Dossier de presse / Les Rencontres à l'échelle

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LES RENCONTRES À L'ÉCHELLE 11e édition 15 novembre 2016 13 janvier 2017 THÉÂTRE DANSE PERFORMANCE ARTS VISUELS

LES RENCONTRES À L'ÉCHELLE

DOSSIER DE PRESSE tion & p ncep ro co

n: ctio du

Contact presse : Benoît Paqueteau 04 91 64 60 00 / 06 66 08 71 37 communication@lesbancspublics.com Réservations et renseignements : 04 91 64 60 00


Ouverture de la billetterie : 17 octobre Réservations : +33(0)4 91 64 60 00 lesrencontresalechelle.com

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production : Les Bancs Publics association résidente de la Friche la Belle de Mai 41, rue Jobin - 13003 Marseille contact@lesbancspublics.com www.lesbancspublics.com  facebook  twitter  instagram

Le mois de novembre voit revenir à Marseille le festival Les Rencontres à l’échelle, manifestation pluridisciplinaire et internationale dont la onzième édition se déroule entre le 15 novembre et le 13 janvier 2017. Pilotée par Julie Kretzschmar, directrice artistique des Bancs Publics et metteur en scène, cette édition agence des fidélités à des artistes – David Geselson, Laurent Petit, Omar Abusaada – et des invitations à des artistes qui n’ont jamais présenté leur travail à Marseille – JeanPaul Delore – ou en France – Seyed Kamaleddin Hashemi. Volontairement ouverte à des artistes qui auscultent le monde à la lueur des trajectoires migratoires, des déplacements, des accidents historiques : de Roger Bernat qui interroge la représentation de Daesh, une création dont la première aura lieu à Marseille, à Adeline Rosenstein dont le spectacle Décris-Ravage construit autant qu’il déconstruit l’histoire de la Palestine par le biais de la subjectivité poétique et politique, cette édition tisse le récit de territoires géographiques, intimes et collectifs qui ne se laissent pas enfermer dans des frontières figées. Habitée par des artistes dont l’engagement est parfois – au sens propre du terme – vital, cette édition est éclairée par des regards croisés qui nous parviennent depuis l’Egypte, la Syrie, l’Afrique-du-Sud, Israël, l’Algérie, l’Espagne, l’Iran. Inscrite à la Friche la Belle de Mai dans laquelle Les Bancs Publics, structure de production, est résidente, elle se déroule aussi à Montévideo, au MuCEM, au Théâtre Joliette-Minoterie, au cinéma Gyptis et collabore avec le Festival Dansem, les éditions Le Bec en l’air.

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ARTISTES INVITÉS

Omar Abusaada metteur en scène Syrie

Waël Ali auteur, metteur en scène Syrie

Nacéra Beleza chorégraphe France

Roger Bernat auteur, metteur en scène Espagne

Jean-Paul Delore metteur en scène France

David Geselson metteur en scène, comédien France

Seyed Kamaleddin Hashemi metteur en scène Iran

Henri-Jules Julien metteur en scène Egypte

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ARTISTES INVITÉS

Lénaïg Le Touze comédienne, metteur en scène France

Avi Mograbi réalisateur Israël

Laurent Petit auteur, comédien France

Adeline Rosenstein auteur, comédienne, metteur en scène Belgique

Jérémie Scheidler auteur, metteur en scène France

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CALENDRIER novembre mardi 15 nov

19h30

DE LA JUSTICE DES POISSONS Henri-Jules Julien

Montévidéo

mercredi 16 nov

19h30

SONITA documentaire de Rokhsareh Ghaem Maghami

Cinéma Gyptis

20h30

DE LA JUSTICE DES POISSONS Henri-Jules Julien

Montévidéo

jeudi 17 nov

19h

DÉCRIS-RAVAGE Adeline Rosenstein

Friche la Belle de Mai salle Seita

vendredi 18 nov

20h30

ALORS QUE J'ATTENDAIS Omar Abusaada

Friche la Belle de Mai grand plateau

samedi 19 nov

19h30

ALORS QUE J'ATTENDAIS Omar Abusaada

Friche la Belle de Mai grand plateau

mardi 22 nov

19h30

ENTRE LES FRONTIÈRES projection en présence d'Avi Mograbi

Cinéma Gyptis

20h30

DOREEN David Geselson

Friche la Belle de Mai petit plateau

19h

DEPUIS PARTOUT Lénaïg Le Touze, Laurent Petit

Friche la Belle de Mai studio

20h

DOREEN David Geselson

Friche la Belle de Mai petit plateau

jeudi 24 nov

20h30

LA TRAVERSÉE et SUR LE FIL Nacera Belaza

Friche la Belle de Mai grand plateau

vendredi 25 nov

20h30

MACBETH QUAND MÊME Jean-Paul Delore

Friche la Belle de Mai salle Seita

samedi 26 nov

19h

JE NE M'EN SOUVIENS PLUS Waël Ali

Théâtre Joliette-Minoterie

19h30

MACBETH QUAND MÊME Jean-Paul Delore

Friche la Belle de Mai salle Seita

17h

DAECH, LE CINÉMA ET LA MORT Rencontre avec Jean-Louis Comolli

Cinéma Gyptis

vendredi 16 déc

20h30

LAS ESCUCHAS Roger Bernat

Mucem auditorium

samedi 17 déc

20h30

LAS ESCUCHAS Roger Bernat

Mucem auditorium

19h

LAYLA Jérémie Scheidler

Friche la Belle de Mai petit plateau

20h30

ON WHICH WIND WILL YOU RIDE ? Seyed Kamaleddin Hashemi

Friche la Belle de Mai grand plateau

19h30

LAYLA Jérémie Scheidler

Friche la Belle de Mai petit plateau

21h

ON WHICH WIND WILL YOU RIDE ? Seyed Kamaleddin Hashemi

Friche la Belle de Mai grand plateau

mercredi 23 nov

dimanche 27 nov décembre

janvier jeudi 12 jan

vendredi 13 jan

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THÉÂ TRE

 ma 15 novembre à 19h30 me 16 novembre à 20h30  Montévidéo - Marseille  env. 1h  en français et en arabe

avec Nanda Mohammad

DE LA JUSTICE DES POISSONS

musicien David Chiesa

HENRI JULES JULIEN | ÉGYPTE

écriture, mise en scène et conception Henri-Jules Julien

lumières Christophe Cardoen

En coréalisation avec Montévidéo- créations contemporaines Production : Les Productions du Limon, CCAM scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy, ABC La ChauxdeFonds, avec l'Aide au Projet de la DRAC Île de France, avec l'aide de la SPEDIDAM, Avec le soutien de L'échangeur Bagnolet, Le Théâtre Athénor Saint-Nazaire, le Lycée Français du Caire

Une conférencière arabe, polyglotte et spirituelle, dialogue avec une idée assez répandue : nous, habitants des villes européennes, n’avons-nous pas une part de responsabilité dans les désastres qui se produisent loin de chez nous, par le simple fait que nous sommes riches ? Mais elle se pose – et nous pose – un autre problème : comprenons-nous tous vraiment la même chose quand on aborde ces questions ? Alors elle reprend l’exacte même idée en changeant de point de vue. « Nous » devient « ils ». On était dedans, on est dehors – ou le contraire. On était nous, on est toujours nous – mais plus les mêmes. Et comme, depuis le début, la brillante causerie doit s’accommoder sur scène de la présence d’un contrebassiste têtu, les deux protagonistes, forcés de cohabiter, sont aussi forcés de mesurer l’étendue de leur désaccord. Et si, de l’incompréhension acceptée, des différences de perception reconnues, naissait la possibilité d’un autre partage ? Metteur en scène (Testimony de Charles Reznikoff avec Victor Ponomarev et Sophie Agnel), producteur aux Ateliers de la Création pour France Culture, auteur de Défrichage sonore, éd. Le Mot et le Reste, Henri Jules Julien vit au Caire depuis deux ans. Il a depuis multiplié les initiatives pour présenter les artistes égyptiens et syriens sur les scènes européennes : Hassan El Geretly et la compagnie El Warsha, Salam Yousri, Sondos Shabayek, Ahmed El Attar pour le théâtre égyptiens ; les Egyptian Female Experimental Music Sessions pour l'électro-acoustique ; Omar Abusaada et Mohammad Al Attar pour le théâtre syrien, etc.

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THÉÂ TRE

 je 17 novembre à 19h  Friche la Belle de Mai, salle seita  env. 4h

CRÉATION 2016 Conception et mise en scène Adeline Rosenstein Avec Olindo Bolzan Léa Drouet Isabelle Nouzha Céline Ohrel Thibault Wenger Adeline Rosenstein Mise en espace Yvonne Harder Lumière et direction technique Caspar Langhoff Création sonore Andrea Neumann Regards scientifiques Henry Laurens Julia Strutz Tania Zittoun

En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai Production : Little Big Horn Partenaires : Festival Echtzeitmusik, Berlin - Ausland- berlin - Festival Premiers-Actes, Husseren-Wesserling - Théâtre Océan Nord, Bruxelles - Centre de culture ABC, La Chaux-de-Fonds - Centre culturel André Malraux-scène nationale, Vandoeuvre-lès-Nancy - Théâtre de la Balsamine, Bruxelles

DÉCRIS-RAVAGE ADELINE ROSENSTEIN BELGIQUE

Sous-titré « spectacle documentaire consacré à la Question de la Palestine depuis 1799 », Décris-ravage pourrait être une conférence très sérieuse sur un sujet très tragique. Dans la lignée du meilleur théâtre documentaire, Décris-ravage mêle savoir et fiction pour démêler l’indémêlable Question de la Palestine, en un feuilleton de 4 épisodes couvrant la période historique de 1799 à 1920. Souvent Adeline Rosenstein est derrière son pupitre, occupée à nous communiquer ce qu’elle a pu rassembler et ce qu’elle a pu comprendre : faits, cartes, arguments. Mais souvent aussi, elle laisse la scène à ses acteurs pour des saynètes, issues entre autres de pièces arabes inconnues ici, qui reconstruisent autrement dans l’espace les questions que pose et se pose la conférencière. Nous sommes donc deux fois les témoins de ce long conflit : en tant que citoyens et en tant que spectateurs. ADELINE ROSENSTEIN est née en 1971. De nationalité allemande, elle a grandi à Genève, étudié à Jérusalem, Berlin, travaillé entre Buenos Aires, Berlin et Bruxelles, où elle vit depuis 2009. Formée au clown auprès de Pierre Dubey à Genève, tout en étudiant parallèlement l’histoire des religions et la sociologie, au jeu d’acteur à l’école d’acteurs Nissan Nativ de Jérusalem, puis à la mise en scène au Bat-HfS-Ernst Busch à Berlin. A Berlin, elle performe dans des groupes de musique expérimentale et improvisée, se consacre aux auteurs contemporains : Michel Vinaver, Heiner Müller et Lothar Trolle, avant de développer, à partir de 2004, un travail singulier d’écriture et de mise en scène que l’on peut qualifier de documentaire. Basées essentiellement sur des entretiens et du matériau factuel développé par des chercheurs en sciences humaines, ses pièces touchent des problématiques de grande actualité et pertinence sociopolitique, comme la question des clandestins et du droit d’asile, celle de la violence symbolique au travail, ainsi que l’évolution des discours sur la traite des femmes. Ses nombreuses collaborations avec le milieu universitaire témoignent d’une réflexion approfondie concernant le type de savoirs mobilisés, construits et véhiculés par son travail.

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THÉÂ TRE  ve 18 novembre à 20h30 sa 19 novembre à 19h30  Friche la Belle de Mai Grand Plateau  1h 40  en arabe surtitré

mise en scène Omar Abusaada écriture Mohammad Al Attar avec Amal Omran Mohammad Alarashi Nanda Mohammad Fatina Laila Mouiad Roumieh Mohamad Al Refai scénographie Bissane Al Charif création lumière Hasan Albalkhi création video Reem Al Ghazzi direction technique Camille Mauplot

En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai Coproduction : Les Bancs publics - Festival Les Rencontres à l'échelle, Festival d'Avignon, Napoli Teatro Festival, AFAC Arab Fund for Arts and Culture, Pôle Arts de la scène - Friche La Belle de Mai (Marseille), Theater Spektakel (Zürich), Onassis Cultural Centre (Athènes), Vooruit (Gent), La Bâtie Festival de Genève, Festival d'Automne à Paris

CRÉATION 2016 COPRODUCTION

ALORS QUE J'ATTENDAIS OMAR ABUSAADA MOHAMMAD AL ATTAR | SYRIE " Il y a près de deux ans, un de nos amis de Damas était brutalement tabassé par les forces de sécurité du régime. Hospitalisé dans un état critique, inconscient, respirant à peine, il tombait dans le coma et y restait plongé durant quatre semaines avant de mourrir. Depuis nous sommes hantés par cette histoire tragique, par le souvenir de sa famille et de ses amis qui attendaient désespérément son retour, lui parlaient ou guettaient que ses yeux s'ouvrent à nouveau. Nous sommes devenus littéralement obsédés par les multiples strates de significations de l'état de coma. Où était-il durant tout ce temps ? " O.A et M.A. Le coma, c'est aussi l'histoire de la Syrie d'aujourd'hui, une zone grise entre vie et mort, entre espoir et désespoir. Depuis 2011, pour Omar Abu Saada et Mohammad Al Attar, la scène est plus que jamais devenue l'espace nécessaire où rendre compte de la réalité chaotique d'un pays, de leur pays, de toute une région ; l'espace où appréhender les questions urgentes générées par la radicalité des changements politiques, sociaux et économiques.

Avec l'aide de La Criée Théâtre national de Marseille, Le Tarmac (Paris), Montévidéo Marseille

Parcours biographiques page suivante.

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ALORS QUE J'ATTENDAIS En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai Coproduction : Les Bancs publics - Festival Les Rencontres à l'échelle, Festival d'Avignon, Napoli Teatro Festival, AFAC Arab Fund for Arts and Culture, Pôle Arts de la scène - Friche La Belle de Mai (Marseille), Theater Spektakel (Zürich), Onassis Cultural Centre (Athènes), Vooruit (Gent), La Bâtie Festival de Genève, Festival d'Automne à Paris Avec l'aide de La Criée Théâtre national de Marseille, Le Tarmac (Paris), Montévidéo Marseille

OMAR ABUSAADA Omar Abusaada est né en Syrie en 1977. Après des études de théâtre au Haut Institut d'Art Dramatique de Damas jusqu'en 2001, Omar Abusaada travaille comme dramaturge et metteur en scène. Il co-fonde la compagnie Studio Théâtre à Damas dont le premier spectacle en 2004 s'intitule Insomnia. Puis il met en scène El affich en 2006, Forgiveness, travail d'improvisation avec un groupe de détenus d'une prison pour mineurs, puis Almirwad wa almikhala en 2009. En 2001 il met en scène Look at the streets … this is what hope look like, en 2012 Could You Please Look into the Camera ?, Intimacy et Syria Trojan women en 2013, Antigone of Shatila en 2014, introduisant dans le théâtre syrien de nouvelles pratiques comme l'écriture contemporaine ou le théâtre documentaire. Il a aussi travaillé pendant des années dans des villages reculés et des communautés locales en Syrie, en Égypte et au Yémen. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals internationaux. Omar Abusaada dirige de nombreux workshop dans les champs de l'écriture et de la mise en scène théâtrale.

MOHAMMAD AL ATTAR Né à Damas en 1980, Mohammad Al Attar est titulaire des diplômes de littérature anglaise de l'Université de Damas en 2002, d'Etudes théâtrales du Haut Institut des Arts Dramatiques de Damas en 2007 et d'un master en Applied Drama de Goldsmiths à Londres en 2010. Son travail explore les relations sociales et les conflits personnels qui se déroulent au quotidien. Ses pièces Withdrawal (2007), Samah (2008), Online (2011), Look at the street...this is what hope looks like (2012), Could You Please Look into the Camera? (2012), A Chance Encounter (2012), Intimacy (2013), Youssef Was Here (2013), et Antigone of Shatila (2014), ont été notamment présentées à Damas, Londres, New York, Séoul, Berlin, Bruxelles, Edimbourg, Tunis, Athènes et Beyrouth. Plusieurs de ses oeuvres ont été traduites et publiées en anglais : Withdrawl par Nick Hern Books (NHB) UK, Could you please look into the camera ? in The Drama Review journal (TDR) MIT Press (USA). Il écrit pour de nombreuses revues et journaux avec, récemment un focus particulier sur le soulèvement syrien. En parallèle à son écriture pour la scène il utilise le théâtre pour mener des projets avec des groupes marginalisés dans tout le monde arabe.

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THÉÂ TRE  ma 22 novembre à 20h30 me 23 novembre à 20h  Friche la Belle de Mai Petit Plateau  1h15

Autour de Lettre à D. de André Gorz Texte et mise en scène David Geselson Scénographie Lisa Navarro Lumières Jérémie Papin Vidéo Jérémie Scheidler Son Loïc Le Roux Collaboration à la mise en scène Élios Noël, Laure Mathis, Loïc Le Roux, Lisa Navarro, Jérémie Papin et Jérémie Scheidler Regard extérieur Jean-Pierre Baro

En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai Production Compagnie Lieux-Dits Coproduction Théâtre de la Bastille, CDDB Théâtre de Lorient, théâtre Garonne, scène européenne – Toulouse Avec l’aide de la DRAC Ile-de-France et du fond de dotation Porosus Avec le soutien de Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines, la Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon - Centre national des écritures du spectacle, l’IMEC - Institut Mémoires de l’édition contemporaine et le Théâtre de Vanves En résidence au Carreau du Temple (saison 2015/2016) Administration, production, diffusion, relations presse AlterMachine

CRÉATION 2016

DOREEN DAVID GESELSON | FRANCE David Geselson aime enquêter sur le réel pour être libre d'en écrire une fiction, comme dans En route-Kaddish, présenté aux Rencontres à l'échelle en 2015. Cette fois, il imagine les mots de Doreen et ceux de Gérard, qui est aussi André Gorz, auteur de Lettre à D. - Histoire d'un amour, publié en 2006. Dans ce dernier livre, André Gorz, philosophe et journaliste français, se retourne sur l'essentiel de sa vie et écrit une déclaration d'amour à sa femme malade, Doreen. Leur histoire est mise en scène dans une douce et troublante proximité avec le public. Nous sommes chez Doreen et Gérard, dans l'intimité de leur amour et de leur dernière heure. Cela fait 58 ans qu'ils s'aiment et ce soir ils ont décidé de mourir ensemble, pour ne pas survivre à la mort de l'autre. Nous les rencontrons, au milieu du désordre de leurs souvenirs : Sartre, leur mariage, une dispute amoureuse, leurs engagements politiques, la maladie... Moments cruciaux et anecdotes se croisent, révélant avec justesse la vie de ce couple. DAVID GESELSON a écrit et mis en scène En Route-Kaddish, mis en scène Eli Eli de Thibault Vinçon ainsi que Les Insomniaques de Juan Mayorga. Il a été formé à l’Ecole du Théâtre national de Chaillot, à l’École de théâtre «Les Enfants Terribles» et au Conservatoire National Superieur d’Art Dramatique. Au théâtre, il a joué sous la direction de Brigitte Jaques, Cécile Garcia-Fogel, Gilles Cohen, David Girondin-Moab et Muriel Trembleau, Christophe Rauck, Gabriel Dufay, Jean-Pierre Vincent, Volodia Serre, Juliette Navis et Raphaël Bouchard et Jean-Paul Wenzel. Au cinéma et à la télévision, il a joué sous la direction de Francis Girod dans Terminal, Marc Fitoussi dans La Vie d’artiste, Martin Valente dans Fragile, Elie Wajeman dans Alyah et dans Les Anarchistes (Quinzaine des Réalisateurs - Cannes 2012 et Semaine de la critique - Cannes 2015 ), Isabelle Czajka dans La Vie Domestique, Olivier de Plas dans QI, Rodolphe Tissot dans Ainsi-soit-il saison 2 et 3, Vincent Garanq dans l’Enquête ainsi que dans les courts-métrages de Muriel Cravatte, Antonin Peretjatko, Marie Donnio et Etienne Labroue.

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PER FORM MANCE

 me 23 novembre à 19h  Friche la Belle de Mai studio  1h

CRÉATION Conception et interpretation Lénaïg Le Touze Laurent Petit Son Èric Lexalt

En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai Co-production Compagnie de la ligne de l’île, collectif Möglichkeit et Les Bancs Publics

DEPUIS PARTOUT LÉNAÏG LE TOUZE LAURENT PETIT | FRANCE " Ébulition brutale de l’infini éventail d’inconciliables possibles, la vie ressemblait à un tel magma qu’une vache n’y retrouvait pas son mot écrit à la hâte sur un bâton de sucette. L’hyperpoèsie fut dès lors inventée pour apaiser les esprits en transcendant le Tout en un beau nuage éthéré visible à l’oeil vraiment nu. Nous essaierons en tous cas. " LÉNAÏG LE TOUZE est née en 1975, vit à Lyon. Après une licence de droit, elle rencontre en 1997 les acteurs du groupe T’Chang’ créé par Didier-Georges Gabily à l’Université de Rennes 2. Elle travaille sous la direction de Cédric Gourmelon, Denis Lebert, François Tizon, Joao Fiadeiro et Laurence Janner. Elle se forme au métier d’opérateur projectionniste en 2000. Elle suit la formation EXERCE en 2005 au CCN de Montpellier et voyage au Burkina Faso. Elle poursuit son métier d’interprète dans un théâtre pour enfants de Marseille. Depuis 2007, elle travaille au sein du collectif lyonnais Ramdam et collabore à la création de la revue rodéo ainsi qu’au travail de la compagnie Le Fanal. Forgé à la fameuse école de la rue (Cie des Aviateurs de Wazemmes, Cie le 8eCiel, Cie des Astres), haut activiste de la région Nord Pas-de-Calais, LAURENT PETIT a tôt fait d’abandonner jongle et échasses pour mieux occuper ses membres à la gestuelle enfiévrée du démonstrateur par l’absurde. Le verbe, haut et précis, fin et lumineux, se manie chez lui avec la dextérité de l’ancien matheux qui étaye ses démonstrations d’arguments imparables, à l’issue desquelles le sens finit toujours par l’emporter sur l’absurde. Ceux qui ont assisté à la conférence Mickey l’ange et son nombre se souviennent avec bonheur de la frénésie déployée pour mettre à jour les liens secrets unissant la souris et le peintre italien. Le talent de Laurent Petit se met naturellement au service de l’espace public en 2003 avec la création de l’ANPU.

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DAN SE

 je 24 novembre à 20h30  Friche la Belle de Mai Grand Plateau  env. 1h30

CRÉATION 2016 LA TRAVERSÉE Chorégraphie Nacera Belaza Interprètes Dalila Belaza, Aurélie Berland, Anne-Sophie Lancelin et Mohamed Ech-Charquaouy Conception son et lumière Nacera Belaza Lumière Gwendal Malard Montage son Christophe Renaud SUR LE FIL Chorégraphie Nacera Belaza Interprétation Nacera Belaza, Aurélie Berland et Anne-Sophie Lancelin Régie lumière Gwendal Malard Régie son Christophe Renaud

LA TRAVERSÉE SUR LE FIL suivi de

NACERA BELAZA | ALGÉRIE-FRANCE Obstinée dans une logique d’introspection personnelle qui l’amène à l’Autre, dans ce trio Sur le fil, Nacera Belaza fait de nouveau l’expérience de la transcendance partagée avec deux autres interprètes femmes et le public. Depuis ses premières pièces, elle creuse un sillon comme d’autres pourraient labourer la terre, par sa danse tout à la fois tellurique et méditative qui tend le corps à l’extrême et lui permet de dépasser l’expérience scénique. Elle est ailleurs et entraîne le public dans ces voies peu fréquentées d’une transe toute contemporaine. source : Montpellier Danse

En collaboration avec le Festival DANSEM Production Compagnie Nacera Belaza Coproduction : Festival Montpellier Danse 2016, La Villette Paris – résidences d’artistes 2016, Spedidam Accueil studio : Centre Chorégraphique National de Tours / Direction Thomas Lebrun, le Centre National de la Danse (création en résidence), Moussem - Centre Nomade des Arts, Belgique Collectif 12, Mantes la Jolie, avec le soutien de la DRAC Ile-de-France – aide à la résidence, Bozar - Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Künstlerhaus Mousonturm de Francfort, Allemagne La Compagnie est subventionnée par la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle et la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l'aide à la compagnie chorégraphique conventionnée.

Née en Algérie, Nacera Belaza vit en France depuis l'âge de cinq ans. Après des études de lettres modernes à l'Université de Reims, elle crée sa propre compagnie en 1989. Nommée Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, c’est en autodidacte qu’elle entre en danse développant une chorégraphie qui prend sa source dans un cheminement intérieur, une écoute sensible du corps, de l'espace et du vide en soi. Son parcours telle une quête tend à valoriser le lien direct entre le danseur et le spectateur, ouvert à l’infini de la scène. Chaque élément des pièces - la lumière, l'espace, le temps, le corps -, se répondent sur le plateau en développant une scénographie qui leur est propre. Répétition du geste, lenteur infinie, étirement du temps : les pièces de Nacera Belaza explorent toutes le mouvement comme on explorerait un souffle serein, profond et continu qui se frotterait au « vacarme assourdissant de nos existences » ainsi que le confiait Nacera Belaza. La volonté de la chorégraphe Nacera Belaza de partager et de transmettre s’est cristallisée sur la relation avec les publics et leurs territoires. Elle développe des actions artistiques et des créations sous des formes multiples, de la master class à la performance in situ. Ainsi le parcours de Nacera Belaza s'est continuellement inscrit dans un va-et-vient entre l'Algérie et la France. En parallèle de ses activités avec sa compagnie basée en France, elle a fondé une coopérative artistique en Algérie.

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THÉÂ

THÉÂ TRE

TRE

 ve 25 novembre à 20h30 sa 26 novembre à 19h30  Friche la Belle de Mai Salle Seita  env. 1h 20

CRÉATION 2016

Textes et mise en scène Jean-Paul Delore Fragments de texte de Macbeth de Shakespeare Assistante à la mise en scène et traductions Isabelle Vellay

MACBETH QUAND MÊME

Avec Gérard Bester, Lindiwe Matshikiza, Jefferson Tshabalala, Nick Welch, Yoko Higashi

JEAN-PAUL DELORE

FRANCE - AFRIQUE-DU-SUD

Création vidéo Sean Hart Collaboration artistique et création costumes Catherine Laval Musique Yoko Higashi En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai Production : LZD - Lézard dramatique Coproductions : Château rouge – scène conventionnée d’Annemasse - La Comédie de Saint-Etienne – Centre Dramatique National, Festival théâtral Val d’Oise avec le soutien du Conseil Départemental du Val d’Oise (FACM) – Les Colporteurs avec le soutien du CFRG (Château Rouge Annemasse, Arsenic - Lausanne, Poche GVE - Genève, Maison des arts du Léman – Thonon-Evian- Publier). Avec le soutien de l’iFaS Johannesburg, de la convention Institut Français / Ville de Lyon, du FiaCrE 2015 Auvergne-RhôneAlpes LZD - Lézard dramatique est en convention par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Auvergne-Rhône Alpes et la Région Auvergne-Rhône Alpes.

Shakespeare or not Shakespeare ?… C’est l’histoire de quatre acteurs sud-africains qui se trouvent obligés de jouer le Macbeth du grand William. Eux ils parlent de nombreuses langues et ont plutôt envie de témoigner de leur vie que de faire entendre une pièce qu’ils ne savent pas comment jouer. Ces quatre-là (au réel des rappeurs reconnus en Afrique du Sud) inventent donc une langue de circonstance, aux intonations bouleversées. Jean-Paul Delore, le metteur en scène, a beaucoup travaillé en Afrique et poursuit ici ses aventures avec ce continent à la recherche d’une poésie à la fois trash et swinguante. Au rythme vif d’une musique jouée en direct apparait un chassé-croisé tragi-comique sous double influence, entre la clownerie des comédiens de Johannesburg et le drame shakespearien universel. " Cette nouvelle création s’inscrit dans la continuité des précédentes. Mes voyages vers le grand Sud, le multilinguisme, la musique, mon choix d’écrire pour des acteurs hors norme sont autant d’éléments traçant les lignes de cette poésie sonore savante et bricolée en suspens, qu’annoncent déjà des titres en forme de locutions adverbiales faussement simples. Ainsi après Peut être (2008) puis Sans Doute (2013), Macbeth quand même vient compléter une trilogie de l’incertitude de l’instabilité du désordre et de l’irrésolution. J’aime les mots caméléons ou mots mensonges qui changent de sens avec le contexte et la façon dont on les accentue. Des mots qui, pour exister, ont besoin de la voix, du corps… Ces mots qui avancent masqués, polis par l’usage quotidien et qui pourtant, isolés, nous laissent démunis… Des mots de travailleurs pleins de sous entendus. Et puis dans quand même il y a l’idée du malgré tout, sentiment complexe, mélange d’insolence et de résignation: ne pas se soumettre au bon sens, à la peur, à la fatigue et, même si c’est vain dangereux et sale, mettre en doute, se battre et aimer… quand même." source : www.espacemalraux-chambery.fr

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THÉÂ TRE

T

RE En collaboration avec le Théâtre Joliette-Minoterie

 sa 26 novembre à 19h  Théâtre Joliette-Minoterie  1h

texte et mise en scène Waël Ali avec Hassan Abd'elrahman Ayham Agha Vidéo, son Simon Pochet Lumière Hassan Albalkhi Scénographie Bissan Al-Charif

Production déléguée : Sens Interdits, Festival International de Théâtre Avec le soutien du British Council, de Citizen Artists (Beirut), du Young Arab Theater Fund, de La Ressource Culturelle (Al Mawred Al Thaqafi) et de Freemuse.

Créé le 11 juin 2014 au Théâtre Tournesol de Beyrouth, Liban

JE NE M'EN SOUVIENS PLUS WAËL ALI | SYRIE L'engagement, la clandestinité, l'arrestation, la détention, la liberté retrouvée, l'exil forcé comme unique issue, et puis l'espoir du retour, au lendemain du soulèvement du peuple syrien qui éclate le 15 mars 2011... Autant de jalons qui permettent de reconstituer le parcours de Hassan, musicien et ancien prisonnier politique de la Syrie des années 80. Exilé en France depuis 1999, il se prête au jeu d'un « interrogatoire théâtral » troublant et profond. Présent sur scène, piégé dans une sorte d'espace mental qui permet aux souvenirs de ressurgir, il devient tout à la fois acteur et spectateur de sa vie. La scène devient alors son miroir pour une nouvelle épreuve à laquelle sa mémoire va devoir se confronter... en public. Depuis les événements des « printemps arabes » , une forme de théâtre documentaire, portée par des artistes en exil, revendique cette volonté de faire savoir et d'informer sur la réalité syrienne. Écrivain et metteur en scène syrien installé en France depuis 2007, Waël Ali choisit de donner à entendre la réalité de ce pays en guerre dans une forme artistique épurée et simple qui met à distance les discours et les images-chocs de nos actualités. Ecrivain et metteur en scène syrien, Waël Ali est né en 1979. En 2004 il obtient son diplôme de l’Institut supérieurs des arts de la scène de Damas. Il obtient ensuite son Master en arts du spectacle à l’Université Louis Lumière de Lyon II où il rédige actuellement sa thèse de doctorat. Entre 2003 et 2006, Waël travaille comme dramaturge et intervenant dans le cadre d’un projet de théâtre interactif en Syrie. En même temps, il travaille à Damas comme dramaturge avec le collectif « Studio Théâtre », notamment sur le spectacle L’Affiche de Philipe Ducros. Depuis 2010, Waël écrit plusieurs textes pour le théâtre et participe à des projets artistiques interdisciplinaires. En 2014, il créé la pièce Je ne m’en souviens plus qui a été présenté dans plusieurs lieux et festivals à Beyrouth, Berlin, Paris, Anvers et à Tunis.

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THÉÂ TRE

T

RE  ve 16 et sa 17 décembre 20h30  MuCEM Auditorium Germaine Tillion  1h

PREMIÈRE MONDIALE

15€ / 11 €

LAS ESCUCHAS Conception, direction Roger Bernat Dramaturgie Roberto Fratini

ROGER BERNAT | ESPAGNE

Son Cristóbal Saavedra Vial

En 2012, plusieurs habitants de Ceuta en Espagne, ont abandonné leurs familles pour rejoindre la Syrie. Pendant les semaines qu'ils ont passées entre la Turquie et Damas, ils ont régulièrement appelé leurs proches. Leurs téléphones ainsi que leurs communications via Internet avaient été placés sur écoute par la police espagnole. L’ensemble de leurs conversations, tout comme les vidéos et sermons qu’ils ont visionnés sur leurs portables, furent enregistrés et versés au dossier de 12 000 pages de la procédure pénale engagée en Espagne.

Lumières Ana Rovira

La pièce de théâtre est accompagnée d'une installation retraçant les différentes scènes qui ont historiquement représenté le discours hérétique, de la catacombe proto-chrétienne aux profondeurs d’Internet.

Assistant Txalo Toloza

En coproduction avec le MuCEM Coordination : Helena Febrés Fraylich Production : Elèctrica produccions

Né en 1968, Roger Bernat se tourne vers le théâtre après des études d’architecture. Il fonde et dirige le collectif General Elèctrica, centre de création et de danse qu’il quitte en 2001 afin de se consacrer à l’écriture et à la mise en scène. Il a créé 10.000 kgs et Confort Domèstic, en 1998, Flors en 2000, Bona Gent, en 2003, Amnèsia de fuga et LA LA LA LA, en 2004, ou encore Le sacre du printemps en 2010. Avec Domini Public et Pendiente de voto, Roger Bernat développe un théâtre immersif et participatif. L’œuvre repose sur la participation du public dont les décisions et actions influencent le cours et le contenu de la pièce. Ces créations intègrent les paysages humains et sociétaux dans lesquels elles se déroulent et invitent à une réflexion artistique et politique. C’est dans cette même démarche qu’il crée Numax-Fagor-plus.

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THÉÂ TRE

T

RE  je 12 janvier à 19h ve 13 janvier à 20h30  Friche la Belle de Mai Petit Plateau  1h10

écriture et dramaturgie Arnaud Maïsetti, Jérémie Scheidler avec terprétation Boutaïna El Fekkak Lumières Jean-Gabriel Valot Musique Jean-Kristoff Camps Espace/Costumes Magali Murbach Vidéo Jérémie Scheidler Administration/Diffusion Marie Nicolini

Production compagnie La Controverse Avec le soutien du CCAM-Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, duThéâtre de Vanves, du Théâtre-Studio d’Alfortville - Studio des Arts Numériques, du Vivat-Armentières, du Relais - Centre de recherches théâtrales

CRÉATION 2016

LAYLA

À PRÉSENT, JE SUIS AU FOND DU MONDE JÉRÉMIE SCHEIDLER | FRANCE Jérémie Scheidler a réalisé il y a huit ans des entretiens avec une amie d’origine algérienne qui lui a raconté longuement un épisode de sa vie, une bouffée délirante. A partir de cette matière, un travail d’écriture fait émerger la parole singulière de Layla, accompagnée par un dispositif vidéo/lumière/son en temps réel (travail avec des capteurs) qui met la comédienne au centre de la proposition plastique. Layla, au coeur d’une histoire post-coloniale dont elle hérite bien malgré elle, met toute son énergie, jusqu’à la folie, dans un geste d’arrachement aux assignations identitaires, et cherche sa liberté dans le départ, constant, jamais arrêté, dans la marche… Né en 1983, Jérémie Scheidler est vidéaste, réalisateur et metteur en scène. Ancien élève d’Hypokhâgne et de Khâgne au lycée Lakanal de Sceaux, il est titulaire depuis 2006 d’un D.E.A. de Philosophie, spécialité Esthétique. Depuis 2016, il est dramaturge de la compagnie Les Hommes approximatifs (Caroline Guiela Nguyen).

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un compagnonnage (dispositif de la DGCA) entre Jérémie Scheidler et Dieudonné Niangouna

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THÉÂ TRE

 je 12 janvier à 20h30 ve 13 janvier à 21h  Friche la Belle de Mai Grand Plateau  1h  en persan surtitré en français

Dramaturgie, mise en scène, lumière et video Seyed Kamaleddin Hashemi Avec Shiva Falahi Sonia Sanjari Mohammad Javad Abbasi Kouhenjani Kazem Sayahi Saharkhiz Hamed Nejabat Création sonore Hamid Hosseinnejadnasrabad Production vidéo Anooshiravan Aria Costumes Negar Nemati Photographie Hossein Golia

Production déléguée Golnaz Sarkar Farshi Production Festival Belluard/Bollwerk International, Juin 2015

PREMIÈRES DATES EN FRANCE

ON WHICH WIND WILL YOU RIDE ? SEYED KAMALEDDIN HASHEMI IRAN

Attendez là, a dit le guide. Quelque part en pleine nuit, dans la forêt, cinq réfugiés attendent juste avant de passer leur septième frontière. Au point mort entre l’urgence de quitter leur pays et l’impossibilité d’entrer dans un autre, ils sont debout, immobiles dans la pénombre. Entre quelques mots chuchotés, des bruits distants et le bruissement du vent, leurs voix deviennent audibles dans un texte poétique : la mère d’un jeune enfant qui fuit le chaos en Afghanistan; le garçon qui cherche à esquiver le service militaire; l’homme qui abandonne tout pour suivre sa bien-aimée; le couple en dépression en quête de la vraie vie – tous sont unis par un espoir qui dépasse la peur de la mort. Kamal Hashemi est né à Bandar Abbas en 1976 et a grandi à Shiraz, en Iran. Il entame sa carrière théâtrale après un workshop de 9 mois avec le Mehr Theatre Group de Shiraz en 1995. Entre 1997 et 2005 il poursuit sa collaboration avec le Mehr Theatre Group comme régisseur plateau pour “Height,” co-écrit par Amir Reza Koohestani et Danial Tayyebian et dirigé par ce dernier, comme acteur dans “The Murmuring Tales,” écrit et mis en scène par Amir Reza Koohestani et comme assistant à la mise en scène pour “Dance on Glasses”et “Recent Experiences,” écrits et dirigés par Amir Reza Koohestani. A la même période, il est acteur pour d'autres projets de théâtre et de films. En 2006, il écrit sa première pièce de théâtre, “It’s a Good Day to Die,” sur les 8 années de guerre Iran-Iraq, suivie de “Half-Open Doors” en 2010. En 2008, il est acteur et assistant à la mise en scène pour le Mordad Theatre Groupe. D'après le texte d'Henrik Ibsen, le spectacle “Ghosts” mis en scène par Mohamad Hoseini est présenté à l'International Ibsen Festival d'Oslo en Norvège. Sa dernière mise en scène, “On Which Wind Will You Ride?” a été produite et créée au Festival Belluard/Bollwerk International en Suisse en juin 2015.

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PROJECTIONS & RENCONTRES au Cinéma Gyptis

Sonita

documentaire de Rokhsareh Ghaem Maghami 1h31, Iran, Allemagne, Suisse, 2016, VO. suivi d'une rencontre-skype avec la réalisatrice 5,5€ à 2,5€

mercredi 16 novembre – 19h30 Si Sonita, 18 ans, avait eu son mot à dire, elle aurait comme parents Michael Jackson et Rihanna. Réfugiée afghane clandestine en Iran, elle habite dans la banlieue pauvre de Téhéran. Sonita rêve de devenir chanteuse en dépit des obstacles. Sa mère lui réserve un tout autre destin : celui d’être mariée de force. Mais Sonita n’entend pas se soumettre : téméraire et passionnée, elle bouscule les codes et décide de se battre pour vivre sa vie.

Entre les frontières

de Avi Mograbi 1h24, Israël, France, 2017, VO. avant-première en présence du réalisateur 5,5€ à 2,5€

mardi 22 novembre – 19h30 Le réalisateur Avi Mograbi et le metteur en scène Chen Alon partent à la rencontre de demandeurs d’asile africains que l’État d’Israël retient dans un camp en plein désert du Néguev. Ensemble, par le biais d'ateliers de théâtre, ils questionnent le statut de réfugié. Pourquoi Israël, terre des réfugiés, refuse de considérer le sort de ces exilés que la guerre et les persécutions ont jetés sur les routes ? Le théâtre peut-il créer un pont entre ces hommes ?

Daech, le cinéma et la mort rencontre avec Jean-Louis Comolli tarif unique : 2,5€

dimanche 27 novembre – 17h Daech filme la mort de ceux qu’il torture. Daech le fait en recourant de manière systématique aux effets visuels les plus spectaculaires, imités des films d’action hollywoodiens. Mieux encore : Daech dispose d’un studio de production et maîtrise parfaitement toutes les techniques numériques. Ses films, censurés ou non, sont diffusés en permanence sur la planète. Le réalisateur, scénariste et écrivain Jean-Louis Comolli propose une analyse de ces images, mises en regard avec d’autres, qui leur sont totalement opposées, notamment celles du collectif de cinéastes syriens Abbounadara. 18


MĂŠdias partenaires

direction artistique Julie Kretzschmar communication, relations avec la presse BenoĂŽt Paqueteau communication@lesbancspublics.com

Les Bancs Publics Friche la Belle de Mai 13003 Marseille +33 (0)4 91 64 60 00

41 rue Jobin

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