

Routier sans amélioration

1,00

2,39

3,39

Routier éco-responsable

0,98

0,89

1,87

Combiné rail-route

0,31

1,06

1,37

Les coûts sociétaux sont la somme des coûts des externalités négatives prises en considération par l’agence, à savoir : bruit, congestion, accidents, changement climatique, pollution de l’air et processus amont-aval Le surcoût du combiné rail-route s’explique par une distance parcourue plus longue

route sont 2,5 fois moins importants que le transport routier sans améliorations. Ce constat est essentiellement dû aux coûts élevés des EES pour le routier dans la mesure où la flotte de véhicules considérée est démunie de tout dispositif permettant d’optimiser son fonctionnement. Le transport ferroviaire sélectionné pour l’étude fonctionne à l’électricité et les effets liés à la consommation sont fortement réduits2. Les observations précédentes ne sont pas étonnantes. Toutefois, la comparaison du transport combiné avec le scénario routier éco-responsable est moins évidente. Les coûts sociétaux se situent dans le même ordre de grandeur. Les EES ont fortement diminuées pour le routier éco-responsable (de l’ordre de 60 %) grâce à l’ensemble de dispositifs attachés à la flotte de véhicules. Le graphique suivant permet de comparer plus aisément les impacts sociétaux des deux scénarios routiers avec le transport combiné :

Le transport routier est généralement plus coûteux pour la société que les autres modes terrestres massifiés si on le ramène à un coût par t-km. Néanmoins, les nouvelles technologies et dispositifs mis à disposition des transporteurs pour rationaliser leur consommation permettent de réduire fortement les externalités négatives produites. n° 159 > Juin/Juillet 2016 > Stratégies Logistique


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EN MOUVEMENT

EN HAUSSE Mark Moore Citizen Systems Europe confie le poste de directeur général à Mark Moore, premier directeur général non japonais après dix années au poste de directeur des ventes de la firme. Un sportif qui partagera son temps entre le siège à Stuttgart et la filiale du Royaume-Uni, avec pour mission de continuer à développer l’activité du fabricant de calculatrices et de solutions d’impression haut de gamme.

Edouard de Montmarin La première station-service GNL du projet européen LNG Motion, a été inaugurée. Sur le plus grand centre de transport et de logistique du nord de la France, cette innovation marque le lancement du réseau européen de distribution public de gaz naturel carburant à l’initiative d’Axègaz. « A terme, ce réseau comptera 42 stations au service d’un transport routier durable », déclare-t-il.

Joseph Felfeli L’éditeur de solutions supplychain Acteos augmente ses investissements en Allemagne avec un bureau à Duisbourg. Présent à Munich depuis 16 ans, il entend augmenter son rayonnement sur les marchés de l’Europe du Nord. « Nous proposerons à nos 350 clients allemands l’intégralité de notre offre SCM (TMS, WMS, FPS, Bi & Analytics) », explique le pdg.

GLS

Bruno Lavigne mise sur la performance GLS France a nommé Bruno Lavigne au poste de directeur national des opérations et poursuit l’enrichissement de A 47 ans, Bruno Lavigne écrit un nouveau chapitre de sa carrière professionnelle en apportant ses expertises à la direction de GLS France au poste de directeur national des opérations. Diplômé de l’HEI (Ecole d’ingénieurs de Lille) puis titulaire d’un Master obtenu à HEC Paris, Bruno Lavigne a occupé plusieurs fonctions à responsabilité au sein des groupes Epéda puis Elis. A la tête de la direction des opérations, il a pour mission la performance du réseau de transport de GLS France et de son hub central de Fleury-Mérogis. Autres défis à relever : l’amélioration continue des process qu’il s’agisse de la qualité ou du lean management, la gestion de la maintenance ainsi que la coordination des projets d’infrastructures comme les agrandissements et constructions de sites. A ce titre, GLS France a achevé récemment d’importants aménagements dans sa région Sud-Ouest avec l’ouverture d’une nouvelle agence à La Crèche près de Niort, et l’extension de ses sites à Angoulême et à Saintes. Autre innovation récente bénéficiant à l’ensemble du réseau du monocoliste, la certification “Bonnes pratiques de distribution en gros des médicaments à usage humain”. VEKIA

HARDIS GROUP

LABATUT GROUP

Hervé Lemai

Gwenaël Baetens

Valérie Berland

Diplômé de l’Institut Supérieur d’Electronique du Nord, Hervé Lemai, 45 ans, pilote depuis plus de 20 ans la conception, la construction et la maintenance de solutions logicielles. Auparavant, il était directeur produit de Cimail, filiale du groupe Numen. Il a piloté des solutions progicielles dédiées à l’optimisation et l’archivage documentaire. Il sera en charge de la stratégie produit, de l’ingénierie et de la roadmap des différents produits Vekia. Son expertise technologique permettra de poursuivre la stratégie centrée sur l’optimisation de la supplychain. « Mon rôle va consister à mettre en place les procédures et les équipes permettant de délivrer plus vite et de manière plus qualitative les solutions », commente t-il.

Hardis Group a annoncé la nomination de Gwenaël Baetens au poste de responsable de son offre d’exécution du transport routier, Reflex TMS. A 40 ans, il encadrera l’ensemble des équipes en charge de commercialiser Reflex TMS, soit une vingtaine de personnes. Basé à Lille, il aura également pour mission de développer les relations avec les partenaires technologiques. Il a auparavant travaillé chez Castorama (2005 à 2010) et Kuehne Nagel (2000 à 2005), où il a accompagné le déploiement de différents WMS ou TMS du marché. Il a commencé sa carrière chez Decathlon. Il est titulaire d’un DESS Management Logistique et Ingénierie des Transports, obtenu à l’Université Lille 1.

Valérie Berland, 32 ans, devient directrice du développement au pôle Distribution Urbaine Verte. Titulaire d’un Master spécialisé en Ingénierie et Gestion d’Environnement de l’école des Mines de Paris, elle a débuté sa carrière en tant que responsable environnement au sein d’un syndicat professionnel. Puis c’est en Inde qu’elle a créé son entreprise dans le domaine des technologies environnementales. A son retour, elle accède en 2013 au poste de responsable développement dans la Start-up E4V (batteries). Puis au poste de directrice commerciale. C’est pour les mêmes raisons qu’elle rejoint aujourd’hui Labatut Group, pour développer et structurer le pôle éco-responsable des marques Vert Chez Vous et Greenway.

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ÉCONOMIE

Raja accélère son développement

En 2016, le groupe va accélérer son développement en Europe avec l’ouverture de deux nouvelles filiales en Slovaquie et au Portugal et un chiffre d’affaires en hausse de 8 %. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 475 millions d’euros en 2015, malgré un contexte économique européen encore fragile, soit une croissance double de l’année précédente et réalise près de la moitié de ses profits à l’international. Le spécialiste de la distribution d’emballages et de fournitures appuie donc sur la pédale d’accélération avec l’ouverture de filiales en Slovaquie et au Portugal d’ici fin 2016, avec 3500 références livrables dans chaque pays en 24/48 h. Lancé en France et en Allemagne, le catalogue Rajapro est un succès qui va permettre de le déployer dans sept nouveaux pays. Enfin, le groupe lance sa place de marché RajaMarket pour proposer une offre élargie.

Dimotrans rachète Fashion Partner

Le consortium européen Fashion Partner, ex-DHL Fashion, a été officiellement repris à la barre du tribunal de commerce de Meaux le 13 mai, par Dimotrans Group. Après l’intégration il y a deux ans de LDI – ex-filiale de Mory spécialisée dans le transport de vêtements – le groupe français poursuit sa stratégie de croissance externe dans le monde de la mode et du luxe avec l’acquisition d’un spécialiste de la logistique et de la distribution de produits de mode en cartons et en suspendu. Fashion Partner réalise 45 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 200 salariés qui seront intégrés par l’ETI lyonnaise. Dimotrans vise à horizon 2020, un doublement de son chiffre d’affaires à 500 millions d’euros.

Neopost et Yamato Transport s’associent

Ils créent une joint-venture en vue d’exploiter un réseau ouvert de consignes automatiques au Japon. Yamato Transport, le leader japonais du transport et de la livraison de colis (1,6 milliard de colis livrés par an) et Neopost, via sa division Neopost Shipping, créent une joint-venture pour exploiter un réseau ouvert de consignes automatiques et sécurisées destiné à la livraison de colis au Japon. L’objectif est d’installer 5000 consignes à horizon 2022 dans des lieux à forte fréquentation et faciles d’accès. La consigne représente actuellement 20 % du total des livraisons de Yamato Transport.

Descartes acquiert Pixi

Descartes System Group a réalisé l’acquisition, pour 9,2 millions d’euros, d’un fournisseur allemand de solutions technologiques pour l’exécution des commandes en ligne et la gestion des entrepôts. Depuis plus de 10 ans, Pixi aide ses clients à automatiser leurs processus de vente et d’exécution des commandes en ligne, ses solutions étant actuellement utilisées par des centaines de sites de vente en ligne en Europe. La plate-forme de Pixi recueille les informations de commande à partir d’un “webfront” de vente en ligne, les convertit en un processus de collecte et de préparation s’appuyant sur l’utilisation de lecteurs au sein de l’entrepôt, lance le processus d’expédition, puis synchronise l’ensemble de ces informations avec le système financier du client à des fins de facturation et de suivi des expéditions.

Acteos se renforce en Allemagne

L’éditeur de solutions supplychain augmente ses investissements en Allemagne en ouvrant un nouveau bureau à Duisbourg. Présent à Munich, depuis 16 ans, le groupe entend tirer profit de cette position stratégique pour consolider son offre en supplychain management et étendre son rayonnement aux marchés de l’Europe du Nord et de l’Est. Conforté par de bons résultats Outre-Rhin, l’éditeur a décidé l’ouverture d’un deuxième site en Rhénane-Westphalie : une étape supplémentaire de son développement à l’international. Acteos dispose déjà de cinq collaborateurs Duisbourg et prévoit de nouveaux recrutements.

Dachser investit dans son réseau

Dachser annonce une augmentation de plus de 50 % de ses investissements en 2016. En France, le groupe compte une première agence certifiée SQAS. Fin avril, l’agence de Villeparisis de Dachser France a obtenu la certification SQAS (Safety & Quality Assessment System). Renouvelable tous les trois ans, cette reconnaissance est imposée pour la gestion des transports et des opérations logistiques par de nombreuses filières traitant des matières dangereuses comme la chimie. Après Villeparisis, Dachser France ambitionne la certification SQAS de six agences d’ici à 2020. Le prestataire allemand prévoit d’investir 125 millions d’euros sur l’ensemble de son réseau mondial cette année. Stratégies Logistique > n° 159 > Juin/Juillet 2016

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Des rubans adhésifs infalsifiables

UNE CABINE GRAND FROID

Tesa Scribos, spécialiste allemand de la protection des produits et des marques, a dévoilé une nouvelle génération d’étiquettes et de rubans adhésifs infalsifiables, “tesa HighPerSealFX”.

Cat® Lift Trucks vient de donner naissance à une toute nouvelle cabine pour entrepôt frigorifique, disponible en option.

L

es nouvelles étiquettes de sécurité et les rubans adhésifs de la marque sont désormais personnalisables (couleurs, impressions, formes, dimensions voire messages spécifiques), permettant ainsi de s´adapter au mieux à l´emballage du client. Outre le design, avec ses nouveaux produits, Tesa veut prémunir ses clients contre les vols ou les manipulations par des contrefacteurs. Ainsi, lors de la première ouverture, les étiquettes et

rubans adhésifs “tesa HighPerSealFX” laissent des traces visibles sur l’emballage (communément appelé “Void Effect”). L’indication “ouvert” dans plusieurs langues ou un symbole de cadenas ouvert apparaît sur l’emballage. Grâce à la fonction “Void Preview”, les enquêteurs des douanes ou les employés des sociétés de logistique peuvent déceler l’effet “Void” même à l’état fermé en utilisant une lampe UV. En outre, avec “tesa connect & check”, les destinataires

Stratégies Logistique > n° 159 > Juin/Juillet 2016

FOS-HAMBOURG EN 44H

peuvent désormais, à l’aide d’un ordinateur ou d’un smartphone, vérifier l’authenticité d’une étiquette “tesa HighPerSealFX” et du colis dans son ensemble. Cette application a été construite pour s’intégrer à des applications ou une page web existantes du client.

Le deuxième train de conteneurs réfrigérés testé dans le cadre du projet européen “Fresh food corridor” est arrivé au terminal fruits et légumes du port de Hambourg.

JDA PLANIFIE RETAIL.ME La nouvelle solution Retail.me Assortment Planning de JDA Software permet aux distributeurs de s’adapter rapidement aux nouveaux comportements d’achats.

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