Agri-Nouvelles - Octobre 2014

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Comportement alimentaire

VOLUME 23 NUMÉRO 4 OCTOBRE 2014 • agri-marche.com • Numéro de la convention Poste-publication 41127559

Agri-Nouvelles

des truies en lactation

Chronique grains :

Phénomène inverse

VOS CLASSEMENTS D’ŒUFS

VOUS PARLENT



Sommaire

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5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 REPORTAGE FERME DANIBEL INC. 10 Chronique environnement 11 Chronique ressources humaines 12 Le contrôle des insectes ravageurs

dans le grain entreposé

13 Visite des membres de la SPEQ chez Agri-Marché 14 Golf annuel 15 16e édition d’Expo-Champs 16 La prévention des jeunes en Chaudière-Appalaches 17 Remise des bourses 18 La page des jeux 20 25 28

PORC Le comportement alimentaire des truies en lactation et ses impacts sur la consommation Gérer la variation REPORTAGE FERME PORCINE O.D.S. ET FERME DANIEL SAMSON SENC

SECTION LACTECH 39 Générer des bénéfices avec Vivalto® 40 REPORTAGE FERME DES CRÊTES SENC 42 Pique-nique Holstein 2014 à la Ferme Bofran 44 Portes ouvertes Club Holstein Dorchester 46 Portes ouvertes chez Ferme Érilou inc. 47 La Ferme Sabinière 1999 inc. reçoit des honneurs au niveau provincial 48 Angélie Ouellet, une fille débordante d’énergie! 50 Journée clippage à la Ferme Jacobs 51 On y était! 52 Concours Lait’Xcellent 2013 54 Résultats des 100 meilleurs troupeaux et vaches Holstein 55 Classifications 62 Le Courrier à Ti-Mé

VOLAILLE 31 La nutrition, toujours au cœur de la recherche

dans le secteur avicole 33 Vos classements d’œufs vous parlent 34 Une modification des moulées de ponte qui rapporte gros! 37 Ça bouge à la Ferme J.G.C. inc.

Prochaine parution Janvier 2015

Agri-Nouvelles COUVERT AGRI-MARCHÉ  Ferme Danibel inc. Saint-Roch-de-l’Achigan Crédit photo : Rémi Bergeron

COUVERT LACTECH  Ferme Des Crêtes S.E.N.C. Saint-Agapit Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto

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COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ

COORDONNÉES LACTECH

236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410

114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160

870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214

1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442

SUGGESTIONS D’ARTICLES

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ

Yasmine Zakem Coordonnatrice au marketing

Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing

yzakem@agri-marche.com 1 800 463-3410 poste 2238

gvachon@agri-marche.com 1 800 463-3410 poste 2222

Réservation d’espace publicitaire 31 octobre 2014

Réception du matériel publicitaire 14 novembre 2014


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ÉDITORIAL

Plus que jamais branchée sur la réalité des producteurs Dans un contexte économique caractérisé par un ralentissement amorcé en 2011, l’activité économique mondiale s’est affermie au cours des derniers mois. Cependant, plusieurs événements tels que l’entente de libre-échange avec l’Union européenne, l’arrivée de la diarrhée épidémique porcine (DEP) ou l’embargo russe pour le porc canadien ont tout de même amené leur lot de préoccupations. Ces situations sont généralement hors de notre contrôle et c’est pourquoi il est important de concentrer nos efforts dans ce qui est en notre pouvoir afin d’influencer nos actions. En ce sens, Agri-Marché se donne comme mission d’accompagner les entreprises agricoles en proposant des solutions novatrices en matière d’alimentation animale. Nous ne pouvons atteindre cet objectif que si nous sommes en étroite collaboration avec les producteurs dans un souci de comprendre leur réalité quotidienne. Nous avons toujours eu comme but premier la réussite de nos clients et nous orientons nos décisions dans cette direction. Par conséquent, nous souhaitons continuer d’être un allié important afin que nos clients relèvent les défis de demain et ainsi, demeurent compétitifs. Vous l’aurez deviné : l’innovation et la qualité font partie intégrante de cette équation.

Dans la dernière année, Agri-Marché a proposé des outils efficaces adaptés aux producteurs. Entre autres, nous avons mis sur pied un réseau d’engraissement avec notre clientèle indépendante afin que chacun d’entre eux puisse gérer une partie de leur risque de mise en marché. Pour la commercialisation des grains, notre clientèle a l’opportunité d’utiliser leurs propres grains dans la production de leur moulée. Selon leurs objectifs financiers à atteindre, cette stratégie permet de stabiliser les coûts et les revenus tout en partageant le risque des fluctuations des prix sur des périodes plus longues.

L’importance de l’agriculture dans l’économie Revenons brièvement sur l’embargo du porc en Russie. L’industrie porcine s’est vue déstabilisée par cette soudaine décision. Cette situation n’aura pas nécessairement d’impacts à court terme sur les prix aux consommateurs. Cependant, les transformateurs de viandes porcines devront envisager d’autres marchés comme la Chine par exemple afin d’exporter leurs produits. Trop souvent, l’agriculture n’est pas considérée avec toute son importance. Avec cette décision de la Russie, nous pouvons remarquer tout le pouvoir de négociation qu’elle peut générer et constater les dommages collatéraux sur la population. Je vous souhaite une belle saison de récoltes!

Patrice Brochu, président

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CHRONIQUE DES GRAINS

Phénomène inverse Les derniers mois ont été riches en rebondissements. Nous avons vu les consommations de l’alimentation animale ralentir aux États-Unis suite au virus de la DEP et à la baisse des cheptels de bœufs et de volailles. Les marchés boursiers ont corrigé à la baisse et de nombreux producteurs de grandes cultures espéraient un raffermissement des prix qui ne s’est malheureusement pas concrétisé.

Sébastien Lavoie, agr. DIRECTEUR COMMERCIALISATION DES GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.

L’anticipation d’une excellente récolte aux États-Unis a mis une pression sur les marchés à terme alors que le peu d’offres des producteurs ont poussé les bases à la hausse. Plus nous avançons dans le temps, plus la fenêtre de commercialisation est mince et ces fortes bases seront difficiles à justifier. Ce phénomène inverse continue de s’intensifier alors que plusieurs intervenants se disent que moins les producteurs vendent, plus les stocks de report sont hauts et plus l’importation superflue due aux faibles volumes offerts localement a des chances de s’intensifier. Autre phénomène, la disponibilité des wagons ainsi que la rapidité à laquelle les différents chemins de fer avaient l’habitude de les bouger a grandement diminué suite à la loi spéciale imposée en début d’année. Pour s’assurer de déplacer un volume maximal à chaque semaine, les compagnies ferroviaires se concentrent sur les ports d’exportation et sur les origines qui leur permettent de charger les plus longs trains possibles. Résultat, les temps de transit des autres envois sont plus incertains et le risque augmente, ce qui explique pourquoi les prix à court terme sont parfois plus élevés que les prix à moyen et long termes.

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Ce qui s’en vient sur les marchés Avec les récentes baisses de prix, nous remarquons une reprise des ventes à l’exportation, notamment de la fève et du tourteau de soya. Bien que la récolte s’annonce bonne, les ventes reflètent bien le fait que la Chine est en manque de protéines depuis qu’elle bloque la plupart des sous-produits de maïs en provenance des États-Unis à cause des OGM. Les drêches seront donc davantage disponibles pour le marché nord-américain. La récolte de blé de l’Ouest débute sur un stock de report élevé ce qui devrait maintenir des prix plus stables pour l’hiver. De nombreux sous-produits avaient trouvé leur place dans les recettes depuis les prix élevés de 2012 et s’ajusteront aux prix de grains pour conserver leur marché.


CHRONIQUE DES GRAINS Évaluation de récolte – Tournée des Grandes Cultures 2014 Afin d’évaluer les rendements et la qualité des cultures de maïs et de fève soya, Agri-Marché a participé à la Tournée des Grandes Cultures organisée en septembre dernier. S’inspirant du Pro Farmer crop tour américain, l’idée derrière le concept était de prendre des échantillons un peu partout en Montérégie pour recréer un « champs géant » avec lequel nous pourrions prévoir les rendements et détecter d’éventuels problèmes. Au moment d’écrire ces lignes les résultats officiels de l’enquête n’étaient pas encore disponibles, mais les premiers constats pour la Montérégie ressortent tout de même. D’abord, nous remarquons que les superficies en fève soya sont plus importantes que prévues, ceci possiblement lié aux difficultés lors des semis ayant incité certains producteurs à changer leurs plans de culture. La majorité des champs affichent un retard par rapport à la normale ce qui rend encore les rendements incertains. Très peu de problèmes de sclérotinia ont été rencontrés dans les champs enquêtés. Côté maïs, plusieurs superficies semblent avoir connu des carences minérales découlant probablement d’une fertilisation en pré-levée qui a été lessivée par les abondantes pluies du printemps. Les problèmes de moisissures sont plutôt rares et la majorité des épis n’étaient pas complets, mais cela n’affectera pas nécessairement le rendement final. Très peu de maladies à priori bien que la taille des épis soit variable d’un endroit à l’autre. Le maïs commençait à peine à denteler au début septembre ce qui le rend toujours à risque d’un gel hâtif. Selon les échantillons prélevés, le rendement moyen potentiel maximal pourrait être de 11,4 tonnes/ha. Ce rendement est très sommaire et pourra naturellement varier en fonction des imprévus climatiques d’ici la fin de la saison, mais l’idée à ce stade est d’avancer des chiffres préliminaires qui seront comparés entres eux d’une année à l’autre.

Nous pouvons donc anticiper une récolte plutôt tardive avec une quantité de maïs moins importante que l’an dernier au niveau provincial. Bien que certaines régions connaîtront une très bonne production, le marché devrait quand même suivre les valeurs d’importation jusqu’au printemps. Moins de superficies que prévues et moins de rendements dans certaines régions pousseront vers plus d’entreposage et donc moins de fluidité dans le marché. Dans la région de Québec-Beauce, les petites céréales ont fait leur entrée. L’orge est de bonne qualité mais les volumes sont faibles de par le peu de superficies ensemencées. Le blé, quant à lui, montre des niveaux de protéines oscillant entre 12 et 14,5 % avec près de 85 % des lots qui se retrouvent sous le seuil de 2 ppm en vomitoxines. Cela nous permet de valoriser ce blé pratiquement au même prix que celui d’alimentation humaine avec beaucoup moins de risques de déclassement. Côté avoine, nous remarquons des rendements plutôt faibles et une couleur grisâtre sur la majorité des lots reçus jusqu’à présent. Agri-Marché poursuivra donc son évaluation de récolte en fonction des différents échantillons analysés et sera en mesure de dresser un meilleur portrait au cours des prochaines semaines. L’impact du rendement a une incidence sur les bases locales, mais ce que nous surveillons davantage sera la qualité du grain afin d’éviter les débalancements et maximiser la performance des moulées. Les prix devraient demeurer plus stables que ce que nous avons connu depuis 2012, mais cela ne signifie pas qu’il faille demeurer passif. Au contraire, lorsque les prix sont bas, les consommations augmentent et les producteurs de grandes cultures réduisent leurs superficies pour se lancer vers une autre culture plus intéressante. Les années se suivent mais ne se ressemblent pas, surtout pas dans le monde des commodités.

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Le défi de la diversification

Saint-Roch-de-l’Achigan

FERME DANIBEL INC.

REPORTAGE DE FERME

GRAINS

En ces beaux jours d’automne, pour la plupart, l’heure est à la récolte des champs. Producteur diversifié, la Ferme Danibel, située dans la région de Lanaudière à Saint-Roch-de-l‘Achigan, n’y échappe pas. Daniel Bélanger et Yolande St-André sont de ceux dont la terre familiale est une source d’attachement et de fierté. Producteurs d’expérience, ils opèrent la production maraîchère, les grandes cultures et produisent de la volaille.

En collaboration spéciale avec

Sébastien, Daniel, Yolande et Mélanie

Un peu d’histoire Guillaume Rainville, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

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C’est en 1990 que Daniel Bélanger prit la relève de la ferme avec son père. Durant la même année, Daniel et Yolande se marièrent. À ce jour, Daniel et son père produisaient un peu de végétal et de la volaille. Dès 1991, les actionnaires prirent la décision de construire un deuxième poulailler d’une superficie de 1 150 m2 qui s’ajouta aux 950 m2 déjà existants. Avec ses 30 hectares de cultures, Daniel était déjà à l’époque producteur maraîcher. Puisque la rotation de cultures est très importante, il a fait la production du maïs et du blé en alternance sur ses champs. En 1997,

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M. Bélanger père se retira de l’entreprise et Yolande prit place au côté de Daniel sur la ferme familiale. De beaux projets d’envergure étaient alors sur la table. Daniel et Yolande n’hésitèrent pas à acheter quelques terres pour élargir leur production végétale. Jusqu’à 2010, 4 terres ont été achetées dans les environs de Saint-Roch-del‘Achigan. Ils possèdent aujourd’hui tout près de 150 hectares cultivables dont 50 hectares sont dédiés pour la production maraîchère comme la betterave rouge et jaune, le rutabaga ainsi que le rabiole, et les 100 autres hectares servent de rotation de cultures. Ils y produisent du maïs, du blé et du soya.


GRAINS

Le plein rendement Le secteur maraîcher est l’un des principaux revenus de l’entreprise représentant près de 60 % du revenu total. Avec une aussi grande superficie en culture maraîchère, ils ont aménagé une salle d’emballage pour vendre directement à un grossiste. Depuis plusieurs années, de cinq à six employés sont engagés annuellement au tri et à l’emballage de légumes. Les produits maraîchers ont l’avantage de bien se conserver à une température fraîche durant une bonne année pour subvenir à la demande. De plus, les récoltes de grandes cultures comme le maïs ne sont pas à négliger et la Ferme Danibel utilise tous les moyens à sa disposition pour en maximiser le revenu. Présentement, M. Bélanger se sert de son maïs pour le mettre en banque et l’utilise dans la fabrication de ses moulées. Les surplus sont vendus à Agri-Marché. C’est une façon simple et rassurante d’avoir le meilleur prix du jour pour leur maïs. Cette stratégie fait donc diminuer davantage les factures de moulées pour la volaille tout en optimisant les prix de ses céréales.

Et la relève? Bien que Yolande et Daniel soient encore jeunes et dynamiques pour opérer la ferme, plusieurs projets mijotent. L’un des plus importants est d’amener la relève agricole sur les terres familiales. Parents de deux enfants, Sébastien et Mélanie, ils

ont la chance de voir que ceux-ci semblent intéressés à s’impliquer dans le développement de la ferme. Mélanie est actuellement aux études et terminera cette année son baccalauréat en administration avec spécialisation en marketing à l’Université du Québec en Outaouais, située à Saint-Jérôme. Sébastien, leur fils de 20 ans, est aussi aux études et complète sa 3e année au Cégep de Lanaudière à Joliette en gestion et exploitation d’entreprise agricole, volet végétal. Ayant déjà fait quelques stages auprès d’une équipe de dépistage des insectes et des maladies, il utilise ses connaissances pour les appliquer sur la ferme familiale.

Objectifs futurs Sachant qu’il y a de la relève, la famille Bélanger a toujours comme objectif d’amener la ferme à un plus haut niveau. L’achat de terres pour y cultiver davantage de produits maraîchers et de grandes cultures est l’un de leur principal objectif. Aussi, ils aimeraient bénéficier du prêt aux jeunes éleveurs de volailles du Québec de 200 m2 et ainsi, acheter un peu de quota pour y construire un nouveau poulailler. « Si nous n’avançons pas dans notre développement, nous reculons », précisent les propriétaires de l’entreprise. Agri-Marché est fière d’être partenaire avec la famille Bélanger. Nous vous souhaitons succès et prospérité pour toutes les années à venir. Crédit photo : Rémi Bergeron

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CHRONIQUE ENVIRONNEMENT

Cocasse? Non. Caucase Certaines municipalités ont récemment fait parvenir des avis aux agriculteurs afin de les prier d’éliminer de leur terrain une plante exotique envahissante qui est aussi très nuisible pour la santé publique. Cette plante, c’est la berce du Caucase.

Dany Drouin, agronome SUPERVISEUR ENVIRONNEMENT AGRI-MARCHÉ INC.

Il ne faut toutefois pas confondre la berce du Caucase avec la berce laineuse qui, elle, est une espèce indigène non toxique. La berce du Caucase (figure 1) aurait été introduite en Amérique pour des fins horticoles dans les années 40. On la retrouve maintenant dans différentes régions du Québec depuis 1990 (figure 2). Cette plante s’établit dans les milieux perturbés et humides, et ce, grâce aux milliers de graines qu’elle produit et qui sont dispersées par le vent et l’eau. Pourquoi supprimer cette vivace? La sève de la berce du Caucase contient des toxines qui, une fois sur la peau et au contact du soleil, peuvent

Figure 1 – Berce du Caucase

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Pour bien l’identifier et savoir comment freiner sa dispersion, nous vous invitons à consulter le site Internet du ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) : www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/nuisibles/ berce-caucase.

Figure 2 – Localisation des signalements confirmés de la berce du Caucase au Québec

Source : MDDELCC

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causer de graves lésions cutanées semblables à des brûlures. De plus, il s’agit d’une plante compétitive qui produit des colonies très denses pouvant nuire à la biodiversité. C’est pourquoi il ne faut jamais la semer, la planter ou la transporter.


CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES

Carrière en laboratoire chez Agri-Marché La fonction première du technicien de laboratoire est de s’assurer de la qualité et de la performance des produits offerts aux producteurs. Avec ses équipements à la fine pointe de la technologie, le technicien de laboratoire est en mesure de voir à ce que les produits correspondent aux standards établis par le département de la nutrition, aux normes HACCP ainsi qu’aux besoins et à la satisfaction de la clientèle.

Élisabeth Royer, CRHA CONSEILLÈRE EN RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.

En collaboration avec

Deux types d’analyse sont effectués par l’équipe du laboratoire. Tout d’abord, des analyses chimiques sont réalisées comme les analyses de graisse, de minéraux, de mycotoxines, de protéines et bien d’autres. Elles sont accomplies afin de garantir une moulée au rendement supérieur et d’assurer les bonnes performances de l’animal. Les analyses sont effectuées sur les ingrédients qui seront utilisés dans la fabrication de la recette et sur le produit final. Environ 30 000 de ces analyses sont acheminées au laboratoire chaque année. Les secondes analyses sont de type physique, comme la durabilité, la granulométrie et le classement de grains.

Audrey Larouche STAGIAIRE RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.

L’équipe du laboratoire travaille étroitement avec les gens du département de la nutrition, en leur fournissant les valeurs nutritionnelles des ingrédients qui leur permettent d’exercer un suivi sur les différentes recettes. Ainsi, les spécialistes de la nutrition demeurent continuellement à jour dans leur formulation de produit fini.

Il est à noter que : • Au laboratoire, les échantillons de tous les produits finis sont conservés pour une période de deux mois afin de s’assurer que la moulée puisse être analysée si le besoin se présente. • Les heures d’ouverture du laboratoire sont prolongées selon les besoins de la clientèle lors de la période des récoltes. • Lorsque les producteurs ont des opportunités d’amélioration qu’ils soumettent au département du service à la clientèle, les échantillons sont acheminés au laboratoire pour que l’équipe puisse vérifier la conformité du produit. Diplômés en technique de laboratoire pour travailler dans le secteur des analyses chimiques, les techniciens sont des gens passionnés ayant un esprit analytique développé. Ils doivent faire preuve de rigueur et de précision dans l’exécution de leur travail. Ils savent gérer les priorités, être polyvalents et faire preuve d’autonomie. Une formation connexe dans le domaine de l’agriculture est demandée pour œuvrer du côté des analyses physiques.

Découvrez quelques programmes de formation reliés à cette profession sur le site Internet monemploi.com. Chimie analytique (Techniques de laboratoire), spécialisation : http://ch.monemploi.com/coll_tech/C/223Chimieanalytique Techniquesde.html Techniques de laboratoire – Biotechnologie ou Chimie analytique (DEC-BAC) / Chimie http://ch.monemploi.com/decbac/ T/539Techniquesdelaboratoire-Biot.html Technologie des procédés et de la qualité des aliments http://www.ita.qc.ca/fr/ lapocatiere/finitiale/TPQA/Pages/TPQA.aspx

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Le contrôle des insectes ravageurs dans le grain entreposé La présence d’insectes liés au grain peut devenir problématique lorsqu’ils se retrouvent en grande quantité dans le grain entreposé. Différentes méthodes peuvent être utilisées afin de contrôler ou d’éliminer les populations d’insectes présentes.

François Casault COORDONNATEUR TECHNIQUE MAHEU&MAHEU

Il est important de savoir à quels insectes nuisibles on fait face, d’où l’importance de bien les identifier et d’en évaluer les populations avec soin. L’identification de l’insecte ravageur pourra nous permettre d’identifier la source d’infestation et les stratégies de lutte à utiliser pour le combattre. Parmi les principaux insectes ravageurs retrouvés dans les grains entreposés, on retrouve le cucujide roux, un petit coléoptère de forme aplatie brun rougeâtre. Ces insectes, adultes et larves, se nourrissent du germe et du son. On rencontre aussi certaines espèces de charançons qui sont aussi de petits coléoptères brunâtres ayant la tête prolongée par un museau muni de pièces buccales de type broyeur. Considérée comme l’ennemi public numéro 1 des denrées entreposées, la pyrale indienne de la farine est un petit papillon s’attaquant à un très large éventail de denrées. C’est le stade larvaire de la pyrale qui leur cause des dommages, car elle souille la nourriture par ses excréments et les enchevêtrements de soie qu’elle laisse en se déplaçant au travers du grain. La consigne la plus importante lorsqu’on entrepose du grain est de bien nettoyer les cellules de stockage et le matériel avant de procéder à l’entreposage. Les résidus des récoltes précédentes sont souvent la source de nouvelles infestations. De même, le périmètre immédiat des sites d’entreposage doit aussi être dépourvu d’accumulation de grain. Ces endroits abritent souvent des insectes qui peuvent devenir une source importante d’infestation à l’intérieur des sites d’entreposage.

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Après l’entreposage de grain, il faut s’assurer que celui-ci soit dépourvu de ravageurs. Des inspections régulières vous permettront de déceler la présence d’insectes. Il est à noter que les moisissures et les insectes font beaucoup plus de ravage dans les grains humides, d’où l’importance de bien assécher le grain avant un entreposage prolongé. La température élevée de celui-ci peut aussi être un indice d’infestation ou de détérioration. L’aération à la suite de la récolte d’automne permet de refroidir le grain et de ralentir l’activité des insectes. En général, les insectes ravageurs des denrées entreposées cessent de s’alimenter et ne se reproduisent pas à des températures inférieures à 18 °C. L’exposition à des tempéra­ tures plus basses peut également être mortelle pour les insectes. Par exemple, une température de -5 °C pendant 12 semaines permettrait d’éliminer les insectes à tous les stades de leur développement. Dans le but de limiter les infestations dans les sites d’entreposage, il est recommandé de les traiter lorsqu’ils sont vides à l’aide de poudre insecticide de terre à diatomées. Lorsque celle-ci entre en contact avec les insectes, elle absorbe la couche cireuse protectrice de l’insecte, entraînant sa mort par déshydratation. Ce produit peut être appliqué dans les silos extérieurs à l’aide des ventilateurs


d’aération avant le remplissage. De même, il peut être appliqué sur les grains au fur et à mesure que ceux-ci sont transvidés dans l’installation d’entreposage. D’autres types d’insecticides peuvent être utilisés pour contrer la présence d’insectes nuisibles. Toutefois, il faut noter que ce sont de puissants outils. Il est donc important de bien lire et de respecter scrupuleusement les instructions inscrites sur l’étiquette pour faire en sorte que le produit utilisé ne comporte aucun danger pour les travailleurs et les consommateurs, et soit efficace contre les ravageurs ciblés. Il faut aussi savoir que les insectes peuvent développer une résistance aux insecticides. Une utilisation répétée d’insecticides appartenant à la même classe chimique accroît le risque d’apparition d’une résistance chez les populations

ciblées. Il est donc recommandé de recourir à plus d’une méthode de lutte pour réduire ce risque. Lorsque l’on fait face à une infestation plus importante d’insectes ravageurs du grain, il peut être nécessaire de procéder à une fumigation, qui se traduit par l’introduction d’un gaz dans une atmosphère fermée en vue d’y détruire les organismes nuisibles. Le phosphure d’aluminium ou de magnésium sont les fumigants utilisés pour ce type d’intervention, qui doit uniquement être effectuée à des températures supérieures à 5 °C par des techniciens certifiés. Soyez vigilants et inspectez régulièrement vos grains pour être en mesure d’intervenir rapidement si vous constatez la présence d’insectes ravageurs!

Visite des membres de la SPEQ chez Agri-Marché Samedi 2 août dernier, près de 80 producteurs et intervenants de la Société des parcs d’engraissement du Québec sont venus visiter nos installations dans le cadre de leur 10e journée champêtre. Lors de cette rencontre, nos invités ont eu le privilège de visiter nos aménagements dont le laboratoire, la meunerie, le bureau de courtage et le centre de transbordement de grains, en plus de visionner une vidéo présentant les 100 ans d’histoire de l’entreprise et son évolution depuis 1913. En provenance de plusieurs régions du Québec, nous tenons à remercier tous les producteurs de s’être déplacés en si grand nombre. Ce fut un plaisir pour nous de vous recevoir.

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golf annuel CLUB DE GOLF LOTBINIÈRE 269, ROUTE 269, SAINT-GILLES

Notre édition annuelle de golf a eu lieu le 13 août dernier malgré les mauvaises conditions météorologiques. Pour cette 15e édition, nous avons accueilli près de 180 braves joueurs. Comme l’an dernier, le tournoi prenait place au terrain de golf de Lotbinière, à Saint-Gilles. Afin d’offrir un divertissement additionnel à nos invités, nous avions réservé des tables de jeux de Poker et de Black Jack.

LES GAGNANTS - ÉDITION 2014 Le trophée est remis à un des deux seuls quatuors ayant terminé les 18 trous avec un pointage de -5. Le groupe gagnant est composé de :

Nous aimerions tout de même porter une mention spéciale au 2e quatuor ayant terminé la ronde des 18 trous, soit : • Michel Maheu • Robert Couture • Jean-Philippe Thibault • Benoit Liberge

Dany Racine, Jonathan Caron, Sylvain Laberge et Martin Vézina

Nous tenons à remercier nos nombreux participants et nos commanditaires de l’événement pour cette belle réussite.

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16e édition d’Expo-Champs Sous un soleil radieux, la 16e édition d’Expo-Champs s’est déroulée les 26, 27 et 28 août derniers. Pour une 4e année consécutive, Agri-Marché participait à cette exposition qui est maintenant devenue un lieu privilégié pour les agriculteurs du Québec. L’événement a connu une affluence comparable à l’an dernier avec un total de 12 486 visiteurs en provenance du Québec et de l’Ontario, dont plus de 300 exposants sur place. Durant ces quatre jours d’exposition, nos conseillers se sont fait un plaisir de répondre à vos questions, entre autres, notre département de commercialisation des grains qui a connu un achalandage important pour l’achat/vente des récoltes. Afin de rendre les échanges encore plus agréables, nous avons offert une dégustation des nouveaux produits Amore à nos visiteurs. Merci à notre commanditaire Olymel pour leur participation à notre événement! On se dit donc à l’année prochaine!

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La prévention des jeunes en Chaudière-Appalaches M. Patrice Brochu a accepté la présidence d’honneur du pique-nique 2014 de L’ADOberge. Située à Saint-Jean-Chrysostome, L’ADOberge Chaudière-Appalaches accueille des jeunes en difficultés, garçons et filles de 12 à 17 ans pour un séjour d’une durée de 30 à 60 jours. Afin de répondre aux besoins des jeunes de la région en matière de prévention et de dépannage, LADOberge est le seul organisme communautaire en Chaudière-Appalaches qui offre des services d’hébergement volontaires et gratuits afin d’aider les adolescents(es) à cheminer dans un milieu où l’encadrement, le respect et l’écoute sont présents. L’an dernier, l’organisme a hébergé 125 jeunes rencontrant diverses difficultés. Depuis l’ouverture de la maison en 1997, L’ADOberge est venue en aide à près de 2 000 adolescents(es).

Robert Croteau, vice-président de L’ADOberge, Patrice Brochu, président d’honneur et Jérôme Métivier, directeur général de L’ADOberge

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Lors de la 13e édition du pique-nique familial qui se déroulerait le 7 septembre dernier sur le site du Parc Champigny, l’organisation a atteint son objectif de 10 000 $, montant qui servira à l’achat de denrées pour les jeunes hébergés durant l’année.


Nous aimerions remercier nos partenaires qui ont participé financièrement à la cause.

Créatech Deloitte Desjardins

Lacroix Thibaudeau Tremblay et ass. Lemieux Nolet

PIC Pro Contact Raymond Chabot Grant Thornton

Félicitations Des efforts récompensés Gala Méritas

Centre de formation agricole de Mirabel 12 juin 2014 Guillaume Rainville, conseiller en production avicole chez Agri-Marché remet la bourse Excellence à Pamela-Ann Beaudry, élève en production animale

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LA PAGE DES JEUX 5

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SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 62

ÉNIGME 3

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FILS DERRIÈRE LE PÈRE

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Jean-Marc se trouve derrière son père qui pourtant se trouve derrière 9 lui. Comment est-ce 5 possible? 3 4

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SUDOKU 6 8

5 5

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Règles du jeu : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 4 1 à 9 une5seule fois par ligne, une seule fois7par colonne et 8 une seule 6fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

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A ALGER AMMAN ATHENES B BAGDAD BALE BAMAKO BERLIN BOGOTA BRASILIA

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La phrase mystère cachée

NEW YORK

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La phrase-mystère est : la ville qui ne dort jamais (New York)

TROUVEZ LES 7 ERREURS !

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Juillet 2014


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Au programme, entre autres :

Visitez avec nous l’Argentine dont la ville de Buenos Aires, la région agricole de Pergamino, la Patagonie avec les plus grands glaciers du monde, les chutes d’Iguaçu et laissez-vous éblouir par le fameux tango argentin.

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SÉLECTION COMBINÉE ENTRE PRODUITS TERMINAUX ET RACES PURES (“CCPS“) Hypor possède des troupeaux de CCPS en Allemagne et au Québec, où des porcs croisés finaux (Hypor Libra x Hypor Magnus et Hypor Libra x Hypor Maxter) sont testés de la même façon que nos lignées terminales de race pure. A partir du pedigree des porcs croisés finaux, nous obtenons des informations précieuses quant à la qualité des performances des descendants de mâles reproducteurs individuels dans des environnements commerciaux nourris à base d’aliments commerciaux. Ces informations sont utilisées dans notre programme d’amélioration génétique parallèlement aux performances de chaque verrat individuel.

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Octobre 2014

AGRI-NOUVELLES

19


PORC

Le comportement alimentaire des truies en lactation et ses impacts sur la consommation Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. SUPERVISEURE NUTRITION, R&D AGRI-MARCHÉ INC.

Il existe un large éventail de stratégies alimentaires pour les truies en lactation. Ces stratégies varient d’une ferme à l’autre. Comme les truies en lactation sont majoritairement alimentées à la main, les producteurs sont à même de constater le patron de consommation individuelle des truies et d’identifier rapidement celles qui sautent un repas. Le réflexe habituel dans un tel cas est alors de vider la trémie et de couper le repas suivant. Cette façon de faire est souvent justifiée non seulement parce que les moulées sont riches et qu’elles rancissent vite, mais aussi parce que personne n’aime gaspiller de la nourriture… et de l’argent. Est-ce la bonne façon de procéder? Quelle stratégie est la meilleure? Est-ce normal ou exceptionnel de voir une truie qui coupe sa consommation pendant sa lactation? Quand faut-il s’en préoccuper? Existe-t-il beaucoup de variabilité entre les sujets? Cet article propose d’y voir plus clair en s’appuyant sur des essais scientifiques, sur des expériences et sur la physiologie de la truie.

et la méthode « agressive ». En effet, on observe entre ces deux façons de faire une différence inférieure à 3 kg sur toute la lacta­tion. Toutefois, la méthode « à volonté » a permis une hausse de consommation de près de 14 kg, ce qui se caractérise par une augmentation quotidienne moyenne de 15 %. Les truies nourries à volonté ont aussi perdu moins de poids en lactation que les truies des deux autres groupes.

Les stratégies alimentaires : différentes ou similaires? Ceux qui limitent la consommation de leurs truies en début de lactation le font surtout pour éviter « une cassure » lorsque la consommation doit être à son meilleur, soit durant le pic de lactation. Dans un essai (tableau 1) réalisé aux États-Unis (JBS United, 2009), l’équipe de nutrition a voulu voir l’impact sur la consommation de trois stratégies différentes d’alimentation en période de lactation : lente, agressive et à volonté. L’essai s’est déroulé d’août à octobre, sur des truies de parité 1 et 2 ayant des lactations d’une durée de 17 à 22 jours.

En ce qui a trait aux performances reproductives, 28 % des truies nourries selon la stratégie « lente » n’étaient pas saillies sept jours après le sevrage. Ce pourcentage diminuait à 15 % pour les deux autres groupes.

Du point de vue de la consommation, il n’y a pas eu de différence significative entre la méthode « lente »

Tableau 1 – Différentes stratégies d’alimentation en lactation STRATÉGIES

20 AGRI-NOUVELLES

JOURS EN LACTATION 0

1

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Kg d’alim Kg d’

43 21 01 0

Graphique 1 – Impact des stratégies sur la consommation des parités 1 et 2 8

Kg d’aliment par jour

6

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Lente : 5,2 kg dernière semaine 6,5 kg Modérée : 4,8 kg dernière semaine 6,5 kg Aggressive : 5,3 kg dernière semaine 6,5 kg

2 1 J1

J2 J3

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J5 J6

Source : JBS United, 2009

J7 J8

J9 J10 J11 J12 J13 J14 J15 J16 J17 J18 J19 Jour en lactation

Perte de poids par parité Variabilité entre les sujets 28

Consommation, kg/j

Perte, kg

Dans un troupeau comme dans une bande de truies, il y a 21 beaucoup de variabilité entre les sujets. Les parités ne sont pas les mêmes, l’état de chair et le poids diffèrent, et la portée qu’a rendue 14 la truie à terme est différente, autant en nombre de porcelets qu’en 7 poids. Il est donc difficile d’avoir une règle fixe d’alimentation pour les truies. Depuis maintenant quatre ans, Agri-Marché réalise des 0 2 4 5 6 essais sur1 une maternité à3 Saint-Apollinaire. La ferme est7 équipée8 Parité d’un système Gestal et permet l’essai de différentes formulations. 314 truies Des mesures sont également recueillies sur les truies grâce à la collaboration des employés. Les graphiques suivants illustrent la variabilité dansComsommation les pertes demoyenne poids etquotidienne les consommations par parité quotidiennes sur un total de 314 truies. Les barres bleues indiquent les8moyennes et les noires, la déviation par rapport à la moyenne. Autrement dit, plus la ligne noire est longue, plus grande est la 6 variabilité. Il y a donc beaucoup de variabilité entre les sujets 4 d’une même ferme, et ce, malgré une même génétique, une même alimentation et une même régie. En effet, il a été observé 2 que certaines truies peuvent perdre jusqu’à 44 kg en période de 0 1 2 certaines 3 4 5 gain de 6 poids.7 8 lactation alors que connaissent un

Parité

314 truies 1

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314 truies Parité 314 truies

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Graphique 3 – Consommation moyennequotidienne quotidienne Comsommation moyenne par parité, 314 truies par parité Comsommation moyenne quotidienne par parité

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Facteurs influençant la consommation

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poids par parité Graphique 2 - Perte dePerte poidsdepar parité, 314 truies 28 Perte de poids par parité

Consommation, Consommation, kg/j kg/j

Les performances des portées des truies nourries à volonté ont aussi été supérieures, soit 4 kg de plus par portée au sevrage. Qu’en est-il des arrêts de consommation? Le graphique 1 illustre les trois stratégies d’alimentation adoptées chez des truies de parité 1 et 2. On constate que pour chacune d’entre elles, il y a une forte consommation ponctuelle à un moment dans la lacta­tion suivie d’une baisse le lendemain. Ce sont des courbes moyennes par stratégie qui représentent plusieurs truies. Cette expérience montre que peu importe la stratégie, toutes les truies cessent de consommer à un moment ou à un autre, mais, normalement, elles ont aussi des journées de très forte consommation. D’où l’intérêt d’avoir des systèmes d’alimentation à volonté et de ne pas s’inquiéter si une truie saute un repas. C’est d’ailleurs l’observation que nous avons eue des employés travaillant dans les maternités où nous avons installé des systèmes d’alimentation à volonté1.

Lente : 5,2 kg dernière semaine 6,5 kg Modérée : 4,8 kg dernière semaine 6,5 kg Lente : 5,2 kg dernière semaine 6,5 kg6,5 kg Aggressive : 5,3 kg dernière semaine Modérée : 4,8 kg dernière semaine 6,5 kg Aggressive : 5,3 kg dernière semaine 6,5 kg

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Source : Agri-Nouvelles, juillet 2012, p. 24-25, Sylven Blouin

Encourager la truie en lactation à manger et à boire autant que possible est critique pour maximiser la production laitière, pour conserver les réserves corporelles de la truie et pour favoriser une transition vers le prochain cycle reproducteur. Toutefois, il y a plusieurs facteurs qui influencent la consommation durant la lactation. La truie, elle-même, aura une consommation différente selon sa parité, son état de chair, sa génétique, son confort, son état de santé et la taille de la portée qu’elle doit nourrir. L’aliment aura aussi un impact selon son appétence, sa texture, le type et le niveau d’énergie. Il en va de même pour le nombre de repas distribués. La façon dont la truie est alimentée en gestation aura aussi une influence sur sa consommation durant la lactation. L’environnement de la truie doit aussi être optimal. La température ambiante, l’humidité et l’approvisionnement en eau en quantité et qualité sont des facteurs environnementaux à ne pas négliger. C’est un défi de comprendre parfaitement le comportement alimentaire de la truie en lactation. Lui offrir le meilleur aliment possible et lui donner la liberté de manger quand elle le souhaite et en quantité désirée tendent à améliorer la profitabilité des élevages en augmentant la consommation des truies et la croissance de la portée. Il apparaît normal de voir une truie couper sa consommation durant sa lactation. Il ne faut pas s’inquiéter plus que lorsque cette même truie double sa consommation dans une journée. Malheureusement, en suivant une courbe bien précise, on ne permet pas aux truies d’exprimer autant leur hausse d’appétit. Couper le repas au minimum n’est probablement pas la meilleure solution, sauf si on repasse quelques fois dans la journée pour s’assurer que la truie est alimentée à sa faim. Il faut plutôt se questionner lorsqu’une truie cesse complètement de consommer ou lorsque la consommation globale des truies est en décroissance dans un troupeau.

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AGRI-NOUVELLES

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PORC

Gérer la variation Véritable fléau de l’industrie, la variation complexifie la gestion de la production au quotidien et entraîne la dépense de milliers, voire de millions de dollars. Après avoir vu plus de trois millions de porcs au cours des deux ou trois derniers mois, je me suis donné la mission d’aider les producteurs à minimiser la variation entre les porcs à chaque étape de leur exploitation.

Brian Melody DIRECTEUR DES SERVICES TECHNIQUES SEVRAGE-ABATTAGE PIC

Je ne suis pas en accord avec ceux qui avancent que « la variation fait partie de la réalité d’aujourd’hui ». Je crois au contraire que nous pouvons viser mieux, une croyance que je rapporte par des exemples convaincants. « Élaborée en 1828 par Carl Sprengel et plus tard popularisée par Justus von Liebig (Loi de Liebeg), la théorie agronomique de la variation stipule que la croissance d’un organisme ne dépend pas de la quantité totale de ressources, mais de la disponibilité de la ressource la plus rare, ou facteur limitant. Seule l’augmentation de cette ressource peut améliorer la croissance. Une façon concrète de réduire la variation est de cerner cet élément et d’en neutraliser l’effet limitant. » Je compare la théorie à un baril de bois rempli d’eau.

Gestion de l’alimentation porcine Le coût de l’élevage porcin est respectivement 16 et 12 % moins élevé aux États-Unis et au Canada qu’en Europe, et la différence est encore plus grande lorsqu’on compare ces deux pays au reste du monde. Cet écart s’explique principalement par le faible coût de l’alimentation, qui représente habituellement 69 % du coût total de production. Voilà pourquoi il est essentiel de gérer adéquatement l’alimentation et sa distribution. L’an dernier, un chercheur de l’Université de l’Iowa du nom de Ken Stalder a analysé la productivité de l’industrie porcine et remarqué que l’écart était particulièrement marqué entre les porcs les plus rentables (les premiers 10 %), ceux se situant dans la moyenne et les moins rentables (les derniers 25 %) pour plusieurs paramètres de production (figure 1). Figure 1 – Conversion alimentaire selon le modèle sevrage-abattage 3,00 2,80 2,60

24,9 kg moulée

2,40

35 kg moulée

2,20 2,00

2007

2008

Moyenne

2009

2010

Premiers 10 %

2011

2012

Derniers 25 %

Source : Stalder, K. 2013. Analyse de la productivité de l’industrie porcine

« Si l’une des planches du baril fait défaut, l’eau ne pourra pas dépasser son niveau. Il faut étudier la science, y appliquer les principes économiques et estimer la meilleure façon de réparer la planche défectueuse. » Octobre 2014

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PORC

En étudiant le taux de conversion alimentaire des troupeaux élevés selon la méthode sevrage-abattage, Stalder a observé que les porcs au taux le plus faible (les derniers 25 %) consommaient 35 kg de nourriture de plus par animal que le porc moyen. Entre ce dernier et ceux au taux le plus élevé (les premiers 10 %), la différence était de 24,9 kg par animal. Imaginez les implications de cette variation pour l’ensemble d’une exploitation. La figure 2 présente les résultats d’une analyse de la variation de la conversion alimentaire menée sur une exploitation de 322 000 porcs. Le ratio A:G (aliment : gain) du système varie entre 2,3 à 3,4 :1, et le porc au plus faible taux de conversion alimentaire a consommé 110 kg de nourriture de plus que celui au taux le plus élevé, ce qui représente un coût supplémentaire de 29,04 $ (coût d’alimentation en US). Quant au porc moyen, il a consommé 41,9 kg de nourriture de plus, ce qui se traduit par un coût supplémentaire de 11,09 $ (coût d’alimentation en US) ou 3,57 M$ US en coût d’opportunité pour l’exploitation complète. Il s’agit d’argent dont le producteur ne verra jamais la couleur. Figure 2 – Gestion de la variation

L’effet de la surface de plancher et de l’espace d’alimentation sur le rendement Steve Jungst, de Genus PIC, a cherché à déterminer quelle surface de plancher et quel espace d’alimentation par animal maximiseraient le rendement. Pour ce faire, il a évalué trois taux d’entassement et trois mesures d’espace d’alimentation à la trémie dans des enclos de 17,66 m2 (190,15 pi2) dans lesquels le système d’alimentation occupait 0,54 m2 (5,83 pi2), laissant 17,12 m2 (184,32 pi2) de surface de plancher nette. La superficie initiale disponible était de : • 23 porcs/enclos (0,74 m2/8,02 pi2 par animal) • 26 porcs/enclos (0,66 m2/7,09 pi2 par animal) • 29 porcs/enclos (0,59 m2/6,36 pi2 par animal) En regardant la figure 3, on se rend vite compte que l’augmentation du rendement n’est pas fonction de celle du nombre de porcs par enclos. En fait, selon les marges de profit après alimentation et logement, la surface optimale est de 0,66 m2 (7 pi2)/porc, avec un espace d’alimentation de 5,46 cm (2,15 po), ce qui, malheureusement, ne rencontre pas les normes de bien-être animal. La disponibilité d’espace à la trémie est donc extrêmement importante.

A:G pour 322 000 porcs

28 %

Figure 3 – Recommandations de surface de plancher et d’espace d’alimentation

23 % 16 %

Profit après alimentation et logement ($)

$ 20

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2% 1% 0% 1% 3,1

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14 12 10 8 6

Source : Genus PIC, 2013

13,35 $

13,48 $

10,12 $

15,05 $

17,50 $

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0,74 m2 et 3,09 cm

0,65 m2 et 2,71 cm

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0,74 m2 et 6,17 cm

0,65 m2 et 5,46 cm

0,59 m2 et 4,90 cm

d’espace d’alimentation

d’espace d’alimentation

d’espace d’alimentation

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d’espace d’alimentation

d’espace d’alimentation

Sur la base d’un poids fixe, le gain de productivité permettrait de recouvrir les capitaux engagés pour de nouveaux systèmes d’alimentation correspondant à cette mesure en moins d’un an (tout autre facteur demeurant égal).

Accessibilité de l’alimentation La capacité d’accueil des mangeoires est l’un des principaux facteurs limitants pouvant compromettre la rentabilité de la production. Une interruption dans l’alimentation des porcs entraîne d’importantes répercussions sur leur taux

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PORC

de croissance. Tout geste pouvant empêcher une telle chose vaut donc la peine d’être posé. Grâce à la capacité d’accueil du système d’alimentation recommandé par l’entreprise, on peut : • garantir que chaque animal a de quoi s’alimenter en tout temps. Bien que les systèmes d’alimentation automatiques aient amélioré l’efficacité de la main-d’œuvre au sein des installations porcines modernes, ils ne sont toutefois pas infaillibles; • détecter rapidement les problèmes d’entretien dans le système sans compromettre la disponibilité de la nourriture; • passer aisément d’une diète à une autre et d’un type d’alimentation à un autre sans avoir à les mélanger; • améliorer le flux de moulée en provenance des silos; • assurer la disponibilité de la nourriture pendant les principales heures d’alimentation, qui varient selon la saison; • minimiser, voire éliminer, le syndrome de distension intestinal porcin, la torsion du colon, les ulcères et les morsures de queue qui peuvent tous être déclenchés par une interruption de l’alimentation;

• établir des modèles d’alimentation prévisibles tout en minimisant la variation.

Une question de détails Plusieurs autres facteurs, notamment la température, le taux d’humidité, la disponibilité de l’eau, l’alimentation par étapes, la santé et le taux de mortalité influencent la rentabilité de la production. Ce qui nous apparait toutefois très clair, c’est que chaque détail s’additionne aux autres et finit par représenter d’importantes sommes. Une approche systémique de la gestion de la production a le potentiel de rapporter gros. Ce processus fête à peine son premier anniversaire que nous recevons déjà d’excellents commentaires. En mettant l’accent sur les facteurs les plus limitants, nous pourrons faire réaliser des économies substantielles à toute exploitation, peu importe sa taille.

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AGRI-NOUVELLES

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Établir sa relève, c’est encore possible

Saint-Narcisse-de-Beaurivage

FERME PORCINE O.D.S. ET FERME DANIEL SAMSON SENC

REPORTAGE DE FERME

PORC

C’est connu, il faut y croire, être convaincu, passionné et s’entourer des bonnes personnes pour espérer la réussite d’un projet. C’est exactement ce qu’ont fait les membres de la famille Samson. Voici donc le parcours de ces producteurs porcins au cours de la dernière année.

Olivier Samson

Olivier voulait s’établir en agriculture. Pour leur part, Christiane ainsi que Daniel souhaitaient sécuriser la vente de leurs porcelets.

Martin Savoie, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Mélanie Lapointe, T.P. CONSEILLÈRE TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

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Remettons-nous en contexte. Nous sommes au début de l’année 2013. La crise porcine perdure depuis 2008, se lancer en production porcine ne semble pas possible. Plusieurs entreprises ont fait faillite ou sont en très mauvaise position financière. Le financement est pratiquement devenu inaccessible. Daniel et Christiane vendent leurs porcelets sur un marché dévalué, car il y a très peu d’acheteurs et la capacité de payer des engraisseurs est faible. Le statu quo n’est alors plus possible pour leur ferme. Le premier contact avec Agri-Marché s’est fait durant cette période. Nous avions une ferme à vendre à Saint-Narcisse-de-Beaurivage (Ferme Makasa). C’était une unité naisseur-finisseur et sa taille ne cadrait plus dans notre modèle d’affaires. Après plusieurs démarches et beaucoup d’imagination, nous avons trouvé une structure d’affaires qui permettait à Olivier de devenir propriétaire de cette ferme. Le plan était de

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transformer tous les bâtiments en pouponnièreengraissement afin d’engraisser les porcelets provenant de la Ferme Daniel Samson. C’est en septembre 2013 qu’Olivier a fait l’acquisition de la ferme alors qu’il est encore aux études au Cégep de Lévis-Lauzon en techniques de gestion et exploitation d’entreprise agricole (GEEA). Il vient en plus de trouver son projet de fin d’année. Toute la famille d’Olivier (père, mère, sœur et beau-frère) a alors pris les bouchées doubles pour la rénovation en attendant l’arrivée à temps plein d’Olivier sur la ferme en mai 2014. Tous les partenaires ont été inventifs et ont cru au projet alors que les perspectives étaient plutôt sombres. Pour Agri-Marché, ce projet cadrait directement dans notre mission d’entreprise : établir une relève et promouvoir la survie d’une entreprise familiale. C’est dans cet esprit que nous avons franchi de part et d’autre les épreuves qui se présentaient devant nous. Aujourd’hui, avec les conditions favorables du marché, nous pouvons dire que cette initiative a vu le jour au bon moment.


PORC

Daniel, Olivier Samson et Christiane Turcotte

Au cours de l’année 2014, la transformation du bâtiment d’engraissement sur litière de la Ferme Daniel Samson sera complétée afin d’être complètement latté. Lorsque ce sera terminé, la Ferme Daniel Samson, qui a vu le jour en 1976 avec environ 150 truies, aura 285 truies de génétique Agri-Marché avec une partie des pouponnières. Elle vendra la totalité de ses porcelets à la Ferme Porcine O.D.S., propriété de leur fils Olivier.

Bravo à vous, Christiane, Daniel et Olivier, pour votre ténacité, votre passion pour la production porcine et votre confiance envers Agri-Marché. Nous sommes fiers de pouvoir participer à la pérennité de vos deux entreprises.

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AGRI-NOUVELLES 29



VOLAILLE

La nutrition, toujours au cœur de la recherche dans le secteur avicole

Audrey Bussières, agr. COORDONNATRICE R&D AGRI-MARCHÉ INC.

Il est déjà bien connu qu’après la génétique, l’alimentation est l’un des facteurs pouvant le plus influencer les performances techniques des animaux d’élevage. Les poulets de chair, les poules pondeuses et les dindons n’échappent pas à la règle et c’est pourquoi il est primordial de demeurer à l’affût des stratégies novatrices, des nouveaux produits disponibles et des avancées en matière de régie pour tirer le maximum de nos oiseaux. L’évolution des différents secteurs de la production avicole s’explique en grande partie par les travaux des équipes de recherche issues de partout à travers le monde, car l’acquisition de connaissances n’est pas possible sans la science. Encore une fois cette année, de nombreux projets de recherche se sont traduits par des résultats intéressants dont plusieurs ont été présentés au rendez-vous annuel 2014 de la Poultry Science Association (PSA) qui s’est déroulé en juillet dernier à Corpus Christi au Texas.

En collaboration avec

Karine Valiquette, M. Sc., agr. EXPERTE EN NUTRITION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

Au total, 505 présentations de recherche sous forme de mini-conférences ou d’affiches ont été offertes en seulement quatre jours, ce qui illustre bien à quel point les travaux ont été nombreux et diversifiés au cours des derniers mois. En plus de ces centaines de présentations, 10 symposiums ont eu lieu durant ces mêmes quatre jours nous offrant un total de 68 conférences données par des scientifiques chevronnés. Ces symposiums portaient sur des sujets très diversifiés tels que les 10 ans du séquencement du génome du poulet, les bénéfices des acides aminés soufrés, les nouvelles stratégies pour contrer les mycotoxines, le rôle de l’industrie avicole pour nourrir la population en 2050 et la production biologique, pour ne nommer que ceux-ci. Toutes les facettes des différentes productions avicoles ont été couvertes, allant de la reproduction à la transformation en passant par la régie, l’environnement, la santé, la reproduction, la génétique, le bien-être animal et, bien sûr, la nutrition. Ce dernier aspect est, sans contredit, celui qui a occupé le plus de place sur le plan de la recherche scientifique, puisque 50 % des présentations étaient directement liées à la nutrition et au métabolisme des oiseaux d’élevage.

Actuellement, les chercheurs en nutrition semblent orienter leurs recherches sur les additifs alimentaires en premier lieu, puisque ce fut le sujet le plus exploité dans les présen­ tations. Non loin derrière, on retrouve les acides aminés qui ont également fait l’objet de plusieurs essais conduits récemment. Les projets de recherche sur les additifs alimentaires avaient différents objectifs, dont le premier était la santé des pattes (calcium, phosphore, vitamine D et phytase), suivi de l’amélioration de l’efficacité alimentaire (enzymes) et de la santé des oiseaux (remplacement des antibiotiques, contrôle des mycotoxines, contrôle de la salmonelle, réduction de l’entérite nécrotique, etc.). Certains chercheurs ont aussi évalué de nouveaux ingrédients émergents ou ont simplement fait de la recherche fondamentale sur le métabolisme des oiseaux.

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AGRI-NOUVELLES

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VOLAILLE

Les travaux de recherche portant sur l’environnement et la régie arrivent en deuxième position ex æquo avec ceux liés à la physiologie et la reproduction, puisque tous deux représentaient 10 % des présentations. La santé des os et la réponse physiologique des oiseaux à divers stress causés par l’environnement ont été parmi les sujets les plus populaires dans la communauté scientifique avicole. Ce n’est pas étonnant, puisque l’évolution rapide des oiseaux fait en sorte que les défis demeurent nombreux pour ce qui est du contrôle de la régie dans les poulaillers. De nombreux projets ont d’ailleurs permis de démontrer à quel point l’environnement peut affecter l’oiseau et quelles sont les conséquences d’un déséquilibre aux niveaux physiologique et reproductif. Puisque les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la qualité des aliments qu’ils achètent, il n’est pas surprenant que 8 % des présentations portaient sur la transformation et la qualité des aliments. La grande majorité des projets de recherche de cette catégorie concernait les moyens de contrôler les contaminations par Salmonella et Campylobacter, deux agents pathogènes pouvant se retrouver dans les élevages et les produits avicoles. Cette orientation de la recherche n’est toutefois pas nouvelle, puisque toute la chaîne de production doit, depuis longtemps, mettre en œuvre tout ce qui est possible pour éviter la contamination de la viande et des œufs. Enfin, on ne peut passer sous silence l’importance du bienêtre animal qui en a fait jaser plus d’un avec 7 % des travaux présentés. La pression que subissent les producteurs pour l’abandon des cages conventionnelles pour les poules pondeuses et l’intensification de la recherche sur les modes de logement alternatifs expliquent pourquoi ce sujet occupe une place aussi importante. Afin d’encadrer le mieux possible les producteurs américains dans les changements qui les attendent, une coalition formée de groupes de recherche, de vétérinaires, d’organisations non gouvernementales, de transformateurs, de restaurateurs, de distributeurs et de producteurs d’œufs a été mise sur pied aux États-Unis. Ce regroupement, appelé Coalition for a sustainable egg supply (CSES), réalise des travaux de recherche au niveau commercial dans le but de comparer chacun des modes de logement pour poules pondeuses du point de vue des coûts, de l’environnement, de la sécurité alimentaire, de la santé des travailleurs et du bien-être animal. Les résultats obtenus par cette coalition jusqu’à maintenant et dans le futur pourront aider les producteurs d’ici à mieux se préparer aux changements à venir en matière de réglementation.

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Le rendez-vous 2014 de la PSA trace un portrait clair des orientations de recherche actuelles et futures. Ce qui est certain, c’est que les essais se multiplieront encore dans les mois à venir, toujours dans le but de faire évoluer les différentes productions avicoles. Si la tendance se maintient, la nutrition devrait demeurer en tête de liste des paramètres les plus étudiés. Néanmoins, comme le secteur avicole évolue constamment et que les défis sont nombreux, il est essentiel de pouvoir compter sur le travail des universités, des groupes de recherche, des compagnies génétiques et des fournisseurs d’intrants qui poursuivent leurs expérimentations dans toutes les sphères de la production. Ils rendent disponibles leurs résultats afin d’en faire profiter toute la communauté scientifique. D’ailleurs, il n’est pas étonnant d’apprendre que 868 personnes ont convergé vers le Texas cette année afin d’avoir accès à toute cette mine d’informations issues des plus récents projets de recherche. Parmi les participants, on retrouvait des gens d’un peu partout dans le monde. Plus de 27 % d’entre eux provenaient de pays autres que le Canada ou les États-Unis. De ce nombre, plus de la moitié des gens étaient originaires de l’Amérique centrale ou de l’Amérique du Sud. Une autre statistique intéressante concerne les étudiants, puisqu’ils étaient très nombreux à l’événement. Ils représentaient 25 % des participants. Parmi ceux-ci, 144 étudiants universitaires ont même présenté les conclusions de leurs propres travaux de recherche. Ces chiffres démontrent donc à quel point les professionnels de partout à travers le monde s’intéressent à l’amélioration continue des productions avicoles et que l’intérêt des jeunes finissants à compléter leurs travaux de recherche sur la volaille est au rendez-vous. Sans grande surprise, on peut également sentir que l’importance du bien-être animal ne cessera de croître avec les années, car l’industrie avicole a maintenant un nouveau défi, soit d’améliorer la productivité des troupeaux tout en répondant aux attentes de plus en plus élevées des consommateurs en matière de conditions d’élevage des animaux.


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Vos classements d’œufs vous parlent Lorsqu’on analyse les performances d’un troupeau de pondeuses, on s’attarde souvent à la courbe de ponte, au nombre d’œufs par poule entrée et à la consommation. Ces données nous procurent une bonne indication de la profitabilité du lot. Mais quel impact peut avoir le classement des œufs sur vos profits? Quels sont les moyens à votre disposition pour les améliorer? Dans le tableau 1, on constate l’impact du déplacement de 1 % des œufs d’une classe vers la suivante. En se basant sur une production de Daniel Blais, T.P. 330 œufs par poule entrée, l’impact sera donc de CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE 3,3 œufs. Dans ce tableau, on peut constater que AGRI-MARCHÉ INC. l’impact de 1 % de « fêlé » supplémentaire sur un troupeau de 10 000 pondeuses sera de 4 920 $, alors que celui du « Pee-Wee » sera de 2 860 $. Tableau 1 – Impact du déplacement des oeufs Prix Pee-Wee Petit Moyen Gros, X-gros Fêlé Pee-wee (0,24 $) + 0,286 $ Petit (1,28 $) + 0,132 $ Moyen (1,76 $) + 0,044 $ Gros, X-gros (1,92 $) - 0,492 $ Fêlé (0,13 $) Maintenant que nous connaissons l’influence du classement sur les profits, voyons les moyens pour les améliorer.

Poids des poules à la stimulation de lumière Le poids des poulettes à 18 semaines aura une influence sur l’âge à 50 % de ponte ainsi que sur le poids des œufs. La masse d’œufs produite à la fin du lot sera la même mais le poids moyen des œufs sera différent (voir tableau 2). Tableau 2 – Influence du poids des oiseaux à 127 jours sur les performances entre 27 et 47 semaines d’âge Poids des poules Âge à 50 % % de ponte Poids des œufs à 18 semaines de ponte (grammes) (grammes) 1 535 141 91,3 60,50 1 585 141 92,1 60,65 1 620 143 91,0 61,80 1 665 142 91,0 61,65 Source : Bougon 1996, Isabrown

Stimulation lumineuse Le poids des poulettes à maturité sexuelle sera 75 grammes plus léger si la stimulation lumineuse est effectuée une semaine plus tôt. Le nombre d’œufs sera supérieur, mais le poids sera réduit d’environ un gramme. La masse d’œufs ne semble

pas être affectée par une variation raisonnable de l’âge de la maturité sexuelle. (Source : Lewis, 1997)

Consommation de moulée La formation de la coquille débutant à la fermeture des lumières, soigner les poules de 3 h 30 à 4 heures avant la période de noirceur favorisera l’assimilation et le dépôt du calcium sur la coquille. Une poule en déficit de calcium durant cette phase puisera dans ses réserves osseuses et produira un œuf plus fragile. La protéine, plus particulièrement la méthionine, a une influence sur la grosseur de l’œuf. En réduisant la méthionine dans la moulée, on freinera l’augmentation du poids des œufs. Pour effectuer un changement de phase, il faut tenir compte de l’âge de la poule, de la consommation (particulièrement en période de canicule), du taux de ponte et du poids moyen des œufs. Le premier changement de phase de moulée doit se faire après le pic de masse d’œufs et non après le pic de ponte (% de ponte multiplié par le poids moyen des œufs). Il est très important de peser régulièrement les œufs pour évaluer la progression de leur poids et apporter les modifications nutritionnelles requises. Comme nos programmes alimentaires tiennent compte des besoins en calcium des poules qui augmentent avec l’âge, le calcium est pondéré à chaque phase d’alimentation. Si, pour une raison particulière, il fallait attendre pour effectuer un changement de phase ou qu’on constatait une baisse de la consommation, l’ajout de pierre à chaux devrait être envisagé durant cet intervalle pour éviter un déficit. La régie du troupeau et de l’alimentation des pondeuses peut améliorer la profitabilité de nos élevages en diminuant le nombre d’œufs déclassés et en contrôlant le calibre de la production, permettant ainsi une hausse du revenu. Comme je le dis souvent : « Après un extra-gros, la prochaine classe d’œufs, c’est le fêlé ». Il faut donc peser les œufs régulièrement afin de pouvoir réagir et contrôler le classement. Cet article a éveillé certaines interrogations? N’hésitez surtout pas à en parler à votre conseiller Agri-Marché. Octobre 2014

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Une modification des moulées de ponte qui rapporte gros!

Karine Valiquette, M. Sc., agr. EXPERTE EN NUTRITION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

Au cours des dernières années, nous avons testé une nouvelle formulation des aliments de ponte basée sur le concept de la protéine idéale dans nos élevages. Pour la mise en place de ce test, nous avons d’abord fait une révision du contenu en acides aminés de nos ingrédients. Nous avons ensuite fait une revue de littérature sur les besoins en acides aminés des poules pondeuses afin d’établir les niveaux à utiliser dans la conception des aliments. Nous avons finalement testé les niveaux d’acides aminés établis sur un troupeau de pondeuses durant l’année 2011, puis une deuxième fois durant l’année 2013.

Un rappel sur la nutrition Il existe une vingtaine d’acides aminés qui composent la protéine dont certains sont essentiels en alimentation, car ils ne sont pas synthétisés adéquatement par l’animal pour supporter la balance azotée. Ils doivent donc être fournis par l’aliment. Le concept de la protéine idéale consiste à fournir à l’animal la bonne quantité d’acides aminés essentiels afin de couvrir ses besoins exacts. En pratique, on aboutit toujours plus ou moins à la protéine idéale, puisque les matières premières ont des profils en acides aminés variables. En effet, toutes les matières premières de type végétal sont déficientes en acides aminés soufrés (méthionine et cystine), qui sont les plus limitants dans la volaille. De plus, les protéines des céréales sont toutes déficientes en lysine, arginine et leucine, alors que le maïs est aussi pauvre en tryptophane et que le blé est pauvre en thréonine. Heureusement toutefois, la technologie nous permet aujourd’hui d’avoir accès à quelques acides aminés essentiels sous forme synthétique. Ceci nous permet de fournir, par l’aliment, un apport en acides aminés se rapprochant davantage des besoins des animaux sans être obligés de leur fournir une trop grande quantité de protéine brute. La combinaison de différents ingrédients, en l’absence d’acides aminés synthétiques, engendre un contenu en protéine brute plus élevé que

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les besoins de la poule. Cet excès de protéine ne pouvant pas être utilisé, la poule consommera de l’énergie, qui autrement serait utilisée pour produire des œufs, afin de dégrader la protéine en trop et l’excréter. Ainsi, la réduction de la protéine engendrée par l’utilisation des acides aminés de synthèse permet une meilleure utilisation de l’énergie par la poule.

Les résultats de nos essais Les résultats obtenus lors de notre premier essai en 2011 étaient intéressants en début de ponte, mais le devenaient un peu moins en milieu et en fin de ponte. Ce constat nous a indiqué que nos estimations des besoins devaient être raffinées pour ces phases. Après réévaluation des niveaux d’acides aminés pour le milieu et la fin de ponte, le deuxième essai, effectué en 2013, a été un succès! Les deux troupeaux comparés ont donc obtenu sensiblement le même nombre d’œufs à 72 semaines (348,6 vs 348,2 œufs), la même moyenne de production d’œufs (93,7 % et 93,5 %), le même pic de ponte et la même persistance de ponte. De plus, la consommation moyenne d’aliments a été la même entre les deux troupeaux. Pour ce qui est du classement d’œufs, aucune différence attribuable à l’alimentation n’a été observée. Ainsi, avec des performances similaires, mais un prix moyen de la moulée inférieur d’environ 17 $/T, les poules ayant consommé les aliments formulés en acides aminés ont obtenu un meilleur profit.


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Les impacts de ce changement Le premier impact de la nouvelle formulation basée sur les acides aminés est une réduction de la protéine brute dans chacun des aliments de ponte. Cette réduction de la protéine est observable sur le bon de livraison au niveau de l’étiquette alimentaire. De plus, le préfixe « EQ » (signifiant équivalant) a été ajouté en avant du pourcentage de protéine dans la description des aliments. Ainsi, la moulée de ponte 18 % standard se nomme maintenant Ponte EQ18 % Standard et l’étiquette indique un taux de protéine inférieur à 18 %. Cette réduction de la protéine a aussi comme effet de diminuer l’excrétion azotée dans le fumier, puisque la poule dégrade moins de protéine et d’acides aminés. Bien qu’aucune mesure n’ait été réalisée par Agri-Marché durant les élevages pour tester l’effet sur les rejets d’azote de ce changement de formulation, la littérature rapporte une réduction variant entre 10 et 15 %.

Le plus gros gain apporté par le changement de formulation est sans contredit la réduction des coûts d’alimentation. Au moment d’implanter la nouvelle stratégie, le changement a engendré des économies variant entre 15 et 20 $/tonne. Cette réduction du coût de la moulée représente une économie d’environ 7 000 $ par année pour un troupeau de 10 000 poules pondeuses. Les aliments de ponte formulés sur la base des acides aminés ont été mis en place dans vos élevages au début du mois de juin 2014. Après deux mois de consommation de ces moulées dans nos troupeaux de pondeuses, les performances étaient toujours les mêmes et les poules conservaient leur vitesse de croisière. On peut donc dire que ce changement est un franc succès qui permettra aux producteurs d’œufs commerciaux d’améliorer leur profit et, qui sait, peut-être même de réduire les amendements aux champs.

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VOLAILLE

Ça bouge à la Ferme J.G.C. inc. de Saint-Jules de Beauce Nouvelle construction ou rénovation? Voilà le questionnement que Gilles Cloutier a eu dernièrement. M. Cloutier fait actuellement l’élevage de poulets à griller dans un poulailler de trois étages bâti en 1966 par son père. La seule modification majeure apportée jusqu’à maintenant sur le bâtiment a consisté à le rallonger, ce qui a été fait 8 ans plus tard, soit en 1974.

Normand Gagnon REPRÉSENTANT EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

Depuis son acquisition en 1989, M. Cloutier a fait une mise à jour de tout ce qui a trait aux équipements. Il a changé les lignes d’eau et les soigneurs, refait les entrées d’air intérieures et extérieures et, finalement, il a installé des ventilateurs plus adaptés aux besoins de ses oiseaux. De nouveaux contrôles électroniques de ventilation et d’éclairage ont suivi ces changements dans le but d’avoir plus de précision sur les élevages. Deux portes par étage ont également été ajoutées pour répondre aux exigences des équipes de chargement. Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas isoler le mur du côté des ventilateurs! Mais, même après avoir réalisé toutes ces améliorations à ses équipements, Gilles savait qu’il aurait à s’attaquer à la structure même du bâtiment, le temps ayant laissé des traces évidentes de faiblesse sur les murs et la couverture. Il a consulté des experts en construction pour voir la faisabilité du projet et en évaluer les coûts. C’est après mûre réflexion qu’il a pris la décision de rénover le bâtiment existant.

Une année a été nécessaire pour planifier les travaux qu’on peut qualifier de majeurs. Redresser et renforcer les murs du poulailler, refaire complètement la couverture y compris les chevrons, installer des gouttières, refaire la cage d’ascenseur, voilà le contrat qui attendait la firme qui a accepté le défi de ce projet. Du même coup, M. Cloutier n’a pas manqué d’ajouter 13 pouces de hauteur au 3e étage et d’éliminer les poteaux de soutien pour faciliter le nettoyage lors des fins de lot. C’est donc un nouveau départ pour Gilles qui compose maintenant avec un poulailler presque neuf. Il ne regrette en rien sa décision. Il vient de donner une deuxième vie à son bâtiment et pourra en profiter encore longtemps. Félicitations et bonne continuité!

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Section Lactech

Générer des bénéfices avec Vivalto®

DOSSIER : PIQUE-NIQUE

HOLSTEIN 2014 EN IMAGES


SECTION LACTECH

Générer des bénéfices avec Vivalto® Depuis près de deux ans, les conseillers en alimentation chez Lactech vous ont parlé de Vivalto®. Question de se rafraîchir la mémoire, rappelons simplement que Vivalto® est un additif alimentaire destiné aux vaches en lactation qui fournit une source de cofacteurs enzymatiques. Ces cofacteurs ont démontré qu’ils améliorent l’efficacité postabsorption dans le foie pour une efficience alimentaire accrue.

Benoit Liberge, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

En collaboration avec

À l’origine, au lancement national de Vivalto®, vos conseillers et diverses publicités ont fait mention d’une augmentation de 2,7 kg de lait par vache par jour observée lors d’une étude contrôlée. Celle-ci a été effectuée à la ferme de recherche de Shur-Gain, située à Burford en Ontario, sur un troupeau de 96 vaches alimentées avec Vivalto® juste après le vêlage.

Grâce à la compilation des coûts d’alimentation 2013 que nous avons réalisée auprès de nos clients, nous avons pu obtenir des données sur un total de près de 7 500 vaches dont 3 573 étaient alimentées avec Vivalto® dans leur ration et 3 919 qui n’en avaient pas pour toute l’année 2013. Ces vaches proviennent d’un total impressionnant de 104 fermes.

À la suite de l’introduction de Vivalto® sur le marché, plusieurs témoignages de clients satisfaits ont confirmé son effet sur les vaches et le gain financier généré par sa production.

Les résultats obtenus, tels que démontrés au tableau 1, sont éloquents! Les vaches bénéficiant de Vivalto® ont produit 767 litres de lait de plus que les vaches sans Vivalto®. Ce résultat représente 2,42 litres/vache/jour de plus. Nous sommes donc très près du résultat de 2,7 kg obtenu à la ferme de recherche.

Jocelyn Roy, T.P. GÉRANT DE TERRITOIRE SHUR-GAIN

Mais qu’en est-il des résultats au sein de la clientèle Lactech? Quels sont les résultats obtenus après l’implantation de Vivalto®? Tableau 1 – Comparaison des résultats avec et sans l’utilisation de Vivalto® Nombre de fermes

Nombre de vaches

Moyenne lait/vache/année

Avec Vivalto®

47

3 573

9 320

Sans Vivalto®

57

3 919

8 553

Avec Vivalto®

+ 767 litres / vache/année

Tableau 2 – Comparaison des coûts

$ du lait/hl (brut)

$ du lait/hl (net)

2012

77,21

72,35

14,29

3,44

1,09

2013

79,27

73,92

13,91

3,47

1,11

Une société de

et

Coût Ratio Kg gras/ concentré lait/concentré vache/jour

À noter également que cette augmentation de lait de 2,42 litres/vache/jour s’est produite sans effet néfaste sur le taux de gras du lait (3,99 % vs 4,06 %) et sans augmentation des coûts d’alimentation à l’hectolitre (15,44 $/hl vs 14,96 $/hl). Donc, comme l’illustre le tableau 2, Vivalto® a permis, aux troupeaux observés, de réaliser une augmentation de plus de 37 000 $ par année pour un troupeau de 100 vaches (avec un RSA de 372 $/an), et ce, sans modifier quoi que ce soit dans vos opérations quotidiennes dans la ferme. Appelons cela un succès de la recherche Shur-Gain profitable pour vous. Appelez dès maintenant votre conseiller Lactech afin de profiter de cette innovation unique et de capitaliser davantage avec vos jours d’automne additionnels.

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La Ferme Des Crêtes : une histoire de famille

Saint-Agapit

FERME DES CRÊTES SENC

REPORTAGE DE FERME

SECTION LACTECH

La Ferme Des Crêtes, située à Saint-Agapit dans la MRC de Lotbinière, est la propriété de Clément Bilodeau et de Christiane Guay. Leurs enfants, David, Mélanie et Anthony, ont participé aux travaux de la ferme dès leur jeune âge. Encore aujourd’hui, David et Anthony participent dans l’entreprise et prennent part aux décisions importantes. Quant à Mélanie, elle travaille dans le domaine du multimédia et vient donner un coup de main de temps à autre, notamment lors des expositions agricoles.

David, Anthony, Clément, Mélanie et Christiane

Pascale Maheu, agr. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

Les propriétaires ont fait l’acquisition de la ferme paternelle en 1992. Au cours des années suivantes, Clément et Christiane ont fait l’achat de quota et ont construit une fosse liquide pour le fumier. Une vacherie de 100 pieds par 40 pieds a également été construite afin de rallonger l’étable déjà existante. Avec les années, diverses acquisitions ont permis aux propriétaires de moderniser leurs installations, soit par l’achat de retraits, d’un soigneur à moulée, de roulant à machinerie, et bien plus. Aujourd’hui, le troupeau compte 80 têtes Ayrshire pur-sang dont 43 vaches en lactation. La classification est de 1 EX, 18 TB, 26 BP et de 9 B. Les vaches sont logées dans la nouvelle vacherie

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en stabulation entravée et la ventilation est de type naturelle. Des ventilateurs au plafond ont été ajoutés dans le but d’offrir un environnement plus confortable aux vaches durant la période estivale. Les vaches taries et les génisses sont logées dans l’ancienne partie du bâtiment. Les génisses sont logées en groupes dans des parcs ou attachées, dépendamment de leur âge. Durant l’été, les génisses assez vieilles sont envoyées au pâturage, tout comme les vaches taries. Les vaches en préparation demeurent à l’intérieur dans le but de mieux contrôler leur alimentation. Des parcs de vêlage sont également installés.

Une société de

et


SECTION LACTECH

L’alimentation des vaches comprend deux moulées complètes, des balles rondes d’ensilage et du foin sec. La ferme est autosuffisante en fourrages. La majeure partie des superficies cultivées est en foin (71,8 hectares), alors que le reste est en blé (12 hectares), en soya (10 hectares) et en pacage (6,8 hectares). Le blé est principalement cultivé pour la paille. Les grains sont par la suite vendus. Les tâches sont réparties entre les divers membres de la famille. Christiane s’occupe de la comptabilité alors que Clément, David et Anthony s’occupent du troupeau et des travaux aux champs. Au cours des prochains mois, Mélanie concevra le site web de la ferme, puisqu’elle travaille comme développeur Web chez Neweb.ca. David a complété son diplôme en Gestion et Exploitation d’entreprise agricole (GEEA) à l’ITA de La Pocatière et est de retour au sein de l’entreprise depuis 2010. Il consacre la majeure partie de son temps à la ferme, mais fait à l’occasion des traites à l’extérieur pour dépanner les producteurs. Il effectue également le mesurage de génisses l’hiver pour Lactech. Anthony est en 2e année en Gestion et Exploitation d’entreprise agricole à La Pocatière. Il revient travailler à la ferme les fins de semaine et l’été. Il fait également des traites pour les

producteurs et du clippage lors des différentes expositions durant la période estivale. La Ferme Des Crêtes laisse de la place à sa relève afin qu’elle acquiert le plus de connaissances possible. En effet, dès leur jeune âge, les enfants ont participé aux tâches journalières de la ferme et ont pris en charge la préparation de leurs animaux et l’organisation nécessaire à leur présence à l’Expo de Lotbinière. Encore aujourd’hui, ce sont eux qui sont présents sur le terrain de l’exposition. L’an passé, ils ont participé à l’exposition de l’Île-du-Prince-Édouard où leur génisse, Des Crêtes Ycalleuse-ET, a gagné la première position dans sa catégorie de même que le titre de championne junior de réserve. Elle a également été nominée All-Canadian dans la race Ayrshire dans la catégorie 1 an sénior. Au cours des prochaines années, les propriétaires désirent préparer l’établissement de leur relève. Étant donné la taille de l’entreprise, un seul de leurs enfants prendra la relève de la ferme familiale. Clément et Christiane désirent aider la seconde relève à s’établir ailleurs. La famille pense présentement à plusieurs solutions afin que tout le monde y trouve son compte. Félicitations à la famille Bilodeau! Lactech est fière de participer à votre réussite.

Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto Une société de

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SECTION LACTECH

PIQUE-NIQUE HOLSTEIN 2014

FERME BOFRAN

Jacques Roy, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

Jean-François Beaudoin, Edith Gagné et leurs enfants : Lina, Mariane, Maxime et Pascal

Le Pique-Nique Holstein Québec avait lieu à la Ferme Bofran de Sainte-Marguerite (Dorchester) le samedi 12 juillet dernier. L’activité, ayant eu lieu sous un soleil radieux (et même trop chaud pour certains!), a été une véritable réussite. La famille Beaudoin en a mis plein la vue aux éleveurs, qui sont venus des quatre coins de la province pour l’événement. Plus de 3 500 personnes y ont participé. De ce nombre, plus de 850 personnes ont pris part au méchoui et à la soirée dansante sous la tente. Le thème choisi pour cette édition était « L’élevage, une passion à partager ». On ne pouvait mieux tomber connaissant la famille Beaudoin.

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Crédit photo : Diane Paquet

À l’âge de 21 ans, Jean-François a acquis, en 1987, une ferme laitière d’un producteur non apparenté, et ce, même si tous disaient à l’époque qu’il était impossible de partir de zéro en production laitière. Cette ferme comprenait 50 têtes et 150 acres en culture. Quatre ans plus tard, il épouse Édith qui devient copropriétaire. Ils ont quatre enfants et toute la famille participe aux tâches sur la ferme. Aujourd’hui, le troupeau comprend 160 têtes et 500 acres en culture. 70 vaches 11 400 kg 4,0 % G 3,3 % P M.C.R.: 251-279-258 Classification : 1 EX - 20 T.B. - 34 B.P.

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SECTION LACTECH

Depuis 10 ans, le troupeau figure parmi les 10 premiers en IPV au Canada. Tous s’entendent pour dire que l’accueil et l’organisation de la famille, de concert avec tous les bénévoles et les intervenants, ont été impeccables. Lactech profite de l’occasion pour remercier la famille Beaudoin d’avoir partagé aux nombreuses personnes présentes, la passion qui les anime! Crédit photo : Holstein Québec

Bofran Man O Man Floralie, T.B. 86 2 ans a produit 12 925 kg de lait à sa première lactation compilant une M.C.R. de 304-330-340. Elle est une éleveuse de choix dans le troupeau alliant production, conformation et indices génétiques élevés.

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Bofran Goldwyn Radieuse, T.B. 2 ans a une projection de plus de 13 000 kg de lait à sa première lactation avec une M.C.R. de 325-362-325. Elle est une fille de Bofran Leduc Rosina, EX 93 qui fut Grande Championne de l’Expo-Printemps en 2005 et Tout-Québec 2 ans jr et 3 ans jr ainsi que Mention Honorable All-Canadian 2 ans jr.

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SECTION LACTECH

PORTES OUVERTES Club Holstein Dorchester Dans le cadre des activités reliées au Pique-Nique Holstein Québec organisé par le Club Holstein Dorchester, une journée portes ouvertes s’est tenue le 13 juillet dernier dans la région de Chaudière-Appalaches. La 69e édition de cet évènement familial avait lieu pour la première fois dans la région de Beauce-Nord.

Dominic Nolet, agr. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

À l’avant de gauche à droite : Daniel Poulin, Patricia Ferland, Adélard Poulin, Patrick Poulin et Nathalie Dallaire À l’arrière de gauche à droite : Jean Doyon, Robert Blainey et Francis Carbonneau

Classification du troupeau : 14 EX – 54 T.B. – 28 B.P. Production du troupeau : 10 628 kg (232-246-243)

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SECTION LACTECH Plusieurs activités étaient offertes aux visiteurs dans leur programmation du dimanche dont la visite de quatre fermes de la région, soit la Ferme Delepinette de Scott (Adélard, Patrick et Daniel Poulin), Ferme Bourgival de Sainte-Hénédine (Alain et Ghislain Boutin), Ferme Duhamel (Guylaine Laflamme et Mathieu Duhamel) ainsi que Ferme Bauvreuil de SainteMarguerite (Alain Gagné). Selon les estimations, plus de 600 visiteurs se sont déplacés pour aller rencontrer ces

éleveurs passionnés qui avaient mis plusieurs heures à tout préparer pour mettre en valeur leurs installations et leurs animaux. Parmi ces sites à visiter, Lactech était fière de s’impliquer autant financièrement que personnellement auprès de deux clients, soit Ferme Delepinette et Ferme Bourgival, dans le but d’apporter un soutien et aider les producteurs lors de cette très belle journée qui a été, disons-le, une belle réussite!

France Gagné, Ghislain et Alain Boutin

Classification du troupeau : 6 EX – 35 T.B. – 31 B.P. Production du troupeau : 10 414 kg (230-232-233)

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et

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SECTION LACTECH

PORTES OUVERTES chez Ferme Érilou inc. : avez-vous manqué ça ? Plus de 500 personnes étaient au rendez-vous pour visiter la Ferme Érilou avec l’agran­disse­ ment de son étable comprenant deux robots de traite Westfalia Surge GEA.

Historique de la ferme

Jacques Roy, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

Le 14 mai 1962, Arsène Plante a acquis une ferme qui brûla en totalité en 1987. Il la reconstruisit en vue de la céder à son fils. Depuis le 1er janvier 1999, les nouveaux propriétaires de la Ferme Érilou inc, sont Érico et sa conjointe Louise Turmel. Ils ont trois enfants, Vanessa, Raphaël et Philippe qui contribuent aux activités de la ferme. Ils définissent leur vision et la priorise. Des améliorations constantes étaient nécessaires afin de répondre à leurs objectifs. A la fin de chaque réalisation Érico affirmait : « Là c’est la dernière construction que je fais » « Jusqu’à la prochaine », rétorquait Louise. Leurs objectifs de maximiser leurs bâtiments actuels furent atteints. Ils se décidèrent et un nouveau projet d’envergure s’est réalisé. Un agrandissement de l’étable existante, une transformation en stabulation libre. Deux robots de traite Westfalia Surge GEA avec barrières de sélection pour un total de 273 x 90 pieds. Ils ont opté pour un aménagement de 3 rangées sur logettes de matelas et un autre pour l’alimentation. Une section est réservée aux

vaches en préparation au vêlage ainsi qu’un parc de naissance. Le bain de pieds est préparé trois fois par semaine. Toutes les vaches sont actuellement traites aux robots, sans exception. C’est le 15 octobre 2013 que les robots ont démarré leurs activités. Après 6 mois en fonction, ils obtiennent 34,5 kg de lait/jour/vache, 3,2 visites au robot à 163 jours de lactation.

L’avenir Les projets ne s’arrêteront pas là. Ils prévoient l’achat continu de quota et conséquemment l’amélioration de la qualité génétique du troupeau. Ils visent ainsi la réduction des coûts et générer des revenus pour optimiser le rendement de l’entreprise. « Il ne faut pas se serrer pour intégrer sa relève mais lui faire de la place » affirme Louise. Celleci et Érico sont conscients d’envisager à bien préparer un éventuel transfert, si souvent trop rapproché. Félicitations à toute la famille et bon succès!

Philippe, Vanessa, son ami Cédrick, Raphaël, Louise et Érico

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Une société de

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SECTION LACTECH

La Ferme Sabinière 1999 inc. reçoit des honneurs au niveau provincial Après avoir remporté l’OR au niveau régional le 28 avril dernier au Château Frontenac, la Ferme Sabinière est repartie avec le BRONZE dans la catégorie PME agricole lors du gala provincial des Prix PME Banque Nationale qui se tenait au Marché Bonsecours de Montréal le vendredi 13 juin dernier. Située à Sainte-Sabine, dans le comté de Bellechasse, Gérald, Réjeanne et Sébastien de la Ferme Sabinière 1999 inc. peuvent être fiers d’avoir reçu une telle distinction via le programme Prix PME Banque Nationale. Ce programme salue le dynamisme et le savoir-faire des dirigeants qui se sont distingués avec brio parmi leurs pairs pour la gestion de leur entreprise, et qui ont su contribuer à l’enrichissement collectif de la région.

Vincent Côté CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

Par cette reconnaissance, ils sont maintenant convaincus que les entreprises agricoles de type familial peuvent être viables et rentables. Cela démontre également que l’agriculture peut se pratiquer partout et ce n’est pas une question de région. En fait, il faut toutefois connaître les limites de celle-ci et savoir s’y adapter.

Crédit photo : Maxime Côté

HISTORIQUE ET FAITS DIVERS DE LA FERME • Fondée en 1902, 3e génération • Troupeau Holstein (80 %) et Jersey (20 %) • 110 têtes dont 50 vaches en lactation • 9 020 litres par vache en production • 52,6 kg MG à produire par jour

Une société de

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• Intervalle vêlage : 377 jours • Taux de succès 1re saillie : 53 % • 108 acres de foin • 57 acres en ensilage de légumineuses • 108 acres en céréales • 365 acres de boisé • Érablière de 3 000 entailles

Déterminés et ayant du plaisir au travail, les dirigeants de cette ferme laitière savent que la rentabilité de leur entreprise ne rime pas avec la plus grosse moyenne de production. Cette rentabilité s’est exprimée dans le temps en faisant des investissements aux bons endroits aux bons moments. Ils ont toujours pris un temps de réflexion avant de prendre des décisions majeures et ce en s’informant et en validant les détails avant d’aller de l’avant avec un projet. Comme exemple, en 1993, la ferme a acquis Libeau Jed Régina dans le troupeau, ce qui s’est avéré un investissement payant puisque cette vache a contribué fortement à l’amélioration génétique de ce dernier. Par ailleurs, comme le travail à forfait est plus limité dans la région, la Ferme Sabinière 1999 inc. a fait le choix d’être autonome au niveau de leur parc de machineries. Toutefois, ils ont toujours fait la concession de ne pas avoir tout en neuf et ce surtout pour les machineries les moins utilisées. Selon eux, la principale force de leur entreprise se situe au niveau de sa capacité de travailler en équipe. Ils ont su bien s’entourer et tirer des objectifs communs avec leurs différents intervenants pour faire progresser l’entreprise. Que ce soit la famille, l’employé, le vétérinaire, l’agronome de leurs champs, le nutritionniste ou leur banquier, ceux-ci ont contribué au dynamisme actuel de la ferme par leurs judicieux conseils. Les propriétaires savent qu’il ne sert à rien de se comparer aux autres mais qu’il est important de toujours focuser sur ses objectifs fixés tout en demeurant ouvert à ce qui ce passe ailleurs. Lactech félicite la Ferme Sabinière 1999 inc. pour son dynamisme. Nous sommes privilégiés de pouvoir contribuer à l’atteinte de leurs objectifs!

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Angélie Ouellet, une fille débordante d’énergie! Laissez-nous vous parler d’Angélie Ouellet, une jeune fille de 13 ans résidente du Bas-SaintLaurent, plus précisément de Saint-André-de-Kamouraska. Elle est passionnée d’agriculture. Elle grandit sur la ferme Missipi 2000, propriété de ses parents, Martin Ouellet et Josée Dubé.

Maude Lambert, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

En collaboration avec

Christine Tardif, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

Depuis quand as-tu commencé à t’intéresser aux travaux à la ferme?

Comment choisis-tu ta génisse de « show »?

J’aime la ferme depuis que je suis toute petite, mais depuis environ 3 ans, j’ai commencé à m’occuper des génisses et de nos chevaux. Je fais également la traite des vaches à tous les soirs, lorsque je n’ai pas trop de devoirs!

On regarde sa catégorie d’âge, si elle est bien « datée ». On regarde la qualité de ses membres, et si elle a « de la côte ».

Qu’est-ce que tu aimes le plus lorsque tu travailles à la ferme? J’adore travailler avec les animaux et travailler à l’extérieur!

Comment as-tu commencé à faire de l’exposition? Il y a trois ans, je suis allée à la vente Expo-Poc à La Pocatière avec mon père, et nous avons acheté ma première génisse de « show ». À toutes les années, nous nous y rendons et achetons quelques génisses.

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Quels sont les préparatifs que tu dois faire avant l’exposition? Je les lave à tous les jours, je les clippe et je les promène derrière le wagon à foin.

À qui demandes-tu de l’aide ou qui te donne son appui? Mon père et mon grand-père m’aident beaucoup! Et si j’ai des questions, je peux demander aussi à Maude Lambert, notre conseillère Lactech et à Marc Drapeau, de la Ferme Malic. J’ai aussi participé aux journées clippage à la Ferme Bard et à la Ferme Jacobs ce printemps. J’ai beaucoup appris, et depuis, j’ai beaucoup pratiqué chez moi. Mes parents m’ont acheté un nouveau séchoir et de nouvelles brosses pour me perfectionner! J’adore ça!

Une société de

et


SECTION LACTECH

J’aimerais éventuellement travailler sur les exhibits et clipper les animaux pour l’exposition. J’aime beaucoup l’ambiance des expos! Cet été, Angélie a participé aux jeunes ruraux à Saint-Anselme, à Saint-Pascal-de-Kamouraska et elle envisageait participer à Montmagny également.

Quelles autres passions as-tu? Les chevaux! Je les dompte moi-même à la ferme. Je fais aussi de la danse six heures par semaine durant l’année scolaire.

Es-tu impliquée dans ton cercle des jeunes ruraux? Oui, je suis maintenant présidente du cercle des jeunes ruraux de Kamouraska, on organise des activités et on fait des réunions! Je trouve ça important d’impliquer tout le monde!

Angélie est une jeune fille passionnée de l’agriculture. Elle vit à fond chaque moment que lui procure cette passion.

Quels conseils pourrais-tu donner à un ou une jeune qui veut commencer à faire de l’exposition?

La période estivale est pour elle le moment qu’elle préfère. Même à son jeune âge, elle prépare minutieusement ses génisses pour les expositions.

Qu’il est très important d’avoir un lien avec son animal, mon but c’est que ma génisse m’aime avant tout! Le reste va aller tout seul!

Bravo pour ta persévérance!

Une société de

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Qui sait… elle sera sûrement une nouvelle relève en agriculture!

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Journée clippage à la Ferme Jacobs Le succès des nombreuses journées clippage organisées au printemps dernier nous a amené à réunir les jeunes qui s’étaient le plus démarqués pour une demi-finale à la Ferme Jacobs, de Cap-Santé.

Christine Tardif, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

L’activité s’est déroulée le 31 mai dernier, en collaboration avec monsieur Serge Lampron, consultant pour les animaux de remplacement de 0 à 24 mois. Au total, près de vingt jeunes sont venus de la Beauce, du Bas-Saint-Laurent, de Lotbinière, du Saguenay et de Lanaudière pour prendre part à l’événement. Chaque participant a pu choisir une génisse, la laver, la sécher et, finalement, la clipper. Ainsi, à la fin de la journée, quelques participants ont été sélectionnés pour le projet Harmonie, projet dont vous entendrez certainement parler cet automne.

Au total, 14 journées clippage ont été organisées à travers le Québec, et plus de 300 jeunes de 5 à 25 ans ont eu la chance de perfectionner leur méthode de clippage dans le cadre de ces formations. Serge Lampron, initiateur du projet Harmonie qui valorise à la fois l’éducation et l’agriculture, a de quoi être fier. Nous tenons à remercier la famille Jacobs pour sa participation à cette activité. Le support, les installations et les animaux, tout y était pour faire de cette journée une réussite. L’équipe Lactech vous remercie d’avoir consacré temps et énergie à la relève agricole.

Crédit photo : Jessica Mercier

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ON Y ÉTAIT!

Christine Tardif, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.

Au cours de l’été, le Mini Club Lactech a été présent à plusieurs expositions à travers le territoire, que ce soit à Champlain, à Saint-Anselme, à Saint-Marc-des-Carrières, à Saint-Pascal-deKamouraska, à Saint-Isidore, à Saint-Agapit ou à Saint-Honoré, des représentants Lactech étaient au rendez-vous à chacune de ces expositions des jeunes ruraux. Les participants ont pu recevoir leur cadeau du Mini Club Lactech après le jugement et un délicieux cornet de crème glacée. Des activités avant les jugements ont également été organisées pour les participants à SaintAnselme, Saint-Isidore et Saint-Agapit. Ils y ont appris l’art de présenter leur génisse en compagnie de M. Réjean Leclerc, juge officiel de Holstein Québec. Les jeunes qui se sont déplacés pour la formation ont pu poser leurs questions et se procurer une copie du guide : Mener pour gagner, d’Holstein Canada.

Une société de

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Pour t’inscrire au Mini Club Lactech et te donner la possibilité de recevoir des surprises et des invitations au cours de l’année, n’hésite pas à communiquer avec ton représentant Lactech. On vous revient en janvier prochain avec les résultats de nos jeunes participants.

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SECTION LACTECH

Concours Lait’Xcellent 2013 Liste des récipiendaires d’un certificat TRÈS GRANDE DISTINCTION Ces fermes ont obtenu, en 2013 : une moyenne en bactéries totales inférieure à 10 000/ml et aucun résultat supérieur à 30 000/ml; une moyenne en cellules somatiques inférieure à 150 000/ml et aucun résultat supérieur à 250 000/ml.

BEAUCE Ferme Geryane SENC Courcelles Ferme Alain Drouin inc. Frampton Ferme Toulo SENC Lambton Ferme V. & A. Rhéaume inc. Saint-Bernard Gagnonval inc. Sainte-Hénédine B. Lehoux et Fils inc. Saint-Elzéar Jean-René L’Heureux Saint-Elzéar Ferme Lessard et Fils inc. Saint-Joseph Ferme Magico inc. Saint-Jules Ferme Claude Maheux SENC Saint-Odilon Ferme Adélard Poulin et Fils inc. Scott Ferme Cléoli inc. Scott

CÔTE-DU-SUD Ferme Jean-Mimi enr. Kamouraska Ferme Bernard Thériault inc. L’Islet Ferme Cendrée inc. L’Islet

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Ferme Jobriel inc. Montmagny

Roland Carrier Saint-Agapit

Ferme Bard inc. Sainte-Anne-de-la-Pocatière

Ferme Gilles Gilbert inc. Saint-Augustin-de-Desmaures

Ferme Christian et Simon St-Pierre SENC Ferme Ducrêt inc. Sainte-Hélène Saint-Basile Ferme Vert D’Or inc. Sainte-Hélène

Ferme Pleinair inc. Saint-Charles

Ferme Marnipel Sainte-Louise

Ferme Sidler SENC Saint-Édouard

Ferme Clément et Agathe SENC (9286-9439 Qc) Saint-Pamphile

Ferme Mario Asselin Saint-Gervais

Ferme Almarella enr. Saint-Pascal Ferme Benjamin SENC Saint-Pascal Ferme Roma Blais et Fils inc. Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud

ESTRIE Ferme Aurizon et Fils inc. Audet Ferme Bolavie inc. Sainte-Praxède

Ferme Roni Dion SENC Saint-Gervais Ferme Bou-Chard enr. Saint-Henri Ferme Jolichutes SENC Saint-Jean-Chrysostôme René Goupil Saint-Lazare Ferme Gilles Naud inc. Saint-Marc-des-Carrières Ferme Ythèbe inc. Saint-Michel

MAURICIE

Roger Maranda Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans

Ferme Pointue inc. Saint-Maurice

Ferme Joselito inc. Saint-Sylvestre

QUÉBEC

Michel Corriveau Saint-Vallier

Ferme Dokyane enr. Honfleur Ferme Jurica SENC Neuville

Ferme Gosselin et Parent SENC Saint-Vallier

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Résultats Classification

100 très meilleurs troupeaux Holstein chez selon l’IPV des vaches bonnes et mieux nos clients

des classifications pour période du 1 février au Rang IPV (compilation Nbre Vaches Nom de lalaferme 30 avril 2014) 5 2403 54 Ferme Bofran inc. Sainte-Marguerite 9 2377 47 Ferme Parkhurst inc. Saint-Patrice CLUB BAS SAINT-LAURENT 25 2294 57 B. Lehoux et Fils inc. Saint-Elzéar VAL DES PLOURDE LORALIE T.B. CACOUNA 52 2249 79 Ferme De La Plaine Holstein inc. Isle-Verte Ferme 55 D.R. Daris enr. 2247 68 HO Ferme Berthely inc. Honfleur MACOUNA NIMA MORE T.B. RIVIÈRE-DU-LOUP/SAINT-PASCAL Ferme Val des 57 2245 67 Ferme Franguimel inc. Saint-Odilon Ferme les Arpents Verts inc. HO Plourde inc. et HO 63 2239 80 Ferme Adélard Poulin et Fils inc. Scott VIAT CHAMPION INTEGRE EX 3E VAL DES PLOURDE BRISE EX 91 73 2223 78 Ferme Géno inc. Saint-Marc-des-Carrières LES091 ALEXANDER GRACIEUSE T.B. 86 1er veau 2215 T.B. 1er veau 46 Ferme Dulet inc. Saint-Pascal VIAT80 SANCHEZ COLOMBE 83 TALENT GALANTE 2213 T.B. 87 51 Ferme Lignette inc. Elka Holsteins Saint-Isidore ROTALY er

VIAT GOLDWYN ANJOLINA T.B. 87 VIAT GOLDWYN AVA T.B. VIAT NORMAN CAMILIA T.B. Rang IPVG Nom de la vache Nom de la ferme Ferme Agribar inc. Ferme Réal Bérubé et Fils inc. HO SAINT-ARSÈNE 7 3227 BEAUCOISE IOTA PTOLOME Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie HO AGRIBAR ASHLAR FERKIE T.B. BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 88 28 3135 GEN-I-BEQ SNOWMAN AKILIA Olivier Leclerc, Saint-Patrice BAR TALENT VICKY T.B. 29 3124 R-Z BAXTER CARAMEL-ET Olivier Leclerc, Saint-Patrice LEJEUNE 45 3105 BEAUCOISE IOTA PALOMA Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie Lejeune Holsteins inc. HO 46 3104 GILLETTE SNOWMAN CASSIDY FermeT.B. Parkhurst inc., Olivier Lerclerc, Saint-Patrice AGRIBAR FBI SOPHIA LEJEUNE KNIGHT SONIA EX 2E et Ferme M.R. Larochelle inc., Saint-Narcisse LEJEUNE MAYHEM RYTHM T.B. 1er veau IOTA CARMELA 57 3089 GILLETTE Olivier Leclerc, Saint-Patrice LEJEUNE FINAL CUT ALICIA T.B. 66 3079 BOURGIVAL CONTRAST JORDANA Ferme Bourgival inc., Sainte-Hénédine L’ISLE-VERTE AGRIBAR MAILING FERBIE T.B. Lignette inc., Saint-Isidore et Ferme Ferme Delaplaine Holstein inc. HO 70 3072 CAZA EX 3E BEAUCOISE SNOW PLANE Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie DELAPLAINE SEPTEMBER 75 Olivier Leclerc, Saint-Patrice DELAPLAINE DAMION 3061 LAURE T.B. 1er veau GILLETTE IOTA CINDERELLA 76 MARYCLERC C MANIFOLD DELLIMA Olivier Leclerc, Saint-Patrice DELAPLAINE DAMION3056 CAMILLE T.B. 87 DELAPLAINE DAMION3049 SERBA T.B. 87 BEAUCOISE BEACON PLONE Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie DELAPLAINE GOLDWYN JORANY T.B. 87 100 3029 BEAUCOISE GERARD PRACE Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie DELAPLAINE LAURIN CASANOVA T.B. (données du Réseau Laitier Canadien – août 2014) DELAPLAINE LEADER SABELLE T.B. 87 DELAPLAINE LEDUC ERIPPA T.B. 87 DELAPLAINE MR BURNS RAVINE T.B. 88

100 meilleures vaches Holstein selon l’IPV génomique

À VOTRE AGENDA POHENEGAMOOK Ferme Prés et Monts inc. PREETMONT APPLAUSE MOOSE T.B. PREETMONT FBI SMIRNOFF T.B. PREETMONT SALTO MISTRAL T.B. 86

HO

FORMATION

taillage d’onglons

RIVIÈRE-DU-LOUP

Ferme Val des Plourde inc. HO VAL DES PLOURDE DARENCE EX 92 3E AVEC M. KARL BURGI VAL DES PLOURDE DELPHIE T.B. 18 NOVEMBRE 2014 - Région Portneuf-Mauricie Confirmez votre inscription au 418 882-5372 ou au 1 866 247-4627

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Une société de

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SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2014) SAINT-ELZÉAR

CLUB BEAUCE ADSTOCK Ferme Dubreuil (1998) inc. DUBREUIL SIDNEY TIANNE T.B. 88 DUBREUIL STALLION DUBREUILRE T.B. SARTIGAN KOLTON LEGALE T.B. 86

HO

AUDET Ferme Aurizon SENC AURIZON LICORNE BOLTON T.B. AURIZON LOUKY DUNDEE T.B. 86 AURIZON SUPREME JANUARY T.B. 86 EPINA ATLANTA ATWOOD T.B.

HO

Ferme Lison inc. LISON PICK FINAL CUT EX LISON TARPY FINAL CUT EX LISON MARGMAI GOLDWYN EX 2E LISON MARIKA F B I EX 4E LISON PICK MORTY EX 3E LISON SONA SAMUELO EX 2E LISON SOUNA SEPTEMBER EX 5E LISON MOLY WINDBROOK T.B. 1er veau LISON NONOON DENISON T.B. 87 LISON SOU BURNISH T.B.

HO

B. Lehoux et Fils inc. et Ferme Brindherbe enr. LEHOUX BAXTER ROOSVELT EX 2E

COURCELLES Ferme Goutel inc. HO GOUTEL BELINDIA FRONTRUNNER T.B. 86 GOUTEL BELINDIE BUCKEYE T.B.

LAC-DROLET Ferme Dalac SENC DALAC HAITI XACOBEO T.B. DALAC HIRADU MAN 0 MAN T.B. 86

HO

SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc. ROQUET JEWEL GOLDWYN EX 3E JETSET JACK DANIEL T.B. 87 ROQUET MAY DOLMAN T.B. 86 ROQUET SASS FRONTRUNNER T.B.

HO

Ferme Transit 87 inc. CLEMARQUET ROSET CARNIVAL T.B. NOELIDASE MOLLYNE BLUEPRINT T.B. 87

HO

Riloup Holstein inc. RILOUP ALEXANDER TOULA T.B. RILOUP GOLDWYN MIDJA T.B.

HO

Une société de

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B. Lehoux et Fils inc. DELORME BRAWLER JOALYA EX 92 LEHOUX ARMSTEAD FLOWER EX LEHOUX BAXTER FATIMA EX 91 LEHOUX AEROWOOD FANNY EX 6E LEHOUX ALLEN ROSINA EX 2E RITER GOODLUCK STONE EX 5E LEHOUX FEVER FOLY T.B. 1er veau LEHOUX GOLDWYN FELINE T.B. 1er veau GEN-I-BEQ MILLION SENSATION T.B. 86 LEHOUX ALEXANDER RITZ T.B. 86 LEHOUX BEAR FLOW T.B. 87 LEHOUX BOLTON FUTEE T.B. 87 LEHOUX G FEVER CARMELITA T.B. LEHOUX PLANET FLAKES T.B. 88

SAINT-GEORGES HO

HO

Jean-René L’Heureux HESSHOLM JASPER VENUS EX 3E GEORGIQUE DELETE DOWNY T.B. 86 KARONA PAGEWIRE RAVEN T.B. 88 WILSONCREST JEWELL T.B. 87

HO

Lait Porc M.C. inc. EDITORIAL SHOTGUN CERENANE T.B. 88

HO

SAINT-ELZÉAR/PONT-ROUGE B. Lehoux et Fils inc. et Ferme Raymond Doré et Fils inc. LEHOUX BEACON SUCETTE T.B. 87

HO

SAINT-ELZÉAR/SAINTBERNARD/SAINT-FRANÇOISDE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Lait Porc M.C. inc., Ferme Léo Breton inc. et Ferme Marinale HO EDITORIAL DEMPSEY ALEXANE T.B. 86 1er veau

SAINT-ELZÉAR/SAINTJACQUES-DE-LEEDS Lait Porc M.C. inc. et Marcel Blouin EDITORIAL BIGSTONE PATSY T.B.

HO

Ferme Bertrand Boutin et Fils inc. BERGITTE MR BURNS HARLEY EX 91 BERGITTE ALLEN SPOT EX 4E BERGITTE GOLDWYN RAPSODY EX 2E BERGITTE LEDUC SAUVEE EX 2E BERGITTE SANCHEZ GONZO T.B.

HO

Ferme J.P. Poulin et Fils HO JEANLU JASPER CYNTHIA EX JEANLU GOLDWYN SUMMERLOVE EX 3E JEANLU STORMATIC BORA EX 94 2E JEANLU TALENT BRITANNY EX 4E BUDJON-JK GOLDWYN EGENCY-ET T.B. 1er veau JEANLU DEMPSEY BINA T.B. 86 1er veau JEANLU GOLD CHIP GAELLE T.B. 1er veau JEANLU LAUTHORITY GONNA T.B. 1er veau JEANLU SID BANJI T.B. 86 1er veau JEANLU SID BRINA T.B. 87 1er veau JEANLU SNOWMAN GALITA T.B. 86 1er veau JEANLU SUDAN BETHAZEL T.B. 86 1er veau GEORGIQUE LEGEND SOSILO T.B. 88 JEANLU LAURIN BIONIA T.B. 87 JEANLU PICOLO RED SUZETTE T.B. JEANLU SHOTTLE GLORY T.B. 86 ROSEDALE BROKEN VOW-RED T.B. 88

SAINT-GEORGES/ SAINTE-CLAIRE Ferme Bertrand Boutin et Fils inc. et Ferme Maryclerc inc. CALBRETT GOLDWYN DEBORAH EX 2E

HO

SAINT-JOSEPH Ferme Duclicher inc. HO DUCLICHER WINDBROOK LIBYE T.B. 1er veau Ferme Lessard et Fils inc. FRADON DESTRY JODIE T.B. 88 LOUIDGI CARISMA LOLU T.B. 87 LOUIDGI GOLDWYN ROBERTA T.B.

HO

Ferme Patroy et Fils inc. JACOBS FREMONT ELITE T.B. PATROY FEVER SANDRA T.B. PATROY PAULA MANIFOLD T.B. 86

HO

Ferme Royala inc. ROYALA PICOLO LITA T.B.

HO

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SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2014)

SAINT-LUDGER Ferme Decel inc. HO DECEBE SPIKE KATTY EX 3E BERGITTE DEMPSEY HONELLE T.B. 1er veau

SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson et Fils inc. DUBOISE BOLTON MILKYWAY EX

HO

Ferme Noël Maheux et Fils inc. HO NOELIDASE FLEXX STORMATIC T.B. 1er veau NOELIDASE KRISTEL MUSTANG T.B. NOELIDASE RITA MODEST T.B. 88 NOELIDASE SAMIE GOLDWYN T.B. 88 NOELIDASE SARA GIVENCHY T.B. NOELIDASE SHANLCY LOU T.B. 86 NOELIDASE VOLTBARBETTA T.B. RALINE LUCKY STAR BLOSSE T.B. 88 Les Fermes Turmel inc. HO BEAUCOISE AUTHORITY CHALY EX 92 BEAUCOISE ECHO JOLEEN EX BEAUCOISE GOLDWYN CIGALE E T EX BEAUCOISE SHOTTLE SUMMER EX BEAUCOISE CALYPSO LEONIE EX 2E BEAUCOISE DESIGN JORDANE EX 2E BEAUCOISE DUPLEX SOLE EX 2E BEAUCOISE DEMPSEY DAISY T.B. 1er veau BEAUCOISE FEVER KIWI T.B. 86 1er veau BEAUCOISE SANTANA REBECCA T.B. 1er veau BEAUCOISE SUDAN DYNASTIE T.B. 1er veau BEAUCOISE ALEXANDER NOLE T.B. BEAUCOISE ASHLAR CRASE T.B. BEAUCOISE ATLAS NANA T.B. 86 BEAUCOISE BAXTER CHANCE T.B. BEAUCOISE BENEDICT PALMI T.B. 86 BEAUCOISE CLAUDE BIZOU T.B. BEAUCOISE DAMION CARAVELLE T.B. 87 BEAUCOISE DAZZLER CABOTINE T.B. BEAUCOISE DAZZLER NEVO T.B. 87 BEAUCOISE DAZZLER SABAYON T.B. 86 BEAUCOISE DUPLEX SOLEIL T.B. BEAUCOISE EISENHOWER ANTE T.B. BEAUCOISE ESQUIRE MELO T.B. BEAUCOISE FEVER AZRAELLE T.B. 86 BEAUCOISE FEVER CATHIE T.B. BEAUCOISE FREDDIE CHIRA T.B. BEAUCOISE GERARD REXARD T.B. BEAUCOISE GERARD REXO T.B. BEAUCOISE IOTA PALACE T.B. 86 BEAUCOISE LIONESS NICA T.B. 56 AGRI-NOUVELLES

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BEAUCOISE LUCKY STAR LALA T.B. 88 BEAUCOISE MEGA MAN SIXE T.B. BEAUCOISE SHOTGUN KOKOTE T.B. 86 BEAUCOISE SOCRATES DANUS T.B. 86 DUHAMEL GOLDWYN LONLEY T.B. 87 LEHOUX MAN OMAN RICHESSE T.B.

CLUB CENTRE DU QUÉBEC SAINTE-CÉCILE-DE-LEVRARD Ferme Lember (1998) inc. LEMBER GOLDWYN ROSEL T.B. 86

SAINT-THÉOPHILE Ferme S.S. Kennebec KENNEBEC TUSCAN LAULA T.B 1er veau FILIALE SPARROW MYSWEET T.B. 86

HO

LAURIERVILLE Aux Terres & Domaines Tournesol inc. HO AUTOURNESOL ABELE WINDBROOK T.B. 86 1er veau AUTOURNESOL FRIMA POSTMASTER T.B. Ferme JC Martel SENC HOLSTEL BADOURY FRONTRUNNER T.B. HOLSTEL JUSTYSE SHERIDAN T.B. 88 HOLSTEL RAYLANA MAGOT T.B. 86 PIERSTEIN ODILANE SHOTTLE T.B. 87

HO

Ferme Roland Caron inc. SAVARON MODEST BELLE EX 3E SAVARON MODEST BRITHANY EX 3E SAVARON SID BELLISIMA T.B. 1er veau SAVARON ALEXANDER ROXANE T.B.

HO

HO

SAINT-FERDINAND Ferme Marnoit SENC HO MARNOIT BARBWIRE MOUCHETTE T.B. 1er veau MARNOIT ARBOR DELUGE T.B. 86 MARNOIT EMPIRE RAVEL T.B. 86 ROCFRAN BELINDA LOBBY T.B.

SAINTE-PRAXÈDE HO

THETFORD-MINES Ferme D.M. Groleau inc. GROLOISE ASHLAR VENA T.B. GROLOISE CUTLER ARLETTE T.B. GROLOISE SAMUELO FLEURA T.B.

Ferme Gagnon et Fils inc. GAGEO ALLEN EULALIE EX 5E GAGEO GOLDWYN KATHIE EX 2E GAGEO BOLTON EMMY T.B. GAGEO LUCKY STAR DROLY T.B. GAGEO MR BURNS LAURALIE T.B. 88 GAGEO WINDOWS NOLLIE T.B. 87

HO

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE Ferme Lizé enr. LIZE BALBOA RUDITH EX 4E LIZE BUR RUT T.B. 1er veau LIZE REALITY SENIOR T.B. 88 LIZE REALITY RUELLE T.B. 87 LIZE POKER EMILY T.B. LIZE MODEM RUDDY T.B. 87

AY

SAINTE-GENEVIÈVEDE-BATISCAN

NOTRE-DAM-DE-HAM

Ferme Remavie SENC REMAVIE DASHLAR MITSOU T.B. REMAVIE FROSTY CHANTAL T.B. 86

CLUB CHAMPLAINLAVIOLETTE CHAMPLAIN

CLUB BOIS-FRANCS

Ferme Moriange inc. MORIANGE FROSTY CAREL T.B. 87 MORIANGE FROSTY FRANGINE T.B.

HO

HO

Ferme Genevoise inc. HO GENEVOISE WINDBROOK NICE T.B. 86 1er veau COMESTAR ATWOOD GIGI T.B. 88 GENEVOISE GOLDWYN NELLIA T.B. WEST RIVER ARBOR DRIVE T.B. 88

SAINT-LUC-DE-VINCENNES André Hamelin HO HAMA WINFIELD ROSALIE EX 2E HAMA MIDNIGHT KRISSY T.B. HAMA TALENT CAMILLE T.B. 86 HAMA VICTORY KARINE T.B. MORPHEE BOLTON MARLOU T.B. PETITCLERC DOLMAN JOKER T.B. 87 ROYALWATER SHAQUILLE PRINCESS T.B. 86 Ferme Lucyvan inc. LORKA SHAQUILLE ONELLE T.B. LUCYVAN RED ROSE T.B. 87

HO

Ferme Norlou inc. NORLOU MIDEL FIDEL T.B.

HO

Une société de

et


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2014)

SAINT-MAURICE Ferme Laison 2002 inc. LAINSON GOLDWYN JANINE T.B. LAINSON LILIANNE IOTA T.B.

HO

Ferme Mario Massicotte inc. MARIOCA RITA FOCUS T.B.

HO

Ferme SSK7 inc. CORADIE BUCKEYE MILANO T.B. 86 CORADIE GOLDWYN SOFINA 8 T.B. 87 CORADIE LOU LOUISE T.B. 86 CORADIE SHOTTLE CHATOUILLE T.B. 87

HO

Ferme Yerly inc. RUPTAN DENZEL EXTREMA T.B.

HO

SAINT-PROSPER Marcel Gravel NIMA MR BURNS ELLA T.B.

HO

SAINT-STANISLAS Ferme Déry et Fils inc. HO DERY LEADER DINA EX 91 2E DERY JORDAN PIA T.B. 1er veau DERY LAUTHORITY SEGNORA T.B. 87 1er veau DERY SANCHEZ DAYTE T.B. 1er veau DERY DUSK DETROIT T.B. 87 DERY GABE DENIA T.B. DERY PODIUM LODIE T.B. DERY STEADY BAMBI T.B. DERY STEADY ROSA T.B. 86 Ferme Véréna SENC VERENA FEVER JUJUBE T.B. VERENA WHY NOT FUEGO T.B. 86 VERENA WHY NOT TI POIS T.B. 86

HO

TROIS-RIVES Ferme Juneau et Fils SENC JUNEAU CRUSH ANDREW T.B.

HO

CLUB DORCHESTER SAINT-BERNARD Ferme Léo Breton inc. LEOCEL STEADY MONEY T.B. 87

HO

Ferme Moremilk inc. MOREMILK JUNE FAIR T.B. 1er veau MOREMILK MICHAEL JORDAN T.B.

HO

Une société de

et

Ferme Pier-Jules inc. VALPAU WINDBROOK SEXY T.B. 1er veau VALPAU BIGRAIN SOYIA T.B. VALPAU LAVANGUARD GANDY T.B. VALPAU SHIRAZ GENY T.B.

HO

Ferme St-Bernard inc. HO POUETTE GERARD GUEDAILLE T.B. 1er veau POUETTE ADVENTURE T.B. POUETTE DUPLEX JASMINE T.B. POUETTE GOLDWYN SABRINA T.B. 86 POUETTE SHOTTLE DENISE T.B. 87

SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc. HO EXTONDALE GOLDBURST HARRIETTE EX 92 TRI-KOEBEL-I DURHAM ELEGANCE EX 93 SMILANE SPIRTE HOME RUN EX 5E WENDON DUNDEE DIVINA EX 5E AROLENE BOLTON BONTE DIVINE T.B. 1er veau WEEKS ANNA BOLTON AWESOME T.B. 1er veau MYSTIQUE BEACON BARB T.B. 88 Ferme Lignette inc. LIGNETTE FEVER TAMY T.B. 87 LIGNETTE SANCHEZ RITZY T.B. LIGNETTE SHOTTLE LICIA T.B. 86

HO

Ferme Luck Privé inc. PRIVE DUNDEE SALY EX 3E PRIVE ALLEN TANIA T.B. PRIVE LOU BET T.B.

HO

Ferme Léo Breton inc., Lait Porc M.C. inc. et Ferme Marinale LEOCEL ARTES ABEL T.B. 1er veau

SAINT-BERNARD/ SAINT-VALLIER

Ferme Pieriane enr. SOVIC GOLDWYN MONALISA T.B.

HO

Ferme Rosaire Blais et Fils inc. ROSBLAIS FEVER ANNIE T.B. 1er veau ROSBLAIS FEVER GABIE T.B. 1er veau ROSBLAIS SID BRENDALIE T.B. 86 1er veau ROSBLAIS JORDAN CLAUDESSE T.B. ROSBLAIS OLYMPUS LOULOU T.B. ROSBLAIS SANCHEZ TORRENCIA T.B. 87

HO

Jacques Roy QUECY SAMUELO SHANA T.B. 1er veau QUECY REDMAN CRYSTO T.B. QUECY REDMAN PIRAL T.B. QUECY REDMAN SALLY T.B. QUECY SEPTEMBER CORALYNN T.B.

HO

SAINT-BERNARD/SAINTELZÉAR/ SAINT-FRANÇOISDE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD

Ferme Pier-Jules inc. et Ferme M.L. Rochefort inc. FERRE SHOTTLE MATIS T.B. 87

HO

SAINTE-CLAIRE Ferme G.M.R. SENC SPRINGBEND GOLDWYN CASSIE EX G M R BOLTON NIKELLE T.B.

HO

Ferme Guymont inc. GUYMONT JEEVES EMILY T.B.

HO

Ferme Mariblond inc. BLONGUET BOURNE BARLIE T.B. HIGHMAPLES DERBY ELDERBERRY T.B.

HO

SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival inc. BOURGIVAL DRAKE BONNIE EX 2E BOURGIVAL DELETE LOVY T.B. 1er veau BOURGIVAL BOLTON LAURIE T.B. 88 BOURGIVAL BOLTON WALLACE T.B. 89

HO

SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTT Ferme Bourgival inc. et Ferme Adélard Poulin et Fils inc. HO BOURGIVAL LAUTHORITY SHATE T.B. 1er veau

SAINT-ISIDORE/SCOTT Ferme Lignette inc. et Ferme Adélard Poulin et Fils inc. BERGEVERTE GOLDWYN JUJU EX 3E

HO

SAINTE-MARGUERITE Ferme Bofran inc. HO BOFRAN GOLDWYN RADIEUSE T.B. 1er veau BOFRAN IOTA BAMBICHE T.B. 1er veau BOFRAN LOUISVILLE FAVEUR T.B. 86 BOFRAN STERLING FLEURY T.B. 87 STEPIDO TRUMP TEASE T.B. 87

Octobre 2014

AGRI-NOUVELLES

57


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2014)

SAINT-ODILON

BOISCHATEL

Ferme Bilowic S.L.J. inc. HO BILOWIC GOLDSHIP CHASSITY T.B. 1er veau BILOWIC JORDAN JANNE T.B. 1er veau BILOWIC LAUSA T.B. 86 BILOWIC MANIA ADLYN T.B. 88 BILOWIC SHOTTLE ELLA T.B. 87

Ferme Chatel SENC CHATEL LORYA FEVER T.B. CHATEL NADINE MITEY T.B. 86 CHATEL ROBYTE SEAVER T.B. 87 PIERRICHE RUBIS GOLDWYN T.B.

Ferme Carhol SENC DROLIE SHAQUILLE NUTAMY T.B. 86

HO

Ferme Franguimel inc. FRANGUIMEL EVOLVE NATACHA T.B. FRANGUIMEL GOLDWYN LILIA T.B. FRANGUIMEL HUBERTA T.B. FRANGUIMEL MISCHIEF BRITNEY T.B. 86 FRANGUIMEL SHOTTLE LOUZIANE T.B. FRANGUIMEL SHOTTLE MOLLY T.B.

HO

Ferme Kemneur inc. KEMNEUR T ASHLAR SOZY T.B. KEMNEUR T DOTSON TRUDY T.B.

Ferme Jateau inc. JATEAU SHOTTLE ANIQUA T.B. 86

HO

Ferme Adélard Poulin et Fils inc. HO DELEPINETTE RALMY SHOTTLE EX DELEPINETTE RIZY LEADER EX DELEPINETTE ARIE STEADY T.B. 1er veau DELEPINETTE RITZ FEVER T.B. 1er veau DELEPINETTE SALIE WINDBROOK T.B. 86 1er veau DELEPINETTE SHEINYA CHARLIE T.B. 1er veau DELEPINETTE SHEIVA ATWOOD T.B. 86 1er veau DELEPINETTE ALEX BOLTON T.B. 87 DELEPINETTE BELLA STEADY T.B. DELEPINETTE RALKY SHOTTLE T.B. 86 DELEPINETTE TILOU SHOTTLE T.B.

Ferme Cléoli inc. CLEOLI SID TILOUAKA T.B. 1er veau CLEOLI MR BURNS LORATIE T.B. CLEOLI STALLION ROSKA T.B. 87

HO HO

CLUB LÉVIS-BELLECHASSE ARMAGH Ferme de mon Rêve inc. HO DEMONREVE WINDBROOK TOURNY T.B. 1er veau DEMONREVE OUTBOUND JEWEL T.B.

58 AGRI-NOUVELLES

Octobre 2014

Ferme M.B. Marronniers inc. MARRONNIERS FRONT MAGIE T.B. MARRONNIERS SHOTTLE SYLVIA T.B.

HO

HONFLEUR/SAINT-GERVAIS Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. VERJATIN B SPEARMINT LANA T.B.

BUCKLAND HO

HONFLEUR

SCOTT

Ferme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Cléoli inc. DELEPINETTE SOCRATES ADRIANNE T.B.

HO

Ferme Berthely inc. HO VERJATIN B BAXTER LYNDE EX 2E BERTHELY WINDBROOK KOVERGIRL T.B. 1er veau BERTHELY WINDBROOK PAM T.B. 86 1er veau BERTHELY MILLION JUSTESSE T.B. BERTHELY SHOTTLE T.B. BERTHELY SHOTTLE BELIEVE T.B. 88 BERTHELY SHOTTLE KOOL T.B. 87 BERTHELY SHOTTLE SKY T.B. 88 BERTHELY STEADY HOLLY T.B. 87 Ferme Denis Marceau et Fils SENC DOKYANE RESTLESS TAMELIA T.B. 86

HO

Ferme Dokyane enr. DOKYANE DEFENSE MEGANE EX DOKYANE SAM ROMANZA EX DOKYANE WINDOWS RIKIKI EX 3E DOKYANE BRENT MANDALA T.B. 1er veau DOKYANE BONJOVI MELODY T.B. 88 DOKYANE BOWMAN MELISSA T.B. 88 DOKYANE BOWMAN MIRANDA T.B. 86 DOKYANE IOTA CHEETA T.B. DOKYANE JORDAN RUBIS T.B. 86 DOKYANE PASSPORT RUSTY T.B. 86 DOKYANE PISTON MASCARA T.B. 88 DOKYANE SHAQUILLE TINA T.B. 88

HO

Ferme Loasis enr. HO ALLIANCE STORM ESMERELDA EX 91 6E LOASIS FINAL CUT BEAUTY EX 2E LOASIS DARIUS SYDNEY T.B. 1er veau LOASIS FEVER LAMIRA T.B. 1er veau LOASIS FRONTRUNNER LOVER T.B. 86 1er veau LOASIS DENISON ARIANNE T.B. LOASIS SHOTTLE ELIZY T.B. 87 LOASIS TALENT PETRELLE T.B. 88

HO

SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré JEANSOPHY DESIGN FANTASTIQUE T.B. JEANSOPHY WILDMAN GRATIA T.B. WOLTRIPP OUTSIDE PICOTINE T.B. 86

HO

SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANS Ferme Dufleuve G.V.A. Prémont inc. DUFLEUVE ILLY GOLDWYN T.B. 1er veau DUFLEUVE ANGELINA JORDAN T.B. DUFLEUVE BRITNEE JORDAN T.B. DUFLEUVE IMY STEADY T.B. 86 DUFLEUVE ROSANA ATWOOD T.B. 87

HO

SAINT-GERVAIS Ferme Brasselin inc. DURANTAYE DENZEL BURKA T.B. 87

HO

Ferme Guimo inc. GUIMO GOLDENBOY NINA T.B.

HO

Ferme Lubil SENC LUBIL BAXTER CATOU EX LUBIL SEAVER MARIA T.B. 1er veau KNONAUDALE JINX T.B. LIMBRA MR BURNS RUBIS T.B. LUBIL GOLDEN BOY SIRRA T.B. 88 LUBIL MILLION EVE T.B. LUBIL SANCHEZ ANGELIQUE T.B. LUBIL SHOTTLE ANNABELLA T.B. 86

HO

Ferme Poliquin inc. HO POLIQUIN DEMPSEY BRIENDA T.B. 1er veau POLIQUIN BOLIVIA MISSBUD T.B. 86 POLIQUIN FINLAND LYA T.B. POLIQUIN IOTA BEVERLY T.B. POLIQUIN STALLION KACEY T.B.

Une société de

et


SECTION LACTECH

Classification

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SAINT-HENRI

SAINT-TITE-DES-CAPS

Ferme Bujolait BUJOLAIT BOLTON JOYCIE T.B. 1er veau BUJOLAIT ASHLAR AREE T.B. BUJOLAIT COGNAC LISONE T.B. 86 BUJOLAIT COGNAC PLANIGUE T.B. 87 PIERSTEIN ACTION URGENT T.B. 87 BUJOLAIT SENIOR CHOCOLAT T.B. 88

HO

Martine Maheu et Gilles Drouin HENRICOIS REDESIGN LAURIER T.B. HENRICOIS SHOTTLE FEE T.B. 86

HO

Ferme Guimondale inc. HO COWTOWN GOLD EMMY-ET EX CHARPENTIER BALTI SHELLY T.B. 1er veau JOLIBOIS LUMINEUSE BRAXTON T.B. 1er veau SANTSCHI DESTRY SARABY T.B. 86

JE

Richard Gagné FDG STALLION CAPRICE T.B.

ISSOUDUN

Ferme Belhorizon inc. HO BELHORIZON TELUS DUPLEX T.B. 1er veau BELHORIZON EXPRESSO ARTIE RED T.B. BELHORIZON RUMEUR SUPERSTITION T.B. Ferme du Mitan enr. HO LEDUC GOLDWYN HAWAIENNE T.B. 1er veau BLOUIN BARBIE TRIBUTE T.B. GENDERELLE MANIFOLD LEA T.B. MARLACO ESTELLE GOLDWYN T.B. 88 HO

SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc. HO DUHIBOU GOLDWYN MAIKA EX DUHIBOU ROY PORTEBONHEUR EX DUHIBOU SHOTTLE FANTASTIQUE EX DUHIBOU DOLMAN STYLISTE EX 3E DUHIBOU DEMPSEY MAGIQUE T.B. 1er veau DUHIBOU GOLD CHIP FATALE T.B. 1er veau DUHIBOU GERARD BIZOU T.B. 86 DUHIBOU GOLDWYN FLACO T.B. 87 DUHIBOU LAUTHORITY FLY T.B. 88 DUHIBOU SANCHEZ DIM T.B. 87 DUHIBOU SHOTTLE FEERIE T.B. 88

Ferme Audibel SENC AUDIBEL LEGACY FANTASIA EX 91 2E AUDIBEL SULTAN JUDY EX 92 2E ARETHUSA HG VIBE T.B. 86 1er veau AUDIBEL VINCENT JULIE T.B. 86 1er veau SELECT VINCENT MAYGAN T.B. 1er veau AUDIBEL DICE CRYSTAL T.B. 1er veau AUDIBEL ON TIME LIZA T.B. 88

Ferme Hosteve SENC BOULET DARIUS MARLESS T.B. 86

HO

Ferme Larochelle SENC LAROCHELLE GARRETT JOAN T.B. LAROCHELLE JEEVES ALEXANNE T.B.

HO

Ferme Ayrshire du Petit Rang inc. DU PETIT RANG VADROUILLE T.B. DU PETIT RANG TYLENE T.B. 88 DU PETIT RANG VARINE T.B. 87

AY

Ferme des Crêtes SENC DES CRÊTES URIMAGE EX DES CRÊTES XUNUCETTE T.B. 86

AY

Ferme Gaimo enr. PARKHURST BOLIVIA FORRY EX

HO

Roncel inc. RONCEL MR BURNS IKRON T.B. 86

HO

SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANS Ferme Troiscotes SENC COTE LIGHTNING LAURE T.B. TROISCOTES FALCONRY OMEGA T.B. 87 TROISCOTES SKYFIRE PILULE T.B. 86 TROISCOTES STEADY QUATRE T.B.

et

HO

HO

Ferme G. F. Jolicoeur et Fils inc. G F F BELSTAR MR BURNS T.B. 88 G F F STEPHANY GOLDWYN T.B.

HO

SAINT-NARCISSE Ferme M.R. Larochelle inc. BELFAST LS SECURE BRISKIE T.B.

HO

SAINT-PATRICE

SAINTE-AGATHE

Michel Cameron DESCAM DECEE IMAGE T.B. DESCAM IMPRESSION FLORE T.B. 87

Mibois inc. MIBOIS DANY PAGEWIRE T.B. 88 MIBOIS KATE LITTORAL T.B. 87 MIBOIS KATY LITTORAL T.B. 86 MIBOIS LORENZA LITTORAL T.B.

SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

Ferme de la Route inc. BELLTON GOLDWYN STARSTRUCK T.B. 87 SUSSEX VIEW MR SAM HARLOW T.B. 87

HO

SAINTE-FRANÇOISE

PARISVILLE Ferme Barond inc. BAROND BRAWLER MADO T.B. BAROND DADA ALTAARMSTEAD T.B. 86

HO

SAINT-FLAVIEN

HO

SAINTE-CROIX

SAINT-LAZARE

Une société de

SAINT-ÉDOUARD HO

CLUB LOTBINIÈRE

SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS

Ferme J.C. Pouliot SENC AMICO FOXIE ARBOR T.B.

Ferme Fernand Boivin inc. GOELAND WHY NOT BÉA T.B. 86

HO

Ferme BR Dynamique inc. SYLVINIERE GENESIS BEA T.B. SYLVINIERE SALTO CAFE T.B. 87 SYLVINIERE TANDEM RUBY T.B.

HO

Ferme C. Roger et Fils inc. ROGERST FINAL CUT MARILYN EX 2E ROGERST CORY SERENA T.B. ROGERST FREDDIE MARILY T.B. 86 ROGERST HILL TESSIE T.B. 86 ROGERST SHAMPOO KISS T.B.

HO

Ferme Parkhurst inc. HO PARKHURST GOLDWYN NIMIA EX PARKHURST PERFORMANCE AVERLY EX 4E PARKHURST SID NICKY T.B. 1er veau

SAINTE-SOPHIE-DE-LEVRARD Ferme Philo inc. GEMIBENA MRSAM MARYLIE T.B. PHILO CORONA AIRRAID T.B. 86 PHILO MANOLO BICHOUE T.B. 87

Octobre 2014

HO

AGRI-NOUVELLES 59


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2014)

SAINT-SYLVESTRE

SAINT-JEAN-PORT-JOLI

Ferme Joselito inc. JOSELITO SOUND LEA T.B. 1er veau JOSELITO LITTORAL STELLA T.B. 87 JOSELITO SAMUELO JODY T.B. 88

HO

Ferme Sylvestivale inc. MARYCLERC B DUPLEX SPOXY T.B. 86 SYLVESTIVALE PROMO MARINA T.B.

HO

AY

CAP-SAINT-IGNACE Ferme Seigneuriale Gagné inc. HO LA SEIGNEURIE DANE MONIA T.B. 1er veau LA SEIGNEURIE LAUTHORITY MILA T.B. 1er veau JOLICAP CABOTINE MILLION T.B. LA SEIGNEURIE BRAD KARIA T.B. 86 LA SEIGNEURIE LIGHTNING KALY T.B. LA SEIGNEURIE LITTORAL JITANE T.B. 88

L’ISLET HO

SAINT-FRANÇOISDE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Chanterose inc. BLAIRO GOLDWYN STASSA EX 91 3E BLAIRO TITANIC MONIE T.B.

HO

Ferme Laitière Dozie inc. DOZIE BECKY BOLTON T.B. DOZIE GRACY STEADY T.B. 86 PINACLE D MONA DUPLEX T.B.

HO

Ferme René Fiset et Fils inc. FLORALHILL DENISON DANDY T.B. NYOLAYNE FINAL CUT LUCA T.B.

HO

Richard Buteau HO GENAR MARITTA WINDBROOK T.B. 1er veau BLAF SHAQUILLE LUCILE T.B. 86 BLAF STING LORET T.B.

60 AGRI-NOUVELLES

Octobre 2014

Ferme Roneau inc. RONEAU HOWIE INDIAN OCEAN T.B. 86 RONEAU SIDNEY MARGE T.B.

HO

Ferme Marnipel enr. MARNIPEL FBI BETANY T.B. 86 MARNIPEL STREAM ANNISSE T.B.

HO

SAINT-MARCEL

CLUB MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA

Ferme la Tortue inc. TORTUE 2ND CUP SOURCE T.B.

HO

SAINTE-LOUISE

VILLEROY Ferme du Long Chemin SENC DU LONG CHEMIN GUI WANIQUE T.B. DU LONG CHEMIN JU-XIBINE T.B.

Ferme Nabel inc. NABEL LEGACY PEPITE T.B.

Ferme Bon Plaisir HO BONPLAISIR SEAVER BRYERS T.B. 1er veau BONPLAISIR SEAVER KABOUL T.B. 86 1er veau BONPLAISIR JASPER MORNING T.B. BONPLAISIR STEADY PRESTIGE T.B. 86 BONPLAISIR STEADY PUNCHO T.B. BONPLAISIR WHYNOT BECKAM T.B. 86

SAINT-PIERRE-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc. FISCOLAIT BAXTER CHALY T.B. FISCOLAIT PERKY JADIC RED T.B.

HO

Ferme Martinale inc. LIMBRA SAMUELO PAMELA EX 2E PIERSTEIN GOLDWYN DALIDA EX 3E LIMBRA GARRET PAULA T.B. 86 MARTINALE GOLDWYN INEZ T.B. 87 MARTINALE SHOTGUN DIVINE T.B. MARTINALE STALLION ALYSON T.B. 87

HO

SAINT-PIERRE-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD/ CAP SAINT-IGANCE Ferme Fiscolait inc., Ferme Mustang inc. et Ferme Seigneuriale Gagné inc. FISCOLAIT DENISON SUSAN T.B. 87

HO

SAINT-ROCH-DES-AULNAIES Ferme Elmoral inc. BELLTON CO STAR LEE II T.B. 87 SILKY LAVENA T.B. 88

HO

CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ Ferme Jacobs inc. HO JACOBS BOLTON EMIR EX JACOBS DAMION IZZY EX 91 JACOBS DUPLEX BENTLEY EX 91 JACOBS GOLDWYN JALILA EX JACOBS GOLDWYN MAYA EX 91 JACOBS JASPER ABELLA EX 93 JACOBS JASPER MADLYN EX JACOBS SANCHEZ HALT EX 91 MORSAN GOLD TAFFY EX 92 VT-POND-VIEW DURHAM LONI EX JACOBS CARISMA TAKO EX 2E JACOBS JASPER TESS EX 2E JACOBS MINISTER AIMA EX 94 2E JACOBS ATWOOD BLAKE T.B. 86 1er veau JACOBS FEVER BARAK T.B. 86 1er veau JACOBS FEVER TAKINA T.B. 88 1er veau JACOBS GOLDWYN ALEAH T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN ALLELUIA T.B. 87 1er veau JACOBS GOLDWYN ALYSON T.B. 87 1er veau JACOBS GOLDWYN AMORA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN AUTUMN T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN BAHIA T.B. 87 1er veau JACOBS GOLDWYN BETHALY T.B. 87 1er veau JACOBS GOLDWYN BORDEAU T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN BRIDGET T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN VALINA T.B. 1er veau JACOBS JORDAN BRENDAN T.B. 1er veau JACOBS JORDAN HYSTERIA T.B. 1er veau JACOBS JORDAN VENISE T.B. 86 1er veau JACOBS LAUTHORITY LOANA T.B. 86 1er veau JACOBS SID ALBA T.B. 87 1er veau JACOBS SID BABYDOLL T.B. 86 1er veau JACOBS SID DIOR T.B. 1er veau JACOBS SID EIGHT T.B. 1er veau JACOBS SID ILESE T.B. 86 1er veau JACOBS SID MAIKA T.B. 87 1er veau JACOBS SID VIOLA T.B. 1er veau JACOBS WINDBROOK BUTTER CUT T.B. 1er veau BLONDIN ALEXANDER ARMANA T.B. 89 DESNETTE CAMELIA ATWOOD T.B. 87 DUHAMEL GOLDWYN ROSELINA T.B. 89 JACOBS ATWOOD EXPO T.B. 87 JACOBS ATWOOD MELODY T.B. 89 JACOBS ATWOOD VEDETTE T.B. 89 JACOBS GOLDWYN LISAMAREE T.B. 89

Une société de

et


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2014)

JACOBS GOLDWYN LOVELY T.B. 86 JACOBS GOLDWYN VOLTIGE T.B. 86 JACOBS JORDAN LIDEAL T.B. 86 JACOBS LAVANGUARD CHAMPAGNE T.B. Ferme Jacobs inc. et Max Davies JACOBS BRAXTON BISTRO T.B. 87

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES

HO

Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holstein inc. HO MS ELMVUE DURHAM KARA-ET EX 2E JACOBS GOLDWYN JAMAICA T.B. 86 1er veau Ty-D Holstein inc. GILPERRO AMECIE SID T.B. 86 1er veau DONY NINA SAMUELO T.B. 88 JACOBS SANCHEZ JOLIANNE T.B. 87 MS ARIEL SUPER ARDELLE-ET T.B. 86

HO

CAP-SANTÉ/ HUNTER RIVER, IPE Ty-D Holstein inc. et Crasdale Farms FARNEAR BROCADES BAYLE-ET T.B. 86

HO

CAP-SANTÉ/PINE RIVER, ON Ferme Jacobs inc. et Pinehaven Farm JACOBS SID GLORY T.B. 87 er veau

HO

CAP-SANTÉ/SICAMOUS, BC Ferme Jacobs inc. et Dari Delite Farm DARIDELITE LATHAM LADYBUG EX 3E

HO

HO

Ferme Gilles Naud inc. NAUD DUPLEX KORAL T.B. 1er veau NAUD ARBOR KONNY T.B. NAUD BRAWLER KORYNIE T.B. NAUD STALLION ANNE T.B.

HO

HO

Ferme Eggen POULAIT SHIRAZ CATOU T.B.

HO

Ferme Olistein inc. OLISTEIN STEADY AMIGO T.B. 1er veau OLISTEIN EIGHT DELIGHT T.B. OLISTEIN GOLDWYN ARMADA T.B. 87 OLISTEIN GOLDWYN CAYLA T.B. 88

HO

Ferme Rivière Portneuf SENC HO RIVIERE PORTNEUF SEAGUAL DERBY T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF DENZEL LOBITZ T.B.

SAINT-THURIBE

SAINT-BASILE

SAINT-UBALDE

Ferme J.N.P. Marcotte inc. DES ERABLES CACYBO ILIANE EX DES ERABLES POKER LANA T.B. 1er veau DES ERABLES OBLIQUE DIA T.B. 1er veau DES ERABLES EDMOUR CARA T.B. 86

AY

Ferme Roger Bédard et Fils inc. GERRO LURECK GUM GUM T.B.

HO

Une société de

et

BURY

SAINT-RAYMOND

Ferme Olistein inc. et Heaven Holstein OLISTEIN SANCHEZ CABRIELLA T.B. 89 Ferme Valdo inc. VALDO ADEN RAPTURE EX 2E

HO

CLUB SHERBROOKE Ferme Lesperron inc. HO GILLETTE WILLROCK CLASSY T.B. 1er veau LESPERRON GERARD BRALINA T.B. 1er veau LESPERRON ADAMO DESIE T.B. 87 LESPERRON AFTERSHOCK ROOKIE T.B. 86 LESPERRON JANCE ANKA T.B. 87 LESPERRON KNOWLEDGE LIBRA T.B. LESPERRON SANCHEZ AQUA T.B.

BURY/REYNOLDSVILLE, PA Ferme Lesperron inc. et Jeff Spence LESPERRON LEXICOM ALONE T.B.

HO

COOKSHIRE Jetset Holstein HO JETSET APPOCALYPSE GOLDWYN T.B. 1er veau HAVANE E B SALSA T.B. 87 LIMPIDE SR TRIOMPHE T.B. 87

SAINT-RAYMOND/SAINTAGAPIT

PONT-ROUGE Ferme Gillo GILLO ALADDIN LOUNA T.B. 86

Ferme Géno inc. GENO GOLDWYN BORA EX GENO DEMPSEY NIRVANA T.B. 86 1er veau GENO REGINALD LEA T.B. 1er veau GENO SCULPTOR MANNE T.B. 1er veau GENO BOLIVIA DIBSY T.B. 88 GENO GERARD LIME T.B. 86 GENO LAURIN EDITHE T.B. GENO SAHARA MITSOU T.B. GENO STALLION MEMORABLE T.B.

Ferme Nelson Rochon et Fils inc. GAYLSON GOLDWIN MABI EX 4E GAYLSON TALENT JANY EX 2E GAYLSON TALENT JASMINE EX 3E GAYLSON AUDINI TITANNE T.B. 87 GAYLSON SANCHEZ MADINA T.B. GAYLSON SANCHEZ SISSI T.B. 88

HO

CLUB SAINT-MAURICEMASKINONGÉ SAINT-LÉON-LE-GRAND

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Ferme Lavallière et Fils SENC GULLIVER STALLION STOUK T.B.

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Ferme Lukange inc. LUKANGE IC JETT AMAZONE EX 2E LUKANGE PARDNER SYLVIE EX 2E LUKANGE RISTOURN JOHANNE T.B. LUKANGE RISTOURN RISTY T.B. LUKANGE POKER MAGALIE T.B. 86

AY

Danastar Holstein SENC HO DANASTAR REGINALD SARABI T.B. 1er veau

Octobre 2014

AGRI-NOUVELLES

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SECTION LACTECH

Le courrier à

Salut Ti-Mé,

Ti-Mé

Q : J’espère que tu as passé un bel été? Ti-Mé, je veux savoir ce que tu me conseilles pour faire mes journées supplémentaires cet automne? R : Effectivement très bel été! Peut-être même un peu trop! Figurez-vous que j’ai fait un achat important. Eh oui, après ma tuque vintage Brochu, je me suis mis à la page : un maillot de bain de type Speedo, rouge serré, très serré, très très serré, qui laisse deviner toutes les belles formes de mes super attributs.

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9 à Old 3 Orchard 4 5 Beach avec mon beau sucre d’orge. En plus, je m’étais apporté9 un peu de 1

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Vivalto! Avec un Speedo et du Vivalto, ma belle brune a passé les plus belles vacances de 4 sa6vie. Y’était 2 8temps que ça finisse . . .

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1 Ha7oui,3les jours 2 supplémentaires, c’est vrai! « Keep it simple! »

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3 2. 1Des 6 bons4fourrages, bien conservés, naturellement.

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Avec ça, ça tombe comme des mouches, sans rien faire. Je l’ai porté durant nos vacances

1. Ça prend des vêlages! Pas de vaches fraîches, pas de lait!

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3. On s’occupe des vaches en préparation et en transition pour avoir un bon départ. 2 8 5 9 4. On soigne nos vaches, arrêtez de penser qu’elles vont faire du lait avec l’air du temps, 6 5pis juste 9 du 3 foin! On veut du lait, faut leur donner ce que ça prend pour en faire, à un coût raisonnable avec des vaches en santé. Évidemment.

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Faites confiance à vos vaches! Speedo et du Vivalto, ça règle tout! Ça change pas le monde, sauf que… 7 Pensez 2 8pas qu’un 6 ça aide en maudit! Parlez-en à mon beau sucre d’orge.

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Ti-Mé

SOLUTIONS DES JEUX Solution de l’énigme :

Solution du mot caché :

Le père et le fils sont juste dos à dos.

La ville qui ne dort jamais

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Solution des 7 erreurs :

Solution du sudoku : 6

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Une société de

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