Agri-nouvelles janvier 2014

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VOLUME 23 NUMÉRO 1 JANVIER 2014 • agri-marche.com • Numéro de la convention Poste-publication 41127559

Agri-Nouvelles

Conseils

pour diminuer vos coûts de production

Reportage

Ferme L. et J. Gagnon

+

Chronique grains :

PORTES OUVERTES

LES ÉLEVAGES BOIS-FRANC

Enfin des prix plus réalistes!


L A N O U V E L L E G É N É R AT I O N

LE NOUVEAU CIRCUMVENT PCV G2 ®

Une première en matière

D’OPTIONS CONTRE LE CVP2

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Sommaire 4 Annonce journées d’information 5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 Chronique ressources humaines 10 Recherche et développement 12 La mouche des drains 14 Remise de diplômes et de bourses 15 La page des jeux 16 18 22 25 27 28

PORC Alimentation en fin de gestation, les résultats récents remettent-ils en question vos pratiques actuelles? PORTES OUVERTES Les Élevages Bois-Franc REPORTAGE FERME LES COCHONS DU ROY SENC Méloporc à l’Ordre national du mérite agricole Ça bouge à la Ferme Fuchs de Lyster Ça bouge à la Ferme Ray-Veille de Saint-Lucien

VOLAILLE 30 L’arthrite virale, plus communément appelée

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ténosynovite à réovirus Le calcium dans l’alimentation des poulets, la science continue de progresser Avec l’arrivée du temps froid… quelques conseils pour diminuer vos coûts de production REPORTAGE FERME L. ET J. GAGNON INC. Ça bouge à la Ferme M.G. Lehouillier de Sainte-Marguerite

Prochaine parution : Avril 2014

SECTION LACTECH 39 Comment ajouter 10 kg de plus à votre moyenne de lait? 40 Les problèmes respiratoires chez les jeunes veaux. 43 Le Courrier à Ti-Mé 44 REPORTAGE FERME GAGNON ET FILS SENC 46 Ça bouge à la Ferme Missipi 2000 de Saint-André de Kamouraska 48 PORTES OUVERTES Chèvrerie des Belles Amours 49 Faites-vous le poids? 50 Un premier été d’exposition pour les jeunes Frigon! 53 Ferme Jacobs brille à Madison

54 Jeunes participants Expos été 2013 55 La Ferme Roquet réalise une première!! 56 Résultats d’expositions 2013 Jeunes éleveurs 59 Concours de présentation 2013 Jeunes éleveurs 6 1 Résultats d’expositions 2013 69 Classifications

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COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :

COORDONNÉES LACTECH :

236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410

114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160

COUVERT AGRI-MARCHÉ : Éric Gagnon Ferme L. et J. Gagnon inc. Saint-Adelphe

870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214

1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442

Crédit photo : Marie-Michelle Savard

SUGGESTIONS D’ARTICLES :

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :

Yasmine Zakem Coordonnatrice au marketing

Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing

yzakem@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2238

gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2222

Réservation d’espace publicitaire : 31 janvier 2014

Réception du matériel publicitaire : 14 février 2014

Agri-Nouvelles

COUVERT LACTECH : Steve Gagnon Ferme Gagnon et Fils SENC Champlain Crédit photo : Marie-Michelle Savard


Journées Avicoles et porcines 2014 4 février : Lévis (Centre de congrès et d’expositions) 5 février : Drummondville (Best Western Plus Hôtel Universel)

Journées lAitières 2014 15 janvier 16 janvier 21 janvier 22 janvier 23 janvier 4 février 6 février 11 février 13 février

: : : : : : : : :

Saint-Éphrem (Centre multifonctionnel) Île d’Orléans (Auberge La Goéliche) Saint-Marc-des-Carrières (Centre communautaire) Saint-Pascal-de-Kamouraska (Centre communautaire Robert-Côté) Baie-Saint-Paul (Hôtel Baie-Saint-Paul) Saint-Flavien (Salle des Lions) Montmagny (Hôtel L’Oiselière) Saint-Joseph-de-Beauce (Hôtel Le Journel) Saint-Isidore (Aréna)

POUR PLUS D’InFORMAtIOn : info@agri-marche.com


ÉDITORIAL

Nos clients, au cœur de nos décisions! Agri-Marché vient de terminer une année des plus animées, la célébration du 100e anniversaire de l’entreprise a sans aucun doute été le point le plus culminant avec ses nombreuses activités. Nous sommes heureux de partager nos plus beaux moments avec vous en vous offrant dans cette édition un cahier spécial détachable que vous pourrez conserver. D’autres faits saillants ont également marqué l’année 2013. Dans le secteur porcin, la diarrhée épidémique porcine (DEP) a fait son apparition aux États-Unis au cours de l’été 2013, d’ailleurs, nous avons récemment appuyé l’industrie pour solliciter l’aide du gouvernement fédéral afin d’inciter l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) à s’engager à appliquer rigoureusement la loi et d’exercer une surveillance accrue en ce qui concerne le nettoyage, la désinfection et le séchage des camions, en particulier ceux destinés aux fermes porcines du Québec. Nous attendons un retour à cet effet puisque le transport demeure le vecteur le plus probant de la maladie et un nettoyage en profondeur est le moyen le plus efficace de prévention. Le Canada et l’Union européenne ont signé un Accord économique et commercial global (AÉCG) en octobre dernier. Les experts estiment que cet accord, qui devrait entrer en vigueur vers 2015-2016, pourrait avoir des retombées importantes entre autres pour l’exportation additionnelle de viandes de porc et de bœuf. Par contre pour les produits laitiers, le Canada a accepté de laisser entrer plus de fromages européens sans droits tarifaires. Cette concession pourrait ouvrir une porte pour les autres produits agricoles sous gestion de l’offre. Nous espérons que cette entente aura les répercussions positives tant attendues pour tous les secteurs de l’agriculture québécoise.

officialisé l’an dernier, nous allons poursuivre notre croissance sur la route de l’innovation en demeurant à l’écoute des attentes de nos clients. En ce sens, en janvier et février prochains, nous serons heureux de vous convier à nos journées d’information annuelles offertes dans plusieurs régions du Québec. Nous nous faisons un devoir de vous proposer des conférences sur les sujets de l’heure qui seront pertinentes, utiles et avantageuses pour vous. Nous serons également présents au Salon de l’agriculture de Saint-Hyacinthe ainsi qu’au Salon de la machinerie agricole de Québec en janvier prochain. Il nous fera plaisir de vous rencontrer à ces événements. Au cours des dernières semaines, Agri-Marché a déposé sa candidature au concours des 50 sociétés les Mieux Gérées au Canada. C’est avec une grande fierté que nous avons appris que notre organisation a été sélectionnée à titre d’entreprise finaliste pour le Québec. Chaque année, des centaines d’entreprises canadiennes participent à ce concours qui célèbre les organisations qui font preuve de vision et de passion. En cette fin d’année mémorable, je tiens à vous remercier sincèrement, au nom de tout le personnel d’Agri-Marché et Lactech pour la confiance que vous nous témoignez depuis toutes ces années. Nous vous souhaitons nos meilleurs vœux de bonheur, santé et prospérité pour la nouvelle année.

2014 Avec les festivités du 100e anniversaire dernière nous et le transfert de l’entreprise à la 3e génération de la famille Brochu

Patrice Brochu, président Janvier 2014

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CHRONIQUE DES GRAINS

Enfin des prix plus réalistes! Après avoir vécu la plus grosse sécheresse en 50 ans, les ensemencements américains du printemps dernier ont atteint de nouveaux sommets. Malgré un début de saison plutôt hésitant, plusieurs bonnes nouvelles sont venues depuis, enlever de la pression sur le marché des grains. Effectivement, le contrat à terme courant du maïs a passé de 6,80 $/boisseau en juillet à 4,20 $/boisseau en novembre, une baisse de plus de 100 $/TM.

Geneviève Gonthier, T.P. NÉGOCIANTE EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.

En réalité, cette situation aurait probablement eu lieu un an plus tôt si cela n’avait été des caprices de Dame Nature. Cette année, nous avons connu de gros ensemencements (97,4 millions d’acres revu à 95,3 le 8 novembre dernier), un été humide, un automne clément et de bons résultats à la récolte. De plus, le rapport du 8 novembre du United States Department of Agriculture (USDA) a projeté un stock de fin dans le maïs au 1er septembre 2014 à 1,887 milliard de boisseaux. Le meilleur niveau depuis 2005 (voir Tableau 1). Les rendements sont aussi passés de 155,3 boisseaux/acre à 160,4 boisseaux/acre selon leur prévision. La même tendance a été rapportée dans le soya, par contre, ses stocks sont beaucoup plus serrés. L’industrie animale attendait impatiemment ce moment afin d’avoir un peu de répit. Tableau 1 – USDA Stock de finCorn d’année – maïs (mbu) November Carryout (mbu)

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2 01 1 2012 2013

2400 2200 2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0

Source : Rapport USDA

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Localement, spécialement autour de la région de Québec, notre saison culturale n’a pas été des plus reluisantes. Le temps frais et pluvieux nous a fait craindre le pire. Heureusement, les séquelles n’auront pas été aussi négatives que prévues. Un gel hâtif cet automne aurait pu complètement changer le résultat final. Du côté de la fève de soya, les rendements ont été très satisfaisants en moyenne. Par contre, la qualité de la fève a été altérée par les intempéries. En effet, certains lots réceptionnés ont dû être déclassés. Nous avons remarqué beaucoup plus de hîle saignant, de fève tachée par les contacts au sol et de sclérotinia qu’à l’habitude. Du côté du maïs, c’est le poids spécifique qui semble avoir été le plus touché par la saison grise. En échange, le rendement et le niveau de toxines ont été très satisfaisants. En date du 8 novembre, la moyenne de vomitoxines sur les réceptions de maïs avoisinait 0,3 ppm. Il faut aussi noter que le niveau d’humidité a été plus élevé qu’en 2012, augmentant par le fait même les coûts de séchage. Nous profitons de ce moment pour se rappeler l’importance de varier les génétiques et les unités thermiques utilisées dans nos champs. Les années se suivent mais ne se ressemblent pas toujours!


CHRONIQUE DES GRAINS Tableau 2 – Production américaine de maïs MAÏS Résultats 2011/2012 2012/2013 Superficie plantée (millions d’acres) 91,9 97,2 Rendements (boisseaux/acre) 147,2 123,4 Exportations (millions de boisseaux) 1 543 731 Stock de fin (millions de boisseaux) 989 824

Projections Septembre 2013 Novembre 2013 97,4 95,3 155,3 160,4 1 225 1 400 1 855 1 887

Source : Rapport USDA

Que prévoir pour 2014 La demande stable pour l’éthanol, la projection des stocks élevés (maïs), la « diarrhée épidémique porcine » touchant le porc américain et les bons résultats 2013 nous ont permis de connaître de belles baisses dans les marchés. Par contre, il faut garder en tête que les niveaux d’exportation sont élevés présentement. Si la tendance se maintient, les stocks prévus pourraient fondre plus rapidement. À 4,20 $ du boisseau, le maïs pourrait bien reprendre sa place de choix dans les rations. Il serait peut-être raisonnable de partager le risque et de commencer à prendre des positions à long terme... Après tout, cela fait un bon bout que les prix n’ont pas été aussi bas. Pour le soya, c’est une autre histoire. Les réserves sont basses et la demande est très soutenue. Les bases d’achat sont aussi très élevées pour le long terme. C’est peut-être dire que nous aurions intérêt à être patient et espérer que tout se passe bien du côté de l’Amérique du Sud. Le même phénomène est aussi présent dans les sous-produits. Au moment d’écrire ces lignes,

les chinois venaient d’acheter 22 cargos de 45 milles T.M. de drèche en provenance des États-Unis. Ce genre d’achat nous laisse croire qu’avec un niveau fort d’exportation, les marchés pourraient vouloir se maintenir, peut-être même remonter. Les deux prochaines dates importantes à retenir sont celles du 10 janvier et du 31 mars 2014. Le rapport du USDA du mois de janvier fera paraître la confirmation des résultats finaux de la récolte 2013 et celui de mars les prévisions d’ensemencements pour 2014. Présentement, les prix offerts aux producteurs pourraient favoriser un ensemencement plus fort en fève de soya qu’en maïs. D’ici là, il serait bien de penser à protéger vos achats et vos ventes. Le fait de les échelonner vous permettra d’avoir une meilleure vue d’ensemble de votre production et diminuera le risque sur votre entreprise.

Diplômé de l’Université Laval en bio-agronomie et en économie rurale, M. Gérald Grenier travaille depuis plusieurs années dans les secteurs d’activité directement reliés à la production animale. Son professionnalisme, ses connaissances et son entregent pourront être mis à profit dans ses nouvelles fonctions puisqu’il a joint l’équipe des négociants en grains de chez Agri-Marché en septembre dernier.

L’équipe d’Agri-Marché lui souhaite un franc succès dans son nouveau défi!

Leader en production de tourteau et d’huile de soya

1 877 365-7292

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CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES

Réussir à diriger toutes les générations au travail

Josée Perry CONSEILLÈRE EN RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.

Un nouveau phénomène se manifeste dans les milieux de travail. Pour la première fois, cinq générations différentes se côtoient au travail. Pourquoi les employeurs et gestionnaires doivent-ils se soucier des fossés entre les différentes générations dans leur milieu de travail? Il est important de montrer, outre les sources de mésentente, les acquis positifs de chacune d’entre elles. Selon l’auteur et conférencier Carol Alain : « Chaque génération a la responsabilité d’adapter sa conduite aux réalités sans cesse changeantes de notre monde. Cependant, il est tout aussi impératif de jeter un regard en arrière afin d’apprécier l’apport de ses prédécesseurs, gage d’une cohabitation réussie. » Chez les organisations qui réussissent ce défi, leurs employés sont plus heureux, plus en santé et plus productifs; elles sont également plus concurrentielles et elles améliorent leur rentabilité.

On définit une « génération » à l’aide des conditions et des événements importants auxquels les gens ont été exposés en grandissant. Divers experts ont défini cinq générations dans la population active canadienne actuelle : 1. les vétérans (ou appelés aussi les traditionnalistes) – (nés de 1930 à 1945) – carrière d’une vie; 2. les baby-boomers (nés de 1946 à 1964) – sécurité d’emploi; 3. la génération X (nés de 1965 à 1977) – sécurité de carrière; 4. la génération Y (nés de 1978 à 1995) – carrières parallèles; 5. la génération Z aussi appelée la génération « C » pour « Communication, Connexion » – (nés en 1996 et après). Maintenant plus que jamais, la clé d’une organi­ sation concurrentielle et obtenant du succès est la compréhension et la gestion appropriées de la diversité de la main-d’œuvre. Toutes les générations désirent bénéficier d’un équilibre travail/vie personnelle, d’un travail intéressant, d’un salaire et d’avantages sociaux stimulants et d’heures de travail flexibles. Toutefois, des recherches démontrent que pour être efficaces, ces aspects du travail doivent être conçus différemment pour chaque génération, car chacune véhicule ses valeurs, sa vision, son style de communication et ses attentes.

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De bonnes pratiques à adopter pour les milieux de travail La compréhension des différences générationnelles ne fournit pas nécessairement un portrait complet de la main-d’œuvre actuelle. Les gestionnaires et les employés doivent garder l’esprit ouvert et éviter de conclure à des stéréotypes. Voici de bonnes pratiques à adopter pour une saine gestion des ressources humaines : • Obtenez des rétroactions régulières de vos employés et démontrez-leur votre capacité d’agir en fonction de leurs suggestions. Exemple : demandez-leur un suivi régulière­ ment et prenez-en compte. • Encouragez la communication, la compré­ hension et le respect des différences : posez des questions à vos gens, intéressez-vous à eux, faites un suivi dès les premiers jours; demandez-leur ce qui leur plaît et ce qui les rend un peu moins confortables. • Comprenez ce que signifie l’« engagement » des employés et travaillez à l’obtenir, car le fort engagement des employés est directement lié à leur fidélité à l’égard d’une organisation ainsi qu’à la performance et à la rentabilité de cette dernière. Traitez-les avec respect et encouragez-les!


CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES

• Établissez des programmes officiels de formation et rappelez-vous que nous pouvons tous apprendre des autres, peu importe notre âge (ex. : dès l’entrée en fonction, jumelez vos nouveaux employés avec un employé d’expérience). • Apprenez à reconnaître les situations où les gens ont besoin de plus de soutien. Si vous constatez des changements dans le comportement, le rendement ou l’apparence d’un de vos employés, ou encore une augmentation des plaintes de vos clients à son égard, cette personne pourrait avoir besoin de plus de soutien. • Remerciez souvent vos employés et soulignez leurs bons coups. Vos employés se sentiront appréciés. Le domaine agricole n’échappe pas à cette réalité du marché du travail! Les jeunes, les vétérans, tous se croisent dans nos milieux également. Il s’agit seulement de nous adapter à eux! La pénurie de la relève agricole étant bien réelle, elle ne nous donne pas le choix, les organisations doivent évoluer. Elles doivent travailler à faire une belle synergie en appuyant le travail des équipes sur les forces particulières de chaque génération, par exemple : • Utilisez la loyauté et l’expérience des traditionnalistes pour en faire des leaders, des recruteurs, des coachs.

« Le véritable défi des organisations est de déterminer des circonstances motivantes s’appliquant à toutes les générations. » (Traduction libre) STEIN, Steven J. Make Your Workplace Great : The 7 Keys to an Emotionally Intelligent Organization, 2007.

• Donnez aux jeunes de la génération Y une bonne combinaison de défis, d’opportunités et de possibilités d’apprendre. ** Sources : texte de La fondation de psychologie du Canada, de Desjardins Sécurité financière et de Carol Allain, auteur et conférencier.

Agri-Marché déposait, il y a quelques semaines, sa candidature au concours des 50 sociétés les Mieux Gérées au Canada. Nous sommes ravis d’apprendre que notre organisation a été sélectionnée à titre d’entreprise finaliste pour le Québec. Créé en 1993, le concours des sociétés les mieux gérées au Canada est le principal palmarès des entreprises au pays. Il a pour but de reconnaître l’excellence des sociétés qui sont détenues et gérées par des Canadiens. Chaque année, des centaines d’organisations y participent dans le cadre d’un processus indépendant et rigoureux qui permet d’évaluer leurs capacités ainsi que leurs pratiques de gestion, et qui font preuve de vision et de passion. Ce concours est présenté par Deloitte, la CIBC, le journal La Presse et la Queen’s School of Business. Les entreprises lauréates pour le volet national seront connues le 31 mars 2014.

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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

2013, une année remplie en activités de recherche chez Agri-Marché!

Audrey Bussières, agr. COORDONNATRICE R&D AGRI-MARCHÉ INC.

La réduction des coûts de production et l’amélioration constante des performances zootechniques sont au cœur des priorités chez Agri-Marché et c’est grâce aux différents projets de recherche et développement que l’entreprise relève ces défis année après année. Les résultats obtenus lors des essais menés par l’entreprise permettent aux intervenants de renforcer et améliorer leurs connaissances tout en s’assurant de travailler avec les meilleurs produits disponibles sur le marché et ce, toujours dans l’optique de bien servir les intérêts de la clientèle. Maintenant que 2013 est derrière nous, il est temps de dresser le bilan sur une année qui a été bien remplie pour ce qui est des activités de recherche et développement des secteurs porcin et avicole.

Des gens impliqués, des heures investies! L’an dernier, c’est plus d’une quinzaine d’essais portant essentiellement sur la nutrition, la génétique et la régie qui ont été réalisés grâce au dévouement de 35 employés d’Agri-Marché, dont 16 œuvrent dans les différentes fermes de recherche corporatives. Au total, plus de 1000 heures ont été consacrées directement aux divers projets de recherche et développement, ce qui a permis à l’entreprise de demeurer à l’affût des nouvelles méthodes de travail et de faire des choix judicieux quant aux nouveaux produits destinés aux animaux d’élevage. Répartition du temps consacré à la recherche et au développement

■ Nutrition ■ Génétique ■ Régie

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AGRI-NOUVELLES Janvier 2014

L’alimentation d’abord! L’alimentation animale est sans contredit l’aspect qui revêt le plus d’importance chez Agri-Marché en raison de sa position de leader dans le domaine. Il est bien connu qu’une alimentation de qualité est garante de succès en ce qui a trait aux performances des animaux tout au long du cycle de production et c’est pourquoi la majorité des projets menés en 2013 était directement liée à la nutrition animale. Alors que certains d’entre eux avaient pour objectif d’évaluer l’impact des taux d’incorporation d’intrants sur les performances et la qualité de l’aliment, d’autres visaient à déterminer le gain d’utilisation de nouveaux produits, comme par exemple des enzymes, des prébiotiques ou des acidifiants. Comme il n’y a pas que la composition de l’aliment qui compte, mais aussi ses caractéristiques physiques, plusieurs essais ont été faits en 2013 pour chiffrer les conséquences d’un changement au niveau de la texture des ingrédients sur les performances des porcs en engraissement. Les résultats obtenus jusqu’à présent semblent prometteurs, mais les expérimentations se poursuivront pendant encore quelques mois afin de consolider les conclusions qui en seront tirées.


RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

La génétique et la régie, aussi! Outre l’alimentation, d’autres facteurs peuvent grandement influencer les performances des animaux et la qualité du produit final, notamment la génétique et la régie. Le premier est un facteur intrinsèque, ce qui fait que chaque lignée génétique possède ses propres caractéristiques. Les forces et faiblesses propres à chacune des lignées génétiques commerciales doivent donc être évaluées avec soin afin d’offrir un produit de qualité aux consommateurs tout en gardant à l’esprit l’importance pour les producteurs de travailler avec des animaux performants. De ce fait, deux essais visant à comparer les performances des porcs en engraissement issus de verrats de différentes lignées génétiques ont débuté à la fin de l’été 2013 et se poursuivront cette année. Contrairement à la génétique, la régie est un facteur externe à l’animal sur lequel les producteurs peuvent travailler à

court terme et de façon rapide. L’environnement des animaux influence grandement leur santé et leur croissance et on se doit d’y porter une attention particulière. L’équipe des ventes en production avicole s’est d’ailleurs donné comme mandat de mettre sur pied des outils qui permettront d’améliorer les connaissances en matière de qualité de l’air dans les poulaillers du Québec. Pour ce faire, ils ont fait l’acquisition d’équipements à la fine pointe de la technologie grâce auxquels il sera possible de mesurer différents paramètres très utiles pour évaluer le degré de confort des oiseaux. Les quelques projets décrits précédemment ne représentent qu’une partie du travail effectué en recherche et dévelop­ pement au cours de l’année qui vient de se terminer. Les essais ont été nombreux et ont touché divers aspects de la pro­duc­tion et c’est sur cette lancée qu’Agri-Marché compte poursuivre ses activités de recherche et développement en 2014.

Nouvelle en bref

Présentation d’Agri-Marché lors du Global Hypor Convention en Espagne Cet automne, la compagnie de génétique porcine Hypor a invité Agri-Marché à faire une présentation lors de leur convention mondiale sur l’industrie porcine à Isla de La Toja, sur la côte atlantique de l’Espagne. Cette conférence réunissait plus de 200 participants de partout dans le monde, les clients majeurs de Hypor provenant de plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. M. Paul Gaudreau, vice-président – ventes et marketing chez Agri-Marché, a présenté les impacts socio-économiques de notre industrie en Amérique du Nord depuis les dernières années. Les sujets traités lors de la présentation portaient sur les impacts de notre dollar canadien versus la devise américaine, COOL (Country Of Origin Labelling) mis en place par le gouvernement américain, les influences des groupes de pression pour le bien-être animal qui nous obligent à modifier nos bâtiments d’élevage, les coûts de nos intrants influencés par la poussée exponentielle de l’utilisation du maïs pour en faire du carburant et aussi l’intégration verticale qui s’est amorcée dans l’Ouest canadien avec Maple Leaf et Olymel. Monsieur Gaudreau a mis l’accent sur les éléments que nous pouvons contrôler dans nos opérations et de minimiser les impacts du marché qui ne sont pas sous notre contrôle. Il mentionne également que nous devons être de plus en plus curieux en recherche d’innovation dans notre secteur d’activité afin de demeurer leader. L’important est de bien évaluer les nouvelles initiatives, mais primordialement, il faut passer à l’action. Il a également donné certains exemples de projets qu’Agri-Marché avait mis en place dans son réseau depuis quelque temps, tels que l’élevage en bandes, finition sevrage-abattage, finition mâles/femelles séparément et de nouvelles technologies développées à l’interne. Il a terminé son exposé en mentionnant qu’une compagnie telle que la nôtre souhaite collaborer avec une clientèle qui a la volonté d’être à la fine pointe de la technologie, des employés formés et performants afin d’affronter les défis actuels et futurs et, comme compagnie, nous devons offrir les meilleurs produits/services possibles pour fournir des résultats supérieurs à nos clients.

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AGRI-NOUVELLES

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La mouche des drains Cette petite mouche de la famille des Psychodidae tient son nom du fait qu’elle se développe dans les drains (plancher, éviers, lavabos, dalots, etc.), plus précisément dans la matière organique en décomposition qui est le substrat idéal pour assurer sa survie. La mouche des drains est une nuisance dans les bâtiments agricoles, les résidences, les bâtiments commerciaux ainsi que dans les usines de traitement des eaux polluées. Cette mouche ne pique pas, mais elle nuit de par le fait qu’on la retrouve toujours en grand nombre.

Ce qui la distingue des autres mouches

François Casault COORDONNATEUR TECHNIQUE MAHEU & MAHEU

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La mouche des drains mesure 2 à 3 mm de long. Sa couleur varie du gris au gris foncé. Un trait particulier la caractérise : de nombreux poils recouvrent son corps et ses ailes, et ces dernières sont repliées en forme de toit au repos. De plus, les ailes sont disproportionnées par rapport au reste de son corps, ce qui fait qu’elle ressemble à un petit papillon (d’où l’un de ses noms en anglais : Moth Fly). Son vol n’est pas très élaboré comparativement aux autres mouches. Elle se déplace plutôt par petits sauts ou en vol plané de quelques pieds seulement. Pendant le jour, on la retrouve, au repos, sur les surfaces, mais elle est surtout active la nuit. Le cycle vital, de l’œuf à l’adulte, se complète en 1 à 3 semaines selon les conditions du milieu. Dans les mois les plus froids de l’année, le cycle prendra plus de temps. Sa métamorphose est complète, c’est-à-dire qu’elle passera par les stades d’œuf, de larve, de pupe et d’adulte. La larve est aquatique ou semi-aquatique. Elle se nourrit des microorganismes présents dans la matière organique en décomposition, tels que les bactéries, les champignons et les algues. Il existe plusieurs espèces de mouches des drains, mais elles sont toutes semblables et elles ont le même comportement.

AGRI-NOUVELLES Janvier 2014

Le secret pour s’en débarrasser : un bon nettoyage! Le simple fait de désinfecter les sites de développement n’aura qu’un effet mitigé. Pour avoir des résultats concrets, il faut absolument enlever la source : la matière organique. Cette dernière agit comme un film protecteur des stades immatures de l’insecte. Un désinfectant ne traverse pas cette barrière. Le grattage ou brossage des drains est essentiel afin d’éliminer la matière organique. Si la source de développement est ailleurs que dans un drain, il faut éliminer la matière organique en décomposition et, s’il y a lieu, réparer la structure qui a permis le développement de la mouche des drains. Les nettoyeurs de drains à base d’enzymes ou de bactéries transportés par une mousse peuvent s’avérer utiles dans l’élimination des stades immatures et des sources de développement. L’utilisation d’insecticide sera très ponctuelle, le cas échéant, et servira à éliminer les adultes qui circulent seulement.


Visitez avec nous l’Argentine dont la ville de Buenos Aires, la région agricole de Pergamino, la Patagonie avec les plus grands glaciers du monde, les chutes d’Iguaçu et laissez-vous éblouir par le fameux tango argentin. Au programme, entre autres : • Visites de différentes productions : fermes laitières, pondeuses, grandes cultures (maïs, soya), bovins et chevaux argentins. • Visite des chutes d’Iguaçu avec l’excursion en 4 x 4 et en bateau au pied des chutes. • Navigation sur le lac Argentino entre les immenses icebergs bleus transparents et marche à pied sur les glaciers. Plus de détails à venir. N’hésitez pas à faire connaître votre intérêt auprès de votre représentant.

agri-marche.com


REMISE DE DIPLÔMES ET DE BOURSES

Félicitations! Des efforts récompensés CENTRE DE FORMATION AGRICOLE SAINT-ANSELME 3 novembre 2013

Félicitations à Mme Josée Larouche, diplômée en production porcine pour l’obtention de la bourse remise au nom d’Agri-Marché que lui remet M. Yves Voisine, conseiller en production porcine chez Agri-Marché.

Félicitations également à M. Mathias Fortier, diplômé en production laitière pour la bourse remise au nom de Lactech. M. Jean-Philippe Faucher, directeur des ventes chez Lactech lui remet son prix.

UNIVERSITÉ LAVAL Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation 15 novembre 2013 M. Jean-Philippe Faucher, directeur des ventes chez Lactech, Mme Éloïse Denis, récipiendaire et étudiante au baccalauréat en agronomie et M. Jean-Claude Dufour, doyen de la Faculté.

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ÉNIGME 9 7 La statue de la liberté est en quoi ?

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Règles du jeux : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 3 de 1 à 9 une8seule fois 2 par ligne, une7seule fois par colonne 5 et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

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9 lettres cachées

PRÉMON FÉMININ

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MANON MARIANNE MARIE MATHILDE MELISSA MORGANE N NOLWENN P PAULINE

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MYSTÈRE : Prémons féminins

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Solution : MADELEINE

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Alimentation en fin de gestation, les résultats récents remettent-ils en question vos pratiques actuelles? NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.

Des études en faveur d’une hausse de la prise alimentaire en fin de gestation, pas toujours! Un producteur qui augmente l’apport d’aliments de ses truies en gestation trois semaines avant la mise-bas s’attend à avoir des porcelets plus lourds à la naissance et également plus de nés vivants par portée, tout ça sans que la consommation en lactation et les performances reproductives de ses truies soient affectées. Ce sont des avantages non négligeables qui justifient la pratique et qui semblent aussi bien logiques. En effet, la croissance fœtale survient principalement en fin de gestation et sollicite fortement la truie (Figure 1).

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Figure 1 – Croissance des tissus fœtaux chez la truie durant la gestation Adapté de McPherson et al., 2004.

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Poids fœtal, g

Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr.

Faites-vous partie des producteurs qui augmentent la quantité d’aliments distribuée durant les trois semaines avant la mise-bas ou plutôt de ceux qui donnent une quantité fixe durant toute la gestation? L’importance d’augmenter la consommation totale des truies en fin de gestation a été démontrée, il y a quelques années, et présente certains avantages. Toutefois, l’augmentation fulgurante des coûts d’alimentation rend cette pratique coûteuse et mérite d’être questionnée. Des études récentes amènent des pistes de réflexion intéressantes!

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Cependant, ces avantages seraient surtout observables chez les cochettes et l’effet sur le poids à la naissance pas toujours présent, comme en témoigne une comparaison des études effectuées (Tableau 1). La diminution de la perte de poids de la truie serait toutefois moins grande lorsque l’apport d’aliments en fin de gestation est augmenté.


PORC

Tableau 1 – Résumé des études mesurant l’effet d’une hausse de la quantité d’aliments en fin de gestation Études

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Effets observés

Cromwell et al., 1989 1,36 kg/jour 90 j de gestation

+ 39 g par porcelet + 0,3 porcelet par portée

Shelton et al., 2009 0,9 kg/jour 90 j de gestation

Aucun effet sur le poids des porcelets, ni sur la perte de poids

Miller et al., 2000 1,6 kg/jour 100 j de gestation

Aucun effet sur la portée • de la perte de poids des truies

Soto et al., 2011 0,9 kg/jour 100 j de gestation

+ 80 g par porcelet chez les cochettes seulement

Soto et al., 2011 1,8 kg/jour 100 j de gestation

+ 130 g par porcelet chez les cochettes seulement

Hughes et van Wettere, 2012

Aucun effet significatif

0,6 à 1,0 kg/jour

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L’hypothèse émise pour expliquer cette variation dans les études est que l’aliment gestation utilisé dans chacun de ces essais n’était évidemment pas le même; certains étaient plus riches en acides aminés, d’autres en énergie. Il y aurait donc un ou des nutriments qui auraient plus d’impact positif. D’autres expériences ont donc été conduites pour valider cette hypothèse et, effectivement, il semble que l’effet positif sur le poids à la naissance et sur la taille de la portée s’expliquerait par l’apport supplémentaire d’acides aminés plutôt que d’énergie. Par conséquent, hausser la distribution d’aliments en fin de gestation augmente le poids des truies et pourrait aussi avoir des avantages sur le poids des porcelets, principalement chez les cochettes. C’est ce que conclut le groupe de Goodband de l’Université du Kansas (2013).

Quelle pratique à adopter est la plus sage? De futures recherches seront réalisées afin d’identifier les niveaux d’acides aminés adéquats à utiliser pour améliorer le poids et le nombre de porcelets nés. Il faut aussi valider si ce poids supplémentaire se traduit en une amélioration significative des performances en fin d’engraissement. De même, ces résultats ouvrent aussi la porte à la possibilité d’avoir deux aliments pour les différentes phases de gestation; plus difficile à appliquer en pratique actuellement! Mais, éventuellement, si les normes obligent un changement vers les truies élevées en groupe, la possibilité d’intégrer deux lignes de soigneurs à la restructuration de la bâtisse devient plus envisageable. Pour l’instant, il y a de l’intérêt à augmenter la consommation de la truie en fin de gestation, mais il ne faut pas dépasser 2 lb (1 kg) par jour et pas plus de trois semaines avant la mise-bas. Ceux qui le préfèrent peuvent aussi ne cibler que les premières parités. Et surtout, il faut garder en tête qu’une façon simple d’économiser et/ou d’optimiser notre aliment en gestation est de vérifier que les boîtes d’alimentation volumétriques distribuent bien le nombre de kilos désirés; vous pourriez avoir des surprises, surtout aux changements de récolte!

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PORC

PORTES OUVERTES Les Élevages Bois-Franc Le 7 novembre dernier, Agri-Marché a procédé à la porte ouverte de sa nouvelle installation de 750 truies élevées en grands groupes, ferme qui surpasse les demandes actuellement à l’étude du nouveau code de pratiques en ce qui concerne la superficie par truie logée.

Sylven Blouin, agr. SUPERVISEUR EN CHEF PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

En accord avec le nouveau code de pratiques pour le soin et la manipulation des porcs… En fait, il ne s’agit pas d’une construction neuve, mais plutôt de la modification d’une unité naisseur-finisseur (partielle) de 260 truies vers un troupeau en sevrage hors site en bandes aux quatre semaines. Tel que mentionné dans l’AgriNouvelles d’avril 2013, Agri-Marché s’est donné dix ans afin d’évaluer les différents systèmes offerts aux producteurs pour la conversion aux grands groupes. Devant le défi à relever sous peu, Agri-Marché désire acquérir une expertise dans le domaine et ainsi accompagner ses clients vers la conversion des bâtiments aux nouvelles normes du code, qui devraient être publiées et officialisées en 2014.

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L’unité présentée à la porte ouverte s’avère la deuxième ferme modifiée en 2013, la première étant une autre ferme naisseur-finisseur de 225 truies qui compte aujourd’hui 650 sujets en bandes aux quatre semaines également. Les deux unités diffèrent pour ce qui est du système d’alimentation. Afin de bien évaluer les options possibles et apprendre à gérer les grands groupes, la ferme de 650 truies est équipée d’un système d’alimentation au sol avec des groupes de 10 à 15 femelles, la seconde possède des DAC (distributeurs automatiques de concentrés) qui alimentent des groupes de 60 à 75 sujets. Les technologies diffèrent, mais dans les deux cas, l’objectif en ce qui a trait à la superficie est atteint.

À quel prix? Dans le cas d’une conversion d’un bâtiment existant, le coût par truie varie énormément selon les modifications à apporter. Par exemple, dans le cas de la ferme avec alimentation au sol (système d’alimentation pourtant beaucoup moins onéreux au départ), le coût s’est élevé à un peu plus de 500 $/place, alors que dans le cas de la ferme avec DAC, on ne parle que de 325 $ par truie. La différence de coût entre ces deux fermes se trouve surtout dans la modification des planchers (casser et couler du béton s’avèrent une dépense majeure et connaître la superficie à modifier peut vous donner une bonne idée des coûts engendrés pour une conversion en grands groupes).


PORC

L’achat des cages de mise-bas qui doivent être ajoutées (58 cages dans un cas pour passer à 116 et seulement 20 dans l’autre pour un total de 151) représente l’autre grande dépense à considérer..

À venir… Les fermes produisent maintenant selon les attentes, c’est-àdire avec des succès et quelques échecs. Nous apprenons de plus en plus sur ce type de production et l’expertise acquise saura certainement aider notre clientèle dans sa conversion future vers l’élevage en grands groupes.

Dans les deux cas discutés dans cet article, on parle de fermes naisseur-finisseur où l’on retire la partie pouponnière et engraissement. Le point commun pour ces deux fermes : elles n’avaient pas la capacité pour engraisser la totalité de leur production. Avec l’amélioration des performances en maternité, il n’est pas rare aujourd’hui que la pouponnière ainsi que l’engraissement ne suffisent plus. De plus, avec les nouvelles normes de superficie par porc du nouveau code, les choses n’iront certainement pas en s’améliorant pour de nombreuses fermes au Québec. La conversion en unité naisseur s’avère donc une avenue intéressante.

Maintenant, il faut apprendre à gérer les grands groupes Les deux fermes sont maintenant en opération depuis quelques mois. Les truies en plus petits groupes et avec alimentation au sol nécessitent une surveillance plus élevée (truies dominantes et dominées), on peut se retrouver facilement avec de grandes différences en ce qui concerne l’état de chair. Les agressions deviennent également plus problématiques en petits groupes, car la zone de fuite est beaucoup plus restreinte. Pour les groupes avec DAC, le défi à relever est l’entraînement des cochettes au système d’alimentation. Il s’agit d’une tâche quotidienne qui demande beaucoup de patience et de calme de la part de l’éleveur. L’animal ne doit en aucun cas être brusqué, il doit s’agir d’une manipulation plaisante. Il existe pratiquement autant de façons d’entraîner les animaux à un DAC que d’éleveurs qui possèdent un tel système. Il faut donc s’informer, visiter et essayer…

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1. Eichmeyer M., et al. Efficacy evaluation of a mixed Mycoplasma hyopneumoniae bacterin and a porcine circovirus type 2 vaccine. Proc AASV 2009:299-300. 2. Données internes. 3. Eichmeyer, M., et al. Efficacy of Ingelvac PRRS MLV when rehydrated with a combination of Ingelvac MycoFLEX and Ingelvac CircoFLEX. Leman Swine Conference 2010;37:175. 4. Piontkowski, M., Eichmeyer, M. Multi-site field study confirms safety of trivalent vaccine mixture. Leman Swine Conference 2010;37:177.

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Trouver chaussure à son pied

Saint-Michel-de-Bellechasse

FERME LES COCHONS DU ROY SENC

REPORTAGE DE FERME

PORC

En janvier 2013, Louis-Philippe Roy et sa conjointe, Claude-Émilie Canuel, âgés de 25 ans, ont réalisé un grand rêve : prendre la relève d’une ferme porcine, et ce, par un transfert non apparenté. Cette réalisation ne s’est pas faite du jour au lendemain, mais après plusieurs discussions, un bon nombre de rencontres et une multitude de réflexions.

Claude Gagnon, Marielle Beaudoin, Louis-Philippe Roy et Claude-Émilie Canuel

Yves Voisine, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Mélanie Lapointe, T.P. CONSEILLÈRE TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

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AGRI-NOUVELLES

Les prédécesseurs, Claude Gagnon et Marielle Beaudoin, œuvraient en production porcine depuis 1977. « Nous avons commencé en achetant un marteau et un tournevis! », nous lance souvent Claude, en riant, pour nous démontrer comment ils ont débuté. D’abord de type naisseur, la Ferme C.M. Gagnon inc. a pris de l’expansion au fil des ans. Elle s’est démarquée plusieurs fois en remportant les honneurs, tel que l’Argent à l’Ordre national du mérite agricole en 1997. En 2007, l’entreprise comptait 225 truies en maternité, 1 800 places en engraissement et 131 hectares de terres.

Claude et Marielle, qui n’avaient pas de relève à ce moment. « Nous étions vraiment à la bonne place, au bon moment! » se souviennentils. Les cartes ont été mises sur table dès la première rencontre quant au désir de reprendre l’entreprise existante dans les prochaines années. Les propriétaires ont su leur laisser leur chance et croire en leurs ambitions. Louis-Philippe a donc commencé à travailler pour la Ferme C.M. Gagnon et a débuté au même moment une attestation d’études collégiales en gestion d’entreprise agricole.

La première rencontre avec la relève s’est faite en novembre 2008. Louis-Philippe, qui travaillait dans le domaine porcin depuis ses 13 ans, avait l’ambition de devenir propriétaire. Claude-Émilie était à ce moment étudiante en génie agroenvironnemental à l’Université Laval, mais partageait le même rêve et la même passion. Une rencontre avec un conseiller du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec les a menés vers

Après quatre ans, lorsque le contexte économique commençait à s’améliorer, les démarches en vue du transfert ont été enclenchées plus sérieusement. Les discussions qui avaient déjà eu lieu dans les années précédentes et la bonne relation entre les deux couples ont grandement facilité le processus. Avec l’aide d’Agri-Marché et de la Banque Nationale du Canada, des budgets ont été préparés à partir des états financiers et des résultats techniques de la

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PORC

Ferme C.M. Gagnon. Le troupeau a d’abord été acquis avec le soutien financier d’Agri-Marché. Guy Buteau, qui suivait la Ferme C.M. Gagnon, depuis ses débuts, connaissait bien l’entreprise et ses bonnes performances et a su donner son appui au projet de transfert. Comme l’achat des bâtiments en plus des animaux représentait une charge financière élevée, la solution idéale était une location des bâtiments avec option d’achat. L’achat des terres, toujours exploitées par Claude et Marielle, constitue un des projets futurs. Les années où Louis-Philippe a travaillé en collaboration avec Claude et Marielle ont su lui apporter graduellement l’expérience nécessaire à la bonne gestion de la nouvelle entreprise. Claude-Émilie, qui travaillait en agro­ environnement et qui poursuivait des études supérieures, a décidé de prendre place à temps plein sur la ferme au moment du transfert. Le couple opère maintenant la Ferme Les cochons du Roy et a gardé une très bonne relation avec ses prédécesseurs. Que ce soit pour des conseils

tech­niques ou financiers, la relève peut se référer à l’expé­ rience de Claude et Marielle pour l’aider dans sa prise de décisions. Agri-Marché offre un suivi technico-économique, assuré par Mélanie Lapointe, qui permet à Louis-Philippe et Claude-Émilie de trouver des moyens pour améliorer continuellement leurs performances et augmenter la rentabilité de leur entreprise. Agri-Marché est fière d’être partenaire de votre entreprise! Type d’exploitation : Ferme porcine naisseur-finisseur Nombre de truies : 225 Nombre de places en engraissement : 1 800

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PORC

Méloporc à l’Ordre national du mérite agricole Le 1er octobre dernier avait lieu, à l’Hôtel Sheraton à Laval, la 124e édition du concours de l’Ordre national du mérite agricole. Instauré en 1889, ce concours est réservé uniquement aux entreprises agricoles québécoises. Cette saine compétition a été mise de l’avant afin « de reconnaître le savoir-faire et le travail accompli par les professionnels de l’agriculture et d’encourager le développement d’une industrie agroalimentaire dynamique et innovatrice. » [1] Les entreprises participantes sont évaluées sur cinq critères spécifiques soient : la gestion de l’appareil de production, la gestion agroenvironnementale, la gestion des ressources financières, la gestion des ressources humaines et finalement, le rayonnement social.

Mathieu Couture, agr. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Basé sur un système de pointage, trois catégories de prix se retrouvent principalement à l’intérieur de ce concours : les médailles de bronze (chevalier), d’argent (officier) et d’or (commandeur). Une entreprise peut gagner une médaille supérieure seulement si elle possède déjà la médaille précédente. Cette année, trois régions étaient représentées : les Laurentides, Montréal-Laval-Lanaudière et l’Outaouais constituant le territoire 4. Chaque territoire revient à la compétition aux 5 ans. Pour cette édition, la diversité des entreprises était à l’honneur. Nous retrouvions, entre autres, des producteurs de bovins, de légumes, de vins, de miel, de plantes ornementales, de gazon, de plantes médicinales et bien évidemment de porcs, la production que je veux souligner aujourd’hui. À leur première tentative, le groupe Méloporc s’est hissé au sixième rang de la catégorie Bronze. Mesdames Josée Parent et Francine Beaulieu ainsi que messieurs Luc Loranger et Serge Ménard (la galanterie est de mise) sont devenus Chevalier de l’Ordre national du mérite agricole. Le groupe a bien performé au niveau des 5 critères d’évaluation en récoltant en moyenne une note

Luc Loranger, Josée Parent, Francine Beaulieu et Serge Ménard

de 83,5 %. Les juges ont apprécié les efforts déployés par l’entreprise en ce qui concerne l’agroenvironnement et la gestion de leur personnel provenant du Guatemala. La gestion serrée des tâches quotidiennes et la rigueur des finances ont également été soulignées. En mon nom et au nom d’Agri-Marché, nous vous félicitons chaleureusement pour cette prestigieuse reconnaissance et nous vous souhaitons la meilleure des chances pour la médaille d’argent dans 5 ans. Bravo!

[1] L’ordre national du mérite agricole, gouvernement du Québec, site Internet http://www.mapaq.gouv.qc.ca/FR/LES-GRANDS-EVENEMENTS/ ONMA/Pages/Default.aspx, page consultée le 8 novembre 2013

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HYPOR MAXTER L’EXCELLENCE DU GMQ HYPOR MAXTER L’EXCELLENCE DU GMQ

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PORC

Ça bouge à la Ferme Fuchs de Lyster La force d’une équipe, pour Peter Fuchs, ce n’est pas qu’une parole en l’air! L’histoire des Fuchs, au Québec, commence en 1980 avec Mme Thérèse et M. Franz Fuchs. Ils s’établissent à Lyster, avec leurs enfants, sur une ferme laitière.

Martin Savoie, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Alexandre Cloutier, T.P. CONSEILLER TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Depuis l’âge de 9 ans, Peter ne compte pas ses heures et cumule les expériences pour devenir le leader qu’il est aujourd’hui. Il était, jusqu’en janvier 2013, producteur de lait à 100 %. Il travaille sur la ferme avec sa conjointe Mélanie Caron, sa sœur Pia et ses parents, ainsi qu’avec deux employés qui sont Benjamin Boissonneault et Louis Dubois. Il compte alors un troupeau de 240 vaches laitières avec la relève et cultive 1 400 acres de terrain (foin et maïs). Pourquoi dit-on jusqu’en janvier 2013? Eh bien, c’est à ce moment qu’il prend de l’expansion en achetant l’entreprise voisine, la Ferme Holyster. Il devient, par le fait même, producteur de porcs! Comme il est déjà un client Lactech, il demande à l’équipe porcine d’Agri-Marché de l’aider avec cette production qu’il ne connaît pas du tout. Nous lui avons fourni l’expertise ainsi qu’un contrat d’élevage pour qu’il apprivoise cette nouvelle production. Avec l’aide de Daniel Paradis, Jonathan Demers et Alexandre Cloutier, il adapte les bâtiments afin qu’ils soient employés pour 2 000 porcs en sevrage-abattage. Il fait aussi appel à son beau-frère, Paulin Mercier, qui a une bonne expertise en production porcine, afin de prendre en charge la gestion du troupeau et faire rouler ce nouveau bâtiment. 2013, pour M. Fuchs, est une année d’expansion fulgurante en production porcine. Il fait aussi l’acquisition d’une autre entreprise voisine, la Ferme Parielle. Cette fois-ci, en plus des terres, c’est une maternité-engraissement qui est achetée. Afin de bien cadrer dans l’ensemble de l’entreprise, cette ferme est adaptée pour l’engraissement de 14 300 porcs par année. M. Fuchs achètera les porcelets à 6 kg par bande

Peter Fuchs et Mélanie Caron entourés de leur famille et de leur équipe

de 1 100 porcelets aux quatre semaines. Les porcelets proviendront d’une seule maternité. Cette façon de faire maximise l’utilisation des bâtisses existantes en plus de procurer un débit de vente de porcs à l’abattoir presque continu à chaque semaine. L’effet de marché sera d’autant diminué et le risque financier par le fait même. Ainsi une gestion de la biosécurité exemplaire et une gestion des pathogènes dans la région (ce bâtiment fait déjà partie d’un projet CLÉ) sont requis. C’est aussi M. Paulin Mercier qui assurera la gestion du troupeau dans ce bâtiment. On peut dire que M. Fuchs est un excellent leader, selon lui la réussite de son entreprise repose sur les connaissances et la force de son équipe. Avec une telle entreprise, bien diversifiée, les enfants de Peter et Mélanie (Frédéric 7 ans, Félix 5 ans, Heidi 4 ans et Filip 2 ans) auront de quoi s’épanouir s’ils ont la piqûre de l’agriculture. Bravo à Peter, sa famille et toute son équipe pour cette belle réussite. Agri-Marché est fière d’être partenaire de votre succès.

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PORC

Ça bouge à la Ferme Ray-Veille de Saint-Lucien C’est en juillet 2004 que la ferme Ray-Veille voit le jour avec son premier lot d’engraissement à forfait avec Agri-Marché. La ferme compte deux bâtiments, un de 450 places et l’autre de 700 places. Manon et Richard nous racontent :

Stéphane Grégoire REPRÉSENTANT DES VENTES, PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

« Deux ans après avoir acquis le site de production, nous avons acheté les terres entourant notre emplacement et, depuis le printemps 2013, nous cultivons nous-mêmes nos terres en maïs et soya. Depuis 2004, nous amenons notre entreprise à être plus performante, entre autres, en automatisant les systèmes de ventilation et de nutrition et en logeant nos porcs en cafétéria (grand parc). De plus, nous avons mis des haies brise-vent pour l’environnement. Depuis l’été dernier, nous sommes à notre compte, toujours avec l’équipe d’Agri-Marché. Nous avons une nouvelle méthode de production en engraissement que l’on nomme sevrage-abattage.

La production porcine est arrivée d’une manière impromptue dans la famille. Nous ne sommes pas issus d’une famille d’agriculteurs; j’étais commis de bureau et Richard charpentiermenuisier en génie civil. C’est après un souper avec des amis qui sont producteurs de porcs que j’ai dit à Richard, moi aussi je veux avoir une ferme porcine. Aujourd’hui, nos quatre filles ont étudié en agriculture. Danaé et Jessica travaillent avec leurs conjoints sur la ferme familiale de ceux-ci, en production laitière. Aniska, elle, poursuit ses études en horticulture à l’ITA de Saint-Hyacinthe, après avoir fait son cours en production laitière. La toute dernière, Sarah-Kim, sera diplômée cette année en production laitière. » Manon et Richard sont fiers de leurs filles. Comme quoi l’intérêt des jeunes est toujours présent pour l’agriculture. Bravo et bon cheminement à toute la famille Veilleux.

M. Richard Veilleux et Mme Manon Raymond

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VOLAILLE

L’arthrite virale, plus communément appelée ténosynovite à réovirus Le réovirus aviaire, agent de l’arthrite virale, est un virus ubiquitaire chez la volaille commerciale, c’est-à-dire presque omniprésent chez celle-ci. La plupart des réovirus retrouvés (près de 80 % des cas) sont inoffensifs, cependant quelques souches pathogènes peuvent causer des pertes économiques considérables dans une population à risque. Ce virus est principalement retrouvé chez le poulet de chair, mais est également problématique chez le dindon et la pondeuse commerciale. Par contre, les souches appartenant au poulet ne semblent pas affecter le dindon et vice-versa. Dre Marie-Pier Labrecque, m.v. LES CONSULTANTS AVI-PORC

C’est un virus résistant à la chaleur (peut survivre jusqu’à 16 semaines à 37 °C et 51 semaines à 22 °C) et dans l’environnement, surtout en présence de matière organique. La transmission peut être horizontale, prin­ cipalement via les fientes. Donc, tout ce qui peut avoir contact avec les déjections d’oiseaux infectés est une source potentielle de transmission du virus. La transmission verticale, c’est-à-dire des reproducteurs aux poussins, est également possible. La période d’incubation (correspondant au temps entre la contamination de l’oiseau et l’apparition de signes cliniques) du virus varie de 1 à 11 jours, donc il a la capacité de se propager rapidement dans un troupeau nouvellement infecté, puisque les oiseaux sont potentiellement contagieux durant cette période. Les poussins sont plus susceptibles à l’infection au réovirus que les oiseaux plus matures. De là l’importance d’une bonne immunisation des reproducteurs qui pourront ensuite transmettre une protection efficace à leur progéniture. Les lésions aux articulations se développent lentement, pour finir par provoquer des signes de boiterie vers l’âge de 4 à 5 semaines. Par contre, l’âge d’apparition et les signes observés peuvent varier d’un élevage à l’autre. Dans certains cas, un diagnostic d’arthrite virale a été émis dès une semaine d’âge. La dispersion du virus est rapide et, en peu de temps, presque 100 % des oiseaux peuvent être infectés. Une des lésions observées, autant chez le poulet que la dinde, est une enflure derrière la patte (correspondant aux tendons gastrocnémien,

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fléchisseur digital et extenseur métatarsien) juste au-dessus du jarret. L’articulation est distendue et chaude au toucher. Une coloration verdâtre peut apparaître, faisant suite à la rupture du tendon gastrocnémien accompagnée d’une accumulation de sang dans les tissus environnants. Ce changement d’apparence est une importante cause de retenue à l’abattoir. Attention! Des pattes vertes ne sont pas nécessairement synonymes de réovirus. Tout trauma ou autre événement occasionnant un hématome aux pattes peut résulter à une coloration verdâtre des membres affectés. Le diagnostic définitif de cette condition peut se faire seulement au laboratoire en démontrant l’existence de lésions histologiques typiques combinée à la présence de virus dans les tissus affectés (tendons) par RT-PCR. L’arthrite virale est une condition multi­ factorielle complexe. Les cas observés depuis 2012 au Québec semblent reliés à un nouveau variant du réovirus, différent des souches vaccinales utilisées chez les reproducteurs. Toutefois, ce nouveau variant a été retrouvé autant dans des troupeaux affectés que normaux. L’approche à adopter pour limiter les pertes associées à cette maladie est d’optimiser la régie, en portant particulièrement attention au lavage et à la désinfection des installations et du bâtiment combinés à un vide sanitaire prolongé (deux semaines), d’appliquer une bonne biosécurité et de bien immuniser les reproducteurs.


VOLAILLE

Le calcium dans l’alimentation des poulets, la science continue de progresser Lors du congrès de l’Association des sciences avicoles (PSA) 2013, plusieurs conférences portaient encore cette année sur le calcium, le phosphore, la vitamine D et la phytase. Ainsi, 8 % de toutes les recherches présentées lors de cet événement portaient sur l’un de ces sujets. Karine Valiquette, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.

Références : - Effects of the ratio of dietary calcium to available phosphorus on calcium requirements in broiler chicks. Poultry Science Association 102th Annual Meeting. July 22-25, 2013. San Diego, California. Poster #115 - Criteria of response and Ca concentration affect estimates of phytase equivalence to monocalcium phosphate. Poultry Science Association 102th Annual Meeting. July 22-25, 2013. San Diego, California. Poster #138

Lors du congrès du PSA 2012, le Dre Angel nous avait parlé de l’impact du niveau de calcium dans l’alimentation sur la digestibilité du phosphore. Elle nous avait expliqué que l’utilisation de niveau de calcium moins élevé que ceux utilisés par l’industrie permettait d’augmenter la disponibilité du phosphore. Le Dre Angel est revenue au congrès du PSA 2013 avec de nouvelles données sur le calcium et le phosphore. Cette année, elle nous a présenté des données sur l’efficacité de la phytase en lien avec les niveaux de calcium. Deux expériences ont été complétées à l’Université du Maryland, par l’équipe du Dre Angel, pour comparer l’efficacité d’une phytase avec deux niveaux de calcium différents. Dans les deux expériences, la conclusion fut la même, soit qu’un niveau de calcium plus élevé diminuait la digestibilité du phosphore, donc modifiait l’efficacité de la phytase. L’étude présentée par le Dre Angel, bien que très intéressante pour les experts en nutrition pour mieux connaître le mode de fonctionnement de la phytase et bien établir la libération de nutriment faite par cette enzyme, ne permet pas au producteur de faire un lien direct avec les performances de ces poulets de chair. Cependant, une étude d’un autre groupe de chercheurs de l’Université de l’Illinois nous permet de faire ce lien. Dans cette étude, deux expériences ont été menées pour établir les besoins en calcium des poulets de chair. Dans la première expérience, les poulets Ross 308 ont reçu le même niveau de phosphore avec sept niveaux de calcium variant entre 0,4 % et 1,6 % pour des poulets de 2 à 23 jours d’âge. Le gain de poids, la consommation et le taux de cendres dans le tibia (mesure de la qualité de

l’ossature) ont été plus élevés avec le taux de calcium à 0,6 % et la conversion alimentaire a été la meilleure avec le taux de calcium à 0,4 %. Dans cette première expérience, le gain de poids et la consommation ont été sévèrement réduits avec les taux de calcium plus élevés que 0,6 %. Dans la deuxième expérience, les poulets ont reçu trois niveaux de calcium (0,4, 1,0 et 1,6 %) avec soit un taux de phosphore fixe (plus élevé que dans l’expérience 1), soit un taux de phosphore ajusté pour un ratio calcium/phosphore (Ca/P) de 2/1. Dans cette deuxième expérience, le gain de poids et la consommation ont été les plus élevés avec le taux de calcium à 1,0 % avec aucune interaction entre le taux de calcium et le ratio Ca/P. Ces deux expériences menées par l’Université de l’Illinois, pour des poulets de 2 à 23 jours d’âge, ont donc permis de démontrer que le ratio calcium/phosphore joue un rôle important dans un aliment plus bas en phosphore avec un ratio optimum de 2/1. Les mauvais résultats obtenus avec les taux de calcium plus élevés dans la première expérience peuvent ainsi être expliqués par un ratio Ca/P trop élevé. Comme vous pouvez le remarquer, la science continue encore de progresser en ce qui a trait à la nutrition du calcium et du phosphore. Bien comprendre toutes les facettes de la nutrition de l’ossature est plutôt complexe et demande un investissement de temps. L’équipe d’Agri-Marché suit de façon constante l’évolution de cet aspect de la nutrition et investit temps et argent afin de prendre les meilleures décisions possibles pour les aliments des poulets de chair et s’assurer de maintenir vos oiseaux en santé.

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VOLAILLE

Avec l’arrivée du temps froid… quelques conseils pour diminuer vos coûts de production Lorsqu’on parle de coûts de production, ce qui nous vient en tête, c’est le coût des moulées et des poussins. Par contre, plusieurs autres facteurs sont à considérer dans l’équation tels que le chauffage, l’électricité, la main-d’œuvre, la litière, la biosécurité et j’en passe. Dans ce qui suit, je vais surtout m’attarder sur la manière d’économiser de l’énergie. Daniel Blais, T.P.

Réservoir

CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

Pour obtenir un meilleur rendement de chaque litre de propane, il est primordial de maintenir le réservoir dégagé pour maximiser la gazéification du combustible. Lorsque le réservoir est recouvert de neige, la pression dans les lignes diminue et les éleveuses ne parviennent pas à dégager leur plein rendement.

Hauteur des éleveuses Il est important d’ajuster les éleveuses à la bonne hauteur afin que la zone de confort soit suffisamment grande pour contenir les oiseaux.

Chauffage zoné et par palier En divisant le chauffage en deux ou trois zones, on parvient souvent à contrer les effets du vent, chaque zone étant reliée à une ou plusieurs sondes. Ainsi, le chauffage ne fonctionnera que dans la zone froide. Le chauffage par palier, quant à lui, consiste à faire démarrer les unités de chauffage à des températures différentes. Si on vise une température de 30 °C, par exemple, le premier et le troisième paliers démarreront le chauffage à 29 °C, alors que les deuxième et quatrième le feront à 28,5 °C, permettant ainsi des économies de carburant (la chaleur continuant à se dégager des unités).

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Temps de marche et de consommation des éleveuses Un litre de propane produit 24 300 BTU, un BTU représentant la chaleur dégagée par la combustion d’une allumette. Ainsi, une éleveuse de 40 000 BTU consommera 1,65 litre par heure. Il est ainsi facile de calculer la consommation de propane et le coût de chauffage si le contrôle de ventilation fournit le temps de marche du chauffage. Si, par exemple, le poulailler compte 20 éleveuses et que le temps de marche est de 3,5 heures, la consommation de propane sera de 115,5 litres. À un prix de 0,45 $/litre, le coût de chauffage atteindra 52 $.

Pilot ou allumage électrique Un pilot produisant 2 000 BTU par heure, la consommation de propane est donc de 1,97 litre par jour, soit 0,90 $ par jour. La différence de prix entre les deux options étant d’environ 75 $, l’investissement se paie en moins de trois mois. De plus, on ne sera pas obligé d’évacuer la chaleur ainsi produite durant le jour en été.

Entretien des unités de chauffage La couleur de la flamme donne une bonne idée de l’entretien à faire à nos brûleurs. On devrait normalement obtenir une flamme de couleur bleue. Si la couleur tend vers le jaune, la prise d’air est probablement obstruée et la combustion du gaz est incomplète, d’où une augmentation de consommation de propane. De plus, la qualité de l’air sera affectée par une augmentation du taux de monoxyde de carbone.


VOLAILLE

Écart pour le départ et l’arrêt du chauffage Considérant que la chaleur continue de se dégager de la source de chauffage après son arrêt, la distance entre l’unité et la sonde doit être prise en compte dans l’ajustement des écarts, afin d’éviter que le chauffage et la ventilation ne se chevauchent.

Palier minimum et maximum La plupart des nouveaux modèles de contrôleurs disposent d’ajustement pour le palier minimum et maximum. En été, on pourra ainsi imposer un nombre de ventilateurs fonctionnant en ventilation minimale. À l’inverse, en hiver, le palier maximum empêchera une ouverture trop importante de la prise d’air. À défaut d’avoir cette option, en augmentant le différentiel des stages non utilisés en hiver, on s’assurera que l’entrée d’air ne s’ouvre pas pour ces stages.

Contrôle de l’humidité Il est important de bien calfeutrer les ouvertures afin de minimiser les infiltrations d’air froid. Ajuster les coupe-froid, vérifier la tension des prises d’air, poser des volets isolateurs aux ventilateurs inactifs durant la saison froide ne sont que quelques points qui peuvent diminuer la condensation dans le bâtiment, réduisant ainsi le taux d’humidité et d’ammoniac. Il faut également préchauffer le poulailler avant la mise en place de la litière, ce qui permettra aussi d’améliorer les conditions d’élevage. L’utilisation de « recirculateurs » d’air (ventilateurspanier) est un excellent outil pour brasser l’air, ventiler et assécher les zones mortes (coins). Ils permettent aussi de reprendre le dessus lorsque la litière se dégrade.

dissipant en chaleur). En remplaçant les ampoules par des DEL ou des fluocompacts, on peut économiser près de 18,50 $ par an par point d’éclairage. Bien sûr, d’autres points sont souvent négligés lorsqu’on parle de nos coûts de production. L’évaluation municipale de nos fermes et la valeur des assurances en sont des exemples. Payez-vous encore des taxes sur des immeubles que vous avez démolis sans demander de permis de démolition? Une visite au bureau municipal pourrait être payante pour vous. La valeur assurable de vos biens est-elle sous-évaluée (moins de 80 % de la valeur de reconstruction). Votre franchise d’assurance est-elle trop basse? En augmentant la valeur de la franchise, on peut souvent augmenter la valeur assurable sans pour autant augmenter les primes. Diminuer ses coûts de production, c’est souvent se remettre en question pour améliorer ses manières de faire. Vous avez des questions? Les conseillers avicoles d’Agri-Marché se feront un plaisir d’y répondre.

Éclairage L’utilisation d’ampoule fluocompacte ou DEL diminuera la consommation d’électricité tout en réduisant la production de chaleur (un avantage non négligeable en été). Un fluocompact ou un DEL de 8 watts dégage le même nombre de lumens qu’une ampoule de 60 watts (90 % de l’énergie de celle-ci se

Agri-Marché a le plaisir de vous annoncer l’embauche de Madame Marie-Pier Beaulieu à titre de conseillère en production avicole dans les secteurs de la Montérégie et de l’Estrie. Finissante de l’I.T.A. de Saint-Hyacinthe en 2006 en production animale et forte d’une expérience de près de 7 ans dans la vente, Marie-Pier complète présentement sa formation en production avicole chez Agri-Marché. Nous souhaitons un bon succès à Marie-Pier dans la poursuite de sa carrière au sein d’Agri-Marché et au service des producteurs avicoles qu’elle desservira sur son territoire.

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Une ferme familiale! En voici une dirigée par la 3e génération.

Saint-Adelphe

FERME L. ET J. GAGNON INC.

REPORTAGE DE FERME

VOLAILLE

Sylvain et Éric Gagnon représentent la troisième génération d’une famille de producteurs de volailles. Leur histoire a commencé dans un village du nom de Saint-Adelphe. Au début des années 1950, Herménégilde Gagnon décide de se lancer dans la production de dindes reproductrices. La première année, on y comptait tout juste 50 femelles. Dès 1960, le troupeau s’agrandit à 500. 1973 fut ensuite une année de transition pour l’entreprise, car les fils d’Herménégilde, Léon et Georges, prennent les rênes. Dans ces années, il n’était pas rare d’avoir une deuxième production pour avoir un plus grand revenu sur la ferme; c’est pourquoi des vaches laitières complétaient le tout à l’époque. Mettant le secteur laitier un peu de côté au fil du temps, la ferme de dindes reproductrices, quant à elle, n’a pas cessé de croître avec les années.

Guillaume Rainville CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

Famille Gagnon 34 AGRI-NOUVELLES

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C’est en 1990 que Léon et Julienne achètent les parts complètes de l’entreprise familiale. Durant ces années, des décisions d’envergure comme l’achat de nouvelles terres et de bâtisses pour accroître la production de dindes a fait en sorte que la production laitière cessa et l’étable se transforma en poulailler pour accueillir plus de dindes. Indépendamment de l’entreprise familiale, Sylvain et Éric, fils de Léon et Julienne, achètent une ferme laitière, non pas pour y faire du lait, mais plutôt pour transformer l’étable en poulailler et cultiver les terres.


VOLAILLE

Pour Léon, Sylvain et Éric, les études prennent une place importante dans la famille. Les trois sont gradués d’écoles reliées à l’agriculture. Les enfants iront même jusqu’à poursuivre leurs études dans des domaines agricoles autres que la volaille. D’abord parce qu’un cours avicole n’était pas disponible lors de leurs études, mais aussi pour obtenir le plus de connaissances connexes possibles. Certaines méthodes utilisées pour la vache laitière ou le porc sont forcément utiles pour la dinde également. Après tout, c’est l’agriculture qui prône. De plus, Éric et Sylvain ont fait leurs stages scolaires sur des fermes autres que familiales. Une question de principe et de logique, selon Léon : « Si nous connaissons seulement la ferme familiale, comment peut-on connaître les plans futurs de la relève et ainsi foncer vers la carrière que l’on aime? »

Que ce soit pour l’insémination, la biosécurité ou les performances, il est très important pour les Gagnon d’être à l’affût des nouveautés et des technologies, puisque cellesci apportent à l’entreprise une importance grandiose face à la sécurité sanitaire, mais surtout, un rendement stable et efficace. Par exemple, ce sont les Gagnon qui ont été les premiers au Québec à s’équiper de nids automatiques pour la dinde. Enfin, c’est en 2009 que la troisième génération, Éric et Sylvain, se prépare au grand saut pour mettre son grain de sel dans l’entreprise. Avec autant de connaissances à la barre de l’entreprise, toujours familiale depuis plus de 60 ans, les visions futures de chaque membre sont importantes et c’est à la suite d’un consensus général que les Gagnon prennent la décision, à ce moment, de bâtir un site strictement dédié aux dindes reproductrices. Ce site très technologique et à l’affût de la biosécurité peut accueillir plus de 16 000 têtes actuellement. Dans quelques années, peut-être qu’une quatrième génération sera à la barre de l’entreprise, puisque Éric est papa de trois beaux enfants, Anne-Sophie (4 ans et demi), Thomas (2 ans et demi) et le petit dernier Benoît (1 an). Avec trois générations qui ont fait leurs preuves depuis toutes ces années, la vision et l’entrepreneurship demeurent les points forts de la ferme L. et J. Gagnon, maintenant bien présente dans le monde de la volaille au Québec. Agri-Marché souhaite un très bon succès à toute la famille Gagnon. Que toute l’énergie investie à travailler pour l’entreprise continue à leur porter fruit. Nous vous remercions de faire confiance à Agri-Marché.

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Ne laissez pas la salmonellose briser votre réputation

Si la salmonellose s’introduit dans votre élevage de pondeuses, vous risquez de perdre beaucoup plus que de l’argent. Cette maladie peut également affecter votre réputation, et comme vous le savez, il n’existe aucune assurance pour préserver une bonne réputation. Aidez à préserver votre entreprise des conséquences de Salmonella Enteriditis avec le nouveau vaccin Bron-Newcavac™-SE. Depuis plusieurs années, vous faites confiance au vaccin Bron-Newcavac-M pour vous aider à lutter contre la maladie de Newcastle et la bronchite infectieuse*. Découvrez maintenant le nouveau vaccin Bron-Newcavac-SE qui vous offre les mêmes avantages, plus une protection contre Salmonella Enteritidis (SE).

UN PILIER DU PROGRAMME DE SANTÉ GLOBALE DES VOLAILLES DE MERCK • Aide à réduire la colonisation des organes internes, incluant le tractus génital, par Salmonella Enteritidis, phage 4, 8 and 13a. • Aide à prévenir les signes et les lésions associés à la maladie de Newcastle et à la bronchite infectieuse. * Virus de type Massachusetts Bron-Newcavac™ est une marque de commerce d’Intervet International B.V. utilisée sous licence. Merck Santé animale, faisant affaire au Canada sous le nom d’Intervet Canada Corp., est une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.U. © 2014 Intervet International B.V., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.

BNSE001-14F-AD

Pour la vaccination des oiseaux en santé âgés de 10 semaines ou plus


VOLAILLE

Ça bouge à la Ferme M.G. Lehouillier de Sainte-Marguerite Le 11 octobre dernier, Martin Lehouillier et Claudine Roberge, de la ferme M.G. Lehouillier, débutaient un nouveau lot de poules pondeuses dans leurs nouvelles installations. En effet, le bâtiment, rénové en 1993, ne répondait plus aux besoins de l’entreprise en capacité et en densité. Il fut démoli en avril pour faire place à un nouveau pondoir de 246 pieds de longueur par 48 pieds de largeur. Étant divisé sur le sens de la longueur, il pourra accueillir deux troupeaux. 67 po, le poulailler aurait pu accueillir plus de 54 000 pondeuses.

Daniel Blais, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

Passant d’une densité de 64 pouces carrés par poule avec l’ancien système, le nouveau poulailler procurera 80 pouces par poule en version aménageable (cage de 25,5 x 72 po). Pour répondre aux normes européennes, Martin n’aura qu’à enlever les séparations pour porter la dimension de chaque cage à 51 x 144 po et poser les nids dans celles-ci. Claudine Roberge et Martin Lehouillier entourés de leurs enfants

Le système de cages aménageable (deux rangées de huit étages pour chaque section) est de marque Farmer Automatic. Bien que les nouvelles normes européennes (116,5 pouces carrés par poule) n’entreront en vigueur au Canada que le 1er janvier 2015 pour les nouvelles installations, Martin et Claudine ont opté pour ce type de cages afin d’améliorer le confort des oiseaux tout en augmentant la capacité du pondoir de 22 000 à 31 240 oiseaux. Avec les anciennes normes de

La ventilation (24 ventilateurs de 24 po par section) sera gérée par un système de contrôle d’ambiance Maximus. Les cages sont pourvues d’un système de séchage du fumier. Des balances de silo, compteur d’eau et système de flush de tétines automatique complètent l’équipement qui facilitera la gestion des troupeaux. Agri-Marché est fière de vous compter parmi sa clientèle et vous souhaite beaucoup de succès dans vos projets.

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Comment ajouter 10 kg de plus Section Lactech

Ferme Gagnon et Fils reportage

Ferme Missipi 2000 ça bouge

RÉSULTATS D’EXPOSITIONS 2013


SECTION LACTECH

Comment ajouter 10 kg de plus à votre moyenne de lait? Prenons l’exemple d’un producteur ayant fait de grands progrès au niveau de sa production de lait et qui souhaite ajouter 10 kg à sa moyenne de lait journalière, d’ici 2020. Ainsi, cette moyenne atteindrait plus de 50 kg de lait par jour. Il explore plusieurs stratégies incluant des interventions sur la qualité des aliments, la génétique, la régie des employés, la régie de la reproduction, les pratiques de réforme et la régie des vaches en transition. Parmi celles-ci, la régie des vaches en transition est celle qui promet le plus : « Si ces vaches partent du bon pied, ça va régler quelques problèmes », pense-t-il. Daniel Fournier, agr.

Les 60 premiers jours en lait représente la période au cours de laquelle la majorité des vaches quitte le troupeau, soit de 25 à 30 % d’entre elles. Voici quelques pistes d’amé­ lioration susceptibles de contribuer à l’augmen­ tation de la moyenne de lait journalière :

DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES – POLYGASTRIQUES SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC

• Réduire le surpeuplement dans le parc de préparation. Il doit y avoir assez d’espace pour que toutes les vaches puissent se coucher confortablement et avoir un accès facile aux aliments. Les chercheurs de l’Université du Wisconsin recommandent au moins 76 cm (30 po) d’espace mangeoire par animal. • Réduire le nombre de changements de parc 10 jours avant le vêlage. Effectuez des changements socialement stables. Autrement dit, déplacez les vaches en groupe.

• Rafraîchir les vaches en préparation. Selon certaines recherches, lorsque les vaches taries sont rafraîchies, elles produisent plus de lait à leur prochaine lactation. L’une de ces recherches, réalisée par des chercheurs de l’Université de Floride, démontre une augmentation de la prolifération de cellules mammaires dans les vaches rafraîchies, durant la période de transition. Vos conseillers Lactech sont là pour vous appuyer dans vos démarches d’amélioration continue. N’hésitez pas à partager vos problématiques et objectifs avec ces gens qualifiés. Ils auront assurément des pistes de solutions à vous proposer.

• Réduire le stress. En leur donnant plus d’espace et en réduisant le nombre de changements de parc, les vaches subiront moins de stress, ce qui est très important. Tout de suite après le vêlage, elles ont déjà à composer avec des fonctions immunitaires réduites ou dysfonctionnelles dû aux change­ ments biologiques brusques. Il est primordial de réduire les défis environnementaux autant que possible.

Une société de

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SECTION LACTECH

Les problèmes respiratoires chez les jeunes veaux Comprendre pour mieux prévenir Paul Baillargeon, DMV, M. Sc. CHEF DES SERVICES VÉTÉRINAIRES, DIV. BOVIN ZOETIS

Plusieurs enquêtes épidémiologiques ont observé que, pour les génisses laitières, la diarrhée est la principale cause des problèmes de santé et de la mortalité dans le premier mois de vie. Les problèmes respiratoires prennent ensuite le relais. D’un point de vue économique, les problèmes respiratoires représentent une perte par le coût des traitements, par la maind’œuvre nécessaire pour gérer les animaux malades et par les pertes animales. Celle-ci pourrait bien n’être que la pointe de l’iceberg. Nous savons maintenant que le risque d’élimination, la croissance, l’âge, le risque de dystocie au premier vêlage et la production de lait sont aussi influencés négativement par la maladie respiratoire en jeune âge. En utilisant les données de traitement, environ 10 % des génisses en moyenne sont traitées pour un problème respiratoire. Considérant que près de la moitié des veaux diagnostiqués d’une maladie respiratoire à la nécropsie n’avaient pas été traités avant leur mort et que l’échographie permet de diagnostiquer des lésions pulmonaires chez des veaux qui ne manifestent pas de signes cliniques, la prévalence des problèmes respiratoires pourrait être beaucoup plus importante.

Des facteurs influencent le risque Plusieurs éléments contribuent à augmenter le risque de pneumonie chez les jeunes veaux. La régie du colostrum, les conditions de logement et l’alimentation sont certainement les trois éléments de régie les plus importants à considérer. À la naissance, les veaux sont normalement dépourvus de toute immunité par anticorps, la nature ayant prévu que la protection des premières semaines de la vie soit assurée par le transfert des anticorps du colostrum. Le système immunitaire du veau naissant, bien qu’immature, est compétent et peut participer à la protection contre les infections. Dans des conditions normales, l’immunité passive permet cependant d’assurer la protection nécessaire au veau et lui

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laisse le temps de compléter le développement de son système immunitaire. Une défaillance dans le transfert d’immunité par le colostrum peut donc être une lourde hypothèque à porter pour le jeune veau même si son système immunitaire peut prendre le relais avec une certaine efficacité. Les principales raisons pour un échec du transfert de l’immunité par le colostrum sont : 1. un délai trop long entre la naissance et le premier colostrum; 2. une quantité insuffisante de colostrum parce que le volume servi ou que la concentration en anticorps sont insuffisants; 3. la contamination bactérienne du colostrum utilisé. Les bactéries présentes dans le colostrum sont en compétition avec les anticorps colostraux lors de l’absorption

Une société de

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intestinale. Leur présence en trop grand nombre diminue la quantité d’anticorps transférés et peut même causer une infection active pour le veau. L’hygiène de la récolte du colostrum, incluant la préparation du pis et le nettoyage des équipements utilisés, doit donc être au même niveau que celle de la traite. Deuxièmement, les conditions de logement jouent un rôle important sur l’incidence et la sévérité des problèmes respiratoires. Le contact avec les animaux adultes, l’entassement et la mauvaise ventilation contribuent tous à augmenter l’exposition aux agents impliqués dans les infections respiratoires. Le risque de maladie est propor­ tionnel au niveau d’exposition et peut parfois dépasser la protection obtenue par un transfert colostral adéquat. Enfin, l’alimentation lactée influence la santé des jeunes veaux pour toute la période qui précède le sevrage. Les programmes d’alimentation accélérée proposés depuis quelques années ont procuré pour plusieurs élevages l’avantage immédiat d’une amélioration importante de la santé des jeunes veaux en plus d’améliorer la croissance et, disons-le, leur bien-être.

Causes Plusieurs agents infectieux, des virus comme des bactéries, causent des problèmes respiratoires chez les bovins. Ces agents sont les mêmes pour les jeunes et les adultes. Le Tableau 1 présente ceux qui sont le plus souvent identifiés dans les examens cliniques ou à la nécropsie. La plupart de ces agents sont présents sans causer de problème chez les adultes. Les bactéries logent normalement dans l’arrière-gorge et les voies respiratoires supérieures de ces animaux, tandis que les virus ont chacun des moyens différents de persister de façon latente chez certains animaux du troupeau. Les adultes sont donc le réservoir d’infection pour les plus jeunes, d’où l’importance de limiter leur contact avec eux. Nous savons maintenant que la maladie résulte le plus souvent de l’interaction entre deux ou plusieurs de ces agents pathogènes. Par exemple, le virus Parainfluenza III (PI-3) ne provoque pas de maladie observable cliniquement par lui-même. Lors d’une infection, cependant, il affaiblit suffisamment les mécanismes de défense immunitaire du veau pour que des bactéries, comme Pasteurella ou Mycoplasma, parviennent jusqu’aux poumons et provoquent la pneumonie classique. Sans cette interaction, il est moins probable que ces bactéries y parviennent, étant contenues en lieu sûr, hors des poumons, par les mécanismes de défense.

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Les bactéries du groupe Mycoplasma ont pris beaucoup d’importance au cours des dernières années chez les génisses laitières. Une fois introduit dans un élevage, le mécanisme pour l’infection des jeunes veaux est semblable à ce que nous avons décrit précédemment. Cependant, contrairement aux autres infections bactériennes, cette infection évolue plus typiquement vers une pneumonie chronique qui se compliquera parfois par une otite (infection de l’oreille interne) ou une polyarthrite. Les autres virus respiratoires, comme le BRSV et le IBR, ont les mêmes conséquences pour ce qui est de l’infection secondaire aux poumons, en plus de causer eux-mêmes des signes cliniques (température, toux, écoulement nasal, etc.). Il est admis que les virus respiratoires jouent un rôle précurseur important dans le développement de la maladie respiratoire. Chez les très jeunes veaux, l’immunité passive protège relativement bien contre le IBR et le BVD. La protection qu’elle procure contre le BRSV, le virus le plus important chez les jeunes veaux, est cependant plus limitée. Les veaux sous immunité passive peuvent quand même devenir infectés, mais la maladie est moins sévère lorsque l’immunité passive est suffisante. Pour prévenir la maladie causée par ce virus, la protection doit obligatoirement se développer au niveau des voies respiratoires. Considérant qu’il est présent dans tous les troupeaux, les veaux doivent donc rapidement développer leur propre immunité.

Traitement Le traitement de la pneumonie chez les jeunes veaux a pour but d’éviter ou de diminuer les conséquences de l’infection bactérienne au niveau des poumons. Les antibiotiques ne peuvent rien contre les infections virales elles-mêmes. Deux facteurs sont importants pour l’efficacité du traitement : • une administration hâtive dans le cours de la maladie. Le diagnostic de la maladie respiratoire pose un problème particulier, comme nous l’avons mentionné précédemment. Un problème qui risque de devenir encore plus important si plusieurs personnes sont impliquées dans les soins aux veaux. Une grille d’observation des veaux, telle que celle proposée sur le site Internet de l’Université du Wisconsin, augmente l’efficacité de la détection hâtive des veaux nécessitant des soins (http://www.vetmed.wisc.edu/dms/ fapm/fapmtools/8calf/calf_health_scoring_chart.pdf );

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• un traitement antibiotique assez long pour contrôler l’infection bactérienne. Plusieurs antibiotiques efficaces sont disponibles pour le traitement des infections respiratoires. Malgré leur efficacité, le succès du traitement dépend pour beaucoup de sa durée. Un traitement qui dure moins de 5 jours a de fortes chances d’occasionner une récidive de la maladie. Par exemple, les antibiotiques à action prolongée comme Draxxin et Excede 200 ont la propriété d’assurer une couverture antibiotique allant de 7 à 14 jours avec une seule dose. Tout en simplifiant la gestion des traitements aux veaux malades, leur action prolongée augmente significativement les chances de succès et diminue, de ce fait, la probabilité d’une maladie chronique. La bactérie Mycoplasma pose un problème particulier pour la sélection de l’antibiotique utilisé. Lorsque sa présence est possible dans un élevage, Draxxin est un antibiotique approuvé pour Mycoplasma bovis qui possède une efficacité clinique démontrée par la recherche sur le terrain pour le traitement de cette infection. Pour une efficacité maximale, il est important qu’il soit administré aux veaux dès les premiers signes cliniques de la maladie respiratoire. Un plan de traitement conçu avec le vétérinaire et appliqué avec rigueur au moment opportun est une bonne stratégie pour le succès du traitement des veaux affectés par une infection respiratoire.

Prévention Considérant l’absence de médication pour contrer l’infection par les virus et leur rôle d’initiateur dans le processus qui mène à la pneumonie, la prévention de ces infections par la vaccination est la seule stratégie applicable. La vaccination des jeunes veaux posait jusqu’à récemment un problème particulier à cause de la présence des anticorps maternels. Alors que les vaccins tués sont complètement neutralisés par ces anticorps jusqu’à quatre mois d’âge, les vaccins vivants modifiés (VVM) administrés par injection ne procurent pas toute la protection souhaitable, en partie à cause de l’interférence partielle créée par les anticorps maternels et aussi parce qu’ils ne procurent pas la protection locale nécessaire au niveau des voies respiratoires. Cette limitation est importante en particulier pour le BRSV chez les jeunes veaux.

Un nouveau vaccin devenu disponible récemment, Inforce 3, est administré par pulvérisation dans le nez et permet de contourner entièrement l’immunité maternelle. Les infections expérimentales par le virus BRSV, effectuées pour son homologation, ont démontré qu’il avait protégé 100 % des veaux vaccinés par rapport aux veaux témoins non vaccinés morts en majorité avant la fin de la période d’observation de l’étude. Cette protection a été démontrée chez des veaux vaccinés à trois jours d’âge et dure au moins 60 jours pour les veaux qui possèdent des anticorps maternels au moment de la vaccination. Le moment propice pour la vaccination intra-nasale doit tenir compte du moment d’apparition des problèmes, qui est particulier à chaque élevage. Compte tenu de la protection de durée limitée de l’immunité pour le BRSV, il peut être nécessaire de répéter la vaccination à 60 jours d’âge lorsque la vaccination est effectuée à la naissance. Les vaccins disponibles pour contrer les infections bactériennes sont tous tués et ne peuvent donc pas être administrés à de très jeunes veaux. Une stratégie établie avec les conseils du vétérinaire est recommandable. Un programme incluant les mesures suivantes permet de prévenir les problèmes respiratoires chez les génisses laitières : • Une régie du colostrum procurant un minimum de 4 L de colostrum récolté hygiéniquement dont au moins 2 litres sont servis dans les 2 heures de la naissance par gavage si nécessaire. Noter qu’il n’y a pas de maximum lorsque le premier repas de colostrum est consommé volontairement par le veau. • La vaccination intra-nasale des veaux avec Inforce 3 à la naissance ou au moment opportun pour maximiser la protection contre le BRSV. Un rappel 60 jours après la première vaccination peut être nécessaire pour les veaux vaccinés à la naissance. • Des conditions de logement confortables comprenant l’isolement des adultes, une litière propre et sèche et une ventilation permettant de maintenir l’humidité ambiante au niveau de celle de l’extérieur tout en évitant les courants d’air. • Une alimentation lactée couvrant les besoins de croissance, de l’eau propre à volonté et des aliments solides introduits rapidement après la naissance. • Une stratégie de dépistage précoce des veaux malades et un plan thérapeutique appliqué rigoureusement.

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Conclusion Les maladies respiratoires des jeunes veaux sont un phénomène complexe où interviennent plusieurs facteurs de risque et plusieurs agents pathogènes. La compréhension du rôle de chacun de ces éléments est importante pour la gestion et la prévention de ce problème. Bien qu’une stratégie de traitement bien appliquée, incluant un antibiotique avec une action prolongée, permette de réduire les conséquences de la maladie, la prévention demeure la meilleure solution. La gestion adéquate des facteurs de risque que nous avons énumérés et une vaccination efficace contre le BRSV constituent les piliers de la prévention des problèmes respiratoires des jeunes veaux.

Le courrier à

Ti-Mé

Tableau 1 – Agents pathogènes les plus fréquemment impliqués dans les problèmes respiratoires des jeunes veaux laitiers Virus Bactéries BRSV (virus respiratoire syncytial des bovins)

Pasteurella multocida

BVD (diarrhée virale des bovins)

Manheimia multocida

IBR (rhinotrachéite des bovins)

Mycoplasma bovis

PI3 (parainfluenza)

Q : Mon beau Ti-Mé, je te lis à tous les numéros! Tu es tellement intéressant à lire, à voir, à entendre...j’en rêve même la nuit! Je voulais te dire que tu es un homme rempli de qualité, quasi parfait!! C’est quoi ton secret? Une autre fan finie! R : C’est bien simple, mettre les priorités à la bonne place!! En cette période de réjouissance et de festivités, c’est le meilleur moment pour se remettre en question, se poser les vraies questions et jaser des vraies affaires! C’est ce que j’ai fait il y a quelques années déjà, et depuis ce temps-là, je suis tellement bien!! J’ai fait un choix sur mes priorités : Haaaa ma belle brume, mon beau sucre d’orge....elle est tellement, tellement, tellement beeeellllllee! C’est elle ma priorité numéro un! Toutes mes actions et mes choix sont tournés pour elle. Pourquoi j’ai des vaches? Parce qu’elles me donnent du lait, qui me donne de l’argent, pour gâter ma belle brume! Pourquoi je fais confiance à Lactech? Parce qu’avec Lactech, je fais encore plus d’argent pour gâter encore plus mon beau sucre d’orge!! Tout est centré sur mon beau sucre d’orge, surtout depuis qu’elle m’a rendu l’homme le plus heureux sur terre, en me donnant un beau petit Ti-Mé « junior ». Il est encore plus beau que son père, imaginez!!

Joyeuses Fêtes à tous, et profitez-en pour revoir vos priorités! Ti-Mé Note de l’éditeur : Toutes nos félicitations à M. Ti-Mé et sa belle brume pour leur petit Ti-Mé qui fait leur fierté! Santé et bonheur à vous trois!

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Une relève assurée…

Champlain

FERME GAGNON ET FILS SENC

REPORTAGE DE FERME

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Si je vous demande où vous étiez en avril 1973, il est fort probable que vous ne vous en rappelliez pas, c’est une année comme les autres. Mais pour Georges et Patricia Gagnon, de Champlain, cette année-là signifie le début d’une nouvelle vie puisqu’en avril 1973 ils firent l’achat de la ferme, de LEUR ferme. Ils étaient nouvellement propriétaires d’un quota de 11,7 kg/jour avec 25 vaches en lactation, 10 sujets de remplacement et 75 acres en culture. Ce jeune couple agriculteur eut quatre enfants : Sylvain, Serge, Simon et Steve. Au fil du temps, les enfants ont toujours été en contact avec l’agriculture, chacun a pu en développer un intérêt ou faire un autre choix de vie. Le cadet de la famille, Steve, a décidé de reprendre graduellement les rênes de l’entreprise familiale.

Georges, Steve et Patricia Gagnon

Benoit Liberge, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.

En collaboration avec

Même avant de savoir qu’ils allaient avoir de la relève un jour, il était important pour Georges et Patricia de garder l’entreprise en pleine croissance. De l’agrandissement de l’étable à l’achat de machinerie plus performante, à la construction d’une remise à machinerie, à l’achat de quota, etc., il y en avait du changement chez les Gagnon!

Parlons relève! Depuis son jeune âge, Steve s’intéresse aux divers travaux à la ferme et il aime travailler avec les vaches. Le travail d’agriculteur lui permet de pouvoir diversifier ses activités quotidiennes; tous les jours sont différents, puisque c’est important pour Steve d’avoir du plaisir à travailler. Pour lui, élever des belles vaches dans une étable propre et confortable, dans des installations simples et pas compliquées, est un facteur gagnant pour aider à son travail de gestionnaire du troupeau laitier.

Christine Tardif, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.

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C’est en 2003 que Steve est devenu copropriétaire à 51 % avec ses parents. C’est d’ailleurs à partir de ce moment que Steve a décidé d’engager son frère Serge à temps plein. Depuis les dix dernières années, plusieurs améliorations ont vu le jour, dont l’agrandissement de la laiterie et de la vacherie. Il y a eu l’achat d’un système RTM, d’une moulange, d’un hachoir à balles rondes, d’un silo conique, d’un silo à grains, d’une fosse à fumier et quelques rénovations extérieures de la grange et du garage. D’après ses parents, ces améliorations étaient nécessaires, puisqu’il est important pour eux de suivre l’évolution de l’agriculture en gagnant sur l’efficacité et la rentabilité de la

ferme, et le plus important de tout était de rendre l’entreprise viable et d’établir tranquillement la relève agricole. À ce jour, l’entreprise détient un quota de 60,03 kg/jour. Elle a une production moyenne annuelle de 9 100 kg/vache avec un test de gras de 4 % et 3,30 % de protéine. Pour ce qui est de la classification, le troupeau compte 2 EX Multiple, 1 EX, 21 T.B. et 41 B.P. De plus, ils améliorent le troupeau avec la récolte embryonnaire des meilleurs sujets qui sont classés Excellente. Côté champs, les Gagnon cultivent environ 307 acres et en louent 45, divisés en maïs-grain, en ensilage de maïs, en soya, en grains mélangés et en fourrages. Dans le futur, Steve souhaite améliorer le logement de ses sujets de remplacement et de ses vaches taries en construisant une étable froide. De plus, il aimerait développer son marché dans la vente d’animaux et d’embryons. Le défi pour lui dans le futur serait de réussir le transfert complet de la ferme familiale et d’être efficace autant dans l’étable que dans les champs. Pour ce faire, il est conscient qu’il va devoir bien s’entourer tout au long de ses projets. Peu importe les nouvelles tendances ou manières de faire en agriculture, Steve va prendre le temps d’analyser les opportunités qui conviennent le mieux à la ferme pour atteindre ses objectifs! Lactech est fière de vous accompagner dans la réalisation de vos projets.

Gageo Allen Eulalie

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Ça bouge à la FERME MISSIPI 2000 de Saint-André de Kamouraska

Émilie Berthold, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.

Le 9 octobre dernier, la ferme Missipi 2000 inc., de Saint-André de Kamouraska, recevait un groupe d’une cinquantaine de jeunes de secondaire IV de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, profil « International ». Le but de la rencontre : faire connaître l’agriculture à ces jeunes gens. L’activité, qui s’est déroulée tout au long de l’après-midi, a permis aux étudiants de se familiariser avec la production laitière en visitant les installations et en faisant la tournée des champs. Tout cela pimenté d’explications sur l’agriculture, autant du côté animal que végétal, afin de démontrer qu’en agriculture tout est relié et que chaque élément permet de former un cycle de production équilibrée. Aussi, comme c’était jour de récolte d’embryons à la ferme, les élèves ont eu la chance de recevoir une formation 101 sur le transfert embryonnaire par le vétérinaire sur place, M. Gaston Lavoie.

Martin Ouellet en compagnie d’Angélie, de son épouse Josée et de Florence

Un peu d’histoire En 2000, lors de l’achat de la ferme du père de Martin, M. Claude Ouellet, l’entreprise possédait 23 kg de quota. Dès sa première année en tant que propriétaire, Martin achète 19 kg de quota supplémentaire; il en rachète quelques autres par la suite pour se rendre aux 42 kg/jour produits actuellement. Le troupeau compte 130 têtes, dont 55 vaches. La production moyenne par vache de ce troupeau Holstein est de 9 000 kg/an à 4,2 % de gras et 3,4 % de protéine; pour un M.C.R. de 195-209-195. La classification se situe comme suit : 14 T.B. (dont 1 Jersey), 24 B.P., 5 B. Du côté végétal, 475 acres sont exploités (150 en avoine, 100 en orge, 210 en foin et 15 en pâturage).

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Petite promenade en tracteur pour les jeunes de secondaire IV

2000 Construction du silo à ensilage 2003 Rénovation majeure et agrandissement de la maison paternelle Depuis 2000 Amélioration des champs (drainage, nivelage, chaulage, etc.) 2008 Achat d’une deuxième ferme (où est logée une partie des taures) et construction d’une fosse à fumier sur cette même ferme

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2010 Agrandissement de l’étable pour les taures et mise en place d’une ventilation tunnel 2011 Rénovation de deux bâtiments antiques en conservant le cachet de l’époque Depuis 2013 Transfert embryonnaire, achat d’embryons, achat de sujets à bon potentiel génétique et présentation d’animaux à l’exposition agricole du comté de Kamouraska avec sa fille Angélie 2013 Construction d’une nouvelle laiterie, recouvrement des murs de l’étable avec du plastique, amélioration de l’éclairage dans l’étable (aux LED) et pose de matelas pour les vaches Félicitations pour le chemin parcouru et bon succès pour les années à venir!

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Le groupe des jeunes visiteurs de la ferme Missipi 2000

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PORTES OUVERTES Chèvrerie des Belles Amours Le 13 octobre dernier, la Société d’agriculture du comté de L’Islet (SACLI) a organisé une foire agroalimentaire qui s’est déroulée à la Chèvrerie des Belles Amours. Lors de cette journée, les nombreux visiteurs ont pu en apprendre davantage sur la production caprine et, par le fait même, déguster différentes variétés de saucisse de chevreau. Le tout a été agrémenté de musique jouée par le propriétaire et sa mère tout au long de la journée.

Vincent Côté CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.

Propriétaires depuis neuf ans, Sylvie Dionne et André Desjardins sont de véritables passionnés d’élevage de chèvres et d’expositions. En fait, cette passion a débuté il y a 17 ans avec Réal, le père d’André, lorsque ce dernier a fait l’achat d’une chèvre et d’un bouc à l’exposition agricole de Saint-Hyacinthe. Spécialisé dans l’élevage de chèvres de boucherie de race Boer, le cheptel de la Chèvrerie des Belles Amours comprend aujourd’hui une cinquantaine de bêtes et varie en période de chevrotage. À titre d’exemple, en 2010, le cheptel québécois de chèvres de boucherie s’élevait à 3 770 têtes réparties dans quelque 149 exploitations de 10 chèvres et plus.

du Nord et au Missouri, pour aller chercher des animaux reproducteurs de haute qualité. Avec une nouvelle génétique, on vise à améliorer la qualité du troupeau.

Crédit photo : Daniel Thibault

C’est le petit de la chèvre, le chevreau, qui sert de viande à la consommation au Québec. D’ailleurs, depuis sept ans, Sylvie et André possèdent un permis de transformation et de vente délivré par le MAPAQ pour les nombreuses découpes variées de chevreau qu’ils produisent. La Chèvrerie des Belles Amours est d’ailleurs un ARRÊT gourmand de la région de L’Islet!

Des gens passionnés!

Félicitations à la famille Dionne et Desjardins. Lactech est fière de participer à votre réussite!

En 2006, Sylvie a décidé de suivre une formation pour devenir juge et classificatrice dans son domaine d’élevage. Cette formation était donnée par Anton Ward, un juge américain, en collaboration avec le Regroupement des éleveurs de chèvres de boucherie du Québec (RECBQ). En 2009 et 2013, Sylvie s’est dirigée du côté des États-Unis, plus particulièrement en Caroline Crédit photo : Daniel Thibault

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Faites-vous le poids? Avez-vous pesé vos vaches? Est-ce que les poids de celles-ci sont à jour? Ce sont probablement des questions que vous avez déjà entendues. Là, vous vous dites sûrement : « Ah non, pas encore toiser des vaches! » Eh oui, on ne le répétera jamais assez, les poids sont très importants en alimentation animale. En fait, il s’agit de l’un des critères les plus importants pour l’évaluation de la consommation de matière sèche, d’où en résultent les recommandations de concentrés. En général, vous êtes déjà très à jour pour les données de production de vos vaches, les analyses de fourrages, etc. Vous avez de belles moulées et/ou suppléments très bien balancés pour les types de fourrages que vous utilisez. On pourrait penser que c’est parfait, mais au contraire, sans poids on fait du « à peu près », surtout pour ceux qui utilisent le service P.A.I. (programme d’alimentation individuelle). Voici un exemple de l’influence du poids sur les recommandations de concentrés. Nous avons ciblé une vache de 3e lactation à 45 litres de lait, 3,8 % de gras, 3,35 % de protéine et à 100 jours en lait. Dans tous les cas, les aliments offerts et les contraintes nutritives sont les mêmes.

Méranie Chabot, T.P. TECHNICIENNE EN ALIMENTATION P.A.I. LACTECH S.E.N.C

Poids (kg)

Consommation fourrages (kg/va/j)

Moulée (kg/va/j)

Coût moulée * ($/va/j)

600

25,58

12,32

5,29

625

28,67

11,32

4,86

650

30,86

10,61

4,55

675

31,69

10,46

4,49

700

32,52

10,31

4,42

* 429 $/T : prix brut avant escompte du lundi 28 octobre 2013

Stacy Vachon, T.P. TECHNICIENNE EN ALIMENTATION P.A.I. LACTECH S.E.N.C

On peut donc remarquer une certaine différence dans les recommandations qui ne sont pas à prendre à la légère. Dans ce cas-ci, pour une moulée à 429 $ la tonne, on a une économie de 0,31 $/jour pour une vache qui pèse 650 kg au lieu de 625 kg, et ce, pour exactement les mêmes données de production. Une différence de seulement 25 kg peut représenter une économie de plusieurs dollars dans une année pour un troupeau. Profitez donc de cette période un peu plus tranquille de l’année pour prendre les poids de vos vaches et prenez l’habitude de les garder à jour. Qui sait, ce sera peut-être l’heure la plus payante de votre année!

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Un premier été d’exposition pour les jeunes Frigon! Dans le cadre du Mini-Club Lactech, il nous fait plaisir de vous présenter deux jeunes qui se sont démarqués dans les expositions estivales de l’été dernier, Gabriel (7 ans) et Angélique Frigon (9 ans), frère et sœur natifs de la Mauricie, plus précisément à Sainte-Geneviève-deBatiscan. Vous connaissez peut-être l’entreprise familiale sur laquelle ils vivent, il s’agit de la Ferme Genevoise qui a été rebâtie en 2009 après l’incendie qui a ravagé la ferme en 2008. Une très belle entreprise, soit dit en passant, une stabulation libre avec robots de traite. Mais assez parlé de l’entreprise! Parlons maintenant de l’expérience vécue par Angélique et Gabriel… Benoit Liberge, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.

Pourquoi avez-vous commencé à préparer chacun une génisse? Angélique : Parce que papa l’avait déjà fait quand il était jeune!

En collaboration avec

Le père (Sylvain Frigon) a ajouté que la journée organisée par Lactech et Serge Lampron à la Ferme Géno, le printemps dernier, les avait beaucoup motivés à commencer la préparation de leur génisse. Comment avez-vous fait pour choisir vos génisses?

Christine Tardif, T.P. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.

Gabriel : J’ai choisis une petite génisse, j’ai attendu qu’elle soit en forme et après j’ai commencé à « l’entraîner ». Angélique : Papa nous a aidé à choisir une génisse venant d’une bonne mère et pas trop grosse pour ne pas avoir de difficulté à la promener. Quelle est votre plus grande fierté de tout l’été? Angélique : Que j’ai battu papa! En effet, pour le jugement officiel à l’exposition de Portneuf, Angélique a conduit sa génisse et son père a conduit celle de Gabriel. Angélique a devancé son père. On peut dire qu’elle était très fière! Gabriel : La bannière que j’ai gagnée à l’expo de Portneuf! Il a gagné cette bannière lors de la journée des Jeunes éleveurs à l’exposition de Portneuf. Il spécifie même l’avoir placée à côté de ses trophées de hockey!

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Sophie Pronovost, Angélique, Gabriel et Sylvain Frigon

Qu’est-ce que vous aimez faire à la ferme? Gabriel : C’est l’fun! On peut aller à l’étable, on voit des animaux, je peux jouer avec mon papa, je repousse l’ensilage avec le petit tracteur! Et je donne de la moulée aux veaux. Angélique : Je fais boire les veaux! Papa calcule la quantité de lait et moi je les soigne. Qu’est-ce que vous avez appris lors de la journée à la Ferme Géno? Gabriel : On a appris comment « raser » sa génisse, comment placer les pattes quand on la montre au juge. Angélique : Qu’il fallait beaucoup se pratiquer avant les expositions. Qu’est-ce que vous recommanderiez pour les autres qui souhaitent compétitionner dans une exposition? Angélique : De ne pas se décourager, parce que ça ferait longtemps que j’aurais arrêté! On raconte qu’il est arrivé à quelques reprises que Une société de

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les génisses coopéraient plus au moins bien, elles donnaient beaucoup de fil à retordre aux jeunes Frigon. Mais papa Sylvain et grand-maman Monique étaient toujours près d’eux pour les aider à mieux les contrôler. Mot du papa : Ça faisait une belle petite compétition amicale entre les deux, tout au long de l’été! Je me souviens, à la suite de sa première exposition à Champlain, Angélique est venue me dire : « Papa! C’est le fun! Y a-t-il d’autres expositions qu’on peut faire? » Mot des représentants : Après tout, comme l’a si bien dit Angélique, il faut avoir du plaisir à faire ce qu’on fait, peu importe ce qu’on réalise ou entreprend! Pour avoir côtoyé ces jeunes durant l’été, il est difficile de décrire la belle complicité qu’il y avait entre eux et le soutien moral de leurs parents, Sophie Pronovost et Sylvain Frigon, et grands-parents, Monique Cossette et Normand Frigon dans les beaux moments comme dans les moins beaux.

Voici maintenant quelques beaux résultats obtenus lors des compétitions des Jeunes éleveurs cet été : EXPO CHAMPLAIN-LAVIOLETTE Classe Génisse Junior 1re position : Angélique avec Genevoise Spectrum Libelle 4e position : Gabriel avec Genevoise Krusader Rime Classe Présentation 7 ans et moins 1re position : Gabriel Classe Présentation 8 à 12 ans 2e position : Angélique Classe Meilleur Jeune 13 ans et moins 1re position : Angélique 2e position : Gabriel EXPO PORTNEUF Classe Présentation 6 à 9 ans 1re position : Angélique Bannière du Meilleur Jeune 9 ans et moins : Gabriel

Félicitations à Angélique et Gabriel… une relève remplie d’enthousiasme!

Tu es âgé entre 3 et 21 ans et tu aimes le milieu de la production laitière? Le Mini-Club Lactech te propose de participer à des activités intéressantes et enrichissantes, où tu pourras apprendre plein de choses passionnantes sur l’élevage des génisses. En plus, tu auras un accès privilégié aux zones Mini-Club VIP lors des expositions agricoles et jugements d’animaux! Si ta génisse fait partie du jugement, elle aura accès à une stalle confortable et à de la moulée à volonté, en plus d’un goûter et d’autres surprises pour toi. Le Mini-Club t’offre : • des formations amusantes; • de l’information intéressante qui te sera envoyée; • des privilèges lors des expositions; • le goûter à chacune de nos rencontres; • des cadeaux et plein d’autres choses amusantes!

INSCRIS-TOI MAINTENANT, C’EST GRATUIT! Communique avec ton représentant Lactech pour ton inscription.

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Coupe Dunsmore : Lactech y était Le 9 novembre dernier, Lactech accueillait, en collaboration avec Alltech, des clients pour un match de football du Rouge et Or. Lors de cette finale de la Coupe Dunsmore, le Rouge et Or a donné tout un spectacle l’emportant au compte de 14-11. La défensive des Carabins était très présente mais n’a su contrer la

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stratégie de l’équipe gagnante. Le Rouge et Or n’a, pour sa part, accordé aucun touché durant le match. De plus, dans les estrades, on sentait l’ambiance survoltée des partisans. Tous, passionnés de football, cette énergie a su rapidement nous envahir.

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Ferme Jacobs brille à Madison La Ferme Jacobs, de Cap-Santé, s’est illustrée parmi les meilleurs au monde lors du World Dairy Expo. Cette exposition qui se tenait du 1er au 5 octobre dernier à Madison, dans l’état du Wisconsin, est la plus importante exposition agricole en Amérique du Nord. L’équipe de la ferme Jacobs a raflé, pour une troisième année consécutive, le titre de Meilleur Éleveur Holstein. Pour couronner le tout, Bonacceuil Maya Goldwyn, gagnante de la catégorie six ans et plus, a remporté le titre de Grande Championne Senior du jugement

Holstein et Championne Suprême toutes races. C’est la première fois qu’une vache élevée au Québec obtient de tels honneurs à la World Dairy Expo. Cette grande championne demeure à Cap-Santé mais provient de la Ferme A&R. Boulet de Saint-François de Montmagny qui en est copropriétaire avec Ty-D Holstein, la Ferme Jacobs et la Ferme Drolet et Fils. Nous sommes heureux de souligner les distinc­ tions remportées lors de cet événement. Nos plus sincères félicitations!

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Jeunes participants Expos été 2013

Koralie Naud,

Ferme Géno

Livia Matte, Ferme Géno Gabriel Frigon, Ferme Genevoise

Angélique Frigon, Ferme Genevoise

na

nt, Ferme Véré

Alice Tousigna

Juliette Naud,

aume, Ferme

Thomas Berthi

Ferme Géno

Labissonnière

Victor Berthiaume, Ferme Labissonnière

Marc-Antoine Masson, Ferme Lainson

e Véréna

mbault, Ferm

Laurie Monte 54 AGRI-NOUVELLES

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Une société de

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nd

, Ferme Mayra

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tembault, Fe Johannie Mon

Alicia Vachon

, Ferme Jateau

Xavier Vachon , Fe

rme Jateau

Pascal Cossette, Ferme SSK7

, Ferme Jateau

Mathis Vachon

Vincent Pouliot, Ferme Franguimel

La Ferme Roquet réalise une première!! Lactech est fière de souligner une belle réussite de la Ferme Roquet de Saint-Côme-Linière en Beauce. Elle a réalisé un exploit peu banal soit d’avoir élevé la 1ère Grande Championne issue de la Beauce à avoir été couronnée à la finale Provinciale de Montmagny (anciennement Expo-Québec). Cette vache se nomme Roquet Jasmine Sanchez T.B. 89 et est maintenant propriété d’Arethusa Farms au Connecticut (États-Unis). Jasmine était la propriété auparavant de Gen-Com Holsteins (Notre-Dame-Du-Bon-Conseil) qui l’avait achetée de la Ferme Roquet à l’âge de 2 ans. Nous les félicitons pour cette belle distinction!

Une société de

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SECTION LACTECH

Résultats d’expositions 2013 JEUNES ÉLEVEURS

Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la HOLSTEIN viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendezvous. Les deinc. conférences scientifiques Ferme20 lessessions Arpents Verts Viat Alexander Calypso portaient sur desCacouna 1 thèmes tels la régie, la retransformation la viande, Génisse Junior Expode de l’Isle-Verte la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la (Olivier Malenfant) nutrition. Avec des sujets comme l’immunologie, les enzymes, Viat Alexander Cammie les vitamines, les minéraux, les acides lesdeingrédients e 2 Génisseaminés, Junior Expo l’Isle-Verte et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc sur le (Ima Malenfant) thème de la nutrition.

Les

Viat Reginald Felicia 1re 1 an Été et Mention Honorable enzymes Expo de l’Isle Verte (Luc Malenfant)

re Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller 1 Bannière éleveur et exposant l’Isle-Verte connaissances PHOTO 1 les experts en nutrition avicoleExpo dedenouvelles pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec Fermeconférences Jacobs inc. en nutrition Jacobsportant Goldwyn Aliza PHOTO 2 22 % des sur les enzymes, re Génisse Junior Expo Portneuf Cap-Santé 1 incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et (Sammy Jochercheurs Vézina) a été grandement abordé par plusieurs et experts Jacobs Goldwyn Lenny les enzymes des universités nord-américaines. Comme toutes e 2 Génisse ont Intermédiaire utilisées en alimentation animale comme objectif et Mention Honorable d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation des avenues à explorerExpo Portneuf (Emmy les Laroche) est une pour minimiser effets de Jacobs Windbrook Bally PHOTO 3 ce la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de e 6 Génisse Senior Classique Jeunes Éleveurs symposium, on doit bien connaître les composants de nos Expo Montmagny (Lorrie Laroche) ingrédients afin de mieux ciblerre la ou les bonnes enzymes à GénisseDeux Seniordes et Grande Championne utiliser 1 dans chacun de nos contextes. conférenciers Expo Portneuf (Lorrie Laroche) nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore Jacobs Brie intestinale et les intestinale et leur influence sur la Sid santé e 2 Génisse Senior Classique Jeunes maladies entériques. Avec huit conférences données par Éleveurs les Expoavicole, Montmagny (Audrey-Anne Laroche) meilleurs chercheurs en nutrition ce symposium fut 2e Génisse Senior Expo Portneuf l’un des meilleurs événements du congrès.

(Audrey-Anne Laroche)

Le tourteau deHolstein soyainc. Delaplaine Lavanguard Lassoie Ferme Delaplaine Isle-Verte 2 1 annous Été Expo de l’Isle-Verte Le symposium sur le tourteau de soya a permis d’apprendre (Justin Caron) que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en e 2 Bannière éleveur et exposant développement par des compagnies de semences, contiennent Expo de l’Isle-Verte de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels. e

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(photos pages 57-58) HOLSTEIN

Ferme Guimondale inc. Kamlake Génération V Madona PHOTO 4 Saint-Edouard 2e 1 an Junior Expo Bécancour (Steven Guimond) 1re 1 an Junior Expo locale Leclercville (Steven Guimond) B. Lehoux & Fils inc. Lehoux Lauthority Maly Saint-Elzéar 1re 1 an Été Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore (Pier-Olivier Lehoux) Ferme Genevoise inc. Genevoise Spectrum Libelle PHOTO 5 Sainte-Geneviève-de-Batiscan 1re Génisse Junior Expo Champlain-Laviolette (Angélique Frigon) Ferme Paul-Aimé Vermette et Fils inc. Saint-Gervais

Paulo Saturday Night Fever 4e Génisse Senior Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny (Sarah Ruel)

Ferme Vert d’Or inc. Vertdor Lauthority Matrix Sainte-Hélène 2e Génisse Intermédiaire et Championne de réserve Expo Kamouraska (Karolane Laroche-Goulet) Vertdor Windbrook Maika 2e Génisse Senior Expo Kamouraska (Pierre-Luc Morin) Ferme Duhibou inc. Duhibou Fever Magnifique Saint-Lambert 10e Génisse Junior Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny (Maude Labbé) 2e Génisse Junior Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore (Maude Labbé) 2e Génisse Junior Expo locale Bassin de la Chaudière et St-Patrice (Maude Labbé) Duhibou Lauthority Fabuleuse PHOTO 6 1re Génisse Intermédiaire Expo BBQ Bellechasse (Alexandra Labbé) 1re Génisse Intermédiaire et Championne de réserve Expo locale Bassin de la Chaudière et St-Patrice (Alexandra Labbé)

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Ferme inc. Dulet Dempsey Bambie PHOTO 7 Les Dulet enzymes Saint-Pascal 7e Génisse Junior Classique Jeunes Éleveurs Le avait comme symposium sur les enzymes Expo Montmagny (Noémieobjectif Dumais) d’outiller re les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances 1 Génisse Junior Expo Kamouraska pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec (Noémie Dumais)

PHOTO 1

Le tourteau de soya

Ferme des Crêtes SENC Des Crêtes Zaperbe PHOTO 10 Saint-Agapit 3e 1 an Été Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny (Anthony Bilodeau) 2e et Championne de réserve Expo locale St-Gilles/St-Agapit (Anthony Bilodeau)

JERSEY Ferme Oguilantin enr. et Ferme Jacquard Deschambault-Grondines

Ferme Caplait SENC Caplait Jupiter Coralu Saint-Benjamin 1re Génisse Junior et Mention Honorable Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny (Charles-Édouard Bizier) 2e Génisse Junior Expo Beauce (Miguel Rodrigue) Ferme G.M.R. SENC GMR Légal Stella Sainte-Claire 4e Génisse Senior Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny (Séléna Fournier) Jacky Champagne Noblesse Joy Ipod Saint-Honoré-de-Shenley 2e Génisse Intermédiaire Expo Beauce (Estelle Pépin) Noblesse Capry 2e 1 an Été Expo Beauce (Estelle Pépin) Noblesse Finesse Legacy 2e 1 an Junior Expo Beauce (Estelle Pépin)

Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les posant acheteurs1re devront tenir du contenu en protéines, mais et excompte Bannière éleveur inc rts Ve Aliza nts aussi des Fe facteurs rme les Arpeantinutritionnels. Jacobs Goldwyn Sammy Jo Vézina

Une société de

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Jacquard Oguilantin Nikita PHOTO 11 1re Génisse Intermédiaire et Mention Honorable Expo BBQ Bellechasse (Jacob Poulin)

Ferme Poland inc. Poland Habit Jujube La Pocatière 2e Génisse Intermédiaire et Senior Expo Kamouraska (Michaël Chamberland)

PHOTO 2

22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, Ferme Pellerat Pellerat Windbrook Leona incluant la inc. phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et e Saint-Roch-des-Aulnaies 8 1 anplusieurs Été Classiquechercheurs Jeunes Éleveurs a été grandement abordé par et experts des universités nord-américaines. Expo Montmagny (Lysanne Pelletier) Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif Ferme Véréna SENC Verena Fever Chipits PHOTO 8 d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation Saint-Stanislas 2e Génisse 1 an Junior est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de Expo Champlain-Laviolette la les conférenciers de ce hausse des prix des intrants. (JohannieSelon Montembeault) symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieuxKennebec cibler Sailing la ou Sandy les bonnes Ferme S.S. Kennebec PHOTO 9enzymes à utiliser dans chacun de nose Génisse contextes. des conférenciers Saint-Théophile 2 SeniorDeux Expo Beauce nous aussi présenté les effets (Laurie des Bourque) enzymes sur la microflore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies entériques. Avec huit conférences données par les meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut l’un des meilleurs événements du congrès.

AYRSHIRE

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HOLSTEIN Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont Ferme Duhibou inc. Duhibou Lauthority Maya permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les Saint-Lambert 2e Génisse Intermédiaire et Mention Honorable 12 symposiums portaient sur des Bassin sujetsdetels que les enzymes, Expo locale la Chaudière et St-Patrice les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La (Maude Labbé) sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la Duhibou Fever Merveilleuse génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la 8e Génisse Junior Classique Jeunes Éleveurs viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendez Expo Montmagny (Audrey Labbé) vous. Les 20 sessions de conférences portaient e 2 Génisse Junior scientifiques Expo BBQ Bellechasse laLabbé) transformation de la viande, sur des thèmes tels la régie, (Maude la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la Duhibou Reginald Reglisse nutrition. Avec des sujets comme l’immunologie, les enzymes, 7e 1 an Junior Classique Jeunes Éleveurs les acides aminés, ingrédients vitamines, les minéraux, Expoles Montmagny (Sylvianneles Ferron) e conférences portaient donc sur le et les additifs, 50 % des 277 2 1 an Junior Expo Bassin de la Chaudière thème de la nutrition. St-Isidore (Sylvianne Ferron)

Jacobs Windbroo k Bally Lorrie Laroche

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Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendezvous. Les 20 sessions de conférences scientifiques portaient sur des thèmes tels la régie, la transformation de la viande, la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la nutrition. Avec des sujets comme l’immunologie, les enzymes, les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les ingrédients et les additifs, 50 %V Mad desona277 conférences portaient donc sur le Kamlake Génération thème de la nutrition. Genevo Steven Guimond

ise Spectrum Libelle Angélique Frigon

Les enzymes

Le tourteau de soya

Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya es Zaperbeselon Des Crêt feront éventuellement leur apparition dans les champs, y Bilodeau hon Ant les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussiKen des facteurs dy Sailling Sanantinutritionnels. nebec

PHOTO 11

PHOTO 10

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Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et a été grandement abordé par plusieurs chercheurs et experts des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore Fever Chipits intestinale et leur influence sur la santé intestinale Verena et les bie Johannie Montembeault Dulet Dempsey Bam maladies entériques. Avec huit conférences données par les Noémie Dumais meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut l’un des meilleurs événements du congrès.

Duhibou Lauthor ity Fabuleuse Alexandra Labbé

Jacquard Oguilan tin Nikita Jacob Poulin

Laurie Bourque

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Concours de présentation JEUNES ÉLEVEURS

pages 59-60)

PHOTO 1

Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, (photos les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le 7séquençage d’ADN, la transformation la Frigon PHOTO 1 • Classe présentation ans et moins Expo Champlain Laviolette : 1re positionde : Gabriel e viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendez• Classe présentation 8 à 12 ans Expo Champlain Laviolette : 2 position : Angélique Frigon vous. Les 20 sessions conférences portaient • Classe présentation 13 ans etdeplus Expo Champlainscientifiques Laviolette : 2e position : Marc-Antoine Masson PHOTO 2 sur des meilleur thèmes tels la et régie, transformation de: 1relaposition viande, • Classe jeune 13 ans moinsla Expo Champlain Laviolette : Angélique Frigon • Classe meilleur jeunela13 ans et moins ChamplainetLaviolette : 2e position :laGabriel Frigon la reproduction, santé, la Expo génétique bien entendu, • Classe présentation 10 sujets à 12 ans Expo de l’Isle-Verte : 2e position les : Justin Caron PHOTO 3 nutrition. Avec des comme l’immunologie, enzymes, • Classe bannière performance individuelle Expo de l’Isle-Verte : 2eingrédients position (ex-aequo) : Justin Caron les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les • Classe présentation 16 ans Expo Bécancour : 2e position : Steven Guimond et les additifs, 50 13 %àdes 277 conférences portaient donc sur le • Classe championnat de présentation Expo Bécancour : 2e position : Steven Guimond PHOTO 4 thème de la nutrition. e

1re position Classe présentation 7 ans et moi ns Expo Champlain Laviolette Gabriel Frigon

PHOTO 2

• Classe présentation 10 à 12 ans Expo locale Bassin de la Chaudière et St-Patrice : 2 position : Alexandra Labbé • Classe présentation 8 ans et moins Expo BBQ Bellechasse : 2e position : Audrey Labbé Les enzymes • Classe présentation 9 à 12 ans Expo BBQ Bellechasse : 1re position : Xavier Labbé PHOTO 5 • Classe présentation 12 ans Expo BBQavait Bellechasse : 2eobjectif position : d’outiller Alexandra Labbé Le symposium sur9 àles enzymes comme • Classe présentation 13 à 16 ans Expo BBQ Bellechasse : 2e position : Stacey Bourque les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances • Classe présentation 8 ans et moins Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore : 1re position : Audrey Labbé pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés.re Avec • Classe présentation 9 à 12 ans Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore : 1 position : Alexandra Labbé 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, • Classe présentation 17 à 25 ans Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore : 1re position : Jessica Rodrigue incluant la phytase, ceBassin sujetdea laété au coeur des : 1 discussions et Rodrigue re • Classe meilleur jeune Expo Chaudière St-Isidore position: Jessica re a• été grandement abordé par plusieurs chercheurs et experts Classe présentation 17 à 21 ans Expo Kamouraska : 1 position : Lysanne Pelletier PHOTO 6 des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes • Classe championnat de présentation Expo Kamouraska : championne de réserve : Lysanne Pelletier utilisées en alimentation animale ont comme • Classe présentation 6 à 9 ans Expo Portneuf : 1re position : Angélique objectif Frigon PHOTO 7 • Classe présentation 10 à 12 ans Expodes Portneuf : 1re position :leur Juliette Naud PHOTO 8 d’améliorer la digestibilité ingrédients, utilisation • Classe 13 à 16àans Expo locale Leclercville : 2e position est uneprésentation des avenues explorer pour minimiser les: Steven effetsGuimond de • Classe championnat de présentation Expo locale Lerclercville : mention honorable la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce : Steven Guimond e • Classe présentation 13 à 16bien ans Expo Lotbinière : 2 : Rosalie Dubois symposium, on doit connaître lesposition composants de nos re • Classe présentation 9 à 12 ans Expo Beauce : 1 position : Laurie Bourque ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à • Classe présentation 13 à 16 ans Expo Beauce : 1re position : Pascal Beaudoin utiliser dans chacun de nos contextes.re Deux des conférenciers • Classe présentation 17 à 21 ans Expo Beauce : 1 position : Jessica Rodrigue PHOTO 9 nous aussi présenté effets des enzymes sur Expo la microflore • Classe présentation 9 ansles et moins Classique Jeunes Éleveurs Montmagny : 2e position : Audrey Labbé intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les: 4e position : Noémie Dumais • Classe présentation 9 ans et moins Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny maladies entériques. Avec huit conférences données par les: 7e position : Xavier Labbé • Classe présentation 9 ans et moins Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut • Classe présentation 10 à 12 ans Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny : 1re position : Alexandra Labbé • Classe à 12 ans Classique Éleveurs Expo Montmagny : 4e position : Laurie Bourque l’un desprésentation meilleurs10événements duJeunes congrès. • Classe présentation 17 à 21 ans Classique Jeunes Éleveurs Expo Montmagny : 4e position : Lysanne Pelletier

Le tourteau de soya Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels.

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2e position plus Classe présentation 13 ans et te olet Lavi ain mpl Expo Cha Marc-Antoine Masson

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Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec 2e position 22 % des nutrition portant sur les enzymes, Classeconférences présentation 10 à 12 en ans Exp o de l’Isle-Verte JustinlaCaro n incluant phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et a été grandement abordé par plusieurs chercheurs et experts des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies entériques. Avec huit conférences données 1re position par les 17 à 21 ans se présentation fut meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce Clas symposium Expo Kamouraska l’un des meilleurs événements du congrès. nne Pelletier

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Les enzymes

1re position BBQ Bellechasse n 9 à 12 ans Expo Classe présentatio Xavier Labbé

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Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendezvous. Les 20 sessions de conférences scientifiques portaient sur des thèmes tels la régie, la transformation de la viande, la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la nutrition. Avec des sujets comme l’immunologie, les enzymes, les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les ingrédients 2e position et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient Classe championn donc sur le at de présentation Expo Bécancour Steven Guimond thème de la nutrition.

1re position Classe présentation 6 à 9 ans Expo Portneuf Angélique Frigon

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1re position Classe présentation 10 à 12 ans Expo Portneuf Juliette Naud

1re position tourteau Classe présentationde 17 à 21soya ans Expo Beauce Jessica Rodrigue

Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels. Magalie et William Leclerc, Ferme Parkhurst 60 AGRI-NOUVELLES

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Stacey Bourque, Ferme S.S. Kennebec

Matthew Bourque, Ferme S.S. Kennebec Une société de

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Résultats d’expositions 2013 Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les (photos pages 67-68) 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La HOLSTEIN sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la Ferme Les Arpents Verts inc. Viat Reginald Felicia viande et les designs expérimentaux e 1 an Été Expoétaient Rimouski aussi au rendezCacouna 2 vous. Les 20 sessions de conférences scientifiques portaient sur thèmes transformation de la 1viande, Fermedes Jacobs inc. tels la régie, JacobslaAlexander Everything PHOTO la reproduction, la santé,e Génisse la génétique et Dairy bienExpo entendu, Cap-Santé 4 Senior World Madison la e Génisse Senior Expo Royale Toronto nutrition. Avec des sujets 2comme l’immunologie, les enzymes, vitamines, les minéraux, 3e Génisse Senior aminés, E.I.H.Q. St-Hyacinthe les les acides les ingrédients 2e Génisse Senior Expo-Printemps et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc sur le de la nutrition. 2e Génisse Senior et Championne Junior thème

de réserve Expo provinciale de Montmagny Jacobs Sid Bamba Les enzymes 3e Génisse Senior Expo-Printemps 6e Génisse Senior E.I.H.Q. objectif St-Hyacinthe Le symposium sur les enzymes avait comme d’outiller re experts en nutrition 1avicole Génisse Senior Expo Trois-Rivières les de nouvelles connaissances leur permettre de faire Jacobsdes Goldwyn Valana PHOTO 2 pour choix mieux éclairés. Avec 3e 4 ans World Dairy Expo Madison 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, 4e 4 ans Expo Royale Toronto incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et 2e 4 ans E.I.H.Q. St-Hyacinthe a été grandement abordé3par plusieurs chercheurs et experts e 4 ans Expo provinciale de Montmagny des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes e 2 4 ans Expo Trois-Rivières utilisées en alimentation animale ont comme objectif Jacobs Minister Aima e des ingrédients, leur utilisation d’améliorer la digestibilité 3 4 ans Expo-Printemps une des avenues à explorer Jacobs Goldwyn est pour Vicky minimiser les effets de e 3 1 an Senior Expo-Printemps la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce e 1 an Senior Expo symposium, on doit bien2 connaître lesTrois-Rivières composants de nos Jacobs Jordan Babe ingrédients afin de mieuxe cibler la ou les bonnes enzymes à 5 1contextes. an Senior Expo-Printemps utiliser dans chacun de nos Deux des conférenciers Jacobs Atwood Vedette nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore 6e 2 ans Junior World Dairy Expo Madison intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les 3e 2 ans Junior Expo Royale Toronto maladies entériques. Avec e huit conférences données par les 7 2 ans Junior E.I.H.Q. St-Hyacinthe e meilleurs chercheurs en 5nutrition ce symposium fut 2 ans Junioravicole, Expo-Printemps e l’un congrès. des meilleurs événements 2 2 ansdu Junior Expo provinciale de Montmagny 2e 2 ans Junior Expo Trois-Rivières tourteau de soya Jacobs Duplex Anna Le 2e 2 ans Senior World Dairy Expo Madison Le symposium sur le tourteau de soya permis d’apprendre 3e 2 ans Seniornous Expo aRoyale Toronto e tourteau de soya, actuellement en que les nouvelles variétés 2de 2 ans Senior E.I.H.Q. St-Hyacinthe développement par des compagnies semences, contiennent 1re 2 ans Seniorde et Mention Honorable moins en moins de facteurs Intermédiaire Expo-Printemps et de plus en de antinutritionnels de protéines et d’énergie. 1re 2 ansLes Senior et Mention Honorable plus plus grandes améliorations Expo provinciale de Montmagny obtenues sont au niveauIntermédiaire de la réduction des facteurs anti 1re 2 ans Senior Trois-Rivières nutritionnels qui atteignent, pour Expo certains cultivars, une Jacobs Abella tourteaux de soya réduction de 85 %. Comme cesJasper nouveaux 2e 5 ans Expo-Printemps feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon Jacobs Power Elodie les dans ce St-Hyacinthe symposium, les achats conférenciers présents 8e 5 ans E.I.H.Q. de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les e 5 5 ans Expo-Printemps e acheteurs devront tenir compte du contenu 7 5 ans Expo provincialeen deprotéines, Montmagny mais aussi des facteurs antinutritionnels. 1re 5 ans Expo Trois-Rivières

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(suite) Ferme Jacobs inc.

Jacobs Goldwyn Britany 5e Vache adulte World Dairy Expo Madison 4e Vache adulte Expo Royale Toronto 3e Vache adulte Expo provinciale de Montmagny 2e Vache adulte et Grande Championne de réserve Expo Trois-Rivières Jacobs Windbrook Bally 1re Génisse Senior et Championne Junior Expo provinciale de Montmagny 1re Génisse Senior et Championne Junior Expo Portneuf Jacobs Alexander Eddy 6e Génisse Intermédiaire Expo Royale Toronto 1re Génisse Intermédiaire E.I.H.Q. St-Hyacinthe 5e Génisse Intermédiaire Expo provinciale de Montmagny Jacobs Sid Brie 3e Génisse Senior Expo provinciale de Montmagny Jacobs Goldwyn Amora 5e 1 an Junior Expo Royale Toronto 4e 1 an Junior E.I.H.Q. St-Hyacinthe 5e 1 an Junior Expo provinciale de Montmagny Jacobs Goldwyn Alyson 7e 1 an Intermédiaire Expo provinciale de Montmagny Jacobs Alexander Blacky 3e 2 ans Senior E.I.H.Q. St-Hyacinthe 7e 2 ans Senior Expo provinciale de Montmagny Drolie Goldwyn Delaware 9e 2 ans Senior Expo provinciale de Montmagny 2e 2 ans Senior Expo Portneuf Jacobs Knowledge Harpe 4e 3 ans Junior World Dairy Expo Madison 3e 3 ans Junior Expo Royale Toronto 2e 3 ans Junior E.I.H.Q. St-Hyacinthe 2e 3 ans Junior Expo provinciale de Montmagny Jacobs Goldwyn Emory 7e Vache adulte Expo provinciale de Montmagny Jacobs Charlie Drayo 6e Génisse Junior World Dairy Expo Madison 5e Génisse Junior Expo Royale Toronto 3e Génisse Junior E.I.H.Q. St-Hyacinthe Winterbay Goldwyn Diva 8e 1 an Senior en lait E.I.H.Q. St-Hyacinthe

1er Troupeau d’éleveur Junior World Dairy Expo Madison 1er Troupeau d’éleveur World Dairy Expo Madison 1re Bannière éleveur World Dairy Expo Madison 1er Troupeau d’éleveur Expo Royale Toronto 1re Bannière exposant et éleveur Expo Royale Toronto 2e Troupeau d’éleveur Junior Expo Royale Toronto 1re Bannière éleveur Junior Expo Royale Toronto Janvier 2014

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SECTION LACTECH

Résultats d’expositions 2013 Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La HOLSTEIN sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la (suite) Ferme Jacobs inc. 1er Troupeau d’éleveur E.I.H.Q. St-Hyacinthe viande et les designs expérimentaux étaient au rendez 1re Bannière éleveur E.I.H.Q.aussi St-Hyacinthe vous. Les 20 sessions de 1erconférences scientifiques portaient Troupeau d’éleveur Junior E.I.H.Q. St-Hyacinthe sur des thèmes tels la régie, la transformation la viande, 2e Bannière exposant et éleveurde Junior la reproduction, la santé, la génétique E.I.H.Q. St-Hyacinthe et bien entendu, la e Troupeaul’immunologie, d’éleveur Junior Expo-Printemps nutrition. Avec des sujets2comme les enzymes, 1re Bannière éleveuraminés, Junior Expo-Printemps les vitamines, les minéraux, les acides les ingrédients 2e Troupeau d’éleveurportaient Expo-Printemps et les additifs, 50 % des 277 conférences donc sur le re thème de la nutrition. 1er Bannière exposant et éleveur Expo-Printemps 1 Troupeau d’éleveur Junior Expo provinciale de Montmagny Les enzymes 1re Bannière exposant et éleveur Junior Expo provinciale de Montmagny Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller er experts en nutrition 1avicole Troupeau d’éleveur Expo provinciale de Montmagny les de nouvelles connaissances e 2 Bannière exposant Expo provinciale de Montmagny pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec 1re Bannière éleveur Expo provinciale de Montmagny 22 % des conférences en ernutrition portant sur les enzymes, 1 Troupeau d’éleveur Junior Expo Trois-Rivières incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et 2e Bannière exposant Junior Expo Trois-Rivières a été grandement abordé1repar plusieurs et experts Bannière éleveur chercheurs Junior Expo Trois-Rivières des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes er 1 Troupeau d’éleveur Expo Trois-Rivères re utilisées en alimentation animale ont comme objectif 1 Bannière exposant et éleveur Expo Trois-Rivières e des ingrédients, leur utilisation d’améliorer la digestibilité 2 Troupeau d’éleveur Junior Expo Portneuf une des avenues à explorer 2e Bannièrepour exposant Junior Expoles Portneuf est minimiser effets de re 1 Bannière éleveur Junior Expo Portneuf la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce

symposium, on doit bien connaître les composants de nos Ferme Jacobs inc. Goldwyn ingrédients afin de mieuxJacobs cibler la ouAlyson les bonnes enzymes à re et Ty-D Holsteins inc. 1 1 an Intermédiaire Expodes Trois-Rivières utiliser dans chacun de nos contextes. Deux conférenciers Cap-Santé Jacobs Sid Mika nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore 4e 2 ans Junior E.I.H.Q. St-Hyacinthe intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies Avec huitSidconférences données par les Ferme Jacobsentériques. inc. et Kevin Agnew Jacobs Glory e meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut Cap-Santé 6 1 an Été Expo Royale Toronto re l’un des meilleurs événements du E.I.H.Q. congrès. 1 1 an Été St-Hyacinthe

1re 1 an Été et Championne Junior Expo Trois-Rivières

Le tourteau de soya

Ferme Jacobs inc. et Eastriver A Shock Nettie Le symposium sur le tourteau de soya a permis d’apprendre Nelson Eduardo Ziehlsdorff & 4e 3 ans Seniornous E.I.H.Q. St-Hyacinthe e tourteau de soya, actuellement en que lesAragon nouvelles variétés 4de Claudio 3 ans Senior Expo provinciale de Montmagny développement par des compagnies deMention semences, contiennent Cap-Santé 1re 3 ans Senior et Honorable Expo Portneuf

de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en Ferme Jacobs inc., Bonaccueil plus de protéines et d’énergie. LesMaya plusGoldwyn grandes améliorations Ty-D Holsteinssont inc., au niveau1rede Vache Championne élevée obtenues la adulte, réduction des Propriété facteurs antiA& R. Boulet inc. et qui atteignent, et Grandepour Championne Suprême nutritionnels certains cultivars, une Ferme Drolet &de Fils85 inc. %. Comme Worldces Dairy Expo Madison réduction nouveaux tourteaux de soya Cap-Santé 2e Vache adulte Expo Royale Toronto feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon 1re Vache adulte, Mention Honorable et les conférenciers présents dans ce symposium, achats Championnat Propriété élevée E.I.H.Q.les St-Hyacinthe de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les e 2 Vache adulte, Mention Honorable et acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais Championnat Propriété élevée Expo provinciale aussi des facteurs antinutritionnels. de Montmagny

62 AGRI-NOUVELLES

1re Vache adulte et Grande Championne Expo Portneuf

Janvier 2014

HOLSTEIN Ferme Jacobs inc. et Jacobs Sid Bamba Martin Veilleux 10e Génisse Senior World Dairy Expo Madison Cap-Santé 6e Génisse Senior Expo Royale Toronto Ty-D Holsteins inc. Vindrigue Aidwydge Dwight Cap-Santé 9e 3 ans Senior Expo-Printemps Dony Nina Samuelo 2e 3 ans Senior Expo Portneuf Buroco Goldwyn Lory 1re 4 ans Expo Portneuf Ty-D Holsteins inc., Gilly Jasper Stacey Ferme Gilly et 1re 5 ans Expo Portneuf Intense Holstein Cap-Santé Ferme Landry Poirier Havane W S Waity Katie Cookshire 2e 3 ans Junior Expo Cookshire Ferme Oguilantin enr. et Oguilantin GT Hvezda Elody Red Dynamite Genetics 4e Génisse Été Rouge et Blanc E.I.H.Q. Deschambault-Grondines St-Hyacinthe Ferme Berthely inc. Berthely Shottle Angel Honfleur 2e 3 ans Senior Expo BBQ Bellechasse Ferme Loasis SENC Honfleur

2e Bannière exposant et éleveur Expo BBQ Bellechasse

Ferme Malic SENC Lévis

Malic Spectrum Sophie 5e Génisse Senior Rouge et Blanc Expo-Printemps

Ferme Malic SENC et Bourgival M F Michaella Ferme Gladiator 2e Génisse Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe Lévis 1re 1 an Senior Rouge et Blanc Expo-Printemps Ferme Malic SENC et Ponderosa Holsteins Lévis

Ponde Atwood Emna 2e 2 ans Junior Expo BBQ Bellechasse Comestar Lauhey Damion 1re 2 ans Senior et Mention Honorable Expo BBQ Bellechasse

Ferme More Milk inc. Lehoux Zulu Cyria Saint-Bernard 2e 4 ans Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Lehoux Dundee Cream 1re Progéniture de mère Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Ferme Marny SENC Marny Marilou Supersonic Sainte-Christine 2e Génisse Junior Expo Portneuf

Une société de

et


SECTION LACTECH

Résultats d’expositions 2013 Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La HOLSTEIN sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et et le séquençage transformation de la Ferme Marny SENC Marnyd’ADN, Gigi Laddla P Red e viande et les designs expérimentaux étaient aussi auSt-Hyacinthe rendezFerme Michel & Normand Piché inc. 10 Génisse Été Rouge et Blanc E.I.H.Q. vous. Les 20 sessions de Deslacs conférences scientifiques portaient Sainte-Christine Touchdown EM Red sur transformation de laSt-Hyacinthe viande, des thèmes tels la régie, 1re 2 anslaSenior Rouge et Blanc E.I.H.Q. la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la Ferme G.M.R. Avec SENC des sujets Delestrie Embrace nutrition. commeDestry l’immunologie, les enzymes, e 3 ans Senior Expo provinciale Montmagny Sainte-Claire 5 les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les de ingrédients re 1 3 ans Senior et Grande Championne de sur le et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc réserve Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore thème de la nutrition. Barbara Paquet & Sylvio Rodrigue Sunnylodge K B Lacey

re Les enzymes 3 ans Senior Expo Beauce Saint-Côme-Linière 1

symposium sur les enzymes Roquet avait Carmeina Bolivia objectif d’outiller Le comme e 8 4 ans E.I.H.Q. St-Hyacinthe les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec Jetset Holstein Lison Rosy Final Cut 22 % des conférences en enutrition portant sur les enzymes, 4 ans Expo Cookshire Saint-Côme-Linière 2 incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et Jetset W J Glamour e a été grandement abordé2par plusieurs chercheurs et experts 5 ans Expo Cookshire des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif Ferme Guimondale inc. Kamlake Generation V Madona e Saint-Edouard 2 1 an Junior Expo Bécancour d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation une des avenues à explorer Lin-Ro Ross Marieminimiser les effets de est pour 2e 3 ans Senior la hausse des prix des intrants. SelonExpo lesLotbinière conférenciers de ce symposium, on doit bien connaître les composants de nos B. Lehoux & Fils inc. Lehoux Sidney White ingrédients afin de mieux e cibler la ou les bonnes enzymes à Saint-Elzéar 4 3 ans Senior Expo-Printemps utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers 2e 3 ans Senior et Championnat Propriété nous aussi présenté les effets sur la microflore élevée des Expo enzymes Bassin de la Chaudière St-Isidore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les Lehoux Baxter Roosvelt e huit conférences données par les maladies entériques. Avec 2 5 ans Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore meilleurs chercheurs en Lehoux nutrition avicole, ce symposium fut Aerocerf Francine e 2 Vache adulte Expo Bassin l’un des meilleurs événements du congrès. de la Chaudière St-Isidore tourteau Le

de

Lehoux Goldwyn Felicia 2e Progéniture de mère Expo Bassin de la soya Chaudière St-Isidore

Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre er que tourteau de soya, en les nouvelles variétés 1de Troupeau d’éleveur Expoactuellement Bassin de la Chaudière St-Isidore développement par des compagnies de semences, contiennent 1re Bannière éleveur Expo Bassinet dede la plus en de moins en moins de facteurs antinutritionnels Chaudière St-Isidore plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antiB. Lehoux & Fils inc. et Riter Goodluck Stone nutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une Ferme Riter 2010 inc. 2e Vache adulte Expo Lotbinière réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya Saint-Elzéar feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dansRibelle ce symposium, les achats Grégoire Prémont Dufleuve Dempsey e de tourteau de soya devront évoluer. Sainte-Famille-de-l’ile-d’Orléans 2 Génisse Été ExpoSelon Orléansces experts, les acheteurs devront tenir compte contenu en protéines, mais Dufleuvedu Windbrook Idole des facteurs antinutritionnels. 1re Génisse Senior et Championne Junior Expo Orléans aussi

HOLSTEIN Ferme Rolandale enr. Jolibois Fashion Ladd P Saint-Flavien 2e Génisse Junior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Jolibois Famous Ladd P 7e Génisse Été Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe Jolibois Farah Destry 4e Génisse Junior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Jolibois Freckles Destry 5e Génisse Intermédiaire Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Jolibois Flora Contender 2e Génisse Senior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 1re Génisse Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 1re Génisse Senior et Championne Junior de réserve Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Jolibois Floralie Contender 5e Génisse Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 2e Génisse Senior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Jolibois Flore Contender 2e Génisse Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 4e Génisse Senior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Jolibois Contender Feather Red 3e 1 an Senior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 2e 1 an Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 1re 1 an Senior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny

2e Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 1re Bannière exposant et éleveur Junior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 2e Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 2e Bannière exposant Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 1re Bannière éleveur Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 1er Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny 1re Bannière exposant et éleveur Junior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny

Jean Touchette Quality Jasper Erin Sainte-Françoise 1re 2 ans Senior Expo Lotbinière Ferme Genevoise inc. Genevoise Spectrum Libelle Sainte-Geneviève-de-Batiscan 1re Génisse Junior Expo Champlain-Laviolette

Dufleuve Spectrum Sylvia 1re 1 an Été et Championne Junior de réserve Expo Orléans

Une société de

et

Janvier 2014

AGRI-NOUVELLES 63


SECTION LACTECH

Résultats d’expositions 2013 Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La HOLSTEIN sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique le &séquençage d’ADN, transformation de la Ferme Bertrand et Boutin Fils et Calbrett GoldwynlaDeborah e viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendezFerme Maryclerc inc. 3 5 ans Expo provinciale de Montmagny re vous. Les 20 sessions de conférences portaient Saint-Georges 1 5 ans et Grande scientifiques Championne de réserve sur des thèmes tels la régie, la transformation de la viande, Expo BBQ Bellechasse 1re 5laansgénétique et Mention Honorable Bassin la la reproduction, la santé, et bienExpo entendu, la Chaudière St-Isidore nutrition. Avec des sujetsde comme l’immunologie, les enzymes, 1re 5 ans Mentionaminés, Honorableles Expo Beauce les vitamines, les minéraux, les etacides ingrédients et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc sur le Ferme Paul-Aimé Vermette et Fils inc. Paulo Saturday Night Fever thème de la nutrition. e Saint-Gervais Les enzymes

7 Génisse Senior Expo provinciale de Montmagny Paulo Denison Sunday 2e Progéniture de mère Expo BBQ Bellechasse

Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller Ferme Vert d’Or en inc. nutrition Vertdor Lauthority Matrix connaissances les experts avicole de nouvelles Sainte-Hélène 10e Génisse Intermédiaire Expo provinciale pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec de Montmagny 22 portantExpo sur Kamouraska les enzymes, % des conférences en2enutrition Génisse Intermédiaire incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et Vertdor Windbrook Connie a été grandement abordé1repar plusieurs chercheurs et experts 1 an Senior Expo Kamouraska des universités nord-américaines. Vertdor Lou Comme Albatros toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont Championne comme de objectif 1re Vache Adulte, Grande réserve et Championne Propriété élevée Expo Kamouraska d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de 2e Bannière exposant éleveur Junior de ce la hausse des prix des intrants. Selon lesetconférenciers Expo Kamouraska symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à Ferme Bourgival inc. et Bourgival Colt P Lovely utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers Ferme Lignette inc. 8e 1 an Été Rouge et Blanc Expo-Printemps nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore Sainte-Hénédine/Saint-Isidore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies entériques. Avec huitAbsolute conférences Ferme Bourgival inc. et Fradon Juliette données par les e meilleurs chercheurs en nutrition avicole, symposium fut Ferme Assomption 3 1 an Été Rouge et BlancceExpo-Printemps e Sainte-Hénédine 2 1 an Été Rouge et Blanc Expo Bassin de la l’un des meilleurs événements du congrès.

Chaudière St-Isidore

Le tourteau de soya

Ferme Arolène inc. Arolene Goldwyn Elly Le symposium sur le tourteau deJunior soyaExpo nous a permis d’apprendre Saint-Isidore 1re 3 ans Bassin de la Chaudière St-Isidore

que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en Ferme Arolène inc., par des compagnies Budjon-Vail Dominique-ET développement de semences, contiennent Irlande Holstein 8e 1 an Senior World Dairy Expo et Madison de moins enetmoins de facteurs antinutritionnels de plus en e Jean-Philippe Faucher 8 1 an Senior Expo Royale Toronto plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations re Saint-Isidore sont 1 an la Senior Expo Bassindes de la Chaudière obtenues au niveau1 de réduction facteursSt-Isidore antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une Irlande Holstein Irlande Ladd Sandra réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya Saint-Isidore 2e Génisse Senior Rouge et Blanc Expo Bassin feront éventuellement leur dans les champs, selon de laapparition Chaudière St-Isidore les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels.

64 AGRI-NOUVELLES

Janvier 2014

HOLSTEIN Ferme Belhorizon inc. Belhorizon Jetta Steady Saint-Jean-de-l’Ile-d’Orléans 1re Génisse Été Expo Orléans Belhorizon Beaute Windbrook 1re Génisse Junior Expo Orléans Belhorizon Revolver Steady 2e 1 an Été Expo Orléans Belhorizon Twitter Duplex 2e 1 an Junior Expo Orléans Belhorizon Spirou Lakota 2e 1 an Intermédiaire Expo Orléans

1re Bannière exposant Junior Expo Orléans

Ferme du Mitan enr. Leduc Jetset Fever Saint-Jean-de-l’Ile-d’Orléans 2e Génisse Junior Expo Orléans Mital Imilda Fever 2e Génisse Senior Expo Orléans Ferme Duhibou inc. Duhibou Lauthority Fabuleuse Saint-Lambert 4e Génisse Intermédiaire E.I.H.Q. St-Hyacinthe 6e Génisse Intermédiaire Expo provinciale de Montmagny 1re Génisse Intermédiaire Expo BBQ Bellechasse 2e Génisse Intermédiaire et Championne Junior de réserve Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Duhibou Fever Merveilleuse 6e Génisse Junior Expo provinciale de Montmagny 1re Génisse Junior Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Duhibou Reginald Reglisse 2e 1 an Junior Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Duhibou Samuelo Portefolio 1re Vache adulte Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore 2e Bannière exposant Junior Expo BBQ Bellechasse 2e Troupeau d’éleveur Junior Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore 2e Bannière éleveur Junior Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore

Une société de

et


SECTION LACTECH

Résultats d’expositions 2013 Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les (photos pages 67-68) 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La HOLSTEIN sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique le séquençage Ferme LarochelleetSENC Vioris d’ADN, Paisley la transformation de la viande et les designs expérimentaux étaientRouge aussi au rendezet Blanc Saint-Lazare 3e Génisse Intermédiaire vous. conférences scientifiques portaient Les 20 sessions de E.I.H.Q. St-Hyacinthe sur la transformation la viande, des thèmes tels la régie, 3e Génisse Intermédiaire Rouge de et Blanc reproduction, la santé, Expo de Montmagny la la provinciale génétique et bien entendu, la e Génisse Intermédiaire Rouge et nutrition. Avec des sujets 2comme l’immunologie, lesBlanc enzymes, vitamines, les minéraux, Expo-Printemps les les acides aminés, les ingrédients 2e Génisse Intermédiaire Rouge et donc Blanc sur le et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore thème de la nutrition.

Vioris Laurelee PHOTO 3 2e Génisse Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe Les enzymes 5e Génisse Junior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller re experts en nutrition 1avicole Génisse Junior Rouge et Blanc les de nouvelles connaissances Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec Larochelle Secure Carrelle 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, 6e Génisse Senior Rouge et Blanc incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et E.I.H.Q. St-Hyacinthe a été grandement abordé3par plusieurs chercheurs et experts e Génisse Senior Rouge et Blanc Expo-Printemps des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes Larochelle Reality Syrah utilisées en alimentation animale ont comme objectif 7e Génisse Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 10e Génisse Senior Rouge et Blanc d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leurExpo-Printemps utilisation une des avenues à explorer Malic Redliner est pourNelly minimiser les effets de e 3 1 an Été Rouge E.I.H.Q. St-Hyacinthe la hausse des prix des intrants. Selon et lesBlanc conférenciers de ce re 1 1 an Été et Mention Honorable Junior de nos symposium, on doit bien connaître les composants et Blanc Expo-Printemps ingrédients afin de mieuxRouge cibler la ou les bonnes enzymes à 2e 1 an Été Rouge et Blanc Expo BBQ Bellechasse utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers 1re 1 an Été et Mention Honorable Junior Rouge nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore et Blanc Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les Larochelle Durham Saphir e huit conférences données par les maladies entériques. Avec 4 1 an Junior Rouge et Blanc Expo-Printemps meilleurs chercheurs en Larochelle nutritionCadmen avicole, Mallyce symposium fut e l’un du congrès. Rouge et Blanc des meilleurs événements 4 1 an Intermédiaire E.I.H.Q. St-Hyacinthe tourteau de soya 2e 1 an Intermédiaire Rouge et Blanc Expo-Printemps Le 2e 1 an Intermédiaire Rouge et Blanc Le soyadenous a permis d’apprendre symposium sur le tourteau Expode Bassin la Chaudière St-Isidore que de tourteau soya, actuellement en les nouvelles variétés Larochelle Duskde Rose PHOTO 4 développement par des compagnies de semences, contiennent 2e 1 an Senior Rouge et Blanc Expo-Printemps de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en 1re 1 an Senior Rouge et Blanc Expo Bassin de protéines et d’énergie. de la Chaudière St-Isidore plus Les plus grandes améliorations Melvin Sally des facteurs antiobtenues sont au niveauLarochelle de la réduction 4e 1 an Senior et Blanc cultivars, Expo-Printemps nutritionnels qui atteignent, pourRouge certains une 2e 1 ances Senior Rouge et Blanc Expo Bassin réduction de 85 %. Comme nouveaux tourteaux de soya de la Chaudière St-Isidore feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon Larochelle Reality Sody les conférenciers présents dans ce symposium, les achats e 5 Génisse Été Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les Larochelle Reality Sopha acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais e 6 Génisse Été Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe aussi des facteurs antinutritionnels. Larochelle Reality Sofiana 9e Génisse Été Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe

Une société de

et

HOLSTEIN (suite) Ferme Larochelle SENC 1re Bannière exposant Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 1re Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc Expo-Printemps 1re Bannière exposant et éleveur Junior Rouge et Blanc Expo-Printemps 2e Bannière exposant Junior Rouge et Blanc Expo provinciale de Montmagny 1er Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore 1re Bannière exposant et éleveur Junior Rouge et Blanc Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Ferme Géno inc. Geno Bam Bam Delia Saint-Marc-des-Carrières 2e Vache adulte Expo Portneuf Gen-I-Beq Duplex Blossom 1re Progéniture de mère Expo Portneuf

2e Bannière exposant et éleveur Expo Portneuf

Ferme Carhol SENC Carhol Camden Rosye Saint-Odilon 5e 1 an Intermédiaire Rouge et Blanc PHOTO 5 World Dairy Expo Madison 1re 1 an Intermédiaire et Championne Junior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 1re 1 an Intermédiaire et Championne Junior de réserve Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 4e 1 an Intermédiaire Rouge et Blanc Expo-Printemps Carhol Redliner Kasy PHOTO 6 2e 1 an Senior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 1re 1 an Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe 2e Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc World Dairy Expo Madison 1er Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 1er Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe PHOTO 7 Ferme Parkhurst inc., Saint-Patrice-de-Beaurivage

Birondale Rubia Goldwyn PHOTO 8 1re 5 ans Expo Lotbinière

Ferme Troiscôtes SENC Troiscotes Lauthority Sherbrooke Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans 1re Génisse Intermédiaire Expo Orléans Ferme Martinale inc. Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud

Martinale Dempsey Ines 4e 1 an Intermédiaire Expo provinciale de Montmagny Pierstein Jasper Beauty 6e 4 ans Expo provinciale de Montmagny

Janvier 2014

AGRI-NOUVELLES 65


SECTION LACTECH

Résultats d’expositions 2013

Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les (photos pages 67-68) 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La HOLSTEIN sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage transformation de la Ferme Olistein inc. Olisteind’ADN, Sanchezla Cabriella viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendezSaint-Raymond 1re 3 ans Junior Expo Portneuf vous. Les 20 sessions de Olistein conférences scientifiques portaient Goldwyn Cayla sur des thèmes tels la régie, laJunior transformation 2e 3 ans Expo Portneuf de la viande, Gillette FBI Cabrielle et bien entendu, la la reproduction, la santé, la génétique e Progéniture de mère Expo Portneuf nutrition. Avec des sujets2comme l’immunologie, les enzymes, les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les ingrédients Ferme inc. 50 % des 277 Pellerat Fever Laila portaient donc sur le et lesPellerat additifs, conférences re 1 an Senior Expo BBQ Bellechasse Saint-Roch-des-Aulnaies 1 thème de la nutrition.

Les enzymes

Pellerat Snowman London 2e 1 an Intermédiaire Expo Kamouraska

Ferme Véréna SENC sur les enzymes Verena Fever Le symposium avaitChipits comme objectif d’outiller e Saint-Stanislas 2 1 an Junior Champlain-Laviolette les experts en nutrition avicole deExpo nouvelles connaissances

pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec Ferme Nelson Rochon & Fils inc. Gaylson Lauthority Manon 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, Saint-Ubalde 2e 1 an Junior Expo Portneuf incluant la phytase, ce sujet a été coeur des discussions et Gaylson Sidau Sadie a été grandement abordé2par plusieurs e 1 an Intermédiairechercheurs Expo Portneufet experts des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif AYRSHIRE d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation est des avenues à explorer Fermeune des Crêtes SENC Des Crêtespour Utile 2minimiser les effets de e Saint-Agapit 2 5 ans Expo Lotbinière la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce Des Crêtes Ycaleuse symposium, on doit bien connaître lesETcomposants de nos e 1 an Senior provinciale de Montmagny ingrédients afin de mieux2 cibler la Expo ou les bonnes enzymes à utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers Ferme Charest (2001) inc. Chaluka Nemo Xioli nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore Saint-Alexandre-de-Kamouraska 1re 2 ans Senior et Championne Intermédiaire de intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les réserve Salon International Laitier maladies entériques. Avec données par les 1re 2huit ans etconférences Grande Championne de réserve meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut Expo St-Pascal l’un des meilleurs événements congrès. Chalukadu Bending Virole 6e 3 ans Senior Salon International Laitier 2e 3 ans Expo St-Pascal Le tourteau de soya Chaluka Special-K Nimbe Le symposium sur le tourteau de soya permis d’apprendre 2e Vache adultenous ExpoaSt-Pascal

que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies JERSEYde semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines Les plus grandes Ferme Oguilantin enr. et et d’énergie. Jacquard Oguilantin Nikita améliorations obtenues sont au niveau7ede la Intermédiaire réductionExpo desprovinciale facteurs antiFerme Jacquard Génisse Montmagny re Deschambault-Grondines 1 Génisse Intermédiaire Expocultivars, BBQ Bellechasse nutritionnels qui atteignent, pour certains une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya Ferme Marronniers McIntosh Kobalt Glynis ferontM.B. éventuellement leur apparition dans les champs, selon e Honfleur 4 3 ans Senior provinciale Montmagny les conférenciers présents dans ce Expo symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels.

66 AGRI-NOUVELLES

Janvier 2014

JERSEY Ferme Poland inc. Poland Ipod Tapas La Pocatière 2e Génisse Intermédiaire Expo St-Pascal Poland Habit Jujube 2e Génisse Senior Expo St-Pascal

2e Classe de Groupe Expo St-Pascal 2e Bannière exposant et éleveur Junior Expo St-Pascal

Ferme Caplait SENC Caplait Jupiter Coralu Saint-Benjamin 4e Génisse Junior Expo provinciale Montmagny 1re Génisse Junior Expo BBQ Bellechasse 2e Génisse Junior Expo Beauce Ferme Guimo Guimo Celebrity Athene Saint-Gervais 2e 2 ans Junior et 2 ans Senior Expo Lotbinière Guimo Advice Ursula 2e 4 ans Expo Lotbinière Pearlmont Iatola Classical 1re 6 ans et plus Expo Lotbinière Silverdene Dice Pickles 2e Progéniture de mère Expo Lotbinière

1er Troupeau d’éleveur Expo Lotbinière 1re Bannière exposant et éleveur Expo Lotbinière

Ferme Guimo, Jaspar Vertigo Ephinany E. Therrien, M. Berthiaume et 1re 1 an Intermédiaire Expo BBQ Bellechasse R. Boulet 1re 1 an Intermédiaire Expo Lotbinière Saint-Gervais Jacky Champagne Noblesse Capry Saint-Honoré-de-Shenley 2e 1 an Été Expo Beauce Noblesse Finesse Legacy 2e 1 an Junior Expo Beauce Noblesse Marly Colum 2e 1 an Intermédiaire Expo Beauce Noblesse Janick On Time 2e 2 ans Junior Expo Beauce Noblesse Josee Legacy 2e 2 ans Senior Expo Beauce Noblesse Amy Legacy 2e 3 ans Junior Expo Beauce Noblesse Holly Legacy 2e 3 ans Senior Expo Beauce Noblesse Amandine I Pod 1re 4 ans Expo Beauce Noblesse Mandie Jamaica PHOTO 9 1re 5 ans, Mention Honorable et Championnat Propriété élevée Expo Beauce

Une société de

et


SECTION LACTECH

Jacobs Alexander Everything 4e Génisse Senior World Dair y Expo Madison 2e Génisse Senior Expo Royale Toronto 3e Génisse Senior E.I.H.Q. St-H yacinthe e 2 Génisse Senior Expo-Printe mps 2e Génisse Senior et Championn e Junior de réserve Expo prov inciale de Montmagny Ferme Jacobs inc., Cap-Santé

Jacobs Gold ison 3e 4 ans World Dairy Expo Mad nto ans Expo Royale Toro Le4ee 4tourteau de soya 2 4 ans E.I.H.Q. St-Hyacinthe Montmagny de soya nous a permis d’apprendre detourteau e ans Expo provincia Le3symposium surlele 4 e ans Expo Trois-Rivières 4 2 que les nouvelles-San variétés de tourteau de soya, actuellement en té Ferme Jacobs inc., Cap

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Saint-Jean-Chrysostôme Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances Ferme Berlumil SENC Berlumil Legacy Maggy pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec Saint-Lazare 2e 2 ans Senior Expo BBQ Bellechasse 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, incluant la phytase, ce sujet a été au coeur des discussions et a été grandement abordé par plusieurs chercheurs et experts des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur utilisation est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies entériques. Avec huit conférences données par les meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut l’un des meilleurs événements du congrès. wyn Valana

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Rapid Bay Reagan Zuleika 8e 1 an Été Expo provinciale Montmagny

Ferme Jolichutes SENC et

Les Maximeenzymes Turcotte

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Résultats d’expositions 2013 Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les JERSEY nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la (suite) Jacky Champagne 2e Bannière exposant Junior Expo Beauce viande et les designs expérimentaux étaient au rendez 1re Bannière éleveur Junior aussi Expo Beauce vous. scientifiques re Les 20 sessions de 1conférences Bannière exposant et éleveur Expoportaient Beauce sur des thèmes tels la régie, PHOTOla10transformation de la viande, la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la Ferme Jolichutes SENC Dairy nutrition. Avec des sujets Jolichutes comme Habit l’immunologie, les enzymes, e Génisse Junior aminés, Expo provinciale Montmagny Saint-Jean-Chrysostôme 5 les vitamines, les minéraux, les acides les ingrédients 2e Génisse Junior Expo BBQ Bellechasse et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc sur le de la nutrition. 1re Génisse Junior Expo Lotbinière thème

développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais Larochelle Dusk Rose aussi des facteurs antinutritionnels.

Vioris Laurelee . St-Hyacinthe E.I.H.Q Blanc et 2 Génisse Junior Rouge ciale 5e Génisse Junior Rouge et Blanc Expo provin de Montmagny 1re Génisse Junior Rouge et Blanc Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore helle SENC, Saint-Lazare Laroc Ferme e

2e 1 an Senior Rouge et Blanc Expo-Printemps 1re 1 an Senior Rouge et Blanc Expo Bassin de la Chaudière St-Isidore Ferme Larochelle SENC, Saint-Lazare

Une société de

et

Janvier 2014

AGRI-NOUVELLES 67


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SECTION LACTECH

Carhol Redliner Kasy 2e 1 an Senior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto 1re 1 an Senior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hy acinthe Ferme Carhol SENC, Saint-Odilon

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Carhol Camden Rosye 5e 1 an Intermédiaire Rouge et Blanc World Dairy Expo Madison 1re 1 an Intermédiaire et Championne Junior Rouge et Blanc Expo Royale Toronto re 1 1 an Intermédiaire et Championne Junior de réserve Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinth e 4e 1 an Intermédiaire Rouge et Blanc Expo-Printe mps Ferme Carhol SENC, Saint-Odilon

Birondale Rubia Goldwyn 1re 5 ans Expo Lotbinière trice-de-Beaurivage Ferme Parkhurst inc., Saint-Pa

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1er Troupeau d’éleveur Junior Rouge et Blanc E.I.H.Q. St-Hyacinthe Ferme Carhol SENC, Saint-Odilon

1re Bannière exposant et élev eur Expo Beauce Jacky Champagne Noblesse Mandie Jamaica Expo Beauce Championnat Propriété élevée 1re 5 ans, Mention Honorable et Jacky Champagne

68 AGRI-NOUVELLES

Janvier 2014

Une société de

et


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er août au 31 octobre 2013)

CLUB BAS SAINT-LAURENT CACOUNA

CLUB BOIS-FRANCS KINNEAR’S MILLS

Ferme les Arpents Verts inc. BLONDIN LHEROS ELIZABETH T.B. 86 VIAT PROMOTION DELICATE T.B. VIAT SAMUELO CORALIE T.B. VIAT SAMUELO DEBORA T.B. 88 VIAT SANCHEZ BELLA T.B.

HO

Lejeune Holsteins inc. LEJEUNE AVALON ASTRAL T.B. 1er veau BELLTON P C SR STAR LEE T.B. 86 JACOBS SHOTTLE BAMBI T.B. 88 KINGS-RANSOM TALENT ROSES T.B. LEJEUNE BAXTER ARLINGTON T.B. LEJEUNE WILDMAN ALMA T.B.

HO

L’ISLE VERTE Ferme Delaplaine Holstein inc. DELAPLAINE DUNDEE ANGIE EX 5E DELAPLAINE DAMION LAURE T.B. 86 DELAPLAINE DENISON MEGANE T.B. DELAPLAINE GOLDWYN ANGIE T.B. DELAPLAINE GOLDWYN KATRIN T.B. 86

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CLUB BEAUCE DISRAËLI Les Élevages Caberoy FDL MINISTER S BLESSING T.B. 86 1er veau MARQUIS SULTAN AVILA T.B. ARPENVERTS FUSION NOUVELLE T.B. 87 ROSILAIT MISTY 162 SENIOR T.B. 86

JE

Ferme Moriange inc. HO MORIANGE CLAVELAND TANIELLE T.B. 1er veau MORIANGE PODIUM VICKS T.B. 1er veau MORIANGE AMBITIOUS MELBA T.B. MORIANGE APPLAUSE MIRANDA T.B. 86 MORIANGE DOLMAN LILIAN T.B. 88

SAINTE-PRAXÈDE Ferme Remavie SENC REMAVIE ASHLAR LIORA T.B. 88 REMAVIE BUCKEYE BOREAL T.B. 88 REMAVIE BUCKEYE MARIEL T.B. 86 REMAVIE DOLMAN JULINA T.B. REMAVIE VITTORIO LOLA T.B.

HO

SAINT-FERDINAND Ferme Marnoit SENC MARNOIT DOLMAN KITKAT T.B. 87 MARNOIT ENTERPRISE PATRICIA T.B.

HO

THETFORD-MINES Ferme D.M. Groleau inc. GROLOISE TAXTON LIDIA T.B. 86

et

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NOTRE-DAME-DE-HAM

SAINT-MODESTE Ferme Jocy inc. JOCY GOLDWIN SANGRIA T.B. JOCY ROUEL CANDY T.B.

Aux Terres & Domaines Tournesol inc. HO AUTOURNESOL DONNA JASPER T.B. AUTOURNESOL ELODIE LAUBURNS T.B. 86 Ferme JC Martel SENC HO HOLSTEL PRINCESSE MILLION T.B. 86 HOLSTEL RAYLANA MAGOT T.B. Ferme Roland Caron inc. HO SAVARON ALLEN ROXY T.B. 87 SAVARON DRAKE PONY T.B. SAVARON GOLDWYN BELLA T.B. 87 SAVARON SANCHEZ ROMANCE T.B. SAVARON SHOTTLE BOMBI T.B. SAVARON SHOTTLE BRITANIA T.B. Ferme Fleur du Jour inc. FLEURDUJOUR VIVA BEN HUR T.B. RANCHEL CHRISTINE SAMUELO T.B.

SAINT-ARSÈNE Ferme Agribar inc. AGRIBAR FBI SOPHIA T.B. 86

SAINTE-CÉCILE-DE-LÉVRARD HO

LYSTER

POHÉNÉGAMOOK Ferme Prés et Monts inc. PREETMONT SAMUELO MAGGIE T.B.

Ferme Normaline inc. NORMALINE ASHLAR MANON T.B.

LAURIERVILLE

LEJEUNE

Une société de

CLUB CENTRE DU QUÉBEC

HO

Ferme Lember (1998) inc. BROGUI 8752 MIRAGE T.B. JEANLU SANCHEZ CHELSIE T.B. 86 LEMBER BECKER LAILA T.B. LEMBER DAMION BRUME T.B. LEMBER SPIRTE DIVINE T.B.

HO

CLUB CHAMPLAINLAVIOLETTE CHAMPLAIN Ferme Gagnon et Fils inc. GAGEO ALLEN EULALIE EX 4E GAGEO ASHLAR EUREKA T.B. GAGEO BONAIR NADOLINE T.B. 87 GAGEO DUNDEE CYLIA T.B. 87 GAGEO FORTUNE CATE T.B. GAGEO GOLDWYN KATHIE T.B. 88

HO

PROULXVILLE Ferme Carveil et Fils inc. DELARIVE DENZEL AXE T.B. 1er veau DELARIVE BUCKEYE ARLOU T.B. 86 DELARIVE FROSTY LORY T.B. DELARIVE FROSTY VAGUE T.B. 88 DELARIVE WINDOWS MISSY T.B. 87

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SAINT-MAURICE Ferme Lainson 2002 inc. LAINSON GIGUINE GOLDWYN EX 2E LAINSON ADRIENNE DENSON T.B. 86 LAINSON BATAM BUCKEYE T.B. LAINSON GOLDWYN WISS T.B. LAINSON KABOU SID T.B. 87 LAINSON LUCIENNE DOLMAN T.B. Ferme Mario Massicotte inc. MARIOCA ROXY GOLDWYN EX Ferme SSK7 inc. CORADIE TALENT MITAN EX CORADIE LOU LOUISE T.B. 1er veau CORADIE DOLMAN MIOU T.B. 86 CORADIE GOLDWYN SOFINA 14 T.B. CORADIE SHOOTLE CHATTONE T.B. 87 Ferme Yerly inc. RUPTAN SALEN CAPRI T.B. RUPTAN SPIRTE EDELWEISS T.B.

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SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er août au 31 octobre 2013)

Ferme M. Harnois inc. HARNOIS BUCKEYE VIONA T.B. 87

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SAINT-STANISLAS Ferme Déry et Fils inc. DERY STORMATIC ALLYSA EX 4E DERY ATLAS LOLIA T.B. 87 DERY CARISMA CLARIBEL T.B. DERY GOLDWYN DALLAS T.B. 88 DERY GOLDWYN DINGE T.B. 86 DERY GOLDWYN MEG T.B. 86 DERY JASPER ANGELICA T.B. DERY JASPER BANJO T.B. 88 DERY JASPER EVE T.B. 87 DERY ROSE ROYCE READY T.B. 88 DERY SANCHEZ DANONE T.B. 86

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SAINT-GERVAIS

TROIS-RIVES Érik Juneau JUNEAU MADAM DUPLEX T.B.

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CLUB LÉVIS-BELLECHASSE HONFLEUR Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. HO VERJATIN B BAXTER LYNDE EX VERJATIN MILLION LYNDARANNE T.B. 1er veau Ferme L. Pouliot et Fils inc. HO POULETIERE CAMILLE YEN T.B. POULETIERE KATE SAMUELO T.B. POULETIERE MANOU BLANCO T.B. 86 Ferme Loasis enr. HO LOASIS F CUT LAURENA EX 91 LOASIS TEE OFF ROXY T.B. 1er veau LOASIS DENISON LAMYRE T.B. 86 LOASIS GOLDWYN TRIXIE T.B. 87 LOASIS TALENT PETRELLE T.B. 86

LÉVIS/VICTORIAVILLE Ferme Malic SENC et Ponderosa Holsteins HO PONDE ATWOOD EMNA T.B. 86 1er veau PONDE FREDDIE EMILIA T.B. 1er veau

SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré JEANSOPHY DEX BUTTERROSE T.B. JEANSOPHY GLEN CACHOU T.B. JEANSOPHY KINGLY LONIE T.B. 86 JEANSOPHY LIGHTNING DESSY T.B. JEANSOPHY MRSAM PENSEE T.B. 87 PIERSTEIN MR SAM BUTTERFLY T.B. 87 70 AGRI-NOUVELLES

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WOLTRIPP ASTRONOMICAL BELLE T.B. 88 WOLTRIPP MATHIE FANCY T.B. 86 Ferme Maguila inc. HO MAGUILA SPECTRASON POLINE T.B. 1er veau MARLACO GOLDWYN LUXE T.B. Ferme Patrice et David Lamontagne SENC HO BORROMEE FROSTY KATHLEEN T.B. Ferme R. et M. Mercier inc. HO MARICHAL DOLMAN LAST T.B. MARICHAL TALENT FALL T.B. 88

HO

Ferme Brasselin inc. ASSEL DOLMAN SYLVIETTE T.B. DURANTAYE DENZEL BURKA T.B. Ferme Guimo inc. GUIMO LARS DENLY T.B. GUIMO SHOTTLE RUBELLA T.B. 88 GUIMO TRIBUTE LORANNE T.B.87 MATINALE BLITZ PIKA T.B. 87 Ferme J.M.G. Goulet enr. JMG INCARNE LAURA T.B. JMG LILY WINDOWS T.B. 86 JMG RONALD VIOLA T.B. 86 JMG TRIBUTE GAZELLE T.B. 86 LUBOU DIABLO MATTY T.B. 87 Ferme Lubil SENC LUBIL ALLEN JANNY EX 3E CLEROLI M CALYPSO MYSTERY T.B. 86 GLENNHOLME PRIMETIME ELECTRA T.B. 88 LUBIL BAXTER CATOU T.B. 88 LUBIL WINDSTORM ALLA T.B. MARYCLERC B BOLTON SULKY T.B. Ferme Poliquin inc. POLIQUIN DOLMAN KINA T.B. 86 POLIQUIN GOLDWYN BECKY T.B. POLIQUIN GOLDWYN SHELLY T.B. 86 POLIQUIN SEPTEMBER ALTITUDE T.B. 86 POLIQUIN SUPERMAN BETSIE T.B. Ferme Rémi Plante HEMIR DESIGN LYBBY T.B. 86 HEMIR FORTUNE LILLY T.B. HEMIR SANCHEZ BIANNA T.B. Ferme Ruel et Fils inc. BEAUCE SEAVER JOANNIE T.B. 87

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SAINT-GERVAIS/HONFLEUR Ferme Guimo inc. et Ferme Lefleuron AMITIES ASHLAR LAUTAMY T.B.

SAINT-LAMBERT/ SAINT-GERVAIS Ferme Duhibou inc. et Ferme Élégance ELEGANCE DUHIBOU CHANEL T.B. 86

HO

SAINT-LAZARE Ferme Berlumil inc. BERLUMIL TITANIC EVA T.B. Ferme Blondie GOELAND WHATS UP DARIANE T.B. Ferme Larochelle SENC LAROCHELLE BAXTER LIZON T.B. 86 LAROCHELLE SANCHEZ ANDREA T.B. LAROCHELLE BAXTER LIZON T.B. 87 René Goupil inc. LOUISELLE STORMATOC FLOWER T.B.

HO HO HO

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SAINT-VALLIER Ferme Blais et Fiset inc. BLAF LIZ ASHLAR T.B. Ferme du Petit Canton SENC DU PETIT CANTON TORI EX 3E DU PETIT CANTON BUCKEYE TORIA T.B. DU PETIT CANTON EVANE T.B. 86 Ferme Fleuviale 2000 inc. FLEUVIAL ASHTON MUSETTE T.B.

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Ferme Gosselin et Parent SENC AROLENE LITTORAL ANDREA T.B. DELHU DUNDEE DARBIE T.B. 86

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CLUB LOTBINIÈRE LOTBINIÈRE

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Ferme Boumerang (2007) inc. LORKA HOWIE SELLIANA T.B. 86 Ferme Northstock inc. NORTHSTOCK ZESTY LYONNIA T.B.

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PARISVILLE Ferme Barond inc. BAROND AWAY MANON T.B. BAROND SUEDE SUZY T.B. 86

Une société de

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et


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er août au 31 octobre 2013)

SAINT-AGAPIT Ferme Ayrshire du Petit Rang inc. DU PETIT RANG VANIA T.B. Ferme Ayrshire du Petit Rang inc. DU PETIT RANG VARINE T.B. Ferme des Crêtes SENC DES CRÊTES YATTEUSE T.B. DES CRÊTES YELLEUSE T.B. DES CRÊTES XIOUCE T.B. 86 DES CRÊTES UTILE T.B. Ferme Gaimo enr. GAIMO RAPTOR MAGGY EX GAIMO BOLTON LORIE T.B. 1er veau EUROCO DENZEL STEPH T.B. Ferme Michelet SENC MICHELET BALTIMOR MARGUERITE T.B.

AY JE AY

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SAINT-ANTOINE-DE-TILLY Ferme Ro-An inc. RAYON D’OR LADINO TALENT T.B. ROANINC ASHLAR TANIA T.B.

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SAINTE-CROIX Michel Cameron DESCAM DOLMAN MODDY T.B.

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SAINT-ÉDOUARD

Jean Touchette QUALITY JASPER ERIN T.B. 86 1er veau Mibois inc. MIBOIS AKI RAPTURE EX 3E MIBOIS CLARA STORMATIC EX 3E MIBOIS AUDYA LOHAN T.B. 86 MIBOIS AUDYVA SIDNEY T.B. MIBOIS RYTANA PAGEWIRE T.B.

HO HO

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SAINT-NARCISSE Ferme M. R. Larochelle inc. CLEROLI P MILLION LIVANA T.B. 88 LACFRASER SHOTTLE MELINA T.B. Martin Larochelle et Philippe Dion GALOR L JORDAN CAMY T.B. 86 1er veau

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SAINT-PATRICE Ferme C. Roger & Fils inc. HO ROGERST HILL MAINA T.B. 86 Ferme Parkhurst inc. HO PARKHURST GOLDWYN CANY EX 2E PARKHURST DPC SUPER ESPERANZA T.B. 87

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SAINT-FLAVIEN Ferme Hosteve SENC HOSTEVE SHOTTLE MARTYLLE T.B. Ferme Lait Charest inc. GHIBOIS JEANNE ASHLAR T.B. GHIBOIS SOPHIE ASHLAR T.B.

et

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Ferme Philo inc. PHILO FRAGIE NORDIC T.B. PHILO LEADER DORANNETTE T.B. PHILO LITALLE JAYDE T.B.

Ferme Eggy inc. EGGY LOUISVILLEE EDITH T.B.

HO

KAMOURASKA Ferme Gagnon Kamouraska inc. EMBARRAS DOLMAN VERNA T.B. EMBARRAS GOLDWYN ZADIA T.B. 87

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LA POCATIÈRE

SAINT-GILLES Ferme G.F. Jolicoeur & Fils inc. G F F LEAZELLE CASTER T.B.

CLUB MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA CAP-SAINT-IGNACE

SAINTE-SOPHIE-DE-LÉVRARD

Ferme Guimondale inc. JOLIBOIS JANET ATWOOD T.B. 86 1er veau LIN-RO ROSS MARIE T.B. Ferme Sidler SENC MARIBERT MR BURN RITALIN T.B. 86 Richard Gagné COTIERE ALICIA DOLMAN T.B. 88

Une société de

HO

SAINTE-FRANÇOISE

SAINTE-AGATHE Ferme de la Route inc. CRAGGAN SHOTTLE CINDERELLA T.B. 86 Ferme Francika inc. FRANCIKA RAMANA PASSPORT T.B.

Simon Côté BERCOTE GOLDWYN BRIANA T.B. 88 BERCOTE LHEROS ERIKETTE T.B. 88 SITE LITTORAL BUTINE T.B.

HO

SAINT-SYLVESTRE Ferme Joselito inc. HO JOSELITO GIVENCHY WANITA EX 3E JOSELITO ALLEN JUDITH T.B. Ferme Sylvestivale inc. HO SYLVESTIVALE JASPER PEGAZE T.B. SYLVESTIVALE SANCHEZ GLOIRIE T.B. SYLVESTIVALE SHOT MELLA T.B. 88 Ferme Sylvestivale inc. et Ferme Agriforma inc. HO MORNINGVIEW GD LOGAN-ET T.B. 86 1er veau

Ferme Alain Pelletier HO DALUKA BUCKEYE BRENDIE T.B. 87 DALUKA GOTHIK JILL T.B. DALUKA TOM SUZIE T.B. 88 Ferme Bard inc. HO SAINT-HUB GOLDWYN MARGUERITE EX COTOPIERRE JAYDE FLEUVE EX 2E WINTERBAY ATWOOD ENVY T.B. 86 1er veau BARD BOLIVIA WIN T.B. 86 BIRKENTREE GOLDWYN KATHY T.B. 88 VAL D ESPOIR SAMUELO LEMI T.B. Ferme Dubenoit HO CLOVIS GOLDWYN CAROLE EX 3E MIVILLOISE MANAGER GENOXY EX 3E CLOVIS TRIBUTE LOSANNE T.B. 87 DUBENOIT ATTICUS WILLY T.B. DUBENOIT JEEVES TANK T.B.

L’ISLET-SUR-MER Ferme Bernard Thériault inc. THERRE ARBOR NEON T.B. 1er veau THERRE FIREBUG QUARANTEDEUX T.B. Ferme La Tortue inc. EDITAL SID BERIKA T.B. 1er veau EDITAL EL TOREADOR RAFAELE T.B. EDITAL MR BURNS MATINEE T.B. 86

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MONTMAGNY Ferme Denault DENAULT BEA MAXIMUM T.B. DENAULT IVORY SALTO T.B. DENAULT NIXIE FROSTY T.B. DENAULT SOLENE LIGHTYEAR T.B.

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SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er août au 31 octobre 2013)

RIVIÈRE-OUELLE Ferme Gilles Landry inc. LARIKA JAKOB CHANDLER EX BONCHAMP BOB WINTER T.B. 1er veau LARIKA BALTIMORE RAVEN T.B. 87 LARIKA EMPIRE GREENBAY T.B. LARIKA M LEADER JUMINA T.B. 88 LARIKA SHOTTLE CASSIS T.B. LARIKA SHOTTLE JANA T.B. Ferme La Jongleuse JONGLEUSE KNOWLEDGE ZO T.B.

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Ferme Lare Holstein inc. LARE FEVER REINELLE T.B. 1er veau LARE GOLDWYN SONATA T.B. LARE LEGACY ROSY T.B. Ferme René Fiset et Fils inc. MARJA DOLMAN KATIA T.B. HO

SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc. CLAUDIE BAROQUE XOX T.B. CLAUDIE DEREK HELSY T.B. 86 CLAUDIE DRIVER JOVIE T.B. CLAUDIE SAMUELO FANNY T.B. CLAUDIE SPIRTE FANY T.B. 87 CLAUDIE TANDEM MARGUARITA T.B. 86

HO

SAINT-ANDRÉ Ferme Missipi (2000) inc. MISSIPI GELEE CID ALLEN T.B. 1er veau MISSIPI MARIEC MAHER T.B. 1er veau HIGH POINT SPIRTE MELANIE T.B. MISSIPI GAMBI GOLDWYN T.B. 86 MISSIPI MARINA MANAGER T.B. 86 MISSIPI MILI DUPLEX T.B. Ferme Ricet inc. RICET SHOTTLE MONIQUE EX 91 2E PLOURDE GOLDWYN PIPRA T.B. 87 RICET DUME LYDIA T.B. 86 RICET DUNDEE PAUMA T.B. 86 RICET DUPLEX POULETTA T.B. 87 RICET GOLDWYN MACHA T.B. RICET JASPER DELLA T.B. 88 RICET JOB SABRINETTE T.B. RICET STORM MELANIE T.B. 86 RICET TITAN DINAMA T.B. 86

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SAINT-DENIS Ferme Garau inc. HO PIERSTEIN SPEARMINT SHANE T.B. 1er veau BOULET KNOWLEDGE MEREDITH T.B. BOULET LUXURY MANILLE T.B. 87

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AGRI-NOUVELLES

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SAINT-FRANÇOIS-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD HO

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SAINTE-HÉLÈNE Ferme J.P. Laplante et Fils inc. HO VENNE ALTA PLUS TOUTOUNE T.B. 88 VENNE AUTHORITY ROSE T.B. VENNE FAIRDEAL BALACE T.B. 86 VENNE MARTELLO PICOTINE T.B. 88 VENNE MINISTER TUFFY T.B. VENNE POTTER TUFF T.B. VENNE POTTERS COCOTTE T.B. 87 Ferme Vert D’or inc. HO VERTDOR BAMBAM FIDELE EX VERTDOR DRAKE CARO EX 3E VERTDOR LOU ALBATROS EX 94 2E VERTDOR FEVER MALORIE T.B. 86 1er veau VERTDOR BAMBAM CHARME T.B. 87 VERTDOR DUPLEX FUREUR T.B. 88 VERTDOR MILLION LAUDIA T.B. VERTDOR SHOTTLE MACHA T.B. 87 VERTDOR TRIUMPHANT ROYAL T.B. 87

SAINT-JEAN-PORT-JOLI Ferme Roneau inc. RONEAU OUTSIDE COLOMBE EX

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SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI Ferme Val Brillant HO PIERSTEIN GOLDWYN DISNEY EX 91 2E VAL BRILLANT DAMION ALEXIA T.B. 1er veau VAL BRILLANT PALERMO LOTUS T.B. 86 1er veau VAL BRILLANT KITE THUNDER T.B. 87 VAL BRILLANT LIZI DREVIL T.B. 86 VAL BRILLANT STELLA SANCHEZ T.B.

SAINT-PIERRE-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc. FISCOLAIT DUPLEX LISE T.B. FISCOLAIT SHAQUILLE SATURNE T.B. Ferme Martinale inc. MARTINALE ARBOR ROSE T.B. 1er veau LIMBRA GARRET PAULA T.B.

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CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ

SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir HO BONPLAISIR GOLDWYN PEACH EX BONPLAISIR GOLDWYN PROSPECT T.B. 88

SAINT-PASCAL Ferme Almarella enr. EDITAL DOLMAN BIANCA T.B. 88 EDITAL GOLDWYN MARYGOLD T.B. 86 EDITAL GOLDWYN ROSALIE T.B. 86 VAL D ESPOIR EXCLUSIVE ELLIE T.B. 87 Ferme Dulet inc. BIRKENTREE B P KUEEN EX 91 BERNADALE BUSTER LOVE T.B. 1er veau DULET FREDDIE KIM 1 T.B. 86 1er veau DULET GERARD LEAPOLE T.B. 1er veau DULET LEGEND DESTINA T.B. 1er veau

DULET SEA KIM T.B. 86 1er veau GOLDENFLO FEVER JAGUAR T.B. 86 1er veau DULET BALNEAIRE INOUI RED T.B. 87 DULET JASPER KENDRA T.B. Ferme Galvoie HO GALVOIE MR BURNS MIRA T.B. Ferme Huguette D. Pelletier HO ROTALY SAMUELO VOLTAGE T.B. 86 VERTDOR WHATS ELSY T.B. Marc Richard HO M R BOLTON FOCTY T.B. M R WINHAMMER FLATTY T.B.

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Ferme Jacobs inc. HO EASTSIDE JASPER GABY EX JACOBS DUNDEE ABIS EX 91 JACOBS GOLDWYN BUCKL UP EX JACOBS GOLDWYN JOYCE EX 91 JACOBS JASPER TESS EX JACOBS POWER ELODIE EX 92 DARIDELITE LATHAM LADYBUG EX 2E JACOBS GOLDWYN ADOLF EX 3E JACOBS GOLDWYN EMORY EX 2E JACOBS JASPER LITTLE EX 3E JACOBS STORMATIC EMMO EX 5E JACOBS STORMATIC VILLA EX 5E DUHAMEL GOLDWYN ROSELINA T.B. 1er veau JACOBS ALEXANDER BRIDGET T.B. 1er veau JACOBS ATWOOD EXPO T.B. 1er veau

Une société de

et


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er août au 31 octobre 2013)

JACOBS ATWOOD VEDETTE T.B. 88 1er veau JACOBS BRAXTON BLAKE T.B. 87 1er veau JACOBS GOLDWYN LAKOTA T.B. 1er veau JACOBS OBSERVER BETHANY T.B. 1er veau REBICO SPARTACUS SYBELLE T.B. 1er veau JACOBS DAMION IZZY T.B. 88 JACOBS GOLDWYN AMOUR T.B. 86 JACOBS GOLDWYN BERLA T.B. 88 JACOBS GOLDWYN NOLETA T.B. 87 JACOBS JASPER IBEL T.B. 87 JACOBS KNOWLEDGE AMY T.B. 86 JACOBS KNOWLEDGE HARPE T.B. 89 JACOBS LAURIN BERMUDE T.B. Ferme Jacobs inc. et Max Davies HO JACOBS BRAXTON BISTRO T.B. 1er veau Ferme Jacobs inc. et Nelson Eduardo Ziehlsdorff & Claudio Aragon HO EASTRIVER A SHOCK NETTIE T.B. 89 Ty-D Holstein inc. HO DONY NINA SAMUELO T.B. VINDRIGUE KATY ASHLAR T.B.

CAP-SANTÉ/SAINT-RAYMOND/ SAINT-FRANÇOIS-DELA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Jacobs inc., Ty-D Holstein inc., Drolet et Fils et A.R. Boulet inc. BONACCUEIL MAYA GOLDWYN EX 95 2E

HO

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES

Ferme Floroma inc. HO FLOROMA FEVER BRIGADIERE T.B. 86 1er veau FLOROMA FEVER EMMANUEL T.B. 1er veau FLOROMA SECURE LAURIE T.B. 87 1er veau FLOROMA BOLIVIA ABBA T.B. 88 FLOROMA CONNECTION MISSY T.B. 87 FLOROMA DENZEL MARY T.B. FLOROMA GOLDWYN BLACKJACK T.B. 88 FLOROMA PROMO JOANY T.B. FLOROMA TONKA RACHEL T.B. 87 Ferme Rivière Portneuf SENC HO RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL EX 92 2E RIVIERE PORTNEUF ALEX BULMA T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF DUPLEX ROCKET T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN BREEZ T.B. 87

Ferme Géno inc. HO GENO BAM BAM DELIA EX GENO ALEXANDER MARYLINE T.B. 1er veau GENO SANCHEZ GLASS T.B. 86 1er veau GENO SOTTLE MAYBE T.B. 1er veau GENO GOLDWYN MIAMI T.B. 88 GENO LAURIN JULIETTE T.B. GENO SHOTTLE ALANIS T.B. 86 GENO SHOTTLE LILI ANN T.B. 88 LESPERRON ADAMO ALYS T.B. 86 LEWISDALE SPRITE LIZ T.B. 87 VIDIA SHAQUILLE MAVRYKA T.B. GILLO BUCKEYE MODUL T.B.

SAINT-AUGUSTINDE-DESMAURES Ferme Majestein inc. HO PETITCOU FROSTY ALLEGRO T.B. PETITCOU TITANIC CACHA T.B. Ferme Racette inc. HO FLEUVE SABRINA SANCHEZ T.B. 86 1er veau LINDENRIGHT JORDAN REVELATION T.B. 1er veau LINDENRIGHT WINDBROOK DAWN T.B. 1er veau FLEUVE ANAIS DENISON T.B. 87 FLEUVE THERODE SHOTTLE T.B. FLEUVE TITANIA SANCHEZ T.B. 87 PIERSTEIN ODISSEE GOLDWYN T.B. 87

SAINT-BASILE

DESCHAMBAULT Ferme l’Estran SENC ESTRAN LEGACY WARRIOR T.B.

JE

Ferme Roger Bédard et Fils inc. GERRO BUCKEYE LILOU T.B. 87

HO

SAINTE-CHRISTINE

GRONDINES Ferme Oguilantin HO OGUILANTIN STEADY MARIE LOU T.B. 1er veau Jean-Pierre Leduc HO HODUC JENNA CELEBRITY T.B. HODUC MAJORIE MORE T.B. 86

NEUVILLE Ferme Familiale Donald Bélanc inc. EASTRIVER SHOTTLE POLI T.B. 86 GEN-I-BEQ DUPLEX BEXY T.B. 88 VIDIA SAHARA MOUSSE T.B. Ferme Jurica SENC JURICA BALTIMOR BONE T.B.

Une société de

PONT-ROUGE

et

HO

Ferme Marny SENC MARNY MISS SANCHEZ T.B. 1er veau GHIRO FLEX TRACIE T.B. MARNY KATHY WHY NOT T.B. MARNY VICKY SEPTEMBER T.B. 86

HO

SAINTE-CHRISTINE/ CAP-SANTÉ Ferme Marny SENC et Ferme Michel et Normand Piché inc. HO DESLACS TOUCHDOWN EM RED T.B. 86 1er veau

SAINT-RAYMOND Ferme Olistein inc. GILLETTE F B I CABRIELLE EX 2E OLISTEIN CABRI T.B. 89

HO

SAINT-RAYMOND/ SAINT-AGAPIT Ferme Olistein inc. et Heaven Holstein HO OLISTEIN SANCHEZ CABRIELLA T.B. 87 1er veau

SAINT-RAYMOND/SAINTEBRIGITTE-DES-SAULTS Ferme Olistein inc. et Ferme Intense inc. JACOBS SID BRITA T.B. 1er veau

HO

SAINT-UBALDE Ferme Lukange inc. AY LUKANGE ICE JETT AMAZONE EX LUKANGE POKER MAGALIE T.B. LUKANGE POKER KOYO T.B. 87 Ferme Nelson Rochon et Fils inc. HO GAYLSON GOLDWIN MABI EX 3E GAYLSON GOLDWYN SALMA EX 3E GAYLSON SANCHEZ SALINA T.B. 1er veau GAYLSON SANCHEZ SALMANA T.B. 1er veau GAYLSON SANCHEZ SALTA T.B. 1er veau GAYLSON SANCHEZ SISSI T.B. 86 1er veau GAYLSON BONAIR DOWNIE T.B. GAYLSON DENZEL DANON T.B. GAYLSON TALENT SARNIA T.B. 87

HO

Janvier 2014

AGRI-NOUVELLES

73


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er août au 31 octobre 2013)

CLUB SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN

5 9 4 8

CLUB SAINT-MAURICEMASKINONGÉ

BAIE-SAINT-PAUL

SAINT-LÉON-LE-GRAND

Ferme du Gouffre SENC HO DUGOUFFRE AFTERSHOCK NUAGE T.B. 1er veau DUGOUFFRE ASHLAR MAILLY T.B. DUGOUFFRE DRAKE SANDY T.B. 87 DUGOUFFRE JAYZ TRIPOLIE T.B. M F DOLMAN MEGAN T.B. 88 STEELEACRE BUCKEYE HENRIETTA T.B. 4 7 6 9 8 2 1 3 Ferme Pérou inc. HO 2 8 GITAN 5 3 MEDERIC LAUSALYNE T.B. 1 4 6 7 MEDERIC MARIANGE GOLDWYN 1 9 3 7 T.B. 5 886 8 2

Danastar Holstein SENC HO BOISBLANC MAGNETISM TARTINE T.B. 1er veau BOISBLANC SHOTTLE SIERRA T.B. 86 DANASTAR ROXY LEONARDO T.B. DANASTAR SKYFIRE SUZY T.B. 86

LES ÉBOULEMENTS 9 3 1 6

2

5

Déliska Holstein 8 GOLDWIN 6 2 4EX 93 7 3E3 DELISKA KARMINA DELISKA KRISTINA 7 SHILOH 5 4 T.B. 1 869 8 DELISKA LARISSA SPIRTE T.B. 87 6 2 9 5 3 1 Ferme Seva inc. 5 LAJA 4 T.B. 7 1er8veau6 9 SEVA MANIFOLD SEVA LADY BUCKEYE 3 1 T.B.8 87 2 4 7

3

CLUB SHERBROOKE BURY Ferme Lesperron inc. HO LESPERRON ALFREDO ANKOR T.B. 86 1er veau LESPERRON DARIUS LYNA T.B. 1er veau LESPERRON FEVER DEMIE T.B. 1er veau LESPERRON LOVEBOY WILLYE T.B. 1er veau BENNER MILLION JELLO T.B. 87

COOKSHIRE 9

Ferme Landry Poirier LEGAULT IGNITER MARISA EX 3E JARONDALE JYNNIE CALYPSO T.B. 87

4

COOKSHIRE/RICHMOND

5

7

4

8

5

9

1

Ferme Landry Poirier et Crackholm Holsteins CRACKHOLM FEVER MALLINE T.B. 1er veau

2

6

3

SAINT-CÔME-LINIÈRE

4

8

7

3

1

2

Barbara Paquet et Sylvio Rodrigue JETSET JACK DANIEL T.B. 86 1er veau

9

5

6

HO

HO

HO

HO

HO

SOLUTIONS DES JEUX Solution de l’énigme : Elle étend son bras

Solution du mot caché :

4

Solution du sudoku :

9 2

1

74

2

7

4

5

1

3

9

6

8

5

9

1

6

8

7

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3

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7

1

5

1

3

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7

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4

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9

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9

8

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1

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2

8

6

2

1

9

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4

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3

4

5

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7

2

6

8

9

1

9

1

7

4

3

8

5

2

6

AGRI-NOUVELLES

Janvier 2014

Solution des 7 erreurs :

Madeleine

Une société de

et




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