Volume.21.numéro.4.Octobre.12
Numéro de la convention Poste-publications 41127559
Les grains : toute une industrie !
Agri-Marché lance ProtiniumMC
Primordiale, la conversion alimentaire... www.agri-marche.com
> S au vez du tr av ail Toujours avec vous
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AGRI-NOUVELLES AGRI -nouvelles
Coordonnées Agri-Marché : 236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410 870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214
Coordonnées LACTECH : 114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160 1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442
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Prochaine parution : Janvier 2013
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Sur la photo de la page couverture :
Sur la photo de la section lactech : Emma et Édouard Lemay Ferme Lember (1998) inc., Sainte-Cécile-de-Lévrard
Numéro de la convention Poste-publications 41127559
!
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Félina Larose, Xavier Pouliot, Hubert Larose, Elizabeth, Ann-Frédérick Pouliot et Félix Larose Ferme Marcel Larose inc., Saint-Isidore Crédit photo : Jacques Plante
IT
Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing
Réception du matériel publicitaire : 16 novembre 2012
TU RA
Cages conventionnelles versus logements alternatifs, qu’en pensez-vous ?
Réservation d’espace publicitaire : 2 novembre 2012
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Volaille
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Responsable de la publicité :
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G
Stacey Moran Directrice marketing smoran@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 238
5 Éditorial 6 Tournoi de golf Agri-Marché 8 Chronique des grains
Partenaires « PLATINE » de l’événement
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Nourrir les futures vaches laitières : les premiers stades de la nutrition et l’impact sur la production laitière Élever une taure laitière coûte maintenant plus de 3000 dollars ...!
REPORTAGE DE FERME
Ferme Lember (1998) inc. Des gens passionnés par leur profession !
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Solutions des jeux Classifications
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22/12/11 4:22 PM
Agri-Marché et Lactech font des heureux ! Récemment, Agri-Marché et Lactech lançaient les concours Agri-Marché vous offre Madonna et Lactech vous offre Madonna. Les participants couraient la chance de remporter une paire de billets pour le spectacle de Madonna, présenté sur les plaines d’Abraham à Québec le 1er septembre dernier. Le gagnant du concours présenté par AgriMarché est Monsieur Stéphane Fortin de la Ferme Stéph-Annie de Fortierville. Le gagnant du concours présenté par Lactech est Monsieur Sylvain Laberge de la Ferme Chatel de Boischatel. Félicitations aux gagnants ! Nous espérons que vous avez tous passé une agréable soirée !
Des conférences
PROFITABLES pour vous !
Best Western Plus Hôtel Universel,
Drummondville
porcin 20
novembre 2012
Suivez-nous sur Pour information : 450 799-2440
4 agri-nouvelles
Octobre.12
avicole 21
novembre 2012
laitier26 mars 2013
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l’Éditorial par patrice brochu
Tout le monde en parle…
Agri-Marché agit
De quoi tout le monde parle? Du nouveau gouvernement? Du retour des Nordiques à Québec? Sûrement, mais on parle aussi et beaucoup du prix des grains et par le fait même, des prix de la moulée et des suppléments. Les prix ont atteint un plafond record en 2012. Après un printemps prometteur pour les récoltes au Québec, les températures estivales ont apporté un lot de sécheresse atteignant un record en juillet. Pire encore aux États-Unis, la dernière sécheresse du genre remonterait à 1956. Les récoltes compromises ont fait monter en flèche le prix du grain, ce qui a généré une importante augmentation des coûts d’alimentation. Résultat : des pertes considérables de revenus, notamment pour les producteurs de porcs du Québec, industrie déjà en crise depuis quelques années. Agri-Marché cherche continuellement des façons de soutenir efficacement ses clients dans leur travail quotidien. À titre de chef de file, nous tentons d’encourager le dialogue entre les intervenants de l’industrie agricole, susceptibles de prêter main forte aux producteurs. Plus spécifiquement, depuis plusieurs mois, nous tentons d’identifier des solutions en concertation avec les intervenants du milieu. L’objectif : rendre accessible des moyens pour réduire les coûts de production et, par conséquent, générer plus de revenus. Reste à se souhaiter un gouvernement proactif qui mettra en place des mesures de soutien pour l’industrie agricole en ces temps de crise. Outre nos tentatives de mobilisation des partenaires-clés de l’industrie agricole québécoise, notre soutien se traduit aussi par des activités de recherche et développement. Elles permettent d’offrir à nos clients des produits toujours plus performants. C’est pourquoi notre secteur porcin
innove avec la nouvelle formule ProtiniumMC, appliquée à nos moulées pour porcelets, offrant les mêmes performances supérieures jumelées à une économie de coûts considérable. Une solution mise en œuvre dès maintenant, permettant une diminution de coûts d’alimentation concrète et immédiate pour nos producteurs. Finalement, afin de permettre à nos producteurs de souffler un peu, notre programme d’escomptes a été bonifié remettant ainsi plus de 500 000 $ de plus qu’en 2011 à pareille date. Nous souhaitons sincèrement que ces nouveautés, mises en place par notre équipe au cours de l’été, mettront un baume sur les défis financiers des producteurs agricoles. Nous vous tiendrons au courant des développements à travers nos différents outils de communication, ainsi que par le biais des visites de nos conseillers chez vous. Les temps à venir s’annoncent rudes pour l’industrie agricole. C’est en se structurant et en connaissant nos coûts de production dans les moindres détails que nous pourrons passer au travers des mois qui viennent. Allez chercher toutes les économies possibles et faites-vous aider par nos conseillers. Vous trouverez plusieurs pistes dans ce numéro qui, je l’espère, vous permettront d’aller chercher le maximum de rendement et de réduire vos coûts. Octobre.12
agri-nouvelles 5
Tournoi Agri-Marché
160 participants . . .
à qui Dame Nature a joué un mauvais tour ! C’est le 15 août dernier que s’est tenu le tournoi de golf Agri-Marché au Club de Golf Lotbinière de Saint-Gilles.
Plus de269, 160 golfeurs et golfeuses(Québec) s’étaient donné 269, route Saint-Gilles G0S 2P0 rendez-vous à notre traditionnel tournoi de Golf. Malheureusement, Dame Nature n’aura pas été fidèle à ses habitudes cette année, nous obligeant à écourter notre tournoi. Les gagnants de l’édition 2012 : (de gauche à droite) Martin Vézina, Dany Racine, Sylvain Laberge et Jonathan Caron En nouveauté cette année, les participants ont pu démontrer leur talent avec trois concours d’agilité, soit : • Le coup de départ le plus près du trou, commandité par Desjardins Centre Financier aux entreprises Chaudière-Nord; gagnant : François Villemure • Le plus long coup de départ, commandité par Jefo; gagnant : Sylvain Gosselin • Le coup de départ le plus près du trou, commandité par Élanco; gagnant : Sébastien Morin Chaque gagnant s’est mérité un certificat-cadeau d’une valeur de 100 $ du réseau Hôtellerie Champêtre.
6 agri-nouvelles
Octobre.12
Chez nous, depuis , quand on parle de qualité, on parle du travail des producteurs agricoles d’ici.
Lafleur vous remercie de lui permettre d’offrir de si bons produits. Célébrons ensemble un centenaire de collaboration, de travail et de saveurs. Octobre.12
agri-nouvelles 7
chronique des grains
Avoir su . . . Qui aurait cru, au printemps dernier, lorsque les conditions de semis étaient optimales et les prix suffisamment intéressants pour stimuler l’un des plus importants ensemencements des dix dernières années, que nous allions vivre la pire sécheresse depuis 19561. Dans un contexte de demande soutenue, autant pour l’énergie que pour les denrées de base, le scénario actuel était l’un des pires que l’on pouvait envisager.
Sébastien Lavoie, agr. Directeur Commercialisation des grains agri-marché inc.
La faible reprise économique depuis la crise immobilière aux États-Unis et l’instabilité de l’euro poussent de nombreux fonds d’investissement à se réfugier dans des commodités à fort potentiel de rendement. Cette sécheresse inattendue a ravivé un débat vieux de près de 300 ans, à savoir si l’augmentation de production suffira à combler la demande grandissante d’une population qui croît de façon exponentielle. Par contre, un nouvel élément s’ajoute : la demande énergétique. La politique énergétique américaine 2007-2012 (E-PACT) exigeant l’atteinte d’un minimum de 10 % d’éthanol dans l’essence aux États-Unis avait déjà amorcé une profonde transformation de l’industrie et exerçait une constante pression haussière sur les prix du maïs. À chaque année, le marché se questionne à savoir si la production permettra d’augmenter les stocks de fin d’année de façon satisfaisante pour être considérés comme sécuritaires. L’image 1 illustre le nombre de jours d’autonomie au 30 septembre si la récolte tarde à devenir disponible.
Image 1.
On remarque que depuis l’arrivée massive de l’éthanol, le nombre de jours d’autonomie dans le maïs ne fait que décroître; d’où les attentes énormes envers la récolte 2012-2013. On voit également que le blé a une tendance à décroître, ce qui tire directement les prix à la hausse afin de ralentir, dans la mesure du possible, la consommation superflue. L’équilibre entre l’offre et la demande est donc fragilisé et la présente sécheresse inquiète les spéculateurs et les intervenants sur la scène internationale. Des rendements projetés aux États-Unis de 123,5 boisseaux/acre ont propulsé les contrats à terme vers les 8,00$ du boisseau alors que plusieurs attendent des nouvelles de la politique énergétique en cette période électorale américaine. Les démocrates plaideront possiblement pour la défense de plus de 400 000 emplois directs et indirects alors que les républicains se feront un devoir de ramener la sécurité alimentaire au premier plan. Le contexte économique actuel permettra difficilement les baisses importantes.
200
Nombre de jours
180
1
Sécheresse aux États-Unis, les producteurs canadiens y gagnent… et y perdent, lesaffaires.com
8 agri-nouvelles
160 140 120 100
maïs
80
soya
60
blé
40 20 0 2008
Source : USDA
Octobre.12
2009
2010
Année
2011
2012
chronique des grains
Bien que certains mouvements saisonniers durant les récoltes puissent laisser entrevoir des prix plus cléments, la situation ne sera pas réglée avant une importante réduction de la demande ou une action politique dirigée.
viandes ira en conséquence de ces nouveaux coûts d’alimentation afin que chacun y trouve son compte. Comme on dit parfois trop souvent, avoir su . . .
Pour le moment, bien que certaines usines d’éthanol aient ralenti leur production durant l’été, le manque de fourrages stimule les ventes de drêches. Également, l’incitatif pour les raffineries de mélanger l’éthanol à l’essence pour augmenter l’indice d’octane leur permet de réaliser des économies, même si l’éthanol se vend au même prix ou plus cher que l’essence. Il faudrait un maïs à 9.00$/boisseau ou un baril à 77$ pour ralentir massivement la production d’éthanol selon l’Université Purdue, en Indiana.
Veuillez prendre note que le conseil de la Fédération a pris la décision d’abroger le règlement sur la mise en vente en commun du blé panifiable et ce, suite aux résultats du référendum tenu auprès des producteurs. Finalement, ils auront la pleine responsabilité de la commercialisation de leur blé pour la récolte 2012. Nous continuons de recevoir, comme les années précédentes, les blés panifiable et fourrager de la nouvelle récolte.
La flambée des prix du maïs et les craintes quant aux rendements de la fève de soya créent un engouement vers les autres commodités, dont le blé. Ce repositionnement général de l’industrie, et cette incertitude quant aux disponibilités futures des principaux grains au niveau mondial, ont engendré la disparition du monopole de la Commission canadienne du blé et de son équivalent québécois depuis le 1er août 2012. Au cours de la dernière année, nous avons été témoins d’acquisitions telles que Glencore avec Viterra et Marubeni avec Gavilon, lesquelles façonneront dorénavant le portrait de la mise en marché et de la manutention d’une part importante des volumes dirigés vers l’Asie. Localement, la récolte s’annonce de bonne qualité bien que certains champs plus sablonneux présenteront sans doute des rendements décevants. La consommation est en général plus faible, et les écarts de prix actuels ne permettent que très peu d’exportation; ce qui devrait créer un certain équilibre entre l’offre et la demande, en autant que nos fournisseurs de maïs alimentent le marché de façon constante. Par contre, il est difficile de croire que les prix reculeront avant le printemps 2013. De plus en plus de sous-produits de toutes sortes, qui jusqu’à présent ne trouvaient pas leur place dans les formulations, viennent maintenant changer la donne et parviennent à substituer en partie certains ingrédients plus traditionnels. Il reste à espérer que le prix des Octobre.12
agri-nouvelles 9
Ça bouge chez les clients Agri-Marché
Ferme Marcel Larose inc.
UNE ENTREPRISE FAMILIALE DIGNE DE MENTION Située à Saint-Isidore sur la Rive-Sud de Québec, la Ferme Marcel Larose se concentre sur la production avicole et céréalière, en plus d’offrir un service de travaux à forfait. Au fil des ans, l’entreprise a réussi à introduire la relève tout en continuant son expansion.
Marisol Buteau, t.p. négociante en grains agri-marché inc.
Fondée en 1982 par Marcel Larose et son épouse, l’entreprise a depuis ce jour pris beaucoup d’ampleur. Ayant commencé avec un poulailler de 10 000 poulets, on y retrouve, 30 ans plus tard, six poulaillers sur deux sites de production distincts. Annuellement, c’est 1,2 million de poulets à chair qui y sont produits. Au fil des ans, leur fille Isabelle et son conjoint, ainsi que leur fils Tommy, se sont joints à l’entreprise. Afin de diversifier ses opérations, la famille Larose a fait l’acquisition de plusieurs terres. Aujourd’hui, Ferme Marcel Larose cultive 3000 acres de terre, les cultures principales étant le maïs, le soya et le blé. De plus, l’entreprise offre un service de battage et de forfait sur plus de 2 500 acres supplémentaires.
Ferme Marcel Larose inc. fonda une troisième compagnie qui porte le nom de Grains L.T.I. inc. et qui s’occupe uniquement de la commercialisation des grains. Agri-Marché est fière de compter Ferme Marcel Larose inc. parmi sa clientèle. C’est une entreprise dynamique par son leadership et sa vision avantgardiste, qui lui permettent d’être un excellent producteur-commerçant. Toute l’équipe de négociants en grains d’AgriMarché souhaite à Ferme Marcel Larose une belle saison de récoltes et remercie ses propriétaires pour leur confiance. Crédit-photo :
90 % des récoltes sont vendues à Agri-Marché, le reste servant à la fabrication de la moulée pour la volaille. La compagnie ne cesse d’être innovatrice et de foncer ! Elle a formé, en 2009, une compagnie de transport de grains qui porte le nom de Transport L.T.I. inc. et a ajouté à ses constructions un nouveau garage pour l’entretien de la En arrière, de gauche machinerie agricole Dumont, Marcel Laroà droite : Xavier Pouliot, Isabelle Laro se, Patrick Poulio se, Véroniqu t, Huguette ainsi que pour les En avant, de gauche à droite : Él e Perreault et Tommy Larose iz ab eth, Ann-Frédér et Félix Larose ick Pouliot, Hub camions. En 2011, ert, Félina 10 agri-nouvelles
Octobre.12
Jacques Plante
Les grains :
toute une industrie ! En 1950, chaque producteur nord-américain nourrissait 27 personnes. En 1961, c’était 47 et en 1991, 130. Maintenant, en 2012, chaque producteur nourrit plus de 200 personnes, grâce à son ingéniosité, sa ténacité… et grâce aux céréales. Les céréales sont très convoitées dans le monde Vous saviez que près de 50 % des surfaces cultivables au Québec sont semées en céréales et en soya ? L’autre, très grande proportion, appartient aux prairies et pâturages : un autre gagne-pain pour la majorité d’entre vous. Sur les 2,5 millions d’hectares du Québec, on produit de l’avoine, du blé, de l’orge, des céréales mixtes, du soya et du maïs sur plus d’un million d’hectares. Et ce n’est pas fini, d’ici 50 ans, il faudra doubler notre production de céréales dans le monde pour satisfaire les besoins grandissants de la population, car celle-ci augmente de 80 millions de personnes par année autour du globe ! C`est plus de 200 000 personnes par jour ! Et le problème, c’est que les terres cultivables… rapetissent ! Ce qui fait que, les ingénieurs en recherche et développement, ici comme ailleurs dans le monde, doivent concevoir des produits rentables pour la ferme, afin d’augmenter la productivité des sols. Le producteur, lui, est prêt à relever ce défi de doubler la production. Le Québécois ne laissera pas sa place. Imaginez ceci: en 2011, on a produit près de 2,6 milliards de tonnes de grains sur la planète, ce qui représente «une route de grains» de 25 mètres de large par 3,5 mètres de hauteur, soit l’équivalent d’une route de grains longue de 40 000 km !
Tableau 1 Production de céréales dans le monde en 2011 Espèces
Volume en Millions de Tonnes
Blé
689
Maïs
868
Riz
461
Oléagineux
458
Orge
135
Avoine
24
Seigle
16
Pierre Fournier, agr. agronome-conseil consultant expert en production végétale
(Source : FAO, 2011)
De plus, pour subvenir à l’augmentation annuelle de la population de 80 millions de personnes, cette route s’allonge de 1050 km par an. C’est insoutenable pour des pays en voie de développement qui sont constamment en quête de terres et d’eau potable, comme la Chine ! Au Québec, nous sommes privilégiés. Notre territoire offre de bons sols, de l’eau et peu de maladies et d’insectes. Nous sommes bien pourvus en machinerie spécialisée, en bonnes variétés de végétaux, et surtout, en gens compétents et motivés qui sont prêts à relever des défis de production. Un exemple près de chez nous ? Jean-Noël Paré et sa famille de Honfleur, qui ensemence plus de 9 000 hectares pour sa production personnelle et à forfait. Qui aurait cru cela possible, il y a 20 ou 30 ans ? Au Québec, le secteur végétal est en effervescence. Les terres se transigent à des prix d’or. Les jeunes automatisent leurs installations, s’informent Octobre.12
agri-nouvelles 11
et s’investissent à fond dans de nouvelles technologies. Et c’est tant mieux !
Souvenez-vous de ces points pour réussir en production végétale:
Aujourd’hui, pour gérer une ferme, il ne suffit plus d’avoir de bonnes aptitudes de production, il faut aussi posséder de bonnes aptitudes de gestion. Gestion : voilà le mot magique pour certain ! Il faut vendre ce que l’on produit et quelque fois, la qualité n’est pas au rendez-vous.
- des terres bien égouttées, bien chaulées, bien nivelées, sans trop de compaction;
Que fait-on avec ce grain ? Il faut lui trouver un acheteur et s’entendre sur les modalités de la transaction. L’acheteur de grains est confiné à acheter de la qualité, qu’il s’agisse de blé alimentaire, humain, d’orge de brasserie, de céréales pour les animaux, etc. Parlez-en à Serge Lacasse, acheteur chez Agri-Marché, qui fut l’un de mes conférenciers à un important colloque sur les céréales. Les silos n’améliorent pas la qualité. Ils la conservent. Vraiment, pour transiger des végétaux comme on le fait avec des animaux, il est impératif d’avoir une discussion honnête avec l’acheteur. Les ingénieurs en recherche et développement ainsi que l’industrie préconisent tous les moyens possibles pour obtenir des céréales de qualité. Mais pourquoi voit-on d’énormes différences dans les grains, tant dans les bonnes années que dans les difficiles ? C’est que certains appliquent des recettes éprouvées, mettent le maximum d’attention aux champs et réussissent bon an mal an. On a beaucoup à apprendre des producteurs laitiers qui s’investissent à fond depuis des dizaines d’années. Et regardez les résultats maintenant ! Des troupeaux de 10 000 à 12 000 kilos de lait par vache et ce n’est pas fini ! Comme me disent les spécialistes dans ce domaine, le bienêtre, l’eau, l’espace, la propreté, la génétique et l’observation sont la clé du succès. Tous ces facteurs de productivité sont presque les mêmes que ceux du monde végétal !
12 agri-nouvelles
Octobre.12
- des terres bien désherbées, bien fertilisées, semées et récoltées à temps; - des terres en rotation, analysées régulièrement, arrosées à temps pour les maladies et/ou les insectes. Bref, plusieurs heures à passer au champ à observer et comparer ses efforts avec ceux de ses voisins ! Et demandez à votre conseiller(ère) de vous accompagner, vous en apprendrez de part et d’autre. Cette dure réalité, le consommateur n’en connait pas l’existence et elle ne change rien pour ce dernier. Mais le producteur, lui, peut y récupérer des milliers de dollars de différence. Même logique que dans l’étable, où l’observation de quelques petits détails peut rapporter 500 $ à 800 $ additionnels par vache. Mais revenons aux céréales. Il y a des spécialistes à travers le Québec, contactez-les ! Travaillez en synergie avec eux. Voyez leur implication. Questionnez-les, essayez des nouveautés. L’agriculture ne s’en portera que mieux. Encore aujourd’hui, nos rendements au Québec ne sont pas élevés, même si nos variétés ont grandement évolué. Tableau 2 Rendement des céréales au Québec en 2011 Espèces
T/ha
Avoine
2,55
Blé
2,82
Orge
3,04
Céréales mixtes
2,56
Soya
2,74
Canola
2,06
Maïs-grain
8,16 (Source : Stat. Qc)
Le site www.agphd.com a publié la donnée suivante concernant le pH des sols et la perte de rendement de certaines cultures. Un pH de 5,8 au lieu de 6,8 cause une perte de 17 % de rendement dans le maïs, 20 % dans le soya, 11 % dans le blé et… 58 % dans la luzerne. C’est grave ! Appliquez de la chaux si vous voulez optimiser vos engrais organiques et minéraux, et prendre tout le potentiel de vos semences ! Un autre point qui peut aider dans l’amélioration des rendements de cultures au Québec est l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (GES) et l’eau disponible. Notez ici que je n’encourage d’aucune façon les comportements polluants qui sont la cause de l’augmentation de CO2 dans l’air ! Tableau 3 GES dans le monde : concentration en CO2 Année
Concentration (ppm)
1875
275
1960
310
1980
339
2000
370
2011
390 (Ref.: T. Ball, Country Guide)
Pourquoi parler de ce phénomène, dites-vous ? C’est que les grains aiment le CO2 et qu’il peut accroître les rendements de 10 % à 75 %.
Le chercheur Philippe Rochette, de AAC SteFoy, a publié ceci, dans la TCN de janvier 2005: « Chaque gain de 100 UTM (unité thermique maïs) augmente le rendement de soya de 160 kg/ha et, de 640 kg/ha, celui du maïs. » Le CO 2 est donc très important pour nous puisque les céréales sont la base de l’alimentation de l’humain et de l’animal, et que la demande mondiale augmente sans cesse. Le Québec se trouve très bien placé pour y faire face, de même que le Canada avec ses 70 millions d’hectares en cultures pour 35 millions d’habitants. Il s’agit de 2 ha/personne au Canada, en comparaison avec 0,2 ha/personne en 2012 pour toute la planète, et de 0,08 ha/personne en Chine ! Conclusion Étudiez vos sols, gardez-les fertiles, car si vous voulez augmenter vos rendements, c’est en innovant et en utilisant les nouveautés que vous y arriverez. Dites-vous que chaque champ a son exigence. Vous verrez toute la différence dans quelques années. Faites des rotations, vous avez des engrais organiques, vous avez de bons sols et semez des céréales, le marché est là. Bonne réflexion!
Octobre.12
agri-nouvelles 13
chronique des ressources humaines
Les travailleurs étrangers Depuis quelques années, Agri-Marché encourage la diversité culturelle dans ses fermes porcines en engageant des travailleurs étrangers qui viennent contribuer au développement et à l’innovation dans l’élevage porcin. Pour ce faire, Agri-Marché a fait appel à la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) afin de l’assister dans ses démarches de recrutement.
Élizabeth Royer Conseillère en Ressources humaines agri-marché inc.
Ainsi, Agri-Marché a accueilli en mars 2011, Monsieur Luis Fernando Mendez Cruz, un Guatémaltèque d’origine, qui a fait le choix de venir travailler au Québec afin d’y apprendre un métier et gagner un salaire décent pour subvenir aux besoins de sa famille demeurée dans son pays.
consultez toutes nos offres d’emplois au www.agri-marche.com/Emploi
Luis Fernando s’est donc installé à Saint-Pierrede-Broughton et rejoint l’équipe en place. Établir de nouvelles relations avec des collègues d’un autre pays et ayant une culture et une langue différentes n’est jamais chose facile. Mais pour Luis Fernando, l’accueil que lui ont réservé ses collègues et son superviseur a grandement aidé à son intégration. «Bien que j’aimerais être auprès de ma famille, je ne pourrai jamais dire combien j’apprécie la façon dont les gens me traitent ici, ce qui m’aide à relever les défis et passer au travers des journées plus difficiles. Je suis enchanté de travailler pour Agri-Marché qui nous donne l’opportunité de mieux vivre et de s’en sortir. J’en suis très reconnaissant.» Avec peu d’expérience dans le domaine agricole, Luis Fernando avoue qu’au départ il fut très
impressionné de travailler avec de si grosses bêtes. Encore là, il s’est adapté très rapidement au poste d’ouvrier de ferme porcine et reçoit des commentaires élogieux de la part de ses superviseurs. Son deuxième mandat se terminant à la mi-octobre, Luis Fernando retournera au Guatemala avec de nouvelles connaissances et une expertise reconnue en matière de production porcine. Il espère grandement pouvoir revenir travailler avec ses collègues de ferme à SaintPierre-de-Broughton et il conclut en disant : «Peu importe la tristesse que je ressens d’être éloigné de mes proches, j’adore mon travail.» Agri-Marché est fière d’avoir su faire une différence pour Monsieur Mendez Cruz et sa famille en lui permettant de subvenir aux besoins de celle-ci et en lui offrant de la formation et une solide expertise en production porcine et poursuit ses démarches en vue d’accueillir de nouveaux travailleurs étrangers. En terminant, lorsque nous lui avons demandé comment il entrevoyait son futur au Québec, il a lancé sur un ton jovial : «Je compte bien apprendre à cuisiner et surtout, apprendre le français!»
Félicitations à Madame Jessica St-Pierre, étudiante en production animale au Centre de formation agricole de Mirabel pour la bourse Harmonisation reçue le 8 juin dernier lors de la tenue du Gala Méritas. Madame Guylaine Brochu, directrice principale, secteur avicole chez Agri-Marché remettant le prix à Madame Jessica St-Pierre.
14 agri-nouvelles
Octobre.12
Voir les réponses des jeux à la page 49
Énigme
12 lettres cachées
Une femme a une boîte dans laquelle se trouvent 7 bonbons. Elle a 7 enfants et veut donner un bonbon à chaque enfant. Mais il doit rester un bonbon dans la boîte.
A abeilles adore agité aim e altérer alvéole apaisant apiculteur aspect atout B bien blanc bocal bon bonbon
Comment fait-elle?
Sudoku Règles du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
1 8 3 6 6
Mot caché
9 lettres cachées
9 8
5 1 4 7 6 8 2 3 1 6 4 4 3 6 5 4 9 1 3 3 2 8 9
C caractéristique catégorie cham p châtaigne cher choisi clair consei l coul e cristallisé D doré douceur doux
E excellence extrait F fin fleur foncé fort G grade H hydromel J jabot L lavande liquide
savoureux S pot les SURDOUÉS santé prix saveur production savourer produire soigne pur sorte Q substance qualit é sucré quantité T R tartinade ramasser trèfle s récolter U rehausser unique repas V reste rosat valeur roux vent e ruche vitamine
M mellifère miel miellée N naturel nectar O opt e orange P pâle parfumé pasteurisé peu pollen
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r e v o Inn Agri-Marché propose des solutions L’industrie porcine vit des jours plus sombres, et les sécheresses de l’été dernier n’auront que fait grossir les défis financiers auxquels elle fait face. Alors que les spécialistes annonçaient des températures favorables pour les récoltes, la réalité en fut autrement. Chez Agri-Marché, plusieurs mesures ont été mises en place afin de supporter les producteurs de porcs en ces temps difficiles. Un baume sur les finances des producteurs de porcs Le département de Recherche et développement d’Agri-Marché travaille sans relâche à trouver des solutions qui permettront de réduire les coûts d’alimentation des producteurs de porcs. Des bénéfices tangibles de ces activités sont disponibles depuis cet automne. Nos moulées Sevrage hâtif et Junior poupon sont maintenant offertes avec la formule Protinium MC, une innovation qui nous permet d’offrir les mêmes performances supérieures, jumelées à une économie de coûts considérable. Une économie de 0,50 ¢ par porc qui se traduit en plusieurs milliers de dollars par année pour les producteurs. Un soulagement financier accessible dès maintenant! Nous avons également conclu une entente avec notre partenaire en génétique, afin de pouvoir offrir une réduction de prix de 25 $ par cochette à nos clients. De septembre à décembre 2012, les producteurs de porcs pourront donc bénéficier de ce rabais offert dans un effort collectif pour encourager l’industrie. En plus des discussions avec les organismes et ministères susceptibles d’agir en ces temps de crise, Agri-Marché tenait à proposer à sa clientèle
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pour s’en sortir des solutions concrètes, viables et applicables immédiatement afin de minimiser les impacts de la situation économique actuelle. Mieux outillés pour mieux performer Chez Agri-Marché, nous avons à cœur d’offrir le meilleur à nos clients. Et cela ne se limite pas seulement à l’alimentation! Nous sommes convaincus qu’une structure solide et des outils performants sont payants à long terme. C’est pourquoi Agri-Marché, en collaboration avec un partenaire américain, travaille présentement à l’implantation d’un logiciel de suivi zootechnique appelé PigKnows. Ce logiciel sera entièrement gratuit pour nos clients et permettra un suivi rigoureux et simplifié des maternités. Nos conseillers reçoivent présentement plusieurs heures de formation afin de pouvoir assister notre clientèle qui voudra travailler avec PigKnows, qui sera disponible très bientôt.
Paul Gaudreau, B. Sc. Ing., MBA directeur principal division porcine agri-marché inc.
De plus, nos producteurs peuvent bénéficier dès maintenant d’un accès direct et instantané aux données d’abattage, ce qui leur permettra de consacrer plus de temps aux autres activités de la ferme. Nos représentants Agri-Marché sont formés pour répondre à toutes questions concernant ces données et leur collecte. Pour vaincre les épreuves dans un marché qui bat de l’aile, la recette est simple. Il faut regarder son entreprise dans les moindres détails. Être attentif au marché, se remettre en doute, se questionner sur ses façons de faire et s’ouvrir aux nouveautés. Il faut envisager tous les scénarios, explorer de nouvelles solutions et surtout, ne pas hésiter à discuter avec les spécialistes, tel que votre conseiller Agri-Marché.
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« Grâce à sa nouvelle formule Protinium, Agri-Marché me fait économiser
des milliers de dollars!* » Moulées pour porcelets
MAintEnAnt avec la formule
MC
• Formule améliorée** • Mêmes performances supérieures • Économies considérables
1 800 463-3410 | agri-marche.com 18 agri-nouvelles
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* Calcul basé sur une économie de 50 ¢ par porc ** En collaboration avec un partenaire américain, Agri-Marché a développé une nouvelle formule pour ses moulées porcelet offrant les mêmes performances de grade supérieur, jumelées à une économie de 50 ¢ par porc.
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Agri-Marché lance sa formule Protinium dans les aliments pour porcelets MC
Depuis une dizaine d’années, des essais de formulation et de programmes alimentaires se réalisent sur des fermes dédiées à la recherche. Ils permettent ainsi à Agri-Marché de valider et de questionner constamment ses formulations et ses façons de faire, afin d’en faire bénéficier rapidement le client. Depuis le début de 2012, l’équipe de nutrition et de recherche, en collaboration avec les équipes de l’approvisionnement et de la production, ont mis beaucoup d’efforts sur les formulations et les programmes « pouponnière ». C’est avec beaucoup de fierté que nous vous présentons le fruit de notre travail : la formule ProtiniumMC. Ce n’est plus un secret, les producteurs qui réussissent en pouponnière utilisent un programme alimentaire qui favorise une forte consommation dans la 1 re semaine suivant le sevrage. Ce programme assure également une transition rapide vers des phases moins coûteuses, en s’assurant que chacune d’entre elles contienne exactement les niveaux de nutriments et d’ingrédients visés. Une sélection d’ingrédients basée sur la qualité Pour le jeune porcelet, les ingrédients sont toujours sélectionnés avec une attention particulière. L’appétence, la qualité et la digestibilité sont primordiales. Les porcelets, tout juste sevrés, ne connaissent généralement pas l’aliment solide et ne possèdent pas les enzymes nécessaires pour bien digérer les sources végétales. En fait, une formulation inadéquate entraînera des problèmes de diarrhées alimentaires dans les premiers jours et risquera d’entraîner l’apparition de radets. Les principaux ingrédients constituant la 1 re phase sont généralement des sources de protéines animales et de produits laitiers. Pour ce type d’ingrédient, la fiche technique ou les analyses en laboratoires ne suffisent pas à évaluer leur qualité. Il faut se fier à des expériences sur le terrain et trouver des fournisseurs fiables,
Alexandre Lebel, M. Sc., agr. nutrition, recherche et développement Agri-Marché inc.
possédant une grande expertise dans le domaine et avec qui il existe une relation de confiance. Dans ce projet, nous avons réévalué et reconsidéré nos principales sources de produits laitiers et d’ingrédients de spécialité, d’autant plus que le prix de certains avait monté en flèche au cours des derniers mois de 2011. En étroite collaboration avec le département des approvisionnements, un travail colossal a été fait. Nous avons établi des listes de fournisseurs potentiels et plusieurs produits ont été analysés. Seulement ceux qui répondaient à nos standards ont été retenus. En premier lieu, nous voulions un produit de qualité, mais également facile à manipuler. De façon générale, les ingrédients pour les porcelets, en raison du sucre qu’ils contiennent et de la finesse de leur mouture, s’écoulent difficilement et ont tendance à coller dans les installations. Après plusieurs mois d’essais, nous avons sélectionné une nouvelle source principale de lait et avons amélioré le noyau des ingrédients spécialisés. La formule ProtiniumMC voyait le jour. Une nouvelle façon de formuler nos moulées pour assurer une grande digestibilité pour le porcelet et les mêmes performances supérieures, jumelées à une économie de coûts considérable. Les moulées qui ont bénéficié de cette nouvelle formule innovatrice sont les aliments sous la mère et les deux premières moulées en pouponnière (Sevrage hâtif et Junior poupon).
Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr.
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NUTRITION, recherche et développemeNt AGRI-MARCHÉ INC.
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Que pensent les goûteurs officiels de ces changements? Ce sont deux validations sur des fermes spécialement équipées qui nous permettent d’affirmer que les changements effectués entraînent d’aussi bonnes performances que les formulations précédentes, mais permettent de diminuer les coûts d’alimentation. Le premier test a été réalisé dans une pouponnière de la région de Bellechasse en février et mars dernier. 750 porcelets de 6 kg, répartis dans 36 parcs, recevaient le programme habituel d’Agri-Marché ou le tout nouveau programme. Principalement, ce sont les formulations de la phase 1 (Sevrage hâtif ) et de la phase 2 (Junior poupon) qui ont été modifiées. Les résultats montrent un gain similaire, une consommation équivalente et une même conversion (réf. : tableau 1). Aucune différence à signaler au point de vue mortalité ou santé. Toutefois, l’avantage économique est significatif : un peu plus de 0,50 ¢ par porcelet produit. Le test s’est terminé sept semaines après l’entrée des porcelets en pouponnière.
de répéter le même essai, mais dans le Midwest américain. Les formulations et le programme utilisés étaient pratiquement identiques à ceux de l’essai tenu au Québec, à l’exception des phases 2, 3 et 4 qui étaient en farine. L’essai s’est déroulé en avril et en mai avec 168 porcelets, répartis dans 14 parcs. Ils pesaient 6,5 kg à l’entrée et 25 kg six semaines plus tard. Les performances sont présentées dans le tableau 2. Encore une fois, les performances des deux groupes sont similaires, bien que globalement, la conversion alimentaire se soit significativement améliorée pour le groupe sur le nouveau programme. Les consommations et la conversion alimentaire plus élevées par rapport au premier essai s’expliquent surtout par la texture farine des aliments. La mortalité n’était pas différente entre les traitements, mais les cas de diarrhées étaient numériquement moins élevés avec le nouveau programme. Tableau 2 Performances globales en pouponnière de l’entrée à la sortie (42 jours) pour l’essai dans le Midwest américain
Tableau 1 Performances globales en pouponnière, de l’entrée à la sortie (48 jours) pour l’essai dans la région de Bellechasse
Programme habituel
Nouveau Programme
Ingéré moyen quotidien, g/j
630
653
Gain moyen quotidien, g/j
449
471
Conversion alimentaire
1,41
1,39*
Performances globales
Programme habituel
Nouveau Programme
Ingéré moyen quotidien, g/j
614
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*différence significative (p<0,001)
Gain moyen quotidien, g/j
488
494
Conversion alimentaire
1,26
1,25
La philosophie d’Agri-Marché est d’intégrer rapidement nos avancements effectués en recherche pour en faire bénéficier les clients dès que possible. Nous avons préféré cette rapidité d’exécution, plutôt que d’attendre des mois pour lancer une nouvelle gamme. Par conséquent, depuis le mois de juin dernier, des modifications sont faites dans les formulations suite à ces résultats. Nous pouvons dire qu’aujourd’hui, vos porcelets goûtent pleinement aux bénéfices des essais réalisés depuis le début de l’année !
Pour le deuxième essai, nous avons fait appel à des partenaires américains avec lesquels nous travaillons depuis quelques années et partageons nos expériences et connaissances. Ces derniers possèdent des installations permettant des mesures individuelles et des résultats statistiques encore plus précis. Nous avons donc saisi l’opportunité 20 agri-nouvelles
Performances globales
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Dossier des antibiotiques :
pour combien de temps encore ? Pour combien de temps encore les producteurs de porcs québécois et canadiens pourrontils utiliser les antibiotiques comme ils le font présentement? Que ce soit l’accès à des classes d’antibiotiques considérées de toute première importance en médecine humaine, ou tout simplement des restrictions quant aux quantités d’antibiotiques prescrites et utilisées pour prévenir et traiter les maladies porcines, il y a fort à parier que certaines des mesures prises dans d’autres pays vont éventuellement être appliquées ici également. Robert Desrosiers, DMV, Dipl. ABVP
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Il y a longtemps que les Européens ont réagi par rapport à cette situation. De fait, depuis 1986 il est interdit d’utiliser des antibiotiques comme stimulants de croissance dans les moulées animales en Suède, et depuis janvier 2006 pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Aux Pays-Bas, le gouvernement a annoncé que si la consommation d’antibiotiques ne diminuait pas de 20 % en 2011 par rapport à ce qu’elle était en 2009, différentes mesures dissuasives seraient prises, pouvant inclure l’interdiction pour les vétérinaires de vendre des antibiotiques. Au Danemark, depuis 2010 un carton jaune est donné aux producteurs qui utilisent le double ou plus de la quantité moyenne d’antibiotiques par porc du pays. Les producteurs qui reçoivent un tel carton ont 9 mois pour corriger cette situation, à défaut de quoi ils doivent, entre autres choses, payer un autre vétérinaire que leur vétérinaire régulier pour les aider à réduire leur consommation. Plus près de nous, aux États-Unis, il est maintenant interdit d’utiliser des céphalosporines de troisième
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génération (ex : ceftiofur, comme dans l’Excenel ou l’Excede) pour des indications autres que celles mentionnées sur l’étiquette, ou comme usage préventif. Ceci signifie que des injections routinières de ces produits, à la naissance, à la castration ou au sevrage ne sont en principe plus permises. On voit donc que les choses bougent autour de nous et il est inévitable que cela va bientôt avoir un impact sur ce qui se fait ici. On peut se demander, avant d’aller plus loin, si la consommation d’antibiotiques dans les élevages de porcs de notre province est comparable, ou non, à ce qui est observé ailleurs. En 2011, l’auteur a réalisé une petite enquête auprès de producteurs du Québec,
porc de l’Ouest canadien, des États-Unis et du Mexique. Cette enquête, non scientifique, superficielle et sans aucune prétention, se voulait un premier pas dans la recherche de données sur la consommation quantifiée des antibiotiques dans les moulées destinées aux porcs en Amérique du Nord. Les résultats ont montré que l’utilisation des antibiotiques au Québec et ailleurs en Amérique du Nord était beaucoup plus élevée qu’au Danemark, par exemple. Si des évaluations plus scientifiques et poussées démontraient que les résultats obtenus dans cette petite enquête sont assez près de la réalité, cela voudrait dire que nous avons beaucoup de rattrapage à faire avant de penser pouvoir rivaliser avec ce pays scandinave sur ce point. Ce qui est encourageant toutefois est le fait que les mesures adoptées dans certains pays d’Europe semblent donner des résultats. Aux Pays-Bas et au Danemark, les initiatives mentionnées plus haut ont produit jusqu’ici des résultats supérieurs à ceux qui étaient anticipés. Il est donc clair que la réduction de l’utilisation des antibiotiques peut passer par des mesures gouvernementales. Mais elle peut aussi se faire à une échelle individuelle, par les producteurs et les entreprises qui désirent être proactifs et s’assurer qu’ils font leur part pour que leur industrie puisse avoir, aux yeux du public, la meilleure image possible. Il existe plusieurs façons de réduire l’utilisation des antibiotiques dans les élevages. En voici quelques-unes : 1. Améliorer l’état de santé du troupeau, ce qui peut se faire de différentes façons. Un producteur québécois est passé d’une utilisation massive d’antibiotiques à une élimination complète de ces produits dans l’eau et les moulées suite à un programme qui a permis d’éradiquer plusieurs maladies de son élevage. 2. Améliorer la gestion du troupeau. Un exemple facile serait la conduite en tout plein – tout vide, plutôt qu’en continue. 3. Améliorer la qualité de l’environnement. Des exemples existent où les mêmes porcs vont dans des bâtiments où ils ne sont jamais malades, alors que dans d’autres, ils le sont toujours. Il faut alors chercher à identifier ce qui ne va pas dans ces bâtiments et apporter les modifications nécessaires. 4. Des traitements individuels, par injection, plutôt que des traitements de masse à l’ensemble des animaux.
5. Un sevrage plus tardif, qui réduit les risques de diarrhées pour lesquelles des antibiotiques sont souvent utilisés. 6. L’élevage séparé des femelles et des mâles. Les femelles étant moins malades et ayant moins de mortalité peuvent s’élever plus facilement sans antibiotiques. 7. Certaines génétiques sont plus résistantes à différentes maladies que d’autres. 8. Certains produits alimentaires ont un effet positif sur le contrôle d’une ou de plusieurs maladies et peuvent donc servir d’alternatives aux antibiotiques. 9. Certaines conditions sont plus fréquemment observées à certains moments de l’année qu’à d’autres. En ciblant les périodes à risques, on peut réduire l’utilisation des antibiotiques pour le reste de l’année. 10. Les vaccins peuvent évidemment remplacer les antibiotiques pour prévenir plusieurs maladies porcines. 11. Les porcelets issus de pluripares sont moins vulnérables à plusieurs maladies que les porcelets de primipares. En élevant séparément les porcelets de multipares, on peut réduire l’utilisation des antibiotiques pour contrôler ces maladies. 12. Réduire le dosage des antibiotiques utilisés. Dans certains cas, la dose administrée pour prévenir ou traiter une condition est nettement supérieure à celle qui pourrait être utilisée avec succès. 13. Des traitements séquentiels, plutôt que continus, peuvent représenter un bon compromis dans le contrôle de certaines conditions. 14. En améliorant la biosécurité, on diminue les risques de nouvelles infections qui pourraient entraîner une augmentation de l’utilisation des antibiotiques. L’introduction d’une nouvelle souche du virus SRRP en est un bon exemple, car celui-ci est souvent associé à une augmentation des infections secondaires bactériennes pour lesquelles les antibiotiques sont utilisés. Les producteurs soucieux de limiter l’utilisation des antibiotiques dans leur élevage peuvent s’informer auprès de leur vétérinaire pour savoir si certaines de ces options pourraient être applicables à leur élevage. Une utilisation limitée et judicieuse des antibiotiques en production porcine ne peut qu’être bénéfique à tous. Octobre.12
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E G A T R O REP me de fer
CLIENT :
S, RDSBGB Ferme RD ien Saint-Flav
et SBGB
La santé des animaux, ble rna u inconto er r u e m e d r u po en affaires ! Geneviève Blais, le petit Christophe, Sylvain et Raynald Bouffard et Diane Tanguay
Cette prémisse, les propriétaires de l’entreprise l’ont très bien comprise. Avec leurs 1700 truies sur le même site d’élevage, lorsqu’il s’agit de biosécurité, Raynald et Sylvain Bouffard ne lésinent pas sur les actions à poser. Voici quelques exemples faisant partie d’une longue liste de projets et de procédures à prendre, le tout dans un but d’amélioration continue et de performance accrue.
Martin Savoie, t.P. Conseiller en production porcine Agri-Marché inc.
Tout d’abord, il y a depuis quelques années une chambre réfrigérée pour la récupération des animaux morts. Fait à noter, l’accès menant à la route principale est indépendante et personne d’autre que le camion de récupération n’utilise cette route. Des caméras de surveillance ont été installées sur le site afin de mieux contrôler les allées et venues des visiteurs et des fournisseurs. Sylvain a accès aux images des caméras en tout temps et en tout lieu via son téléphone intelligent.
Alexandre Cloutier, T.P. Conseiller technique en production porcine Agri-Marché inc.
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Une quarantaine située à Saint-Jean-Chrysostome approvisionne les trois unités de maternités. Il y a une boîte à courrier unique pour l’ensemble des bâtiments, laquelle est disposée loin de ceux-ci afin d’éviter que le livreur de moulée ait à s’approcher des zones où le personnel des fermes circule pour y déposer les bordereaux de livraison et autres documents.
Le personnel d’Hydro-Québec n’a plus accès directement aux bâtiments et la lecture des compteurs se fait à distance de la route principale.
Notons aussi des barrières en fonction sur le chemin principal donnant accès aux bâtiments et des entrées sanitaires fonctionnelles pour chacune des bâtisses. Et ce ne sont là que quelques exemples sur une liste bien remplie !
Chaque membre du personnel doit prendre connaissance du plan de biosécurité de la ferme et s’engager par écrit à le respecter.
Malgré toutes les dispositions mises en place, l’entreprise a quand même essuyé quelques crises de SRRP au fils du temps.
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porc Toujours en mode solutio n, les propriét analysé plusi aires ont eurs plans d ’a ction pour év contaminatio iter la n future de leurs animau ceux-ci, il a x . Parmi été question d’équiper to bâtisses de fi utes les ltres pour l’en trée d’air. Pour l’installa tion de ces fi ltres, il fallait des changem apporter ents majeurs au x bâtiments ex n o ta m m e n t istants; la c o n st ru c ti o n d ’u n e d’expédition c h a m b re de porcelets p La salle est co our chacun d nçue de sort e ceux-ci. L’idée est alors e qu’aucun co soit possible apparue de fa ntact ne en tre ce qui pro ire une seule d ’e x p é d it io vient de la fe chambre et ce qui arri n p o u r le s rme ve de l’extéri tr o is m a te rn propriétaires eur. Par exem it é s. L e s camionneur ont privilégié p le q , le u i ramasse les p cette option terme. L’idée orcelets a sa à court entrée, qui es des filtres est p ropre t différente toujours prése il était diffici de celle par nte, mais entrent les p le de croire à la q uelle o rc elets provenan l’efficacité de laissant d’autr ceux-ci en Il peut ainsi t de la mater es sources de nité. charger de 1 contaminatio s’approcher d 000 à 1 200 n directe sans la prése es bâtiments p o rc n el ce ets des producteu . Nous enten source de con rs et ce, en m dons par de 25 minute tamination d oins s. irecte tout ce sur le site de qui entre la ferme et q C ette infrastru ui a un pote contaminatio cture, située ntiel de n des animau à bonne dista maternités, p x. nce des er met d’élimin C’est à l’auto er tous les co d irects avec le mne 2011 qu ntacts s camions pro e débute la co de cette salle venant de l’ex nstruction Il ne reste d multifonctio té o rieur. n c que les cam nnelle. Un bât 25’ x 80’ dan ions de livrai iment de moulée qui p s lequel il y a so ns de euvent s’appro une salle de fu p o u r la ré c e cher des bâtis migation p ti o n d e s sa se s. Le plus beau c s d e m o u lé équipements dans tout ça e et des , une section , c’est que ce ét av é introduit d ec douche po l’employé pu projet a ans la straté ur que isse se laver à gie d’adapta l’entreprise. Il la fin de sa jo une grande se tion de a donc été él urnée et ction avec des igible à la su qui s’appliqu parcs amovib l’expédition d b ve ntion e dans cette ré les pour es porcelets et gion. des truies de réforme. Nous savon Les murs du s tous que le bâtiment son risque zéro n Par contre, to t en béton re de plastique. ’existe pas. ut est une qu couvert La salle est m estion de pro Plus les action unie d’une la l’eau chaude. babilités. s que nous po veuse à La salle est d so n s ri p o sq o u n u r c es d iminuer les et séchée entr lavée, désinfe de contamin ctée le e chacune des ation sont no s probabilités mbreuses, plu actions. qu’une conta s Les séparatio mination surv sont minces. ns de parcs so ie n L n es sages dirai e nt démontab minutes. La ent de leur les en dix « Mieux vau salle peut alo cô t p té ré : rs ve n se ir que guérir rvir de garag le lavage de la !» e pour remorque qu Toute l’équip i sert à transp porcelets et le e d’Agri-Mar orter les s truies de ré ché est fière vo fo tre partenaire rm e, de la ferm salle multifon d’être d’affaire et ti e à la ctionnelle. ent à saluer vo tre dynamisme !
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Pourquoi y a-t-il toujours un verre d'eau vide et un verre d'eau plein sur ta table de chevet ?
C‛est une bonne raison...
Parce que des fois, j‛ai soif.. et des fois, je n‛ai pas soif !
CV M ENT P IX! V M U CIRC AU PR ®
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V ULTEZ VOT AIRE. LES ALIMENTS DEVRAIENT NOU C ONS V É T É R IN C IN M É DE SERVIR À LA CROISSANCE – ET NON À LA LUTTE CONTRE LE CIRCOVIRUS ET LE MYCOPLASME RE
FORMULATION PRATIQUE
PRÊTE À L’EMPLOI Aidez à réduire l’effet négatif du circovirus et de la pneumonie à mycoplasme sur le gain moyen quotidien de vos animaux1, 2, grâce au vaccin Circumvent® PCV M.
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Plus grande commodité. Aucun compromis.
1. Colditz iG. « Effects of immune system on metabolism: implications for production and disease resistance in livestock », Livest Prod Sci. (2002), vol. 75, no 3, p. 257-268. 2. Pointon AM, Byrt d et HeAP P. « Effect of enzootic pneumonia of pigs on growth performance » Aust. Vet. J., (janvier 1985), vol. 62, no 1, p. 13-18. ® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence. Merck Santé animale, faisant affaire au Canada sous le nom de Intervet Canada Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. MERCK est une marque de commerce de Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Copyright © 2011 Intervet International B.V., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.
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Cages conventionnelles versus logements alternatifs, qu’en pensez-vous ?
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Depuis plusieurs années, la question du bien-être animal suscite de nombreux débats. Pour les producteurs d’œufs de consommation, c’est l’utilisation des cages conventionnelles qui est fortement critiquée par plusieurs groupes de pression à travers le monde. En effet, en dépit du fait que les cages conventionnelles permettent d’obtenir d’excellents résultats technico-économiques, d’optimiser la salubrité des aliments, de fournir un espace adéquat pour les pondeuses et de fournir des conditions de travail convenables pour les éleveurs; celles-ci ne permettent pas d’exprimer certains comportements naturels aux poules (nidification, perchage, grattage-picotage et bain de poussière). Par conséquent, certains pays ont décidé de proscrire ce type de cages. En Europe, depuis le 1 er janvier 2012, les cages conventionnelles sont interdites et seuls les systèmes alternatifs et les cages enrichies (aménagées) sont autorisés (Directive Européenne 1999/74 CE). Les États-Unis emboîteront peutêtre le pas à court terme. En effet, un projet de loi (Bill 3798) a été déposé le 23 janvier 2012. Cette loi, si elle est adoptée, imposerait le remplacement graduel des cages conventionnelles en cages enrichies d’ici 2030. Pour le moment, seul la Californie et le Michigan ont banni l’usage des cages conventionnelles et obligent leur remplacement progressif d’ici 2015 et 2019 respectivement (Proposition 2/Bill HB 5127). En plus de bannir ce type de cages, la Californie a émis une loi qui stipule que les œufs entiers vendus en Californie doivent provenir de systèmes alternatifs ou de cages enrichies d’ici 2015, ce qui restreint l’importation d’œufs entiers issus de cages conventionnelles (A.B. 1437). Plus près de chez nous, depuis mars 2010, les producteurs d’œufs du Manitoba se sont engagés à ce que toutes les nouvelles constructions ou rénovations après 2018 soient effectuées avec des cages enrichies ou des systèmes alternatifs.
cages conventionnelles. Toutefois, les producteurs qui utilisent des systèmes alternatifs aux cages conventionnelles peuvent, depuis le 8 novembre 2011, obtenir une certification s’ils respectent Stéphanie Desrosiers, M. Sc., agr. Conseillère en production certaines normes de densité et d’équipements avicole Agri-Marché inc. (perchoir, nid, bac à sable, aire de grattage). Le bien-être animal est un sujet d’actualité pour les producteurs d’œufs et ce, autant sur la scène fédérale que provinciale. En effet, les producteurs d’œufs canadiens ont contribué PÉNURIE D’oeUFS ET FLAMBÉE financièrement à la création d’une DES PRIX EN EUROPE chaire de recherche sur le bien-être de la volaille (en vigueur depuis Janvier 2012 fut marqué par une mars 2011). Au provincial, lors de pénurie d’œufs en Europe. Cela l’assemblée générale annuelle de la s’explique par les facteurs suivants : Fédération des producteurs d’œufs • Retrait des producteurs qui ne de consommation du Québec voulaient pas investir pour se en avril 2012, la Fédération s’est conformer aux nouvelles normes engagée à soulever une réflexion sur le bien-être des poules • Déclassement des œufs entiers produits hors normes pondeuses en tenant compte des réalités de l’industrie et des besoins des consommateurs. Diverses propositions seront présentées à leurs membres au cours de l’automne 2012.
Qu’en est-il au Québec ?
Quelles sont les alternatives aux cages conventionnelles ?
Présentement, aucune nouvelle règlementation n’a été émise par la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec. Les producteurs du Québec peuvent donc continuer à utiliser les
Au Québec, la majorité des poules sont élevées dans des cages conventionnelles. Ces cages fournissent un accès fiable aux aliments et à Octobre.12
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volaille l’eau. Elles ont été conçues pour limiter l’accès des oiseaux à leurs propres excréments, ce qui restreint le développement des maladies et accroît la salubrité des aliments. Les oiseaux sont gardés en groupe de 6 à 7 au maximum. La surface minimum attribuée à chaque poule est de 67 po 2 pour les oiseaux de race blanche et 75 po2 pour les brunes. Le principal désavantage de ce système est qu’il ne permet pas aux poules d’exprimer certains comportements naturels dû au manque d’espace par poule et à l’absence d’équipement tel que les nids, perches, bacs à sable et aires de grattage (Figure 1). Pour pallier ce manque, divers types de logement alternatif ont été créés. Ces alternatives se divisent en deux grandes catégories : les logements en cages (cages enrichies et colonies) et les logements sans cages (élevage à un palier, élevage à plusieurs paliers et élevage extérieur).
Les cages enrichies et les colonies
Figure 1. Équipements pour l’expression des comportements naturels. De haut en bas : nid, aire de grattage, perchoirs
Figure 2. Cage enrichie
Il existe trois types de cages enrichies : les petites cages pouvant loger jusqu’à environ 15 poules, les cages moyennes pouvant accueillir de 15 à 30 poules et les grandes cages, aussi nommées colonies, pouvant héberger de 30 à 60 poules et plus. Ce type de cages ressemble aux cages conventionnelles au niveau de la gestion du troupeau, de la salubrité et de l’hygiène. Par contre, la configuration interne des cages est complètement changée pour répondre aux critères du bien-être animal (plus d’espace par pondeuse, cages plus hautes, accessoires. Voir Figure 2). Il existe également un système de cages enrichissables. Ce type de cages permet de configurer les cages conventionnelles en cages enrichies. En effet, il suffit d’enlever les cloisons et d’ajouter les accessoires pour passer d’une cage conventionnelle à une cage enrichie (Figure 3).
1- Natte de litière 2- Perchoirs 3- Natte de nid 4- Mangeoire 5- Réservoir et balance à oeufs 6- Rideaux de nid
Figure 3. Cage transformable 28 agri-nouvelles
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volaille Les logements sans cages Il existe trois types de logement dans cette catégorie : les systèmes à un palier, aussi appelés élevage sur parquet (Figure 4), les systèmes à plusieurs paliers, aussi nommés volière (Figure 5) et l’élevage extérieur. Le principal avantage de ces logements est que les poules bénéficient généralement d’une plus grande liberté de mouvements que celles qui sont logées dans des cages. La disponibilité des accessoires (nids, perches, bacs à sable et airs de grattage) permet également aux oiseaux d’exprimer leurs comportements naturels. Par contre, ces systèmes sont plus propices aux problèmes de salubrité, d’hygiène, de fractures osseuses (dues au vol) et de qualité d’air qu’avec les cages conventionnelles. De plus, le suivi de l’élevage est plus compliqué. Avec ses multiples paliers, les volières ont l’avantage d’optimiser l’espace disponible dans le poulailler. La densité animale peut donc s’approcher de celle retrouvée dans les cages conventionnelles. À l’opposé, les élevages sur parquet ne permettent pas de mettre beaucoup d’oiseaux par bâtiment. Il existe également un système de logement nommé le combi. Ce système est un logement convertible. Il permet de passer d’un système de cages enrichies à un système de volière et vice-versa par le biais de l’utilisation de portes latérales amovibles.
Figure 4. Élevage sur parquet
Performances et coûts de production Au niveau des performances, une récente étude canadienne a démontré que la production d’œufs par jour, la consommation de moulée, le poids des œufs et la mortalité ne sont pas affectés par le type de cages utilisé (cage conventionnelle versus cage enrichie). Par contre, les chercheurs ont observé que les os des poules élevées en cages enrichies sont plus forts que ceux des poules logées en cages conventionnelles1. À l’opposé, lors d’une entrevue pour la revue l’Utiliterre, M. Lozo, gérant des Fermes Burnbrae en Ontario, confiait que : « Les performances des poules en liberté sont moindres qu’en cages. Les poules, en bougeant davantage, haussent leur consommation de nourriture d’environ 10 à 15 %. De plus, il a remarqué une augmentation de la mortalité de 1,5 %, laquelle est reliée à différentes causes telles que la compétition intragroupe, les blessures associées aux mouvements des oiseaux et autres. Finalement, il note que les poules pondent en moyenne dix œufs de moins par année2. » Lors de cette même entrevue pour la revue l’Utiliterre, Vincent Guyonnet, vétérinaire et vice-président recherche et développement aux Fermes Burnbrae estime que : « Les coûts de production sont de 10 à 18 % plus élevés pour les œufs produits en cages enrichies, et de 30 à 40 % supérieurs pour les œufs de poules en liberté2. » La transition d’un système d’élevage à un autre entraîne également un apprentissage pour le producteur et pour les poules pondeuses. En effet, le producteur doit adapter sa régie et sa gestion du troupeau en fonction du type d’installation choisi. De plus, afin que les poules pondeuses utilisent les équipements adéquatement, les poulettes doivent provenir d’une éleveuse avec des équipements similaires. En conclusion La question du bien-être animal suscite de nombreux débats au sein de la société. Depuis quelques années, la pression s’intensifie pour modifier les modes d’élevage autant dans le secteur avicole que porcin. Quelles que soient les décisions futures, plusieurs avenues sont ouvertes aux producteurs d’œufs de consommation.
Figure 5. Volière
Références : 1 Tactacan G.B. et all, 2009, Performance and welfare of laying hens in conventional and enriched cages, Poultry Science, vol. 88, pages 698–707 2 Ménard M., 2011, Le bien-être animal et les poules pondeuses, l’Utiliterre, http://utiliterre.ca/ equipements/le-bien-etreanimal-et-les-poulespondeuses
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Les enzymes, le soya et la santé des os : au coeur du PSA 2012 En juillet dernier, dans le but de transférer les nouvelles découvertes scientifiques des universités à l’industrie avicole, plusieurs chercheurs et intervenants en aviculture de partout à travers le monde, dont les gens d’Agri-Marché, étaient réunis à Athens en Géorgie (É-U) pour un congrès offert par l’Association des sciences avicoles (PSA). Le programme scientifique du congrès était composé de 486 papiers scientifiques dont 209 ont été présentés sous forme de posters et 277 sous forme de conférences.
Karine Valiquette, M. Sc., agr. Formulation et nutrition avicole Agri-Marché inc.
Ainsi, durant les quatre jours que durait le congrès, 20 sessions de présentations scientifiques et 12 symposiums ont permis de mettre à jour les connaissances de l’industrie. Les 12 symposiums portaient sur des sujets tels que les enzymes, les modifications nutritionnelles et le tourteau de soya. La sécurité alimentaire, les nouvelles sciences telles que la génomique et le séquençage d’ADN, la transformation de la viande et les designs expérimentaux étaient aussi au rendez-vous. Les 20 sessions de conférences scientifiques portaient sur des thèmes tels la régie, la transformation de la viande, la reproduction, la santé, la génétique et bien entendu, la nutrition. Avec des sujets comme l’immunologie, les enzymes, les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les ingrédients et les additifs, 50 % des 277 conférences portaient donc sur le thème de la nutrition. Les enzymes Le symposium sur les enzymes avait comme objectif d’outiller les experts en nutrition avicole de nouvelles connaissances pour leur permettre de faire des choix mieux éclairés. Avec 22 % des conférences en nutrition portant sur les enzymes, incluant la phytase, ce sujet a été au cœur des discussions et a été grandement abordé par plusieurs chercheurs et experts des universités nord-américaines. Comme toutes les enzymes utilisées en alimentation animale ont comme objectif d’améliorer la digestibilité des ingrédients, leur
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utilisation est une des avenues à explorer pour minimiser les effets de la hausse des prix des intrants. Selon les conférenciers de ce symposium, on doit bien connaître les composants de nos ingrédients afin de mieux cibler la ou les bonnes enzymes à utiliser dans chacun de nos contextes. Deux des conférenciers nous aussi présenté les effets des enzymes sur la microflore intestinale et leur influence sur la santé intestinale et les maladies entériques. Avec huit conférences données par les meilleurs chercheurs en nutrition avicole, ce symposium fut l’un des meilleurs événements du congrès. Le tourteau de soya Le symposium sur le tourteau de soya nous a permis d’apprendre que les nouvelles variétés de tourteau de soya, actuellement en développement par des compagnies de semences, contiennent de moins en moins de facteurs antinutritionnels et de plus en plus de protéines et d’énergie. Les plus grandes améliorations obtenues sont au niveau de la réduction des facteurs antinutritionnels qui atteignent, pour certains cultivars, une réduction de 85 %. Comme ces nouveaux tourteaux de soya feront éventuellement leur apparition dans les champs, selon les conférenciers présents dans ce symposium, les achats de tourteau de soya devront évoluer. Selon ces experts, les acheteurs devront tenir compte du contenu en protéines, mais aussi des facteurs antinutritionnels.
volaille Le calcium
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Comme à chaque année au PSA, un symposium informel en nutrition est organisé avec des conférenciers renommés. Cette année, deux des huit conférences données durant ce symposium portaient sur le métabolisme du calcium et du phosphore, dont une conférence donnée par Dre Rosalina Angel. Le Dre Angel est détentrice d’un doctorat en sciences avicoles de l’Université de l’Iowa et son expertise en production avicole est reconnue et soulignée partout en Amérique du Nord. Elle a d’ailleurs été invitée à donner plusieurs présentations et a reçu plusieurs distinctions au fil des ans; notamment la médaille de l’accomplissement de l’industrie de l’aviculture du Delaware, le prix du Conseil national de recherche en poulet de chair 2006 et le prix de l’industrie avicole américaine en recherche avicole 2007.
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En réunissant les conférences sur le calcium, le phosphore, la vitamine D et la phytase, 18 % des conférences en nutrition portaient sur ces thèmes qui sont tous en lien avec la santé de l’ossature. Une conférence donnée par une des plus grandes chercheuses dans ce champ d’expertise a su retenir mon attention.
phosphore. Comme le calcium et le phosphore sont impliqués dans la formation de l’os, une augmentation de la disponibilité du phosphore améliore nécessairement le développement de l’ossature. Ainsi, la présence d’Agri-Marché à ce congrès en sciences avicoles nous a permis d’acquérir de nouveaux outils et de connaître les nouvelles découvertes scientifiques en aviculture. Ces dernières nous permettront d’adapter nos moulées et nos programmes alimentaires afin de répondre aux attentes de nos clients et de contribuer à la production d’aliments de grande qualité.
Durant sa conférence qui s’intitulait : « La détermination de la digestibilité du calcium, les limites métaboliques et l’importance d’une bonne utilisation du ratio calcium-phosphore », le Dre Angel nous a d’abord mentionné l’importance d’investir dans la recherche sur la digestibilité du calcium. Selon ses recherches, nous devrions concevoir les aliments sur une base de calcium digestible. Le contenu des ingrédients en calcium digestible étant peu documenté dans la littérature, il n’est pas possible actuellement de concevoir les aliments sur une telle base, d’où l’importance de faire de la recherche dans ce domaine. Le Dre Angel nous a ensuite parlé de l’impact du niveau de calcium dans l’alimentation sur la digestibilité du phosphore. Selon elle, tous les experts en nutrition au monde, excepté les experts australiens, conçoivent des aliments trop riches en calcium. Elle nous a ensuite démontré, à l’aide de graphiques, que l’utilisation de niveaux de calcium moins élevés que ceux utilisés par l’industrie permettrait d’augmenter la disponibilité du Partenaires « PLATINE » de l’événement
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La conversion alimentaire :
primordiale pour réduire les impacts de l’augmentation des coûts d’alimentation La conversion alimentaire a une grande influence sur les résultats économiques d’une entreprise avicole et encore davantage lorsque le prix des grains est élevé. Ce point technique, qui se calcule facilement, prend tout simplement en compte la quantité de moulée consommée sur la quantité de kilogrammes de poulet vendus. Pour être en mesure d’avoir une bonne conversion alimentaire, il y a plusieurs éléments à considérer. Samuel Rémillard, technologue Conseiller en production AVICOLE Agri-Marché inc.
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Tout d’abord, il est important d’avoir une eau d’excellente qualité, distribuée en quantité suffisante. Quoiqu’elle soit souvent analysée en dernier lieu, une bonne eau aidera les oiseaux à bien performer, car si l’abreuvement est affecté, le niveau de consommation d’aliment le sera également. Il est donc important d’avoir une bonne idée de la qualité de notre eau en ayant recours à des analyses bactériologiques, surtout s’il y a incertitude quant à la qualité de l’eau. En même temps, il est important d’avoir un bon débit d’eau, qui doit être ajusté tout au long de l’élevage. Pour les systèmes d’abreuvement à tétines, le débit doit être de 20 ml plus un ml par jour d’âge, par minute.
la fin de l’élevage. Lors du démarrage du lot, il est primordial de placer la moulée à l’intérieur des zones de confort. Durant les quatre à sept jours du début du lot, les tapis ou les boîtes de carton aideront les oiseaux à atteindre leur objectif de consommation de départ. Par la suite, il est important d’avoir un nombre de mangeoires adéquat, selon le niveau d’entassement du bâtiment. La gestion des quantités de moulée devient aussi très importante pour s’assurer de toujours avoir de la moulée fraîche, mais en évitant les gaspillages. Pour conserver une moulée de qualité, il est également important de bien nettoyer les silos pour éviter l’accumulation de résidus qui peuvent contaminer la moulée.
Ensuite, il est important d’avoir de la moulée en quantité suffisante et accessible du début jusqu’à
Bien entendu, la température et la qualité de l’air influenceront aussi la conversion alimentaire des
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volaille La situation suivante est basée sur un élevage de 10 000 oiseaux à 2,35 kg de poids à la sortie : Prix de moulée à la tonne
Conversion à 1,75 Coût de moulée total
Conversion à 1,70
Différence en $ entre les conversions
Différence sur 6,5 lots (1 an)
400 $
16 450,00 $
15 980,00 $
470,00 $
3 055,00 $
425 $
17 478,13 $
16 978,75 $
499,38 $
3 245,97 $
450 $
18 506,25 $
17 977,50 $
528,75 $
3 436,88 $
475 $
19 534,38 $
18 976,25 $
558,13 $
3 627,85 $
oiseaux. Le poulet a besoin d’une température adaptée à son âge tout au long de l’élevage. Il est important de toujours respecter le minimum de cette température, sinon les oiseaux devront dégager davantage de chaleur pour combler leurs besoins thermiques et cela influencera leur consommation puisqu’ils utiliseront la moulée pour se réchauffer. Pour ce qui est de la qualité de l’air, elle est essentielle tout au long de l’élevage, été comme hiver, pour favoriser un gain de poids optimal. Sans air de qualité, les records seront un peu plus difficiles à obtenir. Également, il faut savoir écouter les oiseaux, c’est-à-dire de toujours bien observer leurs comportements et leur disposition dans le poulailler. S’il y a des problèmes de santé, il est important de réagir rapidement, car chaque jour de retard dans l’intervention influencera le revenu du lot à la baisse. Un manque de poids final (augmentation de la mortalité et diminution du gain de poids) aura pour effet d’augmenter la conversion alimentaire. Finalement, il est important de sélectionner tous les oiseaux non conformes (les radais). Ces oiseaux
continuent à manger de la moulée, et sont un vecteur de maladies nuisibles aux autres oiseaux tout au long de l’élevage. Il est donc important de les éliminer dès qu’ils apparaissent. À l’aide de ce petit calcul, il est facile de voir qu’une conversion plus forte a un impact important au niveau économique et qu’elle est de plus en plus grande lorsque le prix de la moulée augmente. La conversion alimentaire est très importante à considérer pour avoir de bons résultats économiques. D’autant plus qu’elle a davantage d’impact lorsque les moulées sont plus coûteuses. Il est donc important de bien contrôler l’ensemble des points d’élevage précédemment énumérés pour s’assurer d’une bonne conversion alimentaire. Avec le marché des grains qui fluctue grandement, la conversion alimentaire sera un élément essentiel à considérer dans la gestion de votre entreprise. Pour de plus amples renseignements et pour un support dans ce processus, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller Agri-Marché.
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Samuel a sou dé et assemb lé les morcea ont tout pein ux, puis ils turé pour qu font aussi de e ça dure lon très bons lég gtemps. umes ! Leurs Ils o nt au ss so nt reconnues i d’autres p tomates pour leur go rojets à leu r renchausseur û ré t g d io a an ct n s if d la e Drummon : un à pommes de grande dville! Samuel terre qui peu su r u n tr a c te t convenir marié à Karine nouvellemen ur compact t Parenteau, ce c o m m e su r tracteur, ain tte dernière u n g ro s jointe à temps par si qu’un sarc s’ es t tiel à l’entrep leur hydrau peut faire va rise familiale lique qui Saint-Bonaventu rier la largeu de re . L r a de travail sim F er m en actionnan e G uylvie vient d plement d’augmenter son t la valve hy o n c nombre de so draulique du Po u rq u o i ta ciétaires et n tracteur. leur souhaitons la n t d ’o u ti ls ous meilleure des d e ja rd in a g Beauregard, la chances dans e ? S y lv ie processus de tran conjointe de ce sf ert. Guy, opère u à légumes. E n kiosque E n plus de fa t si vous pas ire de beaux sez dans le co coqs, ils lé in, allez goû gumes de Sy ter les lvie !
Guy St-Pierre et Sylvie Beauregard Samuel St-Pierre et Karine Parenteau Octobre.12
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SOYONS TOUS PROACTIFS
Nourir les futures vaches laitières
Ferme Géno ouvre ses portes
SECTION LACTECH
Soyons tous proactifs C’est sur toutes les lèvres : l’explosion du cours des grains annonce un automne qui mettra les producteurs à l’épreuve, car cela signifie l’augmentation des coûts d’alimentation. À ceux qui disent qu’on ne peut rien y faire, je réponds : pas tout à fait vrai… Les producteurs sont prisonniers des cours du marché : ils ne peuvent le contrôler. Par contre, un bon entrepreneur va se concentrer sur ce qu’il peut contrôler pour rendre son entreprise moins vulnérable aux variations du marché.
Jean-Philippe Faucher, agr. Directeur des ventes Lactech s.e.c.
Dans le cas d’un producteur de lait, il est primordial de maîtriser le plus possible la qualité des fourrages, la transition au vêlage et le confort des animaux. Dans le présent contexte économique, aucun compromis ne peut être fait. Il faut être le meilleur dans ces trois éléments de la production si l’on veut espérer tirer son épingle du jeu.
• Est-ce que je garde trop de taures en élevage sachant qu’élever une taure me coûte 3 000 $ ?
Avec les coûts d’alimentation qui augmentent, que va faire le bon gestionnaire pour réduire au minimum l’impact de la hausse des prix sur son coût de production?
Démontrer de l’ouverture !
Connaître nos coûts ! Le prix de la moulée à la tonne peut donner des vertiges ces jours-ci, mais il ne faut pas céder à la panique et tout changer sur un coup de tête. Le prix à la tonne est important, certes, mais il ne dicte pas tout. Les chiffres les plus importants et ceux sur lesquels il faut se concentrer en temps de crise sont les quantités de moulée servies par vache par jour et le lait produit par vache par jour. Voilà les chiffres les plus importants pour connaître le vrai coût d’alimentation. Quel est votre coût $/hl du mois passé vs celui d’aujourd’hui? Et encore mieux : quelle est votre marge sur alimentation? Se remettre en question ! Maintenant que l’on sait où se situent nos coûts, il faut se questionner et revoir parfois nos façons de faire. Par exemple : • Est-ce que je garde des vaches pensionnaires à 15 l/j de lait et qui mangent de la moulée pour rien? 38
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• Est-ce qu’il faut faire un, deux ou trois groupes RTM? Il y a sûrement plein d’autres questions comme ça qui méritent qu’on s’y attarde compte tenu du contexte actuel.
Lorsqu’on se remet en question, il est important d’être ouvert à écouter et à explorer de nouvelles façons de faire. N’oubliez pas que si on fait toujours les choses de la même manière, on obtiendra toujours les mêmes résultats. Ouverture, ouverture, ouverture! Afin de limiter les impacts de la hausse des coûts de concentrés sur le coût de production du lait, votre conseiller Lactech a des outils pour vous proposer des solutions innovatrices et différentes. Voici quelques pistes à explorer avec votre conseiller lors de sa prochaine visite. • Utilisez la formulation à moindre coût. Avec Newton, le programme d’alimentation de ShurGain, la formulation proposée est toujours la plus économique en $/hl de lait, sans tenir compte du prix à la tonne. Il est bien de garder la ration constante, mais avec des coûts d’ingrédients qui augmentent, ne pas reformuler à moindre coût en $/hl pourrait vous faire passer à côté d’économies considérables. • Utilisez les Modifiants Rumen dans vos rations. Rappelez-vous que Newton tient compte des apports à la ration de produits tels les huiles essentielles, le RM-104 et le Rumensin. La combinaison du Rumensin et du RM-104 peut Une société de
et
SECTION LACTECH faire économiser beaucoup en comparaison avec les rations qui n’en contiennent pas. Les économies peuvent aller jusqu’à 1,20 $/vache par jour. • Utilisez tous les ingrédients disponibles à la meunerie. Il a été démontré qu’en ayant accès à un plus grand choix d’ingrédients, la formulation sera plus économique qu’avec un nombre plus restreint d’ingrédients. Éviter un ingrédient et le rendre non disponible à la formulation à cause d’une vieille perception ou d’une peur non fondée peut être coûteux. Votre conseiller Lactech s’assure de vous présenter les nouveaux ingrédients ayant été évalués, analysés et contrôlés, car ils présentent un avantage économique pour une majorité de rations. Et chez Lactech, la transparence est de mise : nous vous divulguons toujours la recette complète de votre moulée ou de votre supplément. • Laissez tous les ingrédients entrer à leur maximum. Garder les limites d’ingrédients pour la fabrication, la palatabilité et les inventaires, mais réduire l’utilisation sous les niveaux d’incorporation acceptés vous coûtera assurément de l’argent dans le marché actuel. Repoussez les limites au maximum et vous gagnerez! Par exemple, si l’on veut un très beau cube, on doit limiter l’utilisation de certains ingrédients. Sachez qu’avoir un beau cube peut coûter jusqu’à 50 $ la tonne et plus, soit plus de 1,00 $/hl! • Réviser l’utilisation des additifs et des surplus de sécurité que l’on utilise est important. Souvent, des additifs sont ajoutés « juste au cas » . . . Dans le contexte actuel, il est risqué et coûteux d’ajouter des ingrédients sans que leur présence dans la moulée soit pleinement justifiée. Révisez leur utilisation et soyez certains qu’ils sont
nécessaires et appuyés par des données de recherches fiables, démontrant leur efficacité. Profitez de tout l’argent qui est déjà à portée de main ! Déjà, tous les fournisseurs vous offrent des programmes d’escomptes ou d’achats hâtifs : profitez-en! Par exemple, chez Lactech : • Tentez à chaque commande d’aller chercher le maximum des escomptes de commande et de livraison. À la fin de l’année, cette manœuvre peut représenter plusieurs dollars. Sur 100 tonnes, c’est potentiellement 2000 $ d’escomptes de commande et livraison dont vous pourriez bénéficier! • Payer ses factures rapidement, c’est payant! Un escompte de paiement de 2 % sur 2000 $ d’achat pour quatre tonnes représente 40 $, donc 10 $ la tonne. Plus le prix monte, plus le 2 % d’escompte reçu en payant sa facture rapidement vaut de l’argent. • Achetez le plus possible vos produits en vrac au lieu de les acheter en sacs. L’achat en vrac revient évidemment bien moins cher que l’achat en sacs, c’est simplement une question de gros bon sens. Bénéficiez de l’argent que l’ensemble de vos fournisseurs vous propose en escomptes de toutes sortes, c’est de l’argent net dans vos poches. Dans les circonstances, nous devons tous être proactifs. Chez Lactech, nos conseillers seront proactifs pour vous aider à limiter l’impact de la hausse des coûts des matières premières. Ils veulent être questionnés, mais surtout, ils vont vous questionner sur vos façons de faire et vous proposer des solutions différentes. Notre plus grand désir : que nos clients réussissent et fassent un maximum de profit!
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Nourrir les futures vaches laitières :
les premiers stades de la nutrition et l’impact sur la production laitière Parmi le grand public, il y a peu de controverse au sujet de l’importance de la nutrition des enfants en bas âge. Il serait étonnant que le statut nutritionnel précoce des veaux pré sevrés puisse aussi être un facteur déterminant de la compétence immunitaire potentielle, la croissance, et même la production de lait plus tard dans la vie.
Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec
en collaboration avec Fernando Soberon, Ph.D.
L’importance du temps du premier repas de colostrum et la qualité du colostrum sur la santé et la performance des veaux sont bien documentées, mais il est aussi important d’évaluer la quantité de lait ou lait de remplacement qui est servie au veau. Plusieurs études publiées depuis les 20 dernières années, nous permettent de comparer la production de lait des animaux qui ont reçu une quantité limitée de lait versus ceux qui en ont reçu de plus grandes quantités, de la naissance jusqu’à l’âge de 42 ou 56 jours de vie. Les vaches qui ont consommé plus de lait comme veaux pré sevrés ont produit entre 450 et 1360 kg de lait de plus lors de la première lactation (Foldager et Krohn, 1994; Bar-Peled et al., 1997; Foldager et al., 1997). Dans une autre étude, des veaux ayant consommé deux fois plus de poudre de lait (900 g) que la normale (450 g) ont montré une augmentation de plus de 700 kg de lait à 200 jours en lait lors de la première lactation (Ballard et al., 2005). De la même façon, Drackley et al. (2007) ont constaté une augmentation de la production de lait de 835 kg avec des veaux qui ont été alimentés avec une poudre de lait 28:20 (protéine/gras) à 2 % de leur poids vif durant les deux premières semaines de vie et 2,5 % de leur poids jusqu’à cinq semaines en comparaison avec des veaux alimentés de façon conventionnelle avec un lait de remplacement 22:20 servi à 1,25 % du poids vif. Les données d’évaluation de lactations de l’Université Cornell portant sur 450 vaches ayant complété trois lactations montrent un effet
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de plus de 2250 kg de lait attribué au taux de croissance des veaux pré sevrés (Soberon et al. 2012). L’augmentation de la production de lait, associée à l’apport d’une plus grande quantité de nutriments de ces veaux, compense plus que le coût supplémentaire de lait ou de lait de remplacement au cours des six à huit premières semaines de vie. Si vous n’êtes pas tout à fait convaincus du retour sur l’investissement en nourrissant davantage les veaux durant ce stade de leur vie, considérez ceci : dans chacune des études mentionnées plus haut, le poids vif et l’âge des animaux au vêlage n’étaient pas significativement différents des veaux qui avaient reçu plus de lait avant le sevrage. Ainsi, ces animaux ne donnent pas plus de lait parce qu’ils sont plus gros et qu’ils consomment plus de nutriments, mais bien parce qu’ils sont plus efficaces avec leurs aliments. En vérifiant les effets de l’augmentation de l’apport de nutriments de la ferme de recherche de l’Université Cornell, les données de 1244 génisses avec des lactations complétées ont été utilisées pour analyser plusieurs facteurs relatifs à la performance en bas âge et la production de lait à venir. La relation déterminante, associée avec la production de lait de la première lactation, était le taux de croissance avant sevrage. Pour chaque 0,45 kg d’augmentation du gain moyen quotidien avant le sevrage, les génisses ont produit approximativement 356 kg de lait de plus. À la ferme de recherche de l’Université Cornell, l’écart du gain moyen quotidien était de Une société de
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SECTION LACTECH 0,27 kg à 1,25 kg par jour; ce qui est étonnant étant donné que le programme alimentaire est constant : 1,5 % de matières sèches PV du 2e au 7e jour, 2 % de matières sèches PV du 8e au 42e jour, en utilisant une poudre 28:15 ou 28:20 de protéines/matières grasses, mélangées pour obtenir 15 % de solides, ce qui est le double du taux standard servi dans l’industrie. La raison de l’écart des taux de croissance a été découverte lorsque la température ambiante a été analysée à la naissance. Les veaux nés au cours de l’hiver utilisaient l’apport énergétique pour produire de la chaleur au lieu de grossir. Dans l’ensemble, lorsque les veaux sont nés à l’extérieur de la
zone thermo-neutre (20 à 28° C), nous devons compenser par l’augmentation de nutriments. L’analyse exhaustive des données a révélé des résultats importants. Dans ce contexte, avec la sélection génétique, un producteur serait heureux d’avoir une augmentation de production de lait de 68 à 136 kg. Avec un apport suffisant de nutriments durant la phase lactée du jeune veau, un producteur peut potentiellement avoir une production laitière de trois à cinq fois plus élevée que celle prévue par la génétique. En conclusion : l’ingestion de nutriments durant la phase du pré sevrage a un effet de toute une vie sur la production de lait.
Le courrier
à Ti-Mé
Q: Salut Ti-Mé, Les bonnes nouvelles sont plutôt rares ces temps-ci : sécheresse, mauvaise récolte et hausse vertigineuse du prix des grains. On va manger la claque encore une fois cet hiver ! Ti-Mé, dis-moi que tu as une bonne nouvelle pour nous ! R: Vous avez bien raison, les coûts seront très élevés, et ça, ça va nous forcer à être meilleurs, à être plus efficaces. Pis quand les prix seront plus bas, imaginez comment on va en faire de l’argent si tout le monde est devenu meilleur par la force des choses ! Ça c’est la première bonne nouvelle. Et pour vous aider à être les meilleurs, il faut faire affaire avec Lactech, bien entendu. Eux ils connaissent ça et pas juste dans les rations, mais aussi tout le reste : la régie, le confort, etc. Il faut se coller aux meilleurs si on veut être les meilleurs et le mieux, c’est avec Lactech. Mais la vraie bonne nouvelle, la voici. En parlant de se coller, j’offre maintenant des séances de colle pour dames. Mesdames, vous souhaitez vous coller sur le corps d’un homme extraordinaire comme le mien, simplement me contacter par Facebook. Offre d’une durée limitée (tant que le maïs augmente de prix), offrez-vous du réconfort dans les bras de Ti-Mé!!! Attention, pour dames seulement. Coller, coller, voulez-vous vous collez?!!! Si oui, faites-le avec Ti-Mé, le Dieu du réconfort !
Ti-Mé Une société de
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Élever une taure laitière coûte maintenant plus de 3000 dollars …! Le coût de production d’une nouvelle vache a augmenté de 28 % au cours des cinq dernières années. Il est passé de 2 570 $ à 3 300 $ de 2006 à 2011. C’est ce que révèlent les chiffres des Groupes Conseils en Gestion Agricole. Cela représente une augmentation de 731 $ en cinq ans ou, si vous préférez, une hausse de 146 $ par année (voir tableau 1). Le coût de production d’une taure laitière se compose de cinq éléments : les coûts variables, les coûts fixes déboursés, la valeur du travail des propriétaires, les amortissements et les intérêts sur le capital possédé (voir tableau 2). Les coûts variables
Guy Beauregard, agr., M. Sc. Consultant en agroéconomie
Au niveau des coûts variables, l’achat ou la valeur de la génisse a été estimé à 93 $. Les aliments consommés coûtent 126 $ pour le lait, 1 042 $ pour le foin et 493 $ pour les concentrés. Il faut ajouter les frais vétérinaires estimés à 76 $, les frais de reproduction de 39 $, la paille ou la litière à environ 104 $, l’épandage des fumiers pour 57 $, les salaires payés, environ 178 $, la pension des animaux pour certains producteurs laitiers : 16 $ et le divers (enregistrement, classification, etc.). L’addition des coûts variables s’élève à 2 248 $. Les coûts fixes déboursés À ces coûts s’ajoutent, au cours des 26 mois que dure l’élevage, les coûts fixes déboursés:
l’entretien et la location de bâtiments, 66 $, l’entretien et la location d’équipement dont le camion, 175 $, l’intérêt sur les emprunts à moyen et long termes, 85 $ et les frais généraux dont les télécommunications, 94 $. Ils totalisent 420 $. Combinés, les coûts variables et les coûts fixes déboursés se chiffrent à 2 668 $ et représentent 81 % des coûts totaux. Si nous ajoutons la valeur du travail des propriétaires, 269 $, le coût de l’élevage se monte à 2 937 $. C’est en rajoutant les deux derniers éléments du coût de production, soit les amortissements, 275 $ et les intérêts sur le capital possédé par les propriétaires, 89 $, que nous obtenons le véritable coût de l’élevage d’une future vache laitière, soit 3 301 $. Pour les producteurs de lait qui ne considèrent que les charges déboursées, l’augmentation a été de 37 % au cours des cinq dernières années. En chiffres absolus, l’augmentation est similaire au coût de production, soit 727 $ ou 145 $ sur une base annuelle.
Tableau 1- Analyse des coûts d’élevage des taures laitières Coût de production Charges déboursées 2011 3 301 $ 128 % 2 668 $ 137 % 2010 3 152 $ 123 % 2 548 $ 131 % 2009 3 139 $ 122 % 2 528 $ 130 % 2008 3 067 $ 119 % 2 452 $ 126 % 2007 2 764 $ 108 % 2 118 $ 109 % 2006 2 570 $ 100 % 1 941 $ 100 % Augmentation 2011/2006 Augmentation annuelle
731 $ 146 $
727 $ 145 $
Source: Analyses de groupe 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 des GCA du Centre du Québec, Coaticook et Gestion Plus 2004; moyenne variant entre 128 et 147 fermes laitières.
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Tableau 2- Coût moyen d’élevage des taures laitières 2011 * Âge au vêlage (mois) Poids au vêlage (kg)
26 606
………… …………
A- COÛTS VARIABLES La moyenne ** Achat ou valeur de la génisse à la naissance 93 $ Coûts des aliments : Valeur du lait consommé 126 $ Foin (T. m.s.) 6,0 1 042 $ Concentrés (kg) 1093 493 $ Frais vétérinaires et médicaments 76 $ Reproduction (insémination et embryons) 39 $ Litière et paille 104 $ Épandage des fumiers 57 $ Salaires payés 178 $ Pension animaux 16 $ Divers animaux (enregistrement, classification et expos) 24 $ Total des coûts variables 2 248 $
Le vôtre ………… ………… ………… ………… ………… ………… ………… ………… ………… ………… …………
B- COÛTS FIXES DÉBOURSÉS Entretien et location bâtiments Entretien et location équipement et camion Intérêts sur emprunts moyen et long termes Frais généraux Total des coûts fixes déboursés
66 175 85 94 420
$ $ $ $ $
………… ………… ………… ………… …………
C- TRAVAIL DES PROPRIÉTAIRES
269 $
…………
COÛTS VARIABLES, FIXES ET TRAVAIL PROP.
2 937 $
…………
D- AMORTISSEMENTS : Bâtiments Équipement Total des amortissements
167 $ 108 $ 275 $
………… ………… …………
E- INTÉRÊTS SUR LE CAPITAL INVESTI
89 $
…………
3 301 $
…………
COÛT DE PRODUCTION D’UNE NOUVELLE VACHE
* Moyenne de 147 fermes laitières
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Ça bouge chez les clients Lactech !
Ferme Géno ouvre ses portes
C’est maintenant officiel, les trèfles qui font l’emblème de l’entreprise sont revenus sur la Ferme Géno !
Benoît Liberge, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.
Le 12 août 2012 marquait le premier anniversaire du tragique incendie qui a détruit cette ferme. On pouvait alors voir les pompiers à l’œuvre à la Ferme Géno mais, cette année, ils étaient présents pour y faire la circulation. En effet, plus de 2 500 personnes se sont déplacées pour admirer et féliciter les familles Naud et Matte pour leurs efforts mis tout au long de la dernière année à reconstruire la ferme. Mordus de la génétique et des belles vaches, les propriétaires ont fait le choix de reconstruire une étable en stabulation libre avec 2 robots de traite. L’installation fut pensée dans le but de mettre l’accent sur la propreté des vaches et maximiser leur confort. L’étable, de dimension 118 pi par 240 pi, fut construite sans poteaux de soutien à l’intérieur. Tous les passages sont recouverts d’un tapis de caoutchouc et les logettes sont recouvertes d’un fond de paille et de ripe. De plus, ils ont aménagé un parc sur accumulation de paille et de ripe séparé en deux parties. D’un côté, ce parc est réservé aux vaches âgées et aux vaches vedettes du troupeau qui ont accès à un robot pour toute leur lactation. De l’autre côté, les vaches en préparation au vêlage vont au deuxième robot pour une période d’entraînement.
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Tout au long de la journée du 12 août dernier, les visiteurs ont pu voir les différentes installations telles que la RTM automatisée, les convoyeurs, les distributeurs de lait de remplacement et de moulée pour les veaux de 0 à 2 mois, et bien sûr, les robots Lely A4. Toutes ces installations ont pour but d’optimiser l’efficacité du travail. Voici un aperçu des résultats après quatre mois de production : le taux de passage aux robots est légèrement au-dessus de 3 traites/jour et la production atteint 35 litres/vache/jour et ce, avec 50 % des vaches à leur première lactation. Les vaches sont attirées dans les robots par une base de maïs-grain humide, une moulée Robot et un peu de supplément. La RTM de base est complétée de foin, de l’ensilage de foin et de l’ensilage de maïs qui sont distribués aux mangeoires. À la fin de la journée, les propriétaires avaient invité, pour un souper-méchoui, les bénévoles ayant participé, lors de la dernière année, à l’accomplissement de leurs projets. Lactech est fière d’appuyer la Ferme Géno et leur souhaite un grand succès dans leurs nouvelles installations.
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E G A T R O REP me de fer
CLIENT :
) inc. 8 9 9 1 ( R MBE d Ferme LE de-Lévrar e l i c é C e Saint
és n n o i s s pa s n ! e g n s o i s de s e f ro p r u e l par eu, B. Sc. A. Pascale Mah en Conseillère n laitière productio .c. lactech s.e
tien Lemay Paré, Sébas soi b u D e mma Lemay ron, Élian douard et E É gathe Berge ts A n , fa ay en em s L et le Bertrand
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de dans la MRC d , rd ra v é Bertran cile-de-L Sainte-Cé monsieur , à e c e a é p u s it s ’e les d ) inc. est ar la suite, au. Faute P 8 e . 9 s e 9 n il a c (1 é M r e -C à Lemb rs des e situait e à Sainte La ferme le. Au cou r une autr la ferme s , ib te s is e s h o fo c p e a tr e n u c r. A s effica e et d’e férentes Bécancou rme la plu rt aux dif dre la ferm a n fe p e v la re e re d d d n e n re en re p cid mence à le, Sébasti Lemay dé nt afin de o m e c o d ri c è g c , a c y a u e s s ons se ntrepri tions sieur Lem constructi itation d’e s améliora ls de mon lo e fi s p u x le e re , t b n e e m ti ébas Gestion aches. es, de no années, S tudes en nfort des v ières anné é o rn s c e e s le d t s s e e rè il d Ap du trava rme. Lors décisions. en bas l’efficacité in sur la fe , s le e p tr s u p a stien, encore a m e b é tr te S n à e e t d r, n t e revie améliore l’étable. d’Éliane Les enfants temps dans de façon à u u d s e r li le e u r ss e a a t p p on opérée ent bien e p r is e e s t n âge, aim tr ie n st e a l’ b é i, S u y. ille Lema A u jo u rd ’h res de la fam b m e t s’occupe m ts n rique différe ntreprise e e Agathe l’ e d u Histo a e e v p lè u o re Bertrand et tr r la a u p d te e n n io se rm st fe ré e rep s de la g es · 1979 : achat de la lques année tâches relié s e rs e iv d depuis que e et d sur la sse. Lemay. es champs e et de la fo re très actif o ri c e n h ainsi que d e c a st v e la ction de s travaux se. Son père 86 : constru mps pour le 9 à l’entrepri e. 1 te · n so , e e d maïs humid nant à , Agath n n o lo ie d si st n u a e d b é e n S ferm mère de onstructio ndes Quant à la vient aider · 1999 : c t e é it il ôt à balles ro b p au champ. e ta tr p n e m l’ o c e la d ine ses ruction pe de la . Éliane, elle s’occu 2001 : const ns l’étable ébastien term a S · d s, s e lu r e h p c n e n tâ D o ntes erie. lement d aux différe et à machin n vient éga ie s. st re a è b li é a S rn e ches jou conjointe d pour les tâ in a m e d un coup Une société de et
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études en G estion et e xploitation agricole au d’entreprise Cégep de V façon à min ictoriaville. imiser le ta · 2 0 0 3 : a ux de pota dans le foin c h a t d e ta ssium prése . p is e t in st a ventilation nt ll a ti o n d e tunnel. la Projets · 2006 : S futurs ébastien o b ti e nt 50 % d l’entreprise es parts de A u c o u r s . des proch a in e s a n n c o m p te te · 2008 : tr ées, Sébas r m in e r le ansformati ti e n tr a n sf e r t d on de l’étab ferme. Au n logettes et e s p a r ts d le des taures e iveau du tr constructio e la oupeau, il d n d’améli n de la pou ésire contin orer la gén ponnière. Le troupea é u ti e q r ue afin d’a u est const vaches pro voir de bo itué de 40 ductrices, so p u r sa n g , n nes vaches Hols lides sur le lo g é e s e n tein fait, le processus urs pattes. st a b u la ti o production e st En d n éjà enclenc e n tr a v é e . de lait se si hé puisque L a propriétaires font, tue à 9 80 de gras et 3 a les vec les meil 0 kg à 4,17 ,32 % de p leures vach % transfert d’embryo rotéines. Le Ferme Lem e s, d n u s a troupeau d fin d’aller ber (1998) e la évolution plus ra chercher u compte 15 et 3 B. p ide du tro ne T.B., 20 B upeau. L’e .P. est également mise m p h a se su r la longévit Pas besoin L’a li m e n ta é d e s va c h de leur dir ti o n d e s e s. e que c’est vaches en d e s va c h e s constituée payant d’a la c ta ti o n plus vieille de balles ro v o ir e s s t ! Du côté ndes de lu l’objectif p rondes de g zerne, de b des champ rincipal est raminées, d a s, ll e s d e terminer e d fo es terres p in sec, de su de maïs hu le drainage uisqu’envir mide, d’ensi pplément, o n la moitié lage de maïs présentem Les balles ro est drainée et de minéra e n t . C e la ndes de luze l. p ermettra rn m e sont partic eilleures co appréciées d ’a v o ir d nditions po ulièrement des propri e ur les cultu étaires puis maximisan permet d’a res, tout en que cela le t le rendem ller cherche ent. ur r un bon ta tout en aya ux de proté Félicitatio nt de la fib in e s n re. L’emph s à toute la la qualité ase est mis famille. L des fourra souhaite u e su actech vou r g n e s franc succè a performanc fin de max s s dans la ré es du troup imiser les vos objectifs a lisation de eau. C’est . cela qu’on d’ailleurs p retrouve d our es fourrage taux de pro s a ve c u n b o téines ainsi n qu’une bon potentielle. ne digestib ilité La ferme p ossède une superficie d culture don e 170 acres t 60 acres en en luzerne en gramin p ure, 40 acre ées, 10 acre s s pour le fo taries, 30 a in de vach cres de ma e s ïs -grain, 10 de maïs et acres d’ensi 20 acres en lage o rge. La cult pure a perm ure de luze is d’éradiqu rne er les mauv graminées p aises herbes résentes da de ns les cham Chose inté ps, par le p ressante, de a ss é. p uis quelque superficie s années, u est allouée ne pour les v aches tarie s de
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solutions des jeux SOLUTION Du MOT CACHÉ : succulent SOLUTION de l’énigme : Elle donne 1 bonbon à chacun des 6 premiers enfants et elle donne le 7e bonbon au 7e enfant, en le laissant dans la boîte. RÉPONSES DU SUDOKU 7 4 2 1 3 6 8 9 5
1 3 9 5 2 8 6 4 7
8 5 6 9 7 4 2 1 3
3 1 7 4 8 5 9 6 2
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9 8 1 2 4 7 3 5 6
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Classification
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des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er Mai au 31 JUILLET 2012)
CLUB BAS SAINT-LAURENT LEJEUNE Lejeune Holsteins inc.
SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc. HO
LEJEUNE BAXTER KRUSTY T.B. 1 veau LEJEUNE LOU IOWA T.B. 87 1er veau JACOBS FORTUNE LANCEL T.B. 86 JACOBS MR SAM LEWIS T.B. 88 LEJEUNE ALTAGRATIS ABBY T.B. POTTERS-FIELD ADCTY-R 8389 T.B. 88 er
POHENEGAMOOK Ferme Prés et Monts inc.
HO
PREETMONT TRIBUTE QUICK T.B.
CLUB BEAUCE ADSTOCK Ferme Dubreuil & Frère
HO
DUBREUIL DUNDEE SOLIE T.B. 86 1er veau DUBREUIL ALLSET RAMY T.B. VALERE PROMOTION HELIA T.B. AUDET Ferme Lison inc.
HO
HO
GOUTEL BELINDA MEADOWLORD EX GOUTEL CAROLI SHOTTLE T.B. 1er veau GOUTEL ALYSON STORMATIC T.B. GOUTEL VADILIANE BLITZ T.B. 88 GOUTEL VINNIE GOLDWYN T.B. 86 LAC-DROLET Ferme Dalac SENC
HO
DALAC HAPALACHE SHOTTLE T.B. SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc.
HO
ROQUET DUCHESSE GOLDWYN EX 91 ROQUET JEWEL GOLDWYN EX 93 ROQUET JAMAIQUE DOLMAN T.B. 87 1er veau ROQUET JASMINE SANCHEZ T.B. 86 1er veau ROQUET JOANNIE JASPER T.B. 1er veau ROQUET RIKA FINAL CUT T.B. ROQUET SABINE GOLDWYN T.B. 87 Ferme Transit 87 inc. HO BEAULAIN SAMUELO TANEE EX CLEMARQUET RACHEL JORDAN T.B. 86 Riloup Holstein inc. RILOUP TOYSTORY TANGO T.B. 1 veau RILOUP JASPER EMORA T.B. 88 er
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SAINT-HONORÉ Jacky Champagne
LEHOUX GOLDWYN FANNY EX 2E LEHOUX IGNITER FAITH EX 5E LEHOUX ALEXANDER ROCHELLE T.B. 1er veau LEHOUX BEAR FLOW T.B. 1er veau LEHOUX DUPLEX FRANKIE T.B. 1er veau LEHOUX MANOMAN REALITE T.B. 86 1er veau LEHOUX MILLION RIVALITY T.B. 1er veau LEHOUX SIDNEY WHITE T.B. 87 1er veau LEHOUX GOLDWYN FABINA T.B. 87 RITER GOLDWYN EVA T.B. 88 B. Lehoux & Fils inc. et Ferme Brindherbe enr. HO LEHOUX BAXTER ROOSVELT T.B. 89 Jean-René L’Heureux
QUECY BLITZ CARLINETTE T.B. ROYALA INSTINCT DELIMA T.B. 87
GEORGIQUE PLANET SIXTE T.B. 1er veau GEORGIQUE BAMBAM FLOWER T.B. GEORGIQUE DOLMAN FAVEUR T.B. Lait Porc M.C. inc.
HO
HO
HO
DUCLICHER GOLDWYN LOXIA T.B. Ferme Patroy & Fils inc.
HO
PATROY BOLTON PAULINE T.B. 88 PATROY JASPER FANO T.B. PATROY SEPTEMBER KATHY T.B. 87 Ferme Royala inc.
HO
HO
DECEBE BUNKER TELL T.B. HO
DUBOISE SAMUELO GLADYS T.B. 1 veau DUBOISE BOLTON MILKYWAY T.B. 88 DUBOISE TOYS LHEAKYRY T.B. 86 Ferme Noël Maheux & Fils inc. HO er
HO
SARTIGAN BOLTON RONDE EX 91 SARTIGAN GOLDWYN BOLYNA EX SARTIGAN SAMUELO RELEVE EX SARTIGAN ALLEN NIKEL EX 3E SARTIGAN IGNITER RIGUA EX 3E SARTIGAN JENUS SATINEE EX 92 4E SARTIGAN JOLT RYKODA EX 6E SARTIGAN TALENT REKIEL EX 3E SARTIGAN BALTIMOR ROKMORE T.B. 86 1er veau SARTIGAN DRAKE RELANCE T.B. 1er veau SARTIGAN JASPER RYKOJAZZ T.B. 86 1er veau SARTIGAN ADVANTAGE REDNOSE T.B. SARTIGAN GOLDWYN PUDDY T.B. 86 SARTIGAN GOLDWYN RACHA T.B. 87 SARTIGAN GOLDWYN ROUGWYNE T.B. 87 SARTIGAN JOLT ROSKY T.B. 88 Martin & Renaud Boutin inc. et Ferme Bertrand Boutin & Fils inc. HO HURTGENLEA JANET T.B. 1 veau
SAINT-JOSEPH Ferme Duclicher inc.
SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson & Fils inc.
PETITLAC HONELY LASTALLION EX ASSOMPTION LHEROS CORONA EX 3E BERGITTE ASHLAR HASARD T.B. 1er veau BERGITTE ASHLAR HAVARD T.B. 1er veau BERGITTE GOLDWYN BECKAN T.B. 1er veau BERGITTE JASPER VANILLE T.B. 86 1er veau BERGITTE SHOTTLE HOSTA T.B. 87 1er veau BERGITTE SHOTTLE LADY T.B. 1er veau BERGITTE FINAL CUT MELODY T.B. BERGITTE GIVENCHY HOLEY T.B. 88 BERGITTE JASPER VILAINE T.B. BERGITTE SEPTEMBER QUEEN II T.B. Martin & Renaud Boutin inc. HO
er
HO
NOBLESSE PANAMA T.B. 1er veau NOBLESSE PALMALA WINDOWS T.B. 87
SAINT-LUDGER Ferme Decel inc.
EDITORIAL SAHARA URUKA T.B. 1er veau EDITORIAL BURNS STOVINE T.B. 86 EDITORIAL GOLDWYN France T.B. SAINT-GEORGES Ferme Bertrand Boutin & Fils inc.
LISON PICK MORTY EX LISON SOUNA SEPTEMBER EX 3E LISON RATOUILLE SYMPHONY T.B. 87 LISON SONIA LOUISVILLE T.B. COURCELLES Ferme Goutel inc.
HO
NOELIDASE PADERA INQUIRER EX 3E MCINTOSH JEWELIE GOLDWING T.B. 87 NOELIDASE GIVENCHY GLANYE T.B. NOELIDASE ROXY TITANIC T.B. 87 NOELIDASE SAMIE GOLDWYN T.B. Les Fermes Turmel inc.
HO
BEAUCOISE FORTUNE NEVADA EX 2E BEAUCOISE JEEVES ROXITTE T.B. 1er veau BEAUCOISE DOLMAN SUBWAY T.B. BEAUCOISE DUPLEX KOTA T.B. 86 BEAUCOISE DUPLEX SOLE T.B. BEAUCOISE GOLDWYN KAYLIE T.B. 87 BEAUCOISE KERNEL KAMALA T.B. 86 BEAUCOISE MINISTER NICE T.B. BEAUCOISE SHOTTLE SUMMER T.B. BEAUCOISE TERRASON CALLIE T.B. SAINT-VICTOR Ferme Gronvic SENC
HO
RAYON D’OR GOLDWIN MISTIL EX 92 GRONVIC CHATTE GOLDWYN T.B. 1er veau GRONVIC DOLYE DOLMAN T.B. 87 GRONVIC LADI TALENT T.B. 86 RAYON D’OR GRONVIC SALIE T.B.
CLUB BOIS-FRANCS DISRAËLI Ferme Benoit Daigle & Fils inc.
HO
FRANJOLIE ARMSTEAD CRYSTEL T.B. 86 Une société de
et
Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er Mai au 31 JUILLET 2012)
INVERNESS Les Entreprises Lirane inc.
HO
LIRANE MR BURNS SANAR T.B. LIRANE REBEL CIBELLE T.B. KINNEAR’S MILLS Ferme Normaline inc. NORMALINE LUCKY STAR PAT T.B. LAURIERVILLE Aux Terres & Domaines Tournesol inc. HO
HOLSTEL JUSTINETTE SALTO T.B. HOLSTEL JUSTYSE SHERIDAN T.B. 87 Ferme Roland Caron inc.
HO
HO
HO
ROI GOLDWYN SAND T.B. HO
et
HO
JUNEAU CARAMILK GOLDWYN T.B. 88 JUNEAU FINE LOFFICIEL T.B. SAINT-BERNARD Ferme Moremilk inc.
HO
POUETTE MR BURNS LUCA T.B. 1 veau POUETTE STORM CYBELLE T.B. 86 er
SAINTE-CLAIRE Ferme G.M.R. SENC
HO
CHERRY CREST MANOMAN REBECA T.B. 87 1er veau DELESTRIE DESTRY EMBRACE T.B. 86 1er veau FLECHEDOR DUPLEX LULU T.B. 1er veau G M R SHOTTLE DALILAH T.B. 1er veau CHERRY CREST JASPER CRUNCHIE T.B. 89 Ferme Guymont inc. HO GUYMONT DOLMAN KATHRYN T.B. GUYMONT MORTY MALIE T.B 88 Ferme Léonard Morin & Fils inc. LEFLEURON BUCKEY SHAKIRA T.B. MAXAN TALENT PRALINE T.B. 86
HO
BLONGUET DENISON DARBIGIRL T.B. BLONGUET DOLMAN PASTILLE T.B. BLONGUET TOYSTORY TROUILLE T.B. 86 SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival
HO
BOURGIVAL DRAKE BONNIE EX 92 GREJAC ERIKA LINJET EX BOURGIVAL JORDAN DONOVAN EX 2E BOURGIVAL BOLTON LAURIE T.B. BOURGIVAL GOLDWYN ANGIE T.B. 86 BOURGIVAL MINISTER WATIE T.B. 86 SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc.
HO
KNONAUDALE ALBERT EMILY EX 3E SMILANE SPIRTE HOME RUN EX 3E WENDON DUNDEE DIVINA EX 92 3E AROLENE ECHO LISON T.B. 86 LEXIS SPIRTE MYA T.B. 88 TRI-KOEBEL-I DURHAM ELEGANCE T.B. 89 Ferme Irlande inc.
HO
VERSPEEK ALOU LOULOU T.B. Ferme Lignette inc.
HO
BERGEVERTE LOU JUSTICE T.B. 88 LIGNETTE DOLMAN JORISIMA T.B. Ferme Luck Privé inc.
HO
PRIVE GIBSON VICK EX 5E PRIVE SAMUELO SONIA EX 2E PRIVE LOU VIOLENE T.B. PRIVE SHOTTLE HELAIDE T.B. PRIVE TRIBUTE SOLENA T.B. 86 Ferme Pelchat Holstein inc.
HO
PELCHAT PAGEWIRE WENDY T.B. 86 Ferme Rosaire Blais & Fils inc.
HO
ROSBLAIS SANCHEZ JESS T.B. 1 veau ROSBLAIS SHOTTLE GIBBIE T.B. 1er veau FAUCHONOISE DUNDEE LOUISE T.B. 86 ROSBLAIS ATLAS CRESTA T.B. ROSBLAIS GOLDWYN GIGI T.B. 86 ROSBLAIS GOLDWYN GINI T.B. ROSBLAIS LOFFICIEL CHERYLIE T.B. ROSBLAIS MASTER CLAUDIA T.B. ROSBLAIS ROSS CHERBY T.B. Jacques Roy
HO
er
HO
ARABELLE BUCKEYE MADY T.B. Ferme St-Bernard inc.
GASFRAN LORIMER JOSIANE T.B.
Une société de
LIZE POKER CREME T.B. 87 1 veau LIZE REALITE SENIOR T.B. 1er veau LIZE DILL SONAR T.B. 87 LIZE KANSAS SENORA T.B. 87 LIZE REM GRETA T.B.
CLUB DORCHESTER
HO
GROLOISE FBI KAYTY T.B. 87 GROLOISE LEADER ADRIASAM T.B. GROLOISE TAXCUT KATY T.B.
AY
TROIS-RIVES Érik Juneau
VISION GOLDWYN CONTESSE T.B.
THETFORD-MINES Ferme D.M. Groleau inc.
SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE Ferme Lizé enr. er
HO
SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON Ferme J.M. Roy & Fils inc.
HO
DELARIVE BLISTER POMME T.B. DELARIVE FROSTY VAGUE T.B. 87 DELARIVE SALTO ALERTE T.B. 87
REMAVIE ASHLAR LIORA T.B. 86 REMAVIE PAGEWIRE KANTOU T.B. 86
SAINT-JEAN-DE-BRÉBEUF Ferme G.D.F. Côté inc.
HO
PROULXVILLE Ferme Carveil & Fils inc.
MORIANGE MUTUEL GULLIVER T.B. 87 MORIANGE TOM JAMINA T.B.
FORMA THIRST NALYSE T.B. I C P R MANAGER BECKY T.B. 87 Ferme Laitière Paré inc.
HO
BINIERE DEREK YAYO T.B. 1er veau BINIERE DYNAMITE MARIE MAI T.B. 86
HO
HO
SAINT-JACQUES-DE-LEEDS Ferme I.C.P.R. inc.
BATISCAN Denis Labissonnière
GAGEO ALLEN LIVAL EX GAGEO ALLEN EULALIE EX 3E GAGEO MR BURNS LAURALIE T.B. 1er veau GAGEO SAMUELO EMMY T.B. 1er veau GAGEO BUCKEYE NINA T.B. 86
FLEURDUJOUR ULETTE DEREK T.B. 1er veau FLEURDUJOUR TINETTE FROSTY T.B.
SAINTE-PRAXÈDE Ferme Remavie SENC
CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE
CHAMPLAIN Ferme Gagnon & Fils inc.
HO
NOTRE-DAME-DE-HAM Ferme Moriange inc.
HO
HO
GAVIGNE BELL LHEROS EX 3E SAVARON ALLEGRO ALICIA EX 2E SAVARON STORMATIC SPIRIT EX 2E SAVARON ALLEN ROXY T.B. SAVARON FORTUNE LADY T.B. SAVARON GOLDWYN BELLA T.B. LYSTER Ferme Fleur du Jour inc.
SAINTE-CÉCILE-DE-LEVRARD Ferme Lember (1998) inc.
Ferme Mariblond inc.
LEMBER DENISON OLVI T.B. 1er veau LEMBER BOLTON OULIA T.B. 86 HO
AUTOURNESOL YASMINE DENISON T.B. Ferme JC Martel SENC
CLUB CENTRE DU QUÉBEC
HO
QUECY STORMATIC SHAD EX 2E QUECY REDMAN DANIA T.B. QUECY SEPTEMBER CIBOIRE T.B. SAINT-MALACHIE Ferme Harosem inc.
HO
HAROSEM MODEST MARIKA T.B. 87 SAINTE-MARGUERITE Ferme Bofran inc.
HO
BAUVREUIL GOLDWYN LATINA EX BOFRAN SKYFIRE TESSY T.B. 1er veau STEPIDO GOLDWYN GOSSIP T.B. 1er veau Octobre.12
51
Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er Mai au 31 JUILLET 2012)
SAINT-ODILON Ferme Bilowic S.L.J. inc. BILOWIC DOLLY T.B. 1 veau BILOWIC GARISON JENNY T.B. 86 BILOWIC GARISSON BRITANNIA T.B. BILOWIC ROY SUBLIME T.B. 88 Ferme Carhol SENC
HO
er
HO
CARHOL BOLTON FLEX CARAMEL T.B. 1er veau CARHOL PROMOTION YVORY T.B. 86 Ferme Franguimel inc. HO BOFRAN BAMBAM PARIS T.B. FRANGUIMEL BOLTON MELODIE T.B. 87 FRANGUIMEL GOLDWYN MISSY T.B. 87 FRANGUIMEL GOLDWYN STORY T.B. 87 FRANGUIMEL GOLDWYN TWILIGHT T.B. 87 FRANGUIMEL TITANIC KELSY T.B. Ferme Jateau inc. HO COMESTAR LAMIRIA EX 91 3E JATEAU GOLDWIN SHERALIA T.B. 86 JATEAU LARAMI T.B. Ferme O’Connor & Fils inc.
HO
BUROCO DECKER ELEGANCE T.B. 87 FLEURY BLUEMOON STAMP RED T.B. OCKNOR ADMIRATION LEONISA T.B. 86 SCOTT Ferme Adélard Poulin & Fils inc. DELEPINETTE RYTIA TOYSTORY EX 91 DELEPINETTE MELODIE ALLEN EX 3E DELEPINETTE RITZI LEGEND T.B. 1er veau DELEPINETTE DAMYAN PUNDIT T.B. 86 DELEPINETTE RALMA SHOTTLE T.B. LIGNETTE LILY BAXTER T.B. 86 Ferme Cléoli inc.
HO
HO
CLEOLI GOLDWYN CORALLE EX 2E CLEOLI GOLDWYN OCTAVIENNE EX 3E PIERSTEIN DAIRY MAN ODILE T.B. 86 SCOTT/Saint-isidore Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Lignette inc.
HO
DELEPINETTE ALLYVA SHOTTLE T.B. 1er veau
CLUB LÉVIS-BELLECHASSE HO
KEMNEUR S BLISS REESE T.B. 87 PRESIDENT J CHAMPION BONDY T.B. HONFLEUR Ferme Berthely inc.
HO
BERTHELY BLITZ JENY QUALITY EX BERTHELY SHOTTLE ANGEL T.B. 87 1er veau BERTHELY SHOTTLE BELIEVE T.B. 1er veau BERTHELY SHOTTLE SKY T.B. 86 1er veau
52
Octobre.12
DELACROIX LOMAX CASY T.B. 88 Ferme Dokyane enr.
SAINT-HENRI Gilles Drouin et Martine Maheu
HO HO
DOKYANE AUDACITY ERICA EX DOKYANE ELMER MAGGIE EX 2E DOKYANE BONJOVI MELODY T.B. DOKYANE DEFENSE MEGANE T.B. 87 DOKYANE SUPERMAN ELLA T.B. 87 Ferme Loasis enr.
HO
SAINT-JEAN, ILE D’ORLÉANS Ferme Belhorizon inc.
HO
BELHORIZON ETINCELLE TALENT EX 91 BELHORIZON DELTA BOLTON T.B. 87 BELHORIZON JUJUBE GOLDWYN T.B. 86 BELHORIZON RAZIA HOWIE T.B. BELHORIZON SPIRALE TALENT T.B. SAINT-JEAN, ILE D’ORLÉANS/ SAINT-BASILE-LE-GRAND Ferme Belhorizon inc. et Les Entreprises J. L. Lafrance & Fils enr. HO
LOASIS LHEROS BRITTNY EX 4E LOASIS GOLDWYN TRIXIE T.B. 1er veau LOASIS LITTORAL ELIZABEE T.B. 1er veau LOASIS PHASE ONE SUNNYSIDE T.B. 1er veau LOASIS BONAIR ROSY T.B. LOASIS DENISON LARIMA T.B. 88 LOASIS DREVIL LUNAIRE T.B. LOASIS GOLDWYN TIFFANCY T.B. 86 LOASIS LARAMIE LADY T.B. 86 LOASIS MILKSTAR ASHLYN T.B. LOASIS SEPT STORM LOVE T.B. Ferme M. B. Marronniers inc. HO
BELHORIZON ENERGIE GOLDWYN T.B. 86
MARRONNIERS SHOTTLE ELEGANTE T.B. 1er veau AUSTRALINE GOLDWYN ALBERTY T.B. 86 DURANTAYE SAMBA DOLLY T.B. FLOYDHOLM SPIRTE COBINA T.B. 86 LAFOUGERE CHRIS AMY T.B. TRACHY PYTHON BECKILE T.B.
SAINT-MICHEL Ferme Ythèbe inc.
HONFLEUR/SAINT-GERVAIS Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc.
HO
SAINT-CHARLES Ferme Maguila inc.
HO
MAGUILA BLUEMOON MAGUY T.B. MAGUILA GOLDWYN PERI T.B. MAGUILA PAGEWIRE MAGUY T.B. SAINTE-FAMILLE, ILE D’ORLÉANS Grégoire Prémont
HO
HO
DALHOUSIE SALTO STELLA T.B. 1 veau QUALITY GOLDWYN KELA T.B. 87 er
SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc.
HO
DUHIBOU DOLMAN FIRST EX DUHIBOU TALENT ALEXANDRA EX DUHIBOU DAMION LILIBELLE T.B. 1er veau DUHIBOU SANCHEZ MIREILLE T.B. 1er veau DUHIBOU SHOTTLE FANTASTIQUE T.B. 86 1er veau SAINT-LAZARE Ferme Larochelle SENC
HO
LAROCHELLE SALTO SOPHIE T.B. HO
YTHEBE BLITZ LARA EX 5E YTHEBE PRODUCER MINDY T.B. 1er veau YTHEBE DEVOTED CORINNA T.B. 88 YTHEBE JACKSON CAMELIA T.B. YTHEBE SAMUELO BARIE T.B. YTHEBE SAMUELO MAGGIE T.B. YTHEBE ZANDER DERRY JANEL T.B. GOELAND BONAIR BAMBOU T.B. SAINTE-SABINE Ferme Sabinière 1999 inc.
HO
SABINIERE DONNELLY LISETELO T.B. 86 SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc.
DUFLEUVE RIVALE SEPTEMBER EX DUFLEUVE IDEA IGNITER T.B. 88 DUFLEUVE IGLOO DOLMAN T.B. DUFLEUVE IGORIE GOLDWYN T.B. DUFLEUVE IMAGINE SEPTEMBER T.B. 87 DUFLEUVE LAURIANA GOLDWYN T.B. DUFLEUVE ROSELINE GOLDWYN T.B. 86 SAINT-GERVAIS Ferme Verjatin Holstein inc.
HO
HENRICOIS DRAKE CHOCOLAT T.B.
VERJATIN B BAXTER LYNDE T.B. 86
DELEPINETTE JYNA SHOTGUN T.B. 1er veau Ferme Adélard Pouliln & Fils inc. et Benoit L’Heureux HO
BUCKLAND Ferme Kemneur
BERTHELY BAXTER LANKA T.B. 86 BERTHELY BLITZ DARLING T.B. 87 BERTHELY CHRIS MADDY T.B. 86 BERTHELY DOLMAN FANTASTIC T.B. BERTHELY GOLDWYN KOLLY T.B. 88 Ferme Denis Marceau & Fils SENC
HO
GOELAND GOLDWYN ROSE T.B. GOELAND INSTINCT JULIETTE T.B. 87 SAINT-VALLIER Ferme Gosselin & Parent SENC
HO
COUSINSVALE SEPTEMBER PIXIE T.B. 86 1er veau DESBOISES ARMSTEAD THERY T.B. 1er veau FRAGILUKA ALADDIN BELLA T.B. 86 1er veau BEAUCOISE ONWARD PALAMTE T.B. 86 HARMONY VIEW QUALITY T.B. LAITFIKASE SAM NOEMIE T.B. 86 LIMBRA TWISTER JANICE T.B. 86 MARTINDEL DUNDEE JD AUDREY T.B. 87 MYSTIQUE GOLDWYN MELINA T.B. 87 ROSENHILL AMAZE RED GINETTE T.B. 88 VERSPEEK DELBERT MELBA T.B. 86 Une société de
et
Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er Mai au 31 JUILLET 2012)
CLUB LOTBINIÈRE DOSQUET Ferme Chassibel inc.
SAINT-GILLES Ferme G.F. Jolicoeur & Fils inc. HO
CHASSIBEL CLEMENTINE T.B. 1 veau er
LOTBINIÈRE Ferme Northstock inc. NORTHSTOCK SUEDE KOUKIA T.B. PARISVILLE Ferme Barond inc.
HO
BAROND DOLMAN LUCIA T.B. SAINTE-AGATHE Ferme de la Route inc.
GAIMO CUTLER MIRAGE T.B. 86 GAIMO FBI CHARLOTTE T.B. GAIMO GOLDWIN BAMBY T.B. ROHES DURHAM MISTY DUSK-ET T.B. 86 Roncel inc.
SAINT-SYLVESTRE Ferme Joselito inc.
HO
JOSELITO DESIRE AMANDE EX 2E JOSELITO BAXTER ARIAN T.B. 1er veau JOSELITO GOLDWYN FREMOUS T.B. 86
HO
HO
HO
GILMO MERLOT LIDYA T.B. SAINT-ÉDOUARD Ferme Guimondale inc.
HO
GUIMONDALE BRAXTON PERLE T.B. 1er veau Richard Gagné HO COTIERE ALICIA DOLMAN T.B. FDG LALOI CATHERINE T.B. SAINT-FLAVIEN Ferme Lait Charest inc.
BEAUVERT RAMBLER ACTRY T.B. 87 HOSTEVE PISTACHE LAREZ T.B. Une société de
et
L’ISLET Ferme la Tortue inc.
HO
RIVIÈRE-OUELLE Ferme Gilles Landry inc.
HO
LARIKA ROVER CHASTA EX 2E LARIKA FORTUNE VOLTIGIA T.B. LARIKA TALENT MAAX T.B. François Lévesque-Garon
HO
AMIK BUCKEYE EDINA T.B. JOLICAP MYRANIE JASPER T.B. 87 PIPLO BUCKEYE STARRY T.B. 86 SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Laitière Dozie inc. HO DOZIE TAMIKA GOLDWYN T.B. 86 1er veau PIERSTEIN LYNNA SHOTTLE T.B. SAINT-JOSEPH Ferme Bernard Pelletier
HO
JEANLU DAMION BRANDY T.B. HO
GHIBOIS COMETE LOMAX T.B. GHIBOIS ICE FROSTY T.B. 86 GHIBOIS SAMY COMMERCE T.B. Simon Côté
HO
TORTUE SEPTEMBER CORAILLE T.B.
BAGAFERME RUDOLPH ZIDANE T.B. SAINTE-CROIX Ferme Gilles & Monique Cayer
HO
CLUB MONTMAGNY-L’ISLETKAMOURASKA
HO
APOLLI TALENT ROSE T.B. 86 Ferme Bagatelle
SAINTE-SOPHIE-DE-LEVRARD Ferme Philo inc.
AY
RONCEL DENVER FREELANCE T.B. SAINT-APOLLINAIRE Ferme Apolli inc.
HO
PHILO VOULA STONEHAM EX PHILO DOINISE BUCKEYE 31 T.B. PHILO MELISE LILLMAGIC T.B.
DE LA ROUTE RENATA STORMATIC T.B. 87 LIMBRA ALLEN SASH T.B. 88
DU PETIT RANG TYLENE T.B. Ferme Gaimo enr.
ROGERST BUCKEYE SYLVIE T.B. ROGERST FINAL CUT MARILYN T.B. 87 ROGERST SHOTTLE SYLVIE T.B. ROGERST WILLIS WILDFIRE T.B. Ferme Parkhurst inc.
HO
PARKHURST SHOTTLE SPLENDY T.B. 1er veau HO
SAINT-AGAPIT Ferme Ayrshire du Petit Rang inc.
G F F BELDANNY TALENT T.B. G F F LEANNA BUCKEYE T.B. SAINT-PATRICE Ferme C. Roger & Fils inc.
HO
Ferme Martinale HO
HO
SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir
HO
HO
GOLDENFLO SANCHEZ HEAVENLY T.B. 86 1 veau MARTINALE GOLDWYN ISA T.B. 1er veau EASTSIDE LEWISDALE GENEVA T.B. 87 MARTINALE BOLIVIA INOUI T.B. er
CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ Ferme Artis inc.
HO
ARTIS DOLMAN LUNE T.B. 87 Ferme Jacobs inc.
HO
JACOBS ALEX NEIGE EX JACOBS BLITZ DAMIE EX JACOBS GOLDWYN ADOLF EX 2E JACOBS GOLDWYN NITORA EX 2E JACOBS TERRASON ASTER EX 3E BURN GOLDWYN NICKY T.B. 1er veau JACOBS ATWOOD MELODY T.B. 1er veau JACOBS DUNDEE ATONE T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN BIJOUX T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN BINETTE T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN LESLY T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN LILA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN NOLETA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN NOUVEL T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN VALANA T.B. 88 1er veau JACOBS KNOWLEDGE HARPE T.B. 86 1er veau JACOBS KNOWLEDGE NELGA T.B. 1er veau JACOBS LAURIN VISA T.B. 1er veau JACOBS BOLTON EMIR T.B. 87 JACOBS DRAKE BINE T.B. 87 JACOBS GOLDWYN BA T.B. JACOBS GOLDWYN BADIA T.B. 88 JACOBS GOLDWYN BUCKL UP T.B. 89 JACOBS GOLDWYN ILORA T.B. 89 JACOBS JASPER ABELLA T.B. 89 JACOBS JASPER MADLYN T.B. 89 JACOBS PRONTO BIANCE T.B. 87 JACOBS SHOTTLE BRITA T.B. JACOBS SPIRTE HULL T.B. 88 Ty-D Holsteins inc. HO WATCH-HILL DURHAM ERIN-ET EX 91 JACOBS SANCHEZ JOLIANNE T.B. 1er veau MS ALEX CHRISTMAS EVE-ET T.B. 1er veau SUNVIEW GOLDWYN LUCCA T.B. 1er veau VINDRIGUE AIDWYDGE DWIGHT T.B. 86 1er veau VT-POND-VIEW GOLD MAXI-ET T.B. 87 1er veau BEVO GOLDWYN KOREE T.B. 88 PICOBOIS SAMUELO RUBIE T.B. VINDRIGUE MARJORY TRILIGHT T.B. 87 Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holsteins inc. HO
BONPLAISIR TALENT POUPOUNE T.B.
EASTSIDE STELLA ARTOIS T.B. 86 1er veau
SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc.
CAP-SANTÉ/SAINT-RAYMOND/ SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Jacobs inc., Ty-D Holsteins inc., Ferme Drolet & Fils inc. et A. & R. Boulet inc. HO
HO
FISCOLAIT SHOTTLE CERISE T.B. 86 1er veau FISCOLAIT SHOTGUN FANA T.B. 87 PIERSTEIN FINAL CUT GRACE T.B. 87
BONACCUEIL MAYA GOLDWYN EX 94 Octobre.12
53
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er Mai au 31 JUILLET 2012)
PONT-ROUGE Ferme Pont Rouge enr.
HO
PONT ROUGE DISCO ALIRETTE T.B. 1er veau PONT ROUGE DREAM ALIRO T.B. PONT ROUGE TOBY GOLDWYN T.B. 86 Ferme Rivière Portneuf SENC HO RIVIERE PORTNEUF ALLEN ROSE EX 2E RIVIERE PORTNEUF MILKSTAR MUSE EX 3E RIVIERE PORTNEUF BUCKEYE DARYL T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF DOLMAN MYSTIC T.B. 88 RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN LIBI T.B. 88 RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL T.B. 88 RIVIERE PORTNEUF JACKMAN BABE T.B. 88 RIVIERE PORTNEUF JASPER DUTCH T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF SPIRTE MINI T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF TAZOR ARKADIA T.B. RIVIERE PORTNEUF TITANIC MUSCA T.B. 86 René Piché HO LEOLI JACK PAMELA T.B. SAINT-BASILE Ferme Roger Bédard & Fils inc.
HO
GERRO ASHLAR KELLANE T.B. GERRO MILKSTAR LASSIE T.B. 86 GERRO SALTO ALIBABA T.B. GERRO SALTO DAISIA T.B. 87 GERRO SAMUELO BELLE T.B. 86 GERRO SEPTEMBER GYPSY T.B. SAINT-BASILE/SCOTT Ferme Ducret inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc.
BAIE SAINT-PAUL Ferme du Gouffre SENC
HO
DESNETTE LAURIAL SPIRTE EX 2E DUGOUFFRE LITTORAL MIMI T.B. 1er veau BELFAST M GARNET CLAIRE T.B. DUGOUFFRE DOLMAN BRIBRIE T.B. DUGOUFFRE STOMPIN BRITNEY T.B. 88 M F DOLMAN MEGAN T.B. Ferme Pérou inc. HO ELIJEAN BAXTER AMINEL T.B. MEDERIC GISELE STORMATIC T.B. 88 MEDERIC LYLY S S T.B. 86 MEDERIC TOKINE LHEROS T.B. 87 RELAIS PRECILIA FROSTY T.B. 88 HO
JERMAR SEPTEMBER DANIKA T.B. 1 veau er
HO
HO
GENO CHAMPION VANELLA EX 2E GENO TALENT MANDY EX 2E GENO SHOTTLE ALIBIE T.B. 1er veau PHMC LATEX 2046 T.B. 1er veau BEVO BOLTON KIT T.B. GENO GOLDWYN MIAMI T.B. 87 GENO LOU WING T.B. 86 SAINT-THURIBE Ferme Mapier enr.
CLUB SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN
LA MALBAIE Ferme M.G. SENC
DELEPINETTE DAMTY LEADER T.B. SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES Ferme Geno inc.
GAYLSON MR SAM GATTI T.B. 88 GAYLSON MR SAM PIKA T.B. 88 GAYLSON ROY DADY T.B. 86 GAYLSON STARFIRE JARED T.B. 86 GAYLSON TALENT JANY T.B. 87 GAYLSON TOM TARA T.B. 87
LES ÉBOULEMENTS Déliska Holstein
HO
DELISKA KIMY LHEROS EX 3E DELISKA KOLLY LIGHTNING T.B. 1er veau DELISKA LOLITA DENISON T.B. 1er veau DELISKA ABAY PROMOTION T.B. 87 DELISKA KENDRA MILKSTAR T.B. 86 Ferme Girard & Fils SENC
HO
DUMARECAGE DEREK ELOISY T.B. Ferme Hulu inc.
HO
COTIERE DALIDA FINAL CUT T.B. 1er veau HULU BELINE FROSTY T.B. 87 HULU LYNE DEREK T.B. HULU MINA GOLDWYN T.B.
CLUB SHERBROOKE HO
BURY Ferme Lesperron inc.
SAINT-UBALDE Ferme Bureau inc.
HO
BUREAU GOLDWYN ABA T.B. Ferme Lavallière & Fils SENC
HO
LESPERRON ADAMO DESIE T.B. 1 veau LESPERRON SHOTTLE ANOUKA T.B. 1er veau LESPERRON CHINOOK AFTER T.B. LESPERRON GHOST RAFY T.B. LESPERRON JASPER WILDREAM T.B.
GULLIVER MATHYS CLAIRE T.B. Ferme Nelson Rochon & Fils inc.
HO
JIPPY TWISTER LOLITTA T.B. 87
HO er
GAYLSON GOLDWYN SALMA EX 93 2E GAYLSON MR BURN LILA T.B. 86 1er veau GAYLSON ROSEPLEX HIT T.B. 1er veau GAYLSON ATLAS MAMA T.B. 88 GAYLSON LOFFICIEL LIZI T.B.
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Une société de
et
Fier du passé, tourné vers l’avenir Depuis plus de 75 ans, notre regard est tourné vers l’innovation. Voilà pourquoi chez Shur-Gain, nous avons toujours considéré primordial d’investir dans la recherche afin d’aider les producteurs à exceller.
C’est le reflet de ce que nous sommes.
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agri-nouvelles 55
DÉPOSEZ VOTRE DEMANDE MAINTENANT! Date limite : 15 novembre 2012
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• 50 % et plus de votre entreprise sont la propriété d’actionnaires âgés de 18 à 40 ans? • Vous détenez une formation reconnue en agriculture? • Vous avez un projet d’investissement améliorant la rentabilité de votre entreprise?
Vous êtes admissible! * Voir les conditions d’admissibilité détaillées et additionnelles 2012 ainsi que le formulaire de projet sur le site relevelactech.com
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