Revue de presse 2014 - Les Rencontres à l'échelle

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© Pascal Grimaud

théâtre photographie lecture performance danse

LES CS BAN LiCS PUB PéRiM LiEU D’EX

ENTATIONS

CULTUREL

LES

revue de presse


zibeline oct/nov 2014

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la Provence 28 octobre 2014

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la marseillaise 6 novembre 2014

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artpress novembre 2014

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clubdesabonnés 10 invitations pour le festival “Les rencontres à

l’échelle”, Marseille à l’échelle, Marseille Les Rencontres

Dédiées à des formes novatrices et transdisciplinaires, Les Rencontres à l'échelle investissent plusieurs lieux de Marseille pendant tout le mois de novembre. Les Bancs Publics - lieu d'expérimentations culturelles initient ce festival international depuis 2006. Composée quasi exclusivement de créations, la programmation sʼinvente à partir dʼune composante majeure de lʼidentité marseillaise, à savoir son cosmopolitisme. Il sʼagit de convoquer lʼailleurs, lʼétranger comme le familier sans autre volonté que de faire surgir des possibilités de dialogue sensible, mais sans se soustraire aux enjeux politiques que les rapports Nord-Sud sous-tendent. Pour la neuvième année, lʼédition 2014 invite des artistes égyptiens, algériens, burkinabés, iranien, allemands, comoriens et français, tous champs disciplinaire confondus, autour dʼun fil conducteur qui est celui de la cohabitation des communautés en Europe mais aussi en Egypte ou dans lʼarchipel des Comores. ArtPress vous invite à la première mondiale de The Last Supper mis en scène par Ahmed El Attar, chef de file du théâtre indépendant égyptien. Un théâtre qui, débarrassé des oripeaux du folklore et de l'exotisme, éclaire la société égyptienne aujourd'hui. 5 X 2 invitations pour le spectacle The last supper qui aura lieu le samedi 29 novembre à 19h30 à la Friche la Belle de Mai - 41, rue Jobin - 12, rue François Simon - 13003 Marseille Informations : www.lesrencontresalechelle.com www.lesbancspublics.com

20 places pour l’e

Flux, musée d’art mod

10 octobre 2014 – 1er février 2 Le Musée dʼArt moderne de la V Flux, première rétrospective en Altmejd. Elle réunit des pièces in que sa sculpture monumentale la la plus ambitieuse, The Flux and Lʼexposition se présente comm créatures parfois anthropomorph végétaux mi-minéraux qui se jou musée et déploient leur labyrinth la sculpture caractérisée par la g intérêt très ancien se révèle pou Lʼartiste travaille à même le flux p », lʼaction et la conscience fusio marie lʼesthétique au « glamour et du cauchemar entre fascinatio Lʼexposition révèle un ensem volontairement contradictoires : ready made… Le flux lumineu artificielles, se subdivise au gré d suivant la fantaisie du sculpteur. Lʼexposition sera ensuite présen mai,puis au MACM à Montréal d

Informations pratiques : Musée 11 avenue du Président Wilson Tél. 01 53 67 40 00 www.mam.paris.fr

20 invitations pou 10 invitations pour Jeune Création 2014, au 104, 1949. Satellite 7 : une p

Paris

je u n e c r eĘ a – t i on

de Nataša Petrešin-Bac

JEUNE CRÉATION 2014 – 65E ÉDITION

HORAI R ES J E U . 30. 12 / 19 H V E N . 31. 1 2 / 2 3 H SAM. 01. 1 1 / 2 3 H DI M. 0 2 . 11/ 19 H

V E R N I S S AG E M E R. 29. 18 / 23 H

TAR I F P LE I N : 5 € RÉDU IT : 3 €

0 2 .1 1 2 0 1 4 A U C E N T Q U AT R E PA R I S

SOU UTIENS. MINISTÈ ÈRE DE LA CULTURE ET DE LA C O MM U N I C AT I O N , L A R É G I O N Î L E - D E - F R A N C E , L A V I L L E D E PA R I S, LE SY M EV, C O OTO N D O U X , B O E S N E R , ARTM O B I LE&C O, N O R D – LI E U X D’A RT C O NTE M P O RAI N, A RT T [ ] C O LLE L CTO R , LI E U X X-C O M M U N S , LE L PA LA I S D E PAR RIS, LA FONDATIO F ON D ’ E N T R E P R I S E R I CA C R D , L’ I E S A , A R T O S A K A , AESO OP, OPTO MA, ART T PRESS,, SLASH, ZÉRODEU UX, ARTA ÏSSIME. GRAPHI SME : M MARION KUENY UENY

Jeune Création, exposition dʼart contemporain, dévoilera sa nouvelle sélection du 30 octobre au 2 novembre prochains dans les Écuries du CENTQUATRE-PARIS. Les 53 projets inédits de jeunes artistes sélectionnés par le comité Jeune Création parmi 2800 dossiers - seront articulés autour dʼune programmation artistique riche et expérimentale à la croisée des genres et des formats. Ce rendez-vous annuel fête sa 65ème édition et établit une cartographie de la jeune création contemporaine émergente, reflétant la diversité des pratiques contemporaines à travers la pluralité des médiums utilisés. Véritable plateforme de rencontres et dʼéchanges, Jeune Création est devenue un rendez-vous parisien incontournable de repérage et dʼexploration pour les professionnels et les amateurs. EXPOSITION D ’A R T CONTEMPORAIN — 65e ÉDITION

3 0 .1 0

5 RUE CURIAL 7 5 0 1 9 PA R I S M ° S TA L I N G R A D / CRIMÉE / RIQUET

J E U N ECR EATION.ORG

Informations pratiques : Le CENTQUATRE-PARIS

14 octobre – 9 novembre 2014

Chez la chorégraphe, danse Salamon, le son est un élément la relation avec le/la participa exposition au Jeu de Paume, Sa lʼhomonymie et la biographie à tr proposée en continu. « Perform Salamon 1949 » met en scène la mêmes prénom et patronyme qu hongrois. Rejouant les mots éch des actrices incarnent ces bribes des évènements historiques et de et une parole, décalant les rapp introduit un trouble sur la nature

Ces invitations sont également v Inventer le Possible, une Vidéoth


la provence 6 novembre 2014

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la provence 11 novembre 2014

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ventilo 344 novembre 2014

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ventilo 344 novembre 2014

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la marseillaise 12 novembre 2014

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zibeline novembre 2014

Etienne Minoungou incarne Mohamed Ali : appel stylé à continuer le combat

Boxe ! Boxe ! Ouverture à trois voix, crochet du gauche, direct du droit pour cette nouvelle édition des Rencontres à l’Echelle, initiées comme chaque année par Julie Kretzschmar et l’équipe des Bancs Publics. Seul en piste, le burkinabé Etienne Minoungou, pommette haute, œil brillant, chevelure drue, est littéralement Mohamed Ali –Cassius X– l’américain, légende de la boxe, agitateur social d’envergure, adulé et haï, poids lourd à la mesure de la prose vigoureusement lyrique du congolais Dieudonné Niangouna qui lui aussi dit « je» ; le ring, la scène ou le coin de loge, c’est tout un pour celui qui doit mener le combat : le comédien africain contre la tradition et le poids du passé, l’auteur-metteur en scène pour que vive le théâtre d’un continent à feu et à sang, le boxeur flamboyant tenant à distance par ses poings et ses éclats de colère « cet adversaire qui s’appelle l’enfer » ou le racisme ou la guerre. Texte ambitieux aux mises en abyme proches du gouffre qu’Etienne Minoungou apprivoise

tranquillement, sans effet marqué (sinon quelques proférations de trop ou quelques adresses au public un peu désuètes) ni rupture dans la continuité d’une parole commune aux trois personnages ; un portant vide de costumes exhibe trois cintres nus ( un bleu, un blanc, un rouge), une bouteille d’eau et des oranges désaltèrent l’homme qui parle d’abondance et transpire dans son costume sombre. Les évidences de la dénonciation sont compensées par la complexité des thèmes abordés, la beauté de la langue et l’élégance du comédiencombattant. Appel stylé à continuer le combat les poings serrés. Champion ! MARIE JO DHO Novembre 2014 M’ appelle Mohamed Ali a été écrit par Dieudonné Niangouna pour Etienne Minoungou et a ouvert la 9è édition des Rencontres à l’échelle qui se poursuivront jusqu’au 29 novembre.

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la marseillaise 19 novembre 2014

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la provence 24 novembre 2014

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libĂŠration 28 novembre 2014

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zibeline décembre 2014

Clap de fin magistral des Rencontres à l’échelle 2014, avec The Last Supper

Dernières scènes Les Rencontres à l’échelle ont fait cette année encore, pour leur 9e édition, la part belle aux écritures arabes contemporaines dont la pertinence et l’humour sont parfois éclipsés par la lourde actualité des pays dont elles sont issues. Ahmed El Attar « l’égyptien », dramaturge, metteur en scène et activiste de la scène cairote, découvert dans le même cadre il y deux ans, s’impose par la maîtrise avec laquelle il trame finement enjeux politiques, sociétaux, intimes donnant à voir et à entendre un état de l’homme dans son monde au présent. Sur scène et dans son propre rôle, il a accompagné la mise en espace d’extraits de La vie est belle ? satire malicieuse des rôles assignés au sein d’une famille symboliquement dominée par un oncle d’Amérique et un père à la perruque platine qui manie avec dextérité l’épluchelégumes (Jacques Prunair décalé, formidable et dérangeant de fragilité) ; en écho, dans un dispositif simple et (relativement) lisible se déploient deux autres textes sans doute moins…drôles : plus « documentaire », en circulation autour du plateau justement, le Youssef est passé par ici du syrien Mohammad El Attar ; plus « lyrique », H’mida Layachi fait du sang versé durant la décennie noire en Algérie le fond du tragique universel. Trois metteurs en scène (Moïse Touré, Leyla-Claire Rabih et Julie Kretzschmar) ont travaillé ensemblele projet ainsi abouti est déjà une indéniable réussite- à tramer ces voix qui parviennent encore à traverser le chaos.

Avec The Last Supper, The Temple Independant Theatre Company et Ahmed El Attar de nouveau clôturent les Rencontres magistralement : ils sont la moitié de douze à table et Nadia ne viendra pas ; c’est beau chez eux comme dans un film de Steve Mc Queen, il y a du néon, du plexiglas et des serviteurs affairés au sourire figé; on boit de l’eau, beaucoup d’eau, ostensiblement, dans des verres à pieds, servis sur de grands plateaux ; on s’est d’abord bien tourné vers La Mecque (le domestique range le tapis de prière) avant de parler affaires entre hommes : Wall Street / le fils contre la City/ le père ; la belle-fille porte foulard bien serré et traque sur sa tablette les « followers » et les « like » de son « artiste » de mari qui pince la nounou silencieuse ; la fille se fait les ongles ou tire sur sa robe ultra-courte et on a invité le général ; tout le monde parle de rien à peu près en même temps ; du coup la difficulté à suivre le surtitrage en français se révèle expérience cruelle mais pertinente pour entrer dans le vide absolu de ce crépuscule des dieux ! Les acteurs combinent présence et détachement, par trois fois un arrêt sur image les fige tous dans le rouge et une subtile terreur s’installe quand s’invitent à cette cène de douce apocalypse tête de veau et volailles suspendues à de mini-potences de table…les sept plaies de l’Egypte ne sont pas guéries et ce théâtre-là y verse généreusement son grain de sel ! MARIE JO DHO Décembre 2014 Les Rencontres à l’Echelle produites par les Bancs Publics se sont terminées le 30 novembre Photo : Mostafa Abdel Atty

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