Agri-Nouvelles juillet 2011

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Numéro de la convention Poste-publications 41127559

Volume.20.numéro.3.Juillet.11

La qualité de la viande de porc Ce n’est pas une farce le dindon N.S.L. Boivin: Un travail rigoureux qui fait toute la différence

www.agri-marche.com


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©2008 Boehringer Ingelheim Vetmedica, Inc. Ingelvac CircoFLEX est une marque de commerce enregistrée de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.


AGRI-NOUVELLES AGRI -nouvelles

Coordonnées Agri-Marché : 236, Sainte-Geneviève Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 418 882-5656 • 1 800 463-3410

5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 Chronique des ressources humaines 9 Félicitations à une relève agricole qui se démarque 10 Lutte contre les rongeurs : priorité à l’entretien

870, Alfred-Viau Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4N8 1 800 465-1214

extérieur des bâtiments 12 Rationaliser la gestion des fumiers 13 La page des jeux

Coordonnées LACTECH :

porc

114, boul. Léon-Vachon Saint-Lambert (Québec) G0S 2W0 418 889-8160 1900, 2e Rue Saint-Romuald (Québec) G6W 5M6 418 839-9442

SUGGESTIONs D’ARTICLES ET publicité : Ginette Vachon Adjointe ventes et marketing gvachon@agri-marche.com 1 866 247-4627, poste 222

Prochaine parution : Octobre 2011

Réservation d’espace publicitaire : 5 août 2011

Réception du matériel publicitaire : 19 août 2011

Sur la photo de la page couverture : Audrey-Anne et Annabelle Gravel Ferme N.S.L. Boivin, de Saint-Didace

Sur la photo de la section lactech : Annabelle Gravel Ferme N.S.L. Boivin, de Saint-Didace

Numéro de la convention Poste-publications 41127559

15 La qualité de la viande de porc : une préoccupation de plus en plus présente 17 Le contrôle de l’ascaridiose, un avantage pour le producteur et pour l’abattoir 20 Pourquoi filtrer l’air des bâtiments porcins? 24 reportage de ferme N.S.L. Boivin 26 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! La ferme Niclau prend le virage sevrage-abattage 27 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! La porcherie Labé adopte la génétique d’Agri-Marché 28 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! Madame Serena Shufelt élue agricultrice de l’année de la fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe

6

15

Volaille

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ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! Une transformation d’étable en poulailler de poulettes d’élevage pour la ferme Bilodoin 30 Le dindon, ce n’est pas une farce 32 La production du poulet au Brésil 34 reportage de ferme Les Entreprises R et C Perreault

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SECTION LACTECH

36 38 39 42 43 45 47 50

Qu’est-ce qu’une ration à moindre coût? Le courrier à Ti-Mé Connaissez-vous bien votre coût d’alimentation? Quoi de neuf avec l’eau? Pourquoi des vitamines B pour vos vaches? Lactech prend la route du vieux continent La production laitière caprine en France reportage de ferme Ferme Rosaire Blais & Fils 53 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! Inauguration de la Ferme Marcel Labrecque 54 ÇA BOUGE chez les clients agri-marché ! Un bras droit robotisé pour la Ferme Laitclerc 56 Des résultats remarquables 57 Classifications 62 Solutions des jeux

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Bou!!!! Moi je veux un lapin!

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l’Éditorial par patrice brochu

Peindre collectivement le portrait de l’agriculture de demain Il y a de ces moments dans l’existence d’une société où d’importantes décisions sont prises et que de grandes actions sont posées. Pour l’agriculture, une question mérite d’être clairement formulée : la population veut-elle donner un coup de pouce à l’agriculture et, par extension, à l’économie des régions pendant une crise? La logique me porte à croire que c’est le cas, car, on le sait, les Québécois veulent pouvoir compter sur une agriculture de proximité qui produit de façon sécuritaire des aliments de qualité sains et nutritifs. Acheter « local » est une préoccupation qui gagne en popularité et qui est appelée à se développer. L’exemple des pays européens L’importance d’une économie rurale viable et concurrentielle, des pays européens l’ont saisie. Dans un souci de préserver une agriculture locale de qualité sur laquelle les citoyens sont fiers de pouvoir compter, la Suisse, pays dont sont récemment revenus plusieurs clients de Lactech, a une politique agricole qui offre des paiements directs aux producteurs, particulièrement à ceux situés dans des régions moins propices à l’agriculture. Il s’agit là d’un engagement qu’ont pris les populations urbaines envers les communautés rurales, bien conscientes du contrat social qui lie les villes aux campagnes. Chez nous, plusieurs producteurs vivent malheureusement dans le doute et l’instabilité. L’idée n’est pas ici de réclamer un programme de subsides permanent, mais il faut reconnaître qu’il y a présentement une crise et que pour maintenir un secteur embauchant une personne sur huit dans l’ensemble du pays, il y aura des sommes à investir.

Une occasion avec le dépôt du livre vert C’est pourquoi il faut saluer le dépôt du Livre vert sur la politique bioalimentaire, présenté par le ministre Corbeil le 8 juin. Certains grands principes y sont remis en question, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un document de travail qui fera l’objet d’une vaste consultation. Il est à souhaiter que les producteurs profiteront de la tribune qui leur est offerte pour contribuer à la mise en place d’un réel plan échelonné sur plusieurs années à l’intérieur duquel pourraient être clairement définis la vision et les objectifs qu’ont les élus pour l’agriculture. En adoptant cette approche constructive, il sera enfin possible d’arrimer les cibles gouvernementales avec les engagements des producteurs et les attentes de la population. Grâce à une enveloppe budgétaire déterminée à l’avance, tous seront en mesure de répondre aux objectifs sans devoir vivre dans l’incertitude. C’est dans ces grandes actions que les mots leadership et vision prennent tout leur sens et que pourra se concrétiser l’appui général à l’économie des régions. Sur ce, je vous souhaite un été à la hauteur de vos attentes et au plaisir de vous croiser dans les nombreuses expositions agricoles qui animeront le Québec.

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chronique des grains

Les marchés de température et leurs impacts

sur les prix Puisqu’il est tombé au Québec deux fois plus de pluie qu’à la normale en mai, la présente chronique des grains sera essentiellement consacrée aux ensemencements et à l’évolution des prix.

Yannick Lessard Négociant en grains Agri-Marché inc.

Au moment d’écrire ces lignes, les ensemencements américains étaient en retard par rapport aux moyennes quinquennales. Des conditions météorologiques peu commodes ainsi que des inondations et des tornades ont retardé les semis. Cependant, même si les marchés sont nerveux, il faut comprendre que ce n’est pas une catastrophe et qu’il faut éviter de comparer seulement avec l’an dernier alors que le printemps avait été inhabituellement chaud et hâtif. Cela étant dit, la température demeure tout de même une variable majeure affectant les marchés et chaque nouvelle annonce vient bousculer les cours de la bourse. Le 31 mai dernier, le United States Department of Agriculture publiait un rapport sur le niveau d’avancement des ensemencements dont les faits saillants sont les suivants : • En date du 29 mai 2011, 86 % des ensemencements de maïs étaient complétés. • La moyenne quinquennale est de 95 %. • Environ 13 000 000 d’acres en maïs ne sont donc pas semés.

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• Au niveau du soya, seulement 51 % des superficies sont ensemencées alors que la moyenne quinquennale est de 78 %. Il y a donc un retard certain dont l’impact appréhendé sur les prix pourrait être annulé par du temps chaud et ensoleillé permettant au maïs et aux autres cultures de bien se développer en début de saison. Nous entrons maintenant dans ce que nous appelons les « marchés de température ». Les prix

Au niveau des prix, c’est le maïs qui vole la vedette depuis les 12 derniers mois. Le graphique de droite montre l’évolution des prix de différents intrants, mais avec des valeurs indicielles, c’est-à-dire que toutes les valeurs ont été ramenées à 100 au 27 mai 2010. Ce type de graphique permet de comparer l’évolution des valeurs de différents intrants par rapport à eux-mêmes. Le graphique montre que le tourteau de soya vaut environ 1,35 fois ce qu’il valait il y a 12 mois. Le prix de la fève et du blé ont été respectivement multipliés par 1,45 et 1,75. Quant au prix du maïs, il a été multiplié par 2. On comprend ainsi toute l’importance que les marchés accordent aux ensemencements de maïs et à l’ampleur des stocks.


chronique des grains Pour ramener le prix du maïs à de plus faibles niveaux, l’écart entre l’offre et la demande

devra s’accentuer. La demande est en augmentation et très robuste. Il reste donc à l’offre à être au rendez-vous. Prix du maïs, du tourteau de soya, du blé et de la fève de soya La prochaine récolte (27 mai 2010=100) est, selon plusieurs analystes, celle dans Prix du maïs, du tourteau de soya, du blé et de la fève de soya 27 mai 2011 = 100 l’histoire qui subira le plus de pression pour être productive. Il ne reste plus qu’à souhaiter que la température se range un peu plus du côté des producteurs. 215

195

175

155

135

115 Maïs

Tourteau de soya

blé

fève de soya

95

75

Bienvenue

à Geneviève Gonthier

Forte d’une expérience de 11 ans de représentation en production animale et végétale, Geneviève Gonthier s’est dernièrement jointe aux négociants en grains d’Agri-Marché. Son expérience en vente et service à la clientèle lui permettra d’épauler efficacement l’équipe d’AgriMarché et d’offrir le service de qualité qui a toujours fait sa renommée. Nous vous invitons donc à vous joindre à toute l’équipe pour lui souhaiter le succès dans ses nouvelles fonctions.

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chronique des ressources humaines

n Un stage en productio avicole

Une opportunité d’emploi à long terme! Impliqué depuis son jeune âge sur la ferme familiale de Saint-Patrice-de-Beaurivage, Samuel Rémillard est un passionné d’agriculture. Au fil des ans, il accompagne ses parents dans tous les travaux de cette ferme qui produit de la volaille et des bovins de boucherie. C’est toutefois son intérêt pour le secteur avicole, jumelé à une activité de portes ouvertes de l’ITA de La Pocatière, alors qu’il est en 4e secondaire, qui confirment son choix d’entreprendre des études collégiales en production animale. Intéressé par tous les aspects de la production, il effectue, à l’été 2007, un stage sur les fermes avicoles d’Agri-Marché. Il y accomplit alors les travaux associés à la production de poulet de chair et touche également au secteur des pondeuses. Cette expérience enrichissante lui a permis d’élargir ses connaissances, d’expérimenter d’autres techniques et a contribué à accroître son intérêt pour le secteur avicole.

consultez toutes nos offres d’emplois au www.agri-marche.com

Conseiller en production laitière Notre entreprise est présentement à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en production laitière. Au sein d’une équipe de conseillers dynamiques, vous devrez assurer les responsabilités suivantes : -

Conseiller la clientèle afin de l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs

-

Proposer des solutions novatrices maximisant les performances d’élevage

-

Assurer le développement des affaires dans son territoire

Profil recherché : • Diplôme en agronomie ou technologie des productions animales • Expérience pratique en production laitière • Habiletés en communication et en vente

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Après un court séjour dans l’Ouest canadien à la fin de ses études en 2008, Samuel entre en fonction à titre de conseiller en production avicole chez Agri-Marché. Déterminé, diplôme en mains et fort de ses expériences sur les fermes, il entreprend la visite des clients d’Agri-Marché. « Mes études m’ont fourni les connaissances nécessaires, mais, surtout, on y apprend à se donner une structure de travail ». La représentation et la vente? Il ne l’avait pas vraiment envisagé en débutant ses études. La formation continue et l’accompagnement dont a bénéficié Samuel lui ont donné les outils afin d’établir de bons contacts avec les producteurs et lui permettent maintenant de contribuer au succès de ses clients en leur proposant de nouvelles idées pour améliorer leur production. « C’est très motivant et ça donne le goût de se dépasser ». Les défis en aviculture ne manquent pas et c’est dans cet esprit que Samuel contribue au même titre que les autres représentants de son équipe à faire avancer le secteur avicole chez Agri-Marché.

Ouvrier agricole (production porcine)

Vous êtes passionné de l’agriculture et vous aimez le contact avec les animaux? Nous avons un emploi à votre mesure! Nous vous offrons un milieu de travail et de vie dans lequel vous aurez une grande liberté d’action et la chance d’exercer une réelle influence sur les résultats de la production. Vous effectuerez l’ensemble des travaux sur une ferme porcine et veillerez au bien-être des animaux et à leur alimentation.

Profil recherché : • Formation ou expérience pertinente en agriculture • Autonomie • Débrouillardise • Joueur d’équipe • Être orienté vers l’action

Si vous croyez être le candidat idéal pour notre équipe, envoyez votre curriculum vitae à :

Si vous croyez être le candidat idéal pour notre équipe, envoyez votre curriculum vitae à :

Lactech - Service des ressources humaines 236, rue Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 Télécopieur : 418 882-5108 Courriel : emploi@lactech.com

Agri-Marché - Service des ressources humaines 236, rue Sainte-Geneviève, Saint-Isidore (Québec) G0S 2S0 Télécopieur : 418 882-5108 Courriel : emploi@agri-marche.com


Félicitations !

Une relève agricole qui se démarque Cérémonie de remise des Bourses d’excellence et d’implication

UNIVERSITÉ LAVAL Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation 8 avril 2011 M. Guy Buteau, directeur des ventes du secteur porcin d’Agri-Marché et M. Jean-Paul Laforest, doyen de la Faculté, entourant les deux récipiendaires des bourses de rédaction 2011 : Claudia D’Amours et Mathieu Bisson.

Gala de l’Excellence

i.t.a. de la pocatière Campus de La Pocatière 18 avril 2011 Félicitations à Gabriel Gosselin, de Saint-Jean-Chrysostome, pour son prix « Réussite en formation générale, 1ère année » que lui remet ici M. Yves Landry, coordonnateur des ventes chez Lactech.

• Gala de l’Excellence

i.t.a. de la pocatière Campus de La Pocatière 18 avril 2011 Félicitations à Jérémie Mercier, de Rivière-du-Loup, qui a été récompensé dans la catégorie « Engagement parascolaire, 3e année ».

Omnium Lactech Fondation Audrey-Lehoux Une autre édition empreinte de succès Le 19 mai dernier, plus de 160 golfeurs ont parcouru le Club de golf de Beauceville pour participer à la 11e édition de l’Omnium Lactech Fondation Audrey-Lehoux. La générosité des commanditaires et des joueurs présents sur place a permis de récolter 11 544 $ qui seront remis en bourses de recherche ou d’études aux étudiants faisant ou ayant fait partie d’un cercle de jeunes ruraux ou de la relève agricole de la région Chaudière-Etchemin. Merci aux participants et à l’année prochaine! Juillet.11

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Lutte contre les rongeurs :

Priorité à l’entretien extérieur des bâtiments

Dans l’optique d’un système de biosécurité fonctionnel, il faut autant que possible empêcher les rongeurs d’entrer dans les bâtiments de ferme. Les rongeurs sont vecteurs de maladies et peuvent aussi causer des dommages considérables aux bâtiments. Un système de biosécurité est comme une chaîne : il aura la puissance de son plus faible maillon. Si on laisse libre cours aux rongeurs, les bénéfices des autres précautions prises seront probablement réduits à néant.

François Casault Responsable technique Maheu & Maheu 418 623-8000 • 1 800 463-2186

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Pour atteindre votre but, il faudra donc mettre l’accent sur tout ce qui peut favoriser la présence de rongeurs à l’extérieur de vos bâtiments. La première étape est donc d’éliminer tous les abris possibles. On ne doit pas laisser de matériaux sur le terrain pouvant fournir des abris aux rongeurs. Les rongeurs se cachent et se déplacent sous la végétation. Ceci est particulièrement vrai pour les souris. En effet, elles éviteront le plus souvent de circuler à découvert. Donc, pour

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les contrer, gardez un périmètre d’au moins 15 mètres de gazon tondu régulièrement tout autour de vos bâtiments et n’y laissez croître aucune végétation dans le périmètre immédiat (environ 1 mètre). Ceci peut être fait par un désherbage chimique et/ou grâce à l’installation de matériaux inertes comme de la pierre concassée nette.


peuvent profiter de toute ouverture dans le revêtement extérieur et il faut savoir qu’ils sont d’habiles grimpeurs. Ainsi, ne négligez pas les ouvertures en hauteur. Et tant qu’à vérifier en hauteur, assurez-vous que les prises d’air sont grillagées pour empêcher les oiseaux sauvages d’y nicher. De même, obturez bien Nous avons passé en revue les abris des les contours de tuyaux à moulée dans les murs. rongeurs, voyons maintenant leur nourriture. Finalement, il devrait y avoir une moulure Lors des livraisons de moulée, il n’est pas rare qu’il y ait quelques déversements. Il est donc métallique au bas du revêtement des murs capital de les ramasser au plus tôt. De même, pour empêcher les rongeurs de s’y glisser. une vis de moulée qui fuit est une source Portez une attention particulière aux coins de nourriture. En plus de ramasser cette qui offrent souvent une ouverture béante! moulée, corrigez le problème à son origine en effectuant la réparation. Enfin, éloignez La dernière étape consiste en l’installation toujours les animaux morts des bâtiments, de postes d’appâtage au périmètre extérieur vous diminuerez la présence des mouches et des bâtiments. Une première ligne de défense des oiseaux sauvages comme les corneilles. devrait être établie avec au moins un poste d’appâtage à tous les 30 mètres au périmètre Jetons maintenant un œil sur le bâtiment des bâtiments. La bande de terrain dénudé lui-même. Nous avons fait en sorte de tenir en décuplera l’efficacité. La deuxième ligne les rongeurs éloignés, mais il y en aura sera une série de postes placés cette foisinévitablement quand même certains qui ci à l’intérieur aux endroits stratégiques, y oseront s’approcher. La prochaine étape sera compris au grenier. Pour être efficaces, ces de les empêcher d’entrer. Les voies d’accès les plus évidentes sont les portes. Il faut postes doivent être vérifiés et approvisionnés qu’elles soient bien ajustées. Tenez compte d’appâts frais (rodenticide) sur une base qu’un rat peut s’infiltrer par une fissure de régulière. Ceci peut être pour certains une 13 mm et qu’une souris le fera dans 7 mm. contrainte qu’ils préféreront confier à une Si vous voulez protéger le bas de vos portes firme spécialisée dans la gestion parasitaire, contre les rats, il peut être utile d’y fixer une laquelle pourra leur fournir plein de conseils tôle. Mais plus que les portes, les rongeurs adaptés à leur situation particulière. Les rats établissent habituellement leurs terriers près de l’eau. Donc, si vous avez des fossés sur votre propriété, assurez-vous qu’ils évacuent efficacement. Au besoin, recreusezles et, en aucun cas, vous ne devez y laisser croître des broussailles.

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Rationaliser la gestion des fumiers

En temps difficiles, un mot est sur toutes les lèvres : rationalisation. Pour une entreprise agricole, cela veut dire de diminuer les dépenses ou d’augmenter les revenus, de porter attention aux investissements peu rentables, etc. Pour un conseiller en gestion des fumiers, cela veut dire de réviser les solutions douces. Claude Charest, agr. Fertior, coopérative de fertilisation organique

Rationaliser, c’est se remettre en question La gestion des fumiers n’est pas qu’une question de pompe et d’épandeur. Elle implique des coûts qui, souvent, peuvent êtres réduits lorsqu’on améliore d’autres secteurs de l’entreprise. Prenons à titre d’exemple l’alimentation. Encore aujourd’hui, on voit des entreprises qui ont introduit la phytase dans leurs recettes sans ajuster le phosphore à la baisse. Un simple bilan alimentaire permet alors de le déceler et de constater que l’entreprise apporte encore 17 % de phosphore en trop dans sa ration et qu’elle doit alors trouver les terres pour l’épandage de ce surplus. Ceci est, par ailleurs, une étape simple et subventionnée par le MAPAQ. Ententes ou mésententes? Lorsque vient le temps de conclure des ententes d’épandage, prenez-vous le temps d’en évaluer plusieurs? Faites-vous vous-même des démarches pour en trouver? Il est possible de vous inscrire sur des listes de maillage, dont les petites annonces de fumier sur www.traitement.qc.ca, et de profiter de la visibilité qu’offrent ces listes. Une fois que vous avez votre entente d’épandage, il est important de considérer le propriétaire des terres comme un client que vous devez satisfaire. Vous y gagnerez tous les deux en vous assurant de

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servir adéquatement ses besoins et lui, en retour, en vous garantissant une entente durable. Combien d’agriculteurs ont des ententes incertaines d’un an et doivent parfois payer pour envoyer du lisier? Dans ces cas, sachez qu’il est possible d’évaluer la rentabilité économique de ces ententes. Cette démarche est d’autant plus intéressante si vous avez en plus des terres à distance que vous fertilisez avec des engrais minéraux. Sachez qu’il peut être rentable d’aller porter votre lisier sur vos terres à distance, parfois même jusqu’à 40 km, au lieu de ne les fertiliser qu’avec de l’engrais! Avant d’acheter une terre, prenez soin d’évaluer la rentabilité de l’achat. Il est très difficile de justifier économiquement un achat de terre à 2000 $ et plus l’hectare en se disant que ce serait moins cher que d’aller porter du lisier chez un receveur. Prenez le temps d’aller voir les budgets par culture sur Agri-Réseau (www.agrireseau.qc.ca) pour y constater que la marge sur les déboursés à l’hectare est relativement faible pour des achats aussi importants. Une question d’exportation Lorsqu’il s’agit d’optimiser ses ententes, on peut penser à la façon dont le lisier est transporté. Plus les citernes sont grosses, plus grande est l’économie sur les frais de transport. Dans le même ordre d’idée, lorsqu’une entreprise exporte une bonne partie de son phosphore vers une terre liée par une entente, il est d’autant plus rentable de pomper le surnageant (dessus de fosse) pour ses terres à proximité et le fond de fosse pour l’exportation. Ces quelques conseils peuvent vous aider à faire la différence entre une gestion coûteuse ou une gestion rentable et durable de vos fumiers.


Voir les réponses des jeux à la page 62.

Mot mystère numéro 3 © www.cruciverbiste.com Thème : Voyage ( 9 lettres ) voyage

Énigme

Mot caché

9 lettres cachées

QUI PERD GAGNE Lors d’un tournoi, deux chevaliers sont à égalité. Pour les départager, le roi leur dit : « Voyez cette tour qui pointe à l’horizon. Celui de vous deux dont le cheval arrivera le dernier à cette tour remportera le tournoi ». À ces mots, les deux chevaliers se précipitent aux écuries, enfourchent chacun un cheval et se dirigent au grand galop vers la tour ! Comment expliquer le comportement apparemment illogique des deux chevaliers ?

Sudoku Règles du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier  : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

12 lettres cachées

T D T E M P E R A T U R E S S

R E G A S S A P T N E G R A O

Accent Argent Arrivée Attente Autobus Avion Bagage Balle Bateau Chaleur Contrôle

P S R E S T A U R A N T R C L

A T O E R A P U E I V N E C E

S I E G A G A B D O O E E O I

S N U I T E E S A E L C V U L

E A S D T I U N P L P C I C S

Côte Couchette Croisière Danse Départ Destination Écrin Enfant Envie Été Fric

P T U A T T E N T E L A R H E

O I B N A C R O I S I E R E C

R O O S R U O E R E R C A T N

T N T E E E U S E C O R T T A

Loger Loin Mer Nuit Nuitée Paréo Passager Passeport Plage Races Restaurant

E lesTSURDOUÉS O C R N H I U A R R L F I F M N N N T E E O G E G I I L A V G O L A A R P C U T E C I N L I L O I N E C O E C A V R Rouge Route Sac Soleil Température Train Vacances Vacciner Valise Voile Vol

Trouvez les 7 erreurs !

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porc

Si nos Lafleur sont aussi savoureux, c’est beaucoup grâce à vous.

Si nous vous offrons des produits de qualité, c’est aussi grâce au travail des producteurs agricoles québécois. 14 agri-nouvelles

Juillet.11


CORECTION VERSION

1

18/2/2011 DATE

La qualité de la viande de porc :

DATE

CLIENT

DATE

1

une préoccupation de plus en plus présente

TITRE Si nos Lafleur sont aussi savoureux, c’est beaucoup grâce à vous COULEUR NOTE 4C Bleed = 0,125 po

INFOGRAPHE il

porc

DIR. PRODUCTION DATE SERVICE CLIENT

Régie préabattage

Qualité de la viande

DIR. ARTISTIQUE

No DOSSIER BBROLY086 FORMAT PAP 8,5 po x 11 po

DATE

PROJET Annonce Magazine ÉCHELLE DU PAP 100%

LANGUE Français

En 2011, la qualité de la viande est un sujet de plus en plus traité par la filière porcine québécoise. Chaque intervenant du milieu a un rôle à jouer pour que l’ensemble de l’industrie demeure concurrentielle sur la scène mondiale. Les enjeux sont grands et trois volets sont davantage cernés lorsqu’il est question d’offrir un produit de qualité sur la table : la régie pré-abattage, la nutrition et la génétique.

Nutrition

Génétique

TEXTES

APPROBATION

CLIENT Lafleur FORMAT FINAL 8,5 po x 11 po

DATE

Ces trois aspects sont interreliés et doivent être considérés globalement pour réussir à atteindre les objectifs fixés. Cibler seulement une pointe du triangle au détriment des autres n’est guère une bonne idée et fera en sorte de diminuer la qualité finale du produit. Lors de l’évaluation de la viande, les facteurs analysés sont : sa couleur, le persillage (le gras intramusculaire), l’épaisseur de gras, la couleur du gras, la texture et son pH.

Cet article traitera principalement des deux derniers aspects (la texture et le pH) en lien avec la régie pré-abattage. À la base, un morceau de viande est un muscle animal. Pour se développer, le muscle a entre autres besoin de carburant, de l’énergie que le porc retrouve dans la moulée : le glucose (sucre simple). Cependant, lors de l’abattage, s’il y a trop de glucose dans le muscle, la viande le transformera en acide lactique, faisant ainsi diminuer le pH total pour créer un produit PSE (pâle, mou et exsudatif). L’impact de ce phénomène nuit à la transformation et affecte l’aspect visuel de la viande. Elle est difficilement transformable en usine, car sa texture est trop molle pour les procédés de coupe. Pour le consommateur, au moment de l’achat, l’apparence du produit est primordiale. S’il n’est pas satisfait de ce qu’il voit sur les tablettes, il ne l’achètera tout simplement pas. Avec l’exsudation, ou perte excessive d’eau, il y a de fortes chances que le produit n’arrive pas dans le panier d’épicerie!

Mathieu Couture, agr.

Avril.11

Formulation et nutrition animale Agri-Marché inc.

Suite >>

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Communications bleublancrouge


porc Voici un graphique expliquant le concept du pH de la viande : pH 7,0

Évolution du pH des viandes dans les heures qui suivent l’abattage dans le muscle demi-membraneux ou longissimus dorsi

6,5

viande à pH élevé (DFD)

6,0 viande à pH normal viande à pH1 faible et pH24 normal (tendance PSE) 5,5

viande à pH1 et pH24 faibles (PSE) viande à pH24 faible (viande acide)

de moulée par jour. Si vous n’avez pas de parcs d’expédition et que vous arrêtez le soigneur pour tout le bâtiment, est-ce que le jeûne à répétition (1 fois par semaine) provoque une réduction du gain moyen quotidien? La réponse peut paraître étonnante, mais c’est non! Le tableau au bas de la page résume bien cette réalité. Vous pouvez voir que, après quatre jeûnes (une fois par semaine), les porcs des deux groupes n’ont pas montré de différences significatives entre eux.

5,0 45'

5

10

15

20

PSE : viande pâle, molle, exsudative DFD : viande sombre, ferme, sèche

Références : CDPQ. Démystifier la problématique des viandes molles, 8 avril 2011 Institut technique du porc, France, La maîtrise de la qualité technologique de la viande de porc Turgeon, M.J., 2003. Évaluation de différents scénarios de mise à jeun avant l’abattage sur les performances zootechniques, le comportement et la qualité de la viande chez le porc. Mémoire de maîtrise, Département des sciences animales, Université Laval, Québec. Merci aux collaborateurs suivants : Marie-Josée Turgeon, CDPQ Serge Pommier, PIC Matt Schoonderwoerd, Olymel Alexandre Dionne, Olymel

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Temps après abattage (heures) Source : Institut technique du Porc

Une viande DFD (sombre, ferme et sèche) est un muscle qui n’a plus de réserve d’énergie au moment de l’abattage, occasionnant un pH plus élevé de la viande et, par conséquent, un produit peu attrayant pour le consommateur. Le pH idéal pour une pièce de viande se situe aux alentours de 5,7 à 5,8 vingt-quatre heures après l’abattage de l’animal. Les actions que vous pouvez prendre Que pouvez-vous faire en tant que producteur pour éviter ce genre de situation? Essentiellement, deux étapes peuvent être accomplies : un jeûne des porcs et une attention particulière lors de leur chargement. Un jeûne de 12 heures à la ferme pour les porcs expédiés à l’abattoir fait en sorte que les animaux n’accumulent pas de réserve d’énergie inutile occasionnant la baisse de pH expliquée précédemment. Pour réaliser ce jeûne, l’arrêt du soigneur ou la fermeture des trémies doit se faire 18 heures avant l’expédition. Actuellement, avec les prix des grains extrêmement élevés, un arrêt d’alimentation de 12 heures permet d’économiser environ 0,60$ par animal considérant que les porcs prêts pour l’abattoir mangent environ 3 kg

Le dernier point et non le moindre est le stress occasionné lors du chargement. Nous sousentendons par stress : le bruit du camion, les manipulations lors du chargement, l’utilisation du bâton électrique, la température à l’extérieur et à l’intérieur du camion, le marteau à tatouer, etc. Tous ces éléments font en sorte de procurer un sentiment d’inconfort chez l’animal. Les porcs courent plus, sautent les uns par-dessus les autres et dépensent donc plus d’énergie qu’à la normale pour se sortir de cette situation. Cela engendre une activation intensive des muscles résultant en une augmentation interne de la concentration de l’acide lactique dans le système. Si l’animal n’a pas assez de temps de repos pour récupérer avant de se faire abattre, la concentration d’acide ne descendra pas suffisamment et augmentera les risques d’avoir une viande PSE. Pour conclure, tous et chacun seront de plus en plus sollicités pour que l’industrie porcine québécoise demeure un chef de file au niveau de la qualité des produits proposés. C’est en travaillant tous ensemble que nous allons continuer à nous distinguer à l’échelle mondiale.

Tableau illustrant le jeûne hebdomadaire total de 16 h (12 h à la ferme) GMQ moyen kg/j

GMQ semaine 1

GMQ semaine 2

GMQ semaine 3

GMQ semaine 4

Tous à jeun

0,74

0,78

0,74

0,73

0,71

Aucun jeûne

0,75

0,81

0,74

0,74

0,70

Source : Marie-Josée Turgeon (2003)

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porc

Le contrôle de l’ascaridiose,

un avantage pour le producteur et pour l’abattoir Depuis quelques années, les producteurs de porcs reçoivent un rapport trimestriel des viscères qui renferme entre autres comme information le pourcentage de taches blanches sur le foie. Ces dernières témoignent de la présence d’ascaridiose, une situation qui, si non contrôlée, peut avoir un impact négatif tant chez le producteur que pour l’abattoir. porcelets se contamineront soit par les mamelles des truies, auxquelles les oeufs peuvent adhérer, ou au contact de surfaces mal nettoyées. Quand on observe des foies avec des taches blanches, ou « taches de lait », cela veut dire qu’il y a eu un passage de larves au niveau de ces foies au cours des derniers 35 jours. Ces taches blanches sont en fait une accumulation de tissus conjonctifs, de globules blancs et une dilatation de vaisseaux lymphatiques et elles disparaîtront en 3 ou 4 semaines.

Ascaris suum, un ver qui peut atteindre 40 cm de long, vit dans le petit intestin. Chaque jour, la femelle adulte pond plus de 100 000 oeufs qui ont le pouvoir de demeurer infectieux jusqu`à 7 ans dans l’environnement. Les oeufs expulsés par le porc dans les matières fécales vont, s’ils sont avalés, éclore et libérer les larves dans le petit intestin. Ces larves pourront alors pénétrer la muqueuse intestinale pour migrer au foie et ensuite aux poumons. De là, elles peuvent remonter par la trachée vers la gorge sous l’effet de la toux, être avalées et se retrouver finalement dans l’intestin où elles deviendront des adultes qui vont à leur tour pondre des oeufs. Entre le moment où l’oeuf est pondu et celui où il sera devenu un adulte qui pond lui-même des oeufs, il se passe environ de 6 à 7 semaines. Du point de vue transmission, les

Dr Jacques Miclette médecin vétérinaire Agri-Marché inc.

Un foie contaminé par l’ascaris suum. Notez la présence des nombreuses taches blanches.

Si on analyse le dernier rapport trimestriel des viscères, on note une prévalence de 4 % comme moyenne provinciale. Sur 140 fermes compilées, 10 %, dont la plupart sont des engraissements, ont au moins le double de cette moyenne (8 à 29 %). Ces engraissements, dont la source de porcelets Juillet.11

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porc peut varier d’une fois à l’autre, reviennent souvent dans des rapports consécutifs avec une moyenne élevée. On peut conclure qu’il y a certaines bâtisses plus sujettes que d’autres à produire des porcs affectés (plancher de béton moins latté, ciment plus vieux ou plus poreux, plus difficile à laver, etc.). Un représentant d’abattoir mentionnait récemment qu’il y a plusieurs cas où l’animal est parasité (environ 20 % des cas) par des ascaris alors qu’il n’a pas de taches blanches au foie. Vous pourriez donc recevoir un avis de l’abattoir malgré un beau rapport trimestriel.

Les vers adultes se réfugient dans l’intestin.

Pour l’abattoir, quels sont les impacts négatifs d’un lot contaminé avec beaucoup de vers adultes dans l’intestin et des tâches blanches sur le foie? Les foies non condamnés sont destinés à la consommation humaine alors que les foies condamnés vont à la nourriture animale. Pour ce qui est des intestins, ceux-ci sont déroulés dans une machine qui s’occupe de les vider et, quand ils contiennent trop de vers, il y a une perte de rendement de 5 à 10 %. Cette machine permet de récupérer la muqueuse intestinale, qui est vendue séparément, et les boyaux peuvent être utilisés pour en faire des saucisses. Du côté du producteur, le parasitisme peut entraîner une perte de la performance des animaux. Bien que toutes les études sur le sujet ne soient pas unanimes quant à cet impact, un article récent qui constitue une revue des données bibliographiques sur le parasitisme interne des porcs rapporte des pertes de performances tant au niveau du gain que de la conversion alimentaire. De plus, l’état de santé de l’animal peut être affecté, allant même à la pneumonie vermineuse, un diagnostic posé récemment par le laboratoire. Pour l’instant, l’abattoir n’impose pas de démérite, préférant

travailler en collaboration avec l’éleveur pour solutionner cette problématique. Prévention et contrôle Il faut prévenir la contamination des porcelets et de l’environnement et se rappeler que, une fois le milieu contaminé, aucun désinfectant ne pourra détruire l’œuf. Ce dernier est excessivement résistant et a la capacité de coller aux surfaces. Vous devez donc traiter les truies une bonne semaine avant leur entrée en cage de mise-bas et valider, si nécessaire, avec votre médecin vétérinaire le traitement à appliquer aux cochettes à leur entrée dans votre ferme et à vos porcs à l’engraissement. Le contrôle du statut des porcelets est relativement simple par une technique de laboratoire. Du côté environnement, il s’agit de baisser le plus possible la pression d’infection. Il est important de bien nettoyer les locaux (très bon lavage, brosse, eau sous forte pression, etc.) de façon à éliminer toute matière organique. Laver à l’eau chaude à une température de 50 degrés Celcius peut « cuire » les oeufs. Si les surfaces le permettent, un brûlage pourrait être indiqué. En dernier recours, peindre les murs et les planchers élimine l’accès aux oeufs. Souvent, les problèmes causés par les parasites sont tellement peu visibles que l’éleveur décide de laisser tomber toute vermifugation par souci d’économie. Si c’est le cas, il serait prudent de se vérifier de temps à autres en consultant les rapports de viscères. Du côté bâtiment, une intervention du producteur pour éviter un environnement contaminé à l’entrée des porcelets est une priorité. Enfin, en anglais, on utilise souvent le terme « win-win situation » lorsque les deux parties sortent gagnantes. C’est le cas pour le producteur et pour l’abattoir dans le contrôle des parasites.

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Pourquoi

porc

filtrer l’air des bâtiments porcins?

Francis Pouliot, ing., MBA Centre de développement du porc du québec inc.

Les pertes reliées à une crise de syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) génèrent des impacts économiques importants. Par épisode de crise, ces pertes peuvent avoisiner jusqu’à 323 $ par truie1. Certains agents pathogènes, tels que le virus du SRRP et Mycoplasma hyopneumoniae, peuvent voyager par l’air sur une distance pouvant atteindre 9,1 km2. Les docteurs Scott Dee et Laura Batista ont également prouvé que certains types de filtres à air peuvent permettre d’éviter la contamination d’élevages porcins en combinaison avec un protocole global de biosécurité. Aux États-Unis, l’application de protocoles de biosécurité rigoureux incluant la filtration de l’air a permis de faire passer le taux de contamination annuel par le virus du SRRP de 55 % à moins de 5 % dans 68 fermes commerciales3. Bien que la filtration de l’air constitue un outil important dans le combat contre les contaminations d’élevages, elle n’offre malheureusement pas une garantie absolue. D’où l’importance d’intégrer la filtration de l’air à l’intérieur d’un protocole de biosécurité complet. Bâtiment ventilé en pression négative ou positive

Marie-Aude Ricard, ing. jr Centre de développement du porc du québec inc.

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Les bâtiments sous air filtré exigent qu’ils soient ventilés à l’aide de ventilateurs. Il existe principalement deux grands concepts de ventilation mécanisée. Le concept de ventilation en pression négative est le plus utilisé dans les bâtiments d’élevage : les ventilateurs aspirent l’air intérieur et le poussent vers l’extérieur. L’avantage de ce type de ventilation vient de la facilité à installer des filtres sur un bâtiment à moindre coût, alors que le principal inconvénient vient de la gestion des entrées d’air parasite non filtré. Actuellement, en Amérique du Nord, la majorité des bâtiments porcins sous air filtré sont en pression négative. Quant au concept de ventilation en pression positive, les ventilateurs poussent l’air extérieur vers l’intérieur du bâtiment et l’air vicié est expulsé par des sorties d’air. Ce dernier concept a l’avantage de réduire grandement les risques d’entrée d’air parasite, mais il est plus coûteux et difficile à adapter dans les bâtiments existants. Toutefois, dans les zones de production à risque, pour les nouveaux bâtiments ou ceux existants ayant les configurations appropriées

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(ex. : étanchéité et type de ventilation, etc.), il est de mise de réaliser une analyse de faisabilité technico-économique et de ne pas écarter d’emblée l’option de la ventilation en pression positive, car elle présente des avantages indéniables.

Ventilation en pression positive

Ventilation en pression négative


porc Types de filtres offerts dans le secteur porcin Deux types de filtres sont actuellement offerts pour les bâtiments d’élevage porcin : mécaniques et antimicrobiens. Les filtres à action mécanique sont classés selon le classement MERV. Ce classement permet de mesurer l’efficacité des filtres à capter des particules, mais il ne permet pas d’évaluer l’efficacité d’agents antimicrobiens pouvant être présents dans les médias filtrants. Plus le chiffre est élevé, plus le filtre est efficace à capter de petites particules. Pour le marché porcin, les filtres mécaniques MERV 14 à 16 sont principalement utilisés. Les filtres cotés MERV 14 ont une efficacité supérieure à 75 % mais inférieure à 85 % pour retenir des particules ayant un diamètre de 0,3 à 1 µm, alors qu’un filtre MERV 16 permet d’en retenir jusqu’à 95 %. Présentement, il y a deux fabricants de filtres à action mécanique (non lavables) sur le marché porcin : Camfill Farr et Clarcor. Camfill Farr offre un filtre à caisson en forme de « V » en deux catégories d’efficacité : MERV 14 et MERV 16. Clarcor offre le même type de filtre avec un média filtrant différent, classé MERV 15. Afin de maximiser la durée de vie de ces filtres, soit environ trois ans, il est primordial d’installer des préfiltres d’au moins MERV 8 qui seront changés environ tous les six mois, selon la quantité de poussière dans l’air, afin d’éviter le colmatage des filtres. Les filtres à action antimicrobienne comprennent des agents antimicrobiens intégrés à la fibre afin de rendre les virus et bactéries non viables. Ces filtres sont disponibles en différents nombres de couches de membranes, selon le niveau de filtration

Filtre mécanique en « V » et préfiltre pour entrée d’air modulaire et linéaire Suite >>

Ventilation en pression négative Juillet.11

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porc désiré. Le filtre antimicrobien lavable développé par Noveko offre une filtration mécanique jumelée à l’action antimicrobienne. Ce filtre est disponible en deux niveaux de protection (10 ou 15 couches) et en deux modèles, soit de type rideau (entrée d’air linéaire) ou de type cubique Filtre antimicrobien de type cubique sur entrée d’air (entrée d’air modulaire). Afin modulaire de maximiser l’efficacité des agents antimicrobiens et la durée de vie de ces filtres, environ trois ans, il est primordial d’installer des préfiltres qui seront changés environ tous les six mois. Ces filtres peuvent être installés Filtre antimicrobien de type rideau pour entrée d’air linéaire à l’extérieur du bâtiment, mais protégés minimalement 1. SURPRENANT, Charles. contre les intempéries, selon les spécifications du Rendez-vous porcin manufacturier. AQINAC, 2010 2. OTAKE, Satoshi, DEE, Scott, CORZO, Cesar, OLIVIERA, Simone, DEEN, John. Long distance airborne transport of PRRSV and Mycoplasma hyopneumoniae from a population infected with multiple viral variants. Veterinary Microbiology, 145, pp. 198-208 3. reicks, Darwin. La filtration d’air des bâtiments porcins au États-Unis, 2011.

Peu importe le type de filtre, plus le risque de contamination et la valeur ajoutée de l’élevage est grand, plus le niveau de filtration doit être élevé. COÛTS Depuis les dernières années, le coût d’implantation des systèmes de filtration d’air a été réduit. Aujourd’hui, il est possible de filtrer un bâtiment de maternité avec vente au sevrage en investissant au total de 100 à 140 $ par truie productive ou encore de 30 à 35 $ annuellement par truie (incluant capital, intérêts, filtres et préfiltres de remplacement). La période de retour sur

l’investissement variera en fonction de la fréquence et de la sévérité des crises, mais il est possible qu’elle corresponde à moins de deux ans dans certaines régions du Québec. Gestion des entrées d’air parasite L’efficacité d’un bâtiment sous air filtré en pression négative dépend non seulement de l’efficacité des filtres, mais aussi de l’étanchéité de tout le bâtiment. La gestion des entrées d’air parasite en est le principal défi. Actuellement au Québec, il y a huit élevages sous air filtré. Au cours d’une période d’environ 30 mois, quatre cas de contamination de bâtiments sous air filtré ont été expliqués en grande partie par des retours d’air non filtré par des volets de ventilateurs non suffisamment étanches. Pour minimiser les risques d’infiltration d’air parasite, il faut installer des volets anti-retour d’air étanches sur tous les ventilateurs, utiliser un système de doubles portes (SAS) pour les ouvertures extérieures, étancher les portes et fenêtres, etc. Il est important d’être très méticuleux. Conclusion Pour en savoir plus, consultez le guide sur la filtration d’air réalisé pour le Conseil canadien de la santé porcine (CCSP) par le CDPQ. On se procure ce guide en contactant la docteure Lucie Verdon au CCSP (verdon@swinehealth.ca).

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Un travail rigoureux qui fait toute la différence Jean-Roch Boivin et son épouse, Lise Pichette, ont débuté en production agricole en 1967 en faisant l’acquisition de la ferme laitière du père de Jean-Roch.

Simon Gagné, technologue Conseiller technique en production porcine Agri-Marché inc.

Leurs premiers pas en production porcine remontent à 1978 alors qu’ils ont construit un engraissement de 1 200 places. Une expansion a été menée en 1996 et 1997 avec l’ajout de 2 bâtiments d’une capacité de 1 500 porcs chacun. Ces derniers sont partiellement lattés avec zone de confort et ventilation naturelle. L’alimentation est assurée par des trémies semi-liquides. L’entreprise détient 160 hectares en culture afin que sa ferme laitière de 45 kilos-jours soit autosuffisante. Clients d’Agri-Marché depuis 10 ans Les Boivin ont choisi Agri-Marché à titre de fournisseur en 2001. Leur principale motivation : pouvoir miser sur un contrat d’élevage qui offre

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une rémunération reliée aux performances et des revenus de base en fonction du marché. Le respect des engagements et le suivi technique efficace sont deux autres éléments majeurs qui font le succès de cette relation d’affaires qui célèbre sa première décennie d’existence. La quatrième génération prend les rênes de l’entreprise La relève - Nathalie, Sylvie et Laurent Boivin - a fait l’acquisition de l’entreprise en octobre 2009. La quatrième génération de Boivin à exploiter l’entreprise familiale a parfaitement planifié cette importante transaction avec l’aide d’un consultant externe qui les a épaulés dans la création de la nouvelle structure organisationnelle de la ferme.


porc

Sylvie est re sponsable d u secteur la est respon itier, Laure sable des c nt hamps et Sylvie et N c o ll abore, ave athalie, à la c gestion. Le secteur p orcin est la responsabil q u i o p è re ité de Nath tr o is b â ti m alie e n ts e n to vide en y e u t p le in -t o xerçant un ut contrôle ri biosécurité goureux de . la De bons résultat s d’éleva ge Les résulta ts de la Fe rm e N.S.L. Boiv fruit d’un tr avail rigoure in sont le ux des déta qui font la il s différence. quotidiens Prochainem ent, l’entre prise va pro selon le mo duire des p dèle sevrage orcs -abattage afi compétitiv n de demeu e et de rédu rer ire les coûts de producti on.

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Ça bouge chez les clients Agri-Marché

La ferme Niclau

prend le virage sevrage-abattage Philippe et Eric Vachon représentent la troisième génération à exploiter cette ferme familiale de Saint-Joseph.

Martin Savoie, t.P. Conseiller en production porcine Agri-Marché inc.

Mélanie Lapointe, t.P. Conseillère technique en production porcine Agri-Marché inc.

L’entreprise répartit ses activités entre la production laitière (60 têtes), acéricole (1 000 entailles), céréalière et fourragère (300 acres), forestière (300 acres) sans oublier, évidemment, la production porcine (2 420 places en engraissement). C’est en 1995 que la Ferme Niclau a bâti son premier engraissement de 1 000 porcs. Une deuxième phase visant à ajouter 1 000 porcs a suivi en 1996 et la valorisation d’une étable à vaches a permis d’ajouter 420 autres places en 1999. Dans le but de maximiser la production de porcs dans les bonnes strates de poids tout en diminuant la charge de travail à haut risque de blessures, les frères Vachon ont opté en 2008 pour l’introduction d’une balance-trieuse dans un premier bâtiment. Étant très satisfaits des résultats obtenus, le deuxième bâtiment en fut équipé en 2009 et le troisième, en 2011. D’autres aménagements ont récemment été apportés aux installations avec l’avènement du modèle sevrage-abattage. Dans cette régie d’élevage, les porcelets sont introduits dans le bâtiment d’engraissement à un poids d’environ 6 kg. C’est pourquoi certaines modifications

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aux bâtiments sont nécessaires afin de fournir le confort adéquat à ces plus petits pensionnaires. Voici un bref aperçu des changements apportés par les Vachon. La moitié des trémies de chacun des bâtiments ont été changées afin d’utiliser un équipement adapté à des porcelets de 6 kg et pouvant aussi servir jusqu’à la fin de l’engraissement. Les éleveurs en ont aussi profité pour enlever les systèmes de recirculation d’air et pour installer des entrées d’air modulaires de fabrication maison. Un chauffage mobile est aussi disponible en appoint au chauffage permanent afin d’atteindre la température souhaitée pour l’introduction des porcelets. Un plastique Agriclef a été fixé sur les séparations de fer existantes. Cette étape était primordiale afin d’éviter que les porcelets se prennent la tête entre les barreaux et sous les séparations. Les bols à l’eau déjà en place ont été conservés et les nouvelles trémies donnent aussi un accès facile à l’eau pour les petits porcelets. Philippe et Eric Vachon sont de jeunes éleveurs, une belle relève qui a vite compris que la prospérité en agriculture passe par la capacité d’adaptation et un désir constant d’amélioration. Félicitations à vous deux!


porc

Ça bouge chez les clients Agri-Marché

La Porcherie Labé adopte la génétique d’Agri-Marché

Yves Voisine, technologue Conseiller en production porcine Agri-Marché inc.

Pour une question de biosécurité et un contrat d’élevage à la hauteur de leurs attentes, monsieur Maurice Laplante et son fils Alain ont décidé, en janvier 2011, de faire confiance à Agri-Marché. Leurs installations comprennent un bâtiment de 2 400 places avec ventilation naturelle construit en 2000. Dans le but d’optimiser la rentabilité de l’entreprise qui utilise déjà les lisiers en tant que fertilisants, des rénovations ont été apportées

à une partie du bâtiment en début d’année avec l’ajout d’entrées d’air modulaires et de ventilateurs dans les cheminées afin de limiter l’ouverture de la ventilation naturelle en hiver. Cette ventilation hybride donne donc une deuxième option pour réduire les coûts de chauffage et pour offrir un meilleur confort aux animaux. Parallèlement à ses activités en production porcine, la famille Laplante possède une ferme laitière avec un cheptel de 48 vaches en production.

Merci à la famille Laplante de faire confiance à Agri-Marché. C’est une fierté de vous compter parmi nos clients. Juillet.11

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porc

Ça bouge chez les clients Agri-Marché

Madame Serena Shufelt élue agricultrice de l’année de la Fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe Monsieur Steven Neil, maire de Brigham et conjoint de la gagnante, Serena Shufelt, et madame Micheline Beaudry Bruneau, présidente des Agricultrices de la région de Saint-Hyacinthe.

Le 9 avril dernier, madame Serena Shufelt, de Brigham, fut nommée l’Agricultrice de l’année 2011 pour le territoire de la Fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe. Propriétaire majoritaire de la ferme Iwanna Farm, Serena Shufelt a pris la relève de l’entreprise familiale en 1999 après des études au baccalauréat en administration des affaires à l’Université Bishop’s. Également mère de trois enfants, elle représente la quatrième génération pour cette ferme qui touche à la fois les productions laitière, porcine et acéricole. Elle compte plus de 100 vaches, un engraissement porcin de plus de 2 400 porcs et une érablière de 2 000 entailles. Madame Shufelt représente bien la conciliation entre le travail, la famille et l’implication sociale

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dans sa communauté. « Après 12 ans à la tête de l’entreprise, j’ai vu et j’ai vécu plusieurs expériences qui peuvent inspirer d’autres femmes à s’implanter en agriculture. Si des femmes qui rêvent de faire ce métier peuvent être influencées par mon exemple, j’en serais très heureuse. Je les invite à persévérer, car il s’agit d’un beau et noble métier. » La soirée reconnaissance de l’agricultrice de l’année existe depuis près d’un quart de siècle. En remportant le titre pour la région de Saint-Hyacinthe, madame Shufelt devient automatiquement éligible pour le titre d’Agricultrice de l’année pour l’ensemble du Québec. Cette soirée se tiendra le 22 octobre à Drummondville.


Ça bouge chez les clients Agri-Marché

volaille

Une transformation d’étable en poulailler de poulettes d’élevage pour la Ferme

Bilodoin

Samuel Rémillard, technologue Conseiller en production avicole Agri-Marché inc.

La ferme Bilodoin est située à Saint-Honoré-deShenley, en Beauce. L’entreprise est actuellement la propriété de Patrice Bilodeau, France Beaudoin et de leur fils Keven. Prochainement, l’entreprise accueillera un quatrième actionnaire, Dave Bilodeau, fils de Patrice et France. Cette exploitation agricole concentre ses activités en production d’oeufs de consommation et en production porcine. Au début de l’automne 2009, ses propriétaires ont fait l’achat d’une terre avec des bâtiments et une maison à l’abandon. En procédant à l’acquisition de cette ancienne ferme, ils avaient comme objectif de la remettre en opération. La famille a dû mettre beaucoup d’efforts et de temps dans le projet. Tout d’abord, ils se sont concentrés sur la maison. Par la suite, ils ont transformé l’ancienne étable en poulailler d’élevage de poulettes sur litière. Ce bâtiment de deux étages est d’une superficie de 125 pieds par 40. La famille a dû nettoyer l’étable, procéder à l’aménagement extérieur et casser le ciment. Ensuite, ils ont refait les deux planchers, l’isolation

et les murs. Ils ont installé des entrées d’air de type « bec de canard », des ventilateurs et des éleveuses radiantes pour fournir une température optimale aux poulettes. Pour acheminer l’eau et la moulée en quantités suffisantes, ils ont installé quatre lignes d’eau et deux lignes de mangeoires par étage. Pour assurer une protection de l’élevage en cas de panne d’électricité, le poulailler est muni d’une génératrice de 30 kw. L’entrée des premières pensionnaires a eu lieu le 23 juin. Les Bilodeau-Beaudoin ont donc réussi leur pari de remettre en ordre ce bâtiment pour produire eux-mêmes leurs poulettes.

L’équipe d’Agri-Marché vous félicite pour cette réussite et vous souhaite du succès dans vos futurs projets!

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volaille

Le dindon ce n’est pas une farce Le 14 mars dernier avait lieu le Midwest Poultry Federation Convention à Saint-Paul, au Minnesota, la contrée du Wild et de Guillaume Latendresse. Le Minnesota a sensiblement le même climat que le Québec. Cet état est composé essentiellement de plaines et est bordé du fleuve Mississippi. Les 5,3 millions d’habitants sont répartis sur 225 181 km2 comparativement au Québec qui compte 7,9 millions d’habitants sur un territoire de 1 667 441 km2.

Pierre-Alphée Plante, agr. Conseiller en production avicole Agri-Marché inc.

Pour revenir aux volailles, la raison première de cet article, le Minnesota a produit l’an dernier 44,8 millions de poulets de chair de même que 2,9 milliards d’œufs. De son côté, le Québec a produit pour la même période 171,7 millions de poulets et 1,1 milliard d’œufs. Toutefois, le Minnesota se démarque au niveau de la production des dindons. Sa production annuelle de 47 millions d’oiseaux, soit 10 fois plus qu’au Québec, en fait l’état américain où il se produit le plus de dindons. Au cours des 34 dernières années, la consommation annuelle de dindon par Américain a plus que doublé, passant de 3,8 à 7,7 kg. Au Canada, la consommation annuelle n’est que de 2,4 kg. Cependant, les données de Statistiques Canada indiquent qu’elle est tout de même en légère augmentation au pays. Une viande qui a ses vertus Le dindon a une faible teneur en matières grasses et en acides gras saturés. Sa consommation favoriserait une amélioration du profil lipidique et contribuerait à l’augmentation du bon cholestérol (HDL). La viande brune contient des acides gras monoinsaturés reconnus pour diminuer l’agrégation plaquettaire, un facteur de risque des maladies cardiovasculaires. La chair de dinde contient aussi beaucoup de sélénium. Les avancements en génétique Comment la production a-t-elle évolué au cours des années et où s’en va-t-elle? Voilà le sujet de la conférence du docteur Lynn Bagley, qui détient une longue expérience en génétique du dindon. Dans les années 1980, les femelles pesaient entre

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8,6 et 9,5 kg au début de la période de ponte. Aujourd’hui, leur poids est de 11,8 à 13,6 kg. Le poids des mâles a aussi augmenté, passant d’environ 14 à 22,7 kg à l’âge de la récolte. Ajoutons à cette donnée que les mâles sont restreints dans leur alimentation. De plus, ils sont élevés dans une bâtisse différente de celle des femelles et toutes les femelles sont inséminées artificiellement. En 1980, les femelles produisaient entre 80 et 85 œufs durant leur période de ponte. De nos jours, la quantité est de près de 100 œufs. Pour la même période, la fertilité est passée de 75 à 80 %. Dans les années 80, plusieurs grosses compagnies de dindons avaient leur propre division de reproduction. Aujourd’hui, seulement deux compagnies de génétique offrent des dindes de reproduction et très peu d’universités font présentement de la recherche sur la génétique du dindon pour diverses raisons, mais la principale demeure le manque de budgets. Cependant, les compagnies de génétique comme Hybrid continuent à se développer en agrandissant leurs installations de reproducteurs en France pour répondre à une demande grandissante. D’ici 2025, avec les progrès génétiques continus, le docteur Derek Emmerson – généticien chez Aviagen Turkey - pense que les femelles vont peser 22,7 kg au début de la photostimulation et que les mâles pèseront 41 kg. Visualisez les monstres! En espérant que les techniques de récolte des mâles s’adapteront à la taille des bêtes! Imaginez le travail de ceux qui devront les récolter! Tenir un mâle de 90 livres, ça demande un peu plus de nerf! Dans les prochaines années, les poulaillers de dindes de reproduction seront sûrement appelés à s’adapter à ces gabarits plus imposants.


volaille Le départ des dindonneaux, différentes techniques Le docteur John Menges, responsable du suivi technique pour la division dindons de Hybrid, a présenté une conférence intéressante sur le départ des dindonneaux. Il présentait les trois techniques les plus courantes : la technique conventionnelle avec de petits enclos, la technique des plus grands enclos et, finalement, la technique sans enclos : soit des dindonneaux libres dans tout le bâtiment ou la pouponnière. La phase de départ étant la plus critique de tout l’élevage, il va sans dire qu’un bon départ simplifiera l’élevage par la suite et favorisera de bonnes performances zootechniques. Départ conventionnel Lorsqu’on parle de départ conventionnel, cela représente de 300 à 400 dindonneaux par éleveuse dans un parc de 25 pieds (7,62 mètres) de diamètre avec plus de plats de moulée et d’eau. La température du parquet est de 84 ºF (29 ºC) en-dessous de l’éleveuse et, lorsque cette dernière fonctionne, il devrait y faire entre 95 et 115 ºF (35-46 ºC) pour 85 ºF (29 ºC) autour. Cette technique est sécuritaire, efficace et elle a fait ses preuves depuis plusieurs années. Cependant, elle est onéreuse en temps. Il faut remplir les plats, surveiller les oiseaux, agrandir les parcs, mais il demeure que cette méthode est un gage de réussite.

96 ºF (36 ºC) pour une pouponnière. La température du bâtiment étant élevée, il faut porter une attention particulière à la déshydratation des oiseaux et à ne pas manquer de ventilation. Il serait intéressant de diminuer la ventilation à près de zéro, mais il ne faut pas oublier qu’un bâtiment chauffé avec des éleveuses peut manquer d’oxygène et avoir une trop haute concentration de gaz carbonique, ce qui nuit au bien-être des dindonneaux. Départ en grands parcs Le départ en grands parcs consiste en un croisement entre les deux techniques précédentes : le parc sera constitué d’un poêle chauffant (un genre de grosse éleveuse radiante) ou d’une éleveuse puissante qui contiendra entre 800 et 3 500 dindonneaux. La température du bâtiment pourra être moins chaude que si les dindonneaux étaient libres et, comme il y aura moins de parcs, il y aura moins de mangeoires et d’abreuvoirs à ajouter dans le bâtiment, ce qui diminuerait la charge de travail. Pour ce qui est de la température du bâtiment, elle sera de 4 à 6 °F (2,2 à 3,3 °C) plus basse qu’en pouponnière.

Départ en pouponnière Une autre technique est utilisée par les producteurs qui ont une « pouponnière » à dindons et qui, après 6 à 8 semaines, envoient les dindons dans des « engraissements ». Elle consiste à laisser les dindonneaux se promener partout. Il n’y a pas de parc à assembler, ni d’ajout de mangeoires qu’il faut remplir (certains en ajoutent quand même) ni d’ajout de bols à eau. Cela signifie une diminution du travail physique, mais cela ne diminue pas pour autant l’attention et le souci du détail qu’il faut apporter aux oiseaux pour la réussite de ce type d’élevage. Un des risques associés avec cette technique est le danger d’empilement dans les coins du bâtiment. Il ne faut pas que les dindonneaux prennent froid s’ils s’éloignent des éleveuses et il faut donc tenir le bâtiment plus chaud. Par exemple, au Jour 1, la température est de 84 ºF (29 ºC) et

Bref, il y a de belles perspectives d’avenir dans la production de dindons avec le développement de la génétique et l’amélioration des techniques d’élevage. Pour terminer, il serait opportun de citer la conclusion du docteur Bagley. À son avis, même s’il se fait moins de recherche chez le dindon de nos jours, les nouveaux outils de communication – iPhone, Skype et Twitter pour ne nommer que ceux-là – rendent l’information accessible de plus en plus rapidement et permettent ainsi la collaboration de gens de l’industrie de partout dans le monde. À tous maintenant de devenir des acteurs impliqués dans le développement de cette production! Juillet.11

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volaille

La production du poulet au Brésil On entend souvent parler des pays qui produisent de la volaille dans le monde sans avoir la chance d’aller y valider la véracité de tout ce qui se véhicule. Au début du mois d’avril, deux représentants d’Agri-Marché ont joint une délégation pour prendre acte des progrès du Brésil en production avicole, mais aussi pour en connaître davantage sur sa structure d’exportation de poulet.

Stéphane Grondines, agr. Superviseur des ventes, division avicole Agri-Marché inc.

La région visitée, le Parana, se situe au sud du Brésil. L’ensemble des régions de Parana, Santa Catarina, Rio Grande do sul et Sao Paulo produisent présentement près de 75 % de tout le poulet du pays. En 2009, avec une production annuelle de 12,3 millions de tonnes, le Brésil se situait au troisième rang mondial derrière les États-Unis et la Chine et au premier rang mondial pour ses exportations. Le pays a augmenté sa production de volaille de 260 % en 15 ans. Comment les Brésiliens ont-ils réalisé cet exploit? Plusieurs groupes se sont implantés dans ce coin de pays entre les années 1960 et 1985. Il s’agit d’entreprises ayant deux objectifs : nourrir une population locale en croissance tout en augmentant la consommation de poulet et viser les marchés extérieurs grâce à des coûts de production compétitifs. En 20 ans seulement, la population est passée de 150 à 190 millions d’habitants. On constate rapidement que la population est jeune et que la main-d’œuvre est disponible pour les entreprises. En plus d’une population accrue, la consommation de poulet par habitant est passée de 35 à 44 kilos annuellement entre 2005 et 2010. À titre comparatif, il se consomme présentement 31,3 kilos de poulet par habitant au Canada. Les Brésiliens consomment 69 % de ce qu’ils produisent et le reste est exporté. La clé de ce système est sans aucun doute la transformation et les marchés que les entreprises développent. Sans affiliation à un groupe de

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Poulailler brésilien typique

transformation, aucune production de poulet n’est envisageable. Les abattoirs des groupes visités abattaient entre 120 000 et 200 000 oiseaux par jour. Il existerait une quinzaine de groupes dans le pays et la plus grande organisation abattrait 5 millions d’oiseaux par jour pour se situer au neuvième rang de tous les exportateurs du pays, toutes exportations confondues. Pour l’ensemble de ces organisations, la répartition des marchés et des découpes est assez simple : les poitrines vont en Europe et les cuisses ainsi que les ailes vont en Asie. Il va sans dire que l’aspect biosécurité prend toute son importance devant un marché d’exportation de cette envergure. Impossible de s’approcher d’un site d’élevage, encore moins de le visiter. Également, les installations et les équipements sont à la fine pointe de ce qu’on connait actuellement au Québec. Le poids cible d’abattage des oiseaux est de 2,85 kilos. Selon les revues spécialisées de ces entreprises qui soulignent les performances d’élevage des producteurs, ce poids est atteint à 46 jours d’âge, soit 4 jours plus tard qu’ici pour un poulet végétal. Il ne faut pas oublier qu’il faut répondre au marché européen.


volaille Mentionnons aussi que les génétiques utilisées sont les mêmes que celles rencontrées au Québec. Deux facteurs majeurs ont incité ces groupes à investir au Brésil pour développer la production de poulet. Le premier, tel que mentionné, était de répondre au besoin domestique. Les travailleurs sont nombreux et les salaires sont de 3 réals (la devise locale) de l’heure, soit le salaire minimum ou, si l’on veut, l’équivalent de moins de 2 $ canadien. Le deuxième facteur important : les superficies cultivables de la région et le climat favorable aux grandes cultures. Ce n’est donc pas un hasard de retrouver le Brésil au deuxième rang mondial pour la production de fève soya et au quatrième rang mondial pour la production de maïs. Du côté de ses exportations de grains, il se situe au deuxième rang mondial pour ces deux productions. Toutes les productions animales sont très bien desservies et, facteur à ne pas négliger, des millions d’hectares de terres sont encore inexploités, ce qui laisse croire qu’il y a encore de la place pour accroître la production. Les défis

Chaîne d’abattage de poulet destiné au marché arabe

Voilà pour le portrait actuel. Le Brésil pourra maintenant faire face à plusieurs défis pour conserver sa structure de production.

Le premier point à considérer : la main-d’œuvre. Bien que ce soit actuellement un avantage, ce facteur préoccupe les organisations du secteur de la volaille. Puisque la croissance de la population et les revenus sont à la hausse, le secteur de la construction se développe également et attire les travailleurs grâce à de meilleures rémunérations. Pour retenir leur main-d’œuvre et en attirer, les organisations doivent réviser à la hausse la rémunération et accorder de nouveaux avantages à leurs employés. Le coût de l’énergie constitue un autre défi pour l’industrie avicole du Brésil. En effet, le litre d’essence se transige à un peu plus de 1,80 dollar canadien. Le réseau routier, qui ne compte presque pas d’autoroutes, a pour effet de compliquer la tâche des abattoirs lorsque vient le temps de sortir le poulet vers les points de transport pour des fins d’exportation. Le réseau ferroviaire est inexistant et la production agricole est située loin des services portuaires. À ce point, il faut inclure également les frais d’exportation, qui varient eux-aussi avec le coût de l’énergie. L’éthanol, fabriqué uniquement à partir de la canne à sucre, est donc très important pour l’économie brésilienne. Finalement, leur devise prend de la valeur et, par conséquent, les marges de profit sur les produits exportés diminuent. En espérant que cet article vous en aura appris beaucoup sur la situation du pays, sinon vous aura permis de mettre à jour vos connaissances de la production avicole brésilienne. À la lumière des informations véhiculées dans ce court reportage, les défis, même à notre échelle, seront des plus intéressants!

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agri-nouvelles 33


volaille

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34 agri-nouvelles

Juillet.11


Section

Qu’est-ce qu’une ration à moindre coût? Connaissez-vous bien votre coût d’alimentation? Ferme Rosaire Blais & Fils La passion des animaux et des champs


SECTION LACTECH

Qu’est-ce qu’une ration à

moindre coût?

C’est bien connu, tout le monde tente de réduire ses coûts. Ça fait partie d’une saine gestion. Il est important de contrôler ses dépenses pour s’assurer d’un meilleur profit en bout de ligne. Encore faut-il bien connaître ses coûts pour prendre les bonnes décisions. Les connaissez-vous bien? Combien vous coûtent vos fourrages? Vos rations contenant de plus en plus de fourrages, il est primordial de savoir combien vous devrez débourser pour produire une tonne de foin ou d’ensilage. Selon ce qu’on peut lire sur le sujet, il n’est pas rare de voir de grands écarts d’une entreprise à une autre. Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec

Exemples d’écarts de coûts Coût réel ($/TMS)

Coût standard ($/TMS)

Foin ou Ensilage de foin

210

178

Ensilage de maïs

209

142

Source : Nadia Déry, CEGA, 2010

La même question se pose pour vos coûts de concentrés. À ce niveau, l’information est peut-être plus facile à trouver, mais il y a là aussi des écarts assez intéressants. Cet article s’attardera donc aux coûts des concentrés. De votre côté, vous êtes invités à prendre le temps de faire une évaluation similaire pour les fourrages. Que fait Lactech pour vous assurer du meilleur coût possible? Le tout commence avec le choix des ingrédients. Il y a beaucoup d’ingrédients disponibles sur le marché et Lactech fait le maximum d’efforts pour s’assurer d’obtenir le plus d’ingrédients possible. La gamme de possibilités est étendue et il est illusoire de tout avoir. Alors lesquels choisir? Sélection d’ingrédients Il y a plusieurs critères à évaluer avant de se servir d’un ingrédient. Il y a le contenu en nutriments, le prix, la disponibilité, la variabilité, le niveau de toxines et l’apport de certains nutriments. Par « apport de certains nutriments », il s’agit de savoir ce que l’ingrédient apporte de plus à une ration. Est-ce pour son contenu en fibre, en protéine, en énergie ou en gras ? Voilà beaucoup de critères à considérer. 36

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Une société de

et


SECTION LACTECH Qualité

Limites

Ce qui prime dans le choix d’un ingrédient est sa qualité. Il faut connaître sa variabilité et son contenu nutritif ne doit pas trop varier. Rappelons-nous que les ingrédients utilisés sont des sous-produits d’une autre utilisation. Par exemple, le soya est produit pour son huile et une fois l’huile retirée, on obtient le tourteau de soya. Pour l’usine qui traite le soya, le tourteau de soya devient un sous-produit. Puisque ce n’est pas son produit principal, il peut arriver que la qualité varie. La vigilance est de mise, car certains sousproduits varient plus que d’autres.

On doit limiter l’utilisation des ingrédients en fonction de leurs qualités et défauts. Si un ingrédient contient des toxines, on devra réduire son utilisation pour ne pas nuire aux animaux. Si un ingrédient est moins palatable (moins bon goût), on sera aussi forcé d’en limiter son utilisation. Si on veut faire un beau cube, on devra limiter la quantité de gras ajouté au concentré. Vous comprendrez qu’un liquide dans un concentré n’aide pas à durcir le cube.

Illustration de la variabilité d’un sous-produit entre 7 usines Cette variabilité dépend des procédés utilisés et A

B

C

D

E

F

G

Protéine brute (%)

27,3 27,4 29,3 26,6 23,4 26,7 27,3

Prot. disponible (%)

24,8 20,7 27,0 20,3 21,1 16,6 16,2

Protéine liée (% MS)

2,5

6,7

2,3

ADF-N (% PB)

9,2

24,4

7,8 23,7 9,8 37,8 40,7

6,3

2,3 10,1 11,1

des usines des fournisseurs. Lorsqu’un ingrédient arrive toujours de la même usine, la variabilité diminue. Lactech analyse donc tous les ingrédients qui entrent dans la fabrication de ses moulées pour s’assurer que la valeur nutritive est celle attendue. Toxines Le niveau de toxines dans les ingrédients est également un point de qualité à mesurer de près. Certains sous-produits sont très élevés en toxines, d’autres le sont moins. On peut se permettre de travailler avec ces ingrédients s’ils ne sont pas donnés en trop grande quantité dans la ration. Puisque Lactech analyse le niveau de toxines de ses intrants, tout est en place pour faire des choix judicieux d’ingrédients et ne pas causer de torts aux animaux.

Toutes ces limites imposées aux ingrédients font en sorte que le prix du concentré acheté peut varier d’une ferme à l’autre selon les situations. Le choix des ingrédients pour faire une moulée ou un supplément qui apportera le moins de contraintes sera l’option la plus économique. L’objectif visé chez vous sera de toujours fournir une ration au meilleur coût par hectolitre de lait, peu importe le choix et les limites des ingrédients. Nombre d’ingrédients Une fois qu’il est établi que les valeurs d’un ingrédient sont fiables, on peut l’utiliser. Pouvoir travailler avec seulement deux ou trois ingrédients et combler tous les besoins des vaches à moindre coût serait pratique. Pour l’instant, personne n’est en mesure d’accomplir cet exploit. Il est clairement plus avantageux d’offrir plusieurs alternatives pour combler les besoins des vaches que de travailler avec peu d’ingrédients. Pourquoi? Les ingrédients ont tous leurs qualités et leurs points faibles. Le fait de combiner plusieurs ingrédients permet donc de combler les besoins des vaches de façon plus économique. La faiblesse d’un ingrédient peut être comblée par la force d’un autre. Puisque les rations sont balancées avec plusieurs nutriments - acides aminés, hydrates de carbone, minéraux, etc. - il est possible de faire le mélange idéal à chaque ration. C’est ce qui permet de réduire les coûts.

Écarts rencontrés au niveau des toxines VOMITOXINE (PPB)

Blé

Drèche

Écales de soya

Gros gluten

Gru

Maïs local

Moyenne

451

1 696

197

1 285

1 154

620

Valeur maximale

5 751

14 841

540

6 000

4 750

5 711 Suite >>

Source : Nadia Déry, CEGA, 2010 Une société de

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SECTION LACTECH Réduire ses coûts d’alimentation

pour vous le mélange parfait au meilleur coût par hectolitre de lait produit.

Le logiciel Newton formule les rations selon le coût par hectolitre de lait. Cette approche diffère Prix des ingrédients de celle basée sur un coût ($/tm) de supplément ou de moulée. Le choix des ingrédients peut alors Pour faire une formulation à moindre coût basée être très différent de celui d’une ration balancée sur le meilleur coût par hectolitre comme Newton uniquement en fonction du coût à la tonne. peut le faire, une donnée essentielle est le prix de L’approche du coût par hectolitre de lait fait en chacun des ingrédients. Votre fournisseur d’insorte que la quantité de supplément trants est le mieux placé pour connaître Plus le choix ou de moulée est optimisée en ces prix qui varient à tous les jours. d’ingrédients fonction des fourrages présents En conclusion, il est important de se sera large, à la ferme. Cette quantité peut rappeler que plus le choix d’ingrédients plus le coût être plus grande ou petite selon le sera large, plus le coût d’alimentation d’alimentation cas. Elle dépendra aussi du choix pourra baisser. Toute limite imposée pourra baisser. d’ingrédients disponibles. Ce n’est à un ingrédient a des conséquences sur pas toujours l’ingrédient le moins cher qui est le plus avantageux et ce n’est pas le coût par hectolitre de lait. Que ce soit pour les toujours l’ingrédient le plus concentré qui fera toxines, la variabilité, la qualité du cube, le goût l’affaire. Il existe des opportunités d’ingrédients ou encore parce qu’on n’aime pas l’ingrédient, sur le marché et il faut en profiter pour maintenir ces choix vous coûtent de l’argent. Il faut discuter ou réduire ses coûts d’alimentation. Lactech a de ces limites avec vos conseillers en production beaucoup d’ingrédients à sa disposition – plus de laitière pour pouvoir aller chercher tout l’argent 200 – et est en position de faire le mélange adéquat qui vous revient. La Fédération des producteurs pour votre ferme. Le marché est en constante de lait s’est donnée comme mandat de réduire les évolution et l’opportunité d’aujourd’hui n’en coûts d’alimentation. C’est un objectif intéressant sera peut-être plus une demain parce qu’un autre et Lactech est là pour vous appuyer dans cette ingrédient aura changé de prix. Avec une gamme démarche. Il y a des opportunités et il faut en étendue d’ingrédients, il est plus facile d’obtenir profiter!

Le courrier

à Ti-Mé

Mon très cher Ti-Mé! Je pense que mon troupeau est en dépression… En effet, mes vaches ne mangent plus, ne dorment plus, ne se lavent plus et donnent du lait caillé… Je crois que c’est dû au départ de mon représentant Christian Routhier… Je suis désespérée… Peux-tu m’aider???

R : Madame, ne désespérez pas, cette dépression est comme la diarrhée d’étable, elle s’en va aussi rapidement qu’elle est arrivée! Une chose est sûre, moi Ti-Mé, je suis toujours là, présent dans votre cœur comme un seul homme, toujours prêt à vous supporter et à vous réchauffer (et bien plus, il suffit de demander)! Regardez autour de vous comme la vie est belle, les oiseaux qui chantent, les vaches qui broutent dans le pré, les abeilles qui batifolent… comme la vie est belle! Il faut mordre dans la vie! D’autant plus que j’ai à mes côté une équipe extraordinaire de conseillers Lactech pour bien vous servir, dont le « petit » nouveau, Stéphane Blais, qui saura lui aussi vous réchauffer le cœur!

Ti-Mé, toujours prêt! 38

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Une société de

et


SECTION LACTECH

Connaissez-vous bien votre coût ? n o i tat n e m i al d’ Les coûts d’alimentation sont toujours considérés comme un sujet d’actualité. Le Québec s’est donné comme mandat, via la Fédération des producteurs de lait, de réduire les coûts. Tous les intervenants de l’industrie sont sollicités pour réussir ce défi. Tant les syndicats de gestion, le Groupe de recherche en économie et politique agricoles, Valacta que vos conseillers en production laitière ont pour objectif est de vous aider à réduire les coûts de production du lait.

Suite >>

Lactech, en tant que fournisseur en alimentation animale, est très à l’affût de ces données et toute l’équipe vous aide à toujours faire mieux pour améliorer votre situation. Bien formés, les conseillers travaillent de concert avec vous pour bien établir votre coût de concentrés. Ceci permet de prendre les bonnes décisions lorsqu’une modification est nécessaire à ce niveau. Avec des chiffres à l’appui, il est beaucoup plus facile de prioriser les bonnes actions. Un coût d’alimentation n’est qu’une partie du coût de production. Il ne faut pas oublier que d’autres paramètres peuvent avoir un grand rôle à jouer au niveau du coût de production. On pense ici au taux de remplacement, à l’intervalle entre les vêlages, au niveau de production de lait pour n’en nommer que quelques-uns. Il y a peut-être là de grandes économies à faire. Du côté des coûts de concentrés, l’équipe de Lactech fait une compilation annuelle dont on peut tirer certains constats. Premier constat Pour l’ensemble des données compilées en 2010, il y a près de 42 456 litres de lait de plus de livrés par ferme par rapport à l’année précédente. Les coûts d’alimentation ont aussi diminué de l’ordre de 1,24 $ par hectolitre de lait. Livrer plus de Une société de

et

Coût de concentrés et revenu - Comparatif 2009-2010 Lait livré (litres)

Quota (kg)

Gras (%)

Prot. (%)

Prix du lait ($/hl)

Coût conc. ($/hl)

Revenu moins les concentrés ($/hl)

2009

581 093

62,67

4,04

3,33

75,73

13,04

62,69

2010

623 549

67,08

4,02

3,31

76,61

11,80

64,81

Écart

+ 42 546

+ 4,41

-1,24

+ 2,12

lait tout en respectant son quota est toujours intéressant financièrement pour une ferme. En moyenne, le revenu, une fois les concentrés soustraits, s’est amélioré de 2,16 $ l’hectolitre. Deuxième constat L’analyse des données a été poussée un peu plus loin cette année pour les fermes compilées. Les différents systèmes d’alimentation présents sur les fermes laitières ont été comparés et leurs impacts sur le coût de concentrés ont été évalués. 1. L a production de lait par vache est plus élevée (+ 400 litres par année) pour les fermes qui alimentent avec la RTM (ration totale mélangée). En moyenne, les fermes avec un système RTM ont 36,1 vaches de plus à alimenter. Le système d’alimentation à la RTM est bien adapté aux plus gros troupeaux.

Benoît Liberge, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.

Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec

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SECTION LACTECH Coût de concentrés et revenu - Impact de la RTM Lait livré (litres)

Quota (kg)

Gras (%)

Prot. (%)

Prix du lait ($/hl)

Coût de concentrés ($/hl)

Revenu moins les concentrés ($/hl)

Ratio

RTM

846 009

95,07

4,02

3,33

76,77

12,45

64,29

2,70

Individuelle

552 361

59,02

4,02

3,30

76,56

11,59

64,95

3,02

-0,21

-0,86

+0,66

+0,32

Écart

2. L’impact des rations contenant des modifiants rumen a aussi été mesuré. L’effet bénéfique du Rumensin sur les performances est connu. Sur les fermes compilées, les composantes du lait sont identiques pour les fermes avec et sans Rumensin : • gras : 4,04 % vs 4,02 % ; et • protéine : 3,31 % vs 3,30 %. Les coûts de concentrés ont baissé de 0,21 $ l’hectolitre de lait et le revenu s’est amélioré de 0,51 $ l’hectolitre. Cela représente une économie de 3 180 $ par année pour une ferme avec des livraisons de lait annuelles de l’ordre de 623 549 litres.

Coût de concentrés et revenu - Impact du Rumensin Lait livré (litres)

Quota (kg)

Gras (%)

Prot. (%)

Prix du lait ($/hl)

Coût de concentrés ($/hl)

Revenu moins les concentrés ($/hl)

Avec Rumensin

762 016

91,60

4,04

3,31

76,86

11,63

65,21

Sans Rumensin

592 778

62,97

4,02

3,30

76,56

11,84

64,70

-0,30

-0,21

-0,51

Écart

3. Le dernier point analysé touchait la taille du troupeau et l’effet sur le revenu. Par gros troupeaux, on sous-entend les fermes de 850 000 litres et plus. Il y a une différence 0,09 $ l’hectolitre de lait dans le coût des rations.

Coût de concentrés et revenu – Effets de la taille du troupeau Lait livré (litres)

Quota (kg)

Gras (%)

Prot. (%)

Prix du lait ($/hl)

Coût de concentrés ($/hl)

Revenu moins les concentrés ($/hl)

Gros troupeaux

1 128 911

120,98

3,98

3,32

76,13

11,87

64,23

Autres troupeaux

452 818

53,60

4,03

3,30

76,76

11,78

64,97

Différence

676 093

+0,05

0,02

+0,63

-0,09

+0,74

En calculant votre coût de concentrés, votre conseiller est en mesure d’évaluer votre situation par rapport à son échantillon de clients. Il s’agit d’une première étape qui, appuyée par une évaluation de vos coûts de fourrages, vous permet de dresser un portrait global de vos coûts d’alimentation.

40

Juillet.11

Une société de

et



SECTION LACTECH

Quoi de neuf avec l’eau?

Daniel Fournier, agr. Directeur Services techniques – Polygastriques Shur-Gain Région de Québec

Chez Lactech, nous croyons que le partage d’informations est important pour votre réussite. C’est pourquoi vous voyez ici certaines informations que nous jugeons pertinentes. Le sujet vous touche tous de près ou de loin. L’eau est disponible en grande quantité dans nos régions, mais, parfois, elle ne se rend pas à l’animal selon ses besoins. Prenez le temps de lire ces quelques lignes, elles pourront vous guider dans votre quête de performances. La recherche a démontré qu’en étable attachée où il y a une buvette pour 2 vaches, la vache dominante boit 7,5 % plus d’eau et produit 1,1 kg de lait de plus que la vache soumise. La vache dominante a également un meilleur test de gras. Une enquête sur les fermes avec vaches attachées a démontré que le débit de la buvette à l’entrée de l’étable était 2,24 fois plus élevé que la moyenne de débit des buvettes de toute l’étable. De plus : • 2 % des buvettes avaient un débit de moins de 1,9 l/min (litres par minute); • 6 % des buvettes avaient un débit entre 1,9 et 3,8 l/min; • 25 % des buvettes avaient un débit entre 7,6 et 11,3 l/min; et • 25 % des troupeaux avaient des buvettes avec un débit lent (3,8 l/min) ou avec débit rapide (11,3 l/min).

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Juillet.11

La recherche en stabulation libre nous indique que : • la vache boit en moyenne 7,3 fois par jour avec un écart de 1 à 27 buvées par jour; • la consommation d’eau par buvée est en moyenne de 12,5 litres avec un écart de 2,42 à 49 litres par buvée; • il y a deux pics principaux de buvées, un après le repas du matin et un deuxième après la traite du soir; • les vaches boivent plus d’eau d’abreuvoirs situés dans les allées centrales et à la sortie des parcs; et • dans les parcs de plus de 91 mètres, les vaches boivent 72 % de leur eau entre le centre du parc et sa sortie. Toutes les données sur l’eau ont été tirées d’un article écrit par le docteur L.E. Chase. Une société de

et


Pourquoi des vitamines B pour vos vaches? Les vitamines B sont des nutriments essentiels pour l’entretien, la croissance,

Tableau 1. Taux de dégradation des vitamines B dans le rumen

la production et la reproduction.

Vitamine

Dégradation dans le rumen

Depuis leur découverte dans les années

Thiamine

60 - 70 %

1940, les vitamines B ont largement

Riboflavine

> 99 %

été ignorées comme additif dans les

Acide pantothénique

75 %

rations des vaches laitières. Il était

Pyridoxine

40 - 50 %

acquis que la microflore du rumen en

Niacine

Faible

Biotine

40 - 70 %

Vitamine B12

60 - 70 %

Choline

> 99 %

Acide folique

> 95 %

produisait assez pour combler leurs besoins.

Un modèle a permis de déterminer que les performances des vaches étaient limitées par des déficiences en vitamines B - plus particulièrement en choline, riboflavine et acide folique - lors de la transition et en acide pantothénique, pyridoxine, biotine et acide folique pendant la lactation. Depuis, plusieurs études ont prouvé qu’une judicieuse supplémentation de vitamines B permet d’optimiser la production, la reproduction et l’état de santé des vaches. Lorsqu’elles sont ajoutées dans l’alimentation, la majorité des vitamines B sont détruites dans le rumen (Tableau 1). Ainsi, celles-ci doivent être injectées ou protégées afin d’atteindre l’intestin et d’optimiser leur assimilation. L’incorporation des vitamines B dans une matrice de triglycérides permet de protéger les vitamines et d’éviter qu’elles nuisent à l’équilibre ruminal. Une société de

et

(Santschi et al., 2005) (Sharma et Erdman, 1988) (Zinn et al., 1987)

Pour une transition réussie Des résultats d’essais ont confirmé qu’un apport quotidien de ces vitamines améliore la santé des vaches au vêlage, lui permettant de traverser la période de transition avec succès. Il a été démontré qu’en période de transition, lorsqu’un supplément de vitamines B protégées (acide folique, choline, riboflavine) est consommé quotidiennement en quantité adéquate, la consommation de matière sèche augmente, la reproduction s’améliore et l’incidence des désordres métaboliques diminue. (Evans et al., 2006)

Andrée-Anne Houde, agr., M.SC. Chef produits - Ruminants Jefo

Figure 1. Effet des vitamines B sur la consommation de matière sèche pré-vêlage (7 jours suivant l’addition des vitamines B)

13,0 12,5

Vitamines B Témoin

12,0 kg

La vache d’aujourd’hui produit plus de lait et fait face à beaucoup plus de stress que la vache d’il y a 70 ans. Ainsi, il a été démontré que même si les micro-organismes du rumen synthétisent des vitamines B, la production serait insuffisante pour supporter l’augmentation constante des rendements de production et de l’activité métabolique des vaches. De plus, la production de vitamines B de la vache diminue lors de situation de stress et lorsque le rumen est trop acide.

SECTION LACTECH

11,5 11,0 10,5 10,0

Suite >> Juillet.11

43


SECTION LACTECH

20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0

Figure 3. Effet des vitamines B sur le taux de vaches gestantes à 100 jours 80

17,9

16,1

Vitamines B

70

Acétonémie subclinique

Témoin

60

Mammite

50

Métrite

%

%

Figure 2. Effet des vitamines B sur les désordres métaboliques

40 30

3,6 Témoin

20 0

10

2,1 0 Vitamines B

0

La supplémentation de vitamines B protégées Pour optimiser la lactation Il a été prouvé, chez les vaches en lactation, que permet d’optimiser la santé, la production et la la supplémentation de vitamines B protégées reproduction des vaches laitières d’aujourd’hui (acide folique, biotine, pyridoxine et acide vous permettant d’atteindre vos objectifs de façon pantothénique) augmente la production de lait économique. Voilà qui devrait vous procurer une ainsi que les rendements en protéine et en gras tranquillité d’esprit! (Sacadura et al., 2008). Essais réalisés sur 12 fermes (1 216 vaches) réparties à travers les Amériques. Témoin

Vitamines B

Valeur P

Lait (l)

34,2

35,3

<0,001

Gras (%)

3,56

3,65

<0,001

Protéine (%)

3,15

3,21

<0,001

Gras (kg)

1,19

1,27

<0,001

Protéine (kg)

1,07

1,13

<0,001

Références : Evans E., Mair D.T., Gauthier R. and Fontaine J. 2006. CASE STUDY: Effects of a Protected Vitamin and Choline Supplement in the Transition Period on Dairy Cow Production and Reproduction. The Professional Animal Scientist 22:158-163. Evans E., Mair D.T., Gauthier R. and Fontaine J. 2006. CASE STUDY: Effects of a Protected Vitamin and Choline Supplement in the Transition Period on Dairy Cow Metabolic Parameters and Health. The Professional Animal Scientist 22:164-169. Sacadura F.C., Robinson P.H., Evans E. and Lordelo M. 2008. Effects of a ruminally protected B-vitamin supplement on

milk yield and composition of lactating dairy cows. Animal Feed Science and Technology. 144 (1-2):111-124. Santschi D.E., Berthiaume R., Matte J.J., Mustafa A.F. and Girard C.L. 2005. Fate of supplementary B-Vitamins in the Gastrointestinal Tract of Dairy Cows. Journal of Dairy Science. 88:2043-2054. Sharma, B. K., and R. A. Erdman. 1988. Abomasal infusion of choline and methionine with or without 2-amino-2-methyll-propanol for lactating dairy cows. Journal of Dairy Science. 71 (10):2406-2411. Zinn R.A., Owens, F.N., Stuart R.L., Dunbar J.R. and Norman B.B. 1987. B-vitamin supplementation of diets for feedlot calves. Journal of Animal Science. 65 (1):267-277.

Des additifs pour chaque espèce

TRANSITION

LACTATION


Lactech prend la route du Vieux Continent

SECTION LACTECH

En mars dernier, 35 producteurs ont décidé de prendre le large pour vrai : L’Europe. Et plus précisément la Suisse. Pourquoi avoir offert la Suisse comme destination aux clients de Lactech? Parce que c’est selon plusieurs le plus beau pays d’Europe avec des vues à couper le souffle, un cachet antique, les plus belles vaches laitières du continent - en particulier les Holstein rouges - et certaines particularités pour la production laitière. Le bien-être des vaches est une valeur prédominante dans ce pays. Le gouvernement subventionne les producteurs qui prennent des mesures favorisant le bien-être animal. Ils peuvent recevoir des subventions pour la construction d’une étable en stabulation libre, pour les vaches qui vont dans les alpages, pour le confort, etc. Pour obtenir la subvention, le producteur doit suivre le plan fourni par le gouvernement. Le lait d’alpage, une particularité de la production laitière suisse En début d’été, les vaches s’en vont en montagne et y resteront jusqu’au début d’octobre. La traite se fait avec un système portatif et une personne reste dans les montagnes tout ce temps. L’alpage, très dispendieux, est transmis de génération en génération. Les entreprises qui produisent ce type de lait possèdent en moyenne 20 vaches. Certains producteurs envoient leur lait dans les fromageries pour faire le fromage Gruyère alors que d’autres l’expédient vers les usines de transformation régulières. Le lait qui servira à faire le fromage Gruyère rapporte environ 40 % de plus l’hectolitre au producteur qui doit cependant se soumettre à un cahier de charge strict. Ce cahier de charge exige entre autres que le producteur ne donne aucun ensilage à ses vaches, car, avec une telle ration, le fromage de Gruyère est impossible à faire. Cela a amené les producteurs à développer un système plus efficace pour faire du foin sec. Le système le plus commun est un système de foin sec en vrac mis dans des cellules. Le séchage est fait par les turbines qui prennent leur air dans l’entretoit de la bâtisse ou bien dans des radiateurs pour obtenir un air plus chaud et faire sécher le foin rapidement. Une société de

et

David Lessard, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.

Des visites de fermes Les voyageurs ont eu la chance de visiter quatre fermes laitières : • Everdes Holstein, une ferme de 240 têtes (dont 100 Holstein et Holstein rouges). Ses propriétaires produisent environ 8 500 kilos de lait Le cahier de charge du fromage Gruyère stipule que les vaches par vache qu’ils doivent avoir accès à l’extérieur livrent eux-mêmes un minimum de 13 jours par à la fromagerie mois. pour la production de Gruyère. Leur vedette est Everdes Rushtler Pépita, championne d’Europe Holstein rouge et blanc.

René Roy, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.

• La Ferme André Deillon, un élevage divisé entre Simmental pursangs et croisées. Ses 60 vaches en stabulation attaFait surprenant, la Ferme Deillon tire des vaches Simmental. chée vont à l’alpage l’été et produisent en moyenne 7 000 kilos de lait. Suite >> Juillet.11

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SECTION LACTECH • La Ferme Morandale, une ferme située à 800 mètres d’altitude qui possède 50 vaches laitières dont le lait est destiné à la production de Gruyère. Son troupeau, constitué de 26 EX, 15 TB et 10 BP, produit en moyenne 9 100 kilos à 4 % de gras et 3,2 % de protéine. • La Ferme Castel, une ferme de 35 vaches laitières en stabulation libre qui a remporté les titres de Grande Championne et de Championne du pis à la Swiss Expo 2011. La championne Holstein noir et blanc d’Europe, Castella James Jolie, fait partie de ce troupeau.

Castella James Jolie, championne d’Europe Holstein noir et blanc

Un voyage à saveur touristique En plus des visites de fermes et de la prestigieuse Expo-Bulle, les participants ont pu se rendre au mythique Château de Gruyère qui offre un superbe parcours à travers huit siècles d’architecture, d’histoire et de culture. La ville de Lausanne, où le coût de la vie est extrêmement élevé, mais où l’éducation universitaire est très accessible, Récompenses remises lors de l’Expo-Bulle était également au programme. Cette capitale du mouvement olympique compte parmi ses entreprises de nombreux sièges sociaux de grandes multinationales. Finalement, la visite d’un vignoble et de la chocolaterie Cailler, où Nestlé a créé la poudre de lait et le chocolat au lait, ont complété le périple. En espérant que ce court récit vous aura mis l’eau à la bouche et que vous serez du prochain voyage organisé par Lactech en 2012!

Château de Gruyère, bâti à la fin du 13e siècle.

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Une société de

et


La production laitière caprine en France

SECTION LACTECH

Visitée par l’auteur de ces lignes en mars dernier, la région Poitou-Charentes, située dans le sud-ouest de la France, est la principale région productrice de lait d’origine caprine du pays. À elle seule, elle produit plus de 60 % du lait de chèvre français.

GAEC LAFONTAINE 521 chèvres Saanen Production annuelle moyenne : 1 048 litres Gras : 3,81 % Protéine : 3,33 % Messieurs Laurent et Henri Bonneau s’occupent de la chèvrerie et suivent avec une grande précision les résultats de leur entreprise. Tant leur production que les rendements de leurs champs sont des données qu’ils mesurent dans le détail.

René Roy, T.P. Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.

Suite >> Une société de

et

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SECTION LACTECH Tel que le démontre le tableau ci-bas, la production laitière caprine est performante en France. Les données qui y sont rassemblées

sont celles des producteurs qui sont suivis par le BPTL, l’équivalent des groupes-conseils présents au Québec.

% de renouvellement

% de réforme

% de mortalité

% de lait non pénalisé

343

32

85

924

3,75

3,29

26

24

20

10

8

24

34

Maxima

660

63

94

1 116

4,00

3,52

37

28

82

21

13

38

55

Minima

124

21

77

684

3,33

3,06

12

16

0

1

2

10

19

5 meilleurs

376

34

87

1 012

3,77

3,30

32

26

7

15

4

23

31

37,0

32,5

25

23

32

9

8

24

35

% de lait

% protéine

Moyenne

Nombre de chèvres

% gras

% de chèvres traites

% de chèvres traites

% de mises-bas en première lactation

Résultats techniques – bilan de août 2009 à juillet 2010

Oct. à déc.

Sept. à nov.

Chevreaux

Chèvres

Critère de choix des 5 meilleurs : marge brute / chèvre 2008-09

322

34

84

880

Source : Optichèvre

GAEC BOUTET 1 200 chèvres Saanen Production annuelle moyenne : 850 litres Gras : 3,91 % Protéine : 3,1 % Ces trois dernières années, les propriétaires ont fait passer le cheptel de 300 à 1 200 chèvres. Cela a réduit le rendement par chèvre à 850 litres, mais ils sont présentement à pleine capacité et vont recommencer la sélection pour améliorer la production. Ils ont un salon de traite rotatif de 64 unités et la traite prend deux heures et demie.

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SECTION LACTECH De bonnes performances sous un ciel gris

Des observations applicables au Québec

La production laitière caprine française vit présentement une crise. Le secteur est en surproduction et le prix du lait est en baisse, ce qui fait que les producteurs doivent respecter leur référence de l’année 2010. Si leur production est supérieure, ils doivent payer une amende qui est pratiquement équivalente au prix du lait. Le prix du lait et de la pénalité varient légèrement d’une laiterie à une autre.

L’objectif de ce séjour en sol français était de prendre acte de ce qui se fait ailleurs et d’apporter de nouvelles façons de faire pour les clients de Lactech et ainsi améliorer leurs performances technico-économiques. Ce réseautage outre-mer permet aux producteurs laitiers caprins d’ici de bénéficier de l’expertise de ressources expérimentées dans l’emploi de solutions qui s’appliqueraient à des problèmes qu’ils pourraient rencontrer ou tout simplement pour mettre en place des idées novatrices augmentant leur productivité.

Le prix moyen du lait pour l’année 2010 a été d’environ 62,20€ ou, si vous préférez, de 87 $ CA l’hectolitre. Pour l’année 2011, on prévoit une baisse à environ 53€ (74 $ CA) et, pour la période estivale, une autre baisse à 49€ (68 $ CA), ce qui est inférieur au coût de production des agriculteurs.

           

                 



                                                

      

   Une société de

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SECTION LACTECH

E G A T R O REP me de fer

CLIENT :

logue

en prod Conseiller .c. Lactech s.e

ore

Isid de Saintis Simon Bla

x u a m i n a s e d n o i s s a La p s p m a h c et des t Michel e

techno Jacques Roy, uction laitière

ais & Fils l B e r i a s Ferme Ro

se porta osaire Blais R e u q rs lo mposait à ût 1957 a ferme se co ébute en ao a L d . is re la o B id e Is ir e se sa intnnée, Rosair illage de Sa la Ferme Ro a v e e u d m d ê e r ir u m to a œ L c is L’h ble et, située au oucherie. ’une ferme imaux de b illent ensem d n a a v r a u 4 tr t re e y é l s u a Il q v . c a s, 1 che r la ferme fils aîné, de 14 vache rejoindre su nce de leur le sa t is a in n v e la ll ce moment e u t e elin e rd, il y a Jeanne Goss 9. . Tout d’abo it d n ra g maria avec lvie, en 195 a y s’ S e le ll il fi m r fa u le nées, la sance de est au fil des an suite, la nais n e t, e te la famille 8 u 5 o 9 T 1 r. n u e , jo e le Jean-Pierr ve voient aux de uci et Geneviè dans les trav so t n u en s em an n d n , ie 1967 ée quotid e réussit grand et, en s filles, Jeann e, il fait impliqu se rm e d fe e d la Rosaire voit ai e l’ d ité ne la ferme et, avec r la rentabil le travail. es. Une dizai ch d’augmente va 5 4 e de famille et à vi r la ie it er la li i ci u u n ea q p à co arpents t de ferme passer le trou e terre de 90 est le bâtimen n c’ u , e e rd èt tr ta h et s ac m lu e p er afin de p d’années 973, Rosair r silo pour randissement n du premie à En 1 ag o n ti te la ’u en d al t m st g je in b au l’ o ù la u fait l’ et procède à e époque o n es; le troupea u êt b u st ea ’e es p tr C u u . o ’a e m a ïs l’achat d années, le tr osaire et l’ e n si la g e d cours de ces rentable et R la s au r in u i, o o S m . p t es e es ch m it 62 va va de mê uction de la n d it , il e n imon prod S , el h ic M la it ie r s’ a g ra iane, ! Johanne, D famille Blais 50

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et


SECTION LACTECH

son fils Je an-Pierre v oient là un d’augmente e opportun r la produ ité agrand ctivité de aux grande ir, Michel la ferme grâc s cultures. et Simon o e l’achat d Au fil du te acquerra plu ptent plutô ’une nouve mps, la ferm sieurs terre t pour lle ferme si e Au dépa s agricoles a de Jean-Pie tu é e rt à , u o p n grand plais roximité. prévoyait e rre, qui ma ir les gén ssentiellem nifeste un pour la mac isses, mais e intérêt marq n t y installer hinerie et le , un an plu ué Simon s cultures. L des terres s ta rd y v , ’a o M u ie gmentation en culture ichel et nt une op portunité incite égale leur produ à se doter d ment la fe ’a c u ti g o de meilleu menter n laitière et rme d’un res machin procèdent Ainsi, au co q u o ta e ri d e e à l’achat s agricoles. urs des ann lait pour y traire quoti ées, la ferm 50 vaches. nombre de diennemen e achètera b tracteurs, u t on ne batteuse automotric , une fourra e, etc. En eff A in si , fo g ère rte de tous et, selon Ro d’une entr ces investis saire, la réu R o sa ir e B la eprise imp sements, la ss it e lique néce is & Ferme investissem F il s in c . d é ssairement u ents import n ti tr e o n u t d p e a s e u a a jo n u u ts rd ’h u i d e 2 8 0 tê , ce qu’il n’h faire, surto ut en voyan te s e t p r o ésite pas à tr a it e h e b d t que la relè c è d e à la o m a d a ir e au sein de l’ ve est prése d ’e n v ir o n entreprise. nte qui produisent en 145 vache v ir s o n 155 kilosà l’ a n n é e . En 1989, jo urs de lait E ll e c u lt iv e un virage é g a le m e n t important de blé, de fe rm e p u is se produit 1 2 0 0 a c re soya, de m q u e R o sa ir à s a la ïs e d é c id e d et de foin. demande a juridiquem e u Lorsqu’on jourd’hui a c o n c ré ti se ent la part r qu’ils en ux deux ac icipation d à l’entrepri trevoient p tionnaires e ses trois se familiale ce o u fi r ls l’avenir, ils . La ferme « Voir à l’a Ferme Ro répondent mélioration devient alo sa ir e B la is : rs du trou constante d & F il s in c garçons de peau et con e la génétiq . e t le s tr viennent a se u rv e o e is r la c tionnaires Aussi, ils tr passion des C e tt e je u n avec leur p ouvent enc animaux ». e ss e a u se è o re u . ra in g s’ eant de voir d in des investis e l’ e n tr e p ri téresser à la relève l’entreprise sements im se a m è n e portants p fils cadet d familiale, grand. En uisqu’on v p e u 1991, il y a Je isque le an-Pierre, oit activit la construc Jordan, pa froide afin és de la ferm tion de l’éta rt ic ipe aux d’y installe e depuis dé ble Comm r les vache génisses gest jà quelques e le s d ta is ent si bien années. ries et les antes. C’est les deux pro « En agric également 1993 que la ulture, il fa en 1991 et d u c ferme se do teurs : en pas se ut rester p te d’un deu troisième si décourager, assionné e xième et d’u lo. En 199 t ne car ce ne so n manque 9, dans un d’améliora nt pas les d nt! » C’est souci const tion, on ro é fi s qui assurément ant permis botise l’ali troupeau à cette passio à la Ferme R mentation la ferme. L n q u o ia sa d ir u son épin e Blais & F a ferme pro moment à ils inc. de ti gle du jeu cède au mê l’installatio rer dans un m me évoluti n de deux additionne arché en co on. silos Harves ls. La ferme n st a n te to re compte alo rs 85 vache L’année 20 s. 07 amène d es projets im la ferme. D portants po ’abord, à l’ ur hiver 2007 de vendre se , R osaire décid s participati e ons dans la Jean-Pierre ferme, suiv . Michel et i d e S imon devie uniques co nnent alors propriétair les e s de l’entrep Au printem rise familia ps 2007, il le . s installen séchage qu t un plan i permettra de à la ferme grain. de sécher so n En 2008, Ferme Rosa ire Blais & prendre un Fils inc. d tournant m oit ajeur. Voya d’apporter nt la nécess des investis it é D sements im euxi portants p our Cinq ème ferme achetée en 2008 uan . te vaches y so

nt traites qu

Une société de

et

otidiennem

ent. Juillet.11

51


UNE AUTRE FACETTE DE L’AUGMENTATION DU PRIX DU CARBURANT

L’efficacité énergétique ne s’applique pas qu’aux véhicules, elle concerne également les vaches. Rumensin® permet aux producteurs laitiers d’augmenter l’efficacité de la production laitière de leurs vaches, tout en palliant l’augmentation du prix des aliments, soit le carburant. Rumensin® améliore la fermentation ruminale1 afin que le bétail puisse tirer davantage d’énergie de chaque bouchée de matières sèches ingérées (MSI). Avec un rendement du capital investi d’au moins 5:1 en moyenne, tant le producteur que le troupeau profitent de l’efficacité énergétique de Rumensin®. Rumensin®. Le plein d’énergie.

M

Y

Y

Y

1. Schelling GT. J Anim Sci. 58: 1518-1527, 1984.

© 2010 Elanco Santé Animale. ® Rumensin est la marque sous laquelle Elanco commercialise le monensin sodique. 14-13-0323-11192010


SECTION LACTECH

Ça bouge chez LES clients LACTECH !

Inauguration de la

Ferme Marcel Labrecque Le 9 avril dernier, la Ferme Marcel Labrecque, de Saint-Bernard, a ouvert les portes de son tout nouveau complexe laitier aux visiteurs.

Monique Breton et Martial Labrecque, les propriétaires, ont su se relever de l’incendie qui a complètement détruit leurs installations en mars 2010. Dans leur nouveau complexe laitier complété après une longue année de travail acharné, les exploitants ont opté pour un maximum d’automatisation et de robotisation dans le but d’optimiser l’efficacité du travail tout en améliorant leur qualité de vie. Leur nouveau bâtiment intègre un robot DeLaval VMS avec porte de présélection des vaches et allée prioritaire VIP. Ce bâtiment laitier en pente de 317 pieds par 80 peut loger un troupeau de 70 vaches en lactation dans un aménagement de type 2 rangées. Une aire de soins spécialisés, un groupe de vaches taries,

Dominic Nolet, agr. Conseiller en production laitière lactech s.e.c.

un de préparation au vêlage, une pouponnière avec soigneur automatisé et l’espace pour loger tous les animaux de remplacement complètent l’ensemble. Le système d’alimentation est de type RTM stationnaire avec distribution par convoyeur-nourrisseur à profil bas Rovibec. Le bâtiment est muni d’un système de ventilation tunnel 4 saisons. Tout a été pensé et conçu dans le but d’optimiser le confort des animaux, leur santé et leur productivité.

Stéphane Blais, technologue Conseiller en production laitière Lactech s.e.c.

Félicitations aux propriétaires pour la réalisation de ce beau projet et soyez assurés de l’appui de l’équipe de Lactech dans l’atteinte de vos objectifs.

Une société de

et

Juillet.11

53


SECTION LACTECH

Ça bouge chez LES clients LACTECH !

Un bras droit robotisé pour la ferme laitclerc

Martin Roy Représentant des ventes lactech s.e.c.

Avant : Alexandre, Élisabeth, Julie et Jean-Louis Arrière : Karelle et Laurie

la traite des vaches en stabulation entravée. Trois journées portes-ouvertes tenues ce printemps ont d’ailleurs permis aux producteurs de la région d’assister à la démonstration de cet équipement.

Il y a près d’un quart de siècle, soit en 1987, JeanLouis Leclerc s’est porté acquéreur d’une ferme qu’il nommera « La Ferme Laitclerc inc. ». À cette époque, la ferme possédait 14,4 kg de quota et 42 animaux. C’est en 1989 qu’il s’est associé à sa conjointe, Julie, avec qui il a amorcé des démarches de modernisation de son entreprise. Le début des années 90 fut principalement consacré à l’achat de quota supplémentaire et de certains équipements, dont un robot à concentrés. En 1997, le couple a acheté un soigneur robotisé DEC de Rovibec, ce qui a permis d’automatiser les ensilages ainsi que les concentrés. Par la suite, en 2002 et en 2010, la ferme a subi des agrandissements majeurs qui lui ont notamment permis d’accueillir le dernier venu, Roboleo, gentiment surnommé par monsieur Leclerc le bras droit de la traite. En effet, ce robot a la responsabilité de 54

Juillet.11

Les changements réalisés au fil des ans par les propriétaires ont toujours eu pour objectif d’améliorer le milieu de travail, notamment en fournissant un environnement mieux organisé et des horaires de travail plus flexibles, ce qui a permis de faciliter le recrutement de vachers. Il n’en demeure pas moins que le couple se dit toujours à l’affût d’une ressource spécialisée en génétique animale qui viendrait compléter son équipe. Toute personne intéressée par cette invitation est la bienvenue! L’ENTREPRISE Quota détenu : 60,33 kg 115 animaux, dont 65 vaches Production moyenne de 9 832 kg Robot d’alimentation : Rovibec DEC RTM Robot de traite : Roboleo Foin sec en balles rondes, ensilage de maïs et foin en silo Une société de

et


La relève, notre fierté...

Bourses à la relève laitière

2e vague d’évaluation des candidatures : du 15 septembre au 30 novembre 2011

Bourse de 7 500 $

pour un investissement de 50 000 $* 50 % et plus de votre entreprise est la propriété d’actionnaires âgés de 18 à 40 ans? Vous détenez une formation reconnue en agriculture? Vous avez un projet d’investissement améliorant la rentabilité de votre entreprise?

Vous êtes admissible! * Modalités disponibles auprès de votre représentant Lactech ou au 1 877 463-3440 .

www.relevelactech.com


SECTION LACTECH

Des résultats remarquables! ENTREPRISES LAITIÈRES ayant une M.C.R. supérieure à la moyenne de la race en 2010 Fermes

Lait (kg)

Production à 305 jours Gras (%) Protéine (%)

M.C.R.

HOLSTEIN Norca Holstein inc. Saint-Pascal, Kamouraska

11 803

3,95

3,08

256-271-248

Ferme Dulet inc. Saint-Pascal, Kamouraska

11 518

3,79

3,12

250-257-246

Ferme Dugouffre SENC Baie-Saint-Paul

11 670

3,83

3,20

249-258-251

Ferme Geno inc. Saint-Marc-des-Carrières

11 754

3,77

3,20

256-261-258

Ferme Drolet & Fils inc. Saint-Raymond

11 861

3,76

3,13

251-256-248

Ferme Lesperron inc. Bury

11 557

3,80

3,19

247-254-249

Ferme Ythèbe inc. Saint-Michel

11 107

4,07

3,11

239-263-234

B. Lehoux & Fils inc. Saint-Elzéar

11 238

3,71

3,13

247-248-244

Ferme Gagnonval inc. Sainte-Hénédine

11 058

3,80

3,08

246-252-238

Ferme Bofran Sainte-Marguerite

10 913

4,39

3,15

243-287-241

Ferme St-Bernard inc. Saint-Bernard

11 610

3,89

3,28

246-260-255

Martin & Renaud Boutin inc. Saint-Georges

12 126

3,96

3,22

251-269-256

8 796

3,97

3,31

264-255-266

Ferme Racette inc. Saint-Augustin-de-Desmaures

7 434

5,21

3,90

249-237-256

Ferme Guimo inc. Saint-Gervais

7 470

4,97

3,88

255-233-262

Ferme M.B. Marronniers inc. Honfleur

7 855

4,58

3,81

252-214-254

AYRSHIRE Ferme Lizé enr. Sainte-Anne-de-la-Pérade

JERSEY

CLIENTS AYANT OBTENU UN IPT 99 EN 2010 (par ordre alphabétique) Ferme Almarella enr. Ferme Bard inc. Ferme de la Plaine Holstein inc.

Saint-Pascal, Kamouraska La Pocatière L’Isle-Verte

Ferme Dorésimo inc. Ferme Jupiterre inc. Ferme Laurier Lefebvre & Fils inc.

Sainte-Cécile-de-Lévrard Saint-Gervais Saint-Bernard

Source : Le producteur de lait québécois, numéro spécial Valacta, 2010

56

Juillet.11

Une société de

et


Classification

SECTION LACTECH

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)

CLUB BAS-SAINT-LAURENT

SAINT-CÔME-LINIÈRE Ferme Roquet inc.

CACOUNA Ferme Figali inc.

HO

FIGALI MORTY EXTRA EX 2E FIGALI GOLDWYN FIERTE T.B. 86 FIGALI HAMMER PATSY T.B. 87 Ferme les Arpents Verts inc.

HO

VIAT CHAMPION INTEGRE EX 2E VIAT IGNITER IVOIRE T.B. 87 VIAT MR DRHAM FRANGE T.B. Ferme Réal Bérubé & Fils inc.

HO

ISLE-VERTE Ferme Caron & Associés

HO

DELAPLAINE GOLDWYN JORANY T.B. 1 veau er

RIVIÈRE-DU-LOUP Ferme Persil inc.

HO

PERSIL DOMY GOLDWYN EX PERSIL DOMICILE LOU T.B. 1er veau PERSIL TECHNO GLEN T.B. 1er veau PERSIL DOUCE LHEROS T.B. 88 PERSIL EPAVE TITANIC T.B. 87 Ferme Val des Plourde inc.

HO

VAL DES PLOURDE LIRAL EX VAL DES PLOURDE LYSTER BIZARRE T.B. 1er veau VAL DES PLOURDE JORDANE T.B. 86 VAL DES PLOURDE JORDANNA T.B. VAL DES PLOURDE KENDRANE T.B. 87 VAL DES PLOURDE MIRANDA T.B. SAINT-ARSÈNE Ferme Denis St-Pierre enr.

HO

MARKANI FAB MARYON EX MANSTEVAL JASPER LARYE T.B. 86 1er veau MARKANI INQUIRER MIMI T.B. 88

HO

MARILUC DEREK SAMEDI T.B. 1er veau MARILUC SALTO SAY T.B. COURCELLES Ferme Goutel inc.

HO

GOUTEL VIC DUNDEE EX GOUTEL BELINDA MEADOWLORD T.B. 86 GOUTEL BELLE INCOME T.B. GOUTEL MARIE DOLMAN T.B. GOUTEL VIMY CHAMPION T.B. 87 LAC-DROLET Ferme Ludgine

HO

LUDGINE GUIMAUVE MANAGER T.B. 87 Une société de

et

HO

CLEMARQUET KIM STORMATIC T.B. Riloup Holstein inc.

HO

RILOUP GIBSON KAZAKI T.B. RILOUP JASPER EMORA T.B. 86 HO

LEHOUX GOLDWYN FANNY EX LEHOUX IGNITER FAITH EX 4E LEHOUX IGNITER FIESTA EX 2E LEHOUX MINISTER FRANCISCO T.B. 86 1er veau LEHOUX MR BURNS RUFFLE T.B. 1er veau LEHOUX STARWIN MISTERY T.B. 86 1er veau LEHOUX BOLTON FLY T.B. 86 LEHOUX CARISMA FANTASIA T.B. LEHOUX GOLDWYN FANTY T.B. 88 LEHOUX MORE MARIA T.B. LEHOUX ZODIAC FIONNA T.B. Ferme Duverger SENC HO AU SOLEIL BAMBAM SABRINON T.B. RUBINSON LORETTA MAILING T.B. 86 Ferme H. Marcoux & Fils inc.

HO

HO

LITTLE RIVER CHARGE ANICA T.B. 87 SAINT-GEORGES Martin & Renaud Boutin inc.

HO

BERGITTE TALENT PRIVILEGE EX BERGITTE DRAKE SPAYR T.B. 1er veau BERGITTE MR BURNS HARLEY T.B. 86 1er veau JEANLU SHOTTLE GABRIELLE T.B. 1er veau BERGITTE FINAL CUT MAJORETTE T.B. BERGITTE TALENT SPIRALE T.B. 88 SAINT-JOSEPH Ferme Duclicher inc.

HO HO

PATROY BOLTON PAULINE T.B. 86 1 veau PATROY SUZIE SEPTEMBER T.B. 1er veau DUBOISE POULETTE GOLDWYN T.B. 86 PATROY CODEN SUZIE T.B. 88 PATROY GOLDWYN LEONIE T.B. 87 PATROY SEPTEMBER KATHY T.B. 86 Ferme Royala inc. HO er

ROYALA CHELLO VALENTINE T.B. 86 SAINTE-MARIE Ferme L. Bisson & Fils inc.

HO

DUBOISE TOYS LHEPHSIE T.B. 86 DUBOISE TOYS LHEPHSILLA T.B. 86 Ferme Marijo inc.

HO

BEAUGILET FORTUNE POURIEL T.B. 1 veau BEAUGILET BUCKEYE MIRAGE T.B. DUBOSQUET FREELANCE FIERTE T.B. Ferme Val Chaudière inc. HO er

KYVIE TALENT JELATINE EX 2E MARCON ATLAS BLUEBIRDE T.B. 86 1er veau MARCON MINISTER SISI T.B. 1er veau MARCON SHOTTLE GOLDINIA T.B. 86 1er veau MAROCH INDOU ROY T.B. 87 Jean-René L’Heureux HO ASSOMPTION MACHT BARLY T.B. 86 Lait Porc M.C. inc.

SAINT-JEAN-DE-LA-LANDE Ferme Bertrand Boutin & Fils

DUCLICHER MR BURNS SABA T.B. Ferme Patroy & Fils inc.

EDITORIAL TOYSTORY ELSOLDIA T.B. 1er veau EDITORIAL LAST JANITA T.B. EDITORIAL LUCKY CESSYLE T.B. Valérien Gagné inc. HO

CLUB BEAUCE BEAUCEVILLE Ferme Mariluc (2008) inc.

ROQUET JORDANY GOLDWYN EX ROQUET REINE INTEGRITY EX 4E ROQUET NIGHT CLUB TALENT T.B. 87 ROQUET POWERFUL SURPRISE T.B. 87 Ferme Transit 87 inc.

SAINT-ELZÉAR B. Lehoux & Fils inc.

BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 86 1 veau BAR GOLDWYN CARMELLE T.B. BAR LOMAX PATRICIA T.B. BAR THRONE JUSTINE T.B. 86 LITTLE RIVER GOLDWYN RUFFI T.B. 88 er

HO

HO

SARTIGAN TALENT RAUKILA EX SARTIGAN TALENT SWT SILENE EX SARTIGAN ALLEN NIKEL EX 2E SARTIGAN CHAMPION ROKDEL EX 91 2E SARTIGAN JOLT RYKODA EX 5E SARTIGAN ALLEN SUBLIME T.B. 1er veau SARTIGAN GOLDWYN RACHA T.B. 86 1er veau SARTIGAN VELVET DONA T.B. 1er veau SARTIGAN GOLDWYN ROKAILLE T.B. 87 SARTIGAN GOLDWYN ROXANNE T.B. 87 SARTIGAN IRON MAGIE T.B. SARTIGAN SAMUELO RELEVE T.B. 86

VALCHAUDIER BELLE INFRAROUGE T.B. VALCHAUDIER CORA SAMUELO T.B. VALCHAUDIER CORINE LUCKY STAR T.B. 86 Les Fermes Corimel inc. HO BISMAN STORMATIC SAMLY EX COMESTAR FINAL CUT TIARA T.B. COMESTAR STORMATIC ANGELA T.B. Les Fermes Turmel inc.

HO

BEAUCOISE FORTUNE NEVADA EX 93 BEAUCOISE GOLDWYN LILYBEL EX BEAUCOISE ROY DIAMANT E T EX 91 BEAUCOISE DUNDEE EVASION T.B. 1er veau BEAUCOISE FORTUNE CABRIOLE T.B. BEAUCOISE LUCKY STAR ANNA E T T.B. BEAUCOISE SEPTEMBER MAGGIE T.B. BEAUCOISE STORM SKIP T.B. BEAUCOISE STORMATIC ERIKA T.B. 88

CLUB BOIS-FRANCS LYSTER Ferme Bonvach inc.

HO

PROLANGES WELLY INCONA T.B. SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON Ferme J.M. Roy & Fils inc.

HO

ROI TOYSTORY LEONNE T.B. 86 ROI TOYSTORY LEONNY T.B. ROI TOYSTORY LIMA T.B. 88 Juillet.11

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Classification

SECTION LACTECH

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)

CLUB CENTRE DU QUÉBEC BÉCANCOUR Ferme G. & H. Jacob SENC

Ferme Lainson 2002 inc. HO

JULYVES SALTO JEANNE T.B. 1er veau

CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE BATISCAN Ferme Labissonnière

HO

BINIERE ALFREDO PATRIE T.B. 87 BINIERE GOLDWYN PATOU T.B. 86 BINIERE TAKER GRACE T.B. CHAMPLAIN Ferme Gagnon & Fils SENC

HO

BLANCHET GOLDWIN POLIE T.B. 87 GAGEO ALLEN LIVAL T.B. 88 GAGEO GOLDWYN KATHIE T.B. GAGEO SEPTEMBER EVE T.B. PROULXVILLE Ferme Carveil & Fils inc.

HO

AY

LIZÉ REM DALKINA T.B. 86 1 veau LIZÉ BALBOA DALICIA T.B. 87 er

SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN Ferme B.F.J. inc. BERJAC RAPTURE PROMO T.B. Ferme Genevoise

HO HO

COMESTAR AMYGA FORTUNE T.B. COMESTAR LILLY DESY ROY T.B. 86 GALOR M LEADER HEROISE T.B. 86 KJELD INCOME PEGGEE T.B. SAINT-LUC-DE-VINCENNES André Hamelin HAMA INTENSIFIER LYNE T.B. HAMA LHEROS SYLVIE T.B. 88 HAMA LYSTER GINE T.B. 87 HAMA MANAGER CATHERINE T.B. HAMA WINFIELD ROSALIE T.B. Ferme Lucyvan inc. LUCYVAN ALLEN ROODY T.B. 86 LUCYVAN GOLDWYN INFIDELE T.B. LUCYVAN JASPER SAMY T.B. Ferme Norlou inc.

TOURTES CORSICA T.B. 87 TOURTES CUTLER ANNICETTE T.B. Ferme Dunoré inc. DUNORE LOMAX TESSY T.B. RUPTAN IGNITER CAMIL T.B.

58

Juillet.11

HO

MARIOCA ROXY GOLDWYN T.B. 1er veau Ferme SSK7 inc.

HO

CORADIE FOOTPRINT SOFINA EX 4E CORADIE GOLDWYN MIGANE T.B. 86 1er veau CORADIE ALLEN MILLY T.B. CORADIE DOLMAN JUSTY T.B. CORADIE GOLDWYN MISTRAL T.B. 86 Ferme Yerly inc. HO RUPTAN DOLMAN DILVA T.B. Jacques Morin

HO

JACLOS PAGEWIRE TIFFA T.B. 1er veau JACLOS SEPTEMBER NYA T.B. 86 JACLOS TALENT LAMA T.B. Michel Harnois

HO

SAINT-STANISLAS Ferme Déry & Fils inc.

HO

HO

HO

ABF MORTY JILL T.B. GUYMONT BAMBAM DEDICASSE T.B. GUYMONT BOLTON RAVISSANTE T.B. 86 GUYMONT MORTY MALIE T.B. 86 Ferme Léonard Morin & Fils inc.

HO

FLORISSANTEINC TRUCKER POCKET T.B. Ferme Mariblond inc.

HO

PETITSPRES ALUDIE BLITZ T.B. QUECY STORM CINTHIA T.B. SAINTE-HÉNÉDINE Ferme Bourgival

HO

DUPASQUIER ROY SABRINA EX 91 DELEPINETTE DANNA IGNITER EX 3E PIERSTEIN LHEROS FLEURETTE T.B. 1er veau BOURGIVAL JORDANE SALKO T.B. 87 BOURGIVAL REDMAN PATSY T.B. 86 SAINTE-HÉNÉDINE/SAINT-ISIDORE Ferme Bourgival et Ferme Lignette inc. HO SAINTE-MARGUERITE Ferme Bofran inc.

HO

DERY DUNDEE GEMINI T.B. 86 1er veau DERY GOLDWYN DAISY T.B. 1er veau DERY GOLDWYN DAVY T.B. 1er veau DERY GOLDWYN MEG T.B. 1er veau DERY DUNDEE KATE T.B. DERY IRON CARLITA T.B. 87 DERY SEPTEMBER DULCINEE T.B. 86 Ferme Verena SENC

HO

BOFRAN BURNS FABULEUSE T.B. 1 veau BAUVREUIL GOLDWYN LATINA T.B. 88 BOFRAN LUCKY STAR RALLY T.B. 87 ROCHER GOLDWYN FILOMENE T.B. SAINTE-MARIE Ferme Duhamel SENC

HO

HO

JUNEAU MINI DRAKE T.B. 86 JUNEAU ROSY BLITZ T.B. SUMMERLIZ HEIDY GOLDWYN T.B. 86 SAINT-BERNARD Ferme Denico & Fils inc.

HO

DENICO GOLDWYN CUBYNE T.B. 1er veau IRLANDE DOLMAN SABRINA T.B. 86 Ferme St-Bernard inc. HO PIERRICHE BOLTON RUBIS T.B. 1 veau LAFOUGERE REDMAN SONIA T.B. 86 OLEY-VIEW ADVENT MARLEY-ET T.B. 86 POUETTE STORM CYBELLE T.B. er

SAINTE-CLAIRE Ferme G.M.R. SENC LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 2E G M R DRAKE MISTOO T.B. 88 G M R GOLDWYN GREENY T.B. 86 G M R TOUR FANCY T.B.

HO

DUHAMEL DUNDEE ROSE EX

CLUB DORCHESTER HO

HO

er

TROIS-RIVES Érik Juneau HO

Ferme Guymont inc.

BOURGIVAL GOLDWYN HONEY T.B. 86 1er veau

JUCKER WINDOWS MAGESTE T.B.

MARONIEL TYBURON PACK T.B. SAINT-MAURICE Ferme Aux Tourtes (2005) inc.

LAINSON BOLTON GEORGET T.B. LAINSON GIGUINE GOLDWYN T.B. 88 LAINSON GOLDWYN LAKOTA T.B. Ferme Mario Massicotte inc.

HARNOIS AURONA TAMY T.B. 86 HARNOIS BUCKEYE STEFIE T.B. HARNOIS BUCKEYE VIONA T.B. 86 HARNOIS IGNITER MARCIA T.B.

DELARIVE DOLMAN MISTIQUE T.B. DELARIVE TRAIL BLAZER VIOLA T.B. DELARIVE WINDOWS MISSY T.B. SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE Ferme Lizé enr.

HO

HO

SAINT-ISIDORE Ferme Arolène inc.

HO

COMBINATION LUCKY GENIE EX HENDERCROFT GIBSON CASEY EX 2E HOLYWELL GIBSON RUTHIE EX 4E KNONAUDALE ALBERT EMILY EX 2E LIMBRA PRELUDE ANDRY EX 3E WENDON DUNDEE DIVINA EX 2E Ferme Arolène inc. et Ferme Luck Privé inc. HO PRIVE IGNITER BEATRICE T.B. Ferme Lagmel & Fils inc.

HO

LAGMEL RHONDY LEONNE T.B. 86 Ferme Lignette inc.

HO

BERGEVERTE TALENT ZADA EX BERGEVERTE LOU JUSTICE T.B. 86 LIGNETTE BOLTON LIBELULE T.B. 86 LIGNETTE DOLMAN GINY T.B. Ferme Luck Privé inc.

HO

PRIVE SAMUELO SONIA EX 91 PRIVE FRED ASHAM EX 3E PRIVE JASPER ROSE T.B. 1er veau BERNAIS GOLDWIN VERENA T.B. 88 PRIVE DUNDEE ABBY T.B. PRIVE DUNDEE BELIZE T.B. 87 PRIVE TRIBUTE RESINE T.B. 86 Une société de

et


Classification

SECTION LACTECH

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)

Ferme Pelchat Holstein inc.

HO

PELCHAT TITANIC KARINA T.B. Ferme Pierianne enr.

HO

HARMONY VIEW OLIVE T.B. Ferme Rosaire Blais & Fils inc.

HO

BLA331 FORTUNE DIONNE T.B. LOLISEE JUROR RACHEL T.B. RALINE PASHA DIRLIE T.B. ROSBLAIS DAMION VANILLE T.B. ROSBLAIS GOLDWYN TESSY T.B. 89 ROSBLAIS KERNEL CLAUDELLE T.B. ROSBLAIS TALENT KALINA T.B. 88 Jacques Roy

HO

QUECY STORM SARAH EX 4E QUECY REDMAN SONIELLE T.B. 86 QUECY STORMATIC PENELOPE T.B. 87 SAINT-ISIDORE/SAINT-BERNARD Ferme Lignette inc. et Jean-Noel Blais

CLUB LÉVIS BELLECHASSE HO

HO

HAROSEM MODEST CELIA T.B. 86 1er veau HAROSEM TITANIC FARINE T.B. SAINT-ODILON Ferme Bilowic SENC

HO

BILOWIC TALENT LUXURY EX 91 BILOWIC BOLTON JESSY T.B. 1er veau BILOWIC ALLEN FORTUNE T.B. 87 BILOWIC CASHMERE CHANEL T.B. BILOWIC GARISON JANETTE T.B. 86 BILOWIC GARISON JENNY T.B. BILOWIC GARISON JUSTINE T.B. BILOWIC ROY SUBLIME T.B. 87 Ferme Carhol SENC

HO

HOMTOSTA MR SAMUELO BABETTE T.B. 86 JACLO FROSTY KIME T.B. JACLO INQUIRER LUCIE T.B. 87 JACLO STORMATIC LUCIOLE T.B. JACLO TROY AUDREY T.B. 86 Ferme Franguimel inc. HO FRANGUIMEL BONAIR ZIRA EX FRANGUIMEL BOLTON MELODIE T.B. 86 1er veau FRANGUIMEL GOLDWYN KASSIOPEE T.B. 1er veau FRANGUIMEL GOLDWYN NEMO T.B. 86 1er veau FRANGUIMEL CARISMA HALEY T.B. FRANGUIMEL GOLDYWN MISSA T.B. 87 Ferme Jateau inc. HO COMESTAR LAMIRIA EX 2E JATEAU JENNY T.B. 87 JATEAU LAURANIE T.B.

DELEPINETTE RYNIA DUNDEE EX Une société de

et

HO

KEMNEUR T REDMAN OZY T.B. 86 KEMNEUR T SEPTEMBER QUINSY T.B. HONFLEUR Ferme Berthely inc.

HO

CHATOUIL MANAGER BATMAN T.B. DUHIBOU DOLMAN FELICIA T.B. 87 VIBROS DUNDEE WIMPY T.B. 88 Ferme Guimo inc.

HO

GUIMO DECKER VIRGINIE T.B. 86 GUIMO MR SAM SCARLET T.B. 86 JOLIBOIS LAURIA GOLDWYN T.B. 86 Ferme Lubil SENC

HO

GLENNHOLME PRIMETIME ELECTRA T.B. 87 LUBIL JONMARDEL CROISSANCE T.B. 86 Ferme Poliquin inc. HO POLIQUIN GOLDWYN BEAUTE T.B. 86 Ferme Rémi Plante

HO

HEMIR MR SAM ELOYSE T.B. Ferme Roni Dion enr.

HO

RONIDION LIME LORINE T.B. RONIDION MERCHANT GABRIELLE T.B. Ferme Verjatin Holstein inc.

HO

VERJATIN GOLD STEELERS VICTORY T.B. 1 veau DUHIBOU LOU FELINDRA T.B. LISON FUNDAY STORM T.B. 86 VERJATIN DAMION VALENTA T.B. 88 VERJATIN GOLDWYN RISETTE T.B. 88 VERJATIN STARBUCK CALLIE T.B. 86 er

HO

BERTHELY GOLDWYN IMAGINE T.B. 1er veau BERTHELY BLITZ JENY QUALITY T.B. 86 BERTHELY BLITZ JENY SWEET T.B. 87 BERTHELY FBI JENY JUSTICE T.B. 88 BERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY T.B. 86 BERTHELY GOLDWYN JS STARLY T.B. 86 Ferme Denis Marceau & Fils SENC HO DELACROIX LOMAX CASY T.B. 86 MARYCLERC B GOLDWYN LEEZY T.B. 86 Ferme Dokyane enr.

CARHOL LOFFICIEL BELLE T.B. 86 1er veau CARHOL REDMAN MIREIL T.B. Ferme Claude & Jacques Maheux HO

SCOTT Ferme Adélard Poulin & Fils inc.

PIERSTEIN DAIRY MAN ODILE T.B. 1er veau CLEOLI GOLDWYN ZENALLE T.B. 88 CLEOLI INSTINCT AVIDAINNE T.B. 87 BUCKLAND Ferme Kemneur

BERNAIS WILDMAN LOLA T.B. 1er veau SAINT-MALACHIE Ferme Harosem inc.

DELEPINETTE MELODIE ALLEN EX 2E DELEPINETTE RIA STORMATIC EX 3E DELEPINETTE L ALLIZA GOLDWYN T.B. 1er veau DELEPINETTE LYSSIA TOYSTORY T.B. 1er veau DELEPINETTE BAMBA IGNITER T.B. 86 DELEPINETTE BELLY BUCKEYE T.B. 88 DELEPINETTE GLARY SAMUELO T.B. 86 DELEPINETTE GRETTIA GOLDWYN T.B. 87 DELEPINETTE KADY GIBSON T.B. 87 DELEPINETTE SIREIN GOLDWYN T.B. 88 DELEPINETTE STASSY GOLDWYN T.B. Ferme Cléoli inc. HO

HO

DOKYANE IGNITER ELISA EX 91 DOKYANE DEFENSE MEGANE T.B. 1er veau DOKYANE LAURIN ELMIRA T.B. 1er veau DOKYANE SEPTEMBER MARYLOU T.B. 88 DOKYANE SURVIVOR RITA T.B. 86 Ferme L. Dion & Fils inc. HO MONOAK TALENT TEQUILLA EX 2E Ferme Loasis enr. LOASIS F CUT LAURENA T.B. 1 veau LOASIS JORDAN LUCINE T.B. 88 Ferme M. B. Marronniers inc.

HO

er

HO

MARRONNIERS MR BURN ANGIE T.B. 86 1er veau MARRONNIERS BUCKEYE SACHA T.B. 88 MARRONNIERS SAMUELO VALERIE T.B. 87 MARRONNIERS STORMATIC TANGO T.B. MARRONNIERS TOM FAY T.B. SAINT-CHARLES Ferme J.S. Beaupré

HO

BIONIQUE TRIBUTE VICKY T.B. 87 CAPSA LEEZOP BINEUSE T.B. 87 WOLTRIPP OUTSIDE FRANNY T.B. 87 SAINT-GERVAIS Ferme Élégance HODGDALE COACH VIORIS T.B. 86 1er veau VIBROS DUNDEE PHILIS T.B. 87 1er veau

HO

SAINT-HENRI Ferme Cléanne inc.

HO

CLEANNE STORMATIC HUGUETTE T.B. Martine Maheu & Gilles Drouin

HO

HENRICOIS STORM MUSCADE EX 2E HENRICOIS DUNDEE FLEUR T.B. HENRICOIS GOLDWWYN LILAS T.B. 88 SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANS Ferme du Mitan enr.

HO

MITAN WOUP INCOME EX 2E CHATEL ROUTINE GOLDWYN T.B. 1er veau MONT-BLANC DURRANT SAMOURAI T.B. 1er veau MITAN ABEILLE MODEST T.B. 86 MITAN CYBELLE LOMAX T.B. 86 SAINT-LAMBERT Ferme Duhibou inc

HO

ROQUET ROSAMAY SPIRTE EX 92 DELEPINETTE LIZY CHAPTER EX 2E DUHIBOU DOLMAN MONETTE T.B. 1er veau DUHIBOU MR SAM MELONIA T.B. 1er veau LIBEAU DUHIBOU MISTYQUE T.B. 86 1er veau APPLECREST SEPTEMBER PHELINE T.B. 86 DUHIBOU DAMION FUTURE T.B. 87 DUHIBOU DOLMAN FIRST T.B. 87 DUHIBOU SEPTEMBER DELICHE T.B. 87 FYDBEC JASPER KIMBERLE T.B. SAINT-LAZARE Ferme Larochelle SENC

HO

LAROCHELLE G SALTO SOPHIE T.B. 86 1 veau DELANGE MODEST LOISE T.B. LAROCHELLE IRON DOMINIKE T.B. 87 er

Juillet.11

59


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)

SAINT-MICHEL Ferme Ythèbe inc.

Ferme Raydaka enr. HO

YTHEBE DEVOTED CORINNA T.B. 86 YTHEBE DIEGO LAURA T.B. 86 YTHEBE FROSTY LYNA T.B. YTHEBE MIKE LESLIE T.B. SAINTE-SABINE Ferme Sabinière 1999 inc.

HO

HO

GOELAND DEREK MEGANE T.B. 86 GOELAND PAGEWIRE CHRISTIE T.B. 88 SAINT-VALLIER Ferme Fleuviale 2000 inc.

HO

FLEUVIAL GRATIS SONIADOR T.B. 1er veau FLEUVIAL ARMSTEAD MITSY T.B. Ferme Maco SENC HO BOULET CHAMPION CATHOU EX 3E MACO PIROULE JASPER T.B. 1er veau MACO JOANNIE DRAKE T.B. 87 MACO SIMPLE DUNDEE T.B. 86

CLUB LOTBINIÈRE SAINT-APOLLINAIRE Ferme Apolli inc.

HO

LAFOUGERE FINAL CUT GAIL T.B. RICHESSE SILVIANNE GOLDWYN T.B.86 Ferme Bagatelle

CLUB MONTMAGNY-L’ISLETKAMOURASKA

JOLICAP CARLETTE EXPORT EX JOLICAP LUTOILE MODEST EX JOLICAP TEXY GOLDWYN EX 91 JOLICAP CARLASS SHOTTLE T.B. 1er veau ELKA DIALY GOLDWYN T.B. 86 JOLICAP CABRELLE DOLMAN T.B. 87 JOLICAP CARABINE DOLMAN T.B. 88 JOLICAP CARALYNE DOLMAN T.B. 87 JOLICAP CARLY STORMATIC T.B. JOLICAP CAROLANE DOLMAN T.B. 88 JOLICAP TEXYNE GOLDWYN T.B. 87

DALUKA TOM SUZIE T.B. 87 Ferme Bard inc.

HO

BARD CONSTABLE JODIE T.B. 1er veau BARD GOLDWYN JOLLIE T.B. 1er veau BARD JASPER SAMANTHA T.B. 1er veau COWTOWN DURHAM PEACHES-ET T.B. 1er veau BARD BLITZ COBRA T.B. 87 BARD DAMION SINDY T.B. 87 BARD MODEST POLLE T.B. 87 BARD STORMACTIC ALIDA T.B. 87 BARD TOYSTORY BISCOTTE T.B. 87 JANSS GOLDWYN RITCHIE T.B. LEHOUX SHOTTLE MIMIE T.B. 87 Ferme Dubenoit HO MARKANI STORM ALYCIA EX 5E DUBENOIT MODEST ALICE I T.B. 87 DUBENOIT TOY CALINA T.B. Marie-Josée Bard L’ISLET Ferme la Tortue inc. RIVIÈRE-OUELLE Ferme Gilles Landry inc.

HO

HO

HO

LARIKA FREELANCE CHRISTY T.B. LARIKA GITAN VOLTIGE T.B. 88 LARIKA LOU SHOWBIZ T.B.

SAINT-ANDRÉ Ferme Ricet enr.

HO

HO

RICET JASPER DELLA T.B. 1er veau DELANGE SEPTEMBER STORM ESPRIT T.B. RICET SHOTTLE MONIQUE T.B. 87 SAINT-DENIS Ferme Garondale & Fils inc.

GARONDALE FORTUNE CHERYL T.B. 87 GARONDALE TOYSTORY BOURRASQUE T.B. LOOKOUT S STORM DIAMOND T.B. 88 REJOGA REDMAN JESS T.B. 88 SAINT-FRANÇOIS-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Laitière Dozie inc. HO BELCHER MR SAM EMILY T.B. DOZIE KIRA MARION T.B. DOZIE LITA TOM T.B. SAINTE-HÉLÈNE Ferme Hirondelle inc.

HO

HIRONDELLE FREELANCE HANABELLE T.B. 88 HIRONDELLE SHOTTLE KATOU T.B. Ferme J.P. Laplante & Fils inc. HO VENNE ALTA PLUS TOUTOUNE T.B. 86 VENNE MAGIC DIVIDENDE T.B. Ferme Vert d’Or inc.

HO

VERTDOR GOLDWYN ANIKA T.B. 1 veau VERTDOR GOLDWYN CORINE T.B. 86 1er veau VERTDOR LOU FICELLE T.B. 1er veau VERTDOR ROY DANNA T.B. 1er veau VERTDOR DRAKE CARO T.B. 88 VERTDOR REEVES ESTELLE T.B. 87 er

SAINT-MARCEL Ferme Bon Plaisir

HO

BONPLAISIR GOLDWYN PEACH T.B. 1 veau BONPLAISIR FREELANCE BETH T.B. er

CLAUDIE MODEST HEMMY T.B. 88 CLAUDIE TALENT STAR T.B. 88

HO

Juillet.11

HO

SAINT-ALEXANDRE Ferme Claudie 2006 inc.

JEANNICOLE ROY CALOTINO EX JEANNICOLE GOLDWYN MIMOLISE T.B. 1er veau JEANNICOLE DOLMAN MIMOLETTE T.B. JEANNICOLE GOLDWYN NOUDADE T.B. 86 JEANNICOLE GOLDWYN NOUDISSE T.B. 87 JEANNICOLE ROY LILIA T.B. 88 JEANNICOLE ROY NOUMERE T.B. 88

60

LA POCATIÈRE Ferme Alain Pelletier

OUTAOUAIS FORMATION CARESSE T.B. 87

HO

KAMOURASKA Ferme Jeannicole inc.

GEYSERKA TALENT DOROTHY EX 92 2E

SAINT-HUB GOLDWYN MARGUERITE T.B. 87 1er veau HO

BAGAFERME MORE EVELINE T.B.

CAP-SAINT-IGNACE Ferme Jolicap inc.

GLENNHOLME TERRASON DESTINY EX 5E RAYDAKA BUCKEYE CICILE T.B. 86 RAYDAKA DOLMAN BAMBY T.B. RAYDAKA TRIBUTE RUTY T.B. 87 KAMOURASKA/SAINT-PASCAL Ferme Raydaka enr. et Elka Holsteins SENC HO

SABINIERE FINAL CUT REGINANET T.B. 86 SAINT-TITE-DES-CAPS Ferme Fernand Boivin inc.

HO

HO

HAILCROFT TALENT POPPY RED EX CLAUSTEIN PRINCESS RUBENS EX 2E GARONDALE GOLDWYN CONNY T.B. 1er veau CLAUSTEIN SEPTEMBER LUMINEUSE T.B. 87 GARONDALE ALLEN LOVE T.B.

SAINT-PASCAL Elka Holsteins SENC

HO

RONBETH GIBSON HEIDI EX 4 LKA GOLD ELY T.B. 1er veau E ELKA PUR SEPT ELECTION T.B. 87 1er veau ELKA DIALYSE GOLDWYN T.B. 87 Ferme Almarella enr. HO EDITAL DOLMAN FABULE T.B. 86 Ferme Bérynel enr.

HO

HARDY PARK MISOU EX 7E BERYNEL TALENT ARISOL T.B. 86 Ferme Dulet inc.

HO

LYSTEL TITANIC LOVELY FOUR EX 93 2E DULET BALNEAIRE INOUI RED T.B. 1er veau DULET BONAIR KIM T.B. 86 1er veau DULET LOU LOLIPOP T.B. 87 1er veau DULET SPARROW KIM T.B. 1er veau DULET EASTWOOD DAISY T.B. 87 DULET GOLDWIN BLUFF T.B. 86 DULET PETRUS SPEAD T.B. 87 FAVREAUTIERE BUCKEYE GIGI T.B. 88 Norca Holstein inc. HO NORCA GRAYSON TICOL T.B. 1er veau NORCA SHOTTLE BELLE T.B. 1er veau NORCA SHOTTLE MERVEILLE T.B. 1er veau NORCA LOU MIMI T.B. 87 NORCA ROY BALI T.B. Une société de

et


Classification

SECTION LACTECH

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)

SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRI Ferme Val Brillant

HO

VAL BRILLANT JAYA FORTUNE T.B. 86 VAL BRILLANT THELMA IRON T.B. 86 VAL BRILLANT TONI KNOWLEDGE T.B. SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD Ferme Fiscolait inc. FISCOLAIT DUPLEX DALOU EX 91 FISCOLAIT MR SAM DUNE T.B. FISCOLAIT TOYSTORY DESTIN T.B. Ferme Martinale

HO

HO

WILLSONA BLITZEN LILLA EX 4E Jim Fiset

HO

PIERSTEIN GOLDWYN PARADISE T.B. 1 veau er

SAINT-ROCH-DES-AULNAIES Ferme Elmoral inc. ARSHLA ROY BELINDA EX DUPASQUIER PRIMETIME MAMI T.B. 88 Ferme Pellerat inc.

HO

HO

Une société de

et

CRASDALE GOLDWYN LIZ T.B. 87 1 veau MAXIE GOLDWYN MONIA T.B. 87 1er veau MILIBRO GOLDWYN RAWY T.B. 86 1er veau GRONDINES Claude Lortie

HO

GENO JASPER SASS T.B. 1er veau DRAYMON ASSET LILI T.B. 86 Ferme Oguilantin enr.

HO

JENESIS-B DURHAM ANALISE-ET EX Jean-Pierre Leduc HO

EASTSIDE GOLDWYN GABRIELLE EX JACOBS DUNDEE HOMA EX JACOBS DUNDEE LEA EX 91 JACOBS DUPLEX ALANA EX 91 JACOBS JASPER LITTLE EX 2E JACOBS OUTSIDE LINSEY EX 4E JACOBS STORMATIC VILLA EX 3E REDAMA ALLEN LICE EX 2E CAROL GOLDWYN CLEA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN ILORA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN ROLLY T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN VALDA T.B. 1er veau JACOBS GOLDWYN VALENCE T.B. 1er veau JACOBS ALEX NEIGE T.B. 88 JACOBS ALLEN BARJO T.B. 88 JACOBS BLITZ ABE T.B. 87 JACOBS BLITZ DAMIE T.B. JACOBS BLITZ DARCIE T.B. 87 JACOBS GOLDWYN BEYONCE T.B. 88 JACOBS GOLDWYN BLACKA T.B. 87 JACOBS GOLDWYN BRENDA T.B. 87

HO

VT-POND-VIEW-I ADVENT LIMIT T.B. 86 1er veau WINDSOR VALLEE SAMUELO JENNIE T.B. HODUC LIBYE T.B. OGUILANTIN ICE PACK SALLY T.B. Ferme Oguilantin enr. et Jean-Pierre Leduc HO

CLUB PORTNEUF ARTIS STORMATIC MISS T.B. OLISTEIN CHARGE COOL T.B. Ferme Jacobs inc.

HO

PIRO SHOTTLE PENNY T.B. 1er veau JUMAU BOLTON PRIMIDI T.B. PIRO DAMION BALMY T.B. 87 PIRO DRAKE LAIBA T.B. PIRO STORMATIC OLIA T.B. PITCHBROOK ROXWELL SHAWNTA T.B. 88 WINRIGHT LINJET APPLE T.B Ty-D Holsteins er

PELLERAT BAXTER SARIE T.B. 86 1er veau BOULET BUCKEYE COVERLESS T.B. 87 CAPTAIN BROOK PSS CALAMITY T.B. COBEQUID CHAPTER JOLENE T.B. 86 DURANTAYE DOLMAN REPUBLICA T.B. LAND-VUE ROY PEPPER-1251 T.B. PELLERAT ENCINO MATTIE T.B. PELLERAT FBI MARTINIC T.B. 86 PELLERAT GOLD SHELYNE T.B. PELLERAT SAMUELO JUDY T.B. 86 CAP-SANTÉ Ferme Artis inc.

JACOBS JASPER BEVERLY T.B. JACOBS JORDAN SAMIE T.B. 86 JACOBS LYSTER RIPEL T.B. 88 JACOBS POWER ELODIE T.B. 87 JACOBS SEPTEMBER CARLEY T.B. JACOBS SPIRT BELLA T.B. JACOBS SPIRT BELLE T.B. Ferme Michel & Normand Piché

HO

HO

HODUC GEANTE ALLEN EX 91 HODUC LESLIE JASPER T.B. 1er veau HODUC LISE JORDAN T.B. 86 1er veau HODUC RAFALLE OLIVIA T.B. 1er veau HODUC DALY TOM T.B. 86 HODUC LYNE ALLEN T.B. 87 HODUC LYS SPIRTE T.B. HODUC MOLLY SPIRTE T.B. 87 NEUVILLE Ferme Familiale Donald Béland inc. SAMIDO DUNDEE SIBELLE T.B. 1er veau BLONDIN BOLTON DEBBIE T.B. 88 GEN-I-BEQ DUPLEX BEXY T.B. 87 Ferme Jurica SENC

HO

HO

JURICA TALEX NADINE T.B. 1er veau JURICA GOLDWYN CYBA T.B. 88 PONT-ROUGE Ferme Floroma inc.

FLOROMA GARRISON MILENE T.B. 86 FLOROMA LHEROS MATHILDE T.B. 88 FLOROMA TROUBLE MIREILLE T.B. Ferme Gillo enr.

HO

DROLIE BAXTER FUNK T.B. 1er veau Ferme P.C.M. Delisle inc.

HO

DELISLE FROSTY TILDYA T.B. 1 veau DELISLE BUCKEYE YANA T.B. DELISLE JENUS ELYS T.B. 87 DELISLE MORE MEG T.B. 86 Ferme René Piché

HO

er

DONY RACHEL TITANIC EX 2E TSCHANZ PREDATOR CALYPSO T.B. 1er veau LEOLI MODEST ERIN T.B. Ferme Rivière Portneuf SENC HO RIVIERE PORTNEUF ALLEN ROSE EX RIVIERE PORTNEUF JAMES DACHA EX 3E RIVIERE PORTNEUF B BOY DOMINO T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF BUCKEYE DARYL T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN BREEZ T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL T.B. 87 1er veau RIVIERE PORTNEUF JASPER DUTCH T.B. 1er veau RIVIERE PORTNEUF LUCKY MADDI T.B. 86 RIVIERE PORTNEUF MANAGER ANAIS T.tB. 86 Mario Beaupré HO BOPRE GREY CUP OREO T.B. SAINT-ALBAN Ferme Ghiro enr

HO

GHIRO SEPTEMBER FANE EX GHIRO JOAH JOSIANE T.B. 87 SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES Ferme Racette inc.

HO

PROULADE MIRA TRIUMPHANT EX 2E FLEUVE BESS TRIBUTE T.B. 1er veau FLEUVE ALLEGRIA FINAL CUT T.B. FLEUVE DANZY FINAL CUT T.B. Ferme Vézina & Fiset (1990) SENC

HO

BERTHELY ZENITH FREEDOM T.B. SUZY DEREK VIENA T.B. SAINT-BASILE Ferme Basianne inc.

HO

BASIANNE BERANGERE TALENT T.B. Ferme Roger Bédard inc.

HO

GERRO SPIRTE CRICKET T.B. GERRO TITANIC DINYMO T.B. HO

FLOROMA DRAKE MAGALIE EX 91 FLOROMA LANCE CAPRIE EX 2E FLOROMA SHOTTLE BONNIE T.B. 87 1er veau FLOROMA SHOTTLE FAY T.B. 1er veau FLOROMA AUDACITY ANY T.B. 88 FLOROMA BUCKEYE BABY T.B. 88 FLOROMA DRAKE BUICK T.B. 88

SAINTE-CHRISTINE Ferme Marny SENC

HO

MARNY JASMINE GOLDWIN T.B. 86 1 veau MARNY JULIA GOLDWYN T.B. 1er veau MARNY VICTO SEPTEMBER T.B. 86 1er veau JACOBS ROSIE MORTY T.B. MOUNTAINTOP MACRINA T.B. OSCROFT MERCHANT COCO CRISP T.B. 88 er

Juillet.11

61


SECTION LACTECH

Classification

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients (COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1er FÉVRIER AU 30 AVRIL 2011)

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES Ferme Geno inc. HO LESPERRON CHAMPION ADRENALINE EX GENO AEROLINE MABELLINA EX 6E GENO CHAMPION VANELLA EX 91 2E GENO OUTSIDE DIANE EX 2E GENO PRONTO ANNE LIZE T.B. 1er veau GENO BOLTON MAI T.B. 86 GENO BOLTON MILLA T.B. 86 GENO BOLTON NINNA T.B. 87 GENO COLTON CREOLE T.B. 87 GENO F B I NINNA T.B. 87 GENO LOU WING T.B. GENO SHOTTLE MAINE T.B. 86 GENO SPIRTE HELENE T.B. JANSS DEREK SASS T.B. 87 SAINT-RAYMOND Ferme Drolet & Fils

MEDERIC GISELE STORMATIC T.B. 86 MEDERIC LAUSABELLE MODEST T.B. 88

HO

SAINT-THURIBE Ferme Mapier enr.

HO

JIPPY SACKETT ELIANNE T.B. JIPPY TWISTER LOLITTA T.B. 86 Ferme Valdo inc.

HO

VALDO ADEN RAPTURE T.B. 87 VALDO ALICE IMAGE T.B. VALDO RENA MONDAY T.B. 87 SAINT-UBALDE Ferme Alain & Jean-Yves Delisle

HO

JACY SPIRTE CELESTINE T.B. Ferme Lavallière & Fils SENC

HO

62

Juillet.11

HO

AY

LA MALBAIE Ferme M.G. SENC

HO

JERMAR CONNECTION ROXIE T.B. 1er veau BLONDIN GOLDWYN SAMY T.B. JERMAR AEROCERF DARLA T.B. LIATRIS FREELANCE CADENSE T.B. MEDERIC ANDREA OUTSIDE T.B. 88 LES ÉBOULEMENTS Déliska Holstein

Ferme Hulu inc.

HO

HULU ZIRA WINDOWS T.B. ROTALY TALENT SAVANE T.B. 87

DUGOUFFRE FINEST MEGAN T.B. 1er veau DUGOUFFRE DAMION ROSIE T.B. 86 Ferme Pérou inc. HO

OLISTEIN GOLDWYN ARMADA T.B. 86 1er veau OLISTEIN SURVIVOR POPPY T.B. 86 1er veau GARDENVALE DERRY POOH BEAR T.B. 86 OLISTEIN APTITUDE ANGELINA T.B. OLISTEIN EXPORT DIXIE T.B. 86 OLISTEIN KENNEDY SOPHIE T.B. 86 OLISTEIN LHEROS MELI T.B. 88 OLISTEIN TALENT DIVINE T.B. 87

LUKANGE AMAZONE T.B. 86 YELLOW BRIAR DENI T.B. 87

GAYLSON GOLDWIN MABI EX GAYLSON GOLDWYN SALMA EX 92 GAYLSON LEADER GABE EX 5E GAYLSON ATLAS MAMA T.B. 1er veau GAYLSON GOLDWIN SAVINA T.B. 86 GAYLSON INQUIRER LINDIE T.B. 87 BAIE-SAINT-PAUL Ferme Dugouffre SENC

HO

GULLIVER ARMANI OUK T.B. Ferme Lukange inc.

HO

CLUB SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN

DROLIE DUNDEE ANNSO EX 91 2E DROLIE LORENZO ROXALI EX 3E DROLIE MORTY FUNKY EX 3E DROLIE TALENT FARADAY EX 2E DROLIE GOLDWYN BENCHY T.B. 1er veau DROLIE GOLDWYN HABBY T.B. 86 1er veau DROLIE BOLTON AMIGO T.B. 88 DROLIE JASPER ALTESS T.B. 88 DROLIE STORMATIC BELVADA T.B. Ferme Jean Noreau HO POULAIT MANIX SASSY T.B. Ferme Olistein inc.

Ferme Nelson Rochon & Fils inc.

PRIX ATTRIBUÉS À LA FERME DUGOUFFRE de Baie-Saint-Paul pour PLUS HAUTES M.C.R. COMBINÉES AU CANADA 2e rang Vaches 10 ans et + LAVACHERIE OLIE LAST CALL (12-6) (305 j) 17 454 kg lait, 4,2 % G., 2,7 % P., M.C.R. 388-452-333 pour un total de 1173 points 6e rang Vaches 5 ans DUGOUFFRE MORTY JESSY (5-9) (305 j) 19 031 kg lait, 4,4 % G., 3,1 % P., M.C.R. 379-441-366 pour un total de 1188 points

CLUB SAINT-MAURICE-MASKINONGÉ HO

DELISKA LOUMY JAMES EX 7E DELISKA DEANA GOLDWIN T.B. DELISKA JESSICA GOLDWIN T.B. 86 DELISKA KALOU BAMBAM T.B.

SAINT-LÉON-LE-GRAN anastar Holstein SENC D

HO

PALACE JASPER JEANNINE T.B. 1er veau

solutions des jeux SOLUTION Du MOT CACHÉ  : transport SOLUTION de l’énigme : Chaque chevalier a enfourché le cheval de l’autre!

RÉPONSES DU SUDOKU 1 2 4 5 9 6 3 8 7

3 9 8 4 2 7 6 5 1

6 5 7 8 1 3 9 4 2

8 4 2 7 6 5 1 3 9

9 3 6 1 8 4 2 7 5

5 7 1 9 3 2 4 6 8

2 8 3 6 5 9 7 1 4

4 6 5 2 7 1 8 9 3

7 1 9 3 4 8 5 2 6

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