NUMÉRO
164 Avril/Mai 2017
Douanes
Le CDU, un an après APS
Une planification encore plus collaborative
Numéro 164 - Avril/Mai 2017 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 17 €
Intralogistique, sur la voie de l’industrialisation
@stratlog strategieslogistique.com
Le nouveau code des douanes de l’Union européenne (CDU) a un an. Les chargeurs dressent un premier bilan (p. 24).
SOMMAIRE Stratégies Logistique > n° 164 > Avril/Mai 2017
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3 Edito
6 Tableau de bord 8 Développement durable 10 En mouvement
PARTAGERCOMPRENDRE 22 Interview
CDU, premier bilan un an après
11 Economie 12 Entreprise
20 Site du mois
Zalando raccourcit ses délais de livraison en France
56 Solutions de traçabilité
42 INTRALOGISTIQUE
24 Douane
18 Infrastructures
ACHETER
Denis Choumert, président de l’AUTF
Pierre-Yves Minarro et Romain Demay de Scallog
• Toyota acquiert Vanderlande • FM Logistic robotise le copacking pour Mondelez • GS1 et Terrena lancent une plate-forme de traçabilité
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Le prix des robots baisse et les systèmes de mécanisation se font de plus en plus modulaires. L’automatisation et donc pas seulement les robots, gagne du terrain dans les entrepôts. Les logiciels de pilotage doivent s’adapter.
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66 Index des sociétés g TOUTE L’INFO SUR strategieslogistique.com EN COUVERTURE
34 Fret ferroviaire Casser les silos !
36 Value Chain Software
Des APS toujours plus “avancés” et plus “collaboratifs”
Stratégies Logistique > n° 164 > Avril/Mai 2017
Intralogistique, sur la voie de l’industrialisation
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TABLEAU DE BORD
Tableau de bord
LES CHIFFRES CLÉS D’AVRIL 2017
-3%
1,367
Le marché des robots devrait pourtant reculer de 3 % avec la fin du “suramortissement Macron” avant de se redresser à 3200 unités en 2019. (Xerfi)
Au 31 décembre 2015, 1 367 800 salariés travaillent dans le secteur du transport et de l’entreposage en France métropolitaine, soit 7,7 % de l’emploi salarié marchand non agricole. (Pôle Emploi)
Les entrepôts et plates-formes logistiques en France en 2015 (source : ministère de l’Environnement - mars 2017)
Le SOeS a publié un atlas des entrepôts et des aires logistiques qui s’inscrit dans la volonté affichée par la stratégie nationale “France Logistique 2025” de mieux connaître les différents acteurs de la chaîne logistique. Graphique 1
Répartition des EPL de plus de 5 000 m2 par taille de surface en 2015 (en %)
A
u 31 décembre 2015, la France métropolitaine compte 4 432 entrepôts ou plates-formes logistiques (EPL) de plus de 5 000 m2, pour une offre d’entreposage de 78 millions de m2. La surface moyenne de ces EPL est de 17 600 m2. 46 % ont une surface comprise entre 5 000 et 10 000 m2, 28 % entre 10 000 et 20 000 m2, 12 % entre 20 000 et 30 000 m2 et 14 % au-delà de 30 000 m2 (Graphique 1). Les grands EPL sont rares, mais pèsent fortement dans l’offre d’entreposage. Les EPL de plus de 30 000 m2 représentent 44 % des surfaces d’entreposage des EPL de plus de 5 000 m2 (14 % des EPL de plus de 5 000 m2). Répartition du nombre d’EPL de plus de 5 000 m2 par secteur d’activité des entreprises exploitantes en 2015 (en %)
Graphique 2
U
n tiers des EPL de plus de 5 000 m2 est exploité par des sociétés dont l’activité principale est le transport ou l’entreposage. Deux tiers des EPL sont exploités pour compte propre : 31 % par des sociétés dont l’activité principale est le commerce, un quart (27 %) par des sociétés industrielles (Graphique 2), et le reste des EPL par des sociétés des autres secteurs.
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3 300
6,2 %
C’est le nombre de robots industriels vendus en France en 2015, plaçant le marché hexagonal au pied du podium européen. (Xerfi)
En décembre 2015, le nombre d’intérimaires dans le secteur des transports et de l’entreposage s’établissait à 77 700, soit 6,2 % des salariés, en hausse de 11,3 % sur un an. (Pôle Emploi)
Les entrepôts et plates-formes logistiques en France en 2015 (suite de la page 6)
L
es deux régions Île-de-France et Hauts-deFrance concentrent chacune 16 % des surfaces totales d’EPL de plus de 5 000 m2 et les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Grand-Est en concentrent chacune 12 % : ces quatre régions regroupent ainsi plus de la moitié des surfaces d’entreposage. L’Île-de-France se distingue par une faible part des surfaces d’entreposage exploitées par des groupes industriels (15 % des surfaces contre 27 % pour la moyenne nationale) et une part importante par des groupes du commerce de détail (16 % des surfaces contre 12 % pour la moyenne nationale). En revanche, la région Grand-Est dispose du parc le plus important d’EPL exploités par l’industrie. Les régions Hauts-de-France et Auvergne-RhôneAlpes ont un parc d’EPL dont la nature de l’activité de l’exploitant se répartit de façon similaire à la moyenne nationale. La Bretagne est la région ayant l’offre d’entreposage la moins importante.
IMMOBILIER Baromètre exclusif JLL/Stratégies Logistique Une performance inédite pour la région en 2016
A
près une année 2015 déjà particulièrement dynamique, le marché de la logistique en région Nord Pas-de-Calais a réalisé en 2016 une performance inédite avec plus de 350 000 m² commercialisés auprès des industriels, talonnant de près le marché de la région lyonnaise. Le Nord Pas-de-Calais est un marché historiquement porté par les opérations clés-en-main. Cependant, en 2016, l’absorption des bâtiments existants a été prégnante puisque peu de transactions ont concerné des immeubles à construire. Deux transactions de plus de 40 000 m² ont été finalisées en 2016 (vs 1 seule en 2015), représentant 27 % de la demande placée de l’année : la construction par Goodman Stratégies Logistique > n° 164 > Avril/Mai 2017
d’un entrepôt de 54 000 m² pour LOG’S sur la zone d’activité Lauwin Park de LauwinPlanque, et la prise à bail par Jung Logistique de l’ancien bâtiment d’ Orchestra (~ 42 000 m²) chez Logicor à Lauwin-Planque, pour y installer la logistique d’ Heineken. La répartition du marché est l’exact opposé de ce qui est observé sur les autres marchés de la dorsale, puisque ce sont les prestataires qui ont été les plus actifs en Nord Pas-de-Calais avec plus de 7 m² commercialisés sur 10. Avec à peine 65 000 m² disponibles d’ici à un an, l’offre atteint un niveau critique sur le troisième pôle logistique de France. Le territoire a cependant toujours attiré les opérations clés-en-main puisqu’en
moyenne, 46 % de la demande placée s’est portée sur ce type d’opérations depuis 2009. Comme sur l’ensemble de la dorsale, les valeurs locatives restent stables, et se situent aux alentours de 43 €/m²/an pour les meilleurs actifs.
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EN MOUVEMENT
Pierre-Yves Minarro et Romain Demay
© Demeter
Thierry Allègre, directeur “support opérations” pour Martin Brower France, devient président du Club Demeter environnement et logistique. Il y remplace Michel Corso (groupe Bel) parti à la retraite.
© Brambles
La société Brambles Limited, spécialisée dans la logistique de chaîne d’approvisionnement opérant principalement sous les marques CHEP et IFCO, a nommé Graham Chipchase au poste de président directeur général. Il était auparavant président directeur général de la société d’emballage Rexam PLC depuis 2010. Il remplacera au poste de PDG Tom Gorman qui prendra sa retraite en juin prochain. Les deux hommes collaboreront jusqu’au départ de ce dernier.
© ID Logistics
Graham Chipchase chez Brambles Limited
ID LOGISTICS
GEFCO
DPD FRANCE
Laurent Nicastro
Anthony Gunn
Samuel Gangnant
Laurent Nicastro est nommé directeur général adjoint opérations et membre du comité de direction. Il a débuté sa carrière en 1997 chez Hays Logistique (devenu Kuehne & Nagel) en tant que directeur de site logistique pour Honda et Christian Dior avant d’évoluer jusqu’à prendre la direction générale de la filiale belge “Logistics Nivelles”, pour Carrefour. En 2007, il rejoint le groupe Castorama en tant que directeur logistique France, avant d’être nommé directeur supplychain en 2012. Laurent Nicastro sera « le garant de l’excellence opérationnelle du groupe, de la satisfaction des clients et de la profitabilité des sites ». Il remplace Vincent Fontaine, nommé directeur général des filiales Benelux.
Anthony Gunn a débuté sa carrière dans l’industrie de la défense, dans les services achats et approvisionnements, avant de se diriger vers l’industrie du semi-conducteur où il a été en charge de la mise en place puis de la gestion de la supplychain d’un équipementier américain aux États-Unis et en Europe. Il était auparavant directeur général Europe chez XPO Logistics, qu’il avait rejoint en 2000. Désormais au poste de vice-président exécutif de l’activité freight forwarding, il aura en charge de consolider la croissance rentable de l’activité tout en renforçant la position du groupe en tant qu’acteur mondial de la logistique industrielle. Il sera également membre du comité exécutif.
Samuel Gangnant devient directeur général en charge de la “direction des opérations et service aux clients”. Il sera chargé d’accompagner la politique d’amélioration continue du service aux clients, de renforcer les synergies entre ventes et opérations autour de l’amélioration de l’expérience client et de coordonner plusieurs grands projets, dont l’optimisation des moyens et des services de livraison de l’entreprise. Samuel Gangnant a débuté sa carrière chez Sagem. Il a rejoint DPD France en 2002, où il a occupé les postes d’attaché commercial puis de chef des ventes avant d’être nommé directeur régional des ventes Nord-Ouest puis Ile-de-France. En 2012, il est nommé directeur régional puis national des ventes.
© DPD France
Thierry Allègre au Club Demeter
Scallog a annoncé la nomination de PierreYves Minarro au poste de directeur général adjoint et l’arrivée de Romain Demay comme nouveau responsable commercial. Pierre-Yves Minarro (à droite aux côtés d’Olivier Rochet) a débuté sa carrière en 1985 chez Computer Associates, Ingres et Compuware avant d’intégrer l’éditeur canadien Cognos, en tant que directeur général France et vice-président Europe du Sud entre 1997 et 2003. A partir de 2005, il est successivement nommé vice-président Europe chez d’Intentia / Lawson, DGA de Diagma / Azap et président directeur général d’Opti-time. Le nouveau directeur général adjoint aura en charge les opérations et les ventes. Spécialisé dans les solutions intra-logistiques, Romain Demay (à gauche), nouveau responsable commercial était en charge des Grands Comptes au sein de la filiale française Swisslog depuis 2012.
© Gefco
Honorine Fanelli devient directrice du patrimoine et de la maîtrise d’ouvrage du groupe Sogaris. Elle avait rejoint la direction immobilière de Sogaris en juillet 2016 en qualité de responsable des opérations. Elle aura notamment pour mission d’assurer la gestion du patrimoine de Sogaris ainsi que le pilotage des opérations et des travaux.
Scallog
© Scallog
© Sogaris
EN HAUSSE Honorine Fanelli
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ÉCONOMIE
Alibaba, plate-forme d’achat de services transports et logistiques
UPS, Fedex, Maersk Line, DHL, KN… et depuis peu CMA CGM proposent aujourd’hui leurs services sur la plate-forme en ligne BtoB d’Alibaba. Le web marchand consolide ainsi la demande de milliers d’exportateurs chinois ou d’importateurs du monde entier pour des marchandises en provenance de Chine. Par les capacités d’achat obtenues, Alibaba est en mesure d’imposer des conditions de vente avantageuses auprès des prestataires transports et logistiques en termes de prix mais aussi de garantie d’enlèvement ; là où avant, un exportateur ou importateur seul avait du mal à obtenir les mêmes conditions. Une nouvelle concurrence pour les commissionnaires et NVOCC “historiques” sachant qu’Alibaba est lui-même E.D. commissionnaire… n
La division Savoye multiplie les bénéfices
La division Savoye (groupe Legris Industries) a réalisé un chiffre d’affaires de 77 millions d’euros en 2016, en hausse de 17 %, sur l’ensemble de ses activités (Intelis, A-sis, Prodex). Pour 2017, le groupe entend poursuivre sa démarche d’amélioration continue de ses produits (enrichissement des offres OMS et TMS, passage des logiciels en mode SaaS…). Objectif prioritaire : former ses clients et leur faciliter l’utilisation de toutes ses gammes de solutions, mécanisées et logicielles. L’entreprise travaille en parallèle sur la commercialisation de distributeurs automatiques I.L. de produits grand public qui devrait aboutir d’ici à la fin du premier semestre. n
Raja franchit les 500 M€
Le distributeur d’emballages et de machines d’emballage a réalisé un chiffre d’affaires de 502 millions d’euros en 2016, grâce à une forte croissance de ses activités internationales (+10%). En 2017, l’enseigne d’emballages va refondre son catalogue général et lancer une application pour faciliter la recherche d’une référence. Côté logistique, son centre de distribution belge s’est récemment agrandi de 20 000 à 55 000 m2 (sur 200 000 m2 au total). Elle ouvre également un 3e centre logistique en France à l’Isle sur la Sorgue de 12 000 m2, extensible à 30 000 m2. Objectif : réaliser des livraisons en 24h au lieu de 48h dans le Sud de la France. Elle étudie aussi la possibilité d’ouvrir des stocks à Hambourg ou à Münich. n G.S.
Le groupe Air France–KLM–Martinair lourdement condamné
La Commission européenne a confirmé le 17 mars sa condamnation pour entente sur les prix contre onze transporteurs de fret aérien. L’amende totale s’élève à 776,465 M€ dont 42 % pour le seul groupe Air France-KLM-Martinair. En novembre 2010, la Commission européenne avait infligé pour 799,445 M€ d’amendes à onze transporteurs de fret aérien, pour entente en vue de fixer le niveau des surtaxes sur le carburant et la sécurité entre décembre 1999 et février 2006. A l’exception de Qantas, toutes les compagnies visées en 2010 avaient attaqué cette décision devant le tribunal de l’Union qui, en décembre 2015, l’a annulé pour vice de procédure. La Commission a donc confirmé sa position. Ramenant le montant des amendes à 776,465 M€, sa nouvelle décision corrige le vice de procédure relevé E.D. par le tribunal mais reste identique au sujet des comportements anticoncurrentiels. n
Transitic Systems acquiert Matrix Sync
Le spécialiste de l’intralogistique a repris la start-up versaillaise de logiciels dédiés à la supplychain, en redressement judiciaire depuis janvier dernier. C’est à la même date que la rencontre a lieu sur un réseau social. Transitic avait, en effet, fait une partie du chemin en lançant, l’année dernière, Open WCS, solution de pilotage et de supervision à distance des entrepôts automatisés. Matrix Sync disposait de son propre logiciel d’entreposage Matrix WMS, qui sera déployé auprès de PME et d’ETI. Transitc Systems a ainsi réalisé l’acquisition de l’ensemble de l’équipe Matrix Sync, soit une dizaine de G.S. personnes. Celle-ci garde son autonomie et son siège versaillais. n
Alstef poursuit sa croissance
Le groupe Alstef a poursuivi sa croissance en 2016 avec un chiffre d’affaires de 61 millions d’euros, en hausse de 70 % depuis 2014. La croissance de la PME orléanaise a été tirée par le marché domestique dans les deux activités tri bagages et stockage palettes. Dans le domaine du stockage automatique et de la préparation de commande robotisée des colis, Alstef se félicite des trois contrats remportés avec de nouveaux clients (un industriel de l’agroalimentaire et deux prestataires logistiques). Pour 2017, la société vise un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros. n I.L. Stratégies Logistique > n° 164 > Avril/Mai 2017
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Acteos invente la supplychain du futur Après l’industrie 4.0, place à la supplychain 4.0 ! Tel est, en tous cas, ce que propose Acteos avec sa solution SCM 4.0., la 4e génération de son offre supplychain mais aussi une solution adaptée à un monde de plus en plus connecté.
© Scallog
S
ortie fin 2016, SCM SCM 4.0 réalise ainsi des 4.0 est d’ailleurs prévisions en s’appuyant déjà en production sur un historique long (bien sur deux projets pilotes, au-delà des trois mois souchez Scapnor et Schiver. vent rencontrés) et en inté« Fruit d’un travail de re- grant des variables explicherche et développement catives (en nombre illimité) très long, engagé en 2008, de tous les évènements avec le soutien de la Fédé- (hausses et baisses des ration polytechnique de ventes…) issues du moteur Lausanne et dans le cadre lui-même ou des experts d’un programme européen achats ou marché de l’enEurêka, cette solution de treprise. SCM 4.0 est un supplychain prédictive SCM système autogestionnaire 4.0 permet d’avoir une qui ne fait pas du tout appel vision transversale de la à des prévisionnistes pour chaîne logistique, encore interpréter ce que le moteur plus décloisonnée qu’au- de prévision lui dit. paravant », « Il faut pouvoir C a p a b l e appuie Jo- anticiper les plans d ’ a u t o - a p seph Felfeli, de charge pour prentissages, P D G - fo n d a ne plus avoir à les ilrige s’autocorrégulièteur d’Acteos. subir. » rement, par Tout repose exemple pour que les nousur l’introduction, au cœur velles implantations et même du système, d’un classes de rotation soient moteur de calcul de prévile plus proche de ce qui va sions qui, à l’origine, avait se passer dans la réalité. été créé pour gérer les Il est aussi apte à faire des réapprovisionnements et prévisions à la référence calculer les stocks de sécuprès, en les reliant à tous rité. Ce moteur renforce la les évènements qui lui sont capacité de la suite à faire propres (promotions…). du temps réel et la rend Acteos s’était déjà fait beaucoup plus dynamique, remarquer en initiant le visible et agile. « Les outils d’aide à la décision, géné- concept totalement inédit ralement intégrés aux so- d’optimisation et de pilolutions SCM, ne suffisent tage des flux en temps réel plus », indique Elie Gharios, (supplychain de deuxième DG délégué. « Il faut pougénération). Pour en arrivoir anticiper les plans de ver là, il avait développé le charge pour ne plus avoir à premier réseau d’échanges de données sans fil. n les subir. » Sabine Carantino Stratégies Logistique > n° 164 > Avril/Mai 2017
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INFRASTRUCTURES CAUDALIE PREND DE LA HAUTEUR L’entreprise de cosmétiques spécialisée dans la vinothérapie va déménager son activité logistique dans un nouveau bâtiment de grande hauteur, entièrement automatisé, au nord-ouest d’Orléans.
Le Parc des industries s’ouvre à la logistique Prologis et le syndicat intercommunal de la zone industrielle ArtoisFlandres (SIZIAF) ont signé un accord de partenariat pour le développer 45 hectares de logistique au cœur du Parc des industries.
L’
METRO S’INSTALLE À MITRY-MORY
Biocoop change d’échelle
Metro Cash&Carry France a décidé d’installer sa nouvelle plate-forme logistique d’Île-deFrance à Mitry-Mory (Seineet-Marne). La livraison du site, connecté au réseau ferroviaire, est prévue pour la fin de l’année.
A
SEGRO CONVERTIT PSA À LA LOGISTIQUE Les travaux du futur Segro Logistics Park Aulnay (SeineSaint-Denis) ont démarré, sur l’ancien site PSA, avec une première plate-forme de 26 000 m2 qui accueillera « un acteur international de la grande distribution ».
LIDL S’IMPLANTE À NÎMES
LE E-COMMERCE DE PNEUS S’INSTALLE EN ALSACE L’Agence de Développement d’Alsace (ADIRA) a confirmé les discussions en cours pour l’implantation à Ensisheim d’une plate-forme de 100 000 m2 dédié au e-commerce de pneus et de fournitures pour l’automobile. L’investisseur, “de nationalité allemande”, n’a pas été dévoilé.
© Prologis
Après l’enseigne spécialisée dans les vêtements pour enfants Orchestra en janvier, Nîmes Métropole a officialisé l’implantation d’un entrepôt froid de 22 000 m2 du distributeur allemand sur son territoire.
histoire commence en 2012. A l’époque, Amazon cherche à s’implanter sur le territoire des Hauts-de-France. Prologis et le SIZIAF travaillent donc de concert pour proposer une offre susceptible d’amener le e-commerçant sur le parc situé sur les communes de Douvrin et de Billy-Berclau. Finalement ce sera Lauwin-Planque qui sera choisi. Toujours est-il que la dynamique est lancée. Le Parc des industries, originellement créé pour développer l’emploi industriel sur le territoire, a donc élargi son champ d’action à la logistique. Prologis et le SIZIAF ont donc officialisé début mars
Le “Prologis Park Douvrin” pourra intégrer quatre bâtiments de 24 000 à plus de 100 000 m2. un partenariat pour développer un parc logistique de 45 hectares. Objectif : « s’ouvrir à la logistique moderne à forte valeur ajoutée », selon Daniel Delcroix, président du syndicat mixte du Parc des industries Artois-Flandres. Le “Prologis Park Douvrin” pourra intégrer quatre bâti-
ments de 24 000 à plus de 100 000 m2. Les partenaires espèrent que les atouts du site convaincront les futurs utilisateurs : bassin de vie important, position centrale entre Lille et Lens, axe routier alternatif à l’A1, embranchement ferroviaire disponible, quai fluvial accessible. n Iwen Layec
Le groupement coopératif a connu une forte croissance en 2016. Ce qui l’oblige à investir dans de nouvelles plates-formes partout en France.
vec son 400e magasin ouvert en 2016 et un chiffre d’affaires de 950 millions d’euros, en hausse de 25 %, Biocoop a visiblement changé d’échelle. Pour soutenir cette croissance, l’enseigne a dû trouver des solutions intermédiaires et rapides pour désaturer ses platesformes logistiques. Mais outre les agrandissements ponctuels des sites existants, dès 2017, les travaux de construction de trois nouvelles plates-formes vont débuter.
Dans le Sud-Ouest, le déménagement de PortSainte-Marie (Lot-et-Garonne) vers une nouvelle plate-forme de 18 000 m2 à Damazan est prévu pour le deuxième trimestre 2018. A Ollainville (Essonne), ce sont 24 000 m2 qui verront le jour. Particularité du site : sur cette friche industrielle, se trouve encore aujourd’hui une ancienne briqueterie qui sera détruite mais dont Biocoop utilisera une partie des matériaux pour la reconstruction de la nouvelle plate-forme. Dans le Sud-Est, à quelques
encablures de la plateforme actuelle de Sorgues (Vaucluse), 24 000 m2 d’entrepôt sont en passe de voir le jour à Noves (Bouchesdu-Rhône). Aujourd’hui, le terrain est en friche. Les travaux débuteront au second semestre 2017 avec une livraison prévue au printemps 2018. Enfin, dans le grand ouest, un projet de construction d’une nouvelle plate-forme de 24 000 m2 est là encore en cours d’études. Plusieurs sites sont pressentis autour de Rennes. n Iwen Layec
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