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Staycation: une parenthèse de luxe

Texte Marie Guérin

Le concept a eu le vent en poupe en 2020 et n’est pas près de s’essouffler. Aujourd’hui, il est synonyme de petite escapade qui fait briller notre quotidien. Et, pourquoi pas, en mettre plein la vue ?

Untitled – Château Marmont | François Patoue

staycation

S’OFFRIR UNE NUIT DE LUXE, AVEC OU SANS PLUS ONE

Hors de question d’être mesuré ! Lorsque l’on décide de profiter de l’offre « Staycation » du Steigenberger Wiltcher’s à Bruxelles, on y va à fond. On met les petits plats dans les grands. L’idée est simple : profiter du service luxueux d’un prestigieux hôtel cinq étoiles supérieur, le temps d’une nuit ou deux. Il n’est pas question d’en sortir, juste de se faire plaisir. Peu importe si on habite dans le quartier (ce n’est pas à la maison qu’on est accueillie avec un verre de champagne et des chaussons molletonnés). Avec cette offre, le Wiltcher’s apporte une touche de glam’ et une pause bien méritée à notre vie au rythme effréné.

Donc, on résume : pour faire la totale, on improvise un joyeux rendez-vous au Loui, l’iconique cocktail bar, suivi d’un dîner imaginé par le chef étoilé Kevin Lejeune (La Canne en Ville). Ensuite, il est temps de prendre possession de ce qui sera notre nouveau nid pour les prochaines heures. Arrivée dans la chambre, on reçoit une petite pochette de bienvenue qui nous rappelle qu’on est là pour prendre soin de soi. Goodies, vouchers pour le cocktail bar et masque de beauté. C’est à ce moment-là qu’on se félicite d’avoir payé le petit supplément d’upgrade pour profiter de la suite. Après une bonne nuit de repos (ou pas – si on a de la chance), on prend la liberté de se commander un petit déjeuner royal qui n’a que l’imagination pour limite (le pain perdu est à tomber). Après cela, il nous reste assez d’énergie pour prendre l’ascenseur qui nous emmène directement au -1, au Spa Aspria, sanctuaire de bien-être, avec piscine, sauna, hammam, jacuzzi, et surtout, un institut Clarins avec une très belle offre de soins. On y reste tout la matinée, ça tombe bien, avec l’option « Late Check Out à 16 h », on sait déjà qu’on profitera d’un lunch et puis d’une petite sieste Netflix & Chill dans notre lit king size. C’est la vie que l’on mérite !

@steigenbergerwiltchers @loui.brussels 71 avenue Louise, 1050 Bruxelles Mais une question demeure… avons-nous vraiment besoin

de quelqu’un pour nous accompagner ? Le temps de trouver, c’est déjà réservé ! Rendez-vous sur staycation.co pour profiter du package ou sur Wiltchers.com

TANGUY PELS

OhanaNkulufa art column elle

C’est dans son studio que Julien met en scène ces questions qui l’angoissent et l’excitent en même temps. Tout en me parlant de cette nouvelle exposition qui sera sa deuxième dans la Galerie Sorry We’re Closed, menée de front par Sébastien Janssen et Émilie Pischedda (le duo le plus atypique du marché), il tourne le dos à ses œuvres pourtant bien visibles, m’obligeant ainsi à m’y intéresser par moi-même et à entrer dans son univers.

Après une absence sur la scène artistique depuis 2018, Julien Meert chamboule ses propres codes avec l’exposition Planetarium. Premier paradigme : le changement de format de ses toiles. Exit le portrait et le paysage, le format de scène de théâtre est de mise. Julien nous montre plus d’éléments et nous fait interagir avec ce qui l’entoure. Le vide, qui fait peur à tou·te·s, des écrivain·e·s aux peintres, est nourri par un travail de composition qui l’a obligé à prendre des risques dans sa pratique picturale. La couleur et les formes prennent le contrôle et remplissent ce vide, de manière subtile et intense.

Connu pour ses autoportraits – troublants parfois, attractifs souvent –, Julien décide de s’en détacher, de prendre le contrepied de ce que les collectionneurs·euses et le marché attendent de lui, pour expérimenter le médium pur. C’est en se retirant en tant que personnage principal de son art et en en intégrant d’autres qu’il nous donne à lire davantage sur lui, en tant qu’homme et artiste. Pluton, Mars, Terre, Uranus… Tant de planètes qui accueillent les nouveaux visages de l’artiste et entrent en collision pour créer un univers, qui valorise l’entièreté de son travail.

Planetarium nous met face à plus grand que nous avec des peintures imposantes et des vidéos qui se lisent comme des tableaux vivants, enveloppées dans des constructions en bois imaginées avec son frère ébéniste.. Son rapport à la famille, à l’humain, ainsi que ses obsessions personnelles sont dévoilés dans un travail risqué, mais sans faux semblant.

PRESSE

JULIEN MEERT SUR PLUTON

L’immensité de l’univers taraude l’artiste belge Julien Meert depuis bien longtemps. Quelle place l’Humain y prend-il ? À quelle échelle peut-il se mesurer ? À quelle entité peut-il se comparer ?

Julien Meert, ‘Planetarium’, 19/01 - 18/03/2023, sorrywereclosed.com

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