Numéro de la convention Poste-publications 41127559
VOLUME.19.NUMÉRO.4.Octobre.10
Qu’est-ce qui explique le marché actuel des grains? Le SRRP, toujours l’ennemi no 1 en production porcine
Un c’est bien mais deux c’est mieux www.agri-marche.com
AGRI-NOUVELLES COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ : 236, Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410
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Éditorial Tournoi de golf Elles sont bien utiles mais... Chronique des grains Qu’est-ce qui explique le marché actuel? La page des jeux
870, Alfred-Viau, Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 • 1 800 465-1214
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COORDONNÉES LACTECH :
PORC
114, boul. Léon-Vachon, Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 • 418 889-8160
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1900, 2e Rue, Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 • 418 839-9442
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SUGGESTIONS D’ARTICLES : Mathieu Bilodeau Coordonnateur communications et marketing mbilodeau@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 238
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Un additif qui change votre grille d’abattage Le SRRP, toujours l’ennemi no 1 en production porcine Méthodes de gestion pour l’amélioration de la longévité des truies ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ ! De belles performances pour la Ferme Guy Drouin ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ ! De la production céréalière à la production porcine, il n’y avait qu’un pas à franchir
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VOLAILLE RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ : Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 222
PROCHAINE PARUTION : Janvier 2011
RÉSERVATION D’ESPACE PUBLICITAIRE : 5 novembre 2010
RÉCEPTION DU MATÉRIEL PUBLICITAIRE : 19 novembre 2010
SUR LA PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : Julien, Émile et Ann-Frédérique Rochefort de la Ferme Roclan à Saint-Michel-de-Bellechasse.
SUR LA PHOTO DE LA SECTION LACTECH : Ann-Frédérique, Julien et Émile Rochefort de la Ferme Roclan de Saint-Michel-de-Bellechasse.
NUMÉRO DE LA CONVENTION POSTE-PUBLICATIONS 41127559
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Un important congrès des sciences animales à Denver au Colorado Un c’est bien mais deux c’est meux Aspects pratiques : ventilation d’hiver
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SECTION LACTECH
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Mélange d’ingrédients L’ensilage en un jour, mythe ou réalité??? REPORTAGE DE FERME Ferme Roclan Une ferme ambitieuse qui se démarque Le lien entre reproduction et santé du pis ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH ! Ferme Hosteve ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH ! Ferme Duboicel Le courrier à Ti-Mé ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH ! Nouvelle vacherie pour la Ferme Prés et Monts Classifications Solutions des jeux
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4 AGRI-NOUVELLES
Octobre.10
L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU
Des étés qui se suivent sans se ressembler Quel été! En général, tous s’entendent pour dire que les conditions météorologiques ont été favorables pour les grandes cultures au Québec. Il a bien manqué d’eau ici et là, mais les premiers rapports indiquent que les récoltes seront très bonnes pour nos producteurs, tant au niveau de la quantité que de la qualité. Pour ma part, il y a bien longtemps que je n’avais pas vu le maïs aussi haut dans la région de Québec! À priori, cela laisse entrevoir une année 2011 très intéressante au niveau des coûts d’alimentation pour les clients d’Agri-Marché et de Lactech. Seule ombre au tableau : le prix du blé qui demeure élevé, alimenté par une mauvaise récolte en Russie, troisième producteur mondial de cette céréale, et dans l’Ouest canadien. Sachant que le blé dicte en quelque sorte les tendances pour l’ensemble du marché des grains, il sera dans l’intérêt des producteurs de surveiller son évolution au cours des prochains mois. Enfin diront probablement les producteurs de porcs, les prix sont au rendez-vous dans ce secteur, soutenus du côté américain par une offre plus faible que celle observée au cours des dernières années. Les prévisions quant à la demande sont également très bonnes pour 2011, ce qui nous permet de croire à des jours intéressants pour cette production qui s’est donnée les moyens de retrouver la compétitivité après la grave crise qui l’a affligée. Des investissements pour notre usine de Saint-Romuald En formant Lactech il y a 18 mois et en dédiant les usines de Saint-Lambert et de Saint-Romuald exclusivement à la fabrication de moulées laitières, nous voulions vous offrir encore plus d’ingrédients spécifiques, vous assurer d’une sécurité accrue tout en vous faisant directement bénéficier d’économies reliées à notre pouvoir d’achat.
C’est pourquoi des travaux d’envergure sont actuellement en cours à l’usine de Saint-Romuald afin notamment d’en augmenter la capacité de production. Du coup, les installations d’Agri-Marché de Saint-Isidore deviendront dédiées uniquement aux moulées pour porcs et volailles. Les performances, la sécurité alimentaire et les possibilités grandissantes de vous offrir des solutions novatrices d’alimentation pour vos élevages nous guident tous les jours dans la réalisation de ce grand chantier. Ces travaux illustrent parfaitement ce qui a toujours inspiré Agri-Marché et Lactech dans ses relations avec ses clients. En nous offrant votre confiance, nous nous engageons en retour à bien vous servir et à bien vous écouter. L’agriculture s’est spécialisée et la recherche en alimentation animale a permis d’élaborer des programmes alimentaires exploitant tout le potentiel de vos troupeaux. Avec Agri-Marché et Lactech, vous aurez toujours accès aux solutions les plus performantes ou celles que vous considérez les plus appropriées pour votre entreprise, car nous avons les équipements et l’expertise pour vous les offrir et ce, au meilleur rapport qualité-prix possible. Sur ce, je vous souhaite un excellent automne et, pourquoi pas, un bel été indien.
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185 participants et une finale digne de la PGA! Une fois de plus, la météo était parfaite pour le tournoi de golf Agri-Marché où plusieurs quatuors se sont démarqués par leur jeu. En effet, une prolongation a même été nécessaire pour départager laquelle des cinq équipes ayant remis une carte de -6 allait être déclarée gagnante. Les honneurs sont finalement allés à Olivier Tremblay, Gaétan, Sébastien et Pierre-Luc Routhier, de la Ferme Gaétan Routhier, située à Saint-Étienne-de-Lauzon. Plusieurs ont pu apprécier et suivre les golfeurs s’exécuter lors de la prolongation, tels des spectateurs à un tournoi majeur! Merci à vous tous qui étiez plus de 185 à braver le terrain du Club de golf Lotbinière. On se donne déjà rendez-vous pour 2011! Les gagnants de la journée : Gaétan, Sébastien, Pierre-Luc Routhier et Olivier Tremblay
6 AGRI-NOUVELLES
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Elles sont bien utiles
mais...
La coccinelle asiatique est l’un de ces merveilleux ill iinsectes t utiles til que l’ l’on voit it d’ d’ordinaire di i d’un bon œil dans les vergers, les champs et les jardins privés. Les coccinelles sont des prédatrices qui se nourrissent principalement de pucerons au niveau des cultures. La belle saison venue, elles passent la majeure partie de leur temps sur la végétation extérieure où les femelles pondront jusqu’à 2 500 œufs au cours de leur vie. Un adulte consomme entre 90 et 270 pucerons par jour et la larve en mange entre 600 et 1 200 au cours de son développement. Elles sont donc très efficaces et jouent un rôle important en lutte biologique dans les productions agricoles. En général, lorsque se présente l’hiver, la plupart des insectes réussissent à survivre au froid grâce à une vaste gamme de stratégies. Certains passeront la saison froide à l’état d’œuf en attendant patiemment l’arrivée du printemps, d’autres fuiront l’hiver en migrant vers des climats plus chauds alors que certains insectes hibernent. Toutefois, certains préféreront se faufiler dans votre maison et c’est particulièrement vrai pour la coccinelle asiatique. Tout comme c’est le cas pour la mouche appelée « pollénie du lombric », il est très fréquent à l’automne de voir des coccinelles envahir les maisons, à la recherche essentiellement d’un endroit où hiverner. Les coccinelles ont tendance à préférer les bâtiments aux murs de couleurs pâles. Elles s’y infiltrent par les fissures autour des portes, des fenêtres, des bordures de toit, des garages, des revêtements extérieurs et des greniers. Une fois infiltrées, les coccinelles passent l’hiver en état de dormance, mais la chaleur des maisons peut les réveiller prématurément. Au cours des journées ensoleillées d’hiver et de début du printemps, la chaleur active leur désir de sortir et,
puisqu’elles sont attirées par la lumière, on les retrouve sur le bord des fenêtres. Attention, lorsqu’on les dérange ou qu’on les écrase, un liquide jaune et odorant est sécrété par ces insectes et ce dernier peut tacher les murs et les tissus.
François Casault RESPONSABLE TECHNIQUE MAHEU & MAHEU 418 623-8000 • 1 800 463-2186
Pour prévenir la prolifération de ces bestioles, il importe, bien sûr, d’éviter l’infiltration de cellesci. On peut d’abord sceller les fissures autour des portes, des fenêtres, des revêtements, des tuyaux et des fils électriques, réparer les moustiquaires, etc. Si le scellage ne peut être fait efficacement et que l’on ne veut pas tolérer les coccinelles à l’intérieur, un traitement extérieur préventif, comme celui fait contre les pollénies du lombric, peut être effectué à partir du milieu du mois d’août. Si elles sont déjà entrées, il est possible de traiter le tour des cadres de fenêtres à l’intérieur ainsi que les vides de structures. En espérant que vous n’aurez pas à héberger ces petites bêtes!
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AGRI-NOUVELLES 7
CHRONIQUE DES GRAINS
Qu’est-ce qui explique
le marché actuel? Sécheresse en Russie
Sébastien Lavoie, agr. DIRECTEUR - COMMERCIALISATION DES GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Une des particularités du marché des commodités, dont les grains font partie, est de fluctuer en fonction de certains éléments fondamentaux dont l’offre et la demande. Cette année, la sécheresse en Russie est une situation préoccupante. Ce pays, troisième exportateur sur la scène internationale, a en effet connu les pires conditions de culture depuis des décennies, détruisant près de 20 % de la récolte prévue. Certains pays exportateurs comme l’Argentine, l’Australie et les États-Unis pourraient profiter de cette situation, mais cela aura indirectement un effet sur les autres commodités, limitant ainsi les baisses de prix attendues
par les récoltes record en Amérique du Nord. L’Ouest canadien a également connu une année difficile, ce qui devrait contribuer à maintenir les prix de petites céréales relativement fermes au cours de l’hiver. Lorsque le blé est en difficulté, les autres grains de substitution, tels que le maïs ou bien les diverses sources de protéines, deviennent plus en demande dans les formulations de l’industrie d’alimentation animale. Nous connaîtrons peut-être quelques corrections de portefeuilles spéculatifs au cours de l’automne, mais le complexe de prix devrait rester en général ferme jusqu’aux prochains ensemencements.
L’influence des biocarburants
Evens Gosselin NÉGOCIANT EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Vous souvenez-vous de la hausse historique du prix des grains de 2008 due en grande partie à la folie de l’éthanol? Effectivement, le maïs avait alors connu une flambée de prix avec une pointe de 7,79 $ du boisseau le 27 juin. Comment oublier cette période où l’essence se vendait à des prix jamais vus, effet direct du prix du baril de pétrole qui frôlait les 150 $. Or, aujourd’hui, les subventions pour cette industrie ont grandement diminué et le ratio prix du pétrole versus maïs a passablement diminué. De plus, la politique sur les biocarburants, qui prévoit un taux d’incorpo-
ration de 10 % de carburant vert dans toutes les essences traditionnelles, à l’exception du diésel et de l’huile à chauffage, maintient une demande constante sur l’éthanol. Cette demande a créé dernièrement une surenchère de près de 40 ¢ le gallon d’éthanol, ce qui explique présentement la rentabilité de cette industrie. En conclusion, malgré la controverse, les biocarburants demeureront présents. Par contre, pour des raisons bien évidentes, nous verrons une certaine forme de mutation dans les méthodes de production, particulièrement pour l’éthanol d’origine cellulosique.
Petit retour sur les grains locaux Enfin une année exceptionnelle semble se dessiner en général pour la majorité des grains au Québec. La température fut idéale de mai à juillet, soleil et chaleur furent au rendez-vous avec un peu de pluie à l’occasion, ce qui a permis une récolte plus hâtive de près de deux semaines. Pierre Laliberté NÉGOCIANT EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Pour commencer, l’orge qui est récoltée depuis la fin juillet est en général plus sèche et les rendements sont bons : environ 1,3 tonne à l’acre. Pour ce qui est des vomitoxines, la moyenne se situe sous les 2 ppm et le poids à 58kg/hl. Ces résultats sont très bien si l’on compare avec les niveaux de toxines très élevés atteints l’année dernière. Concernant le blé, les premiers résultats constatés à la récolte montrent un bon taux d’humidité,
8 AGRI-NOUVELLES
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soit environ 15 %, un poids de plus de 70kg/hl ainsi qu’un niveau de vomitoxines en bas de 2 ppm. Les rendements semblent se situer à près de 1,5 tonne à l’acre. L’avoine semble elle aussi être prête à être récoltée plus tôt que prévu. Les rendements devraient se situer au-dessus des moyennes habituelles, soit 1,3 tonne à l’acre. Le maïs et le soya ont connu des hausses de prix au mois de juillet occasionnées en grande partie par le marché du blé et les conditions de sécheresse en Russie. Les conditions climatiques sont encore favorables pour le maïs et le soya aux États-Unis ainsi que dans la grande région de Québec.
CHRONIQUE DES GRAINS
Les rapports du USDA Ces rapports sont publiés une fois par mois aux États-Unis. De ces compilations ressortent les inventaires de fin, ces chiffres dictant souvent la direction des marchés à la bourse de Chicago. Il y a deux rapports très importants portant sur les ensemencements : celui du 31 mars, qui nous donne une projection des ensemencements aux États-Unis, ainsi que celui du 30 juin, qui nous confirme les acres réellement ensemencées à la suite des températures du printemps. Pour cette année, le rapport du 31 mars nous indiquait une augmentation de 600 000 acres en soya et une augmentation de 2,3 millions d’acres en maïs. À la sortie de ce rapport, les marchés sont restés relativement calmes et même avec une légère tendance à la baisse. On prévoyait même des augmentations des ensemencements en maïs grâce à la
belle température. Au début de juin, la levée était excellente et les rendements à l’acre du rapport du 10 juin projetaient 163,5 boisseaux par acre. Nous avons vu les prix des contrats à terme pour décembre baisser jusqu’à 3,44 $ le boisseau le 29 juin, mais le rapport du 30 juin nous réservait une surprise, soit une diminution de 1 million d’acres en maïs versus les prévisions du rapport du 31 mars. À la suite de la parution de ce rapport, le prix a monté de la limite permise de 30 ¢ le boisseau pour clôturer à 3,74 $ le 30 juin. Le dernier rapport du 10 septembre indiquait des rendements de 162,5 boisseaux par acre et les marchés ont réagi à la hausse. C’est à partir du rapport de décembre que nous allons avoir la récolte réelle aux États-Unis et, à partir de là, les prix s’ajusteront selon l’offre et la demande pour 2011.
Serge Lacasse GÉRANT DES VENTES AGRI-MARCHÉ INC.
Les fonds spéculatifs Tous s’accordent pour dire que la tendance des prix est déterminée à terme par l’offre et la demande. Cependant, à court terme, certaines tendances ou perception de débalancements peuvent amener de nombreux spéculateurs à prendre rapidement position, et ce, particulièrement en période de forte volatilité des marchés. Par exemple, le vendredi 3 septembre 2010, Informa Economics a prévu que la production américaine de maïs réelle ne serait que de 13 milliards de boisseaux (en baisse de 2,6 %), avec un rendement moyen de 158,5 boisseaux à l’acre. Avec cette nouvelle, les spéculateurs ont augmenté leurs positions d’achat de maïs en anticipant une
hausse des prix. Ce même vendredi, la US Commodity Futures Trading Commission a estimé à un sommet de 404 371 contrats acheteurs net par les spéculateurs. On a ainsi dépassé le sommet de 360 000 contrats de la mi-mai 2008 et ajouté à la pression à la hausse des prix de maïs à court terme. Le prix des grains continuera de varier à la hausse et à la baisse selon les nouvelles des marchés, mais l’importante position de ces fonds à certains moments ont et auront un impact sur l’ampleur de ces variations. Pour l’acheteur de grains, cela veut dire de fixer plus rapidement les niveaux de prix qu’il juge attrayants de peur de voir les prix fluctuer à la hausse dans les mois suivants.
Jean-François Delisle, MBA, CFA DIRECTEUR – GESTION DES RISQUES AGRI-MARCHÉ INC.
La forte demande extérieure Les contrats à terme de blé se maintiennent à la hausse, en raison de bonnes ventes à l’exportation qui viennent rappeler les problèmes de production en Europe de l’Est. Ce marché a de plus été soutenu par le prolongement, jusqu’à la prochaine récolte, de la suspension des exportations de grains par la Russie. Des ventes importantes à des pays tels que l’Égypte et l’Allemagne qui
s’approvisionnaient principalement en Russie dans les années passées déstabilisent présentement l’offre et la demande. Comme les contrats à terme de blé sont un indicateur de tendance pour les autres grains, celui-ci remorque à la hausse le prix du marché actuel. Marisol Buteau, T.P. NÉGOCIANTE EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Le taux de change Les variations du dollar sont directement liées aux réalités et perspectives économiques ainsi qu’aux attentes du marché. Une mauvaise nouvelle anticipée par les marchés aura peu d’incidence et à l’inverse, quand l’économie est morose, le marché réagit fortement à une bonne nouvelle. Le dollar canadien oscille entre 93 et 98 ¢ depuis un an. C’est en avril dernier qu’on a eu, pour la dernière fois, l’occasion de fermer à parité. Fermer du tour-
teau de soya à un dollar à 93 ¢ comparativement à 98 ¢ représente une différence de 23 $ la tonne métrique aux prix actuels, d’où l’importance de fixer d’abord votre prime pour ensuite avoir l’opportunité de profiter d’un mouvement du dollar lorsqu’il se présentera. Actuellement en période de turbulence, la faiblesse du dollar américain pousse le dollar canadien à la hausse. Nous devons en profiter dans les domaines où cela est avantageux.
France Arsenault NÉGOCIANTE EN GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
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AGRI-NOUVELLES 9
Voir les réponses des jeux à la page 46.
Énigme
Mot caché
12 lettres cachées
cher ciel cœur conseils Corse couleurs Creuse
Ain air Alpes alpins Alsace anémones arboretum arrosage Aube Aude Aveyrron
Question : Qui suis-je?
Sudoku
B Belgique Bourgogne Bretagne
RÈGLES DU JEU : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
F française
J jasmin jet Jura
G Gard Gers Gironde Guadeloupe
D date département Dordogne Doubs Drôme
I idées île Indre info
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N Nièvre Nord
L Landes lieu Limousin Loire Lot Lozère lune
H hydrangea
E eau
M Manche Martinique médiéval météo Meuse Moselle mur
iris Irlande Isère Italie
été Eure
C
A
Calvados agrumes 12 lettres cachées
LOIN, TRÈS LOIN... Je suis partout, mais on ne peut jamais m’atteindre.
JARDINS ET FLEURS
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AGRI-NOUVELLES 11
PORC
UN ADDITIF qui change votre grille d’abattage Plus d’un an s’est écoulé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle grille d’abattage instaurée par la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ). Comme vous le savez, les strates de poids payantes ont été alourdies et quelques modifications ont été apportées sur les classes de rendement en viande. De votre côté, vous avez adapté votre régie d’élevage et votre stratégie alimentaire afin de maximiser les revenus qu’apporte ce nouvel outil de travail avec l’aide de notre équipe sur le terrain. Par contre, tout changement amène inévitablement son lot d’interrogations. L’article qui suit répondra à l’une d’entre elles vis-à-vis l’impact de l’utilisation de la ractopamine, commercialisée par Elanco sous le nom de Paylean, au niveau de la nouvelle grille de poids.
Mathieu Couture, agr. FORMULATION ET NUTRITION ANIMALE AGRI-MARCHÉ INC.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, jetez un bref coup d’œil sur la nouvelle grille.
Grille d’indice régulier sur les ententes commerciales Classe
% de viande
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64,30 ‐ et plus
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POIDS (kg) 0,1
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74,9
79,9
84,9
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104,9
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112,9
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12 AGRI-NOUVELLES
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Les strates de poids entre 90 et 104,9 kg avec un rendement de 3 ou de 4 en viande sont les plus payantes (elles favorisent un meilleur indice), comme le démontrent les cellules colorées cicontre. Alors, est-ce que l’utilisation de la ractopamine en fin de lot influence d’une manière ou d’une autre la répartition de vos porcs sur la grille lorsque vous les envoyez à l’abattoir? Quel est l’impact sur vos revenus? Au cours des derniers mois, Agri-Marché a mené une petite enquête comparative sur le sujet entre des lots utilisant le produit et des lots témoins. Les données d’abattage d’environ 2 000 porcs tests ont été comparées à celles de 3 000 porcs témoins. Voici un résumé graphique de notre étude à l’interne.
PORC Graphique 1 : Données des porcs tests 140
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35,00
30,00
25,00
101,3 100,9
106,4 100,8
99,5
98,7
96,9
92,8
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114,7
109,4
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Pourcentage du durendement rendementdesdescarcasses carcasses des des lots lots avec Paylean ractopamine Indice Indice
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Pds Carcasse Poids carcasse 40
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20
5,00
0,00
0 1
2
3
4
5
6
7
8
Graphique 2 : Données des porcs témoins 45,00
140 140,00
40,00 120 120,00 35,00
30,00
105,8
109,1
93,0
96,2
114,5
105,6
111,4
100,0 100,2
97,9 98,9
103,7
100 100,00
90,3
99,7
97,1 80 80,00
25,00
75,0
20,00
Pourcentage durendement rendementdes descarcasses carcassesdesdes Pourcentage du lotslots témoins témoins
15,00
Indice Indice
60 60,00
40
Poids carcasse
10,00
20 5,00
0
0,00 1
2
3
4
Les colonnes rouges, associées avec les chiffres de l’axe de gauche, représentent le pourcentage de porcs se retrouvant dans chacune des classes de rendement de carcasses. La courbe bleue présente l’indice moyen pour ces mêmes colonnes tandis que la verte nous montre plutôt le poids de carcasse moyen. À la suite de l’évaluation de ces graphiques, nous pouvons constater que la ractopamine a effectivement tendance à tirer davantage de porcs vers la classe 2 du rendement en viande (environ 38 % pour le groupe test comparativement à 24 % pour le groupe témoin). Est-ce que ce déplacement dans la grille affecte négativement le revenu global que vous recevez pour un lot d’élevage? La réponse est non. Malgré le nombre de porcs moins élevé dans les classes 3 et 4, le produit occasionne un resserrement indéniable de l’ensemble du lot vers les classes 2 et 3, endroit relativement payant. Par conséquent, beaucoup moins de porcs se retrouvent dans les classes 5, 6, 7 et 8 qui sont à éviter pour maximiser les revenus.
5
6
7
Tableau 1 : Performances globales du groupe test
Rendement
Tableau 2 : Performances globales du groupe témoin
Rendement
Indice Poids carcasse
Indice Poids carcasse
8
2,69 100 111,4 97,8 3,21 100 110,9 97,9
La ractopamine cause des changements sur la répartition des porcs au niveau des classes de rendement de viande, comme le démontrent les tableaux ci-haut. Par contre, à poids de carcasse égal, l’indice global des lots tests se trouve tout de même amélioré (0,5 pt) en raison d’un nombre plus restreint de porcs attribué aux moins bonnes classes de la grille d’abattage. Bref, l’utilisation d’un tel produit est donc un choix personnel d’entreprise. À vous de voir s’il vous convient! Octobre.10
AGRI-NOUVELLES 13
PORC
Le SRRP, toujours l’ennemi no 1 en production porcine Depuis l’identification de cette maladie et de ses conséquences économiques (certains avancent des pertes de 10 à 15 $ par porc lors d’une contamination), les producteurs, médecins vétérinaires et chercheurs ont mis des efforts pour en limiter les impacts. Voici donc un résumé des dernières stratégies discutées lors de congrès internationaux. Dr Jacques Miclette MÉDECIN VÉTÉRINAIRE AGRI-MARCHÉ INC.
BIOSÉCURITÉ Tous reconnaissent l’avantage économique de maintenir un troupeau négatif ou stable au virus SRRP. Les mesures de biosécurité mises de l’avant dans l’élevage permettront de réduire les possibilités d’introduction de nouvelles souches. Vous pouvez vous référer à l’article traitant de la biosécurité dans le dernier Agri-Nouvelles. Retenez qu’une ferme contaminée a le potentiel d’en contaminer une autre dans son voisinage. SEMENCE ET SUJETS DE REPRODUCTION Aujourd’hui, la possibilité d’avoir des animaux et de la semence négative au SRRP est devenue un standard. ACCLIMATATION Un bon programme d’acclimatation de vos cochettes favorise le maintien de la stabilité de votre élevage en regard de ce virus. FERMETURE DE TROUPEAU Des fermetures (arrêt complet d’introduction de cochettes dans l’élevage de truies) de 3 à 4 mois sont souvent recommandées pour stabiliser un troupeau. Si on ferme le troupeau pour une période plus prolongée, soit de 180 à 210 jours et parfois davantage, on peut souvent débarrasser
14 AGRI-NOUVELLES
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Depuis déjà 2 décennies, le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP), ce virus invisible à l’œil nu, sème la terreur, rôdant comme un lion rugissant cherchant qui dévorer. D’après les plus récentes données du MAPAQ, le SRRP est le diagnostic le plus fréquemment posé dans les laboratoires de la province. Que nous réserveront l’automne et l’hiver, considérant que le SRRP a sévi si fréquemment avec des souches parfois plus virulentes dans les derniers 12 mois?
l’élevage de truies du virus. Comme une truie finit par éliminer le virus de son système après une certaine période, si l’on n’introduit pas de nouveaux sujets, le virus cesse de circuler et les porcelets produits ne sont plus infectés. Le taux de succès de cette technique est d’environ 85 à 90 % pour une fermeture de 6 à 7 mois. Récemment, des cas ont cependant été rapportés dans des élevages fermés depuis un an. TECHNIQUE MC REBEL Cette technique consiste, entre autres choses, à limiter les adoptions durant les premières 24 à 36 heures de vie et à ne pas transférer de porcelets entre les chambres de mise-bas. Cela réduirait les chances de circulation du virus entre porcelets et portées. Cette procédure peut être jumelée avec la fermeture du troupeau en cochettes de remplacement. VIDE PARTIEL Dans un élevage, particulièrement chez un naisseurfinisseur, il peut parfois arriver que l’on vide une section de production afin d’abaisser la pression d’infection. Un lavage et une désinfection avec vide sanitaire précéderont l’entrée des nouveaux sujets. DÉPEUPLEMENT Le dépeuplement peut être adopté dans un élevage bien situé où l’on peut espérer garder son statut de santé pendant plusieurs années. Au Québec, cela fait partie des stratégies de contrôle de certaines entreprises, en particulier quand la localisation de la ferme permet d’espérer que le troupeau demeure négatif à long terme.
PORC ÉRADICATION La technique habituelle pour y arriver, telle que décrite précédemment, consiste à fermer le troupeau de truies. Toutefois, pour un naisseur-finisseur, le problème de la contamination par le virus qui circule en pouponnière et/ou en engraissement se pose. En principe, on doit vider la pouponnière et l’engraissement à un moment donné, mais d’autres avenues sont actuellement étudiées. VACCINATION On peut débattre de l’efficacité de la vaccination commerciale en maternité, mais son efficacité sur des porcelets négatifs et élevés dans des sites à risque élevé donnent souvent de bons résultats. RÉGIE Le principe du tout-plein-tout-vide, le système en bandes et de bonnes procédures de lavage et de désinfection permettront de minimiser l’impact du SRRP entre les lots. FILTRATION D’AIR Ce système s’attaque à la possibilité de contamination par aérosol. Plus de la moitié des sites de maternité sont localisés dans des zones à risque de contamination dans la province. Aujourd’hui, la filtration est devenue un standard dans les centres
d’insémination. Au Québec, il y a présentement 5 maternités possédant ce système, mais les résultats obtenus jusqu’ici nous laissent perplexes, puisque des contaminations sont survenues dans des élevages filtrés. On pense cependant que le contrôle des entrées d’air non filtrées (par exemple, des ventilateurs qui ne fonctionnent pas, mais par où l’air peut entrer) a pu être déficient. En France et aux États-Unis cependant, les résultats obtenus jusqu’ici sont excellents. En France, il y a une trentaine d’élevages filtrés, et ce, depuis de nombreuses années et un seul élevage aurait été infecté par le virus jusqu’à maintenant. Aux ÉtatsUnis, deux études récentes ont rapporté des diminutions de 7 et 8,5 fois le nombre de cas dans les élevages filtrés par rapport aux élevages non filtrés. Le prix de la filtration peut varier énormément d’un système à un autre, mais, pour les maternités commerciales, les systèmes utilisés vont coûter aux environs de 100 $ à 200 $ par truie. En conclusion, beaucoup d’efforts coordonnés sont mis de l’avant pour contrôler ou éliminer le SRRP à travers le monde. On se doit de faire partie de la parade, ne serait-ce que du point de vue compétitivité versus nos voisins du sud et à l’échelle internationale.
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AGRI-NOUVELLES 15
PORC
MÉTHODES DE GESTION pour l’amélioration de la longévité des truies Parce que le nombre de portées dans la vie d’une truie est une composante importante de la capacité de sevrage, la maximisation de la longévité des truies devrait constituer un objectif de gestion essentiel pour toute ferme nucléus. Une simple augmentation de 0,5 du nombre de portées dans la vie reproductrice d’une truie peut entraîner une amélioration de 8 % de la capacité de sevrage. Malheureusement, le taux de réforme et la mortalité sont en augmentation dans plusieurs pays, dont au Canada et aux États-Unis, ce qui contribue à réduire la longévité (Tableau 1). Tableau 1 : Mortalité et taux de réforme des truies, 2000 et 2007 Canada* É.-U. 2000 2007 2000 2007 Mortalité moyenne (%)
4,7
9,5
6,9
8,2
Premiers 10 % des troupeaux**
1,5
–
2,7
3,6
Derniers 10 % des troupeaux**
–
Taux de réforme 41,1 moyen (%)
14,3
–
42,3 44,6
13,4 51,0
Source : Analyse comparative PigChamp/MLC ** Uniquement 13 troupeaux. ** Basé sur les premiers et derniers 10 % pour ce paramètre.
EXPLICATIONS POSSIBLES DE LA RÉDUCTION DE LA LONGÉVITÉ Il ne fait aucun doute que l’augmentation de la productivité observée au cours des 10 à 15 dernières années joue un rôle important sur les besoins alimentaires et physiques des truies. De plus, la diminution de l’épaisseur du gras dorsal des cochettes et des truies, causée par la sélection d’animaux moins gras, plus efficients et à croissance plus rapide, entraîne une diminution de la tolérance aux problèmes de gestion, d’environnement et de nutrition. Les animaux maigres sont plus portés à se blesser, surtout aux épaules et aux pattes, ce qui peut faire augmenter le taux de 16 AGRI-NOUVELLES
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réforme. Également, dans la plupart des pays, la réglementation de plus en plus stricte en matière de transport des animaux inaptes signifie que de plus en plus de truies sont éliminées sur les lieux d’élevage au lieu d’être vendues. AUGMENTER LA LONGÉVITÉ DES TRUIES Influences génétiques Il se peut certainement que certaines différences de longévité dépendent de facteurs génétiques. En effet, la longévité et les facteurs qui lui sont reliés sont de plus en plus importants dans les programmes de sélection génétique. En ce sens, le gras dorsal constitue une caractéristique essentielle. Des truies trop maigres ont tendance à avoir plus de difficulté à retrouver leur condition physique après la lactation et sont donc plus susceptibles de souffrir du syndrome de deuxième parité. Gestion des jeunes femelles Des données sur les troupeaux provenant de plusieurs sources indiquent que la faiblesse du taux de rétention des jeunes femelles pendant les trois premières mises-bas constitue la première raison de la réduction de la longévité. On devrait donc concentrer les efforts de gestion sur l’obtention d’un pourcentage élevé de truies atteignant les rangs de portée de 3 à 6, qui sont les plus productifs. On devrait, entre autres, envisager ces stratégies :
PORC • Mettre en place des procédures d’acclimatation afin de permettre le développement d’une bonne immunité aux maladies des troupeaux. • S’assurer que les cochettes sont saillies lorsqu’elles atteignent un poids de 135 à 150 kg afin qu’elles mettent bas à un poids de 180 à 190 kg. • Éviter toute suralimentation des cochettes en gestation, car ceci réduit la prise alimentaire pendant la première lactation. • Fournir, si possible, une diète riche en lysine aux truies en lactation ou à l’ensemble du troupeau (1,2 % de lysine au total). • Maximiser la prise alimentaire pendant la lactation en portant une attention spéciale aux quantités de nourriture, à la température des lieux, à la disponibilité de l’eau, à la fraîcheur des aliments ainsi qu’au rythme et à l’échelonnage de l’alimentation pendant la période précédant la mise bas. • Donner aux cochettes et, si nécessaire, aux truies de deuxième mise-bas 0,5 kg en top dress d’un aliment riche en énergie/protéines pendant les 7 derniers jours de la lactation et entre le sevrage et la saillie. • Envisager d’utiliser de l’Altrénogest pendant la période reproductive des cochettes sevrées : on a montré que le recours à un traitement de 14 jours permettait de doubler le nombre d’embryons au 50e jour. • Faire en sorte que les quantités d’aliments pendant chacun des cycles permettent aux femelles d’atteindre le poids corporel déterminé génétiquement pour les rangs de portée 4 à 5. Réduction de la réforme et de la mortalité pour raisons de santé Beaucoup trop de jeunes femelles sont retirées des troupeaux à cause de blessures, d’une perte de condition ou de boiterie. On a proposé que la diminution de l’épaisseur du gras dorsal chez les cochettes pouvait constituer la cause de plusieurs de ces problèmes. Bien que des études récentes indiquent qu’il n’existe pas de lien entre l’épaisseur du gras dorsal lors de la première saillie et le nombre de portées, il semble que l’épaisseur du gras dorsal ait un effet sur les blessures, surtout en ce qui a trait aux lésions de l’épaule. Une étude danoise sur l’épaisseur du gras dorsal à la mise-bas indique de son côté que les truies dont l’épaisseur du gras dorsal est inférieure à 15 mm courent un risque très élevé de souffrir d’abrasions de l’épaule alors que celles dont l’épaisseur du gras dorsal est de 25 mm ont une prise alimentaire inférieure
pendant la lactation et perdent donc plus de poids et de gras dorsal avant le sevrage. On doit donc atteindre un équilibre en ce qui a trait au gras dorsal à la première mise-bas et s’assurer que les cochettes aient assez de gras pour minimiser les blessures. La qualité du plancher a une grande influence sur les blessures et le fait d’utiliser des matériaux non nuisibles et de réparer rapidement les bris contribuera à réduire le nombre de blessures. Pour les cochettes avant le premier accouplement, le fait d’utiliser un plancher de bonne qualité, idéalement recouvert de litière, et de fournir un espace suffisant (de 10 à 12 pi2) pour permettre aux animaux d’être actifs et de développer la force de leurs pieds et membres, contribuera à améliorer leur longévité. Il est essentiel de porter une attention particulière aux pratiques sanitaires préventives et de faire en sorte que les truies et les cochettes malades, blessées ou désavantagées soient rapidement détectées si l’on veut réduire le taux de réforme et la mortalité. Des essais ont montré qu’il est possible de réduire le pourcentage des truies qui meurent ou qui doivent être réformées si on dispose d’un nombre suffisant d’enclos de traitement et d’une stratégie de traitement déterminée par un médecin vétérinaire. Les résultats préliminaires indiquent que la boiterie est la cause principale (75 % des truies) de transfert vers un enclos de traitement. Des truies qui passent par le parc de traitement, 80 % sont en mesure de retourner aux parcs de gestation ou à la salle de mise-bas. Chez les truies destinées à la réforme, on observe une réduction de 25 % du nombre de décès ou de truies éliminées. CONCLUSIONS Le manque d’attention accordée à la longévité des truies et aux facteurs qui l’influencent se reflète dans la réduction de la longévité observée dans plusieurs pays. Toutefois, la longévité a une telle influence sur la production totale ou sur la capacité de sevrage qu’il est essentiel de faire tous les efforts nécessaires pour l’améliorer. On y arrivera en se concentrant sur la gestion des jeunes femelles de façon à maximiser le taux de rétention jusqu’à la troisième portée, ce qui entraînera un allongement de la vie productive et une meilleure capacité de sevrage. Octobre.10
AGRI-NOUVELLES 17
ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ !
PORC
De belles
performances pour la
FERME GUY DROUIN Le 5 août dernier, Guy Drouin et Anne-Marie Beaumont, propriétaires de la Ferme Guy Drouin, ont été récompensés par la compagnie Hypor pour les performances de leur entreprise. Leur résultat de 28,3 porcelets sevrés annuellement par truie leur a en effet permis de se mériter la deuxième place dans la catégorie Maternité de 750 truies et moins.
Yves Voisine, technologue CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
18 AGRI-NOUVELLES
Ce concours, une initiative de Hypor, regroupe les producteurs commerciaux selon la grosseur des troupeaux, soit :
Leur ferme compte 220 truies en inventaire et les porcelets qui y naissent sont vendus à d’autres clients d’Agri-Marché à un poids de 18 kg.
• moins de 750 truies; • de 751 à 1 500 truies; et • 1 501 truies et plus.
Toute l’équipe d’Agri-Marché vous offre ses plus sincères félicitations pour cette belle marque de reconnaissance.
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ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ !
PORC
De la production céréalière à la production porcine
Il n’y avait qu’un pas à franchir Étant actifs en production céréalière depuis plusieurs années, Elen Ecrement et Michel Smith ont eu l’opportunité d’acquérir une bonne terre ayant une ferme porcine sur celle-ci. Ils y voyaient une belle possibilité de diversifier leurs activités et Elen, aimant bien les animaux, allait s’en occuper. Plusieurs scénarios de rénovation s’offraient pour le bâtiment qui devait être rénové à court terme. Les propriétaires devaient-ils le laisser dans les standards (parcs lattés 1/3-2/3) ou opter pour la nouvelle tendance cafétéria? Après quelques visites de différents modèles de bâtiments et beaucoup de lecture sur ceux-ci, Elen et Michel ont choisi d’y aller avec un bâtiment qui, à leur avis, sera le modèle de l’avenir
pour le bien-être animal et humain : un engraissement de 1 350 places divisé en deux cafétérias de 675 places et une balance trieuse par salle qui enlève une charge de travail physique importante pour Elen. Le plancher est latté à 100 %, les porcs peuvent s’alimenter à volonté avec des trémies Turbo-Mate et la ventilation y est mécanique.
Stéphane Grégoire REPRÉSENTANT DES VENTES PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Félicitations pour cette magnifique réalisation!
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PORC
« DRAXXIN est facile
– Y.B., Baie-du-Fèbvre, Québec
DRAXXIN – Des résultats qui en disent long MD
Demandez à votre médecin vétérinaire comment Draxxin et les Soins ciblés pour les porcs pourraient simplifier vos opérations.
« Soins ciblés pour les porcs. C’est la bonne chose à faire. » MC
Entrevues réalisées de façon volontaire. Les producteurs n’ont pas été rémunérés pour leur témoignage. DraxxinMD est une marque déposée de Pfizer Products Inc., utilisée sous licence par Pfizer Canada Inc. MC est une marque de commerce de Pfizer Products Inc., utilisée sous licence par Pfizer Canada Inc.
20 AGRI-NOUVELLES
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DRAXXIN
à utiliser... C’est un produit unique qui a l’avantage de limiter le stress de la manipulation lors du traitement »
VOLAILLE
Un important congrès des
sciences animales à Denver au Colorado! En juillet dernier, de nombreux chercheurs et intervenants en production animale de partout dans le monde étaient réunis pour un congrès offert par plusieurs organismes : l’Association des sciences avicoles (PSA), l’Association américaine des sciences animales (ASAS), l’Association américaine des sciences laitières (ADSA), la Société canadienne des sciences animales (CSAS) et l’Association mexicaine des productions animales. Le programme scientifique du congrès était composé de plus de 2 600 papiers scientifiques dont près de 1 400 ont été présentés sous forme de posters et 1 200 ont été présentés oralement. Dans le but d’être toujours à l’affût des nouvelles découvertes scientifiques et de pouvoir les appliquer au profit des éleveurs de volailles, j’ai eu le privilège d’assister à cet événement unique en Amérique du Nord. Ainsi, près de 1 200 conférences ont été présentées à travers 44 symposiums couvrant différents thèmes et différentes espèces, telles que le poulet de chair, le dindon, la poule pondeuse, le porc, la vache laitière, le bœuf, le cheval et les animaux de compagnie. Plusieurs conférences sur les acides aminés, les enzymes, l’énergie et bien d’autres sujets reliés de près ou de loin à la nutrition avicole étaient toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Cependant, une conférence en particulier a su retenir mon attention et je vais tenter de vous donner les grandes lignes du sujet couvert par l’orateur. Comme à chaque année, la World Poultry Science Association (WPSA) nous offre, lors de ce congrès, une conférence donnée par un scientifique reconnu sur un sujet d’actualité. Cette année, la conférence était donnée par le docteur H.M. Hafez, professeur à l’Institut des maladies avicoles de la Free University of Berlin en Allemagne et s’intitulait : « La production avicole : les défis et opportunités actuels et futurs ».
Karine Valiquette, M.Sc., agr. FORMULATION ET NUTRITION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
Selon le professeur Hafez, les principaux défis que l’industrie avicole devra relever dans le futur et auxquels elle a déjà commencé à faire face sont l’augmentation de la demande en denrées alimentaires, l’augmentation de la compétition au niveau mondial, les coûts d’alimentation, la sécurité alimentaire et le besoin de s’adapter aux demandes des consommateurs qui changent sans cesse et qui sont variables d’un endroit à l’autre. Lorsqu’on parle de demandes des consommateurs, on fait allusion, par exemple, à la demande pour du poulet sans antibiotiques ou encore l’assurance que les animaux ont été bien traités. Dans sa présentation, le docteur Hafez nous démontrait à l’aide de statistiques que, selon le pays où l’on se trouve, ces sujets ne sont pas toujours importants pour la population. Par exemple, lorsqu’on regarde les priorités de la population d’un pays pauvre où les gens doivent marcher des kilomètres pour avoir accès à de l’eau et à de la nourriture, le bien-être animal et la présence d’antibiotiques dans l’alimen tation sont les
Suite >>
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AGRI-NOUVELLES 21
VOLAILLE
derniers de leurs soucis. Cependant, l’échelle de priorité des gens qui vivent dans les pays industrialisés est tout à fait différente, car l’accès à la nourriture n’est pas un problème. Le premier défi que le docteur Hafez a présenté, soit celui de l’augmentation des demandes en denrées alimentaires, en est un que l’industrie affronte déjà, mais qui deviendra un défi de taille. Selon les prédictions d’augmentation de la population de l’Organisation des Nations Unies, la population mondiale est passée de 2,5 milliards en 1950 à 6,1 milliards en 2000 et, à ce rythme, elle devrait atteindre 9,1 milliards en 2050. Cette augmentation considérable de la population entraînera une augmentation des besoins en viande, œufs et produits laitiers. Toujours selon le professeur, l’industrie avicole est en très bonne posture pour relever ce défi, car les indices d’efficacité alimentaire pour produire la viande de volaille ou les œufs sont les meilleurs parmi les différentes productions animales. De plus, il présentait dans sa conférence que les indices d’efficacité alimentaire des produits avicoles étaient ceux qui s’étaient le plus améliorés dans les dernières décennies, plaçant l’aviculture en tête des productions pouvant répondre à la demande grandissante en denrées alimentaires. Afin de démontrer ce que l’évolution des performances des poulets de chair a pu apporter à la population, comparons quelques chiffres. Si l’on
assume que la consommation de viande de volaille par personne au Canada était la même dans les années 50 qu’aujourd’hui, soit autour de 13,6 kg par année, et que l’on applique l’amélioration des performances qui avait été présentée dans un article de l’Agri-Nouvelles à l’été 2009, les résultats sont spectaculaires (voir Tableau 1). Donc, avec 20 000 poulets, nous sommes arrivés en 50 ans à nourrir près de 2 600 personnes de plus par année. De plus, même si les poulets consomment plus de moulée au total, l’augmentation de la quantité de moulée est de 400 % alors que le nombre de personnes nourries augmente de 550 %. Nous sommes donc arrivés à nourrir plus de personnes, tout en utilisant moins de moulée par kilo de viande produit, ce qui donne un bilan alimentaire positif. Les avancées de la génétique, jumelées aux progrès de la nutrition et de la régie d’élevage, permettent de produire plus avec moins de ressources; des actions responsables pour répondre aux besoins de l’avenir. Ainsi, afin de faire face aux défis actuels et futurs, Agri-Marché travaille à réduire les coûts d’alimentation reliés aux conversions alimentaires en respectant les normes environnementales et les demandes des consommateurs. De plus, nous continuerons à nous adapter aux besoins de l’industrie, que ce soit, notamment, en matière de sécurité alimentaire tout en répondant aux attentes de nos clients en termes de résultats technico-économiques.
Tableau 1 : Nombre de personnes nourries en viande de volaille 1957
2009
0,39 kg
2,15 kg
Nombre de poulets par habitant pour une consommation de 13,6 kg
34,9
6,3
Nombre de personnes nourries par un troupeau de 20 000 poulets
573
3 162
Efficacité alimentaire
2,35
1,70
Tonnes de moulée pour alimenter un troupeau de 20 000 poulets
25,4
100,3
Poids d’un poulet éviscéré à 42 jours
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Respirez! ®
LE NOUVEAU VACCIN INNOVAX -ILT AIDE À PROTÉGER VOS VOLAILLES CONTRE LA MALADIE DE MAREK ET LA LARYNGOTRACHÉITE INFECTIEUSE SANS RISQUE DE PROPAGER LA LTI. Innovax-ILT est un vaccin nouveau genre qui protège vos volailles à la fois contre la maladie de Marek et la laryngotrachéite infectieuse (LTI). Administré au couvoir, il élimine la vaccination au poulailler. De plus, comme Innovax-ILT ne cause pas la LTI, le risque de propagation aux autres élevages et les réactions parfois associées à d’autres vaccins vivants conventionnels contre la LTI, sont pratiquement inexistants1. Parlez à votre vétérinaire ou à votre couvoirier dès aujourd’hui pour savoir comment Innovax-ILT peut devenir la pierre angulaire d’un nouveau programme de vaccination pouvant améliorer la santé respiratoire de votre élevage.
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VOLAILLE
Un c’est bien mais deux c’est mieux Il est de plus en plus fréquent de voir des bâtiments avicoles munis de deux silos. Ces réserves supplémentaires apportent plusieurs avantages aux producteurs qui les utilisent. Voici les principaux avantages d’avoir plus d’un silo par site.
Samuel Rémillard, technologue CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
Tout d’abord, une combinaison de plusieurs silos sur un même bâtiment est conseillée, car elle aide les producteurs à respecter la période de retrait des médicaments. En effet, une telle installation permet aux producteurs de commander leur moulée médicamentée dans un silo et de mettre la moulée non médicamentée dans l’autre, tandis que les producteurs qui n’ont qu’un seul silo doivent commander leur moulée le plus juste possible, pour respecter le retrait. Dans ce cas-ci, il n’est pas toujours évident de commander sa moulée juste au bon moment, étant donné les différents facteurs de consommation des oiseaux (température, humidité, etc.). Donc, le deuxième silo aide les producteurs à respecter la période de retrait et évite le mélange de médicaments. Aussi, les éleveurs qui utilisent deux silos sont en mesure de commander leur moulée d’avance. Cela leur permettra non seulement de prévenir les
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manques, mais également de s’assurer de terminer leur moulée granulaire pour ensuite transférer vers la moulée cubée. Ainsi, les oiseaux consomment entièrement la moulée granulaire et les éléments nutritifs que cette dernière contient. Pour les éleveurs n’ayant qu’un seul silo, la moulée granulée peut se mélanger à la moulée cubée et les oiseaux seront portés à consommer la moulée cubée d’abord et laisser les granules de côté, ce qui affectera les performances zootechniques. Il est certain que l’installation d’un autre silo occasionnera un peu plus d’entretien et prendra plus d’espace. Par contre, en fin de lot, le silo sera utile pour entreposer la dernière moulée, au lieu de l’empocher ou de l’entreposer dans d’autres réserves. Cet investissement vous permettra de sauver du temps et d’avoir un silo vide pour la moulée de début du prochain élevage. Il est même
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de plus en plus fréquent de voir un troisième silo pour entreposer la dernière moulée. Sur certains sites avicoles où il y a plusieurs bâtiments, il existe certaines réserves portatives qui permettent de transférer la moulée entre les poulaillers en cas de manque. L’installation d’un autre silo demande un investissement, mais, avec une meilleure capacité d’entreposage, vous serez en mesure de profiter davantage des escomptes offerts par l’entreprise. Ces escomptes vous permettront donc de mieux rentabiliser votre achat. CALCUL DU BESOIN D’ENTREPOSAGE Il est important de savoir quels sont les besoins d’entreposage pour un poulailler. Pour être en mesure d’évaluer la grosseur de silo nécessaire, il faut tout d’abord savoir quelle est la consommation maximum des oiseaux et le nombre de jours pour lesquels nous allons en avoir besoin. Prenons pour exemple la situation suivante : nous avons 10 000 mâles à griller de 30 jours en date du Jour
jeudi. La consommation totale de moulée d’un oiseau de cet âge durant les 6 jours suivants, soit du jeudi au mardi, est de 1,256 kilogramme. Voici le calcul à faire : avec 10 000 mâles x 1,256 kg, la consommation sera alors de 12 560 kilogrammes. Il serait donc nécessaire d’avoir une capacité d’entreposage minimum de 12,5 tonnes, quantité qui permettra facilement de profiter de l’ensemble des escomptes d’Agri-Marché. Tout compte fait, l’installation d’un deuxième silo est avantageuse pour les producteurs. Ce silo permettra de respecter la période de retrait, simplifiera le passage de la moulée granulée à la moulée cubée, augmentera les capacités d’entreposage, ce qui fait que la moulée peut être commandée à l’avance afin de profiter davantage des escomptes qu’offre Agri-Marché. Il demeure important de bien calculer les besoins en entreposage avant l’achat d’un nouveau silo afin que celui-ci réponde parfaitement à vos besoins. Pour tout renseignement, n’hésitez pas à consulter votre conseiller Agri-Marché pour en discuter!
Âge (jours) Consommation quotidienne/oiseau Consommation cumulée/oiseau
Jeudi
30
0,197 kg
0,197 kg
Vendredi
31
0,203 kg
0,400 kg
Samedi
32
0,209 kg
0,609 kg
Dimanche
33
0,212 kg
0,821 kg
Lundi
34
0,216 kg
1,037 kg
Mardi
35
0,219 kg
1,256 kg
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AGRI-NOUVELLES 25
VOLAILLE
$VSHFWV SUDWLTXHV 9HQWLODWLRQ G·KLYHU Il est essentiel de maintenir une bonne qualité d’air dans vos poulaillers en période hivernale pour espérer maximiser la performance des oiseaux. La concentration en ammoniaque (NH3) devrait être inférieure à 25 ppm et le taux de dioxyde de carbone (CO2) devrait, quant à lui, être maintenu sous la barre des 5 000 ppm. L’humidité relative cible varie selon l’âge des oiseaux et se résume comme suit : • Oiseaux de 0 à 10 jours : 50 à 55 % Bruno Marquis, ing. SPÉCIALISTE EN VENTILATION THEVCO ÉLECTRONIQUE INC. 514 238-7907
• Oiseaux de 10 à 28 jours : 55 à 60 % • Oiseaux de 28 jours et plus : 60 à 65 % Une évacuation adéquate de l’humidité en hiver vous permettra de maintenir une litière en bonne condition jusqu’à la fin de votre élevage, de diminuer l’incidence de maladies respiratoires, de minimiser la confiscation à l’abattoir et de favoriser l’intégrité de vos bâtiments à long terme. Le contrôle de la qualité de l’air dans vos poulaillers passe par l’évacuation du surplus d’humidité à l’aide d’une bonne ventilation. Le nombre de ventilateurs en opération ainsi que leur vitesse minimum doivent être augmentés avec l’âge des oiseaux. Il devrait y avoir 5 ventilateurs de 16 ou 18 pouces de diamètre en opération l’hiver dans un poulailler de 225 pieds de long lorsque les oiseaux sont âgés de 28 à 30 jours, et ce, même lorsque la température extérieure est de l’ordre de -15 à -20 oC. C’est donc dire qu’il y aura un ventilateur en fonction à tous les 50 pieds, le premier et le dernier étant situés entre 10 et 15 pieds des extrémités du bâtiment.
26 AGRI-NOUVELLES
Octobre.10
Les coûts de chauffage varient grandement d’un éleveur à l’autre pour plusieurs raisons. Certains aspects de la régie d’élevage, l’âge du bâtiment, son étanchéité et son isolation, la rigueur de nos hivers québécois et le matériel utilisé pour la litière sont autant de facteurs qui peuvent influencer vos coûts de chauffage. Les coûts typiques de combustible varient entre 4 et 5 ¢ le kilo pour des bâtiments relativement neufs et bien isolés tandis que ceux pour des bâtiments plus âgés oscillent autour de 6 à 7 ¢ le kilo. Ces données sont calculées sur une base annuelle lorsque le propane se vend entre 45 et 50 ¢ le litre et pour une densité animale de 28 à 32 kilos le mètre carré. Évidemment, certains d’entre vous parvenez à maintenir des coûts de chauffage inférieurs à ceux-ci et c’est bien tant mieux pour votre portefeuille. Par contre, il faut vous demander si vos taux de confiscation à l’abattoir ne seraient pas diminués en ventilant (et en chauffant) un peu plus en période hivernale. Le taux de confiscation typique (tête et portion) est de 1 à 1,5 % pour des poulettes et de 1,5 à 2 % pour des coqs. Il importe de mentionner
VOLAILLE • Améliorer l’étanchéité de vos portes et carreaux. • Au besoin, isoler à nouveau les murs extérieurs et le plafond. • Utiliser des contrôleurs électroniques pour la gestion de vos unités de chauffage. • Zoner vos appareils de chauffage par groupe sur la longueur du bâtiment (typiquement, 50 pieds pour chaque groupe de chauffage).
qu’une diminution du taux de confiscation de 1 % signifie une hausse de vos profits de 1,5 ¢ le kilo. Il est par le fait même rentable pour un éleveur de ventiler (et de chauffer) adéquatement son poulailler pour minimiser la confiscation, même avec du propane à 60 ¢ le litre.
• Porter une attention particulière à l’emplacement de vos sondes de température en fonction des unités de chauffage. Après tout, c’est tout le fonctionnement de votre système de ventilation qui repose sur ces dernières.
Ça ne veut pas dire pour autant de chauffer le dehors… Voici quelques trucs de base pour limiter vos coûts de chauffage en hiver : • Gestion et calibration des entrées d’air à pression statique (0,08 à 0,10 pouce d’eau). • Bloquer les ventilateurs non utilisés pour y limiter l’infiltration d’air.
Octobre.10
AGRI-NOUVELLES 27
SECTION LACTECH
Section
Reportage de ferme
Ferme Roclan
De combien d’ingrédients avons-nous besoin à la ferme?
L’ensilage en un jour 28
Octobre.10
Une société de
et
SECTION LACTECH
Mélange d’ingrédients Combien d’ingrédients avons-nous besoin à la ferme? Est-ce qu’un seul peut complémenter mes fourrages? L’idée derrière ces questions est de trouver le moyen de réduire les coûts d’alimentation. Est-ce vraiment moins cher et aussi fiable de fabriquer à la ferme plutôt que d’acheter à la meunerie? Vos vaches en ont-elles vraiment « pour leur argent »? Voyons ça de façon transparente.
À QUI S’ADRESSE CETTE OPTION? Peu importe la taille du troupeau, l’option de travailler avec les ingrédients qui ne viennent pas de la meunerie peut être attrayante. Plusieurs entreprises ont opté pour l’orge ou encore le maïs comme ingrédient de base. D’autres y vont avec le soya ou le gros gluten. On voit également une combinaison de toutes ces options. Et il faut dire qu’il y a encore beaucoup de gens qui ont choisi de travailler avec une moulée complète. Alors vous voyez bien qu’il existe de nombreuses options et qu’elles ont toutes leurs avantages. Donc, peu importe la taille de votre troupeau, la question se pose toujours. Dois-je alimenter à la moulée complète, au supplément ou encore aux ingrédients? AVANT DE CHOISIR? Voici une liste de questions, préparées par des chercheurs, à vous poser avant de faire un choix : 1. Quelles garanties de qualité et de composition pour le produit seront fournies par le fournisseur? 2. Quel écart de valeur nutritive peut être attendu? 3. Quels suppléments additionnels seront nécessaires et comment de plus petites quantités seront servies aux animaux?
Une société de
et
4. Ai-je assez de capacité d’entreposage à la ferme? 5. Est-ce qu’un approvisionnement constant est disponible? 6. Puis-je fermer le prix de cet ingrédient pour l’année? 7. Est-ce que la ferme a l’équipement nécessaire pour mélanger, peser et manipuler précisément cet ingrédient? 8. Qui va formuler les rations? 9. Combien de temps l’ingrédient peut demeurer à la ferme tout en conservant sa qualité? 10. Est-ce que l’entreposage se fera dans un silo vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur? 11. Est-ce qu’il y aura plus de temps de maind’œuvre et de régie d’impliqué? 12. Si un problème de qualité survient, à qui je parle et comment ce sera adressé? 13. Qui vérifiera le contenu nutritif de l’ingrédient? 14. Est-ce que quelqu’un vérifiera le produit avant qu’il n’arrive à la ferme? 15. Combien de pertes et à quelle réduction de qualité puis-je m’attendre?
Daniel Fournier, agr. DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES - POLYGASTRIQUES SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC
LE COÛT Une fois que la décision a été prise, il faut se demander si le produit est au prix le plus favorable.
Suite >>
Octobre.10
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SECTION LACTECH Les programmes d’alimentation qui balancent au moindre coût aux 100 litres de lait peuvent répondre à cette question. Pourquoi aux 100 litres de lait? Parce qu’un ingrédient peut coûter moins cher qu’un autre mais n’apporte pas toujours tous les mêmes nutriments. Le coût à la tonne de moulée ou de supplément ne veut rien dire pour vos vaches. Vos vaches ont des besoins en acides aminés et en hydrates de carbone, en minéraux et en vitamines. Les manques d’éléments nutritifs sont plutôt rares de nos jours. Par contre, les excès sont souvent rencontrés. En mettre un peu plus pour vous donner une marge de sécurité coûte toujours quelques dollars. Ces dollars s’additionnent et font de grosses différences à la fin d’une année. Les excès sont également nocifs pour les vaches. Trop d’un oligo-élément nuira à l’absorption d’un autre. Trop d’hydrates de carbone et c’est un problème pour le rumen de vos vaches. La vache doit travailler pour éliminer tous ces surplus. Et tous ces nutriments servis en trop se retrouveront dans l’environnement. Et là, vous payez encore. C’est pourquoi il est important de faire balancer sa ration. Un programme comme Newton, qui tient compte des acides aminés, des hydrates de carbone, des vitamines et minéraux, balancera cette ration au moindre coût. Il n’y aura pas de nutriments servis en trop. Ce sera tout simplement la bonne dose au meilleur coût. L’évaluation d’un ingrédient est importante. Faites faire ces calculs avant d’acheter un ingrédient. Les marges bénéficiaires étant plus serrées, il est impératif de faire vérifier cet aspect par des gens compétents. Le programme Newton est le meilleur outil à votre disposition pour faire cette évaluation. Soyez assuré également que votre conseiller en production laitière est formé pour répondre à ces questions. Son objectif est de rendre votre entreprise des plus profitables. Alors, si l’option d’un ingrédient à la ferme est une solution calculée et rentable aux 100 litres de lait pour votre entreprise, il aura le mandat de vous accompagner dans cette démarche.
30
Octobre.10
L’ÉCONOMIE Quelle est l’option la plus avantageuse pour l’entreprise? Y a-t-il avantage à travailler avec un seul ingrédient? Voici un exemple de ration avec différents ingrédients :
A
B
C
Ensilage mélangé 2e coupe
19,4
17,6
22,5
Ensilage de maïs
12,0
12,0
12,0
Foin 1re coupe
1,0
1,0
1,0
Maïs sec
6,2
5,2
5,8
Minéral
0,425
0,383
---
Soya
3,7
3,0
---
Gros gluten
---
2,5
---
Supplément
---
---
3,3
% concentrés
44
47
38
Excès prot. dégr. (g/kg de P.V.)
1,24
1,18
0,69
$/v/jr
4,442
4,158
4,409
$/v/jr concentrés
3,08
2,88
2,89
+ 0,20
0
+ 0,01
$ Diff. achat
Comme on peut le voir dans ces exemples, l’option passant par la meunerie, l’option C, est encore d’actualité. C’est économiquement intéressant d’obtenir un produit livré avec une garantie de qualité fournie par Lactech. Cette garantie dépasse ce qui est écrit sur l’étiquette. Nous contrôlons la qualité des ingrédients au niveau de leur valeur nutritive et de leur variation, mais aussi au niveau des toxines. Nous contrôlons également les quantités à utiliser avec les animaux. Lorsque vous commandez un mélange d’ingrédients (supplément/moulée), nous nous assurons que les limites d’inclusion d’ingrédients sont respectées. En travaillant avec plusieurs ingrédients, nous allons chercher le meilleur de chacun de ces ingrédients et nous nous assurons, par le fait même, si jamais un ingrédient déviait de sa valeur nutritive normale, que le produit livré respectera les garanties.
Une société de
et
SECTION LACTECH Le marché est en constante évolution. Soyez vigilant dans vos achats. Parfois le marché monte une fois l’ingrédient acheté, parfois il baisse.
sont des additifs apportés en petites quantités mais qui peuvent parfois apporter de grandes économies.
D’autres économies potentielles peuvent exister. Si vous travaillez avec un supplément, est-ce que vous avez besoin de le recevoir en cube? Si ce n’est pas le cas, des économies sont là. Un supplément non cubé vous coûtera moins cher que le même produit en cubes. Pourquoi? Parce qu’il faut le mettre en comprimés et qu’il faut s’assurer que le produit final soit à votre goût. Pour ça, il faut apporter certaines restrictions aux choix des ingrédients qui entrent dans la fabrication de votre supplément. Et ça, ça vous coûte un peu d’argent. À vous de voir!
Voyez l’exemple en bas de page. Les rations combinant RM-104 et Rumensin ont toutes apporté des économies. Les économies ont varié entre 0,40 $ et 0,60 $ par vache par jour. C’est énorme comme avantage.
Un silo plus gros pour recevoir votre produit est aussi quelque chose d’intéressant. Les fermes ont grossi avec les années, mais le silo à moulée est souvent resté le même. Il est temps de se moderniser. Pensez à un deuxième silo pour recevoir vos produits. Pensez à un silo plus gros également. Ceci réduira vos coûts et laissera un environnement plus sain. Moins vous aurez de sacs à la ferme, plus ce sera économique pour vous. N’oubliez pas vos taures. Elles aussi peuvent tirer avantage d’un produit en vrac. D’autres sources de nutriments peuvent aussi amener leurs économies. Les modifiants rumen
Ces économies proviennent d’une meilleure valorisation des fourrages avec ces additifs. Moins de concentrés dans les rations avec modifiants rumen. Newton se charge de faire le calcul (voir Tableau 1). Ces économies vous attendent. Vous n’avez pas à modifier quoi que ce soit à votre système d’alimentation. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’en discuter avec votre conseiller en production laitière. QUALITÉ ET VARIATION DE L’INGRÉDIENT La variation de la valeur nutritive de l’ingrédient peut être due au procédé utilisé dans l’usine, au lieu de fabrication (les usines n’utilisent pas toutes les mêmes équipements) ainsi qu’au niveau de nutriments dans l’ingrédient de base. Le Tableau 2 montre la variation obtenue avec un sous-produit.
Tableau 1 : Variation de coût pour 7 rations avec RM-104, avec ou sans Rumensin
Rumensin + RM-104
Sans Rumensin + RM-104
Ferme
Coût concentrés totaux/ vache
% concentrés
A
3,67
37,90
0
524
4,31
Hydrates carbone (surplus)
Protéines dégradables (surplus)
Coût concentrés totaux/ vache
Hydrates carbone (surplus)
Protéines dégradables (surplus)
Différence coût/ vache
45,40
156
599
-0,40
% concentrés
Fermes moulée complète B
2,30
22,20
1192
471
3,17
30,50
1373
596
-0,55
C
3,76
28,30
775
448
4,71
35,90
791
585
-0,43
D
3,84
39,66
819
448
4,63
46,40
997
539
-0,60
E
3,04
30,90
367
426
3,63
38,30
363
640
-0,43
F
3,58
31,60
854
505
4,35
35,90
602
719
-0,62
G
2,94
16,60
682
456
3,78
26,10
812
554
-0,58
Tableau 2 : Variation nutritive d’un sous-produit pour 7 échantillons différents ÉCHANTILLON ÉCHANTILLON ÉCHANTILLON ÉCHANTILLON ÉCHANTILLON ÉCHANTILLON ÉCHANTILLON
A
B
C
D
E
F
G
Protéine brute (%)
27,3
27,4
29,3
26,6
23,4
26,7
27,3
Protéine disponible (%)
24,8
20,7
27,0
20,3
21,1
16,6
16,2
Protéine liée (% MS)
2,5
6,7
2,3
6,3
2,3
10,1
11,1
ADF-N (% PB)
9,2
24,4
7,8
23,7
9,8
37,8
40,7
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SECTION LACTECH Une question importante est de savoir quelle valeur le conseiller utilisera pour formuler une ration. Comment limiter l’effet de cette variation sur les performances et sur les coûts? Faites attention aux ingrédients qui, soudainement, deviennent très économiques. Il y a d’habitude une bonne raison à cela. Devez-vous les acheter? Quelles questions poser? Pourquoi un prix si bas? Comment faire pour choisir la bonne option? Cette décision est bien souvent motivée par le côté économique! L’impact du choix sera plus ou moins grand selon la taille du troupeau. Par contre, l’impact sur le coût d’alimentation par vache par jour sera le même, que le troupeau soit de très grande taille ou non. Avant d’acheter, il est important d’inclure dans le prix de l’ingrédient les coûts d’entreposage et les pertes associées à ce produit. En parlant de pertes, pensons aux pertes engendrées par la manipulation du produit (perdu par le vent, consommé par les oiseaux et la vermine, contaminé par la boue ou tout simplement échappé) et à la précision dans l’ajout de cet ingrédient à la ration. Il faut aussi déterminer si tout le voyage acheté doit être payé sur-le-champ. La quantité minimum d’un ingrédient ou d’un mélange d’ingrédients (supplément/moulée) pouvant être mélangée correctement dans une RTM est de 1 kg, et la quantité optimale serait de 2 à 3 kg. TENDANCES La grosseur des troupeaux augmente d’une année à l’autre. Les fermes sont de plus en plus grosses. Le troupeau moyen aux États-Unis est maintenant de 167 vaches par ferme (Hoard’s Dairyman, mars 2010). Au Canada, Aux États-Unis, il n’est il est de 74 vaches et, au Québec, il pas rare de voir des est de 56 vaches par ferme (Agricultroupeaux de 6 000 à ture et agroalimentaire Canada). Avec des tendances comme celles-là, 10 000 vaches alimentés il n’est pas surprenant de voir les à la moulée complète. fermes s’équiper différemment pour réduire les coûts d’alimentation. Ce
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Octobre.10
que les États-Unis ont pris comme tendance ne s’applique peut-être pas directement chez nous. Vos troupeaux sont plus petits que ceux des Américains. Il faut donc travailler avec la grosseur de troupeau du Québec pour choisir les bonnes options d’alimentation. Un producteur américain qui mélange une ration pour 2 000 vaches peut sûrement utiliser un équipement lourd pour faire la tâche. Au Québec, le même équipement lourd peut faire le travail, mais avec quelle précision? Il est plus normal de voir ce type d’équipement à l’œuvre dans les troupeaux de 150 vaches et plus. Qu’en est-il pour la moyenne des troupeaux du Québec? Un mélange d’ingrédients répond parfaitement à cette situation. Un mélange d’ingrédients est en fait une moulée complète ou un supplément. Il n’y a que les mots qui changent. D’après plusieurs sondages faits au Canada et aux États-Unis, il est démontré que c’est encore la moulée complète qui répond très bien aux besoins des petits comme des grands troupeaux. Il n’est pas rare de voir des troupeaux de très grande taille, de 6 000 à 10 000 vaches, alimentés à la moulée complète. Bien sûr, ils ont plusieurs sortes de moulées pour différents groupes. Alors, quelle est la meilleure option chez vous? À vous de voir avec votre conseiller. CONCLUSION Quand vous achetez un produit chez Lactech, vous obtenez le service avec ce produit. On tend parfois à oublier cette partie, mais elle est importante pour chaque entreprise. Nos gens sont là pour s’assurer des meilleures performances possibles chez vous. Pas besoin de payer pour faire analyser vos intrants, fourrages ou ingrédients, ni pour les conseils du représentant. Vous profitez de la solide équipe derrière lui, dont le support de Shur-Gain, des chercheurs de partout dans le monde et des fermes de recherche de la compagnie. Vous n’avez pas à prendre de risques chez vous! Nous faisons les essais dans nos installations pour nous assurer que vous profitiez de produits et programmes qui ont déjà fait leurs preuves. Discutez de toutes ces options avec votre conseiller Lactech et vous augmenterez vos performances économiques.
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SECTION LACTECH
L’ENSILAGE
en un jour
Au cours des années 2008 et 2009, la récolte des fourrages fut problématique dans certaines régions du Québec en raison des aléas de Dame Nature. Les producteurs avertis savent très bien que la qualité des fourrages ne peut être négligée dans l’optique d’augmenter le lait fourrager de leurs troupeaux et ainsi avoir une meilleure efficacité alimentaire. Une technique relativement intéressante s’est donc imposée récemment. Il s’agit de récolter l’ensilage d’herbes en une seule journée. L’objectif ultime est d’obtenir un fourrage très énergétique, appétant pour les vaches, et ce, en une seule journée. Geneviève Arseneault ÉTUDIANTE 4E ANNÉE EN AGROÉCONOMIE
Dans un premier temps, voyons la technique proposée pour parvenir aux résultats souhaités. Premièrement, comme pour tous bons fourrages, on doit s’assurer de récolter une plante jeune, soit au stade végétatif préépiaison pour les graminées et au stade préfloraison pour les légumineuses. Afin de pouvoir réduire le temps de séchage à quelques heures tout en obtenant un pourcentage de matière sèche adéquat pour une conservation sans problème, il est nécessaire de faucher tôt en début de journée, préférablement entre 7 h 30 et 10 h 30. Il est également impératif que le temps soit ensoleillé et séchant ou venteux lors de la coupe. La faucheuse elle-même pourra aussi nécessiter quelques ajustements. La hauteur de coupe recommandée doit s’approcher de quatre pouces afin de faciliter le séchage, puisque cela permettra à l’andain de reposer sur les tiges coupées et non directement sur le sol pour ainsi améliorer la circulation de l’air. Aussi, les andains devront être à la pleine largeur de la faucheuse et sans aucun conditionnement ou conditionnement léger dans
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le cas des légumineuses. Les andains plus larges et moins épais contribueront à un séchage rapide. Le fait de ne faire aucun ou un léger conditionnement évitera de briser les stomates, essentiels dans ce processus d’ensilage en une journée. En effet, les stomates permettent de faire tripler la vitesse de séchage durant les trois premières heures après la coupe en évacuant l’eau hors de la plante. Pour ce qui est du râtelage, il est souhaitable de le faire immédiatement avant la récolte. En suivant rigoureusement cette méthode, il sera possible d’obtenir un fourrage dont l’énergie peut atteindre jusqu’à 1,6 Enl/kg alors qu’un fourrage récolté de façon conventionnelle se situe plutôt entre 1,2 et 1,4 Enl/kg. L’explication scientifique derrière cette théorie est relativement simple. La technique de fauche a permis à la plante de continuer à vivre. Les stomates, qui sont les « poumons » de la plante, sont la porte d’entrée du dioxyde de carbone (CO2) ainsi que la porte de sortie de l’oxygène (O), deux éléments indispensables au processus de photo-
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et
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Mythe ou réalité??? synthèse. Lorsque les stomates sont ouverts, cela permet d’évacuer l’eau hors de la plante plus rapidement, permettant ainsi de réduire les pertes d’éléments nutritifs et, du même coup, de diminuer le temps de séchage au champ (Fournier, 2007). La perte des ces éléments nutritifs diminue la rapidité de fermentation de l’ensilage, la qualité de la conservation ainsi que le contenu nutritif de l’ensilage. Il faut donc minimiser ces pertes le plus possible. Lorsque les stomates s’ouvrent à la lumière du jour, cela permet la continuation de la photosynthèse. De cette façon, la plante continue d’emmagasiner des réserves d’énergie qui permettront d’obtenir un fourrage avec un haut niveau d’énergie. Les légumineuses offrent un bon potentiel de réussite puisqu’elles ont davantage de stomates que les graminées à cause de leurs feuilles plus nombreuses. Lorsque les stomates sont fermés, la perte d’eau est moindre puisque la cuticule cireuse empêche l’eau
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de s’évaporer. Voilà pourquoi un temps ensoleillé s’avère nécessaire. Cette technique permettra d’améliorer le chantier de récolte en diminuant la durée de séchage qui peut s’avérer difficile entre les précipitations estivales. De plus, l’ensilage récolté atteindra un excellent niveau d’énergie dont la consommation par les ruminants sera maximale, vous permettant ainsi d’atteindre les objectifs que vous vous serez fixés. Bibliographie Les références proviennent de Jean-Louis Vignola, T.P., Centre de services agricoles de Victoriaville et d’Alain Fournier, agr., M. Sc., Centre de services agricoles de Nicolet, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Fournier, Alain (2007), Ensilage en un jour, c’est possible, Le Bulletin des agriculteurs, mai 2007.
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( * $ 7 5 2 5(3 0(
'( )(5
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Une société de
et
SECTION LACTECH
Les employé s, Jonathan Bolduc et la ferme d Réal Labra epuis plus de 25 ans. nche, ce der nier tra
a fi n d’a m é li o re r la p é ri o d e d vaillant à vêlages. e tr a n si ti o n a u x ré gional en 2 La ration 006. Ces p du troupea rix sont rem p ri ses agricole u est com is à des entr d’ensilage d s du Québ posée de 2 ee maïs, de ec qui se d le u r 0 e ffi k 1 g c 8 a émarquent cité. kg d’ensila de 1,7 kg par ge de luzern de supplém e, ents, de 3,6 humide et LES OBJEC kilos de m de 3,8 kilo TIFS s de moulé aïs e au robot. Lors des tr C la u de et sa co avaux de c onstruction njointe San robot de tr principe de dra ont to pour le pre aite en 20 ujours pou p ro m d ie uire du lait 07, un ag r p 110 pieds r ra o à u n m rq d par 61 pie issement d o u in o i d re il s c o v û is d t. e e s n C a t dernier agra ’est été nécessa un quota matières gra ndissement, ire. Le tou de 170 kil sses par jou t gé o de 128 pie s de cet été lo de r, d’augmente nérale et d ds par 61, rs de l’insta r leur effica ’a d a u te ll g a m ti e o cité traite. Un fa nter la qu n du deuxiè servis aux a alité des fo it intéressan me robot d nimaux en u e p t à noter : d rr a jets de const ges p réconisant erformante ans tous les ruction ou des plantes s e p t ro e n d e e ff ré tr a été l’objet, ectuant des novation d ès des prairies. rotations ré ont la ferm très peu de De plus, il g e u travaux ont u li è entreprises re s s veulent con ne ration tr été confiés extérieures. tinuer à serv ès riche en à des Claude éta est de tous ir ensilage de sommet de nt très man les travaux maïs. Mais uel, il tous les ob qui se déro de béton à a u je ctifs, le plu demeure d’a ulent, du c la finition in oulage s importan ugmenter le térieure. Le de réaliser se t la it tr produit par a vail personn tout lui perm s nombreux UTP (unité e) à environ et projets à m 525 000 litr oindre coû Sandra et es. t. Claude tie LES HON NEURS n n e nt à soulig treprise a ner que l’e évolué grâ nc La ferme s’ e à C l’appui de la ude, mais a est vue dé s p a u re ss n i c ts de erner le la en raison d Concours d nement et uréat « Or u travail, d es PME de de l’efficac e » l’ a a la u c harB a it rie entrepri nque Natio é de ses 2 Labranche se agricole, nale, catégo e m p e t lo Jo y é n s, a p - enfa than Bold Réal our la régio Chaudière-A uc, et de le nts – Émil n de Québ ppalaches e urs trois ec et e (9 ans), t celui de b Frédérique Julien (8 a ronze au niv (5 ans) – q ns) et Ann eau d u i m ettent tant ans leurs jo urnées. de bonheu r
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SECTION LACTECH
Le
e r t n e lien
N O I T C ODU
REPR
É T N et SA S I P DU
Texte tiré de : Dairy Cattle Reproduction Council, juillet 2010. Adapté par : Daniel Fournier, agr. DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES POLYGASTRIQUES SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC
Pour le producteur laitier, la bataille contre la mammite est continuelle. La recherche nous montre qu’en plus des 150 $ de perte économique en lait perdu, en traitement antibiotique, en réduction de production et en temps passé à gérer ce problème, il y a aussi un effet sur la reproduction. Plusieurs études soutiennent les effets néfastes de la mammite, dont une étude de l’Université du Tennessee. Cette dernière avait pour but de démontrer la relation entre la mammite et la reproduction dans un troupeau de 758 vaches. Les données sur la reproduction ont été analysées sur une période de 10 ans. Le tableau qui suit montre les résultats de cette étude. Les vaches avec une mammite clinique ont montré des jours ouverts plus élevés et un plus grand nombre de services par conception que les vaches avec une mammite subclinique ou pas de mammite. De plus, les vaches avec des infections subcliniques qui sont devenues cliniques pendant la période de saillie ont été les plus affectées, comme le démontre le Tableau 1.
D’autres études indiquent que les vaches développant une mammite à n’importe quelle période de la lactation montrent une augmentation du nombre d’avortements entre 42 et 180 jours après la saillie et que les vaches ayant eu un cas de mammite avant la première insémination étaient plus sujettes à perdre leur gestation. Pour améliorer la reproduction, la régie de la mammite devrait être de la plus haute importance dans votre entreprise. Avec ces recherches, il a été démontré qu’abaisser le nombre de cas de mammites dans le troupeau va augmenter la productivité, mais aussi la performance reproductive.
Tableau 1. Effets de la mammite sur les paramètres de reproduction entre le premier service et la gestation confirmée
Nombre de vaches
Jours au premier service
Jours ouverts
Services par conception
Pas de mammite ou mammite après gestation
326
67,8
85,4
1,6
Mammite subclinique
11
61,2
90,9
2,1
Mammite subclinique en clinique
6
93,9
196
4,3
Mammite clinique
35
70,6
143,6
3
Groupe
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FERME HOSTEVE Ce ne sont pas les projets qui manquent à la Ferme Hosteve! Propriété de Michel et Steve Desrochers, la ferme a su se moderniser au fil des générations. La ferme est située à Saint-Flavien, dans Lotbinière. C’est en 2003 que les gros projets débutent alors que Steve commence à travailler à temps plein sur l’entreprise familiale. En 2004, ils ont construit une vacherie à ventilation tunnel de 50 pieds par 70 ainsi qu’une pouponnière à veaux. En 2006, ils ont relevé le plafond de l’ancienne étable afin que le soigneur distributeur de concentrés nouvellement acquis puisse alimenter tous les animaux en stabulation entravée. En 2009, ils construirent un appentis avec raclette pour accueillir dans des logettes 22 taures alimentées à la balle ronde. En 7 ans, ils ont acheté 35 kilos de quota en plus des 5 kilos de la relève. Après avoir amélioré le logement, la ventilation et la charge de travail, ils voulaient améliorer les performances du troupeau. En 2009, ils ont donc fait un tube (Ag Bag) pour l’ensilage de maïs. Les vaches sont alimentées à l’ensilage de balles rondes, à l’ensilage de maïs et à la moulée complète. Le troupeau compte aujourd’hui 100 têtes pour 54 kilos de quota. La moyenne du troupeau, toujours en augmentation, est à 8 700 kg, à 4,05 % de gras et 3,4 % de protéine. Son âge moyen est de 5 ans et 2 mois.
Claudia Chabot, technologue CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.
est utilisée à 100 %. Dans les dernières années, il a fait l’acquisition de vaches avec un bon pedigree qu’il a croisées à Shottle, Bolton, Sanchez et Bacon. Un transfert qui a réussi et un nouvel actionnaire plein d’ambition contribuent aux succès de cette entreprise. Lactech vous félicite!
Les objectifs de Steve sont très clairs : faire du lait économique, continuer à augmenter sa production et améliorer sa génétique. Steve travaille sur la génétique depuis son arrivée à temps plein dans l’entreprise. En 2004, il a commencé l’enregistrement des animaux et l’insémination Une société de
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Ferme
Duboicel
Claudia Chabot, technologue CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.C.
La dernière année a été très chargée pour la Ferme Duboicel, propriété de Marcel, Serge et Dominic Dubois. L’objectif du nouveau projet de cette entreprise située à Issoudun était d’avoir plus d’espace pour les vaches en lactation, d’habituer les taures de 12 mois et plus à la logette et de diminuer la charge de travail en ramenant les taures sur le site principal. L’agrandissement de 120 pieds par 168 en stabulation libre sur lattes compte 3 rangées de logettes de chaque côté avec
LE COURRIER
à Ti-Mé
matelas. Deux cents têtes peuvent y être logées en cinq groupes. Félicitations aux propriétaires pour la réalisation de ce beau projet.
Bonjour Monsieur Ti-Mé! Q : Nous avons fait cette année des fourrages de très bonne qualité. Quels sont tes conseils pour faire un bon balancement de ration et une bonne stratégie d’alimentation pour le prochain hiver? R : Wow! Extraordinaire! Superbe! Mais quel été! Du jamais vu! J’en ai profité au max. J’ai pris de bonnes vacances et fait beaucoup de plages. J’ai fait plusieurs tours : le tour de la Gaspésie, le tour de la Beauce, le tour du Lac-Saint-Jean, le tour de l’Abitibi, c’est-tu assez beau le Québec! Pis entre mes tours, j’ai fait mes foins. Si vous manquiez de fibre, venez me voir, j’en ai trop! Pour répondre à votre question, deux choses : ouverture et flexibilité. Ouverture parce que vous devez être ouvert lorsqu’on vous propose de nouvelles stratégies d’alimentation, on doit être prêt à faire les choses différemment, parfois contraires à la tendance populaire. Flexibilité, parce que si vous vous donnez de la flexibilité et du choix dans les ingrédients qui composent la ration, c’est à ce moment que vous aurez la ration la mieux
balancée et la plus économique. Travailler avec une meunerie comme Lactech vous donne de la flexibilité et un gros choix d’ingrédients. Travailler avec le programme Newton de Shur-Gain vous donne la meilleure combinaison pour avoir une ration économique bien balancée. Bon, je retourne à mes tours. Il fait tellement beau que j’ai oublié de faire un tour très important : le tour d’étable. Faudrait que j’en fasse au moins un dans l’été. Bye, Ti-Mé 40
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Nouvelle vacherie pour la
FERME PRÉS ET MONTS de Pohénégamook Jérôme Émond, copropriétaire avec ses parents Linda Théberge et Christian Émond, ont réalisé un important projet le printemps dernier. Ils ont fait construire une nouvelle vacherie afin d’avoir plus d’espace pour traire les vaches et leur donner plus de confort. Ainsi, ils prévoient augmenter leur production pour ensuite acheter 30 kilos de quota supplémentaire dans le but d’inclure un autre membre de la famille dans l’entreprise. Alors que l’entreprise détenait auparavant 45 kilos de quota, elle en possède maintenant 60 et vise à atteindre les 80 dans le futur. Le nouveau bâtiment compte 70 stalles attachées pour les vaches en lactation et une nouvelle laiterie. Les logettes sont divisées en 2 rangées, soit une qui mesure 54 pouces de large par 72 pouces de long et l’autre fait 54 pouces de large par 70 pouces de long. Toutes les logettes sont munies de tapis de caoutchouc avec sous-tapis, de dresseurs et d’abreuvoirs à haut débit. La mangeoire
Une société de
et
est faite en céramique et est munie d’un muret pour faciliter la gestion des refus. Toujours dans le but de donner du confort, une ventilation tunnel a été installée. De plus, un deuxième silo-tour a été ajouté pour suffire aux besoins d’un troupeau plus gros et de faire moins de petites balles de foin sec. La distribution des concentrés se fait maintenant avec un distributeur automatique faisant 5 passages par jour. L’ancien bâtiment a pour nouvelle vocation le logement des sujets de remplacement. Peu de modifications y ont été faites, les logettes attachées étant restées les mêmes, mais des enclos pour les veaux ont été ajoutés.
Philippe Dubé REPRÉSENTANT DES VENTES LACTECH S.E.C.
Le 12 septembre dernier, la ferme a ouvert ses portes dans le cadre de la journée organisée par l’UPA. Félicitations à la famille Émond pour cette belle réalisation.
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Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)
CLUB BAS-SAINT-LAURENT CACOUNA Ferme Figali inc.
HO
Figali Glodwyn Julia T.B. Figali Hammer Patsy T.B. 86
HO HO HO HO
Agribar Amo Karina T.B. Casteljoie Noyan Sam T.B. Malcali Burns Pivane T.B. 1er veau Val Des Plourde Karene T.B.
SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc.
HO
Ferme Duverger SENC
HO
SAINT-ARSÈNE Ferme Agribar inc. Ferme Danoise (2002) inc. Ferme Denis St-Pierre enr. Ferme Villajoie inc.
CLUB BEAUCE AUDET
Ferme H. Marcoux & Fils inc. HO
Ferme Lison inc.
HO
Laurier & Thérèse Boucher
HO
Lison Patry Jasper T.B. 87 Lison Radis Goldwyn T.B. 86 LISON MATILDA EMPIRE EX 3E Aurizon Bella Scotty T.B. 86 Aurizon Coquina Lomax T.B. 87 Aurizon Loubella Liberator T.B. 87 Aurizon Florie Titanic T.B. 1er veau AGROMI VIELI LEADER EX DESNETTE PATSY DUNDEE EX 91 2E
Jean-René L’Heureux
HO
Lait Porc M.C. inc.
HO
BEAUCEVILLE Ferme Mariluc (2008) inc.
HO
Mariluc Lheros Dora T.B. 87 Mariluc Morty Leticia T.B. 86 Mariluc Talent Laxent T.B. 88 Mariluc Titanic Ladiva T.B. 88
HO
Goutel Carilie Best Model T.B. 88 Goutel Miroutie Scoop T.B. Lesperron Mr Sam Magnifique T.B. 87 Goutel Maritia Dolman T.B. 1er veau
HO
Ludgine Facade Black King T.B. LUDGINE FAVORTIE INQUIRER EX
HO
Lasavane Retica Jubilation T.B. Lasavane Stefia Goldwyn T.B.
HO
Roquet Counselor Jojotte T.B. Roquet Prodige Mandolin T.B. 87 Lookout Victoria Dundee T.B. 1er veau ROQUET GITANNE CHAMPION EX SWISSKESS CHAMPION ERLA EX 3E ROQUET SAPINETTE LHEROS EX 4E ROQUET SAFIR TITANIC EX 2E Clemarquet Maxile Goldwyn T.B. Noelidase Stormatic Inovanie T.B. 86
COURCELLES Ferme Goutel inc.
SAINT-GEORGES Ferme Réal Roy & Fils inc. HO Martin & Renaud Boutin inc. HO
LAC-DROLET Ferme Ludgine
PIOPOLIS Ferme Lasavane
SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc.
Ferme Transit 87 inc.
42
HO
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Lehoux B Goldwyn Ruby T.B. 89 Lehoux Fenomene T.B. 87 Lehoux Goldwyn Fanty T.B. 87 Lehoux Goldwyn Felica T.B. 88 Lehoux Baxter Fatima T.B. 1er veau Lehoux Goldwyn Cynthia T.B. 87 1er veau Lehoux Lucky Moment T.B. 1er veau Lehoux Lyndon Fionna T.B. 1er veau LEHOUX AEROWOOD FANNY EX 3E LEHOUX AEROCERF FRANCINE EX 3E Duverger Goldwyn Nicole T.B. 86 Rubinson Loretta Mailing T.B. Winterbay Jedore Explode T.B. 87 Marcon Buckeye Bluehot T.B. Marcon Jordan Goldrine T.B. 86 Georgique Goldwyn Soldore T.B. Georgique Goldwyn Sosie T.B. 87 Georgique More Smokkie T.B. 87 Georgique Mrsam Soliste T.B. 87 Jolibois Delicieuse Goldwyn T.B. Etoc Goldwyn Jody T.B. 1er veau Gouldhaven Georgique Camden LO T.B. 1er veau Editorial Chapter Dashna T.B. 87 Editorial Classic Magalie T.B. Editorial Lucky Cerena T.B. Forest Dundee Uriel Dawn T.B. Hardy Jasper Vanille T.B. 87 Editorial Bolton Cibella T.B. 1er veau Editorial Durrant Asansha T.B. 1er veau Island Samuelo Bianca T.B. 87
Realoise Java Willy T.B. Sartigan Champion Reelle T.B. Sartigan Derry Roklou T.B. 87 Sartigan Garrison Riclair T.B. 86 Sartigan Garrison Sagesse T.B. Sartigan Gilbert Swt Sunkiss T.B. 88 Sartigan Goldwyn Legere T.B. 89 Sartigan Redman Ruka T.B. 86 Sartigan Dolman Rykarda T.B. 1er veau Sartigan Goldwyn Raula T.B. 1er veau Sartigan Mr Burns Rucette T.B. 1er veau SARTIGAN IGNITER RIGUA EX SARTIGAN STORM DAKOTA EX 4E SARTIGAN INQUIRER SWT SUPERLE EX 91 2E SARTIGAN MAESTRO RECRUE EX 3E SARTIGAN STORMATIC NUAGE EX 94 3E SARTIGAN TERRASON RUZEE EX 3E SARTIGAN JENUS SATINEE EX 91 2E
SAINT-JEAN-DE-LA-LANDE Ferme Bertrand Boutin & Fils HO
Bergitte Adolph Marsy T.B. Bergitte Allen Rona T.B. 86 Bergitte Givenchy Holey T.B. 87 Bergitte Talent Mirette T.B. 86 LAUREAT VIVIANNE AEROLINE EX 4E Une société de
et
Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010) SAINT-JOSEPH
SAINT-JEAN-DE-BRÉBEUF
Ferme Duclicher inc.
HO
Ferme Lessard & Fils inc.
HO
Ferme Patroy & Fils inc.
HO
Ferme Royala inc.
HO
Duclicher Buckeye Cassandra T.B. Duclicher Lucky Star Carmen T.B. 87 Duclicher Bolton Lausine T.B. 1er veau Louidgi Morty Lamaria T.B. 87 Louidgi Fortune Lili T.B. 1er veau Louidgi Reme Justine Red T.B. 1er veau Louidgi Thunder Loriana T.B. 1er veau Patroy Goldwyn Lola T.B. 86 Patroy September Kathy T.B. Royala Milkstar Belli T.B. Royala Titanic Isabelle T.B. 87
Ferme G.D.F. Côté inc.
HO
SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON Ferme J.M. Roy & Fils inc.
HO
Roi Goldwyn Lolita T.B. 88
HO
Remavie Celebration Medy T.B. Remavie Loury Dixie T.B.
HO
Mich Salto Rosaline 4 T.B. Recour Fleo Goldwyn T.B. Jalroyal Fbi Marina T.B. 1er veau
SAINTE-PRAXÈDE Ferme Remavie SENC
THETFORD MINES Ferme Léo Couture & Fils
SAINT-LUDGER Ferme Decel inc.
HO
Decebe Hammer Lisabella T.B.
CLUB CENTRE-DU-QUÉBEC
SAINTE-MARIE Ferme Corimel inc. Ferme L. Bisson & Fils inc.
HO HO
Ferme Marijo inc. Les Fermes Turmel inc.
HO HO
Bisman Affinity Starminy T.B. Duboise Sept Lhea T.B. 88 Huntshaven Riprock Validate T.B. Squibbland Raspberry Burns T.B. 1er veau Beaugilet Blitz Lilove T.B. Beaucoise Devoted Quadrille T.B. Beaucoise Drake Sexie T.B. Beaucoise First Class Katar T.B. 88 Beaucoise Fortune Nevada T.B. 89 Beaucoise Kernel Gerthrude T.B. Beaucoise Mr Sam Dubye T.B. 86 Beaucoise Mr Burns Elysabeth T.B. 1er veau Beaucoise Roumare Recital T.B. 1er veau BEAUCOISE STORMATIC QUEENCY EX
SAINTE-SOPHIE-DE-LÉVRARD Ferme Jacmo inc.
HO
Ferme Berlyngo inc., Ferme Maroch & Fils inc. et Maxime Rondeau
HO
CLUB DORCHESTER Ferme More Milk inc.
HO
Ferme St-Bernard inc.
HO
DROLIE JASPER ARLETTA EX 91
CLUB BOIS-FRANCS KINNEAR’S MILLS Ferme Carmarq
HO
Ferme Normaline inc.
HO
Carmarq FA Reggie T.B. Carmarq Florese Morty T.B. Normaline Talent Molly T.B.
Jacmo Mauffie Goldwyn T.B. 86
SAINT-BERNARD
SAINT-SIMON-LES-MINES/SAINT-ÉPHREM/SAINT-ALBERT
Larivière Eloise T.B. Lehoux Dundee Cream T.B. 88 Moremilk Goldwyn Raffy T.B. Larivière Gallo T.B. Larivière Gazania T.B. 87 Bernais Baxter Wendy T.B. 86 1er veau Bernais Toystory Marilou T.B. 1er veau Lehoux Mleader Abigail T.B. 1er veau Pouette Redman Nikita T.B. 86 Bergeverte Dolman July T.B. 1er veau Oley-View Advent Marley-ET T.B. 1er veau Pouette Finest Banshee T.B. 1er veau Pouette Wildman Laubandra T.B. 86 1er veau POUETTE CHAMPION DANIA EX ROQUET PETACE LEDUC EX BAUVREUIL EMPEROR SARAH EX 2E
SAINT-BERNARD/SAINT-ISIDORE Ferme St-Bernard inc. et HO Ferme Bergeverte Holstein inc.
Bergeverte Dolman July T.B. 1er veau
SAINTE-CLAIRE
LAURIERVILLE Domaine Tournesol inc. Ferme JC Martel SENC
HO HO
Ferme Roland Caron inc.
HO
Autournesol Fiesta Stormat T.B. Holstel Danaya Lheros T.B. 87 Holstel Danette Lomax T.B. Savaron Stormatic Spirit T.B. GAVIGNE BELL LHEROS EX
LYSTER Ferme Fleur du Jour inc.
HO
Fleurdujour Raison Samuelo T.B. 86 Fleurdujour Rayon Milkstar T.B. Fleurdujour Rosalie Titanic T.B. 86 Fleurdujour Rose Saga T.B.
NOTRE-DAME-DE-HAM Ferme Moriange inc. Une société de
Gasfran Freelance Gigi T.B.
HO et
Moriange Manager Vinia T.B.
Ferme G.M.R. SENC Ferme Guymont inc.
HO HO
LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 92 Guymont Kite Perly T.B. 87 Guymont Mick Trevi T.B. 86 Vioris Gw Ladina T.B.
Ferme Arolène inc.
HO
Ferme Gerca inc. Ferme Lignette inc.
HO HO
Limbra Mailman Trillium T.B. 87 Mystique Dundee Etoile T.B. 88 VT-Pond-View-I Durham Lassie T.B. 1er veau COBEQUID LINJET JAZZ EX WENDON DUNDEE DIVINA EX 91 Gerca Cyra Caleb T.B. Bergeverte Jasper Juno T.B. 1er veau Bergeverte Modest Jackie T.B. 87 1er veau
SAINT-ISIDORE
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SECTION LACTECH
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des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)
CLUB DORCHESTER (SUITE) SAINT-ISIDORE Ferme Luck Privé inc.
HO
Ferme Pelchat Holstein inc.
HO
Ferme Rosaire Blais & Fils inc. HO
Prive Freelance Blanche T.B. PRIVE CHAMPION SAMY EX 91 2E Pelchat September Mollie T.B. Pelchat Titanic Nadine T.B. 88 Pouliot Raviole F B I T.B. Rosblais Bacculum Annette T.B. Rosblais Lheros Solina T.B. 86 Rosblais September Cornie T.B. 88 Rosblais Talent Claudia T.B. 88 Rosblais Bolton Gigi T.B. 87 1er veau
Cleoli Dolman Butinne T.B. 1er veau Cleoli Monument Marelle T.B. 1er veau CLEOLI GOLDWYN OCTAVIENNE EX CLEOLI STORM REANNE EX 91 CLEOLI BEATLES CIGOGNE EX 3E
Ferme Cléoli inc.
CLUB LÉVIS-BELLECHASSE ARMAGH Ferme de mon Rêve inc.
HO
Jeanmar Titanic Donna T.B. 87 Duhamel Promotion Rosanne T.B. 1er veau
HO
Juneau Light Mr Burns T.B. 1er veau
HO
Duvent F B I Fosseptik T.B.
HO
Petitspres Feline Goldwyn T.B. 87
HO
Dusoleil Goldwyn Emeraude T.B. 86
JE
Rapid Bay Sc Routine-ET T.B. 87 HURONIA RBR NORMA EX 91
HO
Cleanne Modest Estelline T.B.
BUCKLAND Ferme Kemneur
SAINTE-MARIE Ferme Duhamel SENC
SCOTT (SUITE)
L’ANGE-GARDIEN Ferme des Petits Prés enr.
SAINT-ODILON Ferme Bilowic SENC
HO
Ferme Carhol SENC
HO
Ferme Claude & Jacques Maheux
Ferme Franguimel inc.
Ferme Jateau inc.
HO
HO
HO
Langevin Throne Liza T.B. Pierstein Drake Marie T.B. 86 Carhol Caramel Maestro T.B. 86 Carhol Roughneck Mantha T.B. Carhol Firelight Briel T.B. 1er veau Carhol Shot Tower Majorie T.B. 1er veau Beckelm Modest Envy T.B. Comestar Dundee Louiza T.B. Eastside Hi Class Alabama T.B. BIRKENTREE LEE MABELY EX 4E Franguimel Goldwyn Petyle T.B. 87 Franguimel Rikler Mandy T.B. 87 Roquet Integrity Delilas T.B. 86 Bofran Bolton Marissa T.B. 1er veau Franguimel Bolton Liliane T.B. 1er veau Franguimel Goldwyn Nemo T.B. 1er veau Jateau Akipe T.B. 88 Jateau Emerson Laury T.B. COMESTAR LAMIRIA EX
SAINT-ÉTIENNE Ferme Gaétan Routhier
SAINT-GERVAIS Ferme Guimo
SAINT-HENRI Ferme Cléanne inc.
SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS Ferme du Mitan enr.
HO
Mitan Abeille Modest T.B. Mitan Biche Kite T.B. MITAN WOUP INCOME EX
HO
Applecrest Bambam Victory T.B. Applecrest Samuelo Audrey T.B. 86 Applecrest September Babine T.B. Duhibou Dundee Mystere T.B. 86 Duhibou Samuelo Portefolio T.B. 89 Duhibou Shottle Maybeline T.B. Duhibou Damion Fiction T.B. 86 1er veau Duhibou Dolman Styliste T.B. 1er veau Duhibou Fortune Coqueluche T.B. 86 1er veau APPLECREST TERRASON PATZY EX LIMBRA TRIBUTE ROCHELLE EX APPLECREST S B A AVRIL EX 93 4E APPLECREST TERRASON BABETTE EX 2E FARMAMARC LAURIER MARO EX 3E
SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc.
SCOTT Ferme Adélard Poulin & Fils inc.
Ferme Cléoli inc.
44
HO
HO
Bourgival Allen Shayne T.B. 89 Delepinette Damyou Samuelo T.B. 89 Delepinette Greby Goldwyn T.B. Delepinette Rizia Dundee T.B. 88 Delepinette Shania F B I T.B. Guayclair Goldwyn Tilouanne T.B. 89 Delepinette Galy Dillon T.B. 1er veau Delepinette Katou Goldwyn T.B. 86 1er veau Delepinette Ryana Shottle T.B. 86 1er veau Delepinette Rytia Toystory T.B. 86 1er veau DELEPINETTE DAMY STORM EX 91 DELEPINETTE MELODIE ALLEN EX DELEPINETTE GRATTY ALLEN EX 2E Cleoli Goldwyn Anabel T.B. 86 Cleoli Goldwyn Cigogne T.B. 86 Cleoli Silverstone Ellane T.B. Cleoli Titanic Pala T.B. 88 Guayclair Goldwyn Tilouanne T.B. 89
Octobre.10
SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANS Roger Maranda
HO
Roemax Samuelo Fureur T.B. 86 Roemax Tribute Kany T.B. 87
HO
Sabinière Tresor Catyriedara T.B. Sabinière Zone Nelaban T.B. 88
SAINTE-SABINE Ferme Sabinière 1999 inc.
Une société de
et
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SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010) SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc.
SAINT-ÉDOUARD (SUITE) HO
Goeland Pagewire Christie T.B. 87 Goeland Blizzard Tia Maria T.B. 1er veau
CLUB LOTBINIÈRE FORTIERVILLE
Ferme Guimondale inc. Ferme Juste»O»Lait
HO HO
Guimondale Blitz Surprise T.B. 86 Bergicel Mailing Tignace T.B. Bergicel Mandelin Wimi T.B.
HO
Mibois Azale September T.B. 86 Mibois Cajou Aerocerf T.B. 86 Mibois Lucy Astronomical T.B. 88 Mibois Windy Allen T.B. 88 Mibois Anna Modest T.B. 1er veau
Ferme Hosteve SENC Ferme O.P. Turgeon inc.
HO HO
Ferme Pat-d’Ours inc.
HO
HO
Hosteve Hamri More T.B. Herbolait Cristal September T.B. 87 Turgeoise Fisk Eudorane T.B. Turgeoise Samuelo Velma T.B. Assomption Morty Cora T.B. 87 Lystel Cameo Talent T.B. 88 Pat-D’ours Drake Sydney T.B. FLUVIAL ALLEN LOLYNET EX 2E Bercote Blitzen Roseline T.B. 87 Bercote Salto Olympia T.B. Bercote Goldwyn Briana T.B. 1er veau
SAINTE-FRANÇOISE Mibois inc.
Ferme Rondelaine inc.
HO
Rondelaine Baxter Laetitia T.B. 86 1er veau Rondelaine Cheeto Camelia T.B. 1er veau RONDELAINE LEADER EMY EX 3E
FORTIERVILLE/PLESSISVILLE Dany-Pierre Rondeau et Pierre Caron
HO
Rondelaine Roy Inkcara T.B. 1er veau
SAINT-FLAVIEN
FORTIERVILLE/SAINTE-CLAIRE/SAINT-PATRICE Dany-Pierre Rondeau, Ferme Maryclerc inc. et Olivier Leclerc
HO
Regancrest-Bh Daphane-ET T.B. 86 1er veau
ISSOUDUN Ferme Aminik inc.
HO
Aminik Malice Salto T.B.
Simon Côté
HO HO
Parisette Roy Elodie T.B. Birondale Jujube Harrison T.B. 86
SAINT-GILLES
PARISVILLE Mathieu Blanchet Ferme Barond inc.
SAINT-AGAPIT Ferme des Crêtes SENC Ferme Gaimo enr. Ferme Michelet SENC
AY HO HO
Des Crêtes Solem T.B. Gaimo Titanic Blinka T.B. Michelet Bomboule Bridgestone T.B. Michelet Siflet Victor T.B. 87
Ferme Benoit Champagne & Fils inc.
HO
Ferme G. F. Jolicoeur & Fils inc.
HO
Fydbec Evan Merchant T.B. 86 Fydbec Jessico Axiome T.B. Fydbec Miette Goldwyn T.B. 1er veau G F F Deniel Income T.B. G F F Faulla Emperor T.B. 87
SAINT-PATRICE SAINT-ANTOINE-DE-TILLY Ferme Ro-An inc.
HO
HO HO
HO
Ferme Parkhurst inc. et Claudia Chabot
HO
Roaninc Blit Anie T.B. Roaninc Talent Fanie T.B. 86
SAINT-APOLLINAIRE Ferme Apolli inc. Ferme Bagatelle
Ferme Parkhurst inc.
APOLLI INQUIRER RODINA EX 3E Bagaferme Amo Mambou T.B.
SAINT-SYLVESTRE Ferme Joselito inc.
HO
Ferme Riter SENC
HO
SAINT-BERNARD Ferme Laurier Labrecque & Fils inc.
HO
Fajobec Blaster Cidaly T.B.
SAINTE-AGATHE Ferme de la Route inc.
HO
Jacobs Adolph Lance T.B. 87 Cobequid Roy Tongue Twister T.B. 1er veau De La Route Margo Stormatic T.B. 1er veau
HO
Jacobs Champion Imax T.B. Rejano Monday Cristina T.B.
SAINTE-CROIX Michel Cameron
Richard Gagné
Une société de
HO
et
Fdg Manager Baby T.B. Fdg September Clara T.B. 87
Joselito Salto Conny T.B. Joselito Desire Amande T.B. 87 Joselito Goldwyn Yanka T.B. 86 1er veau Riter Dundee Raviolie T.B. Riter Final Cut Barie T.B. Riter Final Cut Cascade T.B. 87 Riter Goldwyn Belle T.B. 86 Riter September Robine T.B. 87 Riter Bolton Destine T.B. 1er veau Riter Leader Nuage T.B. 1er veau Riter Starfire Mangamie T.B. 1er veau
VILLEROY Ferme du Long Chemin SENC AY
SAINT-ÉDOUARD
Parkhurst Jolt Conny T.B. 87 Parkhurst Roy Candle T.B. 87 Parkhurst Goldwyn Cany T.B. 87 1er veau Rondelaine Goldwyn Indy T.B. 1er veau GLENHAVEN CHAMPION CHARLOTTE EX
Long Chemin Kelly Syreine T.B. Long Chemin Gla Nureine T.B. 88
Octobre.10
45
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)
CLUB MONTMAGNYKAMOURASKA-L’ISLET
NEUVILLE Ferme Jurica SENC
HO
Jurica Concord Eva T.B. 87 Jurica Buckeye Olympe T.B. 1er veau JURICA STORMATIC OLIVIA EX 2E
HO
Fleuve Aginette Income T.B. 86 Fleuve Tania Lheros T.B. 87 Louisette Coquette T.B. PROULADE MIRA TRIUMPHANT EX
HO
Delepinette Lunou Redman T.B. 87
SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc.
HO
Claudie Aerocerf Mae T.B. 87 Claudie Aerocerf Marguerite T.B.
SAINT-AUGUSTIN Ferme Racette inc.
SAINT-ANDRÉ Ferme Ricet enr.
HO
Cherry Crest Burning Red Hot T.B. Delange Stormatic Rosia T.B. Plourde Goldwyn Pipra T.B. Ricet Duplex Pouletta T.B. 86 Ricet Stormatic Pamela T.B. 1er veau
SAINT-BASILE Ferme Ducret inc.
SAINTE-HÉLÈNE Ferme sous l’Ombre inc.
HO
Souslombre Cee Man Toupie T.B. 87 Souslombre Dundee Falaise T.B. Souslombre Dundee Spiral T.B. Souslombre Garrison Witney T.B. Silky Bolton Kate T.B. 1er veau
CLUB SHERBROOKE BURY Ferme Lesperron inc.
HO
CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ Ferme Artis inc.
HO
Artis Jerry Vega T.B.
Lesperron Bradley Delhi T.B. 86 Lesperron Goldwyn Darly T.B. Lesperron Toystory Shine T.B. Lesperron Splendina Shottle T.B. 1er veau LESPERRON REGGIE DESIRA EX 91 4E
CLUB SAINT-MAURICE – MASKINONGÉ SAINT-LÉON-LE-GRAND
DESCHAMBAULT Ferme l’Estran SENC
JE
Estran Conn Rally T.B. 87
Danastar Holstein SENC
HO
Comestar Less Modest T.B. Comestar Mandine Goldwyn T.B.
SOLUTIONS DES JEUX SOLUTION DU MOT CACHÉ : ASSOCIATIONS SOLUTION DE L’ÉNIGME : L’horizon
RÉPONSES DU SUDOKU 4 1 2 8 5 6 9 7 3
46
9 7 6 2 3 1 5 4 8
8 5 3 9 7 4 1 2 6
7 8 1 6 2 9 4 3 5
Octobre.10
5 6 4 3 1 7 2 8 9
2 3 9 5 4 8 7 6 1
3 9 7 4 6 5 8 1 2
6 4 5 1 8 2 3 9 7
1 2 8 7 9 3 6 5 4 Une société de
et
1
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