VOLUME 23 NUMÉRO 2 AVRIL 2014 • agri-marche.com • Numéro de la convention Poste-publication 41127559
Agri-Nouvelles
Planifier la GRH Pourquoi?
Reportage
Ferme Rolland Bisson et Fils
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Chronique grains :
Tendances et faits qui influencent le marché
DOSSIER : POULET SANS ANTIBIOTIQUE
ENCORE PLUS D'OPTIONS MAINTENANT
VOICI LE SEUL VACCIN
UNE DOSE COMBINÉ PRÊT À L'EMPLOI PROCURANT 5 MOIS D’IMMUNITÉ CONTRE LE CIRCOVIRUS PORCIN DE TYPE 2 Le nouveau vaccin Circumvent® PCV-M G2 combat 2 maladies coûteuses : le circovirus porcin de type 2 (CVP2) et la pneumonie enzootique causée par Mycoplasma hyopneumoniae – le tout, dans une seule bouteille pratique.
* La vaccination à l’âge de 3 jours n’est pas recommandée pour les porcelets qui présentent
LA SCIENCE AU SERVICE DE LA SANTÉ DES ANIMAUX ® Circumvent est une marque de commerce déposée d’Intervet International B.V. utilisée sous licence. Merck Santé animale, faisant affaire au Canada sous le nom d’Intervet Canada Corp., est une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Toutes les autres marques de commerce sont la propriété de leurs titulaires respectifs. © 2014 Intervet International B.V., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.
un niveau élevé d’anticorps maternels.
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www.circumvent-g2.ca
Sommaire
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4 Retour sur les journées d’information 5 Éditorial 6 Chronique des grains 9 Deux jeunes professionnelles d’ici au 10 13 14 1 6
Salon international de l’agriculture en France Chronique environnement Chronique resssources humaines Soirée Hommage La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches Gagnants iPad Air Gala Reconnaissance du monde agricole Côte-du-Sud
1 7 Affiche gratuite pour nos producteurs 1 8 La page des jeux 20 22 26 29
PORC L’évolution des connaissances sur les mycotoxines, rassurant ou effrayant? On ne négocie pas avec la DEP REPORTAGE FERME ROLLAND BISSON ET FILS INC. Prix Hypor
VOLAILLE 31 Désinfection des lignes d’eau : comment s’y prendre? 32 Les enzymes : une technologie en laquelle l’industrie 34
croit beaucoup Diminution de l’utilisation des antibiotiques en production avicole commerciale, le parcours d’un éleveur
Prochaine parution : Juillet 2014
SECTION LACTECH 40 Viser la médaille d’or pour vos vaches en début de lactation 42 Rôle des antioxydants dans le maintien de la santé de vos vaches 43 Le Courrier à Ti-Mé 44 Élever une taure laitière, on parle maintenant de 3 400 $ ! 46 REPORTAGE FERME FISCOLAIT INC. 48 Ça bouge à la Ferme A.J. Blais inc. de Saint-Michel 49 Portes ouvertes Ferme Marijo 50 Retour sur la formation taillage de sabots 51 Nouvelle recrue dans l’équipe Lactech 52 Des résultats remarquables… TOUT-QUÉBEC 2013 54 Résultats des 100 meilleurs troupeaux et vaches Holstein Une belle mention pour la Ferme Des Crêtes 55 Résultats de clubs 56 Gagnant Mini Club Lactech 57 Une belle journée pour… clipper, socialiser et apprendre! 58 Classifications
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COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :
COORDONNÉES LACTECH :
236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410
114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160
COUVERT AGRI-MARCHÉ : Mathieu Bisson Ferme Rolland Bisson et Fils inc. Sainte-Marguerite
870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214
1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442
Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto
SUGGESTIONS D’ARTICLES :
RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :
Yasmine Zakem Coordonnatrice au marketing
Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing
yzakem@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2238
gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2222
Réservation d’espace publicitaire : 2 mai 2014
Réception du matériel publicitaire : 16 mai 2014
Agri-Nouvelles
COUVERT LACTECH : Jimmy Fiset Ferme Fiscolait inc. Saint-Pierre-de-la Rivière-du-Sud Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto
PORC
Crédit photo : Steeve Roy, Centre Image St-Jean
Retour sur les journées d’information Agri-Marché et Lactech
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En janvier et février derniers, nous étions heureux d’accueillir près de 700 producteurs à nos journées d’information. Nous avons tenu les rencontres dans 11 régions du Québec afin de permettre l’accessibilité de l’information à nos clients et prospects.
Par la même occasion, ces journées offrent une belle opportunité aux agriculteurs d’échanger. La période du dîner et le cocktail de fin de journée ont laissé place aux discussions autour des défis et des enjeux de l’industrie ainsi que sur la réalité que vit chacun d’eux.
Présentées par des experts dans leur domaine, ces conférences se voulaient pertinentes, utiles ainsi que profitables pour nos participants. Rappelons-le, ces activités ont comme objectif principal de soutenir les producteurs avicoles, porcins et laitiers dans l’amélioration de leur productivité au quotidien. De plus, nous travaillons avec des partenaires qui étaient présents à titre d’exposant afin de proposer aux participants des conseils et des solutions relativement à leurs besoins.
Nous aimerions en profiter pour vous remercier de votre participation et nous espérons que ces journées vous auront donné des outils pratiques mais également des solutions adaptées. N’hésitez pas à communiquer vos attentes et vos besoins à votre représentant Agri-Marché ou Lactech.
AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
ÉDITORIAL
Outiller nos clients face aux défis de demain Afin de vous informer sur certaines pratiques ou avancées dans le domaine agricole, notre magazine vous présente des chroniques toutes aussi pertinentes les unes que les autres. Cette édition vous offre, entre autres, des résumés de conférences de nos journées d’information tenues en début d’année. D’ailleurs, Dre Marie-Claude Poulin a fait le point sur la diarrhée épidémique porcine (DEP) lors de ces journées. Vous y trouverez les faits saillants et ses recommandations en page 22. Depuis l’annonce de la DEP au Québec, les producteurs porcins sont sur un pied d’alerte. Agri-Marché a décidé d’agir de façon proactive. Nos directives déjà en place étant très rigoureuses, nous avons jugé primordial de renforcer nos instructions quant à la biosécurité. De plus, nous travaillons étroitement avec nos fournisseurs afin d’établir des processus pour éviter toute contamination croisée. Nous demeurons à l’affût de tous nouveaux développements sur la maladie et nous travaillons de concert avec les intervenants du milieu afin d’adapter nos actions en fonction de l’évolution des connaissances sur le virus (tests PCR sur certains ingrédients à risque et retrait des sources de protéines de porc dans les aliments porcelets). Nous encourageons fortement les producteurs à poursuivre l’application des normes strictes de biosécurité. Il est donc de votre responsabilité d’assurer un contrôle approprié de vos installations.
À votre portée… Tout comme nous, vous pouvez remarquer que l’information circule différemment et plus rapidement qu’auparavant. Il faut cependant être en mesure de déchiffrer les informations pertinentes, et ce, au bon moment. C’est le cas pour le prix des grains. Il est difficile de prévoir les baisses et les hausses, mais il est important pour les producteurs de se tenir informés des variations possibles. Étant l’intrant le plus élevé dans l’alimentation de vos animaux, il est essentiel d’en tenir compte. Il serait même avisé de sensibiliser votre relève à cette réalité. Agri-Marché propose différents moyens d’atténuer les
variations, tels les contrats et les banques de grains ainsi que les stratégies de commercialisation, pour n’en nommer que quelques-uns. Parlez à votre représentant pour en connaître davantage sur ces outils. Il est également important pour tous les producteurs de porcs ou de grains de considérer l’impact du taux de change. Une baisse de ce dernier peut, à elle seule, générer des revenus supplémentaires, mais il ne faut pas uniquement se fier à cette disposition. Il faut demeurer proactif et réduire les coûts de production pour performer si le dollar revient au pair.
Dans un futur rapproché Une nouvelle entente avec la République de Corée a été annoncée au début du mois. Selon les informations diffusées, cet accord de libre-échange n’aura pas de répercussions sur le système de gestion de l’offre au Canada. C’est donc une belle nouvelle pour l’agriculture du Québec. Il reste à voir dans les mois à venir les réels avantages de cette entente. Je terminerai en abordant brièvement la campagne électorale qui a démarré depuis déjà quelques semaines. Comme à chaque élection, les candidats présenteront leurs engagements et feront valoir leurs priorités dans l’objectif d’être (ré)élus. Les politiciens semblent ne plus considérer l’agriculture comme un sujet d’importance mais, au fond, c’est la base de notre alimentation et comme dans d’autres pays, elle a sensiblement toujours été soutenue par le gouvernement. J’espère fortement que le sujet restera au cœur des priorités électorales des candidats. Nous verrons les résultats éventuellement! Bon printemps!
Patrice Brochu, président Avril 2014
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CHRONIQUE DES GRAINS
Prix des céréales : tendances et faits qui influencent le marché Le prix des grains représente, ni plus ni moins, la relation entre les verbes « acheter » et « vendre » conjugués : • au passé, pour comprendre les surplus ou les déficits d’inventaire; • au présent, pour évaluer la quantité et la qualité des récoltes; • et au futur, pour être dans l’attente des ensemencements et des rendements possibles. Gérald Grenier, agr.
Pour agir, les producteurs protagonistes participent aux marchés et prix des grains en prenant des risques calculés basés principalement sur des tendances et des faits divers.
NÉGOCIANT EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Ce que nous savons • L’économie américaine reprend son envol et on observe une augmentation des investissements à l’intérieur du pays. On constate également un resserrement de son économie interne, une attitude économique protectionniste de plus en plus marquée et un retour de la production manufacturière en sol américain. Il ne faut pas oublier qu’à eux seuls, les ménages représentent environ 17 % de la demande mondiale de produits. En ce qui concerne la production d’éthanol, que peut-on en dire, sinon que le tiers de la production des États-Unis (127 millions de tonnes) est affecté à cette production et que le tiers du tonnage de maïs utilisé dans ce cas retourne à la production animale sous forme de drêche. Certains prétendent que la production d’éthanol va diminuer ou se stabiliser chez nos voisins, ce qui n’est pas encore fait. De toute façon, la dualité actuelle entre les démocrates et les républicains ralentit toute possibilité de changement.
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Parallèlement, les Chinois, dont la classe moyenne représente en nombre la presque totalité de la population des États-Unis, sont de plus en plus nombreux à acheter des automobiles. Assisteronsnous à un déplacement progressif de la demande de l’éthanol vers la Chine? • La Chine et l’Inde composent plus du tiers de la population mondiale. Dans ces pays, il existe une classe moyenne grandissante, et ce, surtout en Chine où la population désire de plus en plus consommer des produits de luxe ainsi que des denrées offrant une valeur ajoutée, dont la viande. D’ailleurs, le besoin et l’envie des Chinois d’accroître leur niveau de vie et l’augmentation de la consommation des ménages ont fait d’eux les premiers importateurs de soya au monde. Leurs achats représentent les deux tiers de la demande mondiale. Il ne faut pas s’étonner de l’influence qu’a la Chine sur le prix du soya sur la scène mondiale. Cette influence se mesure chez nous tous les jours.
CHRONIQUE DES GRAINS • Les taux d’intérêt au Canada demeureront stables avec la dernière annonce de la Banque du Canada de maintenir son taux directeur bas. Celle-ci se plaît avec un dollar à 0,90 $US. L’ensemble des économistes prévoit un dollar stable et fort sans retour à la parité en 2014. Il faudra se résigner à transiger avec un dollar oscillant et l’avoir bien à l’œil pour fins de transactions. • Les superficies semées en blé et en soya pourraient augmenter aux États-Unis. En contrepartie, celles semées en maïs devraient diminuer. Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), les surfaces d’ensemencement du maïs demeureront à des niveaux historiquement hauts. Toujours selon le USDA, la production en général devrait être à la hausse avec des prix à la ferme à la baisse. De notre point de vue canadien, le taux de change à la baisse entraîne une hausse des prix sur nos marchés de façon artificielle. Au premier trimestre, l’augmentation des prix des grains à la ferme a été fortement influencée par un dollar canadien en baisse passant de 0,96 $ à 0,89 $.
Ce que nous en retirons • Le marché de l’exportation des grains va bon train et continue d’être au-dessus des prévisions.
et le bassin de la mer Noire, où se sont déroulés les derniers Jeux Olympiques, deviendront de plus en plus des régions productives et diversifiées dans leur production de céréales. La compétitivité s’accentuera et se diversifiera. • Le besoin en protéine sur le marché mondial est à la hausse, tant pour la nutrition humaine que celle des animaux domestiques, sans oublier les animaux de compagnie. Par exemple, Pitou et Minou prennent et prendront de l’importance dans la demande agroalimentaire. Ces protégés consomment de plus en plus des aliments qui respectent les mêmes standards que ceux appliqués à la nutrition des humains les mieux nantis. • Les Chinois sont les premiers producteurs d’aliments pour animaux. Les États-Unis et le Brésil viennent au deuxième et troisième rang pour la production de moulée. En ce qui concerne la production animale, pour le moment, la Chine est concentrée sur des besoins de type quantitatif en termes de nombre d’animaux produits et non pas sur des critères de type qualitatif. L’expertise de production des élevages d’animaux domestiques augmente à la vitesse grand V ainsi que l’amélioration de la génétique de ces élevages.
• Le Québec a un surplus en maïs à écouler sur les marchés de l’exportation. Cela entraîne une pression à la baisse sur les prix à la ferme en cette période de surplus et cette situation n’encourage pas les producteurs à vendre leur récolte.
L’implantation en Chine de multinationales étrangères et l’importation du savoir contribuent à son développement agricole. Les entreprises chinoises sont de plus en plus ouvertes à l’implantation de cahiers de charges pour assurer la qualité et le développement de leur industrie.
• Il ne fait aucun doute que les rendements des céréales continueront de croître et les ensemencements de nouvelles variétés ouvriront l’accès à de nouvelles terres où il était auparavant impossible de cultiver. Les prairies de l’Ouest canadien, les sols nommés « le chernozem » de l’ex-URSS
La demande de production d’aliments destinés aux productions avicoles a augmenté de 6 % en 2013 par rapport à 2012, celle des productions porcines de 11 % et de l’aquaculture de 17 %.
Leader en production de tourteau et d’huile de soya
1 877 365-7292
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CHRONIQUE DES GRAINS La demande mondiale pour la production de viande et de poisson est en augmentation et le demeurera. La production de volaille accapare à elle seule près de la moitié de cette demande mondiale d’aliments pour animaux. Le poulet et le poisson sont deux productions à haut rendement et à faible conversion alimentaire. La Chine restera le pays qui bénéficiera le plus sur cette demande dans le futur.
Aux producteurs de céréales • Nous en profitons pour rappeler l’importance de varier les génétiques ensemencées en fonction des besoins en unités thermiques nécessaires à une pleine maturité de vos grandes cultures dans vos régions respectives. La qualité des grains n’est pas toujours au rendez-vous pour satisfaire le besoin grandissant de rentabiliser le secteur de l’alimentation des animaux. En effet, la récolte 2013 offre particulièrement un défi de taille aux nutritionnistes et producteurs animaliers de chez nous. Il faudrait que les prix à la ferme des céréales tiennent compte des niveaux de toxines, ainsi que de la valeur en protéines et en énergie disponible. Un meilleur contrôle des intrants à la source permettrait de pouvoir déterminer plus justement l’apport zootechnique de ceux-ci. • La production de soya et de maïs par les producteurs de l’Ouest canadien devrait s’accroître et cette tendance devrait se maintenir. • Statistique Canada confirme les bons rendements des grandes cultures dans leur ensemble. Par exemple, l’ouest du pays a connu en 2013 une récolte exceptionnelle dans les productions de blé, d’orge et de canola. Malgré ces hauts rendements, l’organisation des systèmes de manutention du grain, combinée à une capacité de transport ferroviaire réduite, ont occasionné un retard dans la commercialisation des grains de l’ouest. Cette même capacité ferroviaire nous a donné de la difficulté, en fin d’année, pour l’approvisionnement de certaines céréales au Québec. Cette situation semble récurrente.
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• Pour l’Ouest comme pour nous, la demande demeure faible, malgré les prix à la baisse des grains. Cela entraîne une augmentation des stocks à la ferme. Actuellement, les producteurs détiennent une portion de leur récolte plus élevée que par le passé. L’offre est faible et les silos restent pleins. L’intérêt chez les producteurs de grains est à la hausse pour augmenter l’espace d’entreposage dont ils disposent. Au final, les stocks à la ferme ont augmenté, tandis que les stocks transigés physiquement diminuent.
Aux utilisateurs des céréales • Il est important de suivre le taux de change ainsi que les rapports émis sur les prévisions d’ensemencements et les récoltes obtenues sur la scène mondiale. • Les prix à la baisse du maïs et l’augmentation du prix de la drêche peuvent sembler une contradiction alors que l’explication vient tout simplement de la demande mondiale à la hausse de la drêche. Les prix élevés de la fève de soya entraînent la hausse des prix du tourteau de soya.
Dernière petite note Il serait souhaitable d’établir une stratégie de commer cialisation ou d’achats d’intrants en fonction de vos objectifs financiers à atteindre. Cela vous permettrait de stabiliser vos coûts et revenus en partageant le risque des fluctuations des prix sur des périodes plus longues. Plusieurs outils sont mis à votre disposition pour vous aider à mieux planifier vos achats de grains. Vous pouvez penser, par exemple, à fermer des contrats pour une partie de vos volumes à acheter ou à vendre. Prenez les devants et soyez proactifs dans vos décisions d’achats et de ventes.
Deux jeunes professionnelles d’ici au Salon international de l’agriculture en France Une délégation de 11 entrepreneurs et professionnels a été choisie pour représenter la relève agricole du Québec au 50e Salon international de l’agriculture qui s’est tenu à Paris du 22 février au 2 mars 2014. Ces onze québécois ont rejoint une délégation de 20 personnes venues de différents pays francophones. Outre les journées au salon, leur séjour incluait également des visites de fermes à Paris et en Bretagne afin de découvrir les outils et les pratiques développés à l’échelle nationale et locale pour affronter les défis et les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de la relève agricole. À ce nombre, nous comptons la participation de ces deux jeunes professionnelles de l’agriculture : Madame Judith Tremblay est conseillère en produc tion laitière dans la région de la Mauricie pour la com pagnie Valacta. Passionnée d’agriculture, elle a grandi sur la ferme Hulu située aux Éboulements, dont les parents, Hubert Tremblay et Sonia Gauthier, sont producteurs laitiers. Titulaire d’un diplôme d’études collégiales en technologie des productions animales à l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière, Judith a soif d’innovation, de réflexions et du perfectionnement de ses connaissances afin d’aider les producteurs à accroître leur rentabilité.
Madame Sabrina Caron, propriétaire à 50 % de la Ferme Roland Caron de Laurierville, opère une exploitation laitière de 55 vaches en lactation avec robot de traite. Également diplômée en technologie des productions animales à l’ITA de La Pocatière, Sabrina demeure très impliquée dans le milieu agricole par sa participation dans diverses organisations en tant que membre de conseil d’administration.
Ainsi, ces deux jeunes passionnées de l’agriculture ont été invitées à observer et à établir des constats sur les façons de faire et voir les procédés transférables chez nous. L’objectif est d’écrire un livre blanc et faire leurs recommandations pour la relève, document qui sera remis au ministère de l’agriculture française. Ce séjour a été rendu possible grâce aux offices jeunesse internationales québécoises. Nous sommes fiers de souligner le dynamisme de ces 2 jeunes femmes!
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CHRONIQUE ENVIRONNEMENT
Les distances séparatrices relatives à la gestion des odeurs en milieu agricole Dany Drouin, agronome COORDONNATEUR ENVIRONNEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Cet article n’apporte pas de nouvelles informations sur le sujet des odeurs en milieu agricole, mais vise plutôt à rapporter des notions importantes quant à la situation de vos lieux d’élevage dans votre voisinage. De même, si vous avez un projet d’agrandissement ou de construction d’un nouveau lieu d’élevage, les distances séparatrices sont à regarder en tout premier lieu. Toutes les normes et calculs sont intégrés dans les schémas d’aménagement et/ou règlements de contrôles intérimaires (RCI) de votre municipalité ou MRC. Il s’agit des premiers documents à consulter lorsque vous avez un projet agricole pour voir s’il cadre bien avec la réglementation.
Le concept des unités animales (u.a.) C’est une notion qui a été introduite dans les années 1950 et, bien qu’elle ne serve plus à calculer les superficies requises pour l’épandage des fumiers et lisiers, elle est toujours nécessaire dans le calcul des distances séparatrices entre les lieux d’élevage et les usages à considérer aux abords d’une exploitation agricole. Les usages à considérer sont, entre autres, les maisons, le périmètre d’urbanisation d’une municipalité, un immeuble protégé tel un parc, un camping, un établissement d’hébergement… Au Tableau 1, on retrouve quelques exemples du nombre d’animaux équivalant à une unité animale. Tableau 1 – Nombre d’unités animales par groupe ou catégorie d’animaux* Groupes ou catégories Nombre équivalant d’animaux à une unité animale Vache, taureau, cheval 1 Veaux de 225 à 500 kg chacun 2 Veaux de moins de 225 kg chacun 5 Truies et porcelets non sevrés 4 Porcelets de moins de 20 kg 25 Porcs d’élevage de 20 à 100 kg chacun 5 Poulets à griller, poulettes d’élevage 250 Poules ou coqs 125 Moutons et agneaux de l’année 4 Chèvres et chevreaux de l’année 6 *Liste non exhaustive
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Règle générale, pour toute autre espèce animale, un animal d’un poids égal ou supérieur à 500 kg ou un groupe d’animaux de cette espèce dont le poids total est de 500 kg équivaut à une unité animale. Il y a des variations régionales au niveau du poids de fin d’élevage pour les porcs à l’engraissement. Ainsi, certaines MRC considèrent le poids de fin d’élevage pour établir le nombre d’u.a., tandis que d’autres utilisent le nombre de 5 porcs à l’engrais pour une u.a., peu importe le poids d’expédition à l’abattoir. Par exemple, certaines MRC comptent 4 porcs à l’engraissement d’un poids vif de 125 kg à leur sortie. Il est donc évident que le nombre d’u.a. peut varier grandement dans ce cas. Il faut savoir que c’est encore sur le concept des unités animales que se base le « Règlement sur l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement », qui demande une étude d’impact dans les cas de construction ou d’agrandissement d’un ou de plusieurs bâtiments d’une exploitation de production animale dont le nombre total égalera ou dépassera alors 600 u.a. logées dans le cas d’une production à fumier liquide ou 1000 u.a. logées dans le cas d’une production à fumier semi-solide ou solide.
Le droit à l’accroissement des activités agricoles La Loi modifiant la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles et d’autres dispositions
CHRONIQUE ENVIRONNEMENT
législatives afin de favoriser la protection des activités agricoles a amené, au début des années 2000, une possibilité très intéressante pour accroître les activités agricoles d’une unité d’élevage qui ne respecte pas les distances séparatrices. Il s’agit d’un droit de développement consenti à certaines exploitations agricoles existantes, qui donne l’autorisation d’accroître leur cheptel d’au plus 75 u.a. sans toutefois que le résultat de cette augmentation n’excède 225 unités animales. Ce droit est donné malgré toute norme de distance séparatrice ou toute norme sur les usages agricoles, et conformément aux modalités de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, à l’exception des espaces requis entre les lignes de rues et des terrains voisins. Pour se prévaloir de ce droit, un document devait être déposé par le propriétaire de l’unité d’élevage au plus tard le 21 juin 2002 à la municipalité dans laquelle se trouve le lieu d’élevage. Certaines MRC ont pu faire modifier leur réglementation afin de leur laisser plus de temps et leur permettre d’accroître davantage leurs possibilités d’expansion. C’est le cas, notamment, de la MRC de Lotbinière qui a permis, jusqu’au 13 avril 2007, aux producteurs de son territoire de signer un nouveau droit à l’accroissement, droit qui permet d’augmenter d’au plus 100 u.a. sans toutefois que le résultat de cette hausse ne dépasse 300 unités animales. Lors de l’achat d’une ferme, il est important de demander au propriétaire s’il a déposé ce document à ces dates afin de faciliter toute expansion future. Dans le cas de la production porcine, il faut se souvenir qu’à cette attribution de droits sont greffées des conditions spécifiques supplémentaires, tel l’ajout d’une toiture permanente sur les structures d’entreposage à moins de 550 mètres des périmètres d’urbanisation. Aussi, d’autres conditions peuvent s’appliquer, chaque MRC ayant ses particularités.
L’accroissement des activités agricoles dérogatoires quant aux distances séparatrices : les dérogations mineures Parfois, il n’y a pas de formulaire de droit à l’accroissement qui a été signé pour un lieu d’élevage, ou bien le cheptel dépasse déjà les maximums établis par la loi, mais une expansion est quand même envisageable. Il faut d’abord se questionner sur une des principales mesures permettant de diminuer les distances séparatrices et qui permettrait d’éviter une demande de dérogation : la pose d’une toiture sur l’ouvrage d’entreposage. Cette mesure permet de diminuer les distances séparatrices de base de 30 %. Aussi, on peut diminuer l’impact des distances séparatrices par des modifications à la ventilation. Un changement de gestion des déjections animales (passage de liquide à solide) permet également de diminuer l’impact sur les distances de base.
Si on ne peut pas apporter de telles modifications, il faut voir si le règlement régissant les distances séparatrices est un règlement de contrôle intérimaire adopté par la MRC et qui fait partie intégrante du règlement de zonage, sinon le règlement relatif aux dérogations mineures n’est pas applicable. Une municipalité ne pourrait donc pas adopter de dérogation mineure pour l’expansion présentée. Seul un amendement au RCI pourrait corriger la situation. Autrement dit, c’est lorsque les distances séparatrices sont intégrées au règlement de zonage qu’elles deviennent assujetties au règlement relatif aux dérogations mineures. Toute demande de dérogation mineure passe par le comité consultatif d’urbanisme qui fera ses recommandations au conseil municipal. C’est donc le conseil qui prend la décision finale. Il faut préalablement préparer un plan de localisation et des grilles de distances pour odeurs agricoles. Il est important de présenter un dossier avec de bons arguments ainsi que des mesures de mitigation (toiture sur la fosse, haies brise-vent, etc.), si possible. S’il y a présence de maisons voisines trop près des installations d’élevage, il faut savoir que l’acceptation par écrit du projet par les voisins facilite le processus aux élus. Cette acceptation écrite n’est toutefois pas obligatoire dans toutes les municipalités. À noter que les servitudes notariées entre un lieu d’élevage et une maison voisine ne sont plus considérées depuis que la gestion des distances séparatrices a été confiée aux municipalités et aux MRC par le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs. Ainsi, une municipalité ne pourrait émettre d’attestation de conformité à la réglementation municipale pour un projet en ne s’appuyant que sur le fait qu’une servitude notariée existe; il faudrait qu’il y ait quand même une demande de dérogation mineure acceptée au préalable.
Conclusion Les distances séparatrices ne sont qu’un premier pas à faire dans l’élaboration d’un projet d’accroissement des activités agricoles. Il faut par la suite penser à la demande de certificat d’autorisation ou à l’avis de projet à préparer pour le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs. Des plans et devis, avis techniques et un plan agroenvironnemental de fertilisation sont à prévoir. Par ailleurs, depuis l’adoption du concept des u.a., il y a eu des améliorations appréciables des performances et des techniques d’élevage. L’unité animale d’alors rejetait nécessairement plus d’éléments fertilisants que celle d’aujourd’hui et devait donc générer plus d’odeurs en raison des pertes d’azote accrues. Une révision du concept des unités animales devrait être envisagée pour permettre plus de têtes par u.a., impliquant moins de projets dérogatoires. C’est le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire qui pourrait intégrer de nouvelles normes pour les u.a. et qui pourrait recommander aux MRC de les adopter.
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Planifier la GRH Pourquoi? Le volet gestion des ressources humaines (GRH) est devenu une réalité dans plusieurs fermes au Québec. Le contexte de rareté de main-d’œuvre, pour ne pas dire « pénurie » dans certaines régions, pousse l’employeur agricole à poser des gestes concrets afin d’attirer et retenir du personnel compétent, motivé et stable…
Martin Méthot CONSULTANT EN GRH ET SST MOMENTUM AGRICOLE INC.
La planification est sans contredit la première étape afin que l’employeur sache comment s’organiser et vers où il s’en va! Cette réflexion, en équipe de préférence, conduira à des éléments clés à ne pas oublier! De plus, elle servira à déterminer les rôles des propriétaires vis-à-vis la main-d’œuvre. Voici un résumé des points que vous pouvez discuter lors de votre planification : 1 Quel est le travail et les tâches à offrir? (les mettre par écrit S.V.P., elles serviront plus tard) 2 La nature du poste (permanent, saisonnier, occasionnel). 3 Le profil recherché (compétences, expérience, qualification). 4 Le budget disponible (capacité de rémunération). 5 Qui est en charge de la dotation (recrutement, sélection, embauche)? 6 Qui accueillera et formera le travailleur? 7 Qui est le responsable des ressources humaines chez vous?
La GRH n’est pas différente des autres sphères de votre ferme. Lorsque vous planifiez vos cultures, vous vous projetez vers l’avant afin de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir. Vous planifiez également, dans vos élevages, votre troupeau afin de faire les bons choix, de poser des gestes au bon moment, etc. Il arrive parfois d’entendre qu’avec un ou deux employés à gérer, la GRH n’est pas importante… Pourtant, quand il y a un départ volontaire, on vient de perdre 50 %, voire 100 % de son équipe! Dès que l’on embauche du personnel, l’aspect ressources humaines doit s’intégrer dans nos pratiques de gestion. La magie n’existe pas, les miracles non plus! Il faut s’en occuper, s’investir et commencer par le début : planifier ce dont on a besoin et pourquoi. En résumé, on dit souvent que la pensée vaut le travail. C’est d’autant plus vrai dans votre rôle d’employeur et de gestionnaire des ressources humaines. Pour obtenir du succès dans la gestion de votre personnel, il faut y penser, planifier et passer à l’action. À vous de jouer!
8 Quelles sont les conditions d’emploi et autres avantages (horaires de travail, rémunération, logement, véhicules, produits de la ferme, vacances, etc.)? 9 Quels sont les objectifs de votre entreprise dans l’immédiat, dans 5 ans, dans 10 ans? (il y aura assurément un impact en lien avec le personnel) 10 Le développement des compétences en GRH de l’employeur.
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Soirée Hommage La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches La toute première édition de la Soirée Hommage de la Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches se tenait le 7 février dernier au Centre récréatif de Saint-Henri. Près de 250 invités participaient à cette soirée qui tenait à souligner les efforts de jeunes hommes et femmes qui ont pris la relève d’une ferme existante ou qui ont démarré leur propre entreprise agricole.
Cet événement a permis de rassembler 29 jeunes entrepreneurs provenant des 4 quatre coins de la région. Le parcours notable de chaque récipiendaire a été présenté lors de la soirée. Nous avons pu constater qu’ils ont fait preuve de détermination et de passion afin de concrétiser leur rêve.
Félicitations à tous les participants et bonne continuité dans tous vos projets!
Jérôme Dion, membre du comité organisateur, Patrick Allen (Ferme Jallen enr., Saint-Anselme) et Myriane Garon, membre du comité organisateur.
Marilyn Caron, Présidente de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et membre du comité organisateur, Mélanie Roy (Ferme BR Dynamique inc., Saint-Patrice-de-Beaurivage) et Michaël Bissonnette, 2e vice-président de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et membre du comité organisateur.
Jérôme Blais, membre du comité organisateur, Claude-Émilie Canuel et Louis-Philippe Roy (Ferme Les cochons du Roy S.E.N.C., Saint-Michel-de-Bellechasse), ainsi que Myriane Garon, membre du comité organisateur. Crédit photo : La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et Catherine Leclerc
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Marilyn Caron, Présidente de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et membre du comité organisateur, Marie-Eve Lehoux et Dany Chabot (B. Lehoux et Fils inc., Saint-Elzéar) et Michaël Bissonnette, 2e vice-président de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches.
Alex Berthiaume, 1er vice-président de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et membre du comité organisateur, Marc-André Dubois (Ferme Rolandale enr., Saint-Flavien) et Claudia D’Amours, membre du comité organisateur.
Marilyn Caron, Présidente de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et membre du comité organisateur, Jonathan Prévost (Ferme Prédor, Saint-Charles-de-Bellechasse) et Jérôme Blais, membre du comité organisateur.
Alex Berthiaume, 1er vice-président de La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et membre du comité organisateur, Rocky Lagrange (Ferme Berjac et Fils inc., Saints-Anges) et Claudia D’Amours, membre du comité organisateur.
Jérôme Dion, membre du comité organisateur, Chantal Fortier, Dany Vachon et Isabelle Blouin, absente (Chanylag inc.) et Myriane Garon, membre du comité organisateur. Crédit photo : La Relève Agricole de la Chaudière-Appalaches et Catherine Leclerc Avril 2014
AGRI-NOUVELLES
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Gagnants iPad Air Lors du Salon de l’agriculture qui se tenait du 14 au 16 janvier 2014 à Saint-Hyacinthe et du Salon Industrie et Machinerie agricole de Québec (du 30 janvier au 1er février dernier), nous proposions une nouveauté aux visiteurs. Afin de faire connaître davantage Agri-Marché et Lactech, nous avons mis leurs connais sances à l’épreuve.
Un mini-quiz, variant entre 6 et 10 questions sur l’histoire de l’entreprise, a été conçu pour l’occasion.
GAGNANT SALON DE L’AGRICULTURE Monsieur Sylvain Robidoux Ferme S.L. Robidoux, Sainte-Christine (Montérégie)
GAGNANT SALON INDUSTRIE ET MACHINERIE AGRICOLE DE QUÉBEC Monsieur Régis Gagnon Ferme Frangis, Saint-Gervais
Nous sommes heureux d’annoncer les gagnants des deux iPad Air d’une valeur de plus de 500 $ chacun – à raison d’un par salon – parmi les producteurs ayant répondu, peu importe leur pointage.
Gala Reconnaissance du monde agricole Côte-du-Sud
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Sous le thème «La famille agricole au centre de nos valeurs!», le Gala Reconnaissance met en valeur l’action rayonnante des gens qui tissent avec fierté notre territoire agroalimentaire. Il reconnaît le travail de personnes exceptionnelles dans les MRC de L’Islet, Montmagny et Kamouraska.
La 12e édition de ce gala s’est tenue le samedi 1er mars dernier à La Pocatière devant plus de 350 personnes.
Émilie Berthold de la Ferme Émafranc, située à Saint-Pascal, s’est vue décerner le Prix Relève lors de cette soirée. Depuis le début du mois de mars 2014, Émilie se consacre à temps plein sur la ferme familiale. Elle avait auparavant travaillé comme conseillère en production laitière chez Lactech.
Le Prix Agriculteur a été remporté par Monsieur Roger Morneau de la Ferme Roneau située à Saint-Jean-Port-Joli. La Ferme Roneau compte aujourd’hui environ 45 vaches en lactation, 70 brebis, 262 hectares de terre ainsi qu’une érablière de 6 200 entailles.
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Félicitations spéciales à Madame Émilie Berthold pour le Prix Relève, à Monsieur Roger Morneau pour son Prix Agriculteur ainsi qu’à tous les lauréats!
Crédit photo : Syndicat des Agricultrices de la Côte-du-Sud
AFFICHE GRATUITE pour nos producteurs
Agri-Marché et Lactech offrent la possibilité à ses clients de commander de nouvelles affiches de fermes. Rappelons-le, le plus récent visuel couleur développé imite les enseignes gravées sur bois. Ces affiches personnalisées à chaque client sont disponibles en différents formats et épaisseurs. Nous pouvons également ajuster le visuel au type d’élevage ou encore de la race. Il est également possible d’avoir plus d’une photo pour ceux qui auraient plusieurs élevages. C’est une occasion idéale pour les producteurs dont les affiches sont brisées ou qui n’en ont tout simplement pas.
Ces affiches sont offertes gratuitement. Informez-vous directement à votre représentant.
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LA PAGE DES JEUX SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 66
ÉNIGME
MOT CACHÉ
Un homme mange un œuf chaque jour pour son petit déjeuner. Il n’a aucune poule chez-lui. Il n’achète jamais d’œufs, il ne vole jamais d’œufs et n’en reçoit pas non plus en cadeau. Comment fait-il pour manger un œuf par jour?
SUDOKU Règles du jeux : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
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La phrase-mystère cachée
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Avril 2014 ©2013 PIC Tous droits réservés.
PORC
L’évolution des connaissances sur les mycotoxines, rassurant ou effrayant? Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
La prévalence de multiples mycotoxines est un risque tangible pour la production animale et surtout une réalité difficile à accepter pour tout agronome œuvrant en alimentation animale. D’année en année, les matières premières disponibles en contiennent et, même en mettant en œuvre tout un contrôle qualité des intrants, il est impossible de s’en sortir indemne. L’objectif est de limiter les risques au maximum. Des solutions, il y en a, mais aucune ne fonctionne à 100 % et dans 100 % des cas! Toutefois, ce qui est encourageant, c’est que plusieurs groupes de chercheurs à travers le monde travaillent avec acharnement à mieux comprendre les effets et les façons de les détecter. Voici brièvement ce que les chercheurs ont publié récemment sur leurs découvertes.
Pour les néophytes Si vous êtes dans le domaine agricole, vous connaissez sûrement ce qu’est une mycotoxine. Sinon, il faut savoir que les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par les moisissures sur un large éventail de matières premières avant, pendant ou après la récolte. Contrairement aux moisissures, les mycotoxines sont très résistantes et donc peu affectées par le froid, la chaleur (ex. cubage), l’humidité et les différents acides préservatifs (ex. l’acide propionique). Il existe des centaines de mycotoxines, mais, chez le porc, il y en a cinq d’intérêt majeur : les tricothécènes (principalement la vomitoxine), la zéaralénone, l’ochratoxine, la fumonisine et l’aflatoxine (rare au Canada à cause des températures plus fraîches). Leurs effets sont multiples et illustrés dans le Tableau 1. Tableau 1 – Effets multiples des mycotoxines chez le porc Adapté de Oswald, 2014
Aflatoxine Ochratoxine Vomitoxine Fumonisine Zéaralénone
Anorexie + + +++ + Croissance +++ + +++ + Lésion au foie +++ + ++ Lésion au rein +++ + Avortement + ++ Infertilité +++ Vulvovaginite +++ Œdème pulmonaire +++ Immunomodulation +++ ++ +++ Intestin ? +++ ? ++ ?
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PORC Croissance et performances reproductives Les mycotoxicoses sont difficiles à détecter parce que les symptômes sont divers et très variés, parce que les troupeaux ne réagissent pas de la même façon et parce que certains effets sont non spécifiques (ex. diarrhée). Toutefois, il est connu que la vomitoxine (DON) nuit directement à la consommation et affecte ainsi négativement la croissance. Des données récentes confirment une relation linéaire; plus il y a de vomitoxines, plus la consommation diminue. Les effets seraient surtout visibles lorsque le niveau dépasse 2 ppm dans l’aliment fini. Pour les performances reproductives, ce n’est pas évident de savoir si la vomitoxine a des impacts; les études se contredisent sur ce point. Toutefois, des chercheurs ont trouvé la toxine chez des fœtus et ont donc conclu qu’elle se transfère de la mère au fœtus via le placenta. La zéaralénone est une toxine qui affecte les performances reproductives des porcs due à sa forme qui ressemble beaucoup à l’œstrogène. Des concentrations de 1 ppm auraient des effets chez les truies et ces derniers sont plus marqués chez les cochettes : absence de chaleur, mortalité embryonnaire, mortsnés, momies et splay-legs.
Détection dans les grains et chez les animaux De façon générale, c’est la vomitoxine qui est la plus présente dans les grains canadiens, c’est donc cette dernière qui est le plus souvent analysée pour évaluer la qualité des grains d’un point de vue « mycotoxine ». Cependant, la distribution des mycotoxines dans un lot de grains est hétérogène; l’échantillonnage représentatif revêt donc une importance capitale (utilisation de sondes pour prendre des grains à plusieurs endroits dans le lot). L’échantillonnage explique souvent la variabilité des résultats et l’incapacité à mesurer un niveau de mycotoxines qui illustrerait ce qui est observé dans le troupeau. Les tests utilisés en laboratoire ne sont pas tous les mêmes; il y a ceux par méthode Élisa et ceux par chromatographie. Sans entrer dans les détails du fonctionnement de ces tests, il faut seulement savoir que la méthode Élisa se fait à l’aide de « kits » spécifiques par mycotoxine (il existe plusieurs « kits » selon les mycotoxines à vérifier), le résultat est assez rapide, mais chaque test a un seuil de détection spécifique et, sous ce seuil, le test ne discrimine pas deux niveaux. La chromatographie est une méthode plus précise et dispendieuse, mais surtout plus longue. À deux reprises, nous avons pris des échantillons (selon une méthode adéquate), puis séparé les échantillons en deux et fait analyser avec les deux méthodes (Élisa et chromatographie) pour fins de comparaison. Les résultats de ces comparaisons sont illustrés dans le Tableau 2. Étrangement, les deux exercices ne donnent pas les mêmes conclusions. À la suite des premiers
résultats (automne 2012), un chercheur spécialisé dans le domaine a mentionné que les tests Élisa pouvaient détecter des toxines liées à des molécules de glucose qui normalement passent sous le radar des tests chromatographiques (donc indétectables, mais tout de même nocives pour l’animal). Selon ce même chercheur, il pourrait y avoir jusqu’à 80 % de vomitoxines liées à des glucoses dans un lot de grains. Malheureusement, les deuxièmes résultats viennent créer un doute, puisque les conclusions sont opposées et les différences très variables (11 à 98 %). Tableau 2 – Comparaison entre deux types de méthodes d’analyse de vomitoxine (DON) sur des échantillons identiques pour deux années différentes Automne 2012 Hiver 2013-2014 Types d’échantillon Gru, truie gestation Truie gestation, truie lactation, aliment verrat, maïs, gru, blé Élisa vs Niveaux + Ó Niveaux + Ó chromatographie avec Élisa avec de 8 à 17 % chromatographie de 11 à 98 % S’il n’est pas toujours évident d’expliquer des signes de mycotoxicose dans un troupeau par l’analyse des grains et aliments consommés, pouvons-nous le faire directement dans l’animal? C’est une avenue qui est présentement explorée par Younès Chorfi et son équipe à l’Université de Montréal (Faculté de médecine vétérinaire). Ce dernier a développé des analyses directement sur le sérum des animaux. Ses travaux sont relativement bien avancés dans le bovin et débutent dans le porc. Il en est à établir des valeurs de références, c’est-à-dire déterminer les niveaux auxquels les animaux montrent des signes d’intoxication. Cette méthode risque d’en intéresser plusieurs, toutefois le Dr Chorfi nous met en garde : « Il faut que l’animal soit sur la diète contaminée car la vomitoxine est évacuée rapidement du sang de 24 à 36 heures. Si la ration contaminée est retirée au-delà de ce délai, nous risquons de ne rien trouver. » Il faut également rassembler le sérum de plusieurs animaux du troupeau pour limiter les coûts d’analyse et augmenter les chances de trouver des signes de mycotoxines dans le sérum. Ces découvertes et avancées montrent la complexité du diagnostic, de la détection et de l’identification des effets des mycotoxines, ce qui peut paraître effrayant. De nature optimiste, je trouve plutôt rassurant de voir que tant de groupes se mobilisent pour mieux comprendre l’impact des mycotoxines sur les animaux et qu’en bout de ligne des solutions pour aider les producteurs de céréales et d’animaux, et tous les intervenants du secteur, en sortiront!
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On ne négocie pas avec la DEP La diarrhée épidémique porcine (DEP) est une maladie qui est apparue pour la première fois aux États-Unis en avril 2013 et au Canada en janvier 2014. La transmission du virus de la DEP au Québec est une menace importante pour la productivité du secteur porcin.
Marie-Claude Poulin, DMV DA
Les signes cliniques sont fulgurants dans les élevages naisseurs. Les porcelets en lactation sont atteints d’une diarrhée liquide et jaunâtre. Certains des porcelets vont exhiber des vomissements. Dans les élevages naïfs, près de 100 % des porcelets seront atteints entraînant une mortalité de plus de 80 % de ceux-ci, allant même jusqu’à 100 %. Le virus est très infectieux et il ne suffit que d’une très faible quantité pour infecter des porcelets (1 milliardième de gramme de fèces). La survie du virus dans l’environnement est relativement longue (plus de 14 jours à 25 °C) et encore plus longue dans les conditions hivernales (plus de 28 jours à 4 °C et à -20 °C). Figure 1 – Porcelets affectés par la DEP, 48 heures après le début des signes cliniques
La transmission de la DEP se fait principalement par voies orales-fécales. La contamination de nouveaux élevages se fait, entre autres, par l’utilisation de transporteurs n’ayant pas de bonnes pratiques de biosécurité. Selon une étude publiée aux États-Unis, 11 % des transporteurs se contamineraient avec le virus de la DEP à l’abattoir. Il existe plusieurs désinfectants efficaces contre ce virus mais leur utilisation seule ne remplacera jamais l’étape essentielle du lavage. Une fois que le virus est apparu dans une région, il existe maintenant une forte suspicion que le virus de la DEP puisse être transmis par les voies aérosols, même si cela n’a pas été démontré expérimentalement. En Caroline du Nord, les élevages situés à moins de 1,6 km ont 8,3 fois plus de chance de se contaminer comparativement à un élevage situé à plus de 5 km. L’agent de la DEP est un virus, les antibiotiques ne fonctionnent donc pas. Jusqu’à maintenant, il n’existe aucun vaccin efficace. Le développement d’une immunité naturelle est la seule façon de contrôler les pertes et de revenir à une production normale. Dans les élevages naisseurs, le processus d’immunisation se fait chez les truies et la situation redevient sous contrôle normalement dans les 3 à 6 semaines suivantes. La truie transférera des anticorps (IgA) dans le lait et cela aidera à protéger les porcelets contre le virus. L’immunisation se fait à partir de porcelets débutant la diarrhée, car il a été démontré que la plus grande quantité de virus est excrétée de 12 à 18 heures après le début des signes cliniques. Le développement d’une immunité naturelle n’est, par contre, pas suffisant pour protéger les porcelets. Il faudra diminuer la pression d’infection dans l’environnement, un aspect très important et souvent négligé. Un programme d’hygiène extrême devra être mis en place, en commençant dans les chambres de mise-bas.
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AGRI-NOUVELLES Avril 2014
PORC Tableau 1 – Synthèse de l’appréciation qualitative du risque de contamination du cheptel québécois par les principaux dangers identifiés1
DANGERS
Risque de contamination du cheptel porcin du Québec
Camions ayant transporté des animaux de réforme vers les États-Unis et retournant au Québec
Élevé
Importation d’animaux vivants des autres provinces du Canada
Élevé
Camions ayant transporté des animaux de réforme vers un centre de rassemblement exportant directement aux États-Unis (localisé en Ontario ou au Québec)
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Importation d’animaux vivants à partir des États-Unis
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Importation de semence à partir des États-Unis
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Aliments
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Personnel et visiteurs à la ferme
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Outils, matériel et fournitures
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Lisier, fumier, vermine, oiseaux, insectes ou de l’eau à proximité d’un abattoir ou d’un centre de rassemblement
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Évaluation et gestion du risque d’introduction et de dispersion de la DEP au Québec, CDPQ, 2013
Une analyse de risque a fait ressortir que les camions ayant transporté des animaux de réforme vers les États-Unis et retournant au Québec représentait un risque élevé de contamination, de même que l’importation d’animaux vivants des autres provinces, advenant l’introduction du virus au Canada. L’aliment, en autre celui contenant du plasma sanguin, représente un risque modéré. De récentes recherches de l’ACIA ont permis de démontrer que le plasma sanguin pouvait contenir du virus vivant de la DEP. Le Québec exporte de 50 000 à 75 000 animaux de réforme par année. Le tiers des animaux de réforme exportés transiteraient directement du Québec vers les États-Unis et les autres par des centres de rassemblement d’animaux de réforme localisés en Ontario. Un programme d’accompagnement pour les commerçants et transporteurs devra être défini afin qu’ils mettent en place de meilleures pratiques de biosécurité. Tant qu’aux producteurs, ils devront exiger des camions
lavés, désinfectés et séchés, et revalider leurs procédures de chargement des animaux. Dans les situations où la maladie se stabilise assez rapidement, les éleveurs naisseurs perdront en moyenne 1,7 porcelet par truie par année. Dans la première année, à l’échelle provinciale, cela pourrait représenter des pertes allant jusqu’à 50 M$. Les hausses de mortalité de même que les diminutions des taux de croissance (GMQ) réduiront la production des abattoirs du Québec de 14 300 à plus de 52 000 tonnes (équivalent carcasse) sur une période d’un an. Des effets se feront également sentir chez les fournisseurs d’intrants, se traduisant par des diminutions des ventes de moulées de l’ordre de 43 500 à 159 000 tonnes sur une année d’épidémie. La DEP est maintenant présente au Canada. Il est à espérer que tous les acteurs de la filière porcine continueront à mettre en place les efforts nécessaires pour améliorer les procédures de biosécurité et ainsi contenir la dispersion du virus de la DEP.
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1. Eichmeyer M., et al. Efficacy evaluation of a mixed Mycoplasma hyopneumoniae bacterin and a porcine circovirus type 2 vaccine. Proc AASV 2009:299-300. 2. Données internes. 3. Eichmeyer, M., et al. Efficacy of Ingelvac PRRS MLV when rehydrated with a combination of Ingelvac MycoFLEX and Ingelvac CircoFLEX. Leman Swine Conference 2010;37:175. 4. Piontkowski, M., Eichmeyer, M. Multi-site field study confirms safety of trivalent vaccine mixture. Leman Swine Conference 2010;37:177.
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Quand la relève rime avec la complicité père-fils
Sainte-Marguerite
FERME ROLLAND BISSON ET FILS INC.
REPORTAGE DE FERME
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C’est en 1976 que la ferme Rolland Bisson et Fils inc. voit le jour. L’entreprise est alors impliquée dans le lait, le porc, l’acériculture et la culture. Bien implantée en 2014, nous sommes forcés d’admettre que l’ADN de cette entreprise était déjà bien défini dès sa création. La taille de l’entreprise s’est considérablement développée depuis, mais les secteurs d’activités sont tous demeurés les mêmes : - dans le porc avec ses 300 truies et ses 7 500 porcs vendus annuellement - dans le lait avec ses 80 vaches en lactation avec soutien technique par Lactech - dans l’acériculture avec ses 3 500 entailles - dans la culture de céréales avec ses 750 acres (maïs, blé, soya, canola en plus du foin)
Aujourd’hui, ce sont deux actionnaires qui guident l’évolution de la ferme Rolland Bisson avec le père Réjean et son fils Mathieu.
Martin Savoie, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Mélanie Lapointe, T.P. CONSEILLÈRE TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
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Ça prend une bonne équipe pour faire fonctionner une telle entreprise. En plus des deux propriétaires, il y a quatre personnes à temps plein (Fernand et Marc-Antoine Bisson, Martin Roy et Guy Simard) ainsi que deux à temps partiel (Étienne Bisson et Vincent Jacques). Pour augmenter leurs chances de réussite, les entrepreneurs sont d’accord pour dire qu’ils doivent être passionnés de leur domaine. Même Mathieu n’en était pas convaincu au départ. Il a d’abord débuté son parcours universitaire en sciences pures afin de devenir vétérinaire. Jusque-là, son orientation de carrière demeurait assez apparentée au domaine agricole. Cependant, après une prise de conscience
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concernant les exigences académiques requises, il a choisi de procéder à un changement. Son goût prononcé pour le sport l’amène à entreprendre sa formation comme professeur d’éducation physique. On s’éloigne de l’agriculture… mais de nouveau, il refait un constat important : à la suite d’un stage dans les écoles, Mathieu réalise qu’il y a un grand écart entre aimer le sport et l’enseigner. Toujours présente dans le quotidien de Mathieu, sa passion pour l’agriculture se concrétise enfin. Mathieu se réoriente finalement vers l’agronomie. À ce moment, il n’a toujours pas l’intention de prendre la relève de l’entreprise familiale. À l’automne 2011, il obtient son diplôme d’agronome et devient enfin actionnaire de la ferme Rolland Bisson et Fils le 28 décembre de la même année.
PORC depuis près de 20 ans, Mélanie Lapointe, conseillère technique dans le secteur porc depuis plus de 10 ans ainsi qu’avec le département des commandes et les conseils des négociants en grains.
Quelques réalisations et défis à venir
M. Réjean Bisson et son fils Mathieu
Dès son arrivée dans l’entreprise, il y a une entente qui se dessine entre père et fils. Mathieu s’occupera de l’administration du bureau alors que les tâches reliées à l’érablière seront alors maintenues par Réjean. Tout ce qui entoure la gestion de la ferme est assumée conjointement par Mathieu et Réjean. Selon les dires de Mathieu, c’est la meilleure entente qu’ils ont conclue de toute leur vie! Il est vrai que la complicité entre père et fils est leur force numéro 1. Chacun développe ses compétences selon son champ d’intérêts. Pour sa part, Fernand, le frère de Réjean et ancien actionnaire de la ferme, participe activement au succès de l’entreprise. Il règne une culture de dépassement personnelle au sein de la ferme. La formation des employés est une force reconnue par les actionnaires. La gestion proactive de Mathieu est présente dans les décisions et dans le style de gestion. Mathieu est d’avis que la réussite est synonyme de personnel qualifié, communication et opportunités. D’ailleurs, il apprécie la complicité des équipes d’Agri-Marché et Lactech, notamment avec Jacques Roy, conseiller dans le secteur laitier depuis plus de 32 ans, Martin Savoie, conseiller des ventes du secteur porc
Depuis 2011, il y a eu plusieurs réalisations accomplies dans l’entreprise. La stratégie de soutien à l’adaptation des entreprises agricoles (programme proposé par le MAPAQ) a été une belle opportunité pour procéder à une rénovation majeure de l’étable. La moyenne de lait est passée de 28 à 33 litres/vache/jour. L’ajout d’une ligne de soigneur a permis de passer de 2 à 3 phases de moulées en engraissement. L’arrivée de Mathieu a aussi permis de remettre en place un suivi zootechnique informatisé des performances porcines. Il a également commencé à se familiariser avec la bourse pour transiger le grain et la viande. Il est toujours en période d’apprentissage et d’analyse de ses bons coups et ses occasions d’amélioration. Une gestion plus serrée de la vaccination, de la ventilation et de la biosécurité a permis de vendre 700 porcs de plus en 2013 que la moyenne des années précédentes. Les gains ont surtout été remarqués en pouponnière et en engraissement. Les défis à court et moyen termes sont : - l’augmentation de 20 % de l’autosuffisance des grains et l’amélioration des fonds de terre; - mieux définir la stratégie de contrepartie à la bourse; - l’alimentation des porcs en multiphases; - la planification d’une belle retraite pour Réjean. Pour Agri-Marché, c’est avec une grande fierté que nous soulignons ce partenariat avec la ferme Rolland Bisson. Depuis sa fondation, nous sommes heureux de poursuivre avec la nouvelle génération et de faire partie de la réussite et des solutions pour la pérennité et l’expansion de cette ferme familiale.
De gauche à droite : Martin Roy, Mathieu, Réjean, Marc-Antoine Bisson et Guy Simard Absents de la photo : Fernand, Étienne, Jason Bisson et Vincent Jacques
Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto
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HYPOR MAXTER L’EXCELLENCE DU GMQ HYPOR MAXTER L’EXCELLENCE DU GMQ
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www. hy por. fr
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Prix Depuis plusieurs années, Hypor offre aux producteurs porcins une opportunité de se démarquer. Ainsi, les lauréats sont identifiés suite à une compilation de données de performances des maternités. Réalisé sur une base volontaire, cet exercice consiste à fournir les résultats de production selon une catégorie définie. Depuis 2012, la compilation des renseignements est effectuée électroniquement en travaillant directement avec la base de données. Un cahier personnalisé est ensuite remis à chaque participant avec tous leurs résultats de production. FERME DU PLATEAU Catégorie de plus de 1 000 truies Lauréat pour le plus bas taux de mortalité pré-sevrage (% MPS) à 5,67 %
FERME PORCYGRAIN Catégorie de moins de 500 truies Lauréat pour le nombre de porcelets sevrés/vie de la truie à 85,85
Jacques Miclette, vétérinaire chez Agri-Marché, Gilbert De Roy, représentant des ventes et services techniques chez Hypor, Mélanie Fortier, gérante de ferme et Jocelyn Mailloux, superviseur en chef, production porcine chez Agri-Marché Crédit photo : Steeve Roy, Centre Image St-Jean
Yves Voisine, conseiller en production porcine chez Agri-Marché, Stéphane Leblond, Ferme Porcygrain et Gilbert De Roy, représentant des ventes et services techniques chez Hypor
FERME MAKASA Catégorie de moins de 500 truies Lauréat pour le meilleur % de mise bas à 93 %
Jocelyn Mailloux, superviseur en chef, production porcine chez Agri-Marché et Sylvain Genest, ouvrier agricole
OPTIMUM GENETICS Catégorie multiplicateur Lauréat pour le nombre de porcelets sevrés/vie de la truie à 61,79
Sylven Blouin, superviseur en chef, production porcine chez Agri-Marché et Gilbert De Roy, représentant des ventes et services techniques chez Hypor Crédit photo : Steeve Roy, Centre Image St-Jean
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PROTECTION FIDÈLE AU BLEU PLUS DE 7 MILLIONS DE DOSES DU VACCIN FOSTERAMC PCV PROTÈGENT DÉJÀ LES TROUPEAUX DE PORCS CANADIENS
« Vous savez, changer de vaccin pour contrer le circovirus (PCV2) n’est pas facile. En discutant avec mon vétérinaire, j’avais pourtant décidé de le faire. Quand certains problèmes sont arrivés par après, j’ai immédiatement fait une association avec le nouveau vaccin. Par l’entremise de notre vétérinaire, nous avons eu l’aide de Zoetis et de leur service technique, entre autres l’aide au diagnostic. Nous avons trouvé la vraie cause du problème, qui, en fait, n’était pas du tout relié au circovirus. Et nous avons fait les corrections afin de régler le problème. Depuis, j’ai maintenant les meilleurs résultats de production à vie tout en utilisant un programme Fostera PCV pour contrer le circovirus. Le Fostera PCV et le service diagnostic de Zoetis ont su répondre à mes besoins. » VINCENT FOURNIER Ferme Pic Rouge, Lyster, QC La ferme Pic Rouge est en production depuis 1997. Elle compte maintenant 600 truies pour 14 500 porcelets produits par année, dont 10 000 élevés sur place. Vincent en est propriétaire avec son père Viateur.
À VOS CÔTÉS. POUR L’ANIMAL. POUR LA SANTÉ. Toutes les marques de commerce sont la propriété de Zoetis ou de ses concédants de licence et sont utilisées sous licence par Zoetis Canada. ©2014 Zoetis Inc. Tous droits réservés. 2/14-21021 AM
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Désinfection des lignes d’eau : comment s’y prendre? Depuis longtemps, les producteurs ont pris conscience de l’importance de fournir une eau de qualité à leurs oiseaux pour obtenir d’excellentes performances zootechniques. En effet, tant la qualité physicochimique (pH, dureté, sodium, manganèse, etc.) que la qualité bactériologique doivent être prises en considération dans notre programme de régie. L’interaction de certains minéraux ainsi que le pH pourraient avoir une incidence sur le contrôle bactérien de l’eau, et par le fait même compromettre la santé de ses oiseaux. Daniel Blais, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
La chloration de l’eau est une manière efficace de contrer la prolifération des agents pathogènes de l’eau. La présence de 3 ppm de chlore libre (700 à 800 de lecture ORP) à la fin des lignes d’eau est normalement suffisante pour détruire les bactéries. Cependant, la présence de biofilm dans la tuyauterie peut compromettre le niveau de microbisme dans les lignes. En effet, des bactéries se multiplient sous le biofilm et lorsque celui-ci se désagrège, elles sont alors libérées et contaminent le milieu.
Bactérie emprisonnée par le biofilm
Bactérie neutralisée par le chlore
Voici les étapes pour éliminer le biofilm : 1. Lorsque l’eau est dure (plus de 90 ppm de calcium et magnésium ou s’il y a présence de manganèse et de fer), une acidification de l’eau est nécessaire pour dissoudre les dépôts de calcaire (utilisation de Jefacid, par exemple). 2. Après avoir purgé les lignes avec de l’eau claire, s’assurer que les évents des lignes soient fonctionnels, car la réaction du ProxyClean avec le biofilm créera de l’oxygène. L’évacuation de l’air est nécessaire pour éviter des bris d’équipements. 3. Faire passer une solution de 1 % de ProxyClean (produit pur au proportionneur pour une période de 48 heures) ou une solution de 3 % (si l’équipement le permet, pour une période de 24 heures).
4. Rincer les lignes pour évacuer la solution. 5. Faire passer du chlore pour tuer les bactéries qui étaient emprisonnées dans le biofilm. 6. Rincer de nouveau les lignes avec de l’eau chlorée pour obtenir 3 ppm de chlore libre à la fin de la ligne (700-800 en ORP). Il est possible d’utiliser le Proxy-Clean en élevage pour éliminer les résidus de médicaments. Le dosage sera cependant beaucoup plus faible pour éviter que les résidus n’obstruent les tétines et que le produit n’irrite le système digestif des oiseaux. Les doses recommandées sont les suivantes, en élevage : Jours 1 et 2 – 200 ml par 20 litres de solution à faire passer au proportionneur à 1:100 Jours 3 et 4 – 300 ml par 20 litres de solution à faire passer au proportionneur à 1:100 Jours 5 et 6 – 400 ml par 20 litres de solution à faire passer au proportionneur à 1:100 Jours 7 à 10 – 500 ml par 20 litres de solution à faire passer au proportionneur à 1:100 Comme les oiseaux consomment deux fois plus d’eau qu’ils ne consomment de moulée, la qualité bactériologique de l’eau a un impact majeur sur la performance de nos troupeaux. Une bonne régie de nos lignes d’eau ne peut qu’améliorer les résultats d’élevage. N’hésitez pas à consulter votre conseiller Agri-Marché. Il se fera un plaisir de répondre à vos interrogations.
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Les enzymes : une technologie en laquelle l’industrie croit beaucoup Alexandre Lebel, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
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À Atlanta, du 27 au 30 janvier dernier, se tenait l’International Production & Processing Expo (IPPE). Cet événement d’ampleur mondiale accueillait plus de 20 000 personnes et au-delà de 1 100 exposants. Fournisseurs d’additifs, pharmaceutiques, compagnies d’équipement agricole et de transformation, entreprises de génétique et universités y étaient réunis. Cette exposition est une source d’information et d’innovation de très haut calibre. Je partagerai avec vous le volet conférences de l’événement. Plus précisément, l’aspect nutrition. Encore une fois cette année, les instituts de recherche et les investisseurs montrent leur confiance en une technologie qui ne cesse d’évoluer et qui présente un grand potentiel : les enzymes.
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Les phytases
Pour commencer, rappelons-nous le concept d’enzyme en alimentation. En gros, ce sont des protéines qui ont pour but, entre autres, de libérer les nutriments dans un aliment. Les animaux produisent naturellement des enzymes (enzymes endogènes). Cependant, un apport d’enzymes dans la moulée (enzymes exogènes) a pour but d’accélérer et d’optimiser la libération des nutriments, pour ainsi aller chercher le maximum d’un aliment (minéraux, protéine, énergie et plus encore). Pour imager le tout, imaginez que vous devez ouvrir une boîte de conserve. La boîte de conserve constituerait l’aliment contenant les nutriments pour l’animal, et l’ouvre-boîte serait l’enzyme pour libérer ces nutriments. Bien que le concept puisse paraître simple, les enzymes sont très spécifiques. C’est-à-dire qu’elles vont fonctionner dans des conditions très précises, sur des substrats propres à elles. Certaines fonctionneront à un pH plus faible, d’autres en présence de fibre ou de protéine, et chaque enzyme a une certaine capacité à résister à la chaleur (propriété très importante pour les produits soumis au cubage). Voici les avancées qui ont été discutées lors de l’IPPE.
Ce type d’enzyme est probablement le plus connu et le plus utilisé; sa popularité remonte à plus de 15 ans lorsque les normes environnementales se sont resserrées en ce qui concerne le phosphore. Les phytases s’attaquent aux phytates, naturellement présentes dans les grains en emprisonnant le phosphore et certains autres nutriments. Il est donc préférable de réduire leur présence dans le système digestif. La recherche actuelle est principalement axée sur le « superdosage ». Le concept de cette pratique consiste à utiliser les phytases, mais à des niveaux supérieurs aux recommandations habituelles (500 U/kg en général). Cette pratique a pour but de libérer le phosphore, mais aussi de diminuer drastiquement le contenu en phytates du tube digestif.
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Plusieurs études ont été présentées; la première a été réalisée sur 1920 mâles Cobb et a démontré l’effet du superdosage sur la minéralisation des os et sur les performances. En général, les oiseaux ayant reçu une alimentation réduite en calcium et en phosphore ont eu une moins bonne prise alimentaire, une croissance plus faible et un niveau de cendre tibial inférieur à ceux ayant reçu la recette adéquate. L’ajout de phytase (500 U/ kg) a permis de ramener les performances de la formulation réduite en minéraux. Aussi, l’utilisation à des niveaux plus élevés de 1000 et
VOLAILLE 1500 U a amélioré significativement la conversion alimentaire. L’amélioration de celle-ci serait liée à la destruction des phytates. Cette étude montre que l’utilisation de la phytase à des niveaux supérieurs aux recommandations permet d’aller au-delà de la simple libération en calcium et en phosphore. Une autre étude a montré une augmentation du gain de poids avec l’utilisation du superdosage pendant la période 0-28 jours. Cette observation vient appuyer l’hypothèse que la phytase, à de hauts niveaux, a d’autres propriétés que la libération de phosphore. Enfin, une autre expérience a montré qu’une très forte dose de phytase pouvait diminuer les performances, par rapport à la dose optimale. En effet, les performances zootechniques ont augmenté lorsque la phytase est passée de 500 à 1000 U (performances optimales), pour ensuite perdre l’avantage à 3000 U. Cette étude laisse donc croire qu’il y a un niveau maximum de phytase à ne pas dépasser, dépendamment de la formulation ou du type de phytase.
Les xylanases et autres enzymes pour la fibre Les xylanases ont comme rôle principal de briser la fibre et libérer de l’énergie. Dans les grains, l’amidon est facilement utilisé par les animaux. Certains polysaccharides non amylacés (NSP) contiennent pourtant de l’énergie, mais les oiseaux ont de la difficulté à libérer et utiliser cette énergie. Si ces NSP ne sont pas dégradés, ils risquent fort d’être excrétés et perdus. En plus, les NSP solubles augmentent la viscosité dans le transit intestinal, diminuent l’efficacité de l’animal à digérer et ainsi peuvent augmenter la prolifération de certaines bactéries indésirables et causer des litières humides. L’inclusion de xylanase dans la moulée permet donc de valoriser l’aliment, en permettant de libérer plus d’énergie pour un même ingrédient. Une première expérience comparait deux formulations : une recette adéquate et une avec moins d’énergie et d’acides aminés. Ces dernières étaient également testées avec et sans xylanase. Le traitement avec une plus faible densité nutritionnelle a, comme prévu, affiché des performances (conversion et poids) moins bonnes. Par contre, l’enzyme a permis de rétablir significativement les performances des animaux ayant reçu cette alimentation moins dense en nutriments. Cette étude montre le potentiel de la xylanase à être utilisée avec une formulation moins dense en nutriments (moins coûteuse), tout en maintenant les performances. Une autre étude réalisée in vitro s’est penchée sur l’aspect de la réduction de la viscosité des aliments une fois ingérés. Pour ce faire, des mélanges contenant une ou plusieurs de ces enzymes, xylanase-glucanase-pectinase, ont été utilisés. Pour mesurer la viscosité, des rayons UV sont employés. Plus la solution contient de parois cellulaires intactes (non digérées), plus la réaction de fluorescence aux rayons UV est prononcée. Il en est ressorti que l’utilisation de ces types d’enzymes réduisaient la viscosité reliée à la fibre. Cette amélioration peut mener à une augmentation de la digestibilité et de l’utilisation de l’énergie. Des résultats réalisés in vivo ont également été publiés et corroborent les conclusions de cette étude in vitro.
β-mannases Ce dernier type d’enzyme est, quant à lui, beaucoup moins connu. Les enzymes mentionnées précédemment travaillent surtout en présence des céréales conventionnelles : maïs, blé et orge. Pour ce qui est du soya, le facteur antinutritionnel relié à la fibre est la présence de mannanes (polymères de mannoses). Lorsque les mannoses entrent en contact avec la paroi intestinale, ils sont reconnus comme des agents pathogènes par l’animal. Une réaction immunitaire est alors activée et une inflammation s’en suit. Cette réaction nécessite alors de l’énergie et peut altérer négativement l’absorption des nutriments. Une étude a été effectuée sur 1800 mâles durant une période de 49 jours. Le détail des traitements et des conclusions est illustré dans le tableau 1. D’après ces résultats, l’utilisation de β-mannase dans une formulation réduite en énergie permet de maintenir les mêmes performances qu’une formulation plus haute en énergie qui ne contiendrait pas l’enzyme, ce qui permet de réduire les coûts de la formulation. Aucun effet sur la viscosité n’a été observé dans cet essai. Tableau 1 – Résumé de l’étude sur l’enzyme β-mannase
Traitement 1
Traitement 2 Traitement 3
Formulation Adéquate Réduite en Réduite en énergie énergie + β-mannase
Résultats
Performances Baisse de Performances adéquates performances adéquates
Les traitements 2 et 3 avaient une réduction d’énergie de près de 100 kcal/kg d’énergie.
Quoi d’autre au IPPE? Outre les enzymes, les conférenciers ont discuté de : - la digestibilité des ingrédients en fonction de l’âge des oiseaux - l’alimentation en lien aux problèmes de lésions aux pattes - la minéralisation des os - les alternatives aux facteurs de croissance - les huiles essentielles Bref, plein d’autres sujets qui nous fourniront des outils et des solutions aux enjeux de l’industrie avicole.
À ramener à la maison En somme, les enzymes ont un brillant avenir en alimentation animale. Les universités, les compagnies qui développent les enzymes et l’industrie avicole ont toujours un fort intérêt pour cette technologie et les connaissances ne cessent d’évoluer. Il suffit évidemment de trouver l’enzyme ou les combinaisons d’enzymes qui conviennent le mieux aux formulations et aux conditions de fabrication propres à chaque meunerie. Maximiser chaque kilogramme de moulée consommée est un défi que nous devons relever au quotidien. C’est grâce à la recherche et aux événements comme l’IPPE qu’Agri-Marché est en mesure de faire bénéficier ses clients des dernières avancées technologiques en alimentation.
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Diminution de l’utilisation des antibiotiques en production avicole commerciale, le parcours d’un éleveur Derek Detzler HUCON POULTRY INC.
En collaboration avec
Karine Valiquette, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
L’élevage d’animaux destinés à l’alimentation repose depuis longtemps sur l’utilisation sousthérapeutique d’antibiotiques visant à favoriser leur santé en vue d’une production efficace et rentable. Cependant, certaines mesures, comme l’interdiction du recours aux antibiotiques sous-thérapeutiques, promulguée par l’Union européenne, et l’annonce de l’Administration des aliments et drogues américaine (FDA) en 2013 d’une proposition de retrait des facteurs de croissance antibiotiques, pourraient considérablement transformer l’industrie telle que nous la connaissons depuis plus de trente ans. En 2004, Hucon Poultry inc. a commencé à utiliser un vaccin contre la coccidiose afin de tenter de rétablir la sensibilité des animaux à certains anticoccidiens qui avaient perdu de leur efficacité. En 2010, une vaccination continue, alliée à l’utilisation de produits alternatifs efficaces et plus naturels, s’est traduite par le retrait des médicaments aux moulées et à l’eau. Le succès de ce programme est le fruit de changements en matière de nutrition et de régie. Dans le présent article, j’explique les raisons du virage de notre entreprise, les risques connexes, nos expériences et les avantages liés à l’élevage sans antibiotiques.
Les raisons de notre virage Hucon Poultry est une ferme familiale située en Ontario et élevant 90 000 poulets de chair en grosses femelles.
Compte tenu de l’attitude des consommateurs canadiens, de l’augmentation des problèmes de résistance (réels et perçus) et de l’absence, à notre connaissance, de médicaments en cours de développement, nous nous sommes rendu compte que nous avions besoin d’un nouveau modèle de production. Nous devions nous écarter des programmes avec antibiotiques conventionnels pour privilégier des produits comme les vaccins et les alternatives aux antibiotiques nous permettant de laisser reposer et de réensemencer nos exploitations. En cas
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de réussite, ce changement nous permettait de réduire notre dépendance aux antibiotiques ainsi que d’allonger la durée de vie des médicaments utilisés dans notre programme alimentaire. Le maintien à long terme de la gestion de l’offre au Canada est remis en question quotidiennement. Compte tenu des discussions actuelles et passées dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), on a parfois le sentiment d’être sur une montagne russe. Si les contingents tarifaires étaient ajustés de façon négative, est-ce que nous serions en mesure d’assurer la pérennité de notre entreprise dans un marché plus dynamique en devenant producteur de poulets à faible coût et à faible retour sur la marchandise? Les prix mondiaux des marchandises en vrac, toutes matières confondues, subiront une pression à la baisse dans les années à venir. Une augmentation des attentes des consommateurs à l’égard des producteurs agricoles est à prévoir. Depuis une ou deux générations, les consommateurs n’ont plus de connaissances agricoles pratiques. Des termes comme « élevés humainement » ou « sans antibiotiques » attireront les mieux nantis, prêts à débourser plus pour ce type de produits.
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Les risques agricoles
Nos expériences
La diminution ou l’absence de tout recours à des antibiotiques est-elle un objectif raisonnable? Nous avions entendu parler de succès avec des petits troupeaux, mais nous savions que cette décision pouvait avoir des répercussions commerciales négatives non négligeables sur le rendement et la santé des élevages lorsqu’appliquée à plus grande échelle. Tout d’abord, elle avait pour conséquence une prévalence accrue de maladies, ce qui remet en question le bien-être global de l’animal. Les défis sanitaires, normalement repoussés grâce aux antibiotiques, pourraient nuire à nos performances et à notre situation financière. Il n’était d’ailleurs pas exclu qu’on se retrouverait à utiliser davantage d’antibiotiques pour traiter des maladies que pour prévenir celles-ci.
Au printemps 2004, nous avons remplacé notre programme actuel d’anticoccidiens par un vaccin contre les coccidies administré durant trois lots consécutifs (voir image 1). Certains changements en matière de régie et de nutrition ont été mis en œuvre pour optimiser nos chances de réussite. Le premier lot a obtenu un bon rendement. Une augmentation de quatre points de la conversion alimentaire a été observée (elle était notamment due au stress thermique − lots abattus entre le 1er juin et le 20 juillet). Au cours des deux périodes d’élevage suivantes, aucune répercussion négative sur le rendement ni la santé n’a été relevée (lorsqu’on compare aux élevages de l’année précédente dont l’alimentation contenait des anticoccidiens). Nous en avons conclu que la vaccination contre les coccidies des poussins âgés d’un jour, au couvoir, était une solution de rechange viable à l’utilisation d’ionophores ou de produits chimiques pour lutter contre la coccidiose dans nos poulaillers. Lorsque nous sommes revenus à un anticoccidien chimique dans les moulées, nous avons observé une baisse de performances. Aux États-Unis, des expériences commerciales antérieures avaient montré qu’il était possible de réensemencer le poulailler avec des souches sensibles à la coccidiose après trois lots. Cependant, dans notre environnement « propre » réglementé, nous n’avons pas pu rétablir la sensibilité au cours de la même période. Essentiellement, nous réduisons tous nos efforts à néant une fois le lot expédié, car nous jetons la litière et nous nettoyons, lavons et désinfectons les installations.
De plus, nous avons considéré la question d’un succès rapide. Nous pensions qu’en raison de la faible présence de maladies dans nos installations, le changement serait une réussite dès le départ. Cependant, il était concevable que le risque de maladie pouvait s’accroître au fil des lots de poulets. Si le cap des maladies cliniques était franchi en faisant l’élevage sans antibiotiques, serions-nous capables de restaurer la microflore de départ que nous savions bénéfique pour la santé des oiseaux?
Les risques pour l’industrie Si on suivait la production mondiale de poulets et l’appliquions au modèle canadien, nous serions notamment confrontés à un problème majeur : la législation sur les antibiotiques dans le cadre de l’élevage d’animaux destinés à l’alimentation humaine. La mesure européenne de 2006 interdisant le recours à des antibiotiques comme facteurs de croissance pourrait, au Canada, s’étendre aux ionophores anticoccidiens. Au Royaume-Uni, le secteur avicole a affirmé vouloir éliminer l’utilisation de nicarbazine, qui ne pose pourtant aucun problème de sécurité alimentaire ni risque pour la santé humaine. Le récent retrait du 3-Nitro ainsi qu’un projet de loi aux États-Unis auront sans aucun doute des répercussions sur le Canada. On observe une forte tendance à la diminution du recours aux antibiotiques dans les élevages d’animaux commerciaux, à laquelle le Canada n’échappera pas.
Image 1 – Programme de santé pour lots d’élevage
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L’année suivante, nous avons mis en œuvre le même programme de trois cycles. Nous avons observé une légère diminution de l’âge d’abattage et de la conversion alimentaire à chaque lot vacciné successivement. Si nous continuions de vacciner nos lots, les performances continueraient-elles de s’améliorer? Nous avons mis en doute notre capacité à vacciner à chaque lot d’hiver en raison d’une diminution de la ventilation pendant cette saison. Nous avons pris la décision de poursuivre la vaccination contre les coccidies, mais le suivi s’effectuerait lot par lot. Aucun problème quant aux maladies ni aux performances n’a été observé. Les performances ont continué de progresser légèrement jusqu’à environ un an de vaccinations consécutives. Nous avons ensuite axé nos efforts sur les sept premiers jours de vie des poussins. Des recherches ont démontré que la régie et l’alimentation de démarrage tôt après l’éclosion sont essentielles à l’obtention d’un poulet robuste jusqu’à l’abattage. Nous avons étudié le déplacement des oiseaux dans le poulailler, les besoins en eau et en moulées supplémentaires, l’éclairage et la température. De plus, la composition nutritionnelle de nos aliments de début était largement sous-estimée. Nous avons mis au point un aliment pré-début imitant l’expérience de l’industrie porcine avec l’alimentation enrichie pour les porcelets en sevrage hâtif. Un développement intestinal précoce est crucial. Une stimulation rapide pour l’aliment solide (c’est-à-dire encourager les volailles à manger de la moulée le plus tôt possible) a été liée à la croissance et à la longueur des villosités, à la différenciation entérocytaire ainsi qu’à la sécrétion enzymatique du pancréas (Baranyiova et coll., Maiorka et coll.). Pour savoir où nous en étions exactement, il nous fallait établir la performance de référence. Des balances à poulets automatiques ont été installées à chaque étage du poulailler. Les données récoltées ont été mises en graphique et
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comparées au potentiel de croissance quotidien publié par la compagnie de génétique. En quelques lots, nous avons pu faire les ajustements nécessaires en fonction de certains « ralentissements » de croissance observés, qui peuvent être liés à l’absence d’une régie appropriée. Une fois les changements apportés, le poids de nos poussins à sept jours a augmenté significativement, avec certains lots atteignant plus de cinq fois le poids à l’entrée. Ce gain précoce obtenu s’est traduit de façon linéaire en un poids final supérieur. Les poids s’approchaient désormais du potentiel génétique, ce qui nous poussait à croire que nous avions des poussins en santé. À ce moment-là, nous étions convaincus que nos poulets étaient mieux armés pour se défendre contre les agressions virales et bactériennes. En 2008, nous avons commencé à mesurer et à compter les oocystes dans nos installations. Les résultats nous ont permis de définir un objectif pour le cycle des coccidies (par espèce) et, grâce à des techniques de régie précises, nous avons pu mettre au point une réponse prévisible et plus uniforme à la vaccination contre les coccidies. Une fois le problème des coccidies réglé, nous nous sommes intéressés aux moyens à notre disposition pour limiter l’utilisation de médicaments de prévention de l’entérite nécrotique dans nos moulées. Des produits alternatifs aux antibiotiques ont été testés, puis ajoutés à la moulée à des moments précis, soit lorsqu’il nous semblait que le médicament de prévention contre l’entérite nécrotique importait moins. En utilisant le produit alternatif le plus efficace, nous avons réussi à retirer le médicament contre l’entérite nécrotique des aliments de début et de finition sans pour autant sacrifier les performances. Le seul antibiotique utilisé dans nos moulées se trouvait dans nos moulées de croissance. Notre expérience et des analyses comparatives constantes nous ont permis de raffiner notre régie et notre nutrition,
VOLAILLE
nous permettant de progresser et d’en venir à développer un programme alimentaire sans antibiotiques. Nous avons établi des méthodes naturelles pour traiter les cas d’entérite nécrotique, ce qui nous permet de vendre la totalité de nos poulets sans antibiotiques. À ce jour, nos performances sont acceptables, avec une mortalité accrue de 1 à 2 % et une augmentation de la conversion alimentaire de 2 à 6 points. pour des grosses femelles
Avantages Pour satisfaire ce marché émergent, les détaillants doivent notamment pouvoir s’appuyer sur un approvisionnement régulier afin d’assurer une bonne commercialisation du poulet sans antibiotiques. Grâce à notre système de production actuel, nous pouvons écouler la totalité de nos poulets sur des marchés différenciés et haut de gamme auxquels nous n’avions pas accès auparavant. L’absence de régie appropriée est bien documentée dans nos premiers essais. Au fil de l’application de techniques de régie diverses et améliorées, notre taux de réussite des lots de poulets sans antibiotiques a augmenté et a entraîné deux effets positifs : une amélioration des techniques d’élevage et une capacité à approvisionner chaque semaine, sans faute, les détaillants en poulets élevés sans antibiotiques. Alors que nous instaurons un climat de confiance au sein de la chaîne d’approvisionnement, nos ventes de poulets élevés sans antibiotiques continuent de progresser. Le retrait de notre production du rayon des produits de base nous a placés dans un marché de niche moins susceptible de subir une pression des prix à la baisse. Les consommateurs qui choisissent d’acheter du poulet élevé sans antibiotiques ont déjà fait un choix moral et les prix de ces produits ont généralement un taux de rendement plus élevé que les produits de base.
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Un vaccin de la gamme Merck Santé animale qui compte plus de 45 produits de pointe pour la santé de vos volailles.
Section Lactech
Viser la médaille d’or pour vos vaches en début de lactation
Ferme Fiscolait inc. reportage
RÔLE DES ANTIOXYDANTS DANS LE MAINTIEN DE LA SANTÉ DE VOS VACHES
Ferme A.J. Blais inc. ça bouge
SECTION LACTECH
Viser la médaille d’or pour vos vaches en début de lactation Vous avez déjà entendu parler de vaches taries et de préparation vêlage maintes fois, mais pourquoi encore parler des vaches taries en 2014? C’est bien simple! La lactation, la reproduction et les problèmes métaboliques se préparent durant cette période. C’est donc important qu’elles vêlent bien.
Jonathan Lévesque, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
Les vaches taries doivent recevoir du foin de qualité, mais aussi adapté pour elles. Un foin trop riche ou de mauvaise qualité aura une influence sur les performances des vaches. Si le taux de potassium contenu dans un foin est trop haut, il aura une influence sur l’absorption des autres minéraux. Une ration trop riche en énergie aura pour effets « d’encrasser » le foie de celles-ci et de causer des problèmes d’acétonémie. C’est pourquoi les rations des vaches taries doivent être bien balancées. De plus, votre conseiller Lactech vous suggérera des solutions simples pour abaisser le taux de potassium contenu dans la ration des vaches taries, mais aussi pour réduire l’apport énergétique en utilisant des ingrédients plus adaptés à la période de tarissement. L’apport énergétique a un rôle primordial à jouer dans les rations des vaches taries et en préparation, mais aussi dans celui de la santé après le vêlage. Graphique 1 – Production de lait Kilos de lait 100
Le taux de calcium après le vêlage est très important. Les taures à leur premier vêlage et les multipares ne réagissent pas de la même façon au niveau de la baisse du calcium sanguin. Le taux de calcium sanguin minimum à observer chez la vache est de 8 mg/dl. Au graphique 2, vous remarquerez que les multipares sont à la limite du calcium au jour 1 après le vêlage. En plus, cela prend environ 20 jours avant que le taux de calcium atteigne des taux normaux. Plusieurs produits existent pour augmenter le calcium chez la vache. Certains produits sont distribués par les vétérinaires, mais il existe également des Kilos de lait produits tels que le complément calcium 22 % et 100 le « Fresh Cow Alpha ». Ce dernier apporte quatre sources de calcium, des levures, du magnésium, du potassium, de la niacine et des électrolytes que 50 l’on introduit dans l’eau d’abreuvement tout de En santé Malades à augmenter le suite après le vêlage, ce qui aidera Rétention/métrite Déplacement caillette/ acétonémie calcium sanguin de la vache et qui l’aidera à passer 0 à travers la période critique du vêlage. 1
3
5
7
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11
13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 Semaines de production
Drackley, 2005 Graphique 2 – Niveau de calcium sanguin des primipares et multipares Holstein Calcium sanguin (mg/dl) 10,50
50 En santé Malades Rétention/métrite Déplacement caillette/ acétonémie 1
3
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9
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13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 Semaines de production
Drackley, 2005
Vaches primipares (r= -15 %)
8,50
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8,00
Vaches multipares (r= -18 %)
8,50 8,00
Le graphique 1 démontre que les vaches qui connaissent Calcium sanguin (mg/dl) un vêlage sans tracas feront plus de lait 10,50 et des pics de lait plus élevés, donc dégageront plus de profits pour vous. 10,00 9,00
Vaches primipares (r= -15 %)
9,50 9,00
0
9,50
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Vaches multipares (r= -18 %)
7,50 -23 -21 -12 Chan et al., 2006 JDS.89 : 704-713
Jours depuis le vêlage -9
-5
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MP balance (protéine métabolisable) 200 0 -200 -400
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En santé Malades Rétention/métrite Déplacement caillette/ acétonémie 0
1 3 le 5 vêlage 7 9 11 13arrive 15 17 19la21 production 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 Après laitière. Mais comment Semaines de production faire éviter une trop grande perte d’état de chair et Drackley,pour 2005 maximiser le lait. Le graphique 3 démontre qu’au jour 0 après le vêlage jusqu’au jour 21, la vache se trouve en déficit Calcium sanguin (mg/dl) de protéine brute. C’est pourquoi il est important d’apporter 10,50 de la protéine rapidement. Un exemple d’augmentation des 10,00 concentrés post-vêlage avec de la Vaches moulée est-15démontré au primipares (r= %) 9,50 Vaches multipares (r= -18 %) tableau 1. Dans cet exemple, 300 grammes d’augmentation de 9,00 concentrés y est recommandé. Bien sûr, des recommandations sur 8,50 mesure pour vos vaches vous seront proposées par votre conseiller Lactech dépendamment de vos installations, des 8,00 ingrédients composant votre ration et des conditions de régie Jours depuis le vêlage 7,50 -23 -21 à -12 chacune -9 -5 -2 de 0 vos 1 2 7 14 21 propres entreprises. Chan et al., 2006 JDS.89 : 704-713
Graphique 3 – Pourquoi top dresser? MP balance (protéine métabolisable) 200 0 -200
Tableau 1 – Augmentation des concentrés post-vêlage Jour depuis le vêlage
0
4
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15
Transition NR 16 %
5
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0
0
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Moulée laitière
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Top Dress 44 %
0
0,3
0,6
1,2
1,5
Tableau alimentation vaches fraîches, Shur-Gain
La période post-vêlage est un passage très important pour la vache. Plusieurs éléments sont stressants pour elle. C’est pourquoi plusieurs principes doivent être pris en considération pour aider la vache à mieux passer à travers cette période. Quelques petits détails peuvent faire toute la différence durant les phases de tarissement, préparation vêlage et post-vêlage. N’hésitez pas à contacter votre conseiller Lactech afin qu’il vous propose des solutions simples et efficaces qui vous aideront à obtenir du succès avec cet aspect crucial de votre cheptel.
-400 -600 0
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Jours depuis le vélage
Overton, CNC 2013
DISPONIBLE À
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Rôle des antioxydants dans le maintien de la santé de vos vaches
Daniel Fournier, agr. DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES – POLYGASTRIQUES SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC
Les radicaux libres sont des sous-produits créés dans le corps grâce à un métabolisme normal. Ils sont aussi retrouvés suite à l’exposition aux radiations et de certains polluants environnementaux. Parce qu’ils sont hautement réactifs, ils peuvent endommager les composants cellulaires et être impliqués dans une variété de maladies. Les radicaux libres sont généralement neutralisés par des systèmes efficaces dans le corps qui incluent les enzymes antioxydantes (superoxyde dismutase, catalase et glutathionne peroxydase) et les antioxydants dérivés des nutriments (vitamine E, vitamine C, carotène, flavonoïde, glutathionne, acide urique et taurine). Chez les animaux en santé, il existe un équilibre délicat entre les radicaux libres et les antioxydants. Sous certaines conditions pathologiques, le stress oxydatif amène le taux d’antioxydants sous le niveau normal. Les suppléments d’antioxydants dans ces conditions sont bénéfiques. Comme mesure préventive contre certaines maladies, la meilleure approche pour des animaux en santé est de consommer assez d’aliments contenant des antioxydants.
Que sont les antioxydants? Tous les organismes vivants utilisent l’oxygène pour métaboliser et utiliser les nutriments alimentaires pour apporter l’énergie nécessaire à la survie. L’oxygène est l’un des principaux éléments nécessaires à la vie et contrôle aussi les réactions chimiques qui mobilisent les gras, les protéines et les hydrates de carbone pour produire de l’énergie. Il est, par contre, un couteau à deux tranchants. L’oxygène est un atome très réactif qui peut faire partie de molécules dommageables communément appelées radicaux libres.
Radicaux libres Ces radicaux libres sont capables d’attaquer les cellules en santé du corps. Ceux-ci peuvent amener des maladies et des désordres sévères. Le dommage causé aux cellules par les radicaux libres semble être un agent provoquant le vieillissement et la raison de certaines maladies telles : • cancer; • maladies du cœur; • réduction des fonctions cérébrales; • réduction du système immunitaire.
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En gros, les radicaux libres sont impliqués dans au moins 50 diverses maladies. Les radicaux libres sont instables et doivent donc capter des électrons de d’autres substances pour être neutralisés. Au début, cette action stabilise les radicaux libres mais en génère une autre dans le processus. Après quelques secondes, une réaction en chaîne débute et des milliers de radicaux libres réagissent entre eux.
Stress oxydatif Le stress oxydatif est un terme général qui indique un problème avec le système immunitaire. La production de radicaux libres génère des réactions oxydatives – celles-ci sont des mécanismes de défense normaux chez la vache laitière. Si ces réactions oxydatives sont hors de contrôle, alors elles représentent un déséquilibre de la capacité antioxydante totale de la vache. Ce stress peut être apporté par plusieurs facteurs environnementaux tels l’exposition aux polluants, les médicaments, les infections, une mauvaise ration ou encore des toxines.
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Le Dr Bill Weiss, de l’Université d’Ohio, nous dit : « Pour les ruminants, à cause de l’immunosuppression qui se produit au vêlage, les antioxydants sont extrêmement importants durant la phase de transition. Le risque de maladie, particulièrement les maladies infectieuses, est élevé durant cette période. Cependant, les problèmes de santé peuvent se produire pendant toute la lactation, alors une supplémentation adéquate de micro-nutriments devrait avoir lieu dans tout le cycle de vie de la vache. » (Séminaire Shur-Gain, 2010) L’apport d’un niveau adéquat d’antioxydants peut aider à réduire cette situation.
Antioxydants dans les aliments Il y a plusieurs nutriments dans les aliments qui apportent des antioxydants. La vitamine C, la vitamine E et le bêtacarotène sont parmi les plus étudiés. La vitamine C est l’antioxydant le plus important en ce qui concerne les liquides extra-cellulaires. La vitamine C aide à neutraliser les radicaux libres solubles avant qu’ils n’attaquent les lipides. La vitamine E est un autre antioxydant important. Cette vitamine travaille comme antioxydant au niveau de la membrane cellulaire. Elle protège les acides gras de la membrane cellulaire de l’oxydation. Le bêtacarotène et les autres caroténoïdes ont aussi des propriétés antioxydantes. Ils travaillent en synergie avec la vitamine E.
Le courrier à
Ti-Mé
Capacité antioxydante totale L’utilité de la vitamine E et du bêtacarotène dans les rations laitières et en santé du pis est bien documentée dans la littérature (Smith et al. 1984; Weiss et al. 1990). L’équilibre délicat et l’interrelation entre les antioxydants et les prooxydants (cuivre, zinc, fer, manganèse), dont certains font partie du système antioxydant enzymatique, sont bien décrits par Miller et al. (1998). Le statut antioxydant ne peut donc pas être considéré seul mais sera plutôt le résultat global de facteurs contributeurs externes et internes pour un équilibre stable. Une recherche conduite par Shur-Gain a démontré que la vitamine E et le bêtacarotène ne contribuent que partiel lement à la capacité antioxydante de la vache. Shur-Gain a développé un système pour déterminer la capacité antioxydante totale. De cette première étude, la détermination du type et des quantités d’antioxydants nécessaires sous des conditions normales d’élevage ont été définis. Cette recherche a démontré que le niveau de la capacité antioxydante totale dans la vache peut être influencé par la saison de l’année, le stade de lactation, la parité et l’alimentation. Cette recherche nous a amenés à sélectionner et à quantifier les antioxydants recommandés pour les bovins laitiers. Cette information a servi à développer le produit Zentih-C. Pour de plus amples informations, communiquez avec votre conseiller Lactech.
Salut Ti-Mé, Q : Le printemps arrive déjà, l’été s’en suivra et on va avoir plusieurs jours supplémentaires à faire à l’automne. Y’a-tu des choses que je dois penser? R : C’est sûr que d’avoir des vaches qui vêlent à l’automne, ça aide à faire le lait. Mais aussi, ne pas oublier que les vaches doivent bien vêler, et bien partir en lait. Un bon suivi et une révision du programme de préparation au vêlage et de transition s’imposent. Évidemment, il faut s’assurer d’avoir des fourrages de qualité. Mais surtout, surtout, il faut s’occuper de nos vaches en été, faut pas les oublier! Les petits détails font la différence! Comme moi par exemple, quand arrive la période du lait d’automne, mes vaches ont toutes droit à une séance de massage par jour, un pina colada et une petite sucrerie de ma fabrication artisanale, dont seul moi et mon beau sucre d’orge avons la recette. Fait avec amour, un ajout de «Vivalto» et une belle présentation, la sucrerie illumine mes vaches! Ti-Mé
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Élever une taure laitière, on parle maintenant de 3 400 $! Le coût de production d’une nouvelle vache a augmenté de 33 % au cours des six dernières années. Il est passé de 2 570 $ à 3 429 $ de 2006 à 2012 (voir Tableau 1). C’est ce que révèlent les chiffres des groupes-conseils en gestion agricole. C’est une augmentation de 859 $ en six ans ou, si vous préférez, une hausse de 143 $ par année.
Guy Beauregard, agr. M.Sc. CONSULTANT EN AGROÉCONOMIE
Le coût de production d’une taure laitière se compose de six éléments : les coûts variables, les coûts fixes déboursés, la valeur du travail des propriétaires, les amortissements et les intérêts sur le capital investi (voir Tableau 2). En ce qui concerne les coûts variables, l’achat ou la valeur de la génisse à la naissance a été estimé à 113 $. Le coût des aliments consommés se décompose ainsi : le lait, 103 $, le foin, 1 063 $ et 556 $ pour les concentrés. À ce coût, il faut ajouter les frais vétérinaires et les médicaments, 85 $, les frais de reproduction, 42 $, la paille ou la litière, 122 $, l’épandage des fumiers, 59 $, les salaires payés, 161 $, la pension des animaux pour certains producteurs laitiers, 13 $ et 31 $ pour les frais divers (enregistrement, classification et autres). Le tout s’élève à 2 348 $, soit 100 $ de plus que l’année précédente. À ces coûts s’ajoutent, au cours des 26 mois que dure l’élevage, les coûts fixes déboursés, soit l’entretien et la location de bâtiments, 70 $, l’entretien et la location d’équipement dont le camion, 181 $, l’intérêt sur les emprunts à moyen
et long termes, 79 $, et les frais généraux dont les télécommunications, 103 $. Ces frais déboursés totalisent 433 $. À eux deux, les coûts variables et les coûts fixes déboursés se chiffrent à 2 781 $ et représentent 81 % des coûts totaux. Si nous ajoutons la valeur du travail des propriétaires, 326 $, le coût de l’élevage se monte à 3 107 $. En rajoutant les deux derniers éléments du coût de production, soit les amortissements, 288 $ et les intérêts sur le capital possédé par les propriétaires, 34 $, nous obtenons le véritable coût de l’élevage d’une future vache laitière, soit 3 429 $. C’est une augmentation annuelle moyenne de 143 $ ou de 5,6 % par année. Pour les producteurs de lait qui ne considèrent que les charges réellement déboursées sans même rétribuer leur travail, le coût d’élevage, que l’on peut qualifier de coût minimum, est de 2 781 $ (2 348 $ + 433 $). L’augmentation annuelle moyenne est quand même semblable à celle du coût de production, soit 140 $ ou 7,2 % par année.
Tableau 1 – Analyse des coûts d’élevage des taures laitières
2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006
Augmentation 2012/2006 Augmentation annuelle moyenne
Coût de production 3 429 $ 3 301 $ 3 152 $ 3 139 $ 3 067 $ 2 764 $ 2 570 $
Charges déboursées
133 % 128 % 123 % 122 % 119 % 108 % 100 %
2 781 $ 2 668 $ 2 548 $ 2 528 $ 2 452 $ 2 118 $ 1 941 $
143 % 137 % 131 % 130 % 126 % 109 % 100 %
859 $ 143 $ 5,6 %
840 $ 140 $
7,2 %
Source: Analyses de groupe 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 des GCA du Centre du Québec, Coaticook et Gestion Plus 2004; moyenne annuelle entre 122 et 147 fermes laitières.
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Tableau 2 – Coût moyen d’élevage des taures laitières 2012 * La moyenne * Le vôtre Âge au vêlage (mois) 26 _______________ Poids au vêlage (kg) 612 _______________ A- COÛTS VARIABLES Achat ou valeur de la génisse à la naissance 113 $ 3 % _______________ Coûts des aliments: Valeur du lait consommé 103 $ 3 % Foin (T. m.s.) 6.4 1 063 $ 31 % _______________ Concentrés (kg) 914 556 $ 16 % _______________ Frais vétérinaires et médicaments 85 $ _______________ Reproduction ( insémination et embryons) 42 $ _______________ Litière et paille 122 $ _______________ Épandage des fumiers 59 $ _______________ Salaires payés 161 $ _______________ Pension animaux 13 $ _______________ Divers animaux (enregistrement, classification et expos) 31 $ _______________ Total des coûts variables 2 348 $ 68 % _______________ B- COÛTS FIXES DÉBOURSÉS Entretien et location bâtiments 70 $ _______________ Entretien et location équipement et camion 181 $ _______________ Intérêts sur emprunts moyen et long terme 79 $ _______________ Frais généraux 103 $ _______________ Total des coûts fixes déboursés 433 $ 13 % _______________ C- TRAVAIL DES PROPRIÉTAIRES 326 $ 10 % _______________ D- COÛTS VARIABLES, FIXES ET TRAVAIL PROP. 3 107 $ 91 % _______________ E- AMORTISSEMENTS Bâtiments 172 $ _______________ Équipement 116 $ _______________ Total des amortissements 288 $ 8 % _______________ F- INTÉRÊTS SUR LE CAPITAL INVESTI 34 $ 1 % _______________ G- COÛT DE PRODUCTION D’UNE NOUVELLE VACHE 3 429 $ 100 % _______________ * Moyenne de 122 fermes laitières
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FERME FISCOLAIT INC.
Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud
REPORTAGE DE FERME
SECTION LACTECH
Située à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, la ferme Fiscolait est, depuis 2011, sous la responsabilité de Jimmy Fiset, propriétaire à 50 %. Diplômé de l’ITA de la Pocatière en 2000, il est la quatrième génération à prendre la relève de la ferme familiale. Son père Claude possède toujours 25 % des parts et s’occupe des champs ainsi que de la machinerie. Le dernier 25 % est détenu par sa conjointe Mélanie qui est également assistante chef en radiologie au centre hospitalier de Montmagny. Provenant d’une famille d’agriculteurs, elle offre un soutien à son conjoint en s’occupant principalement de la comptabilité de la ferme. Le couple, qui s’est rencontré dès leur tout jeune âge sur les bancs d’école, a présentement trois enfants : Laury-Ève (9 ans), Rose-Ély (7 ans) et Charles-Antoine (5 ans). La famille compte deux employés pour lui donner un coup de main : Chantal Laflamme et Maxime Blais.
Yves Landry, T.P. COORDONNATEUR DES VENTES LACTECH S.E.N.C.
En collaboration avec
Charles-Antoine, Mélanie, Laury-Ève, Jimmy et Rose-Ély
Annick Gagnon, agr. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
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La ferme possède 450 acres où sont récoltés l’ensilage d’herbe, le soya, le maïs ensilage, le maïs grain et le blé. Ces cultures, à l’exception du blé et du soya, servent à l’alimentation du troupeau. Celle-ci est préparée avec un distri buteur d’ensilage et de concentré (DEC), avec 2/3 d’ensilage de foin, 1/3 d’ensilage de maïs, ainsi que du maïs humide, du maïs sec, du
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soya et du supplément. L’ensilage de maïs est maintenant récolté avec des rouleaux craqueurs. En 2012, un nouveau silo a été construit afin de continuellement servir aux vaches de l’ensilage fermenté. Cela leur permettra de maintenir la production et d’éviter les baisses de gras à l’automne.
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Le troupeau, quant à lui, est composé de 180 têtes. De ce nombre, 90 vaches en lait permettent de produire au-delà des 98 kg de quota possédés. Notons que les propriétaires avaient procédé à un achat majeur de 20 kg de quota en 2005. La moyenne du troupeau est de 10 212 kg avec 4,22 % de gras et 3,40 % de protéine. La classification est de 21 T.B., 64 B+ et 23 B.
Parlons futur… Comme plan futur, les propriétaires aimeraient construire une étable froide pour héberger les taures et agrandir de l’intérieur afin de maximiser l’utilisation des bâtiments. De plus, ils souhaitent augmenter la production, la conformation et l’âge du troupeau pour en augmenter son efficacité. Jimmy est un passionné de génétique. Cependant, le temps lui manque un peu pour participer à diverses expositions, mais il aime bien connaître les bonnes familles de vaches. Dans ses temps libres, Jimmy aime bien pratiquer le hockey, souvent avec d’autres producteurs et amis, question de décrocher de son horaire chargé. Jimmy essaie de maintenir un certain équilibre dans sa vie… le travail ne manquant pas et la petite famille qui grandit, disons que son seul petit regret est de ne pas disposer de plus de temps pour voyager.
Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto Une société de
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Lactech est fière d’accompagner la famille Fiset dans son cheminement. Grâce aux outils technologiques disponibles, nous sommes bien placés pour les épauler.
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SECTION LACTECH
Ça bouge à la Ferme A.J. Blais inc. de Saint-Michel Après avoir visité et analysé plusieurs options sur la traite robotisée, la ferme A.J. Blais de Saint-Michel, propriété d’Albert Jr et Jimmy Blais, faisait récemment l’acquisition de Roboleo, le seul employé de la ferme! Le robot de traite a été installé au mois de décembre dernier.
Jonathan Lévesque, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
Après une période de rodage, le robot a commencé à traire les vaches trois fois par jour. Le but d’un tel investissement était d’améliorer la qualité de vie des producteurs et ainsi travailler plus efficacement. De plus, ce nouvel équipement leur a permis de concilier le travail à la ferme et la vie de famille. Pendant la période des récoltes, cela permettra d’étirer un peu plus les journées
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aux champs et, par le fait même, d’améliorer la qualité des ensilages. La production actuelle est de 33 litres par vache. Les propriétaires sont bien fiers de leur achat! Félicitations à l’équipe de la Ferme A.J. Blais. Lactech est fière de faire équipe avec des gens dynamiques et déterminés.
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SECTION LACTECH
PORTES OUVERTES chez Ferme Marijo Le 25 janvier dernier, la ferme Marijo de Sainte-Marie, propriété de Johanne Drouin et Marco Cloutier, ouvrait ses portes le temps d’un après-midi. Ce fut un très grand succès pour les propriétaires qui ont vu défiler un peu plus de 600 personnes dans leur nouvelle bâtisse robotisée. Le nouveau bâtiment de 120 pi x 200 pi, qui comprend les vaches en lait en stabulation libre ainsi que la relève, a suscité beaucoup de commentaires très positifs de la part des visiteurs. Le transfert des vaches attachées provenant de l’ancien bâtiment s’est effectué au courant du mois d’avril 2013.
Dominic Nolet, agr. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
La ration de base des vaches en lait est composée d’ensilage de foin, d’ensilage de maïs, de grosses balles carrées, de paille et d’une moulée en poudre personnalisée. Deux types de moulées sont distribués par le robot de traite. La première est personnalisée et adaptée aux vaches en début de lactation et la 2e moulée, moins dispendieuse, répond aux besoins des vaches en fin de lactation. La RTM est fabriquée une fois par jour dans un mélangeur de type Keenan mobile et distribuée deux fois par jour directement dans le bâtiment.
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La ferme détient présentement 80,75 kg de M.G., incluant la marge. On compte présentement 52 vaches en lactation qui sont traites en moyenne 3,3 fois/jour pour une moyenne de 35 kg à 164 jours de lactation. Le troupeau est composé de 24-1er veau et 28-2e lactation et plus. La moyenne est de 10 300 kg (228-229-222) et la moyenne des composantes pour le mois de janvier 2014 se situait à 4,16 et 3,26. Toujours en janvier, on notait une moyenne des CCS de 112 000. L’intervalle vêlage est de 396 jours et l’intervalle projeté est de 393. La classification est 11 T.B., 54 B.P. et 11 B. Lactech est fière de collaborer avec des producteurs visionnaires et novateurs comme les propriétaires de la ferme Marijo. Félicitations pour ce grand projet.
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SECTION LACTECH
RETOUR SUR LA FORMATION
taillage de sabots
AVEC M. KARL BURGI
En novembre dernier, Lactech a eu le privilège d’accueillir au Québec M. Karl Burgi, professionnel dans le parage des onglons. Après avoir travaillé de nombreuses années dans l’industrie laitière au Wisconsin, Monsieur Burgi a choisi, en 1989, de se spécialiser dans le domaine de la santé du sabot. Quelques années plus tard, il conçoit sa propre cage à sabot qui est vendue aujourd’hui à travers le monde. Cette cage a une meilleure retenue de la jambe de la vache, ce qui permet d’avoir une vue optimale. Deux options s’offraient à notre clientèle, soit la formation d’une journée et la session de trois jours tenue dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean pour un maximum de 10 personnes, le tout supervisé par M. Jocelyn Roy.
FERME GARAU
FERME ADRIEN POULIN ET FILS
Le 21 novembre dernier, c’est à Saint-Denisde-Kamouraska que s’est tenue une formation d’une journée. Au total, c’est une quinzaine de producteurs qui ont eu la chance d’assister à cette journée. L’après-midi pratique s’est déroulé à la Ferme Garau située à Saint-Denis même.
Le lendemain, c’est à la Ferme Adrien Poulin et Fils de Beauceville que se tenait l’autre formation. Vingt-cinq personnes ont assisté à cette journée.
Maude Lambert, technologue
Ces courtes formations sont de belles occasions offertes aux producteurs qui désirent identifier et comprendre les problèmes de boiterie.
CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C
Lactech aimerait remercier les fermes hôtes pour leur grande disponibilité!
À SURVEILLER … Monsieur Karl Burgi reviendra au Québec à la fin juin ainsi qu’en novembre 2014. N’hésitez pas à investir pour cette formation avec un professionnel dans le domaine de la santé et du parage des onglons. Les conseillers Lactech vous tiendront au courant des prochaines dates. 50 AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
Une société de
et
SECTION LACTECH
NOUVELLE RECRUE DANS L’ÉQUIPE LACTECH Native de Pont-Rouge dans la région de Portneuf, Aryann est récemment diplômée de l’Université Laval en agronomie. Bien qu’elle ne provienne pas d’une famille d’agriculteurs, Aryann possède tout de même plusieurs années d’expérience de travail dans le domaine. Son grand intérêt pour le secteur laitier et sa passion pour les animaux lui permettront de bien servir les producteurs de la région de Portneuf.
Bienvenue parmi nous!
« Travailler dur, c’est mon quotidien. »
Photography: Paul Mobley
C’est ce que nous faisons qui vous aide à améliorer la rentabilité à la ferme.
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Une société de
et
@Alltech
Avril 2014
AGRI-NOUVELLES
51
SECTION LACTECH
DES RÉSULTATS REMARQUABLES…
TOUT-QUÉBEC 2013
Le concou rs Tout- Q uébec a pour but de couron ner les effo rts des exposa nts québéc o is qui se sont illustrés au cours de la saiso n des expo s itions, que ce soit au plan ré g ional, provincial et nationa l
TOUT-QUÉBEC
HOLSTEIN GÉNISSE INTERMÉDIAIRE
TROUPEAU D’ÉLEVEUR SENIOR
JACOBS ALEXANDER EDDY Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
4 ANS
TROUPEAU D’ÉLEVEUR JUNIOR
JACOBS GOLDWYN VALANA Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
Produits nutritionnels et de santé améliorant le rendement et la rentabilité de votre troupeau.
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52
AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
Une société de
et
SECTION LACTECH
RÉSERVE
HOLSTEIN GÉNISSE INTERMÉDIAIRE
GÉNISSE SENIOR
2 ANS SENIOR
3 ANS JUNIOR
NOMINATIONS
MENTION HONORABLE
JACOBS GOLDWYN LENNY JACOBS WINDBROOK BALLY JACOBS DUPLEX ANNA JACOBS KNOWLEDGE HARPE Ferme Jacobs inc., Cap-Santé Ferme Jacobs inc., Cap-Santé Ferme Jacobs inc., Cap-Santé Ferme Jacobs inc., Cap-Santé VACHE ADULTE
ROUGE ET BLANC JUNIOR
BONACCUEIL MAYA GOLDWYN Ferme Jacobs inc., Ty-D Holsteins inc., Drolet et Fils inc. et A. et R. Boulet inc., Cap Santé
CARHOL CAMDEN ROSYE Ferme Carhol SENC, Saint-Odilon
GÉNISSE JUNIOR
GÉNISSE SENIOR
2 ANS JUNIOR
JACOBS CHARLIE DRAYO Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
JACOBS ALEXANDER EVERYTHING Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
JACOBS ATWOOD VEDETTE Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
GÉNISSE SENIOR
1 AN ÉTÉ
1 AN JUNIOR
1 AN SENIOR EN LAIT
JACOBS SID BAMBA Ferme Jacobs inc. et Martin Veilleux, Cap-Santé
JACOBS SID GLORY Ferme Jacobs inc. et Kevin Agnew, Cap-Santé
JACOBS GOLDWYN AMORA Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
BUDJON-VAIL DOMINIQUE Ferme Arolène inc., Irlande Holstein et Jean-Philippe Faucher, Saint-Isidore
VACHE ADULTE
TROUPEAU D’ÉLEVEUR JUNIOR ROUGE ET BLANC
ROUGE ET BLANC JUNIOR
JACOBS GOLDWYN BRITANY Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
Ferme Carhol SENC, Saint-Odilon
JOLIBOIS FLORA CONTENDER Ferme Rolandale enr., Saint-Flavien
JERSEY GÉNISSE SENIOR
CAPLAIT JUPITER CORALU Ferme Caplait SENC, Saint-Benjamin
Une société de
et
JEUNES RURAUX HOLSTEIN JUNIOR
HOLSTEIN INTERMÉDIAIRE
TOUT-QUÉBEC : Audrey Labbé DUHIBOU FEVER MERVEILLEUSE
TOUT-QUÉBEC : Jessica Rodrigue MASSICO SANCHEZ CORIDA MENTION : Alexandra Labbé DUHIBOU LAUTHORITY FABULEUSE Avril 2014
AGRI-NOUVELLES
53
SECTION LACTECH
Résultats
100 meilleurs troupeaux Holstein selon l’IPV Rang
IPV
Nbre Vaches
Nom de la ferme
8
2341
37
Ferme Bofran inc.
Sainte-Marguerite
15
2303
51
Ferme Parkhurst inc.
Saint-Patrice
34
2235
59
B. Lehoux & Fils inc.
Saint-Elzéar
43
2223
73
Ferme Adélard Poulin & Fils inc.
Scott
51
2217
65
Ferme Franguimel inc.
Saint-Odilon
59
2205
67
Ferme Berthely inc.
Honfleur
64
2194
81
Ferme De la Plaine Holstein inc.
Isle-Verte
92
2163
77
Ferme Géno inc.
Saint-Marc-des-Carrières
100 meilleures vaches Holstein selon l’IPV génomique Rang
IPVG
Nom de la vache
Nom de la ferme
20
3250
BEAUCOISE IOTA PTOLOME
Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie
40
3159
R-Z BAXTER CARAMEL-ET
Olivier Leclerc, Saint-Patrice
41
3154
BEAUCOISE BOLTON PRINCESS
Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie
45
3148
PELLERAT MAN O MAN LEONOR
Ferme Parkhurst inc., Saint-Patrice
60
3133
BEAUCOISE IOTA PALOMA
Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie
75
3105
BEAUCOISE BEACON PLONE
Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie
78
3097
BEAUCOISE GERARD PRACE
Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie
79
3095
LIBEAU CM MANOMAN DAMMY
Ferme Roclan inc., Saint-Michel
84
3090
MARYCLERC C MANIFOLD DELLIMA
Olivier Leclerc, Saint-Patrice
90 3084 BOURGIVAL PLANET JORDANIE
Ferme Bourgival inc., Sainte-Hénédine et Ferme Lignette inc., Saint-Isidore
(données du Réseau Laitier Canadien – décembre 2013)
Une belle mention pour la Ferme Des Crêtes Après beaucoup d’efforts, le travail de la famille Bilodeau de Saint-Agapit a été récompensé. Dernièrement, leur génisse Des Crêtes Ycalleuse ET a été nominée All-Canadian de la race Ayrshire dans la catégorie 1 an senior. Rappelons que cette génisse avait gagné la première position à l’exposition de l’Île-du-Prince-Édouard dans cette même catégorie de même que le titre de Championne Junior de réserve. Félicitations à la famille Bilodeau!
54 AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
Une société de
et
SECTION LACTECH
Résultats de clubs des clients Lactech (1re position de chaque catégorie)
CLUB HOLSTEIN BEAUCE Vache Coup de cœur 2013 Lison Souna September Ferme Lison inc., Audet CLUB HOLSTEIN CHAMPLAIN-LAVIOLETTE Classe 1 an Kg Lait % Gras % Prot. M.C.R. 1. Dery Leonardo Delcasie Ferme Déry et Fils inc., Saint-Stanislas 11 891 4,0 3,3 319-338-326 CLUB HOLSTEIN DORCHESTER Classe 2 ans 1. Kings-Emerling Mom Favor-ET Ferme Irlande inc., Saint-Isidore 13 826 5,1 3,3 347-484-363 Classe 3 ans 1. Lignette Shottle Gladys Ferme Lignette inc., Saint-Isidore 15 928 3,8 3,3 355-363-362 Classe 4 ans 1. Bourgival Drake Albina Ferme Bourgival inc., Sainte-Hénédine 16 013 3,3 3,0 321-291-309 Meilleure déviation du troupeau 1. Kings-Emerling Mom Favor-ET 2 ans +462 Ferme Irlande inc., Saint-Isidore Plaque 11 000 kg et plus Kg Lait Kg Gras Kg Prot. M.C.R. Ferme Lignette inc. Saint-Isidore 11 343 425 358 247-250-245 CLUB HOLSTEIN LÉVIS-BELLECHASSE Classe 1 an 1. Chatel Leony Fame Ferme Chatel SENC, Boischatel 12 432 430 366 331-305-302 Classe meilleure productrice à vie 1. Chatel Dina Aeroline 133 423 kg Ferme Chatel SENC, Boischatel Génisse s’étant le plus démarquée et nommée Coup de cœur Larochelle Dusk Rose Ferme Larochelle SENC, Saint-Lazare Trophée Vache Coup de cœur Quality Felina Terrason Ferme Duhibou inc., Saint-Lambert CLUB HOLSTEIN MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA Grand Prix de l’Excellence (pour avoir élevé 5 vaches Excellentes de leur préfixe) Ferme Bard inc., La Pocatière Ferme Vert D’or inc., Sainte-Hélène Meilleure augmentation de MCR 1. Ferme Val Brillant, Saint-Philippe-de-Néri +68 points
Une société de
et
CLUB HOLSTEIN PORTNEUF Classe 4 ans Kg Lait Kg Gras Kg Prot. M.C.R. 1. Jacobs Goldwyn Berla Ferme Jacobs inc., Cap-Santé 15 824 694 530 329-386-342 CLUB AYRSHIRE DES APPALACHES Âge Kg Lait Kg Gras Kg Prot. M.C.R. Classe 9 ans et plus 1. Lessard Ripken Jojo Ferme Lessard et Fils inc., Saint-Joseph 11-0 12 301 490 402 319-318-317 Certificat de production 70 000 kg et plus 1. Lessard Ripken Jojo Ferme Lessard et Fils inc., Saint-Joseph 9 lactations 110 465 4,46 3,36 CLUB AYRSHIRE PORTNEUF-MAURICIE Âge Kg Lait % Gras % Prot. M.C.R. Classe 2 ans 1. Lize O Manon 2-2 10 109 3,5 3,2 352-296-339 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade Meilleure déviation vache tout âge 1. Lize O Manon + 286 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade Meilleure déviation taure 2 ans 1. Lize Carton Sony + 137 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade Production à vie 1. Lize Wilton Margelle 2 6 lactations 72 295 litres 3,85 % G. 3,25 % P. Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade
Résultat meilleure productrice (période du 13 septembre 2012 au 4 septembre 2013) Prix remis lors de la 80e Assemblée générale annuelle de la Société Ayrshire Québec, le 7 février 2014 Âge Kg Lait % Gras % Prot. M.C.R. Classe 3 ans Junior 1. Lize O Manon 3-2 12 428 4,3 3,2 379-392-372 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade
Avril 2014
AGRI-NOUVELLES 55
SECTION LACTECH
Gagnant Mini Club Lactech Le 20 décembre dernier, le Mini Club Lactech a procédé au tirage de son prix des Fêtes offert à l’un de ses membres. La description du prix était la suivante : • un accès familial pour une journée au Village Vacances Valcartier – hiver 2013-2014 • une nuitée à l’Hôtel L’Oiselière de Lévis Le gagnant du concours est Maxence Bard, 6 ans de Saint-Pascal-de-Kamouraska. Lui et sa famille en ont profité pleinement le 1er février dernier. La température clémente était d’ailleurs au rendez-vous! Bravo à Maxence!
INSCRIS-TOI MAINTENANT, C’EST GRATUIT! Communique avec ton représentant ELA_36685_PUB_Rumencin_HalfPage_7_5x5_FR.ai 1 12-02-22 3:32 PM Lactech pour ton inscription.
UNE AUTRE FACETTE DE L’AUGMENTATION DU PRIX DU CARBURANT L’efficacité énergétique ne s’applique pas qu’aux véhicules, elle concerne également les vaches. Rumensin® permet aux producteurs laitiers d’augmenter l’efficacité de la production laitière de leurs vaches, tout en palliant l’augmentation du prix des aliments, soit le carburant. Rumensin® améliore la fermentation ruminale1 afin que le bétail puisse tirer davantage d’énergie de chaque bouchée de matières sèches ingérées (MSI). Avec un rendement du capital investi d’au moins 5:1 en moyenne, tant le producteur que le troupeau profitent de l’efficacité énergétique de Rumensin®. Rumensin®. Le plein d’énergie. 1. Schelling GT. J Anim Sci. 58: 1518-1527, 1984.
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SECTION LACTECH
Une belle journée pour…
clipper, sociabiliser et apprendre! Le 4 mars dernier, l’équipe Lactech de la Rive-Nord en collaboration avec Serge Lampron, consultant pour les animaux de remplacement 0-24 mois pour les meuneries Shur-Gain, ont organisé une journée pour les jeunes âgés de 5 à 21 ans. Pour ces derniers qui s’intéressent au domaine de l’agriculture, aux expositions agricoles et qui souhaitent élargir leurs contacts à travers le territoire Portneuf-Mauricie, cette deuxième édition s’est tenue à la Ferme Genevoise de Sainte-Geneviève-de-Batiscan qui a accueilli notre équipe ainsi qu’une trentaine de jeunes. Ainsi, les participants ont pu assister à une conférence prononcée par M. Yan Jacobs de la Ferme Jacobs de Cap-Santé, ce dernier a partagé son histoire et bien évidemment sa passion pour l’élevage. En après-midi, le groupe était divisé en deux, soit les plus jeunes (14 ans et moins) qui pouvaient participer à un atelier sur la base de l’élevage et promener une génisse au licou. L’autre groupe de participants (15 ans et plus) avait à sa disposition 7 génisses à clipper. Ils pouvaient compter sur nos experts, Serge Lampron, Réjean Leclerc et Yan Jacobs pour les guider et leur donner des trucs pour un meilleur résultat de clippage.
Une société de
et
Plusieurs journées comme celle-ci ont eu lieu ou vont avoir lieu d’ici les prochaines semaines à travers le Québec, toutes organisées par Serge Lampron. Ces journées ont également pour but de recruter, à travers tout le Québec, 20 jeunes de 15 à 25 ans passionnés d’expositions et qui participeront à un évènement provincial d’envergure en mars 2015, le projet Harmonie! Nous tenons à remercier la Ferme Genevoise pour leur engagement et le prêt de leurs installations durant cette journée. Nous tenons également à remercier tous les participants… c’était magnifique de voir les futures relèves en action! Nous espérons vous avoir motivés à poursuivre dans le domaine de l’agriculture!
Avril 2014
AGRI-NOUVELLES
57
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
CLUB BAS SAINT-LAURENT CACOUNA Ferme les Arpents Verts inc. VAL DES PLOURDE BRETTY EX 4E VIAT LHEROS JAMAIQUE EX 2E VIAT GOLDWYN AVA T.B. 87 VIAT MAILING LYRIS T.B. 87 VIAT MR DRHAM FRANGE T.B. 87 VIAT TITANIC AMBRE T.B. 86 Ferme Réal Bérubé & Fils inc. BAR ANSEL CABIE T.B. 86 BAR BRAWLER LINE T.B. BAR GOLDWYN WHINIE T.B. 87 BAR MAILING ADRESSE T.B.
HO
HO
CLUB BEAUCE ADSTOCK Ferme Dubreuil (1998) inc. DUBREUIL FBI EVORA T.B. DUBREUIL MELI AFTERSHOCK T.B. DUBREUIL TOYSTORY PRUNE T.B.
HO
AUDET Ferme Lison inc. LISON MERCEDEZ DOLMAN EX LISON NAOMY KELLER EX LISON NOON STORM EX 3E LISON JOEL SEAVER T.B. 86 1er veau LISON JOJIA ATLAS T.B. 87 LISON JOLIA DENISON T.B. 87 LISON NOIRA BONAIR T.B. 88 LISON PAULO SEPTEMBER T.B. 86
HO
BEAUCEVILLE Ferme Mariluc (2008) inc. HO MARILUC SEPTEMBER LAROSE EX 2E SAVARON MR TOP BENEZERA T.B. 1er veau MARILUC BONAIR LAXA T.B. 87 MARILUC MORTY LETICIA T.B. 87 MARILUC SAMUELO LEXUS T.B.
COURCELLES Ferme Goutel inc. GOUTEL VADILIANE BLITZ EX 2E GOUTEL VADILIE STERLING T.B.
HO
DISRAËLI Les Élevages Caberoy MARQUIS SULTAN AVILA T.B. 87 ST-LO LEGACY QUONNY T.B.
58 AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
JE
HO
Valérien Gagné inc. BROOKHILL BAXTER PARFAIT T.B. PLAISIR BOLTON ROBINE T.B.
HO
SAINT-ELZÉAR/ SAINT-FRANCOIS-DELA-RIVIÈVE-DU-SUD
LAC-DROLET Ferme Dalac SENC DALAC TAMARA MEO T.B.
SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc. ROQUET CARMEINA BOLIVIA EX 91 ROQUET RUBIS JASPER EX ROQUET METRO STAR EX 5E ROQUET CAMILLE FEVER T.B. 1er veau ROQUET JOJO SEAGUAL T.B. 86 1er veau BERAUTEC KLEIN CADY T.B. 89 ROQUET CARANEL LAURIN T.B. 87 ROQUET ELSY HOWIE T.B. ROQUET GRAMMY LAURIN T.B. ROQUET ROLLEXIA ATLAS T.B. 87 ROQUET ROOSVELT DENISON T.B. ROQUET SEDUCTRICE BLUEPRINT T.B. 87 Ferme Transit 87 inc. CLEMARQUET STELLA BAMBAM T.B. NOELIDASE MOLLYNE BLUEPRINT T.B. Riloup Holstein inc. RILOUP ASHLAR AKAMI T.B. RILOUP ASHLAR MINA T.B.
HO
Lait Porc M.C. inc. et Ferme Marinale SENC MARINALE STERLING SOPHIA T.B. 86
HO
SAINT-GEORGES
HO
HO
SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc. HO LEHOUX BAXTER RYBEL EX LEHOUX LAREZ MALICIA EX LEHOUX FENOMENE EX 3E LEHOUX GOLDWYN FANTY EX 93 3E LEHOUX SEAGUAL France T.B. 1er veau LEHOUX WINDBROOK EMERAUDE T.B. 1er veau LEHOUX WINDBROOK SAPHIR T.B. 86 1er veau LEHOUX ARMSTEAD FIRST T.B. 87 LEHOUX BUCKSHOT FANTY T.B. 87 LEHOUX EXPLODE RIVIERA T.B. 87 LEHOUX MANOMAN RICKI T.B. 87 Ferme Duverger SENC HO BOULET INTRUDER VALERIE T.B. 87 HICKLEE GOLDWYN BAILEY T.B. Jean-René L’Heureux HO GEORGIQUE IOTA SKIMO T.B. 1er veau GEORGIQUE LEGEND SOURIRE T.B. GEORGIQUE SAMUELO SOLO T.B. 87 Lait Porc M.C. inc. HO EDITORIAL DENZEL ASANIA T.B. 86 EDITORIAL SPECIAL MARTHE T.B. VELTHUIS GOLDWYN COKE T.B.
Ferme Bertrand Boutin & Fils inc. HO BERGITTE TALENT PRIVILEGE EX 3E BERGITTE LAUTHORITY HISTORY T.B. 1er veau BERGITTE BOLIVIA COQUET T.B. 88 BERGITTE BOLIVIA COQUINE T.B. 87 BERGITTE GOLDWYN HOBBY T.B. BERGITTE MR BURNS SPRINT T.B. 86 BERGITTE SHOTTLE SKY T.B. BERGITTE SIRIUS HOPE T.B.
SAINT-HONORÉ-DE-SHENLEY Jacky Champagne NOBLESSE SAMMY BLISTER T.B.
HO
SAINT-JOSEPH Ferme Duclicher inc. DUCLICHER GOLDWYN CHARLENE EX 91 DUCLICHER BALTIMOR COLLINE T.B. DUCLICHER GOLDWYN SPECTRE T.B. 86. Ferme Patroy & Fils inc. PATROY BUCKEYE FLEUR T.B. 87 Ferme Royala inc. ROYALA ASHLAR RETIE T.B. ROYALA BUCKEYE CARLINE T.B. 87 ROYALA FROSTY MALIBU T.B. ROYALA TANDEM ALINE T.B.
HO
HO HO
SAINT-LUDGER Ferme Decel inc. DECEBE ARBOR LILAS T.B. 87 DECEBE TRINADAD TACHE T.B. 88
Une société de
HO
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
SAINTE-MARIE
SAINT-THÉOPHILE
Ferme L. Bisson & Fils inc. DUBOISE FROSTY TATALE T.B. Ferme Marijo inc. BEAUGILET FALCONRY JUPITER T.B. Ferme Noël Maheux & Fils inc. NOELIDASE STACY BLITZ EX 2E NOELIDASE GLANICA SHIRAZ T.B. 1er veau NOELIDASE MASKA JOCKEY T.B. 1er veau NOELIDASE SHANLCY LOU T.B. 1er veau NOELIDASE COCO LAVANGUARD T.B. 86 NOELIDASE COUCOU DOLMAN T.B. 86 NOELIDASE DESPATIE NESTLE T.B. NOELIDASE MANIFOLD ROSEE T.B. NOELIDASE MARACASS BUCKEYE T.B. NOELIDASE SPIRTE LIBBY T.B. NOELIDASE STIFLER DENZEL T.B. 86 Les Fermes Turmel inc. BEAUCOISE AROLENE ELLA EX 2E BEAUCOISE FIRST CLASS KATAR EX 3E BEAUCOISE FORTUNE NEVADA EX 3E BEAUCOISE NASTASIA EX 2E BEAUCOISE HILL ELENA T.B. 1er veau BEAUCOISE IOTA ROXETTE T.B. 1er veau BEAUCOISE SNOW PLANE T.B. 86 1er veau BEAUCOISE ALEXANDER KAMAY T.B. BEAUCOISE ASHLAR COMA T.B. BEAUCOISE AUTHORITY CHALY T.B. 88 BEAUCOISE BOGART SYLIE T.B. BEAUCOISE DUPLEX SOLE T.B. 87 BEAUCOISE FREDDIE CENDRIE T.B. BEAUCOISE JEEVES RITA T.B. BEAUCOISE LAREZ GIGI T.B. BEAUCOISE MAN O MAN CENTANE T.B. 88 BEAUCOISE MARKER CLARISSA T.B. BEAUCOISE ROUMARE RECITAL T.B. 88 BEAUCOISE RUBENS FATA T.B. 87 BEAUCOISE SANCHEZ LALA T.B. 86 BEAUCOISE SHOTTLE AZA T.B. BEAUCOISE XACOBEO SOLENE T.B.
HO
Ferme S.S. Kennebec SARTIGAN MR BURNS RINI RED T.B. 86
HO
SAINT-VICTOR
HO
Ferme Gronvic SENC GRONVIC FAVRE GOTHIK T.B. 86
Une société de
et
HO
CLUB BOIS-FRANCS LAURIERVILLE
HO
Ferme JC Martel SENC HOLSTEL BELINDA SHOTTLE T.B. HOLSTEL DIANA SHOTTLE T.B. 86 HOLSTEL ESTER DUNDEE T.B. Ferme Roland Caron inc. GAVIGNE BELL LHEROS EX 4E SAVARON SANCHEZ RIZZUTO T.B. 1er veau SAVARON BOLTON MARITZOU T.B. 87 SAVARON SHOTTLE BRAVATY T.B. 86
HO
HO
SAINT-FERDINAND Ferme Marnoit SENC MARNOIT ARBOR DELUGE T.B. MARNOIT EXPLODE MEGANE T.B. 88
HO
SAINTE-PRAXÈDE Ferme Remavie SENC REMAVIE ROTATION VERUS T.B. 86
HO
THETFORD-MINES Ferme D.M. Groleau inc. GROLOISE ASHLAR KATINE T.B. GROLOISE ASHLAR SOFINA T.B. 87
HO
BATISCAN Ferme Labissonnière BINIERE SHOCKER JOSEE T.B. 86
HO
CHAMPLAIN
HO
Ferme Gagnon et Fils inc. GAGEO GOLDWYN KATHIE EX GAGEO ALLEN LIVAL EX 2E GAGEO FORTUNE CATHIE T.B. 86 GAGEO GOLDWYN CECILE T.B. GAGEO LITTORAL ELLIE T.B. 87 GAGEO SAMUELO CANDY T.B. GAGEO TITANIC LYRA T.B. 86
Ferme Carveil et Fils inc. DELARIVE DOLMAN MISTIQUE EX DELARIVE SALTO ALERTE EX DELARIVE WINDOWS MISSY EX DELARIVE FBI VALLI T.B. DELARIVE RUGER MAZO T.B. DELARIVE WHATSUP PUCERON T.B. 88
HO
SAINTE-GENEVIÈVEDE-BATISCAN Ferme Genevoise inc. AGRIVENTE SEAVER LORETTA EX 91 2E GENEVOISE LEE NICE EX 4E PALOMA SAPHIRE REBELLE T.B.
HO
SAINT-LUC-DE-VINCENNES André Hamelin HAMA LITTORAL SYLVIANE EX 91 HAMA LYSTER GINE EX HAMA LHEROS SYLVIE EX 2E HAMA SAPHIRE CLARIE T.B. 1er veau DESLACS BUCKEYE LILAN T.B. 87 HAMA MANAGER CATHERINE T.B. 88 HAMA PAGEWIRE MELANIE T.B. HAMA SAMUELO ROLANDE T.B. MAXIMIN SAVALD DIXIE T.B. 87 WHISKEY RIVER CONTEND VELVET T.B. Ferme Norlou inc. NORLOU SAZOU SAMUELO T.B. 86 NORLOU TOTEM SALTO T.B. 88
HO
HO
SAINT-MAURICE
CLUB CHAMPLAINLAVIOLETTE
SAINTE-MARIE/ SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Noël Maheux et Fils inc. et Ferme Transit 87 inc. BEAUCOISE BOLTON EBENE T.B. 1er veau
PROULXVILLE HO
HO
Ferme Aux Tourtes (2005) inc. TOURTES AUPRAH MANIFOLD T.B. TOURTES SEPTEMBER MATHILDE T.B. Ferme Dunoré inc. DUNORE ASHLAR NELLE T.B. 86 DUNORE ASHLAR SUZAN T.B. Ferme Lainson 2002 inc. LAINSON ATLAS GERMAINE T.B. 88 LAINSON DALLY SANCHEZ T.B. LAINSON GOLDWYN ZAMBONI T.B. 87 LAINSON SHOTTLE AVEO T.B. Ferme R.T.R. Jalbert inc. RETHERO INFRAROUGE BLINGE EX DEUXRIVES SALTO ANDREA T.B. 86 RETHERO SKYFIRE LISKY T.B. 86
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HO
HO
HO
HO
AGRI-NOUVELLES 59
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
Ferme SSK7 inc. CORADIE ALLEN MILENIA EX 2E CORADIE BUCJEY MITAINE EX 2E CORADIE GOLDWYN MINET EX 3E CORADIE BUCKEYE JANE T.B. 86 CORADIE GABOR GAIOU T.B. 86 CORADIE SHOTTLE MOTTLE 1 T.B. Ferme Yerly inc. YERLY RAMPAGE CERISE EX RUPTAN BUCKEYE CENTA T.B. RUPTAN SAMUELO DIXI T.B. 86 Jacques Morin ROYALWATER CARISMA VELVET EX TWINROAD CHAMPION CHANTEL EX 2E JACLOS LOTO CARLA T.B. 1er veau VALLEYVILLE GOLDWYN NARDA T.B. 88
HO
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SAINT-TITE Ferme Stega inc. GHIRO ARMSTEAD LINA T.B. 87 STEGA RUDOLPH PIGONNE T.B.
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TROIS-RIVES Ferme Juneau & Fils SENC JUNEAU MADDY GOLDWYN EX 3E JUNEAU MILYANE BAMBAM T.B. 88 KAMLAKE FOLLY GOLDWYN T.B.
HO
CLUB DORCHESTER SAINT-BERNARD Ferme Léo Breton inc. JOLICAP TANJA GOLDWYN EX 3E LEOCEL GOLDWYN CHARLIE T.B. 88 LEOCEL SANCHEZ FLOX T.B.
60 AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
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SAINTE-HÉNÉDINE/ SAINT-ISIDORE Ferme Bourgival inc. et Ferme Lignette inc. BOURGIVAL GOLDWYN HONEY EX 91
HO
SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTT HO
SAINTE-CLAIRE
SAINT-STANISLAS Ferme Déry et Fils inc. DERY ROSE ROYCE READY EX DERY ALEXANDER DIVINITE T.B. DERY ATLAS LOLIA T.B. 88 DERY KNOWLEDGE ADA T.B. DERY SHOTTLE MISKA T.B. GERMEC LUNESSE LAURIN T.B. 86 Ferme Véréna SENC VERENA GOLDWYN AZURE T.B. 87.
Ferme Moremilk inc. MOREMILK GOLDWYN RAFFY EX LARIVIERE GISELE EX 91 2E MOREMILK GOLD FEVER T.B. 1er veau BERNAIS BAXTER PASSION T.B. 88 LEHOUX INTRUDER MACY T.B. LEHOUX SOCRATE COVY T.B. 87 MOREMILK BACK AFTERSHOCK T.B. Ferme St-Bernard inc. POUETTE DANCER JASMINE T.B. POUETTE GOLDWYN DINA T.B. POUETTE GOLDWYN SHOWDACE T.B. 87
Ferme G.M.R. SENC HO G M R LAUTHORITY CARLA T.B. 1er veau G M R MAMMOTH KOLSTA T.B. 1er veau G M R BOLTON LOISELIE T.B. 86 G M R DENISON LEWIS T.B. 87 JOLIBOIS LINA BAXTER T.B. Ferme Guymont inc. HO ROUTINA DRAKE LYSTER EX GUYMONT MAGNETISM ROSALIE T.B. 1er veau GUYMONT BLISS ANGE T.B. GUYMONT MICK TREVI T.B. 88 GUYMONT SHOTTLE KELSEY T.B. 86 GUYMONT THUNDER INDIANA T.B. 86 VIORIS GW LADINA T.B. 88
SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival inc. HO BOURGIVAL DRAKE ALBINA EX 3E GREJAC ERIKA LINJET EX 2E BOURGIVAL LAUTHORITY MALY T.B. 1er veau BOURGIVAL LAUTHORITY SHATE T.B. 1er veau BOURGIVAL ATLAS JUDY T.B. 86 BOURGIVAL ATLAS LAURIE T.B. BOURGIVAL BOLTON LAURIE T.B. 87 BOURGIVAL BOLTON WALLACE T.B. 88 BOURGIVAL JEEVES MURIEL T.B. BOURGIVAL SEPTEMBER MICHAELLE T.B. 86 Ferme Marican inc. HO MARICAN WINDBROOK STARA T.B. 1er veau MARICAN ASHLAR LORIE T.B. 87
Ferme Bourgival inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc. BOURGIVAL D SHEILY LEADER T.B. 88 BOURGIVAL D SHALA SOCRATES T.B. 87
HO
SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc. HO EXTONDALE GOLDBURST HARRIETTE EX BUDJON-JK-I DUNDEE ENDLESS EX 3E CRASDALE DUNDEE NAOMI EX 2E KNONAUDALE ALBERT EMILY EX 4E LIMBRA DUNDEE REFLECTION EX 92 3E BELLTON SEAVER BOFFY T.B. 86 1er veau EXTONDALE FEVER IRENE T.B. 1er veau LINDENRIGHT BELLTON MYTH T.B. 1er veau BERNADALE JASPER SCOOTER T.B. 87 BIRKENTREE S J EVETTE T.B. 87 BROOKVILLA GOLDWYN AMBER T.B. 88 Ferme Irlande inc. HO CREPUSCULE MILKSTAR 16 T.B. Ferme Lignette inc. HO BERGEVERTE MODEST JACKIE EX 92 2E LIGNETTE BIGSTONE TSUNAMI T.B. 86 1er veau LIGNETTE BONAIR GINETTE T.B. 86 LIGNETTE STING MYSTIC T.B. 86 Ferme Luck Privé inc. HO PRIVE FINAL CUT SALINE EX PRIVE ALEXANDER MOLY T.B. PRIVE BOLTON CASH T.B. 88 PRIVE CARRIBEAN VELLIE T.B. PRIVE FRONTRUNNER VALERIE T.B. PRIVE GOLDWIN LUXE T.B. 87 PRIVE RE DESING ORACHE T.B. 86 PRIVE RE DESING VERA T.B. 88 PRIVE STORMATIC FONTANA T.B. 86 PRIVE TRIBUTE SOLENA T.B. 88 Ferme Pelchat Holstein inc. HO ROYLIER FEVER KAM T.B. 1er veau PELCHAT PAGEWIRE WENDY T.B. 87
Une société de
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
Ferme Pieriane enr. HO NAULY RAMPAGE WILKIE T.B. 87 SOVIC AVIS SUSON T.B. 87 SOVIC MANAGER ADELAIDE T.B. SOVIC SAMUELO GALANTE T.B. SOVIC WHY NOT UTOMOBILE T.B. Ferme Rosaire Blais & Fils inc. HO ROSBLAIS JORDAN DIRA T.B. 1er veau ROSBLAIS SID RACKEL T.B. 1er veau ROSBLAIS WINDBROOK ROUTHIE T.B. 1er veau ROSBLAIS BOLTON VALERY T.B. 86 ROSBLAIS DRAKE ANIKE T.B. ROSBLAIS GOLDWYN RUTHYNE T.B. 87 ROSBLAIS SHOTTLE GIBOU T.B. ROSBLAIS SHOTTLE TESKA T.B. 87 ROSBLAIS SHOTTLE TORNADE T.B. Jacques Roy HO QUECY SEPTEMBER ABI EX 3E QUECY REDLINER MILA T.B. QUECY REDMAN DANA T.B. 86 QUECY REDMAN MIMI T.B. QUECY REDMAN MIRED T.B. QUECY REDMAN SONIELLE T.B. 87 QUECY SAMUELO AMINA T.B. QUECY SEPTEMBER CELIA T.B. 86 QUECY SEPTEMBER CIARA T.B. 88
SAINT-MALACHIE Ferme Harosem inc. HAROSEM CAPORAL KARO T.B. HAROSEM MARION FAY T.B.
HO
SAINTE-MARGUERITE Ferme Bofran inc. HO BOFRAN ALEXANDER FAVORIE T.B. 1er veau BOFRAN DORCY RICKY T.B. 86 1er veau BOFRAN WINDBROOK GINA T.B. 1er veau STEPIDO TRUMP TEASE T.B. 1er veau BOFRAN GOLDWYN LYDIA T.B. 86 BOFRAN LOUISVILLE FAVEUR T.B. BOFRAN SHOTTLE FANNY T.B. 86 BOFRAN STERLING FLEURY T.B.
SAINT-ODILON Ferme Carhol SENC CARHOL AFTERSHOCK NATACHA T.B. 88 CARHOL SELAYO NABEL RED T.B. CARHOL WISONSIN RED LUCIE T.B. 87 KOOPYCREST REGIMENT MELODIE T.B.
Une société de
et
HO
Ferme Claude Maheux SENC HO GOLDEN-BAY ALEXANDER MILKER T.B. SARTIGAN BWM LEADER SONATA T.B. 86 Ferme Franguimel inc. HO FRANGUIMEL EVERYDAY CRUNCHIE T.B. 86 1er veau FRANGUIMEL BALTIMOR CHANEL T.B. FRANGUIMEL BELDON KIMBERLY T.B. 87 FRANGUIMEL SHOTTLE KONSTA T.B. FRANGUIMEL WHY NOT DEBBIE T.B. 88 ROYAULA LIGHTNING PINKY T.B. Ferme Jateau inc. HO COMESTAR LAUSINETTE T.B. 88 JATEAU ASHLAR CINDY T.B. 88
SCOTT Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HO DELEPINETTE RITOUNE BAXTER EX DELEPINETTE RYZA GOLDWYN EX BOURGIVAL LAUTHORITY SHATE T.B. 1er veau DELEPINETTE KAT JORDAN T.B. 1er veau DELEPINETTE SATCHY FLOYD T.B. 86 1er veau DELEPINETTE SHANY FEVER T.B. 1er veau DELEPINETTE SHANY GOLDWYN T.B. 1er veau DELEPINETTE ALICIA DAMION T.B. 87 DELEPINETTE DANNYA JASPER T.B. 88 DELEPINETTE GREBY GOLDWYN T.B. 88 DELEPINETTE KAMY MCCORMICK T.B. DELEPINETTE MARIANNE SHOTTLE T.B. 86 DELEPINETTE RYZY MILLION T.B. Ferme Cléoli inc. HO CLEOLI INSTINCT AVIDAINNE EX CLEOLI GOLDWYN OCTAVIENNE EX 4E CLEOLI GOLDWYN ZENALLE EX 3E CLEOLI FEVER LOUDYTE T.B. 1er veau CLEOLI MORTY RELANNE T.B. 86 CLEOLI SHOTTLE ROSINE T.B. CLEOLI SHOTTLE ROSITA T.B. 86 CLEOLI STALLION CIGALINE T.B. Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Cléoli inc. HO DELEPINETTE TILOU MAGNETISM T.B. 86 1er veau
SCOTT/SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Bourgival inc. HO DELEPINETTE MAGNET TILOUETTE T.B. 1er veau DELEPINETTE OMAN OMAN JANE T.B. 86 DELEPINETTE SHEINY JEEVES T.B. 86
SCOTT/SAINT-ISIDORE Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Lignette inc. HO DELEPINETTE JUDYA GERARD T.B. 1er veau Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Benoit L’Heureux HO DELEPINETTE ALLZY BOLTON T.B. 86 1er veau DELEPINETTE ALLYVA SHOTTLE T.B. 86
CLUB LÉVIS-BELLECHASSE ARMAGH Ferme de mon Rêve inc. HO DESLACS ROY JESSY EX 2E LOUISELLE MAN O MAN EVENDO T.B. 86 1er veau DEMONREVE GOLDWYN VIRGINIE T.B. HARDY ATTIC VANESSA T.B.
BOISCHATEL Ferme Chatel SENC BELHORIZON EL NINO GOLDWYN T.B. CHATEL DOUDOUNE TRIBUTE T.B. CHATEL NADINE MITEY T.B. CHATEL NEIGE ASHLAR T.B.
HO
HONFLEUR Ferme Berthely inc. HO BERTHELY ALEXANDER JUSTE EX 92 BERTHELY BLITZ JENY QUALITY EX 2E BERTHELY FBI JENY JUSTICE EX 3E BERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY EX 2E BERTHELY JORDAN JUSTIKA T.B. 1er veau BERTHELY JORDAN SUPERSTAR T.B. 1er veau BERTHELY LAUTHORITY LIETTA T.B. 1er veau BERTHELY WINDBROOK KOVERCHARGE T.B. 1er veau BERTHELY BAXTER DAME T.B. 88 BERTHELY MILLION JUMP T.B. 87 BERTHELY MILLION JUSTINNE T.B. BERTHELY DUSK FANTASIA T.B. Ferme Denis Marceau & Fils SENC HO DELACROIX LIGHTNING ECLIPSE T.B.
Avril 2014
AGRI-NOUVELLES
61
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
Ferme Dokyane enr. HO DOKYANE F B I MAJESTY EX 2E DOKYANE IGNITER ELISA EX 93 4E DOKYANE SCHRED EMMA EX 4E DOKYANE BIG TIME LYRIC T.B. 1er veau DOKYANE GABOR ELEONOR T.B. DOKYANE ITAK ERMIONE T.B. DOKYANE LINUS CHUCKY T.B. 86 Ferme Loasis enr. HO LOASIS GOLDWYN TIFFANCY EX LOASIS SID ELITE T.B. 1er veau MAIMICO JORDAN PATSY T.B. 1er veau LOASIS HOWIE LESTEREL T.B. 86 LOASIS JEEVES PAMELA T.B. LOASIS STALLION BRIDE T.B. LOASIS TALENT VIRPAKE T.B. 87 Ferme M.B. Marronniers inc. HO MARRONNIERS R DESIGN ASHLEE T.B. MARRONNIERS SHOTTLE LIZZA T.B. MARRONNIERS SHOTTLE LIZZAMARIE T.B. 87 PIERSTEIN BAXTER LYVIA T.B.
HONFLEUR/SAINT-GERVAIS Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. BERTHELY SHOTTLE LUNA T.B. 88 VERJATIN B MILLION LYDIA T.B. 88 VERJATIN B SHOTTLE LYNNE T.B. 87
HO
SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré JEANSOPHY BRONCO AMELY T.B. JEANSOPHY COLBY NOELLE T.B. JEANSOPHY TARMAC DELPHIE T.B. WOLTRIPP BLITZ CHERI T.B. 88
HO
SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS
Ferme Dufleuve G.V.A. Prémont inc. HO DUFLEUVE RIVALE SEPTEMBER EX 2E DUFLEUVE ROSANA ATWOOD T.B. 1er veau DUFLEUVE IDEALE CLAY T.B. 86 DUFLEUVE ROSANA MR BURNS T.B.
SAINT-GERVAIS Ferme Brasselin inc. ASSEL DAMION ROXANNA T.B. Ferme Guimo inc. GUIMO SHOTTLE RUBELLA EX Ferme Poliquin inc. POLIQUIN DOLMAN ALANIS T.B. POLIQUIN MILKSTAR BELLAY T.B. POLIQUIN SAMUELO ADELLE T.B. POLIQUIN SHOTTLE BLANCHE T.B. Ferme Ruel & Fils inc. DESRUEL LOCKPORT LIANE T.B. 87 DESRUEL PROMO MAROIS T.B. 86 MARTALU STORMATIC LARIE T.B. REYNOLD REDROCK TAGICO T.B. Ferme Lubil SENC LUBIL BRAXTON DALIA T.B. 1er veau VERJATIN BRAXTON CINTHIA T.B. 1er veau LUBIL DOLMAN CHRISTALL T.B. Ferme Roni Dion enr. RONIDION AGRESSIVE ANTOINETTE T.B. RONIDION TITAN SATY T.B. 86 SAMIDO SPIRTE KATOU T.B.
HO HO HO
HO
HO
HO
SAINT-HENRI
SAINT-ÉTIENNE Ferme Gaétan Routhier DUSOLEIL ACADEMY JUJU T.B. 1er veau DUSOLEIL DOLMAN ELOISE T.B. 87 DUSOLEIL SHOTTLE TRACY T.B.
SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANS
HO
Ferme Bujolait HO BUJOLAIT IMAGE SIMPLE EX 92 2E BUJOLAIT RAINFALL ANNA T.B. 86 Martine Maheu et Gilles Drouin HO HENRICOIS REDESIGN TICTAC T.B. HENRICOIS SANCHEZ SNOW T.B. HENRICOIS SHOTTLE MISS OXANNA T.B. 87
SAINT-JEAN-CHRYSOSTÔME Ferme Jolichutes SENC JOLICHUTES LION HEMI T.B.
62 AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
HO
Ferme Belhorizon inc. HO BELHORIZON ETINCELLE TALENT EX 2E BELHORIZON MAGMA JORDAN T.B. 1er veau BELHORIZON RAMONE TOPNOTCH T.B. 86 BELHORIZON ROYALE XACOBEO T.B. 86 BELHORIZON SHOOTER BOLTON T.B. 87 Ferme du Mitan enr. HO MITAN ROY FANTAISIE T.B. PETITSPRES GAMIE SAM T.B. Ferme J.C. Pouliot SENC HO GENDERELLE ANSEL BARBARA T.B. PIERSTEIN DUNDEE NANY T.B.
SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc. HO DUHIBOU SANCHEZ ARIANE EX 91 DUHIBOU SHOTTLE MILK EX DUHIBOU FORTUNE COQUELUCHE EX 2E DUHIBOU BRAXTON PATATA T.B. 1er veau DUHIBOU GOLDWYN FLACO T.B. 1er veau DUHIBOU LAUTHORITY MARISE T.B. 1er veau DUHIBOU GLEN BABOUCHE T.B. 87 DUHIBOU GLEN MELLY T.B. 87 DUHIBOU LOU COQUETTE T.B. 86 DUHIBOU MR SAM FLORY T.B. 86 VERSPEEK GOLDWYN TIFFANY T.B.
SAINT-LAZARE Ferme Berlumil inc. BERLUMIL DIAGO CORA T.B. 87 BERLUMIL RUGER SUZON T.B. Ferme Larochelle SENC LAROCHELLE AFTERSHOCK CARLY T.B. LAROCHELLE LOYAL CHARLIE T.B. 86 LAROCHELLE MINISTER LINSAY T.B. LAROCHELLE THROTTLE ERIKA T.B. 87
HO
HO
SAINT-MICHEL Ferme A.J. Blais inc. JIMBERT BRETT ALI T.B. 1er veau COMESTAR LAUSINAK ATTICUS T.B. JIMBERT ARISTOTLE LOLANY T.B. 86
HO
SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc. GOELAND FROSTY PEGGIE T.B. GOELAND WHY NOT BÉA T.B.
Une société de
HO
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
SAINT-VALLIER
L’ISLET
Ferme Fleuviale 2000 inc. HO FLEUVIAL GARRETT LEXQUISE T.B. FLEUVIAL WAGER SOLEIL T.B. Ferme Gosselin et Parent SENC HO MARYCLERC B JORDAN BRIGITTE T.B. 86 1er veau AROLENE LITTORAL ANDREA T.B. 86 LAITFIKASE SAM NOEMIE T.B. 88 LIMBRA WALK AWAY CHOICE T.B. 86 VRIESDALE ATTICUS PISTACHIO T.B. 88
Ferme La Tortue inc. EDITAL SID BERIKA T.B. 86 1er veau EDITAL BIG BILL BELIKA T.B. 87 EDITAL MR BURNS MATINEE T.B. 87 TORTUE SANTIAGO SAUVEE T.B.
CLUB LOTBINIÈRE SAINT-AGAPIT Ferme des Crêtes SENC AY DES CRÊTES YCALLEUSE-ET T.B. 86 1er veau DES CRÊTES XIOUCE T.B. 87 DES CRÊTES XELLEUSE-ET T.B. DES CRÊTES XUNUCETTE T.B.
CLUB MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA KAMOURASKA Ferme Gagnon Kamouraska inc. EMBARRAS STALLION MAJA T.B. 1er veau EMBARRAS DOLMAN VERNA T.B. 86 EMBARRAS FRONTRUNNER THIA T.B.
HO
Une société de
et
RIVIÈRE-OUELLE Ferme Belfau inc. HO HOLSNIC TALENT MARILOU EX 3E BELFAU JORDAN MARIE T.B. 1er veau BELFAU BOLTON VERO T.B. Ferme Gilles Landry inc. HO BRACKLEYFARM TALENT RIANNE EX 91 2E BONCHAMP ARROW ROYAL T.B. 1er veau LARIKA BOLTON CHANTEL T.B. 86 1er veau PARILE SEAVER SUBLIME T.B. 1er veau ROYLIER BAXTER VERONIA T.B. 86 1er veau BERGITTE WILDMAN MERVEILLE T.B. LARIKA FORTUNE VOLTIGIA T.B. 86 LARIKA GOLDWYN SPIRIT T.B. 87 LARIKA JASPER FLAKIE T.B. LARIKA SHOTTLE CALLAS T.B. LARIKA STALLION COCO T.B. LARIKA WHATS UP SONY T.B.
SAINT-ALEXANDRE
LA POCATIÈRE Ferme Bard inc. BARD JORDAN JOELLIE T.B. 1er veau BARD JORDAN JOLLIANE T.B. 86 1er veau BARD ARDEN SHELL T.B. BARD ARDEN SHELLO T.B. BARD FORTUNE MANNY T.B. 87 BARD MR SAM TRACYLLE T.B. 88 BARD RACER SAVARIE T.B. 87 QUALITY DESIGN FLAME T.B. Ferme Dubenoit DUBENOIT DEMPSEY SOFIA T.B. 1er veau DUBENOIT EVOLVE SPEED T.B. 86 1er veau DUBENOIT HILL ALICE T.B. 1er veau DUBENOIT BAXTER LIVELY T.B. 87 DUBENOIT LAURIN SUPERSTAR T.B. 86 DUBENOIT OUTBOUND SPICE T.B. 86 DUBENOIT OUTBOUND SPIN T.B. DUBENOIT SHOTTLE CITY T.B. 88
SAINTE-HÉLÈNE HO
HO
Ferme Claudie 2006 inc. CLAUDIE SHIRAZ MATHILDE T.B.
HO
SAINT-ANDRÉ Ferme Ricet inc. RICET DUME ANGELIE T.B. 86 RICET DUME SANDY T.B. 87 RICET DUNDEE PAUMA T.B. 87 RICET FORTUNE PATTY T.B.
HO
SAINT-DENIS HO
Ferme Garau inc. HO BELFAU STEADY CARIE T.B. 1er veau BOULET COVENTRY STARBRITE T.B. 1er veau BOULET BADGER MARIEVE T.B. BOULET STALLION BLONDINETTE T.B.
SAINT-DENIS/SAINT-PIERREDE-LA-RIVIÈVE-DU-SUD Ferme Garau inc. et Ferme Boulet inc. HO BOULET LAUTHORITY CATHLEENA T.B. 86 1er veau
Ferme J.P. Laplante et Fils inc. HO VENNE DOUGLAS CINQ SENS T.B. Ferme Vert D’or inc. HO VERTDOR CARISMA ALBANIE EX 2E VERTDOR GOLDWYN WINNIE T.B. 1er veau VERTDOR JORDAN DANIA T.B. 86 1er veau VERTDOR MAGNETISM KARINE T.B. 86 1er veau VERTDOR WINDBROOK CLASSIC T.B. 1er veau VERTDOR WINDBROOK CONNIE T.B. 1er veau VERTDOR BAXTER LOLA T.B. 86 VERTDOR GOLDWYN ROMANCE T.B. 86 VERTDOR OUTBOUND ARAMY T.B. 87
SAINTE-LOUISE Ferme Marnipel enr. HO DES HAUTS PRES SPARROW GRUBULE T.B. MARNIPEL SAMUELO KITA T.B. 86 MARNIPEL STALLION JACUZI T.B. 86
SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir HO BONPLAISIR SEAVER KABOUL T.B. 1er veau
SAINT-MARCEL/ CAP-SAINT-IGNACE Ferme Bon Plaisir et Ferme Jolicap inc. BONPLAISIR ARBOR MARION T.B.
HO
SAINT-PASCAL Ferme Almarella enr. HO EDITAL JASPER ROSINA EX 3E EDITAL FEVER JANELLE T.B. 1er veau EDITAL BOLIVIA ROSE ALMA T.B. 86 EDITAL GOLDWYN MARYGOLD T.B. 87 EDITAL MR BURNS RAFFIA T.B. EDITAL PICOLO ROSELYNE T.B. 86 EDITAL SAMUELO RELIQUE T.B. Ferme Dulet inc. HO DULET JAYZ DIVA EX 92 DULET STORMATIC ANNA EX 3E SILVER-SHADE SEPT S BRITISH EX 2E DULET GERARD LEAPOLE T.B. 86 1er veau DULET HILL KIMI T.B. 86 1er veau DULET JORDAN ISRA 3 T.B. 1er veau DULET METEOR KIM 1 T.B. 1er veau DULET METEOR KIM 3 T.B. 87 1er veau GOLDENFLO FEVER JAGUAR T.B. 87 1er veau DULET ARMSTEAD BOOM T.B. 86
Avril 2014
AGRI-NOUVELLES 63
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI Ferme Val Brillant VAL BRILLANT BECKY SANCHEZ T.B. 89 VAL BRILLANT JASPER AMBER T.B. 87 VAL BRILLANT ROSEL DOLMAN T.B. 86 VAL BRILLANT SEPTEMBER ANGY T.B.
HO
SAINT-PIERRE-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc. FISCOLAIT F B I SATINE T.B. FISCOLAIT FRONTRUNNER NANCY T.B. FISCOLAIT SHAQUILLE VANILLE T.B. FISCOLAIT SHOTGUN FANA T.B. 88 FISCOLAIT SHOTGUN LISAMAREE T.B. 87 FLOYDHOLM MODEST ELLY T.B. 88 Ferme Martinale inc. BONCHAMP GOLDWYN PLANET EX 2E MARTINALE SEPTEMBER SULLYA EX 3E MARTINALE SID DALINDA T.B. 1er veau EASTSIDE LEWISDALE GENEVA T.B. 88 MARTINALE BOLIVIA INOUI T.B. 87 MARTINALE GOLDWYN ISA T.B. 88 MARTINALE MODEST ROSANYA T.B. PIERSTEIN JASPER BEAUTY T.B. 87
HO
HO
SAINT-ROCH-DES-AULNAIES Ferme Elmoral inc. ELMORAL LANDER EDDA T.B. 86 R-E-W DORCY CANDY-ET T.B.
HO
CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ Ferme Jacobs inc. HO BLONDIN GOLDWYN GOLDEN EX 92 JACOBS GOLDWYN BADIA EX 91 JACOBS GOLDWYN BUCKL UP EX 91 JACOBS PRONTO BIANCE EX JACOBS SHOTTLE ELANA EX JACOBS GOLDWYN BE EX 2E JACOBS GOLDWYN NITORA EX 3E JACOBS PRIMETIME TATOU EX 4E BUDJON-VAIL DOMINIQUE-ET T.B. 87 1er veau JACOBS ALEXANDER BLACKY T.B. 87 1er veau JACOBS BRAXTON BLEDO T.B. 1er veau JACOBS FEVER BARAK T.B. 1er veau JACOBS FEVER CAEL T.B. 1er veau JACOBS FEVER HOYO T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN BETHALY T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN LAVARY T.B. 1er veau 64 AGRI-NOUVELLES
Avril 2014
JACOBS JORDAN BABE T.B. 1er veau JACOBS JORDAN LINA T.B. 86 1er veau JACOBS JORDAN VENISE T.B. 1er veau JACOBS SEAVER REALITY T.B. 1er veau WINTERBAY GOLDWYN DIVA T.B. 86 1er veau DESNETTE CAMELIA ATWOOD T.B. JACOBS ATWOOD VALSIO T.B. JACOBS DUPLEX ANNEDA T.B. 88 JACOBS GOLDWYN BERLY T.B. 87 JACOBS JASPER ABLA T.B. 87 JACOBS JASPER GENY T.B. 86 JACOBS JASPER LYS T.B. 88 JACOBS KNOWLEDGE ANATI T.B. 86 JACOBS KNOWLEDGE ATTABOY T.B. JACOBS SANCHEZ DICE T.B. JACOBS SANCHEZ HALT T.B. 89 LEHOUX GOLDWYN FANTAISY T.B. 86 Ty-D Holstein inc. HO VINDRIGUE DAIRY DAWSON T.B. 86 1er veau BEVO GOLDWYN IMPERA T.B. 87 DONY NINA SAMUELO T.B. 87 ETEL MATHILDE GOLDWYN T.B. 86 JACOBS SANCHEZ JOLIANNE T.B. 86 MORSAN GOLDEN IDEM T.B. 87 TIPITRE GOLDWYN ROSA T.B. 86 TY-D ATWOOD FRIGG T.B. 86 VICLANE ROSS RINGER T.B. 86 VINDRIGUE VACHALE GIVENCHY T.B. Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holstein inc. HO JACOBS SID MIKA T.B. 87 1er veau JACOBS DRAKE JELLY T.B. 88 JACOBS GOLDWYN JACKY T.B. 88 JACOBS SANCHEZ MISS T.B.
DESCHAMBAULT Ferme l’Estran SENC ESTRAN GANNON XYLOFUN T.B. 86 ESTRAN LEGACY WARRIOR T.B. 86 ESTRAN CAVALIA WONDER T.B. 86
JE
Ferme Floroma inc. HO FLOROMA DRAKE FLORINA EX FLOROMA ALLEN BEATRICE EX 6E FLOROMA BUCKEYE BABY EX 2E FLOROMA DRAKE BUICK EX 2E FLOROMA ESCAPE NAVA T.B. 1er veau FLOROMA SANCHEZ MELANE T.B. 1er veau FLOROMA SHOTBOLT ABYE T.B. 1er veau FLOROMA BAXTER LISANE T.B. 88 FLOROMA BUNKER BENJAMINE T.B. FLOROMA CONNECTION MISSY T.B. 88 FLOROMA CUST BARBEL T.B. FLOROMA DRAKE MADINA T.B. 88 FLOROMA LOU ROSALIE T.B. FLOROMA MANOLO MAXOU T.B. FLOROMA MAXLIFE BRUME T.B. 87 FLOROMA MODERN KELLY T.B. FLOROMA SHOTTLE FAY T.B. 88 FLOROMA SUPER BONAVENTURE T.B. FLOROMA VOLT MARETTE T.B. Ferme Gillo HO GILLO DLOMAN LILI T.B. Ferme Rivière Portneuf SENC HO RIVIERE PORTNEUF SHOTGUN ASTRO T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF DOLMAN LIANDA T.B. 88 RIVIERE PORTNEUF DUPLEX ROCKET T.B. 88 RIVIERE PORTNEUF KNOWLEDGE MAO T.B. Ferme Vézina et Fiset (1990) SENC HO SUZY MR BURNS CAFINE T.B. 86 Ferme Mario Beaupré HO BOPRE BONAIR BIBI T.B.
SAINT-ALBAN Ferme Reine des Prés SENC RAUKI ELANTRA OUTSIDE T.B. 88 RUPTAN KIRSCHE STORM T.B. 87
HO
SAINT-AUGUSTINDE-DESMAURES
NEUVILLE Ferme Jurica SENC JURICA JERRICK BESTY T.B. 1er veau JURICA BUCKEYE MARGO T.B. JURICA GOLDWYN MARIKA T.B. 86
PONT-ROUGE
HO
Ferme Laurelou inc. LAURELOU ASHLEY ASHLAR T.B. LAURELOU ROQUETTE LALOI T.B. Ferme Majestein inc. PETITCOU SEAVER LIFE T.B. 1er veau
Une société de
HO
HO
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014)
Ferme Racette inc. HO DONY KARELLA SAMUELO EX 2E MYSTIQUE GOLDWYN MACITA EX 2E LINDENRIGHT JORDAN REVELATION T.B. 86 1er veau CRAGGAN AFTERSHOCK REBA T.B. FLEUVE BRAMA GOLDWYN T.B. 88 FLEUVE BRAZILIA DENISON T.B. SEJOUR ASHLAR LYZY T.B.
SAINT-BASILE Ferme Basianne inc. HO BASIANNE BALBOA STALLION T.B. 1er veau BASIANNE MAGGIE TALENT T.B. 88 BASIANNE PERINE OUTBOUND T.B. Ferme Roger Bédard et Fils inc. HO GERRO BUCKEYE CAPUCINE T.B. GERRO DOLMAN AURORE T.B. 87 GERRO GOLDWYN BESS T.B. 86 GERRO GOLDWYN GALAXIE T.B. 88 GERRO GOLDWYN LALOU T.B. 88 GERRO JASPER DOROTHY T.B. 87
SAINTE-CHRISTINE Ferme Marny SENC DESLACS FINALCUT SANDRILLON T.B.
HO
SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES Ferme Géno inc. HO GENO BOLTON MAI EX GENO GOLDWYN MIAMI EX GENO BOLTON NINNA EX 2E GENO CHAMPION VANELLA EX 3E LESPERRON MR SAM ANALIBY EX 2E GENO BRETT BRISE T.B. 1er veau GENO JORDAN ULTRA T.B. 86 1er veau GENO SID BOTOX T.B. 1er veau WEEKS AN UDDER SANCHEZ ALEXA T.B. 1er veau BEVO BOLTON KIT T.B. 86 GENO GOLDWYN MANIA T.B. GENO GOLDWYN TINA T.B. 87 GENO JASPER WITH T.B. 88 GENO SHOTTLE LILI ANN T.B. 89 GENO SHOTTLE LUNA T.B. 86 GENO SHOTTLE SISSI T.B. 88 GENO STALLION FEE T.B. LEWISDALE SPRITE LIZ T.B. 88 PHMC LATEX 2046 T.B. 86
Une société de
et
SAINT-MARC-DESCARRIÈRES/SAINT-MAURICE Ferme Géno inc. et Ferme Galor enr. GALOR BRONCO BLUEBERRY T.B. 87
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SAINT-RAYMOND Ferme Eggen POULAIT INTACT ROXY T.B. POULAIT SHAQUILLE CLOE T.B. 88 Ferme Olistein inc. OLISTEIN MANAGER CORA EX 3E OLISTEIN FBI SAMMY T.B.
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BAIE-SAINT-PAUL Ferme du Gouffre SENC HO DUGOUFFRE BONAIR RUBIS EX DUGOUFFRE BOLTON MARIBEL T.B. DUGOUFFRE GOLDWYN FRIPOUILLE T.B. 87 DUGOUFFRE SHOTTLE REBEKA T.B. Ferme Pérou inc. HO RELAIS PRECILIA FROSTY EX 2E
LA MALBAIE
SAINT-THURIBE Ferme Gilvano inc. GARNO GAZOUILLE BUCKEYE T.B. GARNO GINETTE CUTLER T.B. 87 Ferme Mapier enr. JIPPY BLISTER JASMINE T.B. JIPPY SAPHIRE SANDRA T.B. 86 Ferme Paulémie inc. BURN WILDMAN VICTORIA T.B. Ferme Valdo inc. VALDO ADEN RAPTURE EX 91 VALDO MOUSSELINE BOLIVIA T.B. VALDO SUCETTE T.B. 86
CLUB SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN
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Ferme M.G. enr. FERRE GOLDWYN SELENE T.B. JERMAR WHYNOT PUCE T.B.
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LES ÉBOULEMENTS HO
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SAINT-UBALDE Ferme Bureau inc. HO BUREAU CHORAL PUCE T.B. Ferme Lavallière & Fils SENC HO GULLIVER ASHLAR NOELLA T.B. 87 Ferme Lukange AY LUKANGE PACIFIQUE BONETTE T.B. 88 LUKANGE POKER KOYO T.B. 88 LUKANGE TRON CORNEILLE T.B. LUKANGE POTTER POTTY T.B. Ferme Nelson Rochon et Fils inc. HO GAYLSON ATLAS MAMA EX GAYLSON INQUIRER LINDIE EX GAYLSON INQUIRER LINDA EX 2E GAYLSON LAUTHORITY HALI T.B. 86 1er veau GAYLSON SANCHEZ SANSAS T.B. 86 1er veau GAYLSON ANDREW JASI T.B. GAYLSON LAURIN PAKI T.B. 86 GAYLSON SANCHEZ MADO T.B. GAYLSON TALENT JAROSIE T.B. 87 GAYLSON TOM TARA T.B. 88
Ferme Déliska DELISKA KIMY LHEROS EX 4E DELISKA ABAY PROMOTION T.B. 88 DELISKA KALY JEEVES T.B. Ferme Girard et Fils SENC JACOBS GOLDWYN BEATTY T.B. Ferme Seva inc. SEVA DENZEL RIZOTTO T.B. SEVA FROSTY REINE T.B. 87
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LES ÉBOULEMENTS/ SAINT-GEORGES Ferme Déliska et Ferme J.P. Poulin et Fils inc. JEANLU ONWARD GLAMY T.B.
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CLUB SAINT-MAURICEMASKINONGÉ NOTRE-DAMEDU-MONT-CARMEL Ferme Denis et Sylvie Richard SENC DESCHENAUX SAMUELO LOUISE EX DESCHENAUX DEREK SOLANGES T.B. 86
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CLUB SHERBROOKE COOKSHIRE Havane Holstein HAVANE B G BABYLONE T.B. 87 HAVANE F B I OREGON T.B. 88
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SECTION LACTECH
« Travailler dur, c’est mon quotidien. » C’est ce que nous faisons qui vous aide à améliorer la rentabilité à la ferme.
1 877 553 0779 | InfoQuebec@alltech.com Alltech.com/Canada
AlltechPassionElevage
@Alltech
SOLUTIONS DES JEUX Solution de l’énigme :
L’homme mange des oeufs de cannes, de cailles, d’autruches, etc.
Solution de la phrase-mystère cachée : Viande de brousse
Solution des 7 erreurs :
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Solution du sudoku : 5
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*Le retour sur investissement de 0 à 200 jours est basé sur le prix moyen du lait et des composantes en Ontario de septembre 2011 à août 2012 ainsi que sur le prix moyen du lait et des composantes au Québec d’août à juillet 2012. Les revenus et le retour sur investissement varieront selon le prix payé pour les matières grasses, les protéines et les SNG ainsi que le coût d’alimentation avec VIVALTO .