VOLUME 22 NUMÉRO 2 AVRIL 2013 • www.agri-marche.com • Numéro de la convention Poste-publication 41127559
Agri-Nouvelles
L’étiquette de moulée, un document à consulter
La génétique animale ça fait jaser !
+
Chronique grains :
Moins d’offre ou moins de demande ?
DOSSIER : LES TRUIES GESTANTES ÉLÉVÉES EN LARGE GROUPE
IngelvacMD PRRS
Ingelvac MycoFLEXMD
EnterisolMD Ileitis
Ingelvac
IngelvacMD 3FLEXMC
CircoFLEX
MD
L’équipe des vaccins porcins
avec
| Ingelvac CircoFLEXMD | Protection complète contre le PCV2 en une seule injection
© 2013 Boehringer Ingelheim Vetmedica Inc. Enterisol Ileitis, Ingelvac CircoFLEX, Ingelvac MycoFLEX, Ingelvac PRRS MLV, Ingelvac PRRS ATP et Ingelvac 3FLEX sont des marques déposées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.
Sommaire 4 Retour sur les journées d’information 5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 Chronique environnement 10 Chronique ressources humaines 11 La page des jeux
4
PORC 12 La génétique animale, ça fait jaser 14 Les truies gestantes élevées en large groupe
18 20 23 24 26
L’impact de l’énergie sur l’alimentation? Réduction des problèmes de mortalité et de santé Agri-Marché innove et remporte un prix prestigieux REPORTAGE FERME LA GORETTERIE SENC. Ça Bouge FERME CM SENC.
29 31 33 34
VOLAILLE La Ferme J.G. Guillet et Fils : dynamique et diversifiée! L’étiquette de moulée, un document à consulter Quoi de neuf dans la poule pondeuse? Arrivée de Guillaume Rainville
21
SECTION LACTECH 37 Dossier Bourses à la relève laitière Lactech 42 L’élevage des veaux avant le sevrage 44 Félicitations à Ferme Gagnonval 45 Quels sont vos coûts de fourrages? 47 Diminuer l’impact économique 50 Mieux s’outiller pour augmenter sa rentabilité 5 1 Le Courrier à Ti-Mé 52 REPORTAGE DE FERME GUIMONDALE inc. 54 REPORTAGE DE FERME CARRIER inc. 56 Reconnaissance Holstein Canada Maîtres-éleveurs 58 Résultats TOUT-QUÉBEC 2012 59 Classifications 66 Résultats de clubs
33
37
COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :
COORDONNÉES LACTECH :
236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410
114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160
870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214
1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442
SUGGESTIONS D’ARTICLES :
RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :
Stacey Moran Directrice marketing
Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing
Crédit photo : Jacques Plante
smoran@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2238
gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627 poste 2222
Prochaine parution : Juillet 2013
Réservation d’espace publicitaire : 3 mai 2013
Réception du matériel publicitaire : 17 mai 2013
Agri-Nouvelles COUVERT AGRI-MARCHÉ : Marco Guillet Ferme J.G. Guillet et Fils, Saint-Damase Crédit photo : Rémi Bergeron
COUVERT LACTECH : Émilie Blais et Andy Brulotte Ferme A.J. Blais inc., Saint-Michel-de-Bellechasse
RETOUR SUR LES JOURNÉES D’INFORMATION
En bref, les journées d’information Agri-Marché et Lactech Comme à chaque année, nos journées d’information présentent des conseils de pointe et des nouveautés à notre clientèle. Elles procurent aussi aux producteurs agricoles une occasion privilégiée de discuter et de partager des réalités communes, à titre de gestionnaires et d’entrepreneurs.
En janvier et février derniers, au sein de 10 villes du Québec, nos clients producteurs agricoles se sont rendus en grand nombre aux journées d’information Agri-Marché et Lactech. À travers les conférences présentées dans le cadre de cellesci, l’objectif est de soutenir les producteurs avicoles, laitiers et porcins dans l’amélioration de leur productivité. Dans le cadre de ces journées d’information, nous offrons également à nos clients la possibilité d’y rencontrer des fournisseurs de qualité, présents à titre d’exposant. Ces journées représentent une belle occasion de partager et d’échanger entre agriculteurs. Un bon dîner, ainsi qu’un cocktail de fin de journée laissent place à la discussion autour d’enjeux de l’industrie, de défis et de bons coups réalisés par les producteurs présents. En 2013, vous avez été nombreux à participer et nous vous en remercions. N’hésitez surtout pas à communiquer vos attentes et besoins à votre représentant Agri-Marché ou Lactech; il nous transmettra ces informations afin de nourrir la planification des journées d’information 2014. Notre but : vous offrir le meilleur pour accroître votre rentabilité !
4
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU
Le retour des beaux jours… Le printemps qui est à nos portes et l’effervescence des beaux jours nous rendent impatients à l’idée de retourner aux travaux printaniers ! Chez Agri-Marché, il y a aussi beaucoup d’effervescence en 2013 avec la célébration du centenaire de l’entreprise. Le coup d’envoi des festivités a été lancé lors des Journées d’information Agri-Marché en janvier et février dernier. Vous avez été nombreux à y participer et c’est toujours une grande motivation pour toute l’équipe d’organisateurs. Je vous remercie grandement de votre participation. Ces journées, nous les élaborons pour vous, dans le but que les clients d’Agri-Marché soient toujours les mieux informés. Il m’a aussi fait plaisir de partager avec vous l’histoire d’Agri-Marché dont la famille est au service des producteurs agricoles depuis maintenant 100 ans. Pour bien souligner cet anniversaire, Agri-Marché organise une grande fête à laquelle tous ses clients, partenaires, intervenants du milieu agricole, et leur famille seront conviés. Le dimanche 16 juin prochain, ce sera donc un rendezvous sur le site de la meunerie de Saint-Isidore pour célébrer la Grande Fête du centenaire. Visites de nos installations, musique, jeux et animation sont au menu! Il nous fera plaisir de vous accueillir avec chaleur et jovialité dans cette ambiance champêtre. Au cours du dernier siècle, mon grand-père, puis mon père ont toujours innover dans leur industrie et ont toujours été des précurseurs pour ainsi mieux répondre aux besoins des producteurs agricoles. Ce désir d’innovation est toujours présent dans les actions et la mission d’Agri-Marché et de Lactech. Nous nous y engageons chaque jour pour offrir le meilleur à notre clientèle. En janvier dernier, ces efforts ont d’ailleurs été récompensés lors du Banff Pork Seminar, à Banff en Alberta. L’équipe du secteur porcin a reçu le prestigieux prix d’innovation Dr FX Aherne, pour son système avant-gardiste dans le transport de la semence de porc. J’offre mes plus sincères félicitations à toute l’équipe et je tiens à leur redire ma fierté d’avoir de telles personnes au service de nos clients. Je vous souhaite un bon printemps, une bonne période de semences et vous invite à rester à l’affût des détails concernant notre Grande Fête du centenaire! Au plaisir de vous accueillir!
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
5
CHRONIQUE DES GRAINS
Moins d’offre ou moins de demande? Milliards de livres 45
La sécheresse de l’été 2012 aura marqué l’histoire des cassures importantes du marché des 40 Poulet à griller Milliards de livres grains, tout comme l’arrivée de l’éthanol l’avait fait3545 en 2006-2007. Par contre, il faut différencier 30 un événement isolé d’un changement fondamental. Bien que certains aientBœufcru au pire un peu 40 Poulet à griller 25 et le peu d’intérêt des fonds spéculatifs ont avant le début des battages, la baisse de demande 35 20 plongé le marché dans une tendance baissière depuis novembre dernier. Porc 30
Sébastien Lavoie, agr. DIRECTEUR COMMERCIALISATION DES GRAINS AGRI-MARCHÉ INC.
Le manque de nouvelles négatives, les prix de maïs surévalués pour inciter les producteurs à envisager un ensemencement record et le recul des ventes à l’exportation permettent de donner un second souffle à cette correction baissière amorcée à la fin de 2012. Même s’il est trop tôt pour crier victoire et sécuriser définitivement le marché, nous voyons une recherche de l’équilibre qui a fondamentalement pour objectif que tout le monde y trouve son compte. Comme le marché est actuellement teinté d’une forte connotation spéculative tant au niveau rendement que du côté des superficies, le USDA et certaines firmes économiques commencent à publier leurs projections en termes de production et de consommation de viandes aux États-Unis. Ces tendances viendront sans aucun doute impacter les projections de prix du côté des intrants, puisque l’offre actuelle peine à suffire à la demande depuis quelques années.
Consommation de viande 1995 2000 2005 Porc per capita – États-Unis 15 Livres par capita 10 1990 1995 90
40 60 30 501985
Bœuf
Porc
15
2010
2015
2020
Livres par capita Poulet à griller
80 70 Source : USDA : http://www.thepigsite.com/reports/?category=90&id=1573 60
6
Bœuf
50
AGRI-NOUVELLES Avril 2013 40
Porc Bœuf 1990
1995
2000
2005
2010
2015
2020
Porc
2020
1995
2000
2005
2010
2015
2020
1995
2000
2005
2010
2015
2020
2
25
90
Bœuf
104 82
Poulet à griller
2005
2015 2020 Poulet à griller
2000 2005États-Unis 2010 2015 Exportations de viande des
35
2000
2020
Poulet à griller
40 Milliards de livres 30 1990 1995 181985 Bœuf 16 Porc Milliards de livres 14 Poulet à griller 12 18 Bœuf 10 16 Porc 148 Poulet à griller 6 12
0 1990
1995
2015
50 70
45
10 1990
2010
60 80
Milliards de livres
20
2005
70 90
60 1990 4
30
2000
2010
80 Livres par capita
Production de viande rouge et de volailles aux États-Unis
40
Bœuf
15 25 10 201990
Porc
CHRONIQUE DES GRAINS
On remarque que la production s’aligne normalement à la consommation, sauf dans le cas du porc qui augmente grâce aux exportations. Les marchés émergents de l’Asie du Sud-Est sont naturellement visés par la plupart des pays exportateurs. Afin d’assurer la compétitivité des viandes sur la scène internationale, il en va de tous les maillons de la chaîne. Sinon, les prix trop élevés auront tendance à faire chuter la consommation à court terme ce qui ne permettra pas de supporter la croissance de consommation liée à l’augmentation prévue de population. Chaque nouveau palier de prix entraîne son lot d’innovations et l’agriculture ne fera pas exception. C’est pourquoi nous ne pouvons pas comparer les années entre elles à plus de 3-4 ans d’écart. Il faut aussi faire attention de ne pas tomber dans le piège de croire que le balancier va revenir complètement à sa position initiale. Lorsque les stocks mondiaux sont ébranlés, le marché réagit fortement pour assurer la sécurité alimentaire. Et bien que la fonte récente des contrats à terme soit souhaitable pour plusieurs consommateurs, cette situation n’est que temporaire dès que les prix baissent suffisamment pour atteindre les prix d’exportation. Cette situation risque fortement de se produire cette année au Québec et en Ontario où la récolte fut en moyenne supérieure au reste de l’Amérique du Nord.
Au moment d’écrire ces lignes, les yeux sont tournés vers l’Amérique du Sud afin de sécuriser le marché de la fève soya. À l’heure actuelle, la température est clémente et la demande à l’exportation stable. Par contre, l’industrie du biodiésel est en plein essor et les pays d’Amérique latine sont parfois sujet à imposer des tarifs douaniers pour freiner l’exportation, comme ce fut le cas en Argentine. Plus près de nous, le prochain rapport d’ensemencements du 28 mars dictera la tendance des mois du printemps jusqu’aux marchés de température. Si tout le monde s’attend présentement à un ensemencement de maïs record, il faudra être vigilant à la réaction possible du marché si la nouvelle n’est pas aussi convaincante que prévu. De nouveaux ingrédients verront le jour afin d’améliorer les performances ou de diminuer les coûts et la recherche continuera de rendre disponible de nouveaux cultivars et d’atteindre de nouveaux sommets de rendements. Par contre, la vitesse à laquelle s’orchestrera tous ces changements aura tendance à s’accélérer dans les prochaines années. Nous sommes dans une ère d’information et de volatilité sans précédent pour s’ajuster à une demande changeante, mais somme toute croissante. Restons à l’affût des tendances et ayons la curiosité nécessaire au succès de toute la chaîne agroalimentaire.
Mauvaises récoltes ? Faites confiance à Informez-vous auprès de votre distributeur de moulée!
Alltech Québec | 5910 rue Barré | St-Hyacinthe, QC | J2R 1E4 Tél: 1 877-553-0779 | Fax: 450-253-0781 facebook.com/AlltechNaturally @Alltech Alltech.com
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
7
CHRONIQUE ENVIRONNEMENT
Les épandages d’automne : prévoir avant les semis Plusieurs personnes s’interrogent sur les épandages d’automne et le fait qu’on en voit plus souvent depuis les deux dernières années. Que s’est-il passé?
Dany Drouin, agronome COORDONNATEUR ENVIRONNEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
Les possibilités d’épandage se sont précisées en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques et aussi en fonction des mises à jour des lignes directrices de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) qui se sont ajustées à travers le temps. Ainsi, depuis sa parution en septembre 2002, la « Ligne directrice sur la gestion des matières fertilisantes » a constamment évolué. La toute dernière mise à jour date du 29 août 2011. Elle dicte de nouvelles normes pour les épandages postrécolte des déjections animales. Ces dernières, épandues sur les sols à l’automne, peuvent dans certaines situations présenter des gains agronomiques et techniques tout en minimisant les impacts sur le voisinage. En tout temps, il faut se rappeler que cette fenêtre d’épandage peut être plus propice aux pertes d’éléments fertilisants dans l’environnement que le reste de l’année.
• La connaissance des rapports carbone/ azote (C/N) et azote ammoniacal/azote total (N-NH4+/N total) des engrais à épandre, permet d’estimer quand et à quelle vitesse apparaîtront les nitrates dans le sol. Ainsi, il devient possible d’évaluer le risque de perte d’azote par lessivage. Il est donc évident que la caractérisation des déjections animales fournit de précieuses informations sur ces paramètres propres à chaque type d’élevage, et leur régie. La « Ligne directrice » de l’OAQ sur les épandages postrécoltes des déjections animales (29 août 2011) mentionne ceci : «En se basant sur la théorie et les travaux de recherche, il apparaît que l’épandage obligatoire sur une culture en croissance (le principe directeur longtemps préconisé) est trop restrictif et ne permet pas de couvrir adéquatement tous les scénarios d’épandage en fonction de la réalité sur le terrain (ex. : qualité d’égouttement, risque de compaction, type d’équipement d’épandage) et du type de déjections animales à épandre (ex. : rapport C/N, rapport N-NH4+/N total).»
Quelques principes généraux
Des ajustements à des notions importantes : • Dès la conception du Plan agroenvironne mental de fertilisation (PAEF) avant les semis, l’agronome peut recommander l’épandage de déjections animales après le 1er octobre.
8
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Bien que les recommandations d’épandage formulées par un agronome doivent considérer une multitude de facteurs (ex. : type d’engrais, type de sol, dose, incorporation, prévisions météorologiques, pente, portance), voici un résumé tiré de la « Ligne directrice » de l’OAQ. Certaines justifications sont issues de la recherche en faveur des épandages d’automne pour les déjections animales à bas C/N. • En règle générale, l’épandage de déjections animales à bas C/N (ex. : lisier de porc), en octobre, présente une efficacité agronomique comparable ou supérieure à l’épandage au printemps.
CHRONIQUE ENVIRONNEMENT
• Bien que les risques de pertes d’éléments nutritifs par ruissellement, lessivage et dénitrification soient plus élevés de novembre à avril, un épandage automnal ne se traduit pas nécessairement par des pertes dans l’environnement plus élevées que pour un épandage printanier. En effet, les pertes environnementales réelles sont tributaires des conditions climatiques. • Les études analysées permettent de soutenir des recommandations d’épandage en octobre. En effet, un épandage postrécolte trop hâtif, lorsque le sol présente une activité microbienne intense, conduit à beaucoup de pertes à cause de la libération des nitrates. Cependant, un épandage sur un sol trop froid limite l’immobilisation et la conservation de l’azote ammoniacal du lisier. Une forte majorité des résultats de recherche soulignent l’importance de distinguer une période hâtive (aoûtseptembre) idéale pour l’épandage des fumiers pailleux, lesquels immobilisent l’azote momentanément, soit jusqu’au printemps suivant au cours duquel les cultures en auront besoin. À l’opposé, la distinction d’une période tardive (octobre) pour les épandages postrécoltes des engrais à bas C/N, doit être faite pour bénéficier du ralentissement de la vie microbienne et du même coup de la nitrification qui cause la libération des nitrates.
La portance du sol En pratique, une notion importante à considérer est la portance du sol. Il est évident que la compaction des sols est un facteur limitatif du rendement des cultures. Plusieurs profils de sol, réalisés par des conseillers en agroenvironnement de votre région, témoignent de la présence de compaction à divers degrés. Normalement, les risques de compaction peuvent être plus élevés au printemps qu’à l’automne, compte tenu de l’ordre inversé de ressuyage des horizons du sol. C’est donc un aspect intéressant en faveur des épandages postrécoltes. Du point de vue de la réglementation, il ne faut pas oublier que le « Règlement sur les exploitations agricoles (REA) » encadre cette activité avec son article 31. Ce dernier dicte des conditions telles que ne pas épandre sur des sols gelés ou enneigés et ne pas épandre plus de 35 % du volume annuel produit par un lieu d’élevage. Ce dernier aspect devrait évoluer lui aussi en fonction des types de sol, ainsi que des rotations retrouvées chez les exploitations agricoles.
D‛après toi qui est-ce qui est arrivé en premier, l‛oeuf ou la poule ? C‛est facile, Georgette est la première poule qui est arrivée à la ferme. Avant elle, il n‛y avait pas d‛oeuf.
Laisse tomber c‛est trop philosophique pour lui. C'est un concept trop abstrait. Nous savons tous que le premier arrivé à la ferme est le fermier.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
9
CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES
Quels sont les défis du gérant de production avicole? En quoi consiste le travail du gérant de production exactement? Quels sont ses défis quotidiens? À sa façon, c’est un gestionnaire accompli qui a comme objectif de sortir les meilleurs résultats ! La réalisation de cet objectif dépend de nombreux facteurs, tels : • les conditions d’élevage; • la gestion des ressources matérielles et humaines; Josée Perry CONSEILLÈRE EN RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.
• le respect de différentes normes; • et bien d’autres aspects. Pour réussir, le gérant de ferme doit bien connaître les techniques de production et chacune des étapes menant à un produit fini de qualité. Au quotidien, le gérant de ferme supporte activement les ouvriers de ferme dans leur travail journalier. Entre autres :
• Et pour terminer, il joue un rôle primordial pour la R&D chez Agri-Marché, puisque la plupart de nos fermes servent à faire des tests (programmes alimentaires, nouveaux ingrédients, etc.). Il participe ainsi à l’amélioration et au développement d’Agri-Marché. Chez Agri-Marché, le gérant de ferme peut compter sur une équipe multidisciplinaire pour l’accompagner dans ses fonctions et lui assurer un soutien optimal, tels : • un soutien technique; • un support du spécialiste vétérinaire;
• il coordonne le travail;
• des conseils en ressources humaines;
• il gère les priorités et agit comme personneressource en transmettant ses connaissances sur les techniques de production avicole;
Témoignage de gérants de ferme
• il propose des pistes de solutions aux problématiques rencontrées et encourage les membres de son équipe à atteindre les normes de qualité et de sécurité; • il participe à la formation des nouveaux employés et évalue leur rendement. La réussite en production avicole passe indéniablement par le confort et la santé des animaux. Le gérant de ferme s’assure donc du respect des normes, voit à la santé des animaux et priorise le confort des poulets. C’est avec un excellent sens de l’observation et de l’analyse qu’il atteindra cet objectif.
D’autres défis • Le gérant est également responsable de l’approvisionnement en moulées, en matériel, fournitures et différents services pour la ferme dont il s’occupe et du suivi de ceux-ci. • Il a à sa charge l’entretien et la maintenance des bâtiments et des équipements, et effectue parfois lui-même certains travaux. 10
• Le suivi des programmes de qualité est également un aspect très important du travail sur la ferme.
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
• de la formation continue.
Voici le témoignage de deux de nos gérants sur le terrain. Nous avons voulu connaître ce qui les motivait le plus dans leur travail. Dominique Roberge, de la ferme Dion Aviculture : « Les défis, la performance, le travail bien fait et l’ensemble des activités liées à la production. » Il a aussi mentionné qu’il apprécie grandement les journées de formation ou d’information organisées par l’entreprise : « J’aime revenir à la ferme et essayer les nouveautés dont il a été question dans le cadre de ces journées. » Sylvain Gosselin, de la ferme JPB Saint-Gervais : « D’abord, c’est l’amour des animaux. Aussi le fait d’aimer mon travail et de viser constamment de bons résultats. » Sylvain aime les défis et son rôle de gérant de ferme le comble. C’est avec des gens engagés comme les gérants de ferme qu’Agri-Marché peut continuer de se développer et de répondre avec excellence aux besoins de ses clients.
LA PAGE DES JEUX SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 58
ÉNIGME
MOT CACHÉ
L’ascenseur Tous les matins, un homme habitant au 20e étage prend l’ascenceur jusqu’au rez de chaussée pour aller travailler! Tous les soirs quand il revient, il prend l’ascenceur jusqu’au 10e niveau et emprunte les escaliers jusqu’au 20e étage… Pourquoi ne prend-il pas l’ascenceur jusqu’au 20e étage?
SUDOKU Règles du jeux : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
7 1
6
1
3
8
3
4
9
5
8
2
1
8
7
1
5
3
1
9
9 4
D DEGEL DOUCEUR E EQUINOXE F FEUILLE FLORAISON G GELÉE GERMINATION
UNE QUALITÉ RETROUVÉE DE LA TERRE AU PRINTEMPS
H HIRONDELLE J JARDINAGE JOYEUX L LABOUR M MALICE N NATURE
P PAQUES PÉTANQUE POLLEN PRIMEVÈRE PRINTANIER R RAIPONCE RENOUVEAU
S SAISON SALADE SEMAILLES SOLEIL T TREILLE TULIPE W WEEKEND
N
E
L
L
O
P
E
S
R
B
L
E
U
E
T
G
A
R
C
O
U
C
O
U
O
F
E
E
U
H
R
E
T
E
A
T
I
L
E
U
I
L
L
P
I
P
R
R
U
V
N
L
E
L
R
E
I
N
R
R
E
E
L
M
R
E
A
I
A
G
P
E
O
I
O
G
N
8T 2
R 7 I6
E 5
1M 9
L3 H 4
E
A
L
S
N
N
A
O
1S 9
A 6 E3
N 8S 2 4
I 5 C7
O
Q
L
I
T
D
N
U
5A 3
E8 R1
N
U
I
A
A
E
V
6
P
E
U
R
N
L
L
S
E
O
I
L
D
O
I
F
L
E
E
I D
2
5
1
8
6 1
4
2
9 3
7
3
A ANÉMONE B BEAUTÉ BLEUET BOURGEON C CANAL CHALEUR CHEMIN COUCOU
9 lettres cachées
E
I
4
3
8
7
1
9
6
S
O
I
4
N7
9 E
2A 6
P
9
2
O
3
Q
5
1
2
4
M
1
U
7
5
9
8
6
3
8
2
4
7
O
I
O
6
R
4
2
A
U
4
7
C 1 N5
6
N
3
8
I 2 E9
I
N
A
F
R
T
J
E
2U 5
E 8 A1
O 7
9A 4
L6 G 3
C
H
E
M
I
N
J
O
Y
E
U
X
L
L
E
E
T
U
A
E
B
D
N
E
K
E
E
W
E
L
E
D
A
L
A
S
B
E
I
A
3
E
U
L
9
T
8
R
N
N
5
R
7
1
5
TROUVEZ LES 7 ERREURS !
MYSTÈRE : une qualité retrouvée de la terre au printemps
9
2
8
7
5 1
3
9 1
8
3 7
9
4
5
9
1
1
4 7
6 8
7
9 4
3 1
6
2
6
6
8 5
9
Solution : fertilité
2
9
1
2
7
8
5
4
6
3
3
7
5
4
6
9
8
2
1
4
6
8
1
3
2
7
9
5
5
8
6
3
7
1
2
4
9
1
3
9
2
4
8
5
7
6
7
2
4
5
9
6
1
3
8
2
9
3
8
1
7
6
5
4
6
5
1
9
2
4
3
8
7
8
4
7
6
5
3
9
1
2 Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
11
PORC
La génétique animale, ça fait jaser ! En novembre dernier, j’ai eu la chance de participer à la 1re édition de l’Académie de Génétique Hendrix, où généticiens et conseillers de terrain ont discuté de différents sujets liés à la génétique animale.
Mathieu Couture, agr. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Provenant de partout à travers le monde, généticiens et conseillers étaient réunis afin d’échanger sur la génétique porcine, avicole et aquacole. Plus précisément, le but de cet événement est de connecter le monde de la science et l’industrie agricole afin qu’ils partagent leurs réalités respectives. Ce partage d’information vise à faire avancer l’agriculture d’aujourd’hui et de demain. Voici donc quelques idées qui ont retenu mon attention au cours des débats auxquels j’ai participé. D’abord, il est important de savoir que Hendrix Genetics est une entreprise mondiale œuvrant en génétique à travers 24 pays (2 100 employés). Le cœur de ses activités : la génétique multiespèces; plus particulièrement dans le porc, le poulet, la dinde et l’aquaculture. Au Canada, nous connaissons davantage cette entreprise pour ses divisions dans les secteurs de la dinde (Hybrid Turkey) et du porc (Hypor). Dans le cadre de cette 1 édition de l’Académie de Génétique Hendrix, nous avons été invités à former des tables de discussion visant à débattre deux sujets qui préoccupent particulièrement le milieu de la génétique animale. re
Est-ce que les entreprises mondiales de génétique devraient être les seules responsables de la biodiversité animale ? D’abord, qu’est-ce que la biodiversité animale ? Nous pourrions la décrire comme étant la diversité naturelle des organismes vivants. Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et celle des gènes dans l’espace et dans le temps. Le 1er débat portait essentiellement sur cette définition. Nous savons tous, peu importe l’espèce animale du monde agricole, que la sélection génétique joue un rôle
12
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
majeur au sein des animaux que nous côtoyons tous les jours. Seuls les meilleurs animaux et leur progéniture sont sélectionnés afin d’améliorer les performances de chacune des productions. Donc, au fil des ans, les entreprises de génétique se sont concentrées davantage sur des lignées précises d’animaux, dans le but de maximiser leur développement et leur plein potentiel. Par contre, ne devrions-nous pas élargir nos horizons et conserver un développement de plusieurs lignées génétiques ? Qui est responsable de cette biodiversité animale ? Est-ce seulement le devoir des entreprises de génétique ? Voici des éléments de réflexion. EN FAVEUR DE PLUSIEURS LIGNÉES • Il s’agit de la responsabilité sociale des entreprises de génétique. • Elles possèdent les meilleures connaissances dans ce domaine. • Le maintien de plusieurs lignées génétiques par ces entreprises leur permettrait de changer de direction, si nécessaire, ou d’anticiper les besoins futurs de l’industrie. • Ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, jouer un peu plus sécuritaire. CONTRE PLUSIEURS LIGNÉES • Assurer la pérennité de plusieurs gènes ne sera pas facile. • Les coûts pour les entreprises seraient faramineux. Est-ce que le producteur paierait davantage pour ces animaux ? • La biodiversité animale est davantage un engagement social et gouvernemental. Concernant l’engagement du gouvernement, j’aimerais mettre mon grain de sel. À mon avis, il serait essentiel que le consommateur ne possédant pas de connaissances dans ce secteur
PORC
d’activité se fasse bien expliquer l’enjeu. Si nous demandons aux citoyens de choisir entre mettre des millions de dollars dans la conservation de la biodiversité animale, par l’entremise gouvernementale, ou de réparer les nombreux nids de poule qui façonnent nos routes, le choix sera facile ! Il faut donc s’assurer que la population soit bien conscientisée à cet enjeu afin qu’elle prenne une décision éclairée.
CONTRE LE BREVET • Perte totale de liberté d’opération du producteur. Ici, on faisait référence à des producteurs de céréales qui ont été accusés d’avoir utilisé la technologie de certains hybrides, dans leurs champs, sans l’avoir achetée. En réalité, le résultat a été obtenu par le croisement naturel entre deux parcelles. Il ne serait pas souhaitable de recréer ce genre de conflit dans la production animale.
Est-ce que les animaux devraient être brevetables ?
• On peut breveter un OGM (organisme génétiquement modifié), mais on ne peut pas breveter un animal. Par exemple, il est tout à fait logique de breveter l’Enviropig, ce porc génétiquement modifié par l’homme et possédant un gène de souris réduisant la quantité de phosphore dans son fumier. Pourquoi est-ce logique ? Parce qu’il y a eu une intervention concrète dans le code génétique de l’animal, réalisée par l’homme. Ce qui est différent de la sélection naturelle d’une lignée génétique fait par l’homme, où il ne sélectionne que les meilleurs sujets. Il n’y a pas de modifications du code génétique, donc le brevet serait questionnable. Nous ne pouvons pas breveter quelque chose que nous n’avons pas créé à la base.
Le 2e débat portait sur le développement, par une entreprise de génétique, d’une lignée précise par sélection naturelle, ainsi que sur la possibilité de breveter cette lignée. Tout d’abord, un brevet est un titre de propriété industrielle conférant à son titulaire non pas un droit d’exploitation, mais un droit d’interdiction de l’exploitation, par un tiers, de l’invention brevetée et ce, à partir d’une certaine date et pour une durée limitée. Donc, serait-il justifié pour une entreprise de breveter ses animaux pour une durée de temps déterminée ? Voici d’autres éléments de réflexion. EN FAVEUR DU BREVET • Conserver la propriété intellectuelle pour s’assurer, par exemple, qu’une tierce personne ne prenne pas quelques individus de génétique supérieure de la lignée, pour recommencer cette lignée sous un autre nom. • Inciter les investissements en recherche et développement. Si les entreprises avaient la certitude d’avoir leur lignée protégée de la duplication externe, elles seraient plus enclines à y investir de grosses sommes d’argent. Le développement et l’amélioration du secteur agricole s’en verraient accélérés.
À la fin de ce débat, il restait un gros point d’interrogation et un malentendu sur la relation entre le brevet et le pouvoir de commercialisation. Pour conclure, ces débats furent très intéressants et permirent de bonnes discussions autour du secteur de la génétique animale, de part et d’autre des intervenants. Avec les avancées actuelles dans ce domaine, parions que nous apprendrons encore davantage dans le futur sur cette petite chose si complexe qu’est l’ADN.
HYPOR LIBRA EST SYNONYME D’ÉQUILIBRE La Hypor Libra F1 est la truie la plus équilibrée au monde dans un système global de rentabilité. Elle est reconnue pour sa capacité de mener au sevrage de grandes portées de porcelets d’une qualité élevée et uniforme dans tous les types de systèmes d’élevage. Gilbert De Roy, cell.: (418) 956-6260, courriel: gilbert.de.roy@hendrix-genetics.com
w w w.h y p o r.c o m
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
13
PORC
Les truies gestantes élevées en large groupe, nous devons s’y préparer… Les 23 janvier et 6 février derniers, se tenaient les journées d’information en production porcine d’Agri-Marché. Ces journées servent de lieu d’échanges aux éleveurs afin d’en apprendre davantage en matière de production. Étant au nombre des conférenciers de ces événements, je vous livre ici un résumé de mes propos.
Sylven Blouin, agr. SUPERVISEUR EN CHEF PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Voici un sujet dont on entend de plus en plus parler dans les différentes assemblées de producteurs, depuis quelques années. D’ailleurs, il s’agirait d’une tendance qui ne devrait pas s’essouffler de sitôt. Depuis le 1er janvier dernier, les producteurs des pays membres de l’Union Européenne se doivent de respecter des directives strictes au niveau du bien-être animal. Directives qui comportent, entre autres, un volet logement en gestation. Résumé à sa plus simple expression, le règlement demande que la truie gestante demeure un maximum de 28 jours en cage individuelle, par conséquent, de la saillie au second test de gestation, en général. Ensuite, la truie doit être logée en groupe. Des normes de surface existent également, elles demandent de fournir une surface de plancher de 2,25 m² par truie et de 1,64 m² par cochette (groupe entre 6 et 40 sujets). Ces normes exigent aussi plus de surface par animal pour les plus petits groupes et moins pour les plus grands groupes. Les producteurs européens bénéficiaient de plus de 10 ans pour adapter leur bâtiment aux normes 2013. Ce qui a été observé, le 1er janvier dernier, démontre bien la situation difficile que vivent beaucoup de ces éleveurs; plusieurs d’entre eux ne sont toujours pas en règle. Plusieurs experts estiment qu’en France, par exemple, seulement 30 % des fermes sont conformes, de même qu’en Italie et en Espagne. Même des pays comme le Danemark et la Hollande ne sont qu’à 70 % de conformité. Un chiffre qui en dit long : en janvier 2013, 40 000 porcs par heure sont entrés illégalement dans la chaîne alimentaire, si on se base sur les directives de bien-être. Les raisons évoquées ? Le manque de financement, de relève, le découragement, etc. Bref, plusieurs éleveurs
14
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
quittent la production au lieu d’investir des sommes très importantes.
Pourquoi cette tendance ? Les consommateurs, donc nos clients, sont très sensibles aux traitements que l’on réserve aux animaux domestiques et d’élevage. Bien entendu, à la base, personne n’est pour la cruauté envers aucun animal, et je pense que les producteurs aiment beaucoup trop leurs bêtes pour penser autrement. De leur côté, les consommateurs aiment penser que la longe qu’ils se procurent au supermarché y est arrivée sans souffrance, voire sans qu’un porc n’ait été tué. On pourrait donc discuter des heures et des heures de ce sujet, mais à la base, les groupes de pression semblent les grands responsables de cette tendance. Ils savent cibler leur clientèle… Avouons-le, pour eux c’est « une business ». Ces groupes sont de plus en plus organisés et savent comment influencer le débat. Ils ne s’adressent plus seulement aux consommateurs, mais aussi aux grandes chaînes de restauration, de distribution alimentaire. Pour ces dernières, l’image n’a pas de prix et celles qui refusent de prendre position pour la défense des animaux sont carrément clouées au pilori. Les grandes entreprises n’ont donc d’autres choix que de demander aux fournisseurs, en l’occurrence les producteurs, d’élever les animaux selon des normes respectant des règles reconnues scientifiquement et demandés par les « consommateurs ».
PORC
• Parcs avec alimentation au sol • Systèmes avec cages autobloquantes • Alimentation avec trémies et ses variantes (à bas flancs) • DAC (Distributeur automatique de concentré) Parmi les caractéristiques communes à tous les systèmes en large groupe, voici ce que nous avons identifié : • Les parcs peuvent opérer avec des groupes statiques (une seule bande par parc, surtout pour les grandes fermes) ou en groupes dynamiques (plusieurs bandes par parc, les petites fermes).
Bien-être des animaux et réalité des éleveurs canadiens Au Canada, la révision du code de pratique pour le soin et la manipulation des porcs est en cours; elle devrait être terminée en juin de cette année. Le comité responsable de son élaboration est composé de représentants des principales provinces productrices (ex. : FPPQ), de vétérinaires, du Conseil canadien du porc, d’un transporteur, de membres de la Canadian Federation of Humane Societies (groupe de défense des animaux) et d’autres intervenants. Les pratiques dites controversées qui sont à l’étude sont: • Logement des truies en gestation • Pratiques douloureuses (castration) • Densité d’élevage (pouponnière et engraissement) • Enrichissement (paille et autres) • Euthanasie Le défi le plus important pour les producteurs d’ici, tant au niveau technique que monétaire, sera certainement la conversion de nos gestations en cages individuelles vers un système en large groupe.
• Les cochettes doivent être séparées des multipares. Idéalement, on devrait regrouper également les autres truies par grosseur pour former les parcs (grandes fermes). • Les grands groupes (plus grand que 25) présentent moins d’agressions entre les truies. • 1 à 2 % des truies ne s’adapte pas aux grands groupes (dominante ou dominée). • Il y a plus de problèmes de pieds et membres; jusqu’à 3 fois plus, selon les sources. • Si la truie/cochette est vide, il faut bien la trouver... • Il faut développer des techniques afin de limiter les agressions lors de la formation des groupes. Un peu d’aliment au sol, ajout d’un verrat docile au parc, mélange à la fin de la journée, etc. • La configuration du parc, et surtout du plancher, est un défi majeur; une mauvaise conception peut entraîner des problèmes importants (ex. : parcs sales, plus de problèmes de membres). • Dans chaque cas, il faut penser à un parc d’infirmerie pour traiter les sujets mal en point.
Agri-Marché se donne 10 ans pour identifier les meilleures solutions L’automne dernier, la direction d’Agri-Marché, bien consciente de la tendance qui se dessine, a formé un comité afin d’étudier le sujet. Nous étudions les alternatives possibles aux cages individuelles. Nous avons effectué plusieurs visites chez des producteurs et des fournisseurs, ici et dans d’autres pays, et avons assisté à plusieurs conférences de spécialistes.
Différents systèmes mais certaines caractéristiques communes Plusieurs options s’offrent aux producteurs avec des variations pour la plupart d’entre elles. Les voici sommairement :
Parcs avec alimentation au sol Il s’agit du système le moins onéreux, mais le moins précis au niveau de l’alimentation. Idéalement, les groupes devraient
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
15
PORC
comporter entre 6 et 25 truies, et le sol devrait être latté sur un tiers de sa surface, avec une pente de la surface pleine de 3 % maximum. Si ce n’est de refaire le plancher au besoin, il s’agit du système le plus facilement adaptable aux gestations en cages individuelles. L’alimentation au sol se fait généralement une fois par jour, vers 12 h. Il faut toutefois être conscient qu’il est difficile d’alimenter tous les sujets en même temps. Également, pour permettre à la truie dite « dominée » de consommer, il faudra suralimenter (voir Tableau 2). Il faut aussi s’attendre à devoir réformer plus de sujets pour des problèmes de perte d’état de chair.
il faut donc suralimenter. Afin de diminuer au minimum les vols de moulée d’une truie à une autre, des séparations physiques d’une profondeur de 60 à 80 cm sont installées. Certaines variantes de ce système existent afin de diminuer les agressions lors du repas. Le principe de l’alimentation en chute lente (trickle feeding) permet de donner plusieurs petites quantités de moulée (100 à 150 g à la fois) à chaque trémie, à la vitesse d’ingestion des truies. Ces dernières n’ont donc pas le réflexe d’aller chercher la moulée dans le plat de la voisine, car elles en reçoivent continuellement. Ce système est conçu pour des groupes de 6 à 25 sujets.
Système avec cages autobloquantes
Il s’agit du système qui demande le plus de surface (± 50 pi²/ animal), il est donc un des plus dispendieux, sinon le plus dispendieux. Le principe est assez simple, mais demande des équipements éprouvés et de très bonne qualité. Il s’agit d’une cage de gestation individuelle, munie d’une porte arrière qui se ferme par un mécanisme actionné par la truie. Cette dernière peut entrer seule dans la cage, fermer la porte, et s’alimenter ou se mettre à l’abri des autres membres du groupe. Elle en sort en reculant tout simplement. Il n’est donc pas nécessaire de suralimenter avec ces cages, mais il est impossible de nourrir les sujets selon leur état de chair; on ne peut prédire quelle truie entrera dans une cage spécifique. Selon les commentaires recueillis lors de nos visites, il n’est pas rare de voir une truie passer pratiquement toute sa gestation sans sortir de la cage (la peur des agressions). Notez qu’il est possible de bloquer le mécanisme de fermeture des portes en tout temps afin, par exemple, d’effectuer des opérations de vaccination.
Alimentation avec trémies et ses variantes (à bas flancs) Il s’agit d’un système qui peut remplacer l’alimentation au sol, dans le cas de plancher entièrement latté. Il demande la même surface de plancher, soit environ 24 pi²/sujet. Ce système est assez simple à installer, mais requiert un investissement plus important que le système au sol. Encore une fois, peu ou aucun contrôle peut s’effectuer sur la prise alimentaire individuelle,
16
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Distributeur automatique de concentré (DAC) Il s’agit du système le plus précis, mais qui demande le plus de régie. L’animal reçoit un bouton d’oreille électronique qui lui permet, quand il passe dans la case d’alimentation, de recevoir la quantité exacte que vous avez décidée de lui attribuer;
PORC
laquelle est déterminée en fonction de son stage de gestation, son état de chair et même selon sa parité. L’animal peut passer plusieurs fois par jour, toutefois, à la fin de la journée, il n’aura reçu que la quantité programmée. Le programme informatique de ce système permet de savoir tout ce qui se passe dans la gestation et ce, à distance à l’aide d’un téléphone intelligent, par exemple. Parmi les options offertes, on retrouve le marquage automatique sur le dos. Par exemple, une truie a perdu son bouton électronique, elle est identifiée automatiquement afin d’être retrouvée. Aussi, le programme comporte un doseur pour les solides (ex. : le vermifuge) et les liquides, ainsi qu’une fonction pour le triage. Question de triage, le programme permet d’ouvrir une seconde porte du côté passage, lorsque vous voulez retirer des truies du groupe. Lorsqu’elles se présentent dans la case, le système s’active et les truies sont ainsi séparées une à une. Habituellement ce type de système permet d’alimenter 2 types de ration avec de nombreuses courbes, lesquelles vous pouvez ajuster, selon l’état de chair de l’animal. Le programme de ce système vous donne aussi l’historique de consommation par animal et par parc. Vous voyez en temps réel ce qui se passe dans chaque case. Le plus gros problème vécu avec ce système est d’habituer les truies à aller s’alimenter, mais surtout les cochettes. Il faut beaucoup de doigté et de patience. Pour ce qui est du coût, il est de loin supérieur à l’alimentation au sol, mais comparable pour une construction neuve avec un système de cages individuelles. Pour une rénovation, c’est par contre plus onéreux. Tableau 1 : Comparaison des systèmes en dollars SCÉNARIOS
CAGES CONVENTIONNELLES DAC
Rénovation 600 truies
539,00 $
+ 56 % + 52 %
Rénovation 250 truies
595,00 $
+ 85 % + 94 %
Construction neuve 2 400 truies 2 470,00 $
BAS FLANCS
- 3 % - 3%
Source : Porc Québec, décembre 2012.
Si on prend l’exemple d’une rénovation d’une maternité de 600 truies, en rénovant tout (planchers inclus), il en coûterait 539,00 $ par truie. En installant un DAC, il faut débourser 56 % de plus. Par contre, s’il s’agit d’une construction neuve, on peut penser à 3 % de moins. Cependant, ce qui doit être calculé, c’est l’économie de moulée à long terme. Sources • www.grandin.com • Journal of Swine Health and production – vol. 14, #2 p. 89-91 • Logement et bien-être des truies en gestation, N. Devillers, Centre de recherche et de développement sur le bovin et le porc
Tel que mentionné précédemment, avec le système au sol et à bas flancs, il faut suralimenter. Ci-contre, les données d’une analyse réalisée dans nos fermes, à partir des consommations de moulée de truies en gestation, alimentées au sol, par rapport à celles de truies en cage individuelle. Tableau 2 : Calcul de consommation de moulée, alimentation au sol versus en cage individuelle FERME INVENTAIRE TONNE TONNE GESTATION /TRUIE /AN /AN
LOGEMENT
A
655
0,912
1,303
Parc
B
688
0,865
1,235
Parc
C
455
0,867
1,239
Parc
D
630
0,784
1,121
Cage individuelle
E
265
0,729
1,041
Cage individuelle
F
1035
0,650
0,929
Cage individuelle
G
1085
0,697
0,996
Cage individuelle
H
2570
0,727
1,039
Cage individuelle
En gros, les truies alimentées au sol reçoivent en moyenne 171 kilos de plus de moulée de gestation que les truies en cages individuelles. Pour 600 truies, au prix que nous avons connu en 2012, ça peut représenter plus de 35 000 $ par année. C’est donc un point important à évaluer avant de prendre une décision finale quant au système à privilégier. Ci-contre, un résumé des commentaires recueillis, jusqu’à maintenant, auprès des producteurs et intervenants rencontrés : • Les paramètres de productivité demeurent sensiblement les mêmes. • Pas plus d’avortements malgré plus de réformes pour l’état de chair (alimentation au sol), et plus de problèmes de pieds et membres. • Plus de travail que les cages individuelles. • Plus de régie pointue. • Les animaux sont en général plus calmes. • Il faut bien choisir son fournisseur d’équipement, surtout avec un DAC. À cet effet, un fournisseur local est à privilégier; si le système brise (DAC), il faut des pièces et du service. • On ne s’improvise pas fabricant de DAC. Les 1ers fabricants développent ce type de système depuis près de 20 ans. Attention aux nouveaux venus qui coupent les prix. • N. Devillers, Rendez-vous AQINAC 2012 • www.omafra.gov.on.ca • Dr Antonio Velarde, IRTA, Présentation de la situation européenne en regard des directives de bien-être animal • Banff Pork Seminar 2013
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
17
PORC
L’impact de l’énergie en alimentation ? Loin d’être négligeable À la lumière de cet article, inspiré de conférences du Banff Pork Seminar 2013, vous aurez tôt fait de comprendre l’impact considérable de l’énergie en alimentation sur la rentabilité d’un élevage. Également, vous constaterez que les connaissances en matière d’énergie et les conditions de marché changent les perspectives.
Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr. NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.
• L’alimentation est responsable de près de 70 % du coût de production.
Image 1 : Diagramme des différentes énergies et exemple des valeurs en kilocalories pour le maïs
• Les porcs d’engrais consomment au-delà de 70 % des aliments d’un élevage de type « naisseur-finisseur ». • Dans une formulation d’engraissement, les ingrédients qui apportent de l’énergie constituent plus de 90 % de la formule.
Énergie brute Maïs : 3 933 kcal
Extra Chaleur Énergie digestible Maïs : 3 451 kcal
Extra Chaleur
L’énergie issue des ingrédients À tort, nous croyons souvent que l’énergie d’un ingrédient ou d’un aliment provient uniquement de son contenu en matière grasse. En fait, le porc peut également utiliser l’amidon, la protéine ou la fibre d’un aliment comme source d’énergie. Toutefois, l’efficacité avec laquelle il utilisera ces nutriments ne sera pas la même pour chacun de ceux-ci; elle variera selon différents facteurs. Pour déterminer l’énergie d’un ingrédient ou d’un aliment, il suffit de le brûler; la chaleur qui s’en dégagera déterminera « l’énergie brute ». Toutefois, selon la composition de l’ingrédient, l’animal n’aura pas accès à toute cette énergie (voir Image 1). Aujourd’hui, les formulations sont principalement faites en « Énergie Nette » (ÉN), non plus en « Énergie Digestible » (ÉD). L’énergie nette est celle directement disponible pour l’entretien (maintien des fonctions de base) et pour la production (croissance, fœtus, production laitière). Chez un porc d’environ 70 kg, l’énergie allouée à l’entretien représente environ 1/3 de toute l’énergie qu’il consomme, ce qui est loin d’être négligeable.
18
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Énergie métabolisable Maïs : 3 395 kcal
Extra Chaleur Énergie nette
Maïs : 2 672 kcal
Entretien
Production : - croissance - portée - lait
L’utilisation de l’énergie par l’animal L’âge de l’animal influence aussi l’utilisation qu’il fera de l’énergie en termes de consommation et d’efficacité. Physiquement, un porcelet est limité par son appétit; il ne peut ingérer les mêmes quantités qu’un animal plus vieux, d’autant plus que son gain en muscle est également limité. Il n’assimile pas les nutriments de la même façon, puisque son système digestif n’est pas entièrement développé.
PORC
Chez un porc en développement (20-65 kg), la croissance musculaire est élevée. Il bénéficie grandement d’un aliment énergétique, lequel contribuera à accélérer son gain. Passé le poids de 65-75 kg, le dépôt de gras prend le dessus sur le gain musculaire. Un aliment riche en énergie permettra ainsi d’améliorer la conversion alimentaire; le porc étant capable, à cet âge, d’ajuster sa consommation en fonction du niveau
d’énergie de l’aliment. C’est ici qu’il faut évaluer s’il est rentable ou non d’avoir des formules riches en énergie. Finalement, chez les animaux plus matures (truies, verrats), la digestibilité est meilleure. C’est pourquoi bien souvent, la valeur d’énergie nette pour un ingrédient ou un aliment est plus élevée pour les animaux adultes.
L’influence des conditions de marché Toujours dans le cadre du Banff Pork Seminar 2013, le chercheur John Patience a présenté un tableau qui démontre la façon dont les coûts d’énergie ont bougé, et altéré nos perspectives au cours des dernières années (voir Tableau 1). Ce tableau montre bien que le coût des ingrédients a beaucoup augmenté, étant de 1,5 à 1,8 fois plus élevé entre le 1er janvier 2007 et le 1er janvier 2013. Tableau 1 INGRÉDIENT
NIVEAU D’ÉNERGIE MCAL ÉN / KG
COÛT 2007 (JANVIER) $/T $/MCAL ÉN
COÛT 2013 (JANVIER) $ / T $/MCAL ÉN
Maïs
2.67
200
75
298
112
Tourteau de soya
2.09
277
133
501
240
Drêches de distillerie
2.34
230
98
335
143
Gru
2.12
177
83
310
146
Gras animal
7.23
520
72
847
117
Il n’y a pas si longtemps, 1 point de conversion valait 0,30 $ par porc alors qu’aujourd’hui, ce même point de conversion vaut un peu plus de 0,40 $. Inutile de mentionner que la conversion alimentaire revêt toujours une grande importance, cependant l’attention devra être portée sur la consommation quotidienne des porcs. Le souhait étant que l’aliment ingéré serve vraiment au gain, et qu’il n’y ait pas de gaspillage d’énergie.
Les facteurs d’influence de la prise alimentaire
De nombreux facteurs peuvent réduire la prise alimentaire : entassement, espace à la trémie, température élevée des bâtisses, accès à l’eau, formulation des aliments, génétique, etc. Selon John Patience, conférencier invité au Banff Pork Seminar 2013, la santé des élevages est un des facteurs les plus importants. Des porcs en santé ont plus d’appétit et
s’adapteront mieux aux différents niveaux d’énergie des aliments. Sans faire un mauvais jeu de mots, disons qu’il n’y a pas de « recette » miracle, mais qu’en connaissant mieux l’impact de l’énergie, il est plus facile de prendre les bonnes décisions. Une reformulation régulière des aliments permet de s’adapter rapidement aux différentes situations.
Source : Advances in Pork Production, Vol 24, 2013, p. 29-36 et abstract # 28.
Paylean Maintenant plus que jamais,
T
c’est payant
ELANCO®, Paylean® et les barres diagonales de couleur sont des marques de commerce ou des marques déposées d’Eli Lilly and Company. Utilisation sous licence par ELANCO/Division d’Eli Lilly Canada Inc. 11-11-0218-01212009
Creative:Clients:Elanco:2913-22511 French Paylean Ad for Agri-Marche Newsletter:2913-22511 French Paylean Ad for Agri-Marche Newsletter_v01.indd
Publication: Agri-Marche Newsletter Client: Elanco Canada Agency: 5MetaCom Phone: (317) 580-7540
Size: 7 1/2” X 2 1/2” Color: 4-Color
Profitez de l’avantage Paylean February 14, 2013 9:17 AM Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
19
PORC
Réduction des problèmes de mortalité et de santé en post-sevrage Que vous soyez un producteur impliqué en pouponnière, en sevrage–abattage ou en engraissement, vous êtes confrontés à la gestion quotidienne des problèmes de santé et au contrôle des mortalités. Au fil des ans, nous avons créé des porcs plus performants, que ce soit du point de vue gain ou conversion alimentaire, plus maigres, qui proviennent en général de maternités plus stables du point de vue sanitaire.
D Jacques Miceltte r
MÉDECIN VÉTÉRINAIRE AGRI-MARCHÉ INC.
Pour utiliser une analogie dans l’automobile, nous alimentons maintenant des bolides de luxe alors que c’étaient des voitures intermédiaires, dans le passé. Non seulement ces bolides requièrent maintenant de l’essence super sans plomb, mais ils sont aussi plus vulnérables. La première étape pour réduire les problèmes de santé et de mortalité est de savoir contre quoi on se bat. En d’autres mots, quels sont les ennemis? Pour le savoir, l’idéal est d’avoir recours à son ou sa vétérinaire. Dans un premier temps, ce dernier pourra voir si les signes cliniques et l’histoire du cas sont particulièrement suggestifs d’une condition donnée. Si cette intervention n’est pas suffisante, des autopsies de sujets morts ou euthanasiés permettront d’identifier le problème, ou à tout le moins de réduire la liste des possibilités. Enfin, des porcs entiers ou des tissus pourront être envoyés au laboratoire de diagnostic, si nécessaire, pour s’assurer qu’on a bien précisé la ou les causes des pertes. Dans le cas des éleveurs opérant dans un système à forfait, les animaux reçus proviennent généralement d’une pyramide connue. Avec le vétérinaire ou par le biais du conseiller technique, on peut donc vérifier l’historique sanitaire et ainsi être mieux informé, dès l’entrée du lot… Réaction, intervention plus rapide ! Dans le cadre du suivi technique, le conseiller agit comme instructeur du point de vue régie générale et suivi, ce qui inclut les éléments permettant la détection rapide des animaux à traiter.
20 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Comment intervenir pour contrer l’ennemi À partir du moment où l’on connaît l’ennemi, l’observation quotidienne est requise pour pouvoir identifier les premiers signes cliniques associés à celui-ci. Plus l’identification du problème est précoce, plus rapide est l’intervention ciblée; meilleurs sont les résultats. Au niveau de l’identification, l’observation de chaque porc, chaque jour, par un éleveur proactif est l’objectif à atteindre. Ceci peut être plus difficile pour les éleveurs qui possèdent des systèmes comprenant un très grand nombre de porcs dans un même enclos. Dans de tels cas, il faut accepter de consacrer un peu plus de temps à la détection. L’intervention peut inclure trois niveaux : le porc, l’enclos et le bâtiment. Le traitement individuel des porcs est souvent ce qu’il y a de plus rentable et efficace. Pour plusieurs maladies, les sujets atteints risquent d’avoir une consommation de moulée et d’eau très réduite. Par conséquent, plus les sujets sont malades, déjà affectés, moins efficaces seront les traitements dans l’eau et la moulée. De même, plus la progression de la maladie est rapide, plus l’intervention par injection s’impose. Certains cas aigus de pleuropneumonie ou de maladie de Glasser, en sont de bons exemples. L’intervention au niveau de l’enclos peut être justifiée lorsqu’on réalise que plusieurs sujets différents, dans un enclos donné, deviennent malades d’une journée à l’autre. Enfin, le traitement au niveau du bâtiment ne devrait
PORC
être considéré que lorsque les interventions individuelles, au niveau des porcs ou des enclos, ne semblent pas permettre la reprise du contrôle. L’une des raisons pour lesquelles les Danois utilisent beaucoup moins de médicaments qu’à peu près tous les pays industrialisés, est qu’ils n’utilisent que très rarement de traitements généralisés dans la moulée ou dans l’eau.
Optimisez l’environnement des animaux, minimisez les maladies À part les interventions thérapeutiques, il est évident que le producteur doit avoir une vue d’ensemble de l’environnement de ses animaux, et s’assurer que les conditions d’ambiance dans son bâtiment soient optimales. Avant d’utiliser un médicament, on doit observer, réfléchir et s’assurer que tout est conforme au niveau de l’air, de l’eau, de l’aliment, de l’équipement et de l’environnement. Une des questions parfois posées est le besoin ou non d’avoir des enclos « hôpital » pour les porcs désavantagés. Cette pratique devrait être favorisée, puisqu’elle permet de réduire la compétition pour l’eau et la moulée, leur procure plus d’espace et facilite les soins, ce qui contribue à leur offrir de meilleures chances de guérison. Combiné à cela, pour les animaux ne répondant pas au traitement et présentant peu de chances de survie, il faut savoir intervenir rapidement par une méthode d’euthanasie. Évidemment, cette dernière doit être en accord avec les normes de bien-être animal. L’objectif étant de mettre
un terme de façon humaine aux souffrances des sujets affectés, mais aussi de baisser la pression d’infection et l’excrétion d’agents pathogènes, à l’intérieur du bâtiment.
Évaluation de notre intervention L’étape finale de tout traitement est d’évaluer son succès et d’être prêt à changer le cours du traitement si les animaux ne répondent pas positivement. L’évaluation du succès ou de l’échec requiert une bonne tenue de dossier. Tenir des registres indiquant les traitements donnés, les dosages, la durée du traitement et le résultat obtenu, permet de déterminer si la voie suivie est la bonne, si le problème se présente à nouveau. Ensuite, il faut évaluer si des méthodes préventives, comme la vaccination qui ciblent les pathogènes responsables des pertes dans un élevage donné, ont leur place dans le programme de santé global du troupeau. Il faut alors respecter le programme recommandé et s’assurer que le vaccin choisi est administré de la bonne façon, à des animaux en santé. En résumé, pour améliorer la rentabilité d’un élevage, il est important de s’investir. Cela signifie d’être bien formé, d’avoir en main des plans d’action écrits, d’identifier les sources de pertes, et finalement d’intervenir rapidement et efficacement pour limiter les pertes.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
21
PORC
Agri-Marché innove et remporte le prestigieux Prix Dr F.X. Aherne En janvier dernier, dans le cadre du Banff Pork Seminar 2013, Agri-Marché recevait le prix annuel F.X. Aherne. Ce prix vise à reconnaître les innovations technologiques appliquées à la ferme et répondant à des défis de production porcine. Agri-Marché a obtenu cette reconnaissance canadienne grâce à sa solution innovatrice en matière de transport de semence porcine. Le transport de semence demande mille précautions, principalement en raison des fluctuations de température. Pour être efficace, elle doit être conservée à une certaine température et toute variation, même légère, peut la rendre impropre à l’insémination. « Nous avons essayé plusieurs systèmes, allant des glacières en styromousse en passant par celles électriques et aucune solution ne répondait efficacement au problème. De plus, certaines d’entre elles ne respectaient pas nos normes environnementales. L’idée nous est alors venue de tirer profit du système de climatisation d’un véhicule afin de créer un compartiment réfrigéré nous permettant de sauver du temps et de garantir la qualité du produit. Le système de climatisation refroidit la semence, ce qui reproduit l’action
de la chambre de refroidissement du centre de récolte », souligne Sylven Blouin, agr. superviseur en chef de la production porcine chez Agri Marché. L’ancien procédé obligeait le refroidissement de la semence avant son transport, alors que cette étape n’est plus nécessaire avec le nouveau système. Ce nouveau système de transport de semence répond en tout point aux critères d’innovation d’Agri-Marché, soit de répondre aux besoins des producteurs, de respecter l’environnement et d’être économiquement rentable. Une fois de plus, en innovant, Agri-Marché est en mesure d’offrir le meilleur à sa clientèle. Avec ce système unique en Amérique du Nord, l’entreprise sauve quelques heures à chaque fois, est plus efficace et bonifie ses services destinés aux producteurs de porcs.
Mathieu Couture, agr. représentant des ventes, Paul Gaudreau, directeur principal et Sylven Blouin, agr. superviseur en chef chez Agri-Marché, secteur porcin.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
23
Saint-Henri
FERME LA GORETTERIE SENC
REPORTAGE DE FERME
PORC
Alexandre Cloutier, T.P. CONSEILLER TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Optimisation de la performance et objectifs à atteindre La Ferme La Goretterie est située à Saint-Henri de Lévis. M. Clément Buteau y cultive ses 150 acres de terrain et exploite une maternité de 400 truies. La maternité possède une capacité de 320 truies. Une quarantaine de truies sont donc logées dans un autre bâtiment pouvant accueillir 80 cochettes. Avec l’aide de sa conjointe Josée Larouche, M. Buteau travaille sur l’optimisation de la performance de la maternité en vue d’atteindre ses objectifs. Suite à une dérive sanitaire à la fin de l’année 2010, la décision a été prise de vider et de repeupler. En mars 2011, un nouveau troupeau arrive à la ferme; il est immédiatement mis en bandes aux 4 semaines. Malgré le défi que représente ce type de production, ce système nous permet de prendre des congés plus facilement et d’augmenter notre qualité de vie. L’introduction des cochettes et leur intégration dans la bande est un point critique pour la performance de la ferme. Les cochettes sont introduites 15 jours avant le sevrage, et sont placées immédiatement sous traitement hormonal. La clé de ce traitement réside dans la précision et le respect de l’horaire d’administration. Pour les trois dernières bandes, le taux de succès de venue en chaleur est de 100 %. Malgré une moyenne de jours improductifs par truie de 32,2 jours pour l’année, la difficulté d’inclure les retours et les cochettes dans la bande, demeure le maillon faible de ce mode de production. Pour cette raison, la première question à se poser est : « Dois-je réformer cette truie? » Réponse : la Ferme Goretterie engage Stéphane, une personne extérieure à la ferme, pour la période de saillies. La tâche principale de celle-ci : les saillies. Le taux de mises bas est
24 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
de 91,1 %, Stéphane devient donc le spécialiste de cette section. Pendant ce temps, nous nous concentrons sur les mises bas. La ferme compte 72 cages de mise bas et la moyenne de mise bas par bande est de 74,5. Les premières truies à mettre bas sont donc transférées, avec leurs porcelets, dans un parc où plusieurs truies peuvent allaiter. Cette méthode, un peu ancienne, donne de bons résultats malgré la présence d’un peu plus de porcelets écrasés.
PORC
Optimisation des cages de mise bas
Nous cherchons toujours à maximiser l’utilisation des cages de mise bas. Il n’est pas rare de faire mettre bas 80 truies. Nous croyons que les surplus que nous sortons sont les porcelets les plus rentables de l’entreprise. Avec une moyenne de 10,81 porcelets sevrés par truie sevrée et des bandes pleines, nous produisons 26,67 porcelets/femelle saillie par an. La gestion des résultats se fait avec le logiciel PigKnows. Avec ce logiciel, il est possible de personnaliser nos rapports et de comptabiliser nos résultats en période de quatre semaines. La dernière journée étant la journée du sevrage, nous avons donc accès aux performances de chaque bande. Nous avons aussi un accès direct au logiciel via le Web, et nous pouvons ainsi prendre connaissance des résultats sans attendre notre conseiller.
Défis zootechniques
Les défis zootechniques pour la prochaine année sont nombreux. Afin de maximiser le temps lors des mises bas, nous voulons réduire le nombre de saillies nécessaire par service. Encore une fois, l’utilisation judicieuse d’hormones nous donnera un coup de main. Les résultats préliminaires sur une bande sont encourageants. Il faudra aussi utiliser ce temps à la gestion des porcelets les plus petits afin de s’assurer de les amener à un poids acceptable, au moment du sevrage. L’équipe d’Agri-Marché est fière de pouvoir compter sur des partenaires performants. Bon succès à toute l’équipe de la Ferme La Goretterie !
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 25
PORC
Ça bouge à la Ferme C.M. SENC, de Sainte-Marie Nous sommes au courant, les temps sont très difficiles en production porcine. Il n’en est pas autrement pour Mario Roy et Carol Maheu, associés dans la Ferme C.M. SENC. Par contre, pour cette entreprise familiale, naisseur-finisseur de 285 truies, il y a toujours de l’espoir. Non seulement les résultats zootechniques sont excellents, mais les propriétaires sont toujours à l’affût d’une nouvelle technique ou d’un nouvel investissement pour améliorer la santé financière de leur entreprise. Martin Savoie, T.P. CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Durant les derniers mois, Mario, sa conjointe et leurs enfants ont investi beaucoup de temps dans la rénovation de leur ferme dédiée à l’élevage de porcs. Profitant du programme de stratégie d’adaptation du gouvernement, c’est la partie pouponnière qui a connu une cure d’amélioration.
Réaménagement du bâtiment
Mélanie Lapointe, T.P. CONSEILLÈRE TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.
Le réaménagement intérieur de la pouponnière a permis d’augmenter le nombre de pieds carrés disponibles pour les porcelets. Cette amélioration permet d’introduire les porcelets plus lourds en engraissement, et surtout, de pouvoir passer à un sevrage en bandes, aux deux semaines. Une autre action s’inscrivant dans la stratégie d’adaptation fut la construction d’une nouvelle annexe à la bâtisse. Cette partie regroupe le traitement d’eau avec un réservoir de 1 000 gallons, l’atelier d’entretien et de réparation, ainsi que l’entrée
26 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
sanitaire. L’espace ainsi récupéré dans la bâtisse est utilisé pour aménager deux petites chambres tampon pour porcelets. De plus, l’ajout d’une ligne de soigneurs en pouponnière et d’un silo de vrac servant à l’acclimatation des cochettes, permettent de diminuer le temps consacré à des
PORC
tâches moins rentables (ex. : transport des sacs de moulée). La main-d’œuvre peut ainsi investir plus de temps pour des tâches à valeur ajoutée comme la gestion, les saillies ou les soins aux animaux.
la vie, forment une excellente équipe. Chacun fait profiter l’entreprise selon ses forces et talents. Toute l’équipe d’Agri-Marché salue votre travail acharné et nous sommes fiers de faire partie de votre réussite.
Ajout d’équipement De plus, dans un souci de biosécurité et dans le but de diminuer les coûts lors du transfert des porcelets vers les unités d’engraissement de Saint-Joseph (Ferme DLN) et de Sainte-Marie (Ferme Carol Maheu), une remorque à porcelets de 21 pieds, répondant aux normes de la sécurité routière, fut construite par Monsieur Roy. En excellents gestionnaires qu’ils sont, Mario et Carol investissent là où il y a un retour sur investissement de moins de 5 ans. Ils se positionnent pour diminuer leur coût de production et demeurer sur le marché, à leur compte… Ils comptent bien en récolter les profits lorsque le marché sera favorable. Ces associés, qui sont aussi des beaux-frères dans
PERFORMANCES EN MATERNITÉ TRUIES GÉNÉTIQUE HYPOR DU 1er AOÛT 2012 AU 31 JANVIER 2013 (6 MOIS)
Porcelets nés vifs/portée : 12,18 Taux de mise bas ajusté : 91,04 % Porcelets sevrés/femelle saillie/an : 26,70
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
27
CV M P T N ! MVE X U I C R R I C P U ®
A E V OTRE E. V U Z E NO CONSULVTÉTÉRINAIR CIN MÉDE
LES ALIMENTS DEVRAIENT SERVIR À LA CROISSANCE –
ET NON À LA LUTTE CONTRE LE CIRCOVIRUS ET LE MYCOPLASME
FORMULATION PRATIQUE
Aidez à réduire l’effet négatif du circovirus et de la pneumonie
PRÊTE À L’EMPLOI
à mycoplasme sur le gain moyen quotidien de vos animaux1, 2, grâce au vaccin Circumvent® PCV M.
• Le seul vaccin prêt-à-administrer contre ces DEUX maladies. • Formulation unique prête à l’emploi, pour une plus grande commodité.
Plus grande commodité. Aucun compromis.
1. COLDITZ IG. « Effects of immune system on metabolism: implications for production and disease resistance in livestock », Livest Prod Sci. (2002), vol. 75, no 3, p. 257-268. 2. POINTON AM, BYRT D et HEAP P. « Effect of enzootic pneumonia of pigs on growth performance » Aust. Vet. J., (janvier 1985), vol. 62, no 1, p. 13-18. ® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence. Merck Santé animale, faisant affaire au Canada sous le nom de Intervet Canada Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. MERCK est une marque de commerce de Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Copyright © 2011 Intervet International B.V., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, É.-U. Tous droits réservés. CIR001-11F-AD
VOLAILLE
La Ferme J.G. Guillet et Fils : dynamique et diversifiée! Si vous passez sur le rang Argenteuil à Saint-Damase, vous allez voir la ferme J. G. Guillet. Cette ferme aux multiples facettes a de quoi charmer votre côté agricole. Elle produit des poulets, mais aussi du maïs sucré et du maïs grain, du blé, du soya, des fraises, des framboises… bref, on pourrait dire qu’ils ont le pouce vert! cela n’avait pas d’incidence négative sur les poulets. Son dernier projet est de mettre de la lumière dans les derniers plats de ses soigneurs pour favoriser le départ de la vis afin d’encourager les poulets à aller s’y alimenter. C’est à suivre !
Pierre-Alphée Plante, M. Sc., agr. CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
Colette Palardy, Marco Guillet, Alexandra et le petit Mathis
Marco Guillet représente la quatrième génération à exploiter cette terre. Il y travaille depuis 2005 et a repris officiellement la relève de la ferme familiale depuis le décès de son père Jocelyn. Sa mère, Colette Palardy, est toujours dans l’entreprise et elle s’occupe surtout de la comptabilité. Le beau-frère de Marco donne, quant à lui, un coup de main aux travaux de l’entreprise. Les deux font la paire lorsque vient le temps de réparer ou d’améliorer les outils de travail. Leur garage renferme une multitude de machines pour travailler le fer, car la formation de départ de Marco est la mécanique. C’est à la demande de son père qu’il est venu donner un coup de main et c’est comme ça qu’il a joint la ferme familiale. L’entreprise produit 34 000 poulets par période d’élevage, surtout des petites femelles, dans leurs deux poulaillers récents. Marco forme la troisième génération de producteur de poulets. Le grand-père de Marco, qui a démarré la production avicole avec 4000 poulets par période d’élevage, était aussi sur le conseil d’administration d’Exceldor à l’époque. Leurs deux poulaillers sont bien équipés et Marco cherche toujours à s’améliorer. Toute nouvelle technique ou nouveaux instruments sont d’abord essayés avant d’être adoptés officiellement. Par exemple, il a essayé les lumières DEL sur un étage avant d’en installer partout, ainsi il était sûr que
La ferme possède des kiosques en ville dans lesquels elle vend les fraises, les framboises et le maïs sucré que la ferme produit sur 30 acres. Ceci les occupe beaucoup l’été. Lorsque les kiosques ferment après la belle saison, il est déjà le temps de récolter les grains sur les 300 autres acres de la ferme, en commençant par le blé. Marco aime produire du blé, car cela lui permet d’allonger sa rotation de cultures et ainsi améliorer la qualité de ses sols et aussi diminuer les pics d’ouvrage à l’automne. Par la suite, vient la récolte de soya et finalement, celle du maïs. Une fois la période des récoltes terminée, l’entretien des machineries est effectué de façon rigoureuse. Comme dit Marco : « Une machinerie qui fait défaut est une machinerie qui me fait perdre de l’argent alors je n’en veux pas! » Au Québec, la saison est trop changeante pour se permettre de perdre une journée de travail, voilà pourquoi Marco aime l’efficacité dans l’exécution des travaux. Marco et sa conjointe Alexandra ont eu dernièrement un fils, du prénom de Mathis. On peut dire que la prochaine génération de producteur de poulets est en route! Nous souhaitons plein de succès à la Ferme J. G. Guillet et à Marco. Nous les remercions de faire confiance à Agri-Marché!
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 29
VOLAILLE
L’étiquette de moulée, un document à consulter Tous les mélanges de moulée, supplément ou minéral fabriqués par un meunier doivent être accompagnés d’une étiquette décrivant le produit que vous achetez. Ces informations sont très bien définies par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), dans le règlement de 1983 des aliments du bétail1.
Karine Valiquette, M. Sc., agr. FORMULATION ET NUTRITION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.
Toutes les étiquettes doivent d’abord contenir les informations de base de l’aliment. On doit donc y retrouver des informations telles que le code de l’aliment, la désignation, la texture, le type d’aliment (ex. : moulée, supplément) et le type d’élevage auquel cet aliment est destiné (ex. : poulet de chair, poule pondeuse). Également, on doit pourvoir y consulter les informations concernant les ingrédients, le mode d’emploi, les précautions et les notes relatives à cet aliment. Les étiquettes doivent aussi contenir les informations concernant les médicaments ajoutés à l’aliment. On doit donc y voir le nom des ingrédients actifs du ou des médicament(s) ajouté(s), la dose en mg/kg contenue dans l’aliment et la raison de l’utilisation de chacun d’eux (l’allégation). On doit aussi y retrouver la durée du traitement, le numéro de l’ordonnance, ainsi que le nom du vétérinaire et son numéro de permis. Également, l’étiquette doit indiquer la période de retrait final, en considérant toutes les périodes de retrait des différents médicaments ajoutés. L’idée est de mettre la période de retrait la plus longue. Enfin, vous devez être en mesure d’y lire le mode d’emploi, les mises en garde2, les précautions3 et les notes relatives à chacun des médicaments. Évidemment, toutes les étiquettes doivent contenir un tableau d’analyse garantie qui indique les valeurs prévues de certains éléments nutritifs de l’aliment. Le choix des éléments nutritifs est déterminé dans le règlement des aliments du bétail et dépendra du type de produit et de l’espèce animale. Pour une moulée de volailles, on retrouvera 10 éléments nutritifs sur les étiquettes d’aliment.
Protéine brute minimum (%) Dans le tableau d’analyse garantie d’une étiquette de moulée pour volailles, on retrouve d’abord la garantie du pourcentage de protéine brute minimum. Comme la formulation des aliments pour volailles contient généralement des acides aminés, le taux de protéine peut varier légèrement en fonction de la quantité d’acides aminés contenue dans les ingrédients composant la moulée. Ainsi, le taux de protéine, à lui seul, ne permet pas de savoir le contenu en acides aminés de la moulée, ni de connaitre la valeur nutritionnelle réelle de l’aliment.
Matière grasse minimum (%) Sur les étiquettes de mélange de moulée, on retrouve ensuite la garantie du pourcentage de matière grasse minimum. Mais attention, la formulation des aliments pour volailles est en énergie et non en matière grasse. Compte tenu que l’énergie provient de la matière grasse, mais aussi des hydrates de carbone contenus dans les grains et les sous-produits du grain, le taux de gras ne permet pas de savoir si la moulée est plus ou moins énergétique. Par conséquent, ce pourcentage indiqué sur l’étiquette, ne permet pas non plus de connaitre la valeur nutritionnelle réelle de l’aliment.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
31
VOLAILLE
Fibre brute maximum (%)
Vitamine A, D et E minimum (UI/kg)
Le 3 élément qu’on retrouve dans le tableau d’analyse d’une moulée pour volailles est, étrangement, la garantie du pourcentage de fibre brute maximum4. La fibre brute n’est pas un critère de formulation en nutrition avicole, car celleci est mal digérée par les volailles. Il est donc étonnant de la retrouver dans l’analyse garantie d’un tel aliment. Une moulée conventionnelle pour volailles contient entre 2 et 3 % de fibre brute, ce qui est très peu en comparaison d’une moulée pour vache laitière (entre 11 et 19 %). Toutefois, de nos jours, il n’est pas surprenant de retrouver des aliments de volailles un peu plus fibreux, car l’utilisation d’enzymes dans ce type d’aliment permet de réduire les impacts négatifs des fibres sur les volailles.
Les 3 derniers éléments qu’on retrouve dans le tableau d’analyse d’une moulée pour volailles sont les garanties minimums des vitamines A, D et E ajoutées, en unité international (UI) par kilo. La vitamine A, utilisée de façon conventionnelle, est enrobée de gélatine porcine. Toutefois, depuis de nombreuses années, il existe une source de vitamine A sans gélatine animale. Cependant, cette source pour les aliments entièrement végétaux, s’avère moins stable au cubage, et plus dispendieuse. Quant à la vitamine D, elle provient d’une source animale puisqu’elle est issue d’un cholestérol animal. Il existe dans le marché, depuis plus de 10 ans, un substitut de la vitamine D qui ne peut être analysé en laboratoire. Toutefois, une équivalence en vitamine D a été établie par l’ACIA qui, depuis juin 2007, doit être incluse dans la valeur de vitamine D affichée sur les étiquettes d’aliments.
e
Calcium réel (%) On retrouve ensuite le pourcentage de calcium total réel. La formulation est faite en calcium total et la grande majorité des aliments pour volailles contiennent aujourd’hui de la phytase. La libération du calcium par la phytase, phénomène démontré scientifiquement, n’est pas considérée dans la valeur affichée dans l’analyse garantie, car la valeur de calcium affichée doit être mesurable en laboratoire. Toutefois, tel qu’expliqué dans les guides nutritionnels de génétique, l’utilisation de la phytase libère du calcium. Par conséquent, une légère réduction du calcium total peut être apportée dans les aliments en présence de phytase, lors de la formulation.
Phosphore réel (%) On retrouve aussi le pourcentage de phosphore total réel. La formulation est toutefois faite en phosphore disponible, et la grande majorité des aliments pour volailles contiennent de la phytase. La libération du phosphore disponible par la phytase, aussi démontrée scientifiquement, nous permet donc de réduire la quantité de phosphore total des aliments pour volailles, car une partie du phosphore lié aux molécules végétales est ainsi libre pour être utilisée par l’oiseau. La réduction du phosphore total permet ainsi de réduire les rejets dans l’environnement.
Sélénium réel ajouté (mg/kg) Toujours situé au-dessus du tableau d’analyse garantie de l’étiquette, on retrouve le taux de sélénium ajouté en mg par kg. Quel que soit l’aliment, pour tous les animaux, le taux de sélénium consommé ne doit pas dépasser 0,3 mg/kg. Au Canada, pour ajouter du sélénium dans un aliment, chaque client doit signer un formulaire de demande. Autrement, la prescription vétérinaire n’est valide que lorsque la source de sélénium ajouté est un médicament arborant un DIN. Comme ce type de sélénium n’est généralement pas utilisé en alimentation animale, parce que trop dispendieux, la prescription vétérinaire n’est pas reconnue par l’ACIA. Les informations mentionnées ici et exigées sur les étiquettes par le gouvernement canadien, sont disponibles sur votre bon de livraison Agri-Marché, à chaque commande. Évidemment, l’étiquette de chaque sac arbore aussi ces informations. Si vous avez des questions sur le contenu d’une étiquette de produit, vous pouvez contacter votre conseiller avicole. Il se fera un plaisir de vous donner l’information ou de la trouver pour vous.
Sodium réel (%) Le 6e élément qu’on retrouve dans le tableau d’analyse d’une moulée pour volailles est le pourcentage de sodium réel. Le sodium ne provient pas seulement du sel, mais aussi du bicarbonate de sodium et de sous-produits tels que les farines de boulangerie et les farines de viande. Les moulées régulières pour poulets contiennent environ 0,20 % de sodium. Cependant, Agri-Marché offre une gamme de moulées basse en sodium, adaptée aux oiseaux qui consomment de l’eau contenant trop de sodium (180 ppm et plus).
32
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Ministère de la justice du Canada http://laws-lois.justice.gc.ca Informations relatives à ce qui représente un danger pour la santé humaine. Informations relatives à ce qui représente un danger pour la santé animale. 4 Ne pas confondre la fibre brute avec les fibres détergents acides (ADF) et détergents neutres (NDF), lesquelles sont utilisées en nutrition bovine. 1
2 3
VOLAILLE
Quoi de neuf dans la poule pondeuse ? Dans le précédent Agri-Nouvelles, nous avons présenté un résumé des conférences touchant la nutrition et la génétique, du Symposium de la compagnie Lohman. Dans le présent article, nous poursuivons en mettant en lumière certaines informations particulièrement intéressantes, abordées lors de cet événement.
Éclairage DEL et économies potentielles
Daniel Blais, technologue COORDONNATEUR DES FERMES AVICOLES AGRI-MARCHÉ INC.
D’un point de vue économique, le choix de l’éclairage au moyen de la technologie DEL (Diode électroluminescente) est avantageux. L’énergie consommée par ce type d’éclairage est directement transformée en lumière, contrairement aux ampoules incandescentes. Dans le cas de ces dernières, près de 90 % de l’énergie est transformée en chaleur plutôt qu’en lumière. En ce qui concerne la longévité des ampoules DEL, on parle de 100 000 heures, soit 20 fois plus que les ampoules incandescentes. Si l’on considère une durée du jour de 16 heures et un coût d’électricité de 0,08 $ par kW, il en coûtera 28,00 $ par an pour une ampoule de 60 Watts, alors qu’une DEL de 8 W ne coûtera que 3,75 $ par an. L’économie potentielle est donc de 24,25 $ par ampoule.
l’âge de 14 semaines, les poulettes furent élevées avec huit heures de photopériode (ampoules incandescentes). À 15 semaines, ils remplacèrent les ampoules incandescentes par des DEL (rouges, blanches et vertes). À 20 semaines, ils augmentèrent la période de lumière à 14 heures pour les stimuler.
ÂGE AU PREMIER ŒUF
NOMBRE DE JOURS POST-STIMULATION
Spectre rouge 165,9 +/- 1,3 24,9 +/- 1,3 (toutes) Spectre rouge 164,4 +/- 1,0 23,4 +/- 1,1 (aveugles) Spectre rouge 167,8 +/- 2,6 26,8 +/- 2,6 (voyantes) Spectre blanc (toutes)
166,8 +/- 1,1
Spectre blanc (aveugles)
166,8 +/- 1,7 25,8 +/- 1,7
Spectre de lumière et effets sur les oiseaux
Spectre blanc (voyantes)
166,8 +/- 1,2 25,8 +/- 1,2
Les oiseaux perçoivent les spectres de lumière de trois manières : par la rétine de l’œil, par la glande pinéale et par l’hypothalamus. Les spectres bleu et vert de la lumière stimulent la croissance et produisent un effet calmant sur les oiseaux. Ils sont donc tout indiqués pour les poulets de chair. Le spectre rouge, quant à lui, permet une maturité sexuelle précoce, prolongeant le cycle de ponte et rendant les oiseaux plus actifs.
Spectre vert (toutes)
189,6 +/- 2,4 48,6 +/- 2,4
Spectre vert (aveugles)
191,0 +/- 3,5 50,0 +/- 3,5
Spectre vert (voyantes)
188,3 +/- 3,3 47,3 +/- 3,3
Des chercheurs ont voulu valider l’effet du spectre de lumière en utilisant une lignée de poules Leghorn White ayant un gène récessif causant la cécité : la Smoky Joe. Ces oiseaux aveugles ont la particularité de produire plus d’œufs et d’être plus précoces que les poules voyantes. Jusqu’à
25,8 +/- 1,1
On remarque donc que les poules ayant été soumises à un éclairage rouge ont été plus précoces. À l’opposé, celles ayant reçu un éclairage vert ont débuté leur ponte avec plus de 25 jours de retard, soit à 35 semaines.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
33
VOLAILLE
Éclairage au démarrage des poussins
PRODUCTION D’OEUFS
Spectre rouge
169 œufs
Spectre blanc
160 œufs
Spectre vert
127 œufs
En ce qui concerne la production, les pondeuses soumises au spectre d’éclairage rouge ont pris une avance de ponte de neuf œufs sur le spectre blanc, et de plus de 42 œufs sur le vert. Ainsi, lorsqu’on achète une ampoule DEL ou fluo-compacte, il est important de choisir le spectre approprié. Dans la pondeuse, il faudrait viser 2 500-2 800o K (warm light), ce qui correspond à un spectre se rapprochant de celui des ampoules incandescentes. Un spectre de plus de 3 000o K sera plus adéquat pour le poulet de chair (blue light).
Il est démontré que les oiseaux perçoivent la lumière de trois manières (rétine, hypothalamus et glande pinéale). La compagnie Lohman préconise donc d’exploiter cette particularité au démarrage des poussins. Pendant les 7 à 10 premiers jours d’élevage, elle recommande un programme de lumière intermittent, composé de quatre cycles de quatre heures de lumière, suivi de deux heures de noirceur. Les oiseaux ressentant le changement physiologique qu’après un cycle de plus de quatre heures, les poussins se comporteront comme s’ils avaient bénéficié de 24 heures de clarté. Parmi les avantages cités, les poussins mangent et se reposent en même temps. Les plus faibles sont donc stimulés par les plus forts, pour boire et manger, d’où une meilleure uniformité et une mortalité réduite. Ce symposium fut des plus intéressants. Il nous a permis de rafraîchir nos connaissances et d’adapter les nouvelles technologies tout en maximisant les résultats technicoéconomiques dans nos élevages de poules pondeuses.
Bienvenue au sein de l’équipe Agri-Marché Agri-Marché a le plaisir de vous annoncer la venue en poste de Monsieur Guillaume Rainville, à titre de conseiller en production avicole dans les secteurs de la Mauricie, de Lanaudière et des Laurentides. Finissant du Cégep de Joliette en 2012 en gestion des entreprises agricoles et ayant grandi sur une ferme avicole à Saint-Jean-deMatha, Guillaume complète présentement sa formation en production avicole chez AgriMarché.
34 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Nous souhaitons un bon succès à Guillaume dans la poursuite de sa carrière au sein d’Agri-Marché et au service des producteurs avicoles qu’il desservira sur son territoire.
VOLAILLE
NOUVEAU NOM MÊME EXPERTISE Réunissez les 60 années d’expérience de Pfizer Santé animale, un programme de R-D des plus diversifiés et un nouveau nom et vous obtenez une société de santé animale tournée vers l’avenir qui aspire à fournir aux médecins vétérinaires et aux producteurs les médicaments, les vaccins et les services dont ils ont besoin. Aujourd’hui, nous sommes Zoetis. Et nous sommes là pour vous aider à faire une différence. Parce que nous n’oublions jamais que vous exploitez une entreprise. Pour en savoir plus, visitez notre site à zoetis.com.
À VOS CÔTÉS. POUR L’ANIMAL. POUR LA SANTÉ. MC
Zoetis est une marque de commerce de Zoetis Inc.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
35
Ferme Guimondale reportage
Section Lactech
Ferme Carrier reportage
DOSSIER :
BOURSES À LA RELÈVE LAITIÈRE LACTECH
SECTION LACTECH
DOSSIER BOURSES À LA RELÈVE LAITIÈRE LACTECH
Des jeunes producteurs laitiers soucieux d’optimiser la productivité de leur ferme En janvier dernier, c’est avec fierté que Lactech, une société d’Agri-Marché et de Shur-Gain, a annoncé le nom des lauréates et des lauréats de la 3e édition des Bourses à la relève laitière Lactech. Sept bourses d’une valeur de 5000 $ chacune ont été remises à des jeunes entrepreneurs de la région. Ces derniers pourraient bénéficier d’un montant allant jusqu’à 2500 $ de plus, si leur investissement est financé par la Banque Nationale, un partenaire majeur de ce programme. Les Bourses à la relève laitière Lactech visent à soutenir les jeunes producteurs laitiers dans la réalisation de projets ayant pour but l’amélioration de la rentabilité de leur entreprise. Parmi les projets soumis en 2012, l’agrandissement de stalles, l’optimisation des systèmes d’éclairage et de ventilation sont quelques exemples des correctifs mis en place. Bravo aux sept boursiers pour leur volonté d’améliorer leurs façons de faire. Découvrez ici leur projet.
Jean-Philippe Faucher, agr. DIRECTEUR DES VENTES LACTECH S.E.N.C.
Une société de
et
L’édition 2013 des Bourses à la relève laitière Lactech a été lancée le 1er mars dernier. Nous invitons les jeunes producteurs laitiers à nous soumettre leur projet en communiquant avec leur représentant Lactech. Profitez de cette bourse pour soutenir vos investissements en productivité et améliorez votre compétitivité sur le marché.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
37
SECTION LACTECH
FERME AGRIBAR INC., Saint-Arsène Par Marianne Landry, agronome et Émilie Berthold, T.P., conseillères en production laitière Lactech s.e.n.c.
Le confort des animaux, garant de productivité Joël Morneau est propriétaire de la Ferme Agribar avec son père Donat Morneau et sa mère, Céline Lebel. Au sein de leur troupeau constitué de 45 vaches, ainsi que d’une trentaine de génisses et taures, Joël a observé certaines améliorations à apporter à l’élevage des génisses. Ces améliorations passeront par l’aménagement d’un bâtiment inexploité, situé à proximité de l’étable actuelle.
étable stabulation libre avec logettes, installation d’une raclette hydraulique automatisée, remplacement de la ventilation par un mécanisme de type tunnel, sont quelques exemples des améliorations qui seront apportées. Une section pour les jeunes veaux est aussi prévue. Également, des améliorations seront réalisées dans l’étable actuelle, principalement en vue d’accroître le confort des vaches. En réalisant ce projet, Joël compte bien réduire les problèmes qui empêchent les animaux d’offrir leur plein potentiel. Il souhaite aussi augmenter la durée de vie productive des animaux. Au final, une augmentation de la production de lait moyenne par vache devrait en résulter.
L’espace insuffisant dans l’étable engendre certains problèmes, notamment chez les génisses et taures qui ne peuvent atteindre leur plein développement (ex. : blessures, acétonémie). Les vaches subissent aussi les aléas de ce manque d’espace, la gestion de leur alimentation étant difficile. Autre problème : la ventilation de l’étable est déficiente en raison de sa surpopulation. Compte tenu que les installations du bâtiment principal de la ferme sont déjà exploitées à leur plein potentiel, Joël a élaboré un projet d’aménagement d’une étable inexploitée, achetée il y a quelques années. Grâce à ce projet, les vaches bénéficieront de plus de confort et leur productivité en sera optimisée. Cette vacherie (avec silo), située à proximité de la ferme, sera dédiée aux taures et génisses. Ajout d’un videur au silo, réaménagement intérieur pour en faire une
Donat Morneau, Céline Lebel et Joël Morneau
FERME DR DARIS Cacouna Par Émilie Berthold, T.P. Conseillère en production laitière Lactech s.e.n.c.
Améliorer les soins des génisses et taures pour optimiser la reproduction et la production laitière François Daris, diplômé en production laitière, opère la ferme avec son père, Richard. Veiller aux bons soins quotidiens des animaux requiert la majorité de leur temps. La construction d’une rallonge à l‘étable existante est en cours pour solutionner les problèmes de reproduction et de production. François Daris
38 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et
SECTION LACTECH
FERME CARRIER INC. Sainte-Hénédine Par Dominic Nolet, agronome Conseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.
Exploiter les nouvelles technologies agricoles pour optimiser la production Les activités de Steve Carrier, à titre de propriétaire de la Ferme Carrier inc., sont récentes. Ses parents lui ont transféré la ferme à la fin de l’année 2012. Cette ferme est constituée de 85 têtes dont 40 vaches en lait. Diplômé en production laitière et soucieux d’assurer la pérennité de cette entreprise agricole, Steve a pour projet de construire une étable robotisée.
Concrètement, avec son projet, Steve compte augmenter la quantité de lait produite par vache et améliorer la performance des activités de reproduction. Il vise aussi à réduire le temps de travail relié à la traite, parce que ses parents souhaitent s’investir de moins en moins dans la ferme. La main-d’œuvre qualifiée étant difficile à trouver, l’automatisation de la traite représente pour lui une solution toute indiquée.
Auparavant, les vaches étaient en stabulation entravée. Les matelas sur lesquels logeaient les vaches étaient endommagés et devaient être changés. Il manquait d’éclairage, la ventilation n’était pas optimale et le logement des vaches, au niveau des stalles et de la mangeoire, devait être amélioré. Un bâtiment existant, servant à entreposer le foin, a donc été rénové et équipé à la fine pointe de la technologie, notamment avec un robot de traite pour accueillir les vaches et leur procurer un maximum de confort. De nouveaux matelas, ainsi que des améliorations aux systèmes d’éclairage et de ventilation contribueront à accroître le bien-être des animaux. Steve Carrier
Avant les travaux de construction, en raison du manque d’espace dans l’étable, l’élevage des génisses se faisait à l’extérieur de celle-ci. Les taures étaient logées dans une petite bâtisse offrant quatre heures de lumière par jour et bénéficiaient de peu de chaleur. Quant aux vaches taries en préparation au vêlage, elles étaient logées dans la vacherie, dans des stalles entravées. Cet aménagement peu optimal apportait son lot de conséquences sur la productivité de la Ferme DR Daris. Par exemple, les hommes n’avaient pas assez de temps pour suivre les activités des taures et les inséminer au bon moment, causant ainsi trop de saillies par taure.
Une société de
et
François est confiant que la construction d’une nouvelle étable permettra un meilleur suivi de la reproduction des génisses, une baisse des coûts d’élevage, ainsi qu’une augmentation de la production laitière, soutenue par l’achat de plus de kilos de quota. Les génisses et taures logées plus confortablement et le regroupement d’animaux devraient faciliter les soins effectués par François et son père. Ce projet de construction devrait permettre à la Ferme DR Daris d’optimiser aussi l’utilisation de ses équipements. Ultimement, François souhaite que ces investissements génèrent une croissance significative des revenus de la ferme.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 39
SECTION LACTECH
FERME CLAUDIE 2006 Par Yves Landry, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.
Accroître le confort et la santé des animaux pour augmenter la productivité Sébastien Landry et sa mère, Diane Lapointe, sont propriétaires de la Ferme Claudie (43 vaches). Conscient que l’aménagement de l’étable engendre des pertes de revenus, Sébastien souhaitait remédier à cette problématique en réaménageant le bâtiment. Essentiellement, les vaches se retrouvaient en stabulation entravée et les conditions de logement des veaux retardaient leur croissance. La ventilation et l’éclairage déficients n’offraient pas le confort nécessaire au plein développement des animaux. Par exemple, l’humidité trop élevée entraînait occasionnellement des cas de pneumonie. Ces problèmes de santé généraient des pertes importantes pour la Ferme Claudie : augmentation des coûts de traitement, retards de croissance, augmentation de l’âge au premier vêlage et diminution de la durée de vie des animaux. En réaménageant trois parcs de 4’x 6’ et deux de 4’ x 8’, les veaux gagneront en confort en période de vêlage. L’installation de nouveaux luminaires et de nouvelles fenêtres améliorera la luminosité de l’étable et par conséquent, la santé des animaux. Également, l’ajout de ventilateurs Energy Star contribuera à assainir l’air ambiant. Dans le cadre de ce projet, qui devrait être terminé l’automne prochain, Sébastien vise un accroissement de la rentabilité des activités de son troupeau, surtout en procurant plus de confort aux veaux. Il prévoit aussi le rachat graduel des kilos de la relève afin de préserver le quota de la ferme et probablement produire davantage.
Claude, Sébastien Landry et Diane Lapointe
40 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Joannie Furlotte, Nicolas Ferland et la petite Maryka
FERME VERMOND ET FILS INC. Par Vincent Côté Conseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.
Maximiser le confort et le bien-être des animaux pour améliorer leur productivité et longévité Nicolas Ferland opère la Ferme Vermond et Fils avec sa conjointe Joannie, en plus de recevoir l’aide de son père Raymond. Diplômé en production laitière, Nicolas est propriétaire d’une soixantaine de vaches en lactation. Soucieux d’optimiser le confort de ses animaux et de maximiser la productivité de la ferme, Nicolas prévoit la construction d’une nouvelle étable en stabulation libre. Actuellement, les stalles de la ferme, en stabulation entravée, sont trop petites, décloisonnées et mal équipées (sans matelas). Occasionnellement, des trayons sont écrasés, ce qui cause des pertes de revenus. Également, l’éclairage est insuffisant pour fournir l’intensité de lumière nécessaire aux vaches et espérer accroître leur consommation de matière sèche. Les abreuvoirs à palettes présentent un débit d’eau déficient et la ventilation est insuffisante, causant ainsi des pneumonies lors des redoux hivernaux. En vue de régler les problématiques observées, Nicolas et Joannie procèderont à la construction d’une étable en stabulation libre. Cette dernière comportera un nombre de stalles adéquat pour éviter la surpopulation dans les groupes. Les stalles seront adaptées et équipées de matelas afin d’offrir le confort nécessaire à des vaches de 650 kilos. Ce confort accru devrait réduire de façon significative les trayons écrasés. L’ajout de fluorescents, permettant l’atteinte d’un minimum de 200 lux, devrait générer une augmentation de la production de lait, occasionnée par une hausse de la consommation des fourrages. De nouveaux équipements tels que des abreuvoirs contribueront à une meilleure alimentation en eau. Également, des ventilateurs additionnels serviront à contrer les grandes variations de température en hiver (réduction des pneumonies). Bref, les animaux dans un environnement amélioré profiteront de meilleures conditions pour produire. Nicolas, Joannie et Raymond devraient retirer des bénéfices importants grâce à ces améliorations.
Une société de
et
SECTION LACTECH
FERME ROLLAND BISSON Sainte-Marguerite-de-Dorchester Par Jacques Roy, technologue Conseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.
Marc-André et Christian Lapointe
FERME GUYLOU Saint-Magloire Par Vincent Côté Conseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.
Reconstruction d’une étable et amélioration du bien-être des animaux Marc-André et Christian Lapointe représentent la 6e génération de propriétaires de cette ferme familiale, constituée d’une soixantaine de vaches. En mars 2012, un incident a détruit un bâtiment abritant une partie du cheptel laitier et les génisses; son toit s’est effondré sur le plafond de l’étable. Pas de pertes d’animaux, mais la reconstruction d’une étable était nécessaire afin de poursuivre les activités de la Ferme Guylou. Avant la réalisation du projet, la ventilation et l’éclairage étaient insuffisants, en plus de l’entrée d’air inadéquate. Conséquemment, les vaches souffraient de la chaleur en été et l’hiver, de l’humidité lors de redoux. Le stress de la chaleur causait des pertes de production de lait et l’humidité, des pneumonies. L’ancienne étable nécessitait donc des améliorations afin d’augmenter la productivité de l’entreprise. Dans le cadre de la reconstruction de l’étable, Marc-André et Christian ont effectué les correctifs nécessaires, soit l’installation d’une ventilation tunnel avec plus de ventilateurs et une entrée d’air adéquate. Également, ils ont amélioré l’isolation des murs et du plafond et mis en place un système d’éclairage plus efficace. L’ensemble de ces améliorations permettent d’augmenter le bien-être des animaux et la consommation de matières sèches, par conséquent, la production de lait. Par ailleurs, la capacité du nouveau système d’éclairage contribue aussi à réduire l’âge au vêlage des génisses et procure un meilleur suivi de la reproduction. À ce jour, Marc-André et Christian constatent déjà des gains de productivité significatifs.
Une société de
et
Un réaménagement et une rallonge pour augmenter l’efficacité de l’étable Assurant la relève de la ferme de son père et de ses oncles avec plus de 100 vaches, Mathieu, agronome, a constaté que la traite effectuée dans deux bâtiments adjacents diminuait grandement l’efficacité de cette tâche. Également, le confort des vaches était déficient : matelas et stalles désuets, absence de tuiles à l’avant empêchant d’augmenter la conservation de la RTM. L’espace restreint et la manière de gérer le fumier (type liquide, sur dalot profond) ne permettaient pas d’utiliser de litière sous les vaches. Ainsi, la destruction de la vieille étable et la construction d’une rallonge à la vacherie a permis d’augmenter l’efficacité de la Ferme Rolland Bisson. Auparavant, l’aménagement des lieux laissait peu de temps pour suivre les activités de production laitière. Au nombre des améliorations apportées à l’étable, on retrouve, entre autres, un dalot et un piston permettant de mettre de la litière avec un nouveau hache paille, des stalles de type suspendues, un muret de ciment de 8 po de hauteur, de la tuile en avant des vaches, des dresseurs, des attaches queues; ce qui accroît le confort et la propreté, tout en réduisant le temps de maind’œuvre accordé à l’entretien. Le débit d’eau amélioré procure une meilleure alimentation et la luminosité accrue contribue au bien-être des animaux. Mathieu a fait l’acquisition d’un incubateur pour cultiver les souches de mammites présentent dans le troupeau, en vue de mieux les traiter. Un nouvel équipement de traite et un système de gestion informatisée (logiciels DSA et DeLaval) contribuent aussi à accroître les performances de la Ferme Rolland Bisson. Bref, les animaux sont en meilleure santé et l’âge moyen du troupeau est augmenté, conséquemment, la production de lait est optimisée.
Mathieu Bisson
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
41
SECTION LACTECH
L’élevage des veaux avant le sevrage, ce qui se passe sur le terrain ! L’été dernier, au cours de mon stage chez Lactech, j’ai eu la chance d’élaborer un projet portant sur l’élevage des génisses de remplacement en pré-sevrage. J’ai étudié les méthodes d’élevage de 24 fermes sélectionnées au hasard, et établi des liens entre les méthodes d’élevage et le poids des génisses, à deux mois.
Annick Gagnon ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE – 4e ANNÉE UNIVERSITÉ LAVAL
En ce qui a trait au poids à deux mois, l’objectif est de doubler le poids à la naissance. Pour des génisses Holstein, on parle de 86 kg puisqu’on estime qu’un veau naissant pèse plus ou moins 43 kg.
L’importance du colostrum et son administration Le colostrum a une très grande importance pour le futur de la génisse. C’est lui seul qui peut fournir l’immunité au veau, dans les premières semaines de vie. Rappelons que le veau nait sans immunité, ce qui est très différent des humains. Trois points sont essentiels pour l’administration du colostrum : la quantité, le temps et la qualité du premier repas. Réfractomètre
En ce qui concerne la quantité de colostrum, la recommandation est de 3 à 4 L au premier repas, servi au plus tard dans les 4 à 6 heures suivant la naissance du veau. On préconise l’administration d’un colostrum de qualité le plus rapidement possible. Toutefois, 66 % des producteurs observés donnent seulement 2 L au premier repas. Ce qui est remarquable, c’est que ceux ayant obtenu les meilleurs résultats pour le poids sevrage sont ceux qui en ont donné 3 à 4 litres. Concernant le temps auquel le colostrum est administré, 75 % des producteurs le donne avant 6 heures de vie, les autres attendent à la prochaine traite. Nous avons toutefois observé que la qualité du colostrum représente un problème, un seul producteur testait celle-ci. Sans équipement, il est impossible de savoir si un colostrum est bon ou non. Il n’est pas possible de le voir, de le sentir ou de le toucher, et il n’y a pas de règle absolue disant qu’un troisième veau va produire un bon
42 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
colostrum. Il y a beaucoup de facteurs qui font varier sa qualité, dont le système immunitaire, les antécédents de maladies, l’alimentation, la quantité de colostrum produit (effet de dilution des anticorps), l’âge de la vache et j’en passe! Sur le marché, il existe deux équipements pour tester la qualité du colostrum : le colostromètre et le réfractomètre (image). Le premier, vendu 35 $, est disponible à L’Outilleur Agricole, il est peu dispendieux mais très fragile. Quant au réfractomètre, il est disponible au même endroit et vendu 100 $, mais il est rapide, solide et fiable. Si vous décidez de vous acheter un réfractomètre, parlez à votre représentant pour avoir les valeurs et qu’il vous indique le bon modèle à acheter. Par ailleurs, si vous testez le colostrum, il serait bien de le congeler, idéalement dans des sacs refermables allant au congélateur. Un litre se décongèle en 20 minutes dans l’eau tiède! Une réserve de colostrum peut vous éviter bien des tracas si une vache a un mauvais colostrum, ou s’il est minuit et que vous ne voulez pas traire votre vache. Pour l’administration du colostrum, la bouteille est utilisée par plus de 66 % des producteurs. Il s’agit de l’outil le plus recommandé car le veau absorbe mieux le colostrum en tétant. Par contre, certains veaux sont trop faibles ou trop têtus pour téter, et le gavage peut représenter une option sans danger… À condition qu’ils soient bien entraînés !
Le lait de remplacement La majorité des producteurs observés dans le cadre de cette étude utilisait du lait en poudre. Ce dernier est plus facile à utiliser que le lait entier, puisqu’il apporte une plus grande stabilité en composition. Par conséquent, le lait en poudre Une société de
et
SECTION LACTECH offre une alimentation plus stable pour les veaux. De plus, au prix actuel du lait, il est moins coûteux d’acheter le lait en poudre que d’utiliser son propre lait alors qu’on peut le vendre. Graphique 1 : Quantité maximale de lait par jour 6
5
Nombre de fermes
4
3
2
Près des deux tiers des fermes font le sevrage à huit semaines. Il doit être fait vers l’âge de sept à huit semaines, à condition que les veaux ingèrent de 1 à 2 kilos de moulée par jour, pendant plus de trois jours consécutifs. Il existe plusieurs méthodes de sevrage et la plus populaire est de diminuer la quantité de lait. En fait, il faut y aller progressivement. Il faut laisser quelques jours au veau pour s’habituer, en diminuant la quantité de lait ou en éliminant un repas. Autrement, un sevrage drastique peut mener à des pertes de poids, le temps que le veau s’adapte à sa nouvelle alimentation.
4L
5L
6 à 6.5L
7L
8L
9L
10L
11L
12L
Graphique 2 : Concentration en grammes de poudre par litre de solution 8
7
6
Nombre de fermes
La méthode de fabrication semblait aussi présenter un problème chez plusieurs producteurs. Il ne faut pas utiliser d’eau bouillante quand on fabrique le lait, car des températures plus élevées que 55 à 60°C le « brisent »… Elles dénaturent la protéine en brisant les molécules de gras. La recommandation est de chauffer l’eau à 42-45°C et de refroidir un peu l’eau à la fin pour la servir autour de 38°C. Des thermomètres à viande se vendant à moins de 15 $ dans les magasins peuvent être utilisés pour vérifier la température. Sinon, dites-vous que vous devez toujours être capable de mettre votre main dans l’eau!
La période de sevrage
1
0
études, nous recommandons de 8 à 9 L de lait, concentré à 150 g/L, ce qui fait au moins 1,2 kg de poudre par jour.
5
L’introduction de l’eau
4
3
2
1
0
100 à 124
‹100
125 à 149
150 à 180
La quantité de lait offerte aux veaux variait grandement chez les producteurs (graphique 1). Il est donc impossible de comparer les méthodes d’élevage observées, puisque la concentration en poudre varie tout autant (graphique 2). À cet effet, la recommandation de Shur-Gain, pour les laits en poudre, est de 150 g/L, quantité qui devrait être respectée. Des concentrations inférieures à 90 g/L sont dangereuses pour les veaux puisque le lait ne caille pas. Par ailleurs, il ne faut pas aller à plus de 160 g/L, car nous dépassons alors les concentrations du lait entier. Selon les résultats obtenus dans le cadre de notre étude, lesquels sont appuyés par d’autres
L’eau est aussi essentielle au développement du rumen. N’oubliez pas que le lait va dans la caillette et que l’eau, la moulée et le foin vont dans le rumen. Ce dernier a besoin d’eau pour que la fermentation de la moulée s’effectue. Elle doit donc être servie à la naissance, être propre et changée quotidiennement. Il faut faire attention à ne pas servir l’eau immédiatement après le lait, et de rincer les chaudières à lait, si on met l’eau dans celles-ci. Vous diminuez ainsi la prolifération de bactéries. Plus de la moitié des producteurs servent l’eau au cours de la première semaine, bien que certains attendent au sevrage pour en donner.
Les résultats de notre étude Pour les 24 fermes, c’est plus de 500 veaux qui ont été pesés et mesurés à 2 et 6 mois. La moyenne obtenue des poids à 2 mois est de 85 kg, ce qui est un peu inférieur au poids visé. Le tableau suivant illustre bien les résultats.
POIDS À 2 MOIS
POIDS À 6 MOIS
HAUTEUR À 6 MOIS
NOMBRE DE VEAUX
Moyenne des 24 fermes
85 kg
190.6 kg
111.1 cm
512
Moyenne 20 % inférieur
74.7 kg
167.7 kg
104.3 cm
-
Moyenne 20 % supérieur
93.3 kg
217.4 kg
117.3 cm
-
En terminant, je tiens à remercier tous les producteurs qui m’ont accueillie à bras ouverts. Je me trouve très choyée d’avoir pu réaliser un si grand projet et d’avoir été si bien encadrée par l’équipe Lactech. Un gros merci à tous! Et n’oubliez pas que si vous avez des questions, votre représentant Lactech est là pour vous répondre.
Une société de
et
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 43
Crédit photo : Agropur
SECTION LACTECH
Le meilleur lait est produit à Sainte-Hénédine Le 25 janvier dernier, au Château Frontenac de Québec, Agropur rendait hommage à quinze de ses membres qui, au cours de la dernière année, ont obtenu les meilleurs résultats quant à la qualité de leur lait. Pour le secteur Chaudière-Appalaches, la Ferme Gagnonval de Sainte-Hénédine, propriété de Daniel Gagnon et Isabelle Lahaie s’est classée au premier rang. Par la même occasion, l’entreprise a été intronisée au programme Club de l’Excellence d’Agropur.
FÉLICITATIONS !
ELA_36685_PUB_Rumencin_HalfPage_7_5x5_FR.ai
1
12-02-22
3:32 PM
Isabelle Lahaie et Daniel Gagnon de la Ferme Gagnonval inc. de Sainte-Hénédine, accompagnés de M. Darie Gagné, membre du Conseil d’administration d’Agropur
UNE AUTRE FACETTE DE L’AUGMENTATION DU PRIX DU CARBURANT L’efficacité énergétique ne s’applique pas qu’aux véhicules, elle concerne également les vaches. Rumensin® permet aux producteurs laitiers d’augmenter l’efficacité de la production laitière de leurs vaches, tout en palliant l’augmentation du prix des aliments, soit le carburant. Rumensin® améliore la fermentation ruminale1 afin que le bétail puisse tirer davantage d’énergie de chaque bouchée de matières sèches ingérées (MSI). Avec un rendement du capital investi d’au moins 5:1 en moyenne, tant le producteur que le troupeau profitent de l’efficacité énergétique de Rumensin®. Rumensin®. Le plein d’énergie. 1. Schelling GT. J Anim Sci. 58: 1518-1527, 1984.
© 2010 Elanco Santé Animale. ® Rumensin est la marque sous laquelle Elanco commercialise le monensin sodique. 14-13-0323-11192010
44 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et
SECTION LACTECH
Quels sont vos coûts de fourrages? Lorsqu’on parle de coût d’alimentation, tout le monde ou presque a le réflexe de penser à coût de concentrés. On oublie souvent le coût des fourrages. Pourquoi? Parce qu’on ne les connaît pas! C’est beaucoup plus facile de compter le coût de concentrés que le vrai coût d’une tonne d’ensilage. Mais rappelez-vous que 60 % de la ration, c’est des fourrages! De connaître son coût, mais surtout d’avoir de bons coûts de fourrages peut faire toute la différence, surtout quand on regarde les tableaux ci-bas qui reprennent les derniers coûts de production des fourrages pour l’année 2011 en provenance de la banque d’information Agritel. Comme vous pouvez le constater, il existe une très grande variabilité entre les fermes. Il y a beaucoup à faire pour réduire le coût de production des fourrages au Québec. Est-ce que vous connaissez vos coûts de fourrages? Ça vaudrait la peine, si vous voulez prendre de meilleure décision et travailler sur les bonnes affaires! Tableau 1 : Coût de production du foin et ensilage de plantes pérennes en 2011
MOYENNE
70 % SUPÉRIEUR
20 % SUPÉRIEUR
20 % INFÉRIEUR
Nombre de fermes
581
407
116
116
Rendement (t. M.S./ha)
5.9
6.3
6.8
4.8
221 $
190 $
152 $
315 $
Prix cible ($/t. M.S.)
Tableau 2 : Coût de production de l’ensilage de maïs en 2011
MOYENNE
70 % SUPÉRIEUR
20 % SUPÉRIEUR
20 % INFÉRIEUR
Nombre de fermes
351
239
59
76
Rendement (t. M.S./ha)
11.0
11.1
11.0
10.8
193 $
183 $
169 $
216 $
Prix cible ($/t. M.S.) Source : Agritel Web
Note : Les entreprises sont classées selon le prix cible par tonne de M.S de leurs fourrages, qui correspond à peu près au coût de production.
Merci à Monsieur Alain Fournier, agronome, conseiller en production laitière au bureau du MAPAQ de Nicolet pour nous avoir transmis ces informations.
Une société de
et
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 45
CHAQUE VACHE A DROIT À UN BON DÉPART LA GAMME COMPLÈTE DE PRODUITS ZOETIS POUR LA GESTION DU TARISSEMENT
TRIPLE PROTECTION
DOUBLE PROTECTION
Le Programme Bon Départ Triple Protection comprend : TROIS PRODUITS
Le Programme Bon Départ Double Protection comprend : DEUX PRODUITS
3 DOSES DU VACCIN ENVIRACOR‡ J-5.
UN TRAITEMENT CONVENTIONNEL AU TARISSEMENT.
UN TRAITEMENT CONVENTIONNEL AU TARISSEMENT.
L’APPLICATION DU SCELLANT ORBESEAL.
L’APPLICATION DU SCELLANT ORBESEAL.
Les vaches débutent le protocole au tarissement lorsqu’elles reçoivent le traitement antibiotique de tarissement et OrbeSeal.
Les vaches débutent le protocole au 7e mois de gestation lorsqu’elles reçoivent la première dose de Enviracor‡ J-5.
+
OU
+
OU
+
Consultez votre médecin vétérinaire pour savoir comment le Programme Bon Départ au tarissement de Zoetis peut vous aider à atteindre vos objectifs au niveau du comptage des cellules somatiques à la prochaine lactation.
À VOS CÔTÉS. POUR L’ANIMAL. POUR LA SANTÉ. MC Zoetis est une marque de commerce de Zoetis Inc. ou de sa filiale et est utilisée sous licence par Zoetis Canada. Toutes les marques de commerce sont la propriété de leurs titulaires respectifs. ©2013 Zoetis Inc. Tous droits réservés. IMM JADP01 0213 F
SECTION LACTECH
Diminuer l’impact économique de la mammite clinique Toutes les études portant sur l’impact économique de la mammite bovine sont unanimes : la mammite coûte cher ! Combien ? Le Dr Jérôme Carrier, dans une analyse présentée au Symposium des bovins laitiers 2009, a estimé que la ferme laitière québécoise moyenne pourrait récupérer environ 250 $ par vache par année. La mammite clinique constituant environ 20 % de ce montant. Cet article présente le détail des pertes causées par la mammite clinique dans votre troupeau, ainsi qu’un programme pour diminuer celles-ci. Le tableau 1 présente l’estimation faite, en 2009, des coûts directs engendrés par un cas type de mammite clinique. Le coût total moyen, en excluant celui de la réforme prématurée, était alors estimé à 345 $ par cas observé. Le coût de la réforme causée par la mammite, en tenant compte de la valeur résiduelle à vie des vaches au moment de la réforme, était estimé à 52,00 $ par cas clinique. Ce qui porte donc le coût total d’un cas de mammite clinique à une moyenne de 444 $. Une majoration de 10 %, attribuable à
Paul Baillargeon, DVM, M. Sc. DIRECTEUR DES SERVICES TECHNIQUES, DIVISION BOVIN, ZOETIS
Tableau 1 : Coût moyen d’un cas de mammite
2009 2012
Coût du traîtement
38,00 $
41,80 $
Coût de la culture
14,00 $
15,40 $
Retrait de lait
90,00 $
99,00 $
Mortalité
63,00 $
69,00 $
Impact sur la reproduction
77,00 $
84,70 $
Réforme prématurée*
52,00$
57,00 $
Baisse de production
110,00 $
500,00 $
444,00 $
867,00 $
Total Pour un troupeau de 60 vaches avec une incidence de 0,2 Coût de la mammite par vache à risque Perte récupérée si l’incidence diminue de 50 % Récupération par vache Par Hectolitre de lait produit
5 328,00 $ 10 408,00 $ 89,00 $
173,00 $
2 664,00 $
5 204,00 $
44,00 $
87,00 $
0,47 $
0,91 $
*Si 20% de la réforme prématurée est occasionnée par la mammite clinique. Une société de
et
l’augmentation de la valeur du lait et des intrants en santé du pis, porterait l’estimation du coût à environ 504 $, en 2013. Cette évaluation pourrait cependant être considérée conservatrice à certains égards. Premièrement, une diminution de production de 230 kg, pour une lactation de 305 jours, avait été utilisée dans l’analyse de 2009. Or, des études récentes ont estimé que la perte de production consécutive à un 1er cas de mammite était de 400 à 1 100 kg pour la lactation en cours. La différence pour la sévérité des signes cliniques et les agents pathogènes impliqués explique en bonne partie l’écart observé. Néanmoins, la valeur de la diminution de production pourrait donc atteindre 500 $ en utilisant la valeur nette du lait de 48 $/ hl, utilisée pour l’analyse de 2009. L’estimation de 2009 n’avait pas non plus tenu compte du coût du diagnostic bactériologique, soit environ 15 $ par cas. Une mesure qui est non seulement recommandable pour la santé du troupeau, mais aussi dans le contexte d’utilisation responsable des antibiotiques. La recherche a aussi démontré que la mammite clinique affecte les plus hautes productrices. La perte de potentiel génétique, occasionnée par la réforme prématurée et la mortalité de ces vaches, pourrait être significative bien que difficilement quantifiable. Le tableau 1 présente ce qui pourrait être une estimation vraisemblable du coût d’un cas de mammite clinique, en 2013. Pour un troupeau de 60 vaches, avec une moyenne de lactation de 9 000 kg, au sein duquel 12 vaches souffrent de mammite clinique, le coût total serait d’environ 173,48 $ par vache ou 10 408 $ pour le troupeau. Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 47
SECTION LACTECH
Une diminution de 6 cas (50 % de l’incidence) génèrerait donc un gain d’environ 5 204 $ pour le troupeau ou 0,91 $/hl de lait produit. Cette estimation est obtenue en utilisant les valeurs d’incidence moyennes de la mammite clinique pour le Québec, soit environ 20 %. Elle n’inclut pas les pertes engendrées par les infections mammaires sub-cliniques présentes dans ce troupeau et le bénéfice obtenu serait évidemment supérieur pour tous ceux qui ont une incidence de mammite plus élevée ou un nombre de vaches plus grand.
• « Triple Protection » ajoute la protection pour E. coli par la vaccination Enviracor®J-5 au programme « Double Protection ». Ce programme prévoit une compensation pour chaque cas de mammite à E. coli, survenant au cours des 2 premiers mois de lactation et confirmée par une culture bactériologique.
Solution pour diminuer la fréquence de la mammite clinique
Santé du pis : mieux connaitre l’état de votre troupeau
Les mesures de régie de la santé du pis au tarissement, sont particulièrement importantes en raison de leur impact sur la fréquence de la mammite clinique, en début de lactation. L’analyse de la mammite clinique et du comptage des cellules somatiques pour votre troupeau, avec votre médecin vétérinaire, vous donnera une bonne idée de l’efficacité des mesures que vous utilisez. Trois mesures touchant la période de tarissement ont démontré leur importance pour contrer la mammite, en début de lactation : • Le traitement au tarissement de toutes les vaches, avec Novodry® Plus ou SpectramastMD DC, traite les infections présentes en fin de lactation, avec plus de 80 % de succès. • L’administration du scellant OrbeSeal®; ce produit permet de prévenir les infections d’origine environnementale. Il a diminué de 25 % l’incidence de mammite clinique au cours des 3 premiers mois de lactation, selon une étude effectuée dans 13 troupeaux québécois. Pour les mammites à E. coli en particulier, cette diminution a été de 39 %. • La vaccination par Enviracor®J-5 avec le protocole recommandé de 3 doses diminue d’environ 75 % l’incidence de mammite à E. coli au cours des 3 premiers mois de lactation, tout en diminuant la sévérité et la durée des cas qui surviennent. Pour les troupeaux éprouvant des problèmes de mammite clinique en début de lactation, en mettant en place ces 3 mesures, il est possible d’obtenir une diminution de plus de 50 % du nombre de cas.
Bon Départ pour diminuer la mammite en début de lactation Le programme « Bon Départ » proposé par Zoetis est disponible auprès de votre médecin vétérinaire. Il intègre ces 3 mesures à votre programme de prévention de la mammite. Il est offert en 2 versions :
et le vêlage. Le Programme intègre, pour le traitement au tarissement, un antibiotique à action prolongée (Novodry® Plus, SpectramastMD DC) et OrbeSeal®.
Un dossier complet sur la santé du pis comprend les données individuelles du CCS mensuel. Il devrait aussi inclure des informations sur la fréquence et sur la nature des infections causant les cas de mammite clinique survenant dans votre troupeau. Malheureusement, la portion « Mammite clinique » du dossier est souvent moins documentée, voire absente pour beaucoup de troupeaux. Dans le but d’améliorer le dossier « Santé du pis » des troupeaux participants, Zoetis supportera le coût d’une culture bactériologique pour tous les cas de mammite clinique survenant dans les 2 premiers mois de lactation. Ce support à la régie de la santé de votre troupeau s’applique à tous les utilisateurs de « Bon Départ » qui s’enregistreront par le biais de leur médecin vétérinaire. L’analyse de ces informations supplémentaires vous permettra de choisir l’option « Bon Départ » la plus appropriée à votre situation et ainsi de mieux contrôler les effets néfastes de la mammite clinique en début de lactation, dans votre troupeau. Consultez votre médecin vétérinaire ou un représentant de Zoetis pour les détails de ce programme. Bref, la mammite clinique constitue une perte de revenus importante pour beaucoup de troupeaux. De façon réaliste, on peut estimer que les troupeaux présentant une incidence de mammite clinique supérieure à la moyenne de 20 % de 1er cas, pourrait récupérer 87 $ par vache en lactation; s’ils parvenaient à diminuer de moitié le nombre de vaches atteintes. Le programme « Bon Départ » de Zoetis vous permettra de diminuer vos pertes, tout en améliorant la qualité de votre dossier « Santé du pis ». Vous serez ainsi en mesure de prendre de meilleures décisions de régie.
• « Double Protection » est un programme de base permettant de traiter les infections présentes au tarissement et de prévenir celles survenant entre le moment du tarissement
48 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et
SECTION LACTECH
ProGraMMe
De commandes hâtives 13 19 avril 20 e l t n a v a ez command ’escomptes d et profitez % jusqu’à 12 r e ll a t n a v u po
Additifs à fourrAges Des outils incontournables pour la qualité de vos fourrages « La recherche, au cours des 10 dernières années, a clairement démontré qu’un préservatif efficace rapportera un retour sur l’investissement de 3 à 6 pour 1 »
Pour votre ensilage, c’est silAge sAvor Un préservatif qui a fait ses preuves à tout coup ! CaraCtéristiqUes DU ProDUit • Mélange unique d’acides organiques et antioxydants • Prêt à utiliser, sans dilution • Facile à employer et non dommageable pour vos silos • se conserve entre les utilisations • Minimise le chauffage • idéal pour fermer le silo pour une reprise immédiate
Pour le foin sec, c’est fresh cut CaraCtéristiqUes DU ProDUit • Mélange unique d’acides organiques, d’antioxydants et de surfactants • Permet de presser plus humide et de sauver plus de feuilles
égAlement disponible produits buchneri sil-All mold zAp
BaCtéries PoUr ensilaGes
ProDUit PoUr rtM en PérioDe De ChaleUr
assez pour combler… sAns gAspiller !
Blocs
BloC P.G. (20 kG) : pour les pâturages de graminées BloC vaChe tarie l-100 (20 kG) : pour les 15 premiers jours du tarissement BloC énerGie (90 kG et 225 kG) : une source d’énergie supplémentaire pour vos taures au pâturage
Une société de
et
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 49
SECTION LACTECH
Mieux s’outiller pour augmenter sa rentabilité Holstein Québec est là pour vous ! Le métier de producteur laitier n’est plus ce qu’il était. Aujourd’hui, les producteurs doivent être de vrais gestionnaires pour arriver à rentabiliser leur entreprise à tous les niveaux, du champ jusqu’à l’étable. Toutefois, la principale source de revenu d’une ferme laitière n’a pas changé, il s’agit encore et toujours du « LAIT ». Avez-vous déjà songé à la génétique de vos vaches, à leur potentiel et à comment elles l’expriment? Plusieurs outils sont disponibles pour vous aider à augmenter la rentabilité de votre élevage, mais sont-ils utilisés à leur plein potentiel ? Myriam Côté CONSEILLÈRE DU SECTEUR EST HOLSTEIN QUÉBEC
Poser les bonnes questions aux bonnes personnes
La classification
Une vache est malade ? Vous appelez le vétérinaire. Vous voulez ajuster la ration ? Vous demandez à votre conseiller en alimentation de passer. Vous avez une question relative à votre PAEF ? Vous vous référez à votre agronome. Enfin, si vous avez besoin d’aide concernant l’enregistrement, la classification, la vente ou l’achat d’animaux, la promotion de votre élevage, la sélection, les choix de taureaux ou les tests génomiques, à qui vous adressez-vous ? À vos conseillers Holstein Québec ! Nous sommes en mesure de vous aider lorsque vous avez des interrogations concernant nos services et ceux d’Holstein Canada. Nous pouvons également vulgariser et expliquer les nouvelles technologies disponibles concernant la génétique et offrir des formations spécialisées..
Saviez-vous que l’emphase des caractères, dans la cote finale donnée par le classificateur, est proportionnelle à l’impact sur la longévité de la vache ? En effet, le but premier de la classification n’est pas seulement de coter l’animal selon les différentes parties de son anatomie, mais surtout d’identifier les animaux qui seront potentiellement plus durables au sein du troupeau. Des études réalisées par Holstein Canada ont même démontré que la production de lait moyenne des vaches, à la première lactation, était positivement corrélée avec leur pointage à la classification. Le même phénomène est également observé, chez ces mêmes vaches, avec leur nombre de lactations. Vous pouvez observer ces chiffres évocateurs présentés au tableau 1.
Tableau 1 : Production moyenne en première lactation et production à vie par rapport aux cotes finales de classification en première lactation COTES FINALES EN 1re LACTATION
305 LAIT (KG)
305 GRAS (KG)
305 PROTÉINE (KG)
NOMBRE DE LACTATIONS
PRODUCTION À VIE (KG)
60-64
8243
313
263
1,7
14 031
65-69
8383
316
268
2,1
18 524
70-74
8482
320
272
2,3
20 774
75-79
8710
330
279
2,7
24 961
80-84
9001
342
289
3,1
30 631
85-89
9558
370
309
3,7
42 230
Source : Holstein Canada
50 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et
SECTION LACTECH
Les pieds et membres, la locomotion et l’épreuve Saviez-vous que les problèmes de pieds et membres étaient la 3e principale cause de réforme au Québec, derrière les problèmes reproducteurs et de mammite? Source : Brisson, 2004. Le stade physiologique de l’animal, l’alimentation, les maladies systémiques, la régie et la « Génétique » sont des facteurs de prédisposition aux boiteries. Le dernier facteur nommé est celui qui nous intéresse. En effet, la conformation des pieds et membres contribue largement à la probabilité de survie fonctionnelle des animaux. Toutefois, l’héritabilité relative de ceux-ci n’est que de 15 %. Il est d’autant plus important de protéger les pieds et membres lorsqu’on effectue un croisement. Vous devez également avoir remarqué que sur la feuille de classification, un critère appelé « Locomotion » est évalué à titre de recherche, mais n’est pas comptabilisé dans le pointage final. La vue arrière des membres arrières, semble l’aspect anatomique des pieds et membres qui influence le plus l’indice de locomotion. Par conséquent, une vache ayant une vue arrière des membres arrières idéale, aura tendance à mieux se déplacer. Soyez vigilants lors du choix de taureaux, portez une attention particulière à ce critère… Surtout si vos vaches ont à se déplacer pour aller à la mangeoire et se faire traire. Le choix de taureau peut donc être un outil pour améliorer les performances de votre troupeau. En effet, le graphique 1
Le courrier à
Ti-Mé
l’illustre très bien. Plus l’épreuve d’un taureau est haute en conformation, plus le pointage final moyen de leurs filles est haut. Comme il a été précédemment démontré, plus le pointage final d’une vache en première lactation est haut, plus ses performances de production ont tendance à être élevées, et plus elle effectuera de lactations au sein du troupeau. Il s’agit donc d’un retour sur votre investissement ! Graphique 1 : Pointage final prévu en première lactation selon l’épreuve du père pour la conformation 80 70 Proportion de filles (%)
Attention ! Il est toutefois très important de se rappeler que la conformation est globalement héréditaire à 25 %. Ainsi, les ¾ de la conformation de vos vaches sont contrôlés par la « Régie ». C’est en majeure partie leur environnement qui leur permettra (ou non) d’exploiter leur plein potentiel génétique.
80-84
60 50 40 30
75-79
20 70-74
10 0
85 ou plus
69 ou moins
-15
-10
-5
0 5 Épreuve du père
10
15
20
Source : CDN
En conclusion, la classification des vaches s’avère un outil qui permet de sélectionner des sujets qui ont le potentiel de produire longtemps dans un troupeau; malgré qu’il y ait beaucoup de travail à faire pour améliorer la conformation des pieds et membres chez nos vaches. Toutefois, il faut se rappeler que les maladies ne sont pas nécessairement reliées à la structure ou à la conformation des pieds et membres; la « Régie » joue, encore et toujours, un rôle important dans la santé des vaches et dans l’expression de leur potentiel génétique. Tellement d’outils et de ressources sont à votre disposition, utilisez-les pour tirer le meilleur de votre troupeau !
Salut Ti-Mé, Q : La dernière fois, tu nous as parlé de Vivalto comme étant la révolution dans le domaine de l’alimentation des vaches laitières! Le Vivalto, ça vient d’où? Comment je peux en avoir? R : C’est la révolution! +2,7 kg de lait de 0 à 200 jours en lactation! Un retour sur l’investissement de 23 pour 1!! Y’a pas beaucoup d’investissements qui rapportent du 23 pour 1, y’a seulement le Vivalto!! Si vous avez assisté à la journée d’information Lactech de Saint-Isidore, vous avez tout compris. Le Vivalto, vous pouvez toujours en avoir auprès de Lactech, mais en réalité, ce sont les Italiens qui en contrôlent la fabrication et la distribution. Lors de cette journée, on a vu les frères Tony et Antonio Victorio, qui sont les fondateurs du Vivalto. En fait, ils ont pris la recette de la Mamma en Italie! Tony et Antonio sont très forts sur les enveloppes brunes et les pots de vin, ce sont les prochaines vedettes de la Commission Charbonneau. Pour vous en procurer, allongez quelques billets à Tony et Antonio parce que Vivalto, c’est Vivement payant! Ti-Mé, le grand ami de Tony et Antonio!
Une société de
et
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
51
Saint-Édouard
FERME GUIMONDALE INC.
REPORTAGE DE FERME
SECTION LACTECH
Étable à ciel ouvert : La Ferme Guimondale fait peau neuve
La Ferme Guimondale est la propriété de Damien Guimond et de Chantal Lepage. Elle est située à Saint-Édouard dans la MRC de Lotbinière. Le troupeau est constitué de 45 vaches Holstein et d’autant de sujets de remplacement. L’entreprise est exploitée par les deux propriétaires ainsi que leurs fils, Steven et Étienne.
Pascale Maheu, agr. CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
L’histoire L’entreprise a été acquise en décembre 1992. À cette époque, le lot comprenait l’étable, la maison et le garage. Bien que le bâtiment laitier ait plus de 20 ans,
52
AGRI-NOUVELLES Avril 2013
aucune rénovation ne fut effectuée durant les dix premières années d’exploitation. Durant les années 2000, quelques améliorations ont été apportées afin de maximiser le confort des vaches et, par le fait même, leur production. Les stalles ont donc été refaites puisque les anciennes avaient seulement 3,5 pieds de largeur. Une mangeoire de plastique, des tapis et des abreuvoirs ont également été ajoutés dans ce même but. De plus, l’espace dans le bâtiment a été maximisé afin d’accueillir des stalles supplémentaires sans faire d’agrandissement. Ainsi, la capacité d’accueil de vaches en lactation est passée de 40 à 50 vaches. Au cours des années suivantes, l’entreprise s’est dotée d’une étable en stabulation libre pour les taures, d’une fosse et d’un silo hermétique pour le maïs-grain.
Une société de
et
SECTON LACTECH
Ayant pris la décision d’agrandir, Damien Guimond et Chantal Lepage ont décidé de rapatrier les taures dans le même bâtiment que les vaches laitière. Ainsi, tous les animaux sont au même endroit et cela facilite la régie. Les taures sont logées en stabulation libre. Un système de cornadis a été installé pour faciliter les opérations sur les animaux. Une section peut aussi accueillir les vaches taries qui auraient des problèmes de membres. L’ancienne étable à taures servira d’entrepôt pour les balles rondes de foin sec. Une section a également été aménagée pour loger les génisses. Des parcs de 4’ x 5’ ont été installés et ceux-ci sont amovibles afin d’en faciliter le nettoyage.
2012 : amélioration des installations Au cours de l’été 2012, le bâtiment laitier a été agrandi et entièrement reconstruit. Au fil des ans, l’isolation était devenue déficiente et la structure du bâtiment s’était affaiblie, compromettant la sécurité du troupeau et des propriétaires. Ainsi, les propriétaires ont décidé de détruire le bâtiment et de rebâtir une nouvelle étable, tout en laissant les vaches sur place. Le toit du bâtiment et les murs ont donc été enlevés, laissant les vaches au grand air pendant quelques jours. Les températures chaudes de l’été 2012 ont incommodé quelque peu les vaches qui ont dû être arrosées afin d’abaisser leur température. Néanmoins, malgré les modifications effectuées et ce, sur une période de plusieurs semaines, les performances du troupeau en termes de production, de santé et de reproduction, n’ont pas été affectées de façon significative. La nouvelle étable mesure désormais 65’ x 154’. Du plastique recouvre maintenant les murs et le plafond du bâtiment de façon à faciliter le nettoyage. De plus, l’installation de nouveaux luminaires a permis d’optimiser la luminosité devant les vaches. La ventilation a également été améliorée en ajoutant des ventilateurs de type tunnel. Les entrées d’air ont aussi été augmentées et un système de panneaux a été installé afin de mieux régler la température du bâtiment.
Une société de
et
En matière d’alimentation, les vaches en lactation sont nourries d’ensilage de foin en balles rondes, de foin sec en balles rondes, de maïs-humide et de supplément. La ferme est autosuffisante en fourrages et en maïs-grain. En plus des cultures mentionnées précédemment, la ferme cultive de l’orge pour la paille ainsi que du soja. La classification du troupeau est de 1 EX, 19 T.B., 15 B.P., 3 B. et 10 premiers veaux non-classifiés pour le moment.
D’autres projets pour le futur Au cours des prochaines années, Damien et Chantal désirent mettre l’emphase sur la génétique de leur troupeau. Passionnés d’exposition et de belles vaches, ils miseront sur le développement de leurs sujets. L’utilisation de bons taureaux pour l’insémination sera également un outil qui leur permettra d’améliorer la génétique du troupeau. Également, ils envisagent d’automatiser l’alimentation de façon à diminuer le temps passé à réaliser cette tâche. Chantal et Damien souhaitent aussi intégrer davantage leurs deux garçons dans les différentes tâches de l’entreprise afin de préparer la relève de leur ferme. Nous remercions Chantal et Damien pour leur confiance au cours de ces années, et les félicitons pour leurs belles réalisations. Bonne chance à toute la famille dans ses projets!
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
53
Sainte Hénédine
FERME CARRIER INC.
REPORTAGE DE FERME
SECTION LACTECH
Dominic Nolet, agr. CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRE LACTECH S.E.N.C.
Passionnés d’agriculture, de chevaux et de rodéo La Ferme Carrier inc., située à Ste-Hénédine, est la propriété de Steve Carrier. Steve représente la 8e génération de Carrier à prendre la relève de cette entreprise familiale, fondée en 1827. Récemment, il est devenu actionnaire de l’entreprise à 100 %, suite au transfert de la ferme par ses parents Claude et Francine. Ces derniers avaient pris la relève du père de Claude, en 1973. Steve est en couple avec Marjorie Lachance, qui en plus de partager avec Steve sa passion de l’agriculture, partage également la passion des chevaux et du rodéo.
Steve Carrier et Marjorie Lachance
Francine et Claude Carrier
Fervents de rodéo
Plus d’ensilage de maïs : plus de rentabilité
Marjorie et Steve font partie de l’ACEC (Association des Cowboys de l’Est du Canada) qui effectue la promotion des rodéos à travers le Canada. Ils participent conjointement à plusieurs compétitions qui se tiennent au NouveauBrunswick, en Ontario et au Québec, notamment celles de Saint-Tite, Saint-Victor et Inverness. Lors de ces compétitions, ils participent à plusieurs épreuves dont le terrassement du bouvillon qu’ils font ensemble. Ils possèdent trois chevaux : Dawning, Rancher et Wolfboy.
La ferme Carrier possède un troupeau de 85 têtes dont 40 vaches en lactation. Elle détient un quota de 43,6 kg de matière grasse et une moyenne annuelle de 9 000 kg. La ferme possède aussi 130 acres en culture et 50 acres de forêt, incluant une érablière sur tubulure de 2 600 entailles. Au niveau des champs, cette année, Steve prévoit semer plus d’ensilage de maïs; permettant ainsi l’augmentation de son rendement total, pour la même superficie de terrain. Également, cela éviterait d’avoir à restreindre la quantité d’ensilage de maïs à servir aux animaux afin de ne pas en manquer au cours de l’année. De plus, avec une gestion efficace des trois silos disponibles sur la ferme, le fait d’avoir plus d’ensilage de maïs éviterait plusieurs changements d’ensilage durant l’été. Cela permettrait aussi d’être plus souvent dans de l’ensilage déjà fermenté. En fonctionnant avec une ration plus élevée en ensilage de maïs, une plus grande
54 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et
SECTON LACTECH
stabilité peut être atteinte au niveau de la ration. D’un point de vue économique, cette nouvelle façon de faire devrait permettre de diminuer les quantités de maïs-grain à acheter, mais aussi à donner au robot directement.
Construction d’une étable robotisée L’été dernier, la famille Carrier débutait la mise en place d’un projet d’envergure sur la ferme familiale. Ce projet consiste en la construction d’une étable robotisée, à partir d’un bâtiment déjà existant qui servait à entreposer le foin. Claude et Steve ont fait eux-mêmes une bonne partie des travaux, ce qui a permis de réduire les coûts de ce projet. Auparavant, dans l’ancienne vacherie adjacente au nouveau bâtiment, les vaches étaient en stabulation entravée. Les matelas étaient endommagés et devaient être changés. Il manquait d’éclairage, la ventilation n’était pas optimale et le logement des vaches, au niveau des stalles et de la mangeoire, devait être amélioré. Les dimensions du nouveau bâtiment sont de 58’ x 130’. Il compte 53 logettes en stabulation libre avec raclettes. La bâtisse comprend un parc à vêlage, ainsi qu’un espace en arrière du robot. Cette espace compte six logettes. Cette section sert principalement comme groupe de transition. Dans cette section, les animaux ont accès librement au robot et reçoivent une ration similaire aux autres vaches, mais avec plus de foin de grosses balles carrées. Cet espace permet une meilleure surveillance des vaches fraîches vêlées ainsi qu’un accès plus large à la mangeoire et aux abreuvoirs, tout en évitant les bousculades entre vaches. La ventilation de type tunnel est assurée par six ventilateurs dont deux de 72’’ et deux de 50’’ et 25’’, à vitesse variable. Le système d’éclairage est constitué de néons disposés de façon
Une société de
et
à obtenir 300 lux partout dans le bâtiment, ce qui répond à la norme d’environ 200 lux pour les vaches laitières. Soixante fluorescents T8 ont été installés pour avoir le maximum de luminosité recommandée pour une meilleure production et reproduction. La ration des vaches en lait est composée d’ensilage de foin, d’ensilage de maïs, de maïs sec, de foin sec en grosses balles carrées, d’un minéral et d’un supplément recette. L’alimentation est effectuée avec un chariot motorisé qui mélange et pèse les deux ensilages, ainsi qu’une partie du maïsgrain et le minéral. Le reste du maïs-grain et le supplément sont servis par le robot. Les grosses balles carrées sont disposées en avant de la mangeoire et sont données manuellement en guise de premier repas, le matin. L’objectif avec ce projet est d’augmenter la quantité de lait par vache et d’améliorer les performances au niveau de la reproduction. Pour atteindre leurs objectifs, la famille Carrier a décidé de mettre tout en œuvre pour y parvenir, en investissant autant au niveau de la vache qu’au niveau des infrastructures. Un projet qui devrait assurer la viabilité à long terme de l’entreprise. Dans le cadre du transfert de la ferme, Steve est convaincu que la viabilité à long terme de l’entreprise passe par l’amélioration du confort des animaux, mais aussi par l’ajout du robot de traite. M. et Mme Carrier veulent se retirer progressivement des tâches quotidiennes. Afin de réussir à exploiter son entreprise seul, et considérant la difficulté de recruter de la main-d’œuvre, l’ajout d’un robot de traite semble un investissement très intéressant pour Steve. Félicitations à tous les membres de la Ferme Carrier. Lactech vous souhaite un franc succès dans l’atteinte de vos objectifs.
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 55
SECTION LACTECH
Lactech est fière de compter parmi ses clients 3 Maîtres-éleveurs reconnus par Holstein Canada Chaque année, Holstein Canada dévoile le nom des nouveaux Maîtres-éleveurs reconnus par leurs pairs comme éleveurs émérites. En janvier dernier, l’Association annonçait le nom des 21 Maîtres-éleveurs honorés en 2012. Trois d’entre eux sont des clients de Lactech; il s’agit de la Ferme Jacobs, la Ferme Lison et de la Ferme Dulet. Cette reconnaissance de Holstein Canada est la plus convoitée par les éleveurs de bovins. Elle représente l’apogée de la réussite en la matière. Ces trois fermes sont donc reconnues pour élever des troupeaux avec le meilleur ratio de vaches possédant toutes les qualités: une production élevée et une conformation remarquable, avec de grandes compétences en reproduction, en santé et en longévité.
Ferme Jacobs Cap Santé, comté de Portneuf Les membres de la Ferme Jacobs sont fiers de recevoir ce titre pour la 3e fois de leur histoire (1984, 1998, 2012). Ils possèdent maintenant un troupeau dont la classification est la suivante: 33 vaches Excellentes, 100 vaches Très Bonnes, 45 vaches Bonnes Plus et 16 vaches Non-Classifiées. L’entreprise se démarque aussi dans les expositions où elle a reçu les distinctions suivantes: Bannière Éleveur et Exposant d’Expo Québec, Bannière 1er Éleveur 2012 de la Royal Winter Fair (Toronto), ainsi que la Bannière 1er Éleveur 2012 de la World Dairy Expo de Madison (É.-U.). Plus d’information au www.fermejacobs.com
56 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et
SECTION LACTECH
Ferme Lison Audet, Beauce
Ferme Dulet Saint-Pascal de Kamouraska
André, Sylvie et Steve Grenier sont les propriétaires de la Ferme Lison. En janvier 2012, ils recevaient le titre de Maître-éleveur pour la 1re fois de leur histoire. Leur troupeau est maintenant classifié de la façon suivante : 9 EX, 26 T.B. et 4 B.P. Avant de se rendre à cette distinction, le troupeau a débuté avec des vaches pur-sang de classification moyenne. Depuis plus de 40 ans, les vaches de la Ferme Lison sont enregistrées et classifiées, sans qu’elles aient fait l’objet de transplantations embryonnaires. Les gestionnaires ont toujours eu des objectifs clairs et réalisables. La synergie présente au sein de cette entreprise traduit la passion qui les habite; ils sont très fiers de leur accomplissement.
Francis Dumais et sa conjointe Suzanne Ouellet sont fiers d’être maintenant membre des Maîtres-éleveurs de Holstein Canada; une première pour leur ferme. 7 T.B. à 2 ans dont les 2 premières filles de De-Su Cimarron au Canada, 3 T.B. 87, 1 T.B. 88, 1 EX, 1 EX 91, 1 EX 91-2E, 1 EX 92-2E et 1 EX 93-3E sont les classifications reçues dans le cadre de l’édition 2012. Le travail et la persévérance remarquables du couple sont ici récompensés. Obtenir cette distinction, en moins de 12 ans d’élevage, relève de l’exception. Francis et Suzanne opèrent leur ferme laitière depuis 1995 et sont reconnus pour leurs activités de génétique avancée. Plus d’information au www.duletholstein.com
Plus d’information au flison@axion.ca
Lactech est fière de compter les Fermes Jacobs, Lison et Dulet parmi ses clients. Félicitations à ces Maîtres-éleveurs 2012 qui viennent s’ajouter à la liste des éleveurs d’élite du Canada, dans le cadre de l’édition 2012 : 8 éleveurs du Québec, 8 de l’Ontario, 3 de Colombie-Britannique, 1 du Manitoba et 1 de la Saskatchewan. Ces entrepreneurs émérites recevront les honneurs au cours d’un gala officiel des Maîtres-éleveurs, en avril 2013, à Niagara Falls (ON). Le programme des Maîtreséleveurs existe depuis 1929.
Une société de
et
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
57
SECTION LACTECH
DES RÉSULTATS REMARQUABLES…
TOUT-QUÉBEC - 2012 TOUT-QUÉBEC
Le concours Tout-Québec a pour but de couronner les efforts des exposants québécois qui se sont illustrés au cours de la saison des expositions, que ce soit au plan régional, provincial et national. 1 AN JUNIOR
TROUPEAU D’ÉLEVEUR
JACOBS ATWOOD LILLY BOY
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
RÉSERVE
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
GÉNISSE INTERMÉDIAIRE
2 ANS JUNIOR
JASPAR VERTIGO EPHINANY
JACOBS ATWOOD MELODY
Ferme Guimo, M. Berthiaume, R. Boulet et E. Therrien, Saint-Gervais
5 ANS
Ferme Jacobs inc., Cap-Santé
BONACCUEIL MAYA GOLDWYN
Ferme Jacobs inc., Ty-D Holsteins, Drolet et Fils et A. et R. Boulet inc., Cap Santé
TROUPEAU D’ÉLEVEUR JUNIOR
SOLUTIONS DES JEUX 7 6 1 3 4 1 3 8 2 Solution de l’énigme :
4
1 8
7
Solution du 7 5 mot8 caché : Fertilité 9 6
2 1
2
5
1
5
3
1
9
58 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
9 4
Solution du sudoku :
Parce qu’il3 est nain et9qu’il ne peut8 atteindre un bouton plus haut que 3 1 celui du dixième étage!
8
2
7
6
5
1
9
3
4
1
9
6
3
4
8
2
5
7
5
3
4
7
9
2
6
8
1
6
4
9
2
3
5
1
7
8
3
8
2
4
1
7
5
9
6
7
1
5
9
8
6
3
4
2
9
6
3
8
2
4
7
1
5
4
7
1
5
6
3
8
2
9
2
5
8
1
7
9
4
6
3
Solution des 7 erreurs :
Ferme Jacobs inc., Cap Santé
7
9
2
9
7
6
9
1 6
2
7 6
2
5 4
3
1 2
1
5
9
2
5
1
8
7
5
5 3
8
2
Une société de
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)
CLUB BAS SAINT-LAURENT CACOUNA Ferme D.R. Daris enr. HO MACOUNA NIMA MORE T.B. Ferme les Arpents Verts inc. HO VIAT CHAMPION INTEGRE EX 3E LES091 ALEXANDER GRACIEUSE T.B. 86 1er veau VIAT SANCHEZ COLOMBE T.B. 1er veau ROTALY TALENT GALANTE T.B. 87 VIAT GOLDWYN ANJOLINA T.B. 87 VIAT GOLDWYN AVA T.B. VIAT NORMAN CAMILIA T.B. Ferme Réal Bérubé et Fils inc. HO BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 88 BAR TALENT VICKY T.B.
LEJEUNE Lejeune Holsteins inc. LEJEUNE KNIGHT SONIA EX 2E LEJEUNE MAYHEM RYTHM T.B. 1er veau LEJEUNE FINAL CUT ALICIA T.B.
HO
L’ISLE-VERTE Ferme Delaplaine Holstein inc. DELAPLAINE SEPTEMBER CAZA EX 3E DELAPLAINE DAMION LAURE T.B. 1er veau DELAPLAINE DAMION CAMILLE T.B. 87 DELAPLAINE DAMION SERBA T.B. DELAPLAINE GOLDWYN JORANY T.B. 87 DELAPLAINE LAURIN CASANOVA T.B. DELAPLAINE LEADER SABELLE T.B. 87 DELAPLAINE LEDUC ERIPPA T.B. 87 DELAPLAINE MR BURNS RAVINE T.B. 88
HO
POHENEGAMOOK Ferme Prés et Monts inc. PREETMONT APPLAUSE MOOSE T.B. PREETMONT FBI SMIRNOFF T.B. PREETMONT SALTO MISTRAL T.B. 86
HO
RIVIÈRE-DU-LOUP Ferme Val des Plourde inc. VAL DES PLOURDE DARENCE EX 92 3E VAL DES PLOURDE DELPHIE T.B. VAL DES PLOURDE LORALIE T.B.
HO
Une société de
et
Ferme Agribar inc. AGRIBAR ASHLAR FERKIE T.B. AGRIBAR FBI SOPHIA T.B. AGRIBAR MAILING FERBIE T.B.
SAINTE-PRAXÈDE HO
CLUB BEAUCE Jean-René L’Heureux HO HESSHOLM JASPER VENUS EX 2E GEORGIQUE DANDY SOLDO T.B. 1er veau GEORGIQUE LAVANGUARD SMOG T.B. 1er veau GEORGIQUE LAURIN WISTITI T.B. 86 GEORGIQUE SAMUELO SOLO T.B.
SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson et Fils inc. HO DUBOISE BONAIR OPHELIE T.B. DUBOISE BUCKEYE BIBIANE T.B. Ferme Léonard Giguère et Fils SENC HO MANOIRBINET DOLMAN ANGE T.B. Ferme Mariguy inc. HO TRACHY VICTORIO DISA T.B. 1er veau Ferme Marijo inc. HO BEAUGILET DOLMAN YOGA T.B. 87 Les Fermes Turmel inc. HO BEAUCOISE AROLENE ELLA EX 91 BEAUCOISE SAM RITA EX 91 BEAUCOISE FIRST CLASS KATAR EX 2E BEAUCOISE AUTHORITY CHALY T.B. 1er veau BEAUCOISE FREDDIE SUPERA T.B.86 1er veau BEAUCOISE JEEVES ROXSTAR T.B. 1er veau BEAUCOISE MAN O MAN CENTANE T.B. 1er veau BEAUCOISE PLANET PARA T.B. 86 1er veau BEAUCOISE RHAPSODY COCO T.B. 1er veau BEAUCOISE MODEST NOEMIE T.B. 87 BEAUCOISE RUBENS FATA T.B. BEAUCOISE SPARROW ARIA T.B. 86 BEAUCOISE WINSTON FRANCOISE T.B.
CLUB BOIS-FRANCS Ferme Moriange inc. MORIANGE FLOP CIEL T.B. MORIANGE TOM LILAS T.B. 87
HO
Ferme Remavie SENC REMAVIE FROSTY LILIANE T.B. REMAVIE KINGLY TWINKY T.B. REMAVIE SALEN ROXANE T.B. 87 REMAVIE VINTAGE EDITH T.B.
HO
STRATFORD
SAINT-ELZÉAR
NOTRE-DAME-DE-HAM
RIVIÈRE-DU-LOUP/ SAINT-PASCAL Ferme Val des Plourde inc. et Elka Holsteins SENC VAL DES PLOURDE BRISE EX 91
SAINT-ARSÈNE
HO
Ferme Picardan SENC GERMAIN PONGO WONGO T.B. 86
HO
CLUB CHAMPLAINLAVIOLETTE CHAMPLAIN Ferme Gagnon et Fils inc. GAGEO BONAIR NADOLINE T.B. GAGEO GOLDWYN KATHIE T.B. 87 GAGEO MANAGER NOEMIE T.B. 87 GAGEO WINDOWS NOLLIE T.B.
HO
SAINT-LUC-DE-VINCENNES André Hamelin HAMA STORMATIC RAYMONDE EX HAMA BECKER JADE T.B. HAMA INSPECTER KRISTEL T.B. HAMA LITTORAL SYLVIANE T.B. HAMA TALENT CAMILLE T.B. HAMA TALENT MUGUETTE T.B. 86 HAMA WINFIELD ROSALIE T.B. 89 LIGNETTE GOLDWYN MYRIAM T.B. MILICO GOLDWYN BABINE T.B. 87 Ferme Lucyvan inc. DESLACS GOLDWYN LISA T.B.
HO
HO
SAINT-MAURICE Ferme Lainson 2002 inc. LAINSON GOLDWYN JANET T.B. 1er veau LAINSON ANETH LEWISTON T.B. LAINSON ATLAS GERMAINE T.B. Ferme Mario Massicotte inc. MARIOCA GOLDWYN REINE T.B. Ferme SSK7 inc. CORADIE ALLEN MILLY EX CORADIE SHOTTLE MOTTLE 3 T.B. 1er veau CORADIE BUCJEY MITAINE T.B. 88 CORADIE BUCKEYE MILANO T.B. CORADIE DOLMAN MIMA 502 T.B. 88 CORADIE DOLMAN MINICA 792 T.B. 87 CORADIE DOLMAN MINICA 793 T.B. 87 CORADIE GOLDWYN MINE T.B. 87 CORADIE GOLDWYN SOFINA 12 T.B. Avril 2013
HO
HO HO
AGRI-NOUVELLES 59
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)
CORADIE GOLDWYN SOFINA 8 T.B. 86 CORADIE GOLDWYN SOFINA2 T.B. 86 CORADIE GOLDWYN SOFINA4 T.B. 87
SAINT-STANISLAS Ferme Déry et Fils inc. VIAL VIOLATA INQUIRER EX 4E DERY ARMSTEAD LANA T.B. DERY COUNSELOR DELINE T.B. DERY GOLDWYN DAVY T.B. 86 DERY GOLDWYN DETENTE T.B. DERY JASPER BANJO T.B. DERY JASPER EVE T.B. 86 DERY SHOTTLE DECLIC T.B. 86
HO
SAINTE-CLAIRE
TROIS-RIVES Érik Juneau JUNEAU MADDY GOLDWYN EX 2E JUNEAU CAFE DUPLEX T.B. JUNEAU MADONA DUPLEX T.B. 86 JUNEAU PETALIA JASPER T.B. SUMMERLIZ LAUSYNN DOLMAN T.B. 86
HO
CLUB DORCHESTER SAINT-ANSELME Ferme Lancjeu inc. HO LANCJEU TOUPETTE T.B. Ferme Marygold inc. HO MARYGOLD JEEVES FATIMA T.B. 1er veau MARYGOLD BOLTON MITAINE T.B. 86 MARYGOLD DAMION TIFFANY T.B. 86 MARYGOLD DILLON CALCUTTA T.B. MARYGOLD DRAKE HILDAISY T.B. MARYGOLD FIREBUG EXCENEL T.B. MARYGOLD GOLDWYN FRISONNE T.B. MARYGOLD GOLDWYN SERIEUSE T.B. 86 MARYGOLD LAURENTIDE AMANDE T.B. MARYGOLD SEPTEMBER MARCELLE T.B. 87 VINDRIGUE TOUTSY FROSTY T.B. Jallen enr. HO JALLEN STALLION GRASSETTE T.B. 1er veau JALLEN BUCKEYE CREATURE T.B.
SAINT-BERNARD Ferme Denico et Fils inc. DENICO BUCKEYE CARINE EX 91 DENICO GOLDWYN ALEXYA T.B. 87 DENICO SHOTLE MAGENTA T.B. 86 DENICO STORMATIC COQUINE T.B. 86 DESNETTE DEBBY GOLDWYN T.B.
60 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Ferme Marcel Labrecque inc. HO WHIRL CREEK DARREN JOYCE 137 T.B. Ferme Moremilk inc. HO LARIVIERE GISELE EX ALPINA ALEXANDER IRMA T.B. 87 1er veau MOREMILK THE FIRST AFTERSHOCK T.B. 1er veau BERNAIS BAXTER PASSION T.B. 87 LEHOUX SOCRATE COVY T.B. Ferme Pier-Jules inc. HO ROSENHILL GOLDWYN CHARLINE EX 3E
HO
Ferme G.M.R. SENC LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 3E G M R DRAKE LELY T.B. 86 1er veau G M R GERARD CAPUCCINO T.B. 1er veau G M R ATLAS DEAN T.B. G M R DENISON LEWIS T.B. SPRINGBEND GOLDWYN CASSIE T.B. 87 Ferme Guymont inc. VIORIS GW LADINA T.B. 86 Ferme Mariblond inc. BEAUCE BUCKEYE PIXA T.B. BLONGUET BLITZ FRANNY T.B.
HO
Ferme Verdelait SENC HO VERDELAIT GALACTIC CLEMENCE T.B. 1er veau Gagnonval inc. HO GAGNONVAL DENZEL GELATINE T.B. 1er veau GAGNONVAL CHELLO ETINCELLE T.B. GAGNONVAL FROSTY FINESSE T.B. 87 GAGNONVAL TOCE FIGURINE T.B. 86
SAINTE-HÉNÉDINE/ SAINT-ISIDORE Ferme Bourgival et Ferme Lignette inc. BOURGIVAL GOLDWYN HONEY T.B. 88
HO
SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTT Ferme Bourgival et Ferme Adélard Poulin et Fils inc. BOURGIVAL D SHALA SOCRATES T.B.
HO HO
SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival HO JACOBS JORDAN CEDRIKA EX BOURGIVAL DRAKE ALBINA EX 2E BOURGIVAL GOLDWYN MAGUY EX 91 2E BOURGIVAL GOLDWYN WATER EX 2E BOURGIVAL BOLTON WALLACE T.B. 86 1er veau BOURGIVAL BRONCO MAGIC T.B. 86 1er veau BOURGIVAL GOLDWYN SUNNY T.B. 1er veau BOURGIVAL DENISON JANET T.B. BOURGIVAL HOWIE JUNE T.B. 86 Ferme Gidro inc. HO GIDRO DARWIN MIMI T.B. 1er veau GIDRO GERMAIN MINETTE T.B. 1er veau GIDRO ASHLAR SHANON T.B. Ferme J.R. Beaudoin et Fils inc. HO BEAUVERT PRODUCER FUNNY T.B. 1er veau BEAUVERT TENNESSEE PEPSIA T.B. 1er veau BEAUVERT MATHYS FONIA T.B. 86 BEAUVERT SAMUELO DANIE T.B. BEAUVERT SAMUELO OVA T.B. Ferme Marican inc. HO MARICAN CONNECTION LORYKA T.B. MARICAN LUCKY STAR POLKA T.B. 86
HO
SAINTE-HÉNÉDINE/ SCOTT/SAINT-JOSEPH/ VICTORIAVILLE Ferme Bourgival, Ferme Adélard Poulin et Fils inc., Ferme Assomption enr. et Holdstar Genetique inc. JODI REALITY JETTA T.B. 1er veau
HO
SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc. HO AROLENE CHUCK JENNY EX 91 AROLENE DESIGN SURPRENANTE EX CRASDALE DUNDEE NAOMI EX LIMBRA DUNDEE REFLECTION EX 2E LIMBRA PRELUDE ANDRY EX 4E SHADOWAVE OUTSIDE SAINT EX 2E AROLENE GOLDWYN ELLY T.B. 1er veau BERNADALE JASPER SCOOTER T.B. 86 1er veau BRUGLINE GOLDWYN VENUS T.B. 86 EXTONDALE GOLDBURST HARRIETTE T.B. 88 LIMBRA DUNDEE SUSAN T.B. 88 Ferme Arolene inc. JE AROLENE MINISTER ENERGIE T.B. 1er veau SUNSET CANYON REN NADINE ET T.B. 87 1er veau Ferme Irlande inc. HO IRLANDE ADVENT SCARLETTE T.B. 86 1er veau FLEVOHILL RISKY DAPHNE T.B. 86 VERSPEEK ALOU LOULOU T.B. 87 Ferme Lignette inc. HO BERGEVERTE GOLDWYN JERMAINE T.B. 86 LIGNETTE BAXTER LILAC T.B. LIGNETTE JEEVES ZUZUBE T.B.
Une société de
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)
Ferme Rosaire Blais et Fils inc. ROSBLAIS BACCULUM ANNETTE T.B. 86 ROSBLAIS BOLIVIA MANDIBELLE T.B. ROSBLAIS BOLTON CORNA T.B. ROSBLAIS GOLDWYN TORRY T.B. ROSBLAIS JORDAN KARATINE T.B. 86 ROSBLAIS PROMOTION MOLLA T.B. ROSBLAIS SEPTEMBER CAROTINE T.B. Ferme Samuel Turcotte FILIALE XACOBEO STATOI T.B. Jacques Roy QUECY SEPTEMBER ABI EX 2E BIRKENTREE JASPER SADELLE T.B. 87 QUECY REDMAN MALINA T.B. QUECY REDMAN SOSUA T.B. QUECY SEPTEMBER CIARA T.B. 86
HO
HO HO
SAINT-ISIDORE/ SAINT-PRIME/NORMANDIN Ferme Irlande inc., Ferme Laroche et Frère et Ferme Ruisseau Clair inc. HO KAYMANOR JASPER LIBBY T.B. 86
SAINTE-MARGUERITE
DELEPINETTE GYRTTIE RACER T.B. 88 DELEPINETTE KATYA BOLTON T.B. DELEPINETTE RYZA GOLDWYN T.B. 88 DELEPINETTE STASSY GOLDWYN T.B. 86 Ferme Cléoli inc. HO CLEOLI BEATLES CIGOGNE EX 5E CLEOLI GOLDWYN ZENALLE EX 2E CLEOLI GOLDWYN LADY SUE T.B. Ferme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Cléoli inc. HO DELEPINETTE TALIE SANCHEZ T.B. 86 1er veau
SCOTT/SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Bourgival HO DELEPINETTE OMAN OMAN JANE T.B. 1er veau
SCOTT/SAINT-ISIDORE Ferme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Lignette inc. BERGEVERTE GOLDWYN JUJU EX 2E
CLUB LÉVIS BELLECHASSE ARMAGH
Ferme Audesse inc. HO AUDESSE ALADDIN TOKYO T.B. 88 AUDESSE BATMAN MARGUERITE T.B. AUDESSE BUCKEYE LISIANNE T.B. AUDESSE FIGHT MARJORY T.B. AUDESSE ROCK ALBERTINE T.B. Ferme Boisseaudor inc. HO BOISSEAUDOR FROSTY LYDIA T.B. Ferme Bofran inc. HO BOFRAN MAN O MAN FLORALIE T.B. 1er veau
Ferme de mon Rêve inc. DEMONREVE TALENT DRONE T.B. LITTLE RIVER GOLDWYN ALVIRA T.B. 88
SCOTT
Ferme Berthely inc. BERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY EX BERTHELY FBI JENY JUSTICE EX 2E BERTHELY GILBERT JULIET EX 3E BERTHELY GOODLUCK LIONA EX 91 2E BERTHELY MILLION JUICE T.B. 86 1er veau BERTHELY MILLION JUMP T.B. 1er veau BERTHELY ALEXANDER JUSTE T.B. 87 BERTHELY BAXTER LABELLE T.B. 87 BERTHELY BONANZA MELIDA T.B. BERTHELY DOLMAN FIRST T.B. 87 BERTHELY TALENT GRACE T.B. LIBEAU MILLION SACHANNYA T.B. 86
Ferme Adélard Poulin et Fils inc. HO DELEPINETTE JETYA GOLDWYN EX DELEPINETTE BABIE DECORMAG EX 3E DELEPINETTE GRATTY ALLEN EX 4E DELEPINETTE BAM CROWN T.B. 87 1er veau DELEPINETTE LUSTY BRONCO T.B. 1er veau DELEPINETTE RITZI LEGEND T.B. 86 1er veau DELEPINETTE SALSA GOLDWYN T.B. 1er veau DELEPINETTE SALVA GOLDWYN T.B. 86 1er veau DELEPINETTE ZAPY TIMBERLAND T.B. 86 1er veau DELEPINETTE DANNYA JASPER T.B. 87 DELEPINETTE GREBY GOLDWYN T.B. 87 DELEPINETTE GRYTTY PAYOFF T.B.
Une société de
et
HO
HO
BERNIÈRES Gaétan Fréchette GACHETTE JUJOTTE CHARGE T.B. 86
HO
BOISCHATEL Ferme Chatel SENC LINDENRIGHT WILDTHING AMARILLO T.B.
HO
HONFLEUR HO
Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. HO BERTHELY SHOTTLE LUNA T.B. Ferme Denis Marceau et Fils inc. HO DELACROIX DENISON JANIDOUM T.B. Ferme Dokyane enr. HO DOKYANE F B I MAJESTY EX DOKYANE FACTUS TIRZA EX 3E DOKYANE IGNITER ELISA EX 3E DOKYANE SCHRED EMMA EX 3E DOKYANE SPARKLY RUMBA EX 2E DOKYANE ARBOR LINETTE T.B. 86 1er veau DOKYANE LOFFICIEL RACHELLE T.B. 1er veau DOKYANE LHEROS ELODIE T.B. 87 DOKYANE POSTE EDORA T.B. DOKYANE SALTO RUZICKA T.B. 86 DOKYANE SCAR EXQUISE T.B. 87 DOKYANE WINDOWS EMMY T.B. 86 Ferme Jarobel SENC HO ROBELHO BUCKEYE VICKY T.B. ROBELHO CLAY ESTELLE T.B. ROBELHO RADIUS VANILLE T.B. Ferme L. Dion et Fils inc. HO MONOAK TALENT TEQUILLA EX 3E HONFLEUR ATWOOD CATWOOD T.B. 1er veau HONFLEUR GOLDWYN ANNIE T.B. 87 HONFLEUR GOLDWYN GOLDIE T.B. ROUMERS DOLMAN JANY T.B. Ferme L. Pouliot et Fils inc. HO LOUISELLE STARLET HOWIE T.B. POULETIERE MARTHE LOBBY T.B. POULETIERE MISTY GOLDWYN T.B. Ferme Loasis SENC HO LOASIS FINAL CUT BEAUTY EX 91 PIERSTEIN GOLDWYN GEMINI EX ALLIANCE STORM ESMERELDA EX 5E LOASIS JOAH LUCIA EX 4E LOASIS HOWIE LESTEREL T.B. 1er veau LOASIS PARAMONT ALICE T.B. 1er veau LOASIS TEE OFF ELITE T.B. 86 1er veau LAFOUGERE DORSEY ROSE T.B. 88 LOASIS ALLEN ELISA T.B. 87 LOASIS BONAIR ROSY T.B. 86 LOASIS ENCOUNTER ALLY T.B. 88 LOASIS GOLDWYN ELYZA T.B. 86 LOASIS GOLDWYN TIFFANCY T.B. 87 LOASIS MR BURNS JEMILY T.B. 86 LOASIS PROMOTION LIBERTY T.B. 88 LOASIS TALENT VIRPAKE T.B. Avril 2013
AGRI-NOUVELLES
61
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)
Ferme M. B. Marronniers inc. HO MARRONNIERS FBI CHADIE EX 2E MARRONNIERS PICOLO FEE T.B. 1er veau MARRONNIERS SHOTTLE LIZZAMARIE T.B. 1er veau BOULET BAXTER ELLENA T.B. 87 FLOYDHOLM SPIRTE COBINA T.B. 87 MARRONNIERS DOLMAN PECHE T.B. MARRONNIERS DOLMAN RUBIS T.B. 86 MARRONNIERS DUPLEX ANGIE T.B. 88 MARRONNIERS FLAMAN JENNIE T.B. MARRONNIERS TALENT MELODIE T.B. 86
LA DURANTAYE Ferme Regal 2003 inc. REGAL BUCKEYE KRISTINA T.B.
HO
L’ANGE-GARDIEN Ferme Jean Mathieu SENC AMASA GIVENCHY CHARLIE T.B.
HO
SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré BAN084 DJ VOLAINE T.B. 86 JEANSOPHY BLADE OASIS T.B. JEANSOPHY COMPLEX CYNIE T.B. WOLTRIPP APPLAUSE BISCOTTE T.B. Ferme Maguila inc. MAGUILA MAILING CLARA T.B. 88 MAGUILA RESORT ELOISE T.B. 86 MONTAYE REGGIE VEILIA T.B. Ferme P. Bolduc 2000 inc. PORCBEC STALLION CLARA T.B. 1er veau PORCBEC MR BURNS HEIDI T.B. Ferme R. et M. Mercier inc. MARICHAL BATTALION LAND T.B.
HO
HO
HO
HO
SAINT-ÉTIENNE Ferme Gaétan Routhier DUSOLEIL BONAIR SHERRY T.B. 86
HO
SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANS Ferme Dufleuve G.V.A. Prémont inc. DUFLEUVE IDEALE CLAY T.B. DUFLEUVE RIANA DOLMAN T.B. 87
HO
SAINT-GERVAIS Ferme Brasselin inc. ASSEL LUXE BUNNY T.B.
62 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
HO
Ferme Guimo inc. GUIMO CARLETON KIM T.B. 88 Ferme J.M.G. Goulet enr. JMG LIDYA BLUEPRINT T.B. Ferme Lubil SENC LUBIL ALLEN JANNY EX 2E CLEROLI M CALYPSO MYSTERY T.B. JACOBS GOLDWYN BACARY T.B. LUBIL GOLDWYN CAMILIA T.B. 88 Ferme Poliquin inc. POLIQUIN LOGISTIC BONETTE EX 4E POLIQUIN DENISON PARADIE T.B. POLIQUIN DEREK BONIE T.B. 87 POLIQUIN DOLMAN LINDY T.B. Ferme Rémi Plante HEMIR KENYON LAUREN T.B. Ferme Roni Dion enr. RONIDION ALTAMAYHEM MAYA T.B. RONIDION BLITZ BLANCHE T.B. Ferme Verjatin Holstein inc. QUALITY GOLDWYN KELA EX VERJATIN STORMATIC MILLITA EX 2E GEN-I-BEQ MILLION SUNNY T.B. Ferme Verjatin Holstein inc. et Ferme Berthely inc. VERJATIN B MILLION LYDIA T.B. 86 1er veau
HO HO HO
Martine Maheu et Gilles Drouin HO HENRICOIS DESIGN BASILIC T.B. HENRICOIS REDESIGN CIBOULETTE T.B. 86 HENRICOIS SHOTTLE MISS OXANNA T.B. HENRICOIS TALENT MIRANDA T.B.
SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS HO
HO HO
HO
HO
SAINT-HENRI Ferme Bruneau et Fils inc. HO BRUNAL DORINE BUSINESSMAN T.B. Ferme Bujolait HO BUJOLAIT IMAGE SIMPLE EX BUJOLAIT DOLMAN 3115 LISON T.B. BUJOLAIT FROSTY CORINE T.B. 86 BUJOLAIT SOCRATES BLANCHE T.B. 87 Ferme Cléanne inc. HO CLEANNE TOP NOTCH BERTALINETTE T.B. 86 Ferme Fortina inc. HO FORTINA GARRISON DELISON T.B. FORTINA STING TAMELING T.B. 86 Ferme Laitclerc inc. HO LAITCLERC DOLMAN MAN T.B. 87
Ferme Belhorizon inc. BELHORIZON RAMONE TOPNOTCH T.B. BELHORIZON SHOOTER BOLTON T.B. Ferme du Mitan enr. MITAN BRUNO FLEUR T.B. 1er veau MITAN EQUINOX BURNS T.B. Ferme J.C. Pouliot SENC AMICO WIMZY ASHLAR T.B.
HO
HO
HO
SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc. HO DUHIBOU DOLMAN STYLISTE EX 92 DUHIBOU FORTUNE COQUELUCHE EX APPLECREST TERRASON BABETTE EX 93 4E APPLECREST TERRASON PATZY EX 3E DUHIBOU SHOTTLE MELLE EX 2E FARMAMARC LAURIER MARO EX 5E DON-HOPE GOLD KATIE T.B. 87 DUHIBOU DRAKE LYANE T.B. 89 DUHIBOU GLEN BABOUCHE T.B. 86 DUHIBOU GOLDWYN MAIKA T.B. 88 DUHIBOU LAURIN FULL HOT T.B. 86 DUHIBOU LOFFICIEL DIPPS T.B. DUHIBOU LOU COQUETTE T.B. DUHIBOU LOU SEXY T.B. 86 DUHIBOU MANIA PANTOUFLE T.B. DUHIBOU ROY PORTEBONHEUR T.B. DUHIBOU SANCHEZ ARIANE T.B. 88 DUHIBOU SHOTTLE MANIC T.B. 87 DUHIBOU SHOTTLE MILK T.B. 89 Ferme Louismax SENC HO LOUIMAX JOYCE 5356 T.B. 86
SAINT-LAURENT, ÎLE D’ORLÉANS Ferme du Patelin inc. DUPATELIN GIVENCHY BRAVE T.B.
HO
SAINT-LAZARE Ferme Berlumil inc. BERLUMIL FROSTY MINNIE T.B. 1er veau
Une société de
HO
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)
Ferme Dali enr. DELAROCHE BOLLY COOKIE T.B. DELAROCHE LUCKY STAR CARLA T.B. Ferme Larochelle SENC LAROCHELLE LOYAL CHARLIE T.B. 1er veau LAROCHELLE GARRISON MARY T.B. LAROCHELLE SHOTTLE MEELY T.B. LAROCHELLE THROTTLE ERIKA T.B. LAROCHELLE WINDOWS ELINE T.B. 86
HO
HO
HO
HO HO HO
SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANS Ferme Troiscotes SENC HO TROISCOTES FALCONRY OMEGA T.B. 1er veau
SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc. GOELAND GIVENCHY LOLITA T.B. GOELAND TIMOTHY DORIS T.B. 86
HO
SAINT-VALLIER Ferme Blais et Fiset inc. BLAF MINT LOSUEL T.B. Ferme du Petit Canton SENC DU PETIT CANTON TORI EX 2E COMESTAR TALENT MODEL ISA T.B. DU PETIT CANTON BELFORT LUNE T.B. DU PETIT CANTON TROGAN EVE T.B. STEJOBEC FARWEST KIMEA T.B. Ferme Fleuviale 2000 inc. FLEUVIAL BOLTON DIPSS T.B. FLEUVIAL HOMESTEAD VEROLIA T.B. FLEUVIAL WAGER LOONEY T.B.
Une société de
et
HO
HO
HO HO
LA POCATIÈRE Ferme Bard inc. HO BARD MILLION FLORE T.B. 1er veau BARD ALLEN JODI T.B. BARD LAURIN ALIDIA T.B. BARD MAGOT SALAVANDE T.B. 88 Ferme Dubenoit HO DONNELLY GOLDWYN VANESSA EX DUBENOIT CARISMA ISABELLE I EX DUBENOIT SANCHEZ LYNE T.B. 86 1er veau DUBENOIT LAURIN SEXY T.B. DUBENOIT LOU SUPLICE T.B. DUBENOIT LOU TEQUILA T.B. DUBENOIT SHOTTLE CITY T.B. DUBENOIT TOYSTORY MARTINI T.B. 88
L’ISLET-SUR-MER Ferme Bernard Thériault inc. THERRE BENJAMIN QUIRION T.B. 87 THERRE HARRINGTON NASCAR T.B. Ferme Gamache et Fils enr. CENDREE BUCKEYE TERRE T.B. Ferme La Tortue inc. JANIEL APPLAUSE KORIANTE T.B.
HO HO HO
MONTMAGNY Ferme Denault DENAULT TRACY GOLDWYN T.B. 88 DENAULT TROLLE TRUST T.B. 87
HO
RIVIÈRE OUELLE
HO
Ferme Gilles Landry inc. BRACKLEYFARM TALENT RIANNE EX DREANE LOU CHARISMIA T.B. 86 LARIKA MR BURNS CINNAMON T.B. Ferme La Jongleuse JONGLEUSE JASPER SCORE T.B. 87 JONGLEUSE MODEST PUCK T.B.
SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc. HO CLAUDIE MODEST HEMMY EX 2E CLAUDIE ASHLAR HELSYANA T.B. 86 1er veau CLAUDIE MODEST SHANA T.B. 87 CLAUDIE SPIRTE LOLA T.B. VAL D ESPOIR JACKMAN LIGNETTE T.B. 87
SAINT-ANDRÉ
CLUB MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA
SAINT-MICHEL Ferme A.J. Blais inc. MARJA TOM MANATOM EX JIMBERT ARISTOTLE LOLANY T.B. 1er veau BUTOISE DENISON MANILLE T.B. JIMBERT FORBIDDEN LABELLE T.B. Ferme Duben inc. ARCROIX MR SAM SHIRLY T.B. Ferme Safranc enr. POULIOT TITANIC MIRNA T.B. Ferme Ythèbe inc. KINGSWAY ALLEN CARMEN EX 3E YTHEBE ARMOR HARLOW T.B.
Ferme Gosselin et Parent SENC FRIBOURG LUCKY France T.B. 1er veau KNONAUDALE INDI T.B. 86 VRIESDALE ATTICUS PISTACHIO T.B. 87 Michel Corriveau BOULET RUDOLPH LARISSA T.B. HEMICO FBI EVANGELINE T.B.
HO
HO
Ferme Ricet enr. RICET DUME SANDY T.B. 1er veau RICET LHEROS LIZA T.B. RICET TITAN PRETTY T.B.
HO
SAINT-FRANÇOISDE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Laitière Dozie inc. DOZIE MARIKA BUCKEYE T.B. DOZIE TEGGY LITTORAL T.B. DOZIE VIENKA BWM LEADER T.B. EXTONDALE TEMP EMMA T.B. GALOR BUCKEYE SOFIALE T.B. 87 GALOR SAFIA BAXTER T.B. 86 Ferme Lare Holstein inc. LARE ADOLPH RIMELLE T.B. LARE FINAL CUT FICELLA T.B. LARE FINAL CUT WYN T.B. PARILE SEPTEMBER CORALIA T.B. 87 Ferme René Fiset et Fils inc. FISET ANGY SAMUELO T.B. Ferme Théberge enr. EPANIER ALADDIN RACHIDA T.B.
HO
HO
HO HO
SAINTE-HÉLÈNE Ferme J. P. Laplante et Fils inc. HO VENNE ALTA PLUS TOUTOUNE T.B. 87 Ferme Laplante et Pelletier HO BERTHELY LAURIN MARTINI T.B. 86 CLOVIS GOLDWYN EMMY T.B. FERME LP TRIBUTE JULIA T.B. 86 Ferme Vert d’Or inc. HO VERTDOR CARISMA ALBANIE EX VERTDOR MODEST JENIFER EX 3E VERTDOR MORTY ARINA EX 2E VERTDOR NORMAN ALEXIE EX 2E VERTDOR OUTSIDE LORNA EX 92 5E VERTDOR GOLDWYN ROBBIE T.B. 1er veau VERTDOR OUTBOUND ARAMY T.B. 86 1er veau
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 63
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013) Ferme L.D.S.P. et Fils inc. HO LDSP GABOR MAJEST T.B. 86 1er veau LDSP STALLION OLIVIA T.B. 1er veau LDSP BAXTER COUSINE T.B. 86 LDSP PAYDAY MAJIC T.B. 86 Marc Richard HO M R MANIFOLD GETTYSBURG T.B. 86 1er veau M R BUCKEYE DUWYKA T.B. M R MR BURNS ETTA T.B. 86
VERTDOR SHOTTLE MACHA T.B. 86 1er veau VERTDOR SHOTTLE MAYA T.B. 87 1er veau VERTDOR STALLION LOCASS T.B. 1er veau VERTDOR BAXTER MARICA T.B. 86 VERTDOR BRADLEY NATASHA T.B. 88 VERTDOR GOLDWYN ROMANCE T.B. VERTDOR GOLDWYN WINNER T.B. 88 VERTDOR JASPER LOSANE T.B. 87
SAINT-JEAN-PORT-JOLI Ferme Roneau inc. RONEAU BONAIR CHIPPIE T.B. 86
HO
SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI
HO
Ferme Val Brillant HO VAL BRILLANT DAMION ALANA T.B. 88 VAL BRILLANT INKSOU ALLEN T.B. 87 VAL BRILLANT ROSEL DUCHAMP T.B. VAL BRILLANT STORMATIC POLINE T.B. 87
HO
SAINT-PIERRE-DE-LARIVIÈRE-DU-SUD
SAINTE-LOUISE Ferme Marnipel enr. MARNIPEL SAMUELO KITA T.B.
SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir BONPLAISIR GOLDWYN PASTEQUE T.B.
SAINT-PASCAL Elka Holsteins SENC ELKA BRAE GOLDWYN ANASTASIA T.B. 86 Ferme Almarella enr. EDITAL FINAL CUT NATANIA T.B. 86 EDITAL JASPER LAGALERE T.B. 86 EDITAL SAMUELO LEANNE T.B. EDITAL WATCH OUT RAFALE T.B. 88 JEANRI EDITAL MR BURNS LESLIE T.B. 87 Ferme Dulet inc. DULET PETRUS SPEAD EX SILVER-SHADE SEPT S BRITISH EX 91 DULET DRAKE IMEN EX 2E DULET STORMATIC ANNA EX 2E LYSTEL TITANIC LOVELY FOUR EX 3E DULET ARMSTEAD KIM 3 T.B. 87 1er veau DULET CIMARRON GIRDA T.B. 1er veau DULET CIMARRON GUILTY T.B. 1er veau DULET DESTRY SID T.B. 1er veau DULET DUCHAMP CAPOTINE T.B. 86 1er veau DULET DUPLEX LEANA T.B. 1er veau DULET MASTER DARYNA T.B. 1er veau DULET ASHLAR GALILEE T.B. 87 DULET DEBONAIR SASS T.B. 87 DULET GOLDWIN BLUFF T.B. 88 DULET LOU LASS T.B. 87 Ferme Huguette D. Pelletier VERTDOR BOLIVIA DALLAS T.B.
64 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
HO HO
HO
Ferme Fiscolait inc. FISCOLAIT MILLION DOLLY T.B. 1er veau
HO
SAINT-PIERRE-DE-LARIVIÈRE-DU-SUD/CAP SAINTIGNACE Ferme Fiscolait inc., Ferme Mustang inc. et Ferme Seigneuriale Gagné inc. HO LA SEIGNEURIE SHAQUILLE JOY T.B. Ferme Martinale inc. HO MYSTIQUE GOLDWYN MARIA EX MARTINALE SEPTEMBER SULLYA EX 2E PIERSTEIN GOLDWYN DALIDA EX 2E WILLSONA BLITZEN LILLA EX 5E MARTINALE GOLDWYN ISA T.B. 86 1er veau BROAD COVE BOLTON CORONA T.B. 86 MARTINALE BOLTON SALSA T.B. 87 MARTINALE GOLDWYN ISIS T.B. 87 PINELODGE CARISMA NAOMI T.B. 86
CLUB PORTNEUF CAP-SANTÉ
HO
Ferme Jacobs inc. HO JACOBS ALEX MALSIE EX JACOBS DOLMAN VANILLE EX JACOBS GOLDWYN BE EX 91 ACOBS MINISTER AIMA EX 93 JACOBS DUNDEE IRIS EX 3E JACOBS TERRASON VALOR EX 2E JACOBS THUNDER VOGUE EX 2E JACOBS ATWOOD COURAGE T.B. 86 1er veau
JACOBS ATWOOD MELODY T.B. 87 1er veau JACOBS DAMION BLIZA T.B. 86 1er veau JACOBS DUPLEX ANNEDA T.B. 1er veau JACOBS DUPLEX BELIEVE T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN ARTIC T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN EAGLE T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN ELYTA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN VOLTIGE T.B. 1er veau BLONDIN GOLDWYN GOLDEN T.B. 86 JACOBS ALEX DEVORA T.B. 88 JACOBS DUPLEX BENTLEY T.B. 87 JACOBS GOLDWYN BERLY T.B. JACOBS GOLDWYN MAYA T.B. 86 JACOBS GOLDWYN VIOLET T.B. 87 LEHOUX GOLDWYN FANTAISY T.B. MORSAN GOLD TAFFY T.B. 87 JACOBS DRAKE VOTIVE T.B. 86 Ty-D Holsteins inc. HO DONNELLY DREVIL RAINE T.B. 1er veau MORSAN GOLDEN IDEM T.B. 1er veau MS ALEX CHRISTMAS EVE-ET T.B. 86 1er veau VALLEYVILLE EL RAMONA T.B. 86 Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holsteins inc. HO MS ELMVUE DURHAM KARA-ET EX 91 BUROCO GOLDWYN LORY T.B. 87
CAP-SANTÉ/ HUNTER RIVER Ferme Jacobs inc., Ty-D Holsteins inc. et Crasdale Farms EASTRIVER GOLD DEB 861 T.B. 87
HO
CAP-SANTÉ/MT. STEWART Ferme Jacobs inc. et Royalwater Holsteins HO JACOBS GOLDWYN JALILA T.B. 87
CAP-SANTÉ/HUNTER RIVER/ ROSEDALE Ty-D Holsteins inc., Crasdale Farms et T. & L. Cattle ARETHUSA-I GOLD MARCHE EX 93
HO
DESCHAMABAULT Ferme l’Estran SENC ESTRAN SIMBAD WOLOF T.B. ESTRAN POKER URANUS T.B. Ferme l’Estran SENC ESTRAN LEGACY WAM T.B.
AY JE
Une société de
et
SECTION LACTECH
Classification
des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)
GRONDINES
SAINTE-CHRISTINE
Jean-Pierre Leduc HODUC JANOT ROSTER T.B. 87
HO
NEUVILLE Ferme Familiale Donald Béland inc. BLONDIN BOLTON DEBBIE EX 92 GUYDO JOLT SAMANTHA EX 4E JACOBS SHOTTLE BISQUETTE T.B. Ferme Jurica SENC JURICA BRAWLER BONNIE T.B. 1er veau JURICA ASHLAR CONY T.B. 86
HO
HO
NEUVILLE/MONTMAGNY Ferme Familiale Donald Béland inc. et Pierre Boulet HO PIERSTEIN JASPER BUENAVENTURA T.B. 87
PONT-ROUGE Ferme Floroma inc. HO FLOROMA AUDACITY ANY EX 92 2E FLOROMA FIRST CLASS MYA EX 3E FLOROMA MAXLIFE BRUME T.B. 1er veau FLOROMA BAXTER LISANE T.B. FLOROMA BOLTON MYRIAM T.B. 88 FLOROMA HOLIDAY MOLLY T.B. 87 Ferme Rivière Portneuf SENC HO RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL EX RIVIERE PORTNEUF DUPLEX ROCKET T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF ASHLAR MASTER T.B. 87 RIVIERE PORTNEUF FALCONRY ALDO T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF LOU DANDOUNE T.B.
SAINT-AUGUSTINDE-DESMAURES Ferme Racette inc. HO FLEUVE KARMINE STALLION T.B. 1er veau PIERSTEIN ODILANE SHOTTLE T.B. 86 1er veau PIERSTEIN ODISSEE GOLDWYN T.B. 1er veau
SAINT-BASILE Ferme Roger Bédard et Fils inc. GERRO LHEROS ASTUCIEUSE EX 4E GERRO STORMATIC AMANDINE EX 3E GERRO AUDINI GIROFLEE T.B. 87 GERRO GOLDWYN BESS T.B. GERRO GOLDWYN GALAXIE T.B. GERRO GOLDWYN LALOU T.B. GERRO GOLDWYN LILO T.B. 87 GERRO SAMUELO KAPO T.B.
Une société de
et
HO
Ferme Marny SENC MARNY ABBY DUPLEX T.B. 86 1er veau CHERRY CREST JASPER ATLEE T.B. 87 CRASDALE MATCHMAKER GAIL T.B. 88
HO
HO
Ferme Olistein inc. HO OLISTEIN GOLDWYN CAYLA T.B. 86 1er veau OLISTEIN SAPHIRE SUPRA T.B. OLISTEIN SURVIVOR POPPY T.B. 87
SAINT-THURIBE HO HO
SAINT-UBALDE Ferme Nelson Rochon et Fils inc. GAYLSON ALLEN TATILLE EX 2E GAYLSON ANDREW HIDI T.B. 1er veau GAYLSON TRIBUTE SAMIE T.B.
Ferme M.G. enr. BURN MINISTER SAPHIRE T.B. JERMAR BOLTON FUTILE T.B. 87 JERMAR CONNECTION ROXIE T.B.
HO
LES ÉBOULEMENTS
SAINT-RAYMOND
Ferme Mapier enr. JIPPY PROGRAM MINUS T.B. Ferme Valdo inc. VALDO MAGIE MANAGER T.B. 86
HO
LA MALBAIE
SAINT-MARCDES-CARRIÈRES Ferme Géno inc. GENO BOLTON NINNA EX LESPERRON MR SAM ANALIBY EX GENO CHAMPION EDIANA EX 2E GENO GOLDWYN MADO T.B. 1er veau GENO LAURIN KAKY T.B. 1er veau GENO DAMION ANNE T.B. 88 GENO JASPER WITH T.B. 87 GENO PRONTO ANABELLE T.B. POULAIT SHAQUILLE CLOE T.B. 86
Ferme Pérou inc. MEDERIC BARBIE RAPTOR T.B. MEDERIC EVE TOPNOTCH T.B. MEDERIC LAURIE HOWIE T.B. 86
HO
Déliska Holstein DELISKA KARLA FORMATION EX 9E DELISKA LOUMY JAMES EX 8E DELISKA LINKA LHEROS T.B. 86 1er veau DELISKA LUZIA DENZEL T.B. 1er veau DELISKA KARMINE JASPER T.B. 87 DELISKA KRISTY SHOTTLE T.B. 88 DELISKA SUSSY SHAQUILLE T.B. Ferme Hulu inc. ROTALY TALENT SAVANE EX 2E HULU BETTY BREAKER T.B. 1er veau HULU BELINE FROSTY T.B. 88 HULU BELLE TALENT T.B. 87
HO
HO
CLUB SAINT-MAURICE MASKINONGÉ SAINT-LÉON-LE-GRAND Danastar Holstein BOISBLANC DEMOLISH SISSIE T.B. 86 DANASTAR IZZY TRIBUTE T.B.
HO
CLUB SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN BAIE-SAINT-PAUL Ferme du Gouffre SENC ARNITA SEPTEMBER JOJO EX 4E DUGOUFFRE MITEY CELLYE P T.B. 1er veau B&L ROY NOREEN T.B. DUGOUFFRE BONAIR RUBIS T.B. 87 DUGOUFFRE GABE ROXY T.B. DUGOUFFRE LITTORAL MIMI T.B. 86
HO
Avril 2013
AGRI-NOUVELLES 65
SECTION LACTECH
Résultats de clubs des clients Lactech (1re position de chaque catégorie)
CLUB HOLSTEIN CHAMPLAIN LAVIOLETTE Meilleure déviation d’une vache 1. Transval Tom Caille 281 Ferme Charrière & Fils inc. CLUB HOLSTEIN DORCHESTER Kg Lait % Gras % Prot. M.C.R. Classe 2 ans 1. Lignette Shottle Gladys Ferme Lignette inc., Saint-Isidore 13 576 3.8 3.2 349-354-345 Classe 10 ans et plus 1. Bonnie View Lena Diane 13 ans-6 mois 11 676 3.9 3.1 267-293-264 Ferme Arolène inc., Saint-Isidore Meilleure Production à vie 1. Gagnonval Lindy Pouliche 14 ans-6 mois 146 993 4.12 2.98 Ferme Gagnonval inc., Sainte-Hénédine CLUB HOLSTEIN LÉVIS-BELLECHASSE Classe 6 ans et plus 1. Limbra Tribute Rochelle Ferme Duhibou inc., Saint-Lambert 14 732 710 508 287-378-316 Meilleure augmentation de M.C.R. Ferme Duhibou inc., Saint-Lambert + 76 points Génisse s’étant le plus démarquée Ferme Larochelle SENC, Saint-Lazare Larochelle Stratos Sophielle CLUB HOLSTEIN LOTBINIÈRE Meilleure déviation pour un troupeau 1. Ferme Philo inc., Sainte-Sophie-de-Levrard
+ 95 points
CLUB HOLSTEIN MONTMAGNYL’ISLET-KAMOURASKA Classe 1 an 1. Dulet Bonair Kim 11 591 kg M.C.R. : 311-417-359 Ferme Dulet inc., Saint-Pascal Classe 6 à 9 ans 1. Elmside View Journalist Lea 17 532 kg M.C.R. : 337-520-354 Ferme Dulet inc., Saint-Pascal
CLUB HOLSTEIN PORTNEUF Classe 1 an en lait 1. Rivière Portneuf Dustin Junky Ferme Rivière Portneuf SENC, Pont-Rouge 12 536 521 358 332-372-298 Classe 6 ans et plus 1. Géno September Kélona Ferme Géno inc, Saint-Marc-des-Carrières 15 637 625 482 310-332-301 Classe 10 ans et plus 1. Géno James Betsy Ferme Géno inc, Saint-Marc-des-Carrières 13 296 446 411 276-255-272 CLUB AYRSHIRE DES BOIS-FRANCS Classe 2 ans 1. Paré Peterslund Scarlet TB Ferme Laitière Paré inc., Saint-Jacques-de-Leeds Classe 5 à 7 ans 1. Paré Jerry Marica BP Ferme Laitière Paré inc., Saint-Jacques-de-Leeds Meilleure moyenne de production de troupeau 1. Ferme Laitière Paré inc., Saint-Jacques-de-Leeds 69 records 8 993 kg 4.16 % 3.32 %
346-371-354
303-330-275
261-263-264
CLUB AYRSHIRE PORTNEUF-MAURICIE M.C.R. Moyenne Classe 2 ans 1. Lize Advantage Sena 332-361-336 343.0 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade Classe 4 ans 1. Lize Balboa Rudith 298-296-310 301.3 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade M.C.R. Déviation Meilleure déviation taure 2 ans 1. Lize Advantage Sena 332-361-336 + 288 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade Meilleure déviation vaches tous âges 1. Lize Advantage Sena 332-361-336 Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade
+ 288
Meilleure Classification Troupeau 1. Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 31 relevés 82,29 Moyenne 2011 2010 Augm. Plus forte augmentation de M.C.R. 1. Ferme Lukange inc., Saint-Ubalde 232.7 217.7 15.0
66 AGRI-NOUVELLES Avril 2013
Une société de
et