ECHO magazine aout 2010

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DOSSIEr SPECIAL

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Le rendez-vous de l’economie fribourgeoise Der treffpunkt der freiburger wirtschaft

NO 4 août / august 10


Table bst mise en scène avec BMBox. Votre ligne claire.

chez:

Bise SA, Route de Fribourg 24, 1712 Tavel, téléphone 026 494 55 50 ou Rue de la Condémine 20, 1630 Bulle, téléphone 026 919 55 00, www.bise.ch


EDItorial

Le prix du luxe

Les entreprises exportatrices n’avaient plus été confrontées depuis bien longtemps à un dumping monétaire de leurs concurrents européens tel que celui qui se produit aujourd’hui avec l’affaiblissement de l’euro. Avant l’avènement de la devise européenne, elles souffraient régulièrement d’une dévaluation de la lire ou du franc français qui augmentait artificiellement la compétitivité de leurs concurrents. Aujourd’hui, l’entreprise suisse confrontée au marché européen n’a qu’une petite marge de manœuvre. Elle doit réduire son exposition monétaire en achetant ses matières premières ou ses composants en euros. Et espérer ainsi compenser en partie le manque à gagner induit par la force du franc. Pour le reste, ce sont les améliorations de productivité et l’optimisation des coûts et des processus qui permettront aux fournisseurs suisses de maintenir leurs parts de marché. Comme toujours! Les 70 milliards de francs investis par la Banque nationale – au bas mot! – n’ont pas empêché la chute du cours de l’euro de 20% par rapport au franc suisse. Cette action se solde par une perte lissée de 10%, c’est-à-dire d’au moins 7 milliards! Parallèlement, l’économie suisse essuie une perte colossale. En effet, 40% de notre PIB de 500 milliards sont réalisés à l’exportation, dont 60% directement en Europe. Ce qui représente 110 milliards. On peut donc certainement en déduire que 10 milliards sont sacrifiés par l’économie suisse en perte de marge sur des contrats passés en euros. Pour le canton de Fribourg et son économie, cela devrait représenter 300 millions, soit quelques 2,5% du PIB cantonal. Certes, certaines entreprises se sont protégées en achetant préventivement des euros et en diversifiant à temps leurs débouchés géographiques. Mais, en fin d’année, elles devront renouveler ces contrats aux prix du jour et les pertes seront alors effectives. D’autres ont choisi de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Pour toutes ces entreprises et contrairement à la BNS, ces pertes interviendront chaque année aussi longtemps que l’euro n’aura pas retrouvé sa valeur. S’il la retrouve jamais un jour... Ces dizaines de milliards font partie du prix à payer pour notre non-adhésion au système monétaire européen. C’est un luxe dont nous pourrions nous passer aisément.

Alain Riedo, directeur

Sommaire Editorial 3 | Publireportage 6 | Dossier spécial 7 | Nouveaux membres 12 | Nos membres 18 Commerce international 23 | Séminaires Export 24 | Service aux entreprises 27 | Politique économique 29 | Votation 30 | Manifestations 33 | Prix 37 | Calendrier 38

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e d e r i F o o u rg b i r r e F g r u b i e r F e s s me e

30.

n éditio e Mess

Invités Gäste

Sponsor principal Hauptpartner

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Partenaires médias Medienpartner


EDItorial

Luxus hat seinen Preis

Lange ist es her, dass die Exportunternehmen einem Valuta-Dumping ihrer europäischen Konkurrenten konfrontiert waren, wie sie es heute mit der Abschwächung des Euro sind. Vor der Einführung der europäischen Währung litten sie regelmässig unter der Abwertung der italienischen Lire oder des französischen Franc, welche die Wettbewerbsfähigkeit ihrer Konkurrenten künstlich steigerte. Heute hingegen hat das Schweizer Unternehmen auf dem europäischen Markt nur einen kleinen Spielraum. Durch den Kauf seiner Rohstoffe oder seiner Komponenten in Euro muss es sein Währungsrisiko reduzieren und hoffen, so einen Teil der durch den starken Franken induzierten Mindereinnahmen zu kompensieren. Ansonsten sind es die Verbesserung der Produktivität und die Optimierung der Kosten und der Prozesse, die es den Schweizer Lieferanten ermöglichen werden, ihren Marktanteil beizubehalten. Wie immer! Die von der Nationalbank investierten 70 Milliarden - um es gelinde auszudrücken! - haben den Absturz um 20% des Eurokurses im Vergleich zum Schweizer Franken nicht verhindert. Diese Aktion zieht einen Verlust von 10% mit sich, was mindestens 7 Milliarden entspricht! Parallel dazu erleidet die Schweizer Wirtschaft einen kolossalen Verlust. In der Tat werden 40% unseres BIP von 500 Milliarden durch die Exporte realisiert; 60% davon direkt in Europa, was einem Betrag von 110 Milliarden entspricht. Somit können wir wohl mutmassen, dass von der Schweizer Wirtschaft 10 Milliarden für den Margenverlust auf Verträgen in Euro geopfert werden. Für den Kanton Freiburg und seine Wirtschaft sollte dies 300 Millionen d.h. rund 2,5% des kantonalen BIP - entsprechen. Obwohl einige Unternehmen durch den präventiven Kauf von Euros und eine vorzeitige Diversifizierung ihrer geografischen Absatzmärkte vorgesorgt haben, werden sie diese Verträge Ende Jahr zum laufenden Preis erneuern müssen. Und dann werden die Verluste unbestreitbar sein. Andere haben sich entschlossen, gute Miene zum bösen Spiel zu machen. Entgegen der SNB werden die Verluste für all diese Unternehmen jedes Jahr erneut eintreten, und zwar solange bis der Euro wieder seinen Initialwert erreicht hat. Falls er ihn je wieder erreicht... Diese Dutzende von Milliarden sind Teil des Preises, den wir zahlen müssen, weil wir dem europäischen Währungssystem nicht beigetreten sind. Es ist dies ein Luxus, den wir leicht entbehren könnten.

Alain Riedo, Direktor

Enquête conjoncturelle A tous nos membres

Début septembre, chacun d’entre vous recevra par e-mail un questionnaire intitulé «Enquête conjoncturelle 2010/2011». Nous vous demandons de bien vouloir y répondre par mail également de telle manière que vos réponses nous parviennent pour le 1er octobre prochain. Cette enquête nous servira à vous informer, après traitement confidentiel des réponses, sur l’état des lieux et les évolutions prévisibles en matière de salaires, des effectifs de personnel et de marche des affaires dans l’économie fribourgeoise. Les résultats seront publiés début décembre. Nous vous remercions d’avance de votre collaboration.

Paul Coudret T. 026 347 12 26 F. 026 347 12 39 pcoudret@ccfribourg.ch www.ccfribourg.ch

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PUBLIreportage

Des économies qui coûteront cher La révision de la loi fédérale sur l’assurance-accidents (LAA) générera des augmentations de primes, comme nous l’explique Edouard Currat, membre de la direction générale de la Suva.

Edouard Currat, membre de la Direction générale de la Suva.

Où en est cette révision? La Commission de la Sécurité Sociale et de la Santé publique du Conseil national (CSSS-N) a achevé ses travaux en juin. Le projet sera prochainement traité par le Conseil national. Quelles sont les tendances? Peu réjouissantes. On s’efforce de traiter, certains disent assainir, la seule assurance sociale dans les chiffres noirs, non subventionnée et gérée à satisfaction par les partenaires sociaux. Cela évoque la boutade «une personne en bonne santé est un malade qui s’ignore». Et à qui profitent ces soins? Pour reprendre l’image, à ceux qui pourront vendre davantage de médicaments, soit aux 36 assureurs-accidents privés d’assainissement, la commission diminue et caisses-maladie qui pourront seuls offrir plus de prestations. Sous prétexte

«Paradoxal et absurde: diminuer les prestations pour faire des économies qui coûteront cher aux entreprises.» 6

les prestations et réalise des économies qui coûteront cher aux entreprises.

majorés de 2 % en moyenne pour compenser la perte de ces assurés.

Des exemples de ce paradoxe? Il y en a plusieurs; j’en relève deux. D’abord, l’augmentation de 10 à 20 % du degré d’invalidité donnant droit à une rente. A priori, on se dit que supprimer ces quelque 600 rentes octroyées chaque année générera l’économie des 60 millions de francs de prestations. C’est faux! Ces coûts évitent le versement d’autres indemnités et endiguent les bagarres judicaires pour obtenir des rentes plus élevées. Par ailleurs, ces petites rentes facilitent la réinsertion professionnelle des accidentés.

Mais la Suva offrira ces complémentaires. Non! Nos entreprises assurées sont aujourd’hui dans l’impossibilité de souscrire chez nous une complémentaire LAA. Pourtant, cela permettrait de diminuer leur surcharge administrative et les coûts de leurs complémentaires, puisque la Suva ne finance ni dividendes ni appareil de vente coûteux.

Des coûts pour la Suva! Non? La Suva étant une mutuelle, ces coûts devront être supportés par les entreprises. Quant aux coûts directs, en voilà qui feront réfléchir. Relever ce taux minimal d’invalidité aura de sérieuses conséquences sur le plan de la responsabilité civile des entreprises (art. 328 CO). En effet, si l’employeur ne peut prouver qu’il a pris toutes les mesures de protection nécessaires, il devra assumer le dommage causé, même si sa faute est légère. Sans parler des tracas et frais de procédure. Et l’autre exemple? La CSSS-N veut abaisser la fourchette du gain maximal assuré de 92–96 % à 85–90 %, lequel pourrait passer de CHF 126 000.– à 101 600.–. Cette dégradation de la couverture d’accident a un coût. D’une part, les entreprises seront contraintes de souscrire des assurances complémentaires pour que leurs cadres (chefs d’équipe, contremaîtres, etc.) aient les mêmes couvertures. D’autre part, les taux de prime de l’assurance obligatoire devront être

Diminuer les coûts, vraiment? Tout à fait! Les caisses-maladie et les assureurs-accidents privés réalisent des gains allant jusqu’à 60 % de la prime nette des complémentaires (chiffres 2000–2006 de l’Office fédéral des assurances privées). Nos frais de gestion de l’assurance ne représentent que 8 % environ. Votre espoir? J’espère que le Conseil national se souviendra du cinglant rejet par le peuple du projet de baisse du taux de conversion LPP; le même type «d’assainissement» est en cours avec la LAA. Sous prétexte d’économies, on démantèle l’assurance sociale des partenaires sociaux tout en programmant l’augmentation des coûts pour les entreprises, les assurés et le système de santé suisse. Propos recueillis par Henri Mathis Suva, Communication d’entreprise Tél. 026 350 37 80 henri.mathis@suva.ch


DOSSIER SPECIAL

L’effet moitié-moitié

EURO FAIBLE

Il baisse, il baisse, il n’a jamais été aussi bas… «On avait l’habitude de voir le dollar fluctuer autant, mais pas l’euro!», constate à Givisiez le président et CEO de Contrinex Peter Heimlicher, qui fait 98% de son chiffre d’affaires à l’export. «Ce qui se passe? C’est une dévaluation de facto de la monnaie européenne», insiste Pierre Esseiva, administrateur-délégué de Wago Contact SA à Domdidier, qui exporte 97% de sa production. Dans ces deux grandes entreprises industrielles, on fait le gros dos, sans trop d’espoir que la situation se redresse rapidement: «Un euro à 1,50-1,60 pour un franc suisse, cela fait partie de l’histoire!» juge Pierre Esseiva.

Les entreprises fribourgeoises sont habituées à jongler avec des taux de change fluctuants. Elles sont plus préoccupées par l’incertitude qui règne sur les marchés.

En quelques mois, la devise européenne a en effet glissé de plus de 20% par rapport au franc: elle était à 1,60-1,65 pour un franc il y a deux ans et la voilà à 1,30-1,37. La BNS a voulu brider le cours de change: plus de 70 milliards de francs plus tard et ses coffres pleins d’euros, elle a jeté l’éponge et laisse filer le franc. Mais l’industrie d’exportation, à 60% dépendante de l’UE, voit fondre les effets positifs d’une réelle relance conjoncturelle. Dans le tourisme, très sensible au taux de change, on anticipe un été pourri par la force du franc. Par contre, les importateurs, notamment dans la distribution, en profitent au maximum, comme le constate Freddy Quartenoud d’Allo Boissons SA à Granges-Paccot (voir interview page 10).

L’atout de la compétitivité De fait, les témoignages recueillis par l’ECHO suggèrent que les effets négatifs d’un euro faible doivent être nuancés comme le confirme aussi le dernier indicateur export des PME de l’OSEC et Credit suisse. Ce, pour plusieurs raisons. D’une part, les exportateurs suisses sont aussi des importateurs de matières premières: «Nos achats en euros et en dollars permettent de compenser à 40% les effets de la baisse de l’euro», estime Pierre Esseiva. Le constat est identique chez Contrinex. Autre raison importante de nuancer la force du franc: «Nos clients étrangers sont d’accord de payer une prime pour nos produits parce qu’ils sont meilleurs, mais cette prime est limitée!» constate l’industriel de Domdidier. En clair, la productivité, l’innovation et la créativité suisses sont de vrais arguments qui permettent de rester profitables quand l’euro baisse de régime. Mais le corollaire est la nécessité de jouer sur les marges pour compenser malgré tout le solde de cherté des produits suisses. «Si nous voulions tout équilibrer, il faudrait augmenter nos prix, ce qui est impossible en raison de la concurrence européenne», remarque Peter Heimlicher. «Alors, nous avons appris à gérer notre trésorerie et le risque de change et nous jouons sur nos marges.» L’idée est en effet de ne pas perdre les marchés à l’exportation. Et c’est là qu’il faut encore relativiser la force du franc.

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DOSSIER SPECIAL

Redémarrage dans un contexte incertain En effet, comme le montrent tous les indicateurs, les exportations des PME se sont fortement redressées. Ceci est confirmé par Peter Heimlicher et Pierre Esseiva qui soulignent un «effet commercial» réel pour leurs clients européens dont la compétitivité profite de la faiblesse de l’euro. Du coup, leurs affaires sont reparties, parfois à un rythme plus soutenu qu’avant la crise. Par ailleurs, comme le confirment les statistiques des exportations fribourgeoises au 1er semestre, les entreprises commencent à engranger les effets concrets de leurs efforts commerciaux en direction des pays émergents, notamment asiatiques. Du coup, la réponse des patrons fribourgeois aux effets d’un franc fort est à l’image de leur plat favori: moitié-moitié! D’un côté, c’est une chance pour montrer à leurs clients du monde entier les trésors de flexibilité et de créativité que recèlent leurs entreprises: «Nous pouvons continuer à être compétitifs et, sur les marchés internationaux, il n’y a pas que l’euro qui compte», tranche Pierre Esseiva. D’un autre côté, le problème du taux de change «qui a toujours existé» en dissimule un autre bien plus préoccupant pour les entreprises: «Nous sommes obligés de faire plusieurs scénarios de développement car l’incertitude qui règne sur les marchés est immense», juge Peter Heimlicher.

Paul Coudret, Conseiller économique Chambre de commerce

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CHF/USD 2005 01

Cours de change

Evolution comparée de l'euro et du dollar face au franc sur cinq ans (Source: BNS)


Schwacher Euro Der «moitié-moitié» Effekt Die Freiburger Unternehmen sind sich daran gewöhnt, mit schwankenden Wechselkursen zu jonglieren. Die Unsicherheit der Märkte beschäftigt sie hingegen viel mehr. Er sinkt, er sinkt, er lag noch nie so tief… Peter Heimlicher, Präsident und CEO der Firma Contrinex in Givisiez, die 98% ihres Umsatzes mit dem Export macht, beteuert: «Man war sich daran gewöhnt, dass der Dollar dermassen schwankte, aber nicht der Euro!» Pierre Esseiva, Geschäftsführer von Wago Contact SA in Domdidier, exportiert 97% seiner Produktion und bekräftigt: «Was hier vorgeht, ist eine de-facto Abwertung der europäischen Währung.» In diesen beiden grossen Industriebetrieben zieht man den Kopf ein, ohne grosse Hoffnung, dass sich die Situation bald ändern wird. Pierre Esseiva bekennt: «Als der Euro noch bei 1,50-1,60 für einen Schweizer Franken lag, gehört nun zur Geschichte!» In einigen Monaten ist die europäische Währung in der Tat im Vergleich zum Franken um über 20% gesunken. Vor zwei Jahren lag sie bei 1,60-1,65 für einen Franken, und nun ist sie bei 1,30-1,35 angekommen. Die SNB wollte den Wechselkurs zügeln: Mehr als 70 Milliarden Franken später und die Kassen voller Euro lässt sie nun das Handtuch fallen und den Franken durchbrennen. Aber die Exportindustrie, welche zu 60% von der EU abhängt, sieht die positiven Auswirkungen einer realen Wiederankurbelung der Konjunktur dahinschwinden. Der Tourismus reagiert äusserst empfindlich auf den Wechselkurs und erwartet bereits einen miserablen Sommer wegen dem starken Franken. Freddy Quartenoud von Allo Boissons SA in Granges-Paccot (siehe Interview auf Seite 10) stellt fest, dass allerdings die Importeure profitieren und einen maximalen Nutzen aus dieser Situation ziehen, vor allem im Bereich des Vertriebes. Der Vorteil der Wettbewerbsfähigkeit Die von ECHO gesammelten Aussagen legen nahe, dass die negativen Auswirkungen eines schwachen Euros nuanciert werden müssen, wie dies auch der jüngste KMU-Exportindikator der OSEC und des Credit Suisse bestätigt. Dies aus mehreren Gründen: Einerseits sind die Schweizer Exporteure auch Importeure von Rohstoffen. «Unsere Einkäufe in Euro und in Dollar ermöglichen uns, die Auswirkungen des Rückgangs des Euro um 40% zu kompensieren», meint Pierre Esseiva. Bei der Firma Contrinex kommt man zum gleichen Befund. Ein weiterer, wichtiger Grund, die Stärke des Frankens zu nuancieren, ist folgender: «Unsere ausländischen Kunden sind bereit, für unsere Produkte eine Prämie zu bezahlen, weil diese besser sind. Aber diese Prämie ist begrenzt», betont der Industrielle aus Domdidier. Im Klartext sind die Schweizer Produktivität, Innovation und Kreativität wahre Argumente, die es erlauben, profitabel zu bleiben, wenn der Euro auf Sparflamme setzt. Aber die Konsequenz ist die Notwendigkeit, mit den Margen zu spielen, um trotz allem die hohen Kosten der Schweizer Produkte zu kompensieren. «Würden wir alles ausgleichen wollen, so müssten wir unsere Preise erhöhen, was wiederum aufgrund der europäischen Konkurrenz unmöglich ist», stellt Peter Heimlicher fest. «Daher haben wir gelernt, unsere Liquiditäten zu verwalten, die Währungsrisiken zu kalkulieren und mit unseren Margen die Balance zu halten.» Die Idee ist, die Exportmärkte nicht zu verlieren. Und genau an dieser Stelle heisst es, die Stärke des Frankens zu relativieren.

Spezialdossier

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dossier special

l’EURO dans l’économie fribourgeoise

Plus concrètement c’est...

«Une belle affaire dont nos clients profitent!» «Nous anticipons et nous nous adaptons au marché dans un souci permanent de continuité…» Le slogan que Freddy Quartenoud, directeur général d’Allo Boissons à GrangesPaccot, a mis en bonne place sur son site internet est plus que jamais d’actualité. «Pour nous, la baisse de l’euro est une belle affaire: on en profite au maximum et on la répercute entièrement sur nos clients», assure le patron de cette entreprise de distribution de boissons, qui importe de France et d’Italie de gros volumes de vin. Au cœur de l’été, en pleine opération d’achat des Bordeaux primeurs, il anticipe, avec son directeur financier Yannick Ferrand, une baisse prolongée de la devise européenne. L’euro ne représente qu’environ 5% des achats de l’entreprise. Mais sa baisse d’environ 1,45 contre franc suisse en début d’année à environ 1,30 cet été atténue fortement la hausse «purement spéculative» des prix à la production des crus français et italiens. Le duo directorial base sa politique sur une probable descente de l’euro. Techniquement, l’entreprise n’a donc pas bloqué ses prix, ce qu’elle faisait systématiquement en phase de hausse de l’euro pour se protéger. Elle espère que «l’euro reviendra durablement à la valeur qu’il aurait du avoir depuis longtemps». En attendant, le problème de Freddy Quartenoud avec cette devise est simple, en apparence: arriver à évaluer sa valeur au moment où il faudra payer…

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Le dollar pour remplacer l’euro? «C’est vrai! Certains clients sont attirés par les destinations en fonction du cours de l’euro…» A l’enseigne de L’Esprit du Voyage SA, sa co-directrice Jacqueline Ulrich affiche toujours la couleur: «Pour les voyages spéciaux facturés en euros, le client est informé du cours utilisé. S’il paie immédiatement, c’est celui du jour qui est bloqué; sinon, le prix définitif est adapté un mois avant le départ.» Dans cette agence de voyage sur le boulevard de Pérolles à Fribourg, on ne note pas d’inquiétude chez les clients: «Ils savent que le cours peut encore changer et, une fois qu’ils ont payé, ils veulent surtout partir….», explique Jacqueline Ulrich. Par contre, la voyagiste note de la grogne chez ceux qui ont acheté en début d’année des forfaits. Chez les grands voyagistes, on a en effet négocié l’an passé les prix des voyages de cet été, alors que la devise européenne était encore au-dessus de 1,45 contre franc suisse. «Les prix sont fixés mais les clients aimeraient bien que la baisse soit répercutée», explique-t-elle. C’est impossible car les prix sont garantis, à la baisse comme à la hausse… Alors que les prix de 2011 sont en pleine négociation et que les spécialistes du voyage appréhendent une poursuite de la dépréciation de l’euro, la grande question est donc aujourd’hui la suivante: va-t-on changer de monnaie pour garantir une stabilité des prix? Et facturer en dollars, par exemple?


Le défi de la profitabilité Dans la zone industrielle de Domdidier, on s’active à moderniser les halles de production de Wago Contact SA. Le demi-millier de collaborateurs de cette entreprise, spécialisée dans la production de connecteurs industriels faisant partie d’un groupe allemand dont elle représente 10% des effectifs, exporte 97% de sa production. «La baisse de l’euro représente un recul de 20% de nos ventes, exprimé en francs suisses», calcule l’administrateur-délégué Pierre Esseiva. Pour réagir, une seule solution: «Augmenter la productivité!». Comment cela? En jouant sur la flexibilité de l’outil de production, sur la créativité et l’innovation en termes de produits et en remettant sans cesse l’organisation en question. Du coup, la faiblesse de l’euro est considérée par l’industriel comme une pression salutaire «car elle nous permet de continuer à nous améliorer constamment». Le chef d’entreprise ne minimise pas les effets de la force du franc. Mais il constate aussi que «si l’entreprise reste profitable, ce qui est le cas, c’est un signe que sa productivité et son innovation sont bonnes». D’où la nécessité de moderniser l’outil de production.

L’euro faible: «une affaire interne!» Dans son bureau, Peter Heimlicher expose quelques produits de Contrinex: «En réalité, il y en a plusieurs milliers», remarque le président et CEO de cette entreprise leader sur le marché mondial des détecteurs. Désormais entièrement en mains familiales, Contrinex vit la faiblesse de l’euro au quotidien. Non seulement elle exporte 98% de sa production suisse, mais la maison-mère de Givisiez contrôle aussi deux usines en Hongrie et en Chine. Pour Peter Heimlicher, la faiblesse de l’euro signifie qu’il faut en compenser les effets en gérant mieux ses filiales étrangères. «Nous vivions bien avec un euro à 1,50 franc», se souvient le chef d’entreprise. Qui estime que c’est à son entreprise de gérer les fluctuations du taux de change pour ne pas pénaliser son efficacité commerciale sur les marchés étrangers. Peter Heimlicher reste pourtant optimiste. Pour lui, les gouvernements des pays européens ont pris les bonnes décisions pour réduire leur endettement: «Ils doivent tenir le coup et rétablir la confiance; l’euro remontera alors…»

dossier special 11


NOUVEAUX MEMBRES

L’Association Lire et Ecrire fait de la formation de base pour public peu qualifié sa priorité.

ASSOCIATION LIRE ET ECRIRE Fribourg

La formation de base, un atout pour l’entreprise

Active depuis plus de 20 ans dans la formation du public peu qualifié, l’Association Lire et Ecrire possède une solide expérience. Elle propose des cours de formation de base dans tout le canton de Fribourg, en français et en allemand. Ces cours s’adressent à des personnes qui ont de la peine à communiquer par écrit, qui sont en situation d’illettrisme ou d’analphabétisme. Ils sont ouverts à des adultes de langue maternelle française ou étrangère mais qui s’expriment bien en français. Mieux lire et écrire, mieux s’exprimer, mieux comprendre. La formation de base, tout le monde y gagne! L’environnement du travail évolue. L’augmentation des exigences professionnelles et le renouvellement des compétences sont une réalité. Ces changements impliquent, entre autres, les compétences suivantes: • communiquer efficacement dans l’entreprise et au quotidien • remplir un bon de livraison • lire un plan d’exécution • appliquer les règles de sécurité et de qualité • être réactif par rapport aux changements en général • comprendre ce qui se passe autour de soi et dans le monde • acquérir plus d’autonomie • s’ouvrir à un processus de qualification, de formation continue, etc.

Anne-Chantal Poffet, coordinatrice

Association Lire et Ecrire | Section Fribourg T. 026 422 32 62 Lesen und Schreiben | Deutschfreiburg T. 079 488 21 76 Case postale 915 1701 Fribourg fribourg@lire-et-ecrire.ch www.lire-et-ecrire.ch

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La mise en œuvre de ces compétences suppose la maîtrise des savoirs fondamentaux. Ce sont ces savoirs que l’Association Lire et Ecrire propose de remettre à niveau en se basant sur des documents et des écrits concrets. Reconnaissances Les cours sont reconnus par le Service de la formation professionnelle en tant que formation continue. Ils sont reconnus et peuvent être pris en charge par l’assurance chômage. L’association possède la certification EduQua.


Au Paradis De la Mariée Riaz

Les mille et une robes

Patricia Michel a fait de la robe de mariée son univers de rêve et son affaire. Avec des exclusivités de stylistes talentueux suisses ou étrangers, les futures mariées de tous âges trouvent avec elle chaussures à leurs pieds, ou plutôt robe à leur silhouette. Depuis plus de 18 ans, la résidente de Riaz présente à ses clientes des modèles exclusifs, tantôt romanesques, féminins, voire sensuels ou même «princesse des temps modernes», sans oublier les traditions du mariage. Conseils et expérience sont les atouts du Paradis de la Mariée afin que chacune y trouve la robe d’un jour pour dire OUI à l’Amour. Patricia Michel, comment avez-vous débuté votre affaire? Après une expérience de plusieurs années en qualité d’assistante de direction dans le secteur immobilier et étant devenue entretemps maman, je souhaitais continuer une activité professionnelle tout en donnant du temps à mes enfants. Travailler à 100%, ce n’était pas évident. Ayant toujours été attirée par le monde de la mode, j’ai alors fait une étude de marché dans ma région et me suis rendue compte que la création d’une boutique de robes de mariées serait la bienvenue en Gruyère. Aussitôt dit, aussitôt fait! Et c’est donc début 1992 que j’ai fondé mon petit paradis en faisant construire une boutique en annexe de mon habitation principale. A cette même période, je suis partie à la découverte de ce nouvel univers de la mode en visitant des stylistes dans différentes villes d’Europe, dont notamment Paris, Milan et Barcelone. Quels sont vos critères de choix pour vos différentes collections? Des coups de cœur? Mes critères de choix pour les collections sont précis. Tout d’abord, j’attache une très grande importance à la qualité des tissus. Je choisis la plupart de mes modèles en soie sauvage de Chine, en taffetas de soie, en doupion ou organza de soie rehaussées par de magnifiques guipures ou de fines dentelles, sans oublier parfois de petites touches colorées, voire entièrement en couleur, afin de répondre à tous les goûts. Ensuite, je tiens à avoir des modèles exclusifs

Le mariage, une affaire de professionnelle.

et c’est dans ce sens que je négocie avec les stylistes afin que je sois leur seule dépositaire en Suisse à vendre leurs modèles. Et naturellement, je dois être complètement convaincue par leurs créations sans quoi il me serait difficile de présenter des modèles qui ne m’ont pas séduite. Donc, on peut dire que je choisis en fonction de mes coups de coeur, tout en précisant que je dois aussi tenir compte de demandes spécifiques, parfois originales de mes clientes.

Être magnifique pour le plus beau jour de sa vie, quels sont vos conseils? Tout d’abord, je suis à l’écoute de ce que mes clientes souhaitent. Ensuite, en fonction de leurs idées, soit j’abonde dans leur sens, soit je leur fais d’autres propositions. Car elles veulent toutes être magnifiques pour le plus beau jour de leur vie, donc je mets tout en oeuvre pour y parvenir et très souvent le premier essayage dure plusieurs heures et fréquemment elles reviennent une seconde fois, voire plus... Certaines savent tout de suite ce qu’elles veulent et ce qu’elles portent bien et d’autres ont simplement besoin de plus de conseils et je suis là pour les aider à faire un excellent choix! Et dès la robe idéale trouvée, il y a évidemment tous les accessoires de la mariée qu’il faudra encore choisir, soit les chaussures, les bijoux, etc. Au pays des mille et une robes, il y a un paradis et Patricia Michel en est la gardienne.

Patricia Michel

Renseignements: Au Paradis de la Mariée Champ-Bosson 4 1632 Riaz T. 079 606 33 23 F. 026 912 49 23 patricia.michel4@bluewin.ch

nouveaux membres 13


nouveaux membres

AIESEC

AIESEC, la plus grande association d’étudiants au monde, est la liaison entre milieu professionnel et milieu académique dans 107 pays à travers le monde.

Votre accès aux jeunes talents internationaux

Membre du comité permanent de l’UNESCO, l’AIESEC, la plus grande organisation au monde gérée par des étudiants, est la plateforme internationale permettant aux jeunes de découvrir et de développer leur potentiel afin d’avoir un impact positif sur la société. AIESEC en Suisse regroupe plus de 400 membres provenant de 8 universités: Bâle, Berne, Fribourg, Genève, Lausanne, Lugano, St. Gall, Zurich. Son activité est centrée sur un Programme International d’Echange de Stages organisé par 45’000 membres répartis sur 107 pays et plus de 1’700 universités. Autour de ce Programme d’Echange, AIESEC sensibilise ses membres aux problématiques économiques actuelles, particulièrement en ce qui concerne le commerce international.

Bd de Pérolles 90 F020 / Case 38 1700 Fribourg F. 026 300 73 35 info@fr.aiesec.ch www.aiesec.org/switzerland/fribourg/

Ses partenaires d’affaires, représentés par des centaines d’organisations issues de divers secteurs voient l’AIESEC comme un outil favorisant l’épanouissement des jeunes. Par ailleurs, l’AIESEC constitue pour ses partenaires le moyen d’accéder à un véritable réseau

international de jeunes leaders compétents dont l’expérience professionnelle en matière de leadership est pleinement reconnue. L’AIESEC offre aux employeurs des solutions quant à l’accès à une réserve internationale de jeunes talents. En effet, en Suisse l’AIESEC jouit de facilitations administratives auprès de la Confédération concernant les permis de travail pour personnes originaires de pays hors de l’Europe. Dans la majorité des cas, l’accès à de tels talents n’est uniquement possible grâce à l’aide des ONG telles que l’AIESEC. Depuis 60 ans, par l’entremise du Programme International de Stages, l’AIESEC en Suisse a permis à un grand nombre d’entreprises: • d’avoir un accès simple aux jeunes talents internationaux • d’accroître leur compétitivité par l’entremise de l’accès facile aux talents, aux compétences et à la connaissance du marché à l’échelle internationale • d’alimenter leur innovation en mettant en valeur la perspective internationale de l’effectif au sein de leurs entreprises.

L’équipe de l’AIESEC Fribourg à la conférence nationale à Fiesch, avril 2010 (de g. à d.): Roger Reber, Uros Dabetic, Andrea Kammermann, Manohar Sitapati, Ayche Sabra, Lukas Dubs, Kim-An Phan, Yannick Muller, Maria Weinberger, Aleksandar Kostic, Melanie Hangartner, Jelena Jovanovic, Donat Bünger, Ioana Craciun, Stephanie Wiederkehr, Paula Crisostomo Rodrigues, Nicolas Brügger, Sophie Brown, Natalia Dvoryashina, Lisa Schauss, Iris Schibli, Quentin Pache. Photo: Szabolcs Mihalyi

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HR TOP (FRIBOURG) SA Villars-sur-Glâne

Des solutions pour les ressources humaines! On évolue dans un marché vivant: il bouge et se transforme. L’entreprise compétitive est celle qui sait s’adapter aux changements quotidiens. Pour émerger et s’imposer, des femmes et des hommes accordent leurs compétences dans une vision commune. C’est à partir de cette vision que HR TOP travaille avec les responsables d’entreprises et leurs services de ressources humaines. Fondée en 2004, HR TOP collabore en réseau sur 3 sites: Fribourg, Lausanne et Zurich. Forte d’une équipe de 10 personnalités aux compétences et expériences complémentaires, HR TOP a ouvert son bureau fribourgeois en janvier 2010.

HR TOP et son équipe répondent aux besoins des entreprises. Son équipe a acquis l’expérience du terrain dans l’économie d’entreprise, la relation commerciale et les ressources humaines. Ce qui la distingue, c’est son approche pragmatique et «à la carte». HR TOP apporte ses compétences en complémentarité avec les services RH existants, dans l’idée d’une collaboration s’inscrivant dans la durée.

L’innovation positionne l’entreprise devant ses concurrents. Etre compétitif, c’est savoir utiliser les compétences de celles et ceux qui contribuent au développement de l’entreprise et de son potentiel!

Pour HR TOP, engager, coacher, former, c’est donner un avantage concurrentiel. Avec les entreprises, HR TOP collabore au développement économique du canton!

Œuvrant comme une plateforme de compétences, HR TOP propose une palette de services: • recherches et sélections de cadres et spécialistes • coaching lors de situations complexes liées aux changements professionnels • formations selon les besoins et ateliers de Team Working • outplacement et bilans de compétences • relocation et intégration des familles d’expatriés • services RH «à la carte»

HR TOP (Fribourg) SA Rte de la Glâne 143 1752 Villars-sur-Glâne T. 026 400 00 33 j.guiot@hrtop.ch www.hrtop.ch

L’équipe fribourgeoise de HR TOP, de gauche à droite: Jean Guiot, Jean-François Oberson, Corinne Goumaz, Christian Freymond

nouveaux membres 15


new members

FRENUC SA – Granges-Paccot

The nuclear engineering services from FreNuc SA are backed by decades of industry experience and detailed understanding of QA and QC requirements and machining fabrication and sub-assembly services.

Nuclear capabilities

As a company with a worldwide presence and a solutions-oriented approach, FreNuc SA is your partner for nuclear-related engineering activities and services. It provides a broad range of services and products including customized manufactured products for nuclear facilities in the USA, Europe and other global locations under the Appendix B, ASME NQA-1 program IAEA 50-C-Q, IAEA GS-R-3, KTA 1401. Engineering and Customized Staff Augmentation Engineering services include various areas for new build and operational activities for nuclear plants, such as: dynamic and finite element analysis using ANSYS program; environmental and qualification; commercial grade dedication; piping and structural analysis.

Rte du Coteau 7 Case postale 1701 Fribourg T. 026 460 74 00 info@frewitt.com www.frewitt.com

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In the area of customized staff augmentation, its services include resource management assessment and providing custom trained multi-disciplinary engineering staff to perform at customer site.

QA and QC Nuclear Services QA services include an assessment of an existing QA and QC program and the development of a complete nuclear QA and QC program towards enabling participation in global nuclear power projects in the area of engineering and manufacturing. Machining, Fabrication and Sub-assembly Services For over 60 years, its parent company has provided custom-built machines, machining, fabrication and sub-assemblies for the nuclear, pharmaceutical and food industry on a global level. Its machines are currently being used for nuclear fuel processing at Melox in Europe and MOX Project in the USA. In addition to its internal capabilities, FreNuc SA offers a wide range of large machines and high speed metal fabrication in partnership with its nuclear qualified partners.


PRO INFIRMIS – Fribourg

Une meilleure qualité de vie

Le terme de Responsabilité Sociétale des Entreprises RSE (ou Corporate Social Responsibility CSR) désigne les activités que poursuivent les entreprises sur une base volontaire pour contribuer au développement durable. Le concept de RSE recouvre donc toutes les démarches sociales, écologiques et économiques que suit une entreprise – au-delà de ses obligations légales – pour assumer ses responsabilités face à la société. Ainsi, en qualité d’organisation sociale à but non lucratif, reconnue et digne de foi, Pro Infirmis est un partenaire des activités déployées par les entreprises au titre de la RSE.

Pro Infirmis Fribourg a pour but principal de permettre aux personnes en situation d’handicap de mener, dans la mesure du possible, une vie indépendante et autodéterminée.

Dans toutes les situations d’handicap (physique, mental ou psychique), Pro Infirmis assure conseil et soutien aux personnes concernées et à leurs proches. Ce faisant, Pro Infirmis encourage l’autonomie des personnes handicapées. Selon le cas, l’organisation intervient elle-même ou indique aux clients à qui s’adresser. Ses prestations, telles que la consultation sociale, l’accompagnement à domicile ou encore le service de relève, tiennent compte des besoins des personnes en situation d’handicap et de leurs proches et sont régulièrement adaptées. Pro Infirmis coopère étroitement avec d’autres organisations appartenant au domaine du handicap. Elle emploie du personnel spécialisé, épaulé notamment par son comité cantonal. Elle finance les prestations qu’elle assure aux personnes handicapées à l’aide de subventions des pouvoirs publics, de dons et de legs. En matière de politique sociale, afin qu’elle puisse défendre les intérêts des personnes en situation d’handicap à tous les niveaux, Pro Infirmis est représentée dans les instances et les commissions les plus diverses. Elle collabore avec d’autres organisations, les autorités politiques et l’économie privée.

Pro Infirmis est le centre de compétences pour toutes les questions ayant trait au handicap et à l’intégration.

Rte des Arsenaux 9 Case postale 1705 Fribourg T. 026 347 40 00 F. 026 347 40 01 fribourg@proinfirmis.ch www.proinfirmis.ch

NOuveaux MEMBRES 17


NOS MEMBRES

AGP vise à améliorer le bien-être des gens. Sa diversification et son expérience sont des atouts majeurs qui lui permettent d’aider tout un chacun.

Stéphanie Deschenaux, Eric Pletinckx et Ivone Sobral, physiothérapeutes diplômés FSP

AGP physiothérapie & fitness medical Eric Pletinckx Grand-Places 18 1700 Fribourg T. 026 321 53 06 F. 026 321 53 07

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AGP PHYSIOTHÉRAPIE & FITNESS MÉDICAL Fribourg

10 ans au service de la santé et du bien-être Créé en septembre 2000, le cabinet AGP physiothérapie & fitness médical fête ses 10 ans. Associé dans un premier temps, Eric Pletinckx, de nationalité belge, a repris le cabinet à son compte en 2004. Jeune et dynamique, l’équipe en place se met au service des patients pour

cents à prescrire des séances de physiothérapie, parce qu’ils ont une pression des assureurs qui exigent régulièrement de justifier cette dépense par des rapports de traitement. Par conséquent l’état de santé du patient est relayé au second plan et les soucis financiers et administratifs prennent le dessus.

une prise en charge rapide et efficace. Leur réinsertion dans la vie de tous les jours et dans leur travail est donc accélérée et permet également une réduction du coût social.

Comme autre difficulté, je relèverais la sédentarité de la société actuelle. En effet, près de 60% de la population ne bouge pas assez. Ainsi, avant que les personnes prennent conscience du bienfait d’une activité physique régulière, les problèmes sont déjà présents et il est ensuite plus difficile d’y remédier. D’où l’importance de la prévention que nous faisons.

Eric Pletinckx, quelles sont les particularités de votre cabinet médical? Notre équipe est spécialisée en rhumatologie, orthopédie, traumatologie, physiothérapie sportive, physiothérapie respiratoire, drainage lymphatique et endermologie. Notre rôle est donc de soigner, de soulager, de soutenir, d’accompagner et de conseiller aussi bien les malades, les personnes accidentées et handicapées que les personnes en bonne santé. La prévention (conseil, exercices personnalisés, ergonomie et massage en entreprise, éducation posturale, etc.) est une de nos priorités car elle permet de diminuer les risques d’accident et de réduire les facteurs de stress. Quelles sont les difficultés rencontrées aujourd’hui dans votre métier? Certains médecins sont de plus en plus réti-

Les entreprises ont-elles un rôle à jouer pour sensibiliser leurs employés? Les entreprises, surtout les PME, ont beaucoup à gagner à voir leur personnel en pleine forme, à les encourager à faire de l’exercice et à prendre soin de leur santé. En effet, plusieurs études montrent qu’il existe un lien direct entre l’exercice physique et le bien-être au travail. Il est ainsi prouvé que la pratique régulière d’un sport diminue le taux d’absentéisme, améliore la résistance au stress et la productivité, renforce les performances intellectuelles et rend les employés plus flexibles. Chaque partie (employeur-employé) en tire donc profit.


Sottas SA – Bulle

Une aventure qui se poursuit

Aux lendemains de la récompense attribuée à Sottas SA Constructions métalliques dans le cadre du Prix de l’Entreprise SVC Suisse romande (www.swiss-venture-club.ch), Bernard Sottas prend sa retraite à l’âge de 66 ans et annonce ainsi une transmission d’entreprise réussie.

l’A12, sur une ligne de plus de 120 m, parfaitement inscrite dans une légère courbe de l’autoroute. En 1993, l’atelier est agrandi en vue de l’installation d’une nouvelle ligne de fabrication pour les façades, totalisant 175 m de longueur. 2003, deuxième agrandissement, en partie sur deux niveaux, avec

Ce sont sur deux belles notes de succès que Bernard Sottas, fondateur de Sottas SA, a pris sa retraite fin juillet dernier.

Nouvelle direction de Sottas SA (de gauche à droite): Yvan Marmier Directeur financier, Nadir Solenghi Directeur général, Laure Sottas Solenghi Présidente du Conseil d’administration et Resp.service commercial, Gérald Pilet Chef Dpt charpente, Antoine Gremaud Chef Dpt All in One, Patrick Clément Chef Dpt façades

Depuis le 1er août 2010, Laure Sottas Solenghi, sa fille, préside alors le Conseil d’administration et dirige le service commercial de la société; son beau-fils, Nadir Solenghi, en est le directeur général. Sottas SA reste ainsi une entreprise familiale et indépendante. L’histoire de Sottas SA débute en 1982, lorsque Bernard Sottas, ingénieur en mécanique, décide de construire sa propre entreprise. Elle se poursuit en 1988 avec la première poutrelle métallique de l’atelier de charpente métallique se dressant au bord de

l’augmentation des capacités de production par l’installation d’un très important parc de machines à découper. En 2008, la façade de l’atelier est rénovée et, en 2009, les bureaux et salle de conférence sont agrandis. Aujourd’hui, Sottas SA représente 270 collaborateurs, dont 21 ingénieurs; en capacité de production de charpentes: 10’000 tonnes/an; en capacité de production de façades: 80’000 m2/an; en surface de production: 26’000 m2; en chiffre d’affaires: entre 70 et 80 millions de francs.

Rue de l’Industrie 30 1630 Bulle T. 026 913 22 23 F. 026 913 22 00 info@sottas.ch www.sottas.ch

NOS MEMBRES 19


NOS MEMBRES

Vibro-Meter SA devient le siège de la division «Sensing Systems» du groupe Meggitt et modifie son identité légale en Meggitt SA.

Meggitt Sensing Systems Rte de Moncor 4 1701 Fribourg T. 026 407 11 11 F. 026 407 16 60 info@ch.meggitt.com www.meggittsensingsystems.com www.meggitt.com

Une nouvelle identité

VIBRO-METER SA Villars-sur-Glâne

Depuis janvier 2010, le groupe Meggitt renforce son organisation autour de 5 divisions. Cette réorganisation concentre les forces et les compétences du groupe autour des différents cœurs de métiers, avec l’objectif d’apporter à ses clients des solutions plus complètes et mieux intégrées (www.meggitt.com renseigne sur les activités et l’organisation du groupe Meggitt). Grâce à cette transformation, le site fribourgeois (Vibro-Meter SA) est devenu le siège de la nouvelle division Meggitt Sensing Systems, regroupant également les anciennes unités opérationnelles Vibro-Meter SAS et Sensorex en France, Vibro-Meter UK en Grande-Bretagne, Ferroperm au Danemark ainsi que Endevco, Vibro-Meter, Inc et Wilcoxon Research aux USA. Cette nouvelle organisation compte 1’400 employés, dont plus de 500 à Villars-sur-Glâne, qui est le site de production le plus important. Meggitt Sensing Systems s’appuie sur de solides fondations et sur une nouvelle organisation qui permet d’associer les différentes expertises dans les domaines des systèmes d’instrumentation pour les environnements sévères. Dans l’ensemble du groupe, Meggitt Sensing Systems va privilégier les meilleures

pratiques afin d’optimiser ses flux de production et d’améliorer sa réactivité. Ainsi, ses clients disposeront d’un accès privilégié à l’ensemble des solutions et services dans le domaine des capteurs et de l’instrumentation, et Meggitt Sensing Systems répondra encore mieux aux exigences des marchés de l’aéronautique, de l’énergie et de l’industrie. Au cours des mois d’août et de septembre, l’identité légale de Vibro-Meter SA sera modifiée en Meggitt SA. Sa communication visuelle va changer et les bâtiments de la société à Villars-sur-Glâne vont arborer le nom de Meggitt. La marque Vibro-Meter qui est mondialement connue sera conservée pour promouvoir la ligne de produits dans le domaine de l’énergie, qui prend de plus en plus d’importance dans ses affaires. Pour obtenir plus d’informations concernant la nouvelle organisation de Meggitt Sensing Systems: www.meggittsensingsystems.com. Jusqu’à ce que la transformation soit terminée, toutes les informations sur leurs produits et services se trouvent encore sur les anciens sites internet: www.vibro-meter.com, www.sensorex.fr, www.wilcoxon.com, www. endevco.com et www.ferroperm-piezo.com.

Site de Meggitt Sensing Systems à Villars-sur-Glâne: les enseignes Meggitt vont être installées fin août pour refléter le changement de l’identité légale de l’entreprise de Vibro-Meter SA à Meggitt SA (photomontage).

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OFFICE DE L’ASSURANCE-INVALIDITÉ Fribourg

50 ans d’engagement en faveur de l’intégration 1960: entrée en vigueur de la loi fédérale sur l’assurance invalidité. Cette loi préconise de prévenir, réduire ou éliminer l’invalidité grâce à des mesures de réadaptation appropriées, de compenser les effets économiques permanents de l’invalidité en couvrant les besoins vitaux, d’aider les personnes assurées à mener une vie autonome. Le principe de «La réadaptation prime la rente» est posé. En un demisiècle d’existence, l’assurance a vécu des révisions, touchant tour à tour l’éventail de ses prestations, le fonctionnement de ses organes d’application et son financement.

L’Office AI Fribourg met ainsi l’accent sur le développement de son réseau employeurs depuis plusieurs années, sachant que pour réussir, il faut construire ensemble des ponts. Cette stratégie est payante: plus de 2’000 entreprises font partie du réseau et plus de 10’000 contacts par an sont établis.

50 ans après sa création, les principes fondamentaux de l’AI sont plus que jamais présents, renforcés au travers des nouvelles prestations de la 5e révision. Grâce au travail effectué sur le terrain par les Offices AI et aux compétences de leurs collaborateurs, l’AI se profile chaque jour davantage en véritable assurance de réadaptation, d’anticipation, de partenariat avec les employeurs et la collaboration interinstitutionnelle, afin de trouver, avec les personnes assurées, des solutions adaptées dans le monde du travail et au quotidien.

Cette phrase d’Henry Ford n’a pas pris une ride. Sans ce travail en réseau, sans l’engagement des employeurs, pas d’intégration possible.

Depuis sa création, l’Office de l’Assurance-Invalidité du canton de Fribourg (AI) s’est donné les moyens de devenir un partenaire incontournable, compétent et fiable, au cœur du processus de réadaptation.

Cet effort commun de l’Office AI et des employeurs est le gage du maintien dans le marché primaire de l’emploi de personnes touchées dans leur santé. «Etre ensemble est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite».

L’AI fête ses 50 ans, l’Office AI Fribourg avec elle. Cette fête, c’est aussi et surtout celle de l’intégration, de l’engagement d’une société pour une économie plus responsable.

Rte du Mont-Carmel 5 1762 Givisiez T. 026 305 52 03 F. 026 305 52 01 info@aifr.ch www.aifr.ch

NOS MEMBRES 21


NOS MEMBRES

La Gainerie Moderne SA, au cœur de l’innovation dans ses produits et ses perspectives.

GAINERIE MODERNE SA Givisiez

Le succès a son écrin

La Gainerie Moderne SA, dont la discrétion n’a d’égale que son rayonnement international, fait, une fois n’est pas coutume, parler d’elle à l’occasion du Prix de l’entreprise romande 2010. Fin juin, nominée parmi 6 autres entreprises, elle a remporté un des prix principaux décernés par le prestigieux Swiss Venture Club. Et début juillet, la firme de Givisiez organisait des portes ouvertes à l’occasion de l’inauguration de son nouveau bâtiment, dont la superbe architecture semble toute faite pour soutenir l’épure de sa production.

Rte des Fluides 2 Case postale 1762 Givisiez T. 026 347 35 75 F. 026 347 35 99 gainerie@packaging.ch www.packaging.ch

Un prix pour souligner le parcours sans faute de cette société dont le demi-siècle d’existence n’a pas altéré l’esprit d’innovation et de modernisme. Tout commence en 1960, année durant laquelle le père du propriétaire actuel, Jacques Renevey, fonde cette petite entreprise d’emballage spécialisée dans le luxe. Très vite, le succès est à la porte de l’entreprise et les premiers contrats sur la scène internationale se signent. Les parte-

nariats suivent tel celui signé en 1967 déjà avec un géant du domaine, le groupe Cosmo en Thaïlande. La production actuelle de la Gainerie Moderne est indissociable de l’industrie du luxe et ce, tout autour de la planète. Avec plus de huitante collaborateurs sur le site fribourgeois, l’entreprise de Givisiez travaille également dans une économie mondialisée, mandatant ainsi diverses entreprises asiatiques qui occupent, quant à elles plusieurs milliers de personnes au bénéfice de la Gainerie Moderne. Ce modèle d’affaires liant la connaissance du métier, l’écoute d’une clientèle très exigeante et le potentiel industriel international a mené la Gainerie Moderne vers un développement particulièrement révélateur du potentiel innovateur des entreprises romandes et fribourgeoises, en particulier. Une certaine discrétion et l’amour du bel ouvrage ont mené la Gainerie Moderne vers la reconnaissance de ses paires. Un beau succès.

Gainerie Moderne SA à Givisiez

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Commerce international

DIALOGUE EXPORT

La Pologne et les pays de l’Est

Certains pays d’Europe centrale et orientale, comme la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie n’ont plus grand-chose à voir avec l’ancien bloc de l’Est. Pays ayant réussi le passage à l’économie de marché, ils offrent aujourd’hui des perspectives commerciales très prometteuses. Les branches de l’automobile, des Cleantechs et des énergies sont particulièrement porteuses. Chacun de ces pays recèle des opportunités par secteur selon des spécificités propres, qu’il est indispensable de prendre en compte, comme l’évolution conjoncturelle, la règlementation ou les aspects culturels. Le 18 avril 2007, l’UEFA a attribué à la Pologne et à l’Ukraine l’organisation du championnat d’Europe de football de 2012. Ce 14e championnat européen (UEFA EURO 2012) se déroulera du 9 juin au 1er juillet 2012. Un plan d’infrastructure ambitieux a vu le jour dans chacun des pays hôtes. Des montants chiffrés en milliards ont été et seront encore investis dans la construction de routes, de stades, d’hôtels, de restaurants et de nouveaux systèmes de télécommunication. Il est temps également de faire le point sur les possibilités offertes par le fonds de cohésion à l’Est, approuvé par le peuple suisse en 2006. De multiples projets sont en cours d’approbation, voire de réalisation et des opportunités intéressantes restent à saisir pour les PME suisses. Cette manifestation tentera d’apporter des exemples concrets d’opportunités d’affaires dans cette région. De plus, un témoignage d’un entrepreneur suisse actif en Pologne depuis plusieurs années pourra transmettre sa passion et sa connaissance du terrain. Les participants auront également la possibilité de s’entretenir personnellement avec le Business Hub de Varsovie et la conseillère des pays de l’Est auprès de l’OSEC à Zurich. Réservez d’ores et déjà la date du jeudi 16 septembre 2010, de 9h45 à 16h30 (à l’UBS SA, rte du Jura 37 à Fribourg), les invitations suivront.

Sous le titre «Dialogue Export» ou «Comment commercer avec l’étranger?», l’Osec Business Network Switzerland et la CCF ont décidé d’organiser des séances de présentation de certains marchés étrangers d’intérêt pour les entreprises fribourgeoises. La première édition traitera de la Pologne et des pays de l’Est.

Virginie Romanens T. 026 347 12 27 F. 026 347 12 39 vromanens@ccfribourg.ch www.ccfribourg.ch

ATA-VERFAHREN Anschluss Moldawien

Der Weltrat für Carnets ATA (WATAC) in Paris hat uns mitgeteilt, dass die Ukraine am 1. Juli 2010 dem Carnet-Verfahren beigetreten ist. Die Chamber of Commerce and Industry of the Republic of Moldova ist somit die 67. Garantieorganisation der internationalen Garantiekette WCF/ATA. Die Carnets ATA werden von den Moldawischen Zollbehörden als Zolldokument akzeptiert: für die vorübergehende Verwendung von Waren, für Waren die auf Ausstellungen, Messen, Kongressen oder ähnlichen Veranstaltungen ausgestellt oder verwendet werden sollen, für Berufsausrüstung. Nicht zugelassen sind die Carnets ATA bei unbegleiteten Waren, für den Postverkehr und den Transit.

Sandra Leuthold T. 026 347 12 38 F. 026 347 12 39 sleuthold@ccfribourg.ch www.ccfribourg.ch

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JEUDI 16 SEPTEMBRE «Dialogue Export: Opportunités d’affaires en Pologne et dans les pays de l’Est» Horaire 09h45 à 16h30 Lieu UBS SA | Rte du Jura 37 | 1700 Fribourg Intervenants OSEC | Christian Minacci et Katalin Dreher Business Hub de Varsovie | Marta Stepien Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) | Hugo Bruggmann BatiTech, Pologne | Laurent Reuling Organisation CCF | Virginie Romanens | T. 026 347 12 27 | vromanens@ccfribourg.ch Certains pays d’Europe centrale et orientale, comme la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie n’ont plus grand-chose à voir avec l’ancien bloc de l’Est. Pays ayant réussi le passage à l’économie de marché, ils offrent aujourd’hui des perspectives commerciales très prometteuses. Cette manifestation tentera d’apporter des exemples concrets d’opportunités d’affaires dans cette région, ainsi que le témoignage d’un entrepreneur suisse actif en Pologne depuis plusieurs années et qui pourra transmettre sa passion et sa connaissance du terrain. Les participants auront également la possibilité de s’entretenir personnellement avec les représentants de la Pologne et des pays de l’Est durant l’après-midi.

MERCREDI 27 OCTOBRE «Dialogue export: Opportunités d’affaires au Vietnam» Horaire 17h00 à 19h00 Lieu UBS SA | Rte du Jura 37 1700 Fribourg Intervenants Proftech Ambassade du Vietnam Swiss Center Vietnam SERV Organisation CCF | Virginie Romanens T. 026 347 12 27 vromanens@ccfribourg.ch Le Vietnam comporte des secteurs industriels qui offrent des possibilités de commerce particulièrement intéressantes pour les entreprises suisses. Le but principal de ce dialogue est de promouvoir l’exportation et les services suisses auprès des entreprises vietnamiennes, de conclure des projets et de les mettre en œuvre, ceci grâce à une présentation du Swiss Center Vietnam pour un accès direct sur le marché. Dans un premier temps, les intéressés se concentrent sur différents secteurs industriels équivalents qui seront couverts selon les besoins des participants. Dans un deuxième temps, lors du voyage accompagné au Vietnam, des priorités seront définies.

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JEUDI 28 OCTOBRE «Les crédits documentaires Cours de base» Horaire 09h00 à 16h30 Lieu UBS SA | Rte du Jura 37 1700 Fribourg Intervenants UBS SA | Daniel Devahive et Anne-Marie Claudet Organisation CCF | Stéphanie Neuhaus T. 026 347 12 31 sneuhaus@ccfribourg.ch De tous temps, les commerçants ont tenté de limiter les risques liés au commerce transfrontalier. A cet effet, toute une palette de produits – de l’assurance crédit à la garantie bancaire – est à disposition. La bonne réalisation d’une affaire dépend souvent de la maîtrise parfaite de ces instruments. Le crédit documentaire est actuellement celui qui protège au mieux les intérêts tant d’un acheteur que d’un vendeur. C’est pourquoi nous vous proposons de l’étudier dans ce cours.


SÉMINAIRES EXPORT Programme du 2e semestre 2010

DATE À DÉFINIR OCTOBRE OU NOVEMBRE «Nouveaux Incoterms 2010» Horaire à définir Lieu UBS SA | Rte du Jura 37 | 1700 Fribourg Intervenants à définir Organisation CCF | Virginie Romanens | T. 026 347 12 27 vromanens@ccfribourg.ch Les nouvelles règles Incoterms de l’International Chamber of commerce (ICC) seront disponibles en septembre. Revues en profondeur, ces clauses commerciales mondialement connues tiennent compte de l’évolution des pratiques commerciales dans le domaine du transport. Elles s’appliqueront à partir du 1er janvier 2011.

JEUDI 25 NOVEMBRE «Import-export de prestations de services entre la Suisse et l’UE: quelle TVA?» Horaire 13h30 à 17h00 Lieu UBS SA | Rte du Jura 37 | 1700 Fribourg Intervenants Arsene Taxand | Nathalie Habibou & Taxpartner | Laurent Lattmann Organisation CCF | Virginie Romanens | T. 026 347 12 27 vromanens@ccfribourg.ch L’Union européenne a modifié en profondeur ses règles de localisation des prestations de services en matière de TVA pour tout opérateur qui importe ou exporte des prestations de services depuis le territoire de l’UE. L’objectif de ce cours est de présenter les nouvelles dispositions pour dresser un état des lieux des droits et obligations de toutes les entreprises impliquées dans un échange de prestations de services entre la Suisse et l’UE. Nos séminaires sont principalement donnés en français. Si vous désirez participer à un séminaire en allemand, n’hésitez pas à nous contacter et nous vous enverrons le programme des séminaires organisés par les Chambres de commerce suisses-alémaniques.

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Poids-lourds, utilitaires, voitures? A Bulle, découvrez notre large palette de véhicules en location ou achat, adaptés à vos besoins spécifiques.

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Service aux entreprises

FRI UP

Un chef de projet compétent pour un regard externe neutre

Que peut apporter Fri Up aux membres de la Chambre de commerce Fribourg? En tant qu’association d’aide aux entreprises existantes et en création à but non lucratif, Fri Up amène un regard externe et neutre, un support temporel sur des compétences que l’entreprise ne maîtrise pas, à l’interne en tout cas.

Alain Riedo

Depuis plusieurs années, la Chambre de commerce Fribourg soutient Fri Up dans son support aux entreprises existantes et en création. Alain Riedo, Directeur, nous livre les avantages que peuvent en retirer ses membres.

Fri Up met l’accent sur l’innovation d’affaires comme moteur de croissance. Quel regard portez-vous sur ce type d’innovation? Aussi bien l’innovation d’affaires que technologique sont importants dans la croissance d’une entreprise. L’innovation technologique est généralement gérée à l’interne et les impulsions pour la stimuler s’impriment facilement. Les démarches liées à l’innovation d’affaires sont, par contre, plus compliquées à mettre en place car, d’une part, elles touchent différents domaines de l’entreprise et, d’autre part, le fonctionnement de l’entreprise ne repose pas sur elles, dans le sens où il s’agit d’optimiser des vecteurs déjà actifs.

Lorsque vous étiez dans le management industriel, vous aviez fait appel à Fri Up. Que retenez-vous de cette expérience? J’avais fait appel à Fri Up pour revoir un modèle d’affaires. Un chef de projet externe avait été nommé, auquel nous avions donné un délai assez court. Il avait ensuite posé ses jalons, respectivement des séances mensuelles combinées d’objectifs à atteindre. Nous avions eu la chance de pouvoir compter sur Eric Schmidt, une personne extrêmement performante, qui était derrière nous pour mener à bien le projet. Mais pour que ça marche, il faut deux choses: le soutien de la direction de l’entreprise dans cette démarche et un chef de projet compétent.

Propos recueillis par Véronique Monney

Rte de la Fonderie 2 Case postale 235 1705 Fribourg T. 026 425 45 00 F. 026 425 45 01 office@friup.ch www.friup.ch

CAFAL Baisse du taux de contribution

Lors de son assemblée générale tenue le 23 juin dernier, la Caisse fribourgeoise de compensation pour allocations familiales CAFAL, administrée par notre Chambre de commerce, a décidé d’abaisser son taux de contribution prélevé sur la masse des salaires déclarés par ses affiliés. Dès le 1er janvier 2011, ce taux sera ramené de 2,71% à 2,56%, soit une baisse de 0,15%.

Lucienne Brandt T. 026 347 12 22 F. 026 347 12 39 lbrandt@ccfribourg.ch www.ccfribourg.ch

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Service aux entreprises

Malgré la crise et les turbulences, la Coopérative romande de cautionnement - PME (CRC-PME) poursuit sa mission de favoriser l’accès au crédit bancaire à toute entreprise.

COOPÉRATIVE ROMANDE DE CAUTIONNEMENT - PME

Un outil de financement

L’accès au crédit bancaire étant vital pour nombre d’entreprises, ses conditions d’octroi, de plus en plus restrictives, ne leur facilitent pas la tâche. Dans ce contexte, la Coopérative romande de cautionnement - PME (CRC-PME), qui offre une garantie à l’établissement bancaire, confirme sa légitimité. 2009, en dépit d’un environnement fortement agité, la CRC-PME réalise des résultats réjouissants. Ce sont 400 dossiers qui ont été traités représentant des demandes de financement à hauteur de plus de CHF 70 millions. Après analyse, elle a accordé son soutien à 285 entreprises pour des engagements de CHF 44 millions. L’ensemble de cette activité a ainsi permis la création ou le maintien de plus de 2’000 emplois auprès des entreprises romandes. Fin 2009, ce sont 831 entreprises qui bénéficient de la garantie de la CRC-PME, soit des engagements de près de CHF 80 millions, en hausse de 23%. Plus de 5’000 emplois sont ainsi concernés par cet outil de financement.

Renseignements: CRC-PME Fribourg 1700 Fribourg T. 026 425 46 12 F. 026 425 46 13 fr@crcpme.ch www.crcpme.ch

Cautionnements accordés (en CHF) Crédits cautionnés en fin de période (en CHF) Emplois soutenus en nombre

2007 19 mio 45 mio 2’900

2008 37 mio 65 mio 4’000

2009 44 mio 80 mio 5’000

Face au ralentissement et aux incertitudes, la CRC-PME poursuit sa mission qui est de favoriser l’accès au crédit bancaire à toute entreprise afin de financer l’activité, l’innovation et la prise de risque entrepreneuriale stimulant ainsi la croissance économique et la création d’emplois.

Un soutien pour les start-up! La Suisse se positionne parmi les pays les plus innovants d’Europe. Les idées nouvelles et les projets novateurs présentés par des femmes et des hommes de qualité sont fréquents et doivent être aidés. Grâce à l’intervention de la CRC-PME, ces entreprises peuvent donc accéder plus aisément à un financement bancaire leur permettant ainsi de faciliter le passage au produit commercialisé. Ce soutien est plus qu’important car il permet d’encourager la création d’idées et génère des emplois. N’hésitez pas à contacter l’antenne fribourgeoise de la CRC-PME!

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Politique economique

éCOLOGIE INDUSTRIELLE ET EFFICACITé éNERGéTIQUE

Soutien à des projets innovateurs

L’écologie industrielle propose une gestion innovante des ressources et des déchets sur un territoire, permettant d’accroître la performance environnementale des entreprises tout en consolidant leur compétitivité économique. Elle cherche à valoriser les flux sortants des uns (énergie, matières et eau) pour en faire une ressource pour les autres. Ainsi, les rejets de chaleur d’une entreprise qui ne peuvent être réutilisés en interne peuvent être transférés à une entreprise voisine pour alimenter, par exemple, ses processus de production ou les systèmes techniques de ses bâtiments.

La Nouvelle Politique Régionale soutient les entreprises fribourgeoises pour la réalisation de projets pilotes dans le domaine de l’écologie industrielle.

Avant de se lancer dans l’échange de matières et d’énergie avec des partenaires externes, une première étape consiste pour de nombreuses entreprises à entreprendre des mesures pour optimiser ses processus internes, notamment en termes d’efficacité énergétique, réduisant ainsi ses coûts et son impact sur l’environnement. La finalité de la Nouvelle Politique Régionale (NPR) du canton de Fribourg est de promouvoir l’innovation dans les régions afin de renforcer la compétitivité de notre économie. Dans ce cadre, la NPR soutient notamment des projets innovateurs à caractère pilote ou modèle dans le domaine de l’écologie industrielle et de l’efficacité énergétique qui ne peuvent bénéficier d’une contribution financière au titre de la législation sur l’énergie. Concrètement, la NPR peut prendre en charge 50% des coûts de préparation et/ou de réalisation d’un tel projet jusqu’à concurrence de 150’000 francs. Alain Lunghi, coordinateur d’INNOREG FR (Association des régions pour la politique régionale), peut être contacté pour obtenir des informations complémentaires sur ces mesures de soutien ou des conseils pour le montage des dossiers de demande. La Promotion économique du canton de Fribourg est également à disposition pour tout renseignement concernant la politique régionale du canton.

Alain Lunghi INNOREG FR T. 026 651 90 57 Pascale Anton Promotion économique du canton de Fribourg T. 026 425 87 00 www.innovationregionale.ch

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Votation

Le Parlement a adopté en mars un projet d’assainissement de l’assurance chômage, fortement endettée. Un référendum a été lancé par les partis de gauche et les syndicats. Le souverain aura le dernier mot le 26 septembre.

RÉVISION DE L’ASSURANCE CHÔMAGE

Votation du 26 septembre 2010

L’assurance chômage a actuellement 7 milliards de francs de dettes, somme qui se montera à 8 milliards d’ici la fin de l’année. Cette situation résulte du fait que le nombre moyen des chômeurs au cours de ces dernières années a été plus élevé qu’attendu. Il manque ainsi chaque année près d’un milliard de francs dans les caisses et l’assurance chômage n’est pas en mesure de retrouver l’équilibre financier. Cotisations, solidarité et économies Afin de remédier à cette situation, le Parlement a adopté une révision qui demande un effort à toutes les parties prenantes. Pour les salariés et les entreprises, les cotisations augmenteront de 0,2 point pour passer à 2,2%. Par ailleurs, la cotisation de solidarité de 1% (paritaire également) sur les hauts salaires (entre 126’000 et 315’000 francs) sera réintroduite. Les nouvelles recettes représenteront 646 millions de francs. Du côté des dépenses, les économies se monteront à 622 millions de francs. Les prestations de base (taux d’indemnisation, durée minimale de cotisation et durée maximale d’indemnisation) ne seront pas modifiées. Une partie des économies résultera d’un renforcement du principe d’assurance. Ainsi, il faudra cotiser durant au moins 18 mois (et non plus 12) pour toucher 18 mois de chômage. Une durée de cotisation de 12 mois donnera désormais droit à 12 mois d’indemnités. Les chômeurs âgés continueront de bénéficier de 24 mois d’indemnisation, à condition d’avoir cotisé durant 24 mois aussi. Deux réductions ciblées concernent les jeunes. Les personnes de moins de 25 ans auront droit à 9 mois d’indemnisation maximum, sauf si elles ont charge de famille. Et les jeunes sortant de l’école ou de l’université toucheront 4 mois de chômage, et non plus 12. Malgré cela, la Suisse restera le seul pays européen à indemniser des personnes qui n’ont pas cotisé. Des délais d’attente avant de toucher le chômage ont aussi été rallongés à 10, 15 ou 20 jours. Ils dépendent du niveau de revenu et ne concernent que les personnes sans obligation d’entretien. Les personnes gagnant moins de 60’000 francs par an ne sont toutefois pas concernées. Lors du débat parlementaire, des mesures d’économies plus sévères avaient été proposées. Il était notamment question d’introduire des indemnités dégressives de deux fois 5% au cours de la période d’indemnisation. Ces mesures ont toutefois été abandonnées. Une révision équilibrée La 4e révision de l’assurance chômage est un compromis qui permet de rétablir l’équilibre financier sans remettre en question les prestations de base ni augmenter trop lourdement les prélèvements sur les salaires. En comparaison internationale, les prestations restent généreuses et continuent de représenter 70 ou 80% du salaire. Le volet des économies touche certes les assurés les plus jeunes. Mais ce sont aussi les assurés qui décrochent le plus rapidement un emploi. Et dans le cadre du programme conjoncturel, le Parlement a financé toute une série de mesures destinées spécifiquement aux jeunes. Pas de démantèlement social, mais un ajustement Contrairement aux affirmations des référendaires, qui parlent de «démantèlement social», l’ensemble du dispositif de lutte contre le chômage est maintenu: soutien aux personnes touchées tout au long de leur recherche d’emploi, chômage partiel, aides financières destinées à favoriser l’accès au marché du travail ou encore aides à la formation continue... Si cette révision de l’assurance chômage devait être rejetée, le Conseil fédéral serait néanmoins tenu légalement de rétablir la santé financière de l’assurance. Dans ce cas, les cotisations salariales augmenteraient à 2,5%. Les salariés auraient moins d’argent dans leur porte-monnaie à la fin du mois et les entreprises verraient leurs coûts augmenter plus fortement. Ce ne serait bon ni pour le marché de l’emploi, ni pour la reprise et la croissance. Par ailleurs, une nouvelle révision législative devrait être lancée. Autant dire que l’on perdrait du temps et de l’argent!

Informations supplémentaires: www.mesures-equilibrees.ch

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Thomas Daum, directeur Union patronale suisse (UPS)


REVISION DER ARBEITSLOSENVERSICHERUNG Volksabstimmung vom 26. September 2010 Sanierung der Arbeitslosenversicherung ohne Beeinträchtigung des Wachstums. Vergangenen März verabschiedete das Parlament ein Sanierungsprojekt der hochverschuldeten Arbeitslosenversicherung. Linke Parteien und Gewerkschaften haben gegen die Revision das Referendum ergriffen. Nun wird der Souverän am 26. September das letzte Wort haben. Die Schulden der Arbeitslosenversicherung belaufen sich derzeit auf 7 Milliarden Franken und werden bis Ende Jahr auf 8 Milliarden steigen. Diese Situation ist entstanden, weil die durchschnittliche Anzahl der Arbeitslosen in den letzten Jahren höher war als erwartet. Demzufolge fehlt jedes Jahr fast eine Milliarde Franken in den Kassen, und die Arbeitslosenversicherung ist nicht mehr in der Lage, eine finanzielle Stabilität zu erreichen. Eine ausgewogene Revision Die 4. Revision der Arbeitslosenversicherung ist ein Kompromiss zur Wiederherstellung des finanziellen Gleichgewichts ohne die Grundleistungen in Frage zu stellen und ohne die Lohnabzüge zu stark anzuheben. Im internationalen Vergleich bleiben die Leistungen grosszügig und stellen weiterhin 70 oder 80% des Lohnes dar. Die Leidtragenden dieser Einsparungen sind hauptsächlich die Jugendlichen, aber sie sind auch die Versicherten, die am schnellsten Arbeit finden. Zudem hat das Parlament im Rahmen des Konjunkturprogramms eine Reihe von Massnahmen finanziert, welche speziell auf die Jugendlichen ausgerichtet sind. Kein Sozialabbau, sondern eine Anpassung Entgegen der Behauptung der Gegner, welche von einem «Sozialabbau» sprechen, werden alle Massnahmen zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit beibehalten. Dazu gehören: Unterstützung der betroffenen Personen bei ihrer Jobsuche, Kurzarbeit, Finanzhilfen zur Förderung des Einstiegs in den Arbeitsmarkt oder auch Unterstützung der Weiterbildung... Sollte diese Revision der Arbeitslosenversicherung abgelehnt werden, wäre der Bundesrat gesetzlich dazu verpflichtet, die finanzielle Gesundheit der Versicherung wieder herzustellen. In diesem Fall müssten die Lohnabzüge auf 2,5% erhöht werden. Die Arbeitnehmer würden Ende Monat weniger Geld im Portemonnaie haben, und die Kosten der Unternehmen würden stark zunehmen. Dies wäre weder für den Arbeitsmarkt noch für den Wiederaufschwung des Wachstums von Vorteil. Zudem müsste eine neue Gesetzesrevision eingeleitet werden, was ein Zeit- und ein Geldverlust wäre!

abstimmung 31


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Manifestations

PUBLI-SéMINAIRE

1001 astuces sur la gestion des débiteurs

On est toujours plus intelligent… après! Les Suisses ont pour réputation d’être de bons payeurs, pourtant chaque année, plus de 10’000 faillites sont prononcées. Rien que pour l’année 2009, les pertes sur débiteurs ont atteint la somme de 2.2 milliards de francs. L’effet domino peut être dramatique! En période conjoncturelle difficile, les entreprises doivent être encore plus vigilantes. Suivre ses débiteurs devient plus que jamais vital.

La gestion et le suivi de ses débiteurs sont essentiels. Il est dans l’intérêt de tous les acteurs économiques d’avoir une vision claire des garanties et risques de paiements.

La sagesse populaire dit: «Qui paie ses dettes s’enrichit» C’est certainement un excellent principe et toute société apprécie les clients qui tiennent leurs engagements. Toutefois, il ne suffit pas de faire confiance, voire formaliser une relation commerciale, encore faut-il que le client avec qui vous êtes en contact soit parfaitement fiable. Si pour des gens d’honneur une promesse est déjà une dette, les portes du paiement de certains débiteurs sont parfois difficiles à ouvrir. La conjoncture actuelle a tendance à plutôt dégrader le flux de trésorerie. Il est donc indispensable d’avoir une vision claire des garanties et risques de paiements. Pour en savoir plus, Debitors management vous propose un publi-séminaire:

JEUDI 30 SEPTEMBRE 2010 DE 16H30 à 19H00 Dans les locaux de l’UBS SA Rte du Jura 37, Fribourg

Debitors management a plus de 12 ans d’expérience dans le management de crédits. Ses créateurs, spécialistes du domaine, ont souhaité d’entrée se démarquer dans un marché très concurrentiel. Le professionnalisme des équipes de Debitors management, la palette de ses prestations et sa forte orientation client sont à la base de son succès durable. Performance & innovation Ceci est le crédo de Debitors management. L‘entreprise utilise les moyens de communication les plus modernes et met les dernières innovations disponibles au service de ses clients.

Inscriptions jusqu’au 24 septembre 2010 Stéphanie Neuhaus T. 026 347 12 31 F. 026 347 12 39 sneuhaus@ccfribourg.ch

Rue de la Gare 22 Case postale 1160 1820 Montreux T. 021 966 03 90 F. 021 966 03 91 info@debitors.ch www.debitors.ch

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Manifestations

Club Environnement énergie Sécurité (CEES)

Il fête ses 10 ans!

Créons des ponts pour que l’énergie, l’environnement et la sécurité ne soient plus un problème…

Né da la fusion de trois organisations distinctes en 2000, l’association fribourgeoise pour l’énergie, l’association fribourgeoise pour la promotion de la sécurité et le club économie et environnement, le Club Environnement Energie Sécurité (CEES) s’est donné comme mission de soutenir les entreprises à mieux appréhender les aspects environnementaux, sécuritaires et énergétiques. Il n’y a guère plus un jour où on ne parle pas de l’urgence qu’il y a à nous préoccuper de notre environnement. Le développement durable est mentionné dans la plupart des messages publicitaires, les gouvernements s’inquiètent, l’économie s’agite et les organismes privés montent aux barricades. Il est vrai que le problème est global mais les solutions sont peut-être locales. Agir dans et sur notre environnement direct de manière efficace et concrète peut être la solution. Le développement durable n’est pas la fin de la croissance industrielle et économique, c’est le début d’une croissance contrôlée et conçue pour durer. Qu’il s’agisse donc de choisir les énergies les plus appropriées, les moyens de transports les plus efficaces ou de la sécurité de nos collaborateurs, les solutions sont forcément locales, mais elles auront des répercussions globales si nous faisons tous l’effort de devenir plus concrets dans nos actions. C’est précisément le souci de notre Club! Nous proposons des solutions adéquates et innovatrices aux problèmes liés à la gestion des ressources naturelles, à l’utilisation optimale de l’énergie et à la maîtrise des aspects sécuritaires. Nos activités sont toujours axées sur les aspects pratiques et réalistes de nos préoccupations par rapport au développement durable. Notre Club est avant tout une plateforme d’échange où des professionnels peuvent échanger leurs points de vue et où nous proposons des solutions pragmatiques et réalistes aux problèmes à résoudre. Cela fait 10 ans que nous nous efforçons de synthétiser les problèmes complexes du développement durable pour nos membres et cela avec un certain succès. Nos propositions de formation, nos visites d’infrastructures et nos soirées thématiques sont toujours fort appréciées. A l’occasion de notre 10e anniversaire, nous souhaitons affirmer le côté pratique de notre Club en organisant une journée au titre évocateur: «Environnement, Energie, Sécurité: gérer la crise!». Cette journée d’anniversaire se déroulera le 21 octobre 2010 dans les locaux de Cremo SA, à Villars-sur-Glâne. Si vous recherchez des partenaires soucieux de préserver la qualité de vie dans la durée, faites-nous signe, nous vous accueillons avec plaisir! Georges Baechler, président

Virginie Romanens Rte du Jura 37 Case postale 304 1701 Fribourg T. 026 347 12 27 F. 026 347 12 39 info@cees.ch www.cees.ch

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REFUSER LA VENTE DE TABAC AUX MOINS DE 16 ANS Du soutien pour le personnel de vente!

C’est la loi!

Malgré l’interdiction de vente de tabac aux moins de 16 ans (art. 31 Lcom), les jeunes fribourgeois peuvent se procurer sans problème des cigarettes. Les résultats des achats tests organisés en automne dernier par le Centre d’information pour la prévention du tabagisme (CIPRET) et Addiction Info Suisse sont édifiants: dans 8 achats tests sur 10, des jeunes de 14/15 ans se sont vu remettre du tabac. Cette situation doit impérativement être améliorée! Que faire? Les mesures les plus efficaces pour les commerces vendant du tabac sont: • La formation du personnel: un personnel informé et sensibilisé sera en mesure de réagir correctement face à des jeunes de moins de 16 ans qui tentent d’acheter du tabac. Le CIPRET propose une brève formation pour le personnel de vente: information, identification des difficultés et des solutions concrètes (attitudes, comportements, exemples). Le CIPRET met également à disposition des brochures d’information. • Le personnel de vente devrait contrôler systématiquement l’âge des jeunes qui veulent se procurer du tabac. Le CIPRET met à disposition une tabelle de calcul rapide de l’âge.

La vente de produits du tabac aux moins de 16 ans est interdite dans le canton de Fribourg. Toute infraction est passible d’une amende.

• Les commerces devraient accrocher l’affiche cantonale informant la clientèle à propos de l’interdiction de vente de tabac aux jeunes de moins de 16 ans.

Les avantages En prenant ce type de mesures de prévention, les commerçants: • contribuent à la bonne image de leur établissement • agissent dans le respect de la loi et de façon responsable • jouent un rôle prépondérant dans la prévention et la protection de la jeunesse • évitent les amendes. Pour rappel, l’infraction à l’art 31 Lcom prévoit des amendes jusqu’à 20’000.- ou jusqu’à 50’000.- francs en cas de récidive.

CIPRET FRIBOURG Centre d’information pour la prévention du tabagisme T. 026 425 54 10 info@cipretfribourg.ch www.cipretfribourg.ch

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Pour s’informer, s’inscrire à la formation, commander les brochures, tabelles et affichettes: www.cipretfribourg.ch.


prix

«MIGRATION ET EMPLOI»

Quelles seront les entreprises modèles?

La Commission pour l’intégration des migrant-e-s et contre le racisme (CMR) lance le Prix «Migration et emploi» pour récompenser les employeurs fribourgeois particulièrement actifs et innovateurs dans la promotion de l’intégration des migrante-s et la prévention des discriminations à leur égard.

Le Prix «Migration et emploi» est lancé pour récompenser les entreprises modèles en matière d’intégration des étrangers et étrangères.

Doté de CHF 5’000.-, ce prix sera décerné tous les deux ans. Il sera remis pour la première fois le 21 mars 2011. Les employeurs intéressés peuvent transmettre leur dossier de candidature jusqu’au 31 octobre 2010 au Délégué à l’intégration des migrant-e-s. L’inscription au registre du commerce du canton de Fribourg est une condition d’admission au prix. Le prix sera remis lors d’une cérémonie en présence de représentant-e-s des milieux politiques et économiques. Par le biais du Prix «Migration et emploi», la CMR veut encourager, mettre en valeur et récompenser les employeurs qui prennent des initiatives originales pour favoriser l’intégration professionnelle des migrant-e-s et prévenir les discriminations sur le marché du travail.

Direction de la sécurité et de la justice DSJ | Commission pour l’intégration des migrant-e-s et contre le racisme (CMR) Grand-Rue 26 1700 Fribourg integration@fr.ch www.admin.fr.ch/integration

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CALENDRIER

septembre - octobre

manifestations

13.09.2010

CCF – Chambre de commerce Fribourg Assemblée générale Renseignements: Alexandra Macheret – T. 026 347 12 34 – www.ccfribourg.ch Lieu: Forum Fribourg à Granges-Paccot

16.09.2010

CCF – Chambre de commerce Fribourg Dialogue Export: «Opportunité d’affaires en Pologne et dans les Pays de l’Est» Renseignements: Virginie Romanens – T. 026 347 12 27 – www.ccfribourg.ch Lieu: UBS SA à Fribourg (lire en page 23)

17.09.2010

CCF – Chambre de commerce Fribourg Fribourgissima Renseignements: Fabien Clément – T. 026 347 12 23 – www.fribourgissima.ch Lieu: Fribourg

22.09.2010

CEES Conférence «Les labels environnementaux: anges ou démons?» Renseignements: Club Environnement Energie Sécurité (CEES) – T. 026 347 12 27 – www.cees.ch

28.09.2010

FI Conférence «Fribourg et les statuts fiscaux des entreprises - Quo vadis?» Renseignements: Fribourg international (FI) – T. 026 347 12 27 – www.fribourg-international.ch

30.09.2010

CCF – Chambre de commerce Fribourg Publi-séminaire Debitors management: «1001 astuces sur la gestion des débiteurs» Renseignements: Stéphanie Neuhaus – T. 026 347 12 31 – www.ccfribourg.ch Lieu: UBS SA à Fribourg (lire en page 33)

05.10.2010

FI Lunch-débat Renseignements: Fribourg international (FI) – T. 026 347 12 27 – www.fribourg-international.ch

07.10.2010

GIF-VFI Visite de Hope PoleVision Racing Renseignements: Groupement industriel du canton de Fribourg (GIF-VFI) – T. 026 347 12 34 www.gif-vfi.ch Lieu: Epagny

Extrait du programme des manifestations sur Internet, à l’adresse www.ccfribourg.ch

Impressum

Editeur: Chambre de commerce Fribourg (CCF) – www.ccfribourg.ch Rédactrice en chef: Alexandra Macheret – CCF – amacheret@ccfribourg.ch Publicité: Publicitas S.A. Fribourg – Jean-Luc Torche – jean-luc.torche@publicitas.com Graphisme et layout: ACTALIS S.A. – Givisiez – info@actalis.ch Couverture: Photomontage fotolia-ACTALIS Impression: Imprimerie MTL S.A. – Villars-sur-Glâne – imprimerie@mtlsa.ch

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