VOLUME 22 NUMÉRO 3 JUILLET 2013 • www.agri-marche.com • Numéro de la convention Poste-publication 41127559
Agri-Nouvelles
Le SIAM
se dote d’un nouvel instrument d’analyse
Le souci de la qualité jusqu’au produit fini
+
Chronique grains :
DOSSIER :
LA GESTION DE L’AZOTE DANS VOS CHAMPS : UN SURVOL
Le marché des grains bousculé… Quelle sera la prochaine annonce?
IngelvacMD PRRS
Ingelvac MycoFLEXMD
EnterisolMD Ileitis
Ingelvac
IngelvacMD 3FLEXMC
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L’équipe des vaccins porcins
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© 2013 Boehringer Ingelheim Vetmedica Inc. Enterisol Ileitis, Ingelvac CircoFLEX, Ingelvac MycoFLEX, Ingelvac PRRS MLV, Ingelvac PRRS ATP et Ingelvac 3FLEX sont des marques déposées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.
TOURNOI
de golf annuel
Sommaire
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5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 Chronique environnement 10 Chronique ressources humaines 1 1 Les araignées, bien utiles mais… 1 2 Agri-Marché appuie l’initiative
L’agriculture, plus que jamais 14 Remise des bourses 1 5 La page des jeux PORC 17 Midwest Meeting de l’ASAS
20 Vous avez dit traitements thermiques du soya 22 Chronique du SIAM 25 La durabilité : élément clé de l’optimisation
de la durée de vie productive des truies
28 REPORTAGE FERME PIERRE DIONNE inc.
30 32 34
VOLAILLE Le souci de la qualité jusqu’au produit fini Chaleurs accablantes, quoi faire? Gérer efficacement le programme alimentaire
22
SECTION LACTECH 37 Le potassium pour les vaches en lactation 38 Visite de fermes, casino et Sénateurs! 42 Le Courrier à Ti-Mé 43 Les bienfaits économiques de l’amélioration du confort 45 Ferme MB Marronniers inc. 46 REPORTAGE LES ÉLEVAGES CABEROY inc. 48 REPORTAGE FERME DE LA PLAINE HOLSTEIN inc. 50 Portes ouvertes Ferme Rivière Portneuf 51 Après-midi d’étable chez Ferme Fleuviale 52 Journée Mini-Club Lactech 53 Journée d’étable pour les jeunes ruraux du Kamouraska 54 La vente Expo-Poc 2013 innove encore 55 Omnium Lactech – Fondation Audrey Lehoux 56 Des résultats remarquables 57 Classifications 65 Saviez-vous que? 66 Résultats de club
30 Prochaine parution : Octobre 2013
43
COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :
COORDONNÉES LACTECH :
236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410
114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160
COUVERT AGRI-MARCHÉ : Jasmin Dionne Ferme Pierre Dionne inc. La Visitation
870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214
1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442
Crédit photo : Rémi Bergeron
SUGGESTIONS D’ARTICLES :
RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :
Yasmine Zakem Coordonnatrice au marketing
Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing
yzakem@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2238
gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2222
Réservation d’espace publicitaire : 2 août 2013
Réception du matériel publicitaire : 16 août 2013
Agri-Nouvelles
COUVERT LACTECH : Michaël Leclerc Ferme Rivière Portneuf SENC Pont-Rouge Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto
Tournoi
de golf annuel L’agRicuLtuRe, notRe Passion… Le goLf notRe hobby !
Mercredi 14 août 2013 club de golf Lotbinière (saint-gilles)
Réservez tôt votre heure de départ par téléphone Premiers arrivés, premiers servis ! 418 882-5656 I 1 800 463-3410
C‛est pourquoi cette médaille ?
Ah oui !
J‛ai été élu le plus beau cochon dans un concours de beauté. ?
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AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Ce n‛est pas écrit plus beau, mais plus gros cochon...
Vous ne savez pas reconnaître le vrai talent...
L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU
100 ans, ça se fête! Les 15 et 16 derniers, Agri-Marché fut l’hôte d’un important rassemblement des descendants de Joseph-Napoléon Brochu venus célébrer le 100e anniversaire de l’entreprise. Une fête champêtre où l’histoire et le plaisir se côtoyaient. Un évènement où de nombreux participants sont venus festoyer et partager leur appréciation. Un grand merci à notre clientèle et à nos partenaires d’affaires qui ont contribué généreusement au succès de notre centenaire. Des remerciements tout particuliers vont également à nos employés. Une histoire aussi longue, ça se bâtit grâce à des gens engagés, dévoués et motivés. Nous ne pouvons pas passer sous silence l’immense travail des bénévoles. Ils étaient fiers de présenter et faire visiter l’endroit où ils travaillent! Enfin, il faut reconnaître la collaboration de la municipalité et de ses résidents face à notre activité.
Soutien à la relève Près de 170 golfeurs du monde agricole ont participé à la 13e édition de l’Omnium Lactech – Fondation Audrey Lehoux qui a eu lieu le 23 mai dernier au Club de golf de Beauceville sous la présidence d’honneur de monsieur Marcel Groleau, président de l’UPA. Agri-Marché est heureuse de s’impliquer dans ce tournoi en geste d’appui à la Fondation Audrey Lehoux dont la mission vise à encourager les jeunes de la relève agricole de la région Chaudière-Appalaches, en remettant des bourses de fin d’études, en reconnaissant leurs mérites académiques, leur implication sociale et leur leadership.
Pour mieux vous servir De nouveaux investissements sont en cours à notre centre de grains afin de faciliter la réception des grains locaux. En plus des silos d’entreposage, le projet prévoit une seconde balance et un nouvel échantillonneur qui visent à désengorger l’accès et à réduire les temps d’attente. Agri-Marché est heureuse d’annoncer que ses nouvelles installations seront terminées à temps pour accueillir la récolte 2013.
Mise à jour de nos procédés – secteur porc Le sujet de la ractopamine demeure un dossier hautement politique et complexe. Onze inspecteurs de Rosselkhoznadzor - l’équivalent russe de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) - étaient au pays à la fin mai et au début juin. Ils ont visité une vingtaine d’usines, dont onze au Québec. Leur présence a été particulièrement importante pour le Québec puisque la majorité des exportations vers la Russie viennent d’ici. Nous avons ajusté nos procédés afin de répondre à leurs demandes. Devant nous, on aperçoit un dollar un peu moins gaillard et des grains en abondance… Nous entamons notre deuxième siècle avec confiance. Bien sûr, nous comptons sur vous pour continuer ensemble notre progression. Bon été !
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CHRONIQUE DES GRAINS
LE MARCHÉ DES GRAINS BOUSCULÉ… Quelle sera la prochaine annonce? Nicolas Morin, agr. NÉGOCIANT EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Suite au rapport sur les stocks de fin, le prix des grains a connu plusieurs rebondissements. Tout d’abord, le rapport du 28 mars 2013 a fait effondrer le prix du maïs avec une chute de plus de 40 $/TM en seulement une semaine. Ensuite, il y a eu plusieurs facteurs qui ont fait osciller le prix entre les barres de 6 et 7 $/boisseau. Les principaux facteurs sont liés à la nervosité face aux faibles inventaires et la météo qui n’est pas toujours accommodante. Une des conséquences marquantes de la température pas toujours clémente est le délai causé pendant les semis chez nos voisins du Sud. Généralement, les semis du Corn Belt s’étalent sur plus d’un mois et débutent durant la dernière moitié du mois d’avril. En date du 6 mai dernier, le rapport sur l’évolution des semis, le Crop Progress, démontrait qu’il y avait seulement que 12 % des semis de maïs d’effectués dans les 18 états producteurs. Si nous comparons à la moyenne des 5 dernières années, soit 47 %, nous pouvons conclure qu’il a bel et bien eu un retard dans les semis, ce qui a eu pour conséquence de bousculer les indices boursiers jusqu’à +15 $/TM.
La température, un facteur de perturbation parmi d’autres Cette annonce est tout simplement une parmi d’autres qui sont à venir au cours de l’été, et qui auront des répercussions sur le marché des grains. Il faut toujours demeurer méfiant face aux avancements des semis, puisque de nos jours, les fermiers sont très bien équipés. Il est donc facile de récupérer le temps perdu. Ainsi, une année au cours de laquelle les semis sont excellents, ne résulte pas nécessairement en une récolte incroyable. Rappelons-nous de l’été 2012, aux États-Unis, période pour laquelle les semis étaient très hâtifs… nous avons ensuite subi l’une des pires sécheresses.
Tableau 1 – Données de production des principales grandes cultures, avril 2013 Superficies Type 2010 2011 2012 ensemencées de culture (hectares) Québec
Orge Canola Maïs-grain Avoine Soya Blé total TOTAL Canada Orge Canola Maïs-grain Avoine Soya Blé total TOTAL 6
AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
91 000 73 400 12 500 16 600 370 000 379 600 113 000 103 600 267 000 300 000 53 000 43 300 930 500 934 600 2 798 500 2 666 400 7 116 800 7 684 700 1 246 500 1 291 600 1 209 700 1 312 900 1 512 900 1 558 800 8 552 300 8 726 200 22 611 300 23 390 600
Intention Comparaison 2013 2012 versus 2013
73 000 63 000 -14 % 17 000 15 000 -12 % 387 000 448 000 16 % 95 000 78 000 -18 % 280 000 270 000 -4 % 48 200 52 000 8 % 917 200 941 000 3 % 2 996 600 2 929 700 -2 % 8 713 400 7 742 700 -11 % 1 434 100 1 543 100 8 % 1 154 800 1 367 400 18 % 1 680 400 1 737 800 3 % 9 630 300 10 812 600 12 % 25 710 700 26 234 000 2 %
CHRONIQUE DES GRAINS
Les prix du maïs, généralement élevés, encouragent les producteurs québécois à augmenter la superficie semée, mais aussi les producteurs canadiens en général comme l’indiquent les chiffres publiés en avril 2013 par la Fédération des cultures commerciales du Québec dans le tableau ci-contre. Il s’agit de données de production des principales grandes cultures. Pour le Québec, depuis 2011, il est étonnant de constater une diminution de la superficie semée en soya, même si le prix a été couramment bon. Ce phénomène s’explique par l’expansion du maïs et du blé. Par contre, la production de fève augmente légèrement au Canada. Par ailleurs, il est probable que les prix des grains d’orge et d’avoine se maintiennent à de bons niveaux puisque la demande est constante et la production en diminution.
En attendant les résultats du rapport du 28 juin prochain… Il est à noter que le rapport sur la confirmation des ensemencements influencera beaucoup le prix du maïs et de la fève de soya. Ce rapport sortira le 28 juin prochain. Est-ce que l’ensemencement de maïs sera plus élevé? Est-ce qu’il y aura un accroissement de la superficie semée en soya dû à de mauvaises conditions d’ensemencement? À ce moment-ci, il est complexe de répondre à ces questions. En fait, il faut s’attendre à tous les scénarios possibles. Les marchés boursiers sont imprévisibles. Nous avons déjà subi une baisse de 40 $/TM dans l’espace d’une semaine malgré que les stocks de fin sont à leurs plus bas niveaux. Cela prouve bien que les marchés sont influencés par plusieurs coefficients, mais surtout par les nouvelles les plus exposées.
Conséquences de stocks de fin très bas Comme je vous le disais, les stocks de fin sont très bas. Une conséquence négative de cette situation consiste en l’augmentation du prix de la base dans le tourteau de soya. Le prix de la base a augmenté de 40 $ US/T au cours du printemps. Les fermiers américains savent très bien que leurs fèves sont rares, ainsi ils ne sont pas pressés de les vendre. En revanche, les transformateurs de soya, acheteurs de fèves et vendeurs de tourteau, accentuent le prix de la base de la fève de soya; puisqu’ils ont du mal à se ravitailler. Cela a des répercussions directes sur les bases de tourteau de soya. En terminant, les marchés boursiers sont « émotifs ». À la moindre embuche, ils s’enflamment et peuvent aisément augmenter de plusieurs dollars. Il en est de même lors des bonnes nouvelles, ce qui peut causer de bonnes diminutions. Toutefois, au cours d’une année où la récolte a été affectée par l’une des pires sécheresses, il est normal de voir le marché s’agiter. Bref, plusieurs facteurs peuvent influencer le prix des grains… Qu’elle sera la prochaine annonce? À suivre!
Rappel : Heures d’ouverture des marchés boursiers La Bourse de Chicago a réduit les heures de transactions des contrats à terme pour les marchés agricoles du CBOT. Les commodités que nous transigeons, et qui sont affectées, sont les suivantes : le maïs, la fève de soya, le tourteau de soya et le blé. La grille horaire pour les négociations est maintenant : Du lundi au vendredi : de 9 h 30 à 14 h 15 Du dimanche au vendredi : de 18 h à 8 h 45
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AGRI-NOUVELLES
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CHRONIQUE ENVIRONNEMENT
La gestion de l’azote dans vos champs : un survol C’est bien connu, la productivité des cultures est grandement influencée par la fertilisation azotée. Toutefois, cette fertilisation peut altérer la qualité de l’eau des bassins versants. Ainsi, au cours des dernières années, plusieurs comités ont vu le jour afin d’améliorer la qualité de l’eau de nos cours d’eau. Quelques points seront discutés dans cet article en lien avec la bonne gestion de l’azote dans ce cycle complexe qu’est le cycle de l’azote (figure 1).
Dany Drouin, agronome COORDONNATEUR ENVIRONNEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Figure 1. Cycle de l’azote. (tiré de Planète Terre, Pierre-André Bourque – Université Laval)
Les formes d’azote prélevées par les plantes D’abord, rappelons-nous que l’azote disponible aux végétaux, non-fixateurs de l’azote atmosphérique, est issu de la minéralisation de la matière organique et des engrais organiques ou minéraux. Les plantes absorbent l’azote sous deux formes ioniques, la principale étant la forme nitrate (NO3-), la seconde, la forme ammonium (NH4+). Un bon dosage de l’azote permet l’absorption par la plante des autres éléments. De plus, cet apport d’azote est bénéfique aux micro-organismes du sol qui décomposent la matière organique. Toutefois, trop d’azote peut provoquer une baisse 8
AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
du niveau de carbone dans le sol malgré des apports généreux en matières organiques.
Quelles sont les entrées dans le bilan de l’azote? • L’azote minéral du sol fournit environ 50 % des prélèvements des cultures. • L’azote organique provient des fumiers, lisiers, composts, précédents culturaux, résidus végétaux, engrais verts et aussi de la minéralisation de la matière organique. La minéralisation est à son maximum lorsque le sol est bien aéré, que la quantité d’eau est adéquate, et que la température du sol est aux alentours de 30 oC.
CHRONIQUE ENVIRONNEMENT
Quelles sont les sorties dans le bilan de l’azote? • Le prélèvement par les cultures. Cette absorption par les végétaux représente la principale sortie dans le bilan de l’azote. Bien que les besoins sont faibles en début de croissance, il est important que la disponibilité de l’azote soit adéquate pour ne pas entrainer une diminution du rendement. • Le ruissellement et le lessivage. Une multitude de facteurs influencent les pertes par ruissellement de l’azote minéral (formes NO3- et NH4+). Cependant, ces pertes sont faibles par rapport au lessivage. L’enfouissement des matières fertilisantes demeure donc un bon moyen de prévention des pertes par ruissellement, particulièrement pour les épandages d’automne. Quant au lessivage, il arrive majoritairement à l’automne et au printemps. La forme NO3- est soluble et descend dans le sol avec les précipitations. Lorsque le NO3- arrive sous la zone exploitée, par le biais des racines, le passage vers les eaux souterraines est amorcé. Toutefois, il est possible de minimiser les pertes de nitrates lors des épandages d’automne (voir mon article dans le numéro d’avril 2013). Le reste du temps, la quantité de pluie, la quantité de nitrates dans un sol et le type de sol moduleront la quantité de nitrates lessivés. C’est pourquoi le fractionnement des engrais azotés, particulièrement en sols sableux, demeure une excellente pratique. • La volatilisation de l’ammoniac. Elle peut atteindre 75 % de l’azote total d’un lisier ou de l’urée appliqué au champ (source : Guide de référence en fertilisation, 2e édition, CRAAQ). Évidemment, l’incorporation atténue énormément les pertes d’ammoniac par volatilisation. • La nitrification et la dénitrification. La nitrification est le processus par lequel le NH4+ est d’abord oxydé en NO2- , puis en NO3-. Ce sont des bactéries qui prennent part à cette transformation. La dénitrification est le processus par lequel le NO3- est transformé sous forme d’azote gazeux, soit sous la forme N2 qui compose la grande partie de l’air que nous respirons. Ces deux processus libèrent malheureusement d’autres molécules telles que le N2O et le NO, lesquelles sont respectivement des gaz à effet de serre et précurseurs d’ozone. Les pertes peuvent se chiffrer à environ 20 % de l’azote apporté par la fertilisation. • L’immobilisation et la fixation du NH4+. L’immobilisation survient quand les microbes du sol transforment les molécules de NH4+ en azote organique. Lors d’épandages d’automne, avec des engrais ou lisiers ayant une forte proportion sous forme ammoniacale, cette immobilisation est un atout important pour conserver l’azote sous forme organique. C’est pourquoi la température du sol ne doit pas être trop basse lors de tels épandages afin que les micro-organismes soient actifs. Tel que mentionné dans un précédent article sur les épandages d’automne, le sol ne doit pas non plus être trop chaud, puisque
les micro-organismes occasionneront des pertes importantes de nitrates. La fixation du NH4+, par certains types de minéraux argileux, est un processus par lequel le NH4+ s’introduit entre les feuillets des minéraux argileux. Ce phénomène peut s’inverser et remettre disponible le NH4+ durant la saison de croissance des plantes. Des essais au champ ont démontré que le phénomène de fixation peut soustraire, en quelques heures environ, le tiers du NH4+ apporté dans un sol argileux (> 40 % d’argile). Par conséquent, il peut diminuer l’efficacité d’un engrais ammoniacal dans un sol argileux par rapport à un sol sableux. Source : Chantigny et al., 2006, 2004, cité dans le Guide de référence en fertilisation, 2e édition.
Les bonnes pratiques de gestion de l’azote • Synchroniser la fertilisation avec les besoins des cultures par le fractionnement, le placement et le choix de l’engrais. Il est reconnu que le fractionnement de la dose totale d’azote améliore l’efficacité de l’azote apporté aux plantes. L’application de l’engrais, pour les cultures à larges interlignes, nécessite une dose au semis, ainsi qu’un apport supplémentaire en saison, en général. Quant aux cultures à faible interligne, l’application à la volée demeure le moyen à privilégier, à condition d’enfouir l’engrais superficiellement. Quant aux sources d’engrais, il faut s’informer des caractéristiques de chacune d’elles afin de connaitre la vitesse de libération de l’azote pour les plantes. • Utiliser les outils de suivi de l’azote. Il est important que l’azote, en provenance de la minéralisation de la matière organique, soit considéré dans le plan de fertilisation. Cette source d’azote est tributaire de plusieurs facteurs tels que le type de sol, l’égouttement, le chaulage, le degré de compaction, le précédent cultural et le climat. Chaque champ devrait donc faire l’objet d’un ajustement personnalisé par un agronome afin de bien établir les besoins en fertilisation. Dans le cas des céréales à paille, elles présentent des besoins élevés en début de saison, mais la décomposition de la matière organique ne survient que lorsque les conditions d’humidité et de température sont optimales. Ainsi, la matière organique peut libérer une portion de son azote après le « pic » des besoins de la plante. Un engrais vert, implanté après la récolte des céréales, demeure une excellente pratique pour s’accaparer l’azote rendu disponible et ce, tout en améliorant les propriétés physiques et biologiques du sol. Les tests de nitrates peuvent s’avérer très utiles en pré-semis, en post-levée ou en fin de saison pour effectuer un suivi de l’azote appliqué. Aussi, les lecteurs de chlorophylle et les tests diagnostiques de l’azote, dans les feuilles ou sur les tiges, peuvent nous renseigner sur la bonne ou moins bonne disponibilité de l’azote à la plante. Finalement, la plus juste des recommandations qui peut être faite est d’effectuer vos propres tests, avec votre agronome, dans les conditions qui sont propres à votre ferme. Juillet 2013
AGRI-NOUVELLES
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CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES
L’actualisation des compétences, c’est bon pour tout le monde! On le sait, la formation continue est une composante essentielle pour assurer le développement des individus et des organisations. C’est d’autant plus vrai dans un contexte où tout change si rapidement. Pensons qu’aux nombreuses innovations, aux nouvelles technologies, aux changements démographiques et à la mondialisation. Autant d’éléments qui font évoluer notre environnement, et auxquels nous avons intérêt à nous adapter.
Josée Perry CONSEILLÈRE EN RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.
Peu importe les fonctions occupées à l’intérieur d’une organisation, l’actualisation des compétences est un élément essentiel à la réussite et la survie des entreprises. Par exemple, la gestion des employés ne peut être basée uniquement sur les aptitudes « naturelles » ou l’expérience que détient un superviseur. Le leadership demande un ensemble de qualités et de compétences qui nécessite un effort continu de développement, entre autres, en suivant de bonnes formations. C’est dans cette perspective qu’Agri-Marché encourage, motive et met à la disposition de tous ses gestionnaires et gérants de ferme, des moyens concrets pour améliorer la gestion de leur main-d’œuvre.
Développer les compétences, c’est satisfaisant pour tous L’acquisition de nouvelles connaissances et le développement des compétences représentent une source de satisfaction et permet aux employés de contribuer activement au succès de leur organisation. Pour les employeurs, le fait d’investir dans la formation des employés contribue à augmenter la productivité et l’efficacité au travail. Également, la formation continue procure aux employeurs une maind’œuvre dont les connaissances sont à jour, par conséquent, des gens davantage portés vers l’innovation. Enfin, la formation favorise la fidélisation de l’équipe, ce qui, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, n’est pas à négliger.
1
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La formation peut prendre diverses formes et les moyens sont aussi nombreux que diversifiés. En nommant que ceux-ci, voici quelques exemples de types de formation disponibles : • Formation théorique • E-learning • Lectures • Codéveloppement • Accompagnement • Mentorat • Coaching « N’oublions pas : les apprentissages ne sont que des capacités potentielles au développement de nouvelles compétences. Ces capacités se transformeront en compétences si, et seulement si, les occasions de transfert des apprentissages dans l’environnement de travail sont présentes. Une réflexion s’impose : Quelle est l’importance accordée au développement continu des compétences et des habiletés? »1
Source : Alia Conseil, Firme spécialisée en développement organisationnel
AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Les araignées, bien utiles mais… Pour la plupart des gens, les araignées suscitent du dédain et de la répulsion. Toutefois, elles sont bien utiles et peu dangereuses…
François Casault COORDONNATEUR TECHNIQUE MAHEU & MAHEU
Rappelons-nous que les araignées ne sont pas des insectes puisqu’elles possèdent quatre paires de pattes et un corps qui se divise en deux segments. Elles en sont tout de même de proches parents. Généralement, la femelle pond ses œufs dans un sac de soie qu’elle transporte avec elle ou qu’elle prend soin de dissimuler à l’abri de toute menace. Habituellement, l’éclosion se produit quelques semaines après la ponte. Les jeunes qui en sortiront ressembleront déjà aux adultes; ils ne subiront pas de métamorphose. Toutefois, ils mueront à quelques reprises avant d’atteindre leur taille adulte. Bien que la majorité des araignées provienne de l’extérieur, certaines espèces ont tendance à élire domicile à l’intérieur de nos résidences. Elles s’y nourrissent d’insectes qu’elles chassent ou capturent dans leur toile. Les araignées sont des prédateurs voraces et consomment d’importantes quantités d’insectes. En s’alimentant, elles régularisent les populations et assurent une forme de contrôle dans plusieurs milieux naturels et agricoles. Elles jouent donc un rôle important dans le contrôle des insectes nuisibles à notre environnement.
Embarrassantes les araignées, quoi faire? Vaut mieux ne pas les « tuer », à moins qu’elles soient trop nombreuses, par conséquent, embarrassantes. À ce moment, il convient de pulvériser un insecticide sur les surfaces extérieures de la maison. Généralement, une application localisée dans les coins supérieurs et inférieurs des différentes pièces de votre maison est suffisante (toujours se référer à l’étiquette du produit). Des interventions garanties par des spécialistes en gestion parasitaire pendant la saison peuvent aussi être effectuées. N’hésitez pas à nous consulter pour plus d’information.
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AGRI-NOUVELLES
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Agri-Marché appuie l’initiative L’agriculture, plus que jamais L’agriculture n’a jamais compté autant pour le Canada et le monde. Notre industrie agricole et agroalimentaire, moderne et dynamique, est l’un des principaux employeurs du Canada et un grand catalyseur de notre économie. Le secteur agroalimentaire canadien procure des aliments sains et de haute qualité à des millions de personnes, tant au pays qu’à l’étranger. Malgré tout, cette réalité est souvent mal interprétée. Selon une étude, même si les Canadiens reconnaissent le caractère essentiel de l’agriculture, bon nombre ne la considèrent pas comme étant évolutive ou dynamique. Les Canadiens doivent entendre parler davantage des aspects positifs de l’agriculture. Les intervenants de l’industrie méritent de se féliciter pour leurs réalisations et de célébrer leurs réussites. C’est là l’histoire de l’agriculture à raconter, aujourd’hui, plus que jamais.
objectifs d’aider cette industrie à réaliser son plein potentiel et à assurer sa viabilité, à long terme. Il est facile d’adhérer à une cause qui nous tient à cœur. Lorsque vous visitez le site www.agricultureplusquejamais.ca, vous rencontrez des gens de plusieurs disciplines du secteur agricole et agroalimentaire qui sont passionnés par leurs activités. Des producteurs qui ne songeraient pas à faire autre chose. Des jeunes qui démarrent leur première exploitation agricole. Des fournisseurs et transformateurs fiers de faire partie de la chaine de valeur agricole.
Partagez votre passion, votre histoire avec l’agriculture
Soutenons notre industrie... Pour attirer les personnes, les compétences et les investissements dont nous avons besoin pour répondre à la demande alimentaire croissante, nous avons la responsabilité, en tant qu’intervenants de l’industrie, de promouvoir l’agriculture. C’est pourquoi Agri-Marché est fière d’annoncer qu’elle vient de signer un partenariat de trois ans avec l’initiative L’agriculture, plus que jamais. Nous participerons donc activement à la conversation en tant que partenaire et nous espérons que nos clients feront de même. L’agriculture, plus que jamais est une initiative pluriannuelle visant à améliorer les perceptions à l’égard de l’agriculture. Également, elle a pour 12
AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Peu importe votre participation, prenez quelques minutes pour partager votre histoire, soit au moyen d’un texte, de photos ou d’une vidéo. Faites part au monde des raisons pour lesquelles vous appréciez l’agriculture et de ce que l’industrie représente pour vous. Chaque jour, vous avez l’occasion de vanter les mérites de l’agriculture en décrivant ce qui va bien dans l’industrie. Votre aide est également précieuse lorsque vous comblez les lacunes en matière d’information; réagissez aux perceptions erronées et rapportez des cas de réussite. Nous ne pouvons ignorer les défis, mais nous pouvons certainement souligner les aspects positifs du secteur. L’agriculture n’a jamais compté autant pour le Canada et pour le monde. Il est temps de raconter la véritable histoire positive de l’agriculture. Nous vous invitons à nous aider à promouvoir cette industrie! Pour vous joindre à la conversation, consultez le www.agricultureplusquejamais.ca, Twitter : @AgPlusQueJamais et le www.facebook. com/agricultureplusquejamais
« Nous sommes optimistes. Nous produisons davantage de produits de meilleure qualité et observons des résultats positifs.
Je pense que l’avenir est prometteur. » – Sabrina Caron (Québec)
Promouvons l’industrie L’agriculture canadienne est une industrie moderne, pleine de vie, diversifiée et remplie de gens avant-gardistes passionnés de leur travail. Or, pour que l’agriculture canadienne atteigne son plein potentiel, il faut qu’elle soit mieux comprise par le grand public et, plus important encore, par notre propre industrie. L’histoire de l’agriculture canadienne est une histoire faite de réussites, de promesses, de défis et de détermination. Les personnes les mieux placées pour raconter cette histoire sont les 2,2 millions de Canadiens qui vivent l’agriculture au quotidien. Soyez fiers. Faites la promotion de notre industrie.
Faites part de votre histoire, écoutez celle des autres et apprenez-en davantage à AgriculturePlusQueJamais.ca
Agri-Marché est fière de promouvoir cette cause.
REMISE DES BOURSES
Félicitations Des efforts récompensés Cérémonie de reconnaissance Bourses d’excellence et d’implication
Gala Méritas
UNIVERSITÉ LAVAL
I.T.A. de Saint-Hyacinthe
Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, 5 avril 2013
Campus de Saint-Hyacinthe 17 avril 2013
M. Sylven Blouin, agr., superviseur en chef production porcine chez Agri-Marché, Madame Cindy Jaton, étudiante au baccalauréat en agronomie, Madame Sabrina Plante, étudiante à la maîtrise en sciences animales et M. Jean-Claude Dufour, doyen, Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Madame Sylvie Massy, enseignante, Madame Roxann Scott-Delaunay, étudiante en T.P.A., 3e année et M. Stéphane Grégoire, représentant des ventes secteur porcin chez Agri-Marché
Remise annuelle de bourses Département de techniques agricoles
Cégep Régional de Lanaudière à Joliette, 15 mai 2013
Monsieur Ludovic Juillet, Madame Jeanny Deschênes, étudiants de 3e année du programme de Gestion et exploitation d’une entreprise agricole et M. Guillaume Rainville, conseiller en production avicole chez Agri-Marché
Gala Méritas Gala de l’Excellence
I.T.A. de La Pocatière
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Centre de Formation Agricole de Mirabel
Campus de La Pocatière, 22 avril 2013
31 mai 2013
Madame Catherine Labrecque et Monsieur Guillaume Vachon-Gagnon du programme Gestion et exploitation d’entreprise agricole 3e année et M. Yves Landry, coordonnateur des ventes chez Lactech
Madame Karine Palardy, étudiante au DEP en Production animale reçoit la bourse « Excellence Académique » de M. Guillaume Rainville, conseiller en production avicole chez Agri-Marché.
AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
LA PAGE DES JEUX SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 55
ÉNIGME
MOT CACHÉ
Ça finit bien Je commence la nuit, je finis le matin, je suis dans l’étang, je suis dans le jardin et je passe 2 fois dans l’année, qui suis-je ?
SUDOKU Règles du jeux : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.
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Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
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PORC
MIDWEST MEETING DE L’ASAS
Des nouvelles de projets de recherche fraichement complétés
Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Chaque année, en mars, a lieu le Midwest Meeting de la Société Américaine des Sciences Animales (ASAS). Pour les intervenants en production porcine, ces conférences sont hautement pertinentes. Diverses sessions sont présentées simultanément et regroupées par secteur : nutrition, environnement, régie, santé, etc. Au total, plus de 400 projets de recherche récents ont été présentés lors de la dernière édition. Voici quelques résumés de présentations auxquelles nous avons assisté, et que nous croyons susceptibles de vous intéresser.
Impact de l’incorporation de plus hauts niveaux de phytase chez le porc à l’engrais de 20 à 55 kg de poids vif La phytase est une enzyme largement utilisée depuis 15 ans. Elle est privilégiée pour sa capacité à hydrolyser les phytates et ainsi permettre une meilleure digestibilité du phosphore contenu dans les plantes. En incorporant la phytase, il est possible de réduire l’apport de phosphore inorganique dans l’aliment et par conséquent, de diminuer les rejets de phosphore dans le lisier. Est-ce qu’un ajout de phytase à haut niveau, soit à un niveau plus élevé que celui requis pour libérer le phosphore, peut apporter d’autres bénéfices? C’est l’hypothèse qui a été vérifiée dans ce projet. Les 360 porcs de l’expérience ont été
divisés en 72 parcs, puis un des traitements leur a été attribué (voir Tableau 1). Typiquement, les formules commerciales contiennent 500 FTU/kg de phytase, le but était donc de voir si le traitement 6 avait un avantage. Les résultats des traitements 3 et 5 ont confirmé l’efficacité de la phytase à relâcher le phosphore, puisque les performances obtenues avec ces 2 traitements ont été les mêmes que celles du traitement 1. Les porcs sur le traitement 6, avec plus de phytase que requis, ont eu de meilleurs gains et une meilleure conversion que tous les autres. Ceci, sans que la qualité de leur ossature soit supérieure. Ces résultats montrent qu’à de hauts niveaux, la phytase ne relâche pas nécessairement plus de phosphore, mais réduit probablement l’impact négatif de la phytate, qui a également des effets antinutritionnels.
Tableau 1 : Description des différents traitements de l’essai Traitement 1 Traitement 2
Traitement 3
Traitement 4
Ration adéquate sans phytase
Traitement 2 + 250 FTU/kg de phytase
Ration réduite Traitement 4 en phosphore + 500 FTU/kg et calcium sans de phytase phytase (-15 %)
Ration réduite en phosphore et calcium sans phytase (-10 %)
Traitement 5
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Traitement 6 Traitement 4 + 2000 FTU/kg de phytase
AGRI-NOUVELLES
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PORC
À RETENIR : La phytase permet de libérer le phosphore non digestible des grains et plantes, en « brisant » les phytates. Toutefois, lorsqu’on en ajoute plus, elle permet aussi de réduire les effets antinutritionnels des phytates et d’améliorer les performances des animaux. D’autres études seront faites pour mieux comprendre le mécanisme. Il n’en demeure pas moins que l’ajout de phytase en dose élevée mérite d’être envisagé, surtout dans les formules porcelets où les facteurs antinutritionnels peuvent avoir un impact négatif nonnégligeable. Source : Walk et al. Abstract #O229
Effet d’une privation d’eau et de moulée au sevrage, sur les performances et le stress des porcelets L’expérience visait à évaluer l’impact d’un manque d’eau et/ou de moulée dans les premières 24 heures, suite à l’arrivée des porcelets en pouponnière, tout juste sevrés. Au départ, 384 porcelets de 6,2 kg ont été regroupés en parc de 8 porcelets et divisés parmi les 4 traitements suivants : 1. Aucune privation. 2. Absence d’eau pendant 24 h. 3. Absence de moulée pendant 24 h. 4. Absence d’eau et de moulée pendant 24 h. Suite à cette période de 24 h, les pratiques de régie redevenaient habituelles (accès illimité à l’eau et la moulée). Les performances et mesures ont été prises tout de suite après les traitements, puis 7, 14 et 28 jours plus tard. Outre les performances de base, les mesures prises visaient à évaluer l’état de stress des animaux et de leur système digestif. Curieusement, il n’y a aucun impact négatif causé par la privation de moulée dans les premières 24 h. Toutefois, l’absence d’eau a créé un stress important chez les porcelets. Elle a aussi affecté les villosités intestinales responsables de l’absorption des nutriments, ce qui a causé une réduction de gain et de consommation. L’effet était perceptible même après 4 semaines en pouponnière. À RETENIR : Le sevrage est une période très stressante pour les porcelets, à différents niveaux : passage d’une alimentation liquide à solide, nouvel environnement, nouveau groupe. À leur arrivée en pouponnière, tout doit être mis en place pour réduire l’impact du stress : parcs lavés, désinfectés et séchés, eau disponible en qualité et quantité suffisante, alimentation fraiche et appropriée. Les conséquences d’une privation d’eau, si courte soit-elle, sont majeures et affectent les performances globales des porcelets. Source : Horn et al. Abstract # P067
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AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Effets de l’incorporation de plasma sanguin dans la 1re formule pour porcelet sur les performances, la réponse immunitaire et l’intégrité intestinale Le plasma sanguin est un ingrédient utilisé depuis plusieurs années dans les rations pour porcelets, principalement durant la 1re phase. Au cours des dernières années, son cout étant relativement élevé, des tentatives pour le remplacer complètement par d’autres ingrédients ont été effectuées avec peu de succès. Cet ingrédient, hautement digestible, apporte rapidement des acides aminés aux porcelets, mais il semble avoir aussi beaucoup d’autres effets. Cette étude a été réalisée afin de mieux comprendre les différents impacts du plasma chez le jeune porcelet. Quatre-vingt-seize (96) porcelets de 20 jours d’âge et de 6,1 kg ont été répartis dans 16 parcs. Ils recevaient un des deux traitements, soit un aliment sans plasma (traitement 1), ou un aliment avec 5 % de plasma pendant 14 jours, puis 2. 5 % de plasma du jour 14 à 28 (traitement 2). Aucun antibiotique n’était ajouté aux aliments. Sans surprise, les animaux recevant l’alimentation avec plasma ont eu des performances supérieures : gain, ingestion, conversion alimentaire. Cet avantage s’est d’ailleurs maintenu jusqu’à la fin de l’essai. Cependant, chez les deux (2) groupes, aucune différence n’a été observée pour les paramètres immunitaires : immunoglobulines et capacités antioxydatives. Les coupes histologiques réalisées sur les porcelets montrent un effet évident du plasma sur la santé du système digestif. Il apparait donc que le plasma ajouté à l’aliment, durant la 1re semaine, améliore significativement les performances des porcelets suite au sevrage. Il favorise l’intégrité du système digestif, par conséquent, une meilleure efficacité de ce dernier. À RETENIR : Certains ingrédients jouent un rôle qui va audelà de leur apport nutritionnel. Même si leur efficacité est reconnue, une meilleure compréhension de leurs impacts et modes d’action aide à cibler les phases alimentaires et les quantités à utiliser et ce, afin d’améliorer la rentabilité des aliments. Source : Tran et al. Abstract #O096
PORC
Vous avez dit traitements thermiques du soya, voici le menu! Chez le porc et la volaille, le soya est une importante source de protéine. Avec la recherche et le développement technologique, une multitude de manières de traiter le soya par la chaleur ont été développées. Vous verrez que certaines sont plus surprenantes que d’autres.
Pourquoi chauffer le soya?
Alexandre Lebel, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Premièrement, la fève de soya crue, comme d’autres légumineuses, contient certains inhibiteurs de la trypsine. La trypsine est une enzyme sécrétée par le pancréas. Elle a comme fonction d’hydrolyser (couper des liens) les polypeptides pour les transformer en chaines de protéine plus courtes et ainsi permettre la digestion et la libération des acides aminés. En chauffant la graine, on détruit les inhibiteurs de la trypsine. Deuxièmement, la chaleur améliore la valeur nutritive des graines. La composition brute de la graine reste la même, mais la disponibilité des nutriments se voit améliorée. En fait, la chaleur augmente la disponibilité des acides aminés, et permet de libérer une partie de l’huile. Avec une meilleure qualité de soya, on peut améliorer l’efficacité de chaque kilogramme de soya utilisé.
La cuisson La cuisson est un processus simple et utilisé de façon ancestrale. Elle consiste à faire bouillir les fèves pendant 30 à 120 minutes, puis à les faire sécher mécaniquement ou à même le sol. On peut ensuite les servir entières ou broyées. Une cuisson de 30 minutes s’avère suffisante pour augmenter la digestibilité de l’azote et diminuer l’activité antitrypsique (Tableau 1).
La torréfaction Nos ancêtres qui habitaient les cavernes utilisaient déjà cette méthode, qui d’ailleurs est encore utilisée dans certaines industries. Dans sa forme la plus simple, il s’agit d’exposer la graine à une chaleur directe et intense, pendant environ 20 secondes. Pour le monogastrique, la
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chaleur à la sortie du processus devrait être de 100 à 113°C (Lessire et al., 1988), alors que pour le ruminant, c’est plutôt 116 °C qui est visé et ce, afin d’augmenter la proportion de protéine dégradable (Thomason, 1987). Ce traitement diminue l’humidité dans la graine, mais ne libère pas l’huile. Moudre le grain est donc préférable avant de le servir aux animaux.
Jet-sploding Amateurs de « popcorn », cette technique vous enchantera. Elle consiste à faire passer la graine dans un courant d’air de 140 à 315 °C, plutôt que directement dans une flamme. La chaleur fait bouillir l’eau intracellulaire du grain, de l’intérieur vers l’extérieur. Les grains gonflent et explosent! Dépendamment de la température de l’air, il faut entre 26 et 80 secondes pour les faire éclater (Thomason, 1987). Une fois les graines éclatées, elles sont moulues pour faciliter la libération des graisses.
Micronisation Voici un procédé probablement plus familier pour plusieurs d’entre vous. La micronisation consiste à faire chauffer des plaques de céramique. À une certaine température, les plaques émettent des rayons infrarouges. Ces radiations pénètrent dans la graine, la faisant chauffer de l’intérieur. Ce procédé, combiné à la chaleur externe élevée, permet au grain de devenir mou, de libérer l’huile et de détruire les facteurs antinutritionnels. Le soya micronisé permet une belle flexibilité lorsque la moulée est fabriquée à la ferme, par les producteurs, puisqu’elle offre à la fois une bonne source de protéine et d’énergie.
PORC
Trop, pas mieux que pas assez Le traitement par la chaleur est bénéfique que s’il est bien réalisé. Si la chaleur est trop élevée, des réactions entre certains acides aminés et sucres auront lieu (réactions de Maillard). On verra alors la disponibilité des acides aminés diminuer, particulièrement la lysine, acide aminé de première importance en production porcine. La chaleur peut également altérer la stabilité de l’huile contenue dans la graine, la rendant plus vulnérable à l’oxydation. Dans le cas contraire, où la chaleur est insuffisante, les facteurs antinutritionnels ne seront pas détruits et les performances des animaux seront affectées négativement. Donc, l’objectif n’est pas de chauffer la graine de soya au maximum, mais bien de la chauffer adéquatement afin d’en exploiter son plein potentiel nutritionnel (Figure 1).
Figure 1. Traitement optimal (température et durée) à viser pour une qualité de protéine idéale Qualité protéine
Réactions Maillard
Facteurs anti-trypsiques Optimal
Traitement, T °C
Il existe plusieurs autres méthodes de traitements thermiques pour le soya telles que l’extrusion, les microondes, l’expansion et l’irradiation. Ces méthodes sont moins populaires. L’industrie fait preuve d’une impressionnante ingéniosité pour développer des méthodes de traitement de la graine de soya. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site de l’American Soybean Association (ASA) ou vous procurer le document « Traitement de la graine de soja » publié par cette association. J’espère que le menu vous a plu!
Tableau 1. Influence du traitement thermique de la graine de soya (100°C) sur la digestibilité des nutriments Durée en minute1
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Graine crue
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Source : Kaankuka et al., 1996 1 2 3
Cuisson dans de l’eau bouillante et séchage à l’air en couches minces. mg/100 g. Valeur de 924 mg d’inhibiteurs/100 g pour la graine crue. a,b = les valeurs sont significativement différentes (P < 0,05)
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AGRI-NOUVELLES
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PORC
CHRONIQUE DU SIAM
Le SIAM se dote d’un nouvel instrument d’analyse En avril dernier, un technicien de Minitube Canada a procédé à l’installation d’un nouvel appareil d’évaluation automatisée de la semence, le Spermvision®.
Sylven Blouin, agr. SUPERVISEUR EN CHEF PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
La technologie de ce système d’analyse se nomme CASA (Computer Assisted Semen Analysis), ce qui signifie en français, l’analyse de la semence assistée par ordinateur (logiciel d’analyse). Cette technologie n’est pas nouvelle, mais auparavant, elle était très onéreuse pour un
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AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
centre de l’envergure du SIAM. Avec le temps, la miniaturisation des appareils électroniques a permis au fabricant de diminuer son prix de vente, de sorte que nous avons pu nous le procurer. Nous sommes heureux de pouvoir maintenant compter sur ce procédé.
CHRONIQUE DU SIAM
PORC
Analyse « classique » de la semence Avant d’être livrée au client, la semence fraichement récoltée doit être mélangée. Ce mélange est réalisé dans un liquide appelé le dilueur. Les différentes composantes de ce dernier permettent une durée de conservation variable, selon la qualité du produit utilisé. Selon les recettes, on peut parler d’une période d’utilisation de 2 à 10 jours. Plus la période s’allonge, plus le dilueur est onéreux. Selon la race du verrat, un seul éjaculat peut produire en moyenne de 20 à 30 doses de 2,6 milliards de spermatozoïdes viables. Évidemment, il faut des instruments de précision pour calculer la quantité de spermatozoïdes viables dans le volume récolté. La méthode classique consiste à peser le sac contenant la semence (1 g équivaut à 1 ml), à injecter une très petite dose de celle-ci dans une petite capsule, laquelle est introduite dans un instrument qui estime la concentration, soit le nombre de cellules par millitre. Ensuite, on regarde au microscope la qualité, c’est-à-dire la vitesse de déplacement, les impuretés, les défauts de chaque cellule, etc. Finalement, avec toutes ces informations, un logiciel indique au technicien du laboratoire la quantité de dilueur à ajouter à la semence fraiche, ainsi que le nombre de doses qui seront produites. Le problème avec cette méthode, c’est la précision de l’instrument qui mesure la concentration (±15 % de précision), selon les sources. Les centres qui ne veulent pas prendre de chance ajustent les appareils afin de toujours obtenir, au minimum, la quantité promise par tube. Au SIAM, nous avons toujours eu l’habitude de nous valider avec un laboratoire indépendant, et ces résultats nous démontraient des quantités variant de 2,5 à 3,8 milliards par dose. Nous étions satisfaits, mais avec des verrats qui valent de plus en plus cher, tels que les nouveaux verrats à indice MAX (valeur d’environ 7 500 $ chacun), il est important d’en tirer le maximum de doses. De plus, nous savons très bien qu’au-delà d’une certaine quantité par tube, c’est carrément du gaspillage!
Analyse avec le CASA Le nouvel appareil effectue le travail d’analyse beaucoup mieux qu’avant, il fournit une précision de près de 98 %. Le technicien n’a qu’à introduire qu’une très petite quantité de semence fraiche sur une lamelle de microscope spéciale. Le système s’occupe de calculer la vitesse de déplacement, la quantité de cellules mortes ou peu viables, tout en analysant les mouvements sur la lamelle. Pour sa part, le technicien continue de calculer le volume de l’échantillon et garde un œil attentif sur les opérations. Son jugement est toujours nécessaire pour déterminer si la valeur donnée par le CASA est logique. Parfois, il faut recommencer l’analyse pour obtenir une évaluation réaliste.
Image obtenue sur l’écran de l’ordinateur, suite à l’analyse d’un échantillon de semence
Le système CASA s’inscrit bien dans l’optique du SIAM d’améliorer la qualité du produit offert en insémination. Ainsi, nous sommes très heureux de pouvoir compter sur cette technologie qui nous permettra de continuer d’offrir les meilleurs verrats au meilleur prix.
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AGRI-NOUVELLES
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PORC
La durabilité : élément clé de l’optimisation de la durée de vie productive des truies José Ángel Pedrido DIRECTEUR DE PRODUCTION HYPOR ESPAGNE
La durabilité est un élément important du programme de sélection de Hypor. On le définit comme la probabilité pour une truie de rester dans le troupeau et de demeurer productive jusqu’à la 4e portée. Un des objectifs de la plupart des programmes de sélection génétique consiste à maximiser le nombre de porcelets qu’une truie peut produire au cours de sa vie; un élément important pour maximiser la capacité de sevrage. Quant à la sélection basée sur la durabilité, elle accroit la longévité de la truie. Il existe suffisamment de variation génétique pour une sélection efficace axée sur la longévité. Dans le cadre du programme de sélection Hypor, l’héritabilité est fixée à environ 0,15. Les principaux facteurs qui influencent la longévité d’une truie sont les suivants : la génétique, le management, l’environnement, la nutrition, la santé, l’acclimatation et le développement adéquat des cochettes.
Avantage économique lié à l’amélioration de la longévité L’un des principaux avantages de l’amélioration de la longévité de la truie est économique. Deux facteurs déterminent la durée de vie productive d’une truie : le nombre de porcelets sevrés par portée et le nombre de portées avant que la truie soit réformée ou abattue. Par conséquent, le coût d’une cochette, en regard de sa performance, est déterminé par le nombre de porcelets qu’elle sèvre au cours de sa vie productive. Une truie hyperprolifique doit effectuer, au minimum, 3 parités dans le troupeau pour générer un rendement positif1. Décider du nombre précis de porcelets sevrés par parité, et augmenter la longévité de la truie de moitié par parité, entrainent une amélioration de la capacité totale de sevrage de 10 % et une augmentation similaire du bénéfice ($). Une truie qui sèvre en moyenne 12 porcelets pour 6 parités (72 porcelets au total) sèvre, durant sa vie productive, 7 porcelets de plus qu’une truie qui sèvre en moyenne 13 porcelets pour seulement 5 parités (65 porcelets).
Obstacles à la longévité L’obstacle principal à la longévité est la réforme involontaire. Les raisons les plus courantes de ce type de réforme sont les problèmes de reproduction (la plus fréquente), les problèmes de locomotion, le logement en groupes et la mortalité des truies. La consommation d’aliment est aussi un facteur qu’il faut surveiller. Pour réduire les problèmes de reproduction, la régie appropriée des cochettes est essentielle. Pour ce faire, portez attention aux éléments suivants : • acclimatation appropriée; • stimulation au mâle à un âge précoce; • première saillie à la 2e chaleur, pas avant; • poids à la saillie entre 135 et 150 kg, au moins 180 kg à la mise-bas; • niveau adéquat de gras dorsal; • alimentation appropriée pendant la gestation2. Tous ces facteurs aident à augmenter la durabilité. La 2e cause la plus fréquente de la réforme involontaire est le problème de locomotion. Le taux d’héritabilité de la conformation des pieds et membres est élevé, et représente un élément important du programme de sélection Hypor. L’évaluation phénotypique et la sélection appropriée des cochettes, en vue de répondre Juillet 2013
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PORC
aux exigences de base, sont essentielles avant le début de leur vie productive dans la ferme. Dans le cadre d’une étude effectuée sur 5 077 Large White pendant 4 années consécutives, les chercheurs ont noté une corrélation claire entre la qualité des membres arrière et la durée de vie reproductive des truies3. Dans le groupe « des membres de meilleure qualité », 48 % des truies demeuraient en production, 2 ans après leur première mise-bas. Dans le groupe « des membres de qualité moyenne », ce chiffre descendait à 32 %, alors que dans le groupe « des membres de mauvaise qualité », il n’y avait que 20 % des truies qui demeuraient productives, 2 ans après leur première mise-bas. La 3e interférence sur la longévité peut être le regroupement en parc. L’Union européenne a ordonné que les truies en gestation soient logées en groupes, dès janvier 2013. Cette décision a suscité des inquiétudes sur l’augmentation des réformes pouvant être causées par les problèmes de membres. Fait intéressant, les clients Hypor utilisant des systèmes de gestation en groupe (en Espagne) ont un taux de remplacement annuel de 45 %, et en dehors des cas de réformes involontaires, les retraits dus aux problèmes de membres ne représentent que 7,8 %4. Un autre facteur lié à la longévité consiste en la mortalité des truies. Cette dernière était de 7,9 % aux États-Unis et de 7,7 % au Canada (2010), alors que le Danemark a présenté des taux de mortalité de 15 %5. En 2010, la mortalité des truies Hypor était de 4 % en Espagne, pour le 20 % des meilleures fermes, et de 4,4 % pour les autres fermes. La majorité de ces taux de mortalité était concentrée au cours des mois d’été présentant des températures extrêmement élevées6. Dans les régions au climat plus modéré, les taux de mortalité des truies dans les fermes de Hypor étaient sensiblement inférieurs. Avec un pourcentage fixe de remplacement total, le coût de production de chaque porcelet augmente de 6 à 7 centimes d’euro (7 à 9 cents canadiens) pour chaque augmentation du pourcentage du taux de mortalité des truies1. Dans une ferme ayant un taux de mortalité de 15 % par rapport à un taux de mortalité de 4 5 6 7 1 1
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5 %, il en résulte une perte de production d’environ 10 % de la production totale de porcelets sevrés; ce qui représente une augmentation du coût moyen de 2,65 euros (3,13 $ CAD) par porc. De façon générale, les truies sont en gestation environ 75 % du temps, par conséquent, perdre une truie en gestation signifie perdre toute la portée. Une différence de 10 % du taux de mortalité pourrait se traduire par une augmentation des coûts de plus de 25 euros (30,56 $ CAD) par mise-bas. Enfin, il semble qu’il existe une relation entre la faible consommation alimentaire et la perte de poids excessive d’une truie pendant la lactation, par conséquent, une baisse de sa durabilité. Une étude, réalisée en 2006, a démontré que pour chaque augmentation de 900 g de consommation quotidienne moyenne pendant la lactation, la probabilité que la truie soit réformée avant la parité suivante baisse de 30 %7. Le programme de sélection Hypor se concentre à la fois sur l’augmentation de la consommation et l’amélioration de l’efficacité de la lactation. Le résultat est une truie productive, capable de se nourrir et de transformer efficacement l’alimentation en lait, pour une production optimale. Le fait de se concentrer sur la durabilité de la truie, par conséquent, de travailler à maximiser sa longévité, a des avantages économiques importants. On peut obtenir une augmentation de sa rentabilité par l’amélioration génétique, en sélectionnant les truies selon une meilleure durabilité. Également, en effectuant une meilleure régie, en prenant soin du développement approprié des cochettes, en effectuant une sélection rigoureuse des membres de qualité des cochettes de remplacement, en fournissant suffisamment de vitamines et minéraux aux truies de parité plus élevée, et en ayant une régie alimentaire appropriée pendant la lactation. En obtenant une meilleure longévité et une bonne idée de la durée de vie productive de la truie, vous êtes en mesure d’allonger sa durabilité… ce qui augmente encore le taux de rétention de tout le troupeau !
Stalder, Lacy, Cross, & Conaster, 2003 Foxcroft, Patterson, & Beltranena, 2006 Tarrés, Bidanel, Hofer, & Ducrocq, 2006 Hypor Spain, 2010 PigCHAMP, 2010; Danish Pig Production, 2007 Hypor Spain, 2011 Serenius et al., 2006 dollar canadien = 0,8181 euro, selon les taux à midi, établis par la Banque du Canada 2012-08-02
Références 1. Danish Pig Production 2007 2. Foxcroft G., Patterson J. and Beltranena E. 2006, Improvement of efficacy in replacement gilts management, II Latin American Swine Congress. Av. Tecnol. Porc, October 2006 3. Hypor Espagne, 2010 4. Hypor Espagne, 2011 5. PigCHAMP, 2011
6. Serenius T., Stalder K.J., Baas T.J., Mabry J.W., Goodwin R.N., Johnson R.K., Robison O.W., Tokach M. and Miller R.K. 2006, National Pork Producers Council Maternal Line National Genetic Evaluation Program: A comparison of sow longevity and trait associations with sow longevity, Journal Animal Science, 84:2590-2595 7. Stalder K.J., Lacy R.C., Cross T.L. and Conaster G.E. 2003, Financial impact of average parity of culled females in a breed-to-wean swine operation using replacement net present value analysis, Swine Health Production, 11:69-74 8. Tarrés J., Bidanel J.P., Hofer A. and Ducrocq V. 2006, Analysis of longevity and exterior traits on Large White sows in Switzerland, Journal Animal Science 2006, 84:2914-2924
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La Visitation
FERME PIERRE DIONNE INC.
REPORTAGE DE FERME
PORC
Stéphane Grégoire REPRÉSENTANT DES VENTES, PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
D’hier à aujourd’hui, mais surtout pour demain… En 1978, Monsieur Pierre Dionne, alors dans la jeune vingtaine, commence en agriculture avec son frère Claude. Ils possèdent alors une ferme laitière et 205 acres en culture. Quelques années plus tard, les deux frères décident de bâtir, chacun de leur côté, leur entreprise agricole.
Pierre repart dans le lait et possède toujours des terres en culture. Dans cette même année, il épouse France Jutras. En 1987, Pierre constitue une société avec sa conjointe. Plus les années passent, plus les achats de terres augmentent, ainsi que la famille : trois filles et un garçon, Marie-Pierre, Isabelle, Christine et Jasmin. En 1997, Pierre et France décident de laisser la production laitière. En 2001, l’entreprise bâtit plutôt deux engraissements porcins de 1250 places, à forfait avec Agri-Marché. Pour Pierre et France, le fumier de porc est une valeur ajoutée pour leurs
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terres et amène un revenu à l’année. Soucieux de l’environnement, ils font partie des clubs environnementaux depuis le début des activités de ceux-ci. Par ailleurs, en 2009, ils ont procédé à l’achat d’une terre. « Aujourd’hui, en 2013, nous devenons producteurs de porcs à notre compte; en plus d’exploiter nos 525 acres en grandes cultures de maïs, de soya de semence et de blé de semence. Nous avons aussi acheté un plan de séchage. Ce n’est pas l’ouvrage qui manque même si nous pouvons compter sur notre employé de longue date, Steve. L’arrivée éventuelle de notre fils Jasmin, dans l’entreprise, sera bienvenue. »
PORC
Jasmin et Pierre Dionne
Sport, études et agriculture… Jasmin Dionne est un amateur de football et d’agriculture. Jasmin aimerait prendre la relève de la ferme, mais pour Pierre et France, il est important d’aller chercher avant une compétence dans le domaine agricole. Car aujourd’hui, il est aussi nécessaire de comprendre les chiffres de la ferme que de les faire. Le Cégep de Victoriaville offre une technique en gestion agricole, et possède une équipe de football collégiale pour laquelle Jasmin joue encore à ce jour. La combinaison sport-études est vraiment une grande source
de motivation dans le cheminement de Jasmin. Il en sera à sa dernière année l’an prochain. Qui sait? Peut-être sera-t-il repêché par une université où le football est à l’honneur? Quoi qu’il en soit, toutes ses connaissances et expériences (scolaires et sportives) lui serviront dans son futur professionnel. Toute l’équipe d’Agri-Marché désire souhaiter la meilleure des chances à Jasmin!
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VOLAILLE
Le souci de la qualité jusqu’au produit fini La mise en place d’un programme de contrôle de la qualité est primordiale en alimentation animale. Ce processus est essentiel pour bien connaitre ce que nous achetons et ensuite utilisons dans nos produits finis afin de s’assurer que la fabrication des produits finis est bien exécutée. Un contrôle rigoureux de la qualité est à faire autant au sein des meuneries de grande envergure, que dans les petites de type fabrication à la ferme.
Karine Valiquette, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Collaboratrice
Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Un programme de contrôle de la qualité se divise en 2 phases, aussi importantes l’une que l’autre. La première phase de l’élaboration d’un tel programme consiste à faire l’analyse des matières premières (les intrants) et la deuxième est le contrôle qualité des produits finis. Les questions essentielles à se poser dans le cadre de la phase 1 (analyse des matières premières) sont les suivantes : • Quels sont les matières premières les plus importantes? • Quelles sont les plus variables? • À quelle fréquence entrent mes intrants? • Dans quels types de produits sont utilisés les ingrédients que j’achète? Lorsque nous avons toutes les réponses à ces questions, nous sommes prêts à élaborer la partie du programme de contrôle qualité des ingrédients.
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Contrôle qualité des ingrédients Un bon programme de contrôle de la qualité des intrants devrait prévoir l’analyse des ingrédients dont la proportion est la plus élevée dans les produits finis. De plus, il faut prévoir de réaliser plus d’analyses sur les intrants les plus variables. En fait, la fréquence des analyses doit être adaptée à chaque matière première, selon la fréquence des livraisons et selon le volume d’achat de la meunerie. Ensuite, il faut établir les nutriments qui seront analysés pour chaque ingrédient, et la fréquence de ces analyses pour chacun d’eux. Le choix des nutriments doit être basé sur ce que l’ingrédient apporte, et sur ce qui est utilisé dans la formulation des produits finis. Par exemple, il n’est pas nécessaire de faire des analyses de calcium sur du maïs dont l’apport est à peu près nul, selon les valeurs de table.
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Contrôle qualité des produits finis Avec nos analyses de matières premières en main, nous sommes en mesure de formuler les produits finis. La recette de moulée contiendra différentes proportions d’ingrédients, selon le type d’élevage et la phase d’alimentation en cause. La combinaison des ingrédients à l’intérieur d’une moulée indiquera les valeurs prévues pour chacun des nutriments tels que la protéine, le calcium, le phosphore et d’autres nutriments. Encore faut-il que le mélange, fabriqué en usine, soit bien exécuté afin que le produit dose bien la protéine ou le calcium que nous souhaitons obtenir. C’est à ce moment que la deuxième phase de notre programme de contrôle de la qualité doit être mise en place. Pour l’élaboration du programme de contrôle de la qualité des produits finis, nous devons aussi considérer quelques éléments d’information et ce, afin de bien cibler ce qui doit être mis au programme. On doit donc savoir quels sont les produits finis ayant la plus grande importance, que ce soit en terme d’importance de consommation par l’animal ou de volume de fabrication à l’usine. Mais on doit aussi se baser sur le rôle clé que certains produits peuvent avoir durant l’élevage tels que la moulée de départ d’un oiseau ou la moulée lactation d’une truie. Avec notre liste de produits finis établie, nous devons ensuite décider de la fréquence des analyses. Un bon programme de contrôle qualité des produits finis devrait prévoir des analyses régulières de quelques produits cibles, plutôt que des analyses de différents produits, à différents moments. Une bonne fréquence d’analyse des produits finis nous permettra de voir l’évolution d’une même moulée dans le temps. Avec cette information, il est plus facile de cibler rapidement les lacunes soit dans le processus de fabrication ou de l’approvisionnement spécifique d’un ingrédient. Pour arriver à tirer des conclusions à partir de l’analyse des produits finis, nous devrons analyser des nutriments qui sont stables dans l’aliment fini et ce, afin de nous permettre de valider nos intrants et nos procédés de fabrication. Il sera parfois nécessaire de mettre au programme d’analyse un nutriment pour un produit fini spécifique, en raison de son rôle important ou de son danger pour l’animal. Par exemple, dans un programme de contrôle qualité d’une meunerie fabriquant du mouton, on doit prévoir des analyses de cuivre, parce que le mouton est intolérant au cuivre.
Comment interpréter les résultats d’analyse? Maintenant que le programme est en place, l’analyse des différents résultats est une étape clé. Pour y arriver, on doit bien connaitre les méthodes analytiques de laboratoire et ce, pour chaque paramètre évalué. L’objectif : fixer un seuil de
tolérance pour les résultats obtenus. Les seuils de tolérance servent à identifier les produits qui sont hors normes. Un résultat d’un nutriment se trouvant à l’intérieur de la tolérance est considéré normal, même si numériquement, il semble différer de la valeur estimée. En fait, lorsqu’on analyse un échantillon, il y a une certaine variabilité du résultat qui est associée à la méthode d’échantillonnage et à la méthode d’analyse du nutriment. C’est pourquoi, il faut fixer des seuils de tolérance pour chaque paramètre. Ainsi, on peut ensuite valider si notre résultat de protéine, de calcium ou de tout autre nutriment est dans les normes. Les résultats de laboratoire nous permettront aussi de constater si un nutriment est régulièrement en-dessous ou au-dessus de la valeur estimée, ce qui pourrait indiquer que l’application d’un intrant n’est pas exécutée adéquatement. Lorsqu’on analyse les résultats de laboratoire d’un produit fini, plusieurs variables sont à considérer puisque chacune d’elles joue un rôle dans le résultat final. Ainsi, on doit bien connaitre la composition des ingrédients de nos produits finis, de même que leur variabilité dans le temps. On doit aussi savoir ce qui compose notre produit fini et bien connaitre les principes de fabrication de la meunerie afin de savoir si un de ceux-ci peut influencer le résultat obtenu. Par exemple, si on obtient un résultat de matière grasse en dehors des normes, on doit d’abord vérifier si la moulée contient du gras ajouté, avant de vérifier si l‘application du gras est bien effectuée à l’usine. Enfin, la texture du produit fini est très importante. Généralement, un produit en cube donne un résultat plus précis qu’un produit en texture, puisqu’il est doté d’une meilleure homogénéité. En revanche, un produit en texture donnera parfois des résultats non conformes qui peuvent très bien être causés par la ségrégation de particules plus grossières et plus fines. Par exemple, un résultat non conforme de calcium, dans une moulée de ponte, ne veut pas nécessairement dire que le produit n’est pas de qualité, mais plutôt que l’échantillonnage serait à valider. Chez Agri-Marché, un tel programme de contrôle de la qualité est en place depuis de nombreuses années. Il couvre autant l’évaluation des intrants que l’analyse des produits finis. Le personnel hautement qualifié, du département de nutrition et du laboratoire, ont établi conjointement les seuils de tolérance pour tous les nutriments faisant partie de ce programme. Ce dernier fait l’objet d’une révision annuelle afin de toujours bien cibler ce que nous analysons et des modifications sont même parfois apportées durant l’année lorsque les nouveaux besoins sont identifiés. Grâce à notre programme de contrôle de la qualité, nous nous assurons de continuer à fournir à nos clients un produit de grande qualité, répondant aux besoins de leurs troupeaux.
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VOLAILLE
Chaleurs accablantes, quoi faire? L’été arrive à grands pas et qui dit été, dit parfois chaleurs accablantes. Comme à chaque année, nous risquons de ne pas y échapper. Êtes-vous préparés et équipés pour affronter des chaleurs intenses et persistantes? Il est primordial de faire l’inventaire et la vérification de vos équipements avant la saison chaude. Plusieurs outils sont disponibles pour aider à passer à travers ces périodes critiques; il faut toutefois bien les utiliser.
Guillaume Rainville CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
Possible que vous êtes déjà tous équipés de ventilateurs… Durant presque toute l’année, ces équipements fournissent un débit d’air suffisant vous procurant ainsi un rendement très efficace. Cependant, lorsque la température ressentie est de 38 oC, avec une humidité relative de 80 %, sontils aussi efficaces? Pour soutenir leur efficacité, il est possible d’installer des brasseurs d’air à des endroits stratégiques durant les périodes intenses de chaleur. Ces brasseurs servent à augmenter la vitesse de l’air pour diminuer la température ressentie. Selon plusieurs producteurs, il s’agirait d’un moyen facile à mettre en place.
Tentez d’éliminer la poussière N’oubliez pas que l’accumulation de poussière dans les bâtiments est inévitable; un bon nettoyage et dépoussiérage des ventilateurs contribueront à augmenter leur rendement. Le soir, lorsque la température commence à chuter, diminuez leur vitesse de rotation ou même éteignez-les. Ainsi, on évite une ventilation trop élevée durant la nuit et on s’assure que les oiseaux sont confortables.
Misez sur les électrolytes et suppléments Les électrolytes et les suppléments vitaminés sont conseillés, surtout lorsqu’on est en présence de chaleurs extrêmes durant plusieurs jours. Les électrolytes et les vitamines sont indispensables à la vie, un surplus en cas de déshydratation ne peut pas nuire. Administrez-les à vos oiseaux 12 heures avant la vague de chaleur. Ils seront beaucoup plus efficaces, et vos oiseaux auront les éléments qu’un athlète consomme en période d’activité intense. Assurez-vous également d’avoir une bonne pression d’eau. Comme les volailles
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ne transpirent pas, et que c’est l’évaporation par respiration qui abaisse la température de leur corps, les oiseaux boivent près du double de volume en eau, lorsqu’il fait très chaud.
Utiliser des buses? De plus en plus populaires, les buses sont aussi une solution efficace. Toutefois, soyez prudents, elles ne devraient pas être utilisées de façon constante, et jamais plus de 15 minutes par période d’utilisation. Une trop grande utilisation des buses risque de rendre la litière extrêmement humide, par conséquent, de réduire l’efficacité de votre intervention. Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas l’eau qui abaisse la température, mais bien le procédé physique de l’évaporation. Il y a donc quelques règles de base à considérer pour que les buses vous procurent leur plein rendement. Une de ces règles : plus l’air est sec, plus les buses sont efficaces, et plus il y a de pression, plus les gouttelettes sortent petites, ce qui augmente l’efficacité du système. Autre règle : l’eau très froide est à privilégier. Également, nous ne devrions jamais utiliser les buses avec une humidité relative de 100 % puisqu’elles aggraveront l’état de vos oiseaux. Finalement, lors de votre vérification du système de refroidissement, les buses obstruées ou défectueuses devraient être remplacées. Elles peuvent nuire considérablement à votre litière.
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Arrosage au tuyau
Levez les lignes de soigneurs
Quelques-uns d’entre vous connaissent probablement l’arrosage au tuyau. Il consiste à arroser les bâtiments de l’extérieur avec une eau très froide. Un moyen qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies. Par contre, de nos jours, cette solution n’est pas très rentable en regard du temps qu’elle requiert. Il est difficile d’arroser plusieurs bâtiments à la fois, à moins d’avoir plusieurs personnes sur les lieux. Malgré tout, en situation d’urgence, l’arrosage au tuyau pourrait vous sauver bien des tracas.
Il y a aussi le procédé de digestion qui fait augmenter la température corporelle de l’oiseau. Ainsi, de lever les lignes de soigneurs, quelques heures avant le « pic » de chaleur, représente une manœuvre utilisée par plusieurs éleveurs. Ils observeraient de bons résultats, la manœuvre permettant aux volailles de résister aux coups de chaleur, à court terme. Évidemment, il ne faut pas oublier de remettre les lignes en place. Si vous utilisez cette astuce, n’oubliez pas d’atténuer la lumière, car il pourrait y avoir des risques de congestion près des mangeoires. Au cours des prochaines semaines, nous pouvons aussi préparer les oiseaux à composer avec une chaleur intense. Il suffit d’augmenter de quelques degrés les températures de départ. Les oisillons seront plus tolérants aux hautes températures et du même coup, ils seront plus résistants aux chaleurs des semaines suivantes. Il va de soi que tous les moyens pour abaisser la chaleur sont bons. Toutefois, certains comportent plus de risques et d’autres sont plus faciles à mettre en place. Soyez vigilants, restez près de vos bâtiments et analysez le comportement de vos oiseaux. Si vous avez des questions, votre représentant Agri-Marché se fera un plaisir d’y répondre.
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Gérer efficacement le programme alimentaire Des solutions ingénieuses Les producteurs de poulets de chair connaissent bien l’importance du suivi du programme alimentaire. Il permet d’obtenir de meilleures performances d’élevage et de gérer efficacement les périodes de retrait des médicaments. Depuis plusieurs années, pour en faciliter la gestion tout en bénéficiant de meilleurs escomptes, la plupart des éleveurs ont investi dans l’achat d’un 2e silo. Cet ajout leur permet aussi d’éviter des manques de moulée.
Daniel Blais, technologue CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
Toutefois, que fait-on lorsqu’il nous reste de la moulée à la fin d’un lot? Habituellement, deux choix s’offrent à nous : empocher la moulée ou la laisser dans le silo et ce, jusqu’à ce que les oiseaux du prochain lot soient suffisamment âgés pour consommer l’aliment. Préoccupée par cette situation, notre équipe des fermes avicoles a réfléchi à la question. Après avoir abandonné l’idée d’avoir un 3e silo par poulailler, l’équipe d’Agri-Marché a développé un nouveau concept qui permet de transférer la moulée, d’un poulailler à l’autre, à l’aide d’une structure mobile. Le premier prototype a été développé à partir d’une petite remorque « dompeuse », à laquelle on a installé une vis flexible de même dimension que celle du silo. Afin de synchroniser le fonctionnement des deux vis, une connexion électrique a été installée entre les deux moteurs de vis. Deux raccords en « T » ont été insérés dans la vis du silo : un pour la vidange de la remorque et l’autre pour son remplissage. Grâce à un treuil, la vis flexible de la remorque est ajustable en hauteur; elle devient réglable lorsqu’on incline la remorque pour le déchargement.
Un deuxième prototype a été réalisé à partir d’un wagon à grain. Quel est donc l’avantage de ce dernier? Grâce à sa réserve inclinée, la moulée descend par gravité sans que l’on soit obligé de relever la remorque. Il n’y a donc pas de risque de manque de moulée. De plus, un tracteur n’est pas requis pour stabiliser la remorque. Pour un budget moindre que celui requis pour l’achat et l’installation d’un 3e silo, l’équipe des fermes corporatives avicoles, a réussi à développer un outil flexible et efficace. Un outil qui peut être utilisé pour chacun des poulaillers d’un site d’élevage, tout en réduisant les maux de dos. Vous désirez plus d’informations? Parlez-en à votre conseiller Agri-Marché.
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Section Lactech
Les Élevages Caberoy reportage
Ferme de la Plaine Holstein reportage
Ferme Rivière Portneuf
portes ouvertes
VOYAGE LAITIER 2013 EN IMAGES
SECTION LACTECH
Le potassium pour les vaches en lactation
Des avantages à l’augmenter Le potassium (K) peut être ajouté aux rations des bovins laitiers, c’est un cation essentiel. Il peut y avoir des interactions entre les différents minéraux, et le logiciel Newton tient compte de celles-ci lorsque vous balancez une ration. La plupart des interactions entre les minéraux sont entre le sodium, le potassium, le chlore et le magnésium. À la suite de plusieurs recherches effectuées à la ferme de recherche Shur-Gain, l’équipe de chercheurs a produit un modèle. Ce dernier est basé sur la capacité d’échange des différents liquides de l’animal et les besoins en potassium (K), estimés à partir du poids vif. Les besoins et les échanges entre les différents groupes de fluides de la vache (sang, urine, lait) ont été calculés, ce qui nous permet de déterminer un besoin d’entretien en potassium. La quantité de potassium dans le lait étant connue, elle aide à calculer le besoin pour la lactation. Par exemple, une vache qui pèse 680 kg, qui consomme 22 kg de M.S. et qui produit 40 l de lait a besoin de 100 g de potassium/jour et de 95 g/jour supplémentaire pour combler ses besoins en lactation. L’apport en potassium de cette ration devrait être au minimum de 0,87 %. Habituellement, il y a une marge de sécurité de 20 % afin de s’assurer que toutes les vaches du groupe reçoivent une quantité adéquate de potassium, ce qui nous amène à 1,06 % de potassium.
Daniel Fournier, agr. DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES – POLYGASTRIQUES SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC
Est-ce que l’ajout de potassium est nécessaire? Parmi les facteurs qui affectent les besoins en potassium, il y a quelques facteurs environne mentaux, plus spécifiquement le stress lié à la chaleur. La sueur contient beaucoup de potassium, c’est pour cette raison que les besoins en potassium augmentent pendant les périodes de stress de chaleur, et que nous recommandons d’augmenter le potassium, pendant la période d’été. Quelques recherches, au Texas et en Idaho, ont montré une réponse en lait linéaire avec l’ajout de potassium pendant l’été et ce, jusqu’à un niveau de 2,1 % de potassium. D’autres ont montré une augmentation du test de gras, lorsque les niveaux de sodium étaient de 0,6 %, le potassium à 1,34 % et le chlore à 0,69 %. Elles ont aussi présenté un Une société de
et
bénéfice sur la CVMS, lié à l’augmentation accrue du potassium. Lorsque la vache ne subit pas de stress de chaleur, vous pouvez voir une variété de réponses à l’ajout de potassium. Une recherche canadienne a ajouté 1,6, 3,1 et 4,6 % de potassium respectivement, et aucune différence significative entre les traitements n’est apparue. Dans le cadre de ces essais, la consommation de M.S. était de 23,0, 23,8 et 22,3 kg/jour respectivement. Ils ont noté que lorsqu’ils augmentaient le potassium, la consommation d’eau augmentait également, ainsi que la production d’urine. Le fait d’augmenter le potassium dans la ration a eu pour effet de diminuer le magnésium sanguin de 21 %, avec une augmentation de l’excrétion du magnésium dans l’urine. Les résultats de ce traitement indiquent que la biodisponibilité du magnésium dans le rumen était diminuée. Le Dr. Bill Weiss a fait une recherche bibliographique sur le fait que lorsqu’on ajoute du potassium, il est important de majorer également le magnésium. À RETENIR : • L’ajout de potassium, lorsque la vache est en stress de chaleur, favorise la CVMS et procure un effet positif sur la santé. • L’ajout de potassium, lorsque la vache n’est pas en stress de chaleur, n’a aucun effet bénéfique sur la CVMS. • L’ajout de potassium peut empêcher l’absorption du magnésium dans le rumen et provoquer un manque de magnésium. • L’ajout de potassium doit être suivi d’un ajout de magnésium. • Les interactions entre les minéraux est grande, il faut donc être prudent lorsqu’on ajoute du potassium. Juillet 2013
AGRI-NOUVELLES
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SECTION LACTECH
Visite de fermes, casino et Sénateurs! À chaque année, Lactech offre aux producteurs et aux gens du milieu agricole la possibilité de participer à un voyage au cours duquel la visite de fermes est au programme. Ainsi, les 21 et 22 mars derniers, les participants à cette tournée ont parcouru l’est de l’Ontario et l’ouest de notre province.
Vincent Côté
Le coucher au Ramada Plaza, à Gatineau, a permis à certains d’entre nous d’aller au Casino du Lac-Leamy, ou de voir les Sénateurs d’Ottawa jouer contre les Bruins de Boston, à la Place Banque Scotia. D’une durée de deux (2) jours, ce voyage a permis de visiter cinq (5) exploitations laitières différentes.
CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
Midlee Farms
Premier arrêt : Midlee Farms, Osgoode, Ontario Notre premier arrêt s’est effectué chez Midlee Farms de Osgoode en Ontario, propriété de Craig, Dave et Trevor McDiarmid. Au cours de 2010, ils ont procédé à la construction d’une étable en stabulation libre comportant quatre rangées avec logettes sur sable, ainsi que d’un salon de traite double 10. La stabulation libre mesure 98’ x 356’. Cette stabulation compte 250 stalles pour trois (3) groupes, soit les vaches adultes, les taures et les vaches en transition. Cependant, deux semaines avant le vêlage, les vaches sont logées sur « bed park ».
C’est seulement en 2011 que les animaux ont pu être transférés dans le nouveau bâtiment, une excellente construction, très fonctionnelle. Auparavant, ils étaient logés en stabulation entravée. Selon le producteur, en 2013, la construction d’un bâtiment semblable pourrait couter entre 1,5 et 2 M$. Dans sa stabulation libre, il trouve incroyables les bienfaits du sable. Ce dernier lui coute 450 $/mois et il doit s’en approvisionner de 8 tonnes aux 3 semaines. Lors de notre passage, le troupeau comptait 2 EX, 36 T.B. et 56 B.P., pour une M.C.R. de 231233-233. La production se situait à 38 l/jour par vache avec 90 vaches en lactation, traitent 2 fois par jour. En moyenne, la production annuelle se situe à 10 500 kg avec un test de gras de 4,0 % MG et de 3,4 % P. Le taux de remplacement se situe à seulement 5 % et l’an passé, 30 vaches ont dû être vendues pour le lait. Du côté alimentaire, la ration est habituellement constituée de 50 % d’ensilage de maïs et de 50 % d’ensilage de foin, lesquels sont issus de leurs 650 acres de terre. Toutefois, en raison de l’été sec de 2012, la ration a dû être modifiée; elle est maintenant constituée de 40 % de balles rondes et/ou de grosses balles carrées achetées, de 10 % d’ensilage de foin et de 50 % d’ensilage de maïs. Il s’agit d’une RTM 1 groupe pour les vaches en lait, laquelle est servie en deux repas par jour. Les unités thermiques se situent à 2 800 dans cette région, et il n’y a pas de terres disponibles pour envisager une expansion. La valeur de leurs terres oscillerait entre 10 000 et 16 200 $/acre; réalité que l’on a pu se faire confirmer par les autres producteurs visités. Pour les prochaines années, les propriétaires ont pour objectifs d’augmenter le quota détenu, de mettre l’accent sur la génomique et de pouvoir commercialiser un taureau pour la génomique. Pour M. McDiarmid, il n’en demeure pas moins que sa plus belle réussite est sa famille.
Midlee Farms 38 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
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Ferme Andy et Frank Sean
Visite de la Ferme Andy et Frank Sean, Saint-Bernardin, Ontario La deuxième journée du voyage a débuté avec la visite de la Ferme Andy et Frank Sean, de Saint-Bernardin en Ontario. Éleveurs suisses allemands, Andy et Frank sont arrivés au Canada, et plus particulièrement dans cette région de l’Ontario, en 1989 comme plusieurs autres Européens. Lors de l’achat, en 1989, la ferme comportait 75 vaches en lactation et 750 acres de terres. Vingt-quatre ans plus tard, Andy et Frank détiennent 1000 têtes dont 450 vaches en lactation.
Breeze-Hill Farm
Les Sean possèdent aussi 2300 acres de terres cultivées, soit 900 acres en maïs, 800 acres en soya et 600 acres en fourrage. Ils cultivent également du blé d’automne qu’ils ensilent à la mi-mai afin d’augmenter leur rendement en fourrage. D’ailleurs, six employés à temps plein les soutiennent dans l’accomplissement de toutes les activités. Lors de notre visite, la production se situait à 43 l/jour par vache avec un test de gras de 4,2 % MG et de protéine de 3, 4 %, pour une M.C.R. de 291-323-298. On effectue la traite des vaches 3 fois par jour, dans le salon de traite double 10, soit à 4 h, 12 h et à 19 h 30 ou 20 h 30 et ce, pour une durée de 5 heures et demie par traite.
Breeze-Hill Farm
Escale chez Breeze-Hill Farm, Winchester, Ontario Ensuite, nous avons fait escale chez Breeze-Hill Farm, propriété de Glen et Jason McDonald. Situé à Winchester en Ontario, le troupeau peut être considéré comme l’un des meilleurs de cette province. Il comporte 44 EX et 30 T.B. pour un total de 80 vaches en lactation, logées en stabulation entravée. Bien que les logettes semblent petites pour le gabarit des bêtes, 70 % des vaches sont à leur 3e lactation et plus. Ce point est excessivement important car l’un des objectifs de l’entreprise est de viser une longévité des vaches et d’avoir le plus possible de 10e lactation. La production moyenne se situe à 11 000 kg par an pour un test de gras à 4,0 % MG et de protéine à 3,4 %, pour une M.C.R. de 230-237-235. Glen et Jason possèdent 80 acres en propriété et 170 acres en location. Les taureaux utilisés à la ferme sont Fever, Aftershock et Winbrook. Le troupeau comporte au total 160 têtes.
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Ferme Andy et Frank Sean
Au nombre des particularités de cette ferme, il y a le fait que la reproduction est donnée à contrat, à l’exception du choix des taureaux qui demeure la responsabilité du producteur. La décision des propriétaires, de recourir à ce service, a été motivée par le souhait d’alléger leur charge de travail tout en s’assurant que l’intervention est bien accomplie. Les frais d’une telle pratique sont de 2 200 $/mois (frais fixes), en plus du prix (à rabais) des semences utilisées. Cette pratique leur a permis d’obtenir un taux de gestation de 22 à 25 % et d’augmenter leur niveau de production. La période d’attente volontaire est plus élevée que 60 jours; la première saillie étant souvent effectuée entre 75 et 80 jours pour 2,5 saillies par Juillet 2013
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vache. La moyenne d’âge des taures au vêlage est de 22 mois et l’intervalle de vêlage se situe à 410 jours, en moyenne. Du côté de l’alimentation, la ration des vaches taries est constituée de 0,5 kg de tourteau de soya, 2 kg de paille, 3 kg d’ensilage de foin, et le reste, d’ensilage de maïs conventionnel avec de la pierre à chaux disponible. D’ailleurs, tous les 2e et 3e veaux et plus font l’objet de prévention au vêlage; ils reçoivent automatiquement un calcium sous la peau. Pour les vaches en lactation, la ration est constituée de 65 % de fourrage, incluant de l’ensilage de maïs BMR et de 35 % de concentré. Celles-ci sont alimentées 1 fois par jour et le tout est repoussé 3 fois par jour. La consommation se situe à environ 29 kg MS ingérée. Les vaches sont logées en stabulation libre de trois (3) rangées de logettes. Dans le groupe de fraiches, la production se situe à 50 l/jour par vache. Cependant, ce qui étonne le plus, c’est qu’il y a 30 % de surpopulation dans le groupe 1 et 40 % dans le groupe 2 et ce, tout en ayant de très bonne performance. Cela nous indique qu’une multitude de facteurs doivent être bien maitrisés pour en arriver à de tels résultats.
Ferme Andy et Frank Sean
Ferme Mystique
Retour vers le Québec… Arrêt à la Ferme Mystique de Saint-Benoît de Mirabel En quittant l’Ontario, nous avons pris la direction du Québec, et avons fait un arrêt à la Ferme Mystique de Saint-Benoît de Mirabel. Cette dernière est la propriété de François Paiement et de Nadine Lalande. François a acheté la ferme en 1987. À ce moment, il possédait une vingtaine de vaches et quelques 180 arpents de terrain. Toutefois, il a changé le troupeau peu après l’achat afin de faire de la génétique. En 1997, il décide de s’associer à Nadine, sa conjointe; ils possèdent alors 70 kg/jour. En 2009, ils font un agrandissement de la ferme et ils détiennent 100 kg/ jour. Aujourd’hui, la Ferme Mystique compte 250 têtes dont 75 vaches en lactation. La classification actuelle du troupeau est de 15 EX, 55 T.B. et des B.P. La moyenne annuelle de production se tient à 11 000 kg de lait avec un test de gras à 4,2 % MG et
D’ailleurs, à tous les mardis, le vétérinaire effectue une visite pour faire une régie. De plus, un bain de pieds est fait une fois par semaine avec du formaldéhyde pour les vaches en lait, et une fois aux 2 semaines pour les vaches taries. La taille des onglons se fait 2 fois par an pour tout le troupeau. À chaque mois, le tailleur repasse pour faire de la prévention et soigner les vaches ayant des problèmes. Le taux de remplacement s’élève à 35 % et le comptage de cellules somatiques est à 160 000 CCS. En ce qui concerne l’élevage des génisses, il s’effectue en groupe dans des parcs. Elles reçoivent du lait acidifié, à raison d’un maximum de 10 l/jour. Un souci constant est apporté à la litière afin de conserver des conditions sèches, et le bâtiment demeure toujours au-delà de 8 oC, à l’aide d’un chauffage d’appoint. Selon les propriétaires, le succès de leur entreprise se situe à trois niveaux : l’importance accordée à l’élevage des jeunes veaux et des taures, l’utilisation de l’ensilage de maïs BMR dans la ration des vaches laitières et le souci constant d’un bon bain de pieds.
Ferme Mystique 40 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
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3,4 % P, pour une M.C.R. de 252-280-266. Pour l’alimentation, une RTM 1 groupe est effectuée avec 60 % d’ensilage de luzerne, 40 % d’ensilage de maïs, du maïs en grain sec et un supplément Shur-Gain. Les fourrages sont entreposés dans un de leurs 6 silos fosses, et récoltés sur leurs 500 arpents de terre. Pour la ferme, les ventes de génétique permettent de payer les frais de moulée. Des embryons sont exportés à l’étranger, et plusieurs 1ers et 2e veaux sont vendus à la ferme. La génomique est utilisée de 5 à 10 % dans le troupeau et le taux de remplacement se situe entre 10 et 15 %. Les taureaux utilisés à la ferme sont Atwood, Aftershock, Goldwyn et Windbrook. Maître-Éleveur en 2002, le but recherché par les propriétaires est de produire d’excellentes vaches qui feront 100 000 kg dans leur vie de productrice.
Dernière visite du circuit : la Ferme Blondin, à Saint-Placide Finalement, comme dernière visite, non loin de la Ferme Mystique, nous avons visité la Ferme Blondin (Saint-Placide) dont Simon Lalande et Kim Côté sont les propriétaires. Également Maître-Éleveur en 2002, ils possèdent 800 acres de terre et 450 têtes dont 110 vaches en lactation (25 EX, 75 T.B. et B.P.). En fait, le trois quart du troupeau est constitué de 1ers veaux. La production moyenne annuelle se situe à 11 636 kg avec un test de gras à 4,3 % MG et un test de protéine à 3,6 %, pour une M.C.R. de 262-287-277. En fait, la Ferme Blondin détient des vaches qui figurent parmi les meilleures vaches d’exposition en Amérique du Nord. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que 85 % des revenus de la ferme sont issus du commerce de vaches et d’embryons. Un traitement royal est d’ailleurs accordé à leurs vaches d’exposition; elles sont lavées à tous les jours et alimentées au foin sec, en plus d’une moulée complète. Beaucoup de temps est consacré à cette quinzaine de têtes. À tous les jeudis, des « flush » sont réalisés à la ferme. Les taureaux utilisés sont Goldwyn, Atwood et Aftershock. La génomique est utilisée à 50 % à la ferme afin de s’ouvrir le marché de l’exportation. En 2012, les propriétaires ont obtenu 5 All-Canadian. Nous tenons à remercier tous les éleveurs visités pour leur accueil très chaleureux, ainsi que les 85 participants à ce voyage Lactech. En espérant que vous avez eu de bons moments, on se dit à l’an prochain! D’ici là, je vous suggère de préparer votre passeport puisqu’en 2014, on prendra la direction de l’Europe.
Ferme Blondin
Ferme Blondin Une société de
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AGRI-NOUVELLES
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Le courrier à
Ti-Mé
Bonjour Ti-Mé, Q : Tu n’as pas l’air de ça sur ta photo, mais je sais que tu es un bon chef d’entreprise. Lorsque tu vois une entreprise comme Agri-Marché fêter ses 100 ans au service des producteurs agricoles, qu’est-ce que ça te dit à toi, en tant que chef d’entreprise? R : Comment ça «pas l’air de ça??!!» Vous saurez qu’être chef d’entreprise n’a rien à voir avec l’image!! Mais vous avez raison, je suis un très bon chef d’entreprise, je m’occupe bien de mes vaches, mais surtout de ma belle brume, mon beau sucre d’orge. Un vrai chef d’entreprise doit savoir placer ses priorités à la bonne place, et moi c’est mon beau sucre d’orge!! Je m’en occupe tellement que j’en oublie tous mes problèmes! Revenons aux 100 ans d’Agri-Marché. Peu d’entreprises peuvent se vanter de réussir le transfert de l’entreprise à la génération suivante, encore moins à la troisième génération. Et c’est ce que la famille Brochu a réussi, toujours en gardant le focus sur leur mission première, de bien servir les producteurs agricoles. En tant que producteur agricole et chef d’entreprise, je me dois de féliciter la famille Brochu et de prendre exemple sur cette belle entreprise québécoise. Moi aussi j’aimerais bien m’occuper de mon sucre d’orge pendant 100 ans! Ti-Mé
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Les bienfaits économiques de l’amélioration du confort des vaches Une vue d’ensemble du confort des vaches Le confort des vaches dépend de la régie de l’environnement des vaches. Une régie optimale de l’environnement, combinée à une alimentation appropriée, permettra de combler les besoins en « budget temps » de la vache. Par conséquent, d’optimiser son comportement alimentaire et sa consommation d’aliments entrainera une augmentation de la production et une amélioration de la santé. Les interactions entre l’alimentation, le repos et la rumination sont essentielles au confort des vaches. L’intégration d’un estomac plein et des mécanismes physiologiques permettent de maitriser la prise alimentaire et la productivité, alors que la régie de l’environnement exerce un effet modulateur très puissant sur le comportement de la vache et la réponse du rendement à l’alimentation.
Dr Rick Grant WILLIAM H. MINER AGRICULTURAL RESEARCH INSTITUTE CHAZY, NY 12921
Résumé par:
Kiyomi Ito RESPONSABLE, PROJET C.O.W.S.SM NOVUS INTERNATIONAL
moyen chez ces vaches laitières variait de 21 à 34 kg par jour. Les facteurs de régie qui suivent se sont révélés particulièrement importants en ce qui a trait à l’augmentation de la production laitière. • Augmentation de la disponibilité des logettes de 10 % + 0,8 kg de lait • Offre d’un surplus d’aliments par rapport à une alimentation rationnée + 1,6 kg de lait • Repoussage des aliments près des animaux entre les périodes d’alimentation + 4,0 kg de lait
La gestion du temps, la clé du rendement Les vaches laitières en stabulation libre passent de 3 à 5 heures par jour à s’alimenter, de 12 à 14 heures par jour couchée en logette, de 2 à 3 heures par jour en station debout, 30 minutes par jour à boire, et de 2 à 3 heures par jour à l’extérieur du parc. Donner aux vaches l’occasion de se comporter dans le cadre de ces « budgets temps » est la clé d’un rendement optimal. ATTENTION : Lorsque les vaches ne passent pas suffisamment de temps en logette couchée, elles perdent également du temps d’alimentation. • Limiter le temps passé à l’extérieur du parc à 3 heures par jour • + temps en logette couchée • − de cas de boiterie • + 2 à 4 kg de lait • + 1 heure de temps de repos (en logette couchée) due à l’amélioration de la régie • + 1 à 1,6 kg de lait
La régie de l’environnement aussi importante que la nutrition Une étude menée en Espagne a évalué 47 troupeaux ayant une génétique similaire et ayant reçu les mêmes rations totales mélangées. L’étude a démontré que le rendement laitier Une société de
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L’optimisation de l’aire d’alimentation = Plus grande production de lait Les vaches ont une volonté naturellement agressive de se nourrir. L’environnement d’alimentation doit être géré pour encourager l’activité consacrée à se nourrir et optimiser l’ingestion de matière sèche. Par exemple, en Juillet 2013
AGRI-NOUVELLES 43
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maintenant l’accès à la nourriture, en distribuant les aliments en temps opportun, en poussant fréquemment le fourrage, ainsi qu’en fournissant une longueur de 60 à 76 cm (24 à 30’’) de mangeoire par vache. • + 1/2 kg de matière sèche ingérée dû à l’amélioration de la régie • + 1 kg de lait (Holstein)
L’élimination de la surpopulation évite des « maux » à long terme… La surpopulation réduit la capacité de la vache à pratiquer des comportements naturels. L’augmentation de la densité des vaches accroit les interactions de compétition entre les vaches qui passent moins de temps en logette couchée et davantage de temps en logette debout et dans les allées. Ces dernières consomment leurs aliments plus rapidement et ruminent possiblement moins. La surcharge de la densité des vaches dans les logettes et à la mangeoire, surtout au-delà de 120 %, peut entrainer des conséquences importantes. La réduction du rendement laitier, une diminution de la matière grasse du lait, une augmentation du nombre de cellules somatiques, une hausse des problèmes de santé, une augmentation des cas de boiterie et la réduction de la fertilité comptent parmi ces conséquences à éviter. ATTENTION : Les vaches en première lactation sont particulièrement touchées par la surpopulation et la compétition. Il faut s’attendre à une perte de lait de 10 % lorsqu’elles sont mélangées avec des vaches adultes.
La réduction du stress lié à la chaleur contribue au mieux-être de la vache Le but de la maitrise et de la prévention du stress, en raison de la chaleur, est de permettre à la vache de pratiquer aisément des comportements normaux liés à l’alimentation, au repos et à la rumination. Cette intervention permet de maintenir, autant
que possible, la consommation d’aliments et la productivité prévue. La lutte contre la chaleur doit se faire durant les périodes de tarissement et de lactation. • Mise en œuvre de stratégies pour contrer les effets de la chaleur lorsque l’ITH (Index de température humidité) = 68 • + 4,5 kg de lait • − de cas de boiterie
Évitez la boiterie et ses coûts onéreux La boiterie est une maladie couteuse. Mis à part le coût du traitement, elle réduit l’ingestion de matière sèche et le rendement en lait, compromettant ainsi la productivité à long terme. Réduire la fréquence de la boiterie aura un effet très favorable sur la rentabilité des exploitations laitières. Vache boiteuse • − 5 à 36 % de lait par lactation • + risque de mise à la réforme • − fertilité
Les vaches manipulées avec ménagement donnent plus de lait L’interaction humain-bovin est une partie importante du confort des vaches. Un contact vocal et physique positif avec les vaches permet d’améliorer le rendement en lait et ne coute pas plus cher qu’une manipulation aversive. • Manipulation en douceur • + 3,5 à 13 % lait • Empathie pour la douleur de la vache • 900 kg de lait par année À la lumière de ces informations, nous pouvons certainement affirmer que l’amélioration du confort des vaches a des effets positifs et durables sur le rendement d’un troupeau. Passez à l’action si ce n’est déjà fait !
Source : Dr Rick Grant, William H. Miner Agricultural Research Institute, Chazy, NY 12921.
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Ferme MB Marronniers inc.
Honfleur, Bellechasse
Marcel, Monique, Dominic et Guillaume Blais étaient fiers de recevoir le titre «Éleveur Émérite», des mains de Jersey Canada, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 16 mars dernier, à Trenton, en Ontario. Seulement deux fermes du Québec ont reçu ce prix très convoité par les éleveurs de Jersey. Un prix qui gagne d’ailleurs en popularité, au Québec.
Martin Roy REPRÉSENTANT DES VENTES LACTECH S.E.N.C
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La Ferme MB Marronniers, acquise en 1969 par Marcel Blais, est alors composée entièrement de vaches Holstein. En 2005, la première vache Jersey est acquise à l’Expo BBQ de Saint-Anselme, ainsi que 2 autres, au cours de l’hiver suivant. Une de ces vaches, nommée «Bonnieville Saturn Sandi», a été classifiée SUPRÊME EX 7E 3 étoiles. Sa production se chiffre à plus de 64 000 kg de lait, 3 300 kg de gras et 2 600 kg de protéines. Cette vache est d’ailleurs un pilier du troupeau de Jersey constitué de 10 filles B.P. dont 4 T.B., à l’âge de 2 ans.
troupeau, 140 têtes Holstein dont 80 en lactation. Leur production : 10 327 kg de lait, 392 kg de gras et 323 kg de protéines pour une MCR de 229-231-224, possédant une classification de 1 EX 2E, 1 EX, 31 T.B. et 41 B.P.
Actuellement, la Ferme MB Marronniers possède un troupeau de 48 têtes de race Jersey dont 22 en lactation. Leur production : 7 485 kg de lait, 383 kg de gras et 282 kg de protéines pour une MCR de 259-244-256, détenant une classification de 1 SUPRÊME 6E, 10 T.B. et 11 B.P. S’ajoute à ce
Pour la famille Blais, cette récompense reflète leur passion et souligne le travail quotidien que demande une telle ferme de production laitière.
La Ferme MB Marronniers a également fait bonne figure à l’Expo BBQ de Saint-Anselme, en remportant le titre de « Meilleur Éleveur » et le titre de « Meilleur Exposant de la race Jersey », en 2011, ainsi que celui du « Meilleur Éleveur», en 2012.
Félicitations à toute la famille Blais !
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AGRI-NOUVELLES 45
Disraëli
LES ÉLEVAGES CABEROY
REPORTAGE DE FERME
SECTION LACTECH
Un rêve qui prend forme...
Les Élevages Caberoy sont également récipiendaires de la Bourse à la relève laitière Lactech
Tout commença en juillet 2009, alors que Dave Bérubé et Nadia Roy quittent la région de Bellechasse pour s’établir à Disraëli. Leur objectif : donner un coup de main aux parents de Nadia, au sein de l’entreprise porcine familiale. Compte tenu que la ferme ne permet pas de faire vivre deux familles, ils démarrent, un mois plus tard, une production caprine de boucherie. Cette dernière a toutefois pris fin en avril 2013. Au cours de l’automne 2009, Dave retourne travailler sur une ferme laitière et acéricole de Saint-Sébastien et ce, afin d’assurer un revenu convenable pour la famille, et de garder contact avec les vaches. Toutefois, Dave rêve de production laitière depuis son tout jeune âge; l’idée de démarrer à son compte est alors plus forte que jamais. Une occasion se présente, un voisin (Ferme JAL Royal) leur propose de louer un bâtiment qu’il venait tout juste de libérer. C’est à ce moment que Dave, et sa conjointe Nadia, décident de s’inscrire au Programme d’aide au démarrage de nouvelles entreprises laitières de la FPLQ, plus précisément au programme 12-12. Après plusieurs démarches et deux tentatives, ils obtiennent finalement une réponse positive en juin 2012. C’est alors le début de la planification des travaux de rénovation de la vacherie, des achats et dons de foin, des recherches du troupeau, ainsi que des démarches pour boucler le financement. Après des mois de «paperasse» et de travaux, les premières vaches ont fait leur entrée à la ferme, le 13 février dernier.
David Lessard, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
Constituer un troupeau de vaches performantes Dave a toujours été un passionné de génétique et de vaches bien conformées. Il a eu la chance de travailler au sein des entreprises suivantes : Ferme Cotopierre, Idee Holsteins, Ferme laitière Blondin, Ferme Petit-Lac Holsteins, Ferme Chic-Chocs Holsteins, Ferme Loasis et Ferme Jacon. Après avoir travaillé avec ces éleveurs, il était clair, qu’un jour, il allait développer un troupeau à la hauteur de ses attentes. Le choix de la race s’est finalement arrêté sur la Jersey. Les raisons qui ont motivé son choix? Un animal plaisant à travailler, qui rejette moins de phosphore dans l’environnement que d’autres bêtes. Par conséquent, un animal avec lequel il est possible d’augmenter le troupeau à 45 vaches, ainsi que sa relève, et ce, sans nécessiter la construction d’une fosse. Le choix de la Jersey est aussi basé sur un simple coup de cœur de Dave. Ainsi, en décembre 2012, avec l’aide de Jean-Marc Pellerin (Jersey Canada), Dave débute la visite de troupeaux américains et québécois. Finalement, il décide de se constituer un troupeau provenant de quelques éleveurs renommés du Bas-SaintLaurent : Ferme Côtelet, Ferme Gérard Marquis, Ferme Préross et Ferme St-Baslo. Avec ces quatre fermes, ils ont récolté 26 vaches. Pour compléter le troupeau, Dave et Nadia ont été grandement choyés par des dons de vaches Holstein provenant de leur réseau d’amis. Ils sont très reconnaissants de leur soutien.
Cap sur les rénovations
Nadia Roy, Dave Bérubé et leurs enfants Vincent, Rose-Émilie et William 46 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Les rénovations du bâtiment ont débuté en octobre 2012. Dave décide alors de repartir à zéro; de nouvelles stalles sont installées (48” x 59”). Également, il équipe sa ferme de matelas Pasture Mat, d’une mangeoire en acier inoxydable et Une société de
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SECTION LACTECH
plastique, ainsi que de nouveaux bols à eau (haut débit) et d’un système de traite. La majorité de ces équipements provient de dons de producteurs de la région. Dave procède aussi à la mise en place d’un soigneur à moulée sur rail, d’un dérailleur afin de loger plusieurs balles rondes à l’intérieur, de 5 retraits automatiques, d’une caméra de surveillance, ainsi que d’un système de son. En plus, il décide d’installer une ventilation tunnel, de refaire tout le réseau électrique et de placer des fluorescents T8 afin de concevoir un environnement adéquat pour son troupeau. La laiterie a été entièrement réaménagée avec les nouvelles normes du MAPAQ.
Un jour, Dave aimerait bien posséder des terres. Deux options s’offrent à lui : développer son entreprise et acheter ou louer des parcelles de sol dans les environs, ou acheter un producteur laitier sans relève.
Parallèlement à leur démarrage laitier, Dave et Nadia s’affairent aux derniers aménagements de leur engraissement en vue d’y recevoir leur premier lot de porcelets à forfait avec Agri-Marché. Dave tient à remercier particulièrement le père de Nadia pour l’avoir aidé à rénover la porcherie.
La vision de Dave et Nadia Dave et Nadia souhaitent vivre tous les deux de leurs productions. Présentement, Nadia travaille au CSSS de la région de Thetford, à titre de technicienne administrative. Elle projette de vivre un jour de la ferme, elle aussi. Également, ils souhaitent agrandir la famille. Actuellement, les 2 entreprises sont sans sol.
Une société de
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Ultimement, Dave et Nadia rêvent de devenir Maître-Éleveur Jersey et de transmettre la ferme à leur tour. Dans leurs temps libres, toute la petite famille aime courir les rodéos de la région et les bons repas entre amis. Sans compter les différentes activités sportives et artistiques des enfants! Dans l’avenir, ils désirent améliorer l’efficacité au travail afin de libérer plus de temps pour la famille. Dave et Nadia tiennent à remercier tous les producteurs, les conseillers, les institutions financières, ainsi que tous les autres intervenants qui ont cru en eux. Grâce à leur confiance, ils peuvent vivre de leur passion. Lactech est fière de vous accompagner dans la réalisation de ce projet.
Juillet 2013
AGRI-NOUVELLES 47
L’Isle-Verte
FERME DE LA PLAINE HOLSTEIN INC.
REPORTAGE DE FERME
SECTION LACTECH
Émilie Berthold, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
La passion de l’agriculture et de l’élevage, au fil du temps C’est en 1963 que Gérard Caron rachète la ferme laitière de son père, M. Odoric Caron, qui l’avait lui-même achetée de son beau-père. En 1991, Richard et son frère Réjean, les fils de M. Gérard Caron, rachètent l’entreprise de leur père, laquelle compte alors 25 kg de quota.
Richard Caron et Katy Madore
Justin et Olivier Caron
Depuis 2011, Richard et sa conjointe, Katy Madore, sont devenus les deux seuls propriétaires de l’entreprise, Réjean Caron étant parti. Richard et Katy ont deux garçons, Justin, âgé de 12 ans, ainsi qu’Olivier, âgé de 7 ans. Depuis l’âge de 5 ans, Justin aime tout de l’agriculture et aide ses parents. Quant à Olivier, il aime beaucoup les animaux, surtout les lapins. D’ailleurs, la famille Caron-Madore en possède un à la maison, au grand plaisir du jeune garçon qui l’a baptisé Mario. Olivier aime aussi aller à l’étable pour s’occuper des petits veaux et leur donner du lait.
Un troupeau performant
48 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Actuellement, la ferme De La Plaine Holstein détient 88 kg de quota avec 90 vaches, pour un total de 190 têtes, toutes des Holstein pur-sang. L’élevage De La Plaine se détaille comme suit : 4 EX, 32 T.B., 41 B.P., 3 B. avec une production moyenne de 11 000 kg à 4,00 % de gras et 3,35 % de protéines. L’objectif des propriétaires est de posséder des animaux avec une bonne conformation afin d’assurer une durabilité supérieure, et par le fait même, un gain de productivité. Chaque année, ils vendent une vingtaine de vaches de qualité à des éleveurs des régions avoisinantes et ce, à des fins de production. Également, quelques sujets de bon potentiel sont présentés à l’exposition annuelle locale. Une des bonnes vaches de la ferme De La Plaine se nomme DELAPLAINE Jordan Siana EX, tout comme sa mère DELAPLAINE Astre Saba EX, Siana possède plusieurs filles de Goldwyn qui sont très prometteuses.
Une société de
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SECTION LACTECH
Des installations et cultures qui soutiennent bien les activités Cette ferme s’étend sur une superficie de 400 acres en cultures, dont 40 acres en ensilage de maïs, 110 acres en orge, 10 acres en maïs-grain et 240 acres en cultures fourragères. Les nouvelles prairies sont établies à 80 % de luzerne et 20 % de graminées. Cela permet d’avoir un fourrage constant et de qualité à servir aux vaches. Le foin récolté dans les plus vieilles prairies est réservé aux taures et aux vaches taries. L’alimentation des vaches en lactation est composée d’ensilage de foin, d’ensilage de maïs, de foin en balles rondes, d’orge, de maïs-grain, de minéral et de supplément. Parfois les vaches sont nourries avec de la moulée, dépendamment du prix du maïs-grain. Les vaches sont soignées avec un DEC RTM. Les vaches en lactation, les taries et les préparations au vêlage sont logées en stabulation entravée. Environ la moitié sont placées face-à-face, dans la vieille partie de l’étable, et les autres, « derrière-à-derrière » dans l’agrandissement construit il y a quelques années. En ce qui concerne les animaux de remplacement, les génisses de 0 à 6 mois sont logées dans une aile adjacente à l’étable des vaches, laquelle peut être considérée comme une pouponnière. Ensuite, vers l’âge de 6 mois, les génisses déménagent dans l’étable froide, en stabulation libre, où elles y demeurent jusqu’au moment de leur préparation au vêlage. Dans l’étable froide, les taures sont alimentées à la balle ronde avec du minéral et du supplément.
Les projets de Richard et Katy Pour ce qui est du futur, Richard et Katy projettent l’achat de terres, et bien entendu la préparation de l’entreprise pour leur relève. Ils souhaitent mettre en place le nécessaire afin que tout se passe pour le mieux, le moment venu et selon les projets que leurs garçons désireront, à leur tour, mettre de l’avant, dans quelques années. S’il y a un mot qui peut bien représenter Richard et Katy, c’est « passion »! Il s’agit de personnes, comme vous, qui contribuent à l’essor de notre agriculture. ÉVOLUTION DE LA FERME 1978 : Début de l’élevage de vaches Holstein pur-sang enregistrées. 1980 : Le premier silo à ensilage est construit à la ferme. 1991 : Achat de l’entreprise par Richard et son frère Réjean. 2002 : 1er agrandissement de 25 places dans la vacherie. 2005 : Construction de l’étable froide pour les taures. 2008 : 2e agrandissement pour 20 vaches supplémentaires et construction d’une nouvelle laiterie. 2011 : Richard et Katy deviennent les seuls propriétaires. Félicitations aux propriétaires, soyez assurés de l’appui de l’équipe Lactech dans l’atteinte de vos objectifs.
En ce qui concerne les ressources humaines, la ferme De La Plaine engage deux employés dont un à temps plein, Mathieu Perreault Soucy, et l’autre, à temps partiel. Katy, la conjointe de Richard, assure le rôle important de secrétaire, en s’occupant, entre autres, de la comptabilité. Et lors des journées de fenaisons ou des vacances des employés, Katy et Justin, le plus âgé de leurs deux fils, font la traite. Justin accomplit cette tâche depuis 2011. De plus, aucun travail à forfait n’est fait sur la ferme, à l’exception de quelques grosses balles carrées, ce qui représente seulement un ou deux aprèsmidi par an.
DELAPLAINE Jordan Siana EX
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SECTION LACTECH
PORTES OUVERTES Ferme Rivière Portneuf Le 16 mars dernier, dans le cadre de l’activité « Portes ouvertes » du Club Holstein de Portneuf, la Ferme Rivière Portneuf de Pont-Rouge a ouvert ses portes, le temps d’un après-midi. Diane, Pierre et Michaël Leclerc n’ont laissé personne indifférent en ce qui a trait à la qualité des animaux de leur troupeau.
Christine Tardif, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
Michaël Leclerc, Diane Piché et Pierre Leclerc
De la vacherie de 146’ x 38’, au hachoir à balles rondes, il y avait l’espace nécessaire pour que tous les participants à l’activité puissent admirer aisément le bâtiment et le cheptel laitier. Aujourd’hui, les propriétaires détiennent 52 kg/jr pour environ 50 vaches en lactation. La classification actuelle du troupeau est de 2 EX, 25 T.B., 16 B.P., 5 B. La moyenne est de 10 778 kg par vache pour une MCR de 243-255-235, à 4,13 % de gras et 3,38 % de protéines.
• RIVIERE PORTNEUF Astre Milie 2* T.B. • RIVIERE PORTNEUF Milkstar Muse 2* EX (fille) Petites filles : • RIVIERE PORTNEUF Dolman Mystic T.B. 88 avec une production supérieure au 1er veau de 10 541 kg et au 3e veau de 15 301 kg • RIVIERE PORTNEUF Goldwyn Mimzy T.B. avec une production supérieure au 3e veau de 12 810 kg • RIVIERE PORTNEUF Wildman Maui T.B. avec une production supérieure au 2e veau de 11 891 kg De plus, en 2012, les propriétaires de cette ferme ont remporté le «Trophée Classe 1 an en lait», au sein du Club Holstein de Portneuf, avec RIVIERE PORTNEUF Dustin Junky (332-372-298).
Une relève motivée! La ration des vaches en lactation est constituée d’ensilage de balles rondes hachées, de foin sec, d’une moulée complète balancée selon l’analyse des fourrages, de « Suprême 9400 » et de « Top Dress 44 % », pour les fraiches vêlées. Au sein du troupeau de la Ferme Rivière Portneuf, une famille de vaches se démarque. Voici son profil :
Michaël, le fils des propriétaires et membre de la 4e génération prenant place sur cette ferme, est détenteur d’une technique en GEEA du Cégep de Lévis-Lauzon. Il est bien décidé à reprendre la relève de l’entreprise laitière. Le transfert est en cours, ainsi que quelques projets d’agrandissement dans un futur proche… À suivre dans un prochain article : « Ça bouge chez les clients Lactech! » Félicitations à la famille Leclerc, Lactech est fière de participer à votre réussite.
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Après-midi d’étable chez Ferme Fleuviale de Saint-Vallier Le 3 avril dernier, Lactech organisait, en collaboration avec Les Services Vétérinaires Saint-Vallier, une activité sous le thème « Vos vaches vous parlent, sachez les écouter ». L’activité observation et tour d’étable en collaboration avec le Dr André Trépanier, m.v. a permis aux personnes présentes d’approfondir divers points de contrôle pour l’observation des vaches et par le fait même d’être en mesure de détecter certains problèmes métaboliques avant qu’ils ne surviennent. De plus, chaque participant a reçu un exemplaire du guide Signes de vaches, publié par le CRAAQ. Ce guide fort bien illustré se veut un outil pratique destiné aux éleveurs laitiers pour qu’ils puissent bien capter les signes qu’émettent en permanence leurs vaches sur leur santé, leur production et leur bien-être. Prendre le temps de bien observer l’élevage est un investissement qui en vaut le coût, car cela signifie moins de maladies, une optimisation de la production et une meilleure rentabilité! Des activités de formation sur plusieurs sujets sont offertes sur demande par Lactech. Parlez-en à votre conseiller pour profiter de ce service dans votre région!
ERRATUM Crédit photo : Lynda Cloutier, Journal Beauce Média
Dans notre reportage de l’Agri-Nouvelles d’avril 2013 « Le meilleur lait est produit à Sainte-Hénédine », nous aurions dû lire que la Ferme Gagnonval est la propriété de MM. Marc et Daniel Gagnon.
Également, dans notre reportage « Lactech est fière de compter parmi ses clients 3 Maîtres-Éleveurs reconnus par Holstein Canada », paru en avril 2013, nous aurions dû lire que la classification de la Ferme Dulet de Saint-Pascal de Kamouraska pour l’année 2012 a été de : 12 T.B. 2 ans, 14 T.B., 5 EX et 8 EX multiple.
Marc et Daniel Gagnon, copropriétaires de la Ferme Gagnonval de Sainte-Hénédine
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JOURNÉE MINI CLUB LACTECH
33 jeunes et 1 passion : l’agriculture!
Le 7 mars dernier, de la relève de tous les âges était présente à une activité gratuite portant sur la préparation des génisses avant les expositions. Cette activité a été organisée par Lactech et Serge Lampron, consultant Shur-Gain pour les animaux de remplacement 0-24 mois. Des jeunes de la Mauricie, de Portneuf, de Lotbinière et de Bellechasse se sont déplacés à la Ferme Geno de Saint-Marc-des-Carrières. L’objectif était d’en apprendre davantage sur les préparatifs des génisses, et de repartir avec un bagage de conseils. Les 33 jeunes ont eu l’occasion de participer à quatre ateliers différents durant la journée : premier clippage de sa génisse, alimentation, clippage de finition et présentation de sa génisse. Cette journée, organisée par le Mini Club Lactech, avait pour but de donner la confiance et la motivation nécessaires aux jeunes pour reprendre les expositions de jeunes éleveurs, dans leur comté. C’est ainsi qu’ils seront en mesure de se construire un réseau de contacts dans le domaine de l’agriculture, et d’avoir du plaisir à prendre part à la ferme familiale, après l’école, pour pratiquer leur génisse.
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Nous savons que la préparation des génisses demande énormément de temps et qu’elle peut devenir un fardeau pour les parents. Toutefois, pourquoi ne pas laisser aux jeunes cette responsabilité? Il suffit de leur offrir un bon encadrement afin qu’ils deviennent autonomes dans la réalisation de cette tâche. N’hésitez pas à contacter votre représentant(e) Lactech, nous avons les ressources disponibles pour vous appuyer! Nous tenons à remercier la Ferme Geno pour son accueil généreux et le prêt de ses installations. Également, un merci spécial à Maxime Hardy (Ferme Tompship), Stéphane Tourigny (Ferme Deslacs) et Jean-Claude Fleury (Ferme Fleury et Fils), pour leur déplacement et leur engagement lors de cette journée. Un énorme merci aussi à Serge Lampron pour l’organisation incroyable de cette journée du Mini Club Lactech.
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JOURNÉE D’ÉTABLE
pour les jeunes ruraux du Kamouraska Le 27 avril dernier, à la Ferme Rotaly de Sainte-Hélène-de-Kamouraska, s’est tenue une journée d’étable pour les jeunes de 4 à 12 ans. Une trentaine de jeunes ont participé à cette journée, organisée par le Cercle des jeunes ruraux du Kamouraska. Ces derniers ont pu approfondir leurs connaissances sur l’exposition et l’élevage de leurs génisses. Les ateliers portaient sur les sujets suivants : conformation des bovins laitiers, lavage des animaux, alimentation, tonte des génisses d’exposition et art de présenter
sa génisse. Les jeunes ont pu apprendre tout en s’amusant, et en côtoyant d’autres enfants partageant le même intérêt pour l’élevage des génisses. Le Mini Club Lactech est heureux d’avoir appuyé l’activité du Cercle des jeunes ruraux du Kamouraska. Pour en savoir davantage sur cette journée, visionnez la vidéo « Journée d’étable 2013 LE FILM », sur YouTube.
Les organisateurs de cette journée en compagnie des jeunes participants : Mauranne Hébert, Mathieu Ouellet, Simon Ouellet, Pierre-Luc Charest, Julien Michaud, Émilie Berthold, Jonathan Morin et Annick Michaud
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La vente Expo-Poc 2013 innove encore Au nom de toute l’équipe Lactech, nous aimerions féliciter les organisateurs de la vente Expo-Poc qui s’est tenue à La Pocatière, le 13 avril dernier. Comme à chaque année, la vente était organisée par des étudiants de l’ITA (campus de La Pocatière), empreints de professionnalisme, et surtout de passion pour l’élevage laitier. Au total, 41 génisses de race Holstein provenant de partout au Québec, des Maritimes, et même des États-Unis, ont été vendues pour un prix moyen de 3 508 $ chacune. Plus de 250 personnes se sont déplacées pour voir le « top de vente », Alphagen Sudan Super Love, une consignation du syndicat AlphaGen, vendue 8 200 $. Cette génisse
s’est démarquée par son excellent potentiel génétique en ayant des intérêts pour des taureaux d’insémination. Ses acheteurs : Jean-François Beaudoin et Édith Gagné. Comme le mentionnait Kévin Gilbert, gérant de l’édition 2013 : « Cette année encore, on voit, de par la qualité des animaux qui sont consignés, la confiance que les producteurs nous portent au fils des ans. Il est tout aussi intéressant de voir tous les acheteurs de partout au Québec, et même d’ailleurs, qui se sont déplacés pour assister à cette édition 2013. » Encore une fois cette année, la vente Expo-Poc aura été un succès sur toute la ligne.
De gauche à droite, à l’arrière : Jonathan Pelletier, Michaël Leclerc et Pier-Olivier Lehoux. Au centre : Kévin Gilbert (gérant), Lina Beaudoin, Pierre-Luc Charest et Paul-Étienne Hudon. À l’avant : Anne-Marie Auger, Laurence Boulet, Laurence Leclerc et Lysanne Pelletier
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Omnium Lactech Fondation Audrey Lehoux Le 23 mai dernier, plus de 170 golfeurs se sont réunis au Club de golf de Beauceville pour participer à la classique annuelle de l’Omnium Lactech Fondation Audrey Lehoux. Tenue cette année sous la présidence d’honneur de Monsieur Marcel Groleau, président général de l’Union des producteurs agricoles, cette 13e édition aura permis d’amasser, grâce à la générosité des commanditaires et des joueurs présents, un montant de 11 962.96 $ qui sera remis, selon la mission de la Fondation, en bourses de recherche ou d’études aux étudiants originaires de la région Chaudière-Appalaches.
Patrice Brochu, président de Lactech, Germain Lehoux et Claire Ouellet représentants de la Fondation Audrey Lehoux, Marcel Groleau de l’UPA, président d’honneur, Ginette Vachon, adjointe chez Lactech et Jean-Philippe Faucher, directeur des ventes chez Lactech
Merci aux participants et à l’an prochain!
SOLUTIONS DES JEUX 7 9 2 1 5 Solution de l’énigme : 9
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Solution du mot caché : Jonquille 6
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La lettre «9N »
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Solution des 7 erreurs :
Monsieur Marcel Groleau, président d’honneur
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DES RÉSULTATS REMARQUABLES ENTREPRISES LAITIÈRES ayant une M.C.R. supérieure à la moyenne de la race HOLSTEIN Fermes
Production à 305 jours Lait (kg) Gras (%) Protéine (%) M.C.R.
HOLSTEIN Fermes
Production à 305 jours Lait (kg) Gras (%) Protéine (%) M.C.R.
Ferme Dulet inc. Saint-Pascal, Kamouraska 12 119 3,71 3,08
265-266-257
Ferme Elka Holstein inc. Saint-Pascal, Kamouraska 11 181
4,00
3,18
242-261-242
Ferme Fernand Boivin inc. Saint-Tite-des-Caps 11 523
3,71
3,12
251-252-247
Ferme Belétoile inc. Saint-Elzéar 11 380 3,79 3,15 Ferme Bertrand Boutin & Fils inc. Saint-Georges 11 137 3.92 3.23
Ferme Familiale Donald Béland inc. Neuville 11 298 3.97
3.24
249-267-255
Ferme Laitière Paré inc. Saint-Jacques-de-Leeds 11 651
Ferme Rivière Portneuf SENC Pont-Rouge 11 283
3,17
243-263-242
Ferme Roland Caron Laurierville
247-267-250
4.01
Ferme Richard & Johanne Robert Lac Drolet 10 914 4,00 3,22 Ferme Lesperrons inc. Bury 11 708 3,97 3,19 Ferme Duhibou inc. Saint-Lambert 12 098 3.93 3.17 B. Lehoux & Fils inc. Saint-Elzéar 12 171 3,87 3,12 Ferme Gagnonval Sainte-Hénédine 11 406 3.71 3.09
Ferme Bofran inc. Sainte-Marguerite 10 757 4,01 3,27
243-261-249 249-253-246 243-257-246
3.92
3.12
248-262-242
12 520 3.95
3.27
260-277-269
Ferme Philo inc. Sainte-Sophie-de-Lévrard 11 486 3.79
3.20
252-257-253
4,12
3,35
253-253-258
4,99
3,83
259-240-261
AYRSHIRE 251-269-252 260-275-260 261-272-256
Ferme Laitière Paré inc. Saint-Jacques-de-Leeds 8 688 JERSEY Ferme MB Marronniers inc. Honfleur 7 213
258-257-251
CLIENTS AYANT OBTENU UN IPT 99 EN 2012 Ferme
Localité
Ferme Fernand Boivin inc.
Saint-Tite-des-Caps
Ferme Roland Caron
Laurierville
Ferme Vert d’Or inc.
Sainte-Hélène-de-Kamouraska
Source : Le producteur de lait québécois, numéro spécial Valacta, 2012
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Une société de
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
CLUB BEAUCE ADSTOCK Ferme Dubreuil & Frère DUBREUIL SAKA HILTON T.B. DUBREUIL SIDNEY TIANNE T.B.
HO
AUDET Ferme Lison inc. HO LISON MARGMAI GOLDWYN EX 92 LISON SIRENE LYSTER EX LISON RADIS GOLDWYN EX 91 2E LISON TARLA JEBADIAH EX 3E LISON MARLY WELLBRED T.B. 87 LISON TARPY FINAL CUT T.B. 87 Laurier & Thérèse Boucher HO DESNETTE PATSY DUNDEE EX 4E AURIZON LACOSTA HOMESTEAD T.B. 1er veau AURIZON BERMUDE BOLTON T.B. 86 AURIZON LIBELLY DEREK T.B. 87 AURIZON LUEUR JEEVES T.B. 86 AURIZON TITANE MANIA T.B. AURIZON ZIPER DUNDEE T.B. 86 GLEANN GOLDWYN ADVOCATE T.B. 88
COURCELLES Ferme Goutel inc. GOUTEL VYMA BRAWLER T.B. 1er veau GOUTEL CAROLI SHOTTLE T.B. 87 GOUTEL VADITOULIE GOLDWYN T.B.
HO
LAC-DROLET Ferme Dalac SENC HO DALAC HELAINA TITAN T.B. Ferme Richard & Johanne Robert HO BERTRICH LAURA BOLTON 284 T.B. 1er veau FILIALE STARBUCK TAROMANCE T.B.
SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc. HO ROQUET DAVIDSON AUDINI EX ROQUET CARANEL LAURIN T.B. 86 1er veau ROQUET SAMARINE SANCHEZ T.B. 1er veau ROQUET JAMAIQUE DOLMAN T.B. 88 ROQUET MAY DOLMAN T.B. ROQUET NEKIE SPIRTE T.B. 88 ROQUET REINEDITH FINAL CUT T.B. ROQUET SERENA LITTORAL T.B. Ferme Transit 87 inc. HO CLEMARQUET FINLEY TALENT T.B. CLEMARQUET MAXILE GOLDWYN T.B. 87
Une société de
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Riloup Holstein inc. RILOUP BOLTON MAMIA T.B. RILOUP DENISON MALDY T.B.
HO
SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc. HO LEHOUX MINISTER FRANCISCO EX LEHOUX AEROWOOD FANNY EX 5E LEHOUX IGNITER FIESTA EX 91 3E RITER GOODLUCK STONE EX 4E GEN-I-BEQ MILLION SENSATION T.B. 1er veau LEHOUX MANOMAN RICKI T.B. 1er veau LEHOUX BAXTER FATIMA T.B. 88 LEHOUX GOLDWYN FELLA T.B. 88 LEHOUX MANOMAN REALITE T.B. 87 LEHOUX PLANET FLAKES T.B. LEHOUX SIDNEY WHITE T.B. 89 B. Lehoux & Fils inc. et Ferme Brindherbe enr. HO LEHOUX BAXTER ROOSVELT EX 92 Ferme Duverger SENC HO DUVERGER DELMIK BIANCA T.B. 86 Jean-René L’Heureux HO NAULY STORM WILLONA EX 4E DONAFTON O C KATIE 2 T.B. 87 GEORGIQUE CRUNCH LOR T.B. Valérien Gagné inc. HO PLAISIR KNOWLEDGE MOUSTICHA T.B. 86 1er veau LITTLE RIVER OBEE REBECCA T.B. 86 PLAISIR BUCKEYE NINA T.B. PLAISIR BUNKER LICE T.B. PLAISIR TOREADOR NASIA T.B.
SAINT-ELZÉAR/ SAINT-FRANÇOIS-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD Lait Porc MC inc. et Ferme Marinale MARINALE STERLING SOPHIA T.B. 1er veau
HO
SAINT-ELZÉAR/PONT-ROUGE B. Lehoux & Fils inc. et Raymond Doré & Fils inc. HO LEHOUX BEACON SUCETTE T.B. 86 1er veau
SAINT-GEORGES Ferme Bertrand Boutin & Fils inc. HO BERGITTE LEDUC SAUVEE EX BERGITTE ALLEN SPOT EX 3E BERGITTE TALENT PRIVILEGE EX 2E BERGITTE TALENT SPIROU EX 3E BERGITTE BRAWLER MAJUSCULE T.B. 1er veau
BERGITTE FINAL CUT MELODY T.B. 87 BERGITTE GOLDWYN BECKAN T.B. 87
SAINT-GEORGES/ SAINTE-CLAIRE Ferme Bertrand Boutin & Fils inc. et Ferme Maryclerc inc. CALBRETT GOLDWYN DEBORAH EX 91
HO
SAINT-JOSEPH Ferme Duclicher inc. HO DUCLICHER BALTIMOR KATOU T.B. 86 1er veau DUBOSQUET STORMATIC LUCKY T.B. 86 DUCLICHER BRAWLER SABY T.B. DUCLICHER GOLDWYN CHARLENE T.B. 88 Ferme Patroy & Fils inc. HO PATROY BUCKEYE BELLY T.B. Ferme Royala inc. HO ROYALA BONAIR CARA T.B. 87 ROYALA BUCKEYE CARLETTE T.B. ROYALA BUCKEYE CARLINE T.B. ROYALA GIVENCHY ALICIA T.B. 87
SAINT-LUDGER Ferme Decel inc. DECEBE PROMOTION HELOISE EX DECEBE ARBOR LILAS T.B. 1er veau DECEBE LITTORAL TALINE T.B. 86 1er veau DECEBE LITTORAL LORETTA T.B.
HO
SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson & Fils inc. HO DUBOISE ASHLAR MACHA T.B. 86 DUBOISE ASHLAR TOPAZE T.B. DUBOISE TOYS LHEPHSIE T.B. 87 Ferme Noël Maheux & Fils inc. HO NOELIDASE ATTIC NADIA T.B. 1er veau NOELIDASE COCO LAVANGUARD T.B. 1er veau NOELIDASE KNOWLEDGE JELLA T.B. 1er veau NOELIDASE PINOTTE MEGAMAGIC T.B. 1er veau NOELIDASE ANNET JASPER T.B. 88 NOELIDASE FORTUNE NOVATION T.B. NOELIDASE LASSIE BUCKEYE T.B. 86 NOELIDASE RITA MODEST T.B. 87 NOELIDASE SHELBY LOU T.B. 87 NOELIDASE WITTIE ASHLAR T.B. Les Fermes Corimel inc. HO BISMAN ROUEL ROMY T.B. 86 SARTIGAN MR SAM RIHANNA T.B.
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AGRI-NOUVELLES
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SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
Les Fermes Turmel inc. HO BEAUCOISE CALYPSO LEONIE EX BEAUCOISE MODEST NOEMIE EX BEAUCOISE NASTASIA EX BEAUCOISE SHOTTLE CENTRAL EX BEAUCOISE GOLDWYN ODESSA E T EX 91 2E BEAUCOISE STORMATIC ERIKA EX 2E BEAUCOISE BEACON PLENE T.B. 1er veau BEAUCOISE CENTER KLAVO T.B. 1er veau BEAUCOISE RHAPSODY CIGE T.B. 1er veau BEAUCOISE SANCHEZ LALA T.B. 1er veau BEAUCOISE XACOBEO ROXE T.B. 1er veau BEAUCOISE ARMSTEAD KRISTIANE T.B. BEAUCOISE ASHLAR DIDI T.B. BEAUCOISE BAXTER BINE T.B. BEAUCOISE BAXTER KRISTIANE T.B. BEAUCOISE BREAKOUT FLIE T.B. BEAUCOISE DAMION CARAVELLE T.B. BEAUCOISE DUNDEE COSTA T.B. 86 BEAUCOISE DUPLEX SAIDA T.B. 86 BEAUCOISE ECHO JOLEEN T.B. 88 BEAUCOISE FORTUNE NAVETTE T.B. 86 BEAUCOISE JEEVES ROXITTE T.B. 86 BEAUCOISE LARAMIE NAIVE T.B. BEAUCOISE LAURIN PETALE T.B. BEAUCOISE LITTORAL MYRA T.B. BEAUCOISE LUCKY STAR LALA T.B. BEAUCOISE MANAGER PRUNELLE T.B. BEAUCOISE ME BURNS DANOISE T.B. 87 BEAUCOISE MINISTER TORNADE T.B. BEAUCOISE ROUMARE CIGOGNE T.B. 86 BEAUCOISE ROY SUZANNE T.B. 86 BEAUCOISE SHOTGUN KOKOTE T.B. BEAUCOISE SHOTTLE AGATHE T.B. BEAUCOISE SIDNEY CARIA T.B. 87 BEAUCOISE TERRASON CALLIE T.B. 86 BEAUCOISE TRIBUTE RITY T.B. 86 BEAUCOISE WINSTON FRANCOISE T.B. 88 DUHAMEL GOLDWYN LONLEY T.B. QUEBEQUA BACCULUM JESSICA T.B. 88
SAINT-THÉOPHILE Ferme S.S. Kennebec BERGITTE SHOTTLE GALANTE T.B. 88 FILIALE FORTUNE SLIME T.B. ROQUET RICOTTA ERA T.B. 87
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HO
SAINT-VICTOR Ferme Gronvic SENC RAYON D’OR GOLDWIN MISTIL EX 2E GRONVIC MORA ASHLAR T.B. 86 RAYON D’OR GRONVIC SALIE T.B. 87
HO
Ferme J.M. Roy & Fils inc. ROI MR BURN SIRENE T.B.
KINNEAR’S MILLS HO
LAURIERVILLE Aux Terres & Domaines Tournesol inc. AUTOURNESOL MELINA BUCKEYE T.B. 86 Ferme JC Martel SENC BOULET BAXTER CLOTY T.B. 86 1er veau HOLSTEL CLARIE TOP NOTCH T.B. HOLSTEL DANAMA BOLTON T.B. HOLSTEL NONAME FREEPORT T.B. HOLSTEL PEANAPPLE LHEROS T.B. Ferme Roland Caron inc. SAVARON MODEST BELLE EX 2E SAVARON MODEST BRITHANY EX 92 2E SAVARON DOLMAN ALLYN T.B. 87 SAVARON GOLDWYN RIOPEL T.B.87 SAVARON SAMUELO MINERVA T.B. 88
HO HO
HO
HO
HO
CLUB CENTRE DU QUÉBEC SAINTE-CÉCILE-DE-LEVRARD Ferme Lember (1998) inc. LEMBER DAMION ROSAY T.B. 1er veau LEMBER SHOTTLE JEANA T.B. 1er veau LEMBER SHOTTLE JEANY T.B. 1er veau JEANLU SANCHEZ CHELSIE T.B. LEMBER DENISON OLVI T.B. 86 LEMBER MR SAM ANITA T.B.
HO
BATISCAN
HO
HO
SAINT-FERDINAND Ferme Marnoit SENC HO MARNOIT SEPTEMBER MARIE PIER T.B. 87
SAINT-JACQUES-DE-LEEDS Ferme I.C.P.R. inc. I C P R EXPORT MAYA T.B. I C P R MILKSTAR BETSY T.B. 86
Ferme D.M. Groleau inc. GROLOISE ASHLAR BRIMA T.B. GROLOISE ASHLAR SOFINA T.B. Ferme Rodcham inc. RODCHAM CASTELLINA ASHLAR T.B. RODCHAM SPOKANE SIMON ET T.B.
CLUB CHAMPLAINLAVIOLETTE
LYSTER Ferme Fillion & Mercier SENC ARION BATMAN SILA T.B. ARION TULIPE MR BURNS T.B. 87 Ferme Fleur du jour inc. FLEURDUJOUR TAINA RUGER T.B. 86 RANCHEL BOUCANE ALLSET T.B. RANCHEL LUCIA LITTORAL T.B. 86
HO
THETFORD-MINES
CLUB BOIS-FRANCS Ferme Normaline inc. NORMALINE SPECIAL ANITA T.B. NORMALINE SUN NINA T.B.
SAINT-PIERRE-DEBROUGHTON
HO
SAINT-JEAN-DE-BRÉBEUF Ferme G.D.F. Côté inc. HO GASFRAN DOLSUNNY KRISTINE T.B. 1er veau GASFRAN EXPORT GITANNE T.B. 86
Denis Labissonnière BINIERE GOLDWYN PAULA T.B. 86 BINIERE SHOCKER JOSIE T.B.
HO
CHAMPLAIN Ferme Gagnon & Fils inc. GAGEO LHEROS CATHIA EX 3E BLANCHET GOLDWIN POLIE T.B. 88 GAGEO DENISON FANIE T.B. 87 GAGEO DOLMAN EMILIE T.B. GAGEO GOLDWIN KARINA T.B. GAGEO LUXOR EDIA T.B. 86 GAGEO MR BURNS LAURALIE T.B. 87
HO
PROULXVILLE Ferme Carveil & Fils inc. DELARIVE SALTO LARA T.B.
HO
SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE Ferme Lizé enr. LIZE REALITY SENSAS EX 2E LIZE BALBOA RUDITH EX 3E LIZE REALITY RUELLE T.B. 1er veau LIZE FABIO MARIOLE T.B. LIZE JESS SENARA T.B. Une société de
AY
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
SAINTE-GENEVIÈVEDE-BATISCAN Ferme Genevoise inc. WEST RIVER ARBOR DRIVE T.B. 87 René Jacob PROULADE LICIOLE MINISTER T.B. 86
TROIS-RIVES HO HO
HO HO
HO
HO
Une société de
et
HO
Ferme Duquelait DUQUELAIT APPLAUSE CLOE T.B. DUQUELAIT BUCKEYE MAJORIE T.B. DUQUELAIT GOLDWYN TRIXILIE T.B. Ferme Guymont inc. GUYMONT BIRK SUE ELLEN T.B. GUYMONT JEEVES FRILLA T.B. VIORIS GW LADINA T.B. 87 Ferme Mariblond inc. BLONGUET DOLMAN PASTILLE T.B. 86
HO
HO
HO
Dave St-Pierre & Lucie Vermette HO DALUPIERRE GOLDWYN JUICY FRUIT T.B. 87 HO
HO
HO
SAINT-STANISLAS Ferme Déry & Fils inc. DERY COUNSELOR DIVINE EX DERY LEADER DINA EX DERY CHAMPION DESIR EX 5E DERY ARMSTEAD ELSA T.B. DERY BOLTON MICHA T.B. DERY BRUTUS ARDENE T.B. DERY DUNDEE GENEVA T.B. 86
Ferme Moremilk inc. LEHOUX ZULU CYRIA T.B. 88 LEHOUX ZULU ICE CREAM T.B. 87
SAINT-GERVAIS
SAINT-PROSPER Marcel Gravel NIMA JOYSTICK ELOISIE T.B. NIMA SAMUELO LUNE T.B. Michel Harnois HARNOIS SUNBEAM SYLVIE T.B.
SAINT-BERNARD
SAINTE-CLAIRE
SAINT-MAURICE Ferme Lainson 2002 inc. LAINSON JEANINE GOLDWIN T.B. 1er veau LAINSON LIGHTNING ANETTE T.B. LAINSON MRBURNS MARIETTA T.B. LAINSON SAMUELO AVATAR T.B. LAINSON ZARKA GOLDWYN T.B. Ferme SSK7 inc. CORADIE BUCJEY MITAINE EX CORADIE BRAWLER MISTERE T.B. 1er veau CORADIE GABOR GAIOU T.B. 1er veau CORADIE GOLDWYN SOFINA2 T.B. 87 CORADIE SHOOTLE CHATTONE T.B. 86 Jacques Morin CLAIRBOIS LEADER CASSIE T.B. 87 JACLOS SHAQUILLE SASSY T.B. LESPERRON MR SAM DORYA T.B. 89
HO
CLUB DORCHESTER
SAINT-LUC-DE-VINCENNES André Hamelin HAMA WINFIELD ROSALIE EX HATEE TRIBUTE DANYA T.B. Ferme Norlou inc. NORLOU BELLY CALYPSO T.B. NORLOU BUCINE BUCKEYE T.B. NORLOU TYBER SEPTEMBER T.B.
Érik Juneau JUNEAU LOVE BOLTON T.B. 1er veau JUNEAU CAFE DUPLEX T.B. 86 JUNEAU CARLY DUPLEX T.B. JUNEAU MODESTY LINUX T.B.
HO
SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival HO BOURGIVAL ATLAS JUDY T.B. 1er veau BOURGIVAL ATLAS MERIKA T.B. 86 1er veau BOURGIVAL SANCHEZ WILMA T.B. 86 1er veau BOURGIVAL SANCHEZ JOVIE T.B. Ferme Marican inc. HO MARICAN MODEST COKINE EX 3E MARICAN DOLMAN KERA T.B. 88 MARICAN FINAL CUT KATHA T.B. MARICAN LUCKY STAR PICOLIE T.B. MARICAN STARWIN SHADY T.B. MARICAN WINDOWS SHANNON T.B. 87
SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTT Ferme Bourgival et Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HO BOURGIVAL GERARD KAREEN T.B. 1er veau
SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc. AROLENE DESIGN SURPRENANTE EX 2E BUDJON-JK-I DUNDEE ENDLESS EX 2E COBEQUID LINJET JAZZ EX 3E
HO
WENDON DUNDEE DIVINA EX 4E AROLENE SHOTTLE DIVA T.B. 1er veau Ferme Irlande inc. IRLANDE LPP SENTENCE T.B. 1er veau SUNNYLODGE K B STEPH T.B. Ferme Lignette inc. BERGEVERTE MODEST JACKIE EX 91 BERGEVERTE TALENT ZADA EX 2E LIGNETTE STING MYSTIC T.B. 1er veau LIGNETTE SHOTTLE TINA T.B. 87 Ferme Luck Privé inc. PRIVE STORMATIC VALENCE EX PRIVE DUNDEE SALY EX 2E PRIVE BOLIVIA ALIRA T.B. 1er veau PRIVE GOLDWIN JELO T.B. PRIVE GOLDWYN BRISTOL T.B. 87 PRIVE LOU ALICIA T.B. 88 Ferme Pelchat Holstein inc. COMBINATION GOLDWYN JADA EX 2E PELCHAT BOLTON NALLIA T.B. PELCHAT BONAIR DIANNE T.B. PELCHAT MORE BLANDINE T.B. Ferme Pieriane enr. FLEURY GARRETT ROLITA T.B. 1er veau Ferme Rosaire Blais & Fils inc. ROSBLAIS SHOTTLE TESS T.B. 1er veau MARINALE DINA ENERGIZER T.B. ROSBLAIS BOLTON VALERY T.B. ROSBLAIS GLEN DULCINEE T.B. 86 ROSBLAIS SHOTTLE CHANYCA T.B. VALERSTAR CAMDEN PETALE T.B. 87 Ferme Rosaire Blais & Fils inc. et Ferme Arolène inc. ROSBLAIS DAMION RUSTY T.B. 89 Jacques Roy QUECY SEPTEMBER MIREILLE T.B.
HO
HO
HO
HO
HO HO
HO HO
SAINT-ISIDORE/ SAINT-HÉNÉDINE Ferme Lignette inc. et Ferme Bourgival LIGNETTE SEPTEMBER MOKEY T.B.
HO
SAINT-ISIDORE/SCOTT Ferme Lignette inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc LIGNETTE GERARD JOJO T.B. 1er veau LIGNETTE SANCHEZ GUPE T.B. 86 1er veau
Juillet 2013
HO
AGRI-NOUVELLES 59
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
SAINTE-MARGUERITE
SCOTT
Ferme Bofran inc. HO BOFRAN MAN O MAN FLORALIE T.B. 86 1er veau BOFRAN OMAN FRANCHISE T.B. 86 1er veau BOFRAN ASHLAR LOUISETTE T.B. 86 BOFRAN GOLDWYN LYDIA T.B. BOFRAN ZEROX ROUSSELLE T.B. 86
Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HO DELEPINETTE ALLISON LARS EX 2E DELEPINETTE GRETTIA GOLDWYN EX 2E DELEPINETTE ALICIA DAMION T.B. 1er veau DELEPINETTE GLAVY MANIFOLD T.B. 1er veau DELEPINETTE RIANY ALEXANDER T.B. 1er veau DELEPINETTE ZAPPY SHOTTLE T.B. 1er veau BOURGIVAL GOLDWIN MARINA T.B. DELEPINETTE KATOU GOLDWYN T.B. 88 DELEPINETTE MARIANNE SHOTTLE T.B. DELEPINETTE RALMY SHOTTLE T.B. 87 DELEPINETTE RIZY LEADER T.B. 88 Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Cléoli inc. HO DELEPINETTE MILLION ARICANNA T.B. 1er veau DELEPINETTE TALIE SANCHEZ T.B. 87 1er veau Ferme Cléoli inc. HO CLEOLI GOLDWYN ADRIANNY T.B. 1er veau CLEOLI STALLION ROSKA T.B. 1er veau CLEOLI GOLDWYN CIGOGNE T.B. 88 CLEOLI SPORT ANGELINA T.B. Ferme Cléoli inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HO CLEOLI SHOTTLE TILANNE T.B. 86
SAINT-MALACHIE Ferme Harosem inc. HAROSEM DELETE FAST T.B. 1er veau HAROSEM INSTAMATIC FABIX T.B. 87 HAROSEM INSTAMATIC JUDY T.B. 86
HO
SAINT-ODILON Ferme Bilowic S.L.J. inc. HO BILOWIC FIRELIGHT COLLIE T.B. 87 BILOWIC JASPER SECRET T.B. BILOWIC MANIA ADLYN T.B. BILOWIC SHOTTLE ELLA T.B. BILOWIC SPIRTE POLLY T.B. Ferme Claude Maheux HO AU SOLEIL FORTUNE JANIS T.B. JACLO FROSTY KIME T.B. 88 JACLO VINTAGE RIETTE T.B. SARTIGAN BAXTER RELISH T.B. Ferme Franguimel inc. HO FRANGUIMEL REGGIE DAURIS EX 2E FRANGUIMEL WHY NOT DEBBIE T.B. 1er veau FRANGUIMEL BELDON KIMBERLY T.B. FRANGUIMEL GOLDWYN KELLY T.B. 86 FRANGUIMEL GOLDWYN MISSY T.B. 88 Ferme Jateau inc. HO JATEAU ASHLAR CINDY T.B. 86 JATEAU BUCKEYE ABELLIE T.B. JATEAU BUCKEYE ACHELLE T.B. JATEAU DIANNE T.B. 86 JATEAU GOLDWIN SHERALIA T.B. 87 JATEAU HOWIE ANGLIA T.B. JATEAU LAGRACIANNE T.B. 86 SOUTHBRAE LHEROS TALLULA T.B.
SCOTT/SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Bourgival HO DELEPINETTE BOUR HOWIE SHATIE T.B. 87 DELEPINETTE SHEINY JEEVES T.B.
SCOTT/SAINT-ISIDORE Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Lignette inc. DELEPINETTE JYNA SHOTGUN T.B. 88
HO
HO
HONFLEUR
60 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Ferme L. Dion & Fils inc. et Normand Roy HO HONFLEUR GOLDWYN ANNITA T.B. 86 Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. HO VERJATIN B MILLION LYDIA T.B. 87 1er veau VERJATIN B BAXTER LYNDE T.B. 88
LÉVIS/VICTORIAVILLE
ARMAGH
Ferme Berthely inc. BERTHELY BOLTON EVELYNE T.B. 1er veau BERTHELY LAURIN JOLLY T.B. 86 1er veau BERTHELY SHOTTLE KOOL T.B. 1er veau BERTHELY ALEXANDER JUSTE T.B. 88
HONFLEUR/SAINT-ANSELME HONFLEUR/SAINT-GERVAIS
CLUB LÉVIS-BELLECHASSE Ferme de mon Rêve inc. KABOO DUNDEE RICKIE EX 91 DEMONREVE BAXTER MONACO T.B.
BERTHELY BAXTER LANKA T.B. 87 BERTHELY SHOTTLE CHANELLE T.B. PIERSTEIN TALENT LILLY T.B. 86 Ferme Dokyane enr. HO DOKYANE WINDOWS RIKIKI EX 2E DOKYANE BOGART MILADY T.B. 86 DOKYANE BONJOVI MELODY T.B. 87 DOKYANE PISTON MASCARA T.B. DOKYANE SAM ROMANZA T.B. 88 DOKYANE SHAQUILLE TINA T.B. DOKYANE SUPERMAN ELLA T.B. 88 Ferme L. Dion & Fils inc. HO HONFLEUR LAVANGUARD JULIETTE T.B. 1er veau HONFLEUR SHIRAZ TINA MARIA T.B. 1er veau Ferme Loasis enr. HO LOASIS F CUT LAURENA EX LOASIS MAILING SAMANTA EX LOASIS KNOWLEDGE BARBIE T.B. 86 1er veau LOASIS STEADY VALSE T.B. 1er veau LOASIS DART BRENDY T.B. LOASIS DENISON LAMYRE T.B. LOASIS DREVIL LUNAIRE T.B. 86 LOASIS LITTORAL ELIZABEE T.B. 87 LOASIS PARAMONT SARAH T.B. 87 Ferme M.B. Marronniers inc. HO MARRONNIERS DOLMAN RUBIS T.B. 87 MARRONNIERS DUNDEE GRACE T.B. 87
HO
Ferme Malic SENC et Ponderosa Holsteins HO DUBEAU LAURIN BAFANA T.B. 1er veau
SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré HO JEANSOPHY MRSAM FRIMOUSSE T.B. WOLTRIPP OUTSIDE PICOTINE T.B. Ferme Maguila inc. HO MAGUILA GOLDWYN FLORE T.B. 1er veau MAGUILA GOLDWYN FLORIA T.B. 86 1er veau MAGUILA GOLDWYN FLORIS T.B. 1er veau MAGUILA OFFICIEL AURA T.B. 86 Une société de
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
SAINT-ÉTIENNE
SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS
Ferme Gaétan Routhier CLEROLI P MEGAMAN LAMY T.B. 86 DUSOLEIL BUCKEYE EMMA T.B. 86 DUSOLEIL DOLMAN ELOISE T.B. 86 DUSOLEIL SEPTEMBER NINA T.B. 86
HO
SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANS Ferme Dufleuve G.V.A. Prémont inc. DUFLEUVE IGORIE GOLDWYN T.B. 87
HO
SAINT-GERVAIS Ferme Brasselin inc. BRASSELIN ASHLAR ALIZA T.B. BRASSELIN KINGLY YVANA T.B. Ferme Guimo inc. GUIMO BLACKHAWK SHAKIRA T.B. GUIMO SHOTTLE RUBELLA T.B. 87 Ferme Lubil SENC LUBIL ALLEN JANNY EX 91 2E JACOBS GOLDWYN BACARY T.B. 87 LUBIL BAXTER CATOU T.B. 87 LUBIL LAURIN JACINTHE T.B. Ferme Poliquin inc. POLIQUIN DOLMAN BONBON T.B. 86 POLIQUIN LOU BRITTNY T.B. Ferme Roni Dion enr. RONIDION BLITZ BELLE T.B. RONIDION BLITZ BLANCHE T.B. 87 RONIDION BLITZ RITZ T.B. RONIDION GLOW CHALOW T.B. 87
HO
HO
HO
HO
HO
Ferme Bujolait HO BUJOLAIT COGNAC RUBIE T.B. 1er veau BUJOLAIT COGNAC PLANIGUE T.B. BUJOLAIT LAVANGUARD LIZA TWO T.B. 87 BUJOLAIT VOLTAIRE RONA TWO T.B. 86 JACMI COLIQUE BOLTON T.B. 87 Martine Maheu et Gilles Drouin HO HENRICOIS DRAKE CHOCOLAT T.B. 86 HENRICOIS GOLDWIN DAPHNEE T.B. 87 HENRICOIS SHOTTLE FEE T.B.
et
SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc. APPLECREST SPIRIT PHLOX EX 3E DUHIBOU GLEN MELLY T.B. 1er veau DUHIBOU SHOTTLE FEERIE T.B. 1er veau DUHIBOU MR SAM FELINEDRA T.B. DUHIBOU MR SAM MELONIA T.B. 87 DUHIBOU SANCHEZ MIREILLE T.B. 87 LIBEAU DUHIBOU MISTYQUE T.B. 88
HO
Ferme Larochelle SENC LAROCHELLE BONAIR HILARY T.B.
HO
HO
SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANS Roger Maranda ROEMAX BACHELOR FURIE T.B. 1er veau ROEMAX GOLDWYN PARTINIE T.B. ROEMAX MR BURNS MABEL T.B. 86
HO
SAINTE-SABINE Ferme Sabinière 1999 inc. SABINIERE ALOU LISETUDECA T.B. SABINIERE DRAKE CLAMATANERA T.B.
HO
HO
Ferme Barond inc. BAROND ALTAMINISTER JULIA T.B. BAROND BAXTER LUCIE T.B. RONDELAINE EXPORT MALI T.B.
HO
SAINT-AGAPIT Ferme Ayrshire du Petit Rang inc. AY DU PETIT RANG UCY T.B. DU PETIT RANG TYLENE T.B. 87 Ferme Gaimo enr. HO GAIMO MCGUIRE MARGUERITE T.B. 1er veau GAIMO PICOLO PISTOLET T.B. 1er veau BURN GOLDWYN WINNY T.B. GAIMO DENISON AURORE T.B. GAIMO DOLMAN JULIA T.B. 88 GAIMO RAPTOR MAGGY T.B. 86 PARKHURST BOLIVIA FORRY T.B.
SAINTE-AGATHE
SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc. GOELAND GOLDWYN ROSE T.B. 87
HO
PARISVILLE
SAINT-MICHEL Ferme Ythèbe inc. YTHEBE RAPTOR EDOUARDA T.B.
HO
CLUB LOTBINIÈRE
SAINT-LAZARE
SAINT-HENRI
Une société de
Ferme Belhorizon inc. HO BELHORIZON ROYALE XACOBEO T.B. 1er veau BELHORIZON DELTA BOLTON T.B. 88 BELHORIZON GENIE DRHAM T.B. BELHORIZON PERLE TALENT T.B. 88 LEDUC ZOOM GOLDWYN T.B. 86 Ferme du Mitan enr. HO KARONA LOU RITCHIE T.B. MARLACO ESTELLE GOLDWYN T.B. 87 MONT-BLANC DURRANT SAMOURAI T.B. 88
Ferme Fleuviale 2000 inc. et Raymond Gosselin FLEUVIAL MATSON EDY T.B. Ferme Gosselin & Parent SENC VINNIE ROCKWOOD BRESIL T.B. 1er veau FRAGILUKA ALADDIN BELLA T.B. 89 FRIESVALE ATLAS ARDELLE T.B. KNONAUDALE INDI T.B. 87 MAPLECREST BLITZ ADVIL T.B. MARTINDEL DUNDEE JD AUDREY T.B. 88 PROVIDENCE SEPTEMBER AMAZE T.B. RODAH DENISON SARAH T.B. 87 VRIESDALE FORTUNE KATHERINE T.B. 88 Michel Corriveau HEMICO REDDEN DEDEE T.B.
HO
SAINT-VALLIER Ferme Fleuviale 2000 inc. HO FLEUVIAL GARRETT CORVETTE T.B. 1er veau FLEUVIAL SHOTTLE GUMBY T.B. 86 1er veau FLEUVIAL AIRRAID HAZUR T.B. FLEUVIAL ARMSTEAD BRANDI T.B. 86 FLEUVIAL OUTBOUND OVA T.B. 86
Ferme de la Route inc. SKYEGLEN TALENT JOJO T.B. 1er veau
HO
SAINT-APOLLINAIRE Ferme Apolli inc. APOLLI BOLTON KARLA T.B. 1er veau
HO
SAINTE-CROIX Michel Cameron RODONWA PRONTO DALENA T.B. 86
Juillet 2013
HO
AGRI-NOUVELLES
61
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
SAINT-ÉDOUARD Ferme Guimondale inc. GUIMONDALE RT ROXELLE T.B. 87 Ferme Sidler SENC SIDLER BONAIR CLOE T.B. 86 Richard Gagné FDG ASHLAR RAFY T.B. 86 FDG SALTAO LISETTE T.B.
SAINTE-SOPHIE-DE-LEVRARD HO HO HO
HO
HO
SAINTE-FRANÇOISE Mibois inc. MIBOIS AKI RAPTURE EX 2E MIBOIS DANY PAGEWIRE T.B. 86 MIBOIS ELAINE DAIRY MAN T.B. MIBOIS KAREE HOWIE T.B. MIBOIS KATE LITTORAL T.B. 86
HO
HO
SAINT-PATRICE Ferme C. Roger & Fils inc. HO ROGERST FINAL CUT MARILYN EX ROGERST BOLTON PAULA T.B. 1er veau ROGERST HILL MAINA T.B. 1er veau ROGERST BAXTER KATY T.B. 86 ROGERST BUCKEYE MARION T.B. 87 ROGERST GRATIS COLETTE T.B. 87 ROGERST RE DESIGN JENNY T.B. ROGERST SHOTTLE FLORALE T.B. ROGERST SHOTTLE SYLVIE T.B. 87 Ferme Parkhurst inc. HO PAT-D’OURS GOLDWYN LASSIE EX 93 REGANCREST-BH DAPHANE-ET EX PARKHURST GIBSON CANDY EX 4E PARKHURST GOLDWYN COLORY EX 3E PARKHURST PERFORMANCE AVERLY EX 92 3E PARKHURST SHOTTLE SPLENDY T.B. 88
62 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Ferme Joselito inc. HO JOSELITO GIVENCHY WANITA EX 2E JOSELITO ASHLAR ALEXIA T.B. JOSELITO BADBOY BELINDA T.B. 86 JOSELITO SAMUELO JODY T.B. Ferme Sylvestivale inc. HO SYLVESTIVALE BOLTON SPENZA T.B. 1er veau
VILLEROY Ferme du Long Chemin SENC DU LONG CHEMIN MOUSTACHE T.B.
Ferme Jaslyn SENC HO GUYVIEW GOLDWYN GEORGIE EX LACOULEE ROSANNY STEADY T.B. 1er veau BRYANT-FARM REDLINER SHILO T.B. 87 JASLYN ENCINO VICTORIA T.B. JASLYN GOLDWYN MACHA T.B. 86
L’ISLET
AY
CLUB MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA KAMOURASKA
SAINT-GILLES Ferme G.F. Jolicoeur & Fils inc. G F F LARA BELDON T.B.
HO
SAINT-SYLVESTRE
SAINT-FLAVIEN Ferme Lait Charest inc. GHIBOIS ANASTASIA PRAGUE T.B. GHIBOIS BELLE ASHLAR T.B. 86 GHIBOIS REINE LOMAX T.B. 87 GHIBOIS VICTORIA COMMERCE T.B. 86 Simon Côté BERCOTE RUDOLPH OLIE T.B.
Ferme Philo inc. PHILO BIC BEAUJOUR T.B. PHILO CORONA AIRRAID T.B. PHILO DYNASTY LITA T.B. 87 PHILO LESTA GOLDWYN T.B. PHILO SAMUELO BAFFY T.B. 88
Ferme Jeannicole inc. HO JEANNICOLE BOLTON NOUMA EX JEANNICOLE SHOTTLE BRICA T.B. 1er veau JEANNICOLE ATLAS MELORIANE T.B. JEANNICOLE BALTIMOR NOUELANGE T.B. JEANNICOLE BWMLEADER NEVROSIA T.B. JEANNICOLE COLORADO NOUVIVE T.B. JEANNICOLE DUPLEX VIGILIATURE T.B. JEANNICOLE TALENT NOUNOUFARE T.B. 86
LA POCATIÈRE Ferme Bard inc. HO BARD DAMION SINDY EX 3E BARD GOLDWYN JODIA T.B. 86 1er veau BARD BOLIVIA CLOWN T.B. 86 BARD BOLIVIA WIN T.B. BARD FINAL CUT WINNIE T.B. 87 BARD SANCHEZ JODY T.B. BARD ZENITH ALTESS T.B. 86 SAINT-HUB GOLDWYN MARGUERITE T.B. 88 Ferme Dubenoit HO DUBENOIT FLASHYNE T.B. 86 DUBENOIT LAURIN SEXY T.B. 88 DUBENOIT LAURIN SUPERSTAR T.B. DUBENOIT MILLION SPACY T.B. 86 EASTRIVER DUNDEE MADA 803 T.B. 87
Ferme La Tortue inc. JANIEL SKYFIRE MAEEL T.B. 87 TORTUE LITTORAL RAIE T.B.
HO
RIVIÈRE-OUELLE Ferme Gilles Landry inc. LARIKA STORMATIC CHANEL EX 4E LARIKA BOLTON CHANTEL T.B. 1er veau LARIKA BOLIVIA CROWN T.B. LARIKA DUPLEX CHALLENGE T.B. LARIKA GOLDWYN JELLO T.B. 87 LARIKA SHAQUILLE JELLA T.B. 86 LARIKA ZIRCON CHANCE T.B.
HO
SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc. CLAUDIE BAROQUE MATY T.B. 86 CLAUDIE SEPTEMBER HELENA T.B.
HO
SAINT-ANDRÉ Ferme Missipi (2000) inc. MISSIPI GAMBI ENCOUNTER T.B.
HO
SAINT-FRANÇOISDE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Laitière Dozie inc. DOZIE MARIKA BUCKEYE T.B. 86 DOZIE MEGALY DOLMAN T.B. 86 GALOR BUCKEYE SOFIALE T.B. 88 Ferme Lare Holstein inc. LARE BRAWLER NAT T.B. 1er veau COBEQUID BAXTER CELINE T.B. LARE DENISON ELAINA T.B. LARE DENISON ODETTE T.B. 87 LARE FINAL CUT FICELLA T.B. 86 LARE FINAL CUT JAELLE T.B. Ferme René Fiset & Fils inc. FISET ASHLAR JOELE T.B.
HO
HO
HO
SAINTE-HÉLÈNE Ferme J.P. Laplante & Fils inc. VENNE POTTERS COMBINE T.B. 86 VENNE SPARTA CANARI T.B.
Une société de
HO
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
Ferme Vert d’Or inc. HO VERTDOR ROY DANNA EX VERTDOR GOLDWYN LADY EX 2E VERTDOR LOU ALBATROS EX 93 2E VERTDOR REEVES ESTELLE EX 3E VERTDOR TRIUMPHANT AUDREY EX 3E VERTDOR GOLDWYN ROBBIE T.B. 86 1er veau VERTDOR MAGNETISM KARINE T.B. 1er veau VERTDOR BAMBAM LILAS T.B. 86 VERTDOR LOU ARTIFICE T.B.
SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir HO BONPLAISIR BONAIR MARYKATE T.B. 86 BONPLAISIR GOLDWYN PROSPECT T.B. 87 BONPLAISIR SEPTEMBER BUSTY T.B.
SAINT-PASCAL Elka Holsteins SENC HO STEPIDO SHOTTLE COLOMBIA EX GARONDALE SANCHEZ ROXANE T.B. 1er veau ELKA BRAE GOLDWYN ANASTASIA T.B. 87 GEYSERKA GOLDWYN TEXYE T.B. Ferme Almarella enr. HO EDITAL JASPER ROSEE EX 4E EDITAL MAILING FINESSE EX 3E EDITAL BONAIR MARIKA T.B. 86 EDITAL DOLMAN BIANCA T.B. 87 EDITAL GOLDWYN ROSALIE T.B. EDITAL PREDATOR RELISH T.B. 86 JEANRI EDITAL MR BURNS LESLIE T.B. 88 Ferme Dulet inc. HO DULET BAMBAM KIM EX DULET JAYZ DIVA EX 91 DULET ALEXANDER BLOODIE T.B. 1er veau DULET ARMSTEAD IMPAIR T.B. 86 1er veau DULET MASTER DARYNA T.B. 86 1er veau DULET ARMSTEAD KIM 2 T.B. 86 DULET BOLTON LEONIE T.B. 88 DULET HOWIE SPLIT T.B. 87 DULET SHOTTLE SHAME T.B. 86 DULET TOYSTORY LINDY T.B. 86 Ferme L.D.S.P. & Fils inc. HO LDSP BLITZ NOEMIE T.B. 1er veau LDSP BLITZ YVETTE T.B. 86 LDSP ROSS MELODIA T.B. 86
SAINT-PASCAL/ CAP SAINT-IGNACE Elka Holsteins SENC et Ferme Jolicap inc. HO COMYN-PBCD-I SOLLY OBSERVER T.B. 1er veau Une société de
et
SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI Ferme Val Brillant HO VAL BRILLANT XACOBEO COLBY T.B. 1er veau VAL BRILLANT JAYA FORTUNE T.B. 87 VAL BRILLANT ROY ALEXINE T.B. VAL BRILLANT STORMATIC POLINE T.B. 88 VAL BRILLANT STORMATIC PRISSY T.B. 86
SAINT-PIERRE-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc. HO FISCOLAIT BOLTON MARBELLA T.B. 1er veau FISCOLAIT SHOTGUN LISAMAREE T.B. 1er veau FISCOLAIT JEEVES MARTINA T.B. FISCOLAIT SHAMPOO DARLING T.B. FISCOLAIT SHAQUILLE STACY T.B. Ferme Martinale inc. HO LIMBRA SAMUELO PAMELA EX MYSTIQUE GOLDWYN MARIA EX 91 PIERSTEIN GOLDWYN DALIDA EX 92 2E MARTINALE GOLDWYN INEZ T.B. 1er veau MARTINALE KNOWLEDGE FILLE T.B. 1er veau BROAD COVE BOLTON CORONA T.B. 87 MARTINALE BOLTON SALSA T.B. 88 MARTINALE MAGOT SULLYANE T.B. 87 MARTINALE SHAQUILLE SHADOW T.B. 86 Ferme Martinale inc. et Jim Fiset HO MARTINALE GOLDWYN FLEUR T.B. 89
SAINT-PIERRE-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD/ CAP SAINT-IGNACE Ferme Fiscolait inc., Ferme Mustang inc. et Ferme Seigneuriale Gagné inc. HO FISCOLAIT SHOTTLE SUN T.B. 1er veau LA SEIGNEURIE SHAQUILLE JOY T.B. 86
CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ Ferme Artis inc. ARTIS DOLMAN LACYKA T.B. Ferme Jacobs inc. JACOBS CARISMA TAKO EX JACOBS DOLMAN VANILLE EX 91 JACOBS JORDAN SAMIE EX JACOBS POWER ELODIE EX JACOBS SPIRTE HULL EX EASTSIDE GOLDWYN GABRIELLE EX 3E JACOBS ALEX NEIGE EX 2E JACOBS BLITZ DAMIE EX 2E
HO HO
JACOBS GOLDWYN BRITANY EX 96 2E JACOBS PRIMETIME TATOU EX 3E JACOBS ROY BETTA EX 2E JACOBS SPIRT BELLA EX 2E REDAMA ALLEN LICE EX 3E DROLIE GOLDWYN DELAWARE T.B. 87 1er veau JACOBS ALEXANDER BLACKY T.B. 86 1er veau JACOBS ATWOOD VEDETTE T.B. 87 1er veau JACOBS BRAXTON BIRDY T.B. 1er veau JACOBS DUPLEX ANNA T.B. 88 1er veau JACOBS GOLDWYN CLARIKA T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN LAUREL T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN LAUSANE T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN LICORIE T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN LIMA T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN LISAMAREE T.B. 87 1er veau JACOBS LITTORAL LICKY T.B. 1er veau BLONDIN GOLDWYN GOLDEN T.B. 87 JACOBS BOLTON EMIR T.B. 88 JACOBS DAMION IZZY T.B. JACOBS DRAKE EMME T.B. 87 JACOBS DRAKE LIVE T.B. 87 JACOBS DUPLEX BAILEYS T.B. JACOBS DUPLEX BELIEVE T.B. 87 JACOBS GOLDWYN ALORA T.B. JACOBS GOLDWYN KINDLE T.B. JACOBS GOLDWYN MAYA T.B. 87 JACOBS GOLDWYN VALANA T.B. 89 JACOBS GOLSWYN BEIGE T.B. 88 JACOBS LAURIN BLISS T.B. JACOBS MAILING VALMIE T.B. 88 JACOBS SANCHEZ HALT T.B. 87 JACOBS SANCHEZ OBESE T.B. 87 JACOBS SHOTTLE VARIANCE T.B. 87 MORSAN GOLD TAFFY T.B. 88 VT-POND-VIEW GOLD MAXI-ET T.B. 88 Ty-D Holstein inc. HO VINDRIGUE LOLYTA LIGHTNING T.B. 1er veau CAMPBELLEA GOLDWYN GOLDIE T.B. 87 DONNELLY IRON LOTTIE T.B. 86 PIERSTEIN GOLDWYN CASHEW T.B. SYMA SEPTEMBER NOEMIA T.B. 87 VALLEYVILLE DUNDEE RAYLEE T.B. 87 VALLEYVILLE EL RAMONA T.B. 87 VINDRIGUE AIDWYDGE DWIGHT T.B. 88 VINDRIGUE MARIJO MODEST T.B. Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holstein inc. JACOBS GOLDWYN JACKY T.B. 86
Juillet 2013
AGRI-NOUVELLES 63
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
CAP-SANTÉ/HUNTER RIVER Ty-D Holstein inc. et Crasdale Farms HO SERENITYHILL GOLDWYN FANTASTIC T.B. 1er veau
CAP-SANTÉ/NEUVILLE/ SAINTE-BRIGITTE-DESSAULTS Ty-D Holstein inc., Ferme Gilly et Ferme Intense inc. GILLY JASPER STACEY EX 92
HO
AY JE
GRONDINES Jean-Pierre Leduc HODUC PICA SEPTEMBER EX HODUC EQUINOX JASMINIE T.B. HODUC LEONARDO KARIA T.B. HODUC RICOTA TITANIC T.B.
HO
HO HO
PONT-ROUGE Ferme Floroma inc. HO FLOROMA SHOTTLE BETHANIE EX 91 FLOROMA SHOTTLE BONNIE EX FLOROMA DRAKE MAGALIE EX 3E FLOROMA ALEXANDER ASTRAL T.B. 1er veau FLOROMA MCGUIRE WIN T.B. 1er veau GENO SHOTTLE FANTASTIC T.B. 1er veau FLOROMA BOLIVIA ABBA T.B. 87 FLOROMA GARRISON MILENE T.B. 88 FLOROMA LAURIN LENI T.B. 86 FLOROMA LAURIN MALENA T.B. FLOROMA WILDTHING MOM T.B. Ferme Gillo HO GILLO GOLDWYN ROUSSE T.B. 88 GILLO SAMUELO LORE T.B.
64 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
SAINT-MARC-DESCARRIÈRES/SAINT-MAURICE
HO
Ferme Geno inc. et Ferme Galor enr. GALOR BRONCO BLUEBERRY T.B. 1er veau
HO
SAINT-RAYMOND
Ferme Reine des Prés SENC FLEOLE BONJOVI DORIS T.B.
HO
SAINT-AUGUSTIN-DEDESMAURES Ferme Racette inc. FLEUVE ANAIS DENISON T.B. 1er veau FLEUVE BELLE GOLDWYN T.B. FLEUVE MIRAGE SHOTTLE T.B. LA MAISON ROUGE ALADDIN LIETTE T.B. Ferme Vézina & Fiset (1990) SENC SUZY STALLION OFELIA T.B. 1er veau
HO
HO
SAINT-BASILE
NEUVILLE Ferme Familiale Donald Bélanc inc. SAMIDO DELAGE TAMIE T.B. 86 Ferme Jurica SENC JURICA ASHLAR VICTORY T.B. JURICA SURVIVOR PENNY T.B. 87
HO
SAINT-ALBAN
DESCHAMBAULT Ferme l’Estran SENC ESTRAN NORMANDIN UTOPIE T.B. ESTRAN IPOD WATCH-OUT T.B. ESTRAN GANNON XYLOFUN T.B.
Ferme N.J.N. inc. LEONOR INSTIGATE JOELLE T.B. Ferme René Piché LEOLI SEPTEMBER EMY T.B. Ferme Rivière Portneuf SENC RIVIERE PORTNEUF SPIRTE MINI T.B. 87
Ferme Roger Bédard & Fils inc. GERRO BUCKEYE CHELSY T.B. GERRO DOLMAN JUSTESSE T.B. GERRO GOLDWYN LALOU T.B. 86 GERRO SPIRTE CRICKET T.B. 88
HO
HO
SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES Ferme Geno inc. GENO D J LATEX EX 2E GENO BEACON EXTRA T.B. 1er veau GENO FREDDIE SUPERBE T.B. 86 1er veau GENO MANIFOLD BLOODY T.B. 87 1er veau GENO PICOLO VALON T.B. 1er veau GENO ALEXANDER ANNITA T.B. 86 GENO BAM BAM DELIA T.B. 88 GENO GOLDWYN MAMIE T.B. GENO PRONTO ANNE LIZE T.B. 87 GENO SHOTTLE SISSI T.B.
Ferme Eggen HO POULAIT SHAQUILLE CLOE T.B. 87 Ferme Olistein inc. HO OLISTEIN GOLDWYN CASSIDY T.B. 1er veau OLISTEIN CHARGE ELLENA T.B. OLISTEIN DEREK RISTEL T.B. 88
SAINT-THURIBE Ferme Gilvano inc. GARNO NAT ASHLAR T.B. GARNO SANA SPIRTE T.B. Ferme Mapier enr. JIPPY VICTORY JESSIE T.B. Ferme Paulémie inc. JACOBS GOLDWYN ALDO T.B. 87 Ferme Valdo inc. VALDO ADEN RAPTURE EX VALDO LINDA GOLDWYN T.B. 86
HO
HO HO HO
SAINT-UBALDE
SAINTE-CHRISTINE D’AUVERGNE Ferme Marny SENC MARNY ANNITA DUPLEX T.B. 1er veau MARNY JOSEE GAMBIT T.B. 1er veau MARNY GOLDWYN MYSTYTY T.B. 88 MARNY MARIE GOLDWYN T.B. MOUNTAINTOP MACRINA T.B. 86
HO
HO
Ferme Bureau inc. BUREAU GOLDWYN TAWA T.B. Ferme Lavallière & Fils inc. GULLIVER SHAQUILLE SYLVIE T.B. Ferme Lukange inc. LUKANGE PARDNER SYLVIE EX LUKANGE PARDNER YAN T.B. Ferme Nelson Rochon & Fils inc. GAYLSON LINDSTAR HAIDI EX GAYLSON TALENT JANY EX GAYLSON GOLDWIN DANY EX 3E GAYLSON TALENT JASMINE EX 2E GAYLSON SANCHEZ SISSI T.B. 1er veau GAYLSON AUDINI TITANNE T.B. GAYLSON CHAMPION PEKANE T.B. 87 GAYLSON MR BURN LILA T.B. 87
Une société de
HO HO AY
HO
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)
CLUB SHERBROOKE BURY Ferme Lesperron inc. HO LESPERRON MR SAM ADRELINA EX 91 LESPERRON RACER DORA EX 92 LESPERRON SPLENDINA SHOTTLE EX FARNEAR-TBR JEE PROSPER-ET T.B. 1er veau LESPERRON AFTERSHOCK ROOKIE T.B. 1er veau LESPERRON CHICAGO ALISHA T.B. 1er veau LESPERRON FORMATIC WISH T.B. 1er veau LESPERRON MANIFOLD SPECTRE T.B. 1er veau FRANGEL MR SAM LOCASS T.B. 86 LESPERRON BAXTER DENONIAUE T.B. LESPERRON BAXTER MATHILDA T.B. 86 LESPERRON BONAIR JOY T.B. 86 LESPERRON BREAKOUT RIANA T.B. 86 LESPERRON BUCKEY LILAC T.B. 88 LESPERRON CHAMPION AURY T.B. LESPERRON DUPLEX DESTINY T.B. 87 LESPERRON INTRUDER LAROSE T.B. LESPERRON JASPER WAWANESSA T.B. 87 LESPERRON LHEROS DELSA T.B. 86 LESPERRON LOU LYLIE T.B. 86 LESPERRON MANASSA AULT T.B. 86 LESPERRON SHOTTLE JOHAN T.B. LESPERRON SPIRTE ALICIA T.B. 87 LESPERRON TRIBUTE GROOPY T.B. 89 LESPERRON ZENITH ALICIA T.B. REGAN-ALH MAC ELLYMAE-ET T.B. 88
BURY/MARBLETON Ferme Lesperron inc. et Ferme Delestrie inc. HO REGANCREST-BH S DAIRA-ET T.B. 86 1er veau LESPERRON LANCER STATIKA T.B.
CLUB SAINT-MAURICEMASKINONGÉ NOTRE-DAMEDU-MONT-CARMEL Ferme Denis & Sylvie Richard DESCHENAUX FBI JENEFER T.B. 1er veau DESCHENAUX SAMUELO LOUISE T.B.
HO
SAINT-LÉON-LE-GRAND Danastar Holstein SENC BOISBLANC DEMOLISH SISSIE T.B. 87 BOISBLANC SHOTTLE SIERRA T.B. COMESTAR HORILIA OUTSIDE T.B. 86
Une société de
et
HO
Saviez-vous que? Le pourcentage de cendre contenu dans vos fourrages réduit la qualité de ceux-ci. Un fourrage avec une teneur de 18 % en cendre représente 0.45 kg de poussière par 2.3 kg de fourrages consommés. Pour éviter le tout, voici quelques recommandations à adopter : • soulevez la barre de coupe de la faucheuse à 3 ou 4 pouces du sol; • utilisez des couteaux plats sur la faucheuse car ceux en angle créent l’aspiration de particules de sol; • évitez de racler ou faner de façon trop agressive. Sachez qu’un objectif réaliste concernant le % de cendre dans un fourrage est de 10 % et moins. Pourquoi est-ce si important? • moins le % de cendre est élevé, plus il y aura de lait produit; • le fourrage sera de meilleure qualité; • de plus, les matières étrangères peuvent causer des problèmes de consommation de matière sèche. À tous, une bonne récolte 2013!
Reconnaissance pour un lait de qualité Le concours LAIT’XCELLENT de la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) vise à reconnaître le travail accompli par les producteurs pour obtenir un lait de qualité. Le volet DISTINCTION du concours a comme objectif de reconnaître les fermes qui obtiennent de très bons résultats en qualité. Ainsi, nous tenons à féliciter la Ferme Gagnonval inc. de SainteHénédine pour les résultats obtenus pour l’année 2012 :
Rang provincial
Rang régional
6 1
Certificat Très Grande Distinction
Juillet 2013
AGRI-NOUVELLES 65
SECTION LACTECH
Résultats
100 meilleurs troupeaux Holstein selon l’IPV Rang
IPV
Nbre Vaches
5 20 21 38 50 68 77
2301 2221 2219 2173 2148 2121 2112
48 46 64 74 72 69 78
Nom de la ferme
Ferme Bofran inc. Ferme Parkhurst inc. B. Lehoux & Fils inc. Ferme Franguimel inc. Ferme Adélard Poulin & Fils inc. Ferme Berthely inc. Ferme De la Plaine Holstein inc.
Sainte-Marguerite Saint-Patrice Saint-Elzéar Saint-Odilon Scott Honfleur Isle-Verte
100 meilleures vaches Holstein selon l’IPV génomique Rang
IPVG
Nom de la vache
15 3231 PELLERAT MAN O MAN LEONOR 43 3118 BOURGIVAL PLANET JORDANIE 48 3105 BEAUCOISE BOLTON PRINCESS 56 3091 LIBEAU CM MANOMAN DAMMY 75 3059 BOURGIVAL BRONCO MAGIC 98 3007 BEAUCOISE PLANET PARA
Nom de la ferme
Ferme Parkhurst inc., Saint-Patrice Ferme Bourgival, Sainte-Hénédine et Ferme Lignette inc., Saint-Isidore Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie Ferme Roclan inc., Saint-Michel Ferme Bourgival, Sainte-Hénédine Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie
(données du Réseau Laitier Canadien – Avril 2013)
Résultats de club des clients Lactech (1re position de chaque catégorie)
CLUB HOLSTEIN SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN-CHARLEVOIX Kg Lait M.C.R. Meilleure M.C.R. 2 ans 1. Dugouffre Nolton Molly 15 465 kg 374-336-335 Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul Production à vie 1. Lavacherie Olie Last Call 149 842 kg Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul
Vache coup de cœur de l’année DELISKA KARLA FORMATION EX 94 9E
Production à vie : 126 828 kg M.C.R. : 230-183-207
66 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013
Une société de
et