Numéro de la convention Poste-publications 41127559
Volume.20.numéro.4.Octobre.11
Grains : Des prix fermes pour rester Créativité et innovation dans le choix des ingrédients
Faire plus avec moins www.agri-marche.com
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Toujours avec vous
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©2008 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX est une marque de commerce enregistrée de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.
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AGRI-NOUVELLES
236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410
5 Éditorial 6 Tournoi de golf 8 Chronique des grains 10 reportage de ferme
870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214
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Coordonnées LACTECH :
porc
114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160
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AGRI -nouvelles
Coordonnées Agri-Marché :
1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442
SUGGESTIONs D’ARTICLES ET publicité : Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 222
Prochaine parution : Janvier 2012
Ferme Rojoie Chronique des ressources humaines La page des jeux
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Créativité et innovation dans le choix des ingrédients 16 Comment gérer les diarrhées néonatales ? 19 Revenir à la base pour améliorer sa productivité 22 reportage de ferme 14 Ferme de la Grande-Allée inc. 25 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! Des améliorations pour adopter le modèle sevrage-abattage à la Ferme du Cousin Germain
Volaille
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Réservation d’espace publicitaire : 4 novembre 2011
Dans le futur, faire plus avec moins ! Une bonne sélection : observation et productivité La médecine préventive, plus qu’une assurance ! reportage de ferme Ferme Michel St-Pierre
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SECTION LACTECH Réception du matériel publicitaire : 18 novembre 2011
Sur la photo de la page couverture : Ashley et Mathieu Bédard Crédit-photos : E. Du Sablon
Sur la photo de la section lactech : Ashley et Mathieu Bédard Crédit-photos : E. Du Sablon
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La boiterie : l’ennemi public no 1 en santé animale Combien de temps une nouvelle récolte doit-elle fermenter ? Les 5 points les plus communs menant à une RTM non conforme Problèmes de reproduction ? Des clients reconnus pour leur excellence Le courrier à Ti-Mé reportage de ferme Ferme Roger Bédard et Fils inc. reportage de ferme Ferme G.F. Jolicoeur et Fils inc. Deux additions à l’équipe de Lactech 36 Classifications Solutions des jeux
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L’agriculture, au cœur de la vie
Partout où l’agriculture canadienne est active, vous trouverez FAC Les producteurs canadiens comptent sur des gens qui comprennent l’agriculture. Les services de financement de FAC sont conçus pour eux. 1-888-332-3301 www.fac.ca
On dit « paresseux comme une vache ».
On dit « fier comme un coq ».
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On dit « manger comme un cochon ».
Ou si vous préférez : « Être une vraie poule mouillée »!
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l’Éditorial par patrice brochu
Innover pour contribuer à votre réussite Un autre été derrière nous. Une saison qui a connu des périodes pluvieuses, ce qui a parfois préoccupé les producteurs céréaliers, mais qui a également connu de belles périodes au grand plaisir des vacanciers. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dame Nature a eu son lot de sautes d’humeur spectaculaires. C’est donc sous les perturbations de l’ouragan Irène que Expo-Champs a lancé sa 13e édition à laquelle a participé pour la première fois Agri-Marché en tant qu’exposante. Cette première présence à ce rendez-vous qui attire chaque année plus de 10 000 visiteurs témoigne une fois de plus de l’engagement que nous avons de servir les producteurs de l’ensemble des régions du Québec. Un nouveau système administratif pour le bénéfice des clients
toujours plus afin de maintenir notre statut de leader en alimentation animale.
Dans un souci d’amélioration continue, nous avons lancé, le 1 er juin dernier, un nouveau système informatique : une exclusivité d’AgriMarché et de Lactech. Ce nouveau système nous permettra notamment de connaître avec précision nos coûts d’opérations. Donc, par le fait même, d’améliorer ceux-ci et de faire bénéficier nos clients d’économies d’échelle. Le contrôle des coûts de production étant une préoccupation pour l’ensemble des producteurs, Agri-Marché et Lactech viennent, grâce à l’évolution technologique qu’elles ont implantée et leur capacité de production, de confirmer leur position en tant que leader en alimentation animale pour vous faire profiter des solutions les plus performantes pour vos entreprises, et ce, toujours au meilleur rapport qualité-prix.
Des grains qui se maintiennent à des niveaux élevés
Évidemment, une solution informatique aussi novatrice nécessite certains ajustements. Nous sommes conscients que certains désagréments sont survenus et nous en sommes désolés. Nos équipes internes ainsi que la compagnie soustraitante ayant développé le système ont vite été saisies des problèmes ponctuels et s’affairent à régulariser la situation. D’ailleurs, à ce jour, la très grande majorité des signalements ont été résolus. Depuis maintenant près de 100 ans, l’innovation est l’une des valeurs au coeur de nos activités et, grâce à vos commentaires et suggestions, vous nous amenez en quelque sorte à nous dépasser
Il peut sembler prématuré avec les feuilles qui n’ont même pas commencé à tomber de parler du temps des Fêtes, mais la période des réjouissances s’en vient plus vite que nous ne pouvons le penser. À nouveau cette année, il nous fera plaisir d’aller vous rencontrer lors de l’une des huit activités des Fêtes d’Agri-Marché et de Lactech. Ces activités, en musique et en humour, sont l’occasion pour nous de vous témoigner notre reconnaissance pour votre fidélité. Surveillez votre courrier, les invitations ne sauraient tarder.
Il semble bien que la hausse historique qui a affecté les cours des grains soit là pour durer. Il faut donc, en tant que producteurs agricoles, revoir nos façons de faire et s’ouvrir aux nouvelles alternatives pour alimenter nos troupeaux. C’est le choix qu’ont fait Agri-Marché et Lactech en vous offrant des solutions à l’avant-garde, intégrant notamment une grande variété de sous-produits afin d’offrir à vos troupeaux une alimentation de qualité au meilleur rapport qualité-prix. Les activités des Fêtes d’Agri-Marché et de Lactech : une tradition depuis 36 ans
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Le tournoi de golf Agri-Marché : Une formule gagnante qui ne se dément pas d’année en année ! La tradition a été respectée : le tournoi de golf d’Agri-Marché a une fois de plus été couronné d’un franc succès. C’est un total de 166 joueurs qui ont profité de la magnifique journée pour faire éventail de tous leurs talents de golfeurs. Les honneurs sont à nouveau allés à un habitué accompagné de ses trois comparses, soit à messieurs Léandre Morin, Yves Côté, René St-Hilaire et Guy Ferland. L’édition 2012 est déjà sur les planches à dessins ! Les gagnants de cette année : Léandre Morin, Guy Ferland et Yves Côté Absent sur la photo : René St-Hilaire
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TITRE
Si nos Lafleur sont aussi savoureux, c’est beaucoup grâce à vous.
Si nous vous offrons des produits de qualité, c’est aussi grâce au travail des producteurs agricoles québécois.
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chronique des grains
Des prix fermes et une météo
étourdissante Voilà que les récoltes pointent à l’horizon. Cette dernière saison aura bien connu ses hauts et ses bas. Un printemps tardif et pluvieux, un superbe mois de juillet chaud et humide et un mois d’août maussade agrémenté d’un reste de tempête tropicale. Mère Nature aura une fois de plus réussi à étourdir les producteurs québécois.
Geneviève Gonthier, T.P. NégociantE en grains Agri-Marché inc.
Et que dire de la bourse ! Elle ne cesse de surprendre depuis déjà plusieurs mois. Qui aurait pu croire que les prix auraient resté aussi élevés et aussi longtemps. Les acheteurs n’ont eu droit qu’à quelques épisodes de baisses qui, très souvent, étaient recorrigés dès le lendemain. Pas beaucoup de répit. Afin de palier à la situation, les sousproduits comme la drèche ont pris beaucoup de place dans le marché. Le blé a aussi suscité de l’intérêt. Son écart de prix réduit avec le maïs lui a permis de reprendre de la place dans les formulations. Présentement, les marchés sont très instables et remplis d’incertitudes. Les acheteurs n’osent pas acheter leurs grains à l’avance dans l’espoir d’une éventuelle baisse. De l’autre côté, les prix qui sont offerts aux vendeurs sont intéressants, mais l’état actuel des cultures force les producteurs à demeurer très prudents. Un gel hâtif pourrait compromettre leurs récoltes. Aux États-Unis, la détérioration de l’état des cultures est plutôt préoccupante. On peut présentement affirmer que les rendements de maïs pour la récolte 2011 sont révisés à la baisse. En date du 29 août, 54 % des champs de maïs étaient classés de bons à excellents comparativement à 70 % à la même date l’an dernier. Pour la fève soya, c’est 57 % des champs qui obtiennent cette cote. L’année passée, c’était 64 %. Dans l’Ouest canadien, les récoltes de blé se déroulent très bien. Une bonne proportion des
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champs récoltés se qualifient pour le blé panifiable. Le résultat ? Moins de blé disponible pour l’alimentation animale. La bonne nouvelle ? Puisque le blé est le premier grain au niveau mondial, son abondance devrait théoriquement tirer les autres grains, comme le maïs et le soya, à la baisse. Le United States Department of Agriculture a publié un nouveau rapport le 12 septembre dernier. Voici le comparatif avec le mois d’août. Maïs Août 2011
Septembre 2011
Stock de fin (millions de 714 672 boisseaux) Rendement 153 148,1 (boisseaux/acre) Le nombre de jours d’inventaire: 19,2 jours d’autonomie
Malgré le prix élevé du maïs, les stocks de fin ne cessent de diminuer à tous les mois. Voilà une preuve que la demande pour l’éthanol et la consommation interne restent toujours fortes. Fève soya Août 2011
Septembre 2011
Stock de fin (millions de 155 165 boisseaux) Rendement 41,4 41,8 (boisseaux/acre) Le nombre de jours d’inventaire: 19,1 jours d’autonomie
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chronique des grains Avec des stocks aussi bas et une récolte révisée à la baisse, il faut s’attendre à ce que les prix restent fermes pour les prochains mois même si tous souhaitent le retour à l’équilibre. Que les vendeurs puissent continuer à bénéficier de prix d’achat intéressants pour leurs grains et que les acheteurs
puissent rencontrer leurs coûts de production. Les sous-produits vont probablement continuer à être intéressants et très présents dans les formulations. Ne reste plus qu’à espérer que les récoltes 2011 réserveront de belles surprises et que tout le monde y trouve finalement son compte.
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Des journées d’information qui rapportent au quotidien
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laitier 27 mars 2012
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GRAINS
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CLIENT :
JOIE FERME RO NABÉ-SUD SAINT-BAR
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Des rendements dignes de mention pour la Ferme Rojoie Située à Saint-Barnabé-Sud, la Ferme Rojoie fait l’élevage de poulets et de dindons sur deux sites – un à Saint-Barnabé-Sud et l’autre à Saint-Hugues – en plus de pratiquer la culture du maïs-grain, du soya et des légumes pour la conserverie sur les 382 hectares de terres qu’elle possède.
France Arsenault NÉGOCIANTE EN GRAINS Agri-Marché inc.
Fondée en 1966 par Roger Leblanc, qui en est toujours le président, l’entreprise a, après plusieurs investissements, été scindée en trois entités distinctes afin d’y intégrer les trois fils de la famille : • Joël (Ferme Rojoie) ;
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Ensemble, les trois fermes possèdent 220 000 poulets à griller, 40 000 dindes, 50 hectares de boisé et 447 hectares en culture. À elle seule, la Ferme Rojoie, dirigée par Joël Leblanc et son père Roger, possède 120 000 poulets à griller et 8 000 dindons.
• Luc (Ferme du Dindon) ; et
Elle compte également une érablière de
• Dany (Ferme Poulet Blanc).
1 500 entailles.
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GRAINS
Commerc ialisation des grain s Joël exerce lu A g ri -M a rc h i-même la m é e st fi è re d is e e c o m p te r la en marché d récoltes. Bon R ojoie parmi e ses an, mal an, F e rm e sa clientèle. c’est environ sa productio C ’e st d y n u am n 5 e 0 iq en % de n de maïs qu ue, constamm treprise i est vendue ent en mode M a rc h é. L es chez Agri- qui participe à am él io in st a ll a ti o n s ration, la réussite d p er fo rm a n te Ferme Rojoie e to D u ’a te il le s l’ u in d e la rs, à deux re dustrie. ainsi que la q prises, en 20 ualité de ses en font un fo 00 et en 200 récoltes la ferme s’est dém urnisseur de 5, arquée au co choix. D’aille propriétaire ncours du M urs, ses agricole en y rem s ont investi ér it e portant resp cette année élévateur qui ectivement la ère dans un position médaill devrait perm 1 e de bronze ettre le charg 1,6 tonne mét et la 2 e posi ement de médaille d’argen rique à la min ti on t. Que ce so ute. en cultures, it en élevag De son côté, e le s résultats et ou Joël peut com les rendemen toujours en pter sur l’équ ts Marché pou so tê te nt d ipe d’Agri- d e peloton. D r faciliter les e maïs-grain ans ses cham cédules de ch en période d , Joël entrev ps argement ce e grands trav oit des rend t automne d aux, comme em pendant les en e ts 1 1 c’est le cas co tonnes métri récoltes. Pou ques à l’hecta mparativemen r ses ventes grain, Joël p re t à 12 l’an der de maïsrofite de ses nier. livraisons de pour approvi moulée sionner Agri-M Toute l’équip arché en maïs e de négocia cours de l’hiv to nts en grain ut au d’Agri er et du printe s -M m a ps. C’est un m rché souhait simple et inté oyen e ressant pour u n e b e ll e de récoltes à période les deux parti de bonnes af es de faire la Ferme Ro faires. joie e
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Le poste de gérant de ferme
Êtes-vous prêt à relever le défi ? Mélanie Fortier ne se voyait pas assise en arrière d’un bureau toute la journée. Pour elle, l’agriculture, c’est d’abord un travail de terrain. Pourtant, Mélanie n’est pas née sur une ferme. C’est à 13 ans, alors qu’elle cherche un emploi d’été, qu’elle débute un travail sur un élevage de chevaux. C’est le début de tout un parcours ! Alors qu’elle travaille pendant ses études pour ce même éleveur, elle rencontre un agronome. Elle décide ainsi que c’est vers cette profession qu’elle veut se diriger. À l’université, alors qu’elle doit effectuer des stages en production animale, elle déniche un emploi en production porcine chez AgriMarché. Pourquoi la production porcine ? « Je me suis attachée tout de suite à cette production en entrant dans la ferme », explique-t-elle. Elle aime la dynamique de la production et trouve les horaires de travail intéressants. Peu après la fin de ses études, on lui propose un poste de gérant de ferme porcine. Alors qu’elle en est à ses débuts, elle constate tout de suite les nombreux défis que comporte cette position.
consultez toutes nos offres d’emplois au www.agri-marche.com
Toujours à l'affût des tendances des marchés, vous serez à même de conseiller une clientèle soucieuse d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour l’achat de grains et sous-produits. Vous effectuerez donc des transactions d’achat et de vente auprès de nos fournisseurs/clients.
Ouvrier de maintenance de ferme Notre équipe est présentement à la recherche d’une ressource afin d’effectuer des travaux d’entretien préventif et de maintenance sur des équipements (moteurs, ventilation, travaux de menuiserie, etc.) et les bâtiments de la ferme. De plus, vous participerez aux divers travaux quotidiens afin de soutenir les autres membres de l’équipe. Les installations principales sont situées dans le 4e rang à Sainte-Claire, dans la région de Bellechasse.
De plus, vous vous assurerez de: • suivre et interpréter les marchés boursiers; • participer au développement des affaires par la visite des intervenants; et • participer aux activités du milieu agricole.
Le candidat sera appelé à se déplacer sur les différents sites de production.
Profil recherché : DEC ou baccalauréat relié à l’agroalimentaire Aptitudes pour la négociation téléphonique Passion pour la vente Connaissance du milieu agricole et des grains Aisance à travailler avec des données financières Bonnes capacité de communication Sens du service à la clientèle Connaissances en informatique (MS Office, SAP) Maitrise de l’anglais oral et écrit
Profil recherché : DEP dans un domaine approprié ou posséder de l’expérience pertinente dans l’entretien et la maintenance de machinerie
Si vous croyez être la ressource idéale pour notre équipe, veuillez faire parvenir votre CV à : Agri-Marché - Service des ressources humaines 236, rue Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 Télécopieur : 418 882-5108 Courriel : emploi@agri-marche.com Site web : www.agri-marche.com
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Le poste de gérant de ferme lui permet de concilier sa passion pour les animaux et le travail de terrain. Et les chevaux dans tout ça ? « Aujourd’hui c’est plus pour les loisirs et la détente », nous dit-elle, mais elle ne les a pas oubliés !
Négociant en grains En tant que négociant en grains, votre serez un acteur important au sein d'une équipe dynamique, spécialisée en commerce de commodités.
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En plus d’effectuer le suivi technique de l’élevage et des performances de la ferme, elle réalise le suivi de certains projets de recherche et gère une équipe de huit employés. Le plus grand défi dans son travail ? « Faire travailler toute l’équipe ensemble », dit-elle. Pour augmenter la performance de la ferme, il faut que tous les employés travaillent à réaliser les mêmes objectifs. Le gérant de ferme doit s’assurer de communiquer les lignes directrices et les bonnes procédures de travail. Il faut donc en arriver à concilier les forces et faiblesses de chacun, tout en créant un environnement de travail agréable. D’après Mélanie, les qualités essentielles d’un bon gérant de ferme sont une bonne structure de travail, la patience, l’écoute et la flexibilité. De plus, il faut être ouvert aux changements, car le domaine de la production animale est en constante évolution !
Être orienté vers l’action Démontrer de la polyvalence, de l’initiative et de l’autonomie Être proactif afin de prévenir les bris d’équipements
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Voir les réponses des jeux à la page 54.
Énigme
22 lettres cachées
22 LETTRES CACHÉES
12 lettres cachées Bermudes A
Un tiroir contient dix bas bruns et dix bas noirs. Question : Combien de bas doit-on retirer (à la noirceur) avant d’être certain d’avoir une paire de bas bruns?
B Bahamas Barbade Belgique Bénin
Sudoku Règles du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
E Eau Égypte Équateur Espagne Est Europe
C Cameroun Canada Canarie Cap Chili Chine Chypre Cocos Colombie Cook Corée Croatie Cuba
G Gabon
Sud Suède Syrie
O Oman
T Taiwan Tchad Tibet Togo Tonga Turquie
P Palestine Pérou Pologne Port Portugal
M Macao Mali Malte Mer Mexique
I Iles Inde Irak Iran Irlande Islande Israël Italie
Site les SURDOUÉS
Niue
L Labé Lacs Laos Liban
H Haïti Herm
F Finlande France
ATLAS
Atlas Géographique
J Japon
Géorgie Grèce Grenade Groenland
D Dominique drapeaux
Brésil Bulgarie
Afghanistan Afrique Albanie Algérie Amérique Antille Arabie Aruba Asie Atar Australie
Mot MOTcaché CACHÉ
R Russie S Sal Sercq
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Créativité et innovation dans le choix des ingrédients
Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. NUTRITION, recherche et développemeNt AGRI-MARCHÉ INC.
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Le prix des ingrédients traditionnels ont atteint des sommets incroyables depuis les derniers mois, entraînant une hausse majeure des coûts de production. Historiquement, les coûts d’alimentation représentaient de 65 à 70 % du coût de production, mais la proportion est aujourd’hui encore plus grande ! Devant cette réalité, plusieurs se croient impuissants, mais, heureusement, plusieurs autres saisissent cette opportunité pour générer des solutions autant créatives qu’innovantes ! À la lecture des revues en alimentation animale, des sites spécialisés et même des résumés de conférences présentées cette année, les spécialistes en nutrition constatent rapidement l’émergence de nouveaux ingrédients, certains légèrement originaux, d’autres carrément inusités ! Il faut être ouvert d’esprit puisqu’on ne sait jamais lequel présentera un potentiel intéressant à exploiter. Voici quelques ingrédients testés récemment en nutrition porcine et dont les résultats ont été publiés cet été.
Les lentilles pour les porcelets La lentille est produite dans l’Ouest canadien et est généralement exportée en Inde et au MoyenOrient pour consommation humaine. Cependant, lorsque la qualité est moindre, elle devient accessible pour l’alimentation animale à des coûts intéressants. Comme d’autres légumineuses, la lentille est riche en protéine, mais contient peu d’acides aminés sulfurés (Tableau 1). Son incorporation dans les rations est limitée par les différents facteurs antinutritionnels propres aux oléagineux. Peu de recherches existent sur cet ingrédient, mais, l’Université d’Alberta a récemment réalisé un essai chez le porcelet en remplaçant une partie du tourteau de soya par des lentilles. Deux cent quarante porcelets de 9 kg ont reçu pendant trois semaines une des cinq rations contenant entre 0 et 30 % de lentilles. Toutes les recettes étaient équivalentes (énergie, minéraux, acides aminés). Cependant, une partie
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porc du blé et du soya était remplacée par des lentilles. La consommation totale n’a pas été affectée par les lentilles. Par contre, à 30 % de lentilles incorporées, le gain a diminué de 11 %. À 22 % d’incorporation de lentilles, le coût du gain a été réduit de 0,64 $ le kilo. Cette étude montre donc que le porcelet peut tolérer une bonne quantité de lentilles tout en maintenant des performances similaires à une ration avec du tourteau de soya. Elle ouvre donc la porte à d’éventuels essais en conditions commerciales.
était déshuilé. Le but de l’essai était de voir si les porcelets utilisaient la protéine des algues aussi bien que celle du soya et si les algues modifiaient le métabolisme et les paramètres biochimiques des porcelets. Les conclusions ont été positives puisque aucun effet négatif sur le métabolisme protéique et la santé n’a été noté chez les porcelets ayant consommé les rations avec du tourteau d’algues. D’autres études devraient être réalisées prochainement afin de vérifier l’impact sur les performances zootechniques.
Encore un sous-produit des biocarburants
Beaucoup d’autres possibilités à explorer
Récemment, les algues marines ont été découvertes comme étant une source potentielle pour la production de biocarburants. En effet, l’intérêt des algues par rapport aux autres sources est de présenter à la fois un rendement exceptionnel en temps (récolte complète en quelques jours) et en masse. Certaines espèces d’algues ont une masse de graisse de plus de 50 %. Différentes compagnies ont déjà étudié les technologies possibles d’utilisation de cette nouvelle biomasse et proposent des produits commercialisables en alimentation animale. Au départ, c’était principalement l’aquaculture qui était visée pour utiliser et écouler les tourteaux d’algues produits, mais, tranquillement, des tests exploratoires chez la volaille et le porc sont mis sur pied. Lors d’un essai réalisé à l’Université de Cornell, des porcelets ont été divisés en 3 groupes, chacun recevant une ration différente. Il y avait une ration de base avec maïs et soya, une seconde où du tourteau d’algues entier était ajouté à raison de 6,6 % et une troisième ration où le tourteau d’algues utilisé
L’utilisation d’ingrédients alternatifs est une solution logique pour réduire les coûts de production. Cependant, plusieurs facteurs doivent être considérés avant l’introduction dans les rations. La disponibilité et les coûts sont des incontournables, mais les nutritionistes doivent aussi évaluer avec précision les profils nutritionnels puis vérifier l’appétance, les impacts sur les performances, sur la qualité de la viande et sur la santé des animaux. Outre ces facteurs, la facilité de manipulation des ingrédients en usine doit aussi être étudiée (mouture, hygroscopie, etc.). Finalement, en regardant les essais en station expérimentale, on constate qu’il y a des ingrédients bien exotiques - comme la graine de Kapok (arbre tropical) ou la pulpe de citron - mais aussi des sous-produits d’ingrédients traditionnels comme le tourteau de germe de maïs et les drêches de distillerie hautes en protéine qui font actuellement l’objet de tests. Qui sait lesquels d’entre eux passeront les examens et se retrouveront dans les trémies de vos porcs !
Références : Journal of Animal Science, Vol 89. Supp.1 et Western Hog Journal, Été 2011
Tableau 1. Comparaison de la valeur nutritionnelle des lentilles, du tourteau de canola et du tourteau de soya Lentilles
Tourteau de canola
Tourteau de soya
Protéine brute, %
24,4
40,0
47,1
Matière grasse, %
0,9
3,5
0,9
Fibre brute, %
3,6
3,6
3,2
Lysine, %
1,44
2,13
2,87
Phosphore, %
0,37
1,2
0,69
Sources : Valeurs analyses Agri-Marché, juillet 2011 et Western Hog journal (Summer 2011)
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porc
Comment gérer les DIARRHÉES NÉONATALES ?
Dr Jacques Miclette, m.v. agri-marché inc.
Avec les temps difficiles que vit actuellement l’industrie porcine, il est important que chaque producteur optimise le revenu potentiel qu’il peut obtenir de son élevage. On sait que les diarrhées chez les porcelets à la mamelle, souvent appelées diarrhées néonatales, peuvent causer la mort chez les sujets affectés. Ceci nous incite fortement à combattre ces infections pour permettre de diminuer la mortalité naissance-sevrage. Il existe par contre d’autres types de diarrhées, notamment les diarrhées causées par Clostridium perfringens type A et Clostridium difficile, pour lesquelles la conséquence la plus grave peut être un retard de croissance qui mène à sevrer des porcelets ayant un poids plus faible. Plusieurs études ont démontré que plus le poids au sevrage est faible, plus les poids d’abattoir le seront également. En d’autres termes, un poids plus faible au sevrage équivaut habituellement à un gain de poids inférieur en pouponnière et en engraissement. De plus, la présence de diarrhées néonatales non contrôlées peut favoriser l’apparition d’autres conditions,
telles que la coccidiose et la salmonellose, qui peuvent causer des dommages aux performances des sujets dans les cages de mise-bas, en postsevrage ou en finition. Pour toutes ces raisons, il faut donc s’occuper de la diarrhée dès son apparition en maternité. En général, les diarrhées néonatales résultent d’un déséquilibre entre l’immunité (la protection immunitaire conférée par le colostrum et ensuite par le lait) et la pression d’infection (la charge microbienne à laquelle le porcelet est soumis). Par conséquent, les causes les plus fréquentes qui font que la balance penche du côté « maladie » sont la prise insuffisante de colostrum ou de lait, la quantité trop restreinte d’anticorps dans ceux-ci et/ou une pression d’infection trop élevée. Lorsque vous êtes confronté à un problème de diarrhée néonatale, il faut répondre le mieux possible aux questions suivantes : • À quel âge la diarrhée apparait-elle ? • Combien de portées sont atteintes ? • Combien de porcelets par portée sont affectés ? • Depuis son apparition, quelle est son évolution et la réponse au traitement initié ? • Est-ce qu’elle affecte davantage les porcelets de primipares (première portée) ou non ?
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porc Il faut coupler ces informations avec une soumission au laboratoire de porcelets vivants non traités représentatifs du problème dans le but d’obtenir un diagnostic. Mesures préventives à suivre En attendant de recevoir une réponse du laboratoire, votre médecin vétérinaire peut réviser avec vous certaines mesures préventives de base énoncées aux points suivants : • Avoir un protocole de lavage et de désinfection impeccable et s’assurer d’entrer des truies dans une cage sèche. • S’assurer d’une bonne prise de colostrum. La qualité immunologique du colostrum diminue très rapidement après la mise-bas. Quatre heures après les premières tétées, la teneur en anticorps du colostrum diminue de plus de 30 %. Souvent les derniers porcelets nés ou plus faibles sont davantage vulnérables. Retenir également que la cochette à sa première mise-bas produit un colostrum moins « complet » qu’une truie multipare. Enfin, on recommande de laisser les porcelets ingérer suffisamment de colostrum avant d’effectuer d’autres manipulations. • Éviter les courants d’air et s’assurer du confort thermique de toute la portée. • Assurer également une bonne ambiance générale du côté de la truie (température, humidité, courants d’air). • Assécher les porcelets à la naissance. Aujourd’hui, il existe des poudres asséchantes de bonne qualité que l’on peut disposer non seulement sur le tapis où se couchent les porcelets, mais surtout sur eux. • Laisser les porcelets à leur mère le premier jour. De plus en plus d’études démontrent l’importance qu’un porcelet ingère le colostrum de sa propre mère. • Minimiser les adoptions. En effet, les porcelets adoptés dans une autre portée peuvent fréquemment rater deux ou trois éjections de lait avant d’avoir accès sur une base régulière à une mamelle. • Ne pas transférer de porcelets ayant la diarrhée. • Éviter le transfert de microbes d’une cage à l’autre, soit par les bottes, les charriots, les mains
et les outils servant à la castration, à la coupe des dents ou de la queue. • Retarder les inductions de mise-bas pour 115 jours et plus, surtout si la diarrhée survient en bas âge. D’une manière générale, les porcelets les plus faibles auront plus de risque de présenter des pathologies digestives. • En période péri-partum, minimiser toute apparition de maladie aiguë chez la truie qui aura toujours des conséquences négatives sur l’ensemble de la portée • Dans certains cas, éviter l’utilisation systématique préventive d’antibiotiques, aussi bien chez la truie que chez le porcelet à la naissance; ce qu’on pourrait appeler le syndrome du « trop vouloir bien faire », mais qui peut rendre susceptible l’apparition de diarrhée à Clostridium. En fonction des conclusions du laboratoire, que les diarrhées trouvent leur origine d’une bactérie (E.Coli, Clostridium), d’un virus (principalement le rotavirus), d’un parasite (coccidie) ou de toute autre raison, votre médecin vétérinaire aura la responsabilité, avec votre collaboration, d’instaurer un traitement adéquat et ciblé. Plusieurs options sont possibles et souvent une combinaison de ces options doit être envisagée : la régie, les vaccins commerciaux ou autogènes, l’utilisation d’agents de contrôle de diarrhée (fécule de patates ou « sweet iron ») que l’on applique en « top dress » sur le plancher, l’intervention avec antibiotiques lors de problèmes associés au E.Coli ou simplement le retrait de ceux-ci lors d’infection à Clostridium.
Cas de diarrhées chez les porcelets à la mammelle pour les 12 derniers mois (du 1er août 2010 au 1er août 2011).
Si une approche ne fonctionne pas sur votre ferme, il ne faut pas perdre espoir. Parfois, les résultats peuvent être différents d’une ferme à l’autre. Il faut persévérer et essayer d’autres options.
* Il s’agit du nombre de diagnostics posés pour chacune des catégories de diagnostic.
Coccidiose néonatale
4
Cryptosporidiose
1
Diarrhée colibacillaire
10
Diarrhée néonatale complexe
2
Diarrhée néonatale à rotavirus
9
Diarrhée néonatale autre
2
Diarrhée néonatale non specifique
5
Entéropathie à C. perfringens type A
12
Salmonellose gr
2
Autres Dx non spécifiques (colite, diarrhée, entérite, entérite nécrotique, entéropathie)
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Total
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Revenir à la base pour améliorer sa productivité Depuis quelques années, les compagnies de génétique font miroiter la capacité de leurs truies à produire 30 porcelets sevrés et plus par année. Peu de producteurs y parviennent, plusieurs en Europe et quelques uns s’en approchent aussi au pays, mais le plus souvent ils atteignent ce résultat sur une courte période ou avec un nouveau troupeau quand la majorité des truies qui mettent bas se situent entre les parités 3 à 5. Il y a cinq ans, Agri-Marché s’est questionné sur l’intérêt économique de produire autant de porcelets. Il était évident qu’il y avait des avantages pour le naisseur qui vendait ses porcelets au sevrage. Par contre, ces derniers risquaient de ne pas performer autant en pouponnière et en engraissement puisque, selon les données disponibles à ce moment, ils étaient plus légers à la sortie de la maternité. De plus, partant du principe qu’un porcelet léger à sa naissance risque de devenir moins intéressant au niveau de la qualité de sa carcasse à l’âge adulte (Foxcroft 2008), la question du moment était alors : Est-ce que les truies peuvent produire 30 porcelets économiquement intéressants pour les acheteurs de porcelets mais également pour l’abattoir ? Aujourd’hui, les progrès génétiques des nouvelles lignées maternelles laissent entrevoir que l’objectif de produire ces 30 porcelets plus performants se rapproche de plus en plus. Les généticiens n’ont pas mis l’emphase uniquement sur le nombre de nés totaux, mais également sur la capacité de la truie à les sevrer. Par ailleurs, l’amélioration des poids à la naissance est également notable. il faut bien les sevrer ! Année après année, les producteurs constatent une augmentation des nés totaux dans leurs élevages. Par contre, il s’en est suivi dans de nombreux cas une augmentation des mort-nés et des pertes naissance-sevrage. La truie donne donc de plus en plus de porcelets, mais la moyenne au sevrage, bien qu’elle augmente, ne semble pas suivre au même rythme. Au fil des ans, les techniques de production se sont affinées (insémination, alimentation automatisée,
etc.), mais les cages de mise-bas sont demeurées les mêmes, ce qui apporte plus d’écrasements. Plus de nés totaux signifie également une mise-bas plus longue, entraînant ainsi un plus grand risque d’asphyxies et de mort-nés. Il faut donc apporter une surveillance accrue à ces nouvelles truies plus performantes. Être présent à la mise-bas devient donc une obligation. Le temps disponible pour cette tâche n’étant pas en augmentation dans la plupart des cas, il faut donc se questionner sur les choix à prendre afin de sevrer les porcelets au lieu de les déposer dans le bac de récupération.
Sylven Blouin, agr.
Remise en question Au cours de la dernière année, Agri-Marché a observé ce problème dans ses élevages et a décidé de se questionner sur les sources et les solutions possibles. Après plusieurs rencontres à l’interne, analyses des dossiers de performances de chaque ferme et rencontres avec des intervenants des compagnies de génétique, des idées ont commencé à se développer. Voici donc des réflexions sur les méthodes de gestion en maternité. Il n’y a pas de solution miracle. Par contre, un petit rappel sur des points de technique peut permettre de solutionner bien des problèmes. La loi de Pareto La Loi de Pareto, aussi appelée règle des 80/20, est une théorie inspirée par les observations de Vilfredo Pareto, économiste et sociologue italien. Selon ce dernier, environ 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. Cela signifie que 20 % de vos truies vous donnent 80 % de vos mort-nés et de vos pertes naissance-sevrage. Vérifiez et vos chiffres seront très près de ces pourcentages. Il faut donc cibler ces sujets à problèmes. Octobre.11
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superviseur en chef Agri-Marché inc.
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porc La grille de Blackwell Au niveau des mort-nés, la Grille de Blackwell peut vous aider. Cet outil, qui existe depuis de nombreuses années, permet d’évaluer le pourcentage de risque qu’une truie ait des mortnés à sa prochaine portée. Grille de Blackwell Parité
% de risque
1&2
15 %
3&4
25 %
5&6
35 %
7&+
45 %
Présence de mort-nés à la portée précédente
+ 30 %
Portée précédente > 12 n-totaux
15 %
Exemple
Une truie qui met bas pour la 4e fois, qui a eu 13 porcelets à sa 3e portée avec 1 mort-né va avoir un pourcentage de risque d’avoir des mort-nés de : 4e portée : 25 % : + de 12 porcelets, à la 3e portée : + 15 % Mort-nés à la 3e portée : + 30 % = 70 %
L’utilisation de cette grille est relativement simple. Au sevrage, en préparant la carte de la truie pour la prochaine portée, on analyse la performance de la portée qui vient de se terminer. On calcule le pourcentage de risque en additionnant le
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FOUILLÉE
OXYTOCINE
MOMIFIÉS
HEURE
MORT-NÉS
PLANATE
VIVANTS
SUIVI DE MISE-BAS
nombre associé au rang de portée à venir (ex : 25 % pour une parité 4) aux facteurs aggravants, soit la présence de mort-nés (+30 %) et la taille de la portée précédente (+15 % pour une portée supérieure à 12 porcelets). Dans l’exemple du tableau ci-contre, la truie possède un pourcentage de risque de 70 %. On indique donc cette donnée sur la nouvelle carte et on devra prendre action à la prochaine mise-bas. Cette façon de cibler les sujets à risque n’est pas infaillible, mais il s’agit d’un outil basé sur des analyses statistiques simple et rapide qui vous permet d’apporter plus d’attention à vos « bêtes noires ». C’est à vous de déterminer à partir de quel pourcentage vous allez par exemple devancer la mise-bas d’une truie qui devrait mettre bas une journée où vous devez vous absenter. Il ne faut pas oublier également que la grande majorité des mortalités se produisent dans le dernier tiers de la mise-bas, soit pour les 3 à 4 derniers porcelets. La carte de suivi de mise-bas s’avère également un outil essentiel, surtout avec l’élevage en bandes. Vous n’avez qu’à indiquer l’heure des observations, ce qui vous permettra d’intervenir ou non selon le temps passé entre 2 arrivées de porcelets (habituellement aux 15 à 20 minutes). Le même principe s’applique pour les 20 % de vos truies qui vous apportent 80 % de vos pertes présevrage. Il n’y a cependant pas de grille de risque. Il faut se baser sur l’historique de chaque truie et inscrire des notes sur les nouvelles cartes. La prise de colostrum La prise du colostrum est essentielle pour la survie du porcelet. Les anticorps du premier lait sont, c’est bien connu, mieux absorbés par l’intestin du porcelet au tout début de sa vie. Un porcelet qui ne prendra pour la première fois le lait de sa mère que 24 heures après sa naissance n’aura dans le sang qu’environ 15 % des immunoglobulines d’un porcelet ayant bu dans les 6 heures de sa mise au monde. Il faut donc lui faire prendre ce lait. On peut assister le porcelet naissant et même l’intuber au besoin. Encore une fois, il faut du temps. Puisque ce temps est très peu disponible, on a tendance à devancer certaines tâches comme la coupe des dents, l’injection de fer et d’antibiotiques ainsi que la coupe de la queue pendant la surveillance des mises-bas. Il faut
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porc pourtant se demander si le porcelet aura tendance à aller rapidement boire du lait après s’être fait couper les dents, la queue, et donner 2 injections dans le cou ! Agri-Marché a donc décidé de retarder les interventions aux porcelets, sauf les adoptions, au moins à la deuxième journée après la mise-bas sous approbation d’un médecin vétérinaire. Cela n’est pas possible dans tous les élevages et c’est pourquoi il faut bien évaluer l’application d’une telle approche avec votre médecin vétérinaire. En cas de problèmes de santé, il faut au moins appliquer les traitements curatifs nécessaires. Jusqu’à maintenant, les résultats sont des plus positifs au niveau des pertes les premiers jours et du poids des porcelets. La présence constante des employés en maternité est donc orientée sur l’assistance à la mise-bas et à l’aide aux porcelets.
perdra le peu de réserves qu’il possède. Comme de nombreuses mise-bas se produisent de nuit sans assistance, il faut assurer une source de chaleur adéquate à l’arrière de la truie afin de réchauffer les porcelets. Trop pensent à tort que l’installation d’une lampe fera l’affaire, mais il faut vérifier si la température est suffisante. Une lampe installée au dessus d’un plancher grillagé donnera moins de chaleur au porcelet qu’une autre au-dessus d’un plancher plein (moins de diffusion sous la cage). Un morceau de tapis de caoutchouc fera l’affaire, placez-y un thermomètre et ajustez votre lampe afin d’obtenir près de 40 degrés Celcius.
Le confort à la naissance
De nouveaux produits existent depuis quelques années afin de maximiser le confort des porcelets en tout temps (niches intelligentes, tapis chauffants). Ces produits procurent un confort accru, mais le coût en rebute plusieurs.
Références :
Le porcelet qui a froid et qui demeure à l’arrière de la truie à sa naissance n’a que très peu de chances de survivre. Il n’ira pas boire son colostrum et
Voici donc quelques points de réflexion. Il y en a encore beaucoup à analyser et il en sera question dans une prochaine édition de l’Agri-Nouvelles.
Foxcroft, Swine breeding management workshop, 2008 Mickevicius Communications personnelles
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AG REPORT me de fer
CLIENT :
. e-allée inc nd a r g a l Ferme de lyster issonneault
n Bo e v e e t S Dave et
é t n a s e n Une bon s t a t l u s é r s n o b e d e égal En l’an 2000, Dave et Steeven Boissonneault ont pris la relève de l’entreprise familiale. Ils exploitent aujourd’hui une porcherie de 265 truies avec l’engraissement à la moulée complète et leurs 175 acres de terres sont loués pour les grandes cultures.
Maxim Martineau, agr. Conseiller en production porcine Agri-Marché inc.
En 2008, ils ont fait le choix de procéder à un vide sanitaire. Aujourd’hui, ils profitent des résultats qui en découlent, ce qui leur prouve qu’ils ont eu raison d’y croire. Aux dires des deux producteurs, « le secret, c’est la santé ». Effectivement, quand le troupeau n’est pas mis au défi par la maladie, le plein potentiel génétique des animaux s’exprime comme en témoignent les résultats Pig-Champ de la page ci-contre. Selon les propriétaires, ces bons résultats se font sans trop d’efforts : « Quand tu as une bonne génétique et une bonne santé de troupeau, c’est plaisant de travailler ». Mais leur travail est quand même régulier et assidu. Ils sont méthodiques et veulent toujours faire ce qu’il y a de mieux, et ce, dans les moindres détails. Chacun a donc ses tâches. Dave s’occupe de la comptabilité et de l’entretien alors que Steeven s’occupe de la régie du troupeau. Les tâches quotidiennes comme la castration, la vaccination, les saillies, la pesée - exception faite du lavage - se font à deux.
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Ce qui est important pour les frères Boissonneault, c’est d’avoir une régie hors pair, de maintenir une bonne réforme pour conserver d’excellents résultats et d’avoir une biosécurité de haut niveau pour protéger la santé du troupeau. La rentabilité du vide sanitaire Un vide sanitaire représente un gros investissement. Par contre, considérant que de travailler avec un troupeau négatif peut faire sauver en moyenne de 10 à 15 $ par porc, tout dépendant de la sévérité des maladies, c’est rentable de le faire. Bien sûr, à condition de bien le planifier et surtout d’être bien situé géographiquement pour demeurer négatif pendant plusieurs années. Une bonne santé de troupeau n’empêche pas de subir les aléas du marché, mais elle permet de diminuer les coûts de production grâce à une meilleure efficacité et aide à diminuer les effets d’une crise.
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Résultats Pig -Champ
(1 juin 201 0 au 31 mai 2011) er
Inventaire m
oyen de truie
s
Taux de réfo % de truies
265 truies
rme
saillies en 7
Taux ajusté
42,00 %
jours
96,40 %
de mise-bas
97,40 %
Nés totaux
13,4 porcelet
Nés vivants
s
12,4 porcelet
% de morts
s
-nés
6,90 %
Porcelets sevr
és /truie
11,4 porcelet
Mortalité pré
s
-sevrage
Âge moyen Sevrés / truie
s productives
Sevrés / truie
8,00 %
au sevrage
20,6 jours
/ an
28,5 porcelet
s en inventa
Mortalité en Mortalité en Nombre de
s
ire / an
26,8 porcelet
s
pouponnière
2,20 %
engraissemen
t
2,20 %
porcs vendu
s par année
% dans la b
onne strate
Indice moyen
6870 porcs
de poids
à l’abattoir
93,95 % 111,81 points
Félicitations aires aux propriét de Ferme e-Allée de La Grand tinuité. et bonne con
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Ça bouge chez les clients Agri-Marché
Des améliorations pour adopter le modèle sevrage-abattage à la Ferme du Cousin Germain
Normand Gagnon, représentant des ventes en production porcine Agri-Marché inc.
En 1990, lorsque Germain Poulin et Gabrielle Leclerc ont fait l’acquisition de la ferme familiale de Saint-Victor, le cheptel était de 50 vaches à bœuf et de 600 porcs élevés dans un bâtiment construit en 1971. Plusieurs modifications et constructions ont été faites depuis ce temps. Notamment, en 2000, Germain et Gabrielle ont ajouté un engraissement de 1 100 places sur lattes avec zone de confort et ventilation par extraction basse. Ils sont tellement satisfaits des rendements qu’ils décident alors de reconstruire à neuf la porcherie originale de 600 places selon un modèle semblable. Parallèlement, ils sont aussi très actifs en production bovine. Au cours des années, leur troupeau est passé de 50 à 115 vaches à bœuf de race Charolais.
Le modèle sevrage-abattage fait son entrée en 2011 La production porcine requérant de l’adaptation dans le but de réduire les coûts, les deux bâtiments ont récemment fait l’objet d’une mise à niveau afin d’y produire des porcs dès leur sevrage. La moitié des mangeoires ont été changées pour répondre aux besoins des porcelets et les propriétaires ajoutent un abreuvoir supplémentaire de façon temporaire jusqu’au détassement à 25 kg des jeunes pensionnaires. Il y a une expression populaire lorsque des travaux sont en cours : « Tant qu’à y être ». La charge de travail étant importante pour deux personnes, Gabrielle et Germain ont du coup installé trois balances automatiques. Grâce à ces nouveaux équipements qu’ils prévoient rentabiliser en réduisant leur charge de travail à la pesée et en optimisant le pourcentage de porcs dans la bonne strate de poids, ils s’offrent un petit répit côté santé !
Agri-Marché vous félicite pour vos récentes initiatives et vous souhaite le succès dans vos futurs projets. Octobre.11
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Dans le futur, faire plus avec moins ! Cette année avait lieu à Saint-Louis, au Missouri, le 100e congrès de la Poultry Science Association (PSA). La PSA est une association qui est dédiée à la recherche, au partage et à l’application des connaissances. Elle a pour but de supporter une filière avicole durable dans l’optique d’améliorer la santé et le bien-être des humains et des animaux.
Alexandre Lebel, M. Sc., agr. nutrition, recherche et développement Agri-Marché inc.
Avec un climat économique instable et des prix de matières premières à la hausse, c’est la responsabilité de l’industrie de développer et d’appliquer de nouvelles techniques afin d’assurer la pérennité de l’agriculture. Avec une population mondiale qui explose, la production de denrées alimentaires sera un énorme défi pour le 21e siècle. D’autant plus qu’il faudra y arriver avec une quantité limitée de terres cultivables et des matières premières qui seront de plus en plus en demande. D’ailleurs, l’engouement pour la production d’éthanol à base de maïs en est un excellent exemple. C’est entre autres pour ces raisons que les intervenants de la production avicole ont mis au point des techniques pour produire plus avec autant, voir moins ! Comme les moyens de transport et de communication se sont énormément développés lors des dernières décennies, une panoplie de nouveaux produits ont fait leur apparition sur le marché (drêches, tourteaux, sous-produits d’usines, etc.). Par contre, malgré un choix impressionnant de matières premières, plusieurs d’entre elles sont difficiles à valori-
ser par les animaux. En effet, certains nutriments sont « emprisonnés » à l’intérieur des aliments et sont difficiles à utiliser. Lors des conférences au PSA, l’augmentation de la biodisponibilité des nutriments fut un sujet d’avant-plan. Ainsi, un moyen efficace développé pour valoriser les aliments est l’utilisation d’enzymes, et ce depuis près de 25 ans déjà. Voici quelques informations qui vous permettront de mieux comprendre l’utilisation des enzymes en alimentation animale. Les enzymes, qui sont-elles et que font-elles ? Premièrement, qu’est-ce qu’une enzyme ? C’est une protéine qui est impliquée dans une réaction chimique. Cela peut être la digestion de la protéine, la régénération de l’ADN, la transformation de certains composés nocifs pour l’organisme en quelque chose de moins dangereux et pouvant même agir comme antioxydant. Bref, les enzymes sont essentielles au bon fonctionnement du métabolisme. Les animaux produisent naturellement des enzymes qui sont essentielles à la digestion des aliments. Par contre, il arrive que certaines enzymes ne soient pas produites en quantités suffisantes afin de bien utiliser les aliments. Pour palier à cette situation, des enzymes dites exogènes (qui ne sont pas produites par l’animal lui-même) sont ajoutées à l’alimentation. Ces enzymes peuvent être produites par des bactéries, des champignons, des levures et, grâce aux progrès génétiques, par les plantes elles-mêmes. A l’intérieur des grains, particulièrement ceux riches en fibre, les nutriments sont parfois emprisonnés ou liés à des composantes (phytates, xylanes, ßβ-Glucans). Pour libérer les nutriments, des enzymes qui vont briser ces liens sont utilisées.
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volaille Aussi, des enzymes comme des protéases et des amylases permettent d’améliorer le processus de digestion, en faisant une partie du travail à la place de l’animal. Ainsi, avec l’utilisation des enzymes, il est possible de libérer plus d’énergie, d’acides aminés et de minéraux pour une même quantité d’aliment. Par le fait même, moins d’éléments nutritifs sont perdus dans l’environnement. Donc, en plus de contribuer aux performances zootechniques, les enzymes permettent de réduire l’impact environnemental des productions animales. L’utilisation des phytases pour diminuer les rejets en phosphore est d’ailleurs un sujet important dans le monde agricole québécois. Les enzymes en chiffres Voici quelques résultats qui ont été présentés lors du PSA à propos de l’utilisation des enzymes. Veuillez noter que tous les résumés des présentations peuvent être consultés gratuitement au : http ://www.poultryscience. org/psa11/abstracts/TOC.htm. Une première étude (Abstract #56) visait à mesurer l’efficacité d’un mélange d’enzymes (protéases et amylase, cellulose et hémicellulose) à des taux d’inclusion de 2, 4 et 6 % de la ration chez 480 poulets en croissance. Après 42 jours, les groupes ayant reçu l’additif contenant des enzymes ont affiché des améliorations de la conversion alimentaire de 3, 10 et 14 % par rapport aux groupes sans enzymes.
et de la protéine par l’utilisation d’amylase et de xylanase, avec et sans protéase. Après 21 jours, les oiseaux ont été euthanasiés pour procéder à l’analyse du contenu intestinal. Il en est ressorti que les animaux recevant des enzymes, avec ou sans protéase, affichaient une augmentation de la digestibilité de l’amidon de 2 % par rapport au groupe contrôle. Pour les matières grasses, les enzymes ont engendré une augmentation de la digestibilité de 7,3 %. Troisièmement, un autre essai (Abstract #502) a été présenté, mais chez la pondeuse cette fois. Quatre rations contenant du blé (0, 23, 46 et 69 %) étaient évaluées lorsqu’elles contenaient ou non de la xylanase. Le blé est une céréale riche en xylane, une composante difficile à digérer. Il en est ressorti que l’utilisation de la xylanase a permis d’améliorer significativement (P≤0,05) la production d’œuf, leur masse et la conversion alimentaire des oiseaux. Bref, l’utilisation de cocktails d’enzymes est une avenue très intéressante afin de répondre à la demande croissante des produits provenant des animaux, le tout dans un souci du respect de l’environnement. Meilleure efficacité, moins de pertes, produire plus avec moins de matières premières, voici de beaux défis qu’Agri-Marché est prête à relever avec vous ! Référence : 2011 Poultry Science Association & American Association of Avian Pathologists. 2011. St-Louis, Missouri, ÉtatsUnis. Poultry Sci. Vol. 90 Suppl. 1. Pages 1-211.
Une deuxième étude (Abstract #62), menée sur 308 poulets mâles, portait sur l’amélioration de la digestibilité de l’amidon, des matières grasses
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Une bonne sélection : observation et productivité
Vous connaissez sans doute les bandes dessinées dans lesquelles il faut trouver le personnage de Charlie dissimulé parmi une multitude d’objets et de personnages. Ça ressemble un peu à « Où est Charlie ? » lorsqu’il est question de faire de la sélection dans un poulailler de poulets ou de dindons. Les petits « Charlie » ne sont pas toujours faciles à trouver et encore moins à attraper…
Pierre-Alphée Plante, M. Sc., agr. conseiller en production avicole Agri-Marché inc.
Certains diront que leurs poulets vont bien et ne voient pas l’importance de faire de la sélection. Lorsqu’une sélection est faite dans un poulailler, cela ne veut pas nécessairement dire que ça ne va pas bien. Au contraire, c’est pour s’assurer de continuer à obtenir de bons résultats. Les raisons pour effectuer une sélection sont effectivement nombreuses. Conversion alimentaire Un poulet qui ne se rend pas à l’abattoir aura tout de même mangé de la moulée - dispendieuse par les temps qui courent - et, par conséquent, fera augmenter la conversion alimentaire du lot. Plus longtemps il sera en vie, plus de moulée il mangera. Vecteurs de maladie Souvent, un poussin d’une semaine plus petit que les autres est associé à un mauvais départ. Il a pu
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manquer d’eau, de moulée, de chaleur et peut-être même d’un peu de soins. Il sera donc plus sensible que les autres aux stress environnementaux et aux maladies. Il devient alors porteur de microbes. C’est donc dire qu’un plus petit poulet malade deviendrait un vecteur parfait pour contaminer le reste du troupeau et garder le taux de microbisme élevé dans le bâtiment. Plus longtemps il demeure dans le bâtiment, plus il peut avoir un impact négatif. Confiscation Un poulet trop petit qui se rend à l’abattoir est confisqué sur le poids moyen du lot. En plus de se faire confisquer, il fera perdre de l’argent fait avec de beaux poulets. Pour les attrapeurs, cela demande une vigilance supplémentaire qui peut diminuer leur efficacité.
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volaille Poids moyen Lorsque l’uniformité du lot d’élevage laisse à désirer, la moyenne de poids sera affectée négativement par les plus petits. Lorsque les poids des poulets sont hétérogènes, cela engendre des coûts supplémentaires à l’abattoir et une diminution du poids moyen de l’élevage. En résumé, en faisant une sélection durant l’élevage, autant l’éleveur que les attrapeurs et les abattoirs sont gagnants. La sélection n’est pas une tâche si difficile, il suffit d’attraper les poulets qui paraissent vraiment plus petits que les autres. Les poulets qui n’essaient pas de s’enfuir lors de votre passage (habituellement leur plumage est moins beau que les autres), les poulets ayant des malformations et les poulets ayant des difficultés à marcher sont des candidats à la sélection. À toutes les tournées, il faudrait porter une attention à la sélection. Cependant, une fois par semaine, pendant les quatre premières semaines d’élevage, il faudrait programmer une tournée un peu plus longue afin d’effectuer une sélection plus rigoureuse. Ainsi, cela permet de remarquer si de
nouveaux sujets apparaissent au cours de l’élevage. En tout temps, mais plus particulièrement vers la fin de l’élevage, il faut être vigilant afin d’éviter de stresser les autres oiseaux lors de la capture d’un radais. Il vaut mieux le laisser filer que de provoquer un entassement incontrôlable. Coefficient de variation Un bon moyen pour vérifier l’uniformité des poulets est d’analyser le coefficient de variation qui est une mesure de dispersion par rapport à la moyenne. Grâce aux balances qui sont installées dans les poulaillers, cela permet de savoir si le lot est uniforme selon le coefficient de variation. Un bon coefficient de variation est plus petit que 10 % et, au-delà de 12 %, l’uniformité est faible selon le guide d’élevage Ross 308 2009. Finalement, la sélection doit être vue comme une étape essentielle dans la production de volailles de qualité. En plus, cette étape a des retombées positives pour l’ensemble de la filière. Comme le font les bandes dessinées de Charlie, la recherche de radais améliore notre sens de l’observation et notre productivité !
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La médecine préventive, plus qu’une assurance ! L’utilisation d’antimicrobiens à titre préventif est une pratique courante en production animale et le secteur avicole n’y fait pas exception. Au niveau de l’opinion publique, cette pratique est souvent critiquée. Par contre, comme c’est le cas dans bien des situations, l’incompréhension découle souvent d’un manque d’information. Le but de cet article ne sera pas de prendre position par rapport à l’utilisation de ces antimicrobiens à titre préventif, mais tentera plutôt d’expliquer pourquoi nous utilisons ces produits et la façon dont ils sont utilisés afin de limiter les impacts indésirables. M é d i cat i o n p r é v e n t i v e d a n s l’alimentation, qu’est-ce qui est utilisé chez la volaille ? Principalement, nous retrouvons deux types de médicaments : les anticoccidiens et les antibiotiques.
Dr Simon Cloutier, m.v. Les consultants avi-porc
Anticoccidiens : Cette classe de médicament est utilisée afin de contrôler une catégorie bien précise d’agent infectieux, soit les coccidies. Ces organismes sont des parasites unicellulaires affectant la paroi intestinale des oiseaux. Lorsque ces coccidies sont présentes en nombre suffisant, elles pourront causer des lésions importantes, ce qui se manifestera cliniquement par ce que nous appelons la coccidiose. À noter que les coccidies sont spécifiques d’espèce, donc il n’y a pas d’infection croisée entre différentes espèces d’oiseaux. À l’échelle mondiale, la coccidiose est certainement une des maladies les plus communes dans le secteur du poulet à griller. En effet, dans un contexte d’élevage à grande échelle, la pression d’infection est constante. Il serait donc impossible d’obtenir un contrôle adéquat sans l’apport d’anticoccidiens en prévention dans la moulée. Dans certaines situations, la vaccination peut également être envisagée. La clé du contrôle de la coccidiose réside donc au niveau des programmes anticoccidiens. Ces programmes sont élaborés en fonction des caractéristiques des différents anticoccidiens, de même que selon la fréquence d’utilisation de ces mêmes produits.
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Il existe deux catégories d’anticoccidiens : la première, dite ionophore, et la deuxième, dite chimique. De par leur mode d’action, les ionophores permettent la survie d’un petit nombre de coccidies. Ce contrôle « imparfait » permettra à l’oiseau de développer une immunité. De leur côté, les chimiques procurent en général un meilleur contrôle, mais ceci se fait évidemment au détriment de l’établissement de l’immunité. Pour ces raisons, les programmes anticoccidiens jumellent souvent les deux catégories de produit, pour ainsi avoir les avantages des deux parties. En termes d’efficacité envers les différentes espèces de coccidies que l’on retrouve chez le poulet, chaque produit a ses forces et ses faiblesses. Pour faire un choix judicieux, notre décision devra être basée sur les observations comptabilisées lors de l’ouverture d’oiseaux. Outre le choix du produit, la durée et la fréquence d’utilisation sont deux concepts très importants dans l’élaboration des programmes anticoccidiens. C’est ce qu’on appelle la rotation. Dans le contexte québécois, la plupart du temps, les produits sont utilisés pour une durée de deux périodes (un peu plus ou un peu moins selon les caractéristiques des produits). Et une fois le produit utilisé, il sera réintroduit dans la rotation le plus tard possible. Idéalement, surtout pour les chimiques, il faudrait attendre un minimum de deux ans avant de le réutiliser. Cette méthode de travail permet de réduire le risque d’apparition de résistance aux agents anticoccidiens. Antibiotiques : Cette classe de médicament est utilisée afin de contrôler la croissance de certaines bactéries
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volaille indésirables chez le poulet. L’une des principales bactéries visées est le Clostridium perfringens, l’agent causal de l’entérite nécrotique. C’est une bactérie commensale du tractus digestif du poulet, c’est-à-dire qu’elle est normalement présente sans nécessairement causer de problème. Toutefois, sous la présence de certains facteurs prédisposants, tels qu’un débalancement de la flore intestinale ou une perte d’intégrité de la paroi cellulaire, la multiplication de cette bactérie peut devenir rapide et incontrôlée, conduisant ainsi à l’entérite nécrotique. Encore une fois, aucun élevage n’est vraiment à l’abri de cette maladie et, dans un contexte d’élevage industriel, c’est l’antibiothérapie en prévention qui nous permettra d’assurer un bon contrôle. Ici aussi certaines règles sont respectées afin de limiter les effets indésirables, telles que la perte d’efficacité ou l’apparition de résistance à ces antibiotiques. Au même titre que pour les agents anticoccidiens, le principe de rotation est respecté, c’est-à-dire que les molécules sont changées périodiquement. Le choix des molécules est également important. Non seulement elles sont sélectionnées en fonction de leur habileté à contrôler efficacement l’entérite nécrotique, mais, pour la plupart des molécules, elles ne sont pas utilisées dans le milieu humain à titre curatif. Donc, tout est mis en œuvre afin de réduire le risque théorique de transmission de résistance aux humains. À cet effet, à ma connaissance, il n’y a jamais eu d’article scientifique prouvant la transmission de résistance aux antibiotiques des animaux aux humains.
Coccidiose. E. tenella
À noter que le terme « facteur de croissance » est également souvent employé afin de décrire l’utilisation d’antibiotiques en prévention. La croissance des oiseaux peut effectivement être favorisée en utilisant ces molécules, mais il faut comprendre que l’effet est indirect. C’est le contrôle de maladies cliniques, ou sous-cliniques, et donc l’obtention d’oiseaux en meilleure santé qui permet de tirer de meilleures performances. Conclusion L’utilisation d’antimicrobiens en prévention dans la moulée fait partie intégrante de notre modèle de production. Mais serait-il possible de fonctionner sans ces produits ? La réponse est évidemment oui. Par contre, il faut être conscient que les agents infectieux pour lesquels ils sont utilisés sont présents de manière continue dans l’environnement. Pour réussir, une modification importante de la régie serait inévitable (densité d’élevage, vide sanitaire, qualité de la désinfection, etc.) et, malgré cela, les performances seraient probablement sous-optimales (détérioration du gain de poids et de la conversion alimentaire). Au bout du compte, cela se traduira par une augmentation du coût de production. Autre point à retenir, lors de crise sanitaire, la quantité totale d’antibiotiques nécessaires afin de traiter les oiseaux risque d’être plus élevée que celle qui aurait été utilisée en prévention. Il y a donc un choix à faire… Il est possible de tenir compte des influences socio-politico-économiques en autant que ça ne soit pas au détriment de la santé et du bien-être animal.
Coccidiose. E. acervulina
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La boiterie : l’ennemi public numéro 1 en santé animale Problèmes de reproduction?
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La boiterie : l’ennemi public en santé no animale
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Toutes les fermes sont touchées par les problèmes de boiterie. Pour les déceler, il suffit de faire une évaluation du confort animal. L’évaluateur remarquera, si le problème est présent, que l’animal aura de l’enflure et des pertes de poils aux jarrets, qu’il se tiendra plutôt mal sur ses pattes et qu’il n’est visiblement pas à l’aise. Une fois ce verdict rendu, il faut passer à l’action.
Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec
Vous le savez, plus les vaches sont confortables, plus elles font de lait. Pourtant, il y a beaucoup trop de vaches qui boitent sur les fermes et il ne faut pas accepter de vivre avec ce problème. Les problèmes de boiterie ont toujours été présents dans les élevages. Pourquoi est-ce un plus gros problème aujourd’hui ? Parce que les consommateurs veulent que leurs produits, le lait dans ce cas-ci, proviennent d’animaux en santé. Des logettes mal dimensionnées, un manque de main-d’œuvre et une régie inadéquate sont tous des causes de boiterie. Les vaches doivent être à l’aise pour se coucher à leur guise. Il y a plusieurs troupeaux qui contrôlent bien les boiteries mais d’autres où c’est un grave problème dont l’étendue pourrait vous surprendre. Les recherches montrent une incidence de boiterie variant de 25 à 30 %. Dans une étude présentée dernièrement, l’Université de ColombieBritannique montre des chiffres assez éloquents à ce niveau. Les chercheurs ont étudié 122 troupeaux de 3 régions différentes : la ColombieBritannique, la Californie et le Nord-Est des États-Unis. Ils ont coté les vaches pour la boiterie sur une échelle de 1 à 5, les animaux avec des cotes de 3 à 5 étant considérées comme boitantes.
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Dans l’échantillon de 17 972 vaches, les différences régionales sont marquantes. • En Colombie-Britannique, 27,8 % des vaches souffrent de boiterie ; • en Californie, 30,8 % ; et • dans le Nord-Est des États-Unis, c’est 54,8 % qui sont touchées. Les boiteries doivent être corrigées parce qu’elles affectent vos meilleures vaches. Les fortes productrices sont plus sujettes à souffrir du problème, car elles ont souvent un coussinet moins épais au niveau de leurs pieds. Pourquoi ? L’énergie qu’elles dépensent pour produire le lait va jusqu’à siphonner les réserves de gras de leurs pieds. C’est un problème très visuel. Le grand public ne peut pas voir les mammites ou d’autres problèmes, mais le peut avec les boiteries. La docteure Temple Grandin, spécialiste en bien-être animal, affirme que l’objectif de boiterie devrait être de moins de 5 %. Bien que les données, surtout dans le Nord-Est des États-Unis, puissent faire paraître ce bas niveau comme étant hors de portée, ce n’est pourtant pas utopique puisqu’il y a déjà des troupeaux chez qui le pourcentage de vaches boiteuses avoisine déjà cet ordre de grandeur. Une société de
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Combien de temps une nouvelle récolte DOIT-ELLE FERMENTER ? N’allez pas trop vite en servant votre nouvelle récolte d’ensilage de maïs. Servir un ensilage qui n’a pas assez fermenté peut réduire la consommation de matière sèche, réduire la production de lait et causer des problèmes de digestion. En laissant assez de temps de fermentation vous obtiendrez un ensilage palatable et plus digestible pour une consommation et une production optimum.
Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec
Par le passé, les nutritionnistes recommandaient de laisser l’ensilage fermenter de trois à quatre semaines avant de le servir aux animaux. De récentes études démontrent que d’attendre plus longtemps augmente sa digestibilité. Ces recherches démontrent également que l’ensilage de maïs continue à fermenter plusieurs mois après la récolte. Dégradabilité Amidon 3 h Dégradabilité Protéine 3 h 80 70 60
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• Allouez quatre semaines de fermentation avant de vous servir de votre ensilage. Attendre plus longtemps si possible.
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Source : J.r. Newbold, E.A. Lewis, J. Lavrijssen, H.J. Brnd, H. Vedder and J. Bakker, Provimi Research and Technology Centre, Brussels, Belgium
Un ensilage devient stable après 4 semaines. Par contre, l’amidon et la digestibilité de la fibre continue d’augmenter jusqu’à plusieurs mois après la récolte. Le programme d’alimentation Newton prend en considération ces facteurs.
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Quelques points à garder en tête avant de servir un nouvel ensilage • L’oxygène est l’ennemi d’un ensilage de qualité. Évitez toute introduction d’air dans la masse d’ensilage et réduisez la surface exposée à l’air.
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C’est pourquoi les conseillers en production laitière vous demandent la date de la mise en silo. Le programme ajustera automatiquement l’augmentation de digestibilité de l’ensilage de maïs au fur et à mesure que le temps passe. Le résultat pour vous est une ration toujours optimisée tirant avantage de l’augmentation de digestibilité de l’ensilage.
• Si vous anticipez devoir servir la nouvelle récolte avant la fin de la fermentation, utilisez des inoculants pour abaisser le pH de l’ensilage rapidement et ainsi globalement améliorer la fermentation. Une fermentation optimum diminuera les pertes de matière sèche et préservera les nutriments de l’ensilage. • Gérez vos inventaires de manière à ne pas avoir à servir un ensilage n’ayant pas assez fermenté.
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Les 5 points les plus communs menant à une
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RTM non conforme L’équipement, les ingrédients, les protocoles et les gens sont plusieurs facteurs communs affectant négativement le rendement. Plusieurs configurations sont rencontrées – différents mélangeurs, séquences et protocoles – et pourtant, il y a tout de même plusieurs erreurs communes qui se répètent d’une ferme à une autre. Voici donc les cinq erreurs les plus courantes.
3. Entretien inadéquat du mélangeur et des équipements
1. Un choix d’ingrédients ou un équipement inadéquat pour le type de mélangeur
La séquence de chargement est critique pour éviter les variations de la RTM, surtout si les fourrages ne sont pas assez hachés.
Par exemple, un tracteur pas assez puissant pour le type de mélangeur. Un mixeur vertical avec deux ou trois vis qui ne révolutionne pas assez parce que le tracteur n’est pas assez fort. La RTM est alors inconsistante et ses composantes ne sont pas bien mélangées. Un mélangeur ne peut couper la paille et le foin correctement même si vous avez de bons fourrages. Faire fi de cette recommandation amène les animaux à trier davantage, ce qui se traduit en une augmentation d’acidoses subcliniques et de déplacements de caillettes.
Un laisser-aller des équipements peut entraîner un hachage inadéquat qui, en plus, cause des problèmes de santé au niveau du rumen.
Article tiré de Dairy Business, juillet 2011 Adapté par Réjean Leclerc, agr., conseiller en production laitière, Shur-Gain
4. Séquence incorrecte des ingrédients
5. Variabilité des fourrages non prise en compte immédiatement La qualité du foin a changé, l’ensilage est plus humide ou simplement « parait » différent ? Souvent le manque d’expérience et des problèmes de communication au sujet des fourrages peuvent causer de petits problèmes. Certains peuvent coûter cher, comme une baisse de lait ou de fertilité due aux mycotoxines, ou une fermentation butyrique d’un ensilage.
Quand un mélangeur est petit, il est souvent trop plein lorsque de gros groupes sont servis. La ration a alors une humidité variable puisque les ingrédients ne sont pas bien mélangés. 2. Inconsistance dans les temps de mélange Pour une même ration, il faut uniformiser la durée du mélange. Mélanger 25 minutes au lieu de 15 aura un impact sur le hachage et sur la santé du rumen.
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Problèmes de
reproduction? Partout dans le monde, une baisse de fertilité des vaches laitières et une hausse de production sont observées d’année en année. Les troupeaux québécois n’échappent pas à cette réalité malgré l’amélioration de la régie, de la génétique et de la technologie présente à la ferme.
Claudia D’Amours Finissante au baccalauréat en agronomie Université laval
En fait, la reproduction est un défi constant que doivent relever les producteurs. Le taux de conception est à la baisse et les chaleurs des vaches sont plus courtes qu’il y a 30 ans. La moyenne québécoise pour le taux de saillie (2,2) se reflète sur un intervalle vêlage de 420 jours. Cette moyenne est grande par rapport à la donnée efficace de 400 jours recommandée par l’industrie. De là, différentes hypothèses ont été émises par les professionnels du domaine. Les fortes productrices à risque ? Premièrement, l’augmentation de la production laitière dans les troupeaux laitiers expliquerait en partie la baisse de fertilité des vaches. En effet, une haute productrice aurait une chaleur plus courte que les vaches avec une production plus faible. Une vache produisant entre 7 500 et 10 000 kg de lait par an voit diminuer de 7,8 % le risque de conception à la première saillie et de 4,8 % à la deuxième saillie. Si des études démontrent un rapport entre la hausse de la production laitière par vache et la diminution de la fertilité, d’autres recherches les contredisent. Il est donc difficile d’émettre une conclusion. Surveillez les cotes de chair Deuxièmement, les vaches ayant une cote de chair inférieure à 2,5 sont plus sujettes aux problèmes de reproduction. En effet, afin de favoriser le développement des follicules, il faut que la vache soit en bon état de chair. La cote de chair de l’animal est, bien entendu, tributaire de l’apport énergétique offert par son alimentation. La consommation volontaire de matière sèche (CVMS) par jour de la vache devient donc
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importante à mesurer. Il faut s’assurer qu’elle consomme la quantité requise d’aliments par rapport à sa production afin qu’elle ne maigrisse pas. En effet, au début de sa lactation, la vache est incapable d’ingérer la quantité d’aliments qui lui fournira l’énergie nécessaire. Il faut donc s’assurer qu’elle ait une ration équilibrée pour répondre à sa demande en énergie. Il ne faut pas que la vache perde plus d’un point de cote de chair. Autrement, le taux de succès de saillie ne sera pas satisfaisant. Le suivi des cotes de chair avec votre conseiller en alimentation animale vous évitera tous les désagréments entourant cette diminution. Il est à noter que les fortes productrices ont tendance à maintenir une cote de chair plus faible - aux alentours de 2,5 - que celles ayant une production laitière plus faible. Un environnement propice Troisièmement, l’environnement de la vache peut jouer sur ses performances reproductrices. Par exemple, si la luminosité de l’étable est inférieure à 200 lux, le cycle de reproduction pourra être affecté. Il faut favoriser cette intensité de luminosité sur une période de 16 heures suivie de huit heures de noirceur. Cela permet d’accélérer le retour à l’activité cyclique ovarienne. Aussi, les vaches doivent être en bonne santé et confortables, car une vache malade dépensera son énergie d’abord pour se soigner avant de le faire pour se reproduire. Dans le même ordre d’idée, les tensions parasites peuvent être très néfastes pour la reproduction de votre troupeau. Une vache tolère une tension de 0,5-0,6 volts. Il faut être conscient que plus le voltage augmente, plus la vache est sensible à la tension. Ces tensions peuvent être la Une société de
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SECTION LACTECH cause de plusieurs problèmes chez la vache comme la baisse de production, la mammite, la rétention du lait et la reproduction. Être observateurs! Quatrièmement, l’observation des chaleurs doit se faire de 5 à 8 fois par jour lorsque la vache est reposée. On peut prévoir une période de 2 heures après l’alimentation des vaches. Le repos des animaux permet au producteur de bien voir les signes de chaleur comme l’écoulement du mucus vaginal et l’enflure de la vulve. De plus, la régie des chaleurs doit être faite de façon assidue (logiciel, calendrier, roulette de régie). Le cycle des vaches n’est pas toujours précisément de 21 jours. Il faut donc observer les chaleurs avant et après le fameux 21 jours.
À chaque vache son bon taureau
Sources :
Cinquièmement, il serait intéressant de sélectionner les taureaux en fonction de la fertilité des filles. Même si l’héritabilité est faible en ce qui a trait à la fertilité, cela ne veut pas dire qu’il faut oublier ce caractère. En fait, cette faible héritabilité veut tout simplement dire que ce caractère prendra du temps avant de s’améliorer.
Chagnon, L., 2008. L gestion de la reproduction du troupeau laitier. Dans : le guide des bovins laitiers : 743-750. CRAAQ. Québec, Canada Brisson et coll., J. 2003. Nutrition, alimentation et reproduction. Dans : Symposium des bovins laitiers: 1-66. CRAAQ. St-Hyacinthe, QC, Canada
Pour conclure, il existe plusieurs solutions aux problèmes de fertilité dans les troupeaux laitiers. La régie, la génétique, l’hygiène, l’alimentation et le climat de l’étable sont des sphères à analyser lors de troubles de reproduction. Afin d’améliorer la fertilité et même enrayer les problèmes de fertilité au sein de votre troupeau, il est primordial de travailler avec votre médecin vétérinaire et votre conseiller en alimentation. Ils vous donneront des pistes de solutions.
Bouchard, É., Du Tremblay, D.2008. Analyse des facteurs associés à la baisse de fertilité des vaches laitières. Dans : le guide des bovins laitiers : 751-764.CRAAQ. Québec, Canada Fortier, M., Boily, R. 1987. Tensions parasites dans les fermes laitières. Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Ste-Foy, Québec, Canada
Des clients reconnus pour leur excellence Bertrand Boutin : personnalité agricole de l’année La dernière édition du Gala de l’entreprise beauceronne a permis d’honorer monsieur Bertrand Boutin, de la Ferme Bertrand Boutin & Fils, de Saint-Jeande-la-Lande. Ce dernier a reçu le titre de Jarret agricole de l’année notamment en raison de ses réalisations agricoles, para-agricoles ainsi que pour son implication dans son milieu.
Ferme Valérien Gagné De son côté, le couple formé de René Gagné et Pascale Chabot, de la Ferme Valérien Gagné de Saint-Elzéar, ont remporté le titre de Jeunes agriculteurs d’élite du Canada, section Québec, le mercredi 31 août dernier, à l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe. Toutes nos félicitations! Une société de
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Le courrier
à Ti-Mé
Q : Salut Ti-Mé, Je t’ai vu la semaine passée, tu étais pas mal bronzé mon beau blond. Est-ce que tu as passé l’été à Old Orchard ? Bon, Ti-Mé, moi je t’écris parce que je me pose de sérieuses questions. Qu’est-ce que je dois faire avec mes vaches qui arrêtent pas de me regarder la tête en l’air comme si elles n’avaient rien à faire ? C’est vraiment tannant. Moi je travaille, pis elles, elles sont plantées là à ne rien faire.
R : Je le savais que je serais plus beau bronzé ! Non non, je suis pas allé à Old Orchard avec mon Speedo. J’ai fait d’autres choix de vie cette année. J’ai décidé que, à chaque après-midi qu’il ferait beau, j’irais jouer au golf. Pour que ça marche avec mes vaches, j’ai acheté un robot de traite, que j’ai mis sur des roues. J’ai aussi mis de la clôture partout autour de mes champs de foin et j’ai lâché les vaches dans le clos au printemps. Je peux changer le robot de place, les vaches mangent toutes seules, se traient toutes seules. J’ai pu rien à faire. En plus, le robot m’a rien coûté parce que j’ai tout vendu ma « réguine à foin » ! J’ai dit « bye bye les vaches, on se revoit à l’automne ». Pas pire hein !? Pour vos vaches, c’est simple. Une vache, ça mange, ça se couche ou ça se fait tirer. Si elle ne fait pas une de ces trois choses, c’est normal de se poser des questions. Debout à rien faire, ça marche pas. Regardez du côté du logement. Moi, je les ai « shippées » dehors, fait que comme ça, elles ne me regardent plus !
Bon automne !
Ti-Mé
PS : J’ai l’intention d’écrire un livre bientôt sur mes choix de vie. Je vous le ferai savoir. PS2 : Pour le bronzage, pour les intéressées, c’est un bronzage intégral. Vous irez voir ça sur ma page Facebook, ça vaut le coup d’œil !
Vente de gaz et d’équipements • Installation et réparation 425, 2e Avenue, Parc Industriel, Ste-Marie (Québec) G6E 3H2 Tél.: 418 387-7699 • Fax: 418 387-3067 • Ext: 1-800-463-1794 www.propanegrg.com • R.B.Q.: 8244-1924-52 42
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E G A T R O REP me de fer
CLIENT :
. t Fils inc e d r a éd er B Ferme Rog sile let Saint-Ba eanne Dro
, c Bédard u L t e r Roge al Nadeau et Chant
Réj
ls e n n o i s s e f Pro e l b a t é ’ l à du champ
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Richard Pelle
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ferme – s de cette e ir ta é ri p ro ne Les p ouse Réjean p é n so , rd inte Roger Béda et sa conjo c u L ls fi r u t une Drolet, le – partagen u a e d a N l Chanta nt pour réussite, auta e d n io is v e mêm s champs. que pour le x u a im n a ue les rôle contrib n so s n a d Chacun se. de l’entrepri aux succès s le nt-Basile, dan ai S à ée tu si fil du La ferme, f, a évolué au eu n rt o P e d és, comté gens passionn es d , d ar éd B quota temps. Les depuis -243-232 et le rre ancestrale 2 et 3 te y 2 à le la t le sh el A en à it e, t explo huitièm lissait quan s-jour. érations et la est de 72 kilo 5 ans, s’étab se is ri u ep ep tr D . en déjà sept gén l’ te sen détenu par déjà bien pré en 2003, la présence r su r Mathieu, est te 99 (Valacta) p m T co IP t s en ce an em é de ss e t égal t de la qualit Les reconnai t qui s’occup en le n la ferme peu ro ig D o n m ta té aé 8 0 et 20 de M. G es animaux 2006, 2007 à temps plein Le confort d . u ea p u o tr s, ils la régie de ce . Au fil des an d s des animaux. ar re éd ac B 9 s 0 le 5 r e ortant pou culture est d ires en fibre aïs- est imp des terres en , les mangeo m e is p ci le fi ta r s er u p le o p s su t a an L serven t investi d nt loués, 150 r le soya on u o p tunnel. 2 9 s, dont 187 so aï e de m la ventilation g la et si pose en et l’ r in u o fo our le RTM se com p 7 en grain, 20 p 7 u 1 ea et p e u o rg en L’alimentation du tr foin sec, 70 pour l’o autosuffisante de semence, e de maïs, de t g es la si e n ’e rm d fe , a in fo é, de t foin. L t personnalis d’ensilage de de grains son s en lu l’ensilage de m lé rp p su p s su le n e, d’u urrages et t divisées de maïs, d’org grains et en fo es vaches son L . al ér in m de ui en fève soya et e de vaches q p u vendus. te ro p g m n o u c t n s e Roger 1 3 5 tê te groupes do ion. La Ferm H o ls te in d e , la en trois at 0 u 1 ct a 0 la e 2 p n re u E iè o . tr m + re s de B Le , 20 TB et 42 sont à leur p e en produit X n n E 3 io % t is ,9 n v 3 o d ro à p g es 75 vach et Fils s’ap uis 1988. de 10 379 k .R. Bédard et Lactech dep oyenne a été é .C m ch n M ar a io L ct -M u e. ri d in g pro e proté qualité chez A sse et 3,2 % d ce! de matière gra n de confian o ti la re le el r cette b et merci pou Félicitations Une société de
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E G A T R O REP me de fer
CLIENT :
r et fils u e co i l jo . Ferme g.f es oeur Saint-Gill cis Jolic
rancine Gaétan, F
inc.
et Fran
: . c n I s l i F t e r u e o c i l o J . F . t G e e e l m b r a e t F n e r La e s i r p e r t e t une en n a m r o f r pe
té de ans le com d s, le il G tJolicoeur. tuée à Sain e et Francis Jolicoeur, si in . c .F n G ra F e , n rm ait ta La fe e. Il posséd riété de Gaé p rm ro fe p sa la e st d e avec it l’achat Lotbinière, Gaétan a fa s’est associé e u il q , 1 6 9 7 9 9 1 1 ota. En ur sur C’est en kilos de qu bli à son to ,7 ta 8 é t st n e e s’ m o is à ce m fils Franc licoeur à 1998, leur ration de Jo é n n e é g t, e e e m è in ti Franc alors la sep Il devenait . se ri p e tr n l’e laitière. production n e r re v e u e gu ri se a o bot, technolo ère n ée s, l’ en tr ep n a Claudia Cha s laiti re n iè tio n uc er a d en prod Conseillère io n n a n te . L u c o u rs d es ss A re .c. p t n im o d re Lactech s.e s, e m a n iè % de ant 90 tête p ro g re ss é d 16 kg à 3,95 pte mainten 3 n m 0 o 1 co ti e u la d u ea t p b es a u o it st du Le tr lo g é e s e n oyenne de la point fort est m r it eu la e L g n e. la e si in s té e en de pro 45 vach entées à l’ ntation gras et 3,23 % hes sont alim epuis l’impla la ac D v à . n es et io L c . ct se u ée d très foin entrav té de la repro nt un suivi de maïs, au cô fo e g s t il la si en s, iv en an l’ lt x à a deu de foin, ri ét a ir es cu tive aux du DSA il y ecine préven te . L es p ro p et lè éd s p m aï m e m n co e u d e it e lé de lag s fa mou il n’a pas vu serré. Franci 0 acres d’ensi s’ 2 , , a rs in u se fo jo ri e d 0 ep 5 s 150 acre aines. À part un 998, l’entr e. Depuis 1 r deux sem in vétérinaire u in o ec o p v éd ’a ta d m o s u le q re e r, que eu sd 45 ac à l’autre afin signe de chal plusieurs kilo e e ch d va n e io n it is ’u u d i varie fait l’acq protocole qu 50. à ,7 1 2 e d r passe 44
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Taux de s
100.0 90.0
uccès au
x saillies
80.0
Taux (%)
70.0 60.0 50.0 40.0 30.0 20.0 10.0 0.0 sept.
oct.
nov.
déc.
janv
Mois de c . févr. mars avr. alcul (o mai FERME G juil. .F. JOLIC u 21 dernières sail juin lie OEUR ET FILS (01-0 s) 9-2011)
août
sept.
toutes les v aches aient eu au moin 70 jours. L s une sailli es performa e à Malg n c es sont sans exceptionn ré cet invest aucun doute elles, notam issement, le ment le tau a s vaches von u qui est actu p â turage afin x de concep t toujours ellement à d e faire un p ti on 61 %. eu d’exercic I l n ’y a p e. En 2005, as de gros Gaétan et p F r ra o je ts e n v u années à v ncis ont co étable à tau e p o u r le s e n ir . Il s v nstruit un res de 60 p e u le n t a c h e peu de ieds par 34 de 55 pied e te q a u d r o ja e n c o re u n ta afin de m cente à cell s par 34 co e bâtime nstruite en aximiser l’e c’est une fo nt et achete 1987. En 2 sp a ce de leur sse qui a été r un autre 006, con ajoutée. Da le plus réc si sa lo c re à m ra n o ie s ulée qu’ils nt au grou ent, ils ont le bâtiment pe 3 pour installé 13 coûts. Leur veaux nourr m parcs pour in o im is au lait, 3 b je iser les ctif est tou les une e grands parc jours le mê sevrés et 10 n tr e s p p ri o me : avoir se rentable ur les veaux stalles pour et perform les vaches ta il est prése ante. Com ntement d ries. Cette anné me ifficile d’ac Francis pré e, ils ont fa heter du q voit élever it l’achat d distributeu u o ta, moins de ta ’un soigne r de concen ures ou enc ur vendre des vaches p trés, d’un la pouces et de ore our la prod ctoduc de d mi et de 3 v uction de la eux entilateurs d it bâtiment éta . Félicitatio e 50 pouces. it conçu à la ns pour vo Le base pour u 3 saisons q s performa ne ventilati L u’ils ont dé a c nces. te c h vous sou on cidé d’amé v e n ti la ti o h a it e liorer avec u n n tu n n e l fr a nc succès pour la réa une e n r a is o n de ventilati lisation de d e p r o b lè on qu’ils v v o s o bjectifs. mes ivaient en saison estiv ale.
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Deux additions à l’équipe de Lactech Lactech est heureuse d’annoncer la venue dans ses rangs de deux nouveaux conseillers en production laitière : messieurs Richard Pellerin et Vincent Côté. Richard a travaillé pendant 35 ans en tant que conseiller au sein du Programme d’analyse des troupeaux laitiers du Québec, devenu par la suite Valacta, dont les 20 dernières années sur la rive-nord de Québec, Portneuf et l’Île d’Orléans. Il a participé à un voyage d’échange avec des confrères français et fait partie de différents comités chez Valacta, dont celui pour l’implantation du test d’urée dans le lait. Pour sa part, Vincent Côté est originaire de Saint-Lazare, dans le comté de Bellechasse. Fils de producteurs laitiers, il est finissant en agronomie à l’Université Laval. Sa passion pour l’agriculture et son expérience sera mise à profit dans ses nouvelles fonctions. Fort de leurs expériences et de leur formation, Richard et Vincent se joignent à l’équipe de Lactech afin de relever de nouveaux défis et surtout s’assurer de la satisfaction des clients.
C Fer
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LISON LISON LISON LISO LISO La
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Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
CLUB BAS-SAINT-LAURENT CACOUNA Ferme les Arpents Verts inc.
COURCELLES Ferme Goutel inc. HO
ROTALY TALENT GALANTE T.B. 86 VIAT MAINSPRING GUISE T.B. 86 ISLE-VERTE Ferme de la Plaine Holstein inc.
HO
HO
HO
LISON PATRY JASPER EX LISON MARLY WELLBRED T.B. 1er veau LISON RATOUILLE SYMPHONY T.B. 1er veau LISON MITSOU SAMUELO T.B. 87 LISON SIRENE LYSTER T.B. 88 Laurier & Thérèse Boucher HO AGROMI VIELI LEADER EX 2E AURIZON SELLA GOLDWIIN T.B. 1er veau AURIZON ANIBEL DRAKE T.B. AURIZON COQUINA LOMAX T.B. 88 AURIZON SATURNY BOLTON T.B. EPINA WILDMAN ATLANTIS T.B. 87
SAINTS-ANGES Ferme Jatal enr.
HO
JATAL LUMBERJACK MONELLE T.B.
DU RAPIDE ALLEN JESS EX DU RAPIDE GOLDWYN BARB T.B. 87 DU RAPIDE INCOME KEL T.B. Ferme Mariluc (2008) inc.
HO
HO
BELETOILE ALADDIN ARMANDE T.B. 86 Ferme H. Marcoux & Fils inc.
HO
MARCON LAUTEAM TELLI T.B. 86 1 veau BOULET SAMUELO CASSY T.B. 87 MARCON GOLDWIN VIA T.B. 86 Jean-René L’Heureux
HO
GEORGIQUE GOLDWYN SOSIE EX LAFOUGERE SUPERSIRE DANY EX 3E GEORGIQUE LAURIN WISTITI T.B. 1er veau Lait Porc M.C. inc. HO EDITORIAL STORMATIC CIBELLE EX 3E EDITORIAL SHOTTLE LUCILDA T.B. 1er veau Valérien Gagné inc. HO DROLIE FORTUNE BENYLIN T.B. PLAISIR BOLTON LILIANE T.B. PLAISIR BOLTON ROSY T.B. SAINT-ÉVARISTE Ferme Gaerol inc.
HO
GAEROL MAUVAISE ECOMMERCE T.B. GAEROL OLIVE GOLDWYN T.B. HO HO
MICOLAIT LOLA GAULOIS T.B. MICOLAIT WINDOWS MIMI T.B.
SAINT-GEORGES Ferme Vic-Gim SENC
HO
HOLLYROOD PREMIUM STAR T.B. 86 VIC-GIM KIWI SUPERTRAMP T.B. Martin & Renaud Boutin inc.
HO
SARTIGAN GOLDWYN LEGERE EX 92 SARTIGAN JENUS SATINEE EX 3E SARTIGAN PROGRESS SOIE EX 4E SARTIGAN STORMATIC NUAGE EX 4E SARTIGAN TALENT REKIEL EX 92 2E SARTIGAN GOLDWYN ROUGWYNE T.B. 1er veau SARTIGAN BOLTON RONDE T.B. 87 SARTIGAN GOLDWYN DEVOUEE T.B. 87 SARTIGAN GOLDWYN DIDY T.B. 87 SARTIGAN GOLDWYN RAULA T.B. 88 SARTIGAN TALENT BEAUTE T.B. 86
SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc.
HO
ROQUET SAPINETTE LHEROS EX 5E GENOISE MEREDITH ALLEN T.B. 88 ROQUET ELSA LARTIST T.B. 88 ROQUET JEWEL GOLDWYN T.B. 87 ROQUET QUICK MICK T.B. 86 ROQUET SACHA DOLMAN T.B. 87 Ferme Transit 87 inc.
HO
CLEMARQUET JUDY GOLDWYN T.B. 86 Jetset Holstein
HO
CLAUDOR LYONE BOLTON T.B. 88 Riloup Holstein inc.
SAINT-JEAN-DE-LA-LANDE Ferme Bertrand Boutin & Fils
HO
BERGITTE ALLEN SPOT EX 2E BERGITTE CONFRONT SPIN T.B. 1er veau BERGITTE BAXTER LIMEUSE T.B. BERGITTE DUNDEE STENZA T.B. PETITLAC HONELY LASTALLION T.B. 87
HO
SAINT-JOSEPH Ferme Duclicher inc.
SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc. HO
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HO
FILIALE INCOME CALMELA T.B. RILOUP AIRRAID BABEL T.B. 87
BEAUCEVILLE Ferme Adrien Poulin & Fils inc.
et
HO
HUOT BRUCE ARLA T.B. 87
DUBRO SAGITAIRE SALTO T.B. Ferme Micolait SENC
CLUB BEAUCE
Une société de
DALAC HELODIE MODEST T.B. 87 Ferme Richard & Johanne Robert
SAINTE-CÉCILE-DE-WHITTON Ferme Dubro enr.
DUBLAIT PARMELLA EXPORT T.B.
MARILUC FROSTY SAPHYR T.B.
HO
LAMBTON Ferme André Richard inc.
HO
AUDET Ferme Lison inc.
HO
BERTRICH LADIVA BOLTON T.B. 1 veau
MARKANI INQUIRER MIMI EX MARKANI LEFTY MIMO T.B. 1er veau MALCALI BURNS PIVANE T.B. 86 MARKANI LEE LOLA T.B. 88 MARKANI SEPTEMBER ROSANNA T.B. 86 SAINT-ÉPIPHANE Ferme Dublait enr.
EAST-BROUGTHON Ferme Prolait SENC
er
HO
LEHOUX GOLDWYN RISTOURNE T.B. 87 LEHOUX LYNDON FIONNA T.B. 87 Ferme Belétoile inc.
er
LAC-DROLET Ferme Dalac SENC
HO
AGRIBAR COMMERCE FLORENCE T.B. Ferme Denis St-Pierre enr.
HO
VIDIA TITANIC CLAUDIE T.B.
VAL DES PLOURDE KIDEAL EX 91 VAL DES PLOURDE LIRALOUE T.B. 87 VAL DES PLOURDE RAKILOU T.B. SAINT-ARSÈNE Ferme Agribar inc.
GOUTEL AURORA SAMUELO T.B. 87 GOUTEL PAMELA TALENT T.B. Ferme St-Pierre inc. COURCEL MODEST CARRA T.B.
DELAPLAINE JORDAN JORANNE EX DELAPLAINE MIRANDA T.B. 1er veau DELAPLAINE DRAMATIC BRETT T.B. 86 DELAPLAINE MR BURNS RAVINE T.B. 87 RIVIÈRE-DU-LOUP Ferme Val des Plourde inc.
HO
LEHOUX GOLDWYN FANNY EX 92 LEHOUX GOLDWYN FANTY EX 91 LEHOUX AEROWOOD FANNY EX 4E LEHOUX IGNITER FANTASY EX 4E LEHOUX ONWARD FARA T.B. 1er veau LEHOUX BAXTER RYBEL T.B. 87 LEHOUX BOLTON FANTA T.B. 87 LEHOUX BOLTON SUZETTE T.B. 87
HO
HO
DUCLICHER GOLDWYN SHEILLA T.B. 1 veau DUCLICHER BOLTON LAUSINE T.B. 87 DUCLICHER BUCKEYE SHELLY T.B. 86 Ferme Jacques SENC HO er
CONTOUR SALTO BRUNETTE T.B. CONTOUR TITANIC WOODY T.B. 87 Octobre.11
47
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SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
Ferme Royala inc.
HO
ROYALA GIVENCHY ALICIA T.B. ROYALA INSTINCT DELIMA T.B. ROYALA LUCKY STAR HAMMER T.B. SAINT-JULES Ferme Magico inc.
HO
MAGICO CARLETON LOUVINE T.B. 88 MAGICO FEVER SCARLETTE T.B. 86 MAGICO FREELANCE ARIE T.B. 88 MAGICO FROSTY ELMA T.B. MAGICO FROSTY RISETTE T.B. MAGICO LEXACT CLARISSE T.B. SAINT-LUDGER Bernard Blouin
HO
BEJARIC BEGONIA GOLDWYN T.B. Ferme Decel inc.
HO
DECEBE SPIKE KATTY EX DECEBE BRIO KATOU T.B. 1er veau DECEBE SEPTEMBER SODA T.B. DECEBE STORMATIC LADIA T.B. SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson & Fils inc.
HO
TRACHY ALLEN DITOISE T.B. Ferme Marijo inc.
HO
HO HO
BEAUCOISE PLANET PLANE T.B. 86 1er veau BEAUCOISE DUNDEE DANOISE T.B. BEAUCOISE GOLDWYN ODESSA E T T.B. 87 BEAUCOISE ME BURNS DANOISE T.B. BEAUCOISE SHOTTLE COBRA T.B.
BEAUCOISE AROLENE ELLA T.B. 87 SAINTE-MARIE/BERTHIER-SUR-MER Ferme Corimel inc. et Jean Blais
HO
JEANDALE P MARILOUISE T.B. 1er veau SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON Ferme Ti-Dré inc.
HO
TIDRE F B I EVE T.B. TIDRE FREELANCE MARYA T.B. 88 SAINT-PROSPER Ferme Henriette inc. HENRIETTE GRENADE MILKSTAR T.B.
48
53235_AgriNouv_Oct11.indd 48
Octobre.11
SAINT-VICTOR Ferme Gronvic SENC
HO
SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN Ferme Genevoise
HO
GENEVOISE LEE NICE EX 3E AGRIVENTE SEAVER LORETTA T.B. 86 AGRIVENTE TALENT MADY T.B. ANTELIMARCK KATY LUCKY STAR T.B. 87 FBENICO TOM SUNNY T.B. FLEOLE AURORA ALICIA T.B. MATALIK SURVIVOR ANNE T.B. SUGARLOAF DUNDEE SHERRY T.B. 86 VT-POND-VIEW ADVENT JAZZ-ET T.B. 86
GRO045 GRONVIC MELODI TITANIC EX GRO045 EVEN STORMATIC EX 2E GRONVIC DOLYE DOLMAN T.B. GRONVIC MERX SALTO T.B. GRONVIC PACYL GOLDWYN T.B. 86 GRONVIC SOEIL STORMATIC T.B. 87 GRONVIC SOLEIL TINANIC T.B. 88 RAYON D’OR GOLDWIN MISTIL T.B. 88 Ferme M.M.S. Cloutier inc.
HO
LAUREAT FUNAISE RIKLER T.B. LEBRO STORMATIC JANINE T.B. ROYAULA CHAMPION BABE T.B. ROYAULA GOODLUCK CENTURY T.B. ROYAULA LAVENTURE SELMONE T.B. ROYAULA MERCHANT HERMINE T.B. ROYAULA SAMMUELO ESQUIPE T.B. 87
CLUB BOIS-FRANCS LAURIERVILLE Ferme JC Martel SENC HOLSTEL JESS MILKSTAR T.B. 86 HOLSTEL JUSTYSE SHERIDAN T.B. Ferme Roland Caron inc.
HO
HO
SAVARON ALLEGRO ALICIA EX SAVARON GOLDWYN BAMBI EX SAVARON SAMUELO MINERVA T.B. SAVARON SPIRTE RIHANNA T.B. SAVARON TRIBUTE ROSALIE T.B. 86 HO
REMAVIE CHAPTER MISS ANN T.B. 87 REMAVIE HAMMER CLOE T.B. 87 THETFORD-MINES Ferme D.M. Groleau inc.
HO
GROLOISE CHARGE JOSIE T.B. 1er veau GROLOISE DOLMAN SULTA T.B. GROLOISE FBI KAYTY T.B. GROLOISE LEADER ADRIENNA T.B. GROLOISE TALENT SULA T.B.
LEMBER GOLDWYN OLIVIA T.B. LEMBER GOLDWYN ROSEL T.B. MONRILAC TALENT JUJUBE T.B.
HO
HO
HO
LAINSON BOLTON GEORGET T.B. 87 LAINSON KABOU SID T.B. 86 Ferme Mario Massicotte inc.
HO
MARIOCA GOLDWYN ROYALE T.B. 86 Ferme SSK7 inc.
HO
CORADIE DOLMAN MINICA 791 T.B. 86 1er veau CORADIE BUCJEY MITAINE T.B. CORADIE BUCKEYE JOKEY T.B. CORADIE TRENT MINOU T.B. 87 Ferme Yerly inc. HO RUPTAN CALANDA AEROCERF T.B. 87 RUPTAN IGNITER ARIEL T.B. 87
HO
HO
LIT GM GM GM GM Fer
BO GUYMO ROUTI Fer
BLO
BO DE BOURGI Fer
GID Fer HO
JUNEAU CARAMILK GOLDWYN T.B. 87 SUMMERLIZ HEIDY GOLDWYN T.B. 87
MA MA MARICA
SAI Fer HO
SUPER DYNAMITE OSAKALE T.B. SUPER STORMATIC BRINELLA T.B. HO
CHAMPAGNE JOKER 3056 T.B. Une société de
DU DU Fer
SAI Fer
DERY LEDUC DESTIN EX 4E BOULET HOWIE SAMBA T.B. 86 1er veau DERY ATLAS LOLIA T.B. 1er veau DERY GOLDWYN DAYTINA T.B. 1er veau DERY GOLDWYN DESMA T.B. 86 1er veau DERY LEONARDO DELCASIE T.B. 1er veau DERY LOMAX ZENOB T.B. DERY SEPTEMBER DULCINEE T.B. 87 DERY SEPTEMBER MERRA T.B.
SAINT-BERNARD Ferme P. & M. Champagne inc.
PO RO PIERRI PO BERGE OLEY POUETTE Fer
MA Fer
SAINT-STANISLAS Ferme Déry & Fils inc.
LAC-ETCHEMIN Ferme Roy & Provencal
ROSENHI VAL VAL Fer
SAI Fer
SAINT-MAURICE Ferme Lainson 2002 inc.
TROIS-RIVES Érik Juneau
Fer
BRI BRI
CLUB DORCHESTER
CLUB CENTRE DU QUÉBEC SAINTE-CÉCILE-DE-LEVRARD Ferme Lember (1998) inc.
HO
CHAMPLAIN Ferme Gagnon & Fils SENC GAGEO BUCKEYE NINA T.B. 1er veau GAGEO GOLDWYN NADOLPH T.B. JOLIPLENE INQUIRER KITTY T.B.
SAINTE-PRAXÈDE Ferme Remavie SENC
SAINTE-MARIE/SAINT-ISIDORE Les Fermes Turmel inc. et Ferme Arolène inc HO
CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE
BERTNOR META TITANE T.B. BERTNOR ROZETTE TOUTSIE T.B. BERTNOR MIRENDA SHANA T.B. GOULAISE BETTY TREVY ET T.B. 86 BERTNOR JELLO RIGUO T.B. 87
TRING-JONCTION Ferme Royaula SENC
HO
PIERSTEIN GOLDWYN LIVELIE T.B. 87 Les Fermes Turmel inc.
SB
CLOUTINETTE LUDICROUS FRANCOIS T.B.
DUBOISE BOLTON MILKYWAY T.B. DUBOISE GOLDWYN LAUDIE T.B. DUBOISE LUK STAR EMARAUDE T.B. PARILE MR BURNS AKILA T.B. 86 Ferme Mariguy inc.
BEAUGILET BLITZ LILOVE T.B. 87 BEAUGILET DECKER BARBARA T.B. BEAUGILET DOLMAN YOGA T.B. Ferme Val Chaudière inc.
SAINT-SIMON-LES-MINES Ferme Bertnor inc.
CO ARO EA AROLE AROLE COBE Fer
BOU et
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E
O
O
O
O
O
au
O
O
O
O
O
Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
Ferme Pier-Jules inc. ROSENHILL GOLDWYN CHARLINE EX 2E VALPAU COMMERCE MEGA T.B. VALPAU SEPTEMBER CRISTIE T.B. 86 Ferme St-Bernard inc.
HO
Ferme Lagmel & Fils inc.
HO
LAGMEL BUCKEYE ANDY T.B. LAGMEL DAKOTIA BRITNA T.B. LAGMEL MORE KATIA T.B. Ferme Lignette inc.
POUETTE CHAMPION DANIA EX 2E ROQUET PETACE LEDUC EX 2E PIERRICHE GOLDWYN CORNALINE T.B. 1er veau POUETTE TALENT SERENA T.B. 1er veau BERGEVERTE DUNDEE JAFA T.B. 87 OLEY-VIEW ADVENT MARLEY-ET T.B. 87 POUETTE DUNDEE JANIS T.B. 86 Ferme Trois Chemins inc. HO BRI MAILING MAINE T.B. 87 BRI TOM ALIE T.B. SAINTE-CLAIRE Ferme Duquelait inc.
HO
DUQUELAIT MANAGER FANZEL T.B. 88 DUQUELAIT SPIRTE PAPOUE T.B. 87 Ferme G.M.R. SENC
HO
LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 93 2E G M R GOLDWYN DESDEMONA T.B. 86 1er veau G M R DRAKE CHANCELLE T.B. G M R FINEST SONIE T.B. G M R JET ROXYAN T.B. Ferme Guymont inc. HO BOFRAN SABRE LOUAN T.B. 88 GUYMONT THUNDER INDIANA T.B. ROUTINA DRAKE LYSTER T.B. 87 Ferme Léonard Morin & Fils inc.
HO
MAXAN TALENT PRALINE T.B. Ferme Mariblond inc.
HO
HO
BOURGIVAL DRAKE ALBINA EX DELEPINETTE BOUR HOWIE SHATIE T.B. 1er veau BOURGIVAL MODEST PENNY T.B. 88 Ferme Gidro inc. HO GIDRO DOLMAN MARISETTE T.B. Ferme Marican inc.
HO
MARICAN MODEST COKINE EX MARICAN DOLMAN KERA T.B. 1er veau MARICAN MODEST LOSANO T.B. SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc.
HO
COMBINATION LUCKY GENIE EX 91 AROLENE GOLDWYN MARION T.B. 1er veau EASTSIDE LEWISDALE GENEVA T.B. 86 1er veau AROLENE BOLTON JADIS T.B. 87 AROLENE DESIGN SURPRENANTE T.B. 88 COBEQUID BOLTON BRAZEN T.B. 87 Ferme L. Bouffard inc. HO BOUFFARD GOLDWYN ROSANNA T.B. Une société de
53235_AgriNouv_Oct11.indd 49
et
HO
BERGEVERTE MORTY TANIA EX 3E IRLANDE MANASSA MYSSY T.B. LIGNETTE BAXTER LITA T.B. 86 LIGNETTE ENCINO ANOUK T.B. LIGNETTE FINAL CUT SHADOW T.B. LIGNETTE SHOTTLE GLADYS T.B. Ferme Luck Privé inc.
HO
HO HO
PELCHAT PAGEWIRE WENDY T.B. 1er veau Ferme Pierbois inc.
HO
PIERBOIS BOLTON LOU T.B. 86 Ferme Rosaire Blais & Fils inc.
HO
ROSBLAIS GOLDWYN GIGI 3812 T.B. 1 veau COBEQUID JASPER RIHANNA T.B. 87 ROSBLAIS CARISMA ELENE T.B. ROSBLAIS CARISMA NYLANE T.B. ROSBLAIS GOLDWYN ELENA T.B. 87 ROSBLAIS LHEROS SOLINA T.B. 87 ROSBLAIS RUBENS BEAUTY T.B. Jacques Roy HO QUECY SEPTEMBER SILENCE T.B. 86 SAINT-ISIDORE/SAINT-BERNARD Ferme Lignette inc. et Jean-Noël Blais
HO
BERGEVERTE THUNDER LIMA EX 3E SAINTE-ISIDORE/SAINTE-MARIE Ferme Arolène inc.et Les Fermes Turmel inc. HO BUDJON-JK-I DUNDEE ENDLESS EX 92 BEAUCOISE AROLENE EDEN T.B. 86
HO
BERGEVERTE GOLDWYN JUJU EX 92
BOFRAN BAXTER RECKIE T.B. 1 veau er
SAINTE-MARIE Ferme Duhamel SENC
HO
HO
HAROSEM DENISON FACINATION T.B. 1 veau HAROSEM DOLMAN FABIE T.B. HAROSEM GOLDWYN JUSTY T.B. 86 HAROSEM INFINITY ANIK T.B. HAROSEM MODEST JELLYBEAN T.B. er
SAINT-ODILON Ferme Bilowic SENC
HO
BILOWIC DRAKE STEPHANIE T.B. 86 BILOWIC FIRELIGHT COLLIE T.B. 86 BILOWIC FOURTUNE DELPHINE T.B. BILOWIC GARISON ROBINE T.B. Ferme Carhol SENC
HO
CARHOL CARAMEL MAESTRO T.B. 88 CARHOL CARMELLA F B I T.B. CARHOL RAMPAGE ROSALIE T.B. CARHOL SHOT TOWER MAJORIE T.B. 86 Ferme Claude & Jacques Maheux
HO
JACLO BAXTER EVA T.B. Ferme Descaps inc.
HO
FRANGUIMEL DELANEY STELLOU T.B. 86 Ferme Franguimel inc.
HO
FRANGUIMEL GOLDWYN SOFIA T.B. 1 veau FRANGUIMEL GOLDWYN TWILIGHT T.B. 1er veau BOFRAN BOLTON MARISSA T.B. 87 FRANGUIMEL BOLTON LILIANE T.B. 86 FRANGUIMEL GOLDWYN JUTO T.B. 87 FRANGUIMEL GOLDWYN LIGHTNING T.B. 88 FRANGUIMEL GOLDWYN MORGANE T.B. FRANGUIMEL GOLDWYN STORY T.B. FRANGUIMEL SHERMAN TINKERBELL T.B. Ferme Jateau inc. HO er
COMESTAR LAUSIE T.B. 86 JATEAU LAGRACIANNE T.B. JATEAU LARUBY T.B. JATEAU LAURITTA T.B. ROBEL CINTHIA MAILING T.B. 88 Ferme O’Connor & Fils inc.
HO
OCKNOR STORMATIC CANDIAC T.B. 86 HO
SCOTT Ferme Adélard Poulin & Fils inc.
HO
DELEPINETTE REINE GOLDWYN EX 91 DELEPINETTE SIREIN GOLDWYN EX DELEPINETTE BABIE DECORMAG EX 2E DELEPINETTE DAMY STORM EX 2E
QUECY BLITZ CARLINE T.B. 87 SAINTE-MARGUERITE Ferme Bofran inc.
BOISSEAUDOR FROSTY FROTA T.B.
SAINT-MALACHIE Ferme Harosem inc.
MIRAY SEPTEMBER REKA T.B. Ferme Pelchat Holstein inc.
SAINT-JOSEPH Ferme Royala inc.
HO
DUHAMEL ATLAS DIVINE T.B. 87 1 veau
BERNAIS GOLDWYN MELODIE EX PRIVE SEPTEMBER ALITA EX LIMBRA JAMES STARNIGHT EX 2E PRIVE GOLDWYN ATTENA T.B. 1er veau PRIVE BOLTON BERNARDINE T.B. PRIVE CHARGE SOLISTE T.B. PRIVE GIBSON JULIA T.B. 87 PRIVE RUDOLPH AZALOU T.B. Ferme Miray inc.
SAINT-ISIDORE/SCOTT Ferme Lignette inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc.
BOFRAN LOU BOBINETTE T.B. 86 BOFRAN BAXTER RUBELLA T.B. Ferme Boisseaudor inc.
er
er
BLONGUET REDMAN DARLY T.B. SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival
HO
Octobre.11
HO
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SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
Ferme Adélard Poulin & Fils inc. (suite)
Ferme L. Pouliot & Fils inc.
HO
DELEPINETTE RIZIA DUNDEE EX 2E DELEPINETTE BOURHOWIE SHATIE T.B. 1er veau DELEPINETTE DANNYA JASPER T.B. 1er veau DELEPINETTE GYRTTIE RACER T.B. 87 1er veau DELEPINETTE LYZY ROY T.B. 1er veau DELEPINETTE REINA STOL JOC T.B. 1er veau DELEPINETTE RYZA GOLDWYN T.B. 1er veau DELEPINETTE ARYZA BLITZ T.B. 86 DELEPINETTE BAMBA IGNITER T.B. 87 DELEPINETTE DABIE DRAKE T.B. 86 DELEPINETTE GLOZY GOLDWYN T.B. 88 DELEPINETTE RYTIA TOYSTORY T.B. 88 DELEPINETTE SOPHY STORM T.B. 86 DROLIE HAPPIE FINAL CUT T.B. 89 JACOBS ERYKA ROY T.B. 86 Ferme Cléoli inc. HO
POULETIERE SABY GIVENCHY T.B. Ferme Loasis enr.
HO
CLEOLI GOLDWYN CORALLE EX CLEOLI BEATLES CIGOGNE EX 4E CLEOLI GOLDWYN OCTAVIENNE EX 2E CLEOLI GOLDWYN LORANIA T.B. 86
BOURGIVAL D SHEILY LEADER T.B. 87
CLUB LÉVIS-BELLECHASSE
DEMONREVE VANEE T.B. LITTLE RIVER GOLDWYN ALVIRA T.B. 87 Ferme G.S. Lacroix enr.
LA DURANTAYE Ferme Régal 2003 inc.
HO
HO
L’ANGE-GARDIEN Ferme Jean Mathieu SENC SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré
PORCBEC SAMUELO EVELINE T.B. Ferme R. & M. Mercier inc.
HO
BUCKLAND Caroline Gosselin
HO
ABENAKIS SCOTTY SASILI T.B. 87 Ferme Kemneur
HO
HO
BERTHELY GOODLUCK LIONA EX BERTHELY GILBERT JULIET EX 2E BERTHELY CHRIS MADDY T.B. 1er veau BERTHELY GOLDWYN IMAGINE T.B. 86 1er veau BERTHELY GOLDWYN PATTERN T.B. 1er veau VERJATIN B BAXTER LYNDE T.B. 1er veau BERTHELY TALENT MAGIC T.B. 88 VERJATIN MR SAM MONA T.B. 87 Ferme Blefleur 2008 inc. HO
ROUMERS DEREK DOROTHEE EX MONOAK LEE HONALULU EX 4E ROUMERS JUANITO MIXIE T.B. 88
50
53235_AgriNouv_Oct11.indd 50
Octobre.11
HO
HO
HO
SAINT-DAMIEN Ferme G.J. Morency enr.
KEMNEUR T SEPTEMBER QUINSY T.B. 86
HO
BAN084 DJ VOLAINE T.B. WOLTRIPP BLITZ CEIRRA T.B. WOLTRIPP OUTSIDE GLORY T.B. 87 Ferme P. Bolduc 2000 inc.
MARICHAL TALENT FALL T.B. 1er veau
DUBOSQUET DRAKE FADIMA EX DALAWAY GIBSON DOT EX 2E GERPRO AMO ZYRA T.B. Ferme L. Dion & Fils inc.
HO
AMASA GIVENCHY MATHIE T.B.
LEXIS GOLDWYN CLASSY T.B. 86
HONFLEUR Ferme Berthely inc.
HO
MARRONNIERS FBI CHADIE EX MARRONNIERS BLITZ ROSY T.B. 88 MARRONNIERS BUCKEYE DIANNA T.B. 86
BELLE CHASSE CUTLER PLASTER T.B. REGAL LOMAX KRISTINE T.B.
SCOTT/SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Adélard Poulin et Ferme Bourgival HO
ARMAGH Ferme de mon Rêve inc.
ALLIANCE STORM ESMERELDA EX 4E LOASIS DENISON LARIMA T.B. 1er veau LOASIS F CUT LAURENA T.B. 87 1er veau LAFOUGERE DORSEY ROSE T.B. 86 LOASIS ICE PACK ROYCE T.B. 86 LOASIS MAILING SAMANTA T.B. 88 PIERSTEIN JACKMAN PETARD T.B. 86 Ferme M.B. Marronniers inc.
HO
DELANGE DEREK JENNA T.B. SAINT-ÉTIENNE Ferme Gaétan Routhier
HO
DUSOLEIL BUCKEYE EMMA T.B. DUSOLEIL GOLDWIN ELISA T.B. 86 SAINTE-FAMILLE, ILE D’ORLÉANS Grégoire Prémont
HO
DUFLEUVE ILMA IGNITER EX 2E DUFLEUVE BISCOTTE BLITZ T.B. DUFLEUVE BRISURE BLITZ T.B. DUFLEUVE IMAGINE SEPTEMBER T.B. HO
BRASSELIN BELLA 456 T.B. 86 Ferme Élégance
HO
HODGDALE COACH VIORIS T.B. 87 1er veau Ferme Guimo inc. HO
JMG RONALD VIOLA T.B.
HO
HO
SAI Fer
LUBIL ALLEN JANNY EX LUBIL MODEST FLORE T.B. 87 LUBIL TALENT GEMMA T.B. Ferme Roni Dion enr.
HO
RONIDION BLITZ BILLY T.B. Ferme Verjatin Holstein inc.
SAI Fer
HO
GUYLOU GUYLOU ROCHESTEI
LAROCHELLE LAROCHELLE
VERJATIN STORMATIC MILLITA EX VERJATIN B BAXTER LYNDE T.B. 1er veau LISON FUNDAY STORM T.B.87 VERJATIN ADOLPH LIMETTE T.B. 87
SAI Fer
SAINT-HENRI Ferme Bruneau & Fils inc.
HO
BRUNAL CRISSY LUDICROUS T.B. BRUNAL MAUDE FREELANCE T.B. Ferme Bujolait
HO
BUJOLAIT BUCKEYE SOURIRE T.B. BUJOLAIT SEPTEMBER SIMA T.B. 87 BUJOLAIT SOCRATES BLANCHE T.B. BUJOLAIT TRIBUTE WENDY Ferme Cléanne inc.
HO
CLEANNE STORMATIC ESTINETTA T.B. Ferme Morrisson inc.
HO
COMESTAR COMESTAR SA SA Fer
YT COR YTHEBE YTHEBE
SAI Ro
ROEMA
SAI Fer
REGABU F B I BUCIOLE T.B. 86 REGABU SURVIVOR ROSO T.B. SELECTION BLIZ BLIZZARD T.B. Ferme Vermond & Fils inc.
HO
VERMOND LOGISTIC LYLY T.B. Jacques Couture
SAI Fer
HO
GOELA GOELA
SARTIGA
DUHIBOU BAXTER PROMESSE T.B. SAINT-JEAN, ILE D’ORLÉANS Ferme Belhorizon inc.
HO
BELHORIZON DELTA BOLTON T.B. BELHORIZON ETINCELLE TALENT T.B. 89 BELHORIZON FELINE GOLDWYN T.B. 86 BELHORIZON PERLE TALENT T.B. 87 Ferme du Mitan
HO
COTI MILKSTAR AQUAREL T.B. 87 SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc.
SAINT-GERVAIS Ferme Brasselin inc.
GUIMO MORTY LORY T.B. Ferme J.M.G. Goulet enr.
Ferme Lubil SENC
HO
APPLECREST S B A AVRIL EX 5E APPLECREST TERRASON BABETTE EX 3E DUHIBOU DOLMAN PINKY T.B. 1er veau DUHIBOU LAURIN FULL HOT T.B. 1er veau DUHIBOU MR SAM MARYETTE T.B. 1er veau DUHIBOU WOLF DEMOISELLE T.B. 1er veau DUHIBOU DOLMAN STYLISTE T.B. 86 DUHIBOU DRAKE LYANE T.B. 87 DUHIBOU GOLDWYN MAIKA T.B. 87 DUHIBOU LOU FELINE T.B. DUHIBOU SHOTTLE MILK T.B. 87 LIMBRA MAILMAN RANDI T.B. Une société de
et
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SAI Fer
BLA BLA Fer
DU Fer
FLEU PIERSTEI Fer
ROCHE Fer
MA MA MACO
SAI Fer
MICHELET Ro
RO
O
O
O
O
O
O
O
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
SAINT-LAZARE Ferme Larochelle SENC
SAINT-MAGLOIRE Ferme Guylou inc.
SAINT-MICHEL Ferme Safranc enr.
HO
HO
COBEQUID ROY TONGUE TWISTER T.B. 88 DE LA ROUTE ELLA TALENT T.B. DE LA ROUTE RENATA STORMATIC T.B. Ferme Gaimo enr.
HO
GAIMO DOLMAN JULIA T.B. GAIMO TITANIC BLINKA T.B. 86 SAINTE-CROIX Ferme Gilles & Monique Cayer HO
COMESTAR BUCKEYE LAUSINA T.B. COMESTAR LAUTELMAY ALLEN T.B. 87 SAFRANC ALADDIN ALLY T.B. SAFRANC SALTO PIER T.B. Ferme Ythèbe inc.
SAINT-PIERRE, ILE D’ORLÉANS Roger Maranda
SAINT-FLAVIEN Simon Côté
HO
SAINT-GILLES Ferme G. F. Jolicoeur & Fils inc.
HO
HO
SAINT-PATRICE Ferme Parkhurst inc.
HO
SAINT-SYLVESTRE Ferme Joselito inc.
HO
FLEUVIAL WILDMAN GLORIA T.B. PIERSTEIN EDITION CATHELYN 74 T.B. Ferme M.L. Rochefort SENC
JOSELITO DESIRE AMANDE EX JOSELITO GOLDWYN YANKA T.B. 87
HO
ROCHEFORT TALENT MARILOUISE T.B. 86 Ferme Maco SENC
Ferme Riter 2010 inc. HO RITER SALTO PILASSE T.B. 1er veau RITER BOLTON DESTINATION T.B. 86 RITER GOLDWYN ORAGE T.B.
HO
MACO FEDELINA BUCKEYE EX MACO AMANDE SOCRATE T.B. 1er veau MACO PIROUETTE AMO T.B. SAINT-AGAPIT Ferme Michelet SENC
HO
MICHELET COTELETTE ICE PACK T.B. Roncel inc.
HO
53235_AgriNouv_Oct11.indd 51
et
CLEROLI P MEGAMAN LAMY T.B. 1er veau PARKHURST BAXTER LESLIE T.B. HO
KINGSWAY TERRASON MARGO EX 4E JEANNICOLE BOLTON NOUISE T.B. 86
HO
GEYSERKA TALENT DOROTHY EX 93 2E DULET SCHRED SPLENDA T.B. 87 RAYDAKA DEREK LYSE T.B. RAYDAKA DOLMAN BAMBY T.B. 86 LA POCATIÈRE Ferme Alain Pelletier
HO
DALUKA MAILING SIERRA T.B. DALUKA MORE ADELLE T.B. DALUKA TOM OPHELIE T.B. Ferme Bard inc.
HO
BARD DAMION SINDY EX BARD FINAL CUT JESSY T.B. 1er veau BARD LENNON ALINE T.B. 86 1er veau BARD ZENITH ALTESS T.B. 1er veau BARD BLITZ CLAXON T.B. 88 BARD GOLDWYN JENLY T.B. BARD GOLDWYN RICHY T.B. 87 BARD JASPER IVOINE T.B. Ferme Dubenoit
HO
DUBENOIT DAMION SHELLY T.B. 1 veau DUBENOIT CARISMA ISABELLE I T.B. 86 DUBENOIT DUNDEE MARIE T.B. 88 DUBENOIT FLASHYNE T.B. DUBENOIT GOLDWYN FLASHYNA T.B. 87 DUBENOIT MARCUS LUCIA T.B. DUBENOIT TOY CALINA T.B. 86 DULET FORTUNE IRMA T.B. REJOGA STORM PRECISE T.B. 87 VAL D ESPOIR SAMUELO LENNY T.B. 86 er
L’ISLET Ferme La Tortue inc. MONTMAGNY Ferme Denault
HO
HO
DENAULT AIRELLE MORE T.B. DENAULT JASMINE STORMATIC T.B. DENAULT JINNIE TRIBUTE T.B. 87 DENAULT JOLIA STORMATIC T.B.
HO
JOLICAP TEXCEL GOLDWYN T.B. 88 PAT-D’OURS LILY TALENT T.B. 87 KAMOURASKA Ferme Jeannicole inc.
JEANNICOLE CARISMA VIGNE T.B. 86 JEANNICOLE COLORADO NOUVICE T.B. JEANNICOLE DOLMAN MIMOLETTE T.B. 86 JEANNICOLE GOLDWYN NOUDI T.B. 86 JEANNICOLE GOLDWYN NOUSETTE T.B. 87 JEANNICOLE ROY MANETTE T.B. JEANNICOLE STORM CARMETTE T.B. 88 JEANNICOLE TALENT LISETTE T.B. 86 Ferme Raydaka enr.
TORTUE NASA ANOUE T.B.
CLUB MONTMAGNYKAMOURASKA-L’ISLET CAP-SAINT-IGNACE Ferme Jolicap inc.
CLUB LOTBINIÈRE
HO
GEN-I-BEQ STORMATIC SPLENDA EX 92 3E PARKHURST CHAMPION AVORY T.B. 88 PARKHURST GOLDWYN CANY T.B. 88 PARKHURST GOLDWYN COPY T.B. 86 PARKHURST GOLDWYN NIMIA T.B. 87 PARKHURST JOCKEY COLLIAN T.B. Ferme Parkhurst inc. et Olivier Leclerc HO
HO
Une société de
HO
G F F ALINE LECLYPSE T.B. 87
BLAF FREELANCE KORY T.B. 87 BLAF SERPENTIN JESSY T.B. Ferme du Petit Canton SENC
RONCEL SEPTEMBER VICTORIA T.B.
HO
BEAUVERT RAMBLER ACTRY T.B. BERCOTE GOLDWYN BRIANA T.B. 87 BERCOTE LHEROS ERIKETTE T.B. 87
SAINT-VALLIER Ferme Blais & Fiset inc.
DU PETIT CANTON TORI EX Ferme Fleuviale 2000 inc.
HO
GUIMONDALE ARMSTEAD FLORES T.B. 1 veau HO
SARTIGAN BWM LEADER KYSTEL T.B.
GOELAND SEPTEMBER BECKIE T.B. 86 GOELAND SPECTRAL ALOMIE T.B.
GILMO LINE GOLD DORAL T.B.
er
ROEMAX SAMUELO FUREUR T.B. 88 SAINTE-SABINE Ferme Sabinière 1999 inc.
HO
SAINT-ÉDOUARD Ferme Guimondale inc.
YTHEBE STARWORD LESLIE EX 2E COR209 BOLTON WINKY T.B. YTHEBE LOU LAURA T.B. YTHEBE MODEST ANITA T.B. 87
O
O
SAINT-AGATHE Ferme de la Route inc.
GUYLOU ELOISE MODEST T.B. 86 GUYLOU LUCKY STAR NANCY T.B. 86 ROCHESTEIN ALLEN CORINE T.B. 88
SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc.
O
HO
LAROCHELLE DUNDEE EVELINE T.B. LAROCHELLE SALTO ROSALEE T.B.
O
O
SECTION LACTECH
HO
RIVIÈRE-OUELLE Ferme Gilles Landry inc.
HO
LARIKA GITAN VOLTIGE EX LARIKA ROVER CHASTA EX LARIKA STORMATIC CHANEL EX 2E LARIKA GOLDWYN JELLO T.B. 1er veau LARIKA TALENT FEDEX T.B. 1er veau LESPERRON LEADER MATHILDA T.B. 1er veau BRACKLEYFARM TALENT RIANNE T.B. 87 DELHU TOYSTORY TANYA T.B. Octobre.11
51
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SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
Ferme Gilles Landry inc. (suite)
Ferme Manic 2011 inc.
EDITORIAL DRAKE FABIOLA T.B. 88 LARIKA BLITZ SPOTLIGHT T.B. 86 LARIKA DOLMAN SPACE T.B. LARIKA GOLDWYN SWEET T.B. LARIKA JAKOB REGEHR T.B. LARIKA LOU TAYLOR T.B. LARIKA M LEADER JUMINA T.B. 86 LARIKA MODEST NASCAR T.B. 87 LARIKA SAMUELO STAMPEDE T.B. 87 Ferme La Jongleuse
MALAMON LOMAX T.B. MALAMON OLITE PROMESSE T.B.
HO
JONGLEUSE JESTER CIESTA T.B. 86 JONGLEUSE MODEST LUNEST T.B. François Lévesque-Garon
HO
ELKA GOLD ELYSE T.B. 1 veau PIPLO BUCKEYE STARRY T.B. 1er veau BELFAU TALENT KAROLE T.B. PIPLO DANNY STARLIGHT T.B. PIPLO INCOME CHERRY T.B. 87 er
SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc.
HO
CLAUDIE SPIRTE FANY T.B. VAL D ESPOIR JACKMAN LIGNETTE T.B. 86 SAINT-ANDRÉ Ferme Ricet enr.
HO
DELANGE SEPTEMBER STORM ESPRIT T.B. 86 RICET BAXTER BRITNEY T.B. RICET SHOTTLE MONIQUE T.B. 88 SAINT-DENIS Ferme Garondale & Fils inc.
HO
HAUTEVILLE LHEROS RAVIN EX 2E HAUTEVILLE CHROME ANTENNE T.B. 86 HAUTEVILLE STORMATIC JANNE T.B. 88
HO
FARMAMARC GOLDWYN MADELEINE T.B. 87 SPRINGHOPE RUDI HARA T.B. Ferme Lare Holstein inc. HO
52
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Octobre .11
HO
FERME D M AEROCERF ALICE T.B. Ferme Hirondelle inc.
HO
HIRONDELLE DENISON MAYA T.B. 1er veau LENIQUE SALTO JASMINE T.B. 86 Ferme J.P. Laplante & Fils inc. HO VENNE SYSTEMATIC TOUSSE T.B. Ferme Vert d’Or inc.
HO
VERTDOR DRAKE CARO EX VERTDOR MORTY ARINA EX VERTDOR TRIUMPHANT AUDREY EX VERTDOR JASPER ALLIA EX 2E VERTDOR DUPLEX FUREUR T.B. 86 1er veau VERTDOR GOLDWYN WINNER T.B. 1er veau VERTDOR LAURIN ASTRAL T.B. 1er veau VERTDOR BAMBAM FIDELE T.B. 87 VERTDOR BAXTER LOLITA T.B. 86 VERTDOR CARISMA ALBANIE T.B. VERTDOR MORTY ARIELLE T.B. 86 VERTDOR NORMAN ALEXIE T.B. 88 SAINT-JEAN-PORT-JOLI Ferme Roneau inc.
HO
SAINTE-LOUISE Ferme Marnipel enr.
HO
MARNIPEL GIVENCHY LOREN T.B. 86 Normand Lizotte
HO
SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir
HO
BONPLAISIR GOLDWYN PROSPECT T.B. 1 veau BONPLAISIR ALLEN GOSPEL T.B.
EDITAL JASPER ROSINA EX EDITAL MR BURNS ROSALIA T.B. 87
HO
DULET IGNITER LOCO EX 92 DULET RORO IDOLE EX 91 DULET TALENT INDE EX 3E DULET TALENT KIM EX 92 2E DULET ARMSTEAD KIM 1 T.B. 86 1er veau DULET LOU LOLIPOP T.B. 88 1er veau DULET SHAQUILLE STACY RED T.B. 1er veau DULET BAXTER DESTINY T.B. 86 DULET GOLDWIN BLUFF T.B. 87 Marc Richard HO M R BILLION EASTER T.B. M R STARMASTER CANDICE T.B. Norca Holstein inc.
HO
HO
VAL BRILLANT ALBINA MANDELIN EX GUYVIEW GOLDWYN GINGER T.B. 88 PIERSTEIN GOLDWYN DISNEY T.B. 87 VAL BRILLANT LYRA DUNDEE T.B. VAL BRILLANT MAMI JORDAN T.B. 87
HO
HO
COMESTAR LACOULEE MA PIRO Ty
BU GILLY MS
HO HO
FISCOLAIT DENISON SUSAN T.B. 1er veau FISCOLAIT RACER GALAXY T.B. FLOYDHOLM MODEST ELLY T.B. 86 Ferme Martinale inc.
N Fer
PIERS SA HO
MARTINALE SEPTEMBER SULLYA EX MARTINALE ALLEN DALYDA T.B. 87 MARTINALE BOLTON SALSA T.B. 86 MARTINALE TALENT MANYJA T.B. 87 HO
LAND-VUE RSVP DELAINE-627 T.B.
CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ Ferme Artis inc.
HO
ARTIS DOLMAN LUNE T.B. HILL-HI-HOPE HAMMER SYLVIE T.B. OLISTEIN RONALD KATE T.B. Ferme Jacobs inc.
HO
JACOBS GOLDWYN BRITANY EX 93 JACOBS GOLDWYN EMORY EX 91 JACOBS GOLDWYN NITORA EX JACOBS ROY BETTA EX 92 JACOBS DUNDEE IRIS EX 2E JACOBS IGNITER DIANIE EX 3E
Une société de
BU JAC JAC JAC JAC CRAS JACOBS JACOBS JACOBS JACOBS JACOBS JACOBS MS ROBROO Fer
G Jea
SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc.
SAINT-ROCH-DES-AULNAIES Ferme Pellerat inc.
LIZOTTE WINDOWS ESA T.B. 86
RUSTY IGNITER SARAH EX GEYSERKA TALENT DOROTHY EX 93 2E COBEQUID JAMES SKIP T.B. 1er veau AROLENE CHAMPION HEIDI T.B. 87 ELKA ASTRO LADY ANN T.B. 88 ELKA DIALYSE GOLDWYN T.B. 88 Ferme Almarella enr.
BERYNEL SEPTEMBER ARAMON T.B. 87 Ferme Dulet inc.
SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI Ferme Val Brillant
MALENKA FINAL CUT SIMONE T.B. MALENKA JAKOB LILI T.B. 86 MALENKA SEPTEMBER ELIANE T.B. 87
SAINT-PASCAL Elka Holsteins SENC
HO
CRACKHOLM BAXTER CRYSTAL T.B. 1 veau NORCA ONWARD LINDSEY T.B. 1er veau NORCA GOLDWYN MITAINE T.B. 86 NORCA SHOTTLE MAIKA T.B.
HO
SAINT-JOSEPH Ferme Malenka
Ferme Bérynel enr.
er
er
SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Jean-François Paré HO
GOUTEZY MODEST SAPHIR T.B. LARE MAX REINE T.B. LARE MAX SHEILA T.B. 87 PARILE JAMES SAMMY T.B. 87
SAINTE-HÉLÈNE Ferme D.M. Pelletier enr.
RONEAU LOFFICIEL SALSA T.B.
BIRKENTREE JASPER BONITA EX 91 CLAUSTEIN SEPTEMBER LUMINEUSE EX GARONDALE GOLDWYN LONNA T.B. 1er veau GARONDALE REDMAN CELESTINE T.B. 1er veau GARONDALE ALLEN LOVE T.B. 86 GARONDALE AROUND BLACKY T.B. GARONDALE GOLDWYN CASSISTA T.B. 87 GARONDALE MODEST ROLLIE T.B. 87 GARONDALE MR SAM ANJOLINA T.B. Ferme Hauteville enr. HO
TRISTALI SALTO PIERRETTA T.B. Ferme Laitière Dozie inc.
HO
P Fer
FLORO FLORO FLORO FLORO FLORO FLORO FLORO FLORO FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA FLOROMA Fer
DELISLE DELISLE
et
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Classification
SECTION LACTECH
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er mai AU 31 juillet 2011)
BUROCO GOLDWYN LORY T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN BADIA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN BUCKL UP T.B. 88 1er veau JACOBS JASPER MADLYN T.B. 1er veau JACOBS SHOTTLE BAMBI T.B. 1er veau CRASDALE DUNDEE LIZA T.B. 89 JACOBS DRAKE PIECE T.B. JACOBS POWER ELODIE T.B. 88 JACOBS ROY EVER T.B. 87 JACOBS SPIRT BELLA T.B. 87 JACOBS SPIRTE EXPOSE T.B. JACOBS TERRASON VALOR T.B. 88 MS ELMVUE DURHAM KARA-ET T.B. 88 ROBROOK DUNDEE CONSTANCE T.B. 88 Ferme Michel & Normand Piché HO COMESTAR GOLDWYN LUZIA T.B. 88 LACOULEE LEYLA SPRITE T.B. 87 MADIA TALENT CHRISTIANE T.B. 86 PIRO BOLTON DEVA T.B. 86 Ty-D Holsteins
HO
BUROCO GOLDWYN LORY T.B. 1er veau GILLY JASPER STACEY T.B. 88 MS ELMVUE DURHAM KARA-ET T.B. 88 GRONDINES Jean-Pierre Leduc HODUC MOLLY SPIRTE T.B. 88 HO
PIERSTEIN JASPER BUENAVENTURA T.B. 1er veau SAMIDO DUNDEE SIBELLE T.B. 86 1er veau PONT-ROUGE Ferme Floroma inc.
HO
FLOROMA TITANIC MADONNA EX 91 FLOROMA FIRST CLASS MYA EX 2E FLOROMA THUNDER BOHEME EX 4E FLOROMA BLADE BEE T.B. 1er veau FLOROMA BLISS ROMY T.B. 1er veau FLOROMA CONNECTION MISSY T.B. 1er veau FLOROMA MINT POWER T.B. 1er veau FLOROMA TOWER ROSE T.B. 1er veau FLOROMA BOLTON MYRIAM T.B. 86 FLOROMA DOLMAN EVASION T.B. FLOROMA GARRISON MILENE T.B. 87 FLOROMA MR SAM NATHALIE T.B. FLOROMA SAHARA FLORENCE T.B. 87 FLOROMA SALTO PRECILLA T.B. 87 FLOROMA SANTOS MELANY T.B. FLOROMA SHOTTLE CALIA T.B. 88 FLOROMA TITANIC MELINDA T.B. FLOROMA WILDMAN BRITANY T.B. Ferme P.C.M. Delisle inc. HO DELISLE SEPTEMBER TOTYE T.B. 86 DELISLE TRIBUTE TANYA T.B. Une société de
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et
HO
RIVIERE PORTNEUF MILKSTAR MUSE EX 2E RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN LIBI T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF JACKMAN BABE T.B. 87 RIVIERE PORTNEUF JACKMAN DODO T.B. 87 SAINT-ALBAN Ferme Ghiro enr.
HO
GAYLSON GOLWYN BERTHA T.B. 86 SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES Ferme Racette inc.
HO
DONY KARELLA SAMUELO T.B. 87 FLEUVE KARMINA MIAMI T.B. MYSTIQUE GOLDWYN MACITA T.B. 88 SAINT-BASILE Ferme Gaston Richard inc.
HO
GASCHARDE SPIRTE BIBIANE T.B. GASCHARDE TOM MADONA T.B. Ferme Roger Bédard inc.
HO
GERRO LHEROS ASTUCIEUSE EX 3E GERRO SEPTEMBER CANELLE T.B. GERRO SPIRTE CRICKET T.B. 86 SAINTE-CHRISTINE Ferme Marny SENC
HO
NEUVILLE Ferme Familiale Donald Béland inc.
Ferme Rivière Portneuf SENC
HO
HO
GENO CHAMPION EDIANA EX GENO JASPER WITH T.B. 1er veau GENO PRONTO ADELAIDE T.B. 86 1er veau GADOU JORDIE SHOTTLE T.B. 88 GENO BOLTON MALI T.B. GENO REGGIE ANNIE T.B. 88 GENO SEPTEMBER TATIANA T.B. 87 GENO SHOTTLE LIMA T.B. 86 GEPAQUETTE FINAL GEN T.B. 87 SAINT-RAYMOND Ferme Drolet & Fils
HO
GAYLSON ALLEN DIVA EX 2E GAYLSON GOLDWIN DANY EX 91 2E GAYLSON THUNDER JARIOU T.B. 1er veau GAYLSON CHAMPION PEKANE T.B. 86 GAYLSON INQUIRER LINDIE T.B. 88 GAYLSON TALENT JAROSIE T.B. 86 GAYLSON TOM TARA T.B. 86
CLUB SHERBROOKE BURY Ferme Lesperron inc.
HO
VACHALE MR SAM ANACHOI EX 91 LIMPIDE INQUIRER COMETE EX 3E LESPERRON PAGEWIRE MODALY T.B. 1er veau LESPERRON CAMDEN POWNY T.B. 86 LESPERRON JACKMAN LACE T.B. LESPERRON JUROR MILOU T.B. 88 LESPERRON SAMUELO LUXURY T.B. VACHALE GOLDWYN ANACHOU T.B. 87 COOKSHIRE Havane Holstein
MARNY SAULE GOLDWYN T.B. 1er veau LECDUFF NANCY MORTY T.B. 86 TREFLE ANDREE LEDUC T.B. SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES Ferme Geno inc.
SAINT-UBALDE Ferme Nelson Rochon & Fils inc.
HO
LEGAULT IGNITER MARISA EX HUNTINGVILLE PAGEWIRE TANYA T.B. ROQUET B D BARGIN T.B. 87 ROQUET SUGAR SPIRTE T.B. 88
CLUB SAINT-MAURICE-MASKINONGÉ SAINT-LÉON-LE-GRAND Danastar Holstein
HO
COMESTAR LILLY TAMARA MR SAM T.B.
HO
PIERSTEIN GOLDWYN PREDEL EX DROLIE LYSTER LILIBEL EX 3E DROLIE TALENT FARADAY EX 92 2E GEOBASTIEN HILLCREST DELTA EX 2E DROLIE GOLDWYN BENCHY T.B. 86 1er veau DROLIE LOU BENALI T.B. 86 1er veau DROLIE LOU FAWCETT T.B. 1er veau DROLIE ROSS FARANDA T.B. 1er veau VELTHUIS GOLDWYN ELSRA T.B. 1er veau DROLIE ADOLPH SENSASS T.B. 87 DROLIE BAXTER AMBER T.B. 87 DROLIE DOLMAN STYLING T.B. 87 DROLIE GOLDWYN FABEE T.B. 88 DROLIE GOLDWYN HANDY T.B. DROLIE SPIRTE GIMINI T.B. 88 DROLIE STORMATIC BELVADA T.B. 87 DROLIE STORMATIC FANTELLA T.B. 88 Octobre.11
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solutions des jeux SOLUTION Du MOT CACHÉ : ANTARCTIQUE BRITANNIQUE SOLUTION de l’énigme : 12 bas RÉPONSES DU SUDOKU 3 6 7 9 4 1 8 5 2
8 9 4 5 2 6 3 7 1
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Journée portes-ouvertes Jeudi 20 octobre - 10 h à 16 h HOLSTEIN LESPERRON 750, Route 108 Bury (QC) J0B 1J0 Tél : 819-872-3760 Fax : 819-872-1190
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Bienvenue à tous!
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La relève, notre fierté...
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2ième vague d’évaluation des candidatures : jusqu’au 30 novembre 2011
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