Agri-Nouvelles Juillet 2008 by Agri-Marché

Volume.17.numéro.2.Juillet.08

agri-nouvelles

numéro de la convention Poste-publications 41127559

agri -nouvelles Ferme égide létourneau les problèmes locomoteurs et la santé des membres nécessitent un travail d’équipe Pour qu’un bon fourrage au champ demeure un bon fourrage à la mangeoire www.agri-marche.com

calendrier des

Expositions agRicolEs 2008 Expo B.B.Q BEllEchassE saint-anselme www.expobbq.net Jugement des Jeunes Éleveurs : jeudi, le 3 juillet Jugement Jersey : vendredi, le 4 juillet Jugement Holstein : samedi, le 5 juillet

3 au 6 juillEt

Expo agRicolE dE tRois-RivièREs trois-riVières 4 au 13 juillEt www.expotrois-rivieres.com Jugement des Jeunes Éleveurs (Holstein) : dimanche, le 6 juillet Jugement des Jeunes Éleveurs (Ayrshire et Jersey) : samedi, le 12 juillet Jugement Holstein : lundi, le 7 juillet Jugement Ayrshire et Jersey : samedi, le 12 juillet Expo agRicolE dE poRtnEuf saint-marc-des-carrières 16 au 20 juillEt Jugement des Jeunes Éleveurs : vendredi, le 18 juillet Jugement Holstein : dimanche, le 20 juillet Expo agRicolE dE KamouRasKa saint-Pascal 22 au 27 juillEt Jugement des Jeunes Éleveurs : mercredi, le 23 juillet Jugement Jersey : jeudi, le 24 juillet Jugement Ayrshire : vendredi, le 25 juillet Jugement Holstein : samedi, le 26 juillet Expo agRicolE du Bassin dE la chaudièRE saint-isidore 24 au 27 juillEt www.expobassinchaudiere.com Jugement des Jeunes Éleveurs : jeudi, le 24 juillet Jugement Ayrshire : vendredi, le 25 juillet Jugement Holstein : samedi, le 26 juillet Soirée porcine : vendredi, le 25 juillet Expo dE saint-hyacinthE saint-hyacinthe www.expo-agricole.com

24 juillEt au 3 août

Expo agRicolE dE lotBinièRE saint-agaPit 29 juillEt au 3 août www.expolotbiniere.com Jugement des Jeunes Éleveurs : jeudi, le 31 juillet Jugement Holstein : vendredi, le 1er août Jugement Ayrshire : samedi, le 2 août Expo dE RimousKi rimouski 30 juillEt au 3 août www.expoduquebec.com/editeuriel/rimouski Jugement des Jeunes Éleveurs : jeudi, le 31 juillet Jugement Ayrshire : vendredi, le 1er août Jugement Holstein : samedi, le 2 août Expo agRicolE dE victoRiavillE VictoriaVille 4 au 10 août www.expovicto.com Jugement des Jeunes Éleveurs : mercredi, le 6 août Jugement Ayrshire : vendredi, le 8 août Jugement Holstein : samedi, le 9 août Expo agRicolE dE BEaucE saint-honoré www.expobeauce.tk Jugement des Jeunes Éleveurs : jeudi, le 7 août Jugement Ayrshire : vendredi, le 8 août Jugement Holstein : samedi, le 9 août

6 au 10 août

Expo QuéBEc site exPo cité 13 au 24 août www.expocite.com Classique des Jeunes Ruraux Québécois (volet laitier) : 17 et 18 août Jugement Suisse Brune : jeudi, le 21 août Jugement Jersey : vendredi, le 22 août Jugement Ayrshire : vendredi, le 22 août Jugement Holstein : samedi, le 23 août Expo agRicolE oRléans saint-Jean, Île orléans

17 août

tournois de golF Vendredi le 11 juillet mercredi ercredi le 13 août Réservez les dates à votre agenda !

agri-nouvelles -nouvelles Coordonnées Agri-Marché : agri 236, Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred Viau, Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 • 1 800 465-1214

114, boul. Léon-Vachon, Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 • 418 889-8160

SuggestionS d’articles : Ginette Vachon Coordonnatrice ventes et marketing gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 222

Responsable de la publicité : Dominic Simard Directeur marketing dsimard@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 238

Prochaine parution : Octobre 2008

Réservation d’espace publicitaire : 1er août 2008

Réception du matériel publicitaire : 8 août 2008

Sur la photo de la page couveture : Rosalie et Justine Labbé (Ferme Égide Létourneau)

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Calendrier expositions agricoles et tournois de golf Agri-Marché Des actions, du succès et du nouveau Concours photos calendrier 2009 Le panic érigé arrive en Beauce Félicitations ! Pourquoi les prix augmentent-ils aussi rapidement ? Le VNO, vous connaissez ?

Nouvelle campagne de publicité La page des jeux Rappel à tous les producteurs !

porc

Les problèmes locomoteurs et la santé des membres nécessitent un travail d’équipe

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La méningite à Streptococcus suis

La réduction des coûts de production : l’approche PIC sur l’efficacité alimentaire

Gagnant de l’Expo-Congrès du porc 2008

L’infertilité saisonnière chez la truie, comment en diminuer les impacts ?

Volaille

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Mise au point sur la coccidiose La vitamine C

a bouge chez les clients agri-marché ç

Ferme Égide Létourneau Senc

Lait

Pour qu’on bon fourrage au champ demeure un bon fourrage à la mangeoire

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Newton, la force de l’énergie dynamique Le stress thermique… du petit veau jusqu’à la face du silo

a bouge chez les clients agri-marché ç

36 Numéro de la convention Poste-publications 41127559

La Ferme Lukange : une évolution fulgurante

a bouge chez les clients agri-marché ç

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Ferme Réjean Garon et Fils inc. Le courrier à Ti-Mé témoignage

Ferme Fernand Boivin inc. de Saint-Tite-des-Caps Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients Agri-Marché Juillet.08

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l’éditorial Par Patrice brochu

des actions, du succès et du nouveau Il est bien connu que l’agriculture québécoise a longtemps profité de la faiblesse du dollar canadien. Malheureusement, il semble que nous devrons maintenant nous habituer à travailler avec un dollar américain au pair. Selon plusieurs économistes, la situation actuelle du dollar canadien, qui défavorise les revenus de production des agriculteurs, ne changera pas à court terme. L’éclatement de la bulle immobilière et le déclenchement de la crise du crédit qui se poursuit aux États-Unis garderaient la devise américaine à des bas niveaux. Pour aider les producteurs porcins qui sont, parmi notre clien clientèle, les plus touchés par cet état des marchés, AGRI-MARCHÉ offre des programmes d’aide spéciaux, depuis décembre 2007. Nous travaillons aussi à l’uniformisation de nos moulées et de nos programmes alimentaires. Tout en conservant des produits de grande qualité aux performances de conversion alimentaire élevées, nous voulons uniformiser davantage nos moulées pour diminuer leur prix de vente. Le but ultime étant que l’ensemble des producteurs profite des économies supplémentaires ainsi réalisées. Il me fait plaisir de souligner la nomination de l’un de nos clients au concours des Fermes porcines de l’année 2008, lors de l’Expo-Congrès du porc qui se déroulait à Saint-Hyacinthe, en avril dernier. En effet, la Ferme porcine Marnie de Saint-Charles de Bellechasse a été élue « Grand gagnant toutes catégories », en plus de remporter la première place dans la catégorie « Finisseur ». Propriété de Mme Mélanie Chaîné et de M. Martin Boutin, cette ferme possède une pouponnière et quatre engraissements. Elle est cliente en moulée 4 agri-nouvelles

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complète chez AGRI-MARCHÉ. Nous sommes fiers d’être partenaire d’affaires de ces producteurs à succès. Félicitations ! Finalement, L’Outilleur s.e.c., la division quincaillerie d’AGRI-MARCHÉ, procède présentement à la construction d’un nouveau magasin de la bannière RONA, à Saint-Henri. Les travaux seront terminés dans les prochaines semaines. La succursale RONA actuelle ainsi que L’OUTILLEUR AGRICOLE de Saint-Henri, notre quincaillerie spécialisée pour producteurs agricoles, seront regroupés dans ce nouveau commerce d’une superficie de vente de 15 000 pieds carrés. Avec un concept renouvelé, ce centre de rénovation, situé au 2739, route Kennedy, nous permettra de mieux servir la clientèle. Le nouveau magasin simplifiera la vie des agriculteurs en leur offrant, sous un même toit, tout ce qu’il leur faut pour réaliser leurs projets. On y trouvera plusieurs boutiques spécialisées : peinture, matériaux de construction, quincaillerie, portes et fenêtres, outillage, ainsi qu’un département complet dédié à L’OUTILLEUR AGRICOLE. Les clients AGRI-MARCHÉ profitent désormais du programme d’escompte non seulement sur les achats effectués à L’OUTILLEUR AGRICOLE, mais aussi sur l’ensemble des produits du RONA de Saint-Henri. Vous pouvez vous référer à votre représentant AGRI-MARCHÉ pour plus de détails. Je vous souhaite de passer un bel été et d’obtenir d’abondantes récoltes. J’espère avoir l’occasion de vous voir dans les nombreuses expositions agricoles auxquelles nous participerons dans les prochains mois.

concours

photos calEndRiER 2009 nous vous invitons à nous faire parvenir votre meilleure photo d’enfant(s) à la ferme. Elle pourrait illustrer un des mois de l’année de notre calendrier 2009. Le concours est ouvert dès maintenant et sera en vigueur jusqu’à l’automne afin de nous permettre d’avoir des photos d’enfants de toutes les saisons.

Spécifications • Photos d’enfant(s) à la ferme • Photos intérieures ou extérieures • Photos couleurs

• Format 4x6 minimum ou en fichier électronique de haute résolution • Le format du calendrier nous oblige à privilégier les photos verticales ou à couper les photos horizontales au besoin

Pour participer Collez l’étiquette ci-jointe derrière votre photo et acheminez le tout par la poste à l’attention de Ginette Vachon, AGRI-MARCHÉ INC., 236, Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0. Vous pouvez aussi faire suivre votre photo en fichier électronique haute résolution avec vos coordonnées à gvachon@agri-marche.com.

Enfant(s) : _________________________________________________ Ferme : ___________________________________________________ Adresse : __________________________________________________ Code postal : ____________ Téléphone : (____) _____ - _________ Note : Les photos ne sont pas retournées.

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Le panic érigé arrive en Beauce

Marielle Laferrière, t.p. conseillère en agroenvironnement club de fertilisation de la beauce inc.

Le panic érigé (Panicum virgatum L) est une graminée vivace de climat chaud, qui produit sa biomasse principalement de juin à août. Les tiges peuvent atteindre 2 mètres de hauteur. Le panic se développe à partir de rhizomes et son système racinaire est très profond. Le potentiel de rendement après l’année d’implantation varie de 30 à 40 % et la deuxième saison de 70 à 80 %. Son plein potentiel est atteint la troisième année. La culture reste productive pendant 10 ans ou plus. Par contre, les essais au Québec sont relativement jeunes, seul un producteur de la région de Valleyfield en cultive depuis plus de 10 ans. Sa récolte est utilisée pour l’isolation des maisons de type énergétique.

La moyenne des rendements varie de 8 à 13 tonnes de matière sèche par hectare, selon la variété et l’année de la récolte. Il existe plusieurs variétés de semences, la variété Cave-in-rock semble, pour l’instant, la plus prometteuse et la plus populaire. Les débouchés sont multiples, dont la production d’éthanol cellulosique. Selon M. Roger Samson, chercheur du Campus Macdonald de l’université McGill, le panic est une plante qui génère quatre fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. La production de granules pour le chauffage, la production de litière pour le bétail ainsi que l’isolation

des maisons sont d’autres débouchés potentiels. La récolte se fait au printemps lorsque la tige se redresse, soit vers la mi-mai. Cette culture alternative, avec toutes ses particularités, est-elle adaptée à notre région ? Le Club de fertilisation de la Beauce, grâce à la collaboration de la ferme Mariguy de Sainte-Marie, a fait un essai en mai 2007 sur une parcelle d’essai de 3 hectares (7,5 acres). Cette parcelle a également été suivie par le MAPAQ. La variété Cave-in-rock fut semée à un taux de 11,7 kg/ha avec un semoir conventionnel aux 7 po. Le champ avait été roulé avant le semis pour bien contrôler la profondeur du semis qui ne doit pas dépasser ¼ à ½ po. Le précédent cultural était une prairie qui fut traitée au Round-Up l’automne précédent. La répression des mauvaises herbes s’est faite au semis avec l’application d’Atrazine, un herbicide résiduel qui permet de contrôler l’émergence des mauvaises herbes. Puisque le panic érigé est lent à s’implanter, le contrôle des mauvaises herbes la première année est un facteur important de réussite. La levée a été très uniforme, les mauvaises herbes étaient bien contrôlées et la population était élevée. La hauteur des plants à l’automne 2007 était tout près d’un mètre, aucune récolte ne fut faite en 2007.

Comme le témoigne cette photo prise au début octobre 2007, l’implantation fut un succès.

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En mai dernier, une fauche a été faite afin de récolter la paille qui servira de litière pour le cheptel laitier.

Félicitations! DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS Cérémonie de remise Bourses d’Excellence et d’Implication

Gala de l’Excellence Performance scolaire 2e année

UNIVERSITÉ LAVAL

i.t.a. de la pocatière

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation

Gestion et exploitation d’entreprise agricole

Félicitations aux récipiendaires M. Guy Buteau, directeur des ventes secteur porcin Agri-Marché, Mme Elianne Fortin-Villeneuve (agroéconomie), Mme Johanie Fournier (agronomie), Mme Chantale Roy (agronomie) et M. Jean-Paul Laforest, doyen de la Faculté.

Félicitations à Mme Élizabeth Lavoie de Rougemont ! M. Yves Landry, conseiller en production laitière chez AgriMarché lui remet le prix.

AGRI-MARCHÉ était présent à l’Expo-Congrès du porc tenue les 9 et 10 avril dernier à Saint-Hyacinthe Les producteurs qui visitaient le kiosque AGRI-MARCHÉ méritaient la chance de gagner un certificat-cadeau Hôtellerie Champêtre d’une valeur de 250 $. Le gagnant : Ferme D.L.N. Senc 1011, rang Petite Montagne, Saint-Joseph de Beauce Sur la photo : Martin Savoie, représentant Agri-Marché et Nicolas Poulin.

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chronique des grains

Pourquoi les prix augmentent-ils

aussi rapidement ? Les mouvements boursiers des derniers mois ont plongé la majorité des utilisateurs de denrées agricoles dans l’incertitude. Les prix de ces commodités atteignent des sommets historiques mais la crise actuelle est loin d’être aussi simple qu’on pourrait le croire. Elle est en fait le Sébastien Lavoie, agr. résultat de plusieurs facteurs écono négociant en grains agri-marché inc. miques et politiques. Le prix du baril de pétrole préoccupe de nombreux investisseurs et influence directement la valeur des produits commercialisés. Ce dernier a connu plusieurs hausses successives liées en partie à la guerre en Irak, mais davantage à la forte croissance économique de certains pays du Tiers-Monde qui consomment de plus en plus de matières premières. L’effervescence des pays asiatiques tels que la Chine et l’Inde, qui comptent pour plus du tiers de la population mondiale, ont pour conséquence de stimuler la demande de produits alimentaires à valeur ajoutée puisque leur budget le permet. La viande fait partie de ces biens de consommation qui sont beaucoup moins efficaces du point de vue énergétique que les céréales traditionnelles. Cette croissance extrêmement rapide crée un déséquilibre entre l’offre et la demande qui est accentué par les subventions à l’exportation des pays riches empêchant les agriculteurs du Tiers-Monde d’être compétitifs sur les marchés internationaux. L’augmentation soutenue du prix des denrées agricoles alimente sans cesse la spéculation à un point tel que la variabilité journalière du maïs est passée de 0,20 $US/bois. à 0,30 $US/ bois. le 28 mars dernier. Cette volatilité à double sens stimule

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l’appétit des fonds mutuels depuis déjà plusieurs mois mais freine les investisseurs qui craignent une perte de valeur majeure dans un court laps de temps. La crise immobilière aux États-Unis fait fléchir le dollar américain et les détenteurs de cette devise à l’échelle mondiale s’en départissent pour aller réinvestir dans des valeurs montantes : les commodités. Ce qui est paradoxal, c’est qu’alors que la bulle immobilière se dégonfle, les manipulations monétaires sont en train d’en créer une nouvelle au détriment des plus pauvres de la planète qui consacrent déjà une importante partie de leurs maigres revenus à se nourrir. Les gestionnaires du PAM (programme alimentaire mondial) parlent même de crise de famine imminente. Ensemencements 2008 Les intentions d’ensemencements, au moment d’écrire ces lignes, étaient moins de maïs et plus de soya, tant du côté américain que québécois. Les conditions humides et fraîches du mois de mai ont retardé les travaux aux champs. Certains sont même allés jusqu’à parler de pertes de rendements possibles ou de substitution de maïs en soya. Par contre, des spécialistes tels que Bill Wiebold de l’Université du Missouri affirment qu’il n’y a pas d’intérêt économique à changer de récolte avec les prix de maïs actuels et ce, malgré une perte potentielle de rendement. Certains producteurs peuvent à la limite changer d’hybride en diminuant les unités thermiques requises et en augmentant leur taux de semis. Les conditions printanières peuvent avoir un impact sur les rendements finaux, mais le facteur déterminant demeure la période de pollinisation et les aléas climatiques qui s’y rattacheront. Espérons que Dame Nature sera de notre côté.

Le VNO,

vous connaissez ? Le virus du Nil occidental (VNO) est transmis par les moustiques qui se nourrissent du sang d’oiseaux infectés. La plupart des personnes infectées ont été mordues ou piquées par un moustique infecté. Le moustique est infecté lorsqu’il se nourrit du sang d’un oiseau porteur du virus. Le moustique peut alors transmettre le virus aux humains et aux animaux durant la saison des moustiques. Au Canada, cela peut commencer dès la miavril et se poursuivre jusqu’au premier gel, à la fin de septembre ou en octobre. François Casault responsable techinque maheu & maheu 418 623-8000 • 1 800 463-2186

De nombreuses personnes infectées par le virus du Nil occidental n’ont pas de symptômes ou présentent des symptômes bénins. Les personnes ayant un système immunitaire déficient ou des maladies chroniques présentent un risque plus élevé. Les personnes de tout âge et de tout état de santé sont à risque de maladies graves liées au virus du Nil occidental. C’est pourquoi, il est important d’éviter les piqûres de moustiques, en particulier si le virus est actif dans votre quartier, votre ville ou votre région. Il n’y a toutefois pas d’évidence que le virus puisse se transmettre d’un humain à un autre humain ou d’un animal domestique à un humain. Vous pouvez vous protéger et protéger les membres de votre famille en minimisant l’exposition aux moustiques et en éliminant les populations de moustiques dans les gîtes larvaires qui entourent votre maison ou votre chalet. Pour réduire les popu lations de moustiques près de ceux-ci, éliminez les sources d’eau stagnante, jetez les vieux pneus, videz la baignoire d’oiseaux deux fois par semaine et videz régulièrement la toile qui recouvre votre piscine. Les sources d’eau stagnante constituent les principaux gîtes larvaires des moustiques. Il faut seulement quatre jours pour qu’une larve devienne un moustique adulte prêt à s’envoler et à piquer. De même, il est recommandé de porter des vêtements protecteurs à l’extérieur et utiliser un insectifuge contenant du « DEET » ou un autre produit approuvé. Assurez-vous d’avoir des moustiquaires

en bon état aux portes et fenêtres, c’est-à-dire qui n’ont pas de trous et qui sont fixées correctement. Pour la majorité des Canadiens, le risque d’infection par le virus du Nil occidental est faible, et le risque des effets sur la santé encore plus faible. Cependant, quiconque s’expose aux moustiques là où le virus du Nil occidental est actif risque de contracter une infection. On a trouvé le virus chez plus de 150 espèces d’oiseaux en Amérique du Nord. Certaines espèces ne présentent pas de symptômes. D’autres, comme la corneille, le geai bleu, la pie d’Amérique et le corbeau, sont plus fréquemment malades et peuvent mourir. Signaler la présence d’oiseaux morts est la première chose que vous pouvez faire pour identifier le virus du Nil occidental dans votre collectivité. Pour savoir comment signaler un oiseau mort dans votre région, consultez le site Web des Centres canadiens coopératifs de la santé de la faune. On estime que moins de 1 % des moustiques est porteur du virus du Nil occidental, peu importe la région, de sorte que le risque d’être piqué par un moustique infecté est faible. Bien qu’il soit possible d’être piqué par un moustique infecté partout où le virus est actif, la plupart des infections se sont produites en juillet et en août, à un moment où les taux d’infection chez les moustiques étaient les plus élevés. Sachez tout de même profiter de l’été ! Juillet.08

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nouvelle campagne de publicité AGRI-MARCHÉ lançait il y a quelques semaines sa nouvelle campagne de publicité « Mon père, c’est le meilleur ». Les annonces imprimées mettent en vedette des enfants qui affirment que « leur père, c’est le meilleur » et « qu’il a choisi Agri-Marché ». Les trois visuels créés en collaboration avec la firme de communication IMAGO de Sainte-Marie représentent les trois principaux secteurs de production desservis par AGRI-MARCHÉ, soit porcin, laitier et avicole. Les publicités seront publiées dans les revues Porc Québec, Le Producteur de lait québécois et La terre de chez nous au cours de l’année 2008. Projec

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Alltech a développé une gamme de produits naturels qui favorisent la performance

Fiabilité Traçabilité Rentabilité Rentabilité Voilà ce que Alltech propose... naturellement. 10 agri-nouvelles

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jeux

la page des

Voir les réponses des jeux à la page 12

énigme

MOTcaché CACHÉ mot

9 lettres cachées

Si un homme et demi attrape un poisson et demi en une journée et demie…

A accroît adventif agir arbres aspect axillaire B base bois botanique bourgeonner boutons branches brout brun

question : combien de poissons attraperont six hommes en sept jours ?

sudoku règles du Jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

C chaleur cime composer cotylédonaire couvert crée D développé dormant E écailles éclater éclosion enveloppé étape

exposé externe extrémité F feuilles fleurs flore forêt formation former forts fournir G genre graine greffer

leS bourGeonS

J jeunes L logé M mai mixte N nature O organes P paraît paré plante pommiers

pousse printemps produit R rameaux recouvert renflée révéler rôle S sert sève sortir suc

T temps terminal tête tige tissus V végétal verdure vert vie voit

12 13

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trouvez les 7 erreurs !

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Rappel à tous les producteurs ! Nouvelle affiche de bâtiment défense d’entrer

Nouvelle affiche de fermes

Les affiches sont offertes gratuitement, informez-vous directement à votre représentant AGRI-MARCHÉ.

solutions des jeux SOLUTION Du MOT CACHÉ : feuillage SOLUTION de l’énigme : 28 poissons On sait que 1,5 homme attrape 1,5 poisson en 1,5 jour. Le nombre de poissons attrapés est proportionnel séparément au nombre d’hommes et de jours donc : 1,5 x 4 hommes --> 1,5 x 4 poissons --> 1,5 jour 6 hommes --> 6 poissons --> 1,5 jour 6 hommes --> 6 x (2/3) poisson --> 1,5*(2/3) jour 6 hommes --> 4 poissons --> 1 jour 6 hommes --> 4 x 7 poissons --> 1 x 7 jours Donc 6 hommes attrapent 28 poissons en 7 jours !

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RÉPONSEs DU sudoku

porc

Les problèmes locomoteurs et la santé des membres

nécessitent un travail d’équipe En avril dernier avait lieu le premier symposium mondial sur les problèmes locomoteurs chez la truie, une initiative de la compagnie Zinpro (World’s First Lameness Symposium). Zinpro est fabricant et fournisseur de minéraux organiques et s’implique activement dans les problèmes de membres chez la truie. Cette compagnie croit que le producteur peut, en étant mieux informé et sensibilisé, reconnaître les lésions et problèmes et trouver des façons de les traiter et ultimement de les prévenir. Zinpro étudie l’impact des minéraux organiques sur la santé des membres. Cette rencontre faisait suite à la création d’un groupe de 9 chercheurs, vétérinaires et nutritionnistes activement impliqués et intéressés par les problèmes de membres. Le but de ce groupe international, nommé Feet First, est de combiner les connaissances et expériences de chacun pour mieux comprendre les problèmes et proposer des solutions applicables directement par les producteurs. J’ai eu la chance d’assister à cette rencontre, voici le résumé des différentes présentations et sessions pratiques.

Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. formulation et nutrition animale agri-marché inc.

De prime abord, la plupart d’entre nous sommes capables de définir et d’identifier les truies ayant des problèmes locomoteurs : truie avec un comportement aberrant (démarche difficile, difficulté à bouger et à se tenir debout), truie démontrant de la douleur et ayant de l’aversion à faire certains mouvements. Par contre, peu de gens notent les lésions ou « mesurent » le problème, pourtant c’est le point de départ pour trouver des solutions ! Contrairement au secteur laitier où les problèmes de membres ont une importance majeure, le secteur porcin y accorde peu d’importance, même si 80 % des truies présentent durant leur vie un type de lésion aux onglons. Il est rare que ces lésions soient « soignées » à la ferme. Voici quelques statistiques présentées lors de la rencontre : • Problèmes de membres rapportés chez 47 % des truies réformées. • Lésions aux onglons chez 90 % des truies réformées.

Figure 1. Guide d’évaluation des lésions. Extrait de FeetFirst from Zinpro Lesion Scoring Guide, 2007, Le guide complet d’évaluation des lésions est disponible à www.zinpro.com/feetfirst. Juillet.08

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porc Les problèmes locomoteurs et la santé des membres nécessitent un travail d’équipe (suite)

• 97 % des truies qui ont des problèmes locomoteurs ont des lésions aux onglons. • 24 % des truies qui ont des lésions aux onglons ont des problèmes locomoteurs. Les traitements et les moyens de prévention proposés sont, d’abord, de mesurer réellement le nombre et la gravité des lésions dans le troupeau. À ce sujet, l’équipe FeetFirst a mis sur pied un guide (Figure 1) permettant de caractériser les lésions et leur gravité.

Figure 2. Cage pour la taille des onglons. The FeetFirst Chute. Un vidéo sur la trime des onglons peut être vu sur www.zinpro.com/feetfirst.

Ensuite, il faut s’attarder aux planchers (qualité, propreté, etc.), utiliser des analgésiques lorsque nécessaire (l’équipe a obtenu de bonnes réponses), faire le maximum au niveau nutrition (maximiser la consommation en lactation entraîne des effets positifs, bien contrôler l’état de chair) et travailler au niveau génétique. La régie durant le développement des cochettes, la gestation et la lactation sont aussi à réviser. Finalement, considérer l’élevage en groupe plutôt qu’en logette individuelle. Pour ce dernier point, c’est une suggestion pour améliorer la qualité des membres, mais il est entendu que les logettes individuelles présentent d’autres avantages qui n’étaient pas considérés (meilleur contrôle de la consommation, etc). En Europe, l’élevage des truies en cage sera interdit à partir de 2013 pour des raisons de bien-être. L’équipe suggérait même la taille des onglons, tel que c’est fait dans le laitier. Il faut savoir que les onglons poussent d’environ 7 à 10 mm

par mois. Pour faciliter la taille, une cage spécifique a été développée (Figure 2) et une démonstration a été faite lors de ces journées. Par contre, économiquement, il n’est pas encore clair que cette procédure est justifiable. Évidemment, l’observation des lésions permet de mieux identifier ce qui ne va pas et facilite la mise en place de solutions ou de moyens de prévention. Par contre, déterminer la cause exacte des problèmes est souvent un travail ardu et complexe car la plupart des causes peuvent être inter-reliées et certaines lésions peuvent représenter différentes étapes d’un même problème. Finalement, il y avait une conférence axée entièrement sur l’impact des problèmes locomoteurs sur la reproduction. Le figure présentée par le conférencier résume très bien les effets de mauvaises pattes sur la reproduction (Figure 3). De façon générale, des truies qui ont mal consomment moins bien et perdent donc du poids; s’ensuivent toutes les conséquences sur leurs performances reproductives. Entre autres, lorsque l’état de chair diminue, le nombre d’ovaires qui ne maturent pas augmente. De même, le nombre de truies qui ne cyclent pas est corrélé avec le nombre d’abcès aux pattes arrière. Malheureusement, aucune solution miracle n’a été proposée, mais de savoir qu’un groupe est enfin formé pour investiguer ce type de problèmes est déjà un grand pas en avant !

Problème de membres

Douleur

Diminution de la consommation

Mauvaise mobilité

Perte de poids corporel

Porcelets écrasés

Ulcères à l’épaule

Relâchement d’hormones

(Impliqué dans la défense)

Problèmes hormonaux

(Impliqués dans la reproduction)

Diminution de la fertilité

Absence de chaleur

Euthanasie ou réforme

Figure 3. Relations entre les problèmes locomoteurs et la reproduction.Tirée et adaptée de Wilson et Ward, 2008 Zinpro Corporation. FeetFirst.

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porc

La méningite à streptococcus suis

Principalement observée en phase pouponnière, la méningite à Streptococcus suis (SS) est un problème neurologique fréquent en élevage porcin. Il existe 35 sérotypes différents de cette bactérie et plusieurs souches sont non typables. Ces souches n’ont pas toutes la même importance. Certaines sont peu ou pas virulentes alors que d’autres le sont beaucoup plus. Traditionnellement, le sérotype 2 était le plus important, mais d’autres sérotypes sont maintenant souvent impliqués dans les problèmes rencontrés dans les élevages.

Jacques Miclette médecin vétérinaire AGRI-MARCHÉ INC.

Cet organisme peut être isolé du vagin d’une truie en santé de sorte que certains porcelets sont colonisés durant le processus de parturition. D’autres le sont durant l’allaitement ou dans les semaines ou mois qui suivent le sevrage. Bien que le moment où les porcelets s’infectent puisse varier d’une ferme à l’autre, la proportion de porcelets infectés augmente généralement avec l’âge au sevrage. En plus de la parturition, les modes de contamination incluent les contacts directs entre porcs et probablement le matériel infecté. De plus, le microbe peut parfois être détecté dans l’air des porcheries de sorte que la transmission par aérosol,

tout au moins sur courte distance, peut possiblement se faire également. Près de 100 % des porcs sont porteurs d’au moins un sérotype de SS. Une fois colonisé, le porc devient porteur au niveau des amygdales et/ou des cavités nasales. En période de stress, d’un affaiblissement du système immunitaire ou pour des raisons qui ne sont pas toutes bien connues, l’agent peut gagner la circulation sanguine et atteindre le cerveau et les enveloppes qui l’entourent, les méninges. Il est également possible que les porcelets montrent des signes cliniques peu de temps après avoir été infectés. Juillet.08

agri-nouvelles 15

porc La méningite à Streptococcus suis (suite)

Le temps entre l’infection et l’apparition des signes cliniques dépend probablement, entre autres choses, de la présence ou non d’immunité maternelle. Si les porcelets ont beaucoup d’immunité maternelle, obtenue par la consommation de colostrum, au moment de l’infection, il est probable qu’ils ne manifesteront pas de symptômes, du moins avant un certain temps. Le diagnostic peut être basé sur l’histoire du cas, les signes cliniques, mais la confirmation se fait en laboratoire. Dans les cas suraigus, les porcelets peuvent être trouvés morts sans signe prémonitoire, mais la plupart des porcelets présentent des signes neurologiques qui peuvent être identifiés et la réponse au traitement variera en fonction de la rapidité de détection. SIGNES NEUROLOGIQUES À IDENTIFIER : • Poils ébouriffés Répondant • Perte de poids rapide • Regard fixe et vitreux au traitement • Orbites creuses injectable • Yeux exorbités • Inclinaison de la tête Répondant • Tournis • Pédalage au traitement • Opisthotonos injectable • Nystagmus

Certains facteurs peuvent prédisposer les porcs à cette maladie. Parmi ceux-ci, il y a principalement : • Entassement • Sous-ventilation • Fluctuation excessive de la température • Présence concomitante de SRRP • Mélange de porcelets TRAITEMENT Sur le plan curatif, il est nécessaire d’intervenir très tôt. L’antibiogramme obtenu par le laboratoire 16 agri-nouvelles

Juillet.08

nous permettra de choisir l’antibiotique le plus susceptible d’être efficace. Une combinaison avec un anti-inflammatoire augmente les chances de succès. Exemple de traitement suggéré : Injectable : Pénicilline G procaine ou Excenel combiné avec dexaméthasone pour quelques jours. Isoler l’animal et l’abreuver en période de traitement. Pour maximiser les résultats avec l’approche par injection, il est recommandé d’effectuer une tournée de l’état de santé de l’élevage 2 fois/jour, de façon à ce que les porcelets malades soient détectés et traités dès les premiers signes de la maladie. Cette intervention peut être combinée à une médication dans l’eau si la situation l’exige. Dans un système où une ferme qui est en « situation endémique », on pourra établir un programme de médication dans la moulée à une période précise du challenge, c’est-à-dire un peu avant le moment où les porcelets commencent habituellement à montrer des signes cliniques. Pendant ce temps, on travaillera sur les facteurs prédisposants afin de pouvoir éventuellement enlever l’antibiotique de la moulée. PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES FACTEURS PRÉDISPOSANTS Comme mentionné plus haut, plusieurs facteurs peuvent prédisposer les porcs aux problèmes de méningite à SS. En travaillant au niveau de ces facteurs, il est possible de réduire la fréquence et/ou la sévérité des problèmes. Voici quelques recommandations en ce sens : RECOMMANDATIONS • Ventilation : 1. Suivi serré des paramètres de ventilation avec prise de données (ex. : écart de T˚). 2. Établir une T˚ visée pour chaque semaine de pouponnière.

porc 3. S’assurer de bien contrôler l’humidité et les gaz par la gestion du stage 1 afin d’obtenir l’optimum en qualité d’ambiance. • Favoriser le tout plein-tout vide plutôt que la rotation. • Minimiser l’impact du SRRP. • Augmenter l’âge au sevrage pour que le maximum de porcelets soit colonisé et ainsi minimiser l’impact de la maladie en pouponnière. De même en maternité, laisser les porcelets avec leur mère jusqu’au sevrage évitant ainsi de mélanger des portées sevrées précocement dans une même cage de mise-bas. • Avoir une bonne biosécurité interne, c’està-dire lavage-désinfection-séchage et un bon contrôle des mouches. Il a été démontré que les mouches peuvent être porteuses de SS type 2 et ainsi être impliquées dans la transmission. • Éviter le mélange de sources de porcelets en pouponnière ou engraissement. • La vaccination des porcelets est une autre méthode de contrôle. Jusqu’à maintenant, la

plupart des vaccins utilisés ont été faits avec des bactérines autogènes (vaccins tués faits à partir de la ou des souches qui causent des problèmes dans une ferme donnée) mais le taux de succès véritable semble très variable. • L’exposition contrôlée, c’est-à-dire contaminer les porcelets sous les mères de façon délibérée avec la ou les souches impliquées est une avenue qui pourrait être prometteuse dans le futur. AGENT DE ZOONOSE Il faut garder en tête que le SS est transmissible à l’humain. Les cas sont très rares mais sérieux. Il faut donc bien se laver les mains après avoir manipulé des porcs ou porter des gants lorsqu’on les manipule. En conclusion, la façon de gérer cette maladie se base sur la mise en place d’actions précises. La première est de confirmer le diagnostic, par la suite de comprendre la dynamique dans l’élevage afin d’apporter les mesures de contrôle qui s’imposent.

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agri-nouvelles 17

porc

L’infertilité saisonnière

chez la truie,

comment en diminuer les impacts? Eh bien, ça y est, voici enfin l’été, toujours trop court à notre goût, mais il est bel et bien arrivé avec ses nombreux avantages et aussi quelques inconvénients dont les possibles problèmes reproducteurs apportés par des chaleurs un peu trop accablantes pour les truies et verrats. On sait à la base que les porcs sauvages présentent un anoestrus saisonnier qui survient en général de juillet à septembre environ (source européenne). Bien que nos truies modernes sont très éloignées génétiquement de ces animaux, il existe quand même une certaine influence de la saison sur les performances de reproduction. Sylven Blouin, agr. superviseur en chef production porcine agri-marché inc.

Causes possibles reliées aux changements saisonniers Dans la nature, l’intensité lumineuse, la durée et la varia tion de la photopériode, la disponibilité d’aliments, les chaleurs extrêmes, etc., sont tous des facteurs pouvant expliquer l’effet saisonnier sur la reproduction. Dans une maternité où les truies sont élevées à l’intérieur, le manque d’aliments est peu probable, par contre, on ne peut exclure complètement l’effet de la photopériode dans les gestations avec ventilation naturelle même si un éclairage efficace est présent. Certains pensent même que dans les élevages fermés, la photopériode peut affecter les femelles. L’effet de la chaleur demeure évidemment un point majeur à considérer et c’est surtout sur ce point que je vais m’attarder.

18 agri-nouvelles

Juillet.08

Il fait trop chaud Comme nos truies ne peuvent se rafraîchir dans la piscine ni bénéficier de la climatisation (contrairement aux verrats dans le centre d’insémination), les grandes chaleurs les affectent particulièrement (dès 25 ºC). Les effets d’une température trop haute en maternité sont des mises-bas plus difficiles, plus de mort-nés, d’écrasements, de mortalité de truies et également une diminution de la consommation en lactation ce qui amène un déficit énergétique et des chaleurs plus ou moins efficaces au sevrage et surtout plus courtes. Les retours en chaleur risquent ensuite de devenir plus nombreux, donc une diminution du taux de mises-bas et des baisses au niveau des porcelets sevrés à l’automne. Le graphique de la page suivante démontre l’effet qu’ont les facteurs énumérés ci-dessus sur le nombre de retours en chaleur d’un troupeau de 1200 truies en Europe.

porc 140 120 100 80 60 40 20 0

janv.

févr.

mars avril 1999

mai

2000

juin

juil.

2001

août sept. 2002

oct.

nov.

déc.

média

Nombre de retours en chaleur mensuels dans un élevage de 1200 truies (Source : 3trois3.com)

Que peut-on y faire? Comme on ne peut climatiser nos bâtiments, on doit se tourner vers des solutions alternatives qui nous permettent de dissiper la chaleur qui affecte nos truies. • Créer un bon mouvement d’air sur l’animal. • Assurer une bonne ventilation (500 cfm en lactation et 150 à 200 en gestation). • Une vitesse à l’entrée d’air d’environ 900 pi/min est jugée adéquate. • Utiliser des brumisateurs si disponibles mais avec précaution car un haut taux d’humidité augmente le stress thermique. • Bien isoler le grenier de la ferme. • Faire circuler l’air de l’extérieur le plus directe ment possible à l’intérieur, l’air dans le grenier se réchauffe très rapidement au contact du toit. Certains autres points peuvent également être considérés afin d’améliorer les performances : • Limiter les mouvements et efforts des truies en grande période de chaleur. • Fournir de l’eau fraîche en grande quantité et en tout temps (une eau plus chaude de 15 ºC amène la truie à boire environ 50 % de plus). • Nourrir plus souvent mais en plus petite quantité (diminution de production de chaleur lors de la digestion). • Garder les trémies très propres. • Vérifier régulièrement votre système de conservation de semence et éviter d’exposer trop longtemps les doses à la température de la pièce. • Puisqu’il y a plus de ventilation, les phéromones

du verrat seront moins détectables par les truies. Il serait bon de penser à l’ajout d’un mâle additionnel. • Les verrats sont très sensibles à la chaleur (plus de 27 ºC), l’effet sur leur semence peut se faire sentir jusqu’à 5 semaines et plus après le stress thermique. Il faudrait moins les utiliser en saillie naturelle. • Augmenter votre « poo » de cochettes prêtes à saillir et viser environ 10 à 15 % de plus de sujets inséminés que l’objectif normal, ainsi, vous éviterez des cages de mise-bas vides 114 jours plus tard. Il est préférable de réformer une vieille truie gestante que de voir une cage sans porcelet. • Porter une attention particulière aux retours en chaleur, ils risquent fort bien d’augmenter. Garder un verrat près des truies saillies pour la détection. • Viser 16 heures de lumière de bonne intensité par jour en tout temps (350 lux, soit assez pour lire les petits caractères d’un texte). • Éviter les inséminations tardives, encore plus important en période de grande chaleur. • Maintenir une distribution de parité idéale dans votre troupeau et un état de chair adéquat, les truies plus grasses ont plus de difficultés à supporter la chaleur. Bien que ce soit des points de régie assez bien connus de la plupart des producteurs, il est bon de se les rappeler. Évidemment, on ne peut éliminer complètement le cycle de la nature mais on peut à tout le moins en diminuer les effets.

Sources : • Seasonal infertility - It`s not cool, Minitube, 2007. • Caractère saisonnier de la reproduction, 3trois3.com, juin 2007. • Pig Production Problems, J.Gadd. Juillet.08

agri-nouvelles 19

Porc

la Réduction des coûts de production : l’appRochE pic alimEntaiRE suR l’Efficacité alim

Les coûts Les coûts de de production production sont sont àà la la hausse hausse et l’alimentation contribue contribue largement largement àà ce phénomène. Les besoins de l’industrie de la production d’éthanol ont crée une forte demande pour le maïs, entre autres, ce qui a contribué à faire grimper les prix. Quand on considère que les coûts d’alimentation contribuent à 60 % du coût de production, c’est un des critères que l’on doit contrôler de près.

serge pommier, phd directeur deS oPérationS TECHNIQuES Pic canada ltée

Le service génétique de PIC travaille continuellement sur différents projets d’exploration qui ouvrent des pistes intéressantes pour améliorer les caractères de production des porcs en croissance. Récemment, le généticien Dr David Casey et le nutritionniste Dr Casey Neil ont fait le point sur des pistes nouvelles. Aux États-Unis, on utilisait 379 kilos de moulée pour produire un porc de 99,8 kilos en 1972. En 2007, c’était 324 kilos de moulée qui étaient nécessaires pour produire un porc de 124,7 kilos. L’efficacité alimentaire des porcs en engrais est donc passée de 3,8 à 2,6 durant cette période, une réduction de l’ordre de 32 % ! Par le même biais et par une pression accrue sur la sélection pour le tissu maigre, on a augmenté le poids d’abattage de 25 % tout en réduisant le gras corporel de l’ordre de 22 %. Il est 4 fois plus efficace de déposer un gramme de muscle qu’il ne l’est de déposer un gramme de gras, d’où les améliorations spectaculaires engendrées par les programmes de sélection. Les tendances génétiques en troupeau de sélection PIC nous démontrent une amélioration cumulative

20 agri-nouvelles

Juillet.08

de l’efficacité alimentaire de 0,13 sur les 5 dernières années. C’est le résultat de la combinaison de l’utilisation de l’information obtenue par les alimentateurs électroniques (FIRE) dans le programme de sélection quantitatif, de l’intégration de l’information sur les croisements commerciaux provenant du programme de sélection sur les hybrides commerciaux et de l’utilisation courante de plus de 140 marqueurs génétiques permettant d’améliorer la précision du processus de sélection. La base de données PIC internationale inclut 8,2 millions de porcs avec des records de performance allant jusqu’à 25 générations en arrière. La mesure de la prise alimentaire, en tenant compte de la vitesse de croissance des tissus maigres dont le muscle, nous permet de sélectionner les animaux qui déposent une plus grande masse musculaire tout en consommant le moins de moulée possible. L’information obtenue par les alimentateurs électroniques ne se limite pas à la quantité de moulée ingérée. Puisque c’est une mesure continue 24 heures sur 24, on obtient un profil de comportement alimentaire qui en dit long sur les habitudes des

porc

Il se trouve donc qu’en regardant la réponse de ces variables, on en vient à disséquer quelques vecteurs principaux qui nous approchent de pistes intéressantes. Le premier vecteur d’importance est fortement corrélé avec l’efficacité alimentaire de ces animaux et sépare les porcs en deux catégories. Les gros et les petits mangeurs: les gros se rendent à la mangeoire et font le plein en un minimum de visites alors que les petits se présentent souvent aux mangeoires mais mangent peu à la fois. On s’est aperçu que les gros mangeurs démontrent une meilleure efficacité alimentaire que les petits mangeurs. Ainsi, le comportement des porcs pourrait être en mesure de nous aider à choisir les meilleurs candidats en sélection. Les verrats PIC 337, PIC 280 et PIC 380 sont tous les 3 des gros mangeurs par opposition au PIC 327 et au PIC 410 qui sont plutôt des petits mangeurs. Ceci dit, la progéniture des verrats PIC 337 nous démontre qu’il faut des conditions optimales d’élevage adaptées à ces génotypes afin de maximiser leur potentiel génétique. Il faut avoir un espace adéquat de 8 pi2, un accès facile et ample aux mangeoires, le suivi du budget alimentaire de façon cruciale et bien entendu, il faut une régie qui rencontre les standards de l’industrie en matière de ventilation, logement et statut sanitaire. Avec une queue taillée très courte pour éviter toute tentation future de mordillage de queue, on peut s’attendre à ce que cette progéniture nous livre des conversions de l’ordre de 2,4 et une vitesse de croissance dans les 900 g par jour et plus. Évidemment, le travail est en cours chez PIC afin d’évaluer dans quelle mesure il serait utile d’inclure ces vecteurs de comportement alimentaire dans nos indices de sélection. Une recherche effectuée par McSweeney (2000) démontre un avantage de l’ordre de 0,18 $ de marge par porc. Il va sans dire que les aspects de comportement animal soustendent un souci du bien-être animal qu’il faut assurer afin de maximiser les performances des animaux; un cochon heureux est un cochon rentable.

Figure 1 : L’impact de 35 ans d’amélioration génétique sur l’indice de consommation (IC).

Évolution de la production

1972

IC : Indice de consommation

IC : 3,8 379,3 kg

99,8 kg

2007

32 % IC : 2,6

324,4 kg

124,8 kg

Figure 2 : Les tests de progéniture en troupeau de sélection à l’aide d’alimenteurs automatiques FIRE.

Alimenteurs automatiques FIRE, en utilisation depuis 1992

Figure 3 : Les 7 points jaunes montrent 7 porcs qui présentent des niveaux de croissance de tissu maigre semblable avec des niveaux d’ingestion différents. Ce sont ceux en bas de la courbe qui présenteront la meilleure efficacité alimentaire.

Amélioration génétique et efficacité alimentaire Mesurer l’ingéré — Pourquoi ? Moulée ingérée

porcs. On peut ainsi déterminer la fréquence, le temps passé, ainsi que la quantité ingérée par visite. Ces mesures nous donnent donc des précisions sur les vitesses d’ingestion et le temps total passé par jour à la mangeoire.

Sélection

Taux de croissance du tissu maigre Juillet.08

agri-nouvelles 21

porc

EXPO-CONGRÈS DU PORC 2008 Gagnant du concours «Finisseur» 2008 et « Grand gagnant toutes catégories »

FERME PORCINE MARNIE SENC La ferme est située à Saint-Charles de Bellechasse et est la propriété de Mme Mélanie Chaîné et de M. Martin Boutin. Elle est composée d’une pouponnière de 1 800 places, de 4 engraissements d’une capacité totale de 4 000 porcs et de 55 hectares en culture. Une évaluation technique et économique suivie d’une visite de la ferme par des juges, l’implication des producteurs dans la production porcine, la gérance de la ferme et leur vision de l’avenir de la production porcine sont autant de critères d’évaluation leur ayant permis de remporter ces prix.

Félicitations pour ces prix bien mérités !

A6 =6JHH: 9J 8DçI 9:H 6A>B:CIH :M><: JC: B:>AA:JG: 8DCK:GH>DC 6A>B:CI6>G: Les verrats et les truies PIC produisent les meilleures conversions alimentaires en industrie aujourd’hui. Les essais commerciaux nous démontrent qu’en moyenne vous pouvez économiser plus de 22 kg d’aliments sur la production d’un porc d’abattage 100% PIC.

LE CHEF DE FILE EN CONVERSION ALIMENTAIRE Contactez nous au 1-800-661-1543 ou visitez notre site web www.pic.com

22 agri-nouvelles

AMÉLIORATION CONTINUE

Juillet.08

571746_Feed_ad_FR_cp06.indd 1

5/19/08 10:32:52 AM

volaille

Mise au point sur

la coccidiose Plusieurs méthodes de contrôle de la coccidiose sont disponibles. Il y a, d’une part, les produits pharmaceutiques qui incluent les produits prophylactiques, qui sont essentiellement des additifs alimentaires ajoutés aux moulées, et les produits thérapeutiques qui servent à traiter des cas cliniques, comme par exemple l’amprolium.

Il y a ensuite les méthodes non pharmaceutiques, qui incluent l’utilisation de produits biologiques (les vaccins), le développement de lignées génétiques plus résistantes à la maladie, les méthodes nutritionnelles et, enfin, la réduction de l’exposition. Nous allons élaborer un peu plus loin sur certaines d’entre elles. D’abord, parlons des additifs anticoccidiens. L’utilisation de ces produits a débuté vers la fin des années 1940 avec la sulfaquinoxaline. Ensuite, les sulfanilamides ont fait leur apparition comme la nicarbazine en 1955 et le zoalene en 1960. Les années 1970 ont vu le début des ionophores avec le monensin. Il n’y a aucun nouveau produit à l’horizon et le dernier produit introduit remonte à 1995. Deux classes de produits sont disponibles : les synthétiques (ou chimiques) et les ionophores. Il est certain qu’une utilisation prolongée des différents produits disponibles entraîne plus ou moins rapidement l’émergence de tolérance voire même de résistance. C’est pourquoi les produits sont utilisés en « shuttle » et en rotation. Ceci permet le ralentis sement de l’émergence de tolérance/résistance.

de sécurité car ces derniers fonctionnent à peu près tous de la même façon. Une autre méthode de contrôle est celle de l’immunité. Par la vaccination, il est possible de réensemencer les bâtiments d’élevage avec des souches susceptibles et sensibles aux anticoccidiens. La vaccination procure une immunité à

Louis Coulombe, DMV, DESS médecin vétérinaire des services techniques merial canada inc.

Il y a des études démontrant que plusieurs coccidies ont acquis une tolérance/résistance envers différents anticoccidiens et ce un peu partout dans le monde, incluant le Canada, l’Amérique du Sud et les ÉtatsUnis1. Il faut aussi se rappeler qu’un changement de produit ne signifie pas toujours un changement de mode d’action. Ainsi, changer d’un ionophore à un autre ionophore peut donner un faux sentiment

Juillet.08

agri-nouvelles 23

volaille Mise au point sur la coccidiose (suite)

médiation cellulaire. Par contre, elle prend du temps à s’établir, 2 à 3 cycles du parasite doivent se faire dans l’oiseau et elle est plutôt de courte durée, d’où la nécessité d’une réinfection. Finalement, tant le vaccin utilisé que la méthode d’inoculation peuvent affecter négativement les performances de l’oiseau. Fait à noter, les ionophores fonctionnent aussi en partie par cette méthode.

de 10 à 14 jours permet un temps de dessiccation (déshydratation) des oocystes, d’où leur « mort ». Comme ce tableau le démontre, une réduction de la charge microbienne par le lavage et la désinfection est scientifiquement établie5. Colonies % réduction Bâtiment bactériennes / (vs étape po2 précédente)

Ensuite, vient le développement de la résistance génétique. Il y a de la recherche et du dévelop pement en cours mais nous sommes encore loin d’une application de champ2. Également, des méthodes nutritionnelles sont aussi investiguées. L’utilisation de différents nutriments peut permettre un certain contrôle et une diminution des lésions causées par le parasite. Encore une fois, nous sommes encore loin d’une protection nutritionnelle de la coccidiose dans le champ3. Il y a aussi lieu de travailler sur une réduction de l’exposition et, ici, vous pouvez aider grandement au contrôle en travaillant à réduire l’exposition initiale, réduire et normaliser la densité d’élevage et aussi par la régie du bâtiment, contrôler les conditions favorisant la sporulation des oocystes. Le processus de lavage/désinfection régulier permet aussi une réduction de la charge microbienne par l’action et l’efficacité des produits utilisés et une réduction mécanique de la charge coccidienne. Du point de vue de la régie, l’identification et le contrôle des facteurs de risque sur la ferme permettent de réduire l’exposition. Ainsi, concernant les hautes densités d’élevage, jusqu’où augmenter la densité, où est le point de rupture ? Une étude de William A. Dozier & al. a conclu : (traduction libre) : « Nous concluons que l’augmentation de la densité d’élevage au delà de 30 kg PV/m2 affecte négativement la croissance et le rendement de carcasse des poulets de gril élevés jusqu’à 1,8 kg de poids vif, mais il n’y a pas d’altération des hormones physiologiques indicatrices de l’état de stress. »4 L’humidité élevée, les programmes agressifs de contrôle de lumière entraînant un risque de consommation de litière et d’oocystes, les fuites d’eau causant des litières humides sont autant de facteurs facilitant un problème de coccidiose. La tenue d’un vide sanitaire 24 agri-nouvelles

Juillet.08

Sale

3 000 000

Soufflage

2 900 000

3,4 %

Lavage/eau

500 000

75 %

Lavage/eau + détergent

100 000

80 %

Désinfection

Moins de 1 000

99 %

Par l’utilisation de détergents pour le lavage, il est possible de briser le « biofilm » et ainsi permettre au désinfectant de travailler plus efficacement sur les surfaces non souillées. L’utilisation d’un détergent alcalin permet de scinder les gras et les protéines composant le biofilm. L’alternance avec un détergent acide permet de dissoudre les dépôts minéraux rencontrés lorsque l’eau est dure. Merial est un leader au Canada au sujet des protocoles de lavage et désinfection en production animale. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec l’un de nos représentants. En conclusion, plusieurs programmes différents peuvent être efficaces mais pas partout ni pour tous. Les vaccins peuvent être efficaces pour restaurer la sensibilité, mais ils requièrent une bonne ou même une excellente régie. Le processus de lavage/ désinfection réduit la pression d’infection. Il est important de bien « travailler en équipe » pour gérer et contrôler la coccidiose. Il n’y a pas de solution parfaite… Références : http://links.jstor.org/sici?sici=00052086(198904%2F06)33% 3A2%3C365%3ARO2CFI%3E2.0.CO%3B2-J 2 http://www.inra.fr/les_partenariats/collaborations_et_partenaires/entreprises/en_direct_des_labos/coccidiose_selectionner_ des_souches_resistantes_de_poulet 3 http://www.inra.fr/internet/Produits/PA/an2001/num214/crevieu/ic214.htm 4 http://www.ars.usda.gov/research/publications/publications. htm?SEQ_NO_115=182312 5 Étude réalisée par l’Université de la Caroline du Nord 1

Lavage et désinfection, mieux vaut prévenir que guérir...

Avec l'approche HACCP à la ferme, des animaux de plus en plus performants et les risques élevés de maladies, la mise en place de PROGRAMMES SANITAIRES ET DE BIOSÉCURITÉ sont devenus essentiels. Le principal objectif d'un programme de lavage et de désinfection vise donc à réduire la population de bactéries, virus pathogènes et champignons afin d’éviter de contaminer les animaux amenés dans l’élevage et de diminuer la pression microbienne dans le milieu.

Produit

Résiduel

Agent actif

Dilution recommandée

Efficacité en présence de matière organique

Spectre d'activité

Désinfectants Fumalyse

Multi-Phénolic

PF 300

Oui 6 jours

Formaldéhyde

1 : 128 40 ml / 5 litres d'eau

Non

Phénols

1 : 250 40 ml / 10 litres d'eau

Glutaraldéhyde

1 : 100 40 ml / 4 litres d'eau

Oui 7 jours

Bactéries Action limitée sur virus et champignons

Oui

Virus Bactéries Champignons

1 : 100 Alcalin

MasterKleen1, 1

Lever Med H5 1

Oui

Savons

Lift1

Enduro SMS

Non

Virus Bactéries Champignons

40 ml / 4 litres d'eau 1 : 100

Alcalin-Chloré

40 ml / 4 litres d'eau

Alcool

pour les mains

JohnsonDiversey Oakville ON

Pour plus d’informations: 1-800-263-4313

Bactéries

volaille

La vitamine C Le nom chimique de la vitamine C est l’acide L-ascorbique

Rôles physiologiques de la vitamine C

Robert Gauthier vétérinaire, dipl. acpv jefo nutrition inc.

Puissant agent réducteur, elle protège les cellules contre les radicaux libres, responsables de l’oxydation des tissus. Elle participe à la synthèse du collagène, protéines constitutives des fibres du tissu conjonctif qui se trouve dans les os, cartilages, ligaments, vaisseaux sanguins. Elle est nécessaire aux défenses immunitaires. La vitamine C est abondante dans les cellules immunitaires et accélère leur mobilité. Elle facilite

l’absorption du fer alimentaire en le réduisant à l’état ferreux (Fe++) mieux assimilé par l’organisme. Cette vitamine est très instable et détruite par la chaleur et l’exposition à l’air. Elle est soluble dans l’eau. La cuisson ainsi qu’un stockage trop prolongé détruisent une bonne partie de la vitamine C. Un déficit en vitamine C provoque une fatigue, des douleurs articulaires et osseuses, une anémie, des retards de cicatrisation et une susceptibilité accrue aux infections. En règle générale, les maladies et les situations de stress augmentent les besoins en acide ascorbique.

Quelques exemples : Les effets de la vitamine C sur les performances de ponte en situation de stress Vitamine C Production d’œufs Poids moyen œuf % œufs fêlés (mg/kg) (œufs/100 poules/jour) (g) 0 52,8 49,17 20,96 200 57,7 48,92 14,34 400 61,9 50,33 10,68 600 74,7 49,19 6,72 By Dr Adam Smith, technical manager, NuTec/SCA Animal Health and Nutrition, Lichfield, Staffordshire Vitmin nutrition for optimal productivity

Les effets de l’acide ascorbique sur les performances des poussins

0 ppm Gain de poids (g/poussin/7 jours) 227,9 Consommation de moulée (g/poussin/7 jours) 297,2 Efficacité alimentaire 0,766

150 ppm

300 ppm

238,2 327,9 0,73

229,4 318,2 0,722

J.S. Mckee and P.C. Harrisson, Poultry Science 74 : 1772-1785 Effects of Supplemental Ascorbic Acid on the Performance of Broiler Chickens exposed to Multiple Concurrent Stressors

26 agri-nouvelles

Juillet.08

volaille Les effets du stress de débectage (B), de coccidiose (C) et de stress de chaleur (T)

Stress

Stress absents

Stress présents

Gain de poids g/poussin/7 jours

B C T

234,1 250,7 239,5

229,5 213,0 224,1

Consommation de moulée g/poussin/7 jours

B C T

319,5 321,1 327,7

309,4 307,8 301,2

Efficacité alimentaire

B C T

0,734 0,785 0,733

0,744 0,694 0,746

J.S. Mckee and P.C. Harrison, Poultry Science 74 : 1772-1785 Effects of Supplement Ascorbic Acid on the Performance of Broiler Chickens exposed to Multiple Concurrent Stressors

Efficacité de l’acide ascorbique sur les effets du stress de débectage (B), de coccidiose (C) et de stress de chaleur (T)

Stress

0 ppm

150 ppm

300 ppm

Gain de poids g/poussin/7 jours

B C T

222,9 207,0 215,5

235,1 218,8 234,9

230,5 213,1 222

Consommation de moulée g/poussin/7 jours

B C T

292,0 290,6 285,8

323,9 320,6 319,6

312,3 312,1 298,2

Efficacité alimentaire

B C T

0,761 0,709 0,754

0,732 0,686 0,741

0,740 0,685 0,743

J.S. Mckee and P.C. Harrison, Poultry Science 74 : 1772-1785 Effects of Supplement Ascorbic Acid on the Performance of Broiler Chickens exposed to Multiple Concurrent Stressors

L’ajout de vitamine C dans l’eau de boisson des volailles est très simple, économique, rapide et surtout efficace. De façon ponctuelle, vous pourrez intervenir auprès de vos oiseaux au moment jugé opportun pour prévenir chaque situation de stress.

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volaille

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ferme égide létourneau senc sainte-famille (Île d’orléans), Égide et Pierre-Luc Létourneau, Francine Déry et Danny Labbé Une belle histoire de famille Sharon Boisvert, agr. conseillère en production avicole agri-marché inc.

La Ferme Égide Létourneau SENC est située dans la municipalité de Sainte-Famille, sur l’île d’Orléans, dans la région de Québec. Cette entreprise est présentement au cœur d’un transfert de ferme. M. Égide Létourneau et Mme Francine Déry en ont été fondateurs en 1968. Mais depuis janvier 2006, ils ont formé une société avec leur fils (Pierre-Luc Létourneau) et leur gendre (Danny Labbé). Égide Létourneau a construit son poulailler en 1968 avec l’aide de son père M. Joseph Létourneau. Ce dernier les a d’ailleurs aidés à s’établir dès leur début comme le fait aujourd’hui Égide avec son fils et son gendre. À cette époque, c’était Égide qui était le propriétaire unique de l’entreprise. Néanmoins, son épouse lui a toujours été d’une aide inestimable pour l’exécution des travaux à la ferme et la réalisation des projets. À ce moment, il produisait 43 000 kilos de poulets par année et produisait presque exclusivement des gros coqs. Cependant, ayant toujours eu des idées de grandeur, il a tôt désiré la diversification de ses sources de revenus. C’est à partir de ce moment que tout s’est mis à bouger rapidement ! Au fil des années, Égide a ajouté de nouvelles bâtisses à sa ferme. Le propriétaire a commencé à faire l’exploitation de la pomme de terre en 1969. Il a construit son premier garage la même année (qui sert également d’entrepôt à la récolte de pommes de terre). En 1970, il a bâti la grange/étable afin de faire l’élevage de bovins de boucherie. Il a débuté avec 15 têtes et, actuellement, le troupeau compte 55 vaches vêlantes. Les animaux sont attachés dans une étable et ils vont au pâturage l’été. Afin d’avoir plus de place à l’entreposage des pommes de terre, production principale pour la famille, Égide a procédé à la construction, en 1979, d’un nouvel entrepôt réfrigéré annexé à leur garage déjà existant. Pierre-Luc, le cadet de la famille, a appris dès sa naissance à côtoyer la machinerie agricole ainsi que les animaux de la ferme. Encore jeune, il était déjà d’une grande aide pour ses parents. Par contre, ceux-ci n’ont jamais mis de pression pour qu’il fasse carrière en agriculture ou reprenne la ferme familiale. Ils souhaitaient que ce choix soit le sien. C’est lorsqu’il était en secondaire 5 que ses parents lui en ont parlé pour la première fois. Pierre-Luc devait procéder à son inscription au niveau collégial et il était clair pour lui qu’il désirait prendre la relève de la ferme. Il s’inscrit donc au Cégep de Lévis-Lauzon en « Technique de gestion et exploitation agricole » (concentration végétale). Égide et Francine en étaient ravis puisqu’ils avaient eu l’opportunité, cette année-là, de construire une fosse recouverte pour le fumier. Cependant, ils ne souhaitaient pas la construire s’ils n’avaient pas de relève pour en bénéficier. Puisque la relève familiale était désormais assurée, ils ont procédé à sa construction en 2000. Pierre-Luc termina sa technique en 2003 et commença à travailler à temps plein pour la ferme. Il s’aperçut cependant que de reprendre la ferme familiale était trop de travail pour une seule personne. Puisqu’il ne désirait pas procéder à l’embauche d’employés, il discuta avec sa sœur Marie-Pierre et son conjoint Danny Labbé de leur intérêt de venir travailler avec lui. Tous deux acceptèrent l’invitation avec l’accord des parents. Marie-Pierre et Danny habitaient à Sainte-Julie à cette époque. Danny a suivi sa formation en « Technologie des équipements agricoles » à l’ITA de SaintHyacinthe et Marie-Pierre détient une formation en administration avec option finance.

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Ça bouge chez les clients agri-marché!

volaille

Ils sont parents de deux petites filles, Rosalie (4 ans) et Justine (2 ans). Deux ans après, Égide et Francine ont pris la décision de former une société avec Pierre-Luc et Danny. La ferme familiale est devenue « Ferme Égide Létourneau SENC » en 2006. Pour sa part, Marie-Pierre s’occupe de la comptabilité de la ferme à temps partiel et comble son temps pour une autre entreprise. Après ses études, Pierre-Luc commence à fréquenter Patricia Pouliot, qui a aussi fait ses études en gestion agricole option concentration animale. Après sa scolarité, elle a travaillé sur des fermes laitières dans la région de Bellechasse. En octobre 2006, elle s’est installée avec Pierre-Luc dans une maison à proximité de l’entreprise familiale. La société lui a offert un emploi qui correspondait à ses compétences. Avec l’arrivée des jeunes dans l’entreprise, il y a eu plusieurs améliorations qui ont été apportées au poulailler. Celui-ci compte 2 étages de 120 par 35 pi, est chauffé au propane et est équipé d’un silo Val-Métal d’une capacité de 12 tonnes. Il y a eu l’installation, récemment, d’un soigneur Big Dutchman et de lignes d’eau de marque Lubbing. Depuis 2 ans, l’entreprise est passée du gros coq au broiler et le 3e élevage de poulet végétal est présentement en cours. Ils produisent dorénavant 150 000 kilos de poulets par année. Dernièrement, pour pallier au coût élevé de la ripe, des essais sont effectués avec de la litière de paille. Dans une vision d’avenir, la relève est en démarche pour l’obtention de l’accréditation au PASAF (Programme d’Assurance de la Salubrité des Aliments à la Ferme). D’ailleurs, le pré-audit et l’audit sont déjà complétés. Si au départ la ferme comptait 100 acres cultivés, aujourd’hui, elle en exploite 400 pour la production des pommes de terre, des poulets de chair, des veaux d’embouche et des céréales. Plusieurs projets bouillonnent dans l’esprit de la relève. L’aide à l’établissement à laquelle elle a droit n’est pas encore consommée; cela ouvre donc une grande porte au futur. Reste quand même à convaincre M. Létourneau, père ! « L’équipe d’Agri-Marché félicite tous les membres de cette belle grande famille pour leur implication au sein de l’entreprise familiale. Nous vous souhaitons franc succès pour vos projets futurs ! »

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lait

Pour qu’un bon fourrage au champ demeure

un bon fourrage à la mangeoire

L’année 2007 et le début 2008 nous amènent, comme à l’habitude, à remette en question bien des choses. Ces derniers mois, c’est le prix des grains qui ne cesse d’augmenter et qui nous pousse à réflexion. Il n’y a pas si longtemps de cela, le maïs sec se vendait 130-135 $ la tonne. Au moment d’écrire ces lignes, le maïs sec se transige à 235-240 $ la tonne. C’est une hausse de prix qui a naturellement un impact majeur sur votre coût de production. Que peut-on faire pour minimiser cette situation ? D’excellents fourrages bien sûr ! Marcel Lévesque, t.p. conseiller en production laitière agri-marché inc.

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Les résultats des dernières recherches effectuées par Shur Gain ont permis de développer le programme Newton. Ce dernier évalue, de façon plus précise, l’apport en énergie des fourrages par de nouvelles analyses (DP et PSC). De plus, le programme considère la valeur du pH des ensilages. C’est ainsi que nous avons débuté la prise des pH des ensilages à la ferme. Cette donnée nous informe comment s’est passé le processus de fermentation de l’ensilage. Un ensilage d’herbe bien fermenté aura un pH qui se situe de 3,9 à 4,6. Lorsque nous sommes dans ces limites, nous considérons que la fermentation s’est faite rapidement et que l’on a minimisé les pertes de matière sèche. Lorsque nous obtenons des valeurs supérieures à pH 5, c’est le résultat que la fermen tation ne s’est pas bien passée. L’ensilage a pris plus de temps pour effectuer le processus de fermentation et se stabiliser. L’élévation de la température a

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été plus grande et sur une plus longue période. Ceci a comme effet de brûler des sucres solubles et d’abaisser la digestibilité de l’ensilage. L’impact est-il significatif ? Le tableau de la page suivante nous montre la différence des concentrés requis pour une vache de 630 kg produisant 40 litres de lait à un taux de matière grasse de 3,7 % et de protéine de 3,35 % dont seulement le pH de l’ensilage de foin a varié. Comme vous pouvez le constater, l’augmentation du pH de l’ensilage de foin a un impact important sur le coût d’alimentation. La quantité de grains nécessaire pour soutenir la même production est de +2,6 kg et augmente le coût de la ration de 39 ¢ par jour par vache. Ceci représente, pour un troupeau de 50 vaches en lait, 19,50 $ par jour ou 7 100 $ pour une année.

lait Impact de l’augmentation du pH de l’ensilage de foin sur le coût de la ration Ingrédients / paramètres

Ration 1 Ensilages foin bien fermentés pH Ens. Foin : 4,1 pH Ens. Maïs : 3,8

Ration 2 Ensilages foin mal fermentés pH Ens. Foin : 5,0 pH Ens. Maïs : 3,8

Foin sec kg/J 2 Ensilage maïs kg/J 13 Ensilage foin kg/J 23,3 Moulée en cube kg/J 9,8 Coût par vache par jour $ 5,22 Différence de coût/jour $ De plus, un ensilage avec un pH élevé est plus propice à une élévation de température lors de la reprise. Cet échauffement de l’ensilage peut entraîner le développement de toxines dans certains cas. Tout ceci entraînera donc une baisse de consommation des fourrages et affectera la santé et la production des vaches. Donc, à la vue de ces données, je crois que vous devez mettre toutes les chances de votre côté afin de minimiser les pertes de qualité de vos ensilages. Pour ce faire, l’utilisation de préservatif d’ensilage est à privilégier. Ce traitement s’effectue à la récolte, soit à l’ensileuse ou lors du déchargement. L’utilisation du Silage Savor vous coûtera 1,80 $ par tonne d’ensilage. Est-ce une dépense ou un investissement ? Une étude effectuée par le Dr J.B. Holter de l’Université du New Hampshire nous confirme que l’utilisation du Silage Savor dans l’ensilage d’herbe a permis de diminuer de 5 % les pertes de matière sèche durant la fermentation. Si nous calculons la récupération de cette perte pour un silo contenant 300 tonnes d’ensilage, nous récupérons 15 tonnes tel que servi ou 6 tonnes de matière sèche. En évaluant la valeur de l’ensilage à 130 $ par tonne de matière sèche nous récupérons 780 $. Le coût pour traiter ce même silo de 300 tonnes à 1,80 $ par tonne est de 540 $. Seulement la diminution de perte de matière sèche par fermentation rentabilise l’utilisation du préservatif. D’autres études parues dans le Hoard’s Dairyman du 10 septembre 2002 nous relatent que : « La recherche, au cours des 10 dernières années a clairement démontré qu’un inoculant efficace laissera un retour sur investissement de 3 à 6 pour 1, selon les observations des états de Washington et du Kansas ». Donc, pour le même silo de 300 tonnes,

2 13 17,1 12,4 5,61 +0,39 l’investissement de 540 $ devrait nous rapporter de 1 620 $ à 3 240 $. L’ensemble des données recueillies sur l’utilisation des préservatifs nous démontre qu’il est rentable d’utiliser ces derniers. C’est pour cela que nous vous proposons l’utilisation du Silage Savor. Voici quelques-uns de ces avantages : • Facile d’utilisation (toujours prêt) • Ne nécessite pas de dilution • Aucune interaction avec la température extérieure • Pas de contraintes d’entreposage (gel ou température élevée) • Spectre d’utilisation plus large selon la matière sèche de l’ensilage • Inhibe le développement des levures et moisissures en présence d’air (parfait pour fermer les silos) • Nécessite seulement un remplissage de l’applicateur par jour pour un chantier de 40 boîtes Le fourrage compte pour plus de 50 % de la ration de vos vaches laitières. Il influence directement votre coût de production. Il est important qu’il conserve le plus possible sa valeur, de la fauche à la mangeoire. Je vous invite à planifier la récolte de vos fourrages pour en obtenir la meilleure qualité possible. Stade de coupe, rapidité du chantier, longueur de coupe et matière sèche de l’ensilage sont tous des facteurs importants pour la réussite d’un bon ensilage. L’utilisation d’un bon préservatif en fait aussi partie. Votre représentant se fera un plaisir de vous conseiller sur l’utilisation des préservatifs ainsi que sur la façon de calibrer votre applicateur afin d’obtenir satisfaction de l’utilisation de ce produit. Bonne récolte à tous ! Juillet.08

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lait

NEWTON

La force de l’énergie dynamique Shur-Gain a son propre modèle de formulation depuis plus de 30 ans. Le modèle a évolué, premièrement en incorporant les acides aminés et ensuite les hydrates de carbone disponibles dans le rumen. Dernièrement, la digestibilité potentielle (DP) et les polysaccharides complexes (PSC) ont été ajoutés au modèle pour améliorer l’évaluation de la valeur des fourrages.

Newton, c’est quoi ? Questions et réponses

À quels résultats puis-je m’attendre ?

a. Peu importe la qualité des fourrages, Newton calcule plus précisément leur apport en hydrate de carbone. Par conséquent, les recommandations quant aux quantités de concentrés à donner sont meilleures. John A. Metcalf, Ph.D. shur-gain

Roland Lambert, t.p. conseiller en production laitière shur-gain

b. Une meilleure utilisation des fourrages de bonne qualité puisqu’ils fournissent de plus grandes quantités de HCDR. Plus la quantité de HCDR provenant des fourrages est élevée, moins la vache a besoin de concentrés. c. Les fourrages de moins bonne qualité fournissent moins de HCDR. Plus la quantité de HCDR provenant des fourrages est faible, plus il devient nécessaire de fournir à la vache des quantités plus élevées d’hydrate de carbone provenant de diverses sources de concentrés pour assurer une bonne production de lait.

Pourquoi essayer Newton ?

Newton est conçu pour apporter les bonnes quantités de HCDR et ainsi réduire le gaspillage causé par la suralimentation. De nombreux essais effectués dans les installations de recherche de Shur-Gain ainsi que dans des fermes situées d’un bout à l’autre du Canada et des États-Unis démontrent que Newton permet de réduire considérablement les coûts d’alimentation grâce à la formulation plus 32 agri-nouvelles

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précise des rations et à l’utilisation de fourrages de qualité élevée.

Que veut-on dire par « réduire le gaspillage causé par la suralimentation » ?

a. Parce que la formulation est plus précise, la ration comprend exactement ce dont la vache a besoin pour assurer une production maximale sans qu’il y ait surabondance de nutriments. Plusieurs programmes recommandent des quantités excessives de protéine, d’acides aminés et d’énergie pour combler les besoins de la vache. b. Les quantités de nutriments en excès doivent être excrétées par la vache. Cela peut représenter un « coût énergétique trop élevé » pour la vache, car elle doit éliminer cet excès de nutriments, ce qui risque de nuire à sa santé.

Qu’est-ce qu’un modifiant rumen ?

Un modifiant rumen est un additif alimentaire ajouté à la ration en petite quantité pour modifier le fonctionnement du rumen en favorisant la croissance de bactéries utiles. Newton est le premier programme au monde capable d’effectuer un calcul direct des avantages associés à différents modifiants rumen (ex. : le RM-104, les levures, le Rumensin). Autrement dit, Newton est capable d’évaluer si l’ajout d’un modifiant rumen est rentable ou non. Un coût d’alimentation moins élevé avec l’ajout du modifiant rumen nous signale que la ration comprenant ce modificateur est la plus rentable. Auparavant, une augmentation de la quantité de

lait lait produit était la seule mesure fiable à utiliser. Avec Newton, fini l’incertitude concernant la renta bilité d’un modifiant rumen dans la ration ! Newton calcule plus précisément l’apport en énergie utilisé par la vache. Il n’est donc pas nécessaire de suralimenter la vache pour combler ses besoins. Cependant, pour profiter pleinement de la valeur ajoutée de Newton, il est aussi nécessaire de fournir une ration plus précise. En effet, les modèles mathématiques pour alimenter les vaches continuent d’évoluer, améliorant la précision avec laquelle les rations sont formulées. Newton améliore la précision avec laquelle l’apport en énergie à des vaches spécifiques est prédit, par

La Ferme Denis Couture est située à SaintGervais dans le comté de Bellechasse. C’est une ferme familiale exploitée par Denis Couture et son épouse, Mme Danielle Morin. La ferme comprend un troupeau de 40 vaches laitières dont la production pour l’année 2007 est de 10 237 kg pour une M.C.R de 222-220-217. L’alimentation du troupeau se compose d’ensilage de maïs, balle ronde et de moulée complète. M. Couture utilise le programme d’alimentation Newton depuis l’été 2007. Pourquoi les propriétaires utilisent-ils le programme Newton à la ferme ? Permet de valoriser leurs fourrages et ainsi réduire les coûts d’alimentation à l’hectolitre de lait

une incorporation plus détaillée des processus de digestion de la vache en question. Newton permet l’incorporation de la digestibilité des fourrages ainsi que les avantages liés aux apports de nutriments des réductions de coûts des rations formulées. Aucun autre programme d’alimentation actuellement sur le marché n’est comparable à Newton. Notre défi est de continuer à vous faire prospérer. Notre valeur ajoutée représente pour votre entreprise agricole un rôle important. Shur-Gain est fier de compter sur un programme et une équipe de recherche et développement solides et sérieux. Voyons maintenant ce que Newton a apporté à la Ferme Denis Couture…

Voici des résultats économiques (coût d’alimentation en concentrés) pour l’année 2006 et 2007 2006 2007 Livraison lait 334 949 367 670 Lait veaux 5 000 4 000 Total 339 949 L 371 670 L Gras Protéines

4,12 % 3,29 %

Moyenne lait / 8 876 vache inventaire Ratio lait : moulée 3,70 Coût concentré / hL lait Vaches 8,13 $ Génisses 0,93 $ Total 9,06 $ Coût STD. concentrés 9,20 $ vaches $ / hL

René Roy

3,93 % 3,26 %

conseiller en production laitière agri-marché inc.

9 704 4,03 8,41$ 0,82 $ 9,23 $ 10,48 $*

On utilise aussi le modifiant rumen, RM-104, qui dans leur cas permet de réduire les coûts à l’hectolitre de lait en plus du gras qui est ajouté dans la moulée. Tout le monde est au courant de l’augmentation des prix des céréales pour l’année 2007. Pour la ferme Denis Couture, la moulée a augmenté de plus de 40 $ par tonne versus le prix moyen pour l’année 2006, représentant une augmentation de 0,99 $/hl de lait. Malgré cela, la ferme Denis Couture a augmenté ses coûts d’alimentation de 0,22 $/hl de lait.

* Référence Analyse de groupe régionale laitière 2007 des GCA en Chaudière-Appalaches.

Le principal inconvénient que M. Couture a pu trouver, c’est l’augmentation de l’impôt à payer ! Juillet.08

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lait

Le stress thermique… du petit veau jusqu’à la face du silo Le but de l’article qui suit est d’approfondir nos connaissances du stress thermique, de l’impact sur les animaux et l’alimentation. Trois points principaux seront discutés : la gestion de l’ensilage, la ration et le confort de la vache.

Alex Venne Directeur national diamond v

Dans une édition antérieure de l’Agri-Nouvelles, nous avions discuté de la zone de confort de la vache. Lorsqu’elle est hors de sa zone de confort, il y a un prix à payer. Le prix, c’est que la vache doit soit se réchauffer en hiver ou se refroidir en été et cela coûte de l’énergie. L’énergie utilisée, pour le refroidissement de la vache en été, n’aide pas à la production de lait et une baisse dans la production de lait est un des signes du stress thermique. Pour nous aider à prédire le niveau de stress, nous avions discuté de l’indice thermique (IT) qui utilise un index de 70 à 100 représenté par la charte de couleur. La zone de stress est du jaune au rouge. La température et l’humidité sont les deux paramètres utilisés pour indiquer le niveau de stress dans vos étables, c’est-à-dire le confort des vaches. Le confort des vaches La chaleur et l’humidité ont un grand impact sur le confort des vaches, génisses et veaux. L’utilisation de caméra thermique aide à évaluer et corriger des situations de stress potentiel. Il est important de porter attention à tous les animaux, même les veaux. Les vaches en stabulation libre peuvent bénéficier de l’évaporation de l’eau sur leur peau. C’est à l’aide de système de gicleurs d’eau et de ventilateurs créant un mouvement d’air que les vaches peuvent retrouver un certain confort dans les étables. Dans la publication précédente, l’exemple donné était de comparer la chaleur émise par les vaches

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à des ampoules de lumière de 100 watts. Une vache qui produit 3 500 btu de chaleur représente 10 ampoules de 100 watts de chaleur qu’elle produit par heure. Si la chaleur que produit la vache se dissipe bien dans l’environnement, la vache sera confortable. Si, comme en été, l’environnement empêche la dissipation de la chaleur produite par la vache, elle essayera de se refroidir elle-même en augmentant ses respirations par minute. Une stratégie pour juger le confort des vaches est d’observer les respirations par minute. Une vache qui respire à plus de 80 fois par minute est considérée en stress thermique. Une étude effectuée au Kansas a regardé cette stratégie. Les résultats démontrent bien que lorsque la vache est en stress thermique, la ventilation et l’arrosage d’eau aident à baisser les respirations par minute. Une vache qui est confortable devrait produire du lait et consommer sa ration de façon constante

lait même s’il fait chaud et humide. Autre que la vache, est-ce que la chaleur et l’humidité peuvent affecter d’autres choses qui ont un impact sur la production de lait et la consommation de matière sèche ? La ration La chaleur et l’humidité ont un grand impact sur le bien-être des vaches mais ils ont aussi un impact sur la nutrition. La ration est aussi sensible au caprice de l’été. La chaleur et l’humidité sont complices dans la dégradation des nutriments. Une ration qui chauffe est égale à une perte de la valeur nutritive de la ration. Avec l’aide de l’imagerie thermique nous pouvons observer une RTM qui semble, à

La gestion de l’ensilage L’ensilage représente la partie majeure de la ration. La gestion de cet intrant est très importante car la qualité de celui-ci impacte la ration de façon significative. Encore une fois, l’imagerie thermique nous aide à comprendre pourquoi. La photo thermique est celle d’un silo couloir. Les caprices de l’été sont aussi présents à l’extérieur de l’étable qu’à l’intérieur. La chaleur et l’humidité produisent un environnement favorable à la décomposition des aliments. Sous certaines conditions, la destruction des aliments produit de la chaleur très élevée. Plusieurs variables sont affectées par une telle situation dont l’énergie, les protéines, l’appétence et la matière sèche de l’ensilage. Ces variables n’aident pas à la consommation de la ration, la qualité de la ration et la production de lait en souffriront. Du petit veau à la face du silo En préparation pour les canicules de l’été, il faut observer tous les aspects de votre entreprise laitière… du petit veau jusqu’à la face du silo. Identifiez les points critiques avec l’aide de votre représentant Agri-Marché et faites votre plan d’attaque. Un plan d’attaque pour aider à maximiser la production de lait, la consommation de matière sèche, la qualité et la digestibilité de la ration cet été. Diamond V est une entreprise familiale en affaires depuis 64 ans qui est spécialisée dans la fermentation et la production de la culture de levure. Les produits XP et XPC sont des intrants dans tout bon programme alimentaire axé sur la production de lait, la digestibilité de la ration, l’efficience alimentaire et la santé.

vue d’œil, bien normale mais qui démontre une toute autre face sous l’œil de la caméra thermique. Une variation d’environ 20 °C équivaut à une perte d’énergie de la ration qui représente 1,5 kg de lait perdu par 25 kg de matière sèche consommés. Estce que vous pouvez vous permettre une telle perte? Autre que la perte de la valeur nutritive de la ration, l’appétence de la ration en souffre aussi. La consommation de matière sèche est très importante durant toute l’année mais elle est encore plus importante en été, la production de lait, la santé des vaches et les bactéries du rumen en dépendent. Une bonne consommation de matière sèche commence par de bons intrants. Un des intrants majeurs qui dépend de la chaleur et l’humidité de l’été est l’ensilage… Juillet.08

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lait

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la ferme lukange : une évolution fulgurante saint-ubalde, Luc Boivin et Angèle Douville

Patrice Fortier, agr. conseiller en production laitière agri-marché inc.

L’aventure de la ferme Lukange a commencé en novembre 1996 alors que Luc Boivin et Angèle Douville ont acheté une ferme laitière d’un producteur sans relève. Située à Saint-Ubalde, l’entreprise comptait 43 vaches Ayrshire dont 2 T.B. et la moyenne se situait à 6 200 kg. Aujourd’hui, 11 ans plus tard, la Ferme Lukange compte 44 vaches dont 1 EX 3E, 13 T.B. dont une T.B. 88 2e veau et 17 B.P. La production supervisée est de 8 165 kg pour une M.C.R. de 228-223-234 et un comptage leucocytaire de moins de 100 000. De plus, 16 kg/jr de quota ont été acquis depuis l’achat de la ferme. Au niveau de l’IPV, le troupeau se situe au 16e rang canadien avec 849. Les propriétaires ont reçu le prix de la meilleure augmentation de M.C.R. du Club Portneuf-Mauricie en 2006. Voyons de quelle façon les propriétaires s’y sont pris afin d’effectuer ce bond si spectaculaire. Les propriétaires Luc Boivin a grandi sur une ferme laitière située à Saint-Tite. Il a obtenu un diplôme en zootechnie à l’ITA de Saint-Hyacinthe. Il s’occupe principalement de la machinerie, de l’entretien général, des récoltes et de l’alimentation. De son coté, Angèle Douville, elle aussi fille de producteur laitier, est agronome. Elle s’occupe entre autres de l’amélioration génétique, de l’alimentation et de la santé du troupeau. Luc et Angèle sont aussi heureux parents de trois enfants : Dominique (11 ans), Marianne (10 ans) et Mathieu (8 ans). En plus des travaux à la ferme et de la famille, ce couple dynamique est impliqué au niveau social. Luc est vice-président du Club Ayrshire Des exemples de croisement Portneuf-Mauricie, tandis qu’Angèle est réussi avec un taureau en voie d’épreuve sont administratrice à l’UPA. Lukange Marguerite EX 3E à 9 ans (Lorenzo) Le départ et Lukange Mignonne B.P. 84 (Ristourn). Lors de l’achat de la ferme en 1996, les objectifs des nouveaux propriétaires étaient simples : augmenter la moyenne, améliorer la conformation et apprendre à travailler avec une nouvelle race, la Ayrshire. Pour arriver à ces fins, plusieurs actions ont été prises : réformer les vaches dont les comptages leucocytaires sont anormalement élevés, miser sur les bonnes lignées de vaches et effectuer des choix de taureaux adéquats. Les critères de sélection génétique sur la ferme Lukange sont : les pieds et membres, le système mammaire, la croupe et un comptage leucocytaire bas. Le but ultime est alors d’obtenir des vaches dont la longévité est plus élevée et ainsi diminuer le pourcentage de réforme et améliorer la rentabilité.

Les taureaux Au fil du temps, plusieurs taureaux ont été utilisés afin d’améliorer la génétique du troupeau. En 1996, les meilleures familles de vaches de la ferme avaient été croisées avec Héligo par l’ancien propriétaire. C’est sur ces vaches souches que la Ferme Lukange s’est reposée afin d’améliorer son troupeau. Puis, plusieurs croisements ont été effectués avec différents taureaux dont plusieurs en voie d’épreuve. Il est à noter qu’Angèle choisit minutieusement ses taureaux en voie d’épreuve en vérifiant les parents et arrière-grands-parents des taureaux. De plus, elle regarde l’apparence du taureau afin d’évaluer s’il a les qualités recherchées. Des exemples de croisement réussi avec un taureau en voie d’épreuve sont Lukange Marguerite EX 3E à 9 ans (Lorenzo) et 36 agri-nouvelles

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lait

Lukange Mignonne B.P. 84 (Ristourn), récemment exposées par le CIAQ au Salon international laitier de Saint-Hyacinthe en avril dernier. Dans le passé, quelques taureaux ont laissé leurs traces plus que les autres. Des taureaux comme Héligo, Pardner, Lorenzo, Hector et, tout récemment, Poker, ont été utilisés largement et ont aidé grandement à améliorer le bagage génétique de la ferme. L’alimentation des vaches L’alimentation est constituée d’ensilage de balles rondes, d’un peu de foin sec, de blé, d’avoine nue et d’une moulée complète distribuée à l’aide d’un distributeur automatique de concentrés. La qualité de la récolte est prise très au sérieux. On vise à avoir un ensilage riche en éléments nutritifs et une conservation optimale. Pour ce qui est de l’alimentation individuelle, la Ferme Lukange fait confiance à l’équipe d’Agri-Marché et le programme Newton afin de balancer une alimentation équilibrée à moindre coût.

Depuis que nous suivons de près l’état de chair, nous avons grandement amélioré les textures de pis des primipares.

Les sujets de remplacement Les sujets de remplacement occupent une place très importante pour l’entreprise. On s’assure que les taures ne manquent de rien afin d’obtenir un développement optimal. À l’âge de quelques mois, les génisses sont transférées dans une stabulation libre où elles sont nourries à volonté avec du foin de mil auquel on ajoute une moulée spécialement formulée pour rencontrer leurs besoins. Une attention particulière est donnée à l’état de chair afin d’obtenir des animaux sans surplus de graisses inutiles. Ainsi, Angèle nous fait remarquer : « Depuis que nous suivons de près l’état de chair, nous avons grandement amélioré les textures de pis des primipares ». Avec l’amélioration de la génétique et les soins apportés aux animaux de remplacement, la Ferme Lukange obtient des taures qui se distinguent au niveau du développement de la qualité de ses membres et du système mammaire.

Lukange Marguerite EX 3E (LORENZO)

Et pour le reste? La raison du succès de la ferme Lukange réside dans le fait que rien n’est laissé au hasard. Un soin particulier est apporté à chaque détail, ce qui permet d’obtenir des résultats exceptionnels en très peu de temps. Pour l’avenir, les objectifs sont clairs : augmenter la régie du troupeau, continuer à améliorer la conformation, augmenter la production en gardant de bonnes composantes et acheter du quota afin de couvrir l’augmentation constante de la production. Félicitations à la Ferme Lukange pour l’obtention de ces résultats incroyables. Comptez sur l’équipe d’Agri-Marché pour vous soutenir dans vos projets futurs.

Lukange Mignonne B.P. 84 (RISTOURN) Juillet.08

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lait

Ça bouge chez les clients agri-marché!

ferme réjean garon et fils inc. Saint-denis (kamouraska) Alain, Réjean et Gyslaine Garon L’année 2007 fut une année très mouvementée à la ferme Garondale. Alain, Réjean et Gyslaine, propriétaires de l’entreprise, avaient au départ deux objectifs précis : améliorer le confort de leurs animaux de remplacement et les rassembler sur un même site. Après maintes discussions, réflexions et visites d’entreprises, ils ont pris la décision judicieuse de construire une vacherie jumelée à une laiterie parallèle aux anciens bâtiments. Le bâtiment a la capacité de recevoir 120 vaches à la traite sur 4 rangées de large. Ils ont prévu l’ajout d’une rangée de logettes pour les génisses de 6 mois à la saillie. La superficie totale du bâtiment est de 98 x 150 pi. Les stalles mesurent 4½ pi de large et 72 po de long pour les vaches adultes et 4 pi de large sur 69 po de long pour les 1ers veaux. La barre d’attache est sous forme de chaîne. La mangeoire est en céramique surélevée de 3 po par rapport au plancher. Le muret mesure 8 po de haut dans le but d’éviter le gaspillage tout en réduisant le risque de blessures. Les vaches sont sur des matelas pour optimiser leur confort. Des bols en stainless à haut débit ont été installés. Pour faciliter la traite des vaches, il y eu l’installation de « rails » assistés de 14 unités de traite pour une meilleure efficacité de celle-ci. La ventilation se fait sous forme tunnel. Pour l’alimentation, Alain utilise un système RTM stationnaire automatisé. Cela permet de sauver du temps pour le soin des animaux et d’augmenter la précision des mélanges. Tout le foin sec est en grosses balles carrées « roto-cut ». Cela permet d’utiliser un soigneur ensilage conventionnel pour donner les repas de foin sec, ce qui réduit la manutention et augmente la rapidité d’exécution. Pour ce qui est de l’ancienne vacherie, elle a été aménagée afin de recevoir le reste des animaux, soit les taures gestantes et les jeunes veaux. Il y a eu l’ajout d’un parc de vêlage sur accumulation de litière pour assurer la stabilité de l’animal lors du vêlage. L’ancienne laiterie a été transformée en bureau de travail et salle pour les employés. Félicitations à Réjean et Gyslaine pour l’appui et la confiance apportés tout au long de ce projet au jeune couple Alain et Véronique, relève de l’entreprise. Agri-Marché reconnaît l’innovation de cette entreprise et souhaite à la ferme Garondale tout le succès mérité.

Le courrier

à Ti-Mé

Q : Bonjour mon Ti-Mé, comment a été ton printemps, beaucoup de sirop d’érable ? Selon toi, est-ce que le sirop d’érable va suivre le prix des denrées alimentaires ? Ça va commencer à coûter cher manger du gruau avec l’avoine à 225 $ la tonne, sans savoir quel sera le prix du sirop. Toi, est-ce que tu as des solutions à la hausse des coûts des grains et des denrées alimentaires ? R : Bonne question. Si tout le monde faisait comme moi, on aurait pas de problèmes. Un grand jardin avec beaucoup de légumes, un cochon, 10 poules, 2 bouvillons à l’engrais et mes vaches à lait. Pour ces dernières, j’ai justement gardé mon sirop d’érable. C’est une bonne source d’énergie qui permet de réduire mes quantités de maïs grain. S’ils ont besoin de moi pour faire la souveraineté alimentaire, je suis prêt ! Ti-Mé

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CLIENT :

c. n i n i V i o B and n r e F e m r e F aps c s e d e t i t de saint

lait

christian talbot, agr. conSeiller en Production laitière aGri-marché inc.

véronic prémont, agr. conSeillère en Production laitière aGri-marché inc.

ue la reuve q p la t s e tout ! in inc. ables de nd boiv p a a n c r e t F n e ion so La ferm t la pass e e aupré, c n a r ôte-de-Be C persévé la e d E n t la iR Québec e sque régio d’histo e e r d in to le R it il B p v dans la entre la avec un un pEtit est située i-chemin d Boivin le m n ia a à il n , s r m e p a F fa iel, . s-C la ferme ue et Dan 60 par M 9 t-Tite-de iq 1 in in a n e S m o e En effet, e é d D 4,4 kg fut fond arçons, unicipalité ompte 10 es deux g ntreprise c s ’e , e L u dans la m e . m r p ix fe à o v u e en la Charle urd’hui, t effectué tation. Pe s c jo ’e la u s A n n e . région de s e io e s h n es rm de 40 vac ppé la fe l’étable d n. L’expa o e u lo ti a e d e v ta é n p c d o u la o ti t c tr et on onstru aches en la relève mple, la c ont 90 v e x d e s r a te ont pris P tê . t 1997. avec 220 entabilité 0, 1981 e surer la r 6 s 9 de MG/jr a 1 r : u s o e p ti phases ois par jours plusieurs talée en tr é t s ’e s de tou s é s e n r n iè a it t la s ion vaches ? nous ét mangE maïs… n ’o u EQ r notre d e -c n s t s la s e a o ’E c u G Q réfixe rtent le p o p i de foin u q s e ensilage l’ e Les vach d r a nt inées. entées p suppléme de gram n ’u t d n e e é sont alim s m est pas a incorramme principale , la ferme n le prog s , la ferme r lo lu e ie s p constitué n e r e é e c D d se n . automne complète ur ration plète bala le e m s lé o c n u a o e d lé m Depuis l’ u ïs ma une mo dopté la silage de oivin a a inéraux à B m s t poré l’en le e é é s s s s : a c maïs c qui a pou ominique n D o r des is te a u r jo laitier ave le a cipa la grosseu me l’ in , r m is p o fo a C e . L é u . chaq niformit Newton aïs et qu’à m n mot : u u e tr à o e n fi r li simp rs casse s. » ment la de toujou nos vache s e é d n n n ussi forte o ta a ti s r s n e e o ig id ti d é ’a d rée s te la « Nou st incorpo et permet e e et affec i le g u b n a q s a e n h g e c r p s nt de l’o est indis particule in cultive iv s la ration o n a B d s c le e s de foin alement, itières. L’apport peau. Fin u o tr u vaches la d s e le a d r t é e n s é santé g es taure ction ntation d e m li a l’ ur produ s le ! r t dan te n n e E n effet, d’augm oduis upeau. E o s Qui pR priétaires E o tr r h p u c d x a u r une v a u dEs t permis assin avec à l’intérie b n o n u o a ts ti c jr n / e le L é s re em e de 26,4 un nomb rs chang er à une n t e d n é (e e iv c y d L o o r s 5 p e m 3 e C i, de s, la alière de ée d’un e et, ains mposante e est pass o tion journ c c m r u s d e fe o d par vach r la t p s , e e es 7 n les analys nvier 200 ur ce qui vaches à u n o 7 P lo 0 e . 1 s s e c e e h depuis ja v c in La ement de proté ec 90 va de 199 JE mparativ et 3,3 % o e 154) av s c d a r 4 moyenne g n 1 e 2 e y d o de 4 % 213-227 en lait m rs autour tement à u de jours n e jo s u é r to p e e tourn . se situ 2007. moyenne ur M.C.R e L . n nuelle de o n ti a a e r é n d n e fé de la ur la moy 3-200 po 1 2 7 9 1 à

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lEs cultu REs dE sa L e s int-titE-d su p e rf p ic o ie se s n e Es-c t de plusieu n culture ex - aps de foin, fo rs p lo ty in it pes de grain ées sont de sec et ensila possède des s 2 (o 7 g e 7 rg de maïs). P hectares et e, soya, blé terres à pro se comour ce qui et canola) e ximité de la conditions est de l’em t de fourrag ferme mais de croissan p e la s c (e a ement des ussi à Saintnsilage ce sont plu terres cultiv Joachim (à s favorables cE Qui dis é e e s, n à v d la ir e o s ferme n c ultures com 10 minutes tinguE c me le maïs d EttE fERm e v o it u re ) où les ensilage. E dEs aut À la ferme REs ! Boivin, auc u n détail n’e miser la san st laissé de té du troup côté pour m eau. En effe dans l’entr axit, depuis l’arr eprise, le su iv ée de Nath iv i de la rep la médecin ce qui a alie roduction e préventiv pour résu et la pratiq d e et curati im ltat d’avo in rigoureuse. u é u e le d v ir n e e ombre de se font de Et comme jo Nathalie a m d u a e n r s s iè v o re a u c v plus hes de fa erts déjà laissé e « Ce qui a p çon cons ntendre : our résultat id é r a b le . d’avoir dim inué le nom De plus, un b re d e logiciel de jours ouvert gestion de s des vache précis et eff troupeau fa s de façon icace. L’im it considérable p a p rt la ie des outils ntation tou permet à la .» t récente d de l’entrepri ferme de fa ’un incuba se pour la ré ire elle-mêm d’orienter le te u g e r ie l’analyse de et de Plaqu ainsi qu’un s traitemen s échantillo es Pétrifilm ts selon la g suivi n s d ra d e e v la it la é compagnie it lE cÔté h du cas. des vaches 3M présentant umain une mamm it e a fin Le personn el qui œuvre sur la ferme de ce dernie se compose r, Nathalie des deux fr , et de deu pour que l’ ères Boivin x employés entreprise a , Daniel et à te mps plein, ille dans la et Anne-So Dominique Marcel et R bonne dire phie (fille d , de la conjo c ti e n o é n . e . L inte A D es enfants fo udrey et G aniel) partic employés à eneviève (e n temps partie ipent aux d t a u ss i le n u fants de Do r part l viennent a ivers travau ssurer le rest minique et x à travers Les conseille le e N u d a r e th fo la alie) rm m rs d’Agri-M ain-d’œuvre ation acadé arché, les vé m lo et Nathalie iq rs u d e es . D g ro ’a térinaires et s travaux de utres pour améli les conseille la période es orer le trou rs ti d p v e e a a le V u . a sur tous les lacta travail Pour l’insta lent à l’unis points de ré nt, la relèv so gie. e ne semble n avec Dom Saint-Tite-d inique pas assurée es-Caps ! , mais qui sa it ce que le fu lEs pRojE tur peut ré ts server à ce tte ferme d e Du côté de s projets d e l’entrepri générale du se, ce que troupeau. D l’on veut à ominique a en totalité court term aussi l’idée les 30 000 e, c’est am de faire des petites ball éliorer la g tous les autr g e s ro énétique et d ss e es balles ca foin sec réc es plans tro la santé rrées pour oltées chaq ttant dans re ue été. Le fu la tête de c mplacer en agri-Marc e s p tu a S rtie ou a r int-Titiens nous dira si hé est fier se réalisero c de pouvoir e tt e la ferme F id é e n ainsi que t! compter d ernand Bo ans sa clie ivin et leur ntèle des g souhaite b ens dynam on succès iques et in dans le futu novateurs r! comme

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Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(Compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2008)

CLUB : BAS saint-LAURENT Cacouna Ferme Les Arpents Verts Inc. HO

Viat Champion Integre T.B. 86 Viat Freelance Felicite T.B. Viat Igniter Eclat T.B. 88 Viat Jolt Jody T.B. Viat Lheros Finette T.B. 86 Viat Titanic Gaelle T.B. 86 Viat Titanic Jade T.B. 86 Viat September Givenchy T.B. 1er veau

Lejeune Lejeune Holsteins HO

Lejeune Astre Lola T.B. 86 Lejeune Colorado Delphine T.B. 88 Lejeune D Cutter Riette T.B. 87 Lejeune Formation Annie T.B. 89 Lejeune R Marker Dolly T.B. Lejeune Terrason Allison T.B. 86 1er veau

Rivière-du-Loup Ferme Persil Inc. HO Ferme Val des Plourde (1995) Inc. HO

Persil Academie Morty T.B. 88 Persil Cola Forrest T.B. 86 Persil Corail Igniter T.B. 88 Persil Robin Champion T.B. Persil Tornade Lheros T.B. Persil Abstrait Sam T.B. 1er veau Persil Danse Allen T.B. 86 1er veau Persil Muse Blitz T.B. 86 1er veau Persil Polaire Dundee T.B. 86 1er veau PERSIL BANCO BLITZ EX Val des Plourde Allahaie T.B. 88 Val des Plourde Calbra T.B. 87 Val des Plourde Gib Fay T.B. 86 Val des Plourde Jowela T.B. Val des Plourde Linba T.B. Val des Plourde Rubenly T.B. Val des Plourde Kissy T.B. 1er veau Val des Plourde Liral T.B. 1er veau Val des Plourde Plourde Kanny T.B. 1er veau Val des Plourde Raby T.B. 1er veau VAL DES PLOURDE SUZETTE EX 3E

CLUB : BEAUCE East-Broughton Ferme Prolait SENC

HO Claustar Rossy Starman T.B. 89

Lac Drolet Ferme Ludgine Inc.

HO Ludgine Lactala Lheros T.B.

Lambton Ferme Benoit Richard & Fils Inc. Ferme Bolavie Inc. Ferme Toulo SENC

HO Bejeamar Joan Stormatic T.B. 1er veau HO Bolavie Kolamba T.B. HO Toulo Noella Rigorous T.B.

Saints-Anges Ferme Benhel Inc. Ferme Jatal Enr.

HO Beauce Francis Frisca T.B. HO Jatal Slingshot Regany T.B.

Saint-Elzéar B. Lehoux & Fils Inc. HO

Lehoux B Goldwyn Ruby T.B. 1er veau Lehoux Goldwyn Fanny T.B. 1er veau Lehoux Shottle Mamy T.B. 86 1er veau LEHOUX AEROCERF FRANCINE EX 91 LEHOUX IGNITER FAITH EX 2E

CLUB : BEAUCE (suite) Ferme Beletoile Inc. HO Ferme Duverger SENC HO Ferme Valérien Cyr & Fils Inc. HO Jean-René L’Heureux HO Lait Porc M.C. Inc. HO Valérien Gagné Inc. HO

Beletoile Tribute Carly T.B. 86 Little River F C Impala T.B. 86 Duverger Igniger Eva T.B. 1er veau Migno Zenith Xuan T.B. 1er veau Cyrale Marshall Jomy T.B. 87 Cyrale Talent Jale T.B. 86 Dulet September Syllabus T.B. Eastriver Astronomic Poliane T.B. 87 Pierstein Freelance Rhonda T.B. GEORGIQUE BLITZ SCOKKIE EX 91 Editorial Goodluck Lucille T.B. Little River Inquirer Riza T.B. 88 Plaisir Doncaster Lapinette T.B. Plaisir Merchant Carmi T.B. Sartigan Dundee Galilee T.B. 1er veau

Saint-Elzéar/Saint-Sylvestre B. Lehoux & Fils Inc. et Ferme Riter SENC

Saint-Jacques de Leeds Ferme Ben-Jo Inc.

HO Riter Goodluck Stone T.B. 87

HO Berg Morty Pirouette T.B.

Saint-Joseph

Ferme Duclicher SENC HO Ferme Jacques SENC HO Ferme Patroy et Fils Inc. HO Ferme Royala Inc. HO Ferme S. Lambert SENC HO

Duclicher Goodluck Cacao T.B. Duclicher Goldwyn Sabiane T.B. 1er veau Duclicher Goldwyn Siesta T.B. 1er veau Contour Blitzen Muguet T.B. 87 Contour Titanic Woody T.B. Patroy Reggie Bella T.B. Patroy Allen Bereta T.B. 1er veau Patroy Jackman Cane T.B. 1er veau Patroy Talent Stacy T.B. 1er veau Royala Stormatic Alicia T.B. Roytier Mcallister ET Meteo T.B.

Saint-Jules

Ferme Magico Inc. HO Magico Nobel Daurelle T.B. 86 Magico September Zaria T.B. Magico Carleton Louvine T.B. 1er veau

Sainte-Marie

Ferme Ancestrale Hébert SENC JE Ferme Carol Maheu HO Ferme L. Bisson & Fils HO Ferme Marijo Inc. HO Ferme Val Chaudière Inc. HO Les Fermes Turmel Enr. HO

Dubeauceron Blondie Fusion T.B. Carol Morty Nika T.B. Carol Titanic Ruki T.B. 86 Duboise Emeraude T.B. 87 Duboise Freelan Comida T.B. Duhibou Lheros Lela T.B. Duhibou Lheros Lheatia T.B. 87 Beaugilet Igniter Bambi T.B. Beaugilet Lheros Balance T.B. Beaugilet Morty Jadis T.B. 86 Valchaudier Kelly Inquirer T.B. Valchaudier Laila Pagewire T.B. 87 Valchaudier Viona Morty T.B. Beaucoise Affinity Lola T.B. 87 Beaucoise Canuck Olga T.B. Beaucoise Champion Chancy T.B. 87 Beaucoise Champion Eva T.B. 86 Beaucoise Goodluck Suzie T.B. Beaucoise Igniter Caprice T.B. Beaucoise Inquirer Violine T.B. Beaucoise Lee Chiffon T.B. Beaucoise Reggie Crostie T.B. 87 Beaucoise Secure Orchidee T.B. 86 Beaucoise Stormatic Piccolo T.B. 87 Beaucoise Goldwyn Leonie T.B. 1er veau Beaucoise Shottle Roxy T.B. 1er veau Louidgi Dundee Lorelli T.B. 1er veau Juillet.08

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Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(Compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2008) CLUB : BEAUCE (suite) Lac-Etchemin

Saint-Pierre de Broughton Ferme Clagette Inc. HO Ferme Ti-Dré Inc. HO

Clagette Monday Campamile T.B. Tidre Allen Emilie T.B. 87 Tidre Design Joanie T.B. Tidre Dragoon Nickie T.B. Tidre James Dally T.B. Tidre Lheros Leona T.B. 86 Tidre Lheros Sacha T.B. 86 Tidre Storm Sara T.B. Tidre Stormatic Diane T.B.

Sainte-Rose Ferme Yves Veilleux HO Jeanmartin Astre Naya T.B. Veillot Aucoise Artic T.B. 86

Saint-Simon les Mines SB BERTNOR PRIME KATTE EX 3E

Ferme Bertnor Inc.

Tring-Jonction Ferme Royaula Enr. HO Azalee Dodo Lheros T.B. Royaula Lindberg Teresa T.B. 86

CLUB : BOIS-FRANCS Laurierville Claude & Johanne Martel HO Ferme Roland Caron HO

Holstel Ruky Delaney T.B. Savaron Lheros Blackross T.B. 87 Savaron Lyster Pucelle T.B. Savaron Talent Brittany T.B. Savaron Goldwyn Bambi T.B. 1er veau Savaron Stormatic Bethany T.B. 1er veau

Saint-Ferdinand Ferme Marnoit SENC

HO Marnoit Bricole Morty T.B. 1er veau

Thetford-Mines Ferme D. M. Groleau Inc. HO Groloise Income Gauloise T.B. Groloise Manager Elise T.B. Groloise Titanic Analyse T.B.

Frampton

CLUB : DORCHESTER (suite)

CLUB : DORCHESTER

Ferme Alain Drouin Inc. HO Frampton Pagewire Veneta T.B. Frampton Richard Kioutip T.B. Frampton Salen Brunnelle T.B.

Ferme Roy & Provencal Inc.

HO Super Lilly Omedo T.B. 87

Scott-Jonction Ferme Adélard Poulin & Fils Inc. HO Ferme Alélard Poulin & Fils Inc. HO et Benoit L’Heureux Ferme Cléoli Inc. HO

Bourgival Champion Sally T.B. 88 Delepinette Bam Reggie T.B. 88 Delepinette Cecia Spectral T.B. 86 Delepinette Gracya Thunder T.B. 86 Delepinette Gratty Allen T.B. 87 Delepinette Icye Titanic T.B. 87 Delepinette Louiza Finley T.B. Delepinette Riza Talent T.B. Delepinette Rosa September T.B. Delepinette Amyla Dundee T.B. 1er veau Delepinette Amyly Dundee T.B. 1er veau Delepinette Dundee Lias T.B. 1er veau Delepinette Glozy Goldwyn T.B. 1er veau Delepinette Lia Titanic T.B. 1er veau Delepinette Lyza Goldwyn T.B. 1er veau Delepinette Rynia Dundee T.B. 86 1er veau DELEPINETTE RIA STORMATIC EX DELEPINETTE GRACIA LEADMASTER EX 2E DELEPINETTE PACY RAMONE EX 2E RALINE GRETTA PROGRESS EX 3E ZACH DURHAM ALLY EX 2E Cleoli Stormatic Paula T.B. Cleoli Titanic Rosika T.B. 87 Cleoli Conqueror Passat T.B. 1er veau Cleoli Dundee Ladie T.B. 86 1er veau Cleoli Goldwyn Coralle T.B. 86 1er veau

Saint-Bernard Ferme Conrad Giroux Inc. HO Ferme Jean-Noël Blais HO Ferme Marcel Labrecque Inc. HO Ferme P.M. Champagne Inc. HO Ferme Saint-Bernard Inc. HO Ferme Trois Chemins Inc. HO

Belaccueil Anais Inquirer T.B. Bernais Astronomical Melinda T.B. Bernais Income Nadine T.B. Bernais Morty Barbie T.B. Labrec Quoquette T.B. 86 Champagne 7723 T.B. Cairnslane Talent Star T.B. 86 Pouette Aerocerf Janie T.B. Pouette Champion Dania T.B. 88 Pouette Finley Angelina T.B. Pouette Freelance Iowa T.B. Pouette Leader Elena T.B. 87 Pouette Stanley Sherly T.B. Pouette Titanic Lauredana T.B. Roquet Petace Leduc T.B. 86 Mastai Lisa Jasper T.B. 1er veau POUETTE THUNDER SHELBY EX Bri Aerocerf Zigzag T.B.

Saint-Bernard/Saint-Isidore Ferme Jean-Noël Blais et Ferme Lignette Inc.

HO BERGEVERTE THUNDER LIMA EX

Sainte-Claire Ferme Duquelait Inc. HO Ferme Léonard Morin & Fils Inc. HO Ferme Mariblond Inc. HO Ferme Mikael Enr. HO

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Juillet.08

Comestar Gibson Taxi T.B. 87 Duquelait Inquirer Majo T.B. 86 Friesvale James Rose T.B. Dubosquet Reggie Delima T.B. 1er veau WINDYBROOK KITE PAL EX 92 Blonguet Morgan Pouille T.B. 87 Mikael Brinda Stormatic T.B. Mikael Tabou September T.B. PHILOU GIBSON OVERUM EX

Décembre.07

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Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(Compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2008) CLUB : DORCHESTER (suite) Sainte-Hénédine Ferme J.R. Beaudoin & Fils Inc. HO Ferme Marican Inc. HO Gagnonval Inc. HO

Beauvert Igniter Sindi T.B. Beauvert Titanic Danna T.B. Beauvert Jazzman Wilette T.B. 1er veau Marican Income Sony T.B. Marican Rudolph Kim T.B. Marican Modest Bette T.B. 1er veau Marican September S Tracy T.B. 1er veau Marican Windows Shannon T.B. 1er veau Gagnonval Stormatic Baby T.B. 87 Gagnonval Ronald Glanda T.B. 1er veau

Saint-Isidore Ferme Arolène Inc. HO Ferme Bergeverte Holstein Inc. HO Ferme Dalhousie HO Ferme Lagmel & Fils Inc. HO Ferme L. Bouffard Inc. HO Ferme Lignette Inc. HO Ferme Lignette Inc., HO Ferme Irlande Inc. et Roger Boutin Ferme Lignette Inc. et HO Jacques Roy Ferme Luck Privé Inc. HO Ferme Pelchat Holstein Inc. HO Ferme Pieriane Enr. HO Ferme Raline Inc. HO

Arolène Gibson Visa T.B. Glengarry Terrason Luxury T.B. 88 Hendercroft Gibson Casey T.B. 87 Knonaudale Albert Emily T.B. 88 Arolène Goldwyn Martine T.B. 86 1er veau COACHSIDE MARILEE EX 4E Bergeverte Dundee Jafa T.B. 1er veau Princy Sierra Myriam T.B. Lagmel Jerry Santime T.B. Levisienne James Bond Santam T.B. 89 Delepinette Giny Leduc T.B. 87 Bergeverte Morty Tania T.B. 88 Bergeverte Talent Zada T.B. 87 Lignette Astronomical Loulou T.B. 86 Lignette Jasper Lamy T.B. 87 Lignette Rapture Doris T.B. Lignette September Josie T.B. 87 Quecy Gibson Sophie T.B. Irlande Jasper Myskina T.B. 86 1er veau Lignette Dundee Jinx T.B. 86 1er veau Lignette Goldwyn Judie T.B. 86 1er veau IRLANDE R M SMOKEY EX QUECY SAPHIR RUDOLPH EX 92 3E Arolène Gibson Fady T.B. 87 Bilorard Toll Morgan T.B. 87 Prive Champion Samy T.B. 88 Prive Gibson Buse T.B. Prive James Magalie T.B. Prive Lyster Berna T.B. 87 Prive Mortal Alary T.B. 1er veau Prive September Boudha T.B. 1er veau PRIVE FRED ASHAM EX PRIVE GIBSON VICK EX 91 PRIVE LINDY ORIA EX 3E Assomption Spirit Nadia T.B. 88 Belroux Louie Pharlap T.B. Pelchat Tarone Karine T.B. Mitan Utopie Lee T.B. 87 Boutinette Champion Lyson T.B. 87 Fleury Talent Barbie T.B. 87 Gillette Allen Carolan T.B. Lepatriote Inne Flora T.B. 86 Lystel Connie James T.B. 88 Pierstein Stormatic Doris T.B. 87 Provetaz Morty Amy T.B. 87 Pierstein Modest Rose T.B. 1er veau MARTINDEL JED BUNNY EX 91 4E

CLUB : DORCHESTER (suite) Ferme Rosaire Blais & Fils Inc. HO Assomption Emerson Jelly T.B. 88 Janss Albertson Lenny T.B. 87 Rosblais Bonanza Allen Annicia T.B. 87 Rosblais September Cornie T.B. 87 Rosblais Spirte Pastel T.B. 86 Rosblais Terrason Elenette T.B. Arolène Dundee Jordane T.B. 1er veau Rosblais Bonanza Allen Amilie T.B. 1er veau Ferme Rosaire Blais & Fils Inc. et HO Rosblais Allen Chany T.B. 1er veau Jordan Blais Frédéric Gagné HO Belky Goldengate Laury T.B. 88 Jacques Roy HO Quecy Allen Cibel T.B. Quecy Astre Carlena T.B. Quecy Rudolph Chair T.B. 87 Quecy Rudolph Simi T.B. Quecy Storm Dona T.B. 87 Quecy Freelance Pelika T.B. 1er veau Quecy Lee Dannie T.B. 1er veau QUECY STORM DOLLY EX 91 2E

Sainte-Justine Ferme G.M. Lebel Inc. HO Lebel Modest Oralley 24 T.B. 1er veau Lebel September Noman 28 T.B. 1er veau Lebel Talent Ginello 15 T.B. 1er veau

Saint-Léon de Standon Ferme Bilogo SENC HO

Bilogo Thunder Juju T.B. 86 Dubosquet Allen Facia T.B. BILOGO INQUIRER KATINA EX 91 BILOGO INQUIRER GRISE EX 92 2E

Sainte-Marguerite Ferme Bofran HO Ferme Boisseaudor Inc. HO Ferme Michel Trachy Inc. HO

Bofran Stormatic Louneige T.B. Bofran Titanic Louiselle T.B. Bofran Givenchy Beaute T.B. 1er veau Bofran Goldwin Rolly T.B. 1er veau Bofran Morty Flavie T.B. 86 1er veau Boisseaudor Antigua T.B. 88 Boisseaudor Capella T.B. 86 Boisseaudor Explosa T.B. Boisseaudor Lava T.B. 87 Boisseaudor Morty Eliotta T.B. 1er veau Sittelle Goldengate Cassidie T.B. Sitelle Leader Parie T.B. TRA007 Primadonna T.B.

Saint-Odilon Ferme Claude & Jacques Maheux HO Ferme Eugène Cloutier & Fils HO Ferme Franguimel Inc. HO Ferme Jateau Inc. HO Ferme O’Connor & Fils Inc. HO

Jaclo Windows Barbie T.B. Nanogus Lukia Lheros T.B. Petitlac Laurianne Outside T.B. Zach Leduc Toby T.B. 86 Cedar Isle Lheros Aubrey T.B. 87 Flechedor Hi Metro Lasmay T.B. 87 Plourde Lheros Adinile T.B. 86 Desnette Goldwyn Daisy T.B. 1er veau CORANIE IGNITER DIANA EX 2E EASTRIVER LEADER JESS EX 3E Franguimel Amo Medy T.B. Franguimel Gibson Karolyne T.B. Franguimel Luvel Rashyn T.B. Franguimel Magregor Elene T.B. Franguimel Reggie Dauris T.B. 86 Comestar Genny Champion T.B. Ocknor Stormatic Candiac T.B. 1er veau

Juillet.08

agri-nouvelles 43

lait lait

lait

Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(Compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2008)

CLUB : LÉVIS-BELLECHASSE

Saint-Jean, Ile d’Orléans

Armagh Ferme de Mon Rêve

HO Demonrêve Virma T.B. 88

Honfleur Ferme Jarobel SENC

HO Robelho Dartagnan Aramis T.B.

La Durantaye Ferme Regal 2003 Inc.

HO Regal Icome Louisa T.B. 87

L’Ange-Gardien Ferme des Petits Prés Enr. HO Petitspres Adeline Aeroline T.B. 87 Petitspres Stellianne Goldwyn T.B. 1er veau

Saint-Charles Ferme P. Bolduc « 2000 » Inc. HO Fra-Ber Ruel Inc. HO

Caliro Lheros Sherra T.B. 87 BONACCUEIL STONEHAM ELLA EX Bellton Breeze Broker Jean T.B. 87 Fraber Gale Christel T.B. Fraber Maestro Franie T.B. Pierstein Starbuck Madis T.B. 87

Saint-Etienne Ferme Gaétan Routhier HO Dusoleil Income Tornade T.B. 88 Dusoleil Morty Angelina T.B.

Sainte-Famille, Ile d’Orléans Grégoire Prémont HO Dufleuve Idea Igniter T.B. Dufleuve Ilma Igniter T.B. 88 Dufleuve Itane Igniter T.B.

Saint-Gervais Ferme Elegance HO Ferme Verdor Inc. HO Ferme Lubil Enr. HO

Vibros James Chastety T.B. Vibros Blitz Mandy T.B. 87 Vibros Jasper Amanda T.B. 86 Vibros Lotto Precilla T.B. 86 Vibros Blitz Marthy T.B. 1er veau Vibros Redman X Girl T.B. 87 1er veau COBEQUID LINJET DARMOUTH EX 3E Verdor September Laurenne T.B. 1er veau Lubil Lee Kassie T.B. 86 Lubil Pagewire Kellianne T.B. 86 LUBIL SOVEREIGN JOSIE EX 3E

Saint-Henri Ferme Bujolait HO Ferme Cléanne Inc. HO Ferme Jacques Couture JE Ferme Laitclerc Inc. HO Ferme Michel Giroux Inc. HO Gilles Drouin & Martine Maheu HO

44 agri-nouvelles

CLUB : LÉVIS-BELLECHASSE (suite)

Juillet.08

Bujolait Allen Jove T.B. 87 Bujolait Allen Laura T.B. 87 Bujolait Storm Bicotte T.B. Bujolait Storm Jovite T.B. 86 Bujolait Thriller Arine T.B. 87 Bujolait Titanic Liza T.B. 86 SOLMAN SUPERSIRE LANE EX 2E Cleanne Breeze Allen T.B. 88 Cleanne Income Anna T.B. Cleanne Inquirer Hurssule T.B. 86 Cleanne Majeur Kapinette T.B. Cleanne Silverman Fifille T.B. 86 Marshfield Counciller Cocoa T.B. 88 Payneside Bill Clinton Diane T.B. Green Pastures Shooter Miss T.B. 1er veau Laitclerc Inquirer Recue T.B. Givo Stormatic Genesis 11 T.B. Henricois Miss Josiane T.B. 86 Henricois Terico Severina T.B.

Ferme Belhorizon Inc. HO Ferme J. C. Pouliot SENC HO Jean Létourneau HO

Belhorizon Champion Flanelle T.B. 86 Belhorizon Flash September T.B. 86 Belhorizon Perle Talent T.B. Belhorizon Ravioli Talent T.B. Jalidec Topaze September T.B. Mitan Agatha Lee T.B. 87 Mitan Xeres Champion T.B. 86 Mastrai Royalta Goldwyn T.B. 1er veau

Saint-Lambert Ferme Duhibou Inc. HO

Duhibou Atome Douceur T.B. 1er veau Dusoleil Salto Nala T.B. 1er veau APPLECREST JOLT JESSABELLE EX FARMAMARC LAURIER MARO EX FLEURY ALLEN JANELLE EX APPLECREST S B A AVRIL EX 2E APPLECREST SPIRIT VANNA EX 2E KNONAUDALE CORISSA EX 2E

Saint-Lazare Ferme Larochelle SENC HO Ferme M.G.L. Inc. HO

Larochelle Talent Bianca T.B. 86 Larochelle Titanic Maryline T.B. Larochelle Windows Barbie T.B. 86 MGL Stormatic Paulie T.B. 87 MGL Modest Many T.B. 1er veau

Saint-Michel Delapaix Holstein Inc. HO Ferme A.J. Blais Inc. HO Ferme Remhols Inc. HO Ferme Ythèbe Inc. HO

Delapaix Dancer Emy T.B. 86 Valdazur Outside Reine T.B. Delapaix Talent Chelsy T.B. 1er veau Jeandale Rosima T.B. 87 Jimbert Black Champion T.B. Naud Lisianne Outside T.B. 87 Jimbert Aerowood Star T.B. 1er veau Delange Thomas Lyna T.B. 88 Desneiges Gibson Altesse T.B. 88 Myrol Hagar Hansel T.B. 86 Remhols Rudolph Magie T.B. Remhols September Cate T.B. 86 Ythebe Aeroline Violy T.B. 87 Ythebe Allen Abeille T.B. Ythebe Outside Anny T.B. 87 Ythebe Stormatic Leane T.B. 86 Ythebe Waggle Melanie T.B. 1er veau

Saint-Pierre, Ile d’Orléans Ferme Troiscôtes SENC HO Lehoux Mason Ruty T.B. Roger Maranda HO Roemax Igniter Fleur T.B. 87 Roemax Rudolph Pensee T.B.

Sainte-Sabine Ferme Sabinière 1999 Inc. HO Sabinière Meteor Lisetadefa T.B. 87 Sabinière Morty Lousinetam T.B. Sabinière September Lisetum T.B. 87

Sainte-Tite des Caps Ferme Fernand Boivin Inc. HO Goeland Lheros Kadel T.B. 86 Goeland September Tobie T.B. Tirang Soule Allen T.B.

Saint-Vallier Ferme Blais & Fiset Inc. HO

Blaf Blitzen Jasse T.B. 87 Blaf Isabel Warrant T.B. 87 Blaf Joanne Ariano T.B. Blaf Mac Kita T.B. 1er veau Blaf Titanic Kim T.B. 1er veau

Décembre.07

agri-nouvelles 44

lait

Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(Compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2008) CLUB : LÉVIS-BELLECHASSE (suite) Saint-Vallier

Cap Saint-Ignace

Ferme Delange Inc. HO Ferme Fleuviale Enr. HO Ferme Lingo SENC HO Ferme Loustef Enr HO Ferme Maco SENC HO

Delange Throne Sissy T.B. Fleuvial Kendra T.B. 88 Fleuvial Highstead Gayle T.B. 1er veau Lingo Anni Lyster T.B. 86 Lingo Lange Edition T.B. Lingo Lucienne T.B. Parile Titanic Luckia T.B. 86 Lingo Gina Zander T.B. 86 1er veau LINGO TRACIE EX 92 2E Loustef Morty Wendy T.B. 1er veau Maco Fanny Blitz T.B. 86 Maco Jade Allen T.B. 86 Maco Lassie Affinity T.B. Maco Lisa Inquirer T.B. Maco Phelonie Igniter T.B. 88 MACO JANNY LEDUC EX

CLUB : LOTBINIÈRE Ferme Rondelaine Inc. HO

Hanalee Igniter Butter T.B. 88 Luchanel Magicman Helie T.B. 88 Rondelaine Ida Titanic T.B. 86 Rondelaine West Affinity T.B. 86 1er veau RONDELAINE LEADER EMY EX

Saint-Agapit Ferme Gaimo Enr. HO Roncel Inc. HO

Gaimo Lyster Monara T.B. 86 Gaimo Rudolph Elaine T.B. 86 Roncel Algee Estimate T.B. Roncel Suede Gibson T.B. 86

Sainte-Agathe Ferme de la Route Inc.

Ferme Jolicap Inc. HO 1er veau veau

Jolicap Cigalle Throne T.B. Comestar Model Lively Talent T.B. 86 Comestar Model Lulu Talent T.B. 1er JOLICAP ROYALITY GIBSON EX

Ile-aux-Grues

Ferme Triolait Enr. HO Triolait Aerocerf Capusine T.B. 87 Triolait Stormatique Falette T.B.

La Pocatière

Ferme Bard Inc. HO

Bard Emerson Clara T.B. 88 Caliro September Jessie T.B. Bard Allen Joelle T.B. 86 1er veau Bard Dundee Linue T.B. 1er veau

L’Islet sur Mer

Ferme Gamache & Fils Enr. HO Cendree Reggie Neon T.B. Des Hauts Pres Wild Est Pam T.B.

Mont Carmel Ferme Lecy

HO Lecy Jenus Lila T.B.

Montmagny

Fortierville

HO De la Route Winnie Stormatic T.B.

Saint-Antoine de Tilly Martin Bergeron HO

Bergicel Camden Feeling T.B. Bergicel Stormatic DVD T.B. 86 Lohi Erica Lee T.B. Maplehill Outside Rachael T.B. 88 Bergicel Income Mimona T.B. 86 1er veau

Saint-Flavien Ferme Pat-d’Ours Inc. HO Brais Inquirer Belovia T.B. MACTALLA SWEET SUSIE EX 92

Sainte-Françoise Mibois Inc.

CLUB : MONTMAGNY-KAMOURASKA-L’ISLET

HO Mibois Erika Karter T.B.

Saint-Patrice Ferme Parkhurst Inc. HO Dreane Jordan Kima T.B. 87 Parkhurst September Genny T.B.

Saint-Sylvestre Ferme Joselito Inc. HO Ferme Riter SENC HO

Delepinette Handulph Gibson T.B. 88 Joselito Lorenzo Lison T.B. 87 Joselito Ruben Sunny T.B. Joselito Throne Kimo T.B. 88. JOSELITO INQUIRER SUZELLE EX 2E Riter Champion Veloure T.B. Riter Titanic Scintillante T.B.

Richard Denault HO Denault Dora Igniter T.B. Denault Tricelle Inquirer T.B.

Saint-André, Kamouraska

Ferme Missipi (2000) Inc. HO Missipi Dania Manager T.B. Ferme Ricet Enr. HO Ricet Gemini Delinia T.B. Ricet Mazda Milaine T.B. 88

Saint-François de la Rivière du Sud Ferme Janico 2002 Inc. HO Ferme Laitière Dozie Inc. HO Ferme Manic Enr. HO Ferme Marinale HO veau Ferme René Fiset & Fils Inc. HO Ferme Vilmer Inc. HO

Janico Goldengate Miraly T.B. 86 Dozie Terika Inquirer T.B. 88 Quecy Carla Leader T.B. 86 Malamon Stormatic Juppa T.B. 86 Marinale Talent Jewel I T.B. Jeandale Mairage Titanic T.B. 86 1er Fiset Crew Eliane T.B. Vilmer Reggie Andreann T.B. Vilmer Rubens Hollyse T.B. Vilmer Stormatic Ally T.B.

Saint-Germain, Kamouraska Ferme Julubin

Saint-Marcel Ferme Bon Plaisir

HO Julubin Susy Starword T.B. HO Bonplaisir Morty Pretty T.B. 86

Saint-Pascal, Kamouraska

Elka Holsteins SENC HO Ferme Almarella Enr. HO Ferme Dulet Inc. HO Huguette D. Pelletier HO Norca Holstein Inc. HO

Elka September Day T.B. 86 Lincoln Melody Leduc T.B. Lincoln Roma Elegance T.B. 86 Edital Gibson Loulou T.B. 87 Edital Talent Crystel T.B. Edital September Glany T.B. 1er veau Dulet Champion Lydia T.B. 1er veau Dulet DJ Ajax T.B. 87 1er veau Dulet Igniter Loco T.B. 1er veau Dulet Talent Kim T.B. 87 1er veau Dulet Zenith Dora T.B. 1er veau DULET CHAMPION LOTTERY EX 92 DULET LARRY BLUFFY EX 2E Benjamin Argenty T.B. 88 Norca Lheros Magalie T.B. 86 Norca Blitz Milane T.B. 1er veau Norca DJ Talma T.B. 86 1er veau Norca DJ Tifani T.B. 87 1er veau Norca Freelance Rykye T.B. 1er veau Norca Talent Pamela T.B. 1er veau Norca Talent Perle T.B. 1er veau

Juillet.08

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lait lait

lait

Classification des vaches très bonnes et mieux chez les clients AGRI-MARCHÉ

(Compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2008) CLUB : MONTMAGNY-KAMOURASKA-L’ISLET (suite) Saint-Pamphile Ferme Mivilloise Inc. HO Mivilloise Lheros Pinati T.B. Mivilloise Lyster Elzoo T.B. Mivilloise Morty Didi T.B. 86

Saint-Pierre de la Rivière du Sud Ferme Fiscolait Inc. HO Ferme Martinale HO Ferme Simblait Inc. HO Robert Beaumont HO

Fiscolait Dundee Jakou T.B. Granvallery R I Expectation T.B. 86 Brusfarms Mason Kathie T.B. 88 Martinale Jasper Many T.B. 86 1er veau Doncroix Lheros Shakira T.B. 87 Delange Derry Steffy T.B. 86 Delange Talent Belle T.B.

CLUB : PORTNEUF DESCHAMBEAULT Ferme L’Estran SENC JE AY

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CLUB : portneuf (suite) Saint-Alban

Juillet.08

Estran Sugardaddy Patsy T.B. 86 Therihof Bellevue Diana EX Estran Poker Petard T.B. Estran Modem Neon T.B.

Ferme Ghiro Enr. HO Ghiro Titanic Ely T.B. 86 Ghiro Tracy James T.B.

Saint-Marc des Carrières Ferme Geno Inc. HO

Geno Dante Memo T.B. 88 Geno September Kelona T.B. Ralston Sam Diamond T.B. 88 Geno Champion Ediana T.B. 1er veau Geno Goldwyn Lili T.B. 87 1er veau GENO AEROLINE MABELLINA EX 4E GENO STONEHAM DARLENE EX 2E

Saint-Ubalde Ferme N. Rochon & Fils Inc. HO

Gaylson Aeroline Janette T.B. Gaylson Champion Madie T.B. 87 Gaylson Lheros Mami T.B. 86 Galyson Morty Sannie T.B. Galyson R Marker Titi T.B. 86 Galyson Sensation Gaby T.B. 87 Galyson Talent Jarou T.B. 1er veau GAYLSON LEADER GABE EX 3E

Juillet.08

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