Volume.21.numéro.2.Avril.12
Numéro de la convention Poste-publications 41127559
20 jeunes producteurs laitiers se partagent plus de 100 000 $
Démystifier le coût d’alimentation d’un porc, de la formulation à la ferme La qualité de l’air d’un point de vue technique et économique
www.agri-marche.com
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©2010 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX, Ingelvac MycoFLEX, Ingelvac PRRS MLV et 3FLEX sont des marques de commerce enregistrées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.
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AGRI-NOUVELLES AGRI -nouvelles
Coordonnées Agri-Marché : 236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410 870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214
Coordonnées LACTECH : 114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160 1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442
5 Éditorial 6 Chronique des grains 7 Un nouveau négociant se joint à l’équipe ! 8 Chronique des ressources humaines 9 Rona L’Outilleur de Saint-Lambert-de-Lauzon 10
Une nouvelle succursale à votre service La page des jeux
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Démystifier le coût d’alimentation d’un porc, de la formulation à la ferme ! Haemophilus parasuis : un tueur potentiel Avoir une bonne régie pré-abattage, qu’est-ce que ça donne ? 12 Bien-être animal : peut-on en tirer profit ? reportage de ferme Ferme Porsimax inc. Les propriétaires envisagent l’avenir avec plus d’optimisme
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SUGGESTIONs D’ARTICLES : Stacey Moran Directrice marketing smoran@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 238
Responsable de la publicité : Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 222
Prochaine parution : Juillet 2012
Réservation d’espace publicitaire : 4 mai 2012
Réception du matériel publicitaire : 18 mai 2012
Sur la photo de la page couverture : Lyndsay, Élyanne et Alexys Bégin Ferme Dominique Bégin inc.
Sur la photo de la section lactech : Donovan et Charles-Hugo Roy Ferme Patroy et Fils inc.
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Volaille
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Le sodium, ce nutriment mal aimé La qualité de l’air d’un point de vue technique et économique 30 reportage de ferme La Ferme du dindon Biomasse, une idée qui nous garde au chaud
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SECTION LACTECH
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DOSSIER BOURSES À LA RELÈVE LAITIÈRE LACTECH 20 jeunes producteurs laitiers se partagent plus de 100 000 $ 38 Alimentation des veaux, préparer le futur 40 Faire du maïs-ensilage, c’est exigeant ! 42 Programme de commandes hâtives Lactech 44 reportage de ferme Ferme Patroy et Fils inc. 34 47 ÇA BOUGE chez les clients Lactech ! Ferme Poliquin inc. 48 ÇA BOUGE chez les clients Lactech ! Portes ouvertes à la Ferme Dulet 49 ÇA BOUGE chez les clients Lactech ! La Ferme Du Fleuve 50 Deux additions à l’équipe de Lactech 51 Des résultats remarquables ! Tout-Québec 2011 52 Classifications 56 Résultats de clubs de nos clients Le courrier à Ti-Mé 58 Solutions des jeux
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Vente de gaz et d’équipements • Installation et réparation 425, 2e Avenue, Parc Industriel, Ste-Marie (Québec) G6E 3H2 Tél.: 418 387-7699 • Fax: 418 387-3067 • Ext: 1-800-463-1794 www.propanegrg.com • R.B.Q.: 8244-1924-52
Mesdames, je ne voudrais pas vous vexer, mais vous voyez ce que produit la concurrence ?
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l’Éditorial par patrice brochu
Chaque client est
au coeur de nos priorités De nos jours, toutes les entreprises agricoles sont de véritables PME. Elles souhaitent grandir et connaître du succès; elles visent la réussite à tous les égards et désirent ainsi se moderniser. C’est pourquoi elles ont dû s’adapter et innover afin de répondre aux besoins des marchés et de tous les consommateurs. Les contextes et les divers enjeux économiques variables, parfois difficiles, rendent le métier d’agriculteur plus complexe qu’à une certaine époque. L’instabilité du prix des matières premières et des devises étrangères ainsi que l’adaptation aux exigences changeantes des marchés en sont les causes. Solidement enracinée sur le territoire québécois depuis près d’un siècle, Agri-Marché, tout comme nos clients, s’est adaptée et a grandement évolué au fil des ans, afin de demeurer un chef de file dans notre secteur d’activités. Les valeurs de base de notre entreprise sont restées les mêmes depuis les débuts soit, de bien servir nos clients et de répondre rapidement à leurs besoins toujours grandissants, surtout dans les situations de changement. Rien n’est plus stable que le changement, dit-on. L’être humain a une capacité d’adaptation extraordinaire; encore faut-il le reconnaître. Un de nos objectifs est d’encourager l’entrepreneurship. En ce sens, Agri-Marché se fait un devoir d’être près de ses clients, de les écouter, de les conseiller, de bien comprendre leurs attentes et de mettre tout en œuvre pour les aider à se développer en leur offrant les outils et le support nécessaires pour qu’ils puissent se réaliser dans leur modèle d’affaires choisi. Engagée chaque jour auprès des clients et de son milieu, Agri-Marché et son équipe d’expertsconseils travaillent constamment au développement des filières porcines, avicoles et laitières. Toujours à l’affût de ce qui pourrait être le plus profitable aux producteurs, nous investissons sans hésitation dans la formation des membres de notre équipe multidisciplinaire et dans les technologies de pointe qui permettent de réduire les coûts et d’améliorer l’efficacité de la production. De même, le transfert de connaissance vers notre clientèle étant primordial, nos conseillers se font un devoir de vous informer
des nouveautés pouvant améliorer les performances techniques et économiques. Transmises de génération en génération, les valeurs de l’entreprise ainsi que la vision à long terme, la créativité et la prise de décisions rapide de la direction auront permis à Agri-Marché de passer à travers les périodes plus difficiles en envisageant l’avenir toujours avec dynamisme et optimisme. Ainsi, nous croyons que la fidélité d’un client s’acquiert à travers le respect et la considération et non par d’éblouissantes promesses basées sur des conditions incertaines, risquées et lointaines. Depuis des décennies, chacun de nos clients demeure notre priorité et nous mettons tous les efforts nécessaires et l’énergie qu’il faut afin de répondre à leurs besoins et ainsi assurer leur avancement et leur progrès. Nous continuons d’encourager les initiatives de chacun, lesquelles représentent pour nous un important levier de création de valeur pour chacun des maillons de notre filière. Agri-Marché et son équipe sont des leaders de l’alimentation animale, nous nous démarquons par notre efficacité dans la production animale et nous sommes engagés à demeurer en tête de liste. Merci de nous faire confiance et de faire équipe avec Agri-Marché. En travaillant ensemble, efficacement et dans la même direction, nous prenons les meilleures décisions en vue de réaliser nos actions communes. Avril.12
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chronique des grains
Dans les grains, aurons-nous enfin des prix plus abordables en 2012 ? Pierre Laliberté négociant en grains agri-marché inc.
L’année 2011 aura été, sans aucun doute, une année exceptionnelle pour les producteurs de céréales et d’oléagineux, et en particulier, pour le maïs et le soya, avec des augmentations de prix au-dessus de toutes les attentes. Ces hausses seront difficiles à répéter en 2012. Par contre, ce fut une toute autre histoire pour les producteurs de porcs, de bœufs et de volailles, qui ont dû composer, en cette même année 2011, avec des coûts de production qui ont explosé. Voyons tout d’abord les facteurs qui pourraient influencer, au cours de la prochaine année, le prix des différents grains sur les marchés. 1- Le maïs A- Des prix à court terme qui pourraient demeurer élevés : Suite au dernier rapport du United States Department of Agriculture, les inventaires d emeur ent ser r é s , m al gr é l e s ve n te s à l’exportation décevantes en décembre et en janvier. Dans les dernières semaines, elles ont repris de la vigueur. Puis, avec la sécheresse en Argentine, deuxième exportateur de maïs au monde, la récolte de maïs devrait diminuer de 7 % par rapport à l’année dernière (22 millions de tonnes en 2011). Le retrait des subventions pour l’éthanol (États-Unis) ainsi que l’abandon des tarifs douaniers pour son importation, n’ont pas eu l’effet à la baisse souhaité. La demande du gouvernement américain (E15), en vue d’atteindre le niveau de 15 % d’éthanol inclus dans l’essence d’ici 2015, amène une forte croissance qui pourrait faire augmenter la demande de maïs dédiée à cette industrie. Bien que ces facteurs soient favorables, ils sont déjà représentés dans le prix, expliquant pourquoi les prix se maintiennent à ces niveaux élevés. Les producteurs demeurent réticents à vendre leur maïs, anticipant des hausses prochaines. Aussi,
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plusieurs producteurs ont augmenté leur capacité d’entreposage sur leur ferme. B- À moyen terme, des prix qui pourraient devenir baissiers, causés par : • la diminution des exportations de maïs, ÉtatsUnis vers l’Asie et l’Europe; • les fonds d’investissements, en attente de se positionner sur les contrats à terme; • le blé, en abondance sur les marchés, qui pourrait remplacer le maïs si les prix demeurent intéressants; • la drèche de maïs, devenue un sous-produit de plus en plus utilisé dans les recettes de moulée. Certains spécialistes anticipent une augmentation substantielle des ensemencements de maïs chez nos voisins du sud, étant donné les niveaux records des prix atteints durant l’année 2011 : jusqu’à 94 millions d’acres en 2012 (91,1 millions en 2011) pourraient apporter une récolte record de 354 millions de tonnes de maïs, ce qui permettrait enfin de faire baisser les prix sur les marchés. Mais au bout du compte, tout dépendra des événements climatiques au cours de la saison estivale qui approche.
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chronique des grains 2- La fève de soya Les prix de la fève de soya se sont maintenus à des niveaux élevés en raison de la forte demande en huile végétale, amenant des ratios stocks/ utilisation à des niveaux historiquement bas. Des signes positifs quant aux exportations de soya et à la dépréciation du dollar américain ont permis de maintenir à la hausse les contrats à terme du soya jusqu’à maintenant.
Bref, l’année 2012 débute avec des inventaires de maïs qui demeureront sans doute serrés jusqu’à la prochaine récolte qui, nous l’espérons, sera très ambitieuse en superficie ensemencée en mai prochain et productive en volume récolté, à l’automne 2012. UTILISATION DU MAÏS SELON LE USDA Alimentation, semences et industriel Exportations Alimentation animale/autres
L’offre du blé sur les marchés internationaux s’est améliorée à la suite du retour de la Russie sur la liste des pays exportateurs. De plus, des volumes accrus de production de blé sont attendus notamment des États-Unis et de l’Australie. En Europe, l’absence d’un couvert de neige adéquat risque de nuire aux récoltes de blé d’hiver. Toutefois, les stocks mondiaux de blé étant très élevés, l’impact d’une diminution de l’offre pourrait s’estomper rapidement. Suivant le démantèlement de la commission canadienne du blé, il est possible que le prix mondial du blé dur canadien soit fixé par la bourse de Winnipeg. Les négociants en grains dans le monde surveillent son dénouement de près.
millions de boisseaux
3- Le blé
années
Un nouveau négociant se joint à l’équipe! C’est avec grand plaisir qu’Agri-Marché vous annonce l’arrivée en poste de monsieur Nicolas Morin, agronome, à titre de négociant en grains. Originaire de Saint-Anselme dans la région agricole de Bellechasse, Nicolas a grandi sur une ferme laitière. C’est en 2010 qu’il a gradué de l’Université Laval avec en poche, un baccalauréat en agronomie et une spécialité en production animale. Lors de ses stages étudiants en production, Nicolas a connu les trois principales productions animales, soit la production laitière, porcine et avicole. Il a aussi travaillé pendant deux années comme représentant dans le secteur laitier. Maintenant, Nicolas relève de nouveaux défis en occupant le poste de négociant en grains. Il est conscient de l’importance du prix des grains sur les coûts de production et sera disponible à bien vous conseiller pour obtenir les meilleurs prix possibles. Nous souhaitons un bon succès à Nicolas dans la poursuite de sa carrière au sein de l’équipe des grains d’Agri-Marché.
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chronique des ressources humaines
Chez Agri-Marché, rtant la relève c’est impo L’été est à nos portes et pendant que nous entrevoyons nos vacances, les étudiants commencent déjà à magasiner les opportunités d’emploi pour la belle saison. Pour certains, ce sera leur premier emploi, tandis que les autres chercheront l’occasion d’acquérir de l’expérience pertinente en lien avec leur choix de carrière. La formation de la relève est un enjeu auquel de nombreuses entreprises doivent faire face, plus particulièrement dans le domaine agricole. Étant impliquée depuis de nombreuses années auprès de la relève, Agri-Marché offre à chaque été plusieurs emplois et stages qui permettent des expériences enrichissantes aux étudiants. « Il faut investir aujourd’hui pour passer le flambeau à une relève solide », explique M. Patrice Brochu, président d’Agri-Marché. En se bâtissant une expérience concrète pendant leurs études, cela permet
aux étudiants d’arriver sur le marché du travail en meilleure position pour trouver un poste qui correspond à leurs aspirations. C’est donc gagnant pour l’industrie d’investir dans une relève mieux formée, ainsi que pour l’étudiant qui acquiert des connaissances pratiques pendant ses études.
Chaque été, nous accueillons un peu plus d’une trentaine d’étudiants, qui bénéficient d’une expérience d’emploi centrée Fière de former sur le terrain et la pratique. De cette la relève, Agri-Marché façon, certains jeunes se découvrent s’implique auprès une passion pour le domaine agricole de plusieurs et décident alors de poursuivre des établissements études afin d’y faire carrière. D’autres de formation viennent vivre l’expérience d’un stage en offrant afin de compléter leur programme des bourses. d’études. Dans tous les cas, notre perDe plus, nous sonnel est attentif à l’apprentissage commanditons des étudiants sous leur responsabilité, à chaque année afin que chacun d’entre eux évolue plusieurs et soit satisfait de son passage chez évènements Agri-Marché. agricoles. Une belle saison à tous!
consultez toutes nos offres d’emplois au www.agri-marche.com
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Rona L’Outilleur
de Saint-Lambert-de-Lauzon
Une nouvelle succursale à votre service C’est le 4 avril 2012 que se tiendra, à Saint-Lambert-de-Lauzon, l’ouverture officielle de la nouvelle succursale Rona L’Outilleur. Déjà présent dans cette municipalité, c’est avec joie que les propriétaires inaugureront leur nouveau site qui offrira, tout comme L’Outilleur de Saint-Henri, une division agricole à sa clientèle. Vêtements de travail, équipements et produits de ferme, silos, cordes de balle et pellicules d’enrobage, équipements d’érablière, moulée pour petits élevages, et plus encore, seront offerts en magasin. Une option gagnante qui continue Les livraisons demeureront gratuites pour la clientèle d’Agri-Marché sur tous les achats effectués en magasin, considérant un achat minimum.
Nous vous rappelons aussi qu’il est possible d’acheter vos moulées en sac de 40 kilos chez Lactech, à Saint-Romuald, si vous avez déjà un compte ouvert chez Agri-Marché. L’adresse est le 1900, 2e rue, dans le Parc industriel de Saint-Romuald.
De plus, à compter du 16 avril 2012, vos commandes de produits agricoles ou autres se feront à partir de la succursale de Saint-Lambert. Nous vous demandons, comme toujours, un délai de deux jours ouvrables, pour vos commandes de produits à l’Outilleur afin de les combiner avec vos livraisons de moulée en sac. Vous pouvez nous faire parvenir votre commande par téléphone, par télécopieur ou par adresse courriel :
Pour ceux et celles qui voudraient nous rejoindre à Saint-Henri, voici nos coordonnées. Les heures d’ouverture pour les deux magasins sont :
Rona L’Outilleur 1325, rue du Pont Saint-Lambert, Québec G0S 2W0 Tél. : 418-889-9521 Fax : 418-889-0105 Courriel : commande@outilleur.ca
Rona L’Outilleur 2739, route du Président-Kennedy Saint-Henri, Québec G0R 3E0 Tél. : 418-882-2231 Fax : 418-882-5202 Courriel : agricole@outilleur.ca
Lundi, mardi et mercredi : Jeudi et vendredi : Samedi : Dimanche :
8 h à 18 h 8 h à 21 h 8 h à 17 h 10 h à 16 h
Merci et au plaisir de vous rencontrer à notre nouvelle succursale ! Avril.12
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Voir les réponses des jeux à la page 58.
Énigme
Mot caché
11 lettres cachées 12 lettres cachées
Un camion veut passer sur un pont d’une vingtaine de kilomètres qui est la seule manière de rejoindre son point d’arrivée. Ce pont ne peut supporter que 3 tonnes maximum. Avant d’y aller, il pèse son camion sur une balance et le total (camion + le chauffeur) fait tout juste 3 tonnes. Il s’engage donc sur le pont rassuré. Mais arrivé au milieu du pont, un oiseau se pose sur le camion.
A ADMIRATION AFFAIRE ÂGES AMOUR-PROPRE ART ASPIRER ATTAQUER AVOIR C CÉLÉBRÉ CÉRÉMONIE CHEF CONSIDÉRATION D DÉCLARATION
Surprise, le pont ne s’écroule pas ! Pourquoi ?
Sudoku Règles du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
Élégance
FIERTÉ FUNÈBRES G GARÇON GARDE GLOIRE GUERRE H HOMMAGE HOMME HONORARIAT HONORER HONORIFIQUE HONORIS CAUSA L LÉGION
DÉCORATION DÉFENDRE DEMOISELLE DETTE DIGNITÉ DOMAINE DRAPEAU E ÉLOGE ENGAGE ENGAGEMENT ESTIME ÉTAT ÊTRE F FAIRE
les SURDOUÉS
SENTIMENT SUPRÊME SUR T TÉMOIGNAGE TITRE U UNIR V VENGER VIE VOIX
PLACE POINT POUR PRIX R RANG REÇU RÈGLE REMETTRE RENDRE RENOM RÉPUTATION RESPECT S SAUF SENS
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Démystifier le coût d’alimentation d’un porc
de la formulation à la ferme ! D’après la conférence présentée lors des journées d’information d’Agri-Marché, (Février 2012). Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. NUTRITION, recherche et développemeNt AGRI-MARCHÉ INC.
Vous l’avez entendu plusieurs fois et c’est toujours vrai : le coût d’alimentation représente une large part du coût de production d’un porc. Aujourd’hui, cette part varie de 65 à 70 % du coût de production. Donc, c’est la meilleure opportunité sur laquelle il faut travailler afin de réduire son coût de production. Comment s’y prendre? Je n’ai aucun contrôle sur le coût des ingrédients Malheureusement, le coût des ingrédients est impossible à contrôler et bien difficile à prédire. La température et les conditions climatiques en saison de culture influenceront fortement les rendements dans les champs. Ceux-ci font varier les stocks mondiaux en maïs, en soya, en blé... et ont un rôle à jouer sur le coût des ingrédients. Dans l’équation, la production du Québec ne pèse pas lourd. La sécheresse, au centre des États-Unis, aura toujours plus d’impact que la pluie pendant les vacances, en juillet. Dans les dernières années, la Chine est devenue un joueur bien influent. Elle vient compétitionner les mêmes marchés qu’en Amérique et son expansion a changé littéralement le portrait. Ce sont tous des facteurs pour lesquels nous sommes spectateurs, bien plus qu’acteurs. Dans un élevage porcin, le coût d’alimentation se répartit entre les différents stages de production. Pour un naisseur-finisseur, le coût d’alimentation est de 72 % pour l’engraissement, 12 % pour la pouponnière et 16 % pour les truies et les verrats. Alors, où investirez-vous vos énergies en premier?
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En décortiquant une moulée de milieu d’engraissement (tableau 1), l’importance du maïs dans une ration saute aux yeux : c’est 43 % du coût de la moulée. Il faut donc accorder beaucoup d’importance à sa qualité et à sa caractérisation. Son impact est majeur sur les performances de l’aliment et des animaux. Également, son prix influencera directement le prix global de l’aliment. Les sous-produits sont économiques; leur proportion dans une recette (23 %) est généralement plus grande que leur part dans le coût de l’aliment (19 %). Il ne faut pas oublier que même si nous n’avons pas le contrôle sur le coût des ingrédients, nous contrôlons la façon dont nous utilisons la moulée. Que dois-je attendre de mon fournisseur d’aliments? Un bon fournisseur d’aliments connaît les ingrédients qu’il utilise. Il s’assure d’avoir un contrôle-qualité rigoureux des intrants et sait bien caractériser les ingrédients. Depuis des années, nous analysons nos intrants selon un programme d’analyse révisé annuellement. À titre d’exemple, au cours des six derniers mois,
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Proportion de l’ingrédient (%)
Coût de l’ingrédient (%)
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Blé
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Sous-produits
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Tourteaux
13
18
Gras animal
2,6
7,7
Minéraux, vitamines et oligo-éléments
1,7
2,2
Référence : Aliment de milieu d’engraissement
c’est 882 échantillons de tourteau de soya qui ont été analysés pour la protéine dans le laboratoire d’Agri-Marché. Mensuellement, les spécialistes en nutrition modifient les valeurs du logiciel de formulation utilisé afin d’avoir des données précises. Nul besoin de mentionner l’importance d’avoir des valeurs réelles analysées. Une variation de protéine pour le soya de 47,6 % à 46,8 % dans une moulée d’engraissement représente des frais injustifiés de 1$ la tonne. Connaître les ingrédients signifie aussi valider constamment les taux d’incorporation et cibler les alternatives possibles lorsqu’un ingrédient devient inaccessible dû à son prix ou à son approvisionnement. Le fournisseur d’aliments a aussi le devoir de faire une bonne veille scientifique et technologique en nutrition animale. Au cours des dernières années, de nombreux résultats de recherches sont sortis, que ce soit sur les acides aminés, les drêches et le tourteau de canola. Ces recherches permettent aux spécialistes de la nutrition d’acquérir de meilleures connaissances et d’utiliser ces ingrédients le plus judicieusement possible. Avec la hausse du poids d’abattage et les changements de grille de classement, les programmes alimentaires se modifient et la composition corporelle des porcs change. Une bonne équipe de nutrition connaît l’importance de l’énergie et sait en évaluer l’impact chez l’animal. Des essais à la ferme doivent être pratiqués et des outils de calcul élaborés afin de savoir quand (les conditions de marchés), où (à quel stade de croissance) et comment (par quels
Finalement, un bon fournisseur d’aliments et de génétiques connaît le potentiel de croissance des animaux et sait les nourrir en conséquence. Le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ) fait, dans des conditions non limitatives, quelques tests annuellement qui visent justement à mesurer le potentiel de croissance des porcs de différentes génétiques. Ces tests sont un bon point de départ, mais ils ne remplacent pas les essais en conditions commerciales avec les programmes alimentaires généralement utilisés. Chez Agri-Marché, les courbes de croissance et de consommation des porcs sont mesurées sur une base régulière et différentes lignées mâles sont aussi comparées (graphique 1). Le but étant de pouvoir s’adapter rapidement aux conditions du marché et de s’assurer de travailler avec les meilleures lignées. Graphique 1. Comparaison des performances zootechniques de différentes lignées génétiques 2500
2,7
2000
2,65 GMQ IMQ Conversion Alimentaire
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500
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0
2,45 G1
G2
G3
Référence : Essai réalisé en 2010 chez Agri-Marché Que puis-je faire, à la ferme, pour améliorer ma situation? En tant que producteur, le focus doit être fait sur les stratégies les plus payantes. Tout d’abord, pour influencer significativement son coût global d’alimentation, il faut s’attaquer à l’engraissement et mettre les efforts sur la conversion alimentaire. Aujourd’hui 0,05 point de conversion correspond à près de 1,90$ par porc. Pour des lots d’engraissement utilisant la même génétique Avril.12
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Conversion alimentaire
Matières premières
ingrédients), il est intéressant d’avoir plus ou moins d’énergie dans les rations.
grammes par jour
Tableau 1. Répartition du coût des ingrédients dans un aliment (milieu d’engraissement)
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porc et les mêmes programmes alimentaires, des différences de conversion allant de 2,42 à 2,74 ont été observées pour un même gain (24 à 117 kg). Cette différence entre les lots représente de 9 à 10$ par porc. Il y a donc du travail à faire pour certains éleveurs. L’alimentation multi-phases est aussi un incontournable : passer de deux à trois phases représente une économie de 1.50$/ porc et une économie de 0,75$/porc pour passer de trois à quatre phases. Une nouvelle ligne de soigneur peut être vite rentabilisée. Le suivi du programme alimentaire est une autre stratégie payante. Il faut s’assurer du respect des quantités d’aliments par porc en fonction des strates de poids et valider quelques fois le poids des animaux aux changements de phases. L’ajustement des trémies permet de limiter le gaspillage. Si vous voyez de la moulée sur le plancher, il y a au moins
10 % de l’aliment qui est gaspillé, équivalant à au moins 5$ par porc. En rafale, quelques points d’amélioration sont la génétique, la ventilation, la densité animale et la santé incluant la propreté, les vaccins et les médicaments. Dans ce genre d’analyse, il y a beaucoup de points à vérifier et ce n’est pas toujours facile d’y voir clair. Un audit externe est un faible investissement par rapport aux bénéfices retirés. Un audit externe, c’est un regard extérieur qui passe en revue les façons de faire et les processus actuels et qui cible les points à améliorer. Les plus grandes entreprises utilisent les services de spécialistes. À la ferme, la première étape d’un audit externe, c’est de rencontrer votre conseiller technique. Il est outillé pour vous aider dans vos démarches. N’hésitez pas à lui en parler!
QUI SE PRÉOCCUPE... Qui se préoccupe d’un oeuf de plus par pondeuse, d’une lactation de plus ou encore, d’un kilogramme de gain supplémentaire? Qui fera la différence entre les profits et les pertes pour des centaines d’agriculteurs cette année?
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Communications bleublancrouge
INITIALES
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porc
Lafleur vous remercie de lui permettre d’offrir de si bons produits. Célébrons ensemble un centenaire de collaboration, de travail et de saveurs. Avril.12
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CLIENT : Lafleur
Chez nous, depuis , quand on parle de qualité, on parle du travail des producteurs agricoles d’ici.
porc
Haemophilus parasuis :
un tueur potentiel Ce qui suit est une histoire vraie. Un engraissement de 1 400 porcs est bien localisé, opère en tout plein-tout vide et loge des animaux provenant d’une source de haut statut sanitaire. Le lot se déroule sans histoire avec un taux de mortalité de 1,5 % pour des sujets qui pèsent environ 95 kg de poids vif. Puis l’éleveur note une toux dans un secteur de l’engraissement et constate, après 24 à 48 heures, lors de sa visite du matin, que sept sujets sont morts subitement. L’examen attentif des autres animaux met en évidence des problèmes locomoteurs; les membres semblent douloureux et certains sujets manifestent une ataxie du train postérieur. Un écoulement nasal purulent ainsi qu’une respiration abdominale sont aussi notés. Un plan d’action est mis de l’avant et il faut faire vite et bien. Malgré cela, le lot termine à 6,62 % de mortalité avec un coût de médicaments de près de 6 $ par porc, sous forme injectable.
Dr Jacques Miclette médecin vétérinaire Agri-Marché inc.
Haemophilus parasuis est un agent colonisateur précoce des voies respiratoires supérieures du porc, mais en présence de conditions favorables, cette bactérie peut envahir l’organisme et entraîner une grave affection systémique appelée maladie de Glässer. Celle-ci est une maladie d’actualité en raison de la gravité qu’elle peut revêtir dans les élevages à haut niveau sanitaire. Il existe de nombreux sérotypes (souches) de ce microbe et seulement quelques-uns sont fortement pathogènes, d’autres modérément pathogènes alors que d’autres sont considérés comme avirulents. Notons que les cavités nasales d’un animal peuvent être infectées par plusieurs sérotypes. La plupart des élevages sont infectés par cette bactérie. Cependant, la maladie clinique frappe surtout les élevages à haut statut sanitaire (forme primaire provoquant des mini-épidémies très difficiles à prévoir) et les élevages affectés par des agents déstabilisateurs, comme le virus du SRRP (forme secondaire). Au niveau du cheptel, il est rare d’observer cette maladie avant le sevrage. Dans la forme primaire, elle atteint surtout les porcs à l’engraissement et les jeunes reproducteurs récemment introduits dans la maternité. Dans la forme secondaire, on l’observe fréquemment en pouponnière ou en début d’engraissement. Dans nos élevages, les signes cliniques incluront souvent la fièvre, l’apathie et l’anorexie (perte
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d’appétit), mais selon la localisation des lésions inflammatoires, d’autres signes peuvent être présents comme la respiration difficile, la toux, le gonflement des articulations, la boiterie et le manque de coordination. Dans certains cas, les morts subites sont le premier signe observé par le producteur. À l’ouverture des animaux morts, des lésions de polysérosite (pleurésie, péricardite, péritonite), de méningite ou de polyarthrite, avec des dépôts fibrineux, peuvent être observées dans la forme classique de la maladie. Dans d’autres cas, les sujets meurent sans que des lésions très suggestives soient présentes. L’ensemble des signes cliniques, l’âge des animaux et les lésions, quand elles sont présentes, permettent de soupçonner la cause du problème, mais la confirmation se fait en laboratoire. Concernant le traitement, notons que l’antibiothérapie permet de juguler les infections à Haemophilus parasuis. Des doses d’antibiotiques sont administrées par injection (Draxxin, Nuflor, Excenel RTU), dès les premiers signes cliniques et il convient de traiter tous les porcs touchés du parc, et non uniquement ceux présentant des signes cliniques. Dépendamment de la situation et de l’âge des animaux, une médication orale peut compléter l’intervention par injection. La réponse au traitement dépendra de la rapidité d’intervention et de la qualité du suivi du producteur.
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porc Du côté préventif, il existe des vaccins commerciaux efficaces contre certains sérotypes et ils sont donnés principalement aux cochettes de reproduction, avant la vente. Dans un troupeau pour lequel la vaccination, avec des vaccins commerciaux, ne donne pas les résultats escomptés, il est possible de faire produire un vaccin autogène à partir de la ou des souches virulentes qui sont impliquées dans l’élevage.
minimiser les pertes. Dans le cas contraire, celles-ci peuvent être importantes, car cet organisme est définitivement un tueur potentiel.
En conclusion, Haemophilus parasuis s’exprime aussi bien comme agent primaire dans des élevages de haut statut sanitaire où la présentation peut être explosive, que comme agent de complication à d’autres pathologies porcines (SRRP par exemple). Les sujets en pouponnière et/ou en engraissement sont principalement touchés, de même que les jeunes adultes. Divers sérotypes avec des facteurs de virulence différents peuvent être impliqués. Il est difficile de prédire l’éclosion de la maladie mais, dès qu’elle s’installe, le producteur doit le signaler rapidement et assurer un suivi rigoureux selon les recommandations du vétérinaire afin de
Les aLiments devraient servir à La croissance –
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1. Colditz iG. « Effects of immune system on metabolism: implications for production and disease resistance in livestock », Livest Prod Sci. (2002), vol. 75, no 3, p. 257-268. 2. Pointon AM, Byrt d et HeAP P. « Effect of enzootic pneumonia of pigs on growth performance » Aust. Vet. J., (janvier 1985), vol. 62, no 1, p. 13-18. ® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence. Merck Santé animale, faisant affaire au Canada sous le nom de Intervet Canada Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. MERCK est une marque de commerce de Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Copyright © 2011 Intervet International B.V., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés.
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porc
Avoir une bonne régie pré-abattage qu’est-ce que ça donne ? Les 8 et 10 février derniers, se tenaient à Lévis et à Drummondville, les journées d’information en production porcine d’Agri-Marché. Ces journées, des plus bénéfiques pour tous, servent de lieu d’échanges aux producteurs afin d’en apprendre davantage sur leur production. Ayant moi-même contribué aux conférences de la journée, avec une présentation flash, voici, en quelques lignes, le résumé de celle-ci.
Lorsqu’on traite de régie pré-abattage à la ferme, deux volets nous viennent immédiatement en tête : le jeûne des animaux et les manipulations de ceux-ci. Concernant la mise à jeun, Agri-Marché encourage l’arrêt du soigneur d’alimentation 16 heures avant la sortie des porcs vers l’abattoir pour avoir une absence totale de moulée dans les trémies d’environ 12 heures. Le but de ces directives est de faciliter le transport des animaux et d’éviter le phénomène des estomacs pleins lors de la coupe de la carcasse. Ayant l’estomac vide, les porcs se déplacent beaucoup plus facilement de l’intérieur du bâtiment jusqu’au camion. Le jeûne amène les porcs à être plus vigoureux et moins essoufflés réduisant ainsi le taux de mortalité lors du transport de 0,1 % soit 0,15 $ par porc ou un porc sur 1 000. Le plus grand avantage se situe indéniablement au niveau de l’économie de moulée. Prenons un porc dans l’aire d’attente de l’abattoir avec 1,5 kg de moulée dans l’estomac. En utilisant la Phase 4 Paylean d’Agri-Marché à un prix de 387 $/T*, une mise à jeun adéquate nous aurait
permis d’économiser 0,58 $ par porc. Pour une porcherie de 1 500 places d’engraissement avec une rotation moyenne de 2,65 par année l’économie se chiffre à environ 2 300 $ simplement avec une régie de pré-abattage adéquate. Avec le marché québécois d’aujourd’hui, ce n’est pas négligeable. Au niveau de l’abattoir, un estomac de porc est plein lorsque l’on y retrouve plus de 1,7 kg de moulée. Dans la dernière année, un abattoir d’importance au Québec, a compilé au-delà de 18 tonnes de moulée dans les estomacs des porcs abattus dans son enceinte. Ce gaspillage représente des sommes importantes qui pourraient être simplement réduites par une meilleure régie pré-abattage.
Mathieu Couture, agr.
Il existe plus d’une raison de condamner un porc à l’abattoir. L’une d’entre elles implique une contamination majeure de la carcasse par la moulée, causée par la perforation d’un estomac plein. Bien que l’incident ne soit pas fréquent, lorsqu’un abattoir condamne une carcasse en raison d’une perforation d’un estomac plein, celui-ci subit des pertes économiques directes de cette condamnation. Par contre, il remplace le porc condamné du producteur par un porc fictif sur la paie, qui n’a pas nécessairement les mêmes caractéristiques de rémunération. En effet, l’abattoir va attribuer au porc fictif un poids de 97 kg avec un indice représentant la moyenne de la strate du poids des porcs livrés par le producteur lors de cette livraison. Si le porc condamné pesait 102 kg avec un indice 115, la perte de revenu serait considérable. Avril.12
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Conseiller en production porcine Agri-Marché inc.
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porc Au sujet des manipulations des porcs, la clé du succès se trouve en partie dans le comportement des producteurs. L’animal ressent le stress du manipulateur. Travailler calmement s’avère alors primordial pour s’assurer un bon déplacement d’animaux. Porter une attention particulière lors des périodes de chaleur extrême et lorsque vos porcs sont alimentés avec du Paylean. Il faut prendre notre temps car nous travaillons avec « du vivant ». Le but de ces directives est de diminuer au maximum le stress dans les 24 heures précédant l’abattage. Pour ces raisons, Agri-Marché invite fortement les producteurs à se départir du bâton électrique pour utiliser davantage une des manières suivantes : la canne, le fouet ou le panneau. Vous pouvez également tatouer tous vos porcs lors de votre première sortie. Cette étape stressante pour le porc le sera seulement une fois pour la totalité du lot en début de sortie. Si, en plus, on retrouve des ecchymoses sur le site d’impact de certains porcs, ceux-ci auront le temps de guérir vous évitant des démérites. Bien tatouer ses porcs, c’est essentiel. Votre paie en dépend. Un animal stressé possède une plus forte concentration d’acide lactique dans ses muscles qu’un porc calme. S’il n’a pas assez de temps pour l’éliminer de son organisme, cet acide peut causer le phénomène de viande PSE (une viande pâle, molle et perdant son eau) comme vous pouvez le voir avec la côtelette de gauche sur la photo suivante. La mangeriezvous ?
Photo : Caroline E. Mitchell, septembre 2010, Assessment of Novel Sire Lines for Meat Quality Traits
Pour conclure, une bonne régie pré-abattage est inévitable afin d’avoir un produit de très haute qualité. Nous avons vu que les producteurs peuvent laisser de l’argent sur la table et avoir des répercussions sur toute la filière, si les mesures décrites dans ce résumé ne sont pas bien appliquées. N’oubliez pas que 105 jours de production peuvent être gâchés dans les 12 dernières heures précédant l’abattage. C’est dommage de travailler si fort pour tomber à un mètre du fil d’arrivée.
Références Fiche formative la mise à jeun, 2010-08-30, Fédération des producteurs de porcs du Québec Conversation téléphonique et courriel de Josée Veilleux, agente d’approvisionnement porc Olymel, Vallée-Jonction
* ( prix de base au 6 février 2012 moins les escomptes et le coût du médicament)
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L’avantage d’une équipe dévouée de spécialistes en production porcine L’avantage des programmes de formation axés sur la production L’avantage d’un programme de fidélité unique MC
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Bien-être animal :
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peut-on en tirer profit Le contrôle des coûts de production représente un défi continuel sur nos fermes. Évidemment, le coût associé à l’alimentation des animaux constitue le principal poste de dépenses du producteur. Or, au-delà de ces dépenses obligatoires, est-il possible de faire quelque chose pour restreindre les coûts de production? Pour répondre à cette question, plusieurs pistes de solution peuvent être envisagées. L’une d’elle est de réduire les pertes relatives à des problèmes de qualité de la carcasse tels que les démérites. Pour y parvenir, le programme de bien-être animal (BEA) semble tout indiqué. De nos jours, le bien-être animal est devenu un enjeu incontournable au même titre que le respect de l’environnement. Il s’agit d’une tendance irréversible à laquelle il vaut mieux s’habituer. Pour trouver des solutions viables à cet enjeu de taille, nous devons faire preuve d’ouverture d’esprit et être ingénieux. Il est également nécessaire de questionner nos méthodes de travail actuelles et de se comparer à des marchés semblables au nôtre afin de s’améliorer. Voir les choses autrement Notre attitude face au changement est souvent réfractaire. Nous discutons avec aisance d’éléments sur lesquels nous n’avons aucune emprise tels que la météo, le prix du porc ou le coût des intrants, alors qu’il serait préférable de concentrer nos efforts à améliorer des aspects sur lesquels nous avons une influence. Nos actions quotidiennes avec les animaux ont justement un impact direct sur les pertes ou les gains de nos entreprises. À titre d’exemple, analysons le cas d’une ferme sur laquelle, lors du déplacement des porcs vers le camion de transport, les animaux cessent subitement d’avancer. Les raisons de ce blocage peuvent être nombreuses : la luminosité
inadéquate, l’espace restreint dans un passage, le changement de texture sur le plancher, un courant d’air, etc. La solution à apporter dépendra grandement de l’analyse initiale du problème. Ainsi, si le blocage découle d’un manque d’espace, l’élimination d’un muret de béton pourrait permettre de faciliter le déplacement des porcs. Bien que faible en coût, cette solution aurait un impact positif sur la diminution de la mortalité dans le transport, en plus de restreindre les démérites et, finalement, d’améliorer la qualité globale du produit.
Jean Béliveau, agr. CONSEILLER SERVICE DE L’ASSURANCE DE LA QUALITÉ FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS DE PORCS DU QUÉBEC
Se conforter avec l’idée que nous sommes les meilleurs dans ce que nous faisons, nous conduit inévitablement à ne pas nous remettre en question. Nous ne suggérons pas de dénigrer le travail accompli, mais de faire preuve de transparence dans une perspective d’amélioration continue. La transparence Avec le temps, l’urbanisation intensive a éloigné les consommateurs des producteurs agricoles. Malgré cela, les consommateurs d’aujourd’hui questionnent davantage nos façons de produire la viande. De plus, de mauvaises perceptions alimentées par les groupes d’activistes influencent Avril.12
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porc négativement l’opinion publique. Dans ce contexte, le programme BEA constitue un vecteur de changement dans le but d’améliorer la perception du public. Il est donc primordial de faire connaître ce programme aux consommateurs, aux détaillants ainsi qu’à toute la classe politique. Se questionner Lorsqu’une pratique d’élevage engendre des pertes économiques, il convient d’abord de la modifier. Par exemple, si la surface allouée à chaque porc devient insuffisante durant les dernières semaines précédant le transport vers l’abattoir et que l’entassement est trop important, il faut y remédier. Cette situation entraîne des pertes au niveau du gain de poids moyen de chaque animal tout en augmentant les coûts de production. Afin de régler ce problème récurrent, la solution à privilégier est de maximiser la surface disponible en regroupant les animaux au début de la période d’engraissement. Cela libère des parcs qui peuvent être réutilisés plus tard afin d’éviter l’entassement durant la période critique. Certains producteurs ont d’ailleurs adopté cette pratique et ont obtenu des gains de poids significatifs pour leurs animaux. Se comparer Se comparer est sain car cela nous permet d’identifier les points nécessitant une amélioration. Pour ce faire, l’un des outils à privilégier est l’application Porc-Trait de la Fédération des
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producteurs de porcs du Québec (FPPQ). Ce programme informatique permet au producteur d’obtenir des statistiques spécifiques à son élevage et de les comparer avec des porcs livrés selon une grille de classement commune. Les différentes données disponibles sur Porc-Trait sont le classement, les démérites, les viscères, le tatouage et les condamnations. Grâce à Porc-Trait, il est possible de cibler les lacunes à corriger et de prioriser les actions futures à mettre en place. Pour obtenir un code d’accès, veuillez communiquer avec le service de la mise en marché de la FPPQ au 1 800 363-7672. Une cohabitation harmonieuse Comme nous l’avons vu précédemment, faciliter le travail des producteurs en modifiant certaines façons de faire a un impact direct sur le rendement des animaux et la qualité de la viande produite. Ainsi, l’utilisation chronique d’un bâton électrique pour le déplacement des porcs cache peut-être des méthodes de travail inadéquates? Comme nous ne pouvons pas demander aux porcs de s’adapter à l’environnement de nos fermes et aux humains qui les manipulent, nous devons plutôt adapter nos méthodes et nos bâtiments de ferme aux porcs. En facilitant la vie des animaux, ce sont tous les intervenants de la chaîne de production qui y gagnent au change. C’est alors que le bien-être animal prend tout son sens : des bénéfices pour tous et un produit d’une qualité irréprochable.
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Breton s i g habot é C R . e M i n a l Mé et Mme
Les propriétaires envisagent l’avenir avec plus d’optimisme Attention, ils n’ont pas de boule de cristal et nous ne leur avons pas fait de promesse que les marges futures seraient exceptionnelles. Par contre, ils ont mis en place une stratégie leur permettant d’améliorer, de façon très significative, le potentiel de profit dans leur entreprise.
Tout commence par une prise de conscience : le statu quo menait l’entreprise vers une situation critique. Régis Breton et Mélanie Chabot décident alors de se tourner vers le programme d’adaptation qui est offert par le MAPAQ.
Martin Savoie, t.P. Conseiller en production porcine Agri-Marché inc.
Mélanie Lapointe, t.P. Conseillère technique en production porcine Agri-Marché inc.
Après avoir été acceptés au programme, les propriétaires ont choisi le groupe-conseil qui allait faire l’analyse de l’entreprise. Dans ce processus, il y a, entre autres, la rencontre multidisciplinaire qui consiste à asseoir, autour d’une même table, tous les intervenants des secteurs qui constituent l’entreprise. Chacun fait une analyse de son secteur et met par écrit ses recommandations. Font partie du groupe multidisciplinaire, le conseiller en gestion, qui avait le rôle d’animateur de la réunion, le vétérinaire, l’agronome de son club de fertilisation, le gestionnaire de comptes de l’institution financière, le conseiller de la Financière Agricole ainsi que les gens d’Agri-Marché. M. Breton nous dit s’être senti nerveux et anxieux à l’approche de cette réunion. Il en est ressorti très encouragé. Il avait le sentiment d’être soutenu de tous et les solutions discutées étaient tangibles et réalisables.
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Ce qui a été discuté lors de la réunion Sur le plan de la santé, il fallait couper le cycle de contamination des porcs. Il fallait impérativement trouver des places-porcs supplémentaires afin de se conformer à toutes les règles de biosécurité de base qui ne pouvaient être respectées, comme le lavage des chambres, le T.P.-T.V., etc. Il était clair qu’il fallait aussi augmenter les places de gestation pour les mêmes raisons qu’on le fait dans les engraissements. Comme disait M. Breton : « Quand les truies se croisent dans le corridor, le jour du sevrage, on ne peut pas faire grand lavage! » Cet aspect de santé venait se combiner à d’autres recommandations qui proposaient d’augmenter le poids des porcs à l’abattage pour passer de 95 kg à 101 kg. Il fallait aussi maximiser le permis d’environnement des truies et passer de 110 à 130. Donc à la sortie de cette réunion, le mandat de chacun était très clair et l’action a débuté le jour même. Chacun a fait profiter les propriétaires de Ferme Porsimax de son expérience et de son réseau de contacts. Les appels et rencontres pour
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porc trouver les pla ces-porcs et l’ équipement n pour les truie écessaire T s ont ainsi co o u te s le s a mmencé. c ti o n s, fa it Bien des effo e s so u s l’ é g programme rts et cinq m id e d u d ’a daptation, so ois plus tard de gestation nt éligibles , les cages subventions. E supplémenta à des lles ont été ires sont inst troupeau de réalisées dan allées, le d’augmenter le re truies se chif s le but tour sur l’inve fre à 130 tê bâtiment vois stissement. tes et le L in, qui était al e plus import ors une poup a é té tr a n sf ant pour Rég onnière, C o rm é e n e n is Breton et M habot, c’est g ra is se m e n t entente de lo élanie que le plaisir avec une cation à long de travailler les jours est terme. à tous revenu. Ce b onheur est im Nous voyo à chiffrer mai n s d é jà , d e possible s n’est-ce pas p u is l’ in st a d e s m e il le u là u n o e b li d g u es at ra co o re s p ra ti q u e ti o n ires au succès nditions s d e b io sé c u de toutes les d im in u ti o n ri té , u n e entreprises? de 9 % des Bravo à Régis sa il li e s su r une augmen et Mélanie p re to u r, p tation du ta our cette belle osition. Gag ux de mise-b prise de augmentatio eo ns que la relè as et une vo n des sevrés p ve sera au re us en vous vo ar truie prod année, d’un p ndezyant si heure uctive par orcelet, passa ux d’exploiter ferme. nt de 24 à 25 votre porcelets. En engraissem ent, le taux d L’équipe d’A e mortalité a de moitié et gri-Marché es diminué l’état général t très fière d’ê des porcs en est nettemen p tre ar tenaire de vo inventaire t meilleur qu tr e ré u ss it ’a e! va nt. Par le fait le moral de M même, . Breton, qui a la charge de animaux mo so rtir les rts, s’est beau coup amélioré . Le poids des porcs à l’ab attoir est déj à 101 kg en à rendu moyenne et l’ espace néces disponible, si saire est le marché dem ande un porc lourd dans le plus futur. P o u r ré p o n d re a u x re commanda co m it é m u lt ti o n s d u id is ci p li n a ir e, il re st e en actions à pose co re d es r telles que l’ amélioration d’expédition du quai et l’ajout d’u ne phase de m engraissemen o ulée en t.
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Le sodium , ce nutriment mal aimé
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Les éleveurs de volailles n’aiment pas voir de hauts niveaux de sodium dans leurs moulées, car ceux-ci sont synonymes de mauvaise qualité de litière. Mais le sodium se retrouve dans l’alimentation du poulet pour de très bonnes raisons. Demander ou rechercher des niveaux de sodium plus bas n’est peut-être pas ce qui est le plus payant pour votre entreprise, surtout qu’il existe parfois d’autres moyens de contrôler la qualité de vos litières. Avant d’aborder les rôles du sodium dans l’alimentation des volailles, il est bon de distinguer le sodium du sel, car ils sont très fréquemment confondus. Le sodium est un des ions qui compose le sel et ainsi chaque kilo de sel apporte du sodium mais aussi du chlorure. Karine Valiquette, M. Sc., agr. Formulation et nutrition avicole Agri-Marché inc.
Le sodium (Na+) Le premier rôle du sodium, et le plus important, est la régulation du volume des fluides corporels et la régulation de la balance acide-base (pH). Il est aussi impliqué dans la contraction des muscles incluant le muscle cardiaque et la transmission de l’influx nerveux. De plus, il contrôle le trafic à travers la membrane, soit l’entrée des nutriments dans les cellules et l’expulsion des déchets hors des cellules. Enfin, le sodium joue un rôle dans l’absorption des acides aminés et des sucres qui s’avèrent très importants pour la croissance des oiseaux. Un niveau de sodium trop bas diminue l’absorption et l’utilisation de la protéine et de l’énergie rendues disponibles par les enzymes digestives. Ainsi, lorsque la déficience en sodium est légère, on peut observer un retard de croissance, un ramollissement des os et une kératinisation cornéenne. Par contre, avec une déficience sévère, il y a une diminution de la pression osmotique et un changement de la balance acide-base qui engendre une diminution de la pression sanguine et une altération des fonctions surrénales. Ce qui fait peur avec le sodium, c’est l’excès. Que se produit-il vraiment lorsque c’est le cas et quels sont les niveaux tolérés par l’oiseau? Une augmentation modérée de sodium engendre
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une augmentation de la consommation d’eau afin d’excréter l’excès de sodium par les reins. Aussi longtemps que l’oiseau puisse augmenter sa consommation d’eau, il n’y aura aucun effet toxique autre qu’une augmentation de l’humidité des litières. Grâce à ce mécanisme, l’oiseau peut tolérer des niveaux de sodium allant jusqu’à 0,79 %, sans effet grave sur sa santé. Par la suite, avec des niveaux de sodium au-dessus de la tolérance de l’oiseau, on peut observer de l’anorexie, une perte de poids, de l’œdème, une augmentation de la nervosité et même une paralysie. Le potassium (K+) et le chlorure (Cl-) Ensemble, le sodium, le potassium et le chlorure jouent un rôle majeur dans la régulation des fluides corporels et dans le maintien de la balance acidebase du corps. Ils sont tous les trois impliqués dans le principe d’osmorégulation qui consiste en un mouvement d’électrolytes à travers les membranes, pour conserver la bonne quantité d’ions et d’eau dans et autour des cellules. Le potassium, en plus de son rôle dans l’osmorégulation, joue aussi un rôle dans le mouvement des muscles, mais au niveau du relâchement de ceux-ci en réduisant la contraction des fibres musculaires. Il est aussi impliqué dans l’activation de plusieurs enzymes intracellulaires et il augmente la perméabilité des membranes, ce qui permet une augmentation de l’absorption des nutriments tels que les acides aminés. Une déficience en potassium peut engendrer une faiblesse des muscles cardiaques et respiratoires et une réduction du tonus intestinal. On peut
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volaille aussi observer une réduction de la consommation d’aliments et une diminution de la croissance. En cas d’excès, on remarquera surtout une perturbation des battements de cœur. Cependant, tant que les reins fonctionnent, un excès de K+ est peu probable. Le chlorure, aussi impliqué dans le principe d’osmorégulation, joue surtout un rôle dans l’équilibre entre les acides et les bases. En effet, par son affinité avec le sodium et le potassium, il contribue au maintient du pH des fluides intra et extracellulaires. Dans le contexte nord-américain, une déficience en chlorure est très rarement observée. Néanmoins, lorsqu’une déficience sévère en chlorure se produit, elle peut engendrer une réduction de la croissance, une déshydratation et même de la mortalité. Les moulées basses en sodium Chez Agri-Marché, il existe des programmes alimentaires de poulets de chair bas en sodium dans lesquels les moulées de finition sont réduites en sodium. Ce type de programme alimentaire s’adresse aux éleveurs de poulets de chair dont l’eau contient trop de sodium (180-200 ppm et plus) et dont la ventilation et le chauffage ont été ajustés, mais sans succès pour l’amélioration de la qualité des litières. Comme l’oiseau contrôle son niveau de sodium par effet de dilution, en augmentant sa consommation d’eau, trop de sodium dans l’eau de boisson ne sera pas aussi efficace pour équilibrer le sodium dans et autour des cellules. Ces oiseaux devront donc consommer plus d’eau pour obtenir un effet de dilution, ce qui va davantage détériorer la qualité des litières. Selon Leeson et Summers, il y a une relation linéaire entre le taux de sodium dans l’aliment et la croissance en bas âge, et la limite est normalement dictée par l’état de la litière. Ainsi, les éleveurs qui ont des problèmes de litières devraient commencer par communiquer avec leur conseiller pour bien évaluer la situation afin de ne pas nuire à leurs performances zootechniques.
Les analyses de laboratoire Le sodium est un minéral relativement facile à analyser en laboratoire, mais encore faut-il être en mesure d’interpréter les résultats. Plusieurs facteurs peuvent affecter un résultat de laboratoire tels que la calibration de l’appareil de mesure et l’échantillonnage de la moulée. On considère qu’un écart de plus ou moins 10 % peut être dû à ces facteurs et est considéré comme normal. Ainsi, pour un résultat visé de 0,20 %, un résultat réel de 0,18 % ou de 0,22 % est normal. En effet, différents échantillons d’une même moulée pourraient donner des résultats variant de 0,18 % à 0,22 % à cause de la méthode d’échantillonnage. De plus, un même échantillon analysé plusieurs fois sur un appareil de laboratoire pourrait donner des résultats variant de 0,18 % à 0,22%, simplement à cause de la calibration de l’appareil. En résumé, le sodium joue un rôle important dans le gain de poids des oiseaux. Si l’état de votre litière n’est pas satisfaisant, communiquez avec votre conseiller afin de trouver des solutions au problème. Comme le sodium est important pour conserver de bons résultats d’élevage, il est payant de chercher d’abord des solutions au niveau de la régie plutôt que d’opter pour nos moulées basses en sodium. De plus, lorsque vos litières sont trop humides, vous devriez procéder à une analyse de votre eau et, s’il s’avère que votre eau est trop riche en sodium, contactez votre conseiller. Enfin, un résultat de laboratoire en sodium au-dessus de la valeur visée est loin d’être un problème à moins d’avoir une mauvaise qualité de litière non contrôlable.
Références • Commercial Poultry Nutrition 3rd edition. S. Leeson & J.D. Summers. University Books, Guelph, 2005, 398 p. • Nutrition of the chicken 4th edition. S. Leeson & J.D. Summers. University Books, Ontario, 2001, 586 p. • Minerals in animal and human nutrition. Lee Russell McDowell. Academic Press Inc., Californie, 1992, 516 p. Avril.12
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La qualité de l’air d’un point de vue technique et économique La qualité de l’air est un élément clé à la réussite d’un bon élevage. En effet, l’air inspiré par les oiseaux est constitué de plusieurs irritants qui, à une certaine concentration, peuvent nuire à la santé et aux performances des oiseaux. Ces irritants sont l’ammoniac, le dioxyde de carbone, le monoxyde de carbone, la poussière et l’humidité (référence, Tableau 1). Tableau 1. Principaux irritants retrouvés dans l’air et leurs conséquences sur les oiseaux
Stéphanie Desrosiers, M. Sc., agr. Conseillère en production avicole Agri-Marché inc.
Irritants
Conséquences
Ammoniac (NH3)
L’ammoniac peut être détecté à l’odeur lorsque > 20 ppm > 10 ppm induit des dommages à la surface des poumons > 20 ppm augmente l’incidence des maladies respiratoires > 50 ppm diminue le taux de croissance
Dioxyde de carbone (CO2)
3 500 ppm cause l’ascite et est mortel à de hauts niveaux
Monoxyde de carbone (CO)
100 ppm réduit la fixation de l’oxygène aux globules rouges et est fatal à de hauts niveaux
Poussière
Endommage le système respiratoire et augmente l’incidence aux maladies
Humidité
L’effet varie en fonction de la température. À > 84°F et > 70 % d’humidité relative, le taux de croissance en sera affecté
Source : Ross Broiler Management Manual 2009, page 51
VOLET TECHNIQUE Les poulets sont de plus en plus performants. En effet, en 50 ans, les poulets ont connu un gain de 65 points de conversion alimentaire et une amélioration du poids de 545 % à 42 jours. Cette croissance corporelle rapide augmente les besoins en oxygène. Par conséquent, il est primordial de fournir un air de qualité aux oiseaux afin de maximiser leur développement et de limiter l’apparition de maladies. Ammoniac (NH3), Dioxyde de carbone (CO2) et poussière L’ammoniac (NH3) et la poussière sont reconnus pour induire des problèmes respiratoires. À de hautes concentrations, ces deux composés mènent à l’irritation du système respiratoire. Le système respiratoire est composé de trois éléments interreliés : les cils, le mucus et les cellules phagocytaires. Les cils, par leur motilité, propulsent le mucus chargé de poussière et de débris vers le pharynx 28 agri-nouvelles
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où il sera éliminé. Les cellules phagocytaires, quant à elles, ingèrent et détruisent les bactéries présentes dans les particules inhalées. La poussière est bien connue pour être un réservoir de bactéries dont la fameuse bactérie E.coli. Ce processus de nettoyage des voies respiratoires est 30 fois plus rapide chez les oiseaux que chez les mammifères.
À de hauts niveaux d’ammoniac, ce système se dégrade. Les cils sont paralysés ou détruits, empêchant ainsi l’évacuation du mucus. Les débris inhalés, ne pouvant plus être expulsés, atteignent alors les poumons et les sacs aériens et deviennent ainsi susceptibles de causer des infections (aérosaculite, pneumonie et septicémie). L’ammoniac endommage également la cornée et peut causer des ampoules au bréchet et des problèmes de pattes chez le dindon.
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volaille Le syndrome de l’ascite est généralement associé à des conditions environnementales ou pathologiques limitant l’absorption d’oxygène par le sang (mauvaise ventilation, densité d’élevage élevée, maladies respiratoires) ou augmentant la demande tissulaire en oxygène (basses températures, croissance rapide). Ce syndrome est caractérisé par l’accumulation de fluide œdémateux dans la cavité abdominale. Il résulte généralement de l’augmentation de la pression sanguine dans le foie et dans le système veineux, suite à une défaillance du ventricule droit du cœur, en conditions hypoxémiques. Une teneur élevée en CO2 (> 3 500 ppm) augmente l’incidence d’ascite. Humidité relative L’humidité relative influence également la qualité de l’air via son implication au niveau du taux d’humidité des litières. En effet, le pourcentage d’humidité des litières régule la concentration de certains irritants dans l’air. Une litière trop humide favorise le développement des bactéries qui produisent l’ammoniac alors qu’une litière trop sèche génère plus de poussière dans l’air. Le taux d’humidité relative acceptable se situe généralement de 50 à 65 % selon l’âge des oiseaux. Pour plus d’informations à ce sujet, vous pouvez consulter l’article de Samuel Rémillard, L’importance du contrôle de l’humidité, paru dans notre revue Agri-Nouvelles en avril 2011. VOLET ÉCONOMIQUE Tel que décrit précédemment, une mauvaise qualité de l’air peut engendrer une augmentation de l’incidence des maladies respiratoires et de l’ascite. Ces maladies mènent à la condamnation
partielle ou totale des carcasses. Au Québec, en 2011, selon le rapport de condamnations de volailles, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, les condamnations pour conditions respiratoires se situent au deuxième rang après les condamnations pour conditions sous-cutanées (cellulite). De plus, les condamnations pour conditions respiratoires sont deux fois plus élevées au Québec qu’ailleurs au Canada. Ce qui laisse place à amélioration. Les performances des élevages peuvent également être détériorées par une mauvaise qualité de l’air. Des études ont observé une diminution de 0,11 kg de poids lorsque les oiseaux sont soumis à des niveaux d’ammoniac supérieurs à 50 ppm. Pour un lot de 10 000 poulets à un prix de marché de 1,5770 $/kg, cela représente une perte d’environ 1 735 $. SOLUTIONS Le contrôle de la qualité de l’air dans vos poulaillers est possible via une bonne gestion de la ventilation et de l’humidité de vos litières. Une bonne ventilation vous permettra d’évacuer les gaz indésirables (NH3, CO2, CO) et le surplus d’humidité présent dans l’air, afin de maintenir une litière en bonne condition et ce, jusqu’à la fin de votre élevage. De plus, l’humidité de vos litières peut être réduite en minimisant les débordements d’eau aux abreuvoirs, en ajustant régulièrement la hauteur et la pression de vos tétines, en utilisant une litière qui absorbe de grandes quantités d’eau et en ajoutant de la litière sèche sur une litière détrempée. Il existe des appareils permettant de mesurer le taux d’ammoniac et d’humidité dans vos poulaillers. N’hésitez pas à consulter votre conseiller Agri-Marché pour en discuter davantage.
Références Aziz et all., Harmful effects of ammonia on birds, World Poultry, octobre 2010 Agriculture et Agroalimentaire Canada, Rapport de condamnations de volailles par espèce, 2011 Ritz et all., Litter Quality and Broiler Performance, dans Poultry Production Manual, University of Kentucky college of Agricultureal Sciences, avril 2005
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Dossier spécial Bourses à la relève laitière Lactech
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Faire du maïs-ensilage, c’est exigeant !
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Ferme Patroy et Fils inc.
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dossier bourses à la relève laitière LACTECH
20 jeunes producteurs laitiers se partagent plus de 100 000 Jean-Philippe Faucher, agr. Directeur des ventes Lactech s.e.c.
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En janvier dernier, c’est avec fierté que Lactech, une société d’AgriMarché et de Shur-Gain, a annoncé les noms des lauréates et des lauréats de la 2e édition des Bourses à la relève laitière Lactech 2011. Vingt bourses, d’une valeur de 5 000 $ chacune, ont été remises à de jeunes entrepreneurs. À ce montant s’ajoutera éventuellement une 2e tranche de bourse pouvant atteindre 2 500 $ si les investissements de l’entrepreneur sont financés par la Banque Nationale, un partenaire majeur dans ce concours.
L’édition 2011 des Bourses à la relève laitière Lactech aura permis d’appuyer de jeunes producteurs laitiers dans la réalisation de leurs projets signifiants, améliorant la rentabilité de leurs entreprises. Plusieurs projets variés ont été acceptés par le jury dont, entre autres, l’ajout de silo-tour pour l’entreposage d’ensilage de maïs, la construction d’une annexe à une étable, l’installation d’une RTM, l’installation de tapis pour améliorer le confort des animaux, et plus encore. C’est avec plaisir que nous vous présentons, dans les prochaines pages, le profil de 9 boursiers dont les projets ont été acceptés lors Ferme Chassibel inc., Dosquet de la 1ère vague en juillet 2011. L’édition 2012 des Bourses à la relève laitière Lactech a été lancée le 1er mars dernier. Nous comptons récompenser à nouveau vingt jeunes producteurs pour un montant totalisant 150 000 $ en bourses. Pour soumettre sa candidature, il faut communiquer avec son représentant Lactech, visiter le site Internet www.relevelactech.com ou encore communiquer avec nous au 418 882-5372 ou au 1 877 463-3440. Plus que jamais, Lactech s’implique directement auprès des jeunes producteurs de la relève en les supportant financièrement dans la réalisation de projets favorisant leur développement et l’atteinte d’une meilleure compétitivité. Félicitations à tous les boursiers!
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par Claudia Chabot, technologue Conseillère en production laitière Lactech s.e.c. La Ferme Chassibel est la propriété de Ghislain Charest, de sa conjointe Hélène et de son fils Sylvain. Lors de ses stages, Sylvain a appris à travailler en stabulation libre avec salon de traite. Il a tellement adoré l’expérience qu’il en a fait son projet. Il a débuté par la construction de deux bunkers pour la conservation de l’ensilage de foin et de l’ensilage de maïs. Par son projet, il voulait répondre au besoin urgent du confort des vaches en lactation. Désirant prendre de l’expansion, Sylvain décide de modifier également les stalles rendues inadéquates afin de les rendre plus confortables pour les vaches, ce qui favorisera le temps couché de même que la production laitière. Le salon de traite lui permet de libérer du temps, d’augmenter l’efficacité de la main d’œuvre et de réduire l’effort physique. Les stalles ont été conçues en respectant les nouvelles normes de grandeur. Des matelas ont été installés pour améliorer le confort. Les vaches sont traites dans un salon de traite double 7. Une société de
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dossier bourses à la relève laitière LACTECH
Ferme G.F Jolicoeur & Fils inc., Saint-Gilles par Claudia Chabot, technologue Conseillère en production laitière Lactech s.e.c.
Ferme Ducrêt, Saint-Basile de Portneuf par Christine Tardif, technologue Conseillère en production laitière Lactech s.e.c. Propriété de M. Rudy Ducreux, le projet consistait à maximiser le confort des vaches et à améliorer la qualité des fourrages servis. À la Ferme Ducrêt, on produit du lait qui est expédié à la Fédération des producteurs de lait et on transforme aussi une portion du lait en meules de fromage de lait cru. Le troupeau comporte 19 vaches de race Jersey, dont 2 EX, 10 T.B. et 7 B+. La ration des vaches en lait est principalement basée sur la culture des fourrages. Pour ce faire, M. Ducreux s’est équipé d’outils de fenaison plus performants pour être capable de récolter un maximum de fourrages à son stade optimum. Pour avoir un fromage de qualité, Rudy a mis au point plusieurs éléments techniques à la ferme. Le projet présenté consistait à changer les bols et les lignes d’eau, à modifier l’éclairage devant les vaches, à ajouter des tapis, à améliorer la ventilation tunnel et à faire l’achat d’équipements de fenaison. De plus, le propriétaire pratique un pâturage intensif à l’aide d’un broyeur à prairie qui lui sert à broyer les refus des vaches après chaque passage (huit pacages en rotation). Finalement, M. Ducreux souhaitait récolter des embryons de ses meilleures vaches afin d’améliorer la génétique de son troupeau. C’est avec fierté que la Ferme Ducrêt distribue son fromage, Le Gaulois de Portneuf, à travers le Québec, et même dans les autres provinces canadiennes. On le retrouve dans les marchés publics et aussi dans de grands restaurants de Québec tels que Le Château Frontenac, le SaintAmour, Le Panache et l’Initiale, ce dernier étant classé parmi les trois meilleurs restaurants en Amérique du Nord. Une société de
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La Ferme G.F. Jolicoeur est la propriété de Gaétan, Francine et de Francis. Ces derniers possèdent 45 vaches en lait qui sont logées en stabulation entravée. Elles sont alimentées à l’ensilage de foin, à l’ensilage de maïs, au foin sec et à la moulée complète. Leur projet consistait à faciliter l’alimentation des vaches en lactation en favorisant l’augmentation graduelle des concentrés aux vaches fraîchement vêlées, à améliorer la ventilation pour diminuer les stress thermiques, à diminuer les coûts d’alimentation et à prendre de l’expansion en achetant du quota. Afin de faciliter l’alimentation, Francis a fait l’achat d’un soigneur distributeur de concentrés et des modifications ont dû être apportées dans la vacherie. Il a amélioré la ventilation en y installant trois ventilateurs de 50 pouces pour avoir une ventilation tunnel. Il prévoit également faire l’achat d’un deuxième silo pour la moulée du groupe 2. Des achats de quota mensuels sont prévus car les performances du troupeau s’améliorent d’année en année.
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Ferme Gilles et Monique Cayer, Sainte-Croix par Claudia Chabot, technologue Conseillère en production laitière Lactech s.e.c. Les propriétaires de la ferme, Gilles et Monique Cayer et leur fils Patrick possèdent 45 vaches en stabulation entravée alimentées à l’ensilage de foin, à l’ensilage de maïs, au maïs-humide et au supplément. Dans un avenir très rapproché, Patrick sera seul pour s’acquitter des tâches quotidiennes, soit la traite, l’écurage et l’alimentation des vaches. Son projet était de faire l’acquisition d’un robot distributeur d’ensilage et de concentrés. L’achat du robot a obligé quelques ajustements au bâtiment dont la modification d’un mur afin que le robot puisse entrer. L’objectif du projet de Patrick était de pouvoir faire la traite en solitaire et ce, dans un délai raisonnable. L’investissement lui aura permis d’alléger ses tâches quotidiennes et d’économiser du temps.
Ferme Henriette inc., Saint-Prosper par Gilles Boutin, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c. Francis Paquet est diplômé en agronomie et il exploite la Ferme Henriette. Les vaches sont alimentées au foin sec, accompagné d’un ensilage de balles rondes. Une moulée complète Newton vient combler les besoins en alimentation à l’aide d’un supplément énergétique, d’un supplément protéique et d’un minéral 10-10. La distribution est effectuée manuellement par Francis, trois fois par jour, selon les recommandations du P.A.I. La difficulté pour les camionneurs de se rendre à l’étable, étant donné le manque de place et la présence de fils électriques, rendent les livraisons laborieuses et augmentent les risques d’accidents. C’est pour cette raison que Francis a travaillé un projet à deux volets. D’abord, il a fait excaver un chemin pour faciliter l’approche au silo. Ensuite, n’ayant aucun employé et misant sur l’aide temporaire de son père, il a fait l’achat d’un soigneur automatique avec une pesée, d’un logiciel pour la communication efficace entre la traite et le soigneur ainsi qu’un « Switchtrack » permettant au soigneur de circuler librement. Francis attache beaucoup d’importance à la santé de son troupeau et à la diminution de ses coûts de production, d’où la naissance de son projet. 36
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Ferme Hosteve SENC, Saint-Flavien par Claudia Chabot, technologue Conseillère en production laitière Lactech s.e.c. La Ferme Hosteve est la propriété de Michel et Steve Desrochers. Leurs 50 vaches sont logées en stabulation entravée, face à face, dans des stalles de 4 pieds et demi sur béton. Les vaches sont alimentées à la balle ronde, à l’ensilage de maïs et à la moulée complète. Depuis l’arrivée de Steve dans l’entreprise, plusieurs investissements ont été apportés dans le bâtiment pour favoriser la production laitière. Le projet présenté était d’améliorer le confort des vaches en lait afin d’avoir une meilleure production laitière, de diminuer le taux de réforme et de diminuer les coûts d’alimentation. Dans le but d’améliorer les performances des vaches, il a fait l’achat de matelas qui leur permet de se coucher sur une surface confortable, favorisant le temps couché. Aussi, il a procédé à l’achat de tapis pour les vaches taries et celles en préparation vêlage afin de leur offrir tout le confort nécessaire pour le bon déroulement du vêlage. De plus, il veut faire l’acquisition d’un deuxième silo afin d’alimenter à deux moulées, toujours dans le but de diminuer les coûts d’alimentation. Une société de
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Ferme Patroy & Fils inc., Saint-Josephde-Beauce Ferme Lagmel et Fils inc., Saint-Isidore par Jacques Roy, technologue Conseiller en production laitière Lactech s.e.c. La Ferme Lagmel a investi dans un projet qui aura permis aux propriétaires d’améliorer le confort des animaux. Danaleen Lagrange Turmel prend la relève de ses parents, Benoit Lagrange et Bernyce Turmel accompagnée de son conjoint Mario Pelletier et de son frère Steeven. Leur projet était d’installer deux robots de traite. La ferme compte 144 vaches attachées sur la ligne de lait. Elle visait à changer les stalles et les tapis pour améliorer le confort des animaux, diminuer la mammite et les problèmes locomoteurs. On désirait également apporter des changements au niveau des abreuvoirs et des fluorescents afin de répondre aux besoins essentiels en eau et en lumière. Avec les robots, les propriétaires ont des installations équipées d’une technologie de pointe, diminuant la main d’œuvre et améliorant la traite des vaches. Ils en ont profité pour renforcer la toiture de l’ancienne vacherie.
par Dominic Nolet, agr. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c. M. Vincent Roy prend la relève de la Ferme Patroy, reconnue pour l’efficacité de sa planification, son organisation et sa bonne gestion. La Ferme Patroy possède 60 vaches en lactation qui produisent le quota avec une moyenne annuelle de 10 318 kg. Afin de permettre à l’entreprise d’améliorer sa rentabilité, tout a été mis en œuvre afin d’augmenter le lait par vache, d’augmenter les composantes du lait et d’améliorer les performances au niveau de la reproduction. Pour atteindre ces objectifs, la famille Roy a décidé d’investir dans un distributeur RTM (Ration Totale Mélangée) sur rail. Le nouveau distributeur, ayant une plus grande capacité que l’ancien, permet de donner l’ensilage de foin en même temps que l’ensilage de maïs et de donner moins de repas dans une journée. Ceci permet une meilleure synchronisation de l’énergie et de la protéine et augmente le temps couché de la vache.
Ferme Troiscôtes inc., Saint-Pierre-de-l’Ile-d’Orléans par Jonathan Lévesque, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c. La Ferme Troiscôtes est la propriété de M. Martin Vézina et de Mme Annie Châteauneuf. Leur projet consiste à profiter des murs existants de leur étable ainsi que de la fosse pour loger, de façon économique et moderne, les génisses d’élevage. La grange a été réaménagée pour créer six places précises pour la période de transition avec des stalles de cinq pieds, sur matelas. Ceci a permis une meilleure alimentation des génisses et un confort idéal. On y a aménagé cinq stalles pour les vaches taries. En déplaçant l’élevage des taures vers la stabulation libre, les propriétaires se sont assurés de sauver du temps, de faire des gains en productivité et de diminuer les problèmes autour du vêlage. Une société de
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Alimentation des veaux
préparer le futur Vous entendez parler de croissance accélérée depuis un certain temps ? Qu’est-ce que c’est ? En fait, la croissance accélérée ou biologiquement normale est une façon d’alimenter les génisses pour aller chercher leur plein potentiel. En alimentant les génisses de façon accélérée, nous programmons la génisse à mieux performer une fois vêlée. Voici les points clés à bien maîtriser : • le colostrum • les quantités de lait • la régie du sevrage • les effets à long terme sur la production laitière. Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec
Durant cette courte phase de la vie de la génisse il est important de maintenir sa santé, de s’assurer de bien développer la croissance de sa charpente et de faire la transition vers les aliments secs, en visant une reproduction et une production laitière optimales. Les avantages d’un programme de croissance accélérée sont multiples. Un veau a une bonne capacité à convertir le lait en gain de charpente. Le veau pourra donc avoir une augmentation de son poids et de sa hauteur de manière plus efficace. Ceci permettra de réduire le nombre de jours à la saillie et au premier vêlage. Un programme accéléré améliore aussi la santé des génisses ainsi que leur productivité. Colostrum Par où commencer ? Le colostrum bien sûr. Tout d’abord, il faut s’assurer d’offrir un colostrum non contaminé au veau. Faites tout ce qui est possible pour avoir un colostrum propre parce que les bactéries s’y multiplient très rapidement. Une fois le colostrum récolté, il faut en donner suffisamment pour améliorer la performance du veau. Le tableau suivant montre l’effet d’un seul repas de colostrum sur la performance des génisses une fois vêlées.
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colostrum Item
2L
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Nombre de veaux
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Gain journalier ( kg/j)
0,80
1,03
Âge à la gestation (mois)
14,0
13,5
Survie après 2e lactation (%)
75,3
87,1
Production de lait après 2e lactation (kg)
16 011 17 037
Source : Faber et al., 2005, Prof Anim Scientist
Ces veaux n’ont reçu que le premier repas à 2 ou 4 litres de colostrum. Par la suite, les veaux ont été alimentés de la même façon, c’est-à-dire avec les mêmes quantités de colostrum, lait, foin, ensilages et grains. Il y a eu une bien meilleure survie après le 2e veau pour les veaux ayant reçu 4 litres de colostrum plutôt que 2 litres. Une meilleure survie veut dire moins de réforme. Il y a aussi eu 1 026 kg de lait de plus après une 2e lactation. Plus de 1 000 kg de lait juste pour avoir donné 2 litres de colostrum de plus, une seule fois, dans la vie du veau. Il ne faut pas manquer ça! Quantité de lait Un veau laissé avec sa mère boira environ de 8 à 12 litres de lait par jour. Alors, il ne faut pas avoir peur de servir un peu plus de lait que 4 litres par jour. Plus le veau consommera de lait, plus son gain journalier sera grand. L’objectif de votre programme d’élevage est de doubler le poids des veaux au sevrage. Ceci veut dire de 85 à 90 kg de poids vif à 56 jours. Pour ce faire, il faut servir au minimum 6 litres de lait par jour aux veaux et au moins 9 litres de lait par temps froid. Vous avez l’option de servir du lait entier ou encore du lait de remplacement. Le lait de remplacement Une société de
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SECTION LACTECH n’apporte pas de maladies aux veaux et vous coûtera moins cher que du lait vendable. Parlez avec votre conseiller Lactech pour obtenir plus d’information sur les quantités de poudre à utiliser. Le lait de remplacement est également acidifié, ce qui permet de réduire encore plus les problèmes reliés aux diarrhées. Régie de sevrage Les besoins des veaux ne sont pas différents quelques jours après les avoir sevrés que quelques jours avant le sevrage. Si le veau consommait une bonne quantité de lait, ceci lui apporterait un apport assez grand d’acides aminés, d’énergie, de minéraux et de vitamines. Pour sevrer, il faut donc remplacer cet apport de nutriments par des aliments secs. Plus la quantité d’aliments secs sera grande au moment du sevrage, moins le veau subira de stress et de ralentissement de croissance. Il est donc assez important de faire consommer une bonne quantité de moulée Départ Veaux Optivia pour supporter cette croissance. Contrôlez le foin qui est mangé. Du foin, c’est bon, mais il ne faut pas que ça remplace la moulée Départ Veaux. À ce point, l’apport en eau est crucial. Il faut toujours fournir de l’eau à volonté aux veaux. Ceci améliore leurs performances et facilite le sevrage. Ne sevrez pas trop tôt et faites-le graduellement. Une fois le sevrage réussi, vous devez fournir suffisamment de protéines métabolisables à la génisse et contrôler la quantité d’énergie apportée. Sélectionnez les fourrages appropriés pour cette longue phase de croissance. Évitez les surplus d’énergie qui peuvent se transformer en dépôts de gras dans le pis. Une fois le gras dans le pis, ce sera irréversible et la production de lait sera affectée négativement.
Études
Réponses
Foldager et Krohn, 1994 + 1 403 kg Foldager et al., 1997
+ 518 kg
Bar-Peled et al., 1998
+ 453 kg
Ballard et al., 2005
+ 700 kg à 200 JEL
Shamay et al., 2005
+ 132 à 1 317 kg
Rincker et al., 2006
+ 499 kg 305-EM
Raeth-Knight, 2009
+ 717 kg 305-EM
Terré et al., 2009
+ 623 kg
Stamey et al. Non publié + 14 à 126 kg Morrison et al., 2009
- 91 kg
Les dernières études effectuées à l’Université Cornell montrent que, sur 450 têtes rendues en 3e lactation, l’effet sur la production de lait est de + 2 279 kg. Préparer le futur… Ces informations vous permettent de revoir votre programme d’élevage des jeunes veaux. Regardez ce que vous faites et changez ce qui doit être changé, maintenant que vous connaissez les avantages d’une alimentation accélérée. Un veau prend tout près de 50 % de sa charpente dans les premiers six mois de vie. Un jeune veau est également très efficace pour transformer les aliments dans ses six premiers mois de vie. Une alimentation accélérée programme votre génisse à produire plus de lait une fois vêlée. Cette programmation est là pour la vie. Le programme Optivia a été conçu avec ces données de recherche. C’est un système complet qui permet : • une mortalité réduite • une morbidité réduite
Effet à long terme sur la production laitière
• un meilleur gain journalier et une meilleure consommation
Le tableau suivant parle de lui-même. Servir une plus grande quantité de colostrum et de lait aux veaux a un effet positif sur la production de lait au 1er veau. Le bilan de ces études démontre clairement qu’il y a un avantage marqué avec un programme de croissance accélérée. Le lait supplémentaire produit au 1 er veau paie plus qu’amplement l’investissement en lait et en temps donné en bas âge.
• une entrée en production plus hâtive, donc plus de jours en pic de lait
Une société de
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• une plus grande production de lait • un système immunitaire plus fort à cause d’une meilleure alimentation en bas âge • une plus grande profitabilité pour vous. C’est la clé d’un programme de remplacement réussi. Avril.12
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Faire du maïs-ensilage,
c’est EXIGEANT !
« Parlez-en à ceux qui en ont déjà fait. Examinez correctement vos besoins alimentaires. Calculez votre coût de production avec votre conseiller, il a tout en main pour vous aider » Étant donné que cette culture est mécanisée d’un bout à l’autre de la production, on pense qu’il est facile de faire du maïs-ensilage. Détrompez-vous car cette culture est très exigeante sur les sols, en intrants et au point de vue climatique.
Pierre Fournier, agr. agronome-conseil consultant expert en production végétale
On peut facilement identifier dix facteurs de base qui permettent un meilleur rendement au champ. On peut aussi reconnaître dix autres facteurs pour améliorer la qualité du maïs-ensilage, soit du champ jusqu’à l’animal, en passant par le silo, sans toutefois améliorer ce que le champ produit. « Négliger un des facteurs, sur les vingt que nous avons identifiés, peut compromettre la culture et l’efficacité du troupeau », soulignent régulièrement les spécialistes qui s’occupent des champs ou encore de l’alimentation des troupeaux. Produire un hectare de maïs-ensilage coûte de 2 000 $ à 2 500 $ selon Guy Beauregard, agro-économiste reconnu au Québec. Avec un rendement moyen de 37 t/ha, tel que décrit dans son coût de production, chaque tonne revient à 63 $ (base humide à 35 %) ou 153 $/t sur une base de foin sec (85 % MS). Je vous invite à communiquer avec votre conseiller Lactech qui possède un fichier informatique avec le coût de production du maïs-ensilage. Ce fichier est facilement modulable selon vos données personnalisées. L’ensilage de maïs au Québec (tonnes à 35 % MS) représentait 49 500 ha avec 40,4 t/ha de rendement moyen (données 2010). Toujours selon la FADQ (La Financière agricole du Québec), en 2010, la zone Chaudière-Appalaches a produit 6 900 ha avec 30,8 t/ha, en moyenne, mais le rendement aux champs a varié de 23,6 à 41,4 t/ha selon les régions, comparativement à 15 700 ha en Montérégie avec une moyenne de 47,6 t/ha. Évidemment, le coût par tonne de ces deux régions diffère grandement, tout comme le climat. Je vous donne l’exemple pour un silo de 20’ x 60’ qui loge 550 t de matériel: pour le remplir avec un rendement de 23,6 t/ha, cela coûterait
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environ 54 000 $ alors que si vous récoltiez 41 t/ha, le coût ne serait que de 30 000 $. Une différence de 24 000 $ en moins pour un seul silo alors que plusieurs d’entre vous en avez deux ou trois et que vos rendements n’atteignent pas toujours 41 t/ha. En faisant un calcul rapide, vous verrez qu’un bon rendement peut vous rapporter beaucoup. Aussi, ce que je peux vous conseiller, c’est qu’il est souvent moins coûteux de faire effectuer des travaux à forfait que de posséder tout l’équipement nécessaire, surtout quand il est question d’une petite surface de production. Sachez que la plus grosse dépense est l’amortissement de la machinerie. Voici trois conseils économiques pour réussir : 1. Réservez vos meilleurs sols pour cette culture; 2. Valorisez les engrais organiques, comme le permet cette culture; 3. Évaluez le rendement potentiel de votre région et discutez du coût de production avec vos représentants, en végétal et en nutrition animale. Les dix facteurs pour avoir un meilleur rendement au champ : 1- Un sol à haute productivité : le sol doit être profond, fertile, bien égoutté en surface et en profondeur, bien chaulé, sans trop de compaction (bon en matière organique) 2- Choix des semences : semez des hybrides avec 100 à 150 UTM (unités thermiques-maïs) de plus que pour le maïs-grain (une dizaine d’industries vendent des semences avec des caractéristiques propres à l’ensilage) 3- Date de semis : selon la température du sol, avec un minimum de 10 degrés Celcius vérifié, à trois ou quatre pouces de profond (ne pas copier le voisin car son sol est probablement différent du vôtre) 4- Vérifiez vos UTM sur une moyenne de cinq ans (discutez avec la FADQ et, si les chances de réussite sont trop faibles avec le maïsUne société de
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SECTION LACTECH ensilage, pensez aux herbages : plusieurs producteurs laitiers réussissent très bien avec les graminées et les légumineuses) 5- Profondeur de semis uniforme: minimum de 1½ po et maximum de 2½ po (descendez du tracteur dans chacun de vos champs et allez vérifier si les roues plombeuses sont bien calibrées) 6- Choix des populations: selon l’hybride, 10 à 15 % de plus que pour le maïs-grain; par exemple : 85 000 plants/ha (calibrez régulièrement votre semoir, c’est très payant) 7- Les démarreurs pour le maïs : un choix logique dans nos conditions froides et humides, pour stimuler le développement du maïs-ensilage pendant les cinquante premiers jours (les engrais organiques travaillent peu dans un sol à 10 degrés Celcius, comparativement aux engrais minéraux; en plus de l’azote (N), un démarreur contient les éléments phosphore (P), potassium (K), calcium (Ca), magnésium (Mg), soufre (S) et certains éléments mineurs comme le bore (B) et le zinc (Zn)) 8- Vitesse de semis: de 5 à 6 km/h serait une vitesse idéale dans les cas de forte population. Ex : pour une population de 85 000 grains/ha à une vitesse de 8 km/h, le semoir va libérer 14 grains par seconde, par unité de semis, avec un espacement de 15,4 cm (6 pouces) 9- Espacement entre les plants: vérifiez les écarts de distance entre les plants, soit l’écarttype. Rappelez-vous que les champions en la matière ont trois pouces et moins (si la distance est plus de cinq pouces? Pensez à redonner le volant à votre père . . .) 10- La levée du maïs: attendre de dix à vingt jours, dans nos conditions, pour voir si tous les plants sortent de terre (marchez vos champs, déterrez des plants, observez le développement des racines et questionnez le représentant en végétal . . . on en apprend à tous les jours). Les dix facteurs pour obtenir la meilleure qualité 1- Choix d’un hybride à deux fins, avec une bonne digestibilité de fibres NDF, qui reste vert plus longtemps au champ, plus feuillu, à nervures brunes (BMR), en grains plus élevés, etc. 2- Choisir le bon moment de récolte, entre 32 et 36 % de MS, selon le type de silo
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(ne pas se fier à la couleur du feuillage ou au premier gel) 3- Couper le maïs-ensilage à une hauteur de 25 à 30 cm (10 à 15 pouces) diminue la présence de NO3 (nitrate) dans les fourrages et protège le sol contre l’érosion 4- Technique rapide du chantier de récolte (tout faire sans arrêt) afin d’éviter les différences dans le chauffage 5- Grosseur de hachage de 10 à 15 mm et des rouleaux-craqueurs avec des couteaux bien aiguisés 6- Utiliser un inoculant et bien le répartir dans l’ensilage (ne pas prendre de chance à ce stade-ci) 7- Tassement maximum au silo-fosse : c’est le temps de sortir l’artillerie lourde! 8- Couvrir rapidement le silo pour conserver les nutriments 9- Laissez fermenter jusqu’à trois semaines avant la consommation 10- À l’usage, ne pas laisser le matériel à l’air libre trop longtemps avant de servir afin d’éviter le gaspillage. Ensuite, faites vos calculs avec votre représentant en nutrition animale. En conclusion L’oubli ou la négligence d’un seul des vingt facteurs précédents peut détruire tous vos efforts et vous coûter très cher, autant au champ que dans l’étable. Rappelez-vous ceci : • Une plante ne peut tirer avantage du sol si le sol n’a pas une bonne richesse. Tout comme l’animal qui est mal alimenté, vous serez très déçus des résultats; • Le maïs-ensilage laisse le sol à nu. Il s’agit d’une culture parmi les plus exigeantes sur la structure et le prélèvement d’éléments nutritifs (par exemple : 40 t d’ensilage soutirent plus de 500 kg); • Faites de bonnes et de longues rotations quand vous avez du maïs-ensilage; • Les fumiers/lisiers sont excellents pour cette culture. Bref, l’hiver est la période idéale pour planifier son printemps. Ainsi, visitez les salons agricoles, assistez à des séances d’information, questionnez, calculez et regardez ce que font les champions en la matière. Aussi, je vous lance l’invitation à consulter ma présentation : Faire du maïs-ensilage, c’est exigeant! présentée lors des journées d’information en production laitière Lactech en début d’année.
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La Ferme P atroy est rec onnue pour technologiq son avancem ue, tant au ent Les d niveau de système de eux avanta la traite et traite que d ges import du soign e l’alimenta ants de cett Les ajouts d e r les ensilag ti on des vach e façon de e retraits au e s so e s. n t tomatiques la synchron protéine et de lait offic a is v a e d tion de la c ielle ainsi q e l’énergie une pesée ue des retra apportées p de foin et rail ont perm it ar l’ensilag s doubles su par l’ensila is de facilit e ge de maïs r Ceci am er la traite d plus, l’ajou dans le rum ène habitue es vaches. D t récent d’u e ll n e . ment une a e la conso n RTM su a p e rm is d ugmentatio r rail (en 2 mmation, e re n d re l’ n 0 c d e 1 e 1 q ) u a i li m e n ta ti o signifie un la quantité entièremen n des vach e hausse d de lait. Le t automati e e s physiq deuxième a sée. L’acha rail a perm u v a e t m n tage est qu du RTM su ent, le nou is d’augme e veau soign r plus qu nter les co moyenne d eur loge un e l’ancien. mposantes e lait qui est O p e e n t u peut donc la de mo passée de 9 kilos (envir donner un ins par jour. 900 à 10 3 on 20 000 repas C e c 1 i 8 a pour effet li tr lever les va es de plus p Avec l’ancie de moins fa ches dans la our un an). n soigneur, ire journée et la moulée é temps où le à raison de d’augmente tait distribu s vaches son huit repas r le ée égalem t couchées c par jour, e que l’ensila ent par une e qui se trad n même te ge de foin a uit m u g p m s ou l’ensilag entation de l’achat du e de maïs. la it . nouveau m L a F e Avec rme Patro élangeur R différence m y est accré TM sur ra Québec » d ajeure est q ditée « Lait il , la epuis juin 2 ue les deux Qualité et maïs) so e 0 n 1 silages (foin concours 0. Elle a été nt donnés ré si fi g m io n aliste au nal de la Ba ultanémen temps que t en même catégorie « la moulée. nque Natio Petite et m nale dans la oyenne entr et a égalem eprise en 20 ent été séle 09 » ctionnée p Portes ouve our l’activ rtes de l’UP ité A, en septe ils ont reçu mbre 2011 plus de 1 1 , o ù 00 visiteurs .
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Du côté v olet social, Vincent a d e p u is 2 0 commencé 0 9 , à fa ir e , u n e a c ti v it é de tracteurs d e « T ir e » avec son White 147 Motion ». 0 « Patroy Depuis, il se mérite, en une premiè moyenne, re ou une deuxième classement, p o si tion au dans la caté gorie 6 500 améliorée. et 7 500 lb La ferme P atroy fait a ussi des ge pour proté stes concre ger l’enviro ts nnement : · Réductio n de l’utilisa tion d’engra de plus de 7 is chimique 0 % dans le , s cinq derniè res années; · Rotation des culture s sur 90 % des champs; · Utilisatio n d’un plan de fertilisati et efficace p on naturell our les cult e ures; · A m é n a g ement de s ix a c r e s riveraines, de bande aidant à la s protection Chaudière; de la rivière · Aménage ment forest ier de 123 boisées, fav acres de terr orisant la c es oupe sélec croissance c tive et une ontinue de s arbres; · M e m b r e d u c lu b a g r o e n v ir o Bélair - Mo n n e m e n ta rency depu l is 10 ans. Les projets futurs de la Ferme Patr et à moyen oy, à court terme, son t de regrou dans une se p e r les taures ule bâtisse e t de c à améliore r la conform ontinuer à travailler ation des v production aches et la de lait, tou t e n optimisan des fourrag t la qualité es et la rég ie de l’alim l’étable. entation da ns Félicitation s à l’équipe de la Ferm pour leur d e Patroy ynamisme. Lactech est fière d’être partenaire de votre ré ussite! 46
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Ça bouge chez les clients Lactech !
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Ferme Poliquin inc.
Jonathan Lévesque, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.
C’est le 10 décembre dernier qu’avait lieu, à la ferme Poliquin de Saint-Gervais, une journée Portes ouvertes afin d’inaugurer l’installation du ROBOLÉO de Milkomax. Près de 300 personnes, venues de partout au Québec, se sont déplacées afin de voir cette nouveauté à l’œuvre. L’étable de 40’ x 220’ fut construite en 2004 pour traire 71 vaches de façon conventionnelle. Depuis, le temps manquait pour accomplir toutes les autres tâches connexes à la traite. Le désir d’avoir du temps de qualité en famille a motivé l’achat de cet équipement. Le robot trait 48 vaches, trois fois par jour, et 23 vaches sont traites à la trayeuse. Le robot a été choisi pour obtenir une traite constante aux heures fixes, afin d’éviter les problèmes de pattes et de piétin et pour améliorer la qualité de vie des actionnaires. Michel, Johanne, Stéphane et Vincent sont heureux d’avoir fait cet investissement. Ils étaient convaincus que leur achat serait plus que rentable! Lactech est fière de contribuer au succès et à l’avancement de la ferme Poliquin. Nous leur souhaitons la meilleure des chances dans l’atteinte de leurs objectifs. Une société de
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Ça bouge chez les clients Lactech !
Portes ouvertes à la Ferme Dulet
Dulet Holstein, ferme laitière de haute génétique, située dans la région de Kamouraska, est la propriété de Francis Dumais et Suzanne Ouellet. Le troupeau compte 10 EX, 40 T.B., 11 B.P. et la production moyenne se situe à 12 105 kg de lait pour une M.C.R. de 266-283-262. Marianne Landry, agr. conseillère en production laitière lactech s.e.c.
En décembre et janvier derniers, la Ferme Dulet a tenu une journée Portes ouvertes à deux clubs Holstein des régions de Dorchester et de la Beauce. En plus de découvrir des familles de vaches remarquables, les visiteurs ont pu visiter les installations qui offrent confort et bien-être aux animaux. D’autres en ont profité pour se renseigner sur le système d’alimentation 1 groupe RTM. Chose certaine, le témoignage du parcours à vitesse grand V, depuis 1995, de ces éleveurs émérites, n’a laissé personne indifférent. Fait marquant, lors de la journée du 13 janvier, un défi attendait les éleveurs de la Beauce, celui de deviner la hauteur d’une des vaches du troupeau du nom de Dulet Morty Israël EX 93. Pour connaître la réponse, il suffit d’aller consulter le site Internet www.duletholstein.com Félicitations à toute l’équipe de la Ferme Dulet pour leurs performances. Lactech est fière de faire équipe avec des gens aussi dynamiques!
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La Ferme Du Fleuve
Située à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans, la ferme Du Fleuve a procédé à un réaménagement majeur afin de loger les génisses et les vaches taries. C’est donc dans le but d’améliorer les performances de croissance, le confort des animaux et réduire le temps de travail que Grégoire, Virginie et Alexandre Prémont ont décidé de construire une nouvelle étable pour les génisses. D’une grandeur
de 264 pi x 50 pi, le bâtiment compte 14 parcs et permet d’accueillir 90 têtes de 3 à 24 mois ainsi que des vaches taries. L’aire de couchage est tout de ripe tandis que celui d’alimentation est en béton rainuré. Le nettoyage est effectué par une raclette jusqu’à la fosse située au bout du bâtiment. Bienvenue aux visiteurs !
Jonathan Lévesque, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.
Lactech est fière de souligner le dynamisme de la famille Prémont et leur souhaite un franc succès!
PRÊTS À EN FAIRE PLUS. POUR VOS PROJETS DE FINANCEMENT WWW.BANQUELAURENTIENNE.CA 1 877 219-7067 P.280
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Deux additions à l’équipe de Lactech Lactech est heureuse d’annoncer la venue dans ses rangs de deux nouvelles ressources en production laitière : monsieur Hubert Guimond et madame Pascale Maheu HUBERT GUIMOND Depuis 2007, Hubert œuvrait à titre de classificateur de bovins laitiers pour Holstein Canada. Deux ans auparavant, il était inséminateur avec le CIAQ dans les régions de Kamouraska, de Montmagny et de Bellechasse. Ce diplômé de l’ITA, Campus de La Pocatière, est fils d’un éleveur Ayrshire du comté de Rimouski. Maintenant bien établi à La Pocatière, Hubert souhaite utiliser ses expériences et sa passion pour l’élevage afin de conseiller les producteurs laitiers de sa région en tant que conseiller du secteur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska. PASCALE MAHEU Fille de producteurs laitiers, Pascale est originaire de SaintJoseph-de-Beauce. À l’été 2011, elle a réalisé un stage chez Shur-Gain qui lui aura permis d’enrichir ses connaissances dans le domaine. Durant ce stage, elle a connu l’équipe des conseillers de Lactech. Pascale termine actuellement sa dernière session en agronomie à l’Université Laval. Ses connaissances et sa passion pour les animaux seront des atouts importants dans ses tâches de conseillère du secteur de Lotbinière. À Hubert et Pascale, nous souhaitons la bienvenue dans la grande famille Lactech! Nous sommes convaincus que vous saurez relever tous les défis et bien servir notre clientèle.
Le Gala reconnaissance du monde agricole de la Côte-du-Sud Sous le thème « Une chance qu’on s’a » le gala met en valeur l’action rayonnante des gens qui tissent avec fierté notre territoire agroalimentaire. La 10e édition de ce gala s’est tenue le samedi 3 mars dernier et a permis de reconnaître plusieurs personnes qui se sont démarquées dans la dernière année. Félicitations spéciales à M. Jean-Philippe Laplante pour le Prix relève ainsi qu’à Madame Louiselle Lizotte et Monsieur Normand Bard pour le Prix famille. Le récipiendaire du Prix relève, Jean-Philippe Laplante, est copropriétaire de la Ferme Laplante et Pelletier de Sainte-Hélène. Il a pris les commandes en 2008 et fait maintenant équipe avec sa conjointe Cathy ThériaultLandry, ainsi que son frère Pierre-Marc.
Crédit photo : Annick Malenfant
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Crédit photo : Annick Malenfant
Le chef de famille, Normand et sa conjointe Louiselle sont engagés dans toutes les sphères de l’entreprise. Ils sont secondés de leur fils Martin et de leur fille Marie-Josée. La Ferme Bard est maintenant une entreprise de plus de 90 vaches laitières de grande qualité et de 65 sujets de remplacement. Une société de
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Des résultats remarquables!
SECTION LACTECH
tout-québec 2011 TOUT-QUÉBEC TROUPEAU D’ÉLEVEUR
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
RÉSErVE Génisse Senior
OAKBURN ZORRO KATHERINE
Ferme Élégance inc., P. Boulet et A. Richard, Saint-Gervais
1 an Été
4 ans
PETITCLERC GOLD VERO Ferme Malic SENC et Ferme Dubeau, Lévis
JACOBS GOLDWYN BRITANY Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
MENTION Honorable génisse été
Rouge et Blanc Senior
DULET JORDAN ISRA 1 Ferme Dulet inc., Saint-Pascal-de-Kamouraska
VIBROS REDMAN X GIRL Ferme Élégance inc., Saint-Gervais
Le con cours T out-Qu a pour ébec but de couron efforts ner les des exp osants qui se québéc sont ill ois ustrés de la sa a u cours ison de s expo que ce sitions soit au , plan ré provin gional, cial et nation al
nominations Génisse Junior Jacobs Atwood Lilly Boy Ferme Jacobs inc., Cap-Santé Génisse Intermédiaire Jacobs Goldwyn Lisamaree Ferme Jacobs inc., Cap-Santé 1 an Intermédiaire Bar Denison Meggie Ferme Malic SENC et Ferme Dubeau, Lévis Une société de
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1 an Senior en lait Eastriver Gold Deb 861 Ferme Jacobs inc., Ty-D Holsteins et Crasdale Farms, Cap-Santé 2 ans Senior Jacobs Minister Aima Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
3 ans Junior Jacobs Dolman Vanille Ferme Jacobs inc., Cap-Santé 4 ans Crasdale Dundee Liza Ferme Jacobs inc., Cap-Santé 6 ans et plus Jacobs Jasper Little Ferme Jacobs inc., Cap-Santé Avril.12
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Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er novembre AU 31 janvier 2012)
CLUB BAS-SAINT-LAURENT CACOUNA Ferme les Arpents Verts inc. VIAT LHEROS JAMAIQUE EX VIAT JASPER FIONA T.B. VIAT LEA T.B. 86 Ferme Réal Bérubé & Fils inc.
HO
SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc. HO
BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 87 ISLE-VERTE Ferme de la Plaine Holstein inc.
HO
DELAPLAINE MODEST CECILIA EX DELAPLAINE BAXTER BABETTE T.B. 1er veau DELAPLAINE DAMION LACE T.B. 1er veau DELAPLAINE BAMBAM LASS T.B. DELAPLAINE DESIGN JANIS T.B. DELAPLAINE GOLDWYN CHINOOK T.B. DELAPLAINE GOLDWYN SABELA T.B. DELAPLAINE LEADER SABELLE T.B. 86 DELAPLAINE LEADER SEVRINE T.B. HO Ferme Romicis inc. ROMICIS DRUMMER SONIA T.B. 86 ROMICIS TRIBUTE VICKY T.B. RIVIÈRE-DU-LOUP Ferme Val des Plourde inc.
HO
CLUB BOIS-FRANCS
RILOUP FORTUNE MITRAL T.B. RILOUP GOLDWYN BERRYA T.B. 87 RILOUP IGNITER KAZARI T.B. RILOUP JASPER EMORA T.B. 87
LAURIERVILLE Ferme JC Martel SENC
NAULY STORM WILLONA EX 3E GEORGIQUE LHEROS WELL T.B. 88 WILSONCREST JEWELL T.B. 86 Lait Porc M.C. inc.
HO
HO
HO
VAL DES PLOURDE DARENCE EX 2E VAL DES PLOURDE BRISE T.B. VAL DES PLOURDE K B L MANDA T.B. VAL DES PLOURDE KENYA T.B. VAL DES PLOURDE KERMESSE T.B. VAL DES PLOURDE MAKIA T.B. 86 SAINT-ARSÈNE Ferme Dricar SENC
SAINT-GEORGES Ferme Bertrand Boutin & Fils inc.
CLUB BEAUCE ADSTOCK Ferme Dubreuil (1998) inc.
HO
DUBREUIL BUCKEYE CRYSTY T.B. DUBREUIL BUCKEYE REINE T.B. SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc.
HO
ROQUET POWERFUL SURPRISE EX ROQUET METRO STAR EX 3E ROQUET SANTA MORTY EX 3E ROQUET JAMAIQUE DOLMAN T.B. 1er veau ROQUET SABINE GOLDWYN T.B. 86 Ferme Transit 87 inc. HO CLEMARQUET VERO TALENT T.B. LESPERRON SPLENDA TOYSTORY T.B. SARTIGAN GOLDWYN DOUEE T.B. Riloup Holstein inc. RILOUP CASHMERE MICA T.B. 86 RILOUP DOLMAN BARIBA T.B.
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HO
BERGITTE TALENT SPIROU EX 2E BERGITTE GOLDWYN HOSTILE T.B. 1er veau BERGITTE GOLDWYN LAUREZE T.B. 87 BERGITTE GOLDWYN RAPSODY T.B. 88
DRICAR SAMUELO JOSIANE T.B. 88 DRICAR SHOTTLE BANANE T.B.
HO
HO
CHALIN MELY JORDAN T.B. Ferme Sergeanne & Fils inc.
HO HO
NOBLESSE PALMALA WINDOWS T.B. SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson & Fils inc. DUBOISE BOLTON MILKYWAY T.B. 87 DUBOISE GOLDWYN LAUDIE T.B. 87 DUBOISE SHOTTLE CHOU FLEUR T.B. DUBOISE SHOTTLE ROSILOU T.B. Ferme Marijo inc. BEAUGILET GIFT AGENDA T.B. 86 BEAUGILET TITAN JEEP T.B. DUBOSQUET FREELANCE FIWOU T.B.
SAVARON MODEST BELLE EX 92 SAVARON MODEST BRITHANY EX 91 SAVARON STORMATIC SPIRIT EX SAVARON DUNDEE TWILIGHT T.B. 1er veau SAVARON GOLDWYN BELLAURA T.B. 1er veau COMESTAR LILLY TANA ALLEGRO T.B. 86 DAMYTHIER BLITZ ALICIA T.B. 86 SAVARON DOLMAN ALLYN T.B. SAVARON GOLDWYN RAVEN T.B. 87 SAVARON TALENT BRITTANY T.B. 89 SAINTE-PRAXÈDE Ferme Remavie SENC
HO
REMAVIE SALEN ROXANE T.B. REMAVIE SAMMI MATINE T.B. 86 HO
GROLOISE LUCKY STAR SULA T.B.
CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE BATISCAN Denis Labissonnière
HO
BINIERE CHARGE EMIE T.B. PROULXVILLE Ferme Carveil & Fils inc.
HO
DELARIVE MORE TOUTOU T.B. 86 DELARIVE SALTO ALERTE T.B. DELARIVE SEPTEMBRE YOYO T.B. SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE Ferme Lizé enr.
SAINT-HONORÉ-DE-SHENLEY Ferme Chalin ALS inc.
SERGEANNE ADONIS NISSAN T.B. Jacky Champagne
HOLSTEL BAMBYNO TOYSTORY T.B. 1 veau HOLSTEL DANA LYSE TOPNOTCH T.B. 86 Ferme Roland Caron inc. HO
THETFORD-MINES Ferme D.M. Groleau inc.
EDITORIAL ASHAR MIQUARA T.B. 1er veau EDITORIAL SHOTGUN CERENANE T.B. 1er veau EDITORIAL BOLTON CEDERIKA T.B. EDITORIAL BOLTON CIBELLA T.B. 88 EDITORIAL FIGHT AFUE T.B. 87 EDITORIAL LUCKY CORALIE T.B. 88 FOREST DUNDEE URIEL DAWN T.B. 87
HO
HO er
LEHOUX B GOLDWYN RUBY EX 93 LEHOUX FENOMENE EX LEHOUX GOLDWYN FELLA T.B. 87 1er veau LEHOUX SIDNEY WHITE T.B. 86 1er veau LEHOUX BAXTER FATIMA T.B. 87 LEHOUX BAXTER SHERLEY T.B. 88 LEHOUX BOLTON FISTULE T.B. LEHOUX BOLTON FUTEE T.B. 86 LEHOUX GOLDWYN REGINA T.B. LEHOUX LUCKY MOMENT T.B. 86 LEHOUX MINISTER FRANCISCO T.B. 87 HO Ferme Duverger SENC DUVERGER DELMIK BIANCA T.B. 1er veau RUBINSON LORETTA MAILING T.B. 87 Jean-René L’Heureux
SA Fer
HO
HO
AY
LIZE REALITY SENSAS EX LIZE BALBOA RUDITH EX 2E LIZE KANSAS SENORA T.B. LIZE MODEM LORIE T.B.
JACLOS JACLOS MAURICIE
SA Fer
TRU Fer
DERY DERY DERY DERY DERY DERY
T Éri
JUNE JUNE KAMLA SUMMERLI
SA Fer
BO BO BO BO BOURGI BOURGI BOURGI BOURGI BOURGI
SA Fer
BO BO
SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN Ferme Genevoise
HO
AGRIVENTE SEAVER LORETTA T.B. 87 AGRIVENTE TALENT MADY T.B. 86 DRAYMON SYMPHONY AMELIE T.B. MILNEDALE TALENT DOREEN T.B. 88 SAINT-LUC-DE-VINCENNES André Hamelin
SA Fer Fer
BO
HO
HAMA LYSTER GINE T.B. HAMA SEPTEMBER VERONIQUE T.B. HAMA STORMATIC RAYMONDE T.B. 88 Ferme Norlou inc.
HO
NORLOU BADY BAFFIN T.B. 86 NORLOU JACAL JACK T.B. Une société de
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A Fer
LITTLE
H Fer
BER BERTHELY BERTHELY
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er novembre AU 31 janvier 2012)
SAINT-MAURICE Ferme SSK7 inc.
HO
O
CORADIE DOLMAN JUSTY T.B. 87 Jacques Morin
HO
O
JACLOS GOLDWYN VICSY T.B. 86 JACLOS PAGEWIRE TIFFA T.B. 86 MAURICIENNE DJ FLADYANE T.B. 87
O
O
E
O
O
Y
O
O
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SECTION LACTECH
SAINT-STANISLAS Ferme Dellinoise inc.
HO
TRUDO TRIBUTE FLORIA T.B. Ferme Déry & Fils inc.
HO
DERY CHAMPION DESIR EX 4E DERY TERRASON MERVEILLE EX 3E DERY COUNSELOR DIVINE T.B. 86 DERY DUNDEE DELIANE T.B. DERY LEADER DINA T.B. 87 DERY WILDMAN AKILA T.B. 86 TROIS-RIVES Érik Juneau
HO
JUNEAU MADDY GOLDWYN EX JUNEAU MADONA DUPLEX T.B. 1er veau KAMLAKE LATIFA DAMION T.B. SUMMERLIZ LAUSYNN DOLMAN T.B.
DOKYANE FACTUS TIRZA EX 2E DOKYANE IGNITER ELISA EX 2E DOKYANE SUPERMAN ELLA T.B. 86 Ferme Loasis enr. ALLIANCE STORMATIC ELIZABETH EX 2E LOASIS PARAMONT SARAH T.B. 1er veau LOASIS EXTRA LESTEL T.B. 86 LOASIS FINAL CUT BEAUTY T.B. LOASIS TALENT PETRELLE T.B. Ferme M.B. Marriooniers inc.
HO
HO
JOLIBOIS LIZZIE DUPLEX EX 91 MARRONNIERS DUPLEX ANGIE T.B. 1er veau BOULET BAXTER ELLENA T.B. 86 CRAGGAN DC REBEKA T.B. 86 MARRONNIERS DOLMAN PERFECT T.B. PARILE JASPER ROSANNE T.B. JE GLENLAMB JESTER DEMI EX 5E SAINT-GERVAIS Ferme Lubil SENC
CLUB DORCHESTER SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival
BERTHELY GOLDWYN BELLA T.B. BERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY T.B. 89 BERTHELY GOLDWYN JENY PARADISE T.B. 88 BERTHELY GOLDWYN PATTERN T.B. 86 Ferme Dokyane enr. HO
HO
BOURGIVAL GOLDWYN MAGUY EX BOURGIVAL JORDAN DONOVAN EX BOURGIVAL JORDAN MARNIE T.B. 1er veau BOURGIVAL JORDAN WINNY T.B. 1er veau BOURGIVAL D SHAVY MANASSA T.B. BOURGIVAL FORTUNE JOANNA T.B. BOURGIVAL LEWIS PASTA T.B. 86 BOURGIVAL RAMONE RAQUEL T.B. 87 BOURGIVAL SHOTTLE JUSTINE T.B. 86
HO
LUBIL GOLDWYN CHARLINE T.B. 86 LUBIL MODEST FLORE T.B. 88 MARYCLERC B GOLDWYN STARKY T.B. QUECY LEADER CARA T.B. SAINT-MICHEL Ferme Ythèbe inc.
HO
SAINTE-HÉNÉDINE/SAINT-ISIDORE Ferme Bourgival et Ferme Lignette inc. HO
SAINT-VALLIER Ferme Fleuviale 2000 inc. et Raymond Gosselin
HO
BOURGIVAL SEPTEMBER MICHAELLE T.B. 1er veau BOURGIVAL SHOTTLE JORDAN T.B. 1er veau
FLEUVIAL FINALCUT ABBY T.B. Ferme Maco SENC
HO
SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTT Ferme Bourgival et Ferme Adélard Poulin & Fils inc.
MACO FEDELINA BUCKEYE EX 91 BREEZE HILL FORTUNE RIESLING T.B. 87 MACO ETOILE LOU T.B. 87 MACO FLANELLE DAMION T.B. 86 MACO FLEURE FROSTY T.B. 86 MACO JANELLE CARISMA T.B. 86 MACO PEANUT PRONTO T.B.
BOURGIVAL ALLEN SHAYNE EX 91
CLUB LÉVIS-BELLECHASSE ARMAGH Ferme de mon Rêve inc.
HO
LITTLE RIVER MAGICAL COLEEN T.B. 86 HONFLEUR Ferme Berthely inc.
HO
BERTHELY ALEXANDER JUSTE T.B. 86 1er veau BERTHELY BAXTER JULIETTA T.B. BERTHELY BAXTER LABELLE T.B. Une société de
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BARD ALEXANDER SINDIE T.B. 1er veau BARD MAGOT SALAVANDE T.B. 1er veau POUETTE WILDMAN LAUBANDRA T.B. 87
CLOVIS GOLDWYN CAROLE EX DUBENOIT BAXTER LIVELY T.B. 1er veau DUBENOIT LOU ACTRICE T.B. 1er veau DUBENOIT LOU FLASH POWER T.B. 1er veau DUBENOIT CARISMA ISABELLE I T.B. 87 DUBENOIT DUNDEE DONNA T.B. 86 DUBENOIT TALENT CATTY T.B. 87 DUBENOIT TOYSTORY MARTINI T.B. 87 PIERSTEIN BUCKEYE ROSA T.B. Ferme Jaslyn SENC HO JASLYN ALLEN WILMA EX 2E BRYANT-FARM REDLINER SHILO T.B. 1er veau DEROUIN COUSTEAU FONEL T.B. 87 GUYVIEW GOLDWYN GEORGIE T.B. 87 L’ISLET Ferme La Tortue inc.
HO
EDITAL BIG BILL BELIKA T.B. EDITAL IGNITER LIMAGE T.B. RIVIÈRE-OUELLE Ferme Gilles Landry inc.
HO
LARIKA ALLEN SPRING T.B. LARIKA MODEST NASCAR T.B. 88 SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc.
HO
SAINTE-HÉLÈNE Ferme Hirondelle
HO
HIRONDELLE THUNDER GOLLY EX 3E HIRONDELLE DISTANCE LOLITA T.B. LENIQUE TANDEM NIKI T.B. Ferme J.P. Laplante & Fils inc.
HO
VENNE FAIRDEAL BALACE T.B. VENNE POTTER PRIUS T.B. Ferme Vert d’Or inc.
HO
VERTDOR GOLDWYN LADY EX 91 VERTDOR LOU ALBATROS EX 91 VERTDOR REEVES ESTELLE EX VERTDOR MODEST JENIFER EX 2E VERTDOR OUTSIDE LORNA EX 4E VERTDOR GOLDWYN WINNER T.B. 86 1er veau VERTDOR BAMBAM LILAS T.B. VERTDOR BRADLEY NATASHA T.B. VERTDOR GOLDWYN ANIKA T.B. 87 VERTDOR JASPER LOSANE T.B. VERTDOR SS DUST GAROCHE T.B. 87 SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Laitière Dozie inc. HO
CLUB MONTMAGNY-L’ISLETKAMOURASKA LA POCATIÈRE Ferme Bard inc.
HO
CLAUDIE MODEST HEMMY EX 91
KINGSWAY ALLEN CARMEN EX 2E YTHEBE BLITZ LARA EX 4E YTHEBE FORTUNE LAURALIE T.B.
HO
Ferme Dubenoit
HO
DOZIE MALISA DOLMAN T.B. GALOR BUCKEYE SOFIALE T.B. 86 SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir
HO
BONPLAISIR GOLDWYN PEACH T.B. 88 Avril.12
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SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er novembre AU 31 janvier 2012)
SAINT-PASCAL Ferme Almarella enr.
HO
EDITAL JASPER ROSEE EX 3E EDITAL MAILING FINESSE EX 2E EDITAL CUTLER ROSABELLA T.B. 88 EDITAL PREDATOR RELISH T.B. EDITAL SALTO JANET T.B. 87 EDITAL WATCH OUT RAFALE T.B. 87 Ferme Dulet inc.
HO
DULET DRAKE IMEN EX DULET STORMATIC ANNA EX 92 DULET DEBONAIR SASS T.B. 1er veau DULET LOU LASS T.B. 1er veau DULET AUDACITY SPAM T.B. 86 DULET BAMBAM KIM T.B. 89 DULET BOLTON LEANNE T.B. DULET DOUGLAS INDIANA T.B. 88 Ferme L.D.S.P. et Fils SENC
HO
LDSP EMERALD HARMONIE T.B. 1er veau LDSP BLADE HISTORY T.B. 86 LDSP MILKSTAR JANE T.B. LDSP PAYDAY MAJIC T.B. SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI Ferme Val Brillant
HO
VAL BRILLANT DAMION ALANA T.B. 86 1 veau VAL BRILLANT LIZI DREVIL T.B. 1er veau PIERSTEIN GOLDWYN DISNEY T.B. 89 er
SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Martinale PIERSTEIN GOLDWYN DALIDA EX 91 LEWISDALE OUTSIDE ALI EX 2E Ferme Martinale et Jim Fiset
HO
VALLEYVILLE DUNDEE RAYLEE T.B. 1 veau VINDRIGUE AMEDAY TANDEM T.B.
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Avril.12
HO
RIVIERE PORTNEUF KINGLY JUJUBE T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF DOLMAN LIANDA T.B. 87 René Piché HO LEOLI GOLDWYN LILY T.B. LEOLI REGGIE SOPHIE T.B. LEOLI TALENT MARLENE T.B. 88 SAINT-ALBAN Ferme Ghiro enr.
HO
DESGAUTHIER WINDOWS FLOCON T.B. 88 GHIRO SAMUELO NADAGA T.B. SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES Ferme Gilles Gilbert inc.
HO
LUCIBERT LOMAX NANETTE T.B. Ferme Laurelou inc.
HO
LAURELOU GRIMOIRE GIVENCHY T.B. Ferme Racette inc.
HO
MYSTIQUE GOLDWYN MACITA EX GEN-I-BEQ MR BURNS STIGMY T.B. 86 1er veau Ferme Gaston Richard inc. HO
CAP-SANTÉ/HUNTER RIVER Ferme Jacobs inc., Ty-D Holsteins inc. et Crasdale Farms HO
GERRO STORMATIC AMANDINE EX 2E GERRO AUDINI GIROFLEE T.B. 1er veau GERRO BUCKEYE LILOU T.B. GERRO BUCKEYE LUMPI T.B. GERRO GLIMPSE CELESTE T.B. GERRO MAILING GRACE T.B. 86 Ferme Vézina & Fiset (1990) SENC
HO
EASTRIVER GOLD DEB 861 T.B. 1er veau
BERTHELY ZENITH FREEDOM T.B. 86
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HO
Deschambault Ferme l’Estram SENC JE ESTRAN SENIOR UNGAVA T.B. ESTRAN CAVALIA WONDER T.B. HO
GIL
HO
CRASDALE GOLDWYN LIZ T.B. 88
COMESTAR LAUSINDREAMY BONAIR T.B. 1er veau GAYLSON SHOTTLE JARI T.B. Ferme Jacobs inc. HO
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HO
SA Fer
FLOROMA DRAKE MADINA T.B. 86 FLOROMA DUNDEE BREEZER T.B. 87 FLOROMA LUCKY STAR MIRABEL T.B. FLOROMA SHOTTLE BETHANIE T.B. 86 Ferme Rivière Portneuf SENC
GASCHARDE GOLDWYN ANNE T.B. 86 Ferme Roger Bédard & Fils inc.
CAP-SANTÉ/HUNTER RIVER Ty-D Holsteins inc. et Crasdale Farms
CLUB PORTNEUF
JACOBS GOLDWYN BRITANY EX 95 JACOBS GOLDWYN EMORY EX 92 JACOBS LYSTER RIPEL EX JACOBS TALENT CHOICE EX 91 JACOBS TERRASON VALOR EX EASTSIDE GOLDWYN GABRIELLE EX 2E
LINDENRIGHT GOLDWYN DISNEY T.B. Ferme Michel & Normand Piché inc.
HO
PELLERAT GOLDWYN EMMY EX PELLERAT BAXTER LADY DI T.B. 1er veau PELLERAT DOLMAN LEVYS T.B. 1er veau COUL-QUI MR BURNS PASSION T.B. 87 LA PRESENTATION ELEGANT CARRIE T.B. 86 PELLERAT BAXTER SHELLA T.B. 87 PELLERAT ELAYO VILAINE T.B. PELLERAT MR BURNS MALI T.B. CAP-SANTÉ Ferme Artis inc.
CAP-SANTÉ Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holsteins inc. HO
PIRO DRAKE DAIMY T.B. 1er veau NYOLAYNE S STORM AUSTIN T.B. 87 PIRO ROSS JENNA T.B. Ty-D Holsteins inc.
MARTINALE GOLDWYN FLEUR T.B. 87 1er veau SAINT-ROCH-DES-AULNAIES Ferme Pellerat inc.
JACOBS JASPER LITTLE EX 93 2E JACOBS PRIMETIME TATOU EX 2E BLONDIN GOLDWYN GOLDEN T.B. 1er veau JACOBS DUPLEX BENTLEY T.B. 86 1er veau JACOBS GOLDWYN FAVOR T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN MARGUERITE T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN VICTORY T.B. 1er veau JACOBS PRONTO BIANCE T.B. 1er veau JACOBS SANCHEZ LOTTO T.B. 86 1er veau RIVERDOWN GOLDWYN ASHLYN T.B. 1er veau JACOBS BAXTER ELENA T.B. 1er veau JACOBS SPIRTE DELIE T.B. 86 1er veau JACOBS BOLTON EDA T.B. JACOBS DOLMAN VANILLE T.B. 89 JACOBS DRAKE LIVE T.B. JACOBS DUNDEE ABIS T.B. 88 JACOBS GOLDWYN BE T.B. 87 JACOBS GOLDWYN BLACKA T.B. 89 JACOBS JASPER RUSTICO T.B. 87 JACOBS MINISTER AIMA T.B. 89 JACOBS SPIRIT VANDA T.B. 87 JACOBS SPIRTE ELIZE T.B. 86 JACOBS SPIRTE HULL T.B. 86 JACOBS WILDMAN ECE T.B.
SAINTE-CHRISTINE Ferme Marny SENC
HO
CHERRY CREST JASPER ATLEE R.B. 86 1er veau MARNY GOLDWYN MARTHA T.B. 1er veau MARNY GOLDWYN MYSTYTY T.B. 1er veau MONRILAC RAMPAGE AEMILIANA RED T.B. SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES Ferme Geno inc.
PONT-ROUGE Ferme Familiale Donald Bélanc inc.
HO
SHARP ACRES THUNDER PEPPER EX 2E Ferme Floroma inc.
HO
FLOROMA DIADLO WILMA EX 2E FLOROMA INTERNET REGINE EX 2E FLOROMA BOLIVIA ABBA T.B. 1er veau FLOROMA WILDTHING PASCALE T.B. 86 1er veau FLOROMA AUDACITY ANY T.B. 89 FLOROMA DRAKE BETSY T.B. 87
HO
GENO CHAMPION VANELLA EX 92 GENO ALLEN BELLINE EX 3E GENO INQUIRER LULU EX 3E GENO BAXTER TAIGA T.B. 1er veau GENO BLITZ WENDEL T.B. 87 GENO GOLDWYN BORA T.B. 88 SAINT-RAYMOND Ferme Olivier Huard
HO
OLISTEIN DEREK RISTEL T.B. 86 Une société de
et
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Classification des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er novembre AU 31 janvier 2012)
SAINT-RAYMOND/SAINT-AGAPIT Ferme Olivier Huard et Heaven Holstein HO GILLETTE F B I CABRIELLE EX 91 SAINT-UBALDE Ferme Bureau inc.
HO
BUREAU GOLDWYN LAVAL T.B. Ferme Lukange inc.
AY
LUKANGE JERRETTE T.B. 87 LUKANGE BILLY T.B. 87 LUKANGE KALIE T.B. 86 LUKANGE QUENNIE T.B. 87 LUKANGE BRANIA T.B. LUKANGE PICOT T.B. 87 LUKANGE PROS T.B. 86 Ferme Nelson Rochon & Fils inc.
DUGOUFFRE SPIRTE MELISSA EX
Le courrier
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JERMAR BOLTON FUTILE T.B. JERMAR SPIRTE CALME T.B. LES ÉBOULEMENTS Déliska Holstein
HO
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CLUB SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN
à Ti-Mé
MEDERIC CLAUDIE BUCKEYE T.B. MEDERIC GISELE STORMATIC T.B. 87 MEDERIC LAUSA GOLDWYN T.B. 87 MEDERIC MARIANNE GOLDWYN T.B. 88 MEDERIC MARISARAH GOLDWYN T.B. 86 LA MALBAIE Ferme M.G. SENC
GAYLSON ALLEN TATILLE EX GAYLSON INQUIRER LINDA EX GAYLSON IGNITER TIZA EX 3E GAYLSON THUNDER JARIOU T.B. 86 1er veau GAYLSON LINDSTAR HAIDI T.B. 88 GAYLSON MR SAM GATTI T.B. 87 GAYLSON TALENT JANY T.B. GAYLSON TALENT JARED T.B. 87 BAIE SAINT-PAUL Ferme du Gouffre SENC
ARNITA SEPTEMBER JOJO EX 3E LEONARDIE ROSE JASBEL EX 3E DUGOUFFRE GOLDWYN FRIPOUILLE T.B. 1er veau DUGOUFFRE FACTUAL KIM T.B. ROUMER BARRY ORCHIDEE T.B. Ferme Pérou inc. HO
DELISKA KASSEL JASPER EX DELISKA KARMINE JASPER T.B. 1er veau DELISKA KRISTY SHOTTLE T.B. 87 DELISKA LARISSA SPIRTE T.B. DELISKA SALINA SHOTTLE T.B. Ferme Hulu inc.
CHARPENTIER DUPLEX LOZAN EX 91 LESPERRON MR SAM MAGNA EX LESPERRON BREAKOUT SHAGGY T.B. 87 1er veau LESPERRON LIGHTNING LAURIAT T.B. 1er veau LESPERRON MANASSA AULT T.B. 1er veau LESPERRON TALENT LOOK T.B. 1er veau LESPERRON DUNDEE WALLACE T.B. 87 LESPERRON GOLDWYN SUGAR T.B. 87 LESPERRON LHEROS DELSA T.B. LESPERRON LOU LYLIE T.B. LESPERRON MR SAM ADRELINA T.B. 86 LESPERRON PAGEWIRE MODALY T.B. 86 LESPERRON RACER DORA T.B. 87 LESPERRON SPIRTE ALICIA T.B. LESPERRON TOYSTORY SPECIAL T.B. PIERSTEIN NORMAN LIVE T.B. 87 COOKSHIRE Havane Holstein
HO
HO
HAVANE HJ ONLY ONE T.B. 1er veau HAVANE E B SALSA T.B. JARONDALE JYNNIE CALYPSO T.B. 86
CLUB SAINT-MAURICE MASKINONGÉ HO
HULU FLEURETTE DOIMAN T.B. HULU SANDY MORTY T.B.
NOTRE-DAME-DU-MONT-CARMEL Ferme Denis & Sylvie Richard
HO
DESCHENAUX GOLDWYN JADE T.B.
CLUB SHERBROOKE BURY Ferme Lesperron inc.
HO
Q : Mon Ti-Mé, aujourd’hui, je suis très heureux et très triste en même temps. Heureux, parce que j’arrive de la journée d’information Lactech et triste, parce que tu n’étais pas là. Ce sont d’excellentes journées, j’ai eu beaucoup de plaisir et j’ai appris beaucoup de choses. Mais, toi, Ti-Mé, où étais-tu?
R : Ben oui, j’ai manqué la journée Lactech. Erreur de ma part, il faut être là : Lactech nous fournit de la bonne information pertinente pour nos entreprises. Entre autres, cette année, ils nous ont parlé de veaux et d’ensilage de maïs. J’étais où? Ben voyons, vous le savez bien ce que je fais l’hiver. Non, non, je vais pas bûcher, je vais pas en ski-doo non plus. Je m’occupe de ma belle brume, mon beau sucre d’orge. Y’en a qui s’occupe de leurs vaches, moi je m’occupe de ma beauté. Comme ça, je garde ma taille en shape, j’engraisse pas pantoute pour être prêt pour l’été et enfiler mon Speedo! Bon printemps à tous !
Ti-Mé Une société de
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Classification
SECTION LACTECH
Résultats de Clubs des vaches très bonnes etclients mieux chez nos clients de nos (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1 AOÛT AU 31 OCTOBRE 2011) er
CLUB HOLSTEIN DE BEAUCE Meilleure M.C.R. 6-9 ans 1. Sartigan Allen Nikel 16 656 kg 754 529
Martin & Renaud Boutin inc., Saint-Georges M.C.R. : 325-401-331
Meilleure M.C.R. 10 ans et plus 1. Sartigan Storm Rokidel 13 305 kg 649 418
Ferme Duclicher inc., Saint-Joseph
Vache ayant la Meilleure Déviation du Troupeau
Classe 2 ans Ferme Arolène inc., Saint-Isidore M.C.R. : 344-356-336
Classe 3 ans 1. Bofran Salto Joanie 12 481 632 409
Daniel & Marc Gagnon, Sainte-Hénédine 4.12 G. 3.00 P.
40 relevés M.C.R. : 243-287-241
42 records M.C.R. : 246-260-255
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1. Lize Peterslund Jane
Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R. : 293-302-323 306,0
1. Lize Etro Star
Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R. : 327-339-371 345,7
1. Lize Wilton Margelle
Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R. : 330-315-330 325,0
Meilleure Classification Troupeau 1. Ferme Lukange inc., Saint-Ubalde
10 relevés
82,10 Moyenne
CLUB AYRSHIRE DES BOIS-FRANCS
Ferme Maco SENC, Saint-Vallier M.C.R. : 366-399-368
1. Paré Peterslund Scarlet BP Ferme Laitière Paré SENC, Saint-Jacques-de-Leeds M.C.R. : 324-353-327
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé M.C.R. : 326-356-340
Classe 5 ans
Avril.12
Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul M.C.R. : 287-312-268
Ferme Fleuviale 2000 inc., Saint-Vallier M.C.R. : 306-341-304
Classe 4 ans
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1. Lavacherie Olie Last Call 14 213 kg
Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul M.C.R. : 379-441-366
Classe 5 à 9 ans
CLUB HOLSTEIN DE PORTNEUF
1. Fleuve Peanut Champion 15 566 kg 558 472
1. Dugouffre Morty Jessy 19 031 kg
Classe 2 ans
Classe 6 ans et plus
1. Jacobs Jasper Best 17 283 kg 695 564
Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul M.C.R. : 300-336-289
Classe 1 an
Classe 4 ans
1. Maco Phelicia Boss 18 525 742 585
1. Dugouffre Throne Evelyn 15 177 kg
CLUB AYRSHIRE PORTNEUF-MAURICIE
CLUB HOLSTEIN LÉVIS-BELLECHASSE 1. Werrcroft September Alana 15 125 624 477
Meilleure M.C.R. 4 ans
Ferme Bourgival, Sainte-Hénédine M.C.R. : 322-274-304
Plaque 11 000 kg et plus 1. Ferme St-Bernard inc., Saint-Bernard 11 610 452 381
CLUB HOLSTEIN SAGUENAYLAC-SAINT-JEAN - CHARLEVOIX
Meilleure M.C.R. 10 ans
Meilleure M.C.R. Troupeau 1. Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite 10 913 479 344
Ferme Jolicap inc., Cap-Saint-Ignace +119 + 187 + 128 = 434 points
Ferme St-Bernard inc., Saint-Bernard M.C.R. : 326-360-370
Meilleure Production à vie 1. Gagnonval Lindy Pouliche 13 ans 136 598 kg
1. Jolicap Carolane Dolman M.C.R. : 333-415-345 = 364
Ferme Jolicap inc., Cap-Saint-Ignace
Meilleure M.C.R. 5 ans
Classe 5 ans 1. Bourgival Champion Roxie 16 340 512 484
1. Tramilda-N Baxter Emily T.B. 2 ans I.P.V.G. (août 2011) : + 2937
Ferme Bofran inc., Sainte-Marguerite M.C.R. : 284-388-288
Classe 4 ans 1. Pouette Champion Dania 17 473 716 622
CLUB HOLSTEIN MONTMAGNY-L’ISLETKAMOURASKA Vache ayant le Meilleur I.P.V.G.
CLUB HOLSTEIN DORCHESTER 1. Sunnylodge Goldwyn Shawna 13 931 534 433
1. Jacobs Jasper Best Ferme Jacobs inc., Cap-Santé +90+111+101 Total de +302
Martin & Renaud Boutin inc., Saint-Georges M.C.R. : 265-353-265
Meilleure Production à vie 1. Duclicher Lee Silver 134 605 kg
Meilleure Déviation
Ferme Racette inc., Saint-Augustin M.C.R. : 314-300-299
Classe 1 an Senior
Classe 3 ans 1. Roi Peterslund Louve TB Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre-de-Broughton M.C.R. : 287-368-301
Classe 4 ans 1. Roi Peterslund Germaine BP Ferme J.M. Roy & Fils inc., Saint-Pierre-de-Broughton M.C.R. : 292-327-308 Une société de
et
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1
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SECTION LACTECH
UNE AUTRE FACETTE DE L’AUGMENTATION DU PRIX DU CARBURANT L’efficacité énergétique ne s’applique pas qu’aux véhicules, elle concerne également les vaches. Rumensin® permet aux producteurs laitiers d’augmenter l’efficacité de la production laitière de leurs vaches, tout en palliant l’augmentation du prix des aliments, soit le carburant. Rumensin® améliore la fermentation ruminale1 afin que le bétail puisse tirer davantage d’énergie de chaque bouchée de matières sèches ingérées (MSI). Avec un rendement du capital investi d’au moins 5:1 en moyenne, tant le producteur que le troupeau profitent de l’efficacité énergétique de Rumensin®. Rumensin®. Le plein d’énergie. 1. Schelling GT. J Anim Sci. 58: 1518-1527, 1984.
© 2010 Elanco Santé Animale. ® Rumensin est la marque sous laquelle Elanco commercialise le monensin sodique. 14-13-0323-11192010
Une société de
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solutions des jeux SOLUTION Du MOT CACHÉ : Distinction SOLUTION de l’énigme : En roulant, le camion a consommé de l’essence, diminuant le poids du camion. RÉPONSES DU SUDOKU
58
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Avril.12
Une société de
et
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Avril.12
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agri-nouvelles 59
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Audrey et Jonathan ont choisi
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agri-marche.com 12-03-12 17:06