Cancer - La fin dune maladie de civilisation - Livre 1 : La percée scientifique

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Cancer La fin d’une maladie de civilisation

Dr. Rath HealthFoundation

Cancer – La fin d’une maladie de civilisation

Livre I – La percée scientifique

Première édition

© 2011 Dr Matthias Rath et Dr Aleksandra Niedzwiecki.

ISBN 978-90-76332-82-6

Distribué par la Dr. Rath Education Services B.V. Postbus 656 NL – 6400 AR Heerlen

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Nous sommes tenus, pour des raisons juridiques, de vous informer de ce qui suit : Ce livre n’a pas pour objectif de se substituer à une consultation médicale. Le lecteur doit consulter régulièrement un médecin ou un thérapeute pour toute question concernant sa santé et, notamment, pour tout symptôme pouvant exiger un diagnostic ou un traitement médical. Les auteurs et l’éditeur de ce livre déclinent toute responsabilité en ce qui concerne les conséquences qui pourraient résulter directement ou indirectement des informations contenues dans ce livre.

Cancer

La fin d’une maladie de civilisation

– Livre I –

La percée scientifique

"Puissions-nous un jour ne pas être obligés de regarder autour de nous comme des criminels pour dire que deux et deux font quatre."

Bertolt Brecht, La vie de Galilée

Sommaire

Prologue 9

Chapitre I .

Des faits que personne ne peut plus ignorer

17

Chapitre II

La percée médicale en matière de contrôle naturel du cancer

Chapitre III .

Faits scientifiques qui rendent cette percée irréversible

47

111

Annexe 179 Documentation importante

Dr Matthias Rath
Dr Aleksandra Niedzwiecki

Prologue

Le fait qu’une découverte conduise au contrôle naturel du cancer ne se produit qu’une seule fois dans l’histoire de l’humanité.

Ce livre documente cette découverte.

Une percée médicale de cette nature a conduit des scientifiques de renom sur une voie qui va de la découverte de mécanismes cellulaires sous-jacents à la mise en place avec succès d’essais cliniques chez les patients souffrant d’un cancer, en passant par la confirmation scientifique de nouvelles approches thérapeutiques grâce à des travaux de recherche fondamentaux.

Ce livre est le compte-rendu des travaux de ces chercheurs qui ont fait cette percée scientifique.

L’un des auteurs, le Dr Matthias Rath, a eu le privilège de contribuer à la découverte des nouveaux procédés naturels permettant de contrôler le cancer.

Le Dr Aleksandra Niedzwiecki a coordonné les tests scientifiques permettant de faire la preuve de cette percée médicale. La "fin de l’épidémie du cancer" ne nous est pas donnée en cadeau à nous, les habitants de la planète. L’humanité doit se battre pour avoir le droit de vivre dans un monde où la peur du cancer n’existe pas. La bataille pour que ce droit fondamental devienne réalité n'a lieu qu'une seule fois.

Et cette heure vient de sonner.

Afin que la fin de l'épidémie du cancer devienne réalité, il n'estcurieusement – pas nécessaire de développer de nouveaux procédés médicaux hautement technologiques pour venir à bout de cette maladie.

La percée décisive permettant de faire une prévention efficace, de contrôler et enfin d’éradiquer cette maladie repose sur notre nouvelle compréhension du rôle déterminant des micronutriments, donc de substances naturelles qui sont connues depuis des siècles.

Le fait que l’on avait jusqu’ici pas encore compris le rôle crucial des micronutriments dans le contrôle du cancer – sans parler du fait qu’il n’y avait eu aucune application pratique en matière de prévention et de thérapie de cette maladie – n’est pas le fruit du hasard. Cette approche décisive a été, dans l’intérêt de l’activité d’investissement de l’industrie pharmaceutique, délibérément ignorée et passée sous silence.

L’industrie pharmaceutique a tout bonnement considéré les maladies comme des débouchés pour ses médicaments brevetés. En ce qui concerne le cancer, un aspect supplémentaire, particulièrement effrayant, s’ajoute à cette donnée. Le diagnostic d’un "cancer" est, dans l’esprit des gens, resté synonyme de "condamnation à mort". Ce n’est pas une coïncidence. Cette "peur de la mort" fait davantage partie du "modèle commercial" de ce secteur économique.

Par peur d’une mort quasi certaine, des millions de personnes atteintes d’un cancer ont littéralement accepté de se soumettre à n’importe quelle procédure (aussi douteuse qu’elle ait pu être), y compris la chimiothérapie extrêmement toxique.

En tant qu’auteurs de ce livre, nous souhaitons tout d’abord remercier l’équipe de chercheurs de notre Institut, en particulier le Dr Waheed Roomi, responsable du groupe de recherches en oncologie (2ème à partir de la gauche).

Ce livre documentaire doit, une fois pour toutes, mettre un terme à cette mystification. Il contribuera en même temps à libérer l’humanité de sa dépendance néfaste qui résulte de "l’affairisme de l’industrie pharmaceutique avec la maladie".

La "fin de l’épidémie du cancer" est l’une des plus grandes avancées de la médecine. Il y a plus de 150 ans, Louis Pasteur découvrait que les micro-organismes sont la cause des maladies infectieuses. Grâce à cette découverte, il a ouvert la voie permettant de contrôler efficacement de nombreuses épidémies qui sévissaient depuis des millénaires. Cependant, la médecine imprégnée de dogmes obsolètes, n’a finalement accepté ses découvertes qu’un quart de siècle plus tard.

Comme l’a décrit le philosophe Arthur Schopenhauer, toutes les avancées de l’histoire de l’humanité passent obligatoirement par trois phases : "Toute grande vérité passe par trois phases : elle est d’abord ridiculisée, puis violemment combattue, avant d’être acceptée comme une évidence." La "fin de l’épidémie du cancer"

n’est, en cela, pas une exception.

Les découvertes clés permettant le contrôle naturel du cancer ont été faites il y a déjà deux décennies. Tous les efforts que nous avons faits à cette époque pour convaincre de grands laboratoires pharmaceutiques de s'impliquer dans l'éradication du cancer ont échoué. Avec le recul du temps, ceci n’est pas surprenant, car cette découverte menaçait un marché de plusieurs milliards d’euros qui prospère grâce aux médicaments chimiothérapeutiques.

Nous n’avons cependant pas renoncé, mais il nous a fallu une décennie pour collecter les fonds nécessaires au lancement de notre propre Institut de Recherches en Californie et pour débuter, en 1999, un projet de recherche complet sur le cancer.

Deux années plus tard seulement, fin 2001, nos travaux avaient déjà apporté la première confirmation scientifique du fait qu’il était possible d’inhiber de façon naturelle la propagation des cellules cancéreuses. Nous avons alors décidé de divulguer cette information capitale au monde entier. Plus personne ne devait pouvoir dire :"je ne le savais pas". Le 8 mars 2002, l’annonce de cette percée médicale a été publiée dans le USA Today, le plus grand journal du monde.

L’extraordinaire signification de cette percée en ce qui concerne la santé humaine peut être mieux appréciée au vu des réactions virulentes du statu quo : au cours des dix dernières années, le lobby pharmaceutique a engagé plus de 100 procédures juridiques pour la bloquer. Il s’agissait de saper par n’importe quel moyen le contenu de ce livre et d’empêcher que les connaissances rapportées ici ne parviennent un jour à la population.

Reproduction de l’annonce publiée le 8 mars 2002 dans le USA Today, concernant la percée scientifique en matière de contrôle naturel du cancer.

Cependant, cette crise de folie meurtrière de plus de 10 ans, menée à coups de procédures juridiques, est restée sans succès –car nous avions raison ! Le fait que nous ayons pu écrire ce livre et que les informations capitales qu’il contient puissent désormais être diffusées est une victoire pour l’humanité toute entière.

Nous sommes persuadés que ce livre incitera de nombreuses personnes à travers le monde entier à s’engager. Notre objectif commun est de mettre fin à la dépendance néfaste des patients vis-àvis des intérêts économiques qui ont, pendant plus d’un siècle, fait passer le profit de quelques actionnaires de l’industrie pharmaceutique avant la vie de millions de personnes.

Ce livre mettra avant tout fin à la dépendance psychologique de l’humanité vis-à-vis de "l’affairisme d’investissement avec l’épidémie du cancer". Il contribuera à ce que de nouvelles avancées novatrices de ce genre deviennent réalité et permettent de combattre d'autres maladies de civilisation grâce à l’utilisation de méthodes de soins naturelles basées sur des faits scientifiques.

Ce livre contribuera ainsi à la mise en place d’un nouveau système de santé indépendant qui fera passer au premier plan la santé de milliards de personnes à travers le monde – celle de la génération actuelle et celle des générations futures.

Santa Clara, Californie, Automne 2011

Matthias Rath et Aleksandra Niedzwiecki

"Est-ce que les étoiles sont rouges ?"

"La science en tant qu’art" : une idée d’August Kowalczyk.

"Est-ce que les étoiles sont rouges ?" est une photo de cellules cancéreuses vues au microscope qui meurent de leur mort naturelle sous l’effet des micronutriments.

La photo a été réalisée à l’Institut de Recherches du Dr Rath à Santa Clara en Californie.

Nous vous invitons à consulter notre galerie d’art sur le site : www.dr-rath-humanities-foundation.org/exhibition/index.html.

Des faits que plus personne ne peut ignorer I.

Fait

N° 1 : le cancer est la troisième cause de décès dans les pays industrialisés

• Au début du XXIème siècle, l’épidémie du cancer demeure l’une des principales causes de décès sur notre planète.

•Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 7,5 millions de personnes à travers le monde meurent chaque année d’un cancer. Ce chiffre n’est que légèrement inférieur au nombre de décès dus aux maladies infectieuses.

•En Amérique du Nord et en Europe, les chiffres sont encore plus effrayants : uniquement dans ces deux régions du globe, 5,6 millions de personnes meurent d’un cancer chaque année. Cela signifie qu’un tiers des décès sont dus à cette maladie.

Plus important encore : chacun de ces chiffres pris en compte pour les statistiques représente une vie humaine perdue.

Les statistiques de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) concernant le cancer font l’effet d’une douche froide

Autres malad ies

Autres malad ies I nfection s Infect ions

Maladies cardi ovascul aires

A Chaque année, 7,5 millions de personnes à travers le monde meurent d’u n cancer

Maladies cardi ovascu laires

B. En Amérique du Nord et en Europe seulement, 5,6 millions de personnes meurent chaque année du cancer

Source : OMS Statistiques concernant les causes de décès 2008

La dimension de l’épidémie du cancer

Au début du XXIème siècle, le cancer constitue encore l’une des plus grandes épidémies de l’humanité. Il est impossible d’apprécier toute son étendue. Pour juger de son ampleur, nous pouvons comparer le nombre de personnes qui meurent chaque année d’un cancer avec la population des plus grandes villes du monde.

Chaque année, le cancer fait 7,5 millions de victimes à travers le monde. A titre de comparaison, vous trouverez ci-après le nombre actuel d’habitants de quelques grandes métropoles ; Tokyo : 8,9 millions, Mexico City : 8,9 millions, New York City : 8,4 millions, Lagos (Nigeria) : 8 millions, Londres : 7, 8 millions, Lima (Pérou) : 7,6 millions, Hong Kong : 7 millions, Bangkok (Thaïlande) : 7 millions, Le Caire (Egypte) : 6, 8 millions et Rio de Janeiro (Brésil) : 6,3 millions.

Imaginez que vous viviez dans l’une de ces grandes métropoles. Il vous faut plusieurs heures pour vous rendre en voiture d’un bout à l’autre de la ville. Et l’ensemble des habitants de cette ville correspond au nombre de personnes qui meurent chaque année d’un cancer. Au cours des cinquante dernières années, plus de 300 millions de personnes sont décédées des suites de cette maladie, ce qui équivaut au nombre actuel d’habitants des USA.

Outre le coût inimaginable en terme de vies humaines, cette maladie est également un énorme fardeau économique qui concerne chaque patient, chaque communauté et chaque pays. En 2010, les séances de chimiothérapie ont coûté à elles seules 56 milliards de dollars américains. L’impact économique de l’épidémie du cancer (en dehors de tous les soins médicalisés) était encore plus ahurissant : avec 895 milliards de dollars américains, le traitement du cancer faisait payer le plus lourd tribut de toutes les maladies.

Essayez de vous représenter cette dimension

USA

Plus de 300 millions d‘habitants

Chaque année, le nombre de victimes de l’épidémie du cancer se situe dans des proportions correspondant au nombre d’habitants de certaines des plus grandes villes du monde. Au cours des cinquante dernières années (à l’ère de la chimiothérapie), le nombre de personnes mortes d’un cancer équivaut à la totalité de la population des USA.

New York Tokio
Rio de Janeiro
Londres

Comparons l’ampleur

de l’épidémie

du

cancer à la population de votre ville

Nombre annuel de décès dus au cancer

• Paris + 2 autres villes de cette importance • Lyon + Marseille + Aix-en-Provence + Toulouse + 13 autres villes de cette importance • Lille + Bordeaux + Nice + Nantes + 23 autres villes de cette importance • Strasbourg + Montpellier + Rennes + Toulon + 29 autres villes de cette importance

Comparaison avec certaines villes de France • Gand + Charleroi + Liège + Namur + 10 fois le nombre d’habitants de ces villes

Comparaison avec certaines villes de Belgique

7,5 millions 2,5 millions 5 millions • Grenoble + Rouen + Saint-Étienne + Tours + 48 autres villes de cette importance • Bruxelles + Anvers + 4 fois le nombre d’habitants de ces deux villes

Dans les pages précédentes, nous avons comparé l'étendue des dégâts de l'épidémie mondiale du cancer avec le nombre d’habitants de grandes villes. Mais le cancer fait également des victimes là où vous vivez, dans chaque commune, dans chaque ville, dans chaque pays. C’est pourquoi nous avons comparé sur cette page le nombre de personnes qui meurent chaque année du cancer dans le monde à la population de quelques

Comparaison avec certaines villes de Suisse

Comparaison avec certaines villes d’Allemagne

• Zurich + 4 autres villes de cette importance

• Genève + Bâle + 10 autres villes de cette importance

• Berlin + Hambourg + Munich + Cologne

• Frankfort + Stuttgart + Dortmund + 9 autres villes de cette importance

Imaginez

le nombre de vies humaines

qui auraient pu être sauvées, si un moyen efficace permettant de contrôler l’épidémie du cancer avait été trouvé.

villes d’Allemagne, de France, de Suisse et de Belgique (parmi lesquelles peut-être celle où vous habitez). Dans le graphique ci-dessus, le nombre annuel de décès dus au cancer correspond approximativement à la somme totale du nombre d’habitants indiqué dans chaque colonne. Nous avons conçu ce tableau non seulement pour souligner l’ampleur de cette épidémie, mais avant tout pour souligner l’urgence d’y mettre un terme.

Fait N° 2 :

L’épidémie du cancer continue de se propager, malgré tout le battage médiatique qui est fait à propos de prétendues "avancées" en matière de lutte contre cette maladie

Qu 'est- ce que cel a sign ifie ?

• Si une malad ie conti nue de se pro pager, cela signi fie que les m écanismes qui perm ettent de la co ntrô ler n ’ont pas encor e été d écouverts ou qu’il s n e so nt p as ap pliqu és d ans la pratiq ue m édicale.

• Les app roch es th érapeutiq ues co nventio nnelles, tell es qu e la chimi othérapie et la rad iothérap ie, t rai tements stan dard qu i o nt ét é u tilisés pend ant plus d’un d emi-siècle po ur traiter les p atients so uffrant d ’un cancer, ne per mettaien t manif estem ent p as d e sto pper cette épid émie.

• Par con séq uent, la ch imio thérapie et la radiot hérapie ne peuvent p lus être con sid érées comme une rép onse crédib le à l’épid émie du cancer.

• I l faut donc trouver d’urgen ce de n ouvelles appro ches efficaces p our prévenir et traiter le cancer !

6 September, 2008

Augmentation du nombre de décès dus à un cancer dans les différents groupes d’âge de 1970 à 2000

Patients atteints d’un cancer

âgés de 70 à 79 ans

Patients atteints d’un cancer

âgés de 60 à 69 ans

Patients atteints d’un cancer

âgés de 50 à 59 ans

Statistiques des USA. Données comparables à celles de l’Europe.

Source : Journal of the American Medical Association, 2005.

Fait N° 3 :

L’objectif thérapeutique de la chimiothérapie et de la radiothérapie est de tuer les cellules cancéreuses en intoxiquant l’ensemble de l’organisme

Le fait que la "radiothérapie" et la "chimiothérapie" n’ont, l’une et l’autre, qu’un seul but dans l’organisme des patients mérite une attention toute particulière : ces deux méthodes tuent les cellules cancéreuses et, en même temps, des milliards de cellules saines. Ces procédés extrêmement toxiques endommagent sans discrimination toutes les cellules de l’organisme du malade ; c’est pour cette raison qu’ils sont également qualifiés de "traitements au fusil de chasse".

Pour empirer encore les choses, la chimiothérapie endommage avant tout les cellules saines qui, en temps normal, se multiplient rapidement, comme c’est le cas pour les globules blancs qui jouent un rôle capital dans le système immunitaire. Et c’est précisément lorsque l’organisme d’une personne atteinte d’un cancer a le plus besoin d’un système immunitaire efficace que la médecine conventionnelle emploie - ce qui est complètement absurde - des méthodes thérapeutiques qui l’endommagent et le détruisent.

Même un profane peut comprendre que si la médecine doit recourir à des stratégies "fusil de chasse", cela ne peut signifier qu'une seule chose : les vraies causes et les mécanismes de la maladie ne sont pas suffisamment connus, ce qui explique qu'aucune thérapie efficace permettant de cibler exclusivement les cellules cancéreuses n'a pu être développée.

Pour tromper les patients et leur donner de faux espoirs, la médecine conventionnelle utilise les termes ambigus de chimio-"thérapie" ou de radio-"thérapie", bien qu’aucun de ces deux procédés ne soit porteur d’espoir, donc de guérison. Le traitement conventionnel du cancer au cours des cinquante dernières années ne peut être considéré que comme une "impasse" médicale.

L’impasse des traitements conventionnels du cancer

Radiothérapi e

Cellules cancéreuses

La "radiothérapie " , t out comme l a "chi mi ot hérapie " tue nt l es ce llul es c ancére uses , mais é gale me nt le s c el lule s s aines de l’or ganisme des pat ie nt s.

Cellules saines
Chimiot hérapie

Fait N° 4 :

La chimiothérapie est extrêmement toxique

Partout dans le monde entier, des millions de patients souffrant d’un cancer se voient administrer tout un éventail de produits chimiques extrêmement toxiques, désignés sous le nom de "chimiothérapie" et on leur fait la promesse révoltante qu’avec cela ils vont guérir. Parmi ces substances, certaines font partie des produits chimiques connus comme étant les plus toxiques pour l’homme. La première d’entre elles qui a été utilisée pour la chimiothérapie était un dérivé du "gaz moutarde", une arme chimique utilisée pendant la Première Guerre Mondiale ! Des variantes chimiques de ce gaz mortel, telles que le cyclophosphamide, le chlorambucil et l'ifosfamide, sont encore aujourd'hui administrées aux patients atteints d’un cancer.

Outre ces dérivés du gaz moutarde, plusieurs autres produits chimiques très toxiques sont administrés aux personnes souffrant d’un cancer. Le dénominateur commun de toutes ces substances est le fait qu’elles endommagent le patrimoine génétique (ADN) ou qu’elles interrompent d’autres processus biologiques importants dans toutes les cellules de l’organisme.

Les "conseils de sécurité" donnés aux patients atteints d’un cancer et publiés par l’American Cancer Society (Société américaine contre le cancer) montrent également l’extrême toxicité de la "chimiothérapie" (www.cancer.org). Il y est fait mention des risques auxquels sont exposés les patients, les membres de leur famille et le personnel soignant, lorsqu'ils sont en contact avec des substances chimiothérapeutiques. Ces recommandations font état de détérioration de l’ADN, de malformations congénitales, de développement de nouveaux cancers et de nombreux dommages causés aux organes. C’est pour ces raisons qu’il est fortement recommandé aux professionnels de santé de porter des "gants spéciaux, des lunettes et des blouses de protection", lorsqu’ils préparent et administrent ces substances.

Cette mise en garde précise que ces produits chimiques sont toxiques et dangereux pour autrui et que l’on en trouve sur la peau, dans l’urine, les selles et même dans les larmes, le sperme et les sécrétions vaginales. Les personnes particulièrement exposées à ce risque sont les membres de la famille, le personnel soignant et toute personne qui touche un patient qui est sous chimiothérapie.

La toxicité de la chimiothérapie est effrayante

La chimiothérapie doit son origine aux molécules du gaz moutarde. Cette arme chimique a tué des milliers de soldats durant la 1ère guerre mondiale.

Le personnel soignant qui manipule des substances utilisées en chimiothérapie doit porter des gants spéciaux pour se protéger de leurs effets toxiques (gauche). La photo de droite montre les brûlures dues au contact direct d’une main avec ces substances

Même la vente de vêtements de protecti on spéciaux et le traitement des déchets dangereux ayant servi au maniement de ces substances toxiques représente un marché de plusieurs millions

Effets secondaires néfastes de la chimiothérapie

Les injections de médicaments se font, pour la plupart, par voie intraveineuse au niveau des bras. Ce mode d’administration n’est, toutefois, pas possible pour la plupart des produits utilisés en chimiothérapie, car ces substances chimiques extrêmement toxiques "brûleraient" instantanément les parois des veines, ce qui aurait comme conséquence de provoquer des inflammations à ce niveau et une obstruction des vaisseaux sanguins.

Néanmoins, pour administrer ces substances aux patients souffrant d’un cancer, un appareil de perfusion spécial doit être utilisé. Il s'agit du "cathéter de Hickman". Ce cathéter est introduit directement dans l’une des plus grosses veines de l’organisme, la veine cave supérieure, qui draine le sang vers l'oreillette droite du cœur. Etant donné que cette veine à un diamètre relativement gros (2 à 2,5 cm), la substance chimique est aussitôt très diluée, de telle sorte qu’elle ne provoque aucun dégât aux tissus proches de l’endroit où elle parvient dans le flux sanguin.

Grâce à cette "astuce", il est possible d’injecter les substances nocives de la chimiothérapie, de telle sorte que leur toxicité ne se développe que progressivement, mais gagne tout l’organisme. Les principaux effets secondaires d’une chimiothérapie sont :

• Destr uction de la moelle os seuse, endroit où sont form ées les cellules sanguines , ce qui a comm e conséquence :

- La détérioration du système immunitaire,

- Une prédisposition aux infections,

- Un état aném ique,

- Une tendance accrue aux hémorragies

• Lésions causées aux or ganes

- Altération de la fonction car diaque, difficultés

r espiratoires , œ dèmes, troubles du rythm e cardiaque,

- dégâts pulmonaires avec problèmes respiratoires et fièvr e,

- Lés ions au foie et aux r eins entraînant une ins uffisance hépatique et r énale,

- Dommages au cer veau, per te de mém oire, déclin des fonctions cognitives, dépres sion,

- Baisse de l’acuité vis uelle et de la capacité auditive,

- Dommages à l’ensem ble du s ystèm e diges tif, avec inflammations et ulcères , vomissements, diarr hée, etc…

- Stérilité,

- Perte de poids , anor exie,

- Perte des cheveux.

• Déclenchem ent de la form ation de nouveaux cancers n'importe où dans le corps,

• Mor t.

Qu’est-ce qu’un "cathéter de Hickman" ?

Cathéter de Hickman :

La plupart des substances utilisées en chimiothérapie sont tellement toxiques qu’elles ne peuvent être injectées dans le circuit sanguin des patients qu’à l’aide de ce cathéter spécial.

Pourquoi les personnes atteintes d’un cancer se soumettent-elles volontairement à de tels traitements toxiques ?

En lisant les pages précédentes, vous vous êtes, cher lecteur, peutêtre demandé comment est-il possible qu’une personne se laisse administrer des produits chimiques aussi toxiques, que ce soit par perfusion ou autre ?

Plus encore, comment se fait-il que l’humanité dans son ensemble ait, pendant plus d’un demi-siècle, accepté que l’intoxication du corps humain devienne la thérapie standard pour apparemment traiter le cancer ?

La réponse à cette question est déconcertante : jusqu’à aujourd’hui le diagnostic d’un cancer est, à plus ou moins brève échéance, synonyme de condamnation à mort. Toute personne qui reçoit un tel diagnostic se trouve instantanément dans un état psychologique de peur et de désespoir.

Dans un tel état psychologique, le patient est prêt à accepter n’importe quelle "thérapie", même si celle-ci est très toxique et potentiellement mortelle, le plus important pour lui étant de retarder autant que faire se peut l’issue soi-disant fatale de sa maladie.

Ce qui aggrave la situation, c’est le fait que, pour de nombreux types de cancer, il a déjà été établi que la chimiothérapie ne prolonge pas du tout la vie des patients. Les personnes qui ont un cancer de la prostate, de la peau (mélanome), de la vessie, des reins et du pancréas et d'autres encore ont la même espérance de vie, qu'elles aient subi des séances de chimiothérapie ou non.*

(* www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15630849)

La guerre psychologique avec l’épidémie du cancer

1. La crainte d’une mort certaine consécutive à un cancer est une condition préalable pour que les malades acceptent de se soumettre à une "chimiothérapie" très toxique et potentiellement mortelle.

2.Afin que puisse se poursuivre le commerce de plusieurs milliards qui se fait avec les substances toxiques de la chimiothérapie, il faut que le diagnostic d’un cancer reste essentiellement synonyme de "condamnation à mort".

3.Toute avancée médicale qui permettrait de soigner le cancer ferait inévitablement disparaître le spectre de "condamnation à mort" qui plane au-dessus de cette maladie et, en même temps, la dépendance fatale de millions de personnes vis-à-vis de la chimiothérapie.

4.Etant donné que le cancer est encore jusqu’à aujourd’hui une "condamnation à mort", il est urgent d’adopter une approche scientifique complètement différente. Cette nouvelle voie est également indispensable pour mettre enfin un terme à la "guerre psychologique" que mène le lobby pharmaceutique contre la population et qui est la conséquence de ce commerce de plusieurs milliards qui repose sur la vente de substances chimiothérapeutiques.

Fait

N° 5 :

Les substances toxiques utilisées en chimiothérapie entraînent une consommation plus importante d’autres médicaments

Les substances toxiques utilisées en chimiothérapie n’endommagent pas seulement une petite partie de nos organes, mais elles les affectent tous, ainsi que l’ensemble de nos systèmes cellulaires. Pour la plupart des patients, chaque cycle de chimiothérapie n’est pas uniquement associé à de terribles souffrances, mais également à une multitude de nouveaux problèmes de santé. Certains des effets secondaires de ces traitements laissent des traces à vie (maladies consécutives à des lésions irréversibles causées aux organes).

Pour combattre les effets secondaires de la chimiothérapie, toute une série de médicaments sont administrés pour soulager les symptômes de nouvelles maladies que ceux-ci provoquent. Les médicaments le plus souvent prescrits pendant et après la chimiothérapie sont :

• Différents types d’antibiotiques pour lutter contre les fréquentes infections résultant d’un système immunitaire affaibli ou détruit.

• Des antalgiques, y compris de la morphine, pour soulager les douleurs insupportables dues à l’infiltration systématique des poisons de la chimiothérapie dans l’organisme du patient.

• Des stéroïdes et autres produits anti-inflammatoires pour lutter contre l'inflammation inévitable des articulations et des autres organes provoquée par la chimiothérapie.

• Des antidépresseurs et autres médicaments antipsychotiques pour aider les patients à mieux supporter les traumatismes physiques et psychologiques dus à la chimiothérapie.

En outre, d’innombrables interventions chirurgicales sont également réalisées pour tenter de réparer les graves dommages causés par la chimiothérapie. Parmi celles-ci, citons les greffes de moelle osseuse.

De nouveaux débouchés pour médicaments, afin de soigner les nombreuses maladies dues aux effets secondaires de la chimiothérapie

La toxicité de la chimiothérapie rend indispensable l’utilisation d’encore plus de médicaments

{• Antalgiqu es

• Stér oïdes/Corti son e

• Autres méd icament s anti- inflam matoir es

• Antibio tiques

• Tran sfu sio ns sanguines

• Antidépr esseurs

• et bien d ’autres encor e

En haut : La toxicité de la chimiot rapie et ses effets secondaires prov quent de nombreuses maladies, d le traitement nécessite l’emploi d’ grand nombre de médicaments.

A droite : Plusieurs guides concernant les effets secondaires de la chimiot hérapie ont été publiés au cours des dernières décennies. Ils contiennent des informations spécifiques destinées aux patients et au personnel soignant.

Fait

N° 6 :

De nombreux médicaments délivrés sur ordonnance sont cancérigènes

Les effets secondaires toxiques de la chimiothérapie rendent indispensable l’administration d’encore davantage de médicaments pour traiter les maladies qu’ils provoquent. Ces traitements peuvent également être à l’origine d’un cancer. Presque la moitié de toutes les substances classées comme étant cancérigènes par le gouvernement américain sont des médicaments qui sont actuellement prescrits à des millions de patients.

La principale raison à cela tient au fait que les médicaments sont des composés synthétiques (c.-à-d. artificiels) et non des substances d’origine naturelle. De ce fait, notre organisme ne peut pas les reconnaître biologiquement et leur élimination ne se fait pas sans poser problème. La plupart de ces produits pharmaceutiques endommagent l’ADN des cellules de notre organisme et déclenchent ainsi un mécanisme qui entraîne la formation d’un cancer.

La raison pour laquelle la plupart des médicaments ne sont pas d’origine naturelle mais synthétique est à chercher dans leur brevetabilité. La marge de profit du secteur d’investissement de l’industrie pharmaceutique repose, en effet, principalement sur les énormes gains obtenus grâce aux droits de brevet et que seuls des composés chimiques brevetés permettent de réaliser.

Partant de là, il est évident que la persistance de l’épidémie du cancer est très étroitement liée au modèle économique du secteur d’investissements de l’industrie pharmaceutique. Nous y reviendrons plus en détail dans le livre II de cette documentation.

Le fait que de nombreux médicaments soient potentiellement cancérigènes est bien connu, comme cela est indiqué sur la page cicontre.

De nombreux médicaments délivrés sur ordonnance et souvent utilisés sont cancérigènes

Données extrait es de document s of fici els du gouvernement américain :

Un grand nombre de médicaments très souvent prescrits représentent plus de 40% des substances chimiques pouvant être à l’origine d’un cancer chez l’homme.

Les différentes catégories de médicaments sont cancérigènes à divers degrés :

• 87% de toutes les substances utilisées en chimiothérapie sont elles-mêmes cancérigènes,

• 50% des antibiotiques peuvent provoquer un cancer,

• 60% de tous les médicaments prescrits contre la dépression et les troubles psychiques sont potentiellement cancérigènes,

• Presque tous les immunodépresseurs favorisent le développement d’un cancer,

• De nombreux autres produits pharmaceutiques synthétiques sont considérés comme étant potentiellement cancérigènes, y compris les inhibiteurs de la sécrétion d’acide gastrique, les médicaments contre les allergies et bien d’autres encore.

Sources :

• National Institutes of Health (NIH) 9th Report on Carcinogens, 2001

• National Institutes of Health (NIH) 12th Report on C arcinogens, 2011

• US Department of Health and Human Services (US DHHS) 7th Annual Report on Carcinogens, 1995

Fait N° 7 :

La destruction arbitraire des cellules, qu’elles soient saines ou cancéreuses, comme "thérapie standard" sera bientôt remplacée par une approche moderne qui consiste à réguler la formation et la dégénérescence des cellules

Le XXème siècle entrera dans l’histoire comme étant une "impasse" dans la lutte contre le cancer. Malgré d’innombrables communiqués de presse au sujet de soi-disant découvertes en matière de lutte contre cette maladie, l'épidémie se propage de plus en plus au niveau mondial.

Les approches thérapeutiques utilisées de préférence par la médecine conventionnelle sont la chimiothérapie et la radiothérapie ; ces deux traitements ont un principe commun : la destruction des cellules malades et des cellules saines sans aucun discernement et dans des proportions identiques.

Les statistiques montrent également que, au cours des dernières décennies, ces approches thérapeutiques n’ont apporté aucun résultat probant. Pour de nombreux types de cancer, la chimiothérapie et la radiothérapie n’ont aucun effet sur la durée de vie. Pour d’autres sortes de cancer, ces traitements n’ont qu’un effet minime ; ce dernier n’est cependant que de courte durée et est obtenu au prix d’énormes souffrances et d’une diminution importante de la qualité de vie des patients.

Il n’est possible de progresser en matière de lutte contre le cancer que si l’on prend une direction complètement différente, afin de chercher une autre méthode thérapeutique. Cette nouvelle approche doit être basée sur une nouvelle compréhension de la régulation et du contrôle naturels des cellules cancéreuses. Certains micronutriments jouent ici un rôle capital pour traiter efficacement un cancer. Ils permettent de corriger les dysfonctionnements du logiciel biologique des cellules cancéreuses, sans pour autant affecter le métabolisme des cellules saines. C’est sur cette base que

Régulation biologique plutôt que destruction chimique ou radioactive

Produits chimiques toxiques ("Chimiothérapie")

Rayonnements radioactifs ("Radiothérapie")

Régulation naturelle par :

• Inhibition de la croissance de la tumeur,

• Inhibition de la formation de métastases,

• Isolement de la tumeur,

• Destruction ciblée des cellules cancéreuses.

La cl é pour vai ncre le cancer : Réguler pl ut ôt qu’ intoxiquer

"Docteur, combien de

Au d ébut d u XXIème siècle, c’ est l e même r ituel ét ran ge auquel on assiste en core dans les cabi nets médi caux et dans les h ôpitau x du mon de en tier. Le méd ecin fai t un diagno sti c : c’ est un " cancer" ! Les main s du patient , r ecroqu evillées sur elles- mêmes, exprimen t son état d ’espr it q ui al terne entre impu issance et désespoir. Paral lèlement à cela, se déro ule un deuxièm e r ituel fanto matiqu e : la main du médecin tapo te le genou du p atient en signe d e

temps encore ?"

r éconfo rt, d’encou ragem ent et de pro messe d ’aide mélangés. Bien enten du, rien n e p ermet d’ét ayer un seul de ces messages t romp eurs comm uniq ués p ar la m ain du médecin , car le can cer est en core au jour d’hui en grand e par tie ce q u’il était il y a pl us de 1 00 ans, c.-à-d . u ne condam nation à mo rt. Il est grand t emps q ue cel a change !

Dans les chapitres su ivants, nous vo us inviton s à faire un voyage étonnant dans le mon de de la santé.

Le

b ut de ce périp le est d e vous mo ntrer q

ue les outils b iologiques

pour mettre un terme à cette épid émie du cancer sont d éjà dispon ibles !

La cô te de po urpr e

"La science en tant qu’art" : une idée d’August Kowalczyk.

"La côte de pourpre" est une photo du tissu rénal vu au microscope ; le collagène est teinté en rose.

Cette prise de vue a été réalisée à l’Institut de Recherches du Dr Rath à Santa Clara en Californie.

Nous vous invitons à consulter notre galerie d’art sur le site : www dr-rath-humanities-foundation org/exhibition/index html

La percée médicale qui permet de contrôler le cancer de façon naturelle II.

Introduction à ce chapitre par le Dr Rath

Les découvertes rapportées dans ce chapitre ont été faites il y a plus de deux décennies. Le document ci-contre est une page de mon manuscrit publié début 1992 sous le titre "Plasmin-Induced Proteolysis" (Protéolyse induite par la plasmine). Il décrit, pour la première fois, le fait que le principal mécanisme de la propagation du cancer, à savoir la dégradation du collagène, peut être bloqué par des substances naturelles. Le Prix Nobel Linus Pauling a soutenu les conclusions de cette publication qui sont d’une portée considérable. La mise en pratique de ces découvertes dans le domaine médical conduira au contrôle du cancer grâce à des moyens naturels !

Immédiatement après cette publication, la "dégradation du collagène" a occupé une place centrale dans de nombreux congrès scientifiques. De plus, ce phénomène a donné le coup d’envoi d’une compétition entre les laboratoires pharmaceutiques, afin de mettre au point des produits synthétiques brevetables qui permettraient de bloquer ce mécanisme. Dix ans plus tard, le 12 mai 2002, le San Francisco Chronicle publiait un article intitulé "Misdiagnosis" (Erreur de diagnostic) et concernant cette course dramatique. Sans faire référence à l’ouvrage original, le journal décrivait la rivalité entre les entreprises pharmaceutiques dans leur quête de ce qu’il appelait le "Saint Graal de la médecine" : la solution à l’épidémie du cancer. Cette course n’a pas permis d’atteindre l’objectif visé, c’est du moins ce qui a été dit. Il est facile pour les laboratoires pharmaceutiques d’abandonner une recherche si, au bout du compte, celle-ci devait leur faire perdre des centaines de milliards de dollars. L’épidémie du cancer est, depuis des décennies, l’un des marchés les plus lucratifs de l’industrie pharmaceutique. La fin de cette épidémie aurait été une catastrophe sans précédent pour elle. De ce fait, l’abandon de la quête du "Saint Graal de la médecine" était, à cette époque, une décision facile à prendre et correspondait aux intérêts de son "business d’investissement avec la maladie".

Mais la découverte scientifique circulait déjà à travers le monde. Pour se débarrasser de ce problème, les lobbies de l’industrie pharmaceutique ont décidé de s’acharner, au cours de la décennie suivante, contre les pionniers de cette avancée scientifique (Cf. aussi le livre II). Mais leurs efforts sont restés vains. Ce livre présente à toute l’humanité le "Saint Graal de la médecine".

Plasmin-Induced

Proteolysis

and t he Role of Apoprotei n( a), Lysi ne, and Synthetic Lysine Analogs

Matthias Rath et Linus Pauling

Journal of Orthomolecular M edicine, 1992, 7, 17-2 2

Vous trouverez en annexe l’intégralité de ce texte

Ce que vous allez découvrir tout au long de ce chapitre

•Le cancer n’est plus une maladie mystérieuse. Les mécanismes clés de son développement et de son contrôle peuvent être compris de tous, même sans formation médicale spécifique.

•Le cancer peut être causé par de nombreux facteurs, mais tous les types de cellules cancéreuses se propagent de la même manière : elles dégradent le tissu conjonctif qui les entoure.

•Franchir les limites de la structure tissulaire environnante (par ex. le collagène) est une condition indispensable à la croissance des cellules cancéreuses, à la formation de métastases et à leur évolution en maladie mortelle.

•Le mécanisme par lequel les cellules cancéreuses franchissent cette barrière consiste à produire des quantités incontrôlées d’enzymes ou biocatalyseurs. Ces protéines fonctionnent comme des "ciseaux biologiques" et ouvrent la voie aux cellules cancéreuses qui peuvent ensuite migrer dans d’autres parties de l’organisme.

•Toutes les cellules cancéreuses, quel que soit l’organe d’où elles proviennent, utilisent les mêmes enzymes pour détruire le collagène.

•Plus la cellule cancéreuse produit de "ciseaux biologiques", plus elle est agressive et maligne ; elle se propage également plus vite et l'espérance de vie du patient est généralement plus courte.

•La synthèse de ces enzymes "ciseaux biologiques" n’est pas seulement réservée aux cellules cancéreuses. Certaines cellules les utilisent déjà dans des conditions (physiologiques) normales pour se déplacer dans l’organisme. C’est le cas, par ex., des globules blancs (leucocytes) qui nous protègent contre les infections et des ovules pendant le processus d’ovulation lors du cycle menstruel de la femme.

•Par conséquent, les cellules cancéreuses usent de façon exagérée des processus naturels qui, dans des conditions normales, se déroulent déjà dans notre organisme. Cependant, contrairement au fait que, en temps normal, la synthèse des enzymes qui vont dégrader le collagène est très bien maîtrisée, les cellules cancéreuses produisent ces ciseaux biologiques de façon incontrôlée et sans discontinuer.

•Cette mystification biologique, l’imitation de mécanismes biologiques normaux par les cellules cancéreuses, est la raison pour laquelle celles-ci trompent facilement notre système immunitaire. Cela explique également pourquoi le cancer est une maladie aussi agressive.

•Mais avant tout, nous allons voir que certaines molécules naturelles présentes dans notre alimentation (les micronutriments) sont en mesure de bloquer ces "ciseaux biologiques". Prises en quantités optimales, ces substances naturelles peuvent empêcher la dégradation incontrôlée du tissu conjonctif et, de ce fait, la propagation des cellules cancéreuses.

Les informations contenues dans ce livre sont tel lement élémentaires et simples à comprendre qu’elles feront bientôt partie des cours de sciences naturelles dans les écoles du monde entier.

Jetons un premier coup d’œil sur une cellule

cancéreuse

Normalement, les cellules de notre organisme sont nichées dans un réseau de collagène et autres molécules de tissu conjonctif qui les maintiennent en place. Pour que les cellules cancéreuses deviennent une tumeur et se propagent dans l’organisme, elles doivent franchir ces barrières de tissu conjonctif. Pour ce faire, chaque cellule cancéreuse produit des enzymes (biocatalyseurs) qui, comme des "ciseaux biologiques" sont capables de détruire le tissu conjonctif qui l’entoure.

Les cellules cancéreuses ne produisent pas ces enzymes destructrices uniquement pendant un court laps de temps, mais aussi longtemps qu’elles vivent. Etant donné que ces cellules sont, par nature, immortelles, on peut vraisemblablement dire d’un cancer qu’il s’agit d’une maladie qui ronge peu à peu l’organisme de l’intérieur.

La page ci-contre montre une cellule cancéreuse humaine vue au microscope électronique et grossie 6.500 fois. Ce type de cellule est une cellule carcinomateuse, ce qui signifie qu’elle provient de l’épithélium, un ensemble de cellules qui recouvrent la surface externe (peau) et les cavités internes (par ex. poumons, intestins) de l’organisme.

Une telle capacité de grossissement nous permet d’identifier de façon précise certaines des caractéristiques de toutes les cellules cancéreuses : - a) leur énorme noyau (nucleus) de forme inhabituelle, ce qui traduit une faculté de prolifération importante, - b) la structure complexe et irrégulière de leur surface, ce qui est le signe d’une importante sécrétion de substances.

Une des principales molécules que sécrètent en grandes quantités les cellules cancéreuses sont les "enzymes-ciseaux" qui dégradent le collagène. Elles sont représentées graphiquement sur cette photo sous la forme de structures rouges ressemblant à des "Pacmans".

Toutes les cellules cancéreuses sécrètent des enzymes qui sont comparables à des "ciseaux biologiques"

Les enzymes qui dégraden t le collagène

font office de "ciseau x" bio logiques

Activateur de plasmin ogène (Uro kinase)

Le rôle de cette succession de processus biologiques est de dégrader le t issu conjonct if de l’organisme. "Réact ions biologiques en chaîne" permett ant

Bien entendu, ces "Pacmans" sont, en réalité, des molécules biologiques, des protéines qui ont la faculté extraordinaire de couper les fibres de collagène et autres molécules du tissu conjonctif. L’illustration ci-dessus montre qu’il n’existe pas qu’un seul, mais

Plasm inogèn e Métallo pro téinases (MMP )

Dégradat ion du tissu con jonctif (collagène) de dégrader le tissu conjonctif

plusieurs types de "Pacmans", tels que le plasminogène/la plasmine et les métalloprotéinases (structures colorées en trois dimensions). Pour augmenter leur effet destructeur, ces protéines peuvent s’activer mutuellement grâce à une "réaction biologique en chaî-

ne".

Co mment les cellules se déplacen t dans l’organisme

Si nous voulons comprendre le mode de propagation des maladies, nous devons tout d’abord nous pencher sur la manière dont les cellules saines se déplacent dans l’organisme. Pour ce qui est des globules rouges, c’est facile à expliquer. Ils sont tout simplement transportés dans le flux sanguin. Mais il est plus difficile de concevoir la façon dont les cellules des autres organes se déplacent dans notre organisme et parviennent à franchir les barrières que constitue le tissu conjonctif.

Pour franchir le tissu conjonctif environnant (collagène et fibres élastiques), une cellule doit être capable de le dissoudre temporairement pour pouvoir se frayer facilement un chemin. Pour que les cellules puissent traverser un tissu dense, elles doivent sécréter des enzymes ("ciseaux biologiques") capables de détruire le collagène qui les entoure. C’est pourquoi ces molécules protéiques sont connues comme étant des enzymes capables d’induire la désintégration du tissu conjonctif ; ce sont des enzymes qui protéolysent (dégradent) le collagène.

Afin de faciliter la compréhension du lecteur, les enzymes de dégradation du collagène seront, tout au long de ce livre, représentées par des "Pacmans" (cercles rouges).

Dans les pages suivantes, nous allons vous montrer quelques exemples de la façon dont notre organisme utilise, dans des conditions (physiologiques) normales, ce mécanisme biologique qui suscite beaucoup d’intérêt.

Les cellules traversent les tissus et les organes

Le noyau de la cellule induit la production d’enzymes qui dégradent le collagène.

ACes enzymes sont produites à l’intérieur de la cellule, puis évacuées hors de celle-ci.

Les enzymes attaquent le collagène et le tissu conjonctif

Les enzymes dégradent, pendant un laps de temps limité, le tissu conjonctif qui entoure la cellule, ce qui lui permet ainsi de migrer dans une autre partie de l’organisme.

La destruction du collagène pendant l’ovulation

Chez la femme, le processus d’ovulation est l’un des plus fascinants mécanismes de dégradation du collagène que l’organisme utilise. Les changements hormonaux durant le cycle menstruel féminin stimulent certains types de cellules (les granulocytes) qui entourent l'ovule en maturation (follicule) à l'intérieur de l'ovaire.

Sous l’influence d’hormones (par ex. les œstrogènes), ces cellules produisent de grandes quantités de liquide riche en enzymes capables de dégrader le collagène. Au milieu du cycle menstruel, les granulocytes sécrètent tellement d’enzymes destructrices tout autour de l’ovule arrivé à maturité qu’un "trou" se forme dans les fibres de collagène du tissu de la paroi ovarienne. Cette ouverture est juste assez grande pour permettre l’expulsion de l’ovule hors de l’ovaire, puis son acheminement vers l’utérus par le biais de petits conduits (les trompes de Fallope ou trompes utérines).

Il est évident que ce mécanisme doit se dérouler au bon moment et uniquement à cet endroit. De plus, lors de chaque cycle menstruel, un seul ovule doit être libéré et transporté vers l'utérus. De ce fait, il est absolument nécessaire que les enzymes qui dégradent le collagène aient un temps d’action limité. Il faut également qu’un équilibre entre ceux-ci et les enzymes qui induisent l'autoguérison du tissu soit maintenu.

Immédiatement après l’expulsion de l'ovule, l'activité des enzymes qui détruisent le collagène est inhibée par d’autres enzymes sécrétées par l’organisme lui-même et qui neutralisent ce processus. Cela renforce les mécanismes qui permettent de produire du collagène et ceux-ci peuvent, de ce fait, reprendre le dessus sur ceux qui induisent sa destruction. Grâce à ce processus, le tissu de la paroi ovarienne peut cicatriser rapidement et redevenir étanche. Quatre semaines plus tard, tous ces processus se renouvellent.

Le mécanisme cellulaire de l’ovulation

Coupe de la paroi ovarienne

L’ovule débute sa migration vers l’utérus.

La production d’enzymes qui détruisent le collagène est induite par des hormones et permet la rupture du tissu ovarien pendant quelques secondes, durée suffisamment longue pour que l’ovule puisse quitter l’ovaire et commencer sa migration vers l’utérus.

Utérus
Trompe de Fallope
Ovaire
Coupe d’un ovaire

Examinons ce mécanisme de plus près

Nous sommes conscients du fait que les informations sur la santé présentées de façon détaillée dans ce livre peuvent représenter un véritable défi. Toutefois, pour comprendre l’origine des maladies et trouver le moyen d’en faire la prévention, il est absolument nécessaire d'apprendre à "penser" au niveau des cellules.

Pour les professionnels de la santé, il est plus facile de comprendre ces processus qui se déroulent à un niveau microscopique, car ils leur sont déjà familiers. Cela peut en revanche être plus difficile pour les profanes.

Etant donné que nous souhaitons que les informations contenues dans ce livre atteignent chaque individu de cette planète, il nous tient particulièrement à cœur de présenter à nos lecteurs, de façon compréhensible, ces mécanismes qui se déroulent au niveau cellulaire. Nous allons vous entraîner, tout au long de ce livre, dans un voyage extraordinaire à travers le corps humain.

Sur la page ci-contre, nous débuterons ce voyage avec des images représentant le fascinant processus d'ovulation vu au microscope.

Le schém a A montre le moment où l’ovule arrivé à maturité quitte l’ovaire à travers un petit "trou" créé biologiquement dans la paroi de celui-ci. Les pacmans rouges représentent les enzymes de destruction du collagène au cours de ce processus biologique.

Le schéma B montre un ovule (au milieu) vu au microscope à fort grossissement. Les petites aspérités autour de cette grosse cellule sont des granulocytes, cellules spécialisées dans la synthèse de grandes quantités d'enzymes qui dégradent le collagène et permettent ainsi l'ovulation.

Destruction du collagène au cours de l’ovulation

Ovair e
Utér us
Cellule follicul aire Granulocytes

La dégradation du collagène lors

d’une infection

Un autre processus où cours duquel la destruction du collagène joue un rôle important a lieu en cas d’infection. La protection de base de l’organisme contre des agents étrangers (micro-organismes) est assurée par les globules blancs. Ceux-ci, classés en plusieurs sous-groupes, remplissent des fonctions spécifiques dans le système immunitaire, tels des "agents de police".

Les macrophages sont particulièrement importants, car ils absorbent et détruisent les corps étrangers. Les formes non matures de ces cellules, appelées monocytes, peuvent passer du sang dans tous les tissus de l’organisme. Si une infection se déclare dans les poumons, l’organisme tire la sonnette d’alarme en libérant des substances chimiques qui attirent les monocytes vers le site de l’infection.

En cas d’infection pulmonaire, les globules blancs qui arrivent avec le flux sanguin traversent la paroi des petits vaisseaux sanguins du poumon et se déplacent dans le tissu de cet organe à l’aide des enzymes qui détruisent le collagène. Pour atteindre le foyer de l’infection (causée, par ex., par des bactéries ou des virus), les globules blancs doivent être capables de migrer à travers le tissu pulmonaire. Pour ce faire, ils utilisent le même mécanisme de dégradation du collagène pour se déplacer à travers celui-ci comme le ferait une expédition pour se frayer un chemin dans la jungle avec une machette.

Le tissu conjonctif se referme de suite après le passage des globules blancs. Pour ce faire, des mécanismes permettant de neutraliser les enzymes destructrices et de réparer ce dernier se déclenchent.

Cette réparation est assurée par une disponibilité optimale de facteurs de neutralisation des "pacmans" et par la synthèse de nou-

La migration des globules blancs dans l’organisme

Exemple : infection pulmonaire

Les globules blancs ("agents de police") quittent un petit vaisseau sanguin des poumons et se dirigent vers le foyer d’infection grâce aux enzymes qui détruisent le collagène

Bactéries

Dès que les globules blancs ont traversé la paroi du vaisseau sanguin, il y a inhibitio n de la destruction du collagène et le tissu est réparé

Les globules blancs utilisen t déjà, dans des conditions (physiologiques) normales, le mécanisme de destruction du collagène au cours d’ un processus contrôlé dans le temps et défin i de façon précise.

Examinon s le chemin ement d’un globule blanc vu au microscope

AB) Le globule blanc quitte le flux sanguin et se fraye un chemin dans la paroi du vaisseau à l’aide des enzymes qui dégradent le collagène

A) Un globule blanc provenant du flux sanguin (zone blanche) adhère au revêtement de la paroi du vaisseau (cellules endothéliales)

CD) Le globule blanc a commencé sa migration à travers le tissu conjonctif qui l’entoure complètement

C) Le globule blanc a désormais définitivement quitté le flux sanguin et la paroi du vaisseau s’est refermée derrière lui

Copyright Dr A. Loesch, Reproduction avec autorisation

velles molécules de collagène.

La dégradation du collagène lors de la modification de la structure des tissus

Il existe d’autres phénomènes au cours desquels les enzymes de destruction du collagène entrent en action dans des conditions normales. Il s’agit de processus qui entraînent la modification de la structure des tissus. L’un des exemples les plus typiques est la préparation des seins à la production du lait (en vue de l’allaitement).

Vers la fin de la grossesse et en préparation à l’allaitement du nouveau-né, des hormones signalent aux cellules des seins de produire des enzymes pour dégrader le collagène. A l’image d’une véritable équipe chargée de faire des travaux de démolition, leur mission consiste à détruire la structure existante et à reconstruire les seins, de telle sorte qu’ils puissent produire du lait.

Sur la page ci-contre, vous pouvez voir, vues au microscope, les extraordinaires modifications structurelles que subit le tissu de la poitrine d’une femme, de son état normal à la phase de lactation. La photo A montre la structure tissulaire d'un sein ne produisant pas de lait. Cette structure est caractérisée par la texture dense du tissu conjonctif, avec le canal galactophore non ouvert (au centre).

En revanche, la photo B montre la structure tissulaire d’un sein produisant du lait. Cette structure est caractérisée par un tissu conjonctif souple, par la présence de cellules glandulaires nécessaires à la production du lait (petits cercles blancs), ainsi que par un canal galactophore bien ouvert (au centre).

Imaginez le nombre d’enzymes de destruction du collagène nécessaires au déclenchement de ce processus et le fascinant travail de reconstruction des tissus des seins.

Parmi les autres mécanismes de modification des tissus impliquant la dégradation du collagène, citons également la cicatrisation d’une blessure, de même que le développement de l’organisme et d’un organe.

Dégradation du collagène dans les seins

A. Canal galactophore (fermé) dans le tissu d’un sein ne produisant pas de lait

B. Canal galactophore (ouvert) en période de lactation

A Vue microscopique d’un canal galactophore fermé dans le sein d’une femme qui n’allaite pas

B. Le tissu des seins subit des modifications structurelles importantes. Le canal galactophore ouvert permet l’écoulement du lait.

Les secrets du cancer élucidés

Question N° 1 demeurée sans réponse :

Pourquoi le cancer est-il une maladie aussi agressive ?

Bien que certains aspects de cette maladie soient éclaircis, sa nature fondamentale demeure un mystère. Tant qu’aucune réponsen’aura été apportée aux questions fondamentales relatives au cancer, il ne pourra pas y avoir de traitement efficace.

Ce livre apporte des réponses à la plupart de ces questions :

1. Pourquoi le cancer est-il une maladie particulièrement agressive ?

2. Pourquoi certains de nos organes sont-ils plus affectés par le cancer que d’autres ?

La page ci-contre résume schématiquement la réponse à la première question. Si les mécanismes qui sont à l’origine d’une maladie sont déjà utilisés dans des conditions normales, c.-à-d. lorsque l’on est en bonne santé, il est clair que l’organisme n’a tout simplement pas développé de défenses assez efficaces pour contrer ce processus.

Etant donné que les globules blancs, les cellules ovariennes et bien d’autres encore utilisent déjà le mécanisme de production d’enzymes qui dégradent le collagène dans des conditions (physiologiques) normales (A), un cancer peut se propager de manière incontrôlée dans l’organisme sans que les défenses immunitaires l’en empêchent (B). Ce tour de passe-passe est très simple : les cellules cancéreuses se servent du même mécanisme que celui qu’utilisent les cellules saines, mais de manière incontrôlée.

Pour la première fois, nous pouvons désormais apporter une réponse à la question concernant la nature agressive du cancer. Cette nouvelle compréhension présentée dans ce livre met en lumière l’importance de ces mécanismes spécifiques de propagation de la maladie et permet ainsi de créer les conditions indispensables à un contrôle efficace et naturel du cancer.

Bonne santé ( conditi ons physio logiqu es)

Globules blancs (Leucocytes)

Ovule (Cellule ovarienne)

Destruction du tissu conjonctif dans des conditions contrôlées de façon précise en ce qui concerne le lieu et le moment

Les cellules cancéreuses utilisent abusivement les mécanismes naturels qui se déroulent dans notre organisme A B

Mal adie, par ex. cancer (cond itions path ologiq ues)

Destruction incontrôlée du tissu conjonctif

Question N° 2 demeurée sans réponse :

Pourquoi certaines formes de cancer sont-elles plus fréquentes que d’autres ?

La deuxième question à laquelle les chercheurs et les spécialistes du cancer (oncologues) n’ont jusqu’à présent apporté aucune réponse est la suivante : "Pourquoi certaines formes de cancer sont-elles plus fréquentes que d’autres ? ".

Nos recherches ont également fourni une réponse à cette question-clé. Le cancer se développe particulièrement souvent dans les organes qui utilisent déjà le processus de dégradation du collagène dans des conditions normales ou physiologiques. Le premier groupe d’organes concernés est celui des organes reproducteurs. Ce sont, notamment, les organes génitaux féminins qui subissent, tout au long de la vie, des modifications fonctionnelles et structurelles considérables et répétées.

Plus haut dans ce chapitre, nous avons déjà fait état des profonds changements que subit le corps de la femme pendant l’ovulation et la lactation. Il en est de même pour l’utérus et le col de l’utérus qui connaissent des modifications de leur structure tissulaire pendant le cycle menstruel et la grossesse, ce qui nécessite, dans les deux cas, une forte activité des enzymes de dégradation du collagène. Il n’est donc pas surprenant que ces organes soient particulièrement sujets à une dégradation incontrôlée du tissu conjonctif et qu'ils soient, de ce fait, les plus susceptibles à développer un cancer.

Les organes reproducteurs masculins, la prostate et les testicules, sont, pour les mêmes raisons, des organes où se développe fréquemment un cancer.

Un autre facteur revêt ici une signification particulière : comme nous le savons, les hormones sexuelles aussi bien féminines que masculines stimulent la production d’enzymes qui détruisent le collagène au niveau des organes génitaux. Des taux élevés de ces hormones, qu’ils soient dus à une augmentation de leur production par l’organisme ou à des traitements hormonaux (contraception, hormones de substitution), augmentent le risque de cancer de ces organes.

C ancer et organes génitaux

Poit rine

Ovaires

Ut érus

Col de l ’utérus

Test icules

Prostat e

Enzymes détruisant l e collagène qui jouent un rôle dans des conditi ons normales

Production du lait

Ovul ation

Grossesse

Concepti on

Format ion de spermatozoïdes

Production de liquide séminal

Pourquoi certaines formes de cancer sont-elles plus fréquentes que d’autres : le cancer des os

Un autre organe qui est souvent affecté par un cancer est notre squelette. Il est à noter que ce type de cancer est particulièrement fréquent chez les enfants et les adolescents.

Désormais, il est également possible d’expliquer ce phénomène. Les os font partie des organes qui, pendant la phase de croissance, c.-à-d. de la plus petite enfance à la fin de l’adolescence, subissent les modifications structurelles les plus considérables. La croissance des os nécessite une forte activité des enzymes qui dégradent le collagène.

La croissance en longueur des os n’est pas un processus uniforme qui se produit de manière homogène sur toute leur longueur. Elle concerne des zones précises à leur extrémité (à proximité de l’articulation).

Il n’est donc pas surprenant que c'est dans cette partie de l’os, appelée épiphyse, que surviennent la plupart des tumeurs osseuses.

Cancer des os chez les enfan ts

Zone de cr oissan ce d e l’os (Epip hyse)

Radiographie d’un cancer des os

Notez le développement du cancer dans la "zone de croissance" de l’os près de l‘articulation.

Arti culati

Pourquoi certaines formes de cancer sont-elles plus fréquentes que d’autres : la leucémie

Plus haut dans ce chapitre, nous avons parlé de la capacité extraordinaire qu’ont les globules blancs (leucocytes) de migrer à travers les tissus du corps à l'aide d’enzymes collagène.

Imaginez ce qui se passerait si ce processus qui concerne certains globules blancs ne fonctionnait pas correctement. Ils détruiraient donc le tissu conjonctif sans discontinuer.

C’est exactement ce qui se passe en cas de leucémie, lorsque les globules blancs sont touchés par une forme de cancer.

La capacité innée des globules blancs de produire de grandes quantités d’enzymes qui détruisent le collagène les rend particulièrement vulnérables et susceptibles de développer un cancer.

A présent, nous comprenons aussi pourquoi la leucémie est l’une des formes de cancer les plus fréquentes.

La leucémie

(can cer du sang)

Cellules leucémiques vues au microscope électronique à fort grossissement.

Les enzymes de dégradation du collagène, qui se forment continuellement, sont représentées par des "pacmans" rouges

Examinons de plus près la leucémie

Dès que les cellules cancéreuses produisent les enzymes qui font office de "ciseaux" biologiques, plus rien ne les arrête et elles peuvent pénétrer dans la structure de n’importe quel organe et commencer à le dégrader lentement.

C’est également vrai pour les cellules de la leucémie. L’un des phénomènes associés à cette forme de cancer du sang est le fait que les patients atteints de cette maladie ne meurent principalement pas d’une surproduction de leucocytes ou du fait que ces cellules bloquent la circulation sanguine.

La plupart du temps, les personnes ayant une leucémie meurent d’une défaillance multiviscérale, notamment de celle des "organes filtrants", tels que le foie et la rate. Des millions de globules blancs pénètrent de façon invasive dans ces organes à partir du sang. Ces cellules malades produisent d’énormes quantités d’enzymes capables de détruire le collagène ; celles-ci détruisent alors littéralement ces organes de l’intérieur.

La photo ci-contre montre une vue microscopique de la coupe du foie d’un patient souffrant de leucémie lymphoïde. Chacun des petits points rouges sur la photo est un globule blanc (ici un lymphocyte) qui a envahi le tissu du foie (zones roses).

Vu le nombre très important de ces points rouges et la quantité d'enzymes détruisant le collagène que chacune d'entre elles produit, il est facile de s'imaginer l’importance et l’étendue des dégâts causés par ce type de cancer au tissu conjonctif et aux organes.

La leucémie est un bon exemple pour montrer comment la compréhension de ces mécanismes cellulaires (ici production d’enzymes dégradant le collagène par les globules blancs) nous permet de trouver des thérapies efficaces.

La leucémie

vue au microscope

Vue microscopique d’une leucémie lymphoïde

Les globules blancs (lymphocytes) cancéreux pénètrent dans le foie

Les enzymes, qui dégradent le collagène et qu’ils produisent en grandes quantités, détruisent l’organe et entrainent ainsi une insuffisance hépatique (défaillance du fonctionnement des cellules du foie)

La destruction du collagène en cas de cancer

Le mécanisme de destruction du collagène que nous venons de découvrir est utilisé par toutes les formes de cancer, quelle que soit leur origine. L’illustration sur la page ci-contre montre un exemple de ce processus : le développement d’un cancer du foie.

Le foie est l’un des principaux organes du métabolisme et sa mission consiste à neutraliser et à éliminer les substances toxiques présentes dans l’organisme. Les toxines, telles que les pesticides et de nombreux produits pharmaceutiques synthétiques, sont des molécules qui sont le plus fréquemment à l’origine d’un cancer du foie. Les cellules de cet organe qui sont exposées à ces molécules toxiques peuvent être durablement endommagées, voire détruites. La forme la plus fréquente de ce préjudice entraîne une mauvaise "programmation" du matériel génétique de la cellule (ADN), et ce de façon permanente.

Une telle modification du logiciel de la cellule est caractéristique du début d’un processus de développement d’un cancer. Elle active toute une série d’étapes biologiques qui au bout du compte aboutissent à la formation d’une tumeur cancéreuse. Certaines de ces étapes sont essentielles au développement et à la propagation du cancer :

1. Multiplication incontrôlée des cellules. La modification du logiciel d’une cellule cancéreuse est telle que cette dernière devient "immortelle" et qu’elle peut se multiplier à l'infini.

2 Production massive d’enzymes qui détruisent le collagène La deuxième condition indispensable à la formation d’un cancer est la production d’enzymes qui détruisent le tissu conjonctif environnant, car, dans le cas contraire, les cellules cancéreuses ne pourraient pas se propager.

Plu s un e cellule cancéreuse pr oduit d ’enzymes cap ables d e dégrader le collagèn e, p lus la for me d e can cer est agressive ; et plu s la pr opagation du cancer d ans l’organi sme est rap ide, p lus l’esp érance de vi e du pat ient est cour te, à mo ins q ue ce mécan ism e ne pu isse être stop pé.

Le développement des tumeurs

Cellules du foie :

• Cellules saines (marron)

• Cellules cancéreuses (vert)

Le logiciel des cellules cancéreuses est tellement modifié dans leur noyau que celles-ci deviennent immortelles

Les cellules cancéreuses •se multiplient et •produisent des enzymes capables de dégrader le collagène, ces deux mécanismes étant incontrôlés et persistants.

Chaque cellule cancéreuse d’une tumeur du foie se sert d’enzymes qui détruisent le collagène pour se frayer un passage dans le tissu conjonctif environnant et se propager

La production d’enzymes qui dégradent le collagène est la condition indispensable au développement d’un cancer et à sa propagation, quelle que soit sa forme et quel que soit l’organe dans lequel la tumeur primitive s’est développée.

Tumeur du foie

La pro pagation des cellules cancéreuses et leur prolifération dans d’autres organ es (métastases)

Le mécanisme de destruction du collagène joue également un rôle de premier plan dans la migration des cellules cancéreuses vers d’autres organes ou parties du corps pour former des tumeurs secondaires. Ces tumeur secondaires sont des métastases. L’illustration sur la page ci-contre montre le processus qui aboutit à la formation de métastases dans les poumons à partir d'un cancer du foie.

Chaque tumeur est entourée d’un réseau de petits vaisseaux sanguins (capillaires). Grâce aux enzymes de dégradation du collagène, chaque cellule cancéreuse peut traverser la paroi de ces capillaires et atteindre ainsi le flux sanguin. Une fois à l’intérieur du vaisseau sanguin, ces cellules malades sont, tout comme les globules rouges ou les globules blancs, emportées par le flux sanguin et vont se déposer dans d’autres organes.

Les poumons sont des organes où se forment très fréquemment des métastases ; la raison à cela se trouve dans la ramification de milliards de minuscules capillaires qui assurent la circulation du sang et permettent une oxygénation optimale de ceux-ci. Le diamètre de ces petits vaisseaux est encore plus petit que celui d’un cheveu, ce qui permet aux cellules cancéreuses une lente migration et facilite ainsi leur adhésion aux parois vasculaires.

Etant donné que ces cellules cancéreuses continuent de produire de grandes quantités d’enzymes qui dégradent le collagène, elles quittent de nouveau le flux sanguin et pénètrent dans le tissu pulmonaire. Là, elles poursuivent leur processus de multiplication et forment une tumeur secondaire que l’on appelle métastase.

La facil ité avec laquelle des m étast ases peuvent se dévelop per est fon ction de la cap acité qu’on t certain es cellul es cancéreu ses de pr oduir e des enzymes qu i dégradent le collagèn e.

La formation de métastases

Tumeur au foie (tumeur primaire)

Vaisseau sanguin du foie

Les cellules cancéreuses pénètrent dans le flux sanguin grâce aux enzymes qui détruisent le collagène

Les cellules cancéreuses parviennent dans d’autres organes par le biais du flux sanguin

Les cel lules cancéreuses quittent le flux sanguin grâce aux enzymes q ui détruisent le collagène et vont former une métas tase (ici dans les poumons ) M é t a s t a s e

Toutes les cellules cancéreuses – peu importe dans quel organe se situe la tumeur primaire – utilisent des enzymes qui détruisent le collagène pour former des métastases dans d’autres organes.

Et notre voyage dans l’organisme se poursuit...

Avec la publication de ce livre, les mécanismes de la formation des métastases sont "démystifiés" et désormais compréhensibles par tout un chacun.

La photo ci-contre montre une cellule cancéreuse vue au microscope à fort grossissement.

Cette cellule cancéreuse migrante s’allonge dans le sens de son déplacement dans le tissu. Elle peut former de petites structures "en forme de bras", ce qui permet son déplacement sur la surface du tissu ; il s’agit ici d'un vaisseau sanguin.

Les enzymes qui dégradent le collagène sont représentées par des "pacmans" et illustrent le processus par lequel une cellule cancéreuse peut surmonter un obstacle qui se trouve sur son passage.

Notre voyage dans l’organisme se poursuit...

La formation de métastases est un processus unique, au cours duquel les cellules cancéreuses issues d'une tumeur primaire se disséminent dans l’organisme pour atteindre un autre organe, où elles vont se multiplier.

Ce mécanisme unique conduit à des phénomènes, tels que celui qui est représenté sur la page ci-contre : des cellules d’un cancer du sein se sont agglomérées dans un gros vaisseau sanguin du foie, la veine porte.

Dès que ces cellules pénètrent dans le tissu de cet organe, une tumeur secondaire due à la fixation des cellules cancéreuses du sein commence à s’y développer.

Cellules d’un cancer du sein vues au microscope (accumulation de cellules au centre de l a photo en marron), qui ont formé des métastases au foie (structure de fo nd en bleu)

Ici on voit, au milieu d’un vaisseau sanguin du foie, un amas de cellules provenant d’un cancer du sein

Maintenant que nous connaissons le mécanisme principal permettant la propagation des cellules cancéreuses, nous devons trouver un moyen de bloquer ce processus destructeur, et avec des moyens naturels !

La lysine en tant qu’inhibiteur naturel des enzymes

Au cours des chapitres précédents, nous avons découvert l’importance du processus de destruction du collagène qui permet la propagation des maladies dans l’organisme. L’activation incontrôlée de ce mécanisme de dégradation du collagène a comme conséquence le développement de maladies agressives, telles que le cancer.

Toute approche thérapeutique capable de stopper, voire seulement de ralentir la destruction incontrôlée du tissu conjonctif, représentera une avancée capitale dans le domaine de la médecine. Etant donné son importance absolue en matière de lutte contre tous les types de cancer, cet objectif thérapeutique a été appelé le "Saint Graal de la médecine".

Il est intéressant de noter que la nature elle-même met à notre disposition deux grands groupes de molécules capables de bloquer ces mécanismes de dégradation du collagène. Le premier groupe est celui des inhibiteurs d’enzymes endogènes qui peuvent stopper en quelques instants l’action de celles qui détruisent le collagène. Le second groupe est constitué de composants de notre alimentation ou de compléments alimentaires qui bloquent les enzymes. La plus importante de ces substances est l'acide aminé naturel L-lysine. Une quantité suffisamment importante de lysine apportée par le biais de l’alimentation ou de compléments alimentaires permet de bloquer les points d’ancrage dont se servent les enzymes de dégradation du collagène pour se fixer aux molécules du tissu conjonctif. La lysine peut, de cette façon, inhiber la dégradation incontrôlée du tissu conjonctif.

La page ci- contr e rep résente l’ action inhib itrice de la lysine sur les enzym es de dégradatio n du collagèn e, l a d estr uction in contr ôlée du collagène et illustre l e contr ôle de l a pro pagation du cancer.

La lysine est le moyen le plus efficace pour inhiber les enzym es qui dégradent le collagène

La lysine, inhibiteur naturel des enzymes capables de détruire le collagène, doit être apportée par le biais de l’alimentation

La lysine colmate les "points d’ancrage" à l’aide desquels les enzymes qui dégradent le collagène se fixent, en temps normal, aux molécules de tissu conjonctif pour les détruire

Dès que la lysine a obstrué ces "points d’ancrage", le nombre d’enzymes destructrices qui peuvent se fixer aux fibres de collagène est moins important, ce qui entraîne une diminution de la destruction du tissu.

L’acide aminé essentiel lysine peut inhiber la destruction incontrôlée du tissu conjonctif par les cellules cancéreuses et empêcher ainsi leur propagation et la formation de métastases.

La valeur extraordinaire de la lysine

Toutes les fonctions métaboliques de l’organisme humain sont contrôlées grâce à un langage biologique. Il y a près de deux douzaines d’acides aminés connus qui entrent dans la composition de toutes les protéines de notre organisme. Ces éléments constitutifs fonctionnent comme les lettres de l'alphabet. Notre organisme utilise diverses combinaisons d’acides aminés pour créer d'innombrables mots biologiques (peptides) et phrases (protéines). Chaque acide aminé (lettre) a également ses propres fonctions métaboliques qui sont d’une grande importance. La lysine en est un excellent exemple.

Les cellules de l’organisme peuvent synthétiser elles-mêmes la plupart des acides aminés. Ceux-ci sont dits "non essentiels". Mais neuf d’entre eux ne peuvent pas être synthétisés par notre organisme lui-même ; ils doivent donc être apportés par le biais de l’alimentation. Ces acides aminés sont dits "essentiels".

La lysine joue, tout comme la vitamine C dans le groupe des vitamines, un rôle capital au sein du groupe des acides aminés essentiels. Les besoins quotidiens en lysine sont supérieurs à ceux des autres acides aminés. La lysine est, entre autres, un élément constitutif nécessaire à la synthèse de la carnitine, un autre acide aminé important pour le métabolisme énergétique de chaque cellule.

Le rôle le plus déterminant que joue la lysine est sa contribution à la formation et à la stabilité de notre organisme. Environ 25% du collagène, molécules structurelles les plus abondantes et les plus importantes dans les os, dans la peau et dans les parois des vaisseaux sanguins, sont constitués de deux acides aminés, à savoir la lysine et la proline. Notre organisme peut stocker de grosses quantités de lysine et la prise quotidienne de plusieurs grammes de cet acide aminé n’a aucun effet secondaire, car celui-ci connaît cette molécule et il se contente d’excréter les quantités non utilisées.

La lysine, un acide ami né naturel

Atome d’azote

Atome d’hydrogène

1 nm = 1 mill ionième de millimètre (10 000 fois plus petit qu’une cellule)

Atome d’oxygène

Quel le quant ité de lysine not re organisme peut-i l assimiler ?

• Un corps humain pesant 75 kg contient environ 11 kg de protéines.

• 50% de cette masse sont des protéines du tissu conjonctif, du collagène et d’élastine.

• L’acide aminé lysine constitue environ 12% de la masse de collagène et d’élastine.

• Un corps humain pesant 75 kg contient donc approximativement 500 gr de lysine.

Etant donn é que notre organisme est habitué à de telles quantités de lysine, le fait de prendre quotidiennement plusieurs petites cuillérées de lysine sous forme de complément alimentaire ne doit poser aucun problème, en particulier pour les personnes souffrant, par ex., d’un cancer.

Le rôle de la lysine dans l’équilibre entre destruction et néoformation

de collagène

Nous venons de voir que l’activité des enzymes qui dégradent le collagène peut être bloquée de deux manières : grâce aux molécules inhibitrices synthétisées par l’organisme lui-même (protéines enzymatiques) et grâce aux inhibiteurs naturels apportés par le biais de l’alimentation, comme la lysine, par exemple.

Les inhibiteurs endogènes constituent le premier rempart qui assureun équilibre entre la dégradation et la régénération du collagène et du tissu conjonctif. Sur l’illustration ci-contre, les enzymes inhibiteurs endogènes sont représentés par des triangles bleus.

Les molécules de lysine, représentées en vert, ont le même objectif. Elles constituent la seconde ligne de défense et sont prêtes à intervenir, si le système de défense de l’organisme ne suffit plus. Les substances inhibitrices apportées par l’alimentation ne peuvent pas rater leur objectif, si elles sont prises en grosses quantités.

L’illustration ci-contre montre également l’équilibre entre le mécanisme de destruction du collagène (en rouge) et le mécanisme inhibiteur (en bleu et en vert) lorsque l’on est en bonne santé et lorsque l’on est atteint d’une maladie. Si, par ex., l’organisme doit lutter contre une infection, les globules blancs migrent à travers le corps, créant ainsi un déséquilibre local momentané en faveur de la dégradation du collagène ; ce processus dure juste assez longtemps pour permettre aux leucocytes de passer et de se diriger vers le foyer de l’infection. Dès que ces cellules sont passées, l’organisme rétablit immédiatement l’équilibre.

En cas de cancer, ce déséquilibre glisse en faveur d’une dégradation permanente du collagène et les inhibiteurs endogènes ne suffisent plus à éviter la destruction du tissu conjonctif. Dans ce cas, l’absorption d’une quantité importante de lysine et autres substances inhibitrices présentes dans l’alimentation est le moyen le plus efficace de rétablir l’équilibre entre dégradation et régénération du tissu conjonctif.

Un excès permanent d’enzymes qui détruisent le collagène est à l’origine de maladies

Enzyme qui détruit le collagène

Inhibiteur (synthétisé par l’organisme lui-même)

Inhibiteur provenant de composantes de l’alimentation (Lysine)

Bonne santé:

Equilibre ou

Déséquilibre temporaire Rétablissement immédiat de cet équilibre

Maladie :

Déséquilibre de longue durée

Prévention et correction :

Apport de quantités importantes de lysine et autres inhibiteurs naturels par l’alimentation

Vitamine C et lysine : des molécules-clés pour la santé

La stabilité de notre tissu conjonctif (et par conséquent, celle de notre organisme) est déterminée par deux facteurs principaux : tout d’abord, par une production optimale de collagène et autres molécules de stabilité du tissu conjonctif et ensuite par la prévention de la dégradation incontrôlée de celui-ci.

En dehors de la lysine, la vitamine C (acide ascorbique) est un autre micronutriment essentiel que nous devons apporter régulièrement à notre organisme. Le rôle de ces deux substances en matière de stabilité du tissu conjonctif et, de ce fait, de contrôle du cancer et des autres maladies peut se résumer comme suit :

1. La lysine freine la destruction du tissu conjonctif en empêchant la dégradation enzymatique des molécules de collagène. Par ailleurs, cet acide aminé est également un élément constitutif essentiel du collagène.

2. La vitami ne C stimule la production de collagène et des autres molécules du tissu conjonctif et joue un rôle prépondérant en ce qui concerne leur structure. Comme nous le savons pour ce qui est du scorbut, une carence en vitamine C affaiblit le tissu conjonctif de l’organisme. A l’inverse, un apport optimal en vitamine C garantit une production idéale de collagène et de fibres d’élastine et contribue ainsi à la solidité du tissu conjonctif.

Cependant, l’organisme humain ne peut produire ni lysine, ni vitamine C et notre alimentation moderne n'en contient pas suffisamment, et c’est ce qui pose problème. Par conséquent, tout le monde – ou presque – souffre d’une carence à long terme en ces micronutriments essentiels.

Ces con naissances nous permet tent désormai s de form uler des stratégies effi caces pou r contr ôler le can cer. Une pr oducti on optimal e de tissu conjo nctif favori se l’enkystemen t, l’i sol ement biologiqu e des tumeu rs.

Enkystement des tumeurs grâce à des moyens naturels

Molécule de lysine

Molécule de vitamine C

La lysine bloque les enzymes qui dégradent le collagène et la destruction incontrôlée du tissu conjonctif.

La vitamine C stimule la production de nouvelles molécules de collagène et renforce le tissu conjonctif.

Un collagène sain : La clé de la prévention et du contrôle des maladies

Une production optimale de molécules de collagène est primordiale pour un tissu conjonctif sain et constitue la base d'un contrôle efficace du cancer et des autres maladies. L’illustration ci-contre décrit les étapes importantes de la production de collagène à l’intérieur d’une cellule et met en évidence le rôle essentiel de certains micronutriments dans ce processus.

Une production et une structure optimales du collagène dépendent de trois micronutriments :

• La vitamin e C contrôle la synthèse de collagène au niveau du noyau de la cellule. De plus, les fibrilles de collagène nouvellement formées qui s’enroulent les unes autour des autres comme les torons d’une corde ont besoin de cette vitamine pour que celui-ci ait une stabilité optimale. A cette fin, la vitamine C stimule la formation de "ponts" chimiques entre les fibres de collagène, ce qui donne une bonne stabilité à l’ensemble de la structure.

• La lysine est un élément constitutif important de la chaîne des acides aminés qui constitue les molécules de protéines du collagène. Etant donné que notre organisme ne peut pas produire lui-même de lysine, chaque molécule de cette substance doit être apportée par le biais de l’alimentation ou de compléments alimentaires.

• La pro line est un autre acide aminé qui est également un élément constitutif important du collagène. Contrairement à la lysine, la proline peut être synthétisée par notre organisme, mais seulement en quantités limitées. Si une personne souffre d’une maladie chronique (entraînant une dégradation enzymatique du collagène à long terme), la capacité de l’organisme à produire de la proline peut s'épuiser. Il en résulte souvent une carence en proline qui diminue la stabilité du tissu conjonctif et facilite, par voie de conséquence, la progression de la maladie.

Les acides aminés p roline et lysine sont des éléments constitutifs du collagène

Vitamine C

Catalyse la production de collagène dans le noyau des cellules

Molécule de collagène

Proline

Elément constitutif du collagène, souvent produit en quantité insuffisante dans l’organisme

Lysine

Elément constitutif du collagène, apporté uniquement par le biais de l’alimentation

Vitamine C

Permet de former OH (groupe hydroxyle), nécessaire à l’assemblage des fibrilles de collagène, qui le stabilisent

Enkystement de la tumeur : la preuve

A présent, nous nous devons de fournir à nos lecteurs une preuve scientifique. Nous avons choisi de documenter le rôle décisif de la vitamine C dans l’enkystement des tumeurs, c.à.d. la formation d’une coque de tissu conjonctif.

Il est à noter que la plupart des animaux, contrairement aux êtres humains, peuvent produire eux-mêmes de la vitamine C. Plus surprenant encore, les cancers sont rares dans le monde animal, alors qu’ils tuent un homme et une femme sur quatre.

Nous nous sommes penchés sur la question intéressante de savoir si un seul facteur, à savoir la présence de vitamine C en quantités optimales, peut freiner le développement d'une tumeur. Pour répondre à cette question, nous avons utilisé des souris privées artificiellement de leur capacité à produire de la vitamine C. Grâce à cette modification génétique, nous avons reproduit le "défaut génétique" que l’on retrouve de nos jours chez tous les êtres humains.

Pour l’expérience qui suit, nous avons réparti les animaux qui ne pouvaient plus produire de vitamine C en deux groupes. Puis, des cellules d’un mélanome (cancer de la peau) ont été implantées chez les animaux des deux groupes. Un lot de ces animaux a reçu une alimentation contenant des quantités optimales de vitamine C, tandis que les aliments de l’autre groupe ne contenaient pas cette substance nutritive essentielle.

La page ci-contre montre les résultats extraordinaires documentés pour la première fois dans le cadre de cette expérimentation. Les animaux qui ont eu une alimentation sans vitamine C ont développé de grosses tumeurs qui se sont propagées de manière diffuse dans le tissu avoisinant (Photo A). En revanche, les animaux qui avaient reçu un complément de vitamine C ont développé beaucoup moins de tumeurs et celles-ci étaient beaucoup plus petites. Il est à noter qu'un apport optimal de vitamine C a entraîné la formation d’une enveloppe de tissu conjonctif autour des tumeurs (Photo B). Cette expérimentation montre que la présence ou l'absence de vitamine C est un facteur déterminant dans la formation d’une enveloppe autour des tumeurs et dans la lutte contre le cancer.

ALa preuve scien tifique: L’enkystement naturel d’un e tumeu r est possible

A. Cette tumeur cancéreuse s’est développée chez une souris qui ne pouvait pas synthétiser de vitamine C et qui avait eu une alimentation sans apport de cette substance.

Le contour imprécis et diffus de la tumeur est particulièrement frappant ; les cellules cancéreuses peuvent pénétrer sans encombre dans le tissu conjonctif environnant.

B

B Au cours de la même expérimentation, une enveloppe solide de tissu conjonctif s’est formée autour des tumeurs des souris ayant eu un apport de vitamine C ; cette enveloppe confinait ainsi les lésions dans leur lieu d’apparition.

Ce processus empêche, de façon décisive, la propagation d’une tumeur ainsi encapsulée, de même que la formation de métastases

Victoire sur le cancer du sein

Je m’appelle Barbara Saliger.

A l’âge de 48 ans, on m’a diagnostiqué un cancer du sein, un moment qui a changé ma vie. J’ai subi une opération chirurgicale avec ablation du sein gauche. Les 14 cycles de chimiothérapie agressive qui ont suivi m'ont fait perdre mes magn ifiques cheveu x. Pour mon compagnon, je n’étais plus la femme qu’il avait aimée. Il ne pouvait pas me voir dans cet état et il m’a quittée.

Ma fille de dix-huit ans et mes parents se sont occupés de moi ; des membres de ma famille et des amis m'ont également téléphoné et m'ont encouragée. Un an après ma chimiothérapie, les médecins m’ont diagnostiqué une ostéoporose à un stade très avancé, ce qui m’a encore un peu plus déprimé. J’étais désespérée, mais je n’ai pas abandonné.

Je ne p ouvais plus marcher et mes mains pouvaient seulement tourner les pages d’un livre, mais je pouvais au moins lire. La cortisone que je prenais m’avait fait grossir et mon corps ress emb lait à une baudruche ; un fauteuil roulant a remplacé mes jambes

J’en étais là lorsque j’ai reçu des informations concernant les micronutriments permettant de lutter contre le cancer Je me suis dit :

"Cela ne peut pas être pire ; à partir de maintenant la situation ne peut que s’améliorer“.

Trois mois après avoir commencé à compléter mon al imentation avec des compléments alimentaires, j’avais moins de douleurs. J’ai expliqué à mon médecin que je ne voulais plus prendre de cortisone. Elle n’était pas d’accord. J’ai décidé, contre son avis, d’arrêter ce traitement Quatre semaines plus tard, les résultats de mes analyses de sang étaient bons. Mon médecin m’a expliqué que c'était le résultat du traitement à la cortisone. J’ai souri en moi-même, mais je n’ai rien dit

Six mois après avoir commencé à compléter mon al imentation avec des compléments alimentaires, je pouvais à nouveau marcher et rire. J’étais convaincue que je pourrais bientôt à nouveau profiter de la vie. Lorsque j’ai envoyé à mon assurance-maladie les factures correspondant à l’achat des micronutriments, celle-ci a refusé de les rembourser.

Quand j’y repense aujourd’hui, il y a 12 ans que l’o n m’a diagnostiqué un cancer et je complète mon alimen tation avec des compléments alimentaires depuis exactement dix ans. En janvier, ma fille m’a offert un gros bouquet de fleurs et m’a dit qu’elle était heureuse que je sois en vie. Aujourd’hui, quand je me regarde dans un miroir, les mauvais souvenirs du passé remontent parfois à la surface, mais seulement pour un court instant. Aujou rd’hui, une femme heureuse me sourit dans le miroir. La danse est de nouveau mon passe-temps favori et je serai grand-mère dans quelques mois. Je ne peux pas être plus heureuse.

Halle, août 2011, Barbara Saliger

Qu’avons-nous fait pour diffuser ce message ?

Suite à la lecture du témoignage de Mme Saliger, vous vous posez peut-être quelques questions : des cas de ce genre se sont-ils également produits dans d’autres parties du monde ? Pourquoi n’y at-il pas plus de patients dans le monde qui tirent profit de ces connaissances ? Pourquoi les médias n’en parlent-elles pas ? Qu’avez-vous fait, en tant que pionniers scientifiques, pour diffuser ces informations ?

Ces questions sont toutes légitimes. Nous apporterons des réponses détaillées dans le livre 2 de cette documentation. Nous ne voulons ici aborder que quelques aspects importants.

Actuellement, plusieurs milliers de patients souffrant d’un cancer nous ont fait parvenir des témoignages et un grand nombre d’entre eux ont joint des copies de leurs dossiers médicaux. Plus de 10 ans après avoir reçu le diagnostic d’un cancer, nombreux sont ceux qui mènent aujourd’hui une vie normale. Dans ce livre, nous aimerions vous faire part de certains de ces faits.

En 2001, nous avons eu la première confirmation concernant cette percée dans la lutte contre le cancer à notre Institut de Recherches. Par la suite, nous avons tout fait pour en informer le monde entier. L’une des premières étapes a été la publication, le 8 mars 2002, de cette avancée médicale dans l’un des plus grands journaux du monde, le USA Today (Cf. introduction de ce livre).

Dans les années qui ont suivi, nous avons donné de nombreuses conférences aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays. Nous sommes allés dans des universités qui se consacraient à l’oncologie et avons invité la profession médicale à participer à un projet international de recherches pour sauver des millions de vies.

Parallèlement à cela, notre Institut de Recherches est devenu l'une des plus grandes institutions scientifiques indépendantes dans le domaine des thérapies naturelles ayant des fondements scientifiques. Nous n’avons pas connaissance de l’existence d’un autre laboratoire de recherche qui ait publié autant d’informations scientifiques sur le contrôle naturel du cancer. De plus, tous les résultats de nos travaux sont documentés en ligne, donc publics (www.drrathresearch.org).

Source : www ncbi nlm nih gov/

Les patients et les professionnels de santé du monde entier, ouverts aux traitements naturels, ont bien accueilli notre message concernant la "fin de l’épidémie du cancer" grâce à des moyens naturels et non brevetables. Cependant, nos découvertes représentaient une réelle menace pour la médecine orientée vers la pharmacie et pour le "business" fait avec la chimiothérapie. Il n’est donc pas étonnant que nous nous soyons heurtés à une forte résistance de ce côté-ci.

Cependant, au fil des ans, cette opposition a été nettement affaiblie par le grand nombre d’informations qui ont été publiées par notre Institut et par la véritable "explosion" mondiale d’études scientifiques qui a été déclenchée principalement par la première publication de notre percée médicale dans le USA Today en 2002 (cf. graphique).

Le chapitre suivant vous donnera une vue d’ensemble des résultats de nos travaux qui ont permis de trouver une voie pour remplacer le monopole pharmaceutique et son "business" avec la chimio- et la radiothérapie.

Votre synthèse personnelle de ce chapitre

Lors de la rédaction de ce chapitre, nous nous étions fixés des objectifs précis pour que nos lecteurs comprennent mieux ce qu’est le cancer en leur apportant des précisions au sujet de cette maladie. Nous vous offrons ici la possibilité de vérifier si les plus importants d’entre eux ont été atteints.

Savez-vous maintenant :

que les cellules cancéreuses imitent des mécanismes naturels qui se déroulent dans des conditions normales au sein de notre organisme ?

que cette "supercherie" biologique est la raison pour laquelle le cancer peut échapper au système de défense de notre organisme ?

que chaque type de cellule cancéreuse produit des enzymes agressives qui sont capables de détruire le tissu conjonctif environnant pour se propager ?

que, grâce à la compréhension des processus de propagation des cellules, nous avons pu identifier les mécanismes-clés de la diffusion des cellules cancéreuses et développer des stratégies spécifiques de reconstitution pour contrôler cette maladie avec efficacité et de façon naturelle ?

que l’acide aminé lysine et la vitamine C sont les deux premières substances naturelles qui permettent de stabiliser le tissu conjonctif autour des tumeurs, et que ceci est un mécanisme-clé pour contrôler définitivement l’épidémie de cancer ?

Oui Non

Si vou s êtes lycéens o u étudian ts et si vous pensez que ce q ue vous venez d’app rendr e, de l ire p eut égalem ent êtr e imp ortant pou r vo s camarades de lycée o u d’u niversité, alor s em portez ce l ivre et m ontr ez-le leur, ainsi qu ’à vos enseignant s.

L’objectif de ce livre : Mettre un terme à l’ère de la terreur !

Temp ête sur Mars

"La science en tant qu’art" : une idée d’August Kowalczyk. "Tempête sur Mars" est un mélanome vu au microscope.

La photo a été réalisée à l’Institut de Recherches du Dr Rath à Santa Clara en Californie.

Nous vous invitons à consulter notre galerie d’art sur le site : www dr-rath-humanities-foundation org/exhibition/index html

III.

Faits scientifiques qui rendent cette percée irréversible

Introduction à ce chapitre par le Dr Niedzwiecki

La recherche sur le cancer est l’un des thèmes les plus exigeants pour un scientifique ; pendant de nombreuses décennies, elle a été empreinte d’idées et d’espoirs déçus qui ont abouti à des impasses. Toutefois, la recherche sur le cancer basée sur le nouveau concept du Dr Rath a été l'un des projets les plus gratifiants de ma vie scientifique.

Avant de rejoindre le Dr Rath, j’ai travaillé au décryptage de divers mécanismes biologiques qui font de notre organisme quelque chose d’extraordinaire. J’ai, entre autres, étudié la constitution du "logiciel" du noyau cellulaire, la multiplication des cellules et les conséquences de leur vieillissement. J’ai eu la chance de pouvoir étudier bon nombre de ces processus dans de célèbres instituts de recherche aux USA et au Canada et de travailler avec deux Prix Nobel.

Toutefois, mon plus beau périple scientifique a débuté lors de ma rencontre avec le Dr Rath et le début de notre travail en commun, il y a plus de deux décennies. Pour moi, il était, dès le départ, évident qu'il avait une manière particulière de voir les choses que tout le monde voyait, mais il voyait ce que les autres ne voyaient

Ensemble avec le Dr Rath au début de notre travail en commun en 1991

pas.

Ses idées représentaient un vrai challenge, mais elles apportaient, en même temps, une réponse simple à des processus complexes.

En 1999, lors de la création de notre propre Institut de Recherches, le Dr Rath m’a demandé d’en prendre la direction ; j’ai, à ce moment-là, sollicité certains de mes anciens collègues pour qu’ils se joignent à nous. Grâce à des pionniers de la recherche sur le cancer, tels que le Dr Shrirang Netke et, par la suite, le Dr Waheed Roomi, nos travaux dans ce domaine ont pu progresser très rapidement. Dès 2001, nous savions que la direction donnée par le concept du Dr Rath, élaboré dix ans auparavant, était la bonne. Notre premier défi consistait à identifier le groupe de substances naturelles le plus efficace qui permettrait de freiner la diffusion des cellules cancéreuses dans l’organisme.

Jusqu’à aujourd’hui, nous avons publié plus de 60 rapports scientifiques portant sur ce sujet ; nous avons participé à de nombreux congrès scientifiques et tenu des conférences aux USA et dans d’autres pays ; nous avons participé à l’élaboration de livres en écrivant certains chapitres et avons coopéré avec d’autres équipes scientifiques qui consacraient leurs travaux au cancer et à d’autres projets.

Nous sommes fiers du fait que de nombreux étudiants qui ont participé aux travaux réalisés dans notre laboratoire aient pu voir de leurs propres yeux les puissants effets des micronutriments en matière d’inhibition de divers mécanismes de la propagation du cancer. Un grand nombre de ces jeunes gens poursuivent leurs études dans des facultés de médecine. Ils sont la nouvelle génération de médecins qui considèreront, de manière impartiale, les approches naturelles basées sur des faits scientifiques pour aider leurs patients.

En tant qu'équipe de recherche, nous sommes poussés par de grands projets et par l’ambition de faire bénéficier l'humanité tout

Ce que vous allez découvrir dans ce chapitre

Dans ce chapitre, nous allons vous exposer de nombreux faits intéressants relatifs à l’incroyable possibilité que nous avons de pouvoir enfin vaincre le cancer. Vous allez donc découvrir que :

• outre le mécanisme de l’invasion des cellules cancéreuses, il existe d’autres processus cellulaires importants qui déterminent l’évolution de la maladie ;

• en plus de la vitamine C et de la lysine, il y a certains autres micronutriments importants qui peuvent permettre de bloquer naturellement les mécanismes de cette maladie ;

• tous ces micronutriments ont ensemble un effet de synergie, c.-à-d. qu’ils jouent un rôle d’équipe et renforcent ainsi mutuellement leur effet en matière de contrôle du cancer.

Mais le plus important est que, dans les pages suivantes, nous vous exposerons les nombreuses preuves scientifiques concernant la possibilité de contrôler le cancer de façon naturelle.

Les connai ssances rap portées ici permettront au x génératio ns f utures de vivre dans un mon de san s can cer.

L’aspect scientifique du cancer

présenté de façon simple

Ce chapitre porte sur la science. La science de la maladie et la science de la vie. Vous pensez peut-être : "je ne suis pas un scientifique, alors pourquoi me donner la peine de lire ce chapitre et faire des efforts pour comprendre son contenu ?"

Nous tenons à vous dire à ce propos que la condition indispensable permettant de contrôler le cancer réside dans le fait que vous-même, votre famille (y compris vos enfants et petits-enfants), ainsi que des millions de personnes à travers le monde puissent facilement comprendre le contenu de ce livre.

Il est important que tout un chacun comprenne la base du contrôle naturel du cancer, afin de pouvoir prendre les bonnes décisions en ce qui concerne sa propre santé. Ceci n’est pas seulement valable pour les cas où nous sommes déjà concernés par cette maladie, mais aussi et avant tout pour en faire la prévention.

En outre, cette nouvelle compréhension vous évitera d'être la proie des intérêts économiques qui prospèrent grâce à la perduration de l'épidémie du cancer, celle-ci constituant en effet un marché mondial pour les médicaments chimiothérapeutiques brevetés.

Il y a déjà deux décennies, il était évident pour le Dr Rath et pour moi-même que la confirmation scientifique des découvertes présentées au chapitre précédent signifierait la victoire sur l'épidémie du cancer et, de ce fait, une avancée considérable pour toute l'humanité.

Dans les pages suivantes, nous allons vous présenter les principaux résultats de la confirmation scientifique de cette percée médicale. Les études qui nous ont permis de parvenir à de telles conclusions ont été faites à notre Institut de Recherches au cours de la dernière décennie.

Pour chacune des expérimentations décrites ici, vous trouverez une référence à la publication scientifique originale , ainsi que des liens supplémentaires à la fin de ce chapitre.

Les tro is étapes de la preuve scientifique

1

Le niveau cellulaire : Le premier niveau de la preuve scientifique se situe dans la cellule. A ce niveau, les différentes actions biologiques des micronutriments peuvent être étudiées de façon très détaillée.

2

Les organismes vivants : dès que les mécanismes de base de l'action fondamentale des micronutriments ont été identifiés, ils doivent être confirmés dans un organisme vivant. Ce processus est nécessaire pour :

• documenter leur efficacité dans un système vivant complexe, qui est semblable à une situation que l’on retrouve chez l’humain ;

• confirmer la sécurité de ces micronutriments.

3

Les patients : la preuve ultime de l’efficacité des micronutriments vient de leur utilisation par des patients atteints d’un cancer. Dans ce contexte, deux aspects sont importants :

• Les micronutriments peuvent-ils stopper le développement d’une tumeur et la propagation des cellules cancéreuses ?

• Les micronutriments peuvent-ils inverser le cours de l’évolution de tumeurs déjà existantes ?

Les mécanismes-clés du cancer

Les cellules cancéreuses utilisent divers mécanismes pour se développer, se propager et finalement dévorer tout l’organisme :

1. Diffusion des cellules cancéreuses et formation de métastases. Le mécanisme le plus important est la faculté des cellules cancéreuses de détruire le tissu conjonctif qui les entoure et, de ce fait, d'ouvrir la voie à une invasion tumorale et à la formation de métastases dans d’autres organes.

2. Multiplication des cellules cancéreuses et développement de la tumeur. L’une des caractéristiques des cellules cancéreuses est une reprogrammation du "logiciel" biologique de leur noyau, ce qui les rend immortelles. Ce processus explique le fait que les cellules cancéreuses se multiplient indéfiniment et, à terme, terrassent l’organisme.

3. Formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur (angiogenèse). Si la tumeur dépasse une certaine taille, généralement de 1 à 1,5 mm, les cellules de la tumeur ne peuvent plus être alimentées de l’intérieur. Par conséquent, des tumeurs qui grossissent "ordonnent" la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour qu’elles puissent être approvisionnées en oxygène et en substances nutritives et continuer de se développer. Cette formation de nouveaux vaisseaux sanguins s’appelle "l’angiogenèse". Le blocage de ce processus est devenu un objectif important de la recherche internationale contre le cancer.

4. Déclenchement de la mort naturelle des cellules cancéreuses (apoptose). Nous savons déjà que les cellules cancéreuses ne meurent jamais. Cette "immortalité" est due à la reprogrammation génétique de leur noyau cellulaire. Si cette anomalie peut être corrigée, il est possible de provoquer la mort naturelle de ces cellules. Ceci est une condition indispensable à l’arrêt de la croissance de la tumeur et à sa disparition de façon naturelle.

Le blocage efficace − même d’un seul de ces mécanismes − peut suffire à contrôler le cancer.

Principau x objectifs cellulaires

pou r contrôler efficacement le cancer

1 2

4

3

1. Diffusion des cellules cancéreuses et formation de métastases

2. Multiplication des cellules cancéreuses et développement de la tumeur

3. Formation de nouveaux vaisseaux sanguins tumoraux (angiogenèse)

4. Déclenchement de la mort naturelle des cellules cancéreuses (apoptose)

Micronutriments

importants

pour contrôler naturellement le cancer

Au chapitre précédent, nous avons déjà parlé du rôle-clé de la vitamine C et de la lysine pour bloquer la propagation des cellules cancéreuses.

Les travaux que nous avons faits au cours de la dernière décennie ont montré que d’autres substances nutritives spécifiques peuvent améliorer l’efficacité de ces deux composants naturels en matière de contrôle du cancer.

Cette "équipe" de micronutriments peut être scindée en plusieurs ensembles selon certains mécanismes d’action qui sont importants pour contrôler le cancer. Il s’agit par exemple :

• du soutien de la production de tissu conjonctif et du maintien de sa stabilité : vitamine C, lysine, proline, cuivre, manganèse.

• des inhibiteurs de la dégradation du tissu conjonctif : lysine, proline, vitamine C, N-acétylcystéine (NAC), thé vert, sélénium.

•des inhibiteurs de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse) : thé vert, NAC.

• des facteurs déclenchant la mort des cellules cancéreuses (apoptose) : vitamine C, thé vert, NAC, sélénium, arginine, proline.

Equipe de micronutriments testée pour le cancer

Vitamines

• Vitamine C

Acides aminés

• L-Lysine

• L-Proline

• L-Arginine

• N-Acétyl L-Cystéine (NAC)

Polyphénols

• Extraits de thé vert (EGCG)

• Quercétine*

Minéraux

• Sélénium

• Cuivre

• Manganèse

*Depuis que l’importance de la quercétine a été documentée de façon détaillée, cette substance naturelle fait désormais partie intégrante de la combinaison de micronutriments que nous avons testée.

Augmentation de l’efficacité biologique des micronutriments grâce à un "travail d’équipe" (synergie des micronutriments)

Au cours des dernières décennies, la recherche sur le cancer s’est avant tout penchée sur l’emploi de micronutriments pris individuellement et à très forte dose, ce que l’on appelle des "méga doses".

Nos travaux ont permis de modifier cette forme d’utilisation des micronutriments et d’avoir une approche moderne quant à la possibilité d’optimiser leur efficacité biologique.

Le principe-clé en est celui de la „synergie“. Ce principe est tellement important que nous devons mettre en évidence certaines de ses caractéristiques :

1.La synergie est un principe de la vie. De nombreux composants biologiques travaillent ensemble au sein des cellules pour atteindre l’effet biologique souhaité.

2.La synergie signifie que l’efficacité de ce groupe de composants biologiques est, lorsqu’ils travaillent ensemble, supérieure à la somme de ses éléments pris individuellement.

3.Appliqué aux propriétés anti-cancéreuses des micronutriments, ce principe de "synergie" signifie qu’une vitamine prise à forte dose est moins efficace qu’une combinaison de substances nutritives précises prises en quantités modérées.

Ce principe est illustré sur la page ci-contre et nous y reviendrons au fil de ce chapitre.

Le p rincipe de synergie

Effet positif supplémentaire de la synergie } 2 { 2 1 1

Une synergie est bien plus que la somme de ses composants individuels.

L’inhibition de la destruction du tissu conjonctif : une condition indispensable pour contrôler la propagation des cellules cancéreuses

Cell ule cancéreuse

Ciseau biologique

Activateur du plasmin ogène (Uro kinase)

PREMIERE PREU VE

Effet des micronutriments pour bloquer la sécrétion des "activateurs de plasminogène" qui sont produits en grandes quantités par les cellules cancéreuses.

Nous savons déjà que l’agressivité (caractère malin) de tout type de cancer dépend de la quantité de "ciseaux biologiques" que produisent les cellules cancéreuses.

De ce fait, toute approche efficace pour lutter contre le cancer doit tendre à empêcher une production excessive et incontrôlée de ces enzymes qui dégradent le collagène (voir Chapitre II).

Ciseau biologique

Ciseau biologique

Métallo protéi nases (MMP)

DEUXIEME P REUVE

Effet des micronutriments pour bloquer la sécrétion des métall oprotéinases (MMP) qui sont également produites par les cellules cancéreuses.

Destruction du t issu con jonctif (collagène)

Des informations plus d étaillées sur ce sujet vous sont d onnées au chapitre II.

Nous avons testé l’effet de synergie des micronutriments sur les deux principaux types d'enzymes qu’utilisent les cellules cancéreuses. Notre objectif était de savoir si une synergie de micronutriments pouvait les inhiber toutes les deux.

Le premier enzyme-clé est "l’activateur du plasminogène de type urokinase" (uPA) et le deuxième est un groupe d’enzymes, les "métalloprotéinases" (entre autres les MMP2 et les MMP9). Les résultats sont décrits dans les pages suivantes.

La preuve scientifique :

Inhibition de la sécrétion de l’activateur de plasminogène (urokinase) produit par les cellules cancéreuses humaines

Dans le cadre de cette expérimentation, nous avons cherché à savoir si notre combinaison de micronutriments pouvait empêcher la sécrétion de l’enzyme urokinase, ce "ciseau biologique" que produisent les cellules du cancer de la prostate.

A cette fin, nous avons utilisé six groupes expérimentaux contenant le même nombre de cellules du cancer de la prostate. Le premier d’entre eux ne contenait aucun supplément de micronutriments et servait de groupe de contrôle. Les cellules des cinq autres groupes ont été mises en culture avec des quantités de plus en plus importantes de micronutriments.

Le jour suivant, nous avons compté le nombre d'enzymes urokinase qui avaient été sécrétées par les cellules cancéreuses, chacun des lots ayant été mis en culture avec des quantités différentes de micronutriments.

Nous avons constaté que plus la concentration de micronutriments était élevée, plus la production de "ciseaux biologiques" urokinase par les cellules du cancer de la prostate était faible.

Depuis lors, cet effet positif des micronutriments a pu être confirmé avec un grand nombre d’autres cancers humains.

Cela signifie que les micronutriments peuvent inhiber la propagation de nombreux types de cellules cancéreuses et la formation de métastases en empêchant la sécrétion des enzymes qu’elles produisent et qui détruisent le collagène.

Les résultats de ces travaux ont, depuis lors, été confirmés par de nombreux autres scientifiques. Ils ont prouvé, lors d’expérimentations faites avec des souris transgéniques chez qui l’activité des enzymes urokinase avait été bloquée, que la formation de métastases peut être inhibée.

P r o d u c t i o n " d ’ e n z y m e s c i s e a u x " b i o l o g i q u e s U r o k i n a s e

Plus la concentration en micronutriments est importante, plus la dégradation du collagène environnant est réduite. Les micronutriments inhibent la production "d’enzymes ciseaux" par les cellules cancéreuses

Contrôle

Concentration en micronut riments (microgrammes/millilitre)

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : http://www.drrathresearch.org/pub/voc/121

La

preuve scientifique :

Inhibition de la sécrétion des métalloprotéinases (MMP), des enzymes qui dégradent le collagène et qui sont produites par les cellules cancéreuses humaines

Comme nous le savons déjà, le deuxième groupe important d’enzymes de destruction du collagène sont des métalloprotéinases matricielles (MMP) ; ces enzymes sont produites par les cellules cancéreuses et les deux plus importantes d’entre elles, dans le cas d’une telle maladie , sont les MMP-2 et les MMP-9.

Nous avons également voulu savoir si la combinaison de micronutriments que nous avions étudiée pouvait, de la même façon, empêcher la production par les cellules cancéreuses de ces "ciseaux biologiques" que sont les MMP-2 et les MMP-9.

A cette fin, nous avons utilisé cinq groupes de contrôle contenant les mêmes quantités de cellules d’un cancer humain mais, cette fois, de la vessie. Le premier groupe ne contenait pas de micronutriments et servait de groupe de contrôle. Les cellules des quatre autres groupes ont été mises en culture avec des quantités de plus en plus importantes de micronutriments.

Le jour suivant, nous avons mesuré les quantités d'enzymes MMP2 et MMP-9 qui avaient été secrétées par chacun des groupes de cellules. Les résultats sont présentés sur la page ci-contre.

Comme dans l’expérimentation précédente relative à l’urokinase, nous avons constaté que les micronutriments peuvent aussi inhiber la sécrétion des enzymes "ciseaux" MMP. Il est important de noter que de fortes concentrations de micronutriments ont permis de stopper complètement la sécrétion de ces deux enzymes MMP par les cellules cancéreuses.

Depuis lors, nous avons pu confirmer cet effet des micronutriments sur plus de 40 types de cancer humain.

Les micronutrimen ts inhibent la prod uction par les cellules cancéreuses des "ciseaux b iologiques" (MMP)

C ontrôle

MMP-2

MMP-9

10 50 50 0 10 0

C once ntration e n micronu trime nts (M icrogrammes/millilitre)

Plus la concentration de micronutriments est importante, plus la destruction du collagène environnant par les enzymes des cellules cancéreuses est faible

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur Internet :

• http://www.drrathresearch.org/pub/voc/123

• http://www drrathresearch org/pub/voc/124

Contrôle de la faculté des micronutriments à empêcher l’invasion des cellules cancéreuses

La question suivante était de savoir si cette combinaison de micronutriments bloquait uniquement les enzymes "ciseaux" ou si elle pouvait également empêcher que les cellules cancéreuses détruisent le tissu conjonctif et envahissent d'autres organes.

Pour répondre à cette question fondamentale, nous avons conçu un système de contrôle qui reproduit ce qui se passe au niveau d'un organisme humain et de ses principales composantes (cf. page ci-contre) :

•Les éprouvettes ont été remplies d'une solution semblable au liquide du corps humain.

•Une membrane de tissu conjonctif séparait la partie inférieure de la partie supérieure des éprouvettes.

•Les parties supérieures des éprouvettes contenaient le même nombre de cellules cancéreuses humaines.

La seule différence entre l'éprouvette A et l'éprouvette B était la présence de micronutriments qui avaient été ajoutés uniquement dans l'éprouvette B.

Nous savions, à la suite d'expériences que nous avions faites précédemment, que les cellules cancéreuses peuvent facilement traverser la membrane de tissu conjonctif et qu’il est ensuite possible de les dénombrer. D’une manière générale, plus le type de cancer est agressif, plus il y a de cellules cancéreuses qui traversent la membrane.

Dans le cadre d’une grande série d’expérimentations, nous avons pu montrer que notre combinaison de micronutriments était en mesure d'empêcher tous les types de cellules cancéreuses, sur lesquelles nous avons travaillé, de traverser cette membrane de tissu conjonctif.

Contrôle de la faculté de p ropagation d es cellules cancéreuses

Les micronutriments empêchent les cellules cancéreuses de traverser le tissu conjonctif

Les résultats de quelques-uns de ces travaux vous sont présentés de façon plus détaillée dans les pages suivantes.

La

preuve scientifique : les micronutriments empêchent la propagation des cellules cancéreuses humaines

Le fibrosarcome est une forme fréquente de cancer du tissu conjonctif. Ce cancer se développe lorsque le logiciel des fibroblastes humains (cellules du tissu conjonctif) est modifié et qu'ils deviennent carcinogènes.

Nous avons testé l’effet inhibiteur des micronutriments sur la propagation de ces cellules de fibrosarcome suivant le procédé décrit dans les pages précédentes. Les quatre images de la moitié supérieure de la page ci-contre sont des images de cellules de fibrosarcome vues au microscope (structures brun foncé) qui avaient traversé la membrane du tissu conjonctif.

•Le cliché A, provenant du "groupe témoin", a été pris en l’absence de micronutriments. La plupart des cellules de fibrosarcome avaient traversé la membrane.

•Les clichés B, C et D ont été pris au cours de la même étude. Ils montrent très clairement que plus la concentration de micronutriments est importante, plus ces cellules cancéreuses ont de difficulté à se frayer un chemin à travers le tissu conjonctif.

On peut voir clairement que, avec la plus forte concentration de micronutriments (photo D), aucune cellule cancéreuse n’a pu être détectée ; ces cellules n’ont pas pu traverser le tissu conjonctif. Les tout petits points sombres sur les photos ne sont pas des cellules, mais la membrane que l’on voit en toile de fond.

Les résultats quantitatifs de ces expérimentations sont reportés au bas de la page ci-contre : la hauteur des colonnes schématisent la faculté qu’ont les micronutriments d'empêcher la propagation des cellules cancéreuses. Avec la plus forte concentration de micronu-

– Faits scientifiques qui rendent cette percée irréversible

Les micronutriments inhibent la propagation des cellules cancéreuses d’un fibrosarcome (cancer du tissu conjonctif)

I n h i b i t i o n d e l a p r o p a g a t i o n d e s c e l l u l e s c a n c é r e u s e s ( e n % )

Inhibition à 100% de la propagation des cellules cancéreuses

B C D A

Propagation de toutes les cellules

Contrôle

Concentration en micronutriments (Microgrammes/millilitre)

Les micronutriments inhibent la propagation des cellules cancéreuses

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : http://www drrathresearch org/pub/voc/127

triments, aucune cellule cancéreuse n'a pu traverser le tissu conjonctif (colonne D).

La preuve scientifique : les micronutriments empêchent la propagation des cellules du cancer du sein

Il nous était particulièrement important de vérifier l’efficacité des micronutriments sur les formes les plus fréquentes de cancer.

La forme la plus fréquente d'une telle maladie chez la femme est le cancer du sein. Ce type de cancer est réparti en deux grands groupes. Le potentiel invasif de l’un de ces groupes est favorisé par les œstrogènes ; c'est pour cette raison que ces cancers sont dits "hormono-dépendants". Les autres cancers du sein évoluent indépendamment de cette hormone et sont qualifiés de cancers "hormono-indépendants".

Nous avons cherché à savoir si notre combinaison de micronutriments pouvait stopper la propagation des cellules de ces deux types de cancer du sein. Pour répondre à cette question, nous avons utilisé le même processus expérimental que celui décrit dans les pages précédentes.

Nous avons également pu constater que le potentiel invasif de ces cellules cancéreuses diminuait en fonction de l’augmentation de la quantité de micronutriments. Avec la plus importante concentration de micronutriments, plus aucune cellule cancéreuse n’a pu traverser la barrière du tissu conjonctif.

Les mêmes résultats encourageants ont été obtenus aussi bien avec les cellules d'un cancer du sein "hormono-dépendant" qu’avec celles d’un cancer du sein "hormono-indépendant", comme le montrent les deux graphiques de la page ci-contre.

La photo au bas de la page montre une vue au microscope d’un adénocarcinome, un type spécifique de cancer du sein. Cette tumeur cancéreuse provient de cellules du tissu glandulaire qui

Les micro nutriments inhibent la propagatio n d es cellules du cancer du sein

I n h i b i t i o n d e l a p r o p a g a t i o n

( e n % )

c e l l u l e s c a n c é r e u s e s

d e s

I n h i b

i t i o n d e l a p r o p a g a t i o n d e s c e l l u l e s c a n c é r e u s e s ( e n % )

Cancer du sein horm ono-indépendant

Inhibition à 100% de la propagation des cellules cancéreuses

Contrôle 10 50 10 0

Concentration d e m icronut rim ents aux alen tours des cel lules

Cancer du sein hormono-dépendant

Inhibition à 100% de la propagation des cellules cancéreuses

Con trô le 10 50 1 00

Concentrati on de micro nutriments aux alentou rs des cellules

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : www drrathresearch org/attachments/159 med oncol 2005 22-2 pdf

Vue au microscope d’un cancer du sein (adénocarcinome)

tapissent les canaux galactophores. C’est l’une des formes de cancer les plus fréquentes chez la femme.

La preuve scientifique : les micronutriments empêchent la propagation des cellules du cancer de la prostate

L’une des formes de cancer les plus fréquentes chez l’homme est le cancer de la prostate. Tout comme le cancer du sein chez la femme, le cancer de la prostate peut également être hormonodépendant. Dans ce cas, sa croissance peut être régulée par des hormones masculines, entre autres la testostérone.

Nous avons cherché à savoir si notre combinaison de micronutriments pouvait inhiber la propagation des deux types de cellules du cancer de la prostate. A cette fin, nous avons utilisé le concept expérimental dont nous nous étions servi auparavant et qui est décrit dans les pages précédentes.

Comme pour le fibrosarcome et le cancer du sein, nous avons constaté que la faculté des cellules du cancer de la prostate à se propager diminuait lorsque les quantités de micronutriments augmentaient. Plus aucune cellule cancéreuse de la prostate ne pouvait traverser la barrière du tissu conjonctif lorsque la concentration de micronutriments était la plus forte.

Nous avons obtenu les mêmes résultats encourageants pour les deux types de cancer de la prostate, qu’ils soient hormono-dépendants ou hormono-indépendants. Les résultats de ces travaux sont représentés à l’aide des graphiques de la page ci-contre.

La photo en bas de page montre une vue au microscope d’un adénocarcinome de la prostate. Nous savons déjà que les cellules des glandes hormonales sont à l’origine de cette forme de cancer.

Cette photo très fortement grossie a été prise avec un microscope électronique à balayage (SEM) et montre les conduits de la prosta-

Les micro nutriments inhibent la propagatio n des cellules d u cancer de la p rostate

Cancer de la prostate horm ono-indépendant

I n h i b i t i o n d e l a p r o p a g a t i o n d e s c e l l u l e s c a n c é r e u s e s ( e n % )

I n h i b i t i o n d e l a p r o p a g a t i o n d e s c e l l u l e s c a n c é r e u s e s ( e n % )

Inhibition à 100% de la propagation des cellules cancéreuses

Contrôle 1 0 50 1 00 1000

Co ncentratio ns de micronutriments aux alen tours des cel lules

Cancer de la prostate hormono-dépendant

Inhibition à 100% de la propagation des cellules cancéreuses

Contrôle 1 0 50 100 1000

Co ncentratio ns de micronutriments aux alen tours des cel lules

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur Internet http://www.drrathresearch.org/pub/voc/131

Vue microscopique d ’un cancer de la prostate (Adénocarcinome)

te entièrement recouverts de cellules carcinomateuses (structures bleues/vertes).

Les micronutriments empêchent la propagation de plus de 40 types de cancers humains

En lisant les pages précédentes, vous avez peut-être eu la même sensation que nous, scientifiques, lorsque nous avons fait ces expériences : la solution à l’épidémie du cancer pourrait-elle être aussi simple et aussi universelle ? Pour répondre à cette question, nous avons étudié l’efficacité de cette combinaison de micronutriments sur la propagation de tous les types de cancer humains actuellement disponibles.

Nous avons testé l’effet de synergie de ces micronutriments sur plus de 40 types de cancer humains différents. Parmi les types de cancer étudiés, se trouvent certaines des formes qui affectent le plus fréquemment des millions de personnes, tels que le cancer du poumon, du côlon, du pancréas, de la peau, des ovaires, du sang et bien d’autres encore (voir page ci-contre).

Les résultats de nos travaux sur ce grand nombre de cancers humains nous ont montré que la combinaison des micronutriments étudiée permettait de stopper complètement la propagation de toutes les lignées de cellules cancéreuses que nous avons testées. La seule différence était la concentration de micronutriments nécessaire pour atteindre cet objectif.

Certains partisans de la chimiothérapie argumenteront que la solution au cancer ne peut pas être aussi simple. Mais c’est possible et nous en connaissons maintenant la raison : toutes les cellules cancéreuses utilisent le même mécanisme pour envahir le tissu environnant et former des métastases. Etant donné que les micronutriments permettent de bloquer ce mécanisme cellulaire, ils peuvent empêcher la propagation de tous les types de cellule cancéreuse, quelle que soit son origine.

Bien entendu, cela ne signifie pas que les micronutriments peuvent stopper l’évolution d’un cancer, quel que soit son stade. C’est particulièrement vrai lorsque la maladie est à un stade avancé, de

Inhibition n aturelle de la p ropagation d u cancer Exemples de types de cancer humain

Inhibition complète avec une faib le concentration de micronutriments

• Cancer du sein

• Lymphome de Hodgkin

Inhibition complète avec une con centration modérée de micronutriments

• Cancer des poumons

• Cancer du côlon

• Cancer du col de l’utérus

• Cancer de la peau (mélanome)

• Cancer des os (ostéosarcome)

• Cancer des testicules

• Cancer du sang(lymphome non hodgkinien)

• Cancer du pancréas

Inhibition complète avec une forte co ncentration de micronutriments

• Cancer du foie

• Cancer de la vessie

•Cancer des reins

• Cancer des ovaires

• Cancer de la prostate

• Tumeur cérébrale (glioblastome)

• Cancer du sang (leucémie, LMP)

Les micronutriments peuvent empêcher la propagation de tous les types de cellules cancéreuses que nous avons étudiées.

Veuillez consulter les résultats de l’étude sur le site Internet : http://www.drrathresearch.org/pub/voc/133

même que lorsque le système immunitaire - et, par conséquent, la faculté de l’organisme à lutter contre la maladie - a été détruit par la "chimiothérapie".

La preuve scientifique : les

micronutriments empêchent la formation de métastases dans un modèle animal (in vivo) (I)

Après avoir confirmé les bienfaits des micronutriments en matière d’inhibition de la propagation des cellules cancéreuses en laboratoire (in vitro), nous avons également voulu établir la preuve scientifique au stade suivant, à savoir chez les animaux (in vivo).

Après une évaluation minutieuse et l’approbation d’un comité d’éthique, nous avons fait ces expériences importantes sur des souris. Ces expérimentations étaient justifiées par le fait que, chaque année, plus de 4 millions de personnes mourront du cancer, si aucune thérapie efficace n’était rapidement trouvée.

Pour épargner la vie des animaux, nous avons immédiatement abordé la question la plus délicate en matière de cancer, à savoir l’inhibition de la formation de métastases. En effet, 9 patients sur 10 meurent à cause des métastases du cancer et non pas d’une tumeur qui se limite à un seul organe.

Nous avons testé la faculté des micronutriments à empêcher la formation de métastases de la manière suivante : nous avons injecté à un lot de souris un nombre identique de cellules du cancer de la peau (mélanome). Ensuite, nous avons séparé les souris en trois sous-groupes : a) un groupe de contrôle sans supplément de micronutriments, b) un groupe qui recevait des compléments alimentaires dans son alimentation et c) un groupe à qui on faisait directement des perfusions de micronutriments (injections par voie intraveineuse).

Nous avons ensuite analysé les poumons de ces animaux pour déterminer le nombre de métastases. Nous avons constaté que les compléments alimentaires ajoutés à l’alimentation avait réduit de plus de 60% le nombre de métastases dans ces organes. Chez les souris qui avaient reçu les micronutriments directement par voie intraveineuse, les résultats étaient encore plus impression-

Les micronutriments inhibent la formation de métastases d’un mélanome dans les poumons

Métastases d’un mélanome dans les poumons (points noirs)

N o m b r e d e m é t a s t a s e s d a n s l e s p o u m o n s

50 10

San s ap port de compléments alimentaires

Dans les aliments Par voie intraveineuse Avec compléments alimentaire s

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site Internet : http://www drrathresearch org/pub/voc/135

Les micronutriments peuvent diminuer la formation de métastases in vivo

A p artir de quel moment les expéri mentatio ns ani males so nt-elles justifi ées ?

Notre avis sur ce thème important est clair La vie doit de manière générale être protégée et les expériences sur des animaux doivent être réduites au strict minimum Elles ne devraient être envisagées que dans des cas où les résultats de celles-ci sont susceptibles de sauver des vies humaines et encore lorsqu’il n’y a pas d‘alternatives Dans le cas du cancer, maladie qui, chaque année, menace la vie de millions de personnes, nous sommes persuadés que les expériences documentées ici permettront de façon déterminante d’éviter des souffrances inutiles et de sauver des vies

nants : comparativement aux animaux du groupe de contrôle sans supplément de micronutriments, le nombre de métastases était inférieur de plus de 80%.

Les micronutrimen ts inhibent la formation de métastases

Tum eur p ri maire dan s l a rate

Pas d’apport supplémentaire de micronutriments

La tumeur (zones noires) a grossi de façon démesurée dans tout l’orga-

M étastases au fo ie

Pas d’apport supplémentaire de micronutriments

Le foie qui a augmenté de volume présente de nombreuses métastases (zones noires)

Avec un apport complémentaire de micronutriments

La tumeur est manifestement plus petite L’organe n’a pas grossi

Avec un apport complémentaire de micronutriments

Le nombre de métastases au foie est nettement moins important De plus, celui-ci n’a pas grossi

Les micronutriments peuvent diminuer de façon signif icative la formation de métastases

Veuillez consulter les résultats complets de l‘étude sur le site Internet : http://www drrathresearch org/pub/voc/137

Comme vous avez pu le constater tou t au long de ce livre, ces con naissances scient ifiques son t complexes, mais essentielles po ur la médecin e et nou s avons essayé de vous les communiqu er de t elle so rte q ue chacu n pui sse les comprendre.

Les réacti ons de n os lecteurs n ous permettront d e savoir si nous avon s en grande partie attein t notre obj ectif.

Nous pensons que vous méritez une pause.

Nou s sommes également conscients des effort s qu e chaqu e l ecteur aura d û faire po ur ap pro fondir ces décou vertes sensationnell es.

Nou s vous félicit ons d’être arrivé ju squ e-là ! Nous pen son s q ue vo us avez bien mérit é une p etite pause.

Pour vous relaxer un moment et avant de p oursuivre vot re lecture, no us voulo ns p artager avec vou s l e paysage q ue nou s avo ns eu le plai sir de con templer pendan t que nous écrivions ce livre.

Les micronutriments inhibent la croissance des tumeurs

Jusqu’à présent, nous avons présenté les résultats de nos recherches sur la propagation et la formation de métastases qui sont les mécanismes les plus importants du développement d’un cancer.

Au cours de nos recherches qui se sont déroulées sur de nombreuses années, nous avons voulu également savoir si les micronutriments peuvent influencer d'autres mécanismes importants du développement du cancer, voire les bloquer. Par conséquent, nous avons étudié un autre mécanisme important, à savoir la croissance tumorale, c.à.d. la multiplication incontrôlée des cellules cancéreuses, ce qui va entraîner la formation d’une tumeur.

La croissance des cellules normales est strictement régulée. Certaines cellules de notre organisme se développent et se reproduisent particulièrement vite, comme par ex. les cellules sanguines (érythrocytes, leucocytes), ainsi que celles des parois intestinales. Mais la plupart des cellules se multiplient moins rapidement et quelques-unes d’entre elles ne se reproduisent que rarement, comme celles des os ou des nerfs.

Contrairement à cela, les cellules cancéreuses ont perdu la faculté de réguler leur propre croissance et elles se multiplient sans discontinuer. De plus, les cellules cancéreuses sont, par définition, immortelles ; elles continuent de vivre jusqu’à la mort du patient. Ceci a bien évidemment des conséquences catastrophiques pour l’organe dans lequel se développe la maladie, car la tumeur envahira, tôt ou tard, la plus grand partie, voire la totalité de celui-ci. La photo en bas de la page ci-contre montre la division d’une cellule cancéreuse vue au microscope ; il s’agit d’une cellule provenant d’un cancer agressif des os (sarcome d'Ewing). Les deux noyaux cellulaires (structures de couleur bleue) se sont déjà totalement séparés. Le reste du corps des cellules va bientôt suivre.

Les cellules cancéreuses se divisent sans arrêt et forment, de ce fait, une tu meur

Les cellules tumorales se multiplient indéfiniment (présentation schématique)

Cellules cancéreuses des os qui se divisent (sarcome d’Ewing)

Photo prise au microscope électronique

La preuve scientifique : les micronutriments bloquent la croissance de la tumeur

Pour tester l’effet des micronutriments sur la multiplication des cellules tumorales, nous avons fait l’expérimentation suivante :

Nous avons injecté la même quantité de cellules d’un cancer des os (ostéosarcome) à deux groupes de souris. Le groupe de contrôle n’a pas eu d’apport complémentaire de substances nutritives après l’injection de ces cellules malades ; l’autre groupe, en revanche, a reçu un apport complémentaire de micronutriments.

Comme le montrent les photos de la page ci-contre, les résultats étaient étonnants. La photo A est celle d’une énorme tumeur qui s’est développée chez un animal qui n’avait pas eu d’apport complémentaire de micronutriments. En revanche, la photo B est celle d’une tumeur d’un animal ayant reçu des quantités importantes de micronutriments. La différence est très nette.

Ces résultats ont été confirmés lors de l’examen au microscope des tumeurs. Des coupes extrêmement grossies des tissus tumoraux sont reproduites en bas de la page ci-contre. Sur ces photos, on peut voir chaque cellule tumorale. La photo de gauche (sans apport complémentaire de micronutriments) montre qu’il y a davantage de cellules en cours de division (couleur marron) que sur la photo de droite (avec apport complémentaire de micronutriments).

Les micron utri ments étaient en mesure d ’inhi ber la croi ssance de tous l es types de tumeurs étud iées dans d es pro porti ons différentes :

Les micronutrimen ts inhibent la croissance des tumeurs

Cancer des os (ostéosarcome) Croissance chez les souris A B

Sans apport de compléments

Avec apport de compléments alimentaires

A et B : Photos de tumeurs vues au microscope Les colorations en marron sont les cellules cancéreuses qui se multiplient au moment de la prise de vue. Le nombre de cellules cancéreuses qui se divisent est impressionnant sur la photo

A (animaux sans compléments alimentaires)

Les micronutriments sont en mesure d’inhiber la multiplication des cellules cancéreuses

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : http://www.drrathresearch.org/pub/voc/143

Les micronutriments et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans les tumeurs (angiogenèse)

La formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter la tumeur est un autre mécanisme important du développement du cancer. Toute tumeur a besoin d’un apport constant en nutriments pour se développer et se propager. Les tumeurs d’une grosseur de 1 à 1,5 mm ne peuvent pas se développer sans la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour assurer leur propre approvisionnement en sang.

Pour déclencher la formation de ces nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse), les cellules cancéreuses produisent diverses molécules qui envoient un signal aux vaisseaux sanguins les plus proches (capillaires), afin que ceux-ci prolifèrent. Sous l’effet de ces signaux, les cellules endothéliales, c.-à-d. les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins, se séparent du vaisseau initial et migrent vers la tumeur. Les illustrations de la page ci-contre montrent cet important processus.

Sur l’illustration du haut, le nouveau vaisseau sanguin, qui s’est formé à partir du vaisseau original est entouré par la tumeur et l’approvisionne désormais en sang. L’illustration du bas est une prise de vue au microscope de la formation d’une ramification de vaisseaux sanguins qui pénètrent profondément dans la tumeur (zone noire). On peut voir nettement la forme extraordinaire de ces structures semblables aux racines d’une plante.

La croissance de nouveaux vaisseaux sanguins dans un tissu exige la restructuration de l’ensemble de cette zone. Et toute restructuration tissulaire dans l’organisme humain exige la décomposition du collagène et des autres molécules du tissu conjonctif par des enzymes qui détruisent le collagène.

Sur la base d’une compréhension détaillée de ces mécanismes, nous voulions également savoir si les micronutriments étaient en mesure de freiner l’angiogenèse, autre mécanisme important de développement du cancer.

La formation de n ouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter la tumeur

Représentation schématique de la formation de vaisseaux sanguins dans la tumeur

Vaisseaux sanguins qui se sont formés dans la tumeur vus au microscope

La

preuve scientifique : Les micronutriments freinent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins

dans les tumeurs

Pour tester l’efficacité des micronutriments en matière d’inhibition de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins lors du développement d’un cancer, nous avons utilisé le même modèle expérimental que celui décrit dans les pages précédentes.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, on a injecté aux 2 groupes d’animaux le même nombre de cellules d’un cancer des os (ostéosarcome). Sur la base de l'expérimentation précédente, nous savions déjà que, chez les animaux qui recevaient un apport complémentaire de micronutriments, les tumeurs étaient nettement plus petites.

Ce qui nous a particulièrement intéressé tout au long de cette série d’expérimentations, c’est le fait que nous voulions savoir si un apport complémentaire de micronutriments était également en mesure de réduire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins tumoraux. En regardant la tumeur (page ci-contre, photo A, côté gauche), on peut voir très distinctement le réseau de vaisseaux sanguins qui s’est formé autour de la tumeur chez des souris sans apport complémentaire de micronutriments.

Les prises de vue au microscope (page ci-contre, côté droit) ont confirmé cette observation. La coupe du tissu tumoral des animaux qui n’avaient pas reçu de compléments alimentaires montre que la tumeur avait développé un grand nombre de nouveaux vaisseaux sanguins (structures rouges).

En revanche, la coupe vue au microscope du tissu tumoral des animaux qui avaient reçu des quantités importantes de micronutriments dans leur alimentation montrait peu, voire pas de nouveaux vaisseaux sanguins.

En outre, nous pouvions également déterminer la raison pour laquelle les micronutriments avaient eu ce remarquable effet : l’apport de micronutriments avait permis de réduire de façon importante le nombre de molécules qui étaient produites et envoyées par les cellules tumorales pour stimuler la croissance des vaisseaux sanguins. Il s’agit ici du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF), ainsi que d’autres molécules.

La preuve scientifique : Les micronutrimen ts freinen t l’angiogenèse

Sans micronutriments dans l‘alimentation

Avec micronutriments dans l’alimentation

Les micronutriments permettent de diminuer la croissance de la tumeur grâce à l’inhibition de la formation de nouveaux vai sseaux sanguins qui l’alimenteraient.

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : http://www drrathresearch org/pub/voc/147

La preuve scientifique : les micronutriments freinent l’angiogenèse lors de la mise en culture de cellules cancéreuses humaines

Compte tenu du fait que l’inhibition de l’angiogenèse est un mécanisme central pour contrôler l’évolution d’un cancer, de nombreux laboratoires pharmaceutiques dépensent actuellement des centaines de millions de dollars pour trouver de nouvelles molécules synthétiques qui empêcheraient ce processus ; ils peuvent ensuite les faire breveter et les commercialiser en tant que médicaments contre le cancer. Le marché mondial des inhibiteurs de l’angiogenèse est estimé à des centaines de milliards de dollars. Ceci dit, les résultats de nos recherches qui portent sur les micronutriments (substances naturelles) ont une importance particulière pour des millions de patients et pour les systèmes de santé du monde entier. De ce fait, nous avons donc entrepris de faire un pas supplémentaire pour vérifier le rôle des micronutriments dans le contrôle de cet important mécanisme thérapeutique.

Nous avons pour cela choisi un système qui exclut tous les éléments potentiellement perturbateurs et nous sommes concentrés sur une seule question : les micronutriments sont-ils en mesure d’inhiber la formation par des cellules cancéreuses humaines de nouveaux vaisseaux sanguins ? Nous avons utilisé des cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins (cellules endothéliales) et qui provenaient de cordons ombilicaux. Ces cellules ont été mises en culture avec des quantités de plus en plus importantes de micronutriments. Comme le montrent les photos de la page ci-contre, les cellules endothéliales sans micronutriments produisent un réseau dense de petits capillaires (cliché A) nettement visibles (lignes sombres). Avec des quantités de plus en plus importantes de micronutriments, la production de cellules endothéliales humaines et de capillaires est nettement réduite (B et D). Avec la plus forte concentration de micronutriments (D), la formation de capillaires est totalement bloquée.

Cette étu de est la preuve scien tifique irréf utable d u fait que les mi cronu trimen ts ont u n effet puissan t contre l’angi ogenèse et qu ’ils pou rraient être imméd iatemen t uti lisés p our cont rôler l’épidémie du can cer.

Les micronutri ments i nhi bent la formation de vaisseaux sangui ns i nduite par les cellules endothéli ales humaines

A Contrôle

C 500 mcg/ml

Ce dessin représente un petit vaisseau sanguin (capillaire) On peut observer le processus de sa formation en faisant une expérience avec des cellules humaines. Les petits traits sombres sur les images sont ces vaisseaux

B 50 mcg/ml

D 1000 mcg/ml

Les photos A et B montrent des cellules humaines qui tapissent les parois des vaisseaux sanguins (cellules endothéliales) et qui ont été mises en culture avec des micronutriments Lorsque la concentration de micronutriments était la plus importante, aucun vaisseau sanguin n’a pu se former (D).

Les micronutriments p euvent empêcher la formation de structures vasculaires indui te par les cellules endothéliales humaines, processus important pour le développement de la tumeur.

Veuillez consulter les résultats complets sur le site : http://www drrathresearch org/pub/voc/149

Les micronutriments déclenchent la mort naturelle des cellules cancéreuses (apoptose)

L’une des caractéristiques de tout cancer est l’immortalité des cellules cancéreuses, ce qui signifie qu’elles peuvent vivre éternellement. Ce dysfonctionnement du cycle normal d’une cellule provient d’une erreur de programmation de l’ADN au niveau du noyau des cellules cancéreuses.

Actionner ce "commutateur biologique" et provoquer ainsi la mort naturelle des cellules cancéreuses permet d’inverser le cours de la maladie et de l’éliminer. Ce mécanisme qui est à l’origine du "suicide" naturel des cellules cancéreuses s’appelle "apoptose" et caractérise la mort naturelle des cellules. Il vient du grec "apoptosis" qui signifie "chute des feuilles".

Par opposition à l’apoptose, la mort prématurée (non naturelle) des cellules et du tissu vivant est appelée "nécrose", mot également issu du grec "nékros" qui signifie "mort". Une nécrose est due à des lésions provoquées par des facteurs externes à la cellule ou au tissu, tels que, par ex., une chimiothérapie extrêmement toxique, une exposition à des rayons radioactifs, ainsi que d’autres agents nocifs.

Dans l’organisme humain, entre 50 et 70 milliards de cellules normales meurent chaque jour par apoptose. Les cellules cancéreuses sont ici une exception.

Bien évidemment, nous avons cherché à savoir si les micronutriments pouvaient provoquer la mort naturelle des cellules cancéreuses et, de ce fait, faire en sorte qu’elles ne soient plus immortelles. Nous avons étudié ce processus de façon très détaillée et identifié les mécanismes génétiques et cellulaires impliqués dans ce processus. Le bas de la page ci-contre montre une cellule cancéreuse qui meurt naturellement d’apoptose. La surface rugueuse ("aspérités") qui contient des fragments de la cellule en décomposition est caractéristique.

Dans les pages suivantes, nous allons vous montrer des exemples de nos travaux sur les micronutriments dans le processus d’induction de l'apoptose des cellules cancéreuses.

Mort naturelle des cellules cancéreu ses

Représentation schématique de cellules cancéreuses qui sont "redevenues mortelles" et qui vont finalement par mourir

Une cellule cancéreuse "se suicide" par apoptose (prise de vue microscopique)

La preuve scientifique : les micronutriments peuvent déclencher la mort naturelle des cellules cancéreuses

Une autre étape importante de l’étude du processus d'apoptose des cellules cancéreuses consiste à observer au microscope les mécanismes cellulaires impliqués et de les analyser.

A cette fin, certains marqueurs présents dans la cellule ou dans son noyau ont été quantifiés, ce qui nous permettait de distinguer les cellules vivantes de celles qui étaient en phase d’apoptose.

La page ci-contre montre une cellule d’un mélanome en phase d’apoptose, processus qui a été déclenché par sa mise en culture avec une grande quantité de micronutriments. Les détails de cette expérimentation sont décrits dans les pages suivantes.

Sur la photo de la page ci-contre, le noyau de la cellule est entouré d’un cercle blanc. La couleur rouge à l’intérieur de ce cercle souligne le processus actif de la décomposition du noyau. Les taches rougeâtres plus sombres dans cette zone rouge (observée à la loupe) représentent l'ADN et ses composants cellulaires qui sont emballés dans des petites poches denses.

L’apoptose est déclenchée par l’activation d’enzymes spéciales à l’intérieur de la cellule, celles-ci provoquant la désintégration progressive de toutes ses composantes cellulaires, y compris son noyau.

A un stade ultérieur, des aspérités font leur apparition à la surface de la cellule (Cf. page précédente). Finalement, la cellule s’atrophie et se décompose en petites unités que les globules blancs, spécialisés dans "l’élimination et le traitement des déchets" biologiques (les phagocytes), éliminent par la suite.

Les

micronutriments peuvent déclencher l’apoptose des cellules d’un mélanome (cancer de la peau)

Une cellule d’un mélanome (cancer de la peau) lors du processus de "suicide" biologique (apoptose)

Les micronutriments peuvent déclencher les processus cellulaires qui entraînent la mort naturelle des cellules cancéreuses.

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : http://www.drrathresearch.org/pub/voc/153

La

preuve scientifique :

l’efficacité des micronutriments dans l’induction de l’apoptose

Sur cette page, nous allons documenter les résultats de l’étude qui devait déterminer si les micronutriments peuvent réduire la taille de tumeurs déjà existantes ou les faire disparaître complètement.

Du fait que la médecine conventionnelle s'est avérée incapable d'atteindre cet objectif, cette étude est particulièrement importante. La chimiothérapie peut, en intoxiquant les cellules, conduire à une réduction temporaire de la grosseur des tumeurs. Mais ce phénomène est généralement suivi d’une nouvelle "poussée de croissance" de la maladie, car les substances chimiothérapeutiques ont attaqué non seulement les cellules cancéreuses, mais également toutes celles qui étaient saines, y compris les cellules du système immunitaire nécessaires pour lutter contre le cancer.

Au cours de cette série d’expériences, nous avons mis des cellules du cancer de la peau (mélanome) en présence de micronutriments, dont les concentrations étaient de plus en plus importantes. Pour les marqueurs de ces cellules, nous avons utilisé le même procédé que celui décrit dans les pages précédentes : le vert représente les cellules vivantes, le jaune les cellules en début de phase d’apoptose (début de la mort naturelle des cellules cancéreuses) et le rouge l’apoptose à un stade terminal, lorsque la plupart des cellules cancéreuses sont déjà mortes.

Nous avons observé au microscope les cellules cancéreuses qui avaient été mises en culture avec différentes concentrations de micronutriments (partie supérieure de la page ci-contre) ; nous avons reporté les quantités respectives en pourcentage et par couleur de ces cellules (bas de page ci-contre).

Les résultats montrent que plus la concentration de micronutriments est importante, plus le nombre de cellules cancéreuses qui meurent naturellement est élevé. Avec la plus forte concentration en micronutriments (groupe C), toutes les cellules cancéreuses étaient à un stade avancé d'apoptose, ce qui signifie qu’elles étaient presque toutes mortes). Les micronut rimen ts sont don c u n moyen sûr no n seulement de sto pper l’évo lutio n d u cancer, mais également de réduire la taille des t umeurs d éjà existantes.

Les micronutriments déclenchent la mort naturelle des cellules d’un cancer de la peau

ents déclenchent l‘apoptose des cellules d’un mélanome

d e c e l l u l e s

b r e

o m

N

d e c h a q u e g r o u p e e n p o u r c e n t a g e

Cellules vivantes

Cellules en train de mourir (stade précoce de l’apoptose)

Cellules mortes (apoptose à un stade avancé)

100% des cellules meurent de façon naturelle

Concentrations de micronutriments (mcg/ml)

Plus la concentration de micronutriments est forte, plus le nombre de cellules qu i se suicident est important.

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : www drrathresearch org

A. Contrôle
C. 1000
B. 500
A Contrôle
500 mcg/ml

Victoire sur le cancer du poumon

Je m’appelle Werner Pilniok.

En septembre 1999, à la suite d’une radiographie de routine, on m’a diagnostiqué une tumeur au poumon à croissance rapide. Selon le pneumologue, la tumeur avait une taille d e 1,5 x 1cm. J’ai subi toute une série d’examens complémentaires, après quoi les médecins m’ont recommandé une opération chi ru rgi cale avec ablation de toute la partie du poumon où la tumeur avait ét é localisée

Etant donné que je souffrais également de problèmes cardiaques, toute intervention chirurgicale était extrêmement risquée. Je me suis donc mis à la recherche d’alternatives. J’ai lu des documents relatifs aux travaux du Dr Rath et concernant le rôle des micronutriments dans la lutte contre le cancer avec des moyens naturels J’ai décidé d’ann uler l’intervention chirurgicale qui avait été planifiée et de donner une chance aux micronutriments A partir d’octobre 1999, j’ai complété mon alimentation avec des q uantités importantes de ces substances nutritives. Le 3 avril 2000, un scanner de contrôle a été effectué. Résultat : la tumeur diagn ostiquée six mois plus tôt avait disparu. Le médecin n’en croyait pas ses yeux ! Il me demanda cependant d’atten dre qu’un autre scanner soit disponible, car il pensait apparemment que celui qu’il avait utilisé était défectueux. Le nouvel examen donnait le même résultat : plus de tumeur !

C’était il y a plus de dix ans. En 2011, j’ai fêté mon 80ème anniversaire et je suis en bonne santé. Grâce aux micronutriments, j’espère vivre encore de nombreuses années.

Werner Pilniok

A-1: Septembre 1999: le scanner du poumon de M. Pilniok laisse apparaître une tumeur (zone délimitée).

A-2: Agrandissement de la zone délimitée de l’image A-1.

B: Avril 2000: scanner de contrôle du poumon de M. Pilniok. Cette image montre la même zone que l’image A-2. On ne voit plus de tumeur.

Le fait qu e l’on ne voit plus de tumeur est la preuve qu’elle a disparu grâce à des moyens naturels – sans opération, sans radiothérapie, ni chimiothérapie.

Avez-vou s remarqué que...

en parcouran t ce chap itre, vou s vou s êtes plo ngé d ans le monde de la méd ecine la plus moderne ? Cette nouvelle méd ecine et ces mét hodes de soin s mod ernes son t caractérisées par le fait qu e ces information s su r la santé sont imp ortan tes et doivent être int elligibles p our tous ; elles doiven t do nc également vo us permet tre de p rendre en main vo tre propre sant é.

Avant d e con tinuer vo tre l ecture, nou s vous invito ns à j eter u n cou p d’œil su r no tre Institut de Rech erches en Californ ie. Not re équ ipe scientif ique s’est engagée à ce qu e la "sant é pou r tou s" devienn e bientô t une réalité.

Photo d’un de nos laboratoires

Institut de Recherches du Dr Rath

Le Dr Waheed Roomi, chef du département de recherche en oncologie analyse les résultats d’une expérimentation sur le cancer

Le Dr Niedzwiecki est, depuis plus d’une décennie, directrice de notre Institut de Recherches

Des chercheurs lors d’une discussion concernant des projets scientifiques à une table de laboratoire

Synergie de micronutriments :

Efficacité des micronutriments accrue grâce à un "travail

d’équipe"

Certains de nos lecteurs, parmi lesquels certainement des professionnels de santé, sont sans doute surpris par les avantages considérables des micronutriments en matière d’inhibition de la propagation des cellules cancéreuses.

La raison scientifique qui explique ces résultats étonnants est simple : nous avons simplement imité la nature ! En ne faisant pas reposer nos travaux uniquement sur des micronutriments individuels, mais en tirant profit de leur interaction positive et amplificatrice qu’ils ont les uns sur les autres, nous avons pu utiliser le plein potentiel de la nature en activant la capacité d'auto-guérison de l’organisme.

Au cours des dernières décennies, de nombreux chercheurs ont étudié la possibilité de contrôler le cancer avec des micronutriments. Mais la plupart d’entre eux se sont concentrés sur l’utilisation de vitamines et autres substances nutritives naturelles prises isolément et à forte dose. L’une des raisons de cette "impasse" de la recherche se situait également au niveau des administrations responsables des agréments.

Les services administratifs du monde entier ont interdit pendant longtemps l’enregistrement de combinaisons de micronutriments à des fins préventives et thérapeutiques. Ceci était le résultat de conclusions erronées. Ces organismes ont tout simplement transposé sur les substances biologiques les expériences négatives dues aux interactions lourdes de conséquences des produits pharmaceutiques synthétiques. Ceci est bien évidemment une absurdité car, dans les systèmes biologiques, cette interaction positive et amplificatrice est le principe fondamental de la vie.

Notre Institut de Recherches a donné un nouvel essor à la synergie des micronutriments. Dans les pages suivantes, nous allons documenter la supériorité des combinaisons synergiques de micronutriments sur les substances actives prises individuellement.

La synergie des micro nutriments : la base d’une prévention mo derne

Minéraux

Vitamines

Substances phytobiologiques

La preuve scientifique :

Une synergie des micronutriments a des avantages par rapport aux micronutriments pris isolément en matière d’inhibition de la propagation des cellules cancéreuses

Pour étudier les avantages d’une combinaison de micronutriments et de composants naturels individuels dans la lutte contre le cancer, nous avons décidé de faire les expérimentations scientifiques suivantes :

Des cellules d’un fibrosarcome (cancer du tissu conjonctif produisant des cellules cancéreuses) ont été mises en culture dans deux environnements différents :

1. Un bouillon de culture contenait des cellules et des extraits de thé vert, riches en composants bioactifs, appelés polyphénols. Cette combinaison est représentée en vert sur les graphiques ci-contre.

2. Un bouillon de culture contenait la même quantité de cellules et de thé vert que la première solution avec, en plus, une combinaison de certaines vitamines, minéraux et acides aminés. La composition de cette association est indiquée au début de ce chapitre dans les pages relatives à la synergie des micronutriments. Cette combinaison est représentée en rouge sur la page ci-contre.

Les résultats de ces expérimentations ont révélé que l’inhibition de la production par les cellules cancéreuses d’enzymes qui dégradent le collagène était proportionnelle à la quantité croissante aussi bien d’extraits de thé vert que de la combinaison de nutriments. Toutefois, il est à noter que les extraits de thé vert étaient, en matière d’inhibition de la propagation des cellules cancéreuses, bien plus efficaces lorsqu’ils étaient combinés avec d'autres micronutriments que lorsqu’ils étaient utilisés seuls.

Ces résultats ne se limitaient pas seulement aux cellules d’un fibrosarcome. Les nutriments avaient le même effet avec des cellules d’un cancer du foie, d’une tumeur au cerveau (glioblastome) et de celles d’autres types de cancer, ce que nous avons documenté.

Les avantages d’une synergie de micronutriments en matière d’inhibition de la propagation des cellules cancéreuses (Fibrosarcome)

Action inhibitrice de l’extrait de thé vert seul et en combinaison avec d’autres micronutriments sur la sécrétion d’enzymes qui détruisent le collagène (MMP-9)et qui proviennent de cellules cancéreuses d’un organisme humain

A Contrôle

La différence entre la colonne verte et la colonne rouge est notable

B. 50

C 100

Concentration de micronutriments (mcg/ml)

Compositions testées :

1 Extraits de thé vert

2 Synergie de nutriments

1. Extraits de thé vert, riches en polyphénols

D 500

2. Combinaison de nutriments

Composition* :

Acides aminés

Minéraux

Vitamines

Extraits de thé vert

* Précisions au début de ce ch apitre

Une synergie de micronutriments qui reproduit une situation que l’on retrouve dans les systèmes biologiques est plus efficace pour inhiber un cancer que chacune de ses composantes prises isolément.

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : http://www d rrathresearch org/pub/vo c/163

La preuve scientifique :

Une synergie de micronutriments a des avantages par rapport à chacune de ses composantes prises isolément en matière d’inhibition des cellules d’un cancer du sein

Après avoir confirmé en laboratoire le fait qu’une synergie de micronutriments est, en matière d’inhibition des cellules cancéreuses, plus efficace que ses composants pris isolément, nous avons voulu répondre à la question importante de savoir si ce constat est également valable dans un organisme vivant.

Nous pensions que ce devait être le cas, car tous les processus biochimiques qui se déroulent dans l’organisme ne dépendent pas d’un seul micronutriment, mais de la disponibilité et d’une interaction très coordonnée de nombreux micronutriments.

Nous avons conçu un modèle expérimental dans le cadre duquel nous avons déclenché un cancer du sein chez trois groupes d'animaux (dans ce cas, des rats) et nous avons laissé la tumeur se développer pendant une période de 18 semaines. De cette manière, nous voulions reproduire une situation où un cancer s’était déjà développé dans un organisme humain.

Avant de donner un supplément de micronutriments, nous avons mesuré la taille des tumeurs présentes chez les animaux des trois groupes. Les résultats sont présentés sur le graphique de la page ci-contre par le point "Début". Le groupe A n’a pas reçu de supplément de micronutriments et servait de groupe de contrôle. Le groupe B a eu un supplément d’extraits de thé vert dans son alimentation et le groupe C un supplément d’extraits de thé vert auquel étaient ajoutés d’autres micronutriments (synergie des nutriments, cf. page précédente).

Les résultats de cette étude in vivo sont présentés sur la page cicontre. Il s’est avéré que l’apport de compléments alimentaires avait permis de réduire considérablement la taille des tumeurs du sein. Toutefois, ce qui était remarquable, c’est le fait que les animaux qui avait reçu une synergie de micronutriments en avaient tiré le meilleur profit : entre 40 et 60 jours après le début de l'étude, le développement des tumeurs avait, pour l’essentiel, été stoppé.

Une synergie de micronutriments est, en ce qui concerne l’inhibition de la croissance de tumeurs au sein, plus efficace que le thé vert seul

Action inhibitrice de l’extrait de thé vert seul et en combinaison avec d’autres micronutriments sur la croissance de tumeurs cancéreuses du sein (expérience in vivo)

A Alimentation de contrôle

B. Alimentation avec du thé vert

C Alimentation avec synergie de nutriments

Durée de l’étude en jours

Les études in vitro, de même que celles effectuées in vivo, ont montré que : certaines combinaisons de nutriments inhibent le développement des tumeurs de façon plus efficace que chacune de leurs composantes.

Veuillez consulter les résultats complets de l’étude sur le site : www drrathresearch org

Des recherches fiables !

Soyez prudents lorsque les médias vous annoncent des "percées" en matière de lutte contre le cancer. Les laboratoires pharmaceutiques sont des experts en matière de vagues médiatiques ayant pour but d’augmenter la vente de leurs médicaments brevetés et de donner un coup de fouet à leurs actions.

Notre Institut de Recherches ne subit pas l'influence des activités d'investissement pharmaceutiques, ni celle d’un quelconque autre investisseur financier privé. Depuis plus d’une décennie maintenant, nos recherches ont été financées exclusivement par les personnes que nos découvertes scientifiques et la diffusion de ces connaissances sur la santé ont pu aider.

De plus, notre Institut de Recherches et l’ensemble du groupe d’entreprises du Dr Rath appartiennent à une fondation à but non lucratif. Par conséquent, nous ne tirons aucun profit en vous communiquant ces informations. Notre seul intérêt est votre santé. Y a-t-il un meilleur moyen de gagner votre confiance ?

Au fil des ans, notre Institut est devenu l’une des principales institutions de recherche au monde en matière de méthode de soins naturels basés sur des faits scientifiques. Les résultats de nos recherches ont été publiés dans de grands journaux scientifiques ; ils ont également été présentés lors de conférences scientifiques internationales. Tous les résultats sont également présentés sur le site Internet de notre Institut :

www.wha-www.org/en/library/index.html

Comment résumeriez-vous ce chapitre ?

Au début de ce chapitre, nous nous étions fixés de grands objectifs, afin que nos lecteurs puissent bien comprendre cette maladie qu’est le cancer. Ci-dessous, vous pouvez vérifier si nous avons atteint notre but.

Savez-vous maintenant que :

Tous les types de cancer utilisent le même mécanisme pour se propager dans l’organisme ?

Les micronutriments permettent de contrôler les principaux mécanismes de la formation d’un cancer ?

Les micronutriments ont une plus grande efficacité lorsqu’ils sont en équipe (synergie) que lorsque chacun d’entre eux est pris seul ?

Les micronutriments constituent une possibilité de lutter efficacement et sans effets secondaires contre le cancer ?

Les micronutriments ont un effet positif en régulant les fonctions cellulaires, contrairement à la chimiothérapie, dont l’action consiste à empoisonner les cellules ?

Sur la base de cette approche moderne relative à la formation et au contrôle d’un cancer, cette maladie sera pratiquement inconnue des génération futures ?

Oui No n

Perspectives à longue portée pour la santé mondiale

Les patients, les professionnels de santé, les personnes ayant des responsabilités politiques - et même chaque lecteur de ce livre - doivent tirer les conséquences immédiates de ces preuves scientifiques apportées dans ce chapitre.

Avec les points ci-dessous, nous souhaiterions lancer une discussion publique qui aurait dû avoir lieu depuis longtemps et qui conduira à la fin de l’épidémie du cancer.

1. Sur l a b ase sci entifiqu e d u contrôle naturel d u cancer qu e no us avon s présentée dans ce livre, vous al lez po uvo ir contri buer de façon déterminante à mettre un terme à l’ép idémi e du cancer.

2. La mise en pratiqu e des conn aissances présentées ici con tribu era à éli miner u ne autre maladie qu i a hanté l'h umani té dan s d es pro porti ons épid émiqu es : le cancer.

3. La mise en pratique de ces co nnaissan ces au niveau méd ical et en matière de po litiqu e de santé est une con dition i ndispensable pou r faire des économies de coû ts de santé de plusieurs mill iards. Cela permettra également de lib érer les patien ts de l eur dép endance néf aste vis-à-vi s d es entreprises d 'investissemen ts pharmaceutiq ues do nt les b énéfices se chif frent en cent aines d e milliards de dol lars.

Avez-vous remarqué que...

en lisan t ce livre, vous avez acquis d es info rmatio ns qu i n e so nt do nnées dans aucun e faculté d e médecin e du monde ?

La p age ci-contre vous montre un e p hoto des t rois p lus grandes inst itutio ns médicales d u mon de : la Harvard Medical Scho ol, le Slo an Kettering Cen ter et la Stanford University.

A ce jou r, plusieurs génératio ns de fu turs médecin s y son t formées, mais ils ne reçoivent aucun enseign ement relatif à l’appro che fon damen tale concernant le f ait que l 'agressivi té d’un cancer est du e à l'util isatio n abusive de mécanismes q ui se déro ulent n aturell ement lo rs de la migration d es cell ules.

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Grâce à la publicat ion de ce livre, ces information s essentielles sont mises à la disposition de tous les p rofessi onnels d e san té. Plu s i mportant en core est le fait qu e la simpl icité du message de ce livre p ermett ra à des millio ns de perso nnes san s fo rmati on spécifiq ue médi cale de compren dre q ue la victoire sur le cancer est mainten ant ent re leurs mains.

La Harvard Medical Schoo l, Camb ridge, MA

Cent er, New Yo rk

La Stanford University

Palo Alto

Le Slo an Ket tering

Annexe Documentation importante

Remerciements

Nous remercions toute l’équipe de recherche qui a confirmé cette percée médicale avec ingéniosité et persévérance. En premier lieu, il convient de remercier le Dr Waheed Romi, responsable de notre département de recherche sur le cancer, qui a mené et supervisé ces expériences importantes pendant plus d'une décennie. Nous remercions également le Dr Shirang Netke, le Dr Vadim Ivanov, le Dr Raxit Jariwalla, Nusrath Roomi et Tatiana Kalinovsky pour leur contribution à ces découvertes capitales.

Nous sommes reconnaissants à Christian Kammler, Thomas Wenn et Paul Anthony Taylor pour leur concours logistique.

Nous souhaitons également exprimer tous nos remerciements aux membres de notre équipe juridique internationale qui ont travaillé pendant plus d’une décennie à la protection de cette percée et l’ont défendue contre les attaques juridiques du lobby pharmaceutique.

Nous adressons également tous nos remerciements à Barbara Saliger et à Werner Pilniok, ainsi qu’à tous les autres patients qui ont eu le courage de raconter leur vie publiquement.

Nous avons une pensée toute particulière pour les personnes, jeunes et moins jeunes, pour lesquelles cette percée scientifique est arrivée trop tard et qui auraient peut-être eu une chance s’ils n’avaient pas perdu autant de temps dans l’impasse de la "chimio"-thérapie.

Nous remercions tout particulièrement M. August Kowalczyk et M. Jerzy Ulatowski, ainsi que les autres survivants du camp de concentration d’Auschwitz. Ils sont une source d’inspiration permanente pour nous et pour notre travail. Nous les rejoignons dans leur engagement : "Plus jamais !"

Les titres donnés par M. August Kowalczyk aux pages d’introduction de chaque chapitre "La science en tant qu’art" sont l’expression de notre message commun : Les intérêts économiques globaux font passer le profit avant la vie – aujourd’hui comme autrefois.

Nous remercions tout particulièrement les milliers de membres de notre Alliance internationale pour la Santé qui ont soutenu nos recherches depuis plus d’une décennie. Sans vous, cette percée n’aurait pas été possible.

Nous remercions nos familles pour leur soutien et leur patience.

Enfin, nous adressons nos remerciements à tous ceux qui, du fait de leur scepticisme et de leur opposition, ont été une source d'inspiration inestimable.

La publication scientifique, qui est rapportée ci-dessous et qui date de 1992, a posé les bases conceptuelles de nos recherches sur le cancer. Elle a été rédigée par le Dr Rath et soutenue par Linus Pauling, lauréat du Prix Nobel.

Protéolyse induite par la plasmine et rôles de l’apoprotéine(a), de la lysine et des analogues synthétiques de la lysine

M. Rath, L. Pauling

Journal of Orthomolecular Medicine 1992, 7: 17-23

Résumé

La plupart des maladies humaines, indépendamment de leur origine génétique ou exogène individuelle, utilisent les mêmes mécanismes pathogéniques pour proliférer. L’un de ces mécanismes de base est la propagation de la maladie grâce aux radicaux libres de l’oxygène. Nous allons vous décrire ci-après un autre mécanisme pathogénique universel : la dégradation du tissu conjonctif par la protéase plasmine Ce mécanisme a déjà été décrit dans le cadre de certaines maladies, mais son caractère universel n’a pas encore fait l’objet de recherches suffisamment approfondies. Nous allons montrer ici que la diffusion du cancer, des maladies cardio-vasculaires (MCV), mais aussi des maladies inflammatoires et de nombreuses autres affections dépendent à différents niveaux de ce mécanisme pathogénique Les macrophages qui sont activés (globules blancs), mais également les cellules cancéreuses, celles qui sont modifiées par un virus, ainsi que de nombreuses autres cellules pathogènes sécrètent de grandes quantités d’activateurs du plasminogène. Ceci entraîne une activation du plasminogène qui est transformé en plasmine, une enzyme protéolytique, laquelle à son tour active la procollagénase en collagénase (qui induit la dégradation du collagène). La destruction de la matrice extracellulaire qui résulte de ces processus est une condition indispensable à la prolifération et au développement d’une maladie. La plupart des maladies aiguës et chroniques se servent de ce mécanisme pathogénique pour se développer. Ce mécanisme est une réaction excessive d’un processus qui a lieu dans une multitude de systèmes cellulaires de l’organisme humain dans des conditions physiologiques normales. Cette réaction excessive dans des conditions pathologiques est le résultat d’un déséquilibre chronique entre les activateurs et les inhibiteurs de ce mécanisme. L’apoprotéine(a), Apo(a) peut, en vertu de sa ressemblance structurelle avec le plasminogène, être un inhibiteur endogène concurrentiel de la protéolyse induite par la plasmine et inhiber la dégradation des tissus. L’acide aminé essentiel L-lysine,

inhibiteur exogène, influence ce mécanisme. L’administration thérapeutique de L-lysine et de dérivés de la lysine, tels que l'acide tranexamique, devrait permettre un contrôle efficace de la dégradation des tissus induite par la plasmine.

La confirmation clinique complète de cette recherche permettra d’améliorer notamment les options thérapeutiques des formes avancées de maladies cardio-vasculaires, d’un cancer et de maladies inflammatoires et infectieuses, y compris du SIDA.

Introduction

Ces dernières années la communauté scientifique internationale s’est fascinée pour une protéine extraordinaire du corps humain : l’apoprotéine(a) [apo(a)]. A cours des trois dernières décennies qui ont suivi sa découverte, l’apo(a) a été principalement évoquée dans le cadre de ses effets délétères sur la santé des personnes, en particulier en ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires (MCV). Nous ne pouvions pas accepter le fait que l’apo(a) avait uniquement des propriétés négatives. Selon les lois de l’évolution humaine, l’apo(a) devrait avoir des propriétés bienfaitrices nettement supérieures à ses inconvénients. A partir de là, nous avons découvert que, dans les états physiologiques, l’apo(a) est une protéine adhésive, qui joue un rôle dans la différenciation des organes et dans la croissance. Dans les états pathologiques, l’apo(a) est une substance qui pallie, en premier lieu, à une carence en ascorbate (vitamine C), compense un dysfonctionnement du métabolisme du collagène et augmente la stabilité des tissus en favorisant leur réparation (1).

De plus, nous avons montré que l’apo(a) permet d’inhiber les mécanismes pathogéniques importants qui sont impliqués dans l’évolution de nombreuses maladies. Ces processus pathologiques universels sont favorisés par une carence en vitamine C. L’un d’entre eux est l’effet nocif des radicaux libres de l’oxygène qui est atténué par la propriété antioxydante de l’apo(a), celle-ci jouant un rôle de protéine thiol (2).

L’apo(a) nous a également conduits à déterminer l’importance universelle d’un autre mécanisme pathogénique : la dégradation enzymatique du tissu conjonctif par la plasmine, une enzyme protéolytique (la protéase). Nous avons récemment établi que l’apo(a), en vertu de sa ressemblance structurelle avec le plasminogène, fait office d’inhibiteur concurrentiel de la protéolyse induite par la plasmine (3).

Dans cette publication nous décrivons le caractère universel de ce mécanisme et le rôle de l’apo(a) de façon détaillée.

La protéolyse induite par la plasmine avait déjà été décrite comme étant un mécanisme pathogénique pour certaines maladies, comme par ex. le cancer et certaines maladies virales (4,5). Cependant, ce mécanisme a, jusqu’à présent, été peu, voire pas du tout, pris en considération dans le cas des maladies cardio-vasculaires. Le fait que la L-lysine et ses analogues synthétiques, des inhibiteurs exogènes de ce processus, ne soit pas largement utilisés en thérapie, est également le signe d’un défaut de compréhension du caractère universel de ce processus pathogénique. Ce manque de connaissances continue à avoir des conséquences néfastes pour la santé humaine et empêche des millions de patients de bénéficier d’un traitement optimal. Cette publication a pour objectif de combler ce vide et d’exposer les caractéristiques rationnelles d’une large utilisation de la lysine et de ses analogues synthétiques pour des traitements cliniques.

Protéolyse induite par la plasmine dans des conditions p hysiologiques (c.-à-d. normales)

La protéolyse induite par la plasmine est un mécanisme physiologique qui se déroule partout dans l’organisme humain. Les principaux systèmes cellulaires de défense, monocytes, macrophages et neutrophiles, emploient ce mécanisme pour migrer dans l’organisme. Ils sécrètent des activateurs du plasminogène qui, à leur tour, transforment le plasminogène en plasmine et activent cette dernière. Ce mécanisme est particulièrement efficace en cas de fortes concentrations de proenzyme plasminogène dans le sang et dans les tissus, ce qui représente un fort potentiel d’activité protéolytique. La protéase plasmine, une fois activée, convertit des procollagénases en collagénases (6) et active très probablement d’autres enzymes ; ce processus entraîne une dégradation locale du tissu conjonctif et prépare le terrain pour la migration des macrophages à travers l’organisme. L’action protéolytique de la plasmine est également impliquée dans l’augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins (7). Cet effet permet la sortie des monocytes et autres cellules sanguines du flux sanguin et leur infiltration dans les tissus qui en ont des besoins accrus. Parmi les conditions physiologiques, au cours desquelles se produit une protéolyse induite par la plasmine, il y a différentes formes de formation et de réorganisation des tissus, telles que la neurogenèse, la vascularisation et, très probablement, la croissance.

La protéolyse induite par la plasmine pendant la transformation des organes reproducteurs chez la femme est d’une importance particulière. Grâce à une stimulation hormonale, les cellules des glandes mammaires et utérines sécrètent des activateurs du plasminogène et déclenchent ainsi des modifications morphologiques des organes pendant la grossesse et la lactation (4). L’ovulation est un exemple particulièrement frappant de l’efficacité de ce mécanisme. L’hormone lutéinisante (LH) et l’hormone folliculostimulante (FSH) activent la sécrétion d’activateurs du plasminogène dans les cellules de la granulosa (8). La dégradation du tissu conjonctif ovarien qui s’ensuit est indispensable au processus d’ovulation (figure 1a). De la même façon, les cellules du trophoblaste (couche cellulaire périphérique de l’œuf fécondé) utilisent une protéolyse induite par la plasmine pour envahir la paroi de l’utérus au cours de la nidation de l’embryon au début de la grossesse. Dans toutes ces situations, la production d’enzymes est passagère et réglée avec précision par des hormones et d’autres mécanismes de contrôle.

Protéolyse induite par la plasmine dans des conditions p athologiques (en cas de maladie)

La dégradation des tissus induite par la plasmine contribue à la prolifération de la plupart des maladies. Le fait que de tels mécanismes soient déclenchés par des agents pathogènes revêt un intérêt particulier, comme c’est le cas pour la défense des cellules hôtes (par ex. les macrophages). Dans des conditions pathologiques les plus diverses, les macrophages sont "activés". Cette activation est le reflet d’un état particulier d’alerte qui est caractérisé par une sécrétion abondante de substances. Celles-ci comprennent des métabolites de l’oxygène, des collagénases, des élastases et des activateurs du plasminogène en quantité sensiblement plus importante.

Il est évident que ce mécanisme doit être contrôlé avec précision. C’est pour cette raison que les macrophages sécrètent également des substances inhibitrices, telles que les inhibiteurs de la plasmine et l’alpha-2macroglobuline qui sont en mesure d’inactiver la plasmine et de nombreuses autres protéases. Tout déséquilibre dans ce système de contrôle conduit à une réaction excessive de ce mécanisme et, de ce fait, à une dégradation continue des tissus. L’activation chronique des macrophages et une réaction excessive des mécanismes de contrôle entraînent par la suite une dégradation persistante du tissu conjonctif et une accélération de la prolifération de la maladie. De ce fait, il est évident qu’une dégradation des tissus induite par la plasmine contribue, à divers niveaux, à la progression des maladies.

Ce mécanisme n’est cependant pas limité aux macrophages et autres cellules du système immunitaire de l’organisme. Dans les pages suivantes, nous allons aborder de façon plus détaillée ce mécanisme pathogénique relatif aux principales maladies.

Cancer

Le fait que de nombreuses cellules de l’organisme deviennent malignes entraîne une production incontrôlée d’activateurs du plasminogène. Dans ce cas, la sécrétion de ces substances n’est pas un phénomène temporaire, mais plus exactement une caractéristique des cellules cancéreuses. L’importance de l’augmentation de la production d’activateurs du plasminogène - de 10 à 100 fois plus - rend cette enzyme unique dans le cadre des modifications biochimiques qui sont liées à une mutation cancérigène.

En outre, la sécrétion d’activateurs du plasminogène se produit indépendamment d’un mécanisme d’induction et peut être due à des agents infectieux, tels que des virus ou des substances chimiques cancérigènes. Le fait que la quantité d’activateurs du plasminogène sécrétés est généralement liée au degré de malignité des cellules cancéreuses est déterminant (4,5). Des études immunohistologiques du système immunitaire ont montré que la concentration des activateurs du plasminogène à proximité d’une tumeur est plus importante là où celle-ci est la plus invasive (9).

Ne serait-ce qu’en raison du rôle important de la protéolyse induite par la plasmine dans les organes reproducteurs de la femme dans des conditions physiologiques (normales), il n’est pas surprenant qu’un "dérapage" incontrôlé de ce mécanisme entraîne très souvent la formation de tumeurs malignes à ce niveau. Les cellules d’un cancer du sein, de l’utérus, des ovaires, ainsi que celles d’autres organes sécrètent continuellement de grandes quantités d’activateurs du plasminogène, détruisent la matrice extracellulaire environnante et préparent ainsi le terrain à une croissance tumorale invasive. Ces mécanismes sont également impliqués dans la prolifération du cancer de la prostate, une des formes de cancer les plus fréquentes chez l’homme.

La protéolyse induite par la plasmine est également déterminante dans l’évolution métastatique d’un cancer. Comme nous l’avons dit plus haut, la plasmine entraîne une plus grande perméabilité des vaisseaux sanguins et facilite, de ce fait, la propagation des cellules cancéreuses. Bien entendu, ce mécanisme pathogénique n’est pas limité aux seuls organes reproduc-

teurs. La dégradation des tissus induite par la plasmine a été documentée dans le cas de tumeurs des ovaires, de l’endomètre, du col de l’utérus, du sein, mais aussi du côlon, des poumons, de la peau (mélanome), et de bien d’autres formes (4), ce qui indique que la plupart des cancers se servent de ce mécanisme pour proliférer.

Les maladies infectieuses et inflammatoires

Tout comme pour les cellules cancéreuses, il s’avère que les cellules modifiées par des virus sécrètent également des activateurs du plasminogène (4,5). Ces cellules activent le plasminogène dans leur environnement immédiat, par ex. le tissu pulmonaire et facilitent ainsi le développement local de l’infection. Simultanément, la plasmine augmente la perméabilité des vaisseaux sanguins et favorise ainsi la propagation de l’infection.

Il y a de bonnes raisons de penser que d’autres agents pathogènes utilisent également ce mécanisme au cours du processus infectieux. Les activateurs du plasminogène jouent un rôle important lors de tout processus inflammatoire en général. La production des activateurs du plasminogène par les macrophages et les granulocytes est étroitement liée à différents modulateurs de l’inflammation. La sécrétion de ces enzymes est stimulée par l’amiante, la lymphokine et l’interféron et elle est inhibée par des agents anti-inflammatoires, tels que les glucocorticoïdes. La protéolyse induite par la plasmine a été documentée chez des patients présentant une série de maladies inflammatoires, telles que des rhumatismes articulaires chroniques, une vascularite d’origine allergique, des colites spasmodiques, une sinusite chronique, une maladie démyélinisante et de nombreuses autres affections (4). Il est donc probable que la dégradation des tissus induite par la plasmine soit un mécanisme pathogénique important lors de maladies inflammatoires chroniques.

Les maladies cardio-vasculaires

Les macrophages activés jouent un rôle important dans le développement des maladies cardio-vasculaires. Les monocytes pénètrent dans la paroi vasculaire, où ils se transforment en macrophages. Leur activation à l’intérieur de la paroi des vaisseaux est favorisée par les lipoprotéines oxydantes modifiées et par d’autres mécanismes complexes (3,10). Dès que ceux-ci sont activés, toute une série de processus ont lieu, comme c’est le cas pour de nombreuses autres maladies : augmentation de la sécrétion

des activateurs du plasminogène, activation des procollagénases par la protéase plasmine et dégradation du tissu conjonctif dans les parois des vaisseaux sanguins. Parallèlement, la plasmine augmente leur perméabilité, ce qui entraîne un accroissement supplémentaire du potentiel invasif des constituants du plasma. La persistance de ces mécanismes pathogéniques est responsable de la formation de lésions dans les vaisseaux et de l’athérosclérose.

Ce mécanisme est particulièrement efficace lorsque la paroi des vaisseaux sanguins est déjà déstabilisée du fait d’une carence en vitamine C. Comme nous l’avons décrit récemment en détails (3), cette instabilité est principalement visible aux endroits, où l’hémodynamique est altérée, comme au niveau des ramifications des artères coronaires. Il n’est donc pas surprenant que de grandes quantités d’activateurs du plasminogène aient été détectées au niveau des ramifications artérielles de l’homme. En outre, les activateurs du plasminogène sont généralement en quantités plus importantes dans les lésions athéromateuses que sur les parois artérielles normales (11).

Il faut noter ici que ces observations, faites il y a déjà longtemps, n’ont pas été approfondies de façon systématique. Cette négligence laisse penser que l’importance universelle de la protéolyse non contrôlée induite par la plasmine dans le cadre de la prolifération des maladies n’a pas encore été complètement comprise. L’objectif de cette publication est précisément de combler ce vide.

L’apoprotéine(a) - un inhibiteur de la protéolyse induite par la plasmine

En identifiant l’importance globale de la protéolyse induite par la plasmine dans le cas de la plupart des maladies, nous avons à nouveau pris comme point de départ l’Apo(a) et l’augmentation des besoins en celle-ci, qui se reflète par sa concentration élevée dans le plasma lors de nombreuses pathologies. Comme nous l’avons signalé plus haut, l’Apo(a) a une multitude de fonctions dans des conditions physiologiques (normales) et pathologiques (en cas de maladie). Ici nous allons nous concentrer sur le rôle de l’Apo(a) en tant qu’inhibiteur concurrentiel endogène de la protéolyse induite par la plasmine et de la dégradation des tissus.

L’Apo(a) est une glycoprotéine ayant une structure unique. Elle se compose essentiellement d’une séquence répétitive de structures en kringle, qui ressemblent fortement au kringle IV de la molécule de plasminogène. Le

gène de l’Apo(a) est situé à proximité directe du gène du plasminogène sur le chromosome 6. Une théorie consiste à dire que la molécule d’Apo(a) dérive de la molécule de plasminogène ou bien que les deux gènes de ces molécules proviennent d’un ancien gène commun (12). Jusqu’à ce jour, aucune explication n’a été fournie quant à la raison pour laquelle, parmi les cinq structures en kringle de plasminogène, c’est presque exclusivement le kringle IV qui a été choisi par la nature pour composer la molécule d’Apo(a). Nous pensons que ce choix n’est pas une pure coïncidence, mais qu’il est plutôt dû au fait que la structure ou la fonction du kringle IV dans la molécule de plasminogène sont au moins une des raisons pour lesquelles celui-ci se retrouve sans arrêt dans l’Apo(a).

Partant de là, nous pensons que l’Apo(a), en vertu de ses multiples structures en kringle IV, est un inhibiteur concurrentiel de la protéolyse induite par la plasmine. L’Apo(a) pourrait être impliquée dans le contrôle de ce mécanisme sans altérer les fonctions importantes du plasminogène qui sont régies par d’autres kringles de la molécule de plasminogène. En conséquence, plus une molécule d’Apo(a) contient de séquences en kringle IV, plus l’action inhibitrice de cette isoforme d’Apo(a) aurait un effet inhibiteur efficace. Cette thèse pourrait non seulement expliquer le choix préférentiel du kringle IV par rapport aux autres structures, mais également la grande variation de concentrations de Lp(a) dans le plasma qui sont déterminées génétiquement et qui sont en grande partie le reflet de la relation inverse entre le nombre de séquences intramoléculaires de kringle IV et le taux de synthèse de molécules d’Apo(a).

Bon nombre d’observations ont permis de faire la preuve du rôle de l’Apo(a) dans le contrôle de la protéolyse induite par la plasmine. Il a été montré que l’Apo(a) atténue la fibrinolyse induite par les activateurs tissulaires du plasminogène et intervient de façon concurrentielle dans les mécanismes induits par le plasminogène et la plasmine (14). De plus, des études immunohistologiques faites dans le cadre de diverses maladies ont montré que l’Apo(a) se dépose de préférence aux endroits, où les besoins d’un contrôle de la protéolyse induite par la plasmine sont accrus. Sur plusieurs centaines d’échantillons de vaisseaux sanguins prélevés sur des patients souffrant de maladies cardio-vasculaires à des degrés différents, l’Apo(a) se trouvait principalement dans le sous-endothélium, très probablement là où il s’oppose à une augmentation de la perméabilité endothéliale. En cas d’athérosclérose avancée, l’Apo(a) se trouvait autour du noyau de la lésion et, en particulier, en bordure de celle-ci (15), c.-à-d. aux principaux endroits, où des processus de réparation ont lieu en permanence. Dans une étude morphologique complète portant sur différentes formes de

cancer, des dépôts d’Apo(a) ont été trouvés à proximité du processus cancéreux (Dr. A. Niendorf, communication personnelle). Les deux études ont été faites avec les mêmes anticorps monoclonaux qui n’interagissaient pas avec le plasminogène. De plus, il existe également un rapport concernant le dépôt d’Apo(a) dans les capillaires lors de processus inflammatoires (16). Nous pensons qu’il sera prouvé que l’Apo(a) joue également un rôle important dans la lutte contre les maladies infectieuses, y compris le SIDA. Le rôle de l’Apo(a) en tant qu’inhibiteur concurrentiel de la protéolyse induite par la plasmine ne se limite pas aux situations pathologiques. Une augmentation des besoins en Apo(a) a également été observée au cours de la période de transformation de l’utérus en début de grossesse (17).

En résumé, on peut penser que l’Apo(a) est un élément important du système de contrôle endogène de la protéolyse induite par la plasmine. L’Apo(a) pourrait soutenir l’antiplasmine et les autres inhibiteurs endogènes de ce mécanisme, en particulier pendant l’activation chronique de celui-ci. Outre les inhibiteurs endogènes de la dégradation du tissu induite par la plasmine, il existe également des inhibiteurs exogènes. L’importance particulière du mécanisme pathologique décrit ici montre immédiatement leur grand potentiel dans le cadre du traitement de nombreuses maladies.

L’utilisation thérapeutique de la lysine et des analogues synthétiques de la lysine

La lysine, un acide aminé essentiel, est l’inhibiteur naturel le plus important de ce mécanisme. Contrairement à l’action inhibitrice concurrentielle de l’Apo(a), la lysine empêche la protéolyse induite par la plasmine de manière directe. Cet acide aminé atténue, au moins en partie, l’activation excessive de la plasmine en occupant les récepteurs de cette substance qui se trouvent sur la molécule de plasminogène. Etant donné que cet acide aminé est essentiel, sa disponibilité ne peut pas être réglée de manière endogène. Un apport insuffisant de lysine par l’alimentation entraîne inévitablement une carence en celle-ci et affaiblit ainsi les défenses naturelles pour lutter contre la maladie. En outre, l’activation permanente du plasminogène par des macrophages, par des cellules cancéreuses ou par des cellules transformées par des virus a comme conséquence une augmentation supplémentaire de ce manque relatif de lysine et, de ce fait, une accélération du développement de la maladie. Les bienfaits thérapeutiques de la lysine ont été documentés dans le cadre de nombreuses maladies, y compris les maladies virales (18) et, récemment, en combinaison avec de la vitamine C, en cas

de maladies cardio-vasculaires(19).

Les analogues synthétiques de la lysine, tels que l’acide epsilon-aminocaproïque, l’acide p-aminométhylbenzoïque et l’acide trans-aminocyclohexanoïque (acide tranexamique), sont des inhibiteurs efficaces de la protéolyse induite par la plasmine. Ces substances, en particulier l’acide tranexamique, ont été employées avec succès dans le traitement de nombreuses maladies, telles que l’angiome, la colite ulcéreuse et bien d’autres encore. Les résultats les plus remarquables ont été obtenus dans le traitement de patientes présentant un cancer du sein (20) et des ovaires (21) à un stade avancé, de même que d’un cancer d’autres organes (22). Nous avons récemment proposé l’utilisation thérapeutique des analogues synthétiques de la lysine pour réduire les plaques d’athérome (3).

Sur la base des travaux que nous présentons ici, des études cliniques complètes devraient être lancées sans plus tarder pour établir le rôle important de la lysine en matière de prévention et de traitement de diverses maladies. Une prise quotidienne de 5 grammes de lysine et plus (19, 23) a été documentée comme étant sans effets secondaires. Au vu des résultats thérapeutiques encourageants obtenus avec l’acide tranexamique, en particulier dans l’inhibition et la réduction de l’évolution de cancers à un stade avancé, ces substances devraient être dès à présent testées de façon intensive pour être largement utilisées comme thérapie clinique, principalement pour les formes avancées de cancer, de maladies cardio-vasculaires et du SIDA. Une explication possible de la raison pour laquelle cela ne s’est pas encore produit tient peut-être au fait que ces substances peuvent être à l’origine de problèmes de coagulation. Cependant, étant donné qu’il s’agit d’inhibiteurs de protéase, ces substances empêchent non seulement la fibrinolyse, mais également la coagulation (24). En outre, l’acide tranexamique a été utilisé pendant plus de 10 ans sans complications cliniques (25). Nous pensons que le risque de tout problème de coagulation sanguine peut être encore réduit grâce à une combinaison de ces composés avec de la vitamine C et d’autres vitamines qui ont des propriétés anticoagulantes (3). Toutefois, cette considération médicale n’est pas le seul facteur qui explique la raison pour laquelle ces composés ne sont pas employés plus souvent et pourquoi des milliers de patients sont encore privés d’une thérapie optimale. Il y a également un facteur économique. La protection des brevets est la ligne directrice de toute entreprise pharmaceutique en matière de développement et de lancement d’un médicament. La lysine - comme beaucoup d’autres substances nutritives - n’est pas brevetable et les brevets qui avaient été délivrés pour les analogues synthétiques de la lysine, y compris l’acide tranexamique, sont expirés. Le fait que ces substances soient négli-

gées peut s’expliquer d’un point de vue économique. Mais, vu sur le plan de la santé humaine, il n’y a aucune justification possible à cette perte de temps.

Conclusion

Nous avons décrit ici la protéolyse induite par la plasmine comme étant un mécanisme pathogénique universel qui contribue à la propagation du cancer, des maladies cardio-vasculaires, des maladies inflammatoires et à celle de nombreuses autres affections. La dégradation des tissus induite par la plasmine dans des conditions pathologiques est le résultat d’une réaction excessive d’un mécanisme physiologique. Nous pensons que l’Apo(a) est un inhibiteur endogène concurrentiel de ce mécanisme. Sur la base du choix préférentiel de l’Apo(a) au cours de l’évolution de l’homme, il ne serait pas surprenant que cette protéine nous permette d’identifier l’importance capitale de ces mécanismes pathogéniques.

La confirmation clinique de la valeur thérapeutique de la lysine et de ses analogues synthétiques ouvrira de nouvelles possibilités pour traiter efficacement des millions de personnes. Nous pensons que l’utilisation de la lysine et de ses dérivés synthétiques, en particulier en combinaison avec la vitamine C, sera un tournant décisif en matière de contrôle de différents types de cancer, de maladies infectieuses, y compris le SIDA, ainsi que de nombreuses autres affections.

Remerciements

Nous remercions le Dr Alexandra Niedzwiecki pour les discussions utiles, Rosemary Babcock pour son aide en bibliothèque, Jolanta Walechiewicz pour l’aide graphique, Martha Best et Dorothy Munro pour leur aide au secrétariat.

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La reproduction ci-dessus est la copie d’une page de la version originale publiée en 1992.

PUBLICATIONS DE NOS TRAVAUX

CANCER DE LA PROSTATE

In Vivo Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline and Green Tea Extract on Human Prostate PC-3 Xenografts in Nude Mice: Evaluation of Tumor Growth and Immunohistochemistry. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. InVivo , 2005, 19(1), 179-184.

Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, Arginine and Epigallocatechin Gallate in Prostate Cancer Cell Lines PC-3, NCaP, and DU145. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

Research Communications in Molecular Pathology and Pharmacology, 2004, 115:1-6

CANCER DES T ESTICULES

Inhibitory Effects of a Nutrient Mixture on Human Testicular Cancer cell Line NT 2/DT Matrigel Invasion and MMP Activity. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Medical Oncology 2007 24(2): 183-188

CANCER DU SEIN

In Vitro and In Vivo Antitumorigenic Activity of a Mixture of Lysine, Proline, Ascorbic Acid and Green Tea Extract on Human Breast Cancer Lines MDA MB-231 and MCF-7. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath Medical Oncology 2005, 22(2) 129-38

Modulation of N-Methyl –N-Nitrosourea-Induced Mammary Tumors in SpragueDawley Rats by Combination of Lysine, Proline, Arginine, Ascorbic Acid and Green Tea Extract. M.W. Roomi, N.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Breast Cancer Research, 2005, 7:R291-R295

A combination of green tea extract, specific nutrient mixture and quercetin: An effective intervention treatment for the regression of N-Methyl –N-Nitrosourea (MNU)-Induced mammary tumors in Wistar rats. Anup Kale, Sonia Gawande, Swati Kotwal, Shrirang Netke, M.W. Roomi, V. Ivanov, A. Niedzwiecki, M. Rath Oncology Letters, 2010, 1:313-317

CANCER DU COL D E L’U TÉRUS

Suppression of Human Cervical Cancer Cell Lines Hela and oTc2 4510 MMP Expression and Matrigel Invasion by a Mixture of Lysine, Proline, Ascorbic Acid, and Green Tea Extract. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M.Rath International Journal of Gynecological Cancer 2006; 16:1241-1247

CANCER DES OVAIRES

In vitro modulation of MMP-2 and MMP-9 in human cervical and ovarian cancer cell lines by cytokines, inducers and inhibitors. M.W. Roomi, J.C. Monterrey, T. Kalinovsky, M. Rath, A. Niedzwiecki. Oncology Reports 2010; 23(3):605-614

Inhibition of MMP-2 Secretion and Invasion by Human Ovarian Cancer Cell Line SKOV-3 with lysine, proline, arginine, ascorbic acid, and Green Tea Extract. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

Journal of Obstetrics and Gynaecology Research 2006; 32(2): 148-154

CANCER DU CÔLO N

In Vivo Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline and Green Tea Extract on Human Colon Cancer Cell HCT 116 Xenografts in Nude Mice: Evaluation of Tumor Growth and Immunohistochemistry. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Oncology Reports, 2005, 12 (3), 421-425

Synergistic Effect of Combination of Lysine, Proline, Arginine, Ascorbic Acid and Epigallocatechin Gallate on Colon Cancer Cell Line HCT 116. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

Journal of the American Nutraceutical Association, 2004, 7 (2): 40-43

CANCER DES O S

Naturally Produced Extracellular Matrix Inhibits Growth Rate and Invasiveness of Human Osteosarcoma Cancer Cells. V. Ivanov, S. Ivanova, M.W. Roomi, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Medical Oncology 2007; 24(2): 209-217

Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline and Green Tea Extract on Human Osteosarcoma Cell Line MNNG-HOS Xenografts in Nude Mice: Evaluation of Tumor Growth and Immunohistochemistry. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Medical Oncology 2006; 23(3 ): 411-417

Antitumor Effect of Nutrient Synergy on Human Osteosarcoma Cells U2OS, MNNGHOS, and Ewing’s Sarcoma SK-ES.1. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Oncology Reports, 2005, 13(2), 253-257

In Vivo and In Vitro Antitumor Effect of Nutrient Synergy on Human Osteosarcoma Cell Line MNNG-HOS. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Annals of Cancer Research andTherapy, 2004, 12: 137-148

CANCER DU PANCRÉAS

Antitumor Effect of a Combination of Lysine, Proline, Arginine, Ascorbic Acid, and Green Tea Extract on Pancreatic Cancer Cell Line MIA PaCa-2. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

International Journal of Gastrointestinal Cancer 2005, 35 (2), 97-102

FIBROSARCO ME

In Vivo and in Vitro Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, Arginine, and Green Tea Extract on Human Fibrosarcoma Cells HT-1080. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

Medical Oncology 2006; 23(1): 105-112

Synergistic Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, and Epigallocatechin Gallate on Human Fibrosarcoma Cells HT-1080. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

Annals of Cancer Research andTherapy, 2004 12:148-157

CANCER DES REINS ET D E LA VESSI E

Pleiotropic effects of a micronutrient mixture on critical parameters of bladder cancer. M.W. Roomi, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. In Bladder Cancer: Etymology, Diagnosis andTreatments, edited by William Nilsson, Nova Science Publishers, Inc, 2010.

Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, Arginine, and Green Tea Extract on Bladder Cancer Cell Line T-24. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. International Journal of Urology 2006; 13: 415-419

Modulation of Human Renal Cell Carcinoma 786-0 MMP-2 and MMP-9 Activity by Inhibitors and Inducers in Vitro. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Medical Oncology 2006; 23(2): 245-250

Anticancer Effect of Lysine, Proline, Arginine, Ascorbic Acid and Green Tea Extract on Human Renal Adenocarcinoma Line 786-0. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki and M. Rath. Oncology Reports 2006; 16(5):943-7

CANCER DE LA PEAU

Inhibition of 7, 12-Dimethylbenzathracene-Induced Skin tumors by a Nutrient Mixture. M.W. Roomi, N.W. Roomi, T. Kalinovsky, V. Ivanov, M. Rath, A. Niedzwiecki. Medical Oncology 2008; 25(3): 330-340

Suppression of growth and hepatic metastasis of murine B16FO melanoma cells by a novel nutrient mixture. M.W. Roomi, T. Kalinovsky, N.W. Roomi, V. Ivanov, M. Rath, A. Niedzwiecki. Oncology Reports 2008; 20:809-817

In Vitro and In Vivo Antitumor Effect of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, And Green Tea Extract On Human Melanoma Cell Line A2058. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. InVivo 2006;20(1): 25-32

CANCER DES PO UMO NS

Chemopreventive effect of a novel nutrient mixture on lung tumorigenesis induced by urethane in male A/J mice. M.W. Roomi, N.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Tumori 2009; 95: 508-513

Modulation of MMP-2 and MMP-9 by cytokines, mitogens, and inhibitors in lung cancer and mesothelioma cell lines. M.W. Roomi, J.C. Monterrey, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Oncology Reports 2009; 22: 1283-1291

Inhibition of Malignant Mesothelioma Cell Matrix Metalloproteinase Production and Invasion by a Novel Nutrient mixture. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki and M. Rath. Experimental Lung Research 2006; 32:69-79

In Vivo and in Vitro Anti-tumor Effect of a Unique Nutrient Mixture on Lung Cancer Cell Line A-549. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki and M. Rath. Experimental Lung Research 2006; 32:441-453

Inhibition of Pulmonary Metastasis of Melanoma B16FO Cells in C57BL/6 Mice by a Nutrient Mixture Consisting of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, Arginine, and Green Tea Extract. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath

Experimental Lung Research 2006; 32(10):517-30

CANCER DU SANG

Antineoplastic effect of nutrient mixture on Raji and Jurkat T cells: the two highly aggressive non-Hodgkin’s lymphoma cell lines. M.W. Roomi, BA Bhanap, N.W. Roomi, A. Niedzwiecki and M. Rath. Experimental Oncology 2009; 31(3): 149-155

Epigallocatechin -3-Gallate induces apoptosis and cell cycle arrest in HTLV-1 positive and negative leukemia cells. S. Harakeh, K. Abu-El-Ardat, M. Diab-Assaf, A. Niedzwiecki, M. El-Sabban, M. Rath. Medical Oncology 2008; 25: 30-39

Ascorbic acid induces apoptosis in Adult T-cell Leukemia. S. Harakeh, M. DiabAssaf, J. Khalife, K. Abu-El-Ardat, E. Baydoun, A. Niedzwiecki, M. El-Sabban, M. Rath. Anticancer Research 2007; 27: 289-298

Mechanistic aspects of apoptosis induction by L-Lysine in both HTLV-1 positive and negative cell lines. S. Harakeh, M. Diab-Assaf, K. Abu-El-Ardat, A. Niedzwiecki, M. Rath. Chem. Biol. Interactions 2006; 164: 102-114

Apoptosis Induction by Epican Forte in HTLV-1 Positive and Negative Malignant TCells. S. Harakeh, M. Diab-Assaf, A. Niedzwiecki, J. Khalife, K. Abu-El-Ardat, M. Rath. Leukemia Research –2006; 30: 869-881

AUTRES TYPES DE CANCER

Comparative effects of EGCG, green tea and a nutrient mixture on the patterns of MMP-2 and MMP-9 expression in cancer cell lines. M.W. Roomi, J.C. Monterrey, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Oncology Reports – 2010; 24:747-757

Inhibition of invasion and MMPs by a nutrient mixture in human cancer cell lines: a correlation study. M.W. Roomi, J.C. Monterrey, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Experimental Oncology- 2010; 32:243-248

In vivo and in vitro effect of a nutrient mixture on human hepatocarcinoma cell line SK-Hep-1. M.W. Roomi, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Experimental Oncology –2010;32:84-91

Patterns of MMP-2 and MMP-9 expression in human cancer cell lines. M.W. Roomi, J.C. Monterrey, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath Oncology Reports – 2009; 21:1323-1333

Marked inhibition of growth and invasive parameters of head and neck squamous carcinoma FADU by a nutrient mixture. M.W. Roomi, N.W. Roomi, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Integrative CancerTherapies 2009; 8(2):168-176

Inhibition of Glioma Cell Line A-172 MMP Activity and Cell Invasion in Vitro by a Nutrient Mixture. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki and M. Rath. Medical Oncology 2007; 24(2): 231-238

Inhibitory of Cell Invasion and MMP Production by a Nutrient Mixture in Malignant Liposarcoma Cell Line SW-872. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Medical Oncology 2007; 24(4):394-401

In Vitro Anticarcinogenic Effect of a Nutrient Mixture on Human Rhadomyosarcoma Cells. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath GeneTherapy and Molecular Biology 2007; 11(B):133-144

In Vivo and in Vitro Anti-tumor Effect of a Nutrient Mixture Containing Ascorbic Acid, Lysine, Proline, and Green Tea Extract on Human Synovial Sarcoma Cancer Cells. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki and M. Rath. JAMA 2006; 9(2): 30-34

A Specific Combination of Ascorbic Acid, Lysine, Proline and Epigallocatechin Gallate Inhibits Proliferation and Extracellular Matrix Invasion of Various Human Cancer Cell Lines. S.P. Netke, M.W. Roomi, V. Ivanov, A. Niedzwiecki, M. Rath. Research Communications in Pharmacology andToxicology, Emerging Drugs, 2003; Vol. II, IV37-IV50.

FORMATIO N DE MÉTASTASES

Micronutrient synergy – a new tool in effective control of metastasis and other key mechanisms of cancer. A. Niedzwiecki, M.W. Roomi, T. Kalinovsky, M. Rath. Cancer Metastasis Review 2010; 29; 529-542

Suppression of growth and hepatic metastasis of murine B16FO melanoma cells by a novel nutrient mixture. M.W. Roomi, T. Kalinovsky, N.W. Roomi, V. Ivanov, M. Rath, A. Niedzwiecki. Oncology Reports 2008; 20:809-817

A nutrient mixture suppresses hepatic metastasis in athymic nude mice injected with murine B16FO melanoma cells. M.W. Roomi, N.W. Roomi, T. Kalinovsky, J.C. Monterrery, M. Rath, and A. Niedzwiecki. BioFactors 2008; 33; 85-97

Inhibition of Pulmonary Metastasis of Melanoma B16FO Cells in C57BL/6 Mice by a Nutrient Mixture Consisting of Ascorbic Acid, Lysine, Proline, Arginine, and Green Tea Extract. M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Experimental Lung Research 2006; 32(10):517-30

ANGEGIO GENÈSE

Distinct patterns of matrix metalloproteinase-2 and -9 expression in normal human cell lines. M.W. Roomi, J.C. Monterrery, T. Kalinovsky, M. Rath, and A. Niedzwiecki. Oncology Reports – 2009; 21: 821-826

Patterns of MMP-2 and MMP-9 expression in human cancer cell lines.

M.W. Roomi, J.C. Monterrery, T. Kalinovsky, M. Rath, and A. Niedzwiecki. Oncology Reports – 2009; 21:1323-1333

Antiangiogenic properties of a nutrient mixture in a model of hemangioma. M.W. Roomi, T. Kalinovsky, M. Rath, and A. Niedzwiecki. Experimental Oncology – Accepted 10/26/09

A novel nutrient mixture containing ascorbic acid, lysine, proline and green tea extract inhibits critical parameters in angiogenesis . M.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath in Anti-Angiogenic. Functional and Medicinal Foods, edited by Losso JN, Shahidi F, Bagchi D, CRC Press,Taylor& Francis Group, Boca Raton, London, NewYork, 2007, pages 561-580.

Inhibitory Effect of a Mixture Containing Ascorbic Acid, Lysine, Proline, and Green Tea Extract on Critical Parameters in Angiogenesis. M.W. Roomi, N.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Oncology Reports 2005, 14(4), 807-815.

Antiangiogenic Effects of a Nutrient Mixture on Human Umbilical Vein Endothelial Cells. M.W. Roomi, N.W. Roomi, V. Ivanov, T. Kalinovsky, A. Niedzwiecki, M. Rath. Oncology Reports 2005;14(6):1399-404

Autr es r éférences bib liographi ques

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Oak Min-Ho et al., Antiangiogenic properties of natural polyphenols from red wine and green tea. J. Nutr. Biochem. 2005; 16, 1-8

Morgan G et al., The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies. Clin. Oncol. 2004; 16: 549-560.

Sites Internet importants

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• www.hpcm.org (Health Professionals for Cellular Medicine)

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Dr Matthias Rath, M.D.

Depuis des millénaires, une maladie qui, jusqu'à aujourd'hui, était en grande partie incurable a frappé l'humanité : il s’agit du cancer. Pendant près d’un siècle, cette maladie a été la cible d’une industrie d’investissement, le secteur pharmaceutique, qui a fait de l'épidémie du cancer un commerce de plusieurs milliards d’euros.

Aleksandra Niedzwiecki, Ph.D.

Le résultat était prévisible. En ce début de 21ème siècle, cette maladie continue de se propager à l'échelle mondiale ; pour la plupart des types de cancers, le nombre de décès annuels augmente continuellement et les dépenses de soins de santé imputables à la chimiothérapie et aux autres méthodes de soins douteuses explosent et ruinent financièrement aussi bien les patients que la communauté.

Ce livre met fin à cette tragédie. Les méthodes de soins naturelles, présentées dans ce livre, sont en mesure – ce qui a été prouvé scientifiquement – d’inhiber tous les mécanismes clés des cellules cancéreuses qui font que le cancer est une maladie mortelle.

Grâce à la publication de ce livre, "l'ère de l'empoisonnement des cellules" par la chimiothérapie et les rayons va être remplacée par "l'ère de la normalisation des cellules".

Ce livre ne prétend pas que "l'épidémie du cancer" est déjà éteinte, mais il ouvre la voie à son éradication.

ISBN 978-90-76332-82-6

Tous les bénéfices tirés de la vente de ce livre sont versés à la DR. RATH HEALTH FOUNDATION, une organisation à but non lucratif, qui soutient la recherche en matière de méthodes de soins naturelles et la diffusion des résultats obtenus. w w w. d r- r a t h - h e a l t h - f o u n d a t i o n . o r g

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