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Léviter, en dépit de la gravité ambiante. À une humanité sous tension, Dua Lipa offre quelques bulles d’allégresse et de légèreté. Par quel prodige cette fille d’immigrés kosovars, tout juste âgée de 28 ans, s’est-elle révélée la pop star de la situation ? La réponse tient en deux mots : sa « positive attitude » (p.52). Et c’est justement cette posture confiante et souriante que nous avons voulu insuffler à ce numéro green. Alors que la réponse au changement climatique est souvent considérée comme un effort, un sacrifice qui conduit à une perte de confort, ce numéro vous prouve tout le contraire !
IL EN FAUT PEU… Grâce à nos journalistes qui ont enquêté sur comment consommer moins mais mieux ou encore, comment soigner le burn-out avec des soins verts (p.84), on comprend vite qu’adopter des comportements écologiques rend aussi plus heureux. Comme dans le restaurant de Thomas Troupin à Liège où l’enthousiasme de ce chef étoilé a quelque chose de contagieux. Le trentenaire nous confie se sentir « tellement mieux » depuis qu’il a fait certains choix comme celui de ne plus avoir de menus et de ne servir à sa table que les produits locaux et de saison disponibles au jour le jour (p.176)… Alors, on goûte sa cuisine où la moindre pelure est sublimée et on se dit que non seulement rien n’est perdu, mais que tout peut encore être créé.
Céline Pécheux, journaliste lifestyle celinepecheux
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RÉDACTRICE EN CHEF
RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE
DIRECTRICE ARTISTIQUE
COORDINATRICE ELLE.BE
Marie Guérin, mgu@elle.be @_marieguerin
Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans
Iris Rombouts, iro@elle.be @imageboulevard
Jessica Fine, jfi@elle.be
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION
Rosalie Bartolotti, rba@venturesmedia.be @rosaalieeb
Noemi Dell’Aira, nda@elle.be
@jessicafine1
DIGITAL ART DIRECTOR @noemidellaira
DIGITAL CONTENT CREATOR
EDITING
Juliette Debruxelles, jdb@elle.be
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MODE
Marie Guérin, mgu@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be
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CELLULE WEB @elisabethclauss
BEAUTÉ
Back-end developer : Paul Ansay; paul@venturesmedia.be
SALES DIRECTOR
Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be
Philippe De Jonghe, pdj@venturesmedia.be
LIFESTYLE
CREATIVE SALES MANAGERS
Céline Pécheux, cpe@elle.be
CULTURE
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GRAPHISTES
Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard
TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be
@walt_wings
Johanna Webb, jwe@venturesmedia.be Kelly Gielis, kgi@venturesmedia.be Alexia Neefs, alexia.neefs@venturesmedia.be Valérie Decallonne, vdc@venturesmedia.be Nathalie Fisse, nfi@venturesmedia.be Elodie Andriveau; ean@venturesmedia.be
PRINT PRODUCTION COORDINATOR Amélie Eeckman, aee@editionventures.be
CREATIVE SOLUTIONS LAB
Virginie Dupont feat. talkie-walkie srl
Lore Mosselmans (Chief Marketing Officer) lmo@venturesmedia.be Laura Collu (Senior Campaign Coordinator) lco@venturesmedia.be Marine Petrisot (Junior Campaign Coordinator) mpe@venturesmedia.be Yael Sempels (Junior Campaign Coordinator) yse@venturesmedia.be Dasha Croitoru (Junior Campaign Coordinator) dcr@venturesmedia.be
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO
MATÉRIEL PUBLICITAIRE
PHOTOGRAPHIE
Justin Paquay, jpa@elle.be
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CORRECTEUR Geoffrey Favier
TRADUCTION
Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Hélène Laloux, Ohana Nkulufa, Jolien Vanhoof, Barbara De Munnynck, Lisa Aelvoet, Ringo Gomez-Jorge, Lore Ginneberge
EDITION VENTURES WOMAN CEO Bernard de Wasseige COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be IMPRIMERIE Roularta Printing DISTRIBUTION AMP ABONNEMENT
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Didier Henet
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62 76 MODE 20 Frontrow : les tendances florissantes. 60 Trinity de Cartier : 100 ans d'une icône. 62 Les teintures textiles : quel impact sur la planète ? 68 Zalando x Aspesi : le cinéma italien à l'honneur. 90 Édito mode. Garden goddess. 100 Deva Cassel, le nouveau visage de Dior.
REPORTAGE
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52 Dua Lipa, l'optimiste radicale : « Il faut faire de la place pour la joie ». 70 People : écolos ou rigolos ? 76 Dans la vallée de la créatrice de bijoux Elisa Leenknegt, son paradis sur terre. 84 La thérapie par la nature, véritable remède contre le burn-out.
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120 La beauté éthique sur le bon chemin. 130 La fleur de camélia : un trésor de beauté. 134 Interview exclusive : l'actrice Joy Sunday, de la série « Mercredi », nous parle de succès et d'estime de soi. 136 Beauty focus. Les nouveautés et nos produits préférés. EN COVER
LIFESTYLE 148 Déco : notre maison de rêve en pleine nature. 154 City Guide de Paris. Les meilleures adresses selon les Parisien·ne·s. 176 Dans le restaurant du chef étoilé Thomas Troupin : du jardin à l'assiette.
Dua Lipa porte une veste et une jupe Chanel Haute Couture, des boucles d'oreilles Tiffany & Co. Make-up : fond de teint All Hours, Crushliner et Loveshine Lip Oil Stick, le tout YSL Beauty. Photographe : Dan Beleiu Stylisme : Patti Wilson Coiffure : Ali Pirzadeh Make-up : Sam Visser pour YSL Beauty Manucure : Michelle Humphrey Set design : Jabez Bartlett Chorégraphie : Ryan Chappell Production : WA Productions
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e ll e billet d 'humeur
D’UNE HUMEUR APOCALYPTIQUE
OK, il est toujours bon de distinguer insécurité et sentiment d’insécurité (le second ne reflétant pas toujours la réalité statistique) mais là, c’est le pompon. Ça s’appelle la guerre. Et s’il y en a toujours, partout et tout le temps, il faut bien reconnaître que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas autant eu le nez dedans. Menace et ogives par-ci par-là et entre les deux, toi, moi, la fête du printemps de l’école qui approche et les vacances d’été à préparer. Dans un monde où plane l’ombre de l’apocalypse, choisir entre Porto-Vecchio et Patmos relève de l’affront et de la provocation. Pendant qu’on se demande si on a vraiment besoin d’aller chez Zara, les tensions internationales oscillent entre le délicat et le dangereux, faisant planer sur nos esprits la peur de plus en plus palpable d’une guerre nucléaire. Rien que ça. Sur un groupe de voisin·ne·s de Facebook, quelqu’un demandait récemment : « Est-ce que quelque chose est prévu dans la commune en cas d’attaque ? » Et la personne de se voir moquée par la plupart des commentaires alors qu’objectivement, elle n’est pas complètement con, cette question. Si nous ne sommes que les spectateurs et spectatrices des tourments du monde, nous n’échapperons pas à une prise de conscience un jour prochain. Et là reviennent les images d’un passé pas si lointain. Un temps où les États-Unis se retrouvaient face à la « crise des missiles cubains »*. C’était le début des années 60 et le peuple américain se trouvait confronté à une menace imminente. Une menace qui pouvait venir du ciel
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*Cuba, dirigée par Fidel Castro, « ennemi » des States, disposait alors, dès octobre 1962, de missiles à tête nucléaire soviétiques et de rampes de lancement tournées vers les États-Unis.
« LA MENACE NUCLÉAIRE EST-ELLE AUJOURD’HUI VÉCUE COMME RÉALITÉ TANGIBLE OU COMME UNE VISION DE SCIENCE-FICTION ? »
PRESSE
Niveau de stress ambiant et collectif ? Explosif. Essentiellement rapport au fait qu’on nous susurre que tout pourrait péter de façon imminente et définitive.
n’importe quand. Pour réagir adéquatement à cette angoisse, des mesures de protection étaient mises en place, transformant la vie quotidienne en un ballet prudent et millimétré. Dans les écoles, les gamins étaient soumis à des exercices d’alerte (se réfugier sous son banc dans l’espoir de se protéger des débris d’une apocalypse imminente, grande idée ça par exemple). Les bunkers, symboles de résilience et de résistance, étaient creusés dans les jardins. 60 ans plus tard, le sous-sol semble toujours être un espace à exploiter. Il ne faut pas fouiller longtemps sur le web pour trouver des sociétés capables d’installer un container full équipé à la place de la piscine de la maison de bonne maman. Avons-nous vraiment progressé dans notre niveau de conscience, de préparation et de lucidité depuis ces jours sombres de la guerre froide ? La menace nucléaire est-elle aujourd’hui vécue comme réalité tangible ou comme une vision de science-fiction ? Quelles formes d’espoir trouver ? Avons-nous encore la capacité à nous adapter sans glisser dans un repli sur soi rassurant, salvateur, mais asséchant ? La guerre nucléaire peut-elle amener l’humanité à briller (et pas seulement à cause des radiations) ? L’art, la science et la solidarité constituent-ils des matériaux assez denses pour façonner le bouclier de notre destin collectif ? Ces questions fatiguent les esprits joyeux, exaspèrent les plus préparés et désespèrent les lucides. Alors quoi ? S’en remettre à la destinée, à la fatalité et observer ? S’anesthésier et faire comme si de rien n’était ? Si toute cette agitation était vaine, alors tout ne serait qu’un grand théâtre, une grande illusion. Mais OK, essayons…
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Jolien Vanhoof I Marie Guérin I Elisabeth Clauss I Noemi Dell'Aira
SUPRIYA, LA SENSUELLE
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Nous avions déjà eu l'occasion de l'interviewer pour le numéro de septembre 2021, et depuis, ses collections ne cessent de nous émerveiller. La britannico-indienne Supriya Lele repousse les frontières entre lingerie, maillots de bain et prêt-à-porter, offrant comme toujours une magnifique célébration du corps féminin.
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ÉLÉGANCE DANOISE Des cris de joie ont retenti lorsque nous avons découvert Pilgrim. Des bijoux minimalistes, d’inspiration danoise, aux pièces affirmées et imposantes, parées d’or fin 24 carats ou d’argent sterling, le tout à des prix incroyablement abordables. Il nous les faut absolument ! pilgrim.net
DANS L'OMBRE Sans lumière, l’ombre ne peut exister. Dans sa première exposition solo en Belgique, l’artiste lettone Daiga Grantina donne une forme matérielle à la vie éphémère d’une ombre. Elle travaille avec des dômes de lumière découverts, crée une chorégraphie d’objets creux et suspendus, et joue avec l’ombre et la couleur grise comme liant atmosphérique. Le travail de Grantina a déjà voyagé à travers l’Europe et au-delà : de Riga, Bergame, Londres et Paris à New York. En ce moment, c’est Hasselt qui est à l’honneur. « Vier Zijden van een Schaduw », à voir au Z33 jusqu’au 25 août. z33.be
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LÉCLISSE
ECLIPSER LES IT-BAGS DE SAISON Fanny Serouart, designer française diplômée de l’école Boulle, a affûté sa maîtrise des matières et des couleurs dans l’industrie automobile, tout en se formant à la maroquinerie. Ses sacs, fabriqués à la main, matérialisent la fusion entre les savoir-faire, l’histoire du design industriel et des arts décoratifs, l’architecture et l’art. Un « objet-à-porter » conçu en matériaux durables : bois de hêtre moulé puis plaqué en frêne, rilsan (un bioplastique dérivé de l’huile de ricin), et cuir italien écocertifié. Les parties en cannage sont un hommage et une revalorisation du geste centenaire traditionnellement associé à la fabrication des iconiques chaises de café parisien. Les accessoires Léclisse sont réalisés en petites séries, en respectant le temps de l’artisanat. À arborer sur une terrasse ou non, mais avec l’aval d’ « Emily in Paris » : vu au bras de Lily Collins entre deux rebondissements sentimentaux, le modèle Rotonde est devenu un must-have requérant patience et ténacité : écoresponsable, résistant, indémodable et assemblé manuellement sur commande, ce genre de « anti-it-bags », on en redemande.
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EN MODE EXPLORATION Vous n’êtes pas un·e génie en géographie ? Pour naviguer à travers l’atlas « Dior Scarves. Fashion Stories », il suffit simplement d’avoir un flair pour la mode. La maison française vous guide à travers son incroyable héritage de foulards en soie, de Christian Dior à Maria Grazia Chiuri. Pas moins de 425 foulards sont présentés, classés par thème (Paris, effets optiques, flore, colorama...) et magnifiquement mis en valeur par la photographe Brigitte Niedermair. « Dior Scarves. Fashion Stories », 85 €. Maison d’édition Thames & Hudson. dior.com.
L’ÉTÉ AUX PIEDS Les sandales parfaites pour glisser sans déraper dans la saison estivale. Sandales en cuir avec organza, 535 €. ullajohnson.com
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e ll e radar CIAO LES TALONS AIGUILLES Le must-have du printemps ? Des sandales confortables qui nous mettent de bonne humeur. Sandales Jessa, 240 €. alohas.com
SAC SAUCISSE La marque de sacs à main gantoise Aesaert ajoute un nouveau modèle à sa collection : le Teckel. Fabriqué en cuir souple, il est assez spacieux pour y ranger tous vos indispensables. « Le design est long, comme un teckel, et le nom est resté », explique la créatrice Griet Aesaert. « Tout comme le chien, le sac fait fondre immédiatement les cœurs. » Et elle a parfaitement raison ! Sac Teckel, 450 €. aesaert.be
BON APP' ! Mamie avait l’habitude de dire qu’une assiette propre ne nourrit pas. Heureusement, avec les serviettes de table du Studio Erhart en Espagne, nous pouvons au moins essuyer notre bouche avec élégance. Elles sont confectionnées à partir de lin européen pur et chacune est ornée d’une broderie artisanale, comme cette jolie grenade.
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Léon, une nouvelle marque de lingerie belge, ne demande qu’à être révélée. Conçue pour sublimer les femmes modernes, chaque pièce incarne l’élégance contemporaine et le respect de l’environnement, grâce à un sourcing minutieux des matériaux européens et une production responsable au Portugal. Inspirée par sa passion pour la lingerie et son engagement envers la mode durable, Léa Vreven (25 ans) propose une collection chic et éthique, où chaque ensemble porte le nom des villes qui ont inspiré la créatrice. C’est beau, et surtout fait avec amour. leonlingerie.com
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PETIT BEURRE
POIGNET EN BEAUTÉ
Le soleil est déjà là avec la couleur tendance de la saison.
Swatch a certainement dû penser qu’il était temps d’innover. La célèbre marque horlogère suisse lance, en partenariat avec la Tate Gallery, une collection limitée de sept créations artistiques, inspirées par le travail de quelques artistes légendaires. Voici présentée ci-dessous : « Femme et Oiseau » du peintre espagnol Joan Miró.
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1 Jupe crayon à fleurs, Emilia Wickstead, 965 € 2 Bague The One, Audrey Huet Joaillerie, 2.050 € 3 Top à franges, Rodebjer, 290 €.
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e ll e radar Texte Elisabeth Clauss
LA PIÈCE QU’ON N ’AVA I T PA S V U E V E N I R
LARUICCI
MSGM
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Les premiers rangs des fashion weeks printemps/été 2024 de Milan et de Paris auraient fait pâlir d’envie une serre néerlandaise. Et contraste avec toutes ces fleurs revendiquant l’optimisme, la délicatesse et la féminité, on a aussi assisté à la résurgence, quasiment la résistance, du tartan avec ses références aux subcultures anticonformistes, historique par ses signatures claniques et tranchant avec ses couleurs franches nées dans les brumes celtiques (mais en Chine avant cela, 3.500 ans au moins avant J.-C. Comme quoi la mode n’est pas seulement cyclique, elle aime bien aussi être ironique).
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La grande tendance des imprimés de cet été sera fleurie. Des tons gais et frais, de l’arrondi, du pétale de papier peint. On prendra les éclats marginaux – mais bien présents – de tartan comme un remède à toute cette florissante naïveté colorée, remise d’équerre dans ses semis.
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Cette percée du motif écossais en pleine épidémie de Liberty n’est pas anodine : elle ramène des lignes rigoureuses là où tant de marques nous incitent à foisonner, elle sème du rock dans un été destiné à planer bohème. Le tartan, fait d’angles droits par définition, rebelle par destination, symbole de l’aristocratie anglaise et drapeau des punks, fait fleurir les propositions pour que l’on puisse tout exprimer.
1 Haut en soie, Burberry, 1.250 € 2 Kilt, Vivienne Westwood, 740 € 3 Boucle d'oreille en fleur, Acne Studios, 320 € 4 Veste boutonnée asymétrique, MGSM, 945 € 5 Chemise Hunter, Rails, 178 € 6 Bonnet superbeanie en mohair, Anthony Peto, 160 € 7 Mules, R13, 885 €.
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LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT, PRESSE
ANDREAS KRONTHALER FOR VIVIENNE WESTWOOD
LE TARTAN AU CARRÉ
Photographies retouchées
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e ll e radar Texte Jolien Vanhoof
LUXURE, DÉSIR ET SÉDUCTION
Qu’attendre de cette exposition ?
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« Couple at the Apple Hotel (causeway Bay – Hong-Kong) », 2020, Joëlle Dubois.
tourner les têtes – littéralement –, tout comme les peintures colorées de Joëlle Dubois de Gand, où elle met en lumière le rôle des réseaux sociaux. Nous voyons des femmes dans leurs routines quotidiennes, souvent à moitié nues, pas rasées et dans des poses peu flatteuses. Un grand contraste avec l’image idéalisée de ce qu’on peut voir en ligne.
L’exposition est conçue comme un voyage de découverte à travers les trois étages du château. Vous y trouverez des objets érotiques et des peintures da« L’Origine du monde », Peggy Wauters. tant des XVIIIe et XIXe siècles, provenant des collections des musées belges et des collectionneurs, mais l’acComment les artistes abordent-ils différemment le thème cent est principalement mis sur l’art contemporain. de l’érotisme aujourd’hui par rapport au XVIIIe et au XIXe Des dizaines d’artistes nationaux et internationaux siècle ? offrent un regard surprenant et varié sur la luxure, la séduction et le désir : de la photographie, de la vidéo et du Il n’y a pas vraiment de différence dans la façon dont on aborde les choses, maintenant ou avant. Mais malheureutextile aux collages, à la peinture et à la sculpture. sement, l’histoire de l’art a souvent négligé le travail des Quelles sont les œuvres les plus remarquables de la femmes, ce qui donne une vision assez limitée de l’érocollection ? tisme. Dans « Les Liaisons désireuses », nous présentons surtout des œuvres d’artistes féminines, qui abordent le Certains grands noms sont mis en avant, tels que Wim thème d’une manière très différente. Ne vous attendez Delvoye, Dirk Braeckman et même Picasso, mais à donc pas à un calendrier Pirelli, l’exposition va bien aumon avis, ce sont les artistes un peu moins connu·e·s qui éveillent l’intérêt. Par exemple, Peggy Wauters d’Alost delà (rires). dissèque des scènes pornographiques pixel par pixel et les assemble à nouveau en une lettre, une peinture ou une « Les Liaisons désireuses », du 26 mai au 13 octobre au Château d’Ursel à photo. L’explicite devient ainsi plus doux. L’« Alphabet Hingene (visiteurs·euses individuel·le·s le dimanche après-midi, groupes en Kama Sutra » de l’artiste française Malika Favre fait semaine). Plus d’infos sur kasteeldursel.be. 36 ELLE magazine
JOELLE DUBOIS, PRESSE
Il n'y a pas de thème qui suscite plus l'imagination que l'érotisme. Depuis des siècles, les artistes représentent le corps humain comme un objet de désir, tantôt de manière subtile et sensuelle, tantôt de façon explicite ou obscène. Dans l'exposition « Les Liaisons désireuses », la plupart de ces représentations sont mises en scène dans un jeu de séduction excitant. Rencontre avec Koen De Vlieger, directeur du Château d’Ursel.
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Dans un décor luxueux des années 1960, Alice (Jessica Chastain) et Céline (Anne Hathaway) semblent vivre dans un rêve : un mari prospère, un fils en pleine santé, une villa cossue et une meilleure amie comme voisine. Mais la tranquillité de leur existence parfaite est brutalement interrompue par un tragique accident. Cette adaptation hollywoodienne du film belge « Duelles » de 2018, récompensé par plusieurs Magrittes du cinéma, se présente comme un thriller psychologique habile. L’amitié peut-elle survivre face au destin ? Ou bien les sentiments de vengeance, de culpabilité, la colère et la paranoïa viendront-ils tout compromettre ? À partir du 1er mai au cinéma
THE CROW Connu pour le film « Blanche-Neige et le Chasseur », Rupert Sanders se lance dans un projet ambitieux : le remake de «The Crow », film culte des années 90 adapté de la bande dessinée de James O’Barr. La tragique disparition de l’acteur Brandon Lee sur le plateau en 1994 a propulsé ce film sombre sur la vengeance d’un homme revenant d’entre les morts au rang de classique du cinéma. Après 30 ans, Bill Skarsgard relèvera-t-il le défi de remplacer Brandon Lee ? Il pourra en tout cas compter sur le talent de la chanteuse FKA Twigs, qui incarnera le rôle de la fiancée assassinée. À partir du 5 juin au cinéma
Wang Cai et de sa jeune compagne originaire de Côte d’Ivoire, avec un regard éclairant sur la société chinoise contemporaine. Captivant ! À partir du 15 mai au cinéma
PROCHAINEMENT AU CINÉMA Dans le film « Challengers », une talentueuse joueuse de tennis (Zendaya) se retrouve prise entre deux admirateurs et des ambitions conflictuelles, entre passé et présent. À partir du 1 er mai. *** « Furiosa », le cinquième volet de la saga Mad Max s’annonce grandiose, entre le casting cinq étoiles (Anya Taylor Joy et Chris Hemsworth) et les cascades spectaculaires dans des déserts arides et des villes en flammes. À partir du
est une adolescente, de nouvelles émotions telles que l’insécurité, la jalousie et l’ennui prennent vie dans sa tête. À partir du 19 juin. 42 ELLE magazine
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ÊTRE UNE STAR POUR DE VRAI Elle s’appelle Héléna et c’est une fille comme les autres… Enfin presque, puisqu’elle est arrivée en demi-finale de la Star Ac saison 11, et qu’elle vient de sortir son premier single, « Aimée pour de vrai », qui bat déjà des records de streaming en Belgique. Une fille de Braine-l’Alleud qui est « sortie de sa chambre » il n’y a même pas un an, et qui aujourd’hui s’apprête à conquérir les cœurs et à changer de vie.
Et tu t’es inscrite au casting de la Star Ac sans le dire à personne parce que tu avais peur qu’on te juge, qu’on ne te croie pas ?
Oui, ça peut paraître improbable, mais c’est parce que c’était très intime pour moi, le fait de chanter. Avant de participer à la Star Ac, c’était quelque chose qui m’appartenait, rien qu’à moi… En soi, mes parents savaient que je chantais, dans le sens où ils savaient très bien que dès qu’ils partaient de la maison, je me mettais à mon piano pour chanter... Mais ils ne m’ont jamais entendue ! En fait, mon père se cachait parfois dans la cuisine pour essayer de m’enregistrer avec son dictaphone, mais dès que je l’entendais j’arrêtais et je faisais comme si de rien n’était (rires) !
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Quel a été le déclic alors ? Qui t’a donné envie d’y aller… Je pense que c’était de me dire « J’ai rien à perdre ». J’ai donc postulé en mars (2023) via le TikTok de Nikos, et le 26 septembre j’étais sélectionnée. Puis une semaine avant le premier prime (le 4 novembre), on nous fixe rendez-vous dans un hôtel pour faire les photos promo, les portraits, le générique et les premières répétitions… Mais à ce moment-là, on n’a pas le droit de se parler entre candidat·e·s, parce que le but c’est de se rencontrer réellement au château et pas avant, pour éviter de créer des affinités.
Et vous aviez reçu des instructions avant de commencer concrètement l’aventure ? Non, pas tant que ça… On nous a juste expliqué comment mettre notre micro, quand changer les piles, et puis voilà, on y va. Et on vit notre vie en fait !
Et l’envers du décor, c’est comment ? Il y a des caméras partout ? Il y a des moments où vous n’êtes pas filmés ? Tu peux nous en dire plus ? Dans le château, il y a 80 caméras au total, dans chaque pièce. Et puis, lors des débriefs et des cours, il y a des cadreurs qui se placent dans les quatre coins de la pièce et qui ne peuvent pas nous parler… Deux fois par jour, le midi et le soir pendant une heure, il y a la petite voix du château qui nous dit que c’est la pause et les micros et les caméras sont éteints, et c’est à ce moment-là qu’on peut discuter
PRESSE
Quand on t’a vue pour la première fois à la télé, tu disais que personne ne savait que tu chantais. C’était du storytelling marketing ou la vérité vraie ?
Oui, et la peur aussi que tout le monde se dise « Pourquoi elle fait ça ? Pourquoi elle aurait envie de faire un truc comme ça d’un coup alors qu’elle n’en a jamais parlé ? ». Parce que j’étais en logo à l’ULB, je n’avais jamais dit à personne que je voulais être chanteuse, je faisais juste des petites vidéos avec mon téléphone pour m’écouter et m’autoévaluer, mais sans même me filmer ! Personne ne savait rien… Et même quand j’ai reçu une réponse positive de la prod’, j’avais oublié que j’avais postulé !
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« JE N'AI PAS ATTENDU LA TOURNÉE POUR ME SENTIR LÉGITIME EN TANT QU'ARTISTE » et mes visuels, bref je n’ai pas attendu la tournée pour me sentir légitime en tant qu’artiste.
Et quel apprentissage des profs de la Star Ac te sert le plus ? Déjà, les cours de chant. J’ai appris énormément sur ce que je pouvais faire avec ma voix, comment il fallait que je l’utilise, et comment faire pour ne pas la blesser. Et puis le fait de savoir bouger, danser… Tout ça permet de te sentir plus à l’aise en tant que future artiste. Parce qu’avant, moi je pensais qu’il suffisait juste de bien chanter pour être chanteuse, alors que pas du tout ! Il y a aussi l’aisance et la présence scéniques, le fait de transmettre des émotions à travers un texte : il faut que ça te transperce pour que les autres – le public – le ressentent.
Là tu sors ton premier single, dans lequel tu chantes que tu veux être entendue, regardée, « être aimée pour de vrai »…
entre nous de choses plus personnelles… Mais en soi on reste toujours nousmêmes quoi qu’il arrive, et on oublie très vite qu’il y a des caméras !
Et c’était quoi ton premier sentiment quand tu es sortie de là ? Puisqu’en l’espace de trois mois tu es passée de l’ordinaire à l’extraordinaire. Comment on gère ça ? En fait, j’ai l’impression que je suis deux personnes différentes. J’essaie de me protéger comme ça. C’est-à-dire que je sais désormais qu’on va potentiellement me reconnaître dans la rue, mais en tant qu’Hélèna qui a fait la Star Ac… Mais dès que je rentre chez moi, je suis la Hélèna d’avant, totalement ordinaire… Même si c’est à moi maintenant de prouver qui je suis en tant qu’artiste. Évidemment que j’ai encore énormément de choses à apprendre, mais là j’ai sorti mon premier single, j’ai créé avec mon frère (qui bosse dans la pub, NDLR) mon propre logo
En fait, la chanson dit que j’ai envie d’être « aimée pour de vrai », dans le sens où j’ai envie de faire ce que j’ai envie de faire, de croire en mes rêves, d’avoir le courage de le faire et qu’on m’aime pour ça… Parce que cette aventure m’a fait prendre conscience que je valais plus que ce que je pensais. Avant ça, je n’étais pas consciente de mes capacités, et désormais je sais que je suis à ma place. Héléna, « Aimée pour de vrai » (Sony). @helena_blly En tournée avec ses six autres camarades de la promotion 2023-24 (Pierre Garnier, Julien Lieb, Axel Marbeuf, Lénie, Djebril Slatni et Candice) jusqu’au 7 juillet, pour un concert ultime chez nous, à l’ING Arena de Bruxelles
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e ll e radar Texte Elisabeth Clauss
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« FASHION MOVES »
LE CORPS-À-CORPS ENTRE LA MODE ET LA DANSE CONTEMPORAINE Le 7 juin prochain, le MAD Brussels inaugurera une exposition sur l’harmonie transdisciplinaire entre les créateurs de mode belges et les chorégraphes disruptifs qui font danser l’avant-garde.
« Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones » de Jan Martens.
Leurs univers se mélangent depuis que le monde est mode, les costumes répondant aux mouvements, la vocation d’assouplir les cadres comme point de rencontre dans leur modernité incarnée. De Jean-Paul Lespagnard en collaboration avec Meg Stuart, Damien Jalet ou Boris Charmatz, à Glenn Martens, Marine Serre, Flora Miranda, Igor Dieryck,
Pieter Mulier et Walter Van Beirendonck pour l’Opéra de Paris, ou Christophe Coppens pour De Munt, leurs cocréations animées épousent ou devancent les dernières tendances, le « balletcore » ou le « technocore », le clubbing et ses revendications. Le minimalisme parfois, encore. Pour l’exposition Fashion Moves, MAD Brussels fait valser leurs interactions, questionne l’équilibre entre le design et les exigences du costume de scène. La perméabilité de ces arts, et la manière dont ils se complètent. « Fashion Moves » dépasse le cadre des planches, explorant les styles esthétiques à travers les enjeux sociaux et culturels qui se jouent avec la mode et la danse. Cédric Charlier, créateur emblématique d’une mode incarnée, travaille pour la troisième fois avec Jan Martens, star montante de la danse contemporaine, sur un projet nommé Martens / De Keersmaeker / Brown qui sera présenté dès le 23 mai au Théâtre ‘t Eilandje à Anvers. Le designer remonte aux origines de sa passion pour cette discipline : « Ayu début des années 2000, je venais d’arriver à Paris, et mes premiers chocs visuels ont été Peeping Tom, Lucinda Childs, Christian Rizzo, Angelica Liddel, Lia Rodrigues… et Jan Martens.
PHILE DEPREZ, LUIS XERTU
« ELISABETH GETS HER WAY » de Jan Martens.
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Jan Martens pour ELISABETH GETS HER WAY, devant un portrait d'Elisabeth Chojnacka. « Les tenues doivent accompagner l'histoire, mais aussi les mouvements. »
Pour notre première collaboration, il m’a dit d’emblée qu’il n’aimait pas trop les costumes, je lui ai répondu que s’il désirait faire danser sa communauté nue, habillée d’une paire de chaussettes, j’aimerais l’aider à trouver cette paire de chaussettes. S’en est suivie une réflexion sur la société, le costume, l’uniforme. La danse contemporaine m’intéresse et m’impressionne, par ses moments déstabilisants qui questionnent et vous emportent. » Jan Martens est de son côté convaincu que « la danse peut exister pour elle-même, mais qu’un autre regard apporte une dimension bouleversante.
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Je n’offre parfois à Cédric que trois mots comme inspiration, à partir desquels il mène des recherches de son côté. Il fouille le propos, il est toujours en avance sur les répétitions, donc ses costumes nourrissent réellement le sujet, ils ne font pas que l’illustrer. Il ne travaille pas à l’ego, mais à l’écoute ». Au MAD et sur scène, ces créateurs en mouvement et danseurs designers, regardons-les orchestrer la nouveauté. « Fashion Moves », à voir du 7 juin au 31 août. mad.brussels
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LE SURRÉALISME CÉLÈBRE SES 100 ANS
En haut : « The Persistence of Memory (1931) », Salvador Dalí.
« IMAGINE! 100 Years of International Surrealism ». À découvrir jusqu’au 21/07/024 Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. 48 ELLE magazine
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Le monde de l'art célèbre un anniversaire exceptionnel : le surréalisme souffle ses 100 bougies ! Né il y a un siècle dans l'esprit visionnaire d'artistes pionniers, ce mouvement a révolutionné la création artistique, marquant ainsi le XXe siècle de son empreinte indélébile.
Initié par André Breton, qui en a posé les fondements dans son célèbre Manifeste du Surréalisme en 1924, ce courant artistique transcende les disciplines, alliant peinture, musique, dessin et même littérature. Mais ce qui le distingue véritablement, c’est son exploration des tréfonds de l’inconscient et des rêves. Pour célébrer cette date emblématique, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ouvrent leurs portes à l’exposition « IMAGINE! 100 years of International Surrealism ». Une plongée fascinante dans un univers où réalité et imaginaire se confondent, révélant l’influence profonde du surréalisme sur l’art contemporain. À travers dix thèmes évocateurs, tels que les labyrinthes de l’esprit, les paysages de l’âme et les métamorphoses de la réalité, le·la spectateur·rice est invité·e à un voyage introspectif au cœur de la création surréaliste. Des œuvres emblématiques de maîtres tels que Max Ernst, Salvador Dali et Joan Miro révèlent la richesse de ce mouvement artistique révolutionnaire et sont élégamment mises en valeur avec un jeu de lumière et une scénographie soigneusement pensée. Chaque tableau, chaque sculpture, chaque création semble murmurer les secrets de l’inconscient, invitant les visiteurs à explorer les méandres de leur propre esprit. Que vous soyez amateur·rice d’art éclairé·e ou simple curieux·euses, « IMAGINE! 100 Years of International Surrealism » offre une expérience unique, une plongée dans un univers où le rêve devient réalité et la réalité, un rêve éveillé. Pour celles et ceux qui ne pourront se rendre à Bruxelles, pas de panique ! L’exposition s’exportera bientôt à Paris, Hambourg, Madrid et Philadelphie, offrant ainsi à chacun·e l’occasion de découvrir la magie du surréalisme.
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Texte Jolien Vanhoof
Ce qui rend Maasmechelen Village si captivant ? C’est qu’il s’agit bien plus que d’un simple lieu de shopping. Jusqu'à la fin du mois de septembre, les visiteurs ont l'occasion de se promener parmi les sculptures naturelles de Jean-Louis Muller, un artiste paysagiste originaire de Blankenberge qui mani– feste une passion particulière pour les branches de saule.
LA MODE, UNE SECONDE NATURE
Comment est née cette collaboration ? Depuis 2019, je travaille étroitement avec l’équipe pour donner à Maasmechelen Village un nouveau visage, inspiré par la beauté de la nature qui l’entoure. Nous avons déjà ajouté plusieurs bancs organiques et petites installations qui changent au fil des saisons dans le Village. Il y a quelques mois, on m’a proposé d’intégrer leur nouvelle campagne Fashion Is Our Nature. L’idée de créer une expérience magique avec des matériaux naturels m’a tout de suite plu.
Quel a été le processus créatif derrière cette collaboration ? Je pense qu’il est important d’être ouvert au changement, de me laisser inspirer par l’instant présent et l’environnement dans lequel je me trouve, en l’occurrence Maasmechelen Village et Terhills, avec le parc national de la Haute Campine à proximité. Les matériaux naturels avec lesquels je travaille m’emportent naturellement et transforment progressivement les installations. Cette collaboration se déroule en trois phases, trois installations : une construction en branches de bouleau autour de la statue de six mètres de haut du Manneken Pis de Charles Kaisin, une terrasse d’été couverte et, à partir du début juin, un arbre merveilleux abritant divers oiseaux. Grâce à cette approche par étapes, ma vision prend vie de manière organique.
PRESSE
Le projet est ambitieux. Quel a été le plus grand défi ?
d’ancrage et de support pour faire couler les saules à travers la rue commerçante. Ce n’était pas évident, mais ils ont fait un travail fantastique. La symbiose de l’argile et du saule est vraiment remarquable.
Quel message souhaitez-vous transmettre aux visiteurs de Maasmechelen Village ? Surtout que la beauté ne doit pas toujours être compliquée ou inaccessible. Vous la trouvez souvent juste devant vous, dans les petites choses simples. En les rendant conscients de cette beauté qui les entoure, j’espère que les gens développeront une appréciation plus profonde de leur environnement lorsqu’ils se promèneront à Maasmechelen Village. Les installations artistiques de Jean-Louis Muller sont encore accessibles jusqu’à fin septembre. Plus d’informations sur maasmechelenvillage.com
Pour la création de la terrasse d’été au milieu du Village, nous avons collaboré avec Atelier Vierkant, une poterie d’Ostende. Leurs pots servent de points magazine ELLE 49
e ll e reportage Texte et photo Ringo Gomez-Jorge
PIÈCE UNIQUE
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Mieke Van Poucke (76 ans), une danseuse de jazz à la retraite, nous ouvre les portes de son dressing qui attise toutes les convoitises. Et surtout, elle ne manque pas de nous présenter ses robes bien-aimées.
uand j’étais professeure de danse jazz, j’étais toujours en mouvement et généralement vêtue de tenues de sport confortables. Je m’étais toujours promis de porter de beaux vêtements dès que je serais pensionnée. Mais finalement, je n’ai pas attendu la retraite pour renouveler ma garde-robe. J’avais la quarantaine quand mon fils Freek (Freek Persyn, cofondateur du renommé 51N4E, NDLR), alors jeune architecte, m’y a encouragée en me parlant d’une dame habillée en Comme des Garçons qui avait franchi la porte du bureau qu’il venait d’ouvrir. Il m’a accompagnée dans une boutique d’Anvers qui vendait cette marque et j’y ai déniché, dans les pièces soldées, une robe blanche toute simple, mais transparente. Je me souviens d’avoir discuté de cet achat avec mon mari, car le prix n’était pas donné. » « Après cette première acquisition, j’ai pris l’habitude d’acheter environ deux robes par an, en période de soldes. Mon fils m’a appris à poser un autre regard sur le design. J’ai aussi deux filles. L’aînée, Lien, s’habille dans un style très classique et ne serait plus elle-même dans des vêtements conceptuels. Saar, la plus jeune des deux, s’intéresse à la mode, mais porte des pièces moins typées. Freek est le plus extrême des trois. »
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« Avant ça, je ne portais que des marques standards comme La Redoute. Mais je ressentais déjà cette envie de tenues plus atypiques. Ado, j’ai demandé à ma mère de me coudre des robes plus osées, dont une, par exemple, avec un dos nu. Je me suis aussi toujours intéressée à l’art, à l’architecture et à la danse moderne. Il faut dire que mes deux parents étaient artistes peintres. Mais voilà, ensuite on devient adulte et mère de trois enfants et on fait passer des choses comme la mode au second plan. En fait, j’ai commencé à m’offrir de la mode dès que ma progéniture a eu moins besoin de moi. » « Au départ, je m’habillais surtout en noir, mais, petit à petit, j’ai introduit de la couleur. Ça peut sembler étrange, mais ça a coïncidé avec le moment où j’ai laissé mes cheveux grisonner. Le gris et les couleurs font bon ménage. Juste avant la pandémie, j’avais décidé d’arrêter les colorations lors d’une visite chez le coiffeur. En voyant une photo de Lady Gaga arborant des cheveux gris, je me suis dit : si elle peut le faire, moi aussi. Le gris ne rend pas terne, il donne de l’éclat et de la gaieté. » « J’ai conservé la quasi-totalité de mes achats. Au fil des années, j’ai accumulé une belle collection, composée entre autres de marques comme Lanvin, Undercover et Simone Rocha. Je parle à mes robes, comme d’autres parlent à leurs plantes. J’en prends un très grand soin. Si je devais désigner celle que je préfère, j’opterais pour cette robe Comme Des Garçons achetée il y a cinq ans. Elle est un peu plus exubérante que les autres. Quand je la porte, je ressens directement l’effet waouh. » « Mon dernier achat ? Une robe vintage de couleur rose signée Valentino. Il m’arrive aussi d’acheter en seconde main. Une pratique qui rebute beaucoup de gens de ma génération, mais ça m’est égal. Ma prochaine pièce ? J’ai repéré de magnifiques chaussures Simone Rocha, mais j’ai aussi huit petits-enfants que j’adore gâter. »
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« JE PARLE À MES ROBES, COMME D'AUTRES PARLENT À LEURS PLANTES »
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Texte Suzy Exposito Photos Dan Beleiu
De reine de la fête à Barbie sirène, en passant par icône de la pop : Dua Lipa incarne tous ces rôles avec brio. Mais c’est peut-être dans ses silences que l’on découvre qui elle est vraiment.
La première fois que Dua Lipa est entrée dans une boîte de nuit, elle n’était qu’une préado, et elle vivait au Kosovo. La pop star née au Royaume-Uni se rend compte que cette anecdote peut sembler absurde. Assise dans son bureau londonien, flanquée d’étagères truffées de livres, elle cherche dans son téléphone une photo de cette fameuse nuit, comme pour démontrer que ça s’est bel et bien passé. Au centre de la photo, on aperçoit une jeune Dua Lipa vêtue de crochet blanc, souriant aux côtés de sa cousine beaucoup plus grande qu’elle et d’un groupe de femmes élégantes. Les virées en boîte sont une tradition familiale chez les Lipa ; c’est pourquoi elle n’a rien perdu de sa contenance quand, un soir où elle était de sortie dans le Lower East Side avec Charli XCX, elle a croisé ses parents en train de faire la fête à The Box. « On célèbre tout et n’importe quoi, et on adore faire la fête », explique-t-elle. « Quand je vais chez ma tante, on commence par échanger des banalités… Puis on met un peu de musique, et c’est parti, la maison se transforme en dancefloor. Et ça peut très bien être un mardi ! » Aujourd’hui âgée de 28 ans, Dua Lipa s’est depuis lors fait un nom en tant que première dame du disco en Grande-Bretagne. Sur la piste de danse, elle agit comme un oracle tout-puissant, comme une conseillère avisée pour les jeunes clubbeurs en mal d’amour, qui ont désespérément besoin des leçons qu’elle dispense dans des morceaux comme « New Rules », son tube de l’été 2017, et « Don’t Start Now », chanson d’adieu acide tirée de son deuxième album de 2020, « Future Nostalgia ». Bien avant qu’elle écrive des tubes électro-pop féministes récoltant aujourd’hui des milliards de streams, sa famille la connaissait sous le nom de Dua, une aînée précoce ayant quitté le Kosovo à l’adolescence pour réaliser seule ses rêves de pop star à Londres. C’est à cette époque qu’elle a pleinement exploité ce qu’elle appelle sa « big sister energy », aussi bien dans la vie qu’en musique ; celle-ci se fait entendre aujourd’hui à travers l’autorité inébranlable avec laquelle elle interprète ses chansons. « C’est une vraie grande sœur », déclare l’autrice-compositrice Caroline Ailin, l’une des premières à avoir reconnu le côté visionnaire de Dua Lipa lorsqu’elles se sont rencontrées il y a près de dix ans. « À ses côtés, on peut exprimer ses sentiments, mais on se sent aussi libre et puissante. »
« JE NE SAIS PAS COMMENT MES PARENTS ONT PU ME LAISSER PARTIR À LONDRES À 15 ANS »
Maître de son destin
personne et en tant qu’artiste. « Cette idée m’a frappée », a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse, « comme une manière de traverser le chaos avec grâce, en se sentant capable de résister à n’importe quelle tempête. » Pendant qu’elle préparait son nouvel album, Dua Lipa a décidé de suivre son instinct en prenant personnellement les choses en main, au niveau de sa carrière, de sa vie amoureuse et de son image. En 2022, elle a mis fin à son partenariat de longue date avec la société de gestion et d’édition TaP Music, qui compte dans ses rangs des divas outsiders comme Lana Del Rey et Caroline Polachek. Après avoir racheté dans la foulée les droits et les masters de l’ensemble de son catalogue, Dua Lipa a engagé son père comme manager. En 2023, elle a fait ses débuts au cinéma en tant que sirène dans le blockbuster « Barbie », et a enregistré l’hymne festif du film, « Dance the Night », nommé aux Grammy Awards. (Elle déclare à propos de cette expérience : « Enfiler une queue de poisson et s’exclamer “Bonjour, Barbie !” ne requiert aucune compétence particulière. Mais j’ai toujours adoré me déguiser. ») À l’automne dernier, elle a teint ses cheveux en noir et rouge cerise non pas pour une raison symbolique, mais « pour que, quand je ne suis pas maquillée, j’aie l’impression d’avoir fait un effort », explique-t-elle. « “Future Nostalgia” était tellement glamour et fun. Mais il n’y avait que ça : du glamour, de la couleur et des lumières. J’ai envie d’être un peu moins lisse aujourd’hui. » En février 2024, lors des Grammy Awards, Dua Lipa a inauguré sa nouvelle ère libérée. Sur le tapis rouge, vêtue
Dua Lipa a récemment annoncé la sortie de son nouvel album, « Radical Optimism », prévue pour le mois de mai. Elle a choisi ce titre après qu’un ami lui a soufflé le concept – une quête de beauté et de plaisir dans un monde par ailleurs difficile – qui semblait correspondre à son éthique, en tant que magazine ELLE 53
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d’une robe en cotte de mailles Courrèges, ses cheveux rouges tombant en cascade sur ses épaules, elle a incarné une reine guerrière intrépide. Avant sa performance, elle a changé de tenue pour revêtir un corset de cuir noir et des manches transparentes, avant d’escalader un cube de métal avec une aisance féline. Ce soir-là, elle a présenté le single « Training Season », dernier morceau en date issu de « Radical Optimism ». Cette chanson disco enjouée, agrémentée de guitares acoustiques, de synthétiseurs et d’une batterie live, montre une Dua Lipa bravache. Elle chante « Don’t wanna have to teach you how to love me right » (« Je ne veux pas avoir à t’apprendre comment m’aimer correctement »), lançant un avertissement à tous les prétendants peu recommandables qui cherchent à lui faire perdre son temps : dorénavant, elle joue dans la cour des grands. « Quand je suis entrée en studio, cette idée m’est venue rapidement : “Training season’s over”, c’est la fin de l’entraînement, que les choses sérieuses commencent », se souvient Dua Lipa. Écrite en novembre 2022, « Training Season » se penche sur une série de dates et de relations à plus long terme, la plupart du temps orchestrés par ses amis. Dua Lipa a notamment fréquenté Anwar Hadid, le frère de Bella et Gigi, et le réalisateur français Romain Gavras. Plus récemment, elle a été aperçue en train d’embrasser l’acteur britannique Callum Turner à West Hollywood. Ces derniers temps, elle évoque sa vie amoureuse indirectement, préférant glisser des allusions dans ses chansons. « S’exprimer et écrire ce qu’on ressent, c’est faire exister tout ça grâce au pouvoir des mots. Quand on sait ce qu’on vaut, on sait aussi ce qu’on veut, et ce qu’on ne veut pas », déclare-t-elle à propos de « Training Season ». « J’en parlais avec une de mes danseuses aujourd’hui, parce qu’elle traverse une
rupture. Pour ma part, quand j’étais célibataire, j’en profitais pleinement. Car c’est pendant cette période qu’on en apprend le plus sur soi-même, que ce soit en allant à un date ou en passant du temps seule. C’est dans le silence qu’on découvre qui on est vraiment. » « Tant que tout le monde sait à quoi s’en tenir, tout va bien », dit-elle en haussant les épaules. « Dans l’ensemble, je faisais des recherches. »
Super-pouvoir : l’empathie
« Radical Optimism » a été élaboré avec une équipe de choc de coauteurs et de producteurs : Caroline Ailin, son autrice de confiance, Tobias Jesso Jr, producteur de tubes pour Adele et Harry Styles, et Danny L Harle, ancien de PC Music, qui se décrit lui-même comme un « consultant en rave party ». Grande fan des Australiens de Tame Impala, Dua Lipa a également demandé au leader du groupe Kevin Parker de rejoindre son « Wrecking Crew » personnel à Londres. « Nous l’avons baptisé The Band », précise Kevin Parker en référence à la formation qui a longtemps accompagné Bob Dylan. « Pas un groupe old school, mais une entité spirituelle. Chaque matin, en entrant dans le studio, j’avais l’impression de faire partie des Beatles ! » Inspiré en partie par l’esprit de liberté indissociable de la culture club britannique, « Radical Optimism » s’accorde parfaitement avec le retour récent de deux reines du nu-disco qui ont fait vibrer les clubs à l’époque du passage à l’an 2000 : Kylie Minogue, qui est revenue en force l’année dernière avec « Padam Padam », et bien sûr Sophie Ellis-Bextor, dont le titre « Murder on the Dancefloor », remis au goût du jour dans le film « Saltburn », lui a permis de figurer pour la première fois au Billboard Hot 100. Dans « Radical Optimism », Dua Lipa associe instruments live et sons électroniques pour créer son propre groove. Il en résulte un disque de dance-pop cosmopolite aux accents 70’s, qui sonne comme un hymne vibrant et tonitruant à la vie. « Dua se concentrait sur la recherche de ce son, qui était si difficile à saisir », ajoute Kevin Parker. « Mais c’était agréable d’être dans les coulisses du processus créatif, plutôt que d’en être le visage. J’avais envie d’une expérience de ce genre. » « Houdini », le premier single de l’album, est né d’une ligne de basse que Kevin Parker avait enregistrée pour lui-même, quelques semaines avant leurs sessions en studio. Dua Lipa n’a pas tardé à y apposer sa propre marque, en introduisant une mélodie post-disco mélancolique. « Elle a commencé à chanter, et tout s’est immédiatement mis en place », se souvient Kevin Parker. « Le morceau a un côté un peu débauché très typique du début des années 80, on s’imagine dans un club étrange, sombre et moite. C’est joyeusement étouffant et hypnotique. » Caroline Ailin avait déjà travaillé avec Dua Lipa avant d’écrire, avec Emily Warren et Ian Kirkpatrick, son tube de 2017, « New Rules » – une liste dansable de ce qu’il ne faut pas faire lorsqu’un ex se manifeste. Caroline Ailin explique que les discussions sur la vie réelle sont devenues essentielles à leur processus créatif : « Nous parlons un peu de ce que nous traversons, puis nous en faisons une chanson pop. »
« C'EST QUAND ON EST CÉLIBATAIRE QU'ON EN APPREND LE PLUS SUR SOI-MÊME »
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Body et manchettes, Alaïa.
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Veste et gants, Haimana. Bas collants, Wolford. BEAUTY TIP : Pour un regard audacieux, optez pour la palette d'ombres à paupières YSL 56 ELLECouture magazineMini Clutch Luxury. Beauty
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Selon Caroline Ailin, les moments de catharsis spontanée de Dua Lipa sont ceux qui donnent naissance à ses textes les plus pénétrants ; en utilisant le contralto ferme de sa voix, elle transmet une sagesse pop qui est aussi incisive que compatissante. « C’est son super-pouvoir », précise Caroline Ailin. « Il est difficile de ne pas se sentir plus forte à ses côtés. Je pense qu’elle apporte un peu de ça à tout son public. »
Pour la bonne cause
Née à Londres en 1995, Dua Lipa est l’aînée des trois enfants d’une famille kosovare-albanaise. Ses parents ont émigré au Royaume-Uni en 1992, trois ans avant la naissance de Dua, en raison de l’instabilité politique qui régnait alors au Kosovo. Avant leur départ, le père de Dua Lipa, Dukagjin Lipa, chantait et jouait de la guitare dans un groupe de rock appelé Oda, et sa mère, Anesa, étudiait le droit. Les Lipa se sont installés dans le quartier de Camden, à Londres, et Dua a été élevée en albanais à la maison et en anglais à l’école. Entre deux cours de chant le week-end, elle se délecte des disques de rock et de pop d’artistes tels que Stereophonics, Primal Scream, Robbie Williams et Atomic Kitten. Les classiques électroniques de Moloko et de Massive Attack l’ont également influencée lorsqu’il s’est agi de créer sa propre musique. La famille de Dua Lipa est retournée au Kosovo en 2006, alors que le pays était encore sous administration provisoire des Nations unies. Le Kosovo s’est ensuite déclaré indépendant de la Serbie voisine en 2008, devenant ainsi le plus jeune pays d’Europe. À l’adolescence, Dua Lipa a commencé à se pencher sur les histoires terrifiantes de nettoyage ethnique et de crimes de guerre commis à l’encontre des Albanais·es du Kosovo et d’autres personnes dans le monde. Cette réflexion l’a amenée à changer radicalement de point de vue et à défendre un certain nombre de valeurs, qu’il s’agisse de monter farouchement au créneau en faveur de la communauté LGBTQ+ ou d’appeler aujourd’hui à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. « J’ai entendu des amis au Kosovo raconter qu’ils avaient perdu des membres de leur famille. Des maisons ont brûlé. J’ai vu tout ça. Ce dialogue direct avec des gens qui ont vécu la guerre m’a ouvert de nouvelles perspectives », dit-elle. « Je me sens très proche de celle et ceux qui souffrent d’injustices dans le monde. Qu’il s’agisse de la guerre ou de la révélation de son homosexualité à sa famille, chacun·e a une expérience différente… Mais l’essentiel, c’est de s’épauler et d’apprendre ensemble. » Malgré les bons moments passés avec ses cousins dans un Kosovo nouvellement indépendant, Dua Lipa n’avait que 15 ans lorsqu’elle est retournée à Londres, seule, pour entamer une carrière musicale. Elle a emménagé dans un appartement à Camden avec un ami albanais de la famille qui étudiait à l’université.
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Après avoir vu grandir ses jeunes frère et sœur, cette décision lui paraît aujourd’hui presque aussi incompréhensible que ses sorties en boîte de nuit quand elle n’était qu’une préado. « J’ai dit à mes parents : “Je ne sais pas comment vous avez pu me laisser faire ça” », confie-t-elle. « Mais je savais que j’avais plus de possibilités qu’au Kosovo. J’étais tellement déterminée. Je crois que mes parents se sont partiellement identifiés à moi, ce qui explique sans doute leur grande ouverture d’esprit et leur énorme générosité dans la confiance qu’ils m’ont accordée. » À 17 ans, elle a obtenu son certificat d’études secondaires, puis s’est mise à travailler comme serveuse dans un restaurant pour joindre les deux bouts. Outre son éducation auprès de parents immigrés résistants, son travail dans des boîtes de nuit et des bars pendant son adolescence l’a inévitablement préparée à la misogynie et à l’exploitation qui caractérisent l’industrie de la musique dominée par les hommes. Si elle donne l’impression de faire bien plus que son âge dans ses chansons, ce n’est pas un hasard. « Lorsque j’ai commencé à écrire des chansons, je travaillais à La Bodega Negra, un restaurant mexicain qui ressemblait à un sex-shop », se souvient-elle. « Je finissais mon travail, puis je sortais en boîte jusqu’à trois heures du matin. Ensuite, je me réveillais et j’allais au studio jusqu’à ce que je reprenne mon service à 20 h. » Après avoir grimpé dans les charts avec « New Rules » en 2017, single tiré de son premier album, et « One Kiss » avec Calvin Harris en 2018, Dua
« CE DIALOGUE DIRECT AVEC DES GENS QUI ONT VÉCU LA GUERRE M'A OUVERT DE NOUVELLES PERSPECTIVES »
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« QUAND ON SAIT CE QU'ON VAUT, ON SAIT AUSSI CE QU'ON VEUT ET CE QU'ON NE VEUT PAS »
Robe, soutien-gorge et bottes, le tout Dior. Boucles d'oreilles, Tiffany & Co.
Lipa a remporté le titre de meilleure nouvelle artiste aux Grammy Awards en 2019. Elle a confirmé ce succès l’année suivante avec la sortie de son deuxième album, « Future Nostalgia », récompensé aux Grammys, qui a fuité en ligne au début de la quarantaine Covid-19, à la fin du mois de mars 2020. Pour couronner le tout, la pandémie a presque éteint la scène club. Pourtant, « Future Nostalgia » est devenu le premier album numéro un de la chanteuse au Royaume-Uni, faisant d’elle l’une des artistes féminines les plus écoutées sur Spotify, avec plus de 10 milliards de streams pour ses deux premiers albums. En décembre 2022, à la fin de sa tournée mondiale « Future Nostalgia », Dua Lipa a enfin eu le temps de souffler, pour la première fois de sa vie d’adulte. L’année dernière, elle s’est lancée dans 58 ELLE magazine
de longues escapades, de la Méditerranée à l’Inde, multipliant les expériences gastronomiques avec sa famille et ses amis. Après avoir posté ses photos de vacances sur Instagram, les internautes l’ont affublée du surnom « Vacanza Queen », raillant ses interminables pérégrinations. C’était oublier un peu vite les années passées à travailler dur pour devenir une superstar de la pop. Néanmoins, ce ne sont peut-être pas seulement les photos glamour prises dans des endroits exotiques, mais aussi son efficacité en tant qu’artiste qui ont contribué à dissimuler son labeur, faisant passer ses capacités hors norme pour de la nonchalance. Or, la routine de Dua Lipa est si rigoureuse qu’elle a impressionné Kevin Parker lorsqu’ils ont travaillé ensemble à Londres. « Dua est la personne la plus ponctuelle qui soit », explique-t-il. « Pour la plupart des pop stars, il est impossible d’arriver à l’heure. Mais Dua se confond en excuses si elle a cinq minutes de retard ! (Elle est même arrivée 15 minutes à l’avance à la séance photo de huit heures pour ce magazine.) Par l’intermédiaire de sa société de médias, Service95, à travers une newsletter hebdomadaire qui s’est transformée en podcast avant de devenir un club de lecture, elle a interviewé le romancier américain d’origine afghane Khaled Hosseini et la poétesse rock Patti Smith. Elle participe également à la production de « Camden », un nouveau documentaire réalisé en collaboration avec Disney+, qui présente l’histoire de son quartier d’origine à Londres et les nombreux artistes influents qui y ont grandi, de Madness à Amy Winehouse. « Je suis occupée depuis près de dix ans », précise-t-elle. « Chaque jour, je travaille. Mais quoi qu’il en soit, les gens vont se sentir autorisés à critiquer. Ils ont beaucoup de commentaires méchants en stock. » Et si on la traite de Vacanza Queen, elle s’en accommode. « Qu’il s’agisse d’un spectacle ou d’un voyage, si ce n’est pas amusant, je n’en veux pas », précise-telle. « Il faut faire de la place pour la joie. Le monde est peut-être en train de brûler, alors bon sang… pourquoi ne pas simplement essayer d’être heureux ? »
ÉQUIPE DE PRODUCTION - STYLISME : PATTI WILSON, COIFFURE : ALI PIRZADEH @STREETERS, MAKE-UP : SAM VISSER POUR YSL BEAUTY, MANUCURE : MICHELLE HUMPHREY @LMC WORLDWIDE, SET DESIGN : JABEZ BARTLETT @STREETERS, CHORÉGRAPHIÉ PAR RYAN CHAPPELL, PRODUIT PAR WA PRODUCTIONS.
e ll e reportage Texte Elisabeth Clauss
L A Q U A D R AT U R E D E LA TRINITY DE CARTIER
CENT ANS, TROIS MOUVEMENTS
Symbole entrelacé d’unité et de diversité, la célèbre bague Trinity composée de trois anneaux en ors rose, gris et jaune imbriqués pour l’éternité a été créée par Louis Cartier en 1924. Elle a depuis été réinventée en format XL, en pendentif, pavée de diamants, avec des anneaux fins ou plus larges démultipliés, avec des effets de textures facettés, cannelés ou godronnés. Elle fête son centenaire avec des angles droits, pour une sensualité au carré. Ses trois anneaux magiques composent l’une des rampes de lancement de la maison. La Trinity puise sa grâce dans son mouvement, prérequis à l’expression de la vie. Cette bague mobile tire son équilibre dans la distorsion, et selon Marie-Laure Cérède, directrice création joaillerie et horlogerie de Cartier, la réinventer tenait de l’exploit impossible : « Nous avons commencé par le commencement, trois ors pour trois anneaux indépendants, mais inséparablement liés. Trois en un et un en trois. Nous voulions capturer l’essence absolue de l’original à travers une recette unique et encore plus créative. » Le nouveau design carré appelait une approche sur mesure : « Nous avons 60 ELLE magazine
PRESSE
Icône de la maison de haute joaillerie française, ses courbes inséparables qui s’unissent à l’infini allient les destins, à dessein.
travaillé le volume à la main : en malaxant, en roulant, en comprimant la matière pour isoler une orientation créative. À notre grande surprise, une nouvelle forme inattendue a commencé à émerger : un cercle coussin. Avec la finesse d’un tailleur de pierre, nous avons retiré progressivement des couches d’un dixième de millimètre d’épaisseur, pour obtenir des proportions idéales. Un travail d’une précision extrême. » Autre nouveauté lancée pour l’anniversaire de la bague qui s’enroule comme un serment, une version singulière et plurielle, la Trinity modulaire. Imaginée pour ne former qu’un anneau ample et généreux ou trois, selon l’envie. Emboîtés, les trois anneaux se déploient, comme un jeu de construction révélant leurs diamants au gré des mouvements. « Elle résulte d’une approche contre-intuitive du design : construction puis déconstruction. » Comme dans un casse-tête kumiki, dans lequel chaque pièce de bois s’imbrique parfaitement. « Puis nous les avons rétro-conçus pour la déconstruire en trois parties. Une solution qui crée naturellement de multiples façons de porter la même bague, ce qui rend cette version de Trinity si contemporaine et d’autant plus universelle. » Ses boucles précieuses ne sont pas près d’être bouclées.
e ll e reportage Texte Elisabeth Clauss
MODE ÉCORESPONSABLE
LES COULEURS PLUS VRAIES QUE NATURE
M PIXEL - ANNE MORIN, LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT
Si de plus en plus de consommateurs et consommatrices, fans de mode, pragmatiques ou collectionneurs, s’intéressent à la provenance et aux conditions de production de leurs vêtements, peu se penchent sur la manière dont les couleurs s’y sont posées. Pour laver le doute, des teinturiers engagés ouvrent les portes de leurs ateliers.
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eux millions de tonnes de colorants par an : c’est la quantité utilisée par l’industrie du textile, juste pour teindre vêtements et tissus de décoration. Cette même industrie, troisième plus grande pollueuse au monde, est responsable de 17 à 20 % des déchets versés dans les eaux potables, et mobilise 4 % de ces ressources indispensables. Sans même parler de l’entretien (lavage et pressing), la teinture et le finissage d’un vêtement représentent un tiers des rejets chimiques provoqués par sa production. Chaque pièce produite dégage dans l’eau une centaine de substances chimiques au cours de son cycle de vie, qui est redoutablement court lorsqu’il s’agit de fast fashion. Ne doit-on pour autant plus porter que le beige du lin et du coton, tel qu’ils sortent de terre ? Heureusement pas. Mais sachant qu’environ 15 % de colorants synthétiques non fixés sont rejetés dans le système des eaux sans même avoir touché le tissu, le recours aux teintures écoresponsables et végétales, extrêmement fiables aujourd’hui, s’impose sans rougir.
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usine high-tech située en bordure de Paris, toutes les machines sont adaptées à une production propre, les produits utilisés sont inoffensifs (les teinturiers ne portent pas de masques, ce n’est pas nécessaire ici), les teintures écoresponsables généralisées, leur version végétale, progressivement optimisée. Et tous les processus sont artisanaux : les teinturiers sont des coloristes expérimentés, qui brassent les tissus au gant ou au bâton ; les soies sont massées, les matières – et les ouvriers et ouvrières – respecté·e·s. « Sur les 2.500 produits que nous utilisons, seulement trois sont encore “chimiques” : la Javel, le permanganate de potassium pour la fabrication des jeans, et un décolorant spécial pour traiter la laine. Mais ils sont entièrement retraités ensuite, pour rester écoresponsables dans le cycle de fabrication. » Pour fixer les couleurs, et afin que les tissus lavés et repassés ne bougent plus, on ne peut pas se passer de certains traitements. Marie Angèle Bongars, consultante en couleurs naturelles et impressions végétales, explique : « La couleur, c’est toujours de la chimie, organique ou pas. Il faut lever un tabou : les fixatifs (également appelés “mordants”), c’est de la chimie. Ils sont faits à partir d’aluminium, de fer ou de titane, mais ce ne sont pas des métaux lourds, ce sont des minéraux. Si on n’y connaît rien, on les méjuge. Sans eux, la teinture ne tient pas. » Pas uniquement teinturiers, mais aussi délaveurs et ennoblisseurs, les technicien·ne·s des Teintures de France utilisent des
Les progrès des teintures écologiques
SERGE HAOUZI
LACOSTE
« SUR LES 2.500 PRODUITS QUE NOUS UTILISONS, SEULEMENT TROIS SONT ENCORE CHIMIQUES »
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Maître teinturier et designer textile depuis 30 ans, Serge Haouzi a repris une entreprise française de traitement des tissus en 2018, l’a rebaptisée « Teintures de France », et a entrepris une transition écoresponsable radicale. Dans cette petite
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e ll e reportage « ON REDÉCOUVRE DES TECHNIQUES ANCIENNES, ET ON LES AMÉLIORE » MARIE ANGÈLE BONGARS
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La transition de cette entreprise vers un fonctionnement de plus en plus écologique a démarré en 2020, notamment parce que le monde de la couture en France est confronté au manque d’ateliers de teinture écologique spécialisés. L’année de la Covid, Serge Haouzi a opéré des investissements importants en direction d’une refonte écoresponsable de l’activité de sa société, une décision accélérée par l’arrêt
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Petit à petit
Si les teintures végétales, ultimement écologiques, font de gros progrès de stabilité, Serge regrette que parfois, « même nos client·e·s qui se disent engagés dans l’écoresponsabilité ne s’intéressent pas du tout à ces techniques, alors que les innovations sont extrêmement fiables. Même dans
LAUNCHMETICS SPOTLIGHT, CÉCILE ROSENSTRAUCH
L’industrie qui passe au vert
des usines et le blocage des transports : toutes les maisons ont vu leur production à l’étranger au point mort, et « à ce moment-là, nos commandes ont été décuplées d’un seul coup par les relocalisations d’urgence ». Les unités de recherche et de production sont désormais les plus innovantes et écoresponsables de France, entièrement conformes à toutes les normes REACH*, et l’entreprise est en cours d’obtention du label ISO 14.001 (la meilleure note dans ce secteur). En outre, 90 % de tous leurs produits, colorants, lessives, teintures et patines sont fournis par la société belge Eurodye. L’écovigilance déteint à tous les niveaux de réflexion : « Nous utilisons encore 70 à 80 m3 d’eau par jour, c’est notre première dépense, mais en investissant dans des machines qui augmentent en pression, on économise déjà 80 % d’eau, et 70 % de colorants. » Tout ce qui sort des machines passe par différents bacs de rétention, l’eau est filtrée, purgée de tous les produits utilisés.
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fixateurs écologiques, dont le sel, qui accélère l’imprégnation de la teinture. Un procédé naturel précieux en période de Fashion Week, quand il faut produire vite, ajuster, corriger selon les nouvelles commandes des créateurs. Dans l’entrée de l’usine, les noms inscrits sur les cartons de livraison sont éloquents : Dior, Givenchy, Louis Vuitton, Loewe, Balenciaga, Balmain, Mugler, SaintLaurent, Lacoste, Céline, Alaïa, Charles de Vilmorin, Y/Project, Maison Margiela, Acne Studio, Burberry, Victoria Beckham, Weinsanto. Mais aussi Disney (pour les costumes) et l’Opéra de Paris. Pour la prochaine saison, Serge collaborera également avec la Maison Natan, « pour apporter des techniques en matière d’ennoblissement du tissu, et du fun pour accentuer la modernité. Nous allons mélanger nos savoir-faire ».
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Y/PROJECT
reportage
ce secteur, les budgets se trouvent limités par les investisseurs qui veulent augmenter leurs marges ». Les procédés écologiques sont plus longs, un peu plus chers, mais le chef d’entreprise ne se décourage pas, et développe des teintures végétales composées de fleurs, de légumes et de plantes. Maison Margiela fait partie de ses client·e·s pour sa ligne artisanale, et à l’occasion du prochain défilé haute couture de Jean Paul Gaultier en juin, qui sera dirigé par le Belge Nicolas Di Felice (directeur artistique de Courrèges), Les Teintures de France travaillent sur les effets de matières. Cette entreprise familiale et artisanale développe pour le luxe des dimensions artistiques, la gravure sur jeans au laser, la conception de tissus issus de silicone médical et écologique teinté aux pigments végétaux et embossés, des impressions 3D en résine sur tulle, pour des dentelles nouvelles technologies.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le noir
Tou·te·s les spécialistes le confirment : plus une couleur est foncée, plus il est compliqué de la produire de façon écoresponsable, et de la fixer pour qu’elle tienne au lavage ou sous la pluie, sans déteindre sur la peau. Mais pour Marie Angèle Bongars, grâce à la recherche et au retour à des techniques naturelles artisanales, la mode éco reprend des couleurs : « Dans le textile actuellement, si beaucoup de choses vont mal, d’autres sont extrêmement positives. On redécouvre des techniques anciennes, et on les améliore. » Fondatrice de la société Alizarine, qui conseille des marques et conçoit des teintures écologiques en laboratoire, Marie Angèle est allée vérifier elle-même, pour le compte d’entreprises françaises, les conditions de production dans des usines au Bangladesh : « J’ai vu les eaux des rivières polluées, pleines de couleurs. Aujourd’hui en Europe, les normes REACH imposent magazine ELLE 65
notamment une limitation drastique de l’impact sur les eaux. Celles rejetées, en moindre quantité, sont même parfois plus propres qu’au départ, avec un pH corrigé et des métaux lourds nettoyés. En France, en Europe, les teintures sont très cadrées. C’est à l’étranger que c’est problématique. » Si avec les teintures synthétiques on produit en Europe des tissus très respectueux, « avec les teintures naturelles, on peut faire encore mieux ».
Comment trier le bon linge de l’ivraie ?
Il est impossible aujourd’hui de savoir où et comment un vêtement a été teint juste en lisant son étiquette, mais le « made in » permet de se faire une idée du respect des normes REACH. Dès 2027, un passeport digital devra obligatoirement accompagner chaque vêtement vendu en Europe, permettant de s’informer sur le site de la marque de toute la filière qui a mené la pièce de la plantation à la vitrine du magasin. Marie Angèle Bongars rappelle qu’on a cessé d’utiliser les colorants naturels – qui simplifient pourtant le retraitement des eaux – il y a 180 ans, au moment de l’avènement de la pétrochimie, « quand les couleurs synthétiques ont remplacé la garance et les coquil-
lages comme pigments. C’était moins cher et plus pratique quand on avait du pétrole à foison ». On revient aujourd’hui à des recettes anciennes – modernisées – et la coloriste éco-chimiste se réjouit : « De plus en plus d’entreprises investissent dans la recherche et cassent les codes de la teinture naturelle pastel qui délave. À Ottignies, la société de couleurs et pigments Lutea organise des ateliers de teintures végétales ouvertes au public, pour que chacun·e puisse se former et s’informer. On est en train de redécouvrir des recettes ancestrales, qu’on adapte au goût du jour. » Marie Angèle ne dépose pas de brevet sur ses teintures végétales : « Tout est déjà dans les livres d’histoire. » *Réglementation européenne qui protège la santé humaine et l’environnement contre les risques liés aux substances chimiques.
L A PALETTE DES INFOS À RETENIR Il faut toujours laver ses vêtements avant de les porter. Plus une teinture est claire, moins elle aura nécessité de chimie, naturelle ou synthétique. Le podcast ArtEcoVert est une mine d’informations sur la couleur végétale. 66 ELLE magazine
LAUNCHMETICS SPOTLIGHT, CÉCILE ROSENSTRAUCH
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BALMAIN
e ll e reportage
interview
L’EFFET WAOUH
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Texte Noemi Dell'Aira
À la croisée de la créativité et de l’entrepreneuriat, Céline Delcourte (32 ans) incarne l’esprit visionnaire derrière Antoinette Design. Créée il y a 7 ans, cette entreprise belge est devenue une référence en matière de scénographie d’événements en Europe. Céline nous partage son parcours, les défis rencontrés et distille ses précieux conseils pour une décoration printanière lumineuse. Comment est née l’idée d’Antoinette Design ? Après avoir travaillé trois ans en agence événementielle, j’ai réalisé qu’il manquait une solution complète pour la scénographie d’événements. C’est ainsi que l’idée a germé dans ma tête. Ce qui m’animait d’une part, c’était le fait de créer mon entreprise et de la faire évoluer. D’autre part, c’était l’aspect créatif. J’ai toujours aimé bricoler, chipoter, chiner.
Comment l’entreprise a-t-elle évolué au cours de ces sept années ? Au début, nous étions principalement tournés sur l’art de la table. D’ailleurs, le nom Antoinette est un clin d’œil au personnage de Marie-Antoinette d’Autriche qui a été l’une des premières dames à organiser des banquets à Versailles. Aujourd’hui, on se définit comme un studio créatif car toutes nos offres sont liées à l’esthétique d’un événement, de la décoration à une réelle identité visuelle.
Quel a été votre principal défi en tant qu’entrepreneure ? Je dirai la solitude des débuts. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée seule dans mon petit appartement, à repartir de zéro. Aujourd’hui, je suis super fière des gens qui m’entourent dans ce projet, nous sommes une petite équipe de sept personnes, toutes incroyables.
Dîner au chateau de Versailles.
Quels sont vos conseils pour une déco estivale réussie ?
PRESSE
Utilisez des fleurs locales et de saison, choisissez une palette de couleurs cohérente et favorisez les matériaux bruts. Il ne faut pas hésiter à venir déposer des objets qui n’ont pas forcément d’utilité de base sur les tables, comme éléments décoratifs. Et des bougies ! Si le lieu ne s’y prête pas, alors utilisez des lampes LED sur batteries. Tout le monde aime les atmosphères lumineuses.
LES BONNES ADRESSES DÉCO EN BELGIQUE DE CÉLINE DELCOURTE • Serax, pour toutes leurs collections de vaisselle
Vous travaillez avec des entreprises locales ?
• Maison Dinette, pour les nappes et serviettes
Oui, nous privilégions les fournisseurs locaux pour nos besoins en fleurs et en matériel. Il y a toute une logistique autour de la location de matériel, que nous avons décidé de ne pas développer en interne. Nous préférons nous concentrer sur l’aspect créatif et opérationnel, car la taille des événements varie beaucoup. Et surtout, les tendances changent parfois d’une vitesse absurde.
• Boucan, pour les vases en céramique de Clara • Frédérique Ficheroule et Four, pour leur vaisselle en céramique • La Kasbah, pour des pièces vintage • Senteurs d’Ailleurs, pour les bougies et parfums d’ambiance • Terrae, pour des bougies en béton made in Belgium
antoinette-design.com magazine ELLE 67
e ll e reportage Texte Lisa Aelvoet
« ENSEMBLE, NOUS RACONTONS UNE HISTOIRE QUI DÉPASSE LES FRONTIÈRES »
CINEMA CLUB Quand Zalando s’associe à la marque italienne Aspesi pour une collaboration exclusive, ça donne une collection capsule brillante inspirée du cinéma italien.
68 ELLE magazine
Une collection non genrée
Le fruit de cette association créative ? Une collection de 16 pièces non genrées baptisée « Cinema Club » disponibles sur zalando.be. Cette collection comprend des musts de la marque, fabriqués notamment à partir de nylon recyclé, un matériau qui a contribué à son succès international. Chemises, vestes et pantalons cargo fusionnent l’ADN d’Aspesi avec celui de Zalando et c’est déjà un succès.
L’âge d’or du cinéma italien
Sept scènes emblématiques de films cultes italiens des années 50 ornent ces pièces minimalistes aux coupes modernes. On y retrouve, entre autres, une scène d’une salle de cinéma abandonnée du film « La Signora Senza Camelie » (1953) de Michelangelo Antonioni sur une veste bomber, un texte qui fait référence au film « La fortuna di essere donna » (1956) avec Sophia Loren imprimé sur un pantalon cargo et une scène de baiser intense du film « Le sorprese dell’amore » (1959) sur un tote bag. Avec cette collection ultra-graphique, Zalando et Aspesi offrent une vision moderne de l’âge d’or du cinéma italien aux générations actuelles. Carlos Pellegrini, VP Marketing & Ventes chez Aspesi, explique : « Ensemble, nous racontons une histoire qui dépasse les frontières. Cette collection célèbre la joie de l’innovation et l’enthousiasme d’une expression intemporelle avec une interprétation contemporaine. »
PRESSE
Après avoir travaillé avec des marques renommées comme Filling Pieces et House of Dagmar, Zalando continue sur sa lancée en tant que leader européen dans le domaine de la mode avec cette toute nouvelle collaboration. Cette fois, la marque s’associe à Aspesi, une référence italienne réputée pour ses vêtements minimalistes et intemporels. Des pièces telles que des trench-coats classiques, des pulls en laine tout doux et des vestes élégantes en nylon recyclé…
PARIS : 14, rue Brey 75017
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MAISON ELLE ELLE BELGIQUE V1.indd 1
19/01/2024 16:07:44
e ll e reportage Texte Florence Trédez
PEOPLE
ÉCOLOS OU RIGOLOS ?
De Rosalía à Kim K., les célébrités sont-elles toutes devenues d’ardentes défenseures de la planète ? Panorama, du plus vert au plus faux.
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I
reportage
SHUTTERSTOCK, LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT
l faut sauver le saumon islandais des fermes-usines qui le menacent et qui mettent en péril tout l’écosystème des océans. Tel est le message porté par Björk, qui s’est associée à Rosalía, autre poids lourd de la pop, pour enregistrer la chanson « Oral », qui sortait le 21 novembre 2023. Tous les bénéfices des ventes de ce single caritatif ont été reversés à des fonds juridiques d’associations locales en lutte contre l’industrialisation de l’aquaculture islandaise. À l’autre extrémité de la lutte environnementale, Kim Kardashian a partagé, le 27 octobre dernier, son petit couplet sur l’écologie avec ses 364 millions d’abonnés sur Instagram : « La température de la Terre augmente toujours plus, le niveau des océans s’élève, les calottes glaciaires rétrécissent. Je ne suis pas scientifique, mais je suis convaincue que tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice. » Et ? Et rien, la vidéo gaguesque consistait à nous vendre un soutien-gorge à tétons turgescents de sa marque de vêtements moulants Skims. « Avec ce tout nouveau soutien-gorge à mamelons intégrés, peu importe la température, vous donnerez toujours l’impression d’avoir froid. » Certes, 10 % des ventes de l’Ultimate Nipple Bra seront reversés au réseau 1 % For the Planet, mais est-ce bien raisonnable ? Sincères ou cyniques, les stars qui militent pour la planète (ou les tétons) ? Ces deux exemples relancent le débat sur l’activisme green des célébrités au mode de vie trépidant, luxueux et pas du tout écolo. D’autres problématiques endiguent parfois des élans très sincères. Ainsi, Greenpeace a mis en 2021 un terme à sa collaboration de vingt ans avec Lambert Wilson, parce qu’il avait défendu Polanski aux César. En outre, « depuis le Covid, les stars sont moins disponibles », avance une porte-parole du réseau solidaire et engagé. Pourtant, leur voix continue à compter. « Les experts scientifiques sont des appuis précieux », commente Manon Richert, responsable communication de Zero Waste France. « Mais le rôle des célébrités, c’est d’agir sur un changement des imaginaires. » Certaines le font spontanément, tel Pierre Niney, qui avait organisé une cagnotte pour Sea Shepherd, l’association internationale
elle
de lutte contre la destruction de la vie et de l’habitat marin, récoltant une dizaine de milliers d’euros. « Il l’a fait sans contrepartie et ne s’est pas vanté de cette action », explique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. « Nous l’avons juste remercié par tweet. On ne se sent redevables de personne, on n’a même pas de budget de communication. Même si de nombreuses stars, comme les acteurs Christian Bale, Michelle Rodriguez ou, en France, le groupe Tryo ou l’artiste Matthieu Chedid font parler de nous en nous soutenant. » Pour Jon Palais, cofondateur d’Alternatiba et du collectif ANVCOP21*, le pouvoir d’influence des célébrités reste du pain bénit. « C’est très parlant avec Björk et Rosalía, qui ne relaient pas le travail de grosses ONG, mais celui de petites associations face à un système financier beaucoup plus puissant qu’elles. » Avant de reprocher aux célébrités leur lifestyle, le militant y regarde donc à deux fois. « Il faut distinguer le mode de vie des stars, qui voyagent plus que l’individu lambda, du vrai greenwashing des entreprises comme TotalEnergies, qui investit massivement dans les énergies fossiles et développe des projets extractivistes suicidaires pour l’humanité. » À côté de ça, Kim Kardashian et son soutien-gorge à tétons paraissent bien anodins… ••• * Et auteur de « La Bataille du siècle. Stratégie d’action pour la génération climat » (éd. Les Liens qui Libèrent).
« LE POUVOIR D’INFLUENCE DES CÉLÉBRITÉS RESTE DU PAIN BÉNIT » JON PALAIS
magazine ELLE 71
e ll e reportage LES PROBLÉMATIQUES HUGO CLÉMENT. Fustigé pour avoir accepté
de participer, en avril dernier, à une soirée organisée par « Valeurs actuelles » et de discuter avec Jordan Bardella, du RN, le journaliste écolo a perdu de son aura. STELLA MCCARTNEY. Son engagement végan et bio ne date pas d’hier, mais son projet de résidence ultra-design dans un coin sauvage d’Écosse, nécessitant d’abattre des arbres centenaires, a hérissé les militants écolos.
LES EXPERT·E·S ANJA RUBIK. Ambassadrice de Parley for the Oceans, la top model a voyagé aux
Maldives pour documenter les problèmes liés à la pollution plastique. Elle milite pour la fin de la pêche sportive. MARK RUFFALO. En lutte contre les polluants chimiques et l’extraction du gaz de schiste, l’acteur de « Dark Waters » a créé deux associations écolos, Water Defense et The Solutions Project. BEN AFFLECK. L’acteur activiste a créé en 2010 une organisation pour aider les Congolais à préserver les ressources naturelles de leur pays et a soutenu des initiatives d’accès à l’eau potable en Afrique.
LAMBERT WILSON. Évincé de Greenpeace,
après vingt ans de collaboration, pour avoir défendu Roman Polanski aux César en 2020, l’acteur a accusé la cancel culture. Mauvais perdant.
PAMELA ANDERSON. La bombe canado-américaine est sur tous les fronts : contre
la chasse aux phoques, le gavage des oies, la corrida… Les animaux lui disent thank you !
« LE RÔLE DES CÉLÉBRITÉS, C’EST D’AGIR SUR UN CHANGEMENT DES IMAGINAIRES » MANON RICHERT
LES OPPORTUNISTES mange écolo… avec les couverts en plastique créés à partir de CD recyclés dont il a lancé la marque. En plastique ???
LES PIONNIER·E·S
l’actrice bobo s’invite sur le green avec sa marque Goop Beauty, aux formules à 99 % naturelles. Et 1 % consumériste ?
LEONARDO DICAPRIO. Défenseur de l’environnement, de la biodiversité et des
KIM KARDASHIAN. Pour vendre ses fringues,
MARION COTILLARD. Son voyage avec Greenpeace en Antarctique en 2020 et le docu
la super star est prête à tout, même à sauver la planète.
écologiste « Bigger Than Us » (2021), qu’elle a coproduit, ont marqué les esprits.
JESSICA ALBA. Surfant sur la vague verte,
l’actrice entrepreneuse a créé les marques Beauty Company, avec ses packs en alu, en verre ou en plastique recyclés, et Honest Baby, avec ses produits bio pour bébés.
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océans, l’acteur a créé sa fondation en 1998, prenant tout Hollywood de vitesse. Il aurait versé plus de 100 millions de dollars à la cause.
MÉLANIE LAURENT. Réalisatrice, avec Cyril Dion, de « Demain » (2015), l’actrice a travaillé avec Greenpeace pour lutter contre la surpêche et le pillage des océans. JAMES CAMERON. Après avoir plongé, en 2012, dans la fosse des Mariannes, à
10.898 mètres de profondeur, le réalisateur culte y a créé le plus grand sanctuaire océanique du monde : Marianas Trench Marine National Monument.
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GWYNETH PALTROW. Écolo mais pas trop,
SHUTTERSTOCK
PHARRELL WILLIAMS. L’auteur de « Happy »
FLORABLOOM
UN PARFUM ENCHANTEUR Derrière un parfum se cache souvent une belle histoire, un nom mystérieux, un flacon élégant, des ingrédients d’exception. C’est le cas de la nouvelle création de la Maison Guerlain : Aqua Allegoria Florabloom. Cette fragrance est une ode à la splendeur de la nature, s'inspirant d'un phénomène aussi rare qu'enchanteur : le Superbloom.
UNE INVITATION AU VOYAGE Ce spectacle naturel époustouflant transforme les déserts, tels que celui d’Atacama au Chili, en une mer de fleurs multicolores après des pluies exceptionnelles. C’est cette explosion de vie et de couleurs qui a inspiré Florabloom, faisant de ce parfum un bouquet arc-en-ciel, une célébration de la beauté éphémère de la nature. Florabloom se distingue non seulement par son inspiration unique, mais aussi par sa flexibilité : disponible en Eau de Toilette et Eau de Parfum Forte, elle est conçue pour être portée tout au long de l’année, s’adaptant à chaque saison, à chaque peau, à chaque histoire personnelle. Mais au-delà de ses aspects éthiques et esthétiques, ce qui fait de Florabloom un potentiel best-seller mondial, c’est son caractère universel. Ce parfum s’adresse à celles qui cherchent à porter une fragrance qui raconte une histoire, qui transporte, qui éveille les sens à la beauté du monde qui nous entoure. Chaque note, chaque essence, se veut un hommage à la terre, avec des ingrédients soigneusement sélectionnés pour leur qualité et leur impact minimal sur l’environnement.
Eau de toilette, 125 ml, 139 € Eau de parfum Forte, 125 ml, 160 €
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC GUERLAIN.
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Tous les mois, Céline Pécheux met en lumière une Wonder Woman du quotidien.
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À la tête de la marque de mode Orta, Marion voit sa vie basculer quand elle apprend que son mari est atteint d’un cancer. C’est alors qu’elle devient du jour au lendemain « aidant-proche ». Un statut qui concerne plus de 800.000 personnes en Belgique.
Je suis enceinte de huit mois quand Gauthier m’annonce qu’il est atteint d’une leucémie. Nous sommes sous le choc mais rapidement, on se met en mode « battants ». On nous dit que le traitement pour le guérir durera un an. Je prends cette deadline comme argent comptant et pas une seconde, je n’imagine le pire. Très vite, je réalise qu’il ne pourra pas être présent à l’accouchement de notre premier enfant mais je relativise : « il y a pire dans la vie ». Gauthier est isolé dans une chambre stérile pendant quarante jours et ne rentre à la maison que quatre jours après chaque cycle de chimio. Du coup, je me retrouve seule à la maison, je dois faire tourner notre boîte qui grandit vite, m’occuper du bien-être de mon mari comme celui de notre bébé mais aussi, rassurer l’entourage. Tous les jours, je fais des allers-retours à l’hôpital pour lui amener à manger, pour le masser ou pour m’occuper de tous les papiers à remplir. Quand tu deviens « aidant proche », ta vie est bouleversée du jour au lendemain et il n’y a personne pour t’épauler financièrement, techniquement mais aussi moralement. C’est très lourd mais tu ne peux pas te plaindre vu que ce n’est pas toi qui est malade. Pourtant tu souffres aussi… Et quand ton mari rentre à la maison avec une liste de médicaments à prendre, heure par heure, tu dois te transformer en infirmière, lire les notices et administrer les posologies alors que personne ne te prépare à ça. J’ai pris en tout et pour tout 12 jours de congé de maternité. Avec du recul, je réalise que j’ai mis du temps à devenir maman… Ma préoccupation principale était que mon mari guérisse. Je me suis noyée dans le travail aussi. Quitte à ne pas pouvoir bouger ni voyager, j’allais faire de Orta une multinationale ! (rires) Après six mois de traitement, Gauthier est en rémission et rentre enfin à la maison. Je savoure ces petits moments de serenité jusqu’à ce coup de téléphone où on nous annonce que son cancer est revenu. Cette fois, le traitement sera différent et se fera à la maison. Je reste positive et je me dis qu’il sera près de nous et que c’est déjà mieux que la première fois. Par miracle, on trouve un donneur et c’est reparti
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pour 10 semaines de traitement. Physiquement, je suis épuisée et pourtant il ne faut rien lâcher. Pendant ce temps là, Marceau réclame son papa… et ça me crève le cœur. Après la greffe, Gauthier est à nouveau guéri et on fête Noël en famille. À table, je suis éteinte et les gens autour de nous ne comprennent pas pourquoi… En temps normal, je suis celle qui anime les diners, la rigolote, celle qui gère, qui rassure tout le monde… Sauf que là, j’ai besoin d’aide. Heureusement, pendant six mois, la vie reprend son cours, Gauthier profite de son fils… Et puis c’est l’annonce de la troisième récidive. Cette fois, les médecins nous parlent de 1% de chance de survie, de gagner des semaines… On me conseille de voir mon notaire dans les dix jours pour régler la succession. Le corps médical nous laisse une semaine avant la reprise des traitements pour profiter des proches. C’est un coup de massue mais je reste persuadée qu’il va s’en sortir. Comme pour conjurer le sort, j’organise une grande fête avec tous nos amis. Gauthier fait de la fièvre le soir même et se fait hospitaliser d’urgence. Après cela, il perd tous les sens, même la vue. Son moral est à zéro. Du coup, je lui invente que j’ai visité la maison de nos rêves et que les banquiers ont dit oui pour le prêt. Un mensonge qui lui donne une perspective d’avenir et la force de tenir au point d’être suffisamment en forme pour recevoir une nouvelle greffe. Mais tout ne se passe pas comme on espérait et on me dit de venir lui dire au revoir... Pas question de lui dire au revoir ! À la place, je lui répète sans cesse qu’il n’y a pas de plan B et qu’il n’a pas d’autre choix que de guérir. Et puis, c’est le miracle, la greffe prend et il sort de l’hôpital ! Ça fait plus d’un an maintenant qu’il est en rémission. Aujourd’hui, je savoure le fait d’avoir mon mari à mes côtés et même si la dernière récidive à laissé des séquelles, nous allons bien. Quand on se retrouve le matin avec Marceau dans le lit, c’est le bonheur absolu ! Prendre soin de ceux et de celles qui prennent soin des autres et humaniser les annonces de diagnostiques sont des combats que j’ai envie de mener. Nous sommes de plus en plus nombreux dans le cas. C’est un vrai sujet de société.
« MAIS TOUT NE SE PASSE PAS COMME ON EPÉRAIT ET ON ME DIT DE LUI DIRE AU REVOIR... »
PRESSE
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Victoria
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UNE BOUTIQUE DE BIJOUX À DOMICILE Le concept de Victoria est simple mais puissant : organiser des soirées à domicile où amies, collègues et famille peuvent se retrouver pour un moment de qualité et découvrir de splendides collections de bijoux. Plus que de simples accessoires, la marque offre également un excellent moyen de gagner de l’argent facilement, ce que plus de 3000 conseillères au Benelux ont très bien compris. Une démonstration Victoria n’est pas juste une simple rencontre : c’est un moment de détente, de plaisir et de connexion. En tant qu’hôtesse, vous choisissez une conseillère de votre région qui vous aidera à organiser une démo réussie. Ensuite, vous fixez une date et invitez vos amies.
ASSEYEZ-VOUS ET DÉTENDEZ-VOUS Le jour de la démo, il est temps de se détendre et de profiter. La conseillère fait tout son possible pour vous offrir, à vous et à vos invités, un moment inoubliable : elle présente les dernières tendances et offre de nombreux conseils de style. Pendant la démo, vous et vos invités aurez l’occasion d’essayer jusqu’à 400 bijoux différents, conçus en Belgique. Et le meilleur dans tout cela ? Plus il y a de ventes lors de la démo, plus vous recevez d’avantages en tant qu’hôtesse.
BRILLEZ DE MILLE FEUX La mission de Victoria est de faire briller toutes les femmes : avec de magnifiques bijoux mais aussi avec une activité qui booste leur confiance en elles et leur permet de gagner de l’argent. Ces dernières années, la marque a construit une forte communauté basée sur la confiance, la convivialité et une formation continue, dont vous pouvez aussi faire partie !Alors, qu’attendez-vous ?
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC VICTORIA BENELUX. VICTORIA-BENELUX.COM
e ll e interview
LA VALLÉE AUX TRÉSORS
FRANKIE AND FISH, PRESSE
En quittant Gand pour sa ville natale de Renaix, Elisabeth Leenknegt recherchait le calme et la nature, mais ce qu’elle y a trouvé va bien au-delà. Située à Hemelberg, la ferme rénovée de cette créatrice de bijoux surplombe une vallée qui foisonne de possibilités. « Heureusement que mon mari est là pour tempérer mon ardeur. S’il m’avait laissé faire, les moutons auraient déjà pris possession des lieux. »
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e veux vivre dans la douceur » : des mots qui donnent le ton, tel un mantra, dès la porte d’entrée. Comme un avant-goût de ce qui se cache dans l’antre d’Elisabeth Leenknegt, ce « taudis avec vue », selon ses propres termes, qu’elle a acheté il y a plusieurs années. Une ancienne ferme en piteux état comportant une écurie, que son mari Bart et son père, l’artiste verrier Jan Leenknegt, ont métamorphosée en un cocon de rêve niché dans un écrin de nature. À force de sang, de sueur et de larmes selon l’expression consacrée. Sans doute la raison pour laquelle ils préfèrent garder ce joyau unique à l’abri des regards indiscrets des journalistes et photographes. Aujourd’hui, l’extérieur est notre terrain de jeu. On enfile nos bottes pour suivre Elisabeth Leenknegt à travers cette vallée préservée. « Lors de notre première visite, la vallée était cachée par les arbres », confie la créatrice. « Nous avons donc dû en sacrifier quelques-uns pour la vue, mais nous en plantons sans cesse de nouveaux. En ce moment, nous installons une rangée de saules têtards. C’est une promesse que je tiens à respecter : pour chaque bijou vendu, on plante un arbre ou un arbuste indigène. »
interview
elle
Texte Jolien Vanhoof
À peine quelques kilomètres la séparent de l’atelier de sa marque de bijoux Elisa Lee qui a fêté ses vingt ans l’année dernière. Il est installé dans une ancienne savonnerie, déjà rénovée par Bart et son beau-père Jan après leur départ de Gand, qui abritait aussi leur maison de famille transformée aujourd’hui en salle d’exposition et boutique. D’un orfèvre en renfort au début de sa carrière, Elisabeth est passée à cinq sans même s’en rendre compte. « Le fait que mon atelier soit si proche de ma maison faisait que je n’arrêtais jamais de travailler. Je ne pouvais pas aller aux toilettes sans y passer sous prétexte de terminer quelque chose en vitesse et j’y restais des heures… Mon mari a très vite compris l’importance de séparer mon activité professionnelle de notre vie privée. Pour retrouver la paix et aussi notre santé mentale (rires). »
Collier en or 14 carats avec amulette de la collection Everlastings.
« JE M'INVESTIS BEAUCOUP DANS LES RELATIONS DURABLES » magazine ELLE 77
e ll e interview Les amis de la vallée
La famille Leenknegt ne vit pas pour autant dans une bulle à Hemelberg. Que du contraire ! Après l’école, le trampoline et la cabane qui jouxtent la terrasse servent de point de rassemblement pour les amis de Jules (11 ans) et de Miel (7). En outre, les meilleurs amis d’Elisabeth – Iris, Tommislav, Sus et Wouter – vivent avec leur famille à quelques pas, de l’autre côté de la vallée. Ça fait deux ans qu’ils ont quitté Kontich, La Haye ou Gand pour prendre leurs quartiers à Renaix. L’idée de se regrouper dans ce lieu magique vient d’Elisabeth. De son côté, elle a saisi l’occasion d’acquérir un lot composé d’un terrain avec deux maisons et d’un champ. « C’est exactement ce que j’avais en tête, ce petit groupe d’amis de la vallée (rires). Et j’avais raison : comme nous, ils sont tombés amoureux de la région et y ont acheté une maison. Nous avons annexé le champ au terrain de trois hectares et demi que nous possédions déjà. Une
« J'AIME L'IDÉE DE RESSUSCITER UN ARTISANAT SÉCULAIRE » telle propriété demande beaucoup d’entretien, c’est vrai, mais nous nous entraidons et nous avançons pas à pas. Mon mari est ingénieur en bâtiment et le plus méthodique de nous deux. Il me tempère chaque fois que je m’emballe. S’il m’avait laissé faire, les moutons auraient déjà pris possession des lieux. » Le grand rêve d’Elisabeth Leenknegt ? Vivre en autarcie. Ses amis de la vallée préparent déjà des pizzas et du pain dans le four restauré de la ferme et ils vont tester la tarte au maton, un classique local. S’y ajoutent un potager en cours d’aménagement et un atelier de vannerie en projet. « J’ai trop hâte de tresser plein de choses bizarres », confie la créatrice tout sourire. « J’aime l’idée de ressusciter un artisanat séculaire. C’est ce qui m’a incitée à créer ma marque Elisa Lee il y a une vingtaine d’années : fabriquer des bijoux éthiques en tant que souffleuse de verre. Mes enfants grandissent avec cette même flamme pour l’artisanat et j’en suis ravie. À l’école Steiner, on leur enseigne le tricot, le crochet… Jules, l’aîné, est obsédé par l’impression 3D et m’aide même à décorer des vitrines. »
Ce qu’Elisabeth veut…
On ne peut qu’admirer la façon dont Elisabeth Leenknegt insuffle son mode de vie authentique dans chaque aspect de son travail chez Elisa Lee. Son credo : des actes valent mieux que des paroles en matière de respect de l’environnement. En ce qui la concerne, ça équivaut à entreprendre en y mettant les formes. « Une question me taraude en permanence : quel est l’impact de mon label ? Et comment faire mieux ? Je ne comprends pas qu’on puisse opérer certains choix à la légère. Il est quand même logique
FRANKIE AND FISH, PRESSE
Boucles d'oreilles en or jaune 18 carats de la collection Limited.
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interview
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Collier en or massif 18 carats avec tourmaline et un contenant pour cendres ou lait maternel de la collection Lux.
de faire des recherches poussées sur tout ce qu’on entreprend. » Des paroles dignes d’une archéologue pur jus. L’archéologie est en effet sa première passion. Après ses études à l’Université de Gand, elle a officié brièvement en tant que conservatrice au musée de la vie quotidienne Huis van Alijn. « Si un site n’est pas menacé, on doit tout laisser intact dans le sol. J’ai la même approche à propos de l’or. En soi, je n’ai rien contre l’or issu d’une extraction équitable, mais il y a déjà tellement d’or en circulation que je me demande pourquoi on ne se contente pas de le recycler. » Du recyclage au surcyclage, il n’y a qu’un pas qu’Elisa Lee a franchi et dont elle a fait un atout majeur. Toute personne ayant hérité de bijoux en or passés de mode peut, par exemple, se rendre dans son atelier de Renaix pour les faire fondre et donner naissance à une nouvelle création. C’est même l’une des occupations favorites de la joaillière : écouter l’histoire de cette per-
« IL Y A DÉJÀ TELLEMENT D'OR EN CIRCULATION QUE JE ME DEMANDE POURQUOI ON NE SE CONTENTE PAS DE LE RECYCLER »
sonne, concevoir avec elle un nouveau bijou et tisser des liens. « Je m’investis beaucoup dans les relations durables. Mon engagement envers ma clientèle est élevé et j’attends la même chose de mon équipe. D’un autre côté, je me préoccupe constamment de son bien-être. Je m’efforce de prévoir suffisamment de moments de repos. Par exemple, nous allons régulièrement faire du sport pendant les heures de travail, à mes frais. » Elisa Lee emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes. Parmi ses dernières recrues figure un orfèvre qu’elle a connu en tant que papa à l’école Steiner. « Je l’ai pratiquement harcelé pour qu’il vienne travailler avec nous. Et à ma grande satisfaction, il a cédé (rires). »
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Lâcher prise
La créatrice nous offre un beau spectacle dans son pantalon de satin bleu nuit, qu’elle porte avec un pull assorti et des bottes pailletées qui s’enfoncent dans la boue. On peut sortir la femme de la ville, mais pas la ville de la femme. Un peu de nostalgie de Gand ? « Ça m’arrive, j’y retourne avec plaisir. Je me nourris de l’effervescence de la ville. L’architecture, l’art, les représentations théâtrales… font germer un tas de nouvelles idées dans ma tête pour des collections futures. Mais, à ce stade de ma vie, je puise principalement mon inspiration dans le calme de la nature. Je peux passer plusieurs minutes à observer les feuilles d’une fougère en train de se recourber. À cet égard, je ressemble à mon père. Je l’ai déjà trouvé à plat ventre dans l’herbe, occupé à étudier une colonie de fourmis (rires). » Un rythme dont la lenteur contraste fortement avec le tempo que la créatrice s’imposait. En plus de créer pas moins de cinq collections par an, elle participait aux semaines de la mode à Paris et distribuait ses bijoux dans plus de 35 boutiques en Belgique et à l’étranger. « Je 80 ELLE magazine
me sentais vraiment mal. Je vivais par procuration. Il se trouvait toujours un agent pour accentuer la pression sur un délai déjà trop serré. Il y a sept ans, j’ai décidé de me concentrer sur la vente au détail et de délaisser le commerce de gros. Depuis, j’ai retrouvé ma liberté. Je prends le temps de tester Bagues en or jaune 18 carats avec une grande de nouveaux matériaux et géode et une petite géode mouchetée. techniques. Pour l’instant, je cherche un moyen de reproduire des paysages traversés par des rivières sur de grands bracelets. Une collection qui ne verra peut-être pas le jour avant dix-huit mois, mais ça me va. » Même sort pour sa ligne capsule de talismans développée en collaboration avec le styliste Tom Eerebout. « Je lâche prise. Ou plus exactement j’apprends à lâcher prise. Mais c’est une lutte de tous les instants, surtout pour les femmes, je pense. Ne pas vouloir tout faire en même temps ni tout de suite. » Elle se dirige vers un coin de sa cuisine et brandit le livre « Op een dag ben je dood » (Un jour tu seras mort, NDLR) d’Anouck Meier, un plaidoyer contre la gestion du temps. « Le secret ? Arrêter d’en faire plus, mais oser faire de meilleurs choix. » elisalee.be
FRANKIE AND FISH, PRESSE
« À CE STADE DE MA VIE, JE PUISE PRINCIPALEMENT MON INSPIRATION DANS LE CALME DE LA NATURE »
Yves Rocher
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HOT HYDRATED SUMMER GIRL À l’approche des journées chaudes et ensoleillées, votre peau a besoin d’un peu plus d’hydratation. Vous cherchez des produits efficaces qui donnent à votre peau le coup de pouce nécessaire tout en utilisant des ingrédients naturels ? Nous avons la solution idéale pour vous : la ligne Hydra Végétal de la marque française Yves Rocher.
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Les soins botaniques de la gamme Hydra Végétal contiennent des extraits d’Edulis, une plante aux propriétés hydratantes remarquables. Son mécanisme de captation et de rétention de l’eau ressemble à celui de la peau : les feuilles peuvent stocker un maximum d’humidité dans leurs cellules et retenir l’eau en profondeur grâce à une cuticule épaisse qui limite l’évaporation.
Mais qu’apporte cette plante puissante à votre peau ? Les molécules actives d’hydratation de l’Edulis offrent un teint frais et lumineux avec un effet repulpant. La gamme Hydra Végétal comprenait déjà un sérum hydratant, un gel pour les yeux et un soin visage à la texture gel ou riche ainsi qu’un soin 3 en 1 (crème jour/nuit et masque de nuit). Yves Rocher ajoute maintenant le Masque SOS Hydratation à laisser poser 5 minutes pour celles qui ont besoin d’un coup de pouce immédiat en matière d’hydratation. Le masque hydratant est composé à 95 % d’ingrédients d’origine naturelle avec en outre un concentré élevé d’Eau Cellulaire d’Edulis, des minéraux, des acides aminés et des peptides. 88%* des femmes déclarent avoir un boost d’hydration. Vous pouvez donc affronter l’été en toute sérénité ! Le saviez-vous ? Yves Rocher cultive cette plante depuis 2012 sur la terre natale de la marque, à La Gacilly, en Bretagne, selon les principes de l’agroécologie, où les plantes poussent en harmonie avec l’écosystème et la biodiversité locale. Grâce à ce modèle unique, Yves Rocher a obtenu la certification de l’Union pour le commerce biologique éthique. CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC YVES ROCHER. YVES-ROCHER.BE
e ll e Nana Princess
TRAITEMENT ROYAL Le luxueux hôtel cinq étoiles Nana Princess, un joyau caché sur la côte nord de la Crète avec une vue magnifique sur la mer azur, présente plusieurs nouveaux logements encore plus luxueux que ceux déjà existants.
Le Nana Princess est un véritable havre de paix avec ses suites et villas élégantes, chacune avec une piscine privée et une vue spectaculaire sur la mer. Cette année, le complexe propose de toutes nouvelles Suites et Villas “Infinity Club”, toutes plus époustouflantes les unes que les autres. Leur point commun ? Chacune offre le service exceptionnel pour lequel le Nana Princess est réputé, tel qu’un service VIP au quotidien, des matelas confortables et un large choix d’oreillers. Mais ce n’est pas tout...
SUITES SPACIEUSES Les luxueuses Suites Prestige offrent un espace moderne et raffiné, comprenant une chambre spacieuse et un salon chaleureux. Chaque suite s’ouvre sur une vaste terrasse avec piscine privée et une vue envoûtante sur la mer, créant ainsi une oasis romantique pour les couples ou petits groupes jusqu’à
quatre personnes. Les suites Aura Wellness, conçues avec autant de soin, offrent une expérience supplémentaire de relaxation grâce à leur sauna extérieur ultramoderne et leur espace salon.
VILLAS ROYALES Les villas Aegean Princess et Signature Princess, conçues pour les familles ou les groupes d’amis jusqu’à huit personnes, offrent une expérience de séjour encore plus idyllique. Avec leurs trois chambres, leurs terrasses élégamment meublées, leurs piscines et salles de sport privées ainsi que leurs espaces bien-être, ces villas promettent des vacances inoubliables. Enfin, la nouvelle Villa Infinity Wellness se démarque par sa terrasse spacieuse comprenant non seulement une piscine privée mais aussi un jacuzzi et un sauna. Dans son espace bien-être d’exception, les clients peuvent réser-
Nana Princess
ver des massages privés, des soins du corps et du visage, mais aussi se détendre auprès du mur de pierres de sel de l’Himalaya et de la douche sensorielle. De plus, des chefs privés expérimentés peuvent préparer des dîners exclusifs sur demande.
PARADIS POUR ENFANTS Le Nana Princess accorde un traitement royal non seulement aux adultes mais aussi aux enfants. Les familles peuvent profiter du parc aquatique du Nana Golden Beach, accessible en voiturettes de golf, pour une journée remplie d’aventures. Des toboggans palpitants, des attractions ludiques et des piscines adaptées à toute la famille attendent les jeunes princes et princesses. Une multitude d’activités sportives en plein air sont également à découvrir au Nana Princess et ses environs, offrant des possibilités pour tous les âges. Les visiteurs peuvent s’initier à la plongée avec des cours dispensés par le célèbre centre de plongée Scubakreta Diving Centre, explorant les merveilles sous-marines de la mer Egée. Pour les passionnés de tennis, le choix est vaste avec treize terrains en terre battue et cinq terrains en dur. De plus, à seulement dix minutes du complexe, un parcours de golf de 18 trous de renommée mondiale est niché dans un cadre naturellement magnifique.
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VOYAGE CULINAIRE Après l’effort, le réconfort! Sur le plan culinaire, le Nana Princess éblouit les papilles. En effet, le complexe abrite plusieurs restaurants à thème, chacun avec son propre style et sa propre cuisine. La nouveauté cette année, ce sont les ”Nights of Gastronomy”, au cours desquelles un chef étoilé s’associe avec l’équipe du Nana Princess pour créer des délices culinaires.
SERVICE INÉGALÉ Ce qui distingue le Nana Princess, c’est son engagement envers un service exceptionnel à chaque étape du séjour, de l’arrivée au départ. Le traitement VIP commence avant même l’arrivée des clients, grâce à un service pré-arrivée de qualité. Pendant leur séjour, les clients peuvent compter sur l’équipe des Guest Relations pour répondre à toutes leurs demandes, leur permettant ainsi de se détendre et de profiter pleinement de leurs vacances.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LE NANA PRINCESS. NANAPRINCESS.GR
e ll e reportage Texte Camille Vernin
ES « SOINS VERTS » COMME REMÈDE AU BURN-OUT
Tout le monde sait que, pour soigner le burn-out, couper son téléphone et prendre deux semaines de vacances ne suffit pas. Loin des prescriptions traditionnelles, certain·e·s préconisent plutôt des « soins verts ». Une thérapie singulière qui fait ses preuves chez nous comme à l’étranger.
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reportage
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Constater le fruit de son travail
500.000. C’est le nombre de personnes en incapacité de travail longue durée en Belgique selon l’INAMI. Parmi elles, près d’un quart (118.000 personnes) souffrent de burn-out et/ou de dépression. Le Bureau fédéral du Plan (BFP) estime que dans une dizaine d’années, ce chiffre aura augmenté de 20 % pour grimper jusqu’à 600.000 personnes. À moins qu’une politique volontariste ne vienne changer la donne… Et l’argument financier n’est sûrement pas à négliger pour inciter le gouvernement à agir. Car le burn-out coûte cher à l’État. En 2022, l’OCDE estimait le montant des problèmes liés à la santé mentale à 5 % du PIB belge. Le burn-out a coûté à lui seul plus de 1,6 milliard d’euros à l’INAMI, soit une augmentation de plus de 47 % depuis 2016.
UNSPLASH / GABRIEL JIMENEZ, JOHNNY MCCLUNG, GEOFFREY FRITSCH
Une thérapie par la nature
Pour alléger le budget de la sécurité sociale, il faudrait d’abord revoir notre système capitaliste et sa course effrénée à la performance et à la productivité. Mais puisque le ver est dans le fruit, on tentera pour le moment de soigner comme on le peut ce « mal du siècle ». Et certain·e·s sont en train de plancher sur une alternative à l’arrêt de travail ou aux médicaments : les soins verts. Portés par la Fondation Terre de Vie – qui comprend des associations comme la Fondation Roi Baudouin et des expert·e·s de la santé –, ils consistent à prescrire une activité en lien avec l’agriculture ou la sylviculture comme un tremplin pour réintégrer le marché de l’emploi. Mettre les mains dans la terre, entrer en contact avec la nature et les animaux, rencontrer des personnes de nouveaux horizons… Ce mixte entre agriculture et thérapie mentale appelé agriculture sociale (ou « care farming ») a déjà fait ses preuves aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Chez nous, il existe 370 fermes en Wallonie, contre près de 1.000 exploitations côté flamand. Une différence qui s’explique par un soutien institutionnel fort au nord du pays. C’est d’ailleurs le combat de Terre de Vie : réussir à obtenir un cadre légal qui permettrait de dépasser l’étape de projet pilote. Mais pour cela, il faut une nouvelle fois convaincre le gouvernement d’agir. C’est pourquoi un dispositif expérimental vient de débuter au printemps, en collaboration avec la KU Leuven pour prouver l’efficacité de ces soins verts. L’objectif ? Que ceux-ci deviennent une prescription comme une autre, administrée par un médecin traitant.
L’ASBL Nos Oignons met en lien les personnes en souffrance psychologique et les maraîcher·e·s bruxellois·es et wallon·ne·s. Parmi eux, À l’Orée du Bois, un maraîchage où l’on récolte soimême ce que l’on consomme afin de sensibiliser à l’autonomie alimentaire. Derrière le projet, on retrouve Virginie Harmant et son mari Hugo. Tou·te·s deux ont travaillé aux quatre coins du monde dans des projets humanitaires et de développement avant de s’installer ici, à Écaussinnes. « Je croise beaucoup de gens abîmés par le travail », explique-t-elle en déposant une grosse pelletée de levure de bière dans l’auge de ses cochons. « En venant ici, je pense qu’ils ont la sensation de se sentir utiles. En produisant de quoi manger, qui est le besoin physiologique le plus élémentaire, ils reviennent à la base. » Nourrir les animaux, récolter les poireaux, semer, replier des voiles sur les cultures, guider les troupeaux en prairie… sont autant d’activités des plus terre-à-terre que viennent accomplir
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« METTRE LES MAINS DANS LA TERRE, ENTRER EN CONTACT AVEC LA NATURE ET LES ANIMAUX, RENCONTRER DES PERSONNES DE NOUVEAUX HORIZONS… »
magazine ELLE 85
e ll e reportage recherche-action « soins verts ». « Or, il y a une foule de facteurs extérieurs qui peuvent faire en sorte que ça n’arrive pas. Pour un agriculteur ou une agricultrice, tout peut changer au matin parce que le ciel n’a pas la bonne couleur. Nous ne sommes pas maîtres de tout ce qui nous arrive pendant une journée de boulot. »
Relancer la machine
des comptables, des infirmier·e·s, des juristes, des profs ou des office managers en épuisement professionnel. Loin de la simple balade en forêt, il s’agit de mettre la main à la pâte. Une façon de profiter des effets thérapeutiques du travail manuel, tout en se sentant utile et en revalorisant le métier d’agriculteur et d’agricultrice. Une façon aussi, dans une société guidée par la course à la performance, d’intégrer la finitude des choses. « On nous répète que pour y arriver, il suffit de le vouloir », raconte Samuel Hubaux, directeur et chargé de
Un projet menacé
Quant aux motivations des agriculteurs et agricultrices qui y participent, l’objectif semble pour le moment plus philanthropique qu’autre chose. « Chacun·e y va à son rythme, mais ce qui est fait est fait », explique Virginie. « L’objectif n’est clairement pas la rentabilité, mais plutôt de les faire se sentir utiles. » Adieu toute course à la performance. Le travail, assimilé à du volontariat, n’est d’ailleurs défrayé qu’une quinzaine d’euros chaque jour. Seul bémol, ces ASBL sont menacées aujourd’hui par le manque de financement. D’où l’importance d’introduire les soins verts dans le cadre législatif belge. L’offre pourrait ainsi être intégrée dans le dispositif de la sécurité sociale comme c’est le cas au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. En Belgique, si l’agriculture sociale peine à être structurellement financée, c’est parce qu’elle se situe à cheval entre plusieurs mondes comme la santé mentale, l’agriculture, l’insertion sociale ou le développement durable. Autant de secteurs qui dépendent d’institutions publiques ou de régions différentes. La fameuse lasagne institutionnelle belge… Seulement, cette inertie a un coût humain et financier qu’il serait temps de ne plus négliger, alors que le nombre de burn-out est au plus haut chez nous. Virginie Harmant, fondatrice du projet À l'Orée du Bois.
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UNSPLASH / SANDIE CLARKE, CAMILLE VERNIN
« L'OBJECTIF N'EST PAS LA RENTABILITÉ, MAIS DE LES FAIRE SE SENTIR UTILES » VIRGINIE HARMANT
Au-delà des soins verts, l’agriculture sociale se distingue plus globalement par sa capacité à s’adresser à des problématiques très différentes : burn-out, emprisonnement, handicap, hospitalisation, traumatisme et même rupture amoureuse. Outre le contact avec la nature et le travail physique, il y a également toute l’importance du lien social. « Ça m’a fait beaucoup de bien de sortir de mon cercle », confie F, une jeune graphiste de formation rencontrée chez Virginie ce jour-là, et qui travaillait dans l’industrie pharmaceutique avant de sombrer en burn-out. C’est grâce au bouche-àoreille qu’elle entend pour la première fois parler de soins verts. Elle contacte l’ASBL Vache et Bourrache qui la met en lien avec la Ferme Clara. Une journée par semaine, elle vient y confectionner yaourts, crèmes et autres préparations laitières. « Quand je me suis retrouvée en arrêt maladie, je me sentais comme un véritable paria de la société. J’ai vécu les pires mois de ma vie. Quand j’ai commencé à la ferme, je n’arrivais à retenir qu’une seule information à la fois. Ma mémoire et ma concentration étaient complètement bousillées. Puis j’ai senti que j’allais un peu mieux. J’arrive maintenant à rouvrir mon PC, chaque petite victoire est bonne à prendre. Et il n’y a pas meilleure sensation au monde que de rentrer chez soi avec les yaourts que l’on a préparés soi-même durant la journée », explique F. Si la façon de résoudre le burn-out n’est vraisemblablement pas d’adopter les soins verts, ils apparaissent comme une bonne béquille entre la période d’arrêt maladie et le retour sur le chemin du travail.
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Marina van Zuylen, professeure de littérature comparée à Bard College* et Belge d’origine, passe dans son nouvel essai la distraction au filtre de nos névroses de « perte de temps ». Et prône la paresse thérapeutique sous le prisme de la philosophie.
psycho-rigolo
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É CON CEN TRONSNOUS !
Texte Elisabeth Clauss
Dans « L’art d’être distrait »**, cette sociologue avisée pointe « le multitasking qui nous place en permanence dans une concentration désincarnée », et recourt aux grands philosophes classiques pour nous aider à justifier nos heures passées sur Candy Crush. Cette néo-Proustienne n’est pas du tout à la recherche du temps perdu, mais valorise une nonchalante disponibilité gagnée. À quoi ? À rien. Elle dédramatise la rêvasserie, ce réconfortant terreau de créativité, les digressions, les bavardages. « Sérendipité, association d’idées, réflexion, examen intérieur, voici le versant positif de tous les instants de distraction dont nous nous sentons parfois coupables, alors qu’ils engendrent souvent de grandes et belles choses. Proust, Pascal, Montaigne en ont fait l’expérience avant nous. » Un ouvrage qu’il serait sage de lire sans s’en vouloir lors d’un de nos moments d’improductivité volée. À moins que ces minutes de jachère apparente soient en réalité notre dernier luxe fertile.
nous sommes privés aujourd’hui par nos écrans (ce n’est pas exactement ce que disaient Locke et Rousseau, mais vous avez compris). L’époque ne cesse de nous alerter contre l’affaiblissement de notre capacité de concentration, les moindres distractions sont soumises à des performances. On est obsédés par l’objectif, on oublie l’intérêt du voyage. Finalement, on arrive vite, mais les bagages vides. Alors l’auteure, centrée sur son propos, défend les vertus de « l’éparpillement mental ».
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Accorde-t-on trop d’attention aux « troubles de l’attention » ?
Marina questionne : « L’agitation mentale que nous qualifions aujourd’hui un peu vite de TDAH, l’incapacité à rester longtemps concentré sur un même objet, l’ennui qui s’empare de nous lorsqu’il s’agit d’attendre ou de flâner, n’a pas toujours été un mal combattu par des médicaments psychotropes ni la tarte à la crème des réunions parents-professeurs. » Elle rappelle qu’autant le philosophe du XVIIe siècle John Locke que Jean-Jacques Rousseau (qu’on ne vous présente pas, puisque vous étiez concentré∙e en classe) appelaient ça « rêverie ». Non seulement ça n’avait rien d’infamant, mais c’était considéré comme un vivier d’idées potentielles, dont
« SÉRENDIPITÉ, ASSOCIATION D’IDÉES, RÉFLEXION, EXAMEN INTÉRIEUR, VOICI LE VERSANT POSITIF DE TOUS LES INSTANTS DE DISTRACTION DONT NOUS NOUS SENTONS PARFOIS COUPABLES... »
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e ll e psycho-rigolo Le fil emberlificoté de nos pensées décousues
Le réjouissant raisonnement de Marina développe la théorie selon laquelle non seulement la distraction n’est pas une plaie, mais elle serait même « une arme secrète de survie aux vertus biologiques méconnues ». Contrairement aux animaux sauvages qui risquent de se faire bouffer dès qu’ils baissent la garde, selon l’anthropologue Albert Piette, ce qui distingue l’humain du singe, c’est la « présence-absence », ou « mode mineur ». Également appelé « tu m’écoutes ou tu penses au dîner ? » et quand on était plus jeunes : « Ceux qui dorment au fond, qu’est-ce que je viens de dire ? » Passivement actifs, détachés et attentifs, seuls les Hommes seraient capables de laisser leur esprit vagabonder sans en louper une miette. Ce serait même l’une des conditions de la résilience, et, globalement, du dépassement des difficultés de la vie. Selon le même raisonnement, ce seraient aussi les dizaines de petites alertes quotidiennes, les notifications sur nos téléphones, les mails qui pleuvent, qui, nourrissant notre appétit ancestral pour un scoop ou un peu d’action, nous distraient, mais, au bout du compte, nous permettent de rester curieux.
confrontée au grand écart entre différentes activités prenantes qui nécessitent d’être présent à ce qu’on fait, quel que soit notre propre quotidien, on comprend. Chacun·e de nous connaît l’appel du week-end à la mer quand la deadline est brûlante, la tentation de la carbonnade à touiller alors qu’on doit absolument envoyer ce dossier dans une heure. La plateforme de streaming qui nous fait des œillades, peu importe si les déménageurs arrivent demain à la première heure. L’auteure nomme cette fuite qui nous laisse un sexy goût de honte au coin du cerveau « le bienheureux sentiment d’improductivité végétative ». S’il y avait une seule phrase à se faire tatouer, on se l’encadrerait de lauriers. Enfin, si on y pense. Le livre souligne que « le divertissement est le moyen le plus facile de fuir le poids du monde (…) mécanisme naturel contre l’épreuve de l’inspection ». En outre, comme le répétait Pascal, essayer de faire passer le temps plus vite, c’est se rapprocher en courant de la sortie. Alors qu’il suffit de s’ennuyer ferme, avec passion, pour rallonger chaque journée de chaque année de notre vie.
« MODIFIER NOTRE DÉFINITION DE LA PRODUCTIVITÉ, À CESSER DE PRIVILÉGIER UNIQUEMENT CE QUI PRODUIT DES RÉSULTATS OU DES SUCCÈS TANGIBLES »
« Procrastiner » doit cesser d’être un gros mot. Marina Van Zuylen l’affirme : « Notre faculté à nous installer dans le drame ou à le minimiser, à alterner entre distraction et pensée profonde, nous permet d’être à la fois graves et frivoles, impliqués et indifférents sans pour autant perdre notre équilibre. » Prof et écrivaine, forcément
C’est de la neuroscience mais c’est surtout du bon sens : laisser reposer un problème permet souvent de trouver la solution, sans même y réfléchir. C’est comme retrouver le mot qui nous échappe dès qu’on cesse de le chercher. Prendre du recul permet à l’inconscient de bosser tranquillement, ce qui est tout bénef : la libre circulation des idées qu’on n’essaye pas de contrôler les rend plus fertiles. Jardinière des neurones asséchés, Marina nous encourage à « modifier notre définition de la productivité, à cesser de privilégier uniquement ce qui produit des résultats ou des succès tangibles ». En plus des philosophes anciens qu’elle cite (qui n’avaient pas de consoles de jeux et dont on parle encore des siècles plus tard. Un hasard ?), la sociologue évoque les pièges de la pleine conscience, ce qu’on applaudit de nos deux mains libres de bâtons d’encens : « Pourquoi ne pas accepter que c’est la relation distanciée et pourtant intime entre la rêverie et la réalité, entre l’art et la vie, le hasard et le déterminisme » qui remettent d’équerre le corps et l’esprit ? Ça mérite réflexion. Mais sans y penser, si vous avez suivi.
Le privilège de s’ennuyer
Parmi tous les paradoxes qui agitent notre société, le fait de passer notre vie à bourrer nos agendas en ne rêvant que de vacances, de valoriser la suractivité comme un signe de fiabilité jusqu’au burn-out, de s’occuper H24 les mains, les yeux, l’esprit, de n’aspirer à rien d’autre qu’à un week-end dans le canapé mais en crever de FOMO***, est bien celui qui aspire toute notre énergie et nous empêche d’accueillir toutes les promesses de la distraction : « La confusion, la difficulté et même l’ennui (dès lors qu’il est volontaire et non subi) offrent des gratifications bien différentes de celles délivrées par une pensée disciplinée. » On peut alors devenir productif avec moins d’efforts, se sentir plus proche de soi, moins morcelé, ce qui est le résultat quand on ne fait qu’une seule chose sans regarder de côté. Être distrait, c’est élargir notre espace-temps. Parcourir ce livre en étant vaguement dissipé – mais pas trop quand même –, c’est renouer avec un passe-temps intelligent. * État de New York **Flammarion *** Fear Of Missing Out, ou la peur de rater une bonne soirée
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PRESSE
Les salvatrices distractions
Le charme distrait du déni
f a s h ion
fashion
STEF GALEA
Combinaison short, Celine par Hedi Slimane.
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MÈ RE NAT U RE Stylisme Aurelia Donaldson Photos Stef Galea
Le printemps est là ! C'est le moment idéal pour prendre le chemin du jardin, sortir vos tenues légères, jouer avec des motifs ludiques et arborer des trenchs parfaits pour affronter les averses d'avril.
Chemise et robe, Dior. Ceinture-sac, appartient à la styliste. Chapeau (à la main), Toast.
Veste et short, Emporio Armani. Armbanden: Cartier Cardigan, &Daughter.
Manteau, Stefan Cooke d'occasion sur eBay. Veste, top à rayures, short culotte à rayures, La Fetiche. Chaussettes, Falke chez Toast. Ballerines, Le Monde Béryl.
Pull rouge, et robe à motifs, Ganni. Chapeau (porté aux épaules), Toast. Ceinture, Essen. Chaussettes, Falke chez Toast. Sabots, Hunter.
Manteau et body à strass, Stella McCartney. Bottes cowboy, Ahluwalia. Gants, appartiennent à la styliste.
Trench, Studio Nicholson. Robe, Chloé. Chaussettes, Falke chez Toast. Bottines, Hunter.
Veste et jupe, Louis Vuitton. Chapeau, Toast.
Robe, Richard Quinn. Chapeau, Toast. Gants et sac, appartiennent à la styliste.
Cardigan, top, et short culotte, Chanel. Chaussettes, Falke chez Toast. Bottines, Hunter.
ÉQUIPE DE PRODUCTION Coiffure : Sharon Robinson Make-up : Martina Lattanzi Manucure : Jessica Ciesco Assistante stylisme : Grace Clarke Set design : Joshua Stovell Modèle : Julia Banas @Elite
DE VA Stylisme Louise Ford
Photos Emma Dalzell-Khan
Elle a hérité de la beauté de sa mère, Monica Bellucci, et du tempérament artistique de son père, Vincent Cassel. Mais Deva Cassel, 19 ans, est bien plus que la fille de ses parents célèbres. Elle parle pas moins de cinq langues, peint, chante, et a déjà fait la couverture de ELLE, Harper’s Bazaar, Glamour, Glass, Madame Figaro, Muse, Nylon, Wonderland et Vogue en tant qu’étoile montante dans le monde de la mode. Il n'est pas étonnant que Deva soit aussi une actrice talentueuse. L'année dernière, elle a fait ses débuts dans le film « La Bella Estate » et en septembre, elle apparaîtra dans la série Netflix italienne « The Leopard », inspirée du film éponyme de Luchino Visconti. Et pour couronner le tout, elle a récemment été désignée comme la nouvelle ambassadrice de Dior pour la mode et le maquillage. Espérons que cela ne lui montera pas à la tête !
Cardigan et jupe longue en maille effet raphia, top bandeau et short en soie tricotée et ballerines Dior Songe en gros-grain noir effrangé, le tout Dior.
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22/04/2024 09:35
Robe asymétrique en laine et coton bouclette et Armbanden: Cartier en gros-grain effrangé, le tout Dior. escarpins Adiorable
Robe combinaison en popeline de coton et soie, Dior.
MAKE-UP Capture Totale Le Sérum Dior Forever Glow Veil Dior Forever Skin Glow 0N Dior Forever Skin Correct 0.5N Rouge Blush 100 Nude Look Diorshow Brow Styler 032 Dark Brown Diorshow 5 Couleurs 673 Red Tartan Diorshow Iconic Overcurl 090 Black Rouge Dior Satin Balm 000 Diornatural Dior Vernis 108 Muguet
Blouse asymétrique en popeline de coton et pantalon trench en coton, le tout Dior.
Blouse asymétrique en popeline de coton, jupe trench en coton motif « Blossom flowers » et sac Dior Book Tote medium en broderie de coton « Fleurs mystiques » beige, le tout Dior.
Robe en guipure de coton, soutien-gorge triangle et culotte taille haute filet en soie tricotée, le tout Dior.
ÉQUIPE DE PRODUCTION Maquillage : Peter Phillips, directeur de la création et de l’image du maquillage Dior Coiffure : John Nollet Scénographie : Julia Dias
JA CKE T MA NI A Stylisme Lieve Gerrits
Photos Frederic Bastin
Des rêveries estivales à la démarche assurée : l'été est déjà là, dans nos esprits et dans nos pas. Avec Zalando, osez les hotpants, les mini-jupes, les crop tops, et pour une touche de mystère, enfilez une veste par-dessus. Cette saison, le layering est notre mantra.
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ÉQUIPE DE PRODUCTION Direction artistique : Iris Rombouts Make-up : Kim Theylaert Modèle : Godee @ MichaModels
Bustier, MAX&Co. Short cycliste, Jordan. Chemise, MM6 Maison Margiela. Blazer sans manches, Michael Kors. Bague, Zadig & Voltaire. Le tout disponible sur zalando.be
e ll e Ducray
ADIEU LES PELLICULES ! QUELLE EST LA CAUSE ET QUE FAIRE ?
Les pellicules touchent tous types de cheveux, sous différentes formes. Sèches, elles sont celles que tous connaissent, qui tombent sur les épaules avec un résultat pour le moins disgracieux. Grasses, elles sont plus discrètes mais provoquent démangeaisons et irritations. Comment s'en débarrasser une bonne fois pour toutes ?
- KELUAL DS shampooing des laboratoires Ducray accompagne les cuirs chevelus sujets à la dermite séborrhéique ou les états pelliculaires récidivants associés à d’intenses démangeaisons. Ce soin lavant est formulé avec une association d’actifs brevetée agissant de façon synergique (Ciclopirox olamine+ Piroctone Olamine) qui a montré une activité assainissante avec une action rapide et rémanente. Les résultats sont impressionnant : -80% de démangeaisons, -89% de sévérité des squames (croûtes qui se détachent du cuir chevelu) et 74% d’amélioration de la qualité de vie. - ELUTION Shampooing doux équilibrant est adapté pour une utilisation quotidienne en alternance ou en relais d’un traitement avec Kelual DS.
RIEN DE GRAVE NI DE CONTAGIEUX Les pellicules sont bénignes mais inesthétiques, et reflètent un aspect négligé particulièrement « gênant » dans la relation aux autres, surtout dans une société où l’ apparence tient une place importante. Toutes les deux semaines, les cellules du cuir chevelu se régénèrent naturellement et s’éliminent sous la forme de minuscules squames invisibles. Dans le cas de pellicules, le renouvellement des cellules s’ accélère sous l’action d’un champignon appelé Malassezia. Présent naturellement sur le cuir chevelu, il peut proliférer anormalement dans certaines circonstances. Les cellules n’ont alors plus suffisamment de temps pour se détacher les unes des autres et arrivent à la surface du cuir chevelu non plus de façon individualisée mais par paquet, ce sont les pellicules. Lorsque que les pellicules sont nombreuses, grasses et provoquent des démangeaisons intenses, il s’agit d’un état pelliculaire sévère ou dermatite séborrhéique du cuir chevelu.
LA ROUTINE ANTIPELLICULAIRE D’un simple état pelliculaire à un état sévère et à la dermite séborrhéique, il existe aujourd’hui des shampoings adaptés et efficaces à condition de bien les utiliser c’ est-à dire très régulièrement et laisser poser selon les recommandations. Mais attention aucun traitement, à ce jour, ne permet de guérir définitivement des pellicules. C’est pourquoi, elles peuvent revenir régulièrement par phase de poussées. Les shampooings traitants s’utilisent en phase de poussée, mais également par la suite, en phase d’entretien afin de maintenir les effets dans le temps et d’éviter une rechute. Ce qui implique donc d’intégrer dans sa routine de soin son shampoing en phase d’entretien.
Ducray vous propose un diagnostic en ligne pour vous aider à mieux comprendre vos symptômes et à découvrir la routine de soins adaptée à votre situation. CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC DUCRAY. WWW.DUCRAY.COM
SHUTTERSTOCK
VOUS AVEZ DES PLAQUES, DES PELLICULES, DES ROUGEURS, DES DÉMANGEAISONS AU NIVEAU DU CUIR CHEVELU, DU VISAGE OU DU CORPS ?
CHRISTINE KREISELMAIER
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e ll e beauty Texte Monique Le Dolédec Photos Christine Kreiselmaier
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LA BEAUTÉ
SUR LE BON HEMIN Bonne nouvelle pour celles qui cherchent à adopter les meilleures pratiques possible pour protéger la planète : l’industrie de la beauté explore de plus en plus des voies prometteuses. La preuve par 9.
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magazine ELLE 121
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Dans les années 2000, le développement durable était à peine pris en compte par l’industrie cosmétique. Aujourd’hui, il est au cœur des stratégies créatives, sous l’impulsion des réglementations gouvernementales, des initiatives et d’une prise de conscience grandissante des consommateurs·rices. Delphine Viguier-Hovasse, directrice internationale de L’Oréal Paris, a déclaré : « Il est temps de fusionner innovation, développement durable et progrès pour accélérer notre transition vers une économie circulaire et réduire l’impact environnemental de nos produits. » Au cours des dix dernières années, les nouvelles start-ups de beauté ont suscité des ambitions révolutionnaires qui ont non seulement modifié les perceptions, mais également établi de nouvelles normes. Parallèlement, les consommateurs·rices affichent une exigence croissante, réclamant davantage de transparence et des pratiques respectueuses de l’environnement. Les grands groupes cosmétiques, en tant qu’acteurs économiques majeurs dans leurs pays respectifs, ont pris la mesure de leurs responsabilités en énonçant des objectifs concrets dans leurs publications et rapports annuels. Parmi ces initiatives figurent des engagements tels que « L’Oréal for the Future » et « Life 360 » pour le groupe LVMH, ainsi que la philosophie des 5 R de Shiseido (Réutiliser, Recycler, Réduire, Remplacer avec Respect), le Plan de transition climatique des Estée Lauder Companies, et les programmes de préservation de la biodiversité de Clarins sous le nom de « We Care », pour n’en citer que quelques-uns. Outre les changements industriels et sociétaux, et les résultats concrets observés, nous assistons également à l’établissement de collaborations fructueuses entre des entreprises qui étaient autrefois en concurrence. Le changement est en marche, et pour le mieux.
VISER LE LONG TERME
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Comment pouvons-nous réduire notre impact environnemental en évitant le gaspillage ? Une solution proposée par les maisons de luxe consiste à concevoir des objets attrayants que les acheteurs·euses seront fier·e·s de conserver. Façonnés comme des œuvres d’art, avec une attention méticuleuse portée aux détails, aux proportions, aux matériaux et aux couleurs, ces articles incarnent le summum du raffinement. L’objectif est clair : les réutiliser une fois que leur contenu est épuisé. Un exemple phare est le nouveau « Le Rouge 31 » de Chanel, le premier rouge à lèvres présenté dans un contenant en verre et en métal. Conçu par deux experts japonais, il s’inspire de la célèbre bouteille de parfum N° 5 et des jeux de miroirs de l’escalier de la boutique 31 rue Cambon à Paris. Sylvie Legastelois, directrice de la création de l’emballage et de l’identité graphique chez Chanel, explique : « Nous avons voulu créer un produit ultime, doté des qualités d’un design durable et d’une désirabilité qui résiste à l’épreuve du temps, un produit que les gens aimeront au point de le transmettre à la génération suivante. » À souligner également, 75 % de la formule contient du raisin rouge naturel. Dans cette même optique, Dior propose « Le Rouge Premier », un boîtier en métal doré recouvert de céramique produite par Bernardaud. Les élégants contenants bicolores du designer belge Dries Van Noten, ainsi que les éditions limitées de Rouge Hermès conçues par Pierre Hardy, contribuent également à cette démarche. 122 ELLE magazine
LE RETOUR DES SYSTÈMES DE DÉPÔT
L’objectif ici est de limiter l’utilisation d’emballages à usage unique en instaurant un système de dépôt pour les bouteilles, notamment en verre, à l’image de ce qui se faisait il y a cinquante ans avec les bouteilles de lait et de limonade. Une récente étude en France (Leko x Circul’R, octobre 2023) a révélé que 94 % des consommateurs·rices sont prêt·e·s à adopter la réutilisation de leurs flacons de shampooing. Les fabricants collaborent étroitement pour étudier de près cette approche, poussés par des exigences réglementaires croissantes. Des marques émergentes telles que Amalthea.bio ou BeautyGarden.com ont déjà lancé des systèmes de dépôt, encourageant les consommateurs·rices à retourner leurs produits par la poste, tandis que TheNakedShop.fr propose des distributeurs en libre-service. Par ailleurs, certaines maisons de parfumerie ont déjà mis en place des dispositifs de nettoyage et de remplissage de leurs flacons de luxe, comme les flacons rechargeables « Abeilles » des boutiques Guerlain, les designs de Marc Newson et Franck Gherry pour Louis Vuitton, ou encore les best-sellers Angel et Alien de Mugler, rechargeables aux Fontaines Mugler, disponibles depuis des années dans leurs boutiques de parfumerie.
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OPTIMISER L’UTILISATION DE L’EAU
Sur notre planète, 97,2 % de l’eau est salée, laissant seulement 2,8 % d’eau douce disponibles. Selon l’ONU, la demande mondiale en eau douce augmentera de 50 % d’ici à 2030 en raison de la croissance démographique et de l’accroissement de la consommation, notamment pour l’élevage et l’agriculture. L’industrie cosmétique figure parmi les grands utilisateurs d’eau. Cette ressource précieuse est mobilisée indirectement dans la culture et la production des matières premières naturelles, nécessitant l’irrigation des sols, ainsi que directement dans les formules, les processus de fabrication et le nettoyage des installations industrielles. L’émergence de produits « secs », tels que les savons et les poudres diluables, a suscité une prise de conscience croissante quant à la quantité d’eau contenue dans les produits traditionnels, ainsi que sur l’utilisation de conservateurs pour maintenir leur stabilité dans le temps.
« SUR NOTRE PLANÈTE, 97,2 % DE L’EAU EST SALÉE, LAISSANT SEULEMENT 2,8 % D’EAU DOUCE DISPONIBLES »
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Yodi Beauty et la marque canadienne Attitude, avec leur gamme de soins du visage «Oceanly» (attitudeliving.com), se sont engagées dans cette mission. Elles proposent des produits anhydres, conditionnés dans des tubes en plastique zéro. Vous pouvez également contribuer à cette démarche en limitant les bains et en privilégiant les douches rapides, ce qui permet d’économiser jusqu’à 100 litres d’eau par jour. Optez également pour des produits nécessitant peu ou pas de rinçage. Une innovation récente : en partenariat avec la start-up Gjosa, L’Oréal Professionnel a développé un système de pomme de douche économique pour les lavabos des salons de coiffure, réduisant la consommation d’eau de 69 %. Le Water Saver est déjà distribué dans 3. 100 salons à travers le monde.
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PROTÉGER LES FONDS MARINS
Les océans, gardiens du climat et de la biodiversité, sont aujourd’hui menacés par plusieurs fléaux : le réchauffement climatique, l’acidification croissante de l’eau et la pollution plastique. Chaque minute, ce sont 20 tonnes de plastique qui viennent souiller les eaux de notre planète. Face à cette crise, il est impératif d’agir de manière décisive : réduire considérablement notre utilisation de plastique, nettoyer les eaux polluées et préserver la vie marine. Cette cause, souvent évoquée sur les emballages de crème solaire, incarne le délicat équilibre entre protection personnelle contre les rayons du soleil et respect de l’environnement. Dans cette optique, Lancaster s’associe à la Fondation Prince Albert III de Monaco, engagée dans la lutte contre le changement climatique, pour présenter une nouvelle Lotion
DES FLACONS DANS UN EMBALLAGE EN FIBRES VÉGÉTALES
Adieu les empilages de carton rigide interminables ! Pour réduire le nombre de boîtes à usage unique jetées dès leur ouverture, certains des plus beaux flacons de parfum ou de soins sont dorénavant emmaillotés dans des cocons conçus à partir de fibres végétales et de pâte de papier biodégradable provenant de forêts gérées de manière durable. Ces cocons thermoformés s’ajustent tel une seconde peau, mariant à la fois esthétique, praticité et durabilité. C’est le cas de la nouvelle ligne Sauvage de Dior, tant pour son parfum que pour sa gamme de soins. Ingénieux et novateur !
Protectrice SPF 50. Conçu avec soin, son tube en plastique hautement épuré et son bouchon permettent de réduire de 54 % l’utilisation de plastique par rapport aux produits conventionnels. Sa formule est soumise à des tests rigoureux afin de préserver les écosystèmes marins, notamment le phytoplancton, le zooplancton et les coraux. D’autres marques telles que La Roche-Posay et Garnier s’engagent également dans des initiatives remarquables, développant des tubes à moitié plastique, à moitié carton. Ces dernières vont même jusqu’à introduire un indice d’évaluation de l’impact environnemental et social mondial pour chacun de leurs produits, accessible sur leur site web.
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EXIGER LA TRANSPARENCE
Les pandémies, les conflits politiques, les incertitudes climatiques et les réglementations locales ou internationales ont entraîné une augmentation considérable du nombre d’intermédiaires impliqués dans la fourniture des ingrédients et des matériaux nécessaires à la création de produits de beauté. Par conséquent, la chaîne d’approvisionnement devient de plus en plus opaque et difficile à surveiller, allant du bois et du métal au soja et à la noix de coco. Pourtant, la transparence est une exigence primordiale des consommateurs·rices, qui se sentent plus rassuré·e·s par les marques locales ayant des chaînes d’approvisionnement courtes. Dans ce contexte compétitif et relativement secret, l’idée novatrice est de partager les processus de traçabilité afin de surveiller l’impact des produits sur les personnes et l’environnement.
À l’initiative de Chanel et avec le soutien de la Fédération des entreprises de la beauté, un consortium de 15 grandes entreprises cosmétiques, nommé TRASCE (TRaceability Alliance for Sustainable CosmEtics), vient d’être établi pour cartographier leurs chaînes d’approvisionnement sur une plateforme numérique commune. Jusqu’à présent, les membres incluent Chanel, Dior, Estée Lauder Company, Nuxe, Shiseido, Sisley, L’Occitane et d’autres. Par ailleurs, Clarins a développé T.R.U.S.T, un système de traçabilité du processus de fabrication de ses produits, accessible à tou·te·s sur son site Web grâce à un numéro de lot.
« EN UTILISANT UNIQUEMENT DE L’AIR, CETTE TECHNOLOGIE CAPTURE LES MOLÉCULES VOLATILES PARFUMÉES DES FLEURS, DES FRUITS ET D’AUTRES INGRÉDIENTS NATURELS, SANS AVOIR RECOURS AUX PROCÉDÉS DE DISTILLATION TRADITIONNELS NI AUX SOLVANTS CHIMIQUES » BARBARA LAVERNOS
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EXTRAIRE LES PARFUMS DE MANIÈRE PLUS NATURELLE
Les parfumeurs se réjouissent de l’émergence des sciences environnementales, car cela leur ouvre les portes vers une gamme de fragrances se rapprochant au maximum de l’essence même de la fleur : « En utilisant uniquement de l’air, cette technologie capture les molécules volatiles parfumées des fleurs, des fruits et d’autres ingrédients naturels, sans avoir recours aux procédés de distillation traditionnels ni aux solvants chimiques », explique Barbara Lavernos, directrice générale adjointe en charge de la recherche, de l’innovation et de la technologie chez L’Oréal et Cosmo International Fragrances, la société à l’origine de cette innovation. « Les fleurs conservent ainsi leur intégrité et peuvent être réutilisées lors d’une seconde extraction, participant ainsi à la réduction des déchets. » La toute première extraction sans eau, économe en énergie et lente, des fleurs de tubéreuse sera présentée dans la collection de parfums Valentino, qui sera dévoilée au monde en juillet 2024. •••
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La vie avec
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beauty eellllee reportage
« IL EST TEMPS DE FUSIONNER INNOVATION, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET PROGRÈS POUR ACCÉLÉRER NOTRE TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE NOS PRODUITS » DELPHINE VIGUIER-HOVASSE
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S’OFFRIR L’EXPÉRIENCE D’UN PARFUM VERTUEUX
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Bien que la notion de produit écologique ne soit pas universelle, certaines marques émergentes se démarquent. C’est le cas de la jeune maison de parfums Nissaba, fondée par un ancien gestionnaire d’approvisionnement en ingrédients naturels, qui répond à de nombreux critères en matière de soutien à l’économie circulaire. Inspirés par les terres lointaines d’où proviennent les principales matières premières de la parfumerie – comme la vanille de Madagascar, le palo santo du Paraguay ou le patchouli d’Indonésie –, leurs délicates fragrances, imaginées par les plus grands nez, participent également au financement de projets visant à soutenir les acteurs de la chaîne de production. Leur flacon en verre léger et rechargeable contribue à réduire leur empreinte carbone. Sans étiquette, il évite l’utilisation d’encre ou de colle, et se recycle aisément. Quant au bouchon en bois, dépourvu d’inserts en plastique ou en métal, il est entièrement recyclable (nissaba.com).
CULTIVER LES NOUVELLES CULTURES ÉCOLOGIQUES
L’agroforesterie, l’agroécologie, l’agriculture biologique... ces termes sont séduisants pour celles et ceux qui recherchent des produits cosmétiques riches en extraits végétaux. Ils représentent de nouvelles approches agricoles qui évitent l’usage de pesticides chimiques, préservent les sols et favorisent la biodiversité. Ces pratiques s’inscrivent dans une démarche empirique tout en renouant avec les techniques ancestrales et les savoir-faire locaux oubliés. Certaines marques contribuent à revitaliser ces méthodes. L’Occitane, par exemple, s’engage dans cette voie avec ses amandiers en Provence. D’autres vont jusqu’à contrôler entièrement le processus, transformant leurs champs en laboratoires à ciel ouvert. Le groupe Pierre Fabre détient ainsi 180 hectares où poussent les avoines Realba (pour A-Derma), la calendula, le bleuet et la menthe aquatique 126 ELLE magazine
(pour Klorane). Clarins, il y a quelques années, a investi dans 10 hectares au cœur des Alpes, pour produire désormais une Eau Micellaire Démaquillante à base d’extraits de gentiane jaune et de mélisse des Alpes. La ferme Verdura en Sicile fournit quant à elle de nombreux ingrédients à la marque Irène Forte, dont des extraits d’amande, de citron, d’orange et d’olive.
BaByliss
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L’INDISPENSABLE AIR WAND Dans l'univers trépidant de la beauté, où l'efficacité et l'innovation sont reines, le nouveau Air Wand de BaByliss se présente comme une importante révolution en matière de coiffage.
Conçu pour celles qui ont un quotidien à 1000 à l’heure, cet appareil tout-en-un promet de passer de cheveux mouillés à complétement coiffés en un temps record, de quoi transformer sa routine capillaire ! Le Air Wand est une merveille technologique qui combine trois fonctions essentielles : séchage, lissage et styling. L’alliance de la puissance d’un sèche-cheveux et des performances d’un lisseur et d’un styler volumisant promet une coiffure parfaite, un gain de temps et une facilité d’utilisation, sans abîmer les cheveux. Mais comment fonctionne ce bijou de technologie ? Grâce à son moteur digital à grande vitesse, le Air Wand offre un séchage 20% plus rapide que les sèche-cheveux traditionnels et deux fois plus rapide qu’une brosse soufflante classique. Le flux d’air à haute pression garantit un séchage rapide et précis, , avec une vitesse d’air de 123km/h, tandis que le mode « Ultra-Care » offre une attention supplémentaire en alternant délicatement entre l’air chaud et froid, de sorte que la santé, la force et l’intégrité des cheveux ne soient jamais compromises. Autre avantage, son double système ionique, qui combine ions positifs et négatifs pour éliminer les frisottis et dompter les mèches rebelles, laissant les cheveux soyeux et brillants. L’accessoire de lissage avec plaques en céramique et
picots démêlants permet un lissage sans effort dès la racine et ce, sur tous les types de cheveux, et le design ovale de la brosse assure volume et mise en forme parfaite, même sur cheveux mouillés. Le Air Wand de BaByliss est une réponse efficace aux besoins des femmes actives et connectées, qui désirent une solution rapide et polyvalente pour leur coiffure quotidienne. Avec le Air Wand, sécher, lisser et mettre en forme devient un jeu d’enfant. Prix conseillé : 129,90 €
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC BABYLISS.
e ll e beauty Texte Lore Ginneberge
IL ÉTAIT UNE FOIS… L’Artisan Parfumeur a choisi l’appartement du célèbre architecte Auguste Perret, une ode au travail du bois au cœur de Paris, pour dévoiler son nouveau parfum baptisé « Il Était Un Bois ». Un parfum au nom évocateur de conte de fées, qui explore toutes les facettes du bois et se nourrit des inspirations culturelles de la parfumeuse Caroline Dumur. Rencontre.
Vous avez grandi dans le nord de la France et vous êtes fascinée par les cultures nord-africaine et asiatique. Comment alliez-vous ces influences dans Il Était Un Bois ?
Vous citez souvent l’art et la littérature comme sources d’inspiration. C’est valable aussi pour ce parfum ? L’art et le parfum ont en commun d’éveiller des sentiments et de posséder une texture. Je suis une grande fan du fauvisme pour ses couleurs vives et son dynamisme. Des qualités que j’essaie de capturer dans une senteur. Il m’arrive aussi souvent d’établir un parallèle avec la mode parce que je retrouve dans le parfum le côté multidimensionnel d’une robe ou le volume d’une broderie. Il Était Un Bois offre cet effet de superposition à travers le jeu du bois et de la lumière qui alternent et se renforcent.
« L'ART ET LE PARFUM ONT EN COMMUN D'ÉVEILLER DES SENTIMENTS » 128 ELLE magazine
Il Était Un Bois, Eau de Parfum, 100 ml, 185 €.
Le nom du parfum est un clin d’œil aux contes de fées. Comment avez-vous réussi à capturer cette magie dans un parfum ? Ç’a été l’étape la plus difficile. Le vétiver recèle un côté mystérieux dans sa complexité. En association avec d’autres notes, il crée une profondeur fascinante. À l’instar du déroulement d’une histoire, le bois révèle une autre facette à différents moments.
Quels ont été les principaux défis à relever pour ce parfum ? Le plus dur a été d’apporter de la « lumière » dans ce parfum tout en accentuant les notes boisées. Travailler avec le vétiver est un vrai défi, car il ne se dévoile pas complètement dans une composition.
Vous avez déclaré que vous aimiez créer des jus puissants, mais que vous-même ne portiez que des senteurs intimes. Dans quelle catégorie se range Il Était Un Bois ? Les deux. Pour son caractère bien trempé, tout en étant réconfortant et enveloppant. Ce n’est qu’en se fondant dans la peau qu’il livre tous ses secrets.
PRESSE
Difficile d’expliquer l’effet précis de ces cultures sur mon travail. J’ai plutôt l’impression qu’elles nourrissent ma créativité. Je tiens cet amour pour l’Afrique du Nord de mon mari tunisien. En Afrique, le vétiver, qui est au cœur de ce parfum, joue un rôle essentiel. On l’utilise dans l’alimentation, l’encens et même en infusion. Pour moi, tout a commencé par cette note profonde et addictive.
Eau Thermale Avène
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LE NOUVEAU VISAGE DU SOIN SOLAIRE
Zoom sur le nouveau soin Eau Thermale Avène ULTRA FLUID, une formule qui répond à un double engagement : protéger la peau et l’environnement. FAIRE ÉCRAN AU VIEILLISSEMENT L’exposition aux ultraviolets entraîne une perte des fibres de collagène et d’élastine. La peau se relâche, et les premières rides qui apparaissent, sont plus rapidement marquées. La lumière bleue a également été identifiée comme provoquant chaque jour 25% de dommages cellulaires, et accélérant ainsi l’apparition des rides et des tâches. Raison pour laquelle il est indispensable de protéger sa peau du soleil tous les jours avec un soin solaire adapté. Capitalisant sur sa double expertise – solaire et cosmétique – Eau Thermale Avène, élue marque de l’année 2024 et N°1 du marché solaire en pharmacie, en Belgique*, innove et crée le nouvel ULTRA FLUID, la protection solaire qui prévient le photo-vieillissement quotidien.
UNE PROTECTION LARGE SPECTRE Doté du filtre breveté TriAsorB™ qui protège des UV et de la lumière bleue HEV, l’ULTRA FLUID garantit une prévention optimale contre le photoviellissement. Le filtre s’inscrit pleinement dans la démarche Conscious Care de Pierre Fabre Dermo-Cosmétique. Utile, raisonnée et éthique, elle vise à formuler des actifs toujours plus respectueux de la peau et de l’environnement.
UNE TEXTURE ULTRA-SENSORIELLE Légère comme l’eau, absorbée en 1 seconde, la texture waterlike s’oublie sur la peau. Sa prouesse : concilier l’ultra sensorialité avec les exigences des peaux sensibles. Excellente base de maquillage, non comédogène, elle s’intègre parfaitement dans une routine quotidienne, qui résiste à l’eau.
AVÈNE ULTRA FLUID INVISIBLE SPF50 - Haute protection solaire : Efficacité large spectre UVB – UVA courts, UVA longs et lumière bleue HEV - Une texture ultra fluide, aussi légère que de l'eau. - S'absorbe rapidement & fini non collant. - Excellente base de maquillage. - Sans parfum pour garantir une bonne tolérance. - Fini invisible : 96 %** AVÈNE ULTRA FLUID PERFECTEUR SPF50+ - Haute protection solaire : Efficacité large spectre UVB – UVA courts, UVA longs et lumière bleue HEV - Pigment pour un teint + unifié : une teinte universelle adaptée à toutes les peaux pour un fini naturel et éclatant. - Grain de peau affiné : 93 %
*Based on internal analysis by Pierre Fabre using data from following source: IQVIA ParaOnline study (Private Pharmacies & ParaOnline Channels) for Belgium, 83F SUN PRODUCTS, for the period Full Year 2023, in Value, reflecting estimates of real-world activity. All rights reserved. **Test d'usage consommateur, 68 sujets.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC EAU THERMALE AVÈNE. WWW.EAU-THERMALE AVENE.BE
e ll e beauty Texte Marie-Noëlle Vekemans
LE TRÉSOR DE GAUJACQ
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Pour découvrir tous les secrets du camélia, ingrédient clé de la gamme N°1 de Chanel, nous avons rendezvous au cœur du pittoresque village de Gaujacq où la fleur règne en maître.
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« TOUT EST PRÉCIEUX DANS LE CAMÉLIA. LE CHAMP DES POSSIBLES NE CESSE DE S’ÉTENDRE SI ON CONSIDÈRE LES PLANTES DANS LEUR ENVIRONNEMENT NATUREL » NICOLA FUZZATI
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epuis la création du parfum N°5 en 1921, suivie de l’apparition des premiers soins de beauté en 1927, Chanel n’a eu de cesse de veiller à la qualité des matières premières utilisées dans ses formules. Et parmi les ingrédients actifs que la marque de luxe affectionne tout particulièrement se trouve le camélia, une fleur qui symbolise l’engagement profond de Chanel pour l’innovation au service de l’environnement. Décryptage.
La fleur préférée de Gabrielle Chanel
Le camélia incarne bien plus qu’une simple fleur pour Chanel ; il est au cœur de l’héritage et de la passion personnelle de Gabrielle Chanel. Une affection particulière qui remonte à l’époque où la créatrice, influencée par les motifs japonais et la symbolique associée à cette fleur, a commencé à intégrer le camélia dans ses créations. Elle admirait sa forme parfaite, sa pureté et sa résilience, des qualités qui reflétaient ses propres valeurs en matière de style et d’élégance. Gabrielle Chanel a donc souvent été vue ornée d’un camélia, le choisissant comme son emblème personnel. Ce lien indélébile entre Gabrielle et le camélia a posé les fondations d’une tradition qui perdure chez Chanel, où le camélia continue d’être célébré et intégré dans les diverses expressions de la marque, de la haute couture aux lignes de cosmétiques.
PRESSE
Le jardin conservatoire : une ode au règne végétal
Le camélia occupe une place privilégiée dans l’univers de Jean Thoby, expert international du camélia et dépositaire d’un héritage familial dédié à cette plante depuis plusieurs générations. Le spécimen Camellia japonica « Alba Plena », qui prospère désormais à Gaujacq, mais qui fut une variété autrefois magazine ELLE 131
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e ll e beauty « LES ENSEIGNEMENTS TIRÉS DES EXPÉRIMENTATIONS AU SEIN DE NOS CULTURES ONT VOCATION À ÊTRE PARTAGÉS POUR FAIRE ÉVOLUER LE MONDE AGRICOLE » PHILIPPE GRANDRY
La Ferme aux camélias : un modèle d’agroécologie
À seulement quelques kilomètres de là, l’histoire continue dans un lieu qui s’apparente à un sanctuaire botanique dirigé par Philippe Gandry, chef d’exploitation. Dans cette ferme atypique, on cultive les 2.700 spécimens de Camellia japonica « Alba Plena » selon des méthodes agroécologiques rigoureuses. Cette entreprise agricole se confronte ainsi à un challenge unique en Europe : sa méthode privilégie l’utilisation de substances naturelles et sûres, excluant pesticides, herbicides et fertilisants synthétiques. L’intérêt se porte sur l’intégration harmonieuse de la plante dans son habitat, d’où un engagement à préserver les haies, replanter des arbres, étudier la faune insectile et encourager la biodiversité. L’approche agroécologique adoptée à la Ferme aux camélias est complétée par des principes d’agroforesterie, intégrant des arbres et arbustes dans les cultures pour créer un écosystème autosuffisant qui favorise l’ombrage naturel, la fixation de l’azote et la protection contre l’érosion. Mais la Ferme aux camélias se révèle aussi être un outil éducatif précieux, permettant la transmission de connaissances pratiques aux futures générations. 132 ELLE magazine
Un savoir-faire artisanal
La floraison des Camellia japonica commence aux premiers frimas, en janvier, et elle atteint son apogée en mars. Inodore, cette fleur si délicate est une force de la nature : ni l’eau ni le froid n’ont la moindre incidence sur ses pétales. La récolte des fleurs de camélia à Gaujacq est un processus entièrement artisanal, où chaque fleur est cueillie à la main, après la rosée pour qu’elles soient sèches, selon une gestuelle précise pour préserver ses propriétés uniques. Les fleurs sont déposées dans des paniers. Ensuite, une fois pesées, elles sont immédiatement congelées, pour préserver l’intégrité de leurs molécules actives, avant d’être livrées au laboratoire. Cette méthode délicate assure que les molécules actives soient intactes lors de l’extraction pour garantir l’efficacité des actifs dans les produits de soin.
Un laboratoire au cœur de l’innovation
Le laboratoire de phytoanalyse de Gaujacq, implanté sur le domaine de la ferme, joue un rôle central dans la transformation du camélia en un ingrédient cosmétique. Sous la direction de Nicola Fuzzati, les équipes scientifiques étudient les propriétés du camélia, cherchant à comprendre et à amplifier ses bénéfices pour la peau. Génétiquement, ils ne sont pas programmés pour mourir. Plus le temps passe et plus la plante est belle et forte. Une caractéristique qui n’a pas fini d’attiser la curiosité des scientifiques. Avant 2005, le Camellia japonica « Alba Plena » n’avait même jamais été employé en cosmétique. En étudiant la résistance aux gelées hivernales de cette fleur, les scientifiques ont révélé ses exceptionnelles propriétés hydratantes et en ont ainsi fait, dès 2009, l’actif principal de la ligne de soins Hydra Beauty.
Une beauté engagée
Le projet global de Gaujacq, du jardin à la ferme en passant par le laboratoire, illustre l’engagement de Chanel envers la durabilité. En maîtrisant la chaîne de production du camélia, de la culture à l’extraction des actifs, elle garantit la traçabilité et la qualité, tout en minimisant son impact environnemental. Chanel montre une volonté réelle de créer, de révolutionner, de performer, mais aussi de maintenir les codes du luxe tout en créant des produits responsables. Le camélia de Gaujacq est finalement plus qu’un ingrédient, il est un symbole, celui d’un futur qui allie tradition, innovation et responsabilité et où les produits de beauté n’auront plus rien à cacher.
Infusé sous toutes ses formes, le camélia est au cœur de la nouvelle ligne de soins anti-âge N°1 de Chanel dont les formules renferment des actifs issus du camélia rouge. Sa crème riche revitalisante est disponible en recharge et son couvercle est même réalisé à partir de coques de graines de camélia « upcyclées » et de copeaux de bois FSC, c’est-à-dire conforme aux procédures de gestion durable des forêts.
PRESSE
au bord de l’extinction, figurait déjà dans le répertoire de la collection historique de 1864. Mais c’est en 1998 que le pépiniériste entame une collaboration avec les équipes de recherche de Chanel. Dédié à la conservation végétale, son jardin remarquable possède 2.000 variétés de camélias collectées à travers le monde, parmi lesquelles deux pieds issus des plants mères qui auraient été commandés par Gabrielle Chanel il y a plus d’un siècle. Véritable passionné, Jean Thoby a parcouru les cinq continents, enrichissant ses connaissances et sa collection de nouvelles espèces et variétés de camélias grâce aux échanges avec d’autres expert·e·s et amateur·trices de cette fleur unique. Sa quête inlassable pour sauvegarder les variétés les plus rares a permis à sa collection de s’enrichir continuellement.
Klorane
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LA QUININE CONTRE LA CHUTE DES CHEVEUX Renforcez rapidement vos cheveux avec la Quinine, une écorce médicinale qui stimule leur croissance et leur vitalité. QUININE, LA CHAMPIONNE DE L’ANTICHUTE Dans les années 70, Klorane se passionne pour le Quinquina rouge, un arbre sud-américain traditionnellement utilisé comme tonifiant. Son écorce, riche en Quinine, possède des propriétés stimulantes et antichute brevetées. Plus d’un demi-siècle après, la gamme antichute leader en Europe repose toujours sur l’efficacité de la Quinine, aujourd’hui associée à l’Edelweiss BIO et au Manganèse pour agir sur tout le cycle pilaire. La marque s’engage à fournir une qualité supérieure de cette molécule, reflétée uniquement dans toute sa gamme antichute. « La Quinine a un effet boost qui réveille le follicule pileux et renforce l’ancrage du cheveu, pour ralentir ensuite la chute » Alexandre Panel, Botaniste.
Le Shampoing Quinine & Edelweiss BIO redonne force et vitalité aux cheveux fatigués tout en réduisant leur chute de 60%**. Sa base lavante sans tensio-actifs sulfatés et biodégradable nettoie délicatement tout en stimulant le cuir chevelu. Ce shampoing peut être utilisé seul ou en complément d’un traitement antichute. Cette routine peut être complétée par l’après-shampooing les gélules KERATINCAPS ( complément alimentaire fortifiant ongles et cheveux).
LA ROUTINE ANTICHUTE À LA QUININE & EDELWEISS BIO DES LABORATOIRES KLORANE Cette routine capillaire, au parfum boisé stimulant, allie botanique et science pour renforcer les cheveux grâce au complexe unique Quinine + Edelweiss BIO. Le Sérum Quinine & Edelweiss BIO fortifie les cheveux, freine leur chute et stimule la croissance. Ce traitement riche en nutriments (Vitamines B et manganèse) renforce le cheveu et régénère la fibre capillaire. Son efficacité antichute est immédiate, avec une réduction prouvée dès un mois avec plus de 3000 cheveux*. À vaporiser 2 à 3 fois par semaine pendant 3 mois sur le cuir chevelu sec ou humide.
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CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC KLORANE. KLORANE.COM
e ll e interview Texte Marie-Noëlle Vekemans
J O Y S U N D AY
Elle incarne une beauté qui transcende les normes traditionnelles. Sa fraîcheur et son authenticité collent parfaitement avec la fougue de la nouvelle génération. En tant qu’ambassadrice Lancôme, elle véhicule aussi un message puissant sur l’acceptation de soi et la célébration de la diversité. Joy, on l’aime déjà.
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PRESSE
DANS TOUS SES ÉCLATS
22/04/2024 09:51
interview
Comment le rôle de Bianca (« Wednesday ») a-t-il changé votre vie ? Il a complètement changé ma vie ! Je ne me suis jamais sentie aussi à l’aise sur un plateau que dans la peau de Bianca. Au lycée, j’ai développé un trac sévère, au point de ne pas pouvoir prononcer une phrase sans bégayer. Avoir l’opportunité de l’interpréter m’a donné énormément de confiance en tant qu’artiste. Il était important pour moi de reconnaître sa part de douceur et sa maniabilité, et j’ai été agréablement surprise que le public fasse de même. C’était gratifiant de savoir que mon intention en tant qu’actrice était bien reçue.
Comment définissez-vous le succès ? Avez-vous le sentiment d’avoir réussi ? Auparavant, j’aurais dit pas encore, parce que je n’ai pas encore offert une maison à chaque membre de ma famille ou parce que (insérez un acteur/réalisateur favori) n’est pas encore obsédé par moi. Mais actuellement, je suis tellement reconnaissante de ce qui s’offre à moi en tant que multitalents. Je prends des risques parce que ceux que j’ai pris auparavant ont porté leurs fruits. Il y a cette confiance en moi, le fait que j’ai de plus en plus de choses à dire de différentes manières, tout ça relève du succès pour moi.
Avez-vous des modèles ? La plupart sont des membres de ma famille. Étant la cadette, j’ai pu apprendre de leurs erreurs. Cela m’a également montré que les erreurs ne me tueront pas. Malgré tout, ils sont restés eux-mêmes, aimants et passionnés par ce qu’ils veulent faire. Bien sûr, il y a plein de gens avec qui l’idée de travailler me fait tourner la tête. Mais en ce qui concerne qui je cherche à imiter et les valeurs que je poursuis, ce sont définitivement celles de ma famille.
Que ressentez-vous en rejoignant la famille Lancôme ? Je suis extatique. De tout ce que je pourrais accomplir, je ne me suis jamais vue comme – je ne veux pas dire un idéal de beauté, car je ne pense pas que Lancôme fixe cet objectif pour les gens – mais il va sans dire que, en grandissant, je ne me serais jamais imaginée comme une célébration de la beauté, donc c’est merveilleux de pouvoir partager cela avec d’autres qui pourraient se reconnaître en moi. C’est une opportunité incroyable.
Comment pensez-vous que la marque a travaillé pour comprendre et répondre aux besoins des jeunes ? J’ai toujours voulu faire partie de quelque chose de plus grand que moi. J’adore que Lancôme soit construit autour d’une idée si saine selon laquelle vieillir est tout aussi beau que cela l’a toujours été. J’aime le fait que je ne crée pas un nouvel idéal. Je ne suis qu’une reconnaissance d’une forme de beauté qui a toujours existé.
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« AU LIEU DE CHERCHER LA BEAUTÉ QUI ME SEMBLAIT IMPOSSIBLE, J'AI COMMENCÉ À ME CHERCHER MOI-MÊME » Justement, comment définiriez-vous la beauté à ce stade de votre vie, et en quoi cela diffère-t-il de la façon dont vous auriez pu la définir quand vous étiez plus jeune ? Pour moi, la beauté est une histoire. Elle réside dans la manière dont je peux m’émerveiller à la vue d’un oiseau sur mon rebord de fenêtre. Dès mon jeune âge, au lieu de chercher la beauté qui me semblait impossible, j’ai commencé à me chercher moi-même. C’est pourquoi, un jour, au lycée, je me suis réveillée et j’ai décidé que je serais bien avec une tête rasée. Et depuis, il en est ainsi !
Comment avez-vous appris à vous aimer ? Mon appréciation pour ma propre beauté a été trouvée dans mes moments passés seule. Apprendre à apprécier la solitude a protégé mon esprit jusqu’à ce que je puisse trouver des endroits où j’étais appréciée. Donc, ce serait probablement mon plus grand conseil : aller là où vous êtes aimé·e.
Quelle est votre routine typique de soins matin et soir ? Tout dépend si j’ai fait du sport ce matin-là. Si c’est le cas, alors je prends une douche et je me lave le visage. J’applique ensuite un sérum avec des acides. Je laisse agir pendant 20 minutes avant d’utiliser le sérum Advanced Génifique de Lancôme. Je patiente et j’applique une crème hydratante, puis j’attends à nouveau et, si je n’oublie pas, j’applique de la crème solaire. Le soir, je lave mon visage. Parfois, je ne lave mon visage qu’une fois par jour, sinon, je nettoie juste avec de l’eau micellaire. Certains jours, j’utilise un sérum à la vitamine C le soir, je réapplique de l’acide hyaluronique et j’utilise une crème de nuit. J’essaie de trouver de nouvelles choses à intégrer dans ma routine, pour bousculer un peu mes habitudes car je pense qu’elle est la même depuis environ trois ou quatre ans.
Lorsque vous vous préparez pour un événement ou une cérémonie de remise de prix, comment aimez-vous votre maquillage ? J’aime que mon maquillage paraisse naturel sur la peau mais dramatique et séduisant sur les yeux ou les lèvres.
Quelque chose que seuls vos meilleurs amis savent sur vous… Ils ont ce qu’on appelle des MADs, qui sont des photos de « mutually assured destruction » (« destruction mutuellement assurée ») de moi. Je perdrais toute dignité si elles étaient trouvées… magazine ELLE 135
e ll e beauty focus Texte Marie-Noëlle Vekemans
must-have
4-EN-1 La quête du mascara parfait est sans fin… ou presque. Aux yeux de nos expertes beauté, L’Interdit Mascara est une pépite à tester sans plus attendre. Il se distingue par sa formule innovante, composée à 90 % d’ingrédients d’origine naturelle, qui promet volume et définition, une tenue extra longue de 24 heures sans résidus, mais aussi un soin à long terme pour les cils que l’on sait fragiles et précieux. Le packaging moderne et soigné mêle élégance haute couture et durabilité. Réalisé en verre recyclable, il souligne l’engagement de Givenchy dans la préservation de l’environnement. Tout comme la brosse, conçue à partir de matériaux biosourcés, qui est le résultat d’une innovation technologique. Volume, longueur, définition et soin, qui fera mieux ? L’Interdit Mascara, Givenchy, 40 €
testé
Le Dyson Airstrait est le dernier-né sur le marché des appareils de coiffage. Son truc en plus ? Sécher et lisser les cheveux en même temps grâce à un puissant flux d’air concentré qui offre des résultats professionnels et un gain de temps impressionnant. Fini les crampes aux bras, le brushing qui dure des plombes et l’accumulation d’appareils dans la salle de bains ; avec cette nouveauté, on cumule uniquement les avantages. Un lissage régulier en un temps record et sans abîmer les fibres capillaires grâce à une technologie qui se passe de plaques chauffantes. Le système de contrôle intelligent de la chaleur surveille et ajuste constamment la température du flux, garantissant que les cheveux ne subissent pas de dommages thermiques. Notre verdict : son efficacité est redoutable ! Lisseur Airstrait, Dyson, 499 €
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UNSPLASH / THIBAULT DEBAENE, SHUTTERSTOCK, PRESSE
GAME CHANGER
beauty focus
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KENZO
LE TEMPS DU MIMOSA En parfumerie, chaque fragrance raconte une histoire, évoque un lieu, une émotion, ou encore un art. C’est dans cette veine narrative et olfactive que Kenzo Parfums introduit sa dernière création, Flower Ikebana Mimosa by Kenzo, un parfum qui s’inscrit dans une démarche artistique et botanique, faisant écho à l’art japonais de l’ikebana.
UN ART MILLÉNAIRE L’ikebana, discipline japonaise, ne se contente pas de disposer des fleurs dans un vase ; elle cherche à transmettre l’essence même de la nature, capturant l’éphémère beauté de la flore dans des compositions où chaque élément a sa place, son rôle, sa signification.
LE SYMBOLE DE L A JOIE DE VIVRE C’est cette philosophie que Kenzo a souhaité infuser dans son nouveau parfum. Au cœur de sa composition, le mimosa, fleur solaire et délicate qui symbolise le renouveau, la douceur, et une certaine joie de vivre, des valeurs chères à Kenzo. Originaire du Tanneron, une région du sud de la France célèbre pour ses mimosas d’exception, cette fleur est réputée pour sa senteur unique, à la fois douce, poudrée et intensément florale. Son choix n’est donc pas anodin, il reflète un attachement à un terroir et à une qualité optimale.
UN PARFUM EN TROIS DIMENSIONS La construction du parfum Flower Ikebana Mimosa by Kenzo est, elle aussi, une œuvre d’art, où chaque note est méticuleusement choisie et positionnée. En tête, le zest de kumquat se mêle au sésame doré, offrant une ouverture légèrement épicée. Cette entrée en matière, à la fois fraîche et piquante, pave la voie à un cœur où le mimosa est roi. Mais un parfum, tout comme un ikebana, ne saurait se limiter à un seul élément. C’est pourquoi, en cœur, le mimosa est accompagné d’accents marins évoquant l’air du Tanneron, et d’un accord de bois d’hinoki, ajoutant une profondeur boisée et une touche d’élégance verticale, en parfaite harmonie avec les principes de l’ikebana. Le flacon est élégant. Son design, inspiré par le soliflore, et sa composition en verre, dont une partie est recyclée, illustrent l’engagement écologique de Kenzo. L’étui, évoquant un kakemono (sorte de bannière verticale suspendue), souligne ce lien avec la tradition japonaise. 75ml, 126 €
Cette nouveauté est une véritable invitation à un voyage olfactif et visuel, où l’art de l’ikebana rencontre l’excellence de la parfumerie française. Une très jolie découverte de printemps.
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FOREVER GLOW MAXIMIZER DE DIOR
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Fan inconditionnelle de shiny, de glowy et de tout ce qui brille en général, ce produit a conquis mon cœur dès la première application et ne quitte plus ma trousse de maquillage. Sa texture fine et légère est très concentrée en nacres, soit 11 % de la formule, et réfléchit la lumière à la juste ce qu’il faut. Il se dose facilement, se module parfaitement et offre un éclat satiné intense à la peau sans coller. Il se pose aussi en touche sur les paupières, le bout du nez et les lèvres pour un effet encore plus glamour. Existe en six teintes, du rose doux au bronze ensoleillé, 41 €.
LA TENDANCE
Tout ce qu’il faut voir, avoir et savoir en beauté ce mois-ci. Parole de journaliste beauté !
LES SOINS CORPS CIBLÉS On a tendance à l’oublier, mais la
RÉTINOL
peau est notre plus grand organe
les diverses agressions du monde extérieur. Elle mérite donc tout notre respect et toute notre attention. Et bonne nouvelle, pour en prendre soin et la maintenir au top de sa forme et de son apparence, il existe des soins spécifiques, aux actifs concentrés, pour toutes les zones et tous les besoins. 1 L’hydratant : booster naturel pour le corps à l’acide hyaluronique, Rituals, 100 ml, 29,90 € 2 L’anti-âge : sérum corps peau neuve, Clarins, 200 ml, 69,50 € 3 Le raffermissant : soin intensif pour le buste et décolleté, Sisley, 50 ml, 262 €
le chiffre
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C’est le nombre de jours en moyenne (donnée vérifiée par plusieurs journalistes de terrain qui se sont sacrifié·e·s pour cet article) que tient une manucure faite maison avec le vernis semi-permanent de ProNails Selfcare. Si l’épaisseur du vernis, et donc de l’ongle, est fortement réduite par rapport à une pose en onglerie, la tenue et la brillance quant à elles sont identiques, le gain de temps (25 minutes pour les deux mains) et d’argent (le kit de démarrage coûte une centaine d’euros, soit environ le prix de 2,5 poses chez une prothésiste ongulaire) en plus. Et si on évite le contact prolongé avec de l’eau et des produits chimiques, cette technique à domicile est vraiment une option économique et de qualité pour vous faire de jolis ongles quand bon vous semble. Gel Polish Starter Kit avec couleur au choix 104 euros.
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Ingrédient anti-âge vedette, il est reconnu pour sa capacité à accélérer le renouvellement cellulaire et à stimuler la production de collagène. Il est également efficace contre les imperfections grâce à son action exfoliante. Cependant, l’utilisation du rétinol ne se fait pas sans précautions. Sa puissance peut rendre la peau plus sensible, notamment au soleil. Il est donc impératif d’adopter une protection solaire quotidienne lorsqu’on intègre le rétinol à sa routine beauté.
et notre premier rempart contre
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le mot
REN Clean Skincare
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GO FOR THE GLOW On veut toutes un visage éclatant de santé, mais les produits capables de respecter cet engagement ne sont pas faciles à trouver.
Étape 1 : le soir, passer sur le visage un coton (réutilisable) généreusement imbibé de Ready Steady Glow Daily AHA Tonic pour un grain de peau affiné, des pores visiblement resserrés et des ridules et des taches pigmentaires atténuées. Étape 2 : appliquer ensuite le Glow & Protect Serum pour illuminer le teint. Les effets de ce sérum léger aux super-fruits sont cliniquement prouvés : il redonne de l’éclat à la peau et unifie le teint en seulement quatorze jours. Étape 3 : hydrater le contour des yeux à l’aide de la Brightening Dark Circle Eye Cream. Cette crème à la texture légère estompe les cernes après seulement sept jours et ravive instantanément les yeux à l’aspect fatigué. Étape 4 : enchaîner avec une crème hydratante, à savoir la Glow Daily Vitamin C Gel Cream. Associée au glycogène, cette dernière favorise une peau visiblement plus rebondie et un teint estival éclatant. Ou opter pour la Glow Dark Spot Sleeping Cream aux propriétés clarifiantes et hydratantes. La peau gorgée d’énergie au réveil garde son éclat tout au long de la journée grâce à une formule composée à 94 % d’ingrédients naturels.
Promesse tenue pour la routine Éclat de REN Clean Skincare, qui offre un teint radieux grâce à sa formule à base d’ingrédients naturels. Mieux encore : ses emballages issus de matériaux recyclés sont à leur tour recyclables à 100 %. Depuis 2021, REN Clean Skincare s’illustre ainsi comme la toute première marque de soins de luxe zéro déchet. Doux pour la peau et doux pour la planète !
REN Clean Skincare est disponible chez April Beauty.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC REN CLEAN SKINCARE.
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LES JOURNÉES FERMES OUVERTES
L’ÉVÉNEMENT À NE PAS MANQUER CE DÉBUT D’ÉTÉ
Les Journées Fermes Ouvertes, une initiative de l'Agence Wallonne pour la Promotion d'une Agriculture de Qualité (APAQ-W), invitent le public à explorer le monde passionnant de l'agriculture directement à la source. Les samedi 29 et dimanche 30 juin 2024, des fermes ambassadrices à travers la Wallonie ouvriront leurs portes au plus grand nombre, de 10 heures à 18 heures, pour partager leur quotidien, leurs innovations et leur passion pour l’agriculture. Une fenêtre ouverte sur un monde essentiel mais trop souvent oublié, et qui montre la voie vers une consommation plus réfléchie et respectueuse. Bloquez ces dates dans votre calendrier, car juin 2024 s'annonce riche en découvertes et en rencontres significatives.
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UNE EXPÉRIENCE AUTHENTIQUE La participation à ces journées est réservée aux fermes en activité qui illustrent le mieux l’excellence et le dévouement des agriculteurs·rices de notre région. Chaque ferme participante est choisie par un comité spécialisé, garantissant ainsi aux visiteurs·rices une expérience enrichissante et représentative des meilleures pratiques agricoles centrées sur l’innovation et l’engagement envers une agriculture durable et respectueuse. Les fermes ont des profils multiples et variés allant de l’élevage en passant par le maraichage, l’apiculture ou encore le vignoble.
POURQUOI PARTICIPER ? Participer aux Journées Fermes Ouvertes est une manière de se reconnecter avec la terre qui nous nourrit et de comprendre les défis contemporains de l’agriculture. C’est aussi une chance de montrer son soutien à une économie locale qui valorise le bien-être animal, le respect de l’environnement et une qualité irréprochable des produits. Venez découvrir, apprendre et vous amuser, et repartez avec une vision plus éclairée de l’importance cruciale de nos agriculteurs·rices locaux·les.
AU PROGRAMME : ACTIVITÉS, DÉCOUVERTES ET DÉGUSTATIONS
#JECUISINELOCAL.BE
Chaque ferme ouverte proposera un éventail d’activités didactiques gratuites pour tous les âges, permettant au public de découvrir la réalité, le quotidien et la diversité de l’agriculture moderne. Des visites guidées aux ateliers de dégustation, en passant par des jeux pédagogiques et des concours, il y aura mille occasions d’apprendre et de s’amuser pour toute la famille. Cela inclut la découverte de techniques agricoles durables, la compréhension du cycle de vie des cultures et une appréciation renouvelée pour le bien-être animal.
En parallèle à ces journées, pour celles et ceux qui souhaitent prolonger l’expérience et soutenir davantage les producteurs·rices locaux·les, rendez-vous sur le site jecuisinelocal.be. Ce portail est une mine d’informations sur l’alimentation saine et les pratiques agricoles durables. Il offre un accès direct aux adresses des producteurs locaux, favorisant ainsi les achats conscients et de proximité. En rejoignant la communauté, vous faites plus qu’acheter local : vous participez à un mouvement de consommation responsable qui valorise le savoir-faire de chez nous et la saisonnalité des produits. Ces Journées Fermes Ouvertes ne sont pas seulement une opportunité d’apprendre, mais aussi une chance de renforcer les liens entre les agriculteurs·trices et le grand public. Elles offrent un lieu pour dialoguer, échanger des idées et partager des expériences, enrichissant ainsi la compréhension et le respect mutuel et qui sait … peut-être créer des vocations parmi la future génération.
DES JOURNÉES AUSSI DIDACTIQUES QUE LUDIQUES
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Plus qu’une simple visite ; elles sont une invitation à comprendre et à apprécier le travail de celles et ceux qui nous nourrissent. Elles permettent de créer un lien précieux entre les consommateurs·rices et les agriculteurs·rices, d’échanger, de partager tout en renforçant le soutien à une agriculture locale et de qualité, à l’avantage de tous et de toutes.
DES VISITES GUIDÉES AUX ATELIERS DE DÉGUSTATION, EN PASSANT PAR DES JEUX PÉDAGOGIQUES ET DES CONCOURS, IL Y AURA DES OCCASIONS D’APPRENDRE ET DE S’AMUSER POUR TOUTE LA FAMILLE
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FERME SCHALENBOURG FILLES Située au cœur de la Hesbaye, cette ferme est dirigée par une équipe dynamique de femmes dédiées à la culture de céréales et à l’élevage de vaches laitières. La visite offre une perspective unique sur la gestion agricole et permet de déguster des produits frais. Le but est de partager avec les visiteurs les différentes facettes du métier agricole, souvent méconnues du grand public. Trois grands volets structurent l’expérience. Le premier concerne l’élevage : les visiteurs·euses auront accès aux étables de volailles et de moutons, avec des démonstrations de tonte et des explications sur le traitement de la laine et la gestion de l’élevage. Le deuxième se concentre sur la culture : une visite des champs sera organisée, où le public pourra se déplacer en char tiré par un tracteur, avec des explications sur la production de farine. Le troisième touche à l’alimentation : une restauration légère sera proposée et la boucherie fermière sera ouverte, offrant des dégustations de produits locaux en collaboration avec d’autres producteurs. Manger, s’amuser et comprendre sont les maîtres mots de cette initiative agricole. Rue Ribatte, 14 4357 Haneffe
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ADRESSES IMMANQUABLES LES JARDINS DE VERTUMNE Explorez ces jardins, nichés à l’orée d’une forêt, où la culture de fruits et légumes biologiques prend toute sa signification. Ce lieu offre non seulement une visite de ses installations mais initie également aux techniques d’horticulture durable et de permaculture. L’objectif est de partager la passion, le savoir-faire, l’histoire et les expériences des hommes et des femmes qui y travaillent, reliant ainsi directement les consommateurs aux producteurs. Les visiteurs·euses pourront participer à des ateliers de gestion des exploitations et profiter de visites guidées à travers les diverses installations. Des dégustations, animées par un chef culinaire, permettront de savourer les produits finis issus directement de l’exploitation. L’exploitation est atypique, offrant une balade didactique où il est possible de circuler librement entre les granges, les jardins et le magasin. Cette promenade permet aux curieux·ses de découvrir de près toutes les facettes de l’artisanat local. Chaque aspect de l’exploitation est conçu pour éduquer et inspirer celles et ceux qui sont intéressé·es par une agriculture respectueuse et innovante. Rue de Ciney, 149 5350 Ohey
DOMAINE DU CHANT D’EOLE Renommé pour ses vins mousseux, ce domaine est une destination incontournable pour les passionné·es de vin. Situé en région du Hainaut, il propose des visites guidées qui permettent d’explorer les vignobles et de découvrir la production primée tout en apprenant sur le processus de vinification selon la méthode traditionnelle. Les visiteurs·euses pourront également se promener
familiale. En plus des promenades, des visites des chais, où le vin est stocké et vinifié, sont prévues. Ces explications détaillent la transformation du moût de raisin en vin. Grand Route, 58 7040 Quévy
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librement à travers les vignes, avec deux parcours différents offerts pour une expérience plus
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APICULTURE DOCQUIR L’OBJECTIF EST DE SENSIBILISER À L’IMPORTANCE DES ABEILLES POUR LA SANTÉ HUMAINE
Découvrez le monde fascinant des abeilles au cœur d’une exploitation spécialisée dans les techniques d’apiculture durable. L’occasion d’approfondir vos connaissances sur notre écosystème, tout en dégustant divers types de miel local. L’objectif est de sensibiliser à l’importance des abeilles pour la santé humaine, l’environnement, ainsi que leur rôle essentiel dans la production de fruits et légumes. Une dizaine d’apiculteurs·rices seront présent·es pour expliquer les différentes facettes de la vie des abeilles. Ils·elles démontreront l’utilisation du matériel apicole, présenteront les produits de la ruche, et expliqueront les techniques de travail à l’intérieur de la ruche. Les visites incluent également une démonstration à la miellerie où les méthodes d’extraction du miel seront dévoilées. Un maître cirier se joindra à l’équipe pour montrer comment fabriquer des bougies et travailler la cire. Ces sessions visent à être aussi didactiques et interactives que possible, permettant au public de voir et de comprendre chaque étape de l’apiculture et de la production de miel. Ce parcours vise à renforcer la prise de conscience sur l’importance de la préservation des abeilles. Rue René Sacré, 26 1367 Ramillies
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FERME DU PETIT BOMAL Près de Durbuy, la ferme charme ses visiteurs·rices avec son approche authentique et traditionnelle de l’agriculture. Vous y découvrirez des races d’animaux locales et pourrez participer à des ateliers sur la culture biologique et la biodiversité. Cette ferme a à coeur de produire une nourriture de qualité tout en respectant les écosystèmes, incluant oiseaux, insectes et la microfaune bactérienne dans les sols. Des activités spécifiques seront proposées pour les enfants, incluant des spectacles, un château gonflable et des jeux éducatifs comme une chasse au trésor. Pour les adultes, la ferme offre un point de restauration qui sert des produits fermiers, des boissons et des glaces maison. Il y aura également des animations et des explications sur divers sujets tels que le verger agroécologique, les poules pondeuses en pâturage et la production de glace artisanale bio. Rue de Liège, 145 6941 Bomal-sur-Ourthe
Les Journées Fermes Ouvertes, les 29 et 30 juin, partout en Wallonie. Chacune de ces destinations offre une expérience unique qui illustre la diversité et la richesse de l’agriculture wallonne. Les informations pratiques concernant ces fermes et 55 autres exploitations qui ouvriront leurs portes les 29 et 30 juin prochain se trouvent sur jfo.be.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC L’APAQ-W. JECUISINELOCAL.BE
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TOUTE LA MAGIE DE BODRUM Cap sur la péninsule de Bodrum, où Voyage Torba offre un havre de paix, de luxe et de plaisir aux couples et familles en quête d’une destination paradisiaque. La splendeur de la Riviera turque s’allie à une architecture axée sur l’élégance et le confort pour garantir des vacances inoubliables.
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L’atout de Voyage Torba ? La possibilité de personnaliser son expérience de vacances grâce à la complicité d’un assistant personnel qui veille à satisfaire le moindre besoin tout au long du séjour.
DES HÉBERGEMENTS DE RÊVE Niché dans un écrin de nature, le complexe propose une large palette d’hébergements haut de gamme conçus pour combler les plus hautes attentes. En plus de services d’assistance de voyage et bonne nuit, les chambres de conception moderne sont équipées de produits de soin L’Occitane, d’une machine à café à capsules, de la climatisation et bien plus encore. En fonction du luxe dont ils souhaitent bénéficier, les vacanciers peuvent opter pour une chambre Lagoon dotée d’un jardin intérieur, d’une terrasse et d’un accès direct à la piscine ou une chambre Private Swim-up avec piscine extérieure réservée aux hôtes de la même catégorie.
DES EXPÉRIENCES INOUBLIABLES Envie d’une immersion dans la culture turque ? Le Voyage Torba déploie toute une panoplie d’expériences inoubliables pour des vacances aussi enrichissantes que relaxantes. Entre animations dédiées à la musique et à la danse locales et ateliers culinaires pour s’initier à la préparation des plats traditionnels.
UNE SUPERBE PLAGE PRIVÉE
ENNUI NON ADMIS
La plage privée multiplie les activités récréatives sur ses trois cents mètres de sable blanc. En plus du label de qualité Pavillon bleu, on peut profiter de l’intimité ombragée d’espaces privés luxueux ou savourer boissons et en-cas au Beach Lounge Bar, qui offre un cadre serein et confortable au milieu des arbres pour contempler la beauté de la nature environnante.
Au Voyage Torba, chaque membre de la famille profite de son petit coin de paradis. Amusement garanti pour les familles avec enfants à l’Aquapark doté de toboggans pour petits et grands et détente assurée au centre de remise en forme pour les adeptes de fitness. Un royaume enchanteur attend aussi les plus jeunes au Tugi Kids World. Fort de son éventail de soins et massages, le Sense Spa promet une parenthèse de détente suprême.
UN VASTE CHOIX GASTRONOMIQUE
Informations et réservations : book@voyagehotel.com, www.voyagehotel.com
Le Voyage Torba est aussi aux petits soins pour les papilles, puisqu’il compte pas moins de sept restaurants à la carte dans sa formule tout inclus, sans oublier un restaurant privé ouvert 24 heures sur 24, le Cuisine 24, deux snackbars et dix-sept bars. L’expérience gastronomique atteint des sommets au restaurant et au bar privés exclusifs qui proposent un petit-déjeuner, un lunch et un souper à la carte en plus d’un service boissons ininterrompu aux hôtes des chambres Private Swim-up.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC VOYAGE HOTELS. VOYAGEHOTEL.COM
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KASIA GATKOWSKA
MAISON DE RÊVE Bienvenue dans le sanctuaire verdoyant de Floris Koch et Leonie ter Braak, où l'équilibre avec l'environnement devient une source constante d'inspiration.
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el le lifestyle Texte Liza Karsemeijer Photos Kasia Gatkowska
NATURE PRÉSERVÉE Le Néerlandais Floris Koch, entrepreneur en design d'intérieur, et son épouse Leonie ter Braak ont récemment acquis une ancienne écurie. Une bâtisse nichée dans la campagne, aux abords de Hilversum, aux Pays-Bas. Ensemble, ils ont métamorphosé ce lieu en une résidence où se mêlent harmonieusement matériaux naturels et touches de luxe subtil.
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Le couple a fait sabler les chaises d'occasion pour les rendre encore plus authentiques. La table à manger et la petite boîte en marbre sur le buffet viennent de The Loft, les chandeliers antiques sont des objets de famille et les rideaux en lin proviennent d'Evert Groot.
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e ll e lifestyle
La commode d'angle blanche est également un objet de famille très apprécié, fabriqué à la main par le grand-père de Floris, Pyke.
N ous voulions vivre loin de la ville, mais nous avons fini par trouver la maison de nos rêves à la périphérie d’Hilversum », se réjouit Floris Koch en esquissant un sourire. Il partage désormais ce cocon avec la présentatrice Leonie ter Braak, qui a arpenté les friperies pour dénicher les trésors qui donnent vie à leur salon parsemé de pièces vintage telles que des lampes d’époque et des chaises anglaises. « Heureusement, nous sommes très souvent sur la même longueur d’onde », déclare celui qui a fondé la boutique de décoration d’intérieur The Loft. « Leonie, c’est le style discret, sans chichi.
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Elle aime quand les choses semblent naturelles, tandis que moi, j’avoue avoir parfois un faible pour un design plus classique. » Pour Floris, le juste équilibre n’est pas un compromis, mais une fusion créative qui enrichit le résultat final. Un exemple ? Leur lit en bois, trouvé par Leonie, auquel Floris a ajouté une lampe Toio de Flos.
Virée au vert
Dès leur première visite dans ces anciennes écuries, Floris et Leonie ont su que c’était là qu’ils allaient poser leurs valises. Nichée au cœur d’un vaste domaine, cette remise datant de 1905 offre un cadre idyllique avec son grand jardin agrémenté d’un étang et bordé d’acacias. Dans ce havre de paix, le couple partage désormais son quotidien avec une multitude d’animaux : cerfs, paons et pintades se baladent librement tandis que les cliquetis des sabots et les cris des buses résonnent régulièrement. « Nous voulions être entourés par la nature et malgré notre situation près d’Hilversum, nous nous sentons totalement coupés de l’agitation urbaine », confie Floris. Sur la propriété, ils ont préservé autant
Page de droite : la couverture de lit est une trouvaille vintage en provenance du Maroc. Le tabouret avec une couverture par-dessus vient de The Loft.
« NOUS NOUS SENTONS TOTALEMENT COUPÉS DE L'AGITATION URBAINE » FLORIS KOCH
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La cheminée pontificale de la marque française Focus est l'élément préféré de Floris dans le salon. « Quand il fait froid, il suffit d'allumer simplement la cheminée et tout l'espace devient chaud, littéralement et visuellement. »
que possible l’authenticité des lieux. « Nous avons restauré les poutres en forme de coq et les vieilles moulures, et avons choisi de conserver le charme brut des planches du toit », précise-t-il. Quant au sol, bien que souvent confondu avec un parquet ancien, il provient en réalité de Di Legno, une entreprise belge réputée pour ses magnifiques planchers au fini vieilli. Dans la cuisine, le couple a également opté pour le bois, du chêne cette fois, ainsi qu’un plan de travail en terrazzo pour une ambiance chaleureuse et conviviale.
Parfaites imperfections
Dans sa vie pro, Floris collabore avec l’architecte d’intérieur Geert Willem Huismans et l’architecte Hubert Crijns, une équipe avec laquelle il a déjà eu l’occasion de travailler à maintes reprises. « Nous nous complétons parfaitement », explique-t-il. « Je suis responsable du concept et de l’ambiance, Hubert donne vie à mes idées par ses dessins et Geert Willem concrétise le tout. » Ce trio, surnommé Trio Estetico, privilégie les matériaux naturels et une esthétique discrète, où les imperfections sont mises en valeur. « Et cela dans les moindres détails », ajoute Floris. « J’ai cherché longtemps une plante qui ne soit pas parfaite. Les jardineries regorgent de spécimens impeccables, droits comme des piquets, mais j’aime quand il y a un peu de caractère, un peu de tordu, comme cette plante aux feuilles enchevêtrées. »
Le lit en bois, autre objet de famille, se détache magnifiquement sur le sol en béton. Des coussins et une couverture en lin de chez The Loft donnent une touche d'élégance supplémentaire.
e ll e city guide Texte Virginie Dolata,
PARIS, MA JOLIE Qui d'autre que les Parisien·ne·s pour nous partager les hotspots ultimes de Paris ? Découvrez leurs endroits préférés pour profiter de la capitale toute la journée. C'est officiel, la saison des Jeux olympiques de Paris 2024 est ouverte !
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ROMAIN RICARD, VIRGINIE GARNIER, PRESSE
Elise Webber & Evelyn Sharp
LA PLAGE PARISIENNE FRANÇAIS
Redonnant vie à l’esprit de la guinguette, cabaret-bar populaire du XVIIe siècle en France, ce restaurant tire parti de l’atmosphère maritime des quais de la Seine. Découvrez une belle sélection de fruits de mer, avec du ceviche, des huîtres, des calamars et du tartare de thon, ainsi que des plats de viande. Vous aurez le choix entre une vaste terrasse et un intérieur somptueux, rehaussé par les créations de Martin Brudnizki et les tissus signés Pierre Frey. Et la majestueuse Tour Eiffel en toile de fond. Port de Javel Haut, 75015 Paris laplageparisienne.com, 01.82.82.00.89
MOSUKE
RES TAU RA NTS
THE CRYING TIGER BISTRO THAÏ
Une cuisine thaïlandaise à l’européenne, servie dans un restaurant bistrot traditionnel, pour une touche parisienne. Les plats sont accompagnés d’une bonne variété d’herbes, ce qui garantit des assiettes pleines de saveurs. À goûter absolument : les brochettes de satay. 72, rue du Cherche-Midi, 75006 Paris thecryingtiger.fr, 01.40.47.07.54
CLAMATO FRUITS DE MER
Cet endroit doit son nom à un cocktail très populaire au Québec, une sorte de Bloody Mary au jus de palourdes (à découvrir ici). Le décor est branché, et la carte courte, qui change toutes les semaines, fait la part belle à la mer et aux légumes. Des produits choisis avec soin et préparés le plus simplement possible. Pas de réservation : premier arrivé, premier servi ! 80, rue de Charonne, 75011 Paris clamato-charonne.fr, 01.43.72.74.53
MASLOW VÉGÉTARIEN-VÉGANE
THE CRYING TIGER
elle LA PLAGE PARISIENNE
city guide
Un restaurant entièrement végétarien qui propose de somptueuses assiettes à partager et une grande terrasse sur la Seine. Que vous soyez à la recherche d’un déjeuner, d’un café ou d’un snack, d’un dîner ou de cocktails, Maslow a tout ce qu’il faut. Il propose même un brunch le dimanche.
KBG BBQ GRILL CORÉEN
Ce restaurant coréen propose une variété de barbecues de viande et de légumes, ainsi que les « meilleurs bibimbaps de Paris ». Les bibimbaps Cheese Lover et Entrecôte sont particulièrement à tomber. Si vous souhaitez profiter de leur barbecue, n’oubliez pas de le mentionner lors de votre réservation car toutes les tables n’en sont pas équipées. 14, rue du Dragon, 75006 Paris, 01.45.44.72.82
MOSUKE CUISINE FUSION
Mory Sacko est le nouveau prodige de la cuisine fusion en France. Il a récemment reçu le prix du jeune chef 2021 décerné par le Guide Michelin. Avec son premier restaurant, Mory Sacko réunit différentes cultures dans une même assiette, avec des influences françaises, japonaises et africaines. Ses menus sont composés de 4 à 6 plats. N’oubliez pas de réserver une table à l’avance. 11, rue Raymond Losserand, 75014 Paris mosuke-restaurant.com, 01.43.20.21.39
14, quai de la Mégisserie, 75001 Paris maslow-group.com, 01.59.30.09.06 magazine ELLE 155
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LA PLAGE PARISIENNE FRANÇAIS
Redonnant vie à l’esprit de la guinguette, cabaret-bar populaire du XVIIe siècle en France, ce restaurant tire parti de l’atmosphère maritime des quais de la Seine. Découvrez une belle sélection de fruits de mer, avec du ceviche, des huîtres, des calamars et du tartare de thon, ainsi que des plats de viande. Vous aurez le choix entre une vaste terrasse et un intérieur somptueux, rehaussé par les créations de Martin Brudnizki et les tissus signés Pierre Frey. Et la majestueuse Tour Eiffel en toile de fond. Port de Javel Haut, 75015 Paris laplageparisienne.com, 01.82.82.00.89
MOSUKE
RES TAU RA NTS
THE CRYING TIGER BISTRO THAÏ
Une cuisine thaïlandaise à l’européenne, servie dans un restaurant bistrot traditionnel, pour une touche parisienne. Les plats sont accompagnés d’une bonne variété d’herbes, ce qui garantit des assiettes pleines de saveurs. À goûter absolument : les brochettes de satay. 72, rue du Cherche-Midi, 75006 Paris thecryingtiger.fr, 01.40.47.07.54
CLAMATO FRUITS DE MER
Cet endroit doit son nom à un cocktail très populaire au Québec, une sorte de Bloody Mary au jus de palourdes (à découvrir ici). Le décor est branché, et la carte courte, qui change toutes les semaines, fait la part belle à la mer et aux légumes. Des produits choisis avec soin et préparés le plus simplement possible. Pas de réservation : premier arrivé, premier servi ! 80, rue de Charonne, 75011 Paris clamato-charonne.fr, 01.43.72.74.53
MASLOW VÉGÉTARIEN-VÉGANE
THE CRYING TIGER
elle LA PLAGE PARISIENNE
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Un restaurant entièrement végétarien qui propose de somptueuses assiettes à partager et une grande terrasse sur la Seine. Que vous soyez à la recherche d’un déjeuner, d’un café ou d’un snack, d’un dîner ou de cocktails, Maslow a tout ce qu’il faut. Il propose même un brunch le dimanche.
KBG BBQ GRILL CORÉEN
Ce restaurant coréen propose une variété de barbecues de viande et de légumes, ainsi que les « meilleurs bibimbaps de Paris ». Les bibimbaps Cheese Lover et Entrecôte sont particulièrement à tomber. Si vous souhaitez profiter de leur barbecue, n’oubliez pas de le mentionner lors de votre réservation car toutes les tables n’en sont pas équipées. 14, rue du Dragon, 75006 Paris, 01.45.44.72.82
MOSUKE CUISINE FUSION
Mory Sacko est le nouveau prodige de la cuisine fusion en France. Il a récemment reçu le prix du jeune chef 2021 décerné par le Guide Michelin. Avec son premier restaurant, Mory Sacko réunit différentes cultures dans une même assiette, avec des influences françaises, japonaises et africaines. Ses menus sont composés de 4 à 6 plats. N’oubliez pas de réserver une table à l’avance. 11, rue Raymond Losserand, 75014 Paris mosuke-restaurant.com, 01.43.20.21.39
14, quai de la Mégisserie, 75001 Paris maslow-group.com, 01.59.30.09.06 magazine ELLE 155
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SAPID EUROPÉEN
Le chef le plus étoilé au monde, Alain Ducasse, et Romain Meder ont imaginé cette adresse saine, avec des plats exclusivement végétaux et pescétariens, issus des meilleurs producteurs. Petit épeautre crémeux, poêlée de champignons et d’herbes ou burger de céleri-rave glacé... Le tout dans un beau restaurant façon cantine.
156 ELLE magazine
PRESSE
SAPID
54, rue du Paradis, 75010 Paris sapid.fr, 01.81.89.18.95
city guide
elle
SNACK ATTACK CALI SISTERS
AMÉRICAIN-MÉDITERRANÉEN
Pour un brunch vitaminé, ce lieu de convivialité célèbre la cuisine colorée et saine et l’art de vivre californien : pancakes moelleux, sandwichs aux œufs oh-socheesy, boulettes de viande, Shakshuka, ou encore cheesecake au zeste de citron. Le décor bohème et gipsy évoque Venice Beach avec ses palmiers géants et ses verrières XXL. Cool et chill !
Un soupçon d’authenticité ne peut que faire du bien, comme le prouvent ces délicieux sandwichs. Du sando de poisson aux salades relevées en passant par les biscuits à la fleur de sel et bien d’autres délices, chaque bouchée est un voyage culinaire. Préparés à la commande, les sandwichs sont d’une fraîcheur incomparable, rendant l’attente encore plus savoureuse !
17, rue Notre Dame des Victoires, 75002 Paris thecalisisters.com
27, rue de Rochechouart, 75009 Paris snack-attack.fr, 09.53.81.76.53
LA HALLE AUX GRAINS
MAM PAR STÉPHANIE LE QUELLEC (3)
CALIFORNIEN
FRANÇAIS
Au troisième étage de la Bourse de Commerce - Collection Pinault, Michel et Sébastien Bras vous invitent à découvrir une cuisine de l’essentiel liée à l’histoire du bâtiment, l’ancienne Halle aux blés. Le restaurant-café est animé d’un esprit dynamique, tant par le design que par les tables. Un menu à trois plats à l’heure du déjeuner et un menu à 5 ou 7 plats à l’heure du dîner (possibilité d’accord mets et vins). De midi à minuit, tous les jours de l’année.
FRANÇAIS
La cheffe Stéphanie Le Quellec, deux fois étoilée, a créé sa propre table dédiée à la cuisine familiale. Au menu chaque jour : soupes de saison maison, salades fraîches, sandwichs, plats chauds prêts à consommer, desserts gourmands... Emballés sous vide pour garder les saveurs et les textures intactes. 22, rue Fourcroy, 75017 Paris mamparis.com, 01.45.72.47.49
2, rue de Viarmes, 75001 Paris halleauxgrains.bras.fr, 01.82.71.71.60
DOUC EURS BERTHILLON GLACIER
Le plus célèbre glacier de Paris (créé en 1954), considéré comme l’un des meilleurs au monde, est situé sur l’île Saint-Louis et sert une foule de délicieuses pâtisseries, sorbets et glaces artisanales. 31-46, rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris berthillon.fr, 01.43.54.31.61
STOHRER PÂTISSERIE
C’est la plus ancienne pâtisserie de Paris, fondée en 1730 par Nicolas Stohrer, pâtissier du roi Louis XV. Son somptueux décor Second Empire est classé Monument historique. Le baba au rhum est légendaire, ainsi que les « puits d’amour », les éclairs, les kouglofs et les babkas... Un gardien du savoir-faire sucré. 51, rue Montorgueil, 75002 Paris stohrer.fr, 01.42.33.38.20
POPELINI PÂTISSERIE
Leurs délicats choux à la crème se déclinent en une multitude de couleurs et de saveurs, les plus appréciés étant la pistache, le chocolat noir, le fruit de la passion et la vanille de Madagascar. Un « chou du moment » est également proposé en permanence.
BERTHILLLON
SNACK ATTACK
47, rue du Cherche-Midi, 75006 Paris 01.86.90.46.30
magazine ELLE 157
e ll e city guide
À l’origine ancienne colonne isolée de Paris, avec vestiges de halle au blé, et devenue la « Bourse de Commerce » en 1889, sa forme actuelle est le fruit du travail de l’architecte japonais Tadao Ando, qui a achevé les restaurations en 2020. À partir de mars 2024, ce cadre majestueux accueillera l’exposition Le Monde comme il va, présentant une large sélection d’œuvres inédites de la Collection Pinault. L’artiste Kimsooja s’est vue confier une carte blanche pour créer une installation monu mentale : un immense miroir dans la rotonde du musée. 2, rue de Viarmes, 75001 Paris, 01.55.04.60.60 pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce
MAISON GAINSBOURG Les portes de la maison du légendaire chanteur-compositeur français Serge Gainsbourg, décédé en 1991, ont rou vert en septembre 2023. Guidés par la voix de sa fille Charlotte, nous péné trons dans un intérieur figé dans le temps. De l’autre côté de la rue, la visite se poursuit à travers le musée, la librairie, la boutique, le café et le piano-bar, tous conçus par Jacques Garcia. Pour chantonner « la Javanaise » ! 14, rue de Verneuil, 75007 Paris maisongainsbourg.fr 158 ELLE magazine
À travers la ville, on trouve une multi tude de charmantes galeries couvertes, mais c’est le Passage Véro Dodat qui remporte la palme de l’élégance. Construit en 1826, reliant le Palais Royal et Les Halles, il abritait autre fois des maisons de mode et propose aujourd’hui des antiquaires, des galeries d’art et des articles de décoration pour la maison. L’architecture néoclassique et le sol en marbre sont déjà à eux seuls un spectacle à contempler. Accessible via 19, rue Jean-Jacques Rousseau & 2, rue du Bouloi, 75001 Paris
2, rue Louis Boilly, 75016 Paris marmottan.fr, 01.44.96.50.33
GALERIE DIOR Avec sa narration et sa scénographie uniques, La Galerie Dior symbolise l’esprit de la haute couture parisienne et témoigne de la vision audacieuse de Christian Dior et de ses six successeurs. Une visite inspirante que vous pouvez clôturer avec un « filet au poivre et frites du défilé » (le repas préféré du couturier après le défilé) au restaurant Monsieur Dior (par Jean Imbert), juste à côté. Réservez votre billet ainsi que votre table ! La demande est très élevée ! 11, rue François 1er, 75008 Paris galeriedior.com, 01.82.20.22.00
MARC DOMAGE, KRISTEN PELOU, IWAN BAAN
LA BOURSE DE COMMERCE
GALERIE VÉRO-DODAT
La magnifique demeure de Paul Marmottan, avec son décor Empire bien préservé, abrite ses collections de la Haute Époque (peintures, sculptures, illuminations) et de l’Empire. Elle héberge la plus grande collection au monde d’œuvres de Claude Monet et de Berthe Morisot, et constitue un important centre pour l’impressionnisme. Ne manquez pas leur exposition spéciale « En jeu ! Les Artistes et le Sport » du 4 avril au 1er septembre 2024, retraçant l’histoire visuelle du sport entre 1870 et 1930, de l’impressionnisme au cubisme.
GALERIE DIOR
DIS COV ER
LA BOURSE DU COMMERCE
MUSÉE MARMOTTAN MONET
city guide
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FONDATION LOUIS VUITTON La façade de l’architecte Frank Gehry domine le Bois de Boulogne. Une collection permanente, divisée en expositions, présente des œuvres rarement exposées ailleurs, ainsi que des expositions temporaires d’art moderne et contemporain. En sortant du musée, vous pouvez soit vous aventurer dans les bois, soit, pour les familles, visiter le Jardin d’Acclimatation, avec ses manèges et attractions, à seulement quelques pas de là. 8, avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris fondationlouisvuitton.fr, 01.40.69.96.00
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Une super boutique vintage axée sur les articles de luxe. Des trésors de toutes les grandes maisons de mode ont orné les quatre murs, dont Yves Saint Laurent, Givenchy, Céline, Chanel, etc. Pour celles et ceux qui n’en peuvent plus d’attendre, jetez un coup d’œil à l’offre sur leur site web avant de vous y rendre ! 8, rue Dupuytren, 75006 Paris goodjo.fr, 09.77.65.99.96
Une créatrice française dont la volonté est de permettre à ses clientes « de passer du bureau au restau dans la même tenue ». Des blouses finement brodées aux jeans intemporels, en passant par les ceintures, sacs et bottes, les créations respirent la féminité. Le must ? Elle propose une boutique en ligne de pièces d’occasion. 74, rue du Cherche-Midi, 75006 Paris petitemendigote.com, 01.88.83.22.83
POLÈNE (4) Cette marque française, conçue à Paris et réalisée en Espagne par les meilleurs artisans du cuir, propose des sacs à des prix justes. Inspirée par les œuvres de Madeleine Vionnet, Mariano Fortuny et Madame Grès, la marque propose un « minimalisme avec une expression créative ». 69, rue de Richelieu, 75002 Paris polene-paris.com, 01.70.70.08.83
ROUJE
Là où « le chic classique rencontre le glamour de la mode », Charles Kammer a perfectionné l’équilibre entre le design, le confort et le luxe. S’appuyant sur six générations d’artisans de la chaussure, il est passé maître dans le raffinement parisien.
« Des vêtements pour femmes imaginés par des femmes. » La it-girl parisienne Jeanne Damas a créé sa garde-robe idéale pour nous toutes. Pour les amoureuses de la mode qui visitent Paris, c’est l’endroit à ne pas manquer. La créatrice a revisité de nombreux styles des années 90 et n’a pas peur d’expérimenter avec les couleurs et les motifs.
30, rue de Grenelle, 75007 Paris, manfield.fr/charles-kammer, 01.45.44.97.70
11 bis, rue Bachaumont, 75002 Paris rouje.com, 01.88.33.60.33
CHARLES KAMMER
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CAREL Du talon polyvalent Kina à l’Estime à bout carré de style 60’s, les chaussures durables et élégantes de Carel sont des incontournables de la garde-robe. Toutes leurs silhouettes emblématiques, leurs chaussures plates, leurs escarpins, leurs bottines et leurs Mary Janes à lanières sont faites pour être portées en ville. 12, rue Tronchet, 75008 PARIS, carel.fr, 01.42.66.21.58
SÉZANE Cette boutique emblématique de Paris ajoute une touche élégante et colorée aux indispensables de la garde-robe. Des chemisiers parfaitement taillés aux jupes en soie et aux ballerines chic, en passant par les collections éblouissantes de bijoux, de sacs à main et d’articles pour la maison. 1, rue Saint-Fiacre 75002 Paris, sezane.com
LEMAIRE Dirigée par Christophe Lemaire et Sarah Linh Tran, la marque éponyme propose des vêtements intemporels s’inspirant des codes traditionnels asiatiques, avec des matériaux tissés européens et japonais, conçus dans le quartier historique du Marais. 1, rue Elzevir, 75003 Paris lemaire.fr, 01.76.21.46.58
VALERIA GERACI, PRESSE
GOODJO
PETITE MENDIGOTE (5) CAREL
SH OP PI NG
POLÈNE
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Les Nouveaux Ateliers by Romain
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LES SOINS KUBO
LEUR NOUVELLE OFFRE EXCLUSIVE
Au cœur d’Uccle, Les Nouveaux Ateliers by Romain se distinguent par une expertise sur mesure et une innovation constante, offrant une expérience de coiffure unique qui sublime votre style. Après le succès de leur premier salon, un nouvel institut de beauté ouvrira ses portes en juin, renforçant ainsi leur présence emblématique dans le quartier. DES SOINS D’EXCEPTION AVEC KUBO En proposant en exclusivité les soins Kubo sur place et à la vente, Romain démontre son engagement à offrir à sa clientèle le meilleur et à être à la pointe des tendances. Ces soins visent une approche complète en privilégiant des ingrédients naturels et en accordant une attention particulière au cuir chevelu pour favoriser la pousse de cheveux sains et resplendissants.
Les Nouveaux Ateliers by Romain est un lieu où expertise, compétences et convivialité se rejoignent pour créer un moment détente exceptionnel et personnalisé. Que vous cherchiez à créer un style qui vous est propre ou à suivre les dernières tendances, Les Nouveaux Ateliers seront là pour vous guider à chaque étape.
UNE AMBIANCE CHALEUREUSE Le salon, situé au 36 rue Joseph Stallaert, offre un cadre contemporain et raffiné, tout comme l’institut, à deux pas de là, au numéro 7 de la rue Edith Cavell. L’écoute attentive, le service sur mesure et l’accueil convivial font partie intégrante de l’expérience chez Les Nouveaux Ateliers by Romain. La coiffure y est bien plus qu’un simple service, c’est une passion.
DES PRESTATIONS COMPLÈTES POUR VOTRE BIEN-ÊTRE Dans ce nouvel espace, les clients pourront également profiter de nombreux autres services tels que des épilations définitives, des soins visage et corps Esthederm ainsi que des massages divers.
Ouvert de 9h à 18h30 du mardi au samedi. Rendez-vous : 02 356 06 93
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LES NOUVEAUX ATELIERS BY ROMAIN.
GOSSIMA PING PONG BAR BAR
Que vous teniez une raquette, une bière ou un cocktail à la main, que vous soyez assis sur un canapé ou autour d’une table, vous vivrez un moment unique dans un lieu alliant convivialité et bonne cuisine. Conçu par d’anciens champions de tennis de table, ce bar unique est le premier du genre à Paris. 4, rue Victor Gelez, 75011 Paris gossima.fr, 01.48.07.43.35
PAMELA BOÎTE DE NUIT
Situé dans le bâtiment d’origine du tout premier club de Paris, le Whisky a Go Go, ce nouveau club, qui doit son nom à Pamela Courson, secoue la rive gauche. Chaque semaine, vous pourrez profiter de superbes programmations de DJ et d’un décor intérieur voûté. De 20h à minuit, Pamela est un bar à cocktails jazzy qui accueille des soirées d’ouverture de galeries, des spectacles de drag queens et même des lectures de poésie. 62, rue Mazarine, 75006 Paris 06.84.08.44.53
MATIGNON PARIS CLUB-RESTAURANT
Un autre lieu parfait pour passer toute la nuit. Le menu est un peu cher, mais cela en vaut la peine pour le décor signé Jacques Garcia, la cuisine, l’ambiance et l’expérience globale. La musique dans la salle à manger est entraînante, et à la fin du repas, vous serez sûrement en train de danser et de chanter. Mais ce n’est pas un problème, car juste en bas se trouve un club conçu par Charles Tassin, qui ouvre vers 23 h. 3, avenue Matignon, 75008 Paris matignon-paris.com, 01.42.89.69.72
LE ROUGE (7) BOÎTE DE NUIT
Autrefois un cabaret-bar connu sous le nom de « Pigall’s », Le Rouge Pigalle a su conserver l’esprit de son passé, avec un décor des années folles, des dorures rococo et du velours rouge. C’est un lieu prisé des DJ : deep house, techno, électro... Ouvert du mercredi au samedi jusqu’à 6 h du matin, ils proposent même un cocktail signature, « Le Rouge ». Laissez-vous emporter par le cabaret jusqu’au bout de la nuit ! 77, rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 Paris 06.48.85.28.32
PACHAMAMA CLUB-RESTAURANT
Un club-restaurant situé près de la Place de la Bastille, dans un magnifique édifice historique du 19e siècle conçu par Gustave Eiffel. Vous pouvez dîner à partir de 20 h, et à 22h 30, l’endroit se transforme en boîte de nuit, répartie sur quatre étages et couvrant une surface de 1 .500 m2. Outre l’ambiance exceptionnelle, le décor néo-vintage, l’escalier central et les balcons ornés sont à ne pas manquer ! 46-48, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris, pachamama-paris.com, 01.55.78.10.00
LE SYNDICAT (6) BAR À COCKTAILS
Derrière une façade unique et discrète de posters se trouve un charmant bar intime et chaleureux, qui excelle dans la création de cocktails originaux et créatifs, récompensés à l’échelle mondiale. Ne passez pas à côté de leur cocktail épicé «Holy G» ! 51, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris domainesyndicat.com
PRESSE
NI GHT LIFE
MATIGNON PARIS
PACHAMAMA
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162 ELLE magazine
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Brugmann
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UNE PARENTHÈSE GASTRONOMIQUE AU CŒUR DE BRUXELLES
Au cœur de la capitale se trouve un véritable refuge gastronomique, le restaurant Brugmann. Niché dans le quartier chic d’Uccle, ce lieu offre une expérience culinaire unique qui transporte ses convives dans un monde où la gastronomie rencontre le charme urbain. UN JARDIN SECRET AU CŒUR DE LA VILLE Cette demeure prestigieuse du XIXe est un must pour la capitale de l’Europe. C’est par son vaste jardin, encore secret pour certains, que se trouve tout le charme du lieu. Grands parasols blancs, oiseaux chantant et soleil printanier, la terrasse du Brugmann est l’endroit parfait pour être transporté dans une ambiance provençale au cœur de l’agitation urbaine. Garden Sides, décorateur floral, embellit la Maison de Maître du restaurant Brugmann avec des décorations florales personnalisées. Chaque saison, ses créations éblouissent les client·e·s, que ce soit pour Noël, l’été ou encore la terrasse, élue chaque année la plus belle de Bruxelles. Cette sensation de vacances, c’est ce que le chef Matthias Van Eenoo a voulu faire transparaître, et c’est réussi ! Fils d’une famille de restaurateurs, il a été bercé dès son enfance au rythme des casseroles. Né d’une mère française et d’un père belge, le retour au pays était une évidence pour lui.
Depuis 2015, le chef orchestre une équipe d’une vingtaine de personnes dans la maison du Brugmann. Une cuisine gastronomique et un service en salle professionnel, le tout dans une atmosphère classieuse et cosy. Cette cuisine, définie comme contemporaine, créative et accessible est basée sur la rigueur et la régularité de l’équipe.
UN MENU GASTRONOMIQUE ACCESSIBLE ? C’EST POSSIBLE ! Le chef du Restaurant Brugmann propose une variété de menus, allant du menu Découverte au menu Dégustation Signature by Brugmann. Cependant, c’est le menu du Lunch qui attire particulièrement l’attention. Pour seulement 29€, ce menu 3 services (entrée, plat, dessert) ravit les papilles. Il est disponible le midi, du mardi au vendredi, offrant ainsi aux convives la possibilité de savourer une expérience culinaire exceptionnelle à leur convenance. Av. Brugmann 52/54, 1190 Bruxelles. brugmann.com
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC BRUGMANN.
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e ll e city guide Texte Jolien Vanhoof
HÔTEL HANA
DITES-LE AVEC DES FLEURS
LES CHAMBRES Les 26 chambres, dont une suite, offrent une fusion réussie entre l’élégance parisienne et le minimalisme japonais. Cloisons avec panneaux, murs en paille, meubles laqués, lanternes traditionnelles en papier et poissons rouges nageant sur les chaises. Mais aussi des têtes de lit en velours, des tapis de Pierre Frey et des produits Diptyque dans la salle de bains.
LE NOM
LE RESTAURANT
« Hana » signifie fleur en japonais. Un terme qui évoque la muse subtile de cet hôtel cinq étoiles : une force récurrente dans chaque espace. Le hasard a voulu que nous croisions dans le métro une femme tenant de magnifiques branches de cerisier. Peu de temps après, nous nous retrouvons dans le hall de l’Hôtel Hana – nous pour nous enregistrer, elle pour embellir le bar. D’ailleurs, sa boutique de fleurs dans le quartier de Belleville s’appelle Ko Hana, encore un joli signe du destin.
Au menu d’Hanabi : udon avec bisque et tartare de langoustine, steak de wagyu et sauce au poivre sansho. Et en guise de délicieuse conclusion : crème brûlée à la patate douce violette d’Okinawa. Un « orgasme culinaire ».
LE STYLE Laissez une architecte d’intérieur et un directeur artistique du monde de la mode créer de la magie dans un bâtiment historique Haussmanien et obtenez un mélange de styles fascinant. « C’est comme si on mélangeait le film “In the Mood For Love” de Wong Kar Wai et la campagne prin164 ELLE magazine
LE BIEN-ÊTRE Le génie du Feng Shui, Hélène Weber, a veillé à installer une énergie positive dans l’hôtel, mais c’est dans le spa Hana que l’on trouve la sérénité totale. On y découvre des traitements énergétiques tels que le reiki, le kobido et la réflexologie lymphatique. Pour celles et ceux qui préfèrent une approche plus active, l’espace bien-être dispose également d’une salle de fitness et une piscine à contre-courant. 17, rue du 4 Septembre, Paris. À partir de 390 euros/nuit pour une chambre standard. hotelhana-paris.com
STEPHAN JULLIARD
Un intérieur feng shui, des saveurs sublimes, le tout agrémenté d’une vue spectaculaire sur les toits de Paris : celles et ceux qui séjournent dans le nouvel Hôtel Hana repartent le cœur léger. Lors de la Fashion Week, nous en avons fait notre QG.
temps 1997 de Prada par Glen Luchford, mettant en vedette un jeune Joaquin Phoenix. Ou comme si l’on plongeait dans un univers onirique à la Dries Van Noten s’il avait vécu au Japon dans les années 1940 », déclare Oliver Leone, directeur artistique du concept. Son associée : Laura Gonzalez, alias la reine de la couleur et l’une des décoratrices d’intérieur les plus demandées de Paris.
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Avec sa campagne « Dare to be », MARTINI encourage à sortir de sa zone de confort et à révéler sa personnalité la plus audacieuse. Lisa Ifi, créatrice de contenu mode et lifestyle, incarne parfaitement cette démarche et ose s’exprimer en partageant ses looks sur les réseaux sociaux. Elle montre ainsi à sa communauté que la différence et l’authenticité sont la clé du bonheur... Et pourquoi ne pas rendre ces moments uniques en dégustant un verre de MARTINI ?
Que signifie pour vous le slogan « Dare to be » ? « Dare to be » signifie pour moi « oser être soi-même ». J’intègre ce slogan dans la vie de tous les jours en me disant qu’être différente des autres ne peut qu’apporter du bonheur. Une fois qu’on ose être différent, tout change du tout au tout.
Comment cultivez-vous votre confiance en vous dans votre vie quotidienne ? Je cultive ma confiance en moi en partie grâce aux retours positifs que je reçois de ma communauté. Lorsqu’elle confirme que les choix que je fais sont les bons, cela booste ma confiance. Cela m’aide à m’améliorer dans mon travail, à proposer du contenu différent et de plus en plus original. Lorsque je suis boostée, je peux être moi-même et me représenter à 100 % sur les réseaux sociaux.
Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans cette collaboration entre ELLE et MARTINI ? Je suis une grande lectrice du ELLE depuis petite. Cet univers m’a toujours intéressée puisqu’il regroupe mes sujets préférés tels que le lifestyle et la mode. Je me reconnais dans ce monde « girly » qui partage les mêmes valeurs que les miennes. De plus, faire cette collaboration est une expérience unique pour moi. En tant que lectrice, me retrouver comme sujet principal d’un article du magazine est un rêve éveillé et le partager avec une marque iconique comme MARTINI est un honneur pour moi.
Votre cocktail MARTINI favori ? Le Bianco Spritz figure parmi mes cocktails favoris ! Non seulement il est incroyablement rafraîchissant, mais chaque gorgée transporte instantanément en été.
Votre look préféré du shoot ? Celui où je me tenais debout sur la table. C’est le style que j’affectionne particulièrement : décontracté-chic. Un pantalon ample et un débardeur, que demander de plus ?
Quel est le souvenir le plus marquant avec MARTINI ?
« JE PEUX ASSOCIER LE MARTINI À UN DES MOMENTS LES PLUS HEUREUX DE MA VIE » LISA IFI
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Mon souvenir le plus mémorable avec le MARTINI remonte à mes fiançailles à New York. Après la demande, nous sommes allés prendre un verre sur un rooftop où j’ai commandé un MARTINI pour l’occasion. C’était tout simplement parfait. Je peux associer le MARTINI à un des moments les plus heureux de ma vie.
Martini
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e ll e Martini MARTINI FIERO SPRITZ • 60 ml de MARTINI Prosecco • 60 ml de MARTINI Fiero • 10 ml d’eau gazeuse • Glaçons • 1 tranche d’orange
Remplir un verre à vin ou un verre ballon de glaçons. Verser le MARTINI Fiero et le MARTINI Prosecco dans le verre. Compléter avec l’eau gazeuse. Remuer délicatement et garnir avec la tranche d’orange.
MARTINI MIMOSA • MARTINI Mimosa • Glaçons • 1 tranche d’orange
Le MARTINI Mimosa est déjà prêt à être servi. Remplir un verre à vin ou un verre ballon de glaçons. Verser le MARTINI Mimosa dans le verre. Décorer avec la tranche d’orange.
Martini
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« "DARE TO BE" SIGNIFIE POUR MOI "OSER ÊTRE SOI–MÊME" » LISA IFI
magazine ELLE 171
e ll e Martini BIANCO SPRITZ • 60 ml de MARTINI Prosecco • 60 ml de MARTINI Bianco • 10 ml d’eau gazeuse • Glaçons • 1 tranche de citron vert • Menthe
Remplir un verre à vin ou verre ballon de glaçons. Verser le MARTINI Bianco et le MARTINI Prosecco dans le verre. Compléter avec l’eau gazeuse. Remuer délicatement et garnir avec la tranche de citron vert et la menthe.
« LE BIANCO SPRITZ FIGURE PARMI MES COCKTAILS FAVORIS ! »
VIBRANTE SPRITZ • 75 ml de MARTINI sans alcool Vibrante • 25 ml de jus de pamplemousse • 10 ml d’eau gazeuse • Glaçons • 1 tranche de pamplemousse 172 ELLE magazine
Remplir un verre à vin ou un verre ballon de glaçons. Verser le MARTINI sans alcool Vibrante et le jus de pamplemousse dans le verre. Compléter avec l’eau gazeuse. Remuer délicatement et garnir avec la tranche de pamplemousse.
ÉQUIPE DE PRODUCTION - PHOTOS : JUSTIN PAQUAY, STYLISME : JAN BRIES, MAKE-UP : ELKE BINNENMANS
LISA IFI
reportage
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Texte Jolien Vanhoof
ON A TESTÉ
VELORETTI, LE VÉLO ÉLECTRIQUE À LA POINTE Safety (and style) first
PRESSE
Les Néerlandaises Yara Michels et Nicole Huisman en sont des adeptes inconditionnelles et ce n’est pas surprenant : en tant que citadines aguerries, elles arpentent les rues d'Amsterdam depuis des années. Mais qu'en estil pour moi, rédactrice du ELLE, indéniablement plus portée sur la mode que sur le sport… Comme je l’ai rapidement évoqué dans le numéro précédent : je ne suis ni une adepte de la course à pied ni une cycliste. Depuis des années, ma fidèle Mini One m’accompagne dans tous mes déplacements à travers le pays. Cependant, pour les courses au supermarché, les visites en famille et les allersretours à l’école maternelle, il est vrai qu’il existe des moyens plus efficaces et respectueux de l’environnement. C’est là qu’intervient Veloretti, la marque de vélos d’Amsterdam qui en est déjà à sa deuxième série de vélos électriques : l’Ace Two (avec cadre haut) et l’Ivy Two (avec cadre bas). Le fondateur, Ferry Zonder, a imaginé son premier vélo en 2012 – alors dépourvu de batterie – car il ne trouvait pas de modèle abordable, solide et élégant pour ses trajets quotidiens entre son domicile et son boulot. Depuis, il place le client au cœur de sa philosophie de conception.
Une batterie de 540 Wh amovible vous offrant jusqu’à 120 kilomètres sans effort. Un moteur central Bafang silencieux. Des vitesses automatiques Enviolo. Une transmission par courroie en carbone Gates, sans souci d’entretien. Tout cela peut sembler un peu technique, pour moi aussi... Mais dès que mon modèle d’essai, l’Ivy Two, se trouve devant ma porte, je suis immédiatement séduite. J’ai opté pour la couleur rétro Gris Galet avec une selle en cuir brun et des poignées assorties. Un peu comme le Vespa des vélos électriques. Le must : il a remporté le Red Dot Design Award 2023.
Le premier trajet est un peu hésitant. Je me trompe régulièrement avec les réglages en roulant, ce qui me fait presque percuter une voiture garée. Heureusement, le vélo électrique est équipé d’un système de suivi de sécurité pour une tranquillité d’esprit supplémentaire sur la route. Appuyez sur le bouton situé à droite du guidon pendant quatre secondes, et un message est automatiquement envoyé à votre contact désigné, avec un lien de suivi de votre position en temps réel. Il semblerait que Ferry Zonder et son équipe aient pensé à tout. Sauf à mes fesses. La selle gagnerait à être un peu plus confortable. veloretti.com magazine ELLE 173
e l le La Villa Baboucha Essaouira
LA VILLA BABOUCHA
BERTRAND POMMIER, VIRGINIE FAUCHER
UNE OASIS À QUELQUES PAS D’ESSAOUIRA
La Villa Baboucha Essaouira
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Le Maroc, ce pays envoûtant qu’on aime tant par sa chaleur, ses paysages somptueux, ses villes historiques, sa culture riche et colorée, ses ruelles labyrinthiques et ses souks animés. C’est sur la côte ouest, à Essaouira, que s’est implantée la Villa Baboucha, un havre de paix de style Ethnic Chic.
Au milieu de la campagne berbère et au cœur d’une magnifique forêt d’arganiers et d’oliviers, la Villa Baboucha propose six chambres indépendantes pouvant accueillir jusqu’à douze hôtes. Cette propriété de 5000m2, imprégnant l’authenticité marocaine et conçue avec des matériaux issus de l’artisanat local, garantit une intimité absolue des lieux. Avec un jardin peuplé d’oliviers centenaires et une piscine entre les palmiers, la villa convient parfaitement aux couples, aux familles, mais aussi aux collègues en quête d’un endroit paradisiaque où réaliser un team building.
UNE VILLA PAISIBLE TOUT CONFORT Bien que l’on puisse associer le nom de la villa aux incontournables « babouches » marocaines, son nom provient en réalité des escargots, connu au Maroc sous le nom de « baboucha ». Il est d’ailleurs très probable d’en croiser lorsque l’on s’y rend. Différents espaces composent la villa, permettant à chacun de trouver le lieu idéal où prendre du plaisir durant ses vacances. Pour se détendre, on retrouve différents salons, certains avec un feu ouvert, d’autres sous l’ombre des oliviers ou donnant une vue sublime sur la forêt d’oliviers et d’arganiers, sans oublier le bar dans un espace chaleureux. Pour se régaler, on ne manque pas la cuisine hyper-équipée, deux espaces de repas en plein air et une salle à manger posée sur d’authentiques troncs d’arbre. Et pour se ressourcer et passer de belles nuits, six chambres climatisées avec un accès et une vue aux quatre coins de la villa.
ENTRE MER ET NATURE Quand on séjourne à la Villa Baboucha, on part à la découverte d’Essaouira pour admirer son port authentique, les pêcheurs dans leur barques bleues ainsi que la médina et les remparts. Mais pas seulement, on peut découvrir de magnifiques spots pour les sports nautiques, le golf, les balades à dos de dromadaire ou à cheval, les randonnées dans les dunes et sur les plages à perte de vue. Toutes ces activités se trouvant à seulement une quinzaine de minutes de la villa.
UN SERVICE SUR MESURE Sur place, Ghizlane et Mokhtar logent dans une dépendance au sein de la propriété et incarnent tous deux l’essence même de l’hospitalité marocaine. Leur présence et leur disponibilité apportent une touche de douceur supplémentaire au séjour : préparation des repas, du barbecue, ménage, tea time, et bien d’autres encore. Des services extras sont également possibles : location de voiture, nounou, masseuse, yoga, livraison des courses, etc. Séjourner à la Villa Baboucha, c’est s’offrir une parenthèse ensoleillée, où la gentillesse est omniprésente et où le temps s’écoule au ralenti.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LA VILLA BABOUCHA ESSAOUIRA. BABOUCHA-ESSAOUIRA.COM
e ll e reportage Texte Céline Pécheux Photos Justin Paquay
T T
CHEF DE DEMAIN
HOMAS ROUPIN
Chez ¡Toma !, la carte change tout le temps et tourne autour de trois grandes saisons par an. Dans l’assiette : mille variations en fonction des inspirations du chef et de ce qu’offrent le potager comme les maraîchers et producteurs locaux. 176 ELLE magazine
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Toma ! Come y cálla! « Prends, mange et tais-toi ! », lui répétait sa grand-mère espagnole au moment de passer à table. Un ordre qui marquera le chef étoilé liégeois Thomas Troupin au point d’inspirer le nom de son nouveau repaire… Niché dans le Jardin des Bégards, au pied des remparts de la ville de Liège, son restaurant ¡Toma ! propose une « cuisine immersive » nourrie au locavorisme avec comme écrin une salle en clair-obscur, des assises en velours, de grandes baies vitrées avec vue sur le potager et dix tables (seulement) aux premières loges de fourneaux ardents. Rencontre avec un chef libre, animé par une flamme écoresponsable.
Le goût de l’enfance
« Rien ne me destinait à devenir cuisinier. Je ne suis pas issu d’une famille d’épicuriens et ma mère détestait faire à manger ! Par contre, ma grand-mère ibère adorait recevoir. Mes plus beaux souvenirs d’enfance ? Les dîners en famille où je restais éveillé pour participer aux débats des adultes. J’en ai gardé un goût prononcé pour la cuisine simple, sans exigence de performance, sans démonstration technique, sans chichi… On ne sortait pas la belle porcelaine, mais c’était généreux et convivial. Chez ¡Toma !, c’est un peu cet esprit-là que je veux insuffler. Attention, j’aime la finesse et la précision, mais ça ne doit jamais prendre le dessus sur la convivialité ! Faire les choses avec cœur et rigueur, c’est un peu mon leitmotiv. » « Le nom ¡Toma ! nous rappelle de profiter du moment. Ma grand-mère était très pauvre. Pour elle, manger, c’était un moment important. Il fallait le respecter. Dans mon restaurant, il y a de la rigueur, mais ce que j’essaye surtout d’offrir à mes client·e·s, c’est un moment suspendu qui ressemble à un repas en famille. » ••• 178 ELLE magazine
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« J'AIME LA FINESSE ET LA PRÉCISION, MAIS ÇA NE DOIT JAMAIS PRENDRE LE DESSUS SUR LA CONVIVIALITÉ »
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« S'IL N'Y A PAS UNE PLANTE VERTE DANS LE JARDIN, IL N'Y EN AURA PAS NON PLUS DANS L'ASSIETTE »
Un resto sans menu
Chez ¡Toma !, tout est ouvert. La cuisine comme le cellier. En été, la brigade cuisine dehors, en plein air. « L’idée, c’est d’être en contact permanent avec les gens, qu’ils puissent assister à tout », nous explique le chef Thomas Troupin, une étoile au guide Michelin mais surtout, un des chefs les plus créatifs du pays. Dans les baffles de son restaurant, on diffuse les grands classiques du rock comme de la chanson française. « J’ai fait des playlists sur Spotify. Je suis très Zaho de Sagazan pour le moment. J’ai même un chef bassiste dans mon équipe. Ici, il y a un esprit rock’n’roll. On aime bousculer les codes », scande celui qui a toujours fait les choses à sa sauce. Alors, quand on lui demande : « Une cuisine immersive, ça veut dire quoi exactement ? » Le chef nous répond sans hésiter : « C’est un peu abstrait comme concept, mais c’est ça que je voulais ! Je voulais que les gens ne sachent pas à quoi s’attendre. » Car ¡Toma !, c’est un restaurant où l’on mange délicieusement, mais c’est aussi et surtout, un concept à part entière où les codes et les frontières sont éclipsés au profit de l’humain. « L’époque change, la restauration aussi. J’aime l’idée que ma cuisine comme mon endroit puissent évoluer. La plus grande liberté que j’ai prise dernièrement ? Supprimer les menus et les remplacer par des thèmes en fonction des saisons. Je propose donc trois styles de cuisines par an. La première saison, de février à mai, c’est la saison “Source”… Une saison où presque rien ne pousse. Du coup, on met en avant les maraîchers et les producteurs qui mettent tout leur cœur pour nous fournir les plus beaux produits. C’est eux qui ••• 180 ELLE magazine
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« LA PLUS GRANDE LIBERTÉ QUE J'AI PRISE DERNIÈREMENT ? SUPPRIMER LES MENUS ET LES REMPLACER PAR DES THÈMES EN FONCTION DES SAISONS » magazine ELLE 181
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« L'IDÉE C'EST D'ÊTRE EN CONTACT PERMANENT AVEC LES GENS, QU'ILS PUISSENT ASSISTER À TOUT »
donnent le ton de la cuisine qu’on va servir. La saison “Cueillette”, de mai à septembre, sera plus aromatique et florale. Puis de septembre à février, on sera dans une cuisine qui tournera autour des conserves maison et des lactofermentations… » Dans l’assiette : 24 bouchées différentes, savamment compilées, qui racontent l’histoire d’une culture, d’un terroir. « Ce qui compte le plus dans un plat, c’est la première bouchée. On a donc choisi de n’offrir que des premières fois », s’exclame le chef. Du coup, au fil du repas, on perd nos repères. On ne sait pas si on est à l’entrée, au plat ou au dessert… Et on s’en fout. Pour une fois, laissons-nous faire ! « J’ai l’intime conviction que le meilleur moyen de profiter de l’instant présent, c’est de ne pas connaître le futur. Un menu fixe et imposé est une prédiction qui provoque forcément des projections. Comme je n’ai plus de menu, les gens se laissent porter et moi, je retrouve ma spontanéité. Aujourd’hui, on choisit les meilleurs produits et on les sert au bon moment, mais aussi, on prend le temps de parler avec les gens pour leur expliquer notre démarche et ça marche ! »
L’amour des gens et du produit
Couronné d’une étoile verte Michelin, qui récompense les engagements en faveur d’une gastronomie plus durable, ¡Toma ! est pile dans l’air du temps. « En bref, notre concept est simple. S’il n’y a pas une plante verte dans le jardin, il n’y en aura pas non plus dans l’assiette ! Et s’il n’y a rien qui pousse en hiver, alors on servira des plats qui parleront des gens. Ceux et celles qui travaillent la terre pour nous nourrir comme mon ami Lothar Vilz, probablement l’éleveur le plus extrême de Belgique et une des plus belles rencontres de ma vie de cuisinier… Je me souviendrais toujours le jour où il m’a fait goûter une carotte qui sortait de terre comme si c’était du caviar ou quand
Marie Destinée – une de mes productrices fétiches – a débarqué avec ses douze tomates cerises qu’elle avait cultivées avec amour pendant des mois. C’est eux qui m’ont fait réaliser que ce qu’on prend à la nature, on doit le rendre. Du coup, la case poubelle n’existe pas dans mon restaurant. Ici, on ne jette rien ! Même pas les pelures d’oignon ! Avec les parures des produits frais, on réalise des fonds, des misos, des condiments. On a d’ailleurs dans un recoin du restaurant un labo dédié à cet effet où mon second Travis s’amuse à faire plein d’expérimentations. Cette contrainte du zéro déchet booste notre créativité et nous pousse à nous remettre en question pour éviter le gaspillage. Avec un peu d’imagination, d’amour et d’envie, on y arrive ! » « Il faut voir comment les producteurs et artisans travaillent avec leurs tripes et leur cœur pour nous fournir des produits de qualité. Dans mon restaurant, on ne jette pas la moindre miette de leur travail et on valorise l’entièreté des produits. » •••
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Les étoiles
Génération W
Il y a des rencontres qui marquent dans la vie… Thomas Troupin en a eu quelques-unes au fil de sa carrière de chef comme ce prof à l’école hôtelière qui lui martèlera qu’être cuisinier « c’est créer ! » ou encore le chef doublement étoilé Sang Hoon Degeimbre de l’Air du Temps avec qui il fera ses armes pendant plusieurs années. « J’ai compris avec lui qu’ouvrir son restaurant c’était bien, mais que si le concept n’était pas cohérent, ça ne pouvait pas marcher. Ça a été une rencontre cruciale pour moi. C’est grâce à lui que j’ai trouvé mon identité en tant que chef. » Fort de cette expérience, il ouvre La Menuiserie à Waimes où il obtient très vite une étoile Michelin. Deux confinements plus tard, il quitte tout et revient sur sa terre natale pour ouvrir ¡Toma !. « C’est incroyable de voir la concentration de restaurants étoilés en Belgique ! Même si elle ne compte pas encore de restaurant trois étoiles, la Wallonie n’a pas à rougir. Les chefs wallons en vue mettent leur technique au service de l’émotion et ont plutôt tendance à offrir une cuisine instinctive, généreuse, dans l’échange plus que dans la performance et je trouve ça plutôt cool », explique celui qui a formé autour de lui une brigade (douze en équivalent temps plein) composée de personnalités très différentes, presque toutes autodidactes. « Celles et ceux qui m’assistent en cuisine ont pour la plupart des profils atypiques. Tom et Hugo sont barmans à la base et Mawuze qui nous vient du Togo ne savait pas peler un oignon quand elle est arrivée chez nous. Aujourd’hui, elle est un des piliers de la cuisine. Le fait de travailler avec des gens qui ne sont pas formatés aux codes de la gastronomie, ça pousse à l’innovation. » 184 ELLE magazine
« Ma relation à l’étoile ? Détaché et en même temps très reconnaissant. J’ai eu ma première étoile en 2014. Ça a été un accélérateur incroyable dans ma carrière. Les portes se sont ouvertes plus facilement. C’est sans doute aussi grâce à mon étoile que j’ai eu l’opportunité d’ouvrir un restaurant ici, dans cet endroit incroyable. Les gens vous font confiance. C’est aussi l’assurance d’être complet midi-soir… Mais mon moteur n’a jamais été d’obtenir des récompenses. J’ai toujours fait les choses comme je le sentais. Mon envie initiale reste intacte : être dans l’instant et créer des plats qui donneront du plaisir aux gens avec les meilleurs produits cultivés et élevés localement. Après, c’est certain que c’est un métier qui demande beaucoup de sacrifices. Pour la gestion de la vie de famille, tout est une question d’organisation. Mes filles, je les intègre à ma vie de chef. Quand elles terminent l’école, il n’est pas rare qu’elles débarquent au restaurant. Alors, je ne sais pas si elles deviendront cheffes un jour, mais elles ont le plaisir de la table et ça, c’est une grande joie pour moi. »
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NÉO FASQUEL
3...2...1... Partez ! Le dimanche 31 mars dernier, la ELLE Team vous donnait rendez-vous au Royal Zoute Tennis Club à Knokke pour la deuxième édition de la ELLE RUN KNOKKE ! Un événement qui a rassemblé de nombreux coureurs et coureuses dans une ambiance bienveillante et dynamique.
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e ll e communiqué EDEN PARK
37 ans de French Flair C’est une marque incarnée, vraie et forte. La Maison parisienne fête 37 ans de savoir-faire créatif, misant sur la qualité des matières et le travail des détails. Reconnaissable à son célèbre logo, le nœud papillon rose, le label s’inspire des valeurs et des codes du rugby. On craque pour ce pull bleu à rayures, pour bouger en toute élégance ! Pull bleu à rayures jeu de maille, 155 € en ligne sur eden-park.com ou en boutique, rue Haute 24, 1300 Wavre
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Visionnaire Škoda dévoile l’Epiq, 25 000 €, 400 km d’autonomie, un grand coffre et un gabarit de Kamiq. Un modèle à découvrir en 2025 chez le constructeur qui va multiplier ses modèles électriques. L’Epiq, de petite taille (4,10 mètres de long) séduit par sa fiche technique (dont notamment une clé mobile, 5 places assises, etc.) et offre une alternative compacte et abordable. skoda.be
DEAR APRIL
Hommage à l’enfance
ASPRIA
RADO
Étincelle d’amour
« On n’apprend pas à un cheval comment respirer », phrase révélatrice pour Rudi Vanlancker, expert à l’Aspria, les animaux maîtrisant en effet l’art de la respiration sans effort. Le club propose des sessions de personal training spécifiques, ateliers et cours collectifs. Des techniques de respiration adéquates au service d’une meilleure santé !
On adore l’inventivité de la marque danoise spécialisée dans la création de produits de chambre d’enfant, inspirée par la beauté de la nature. Uniques, ludiques, intemporels et fonctionnels, ils sont le fruit du savoir-faire de la créatrice Marley. Un état d’esprit commun au grand frère de la marque, Olivier Furniture, et à ses vingt ans d’expérience.
La superbe nouvelle Centrix Open Heart raconte une histoire d’amour signée Rado. Elle reflète le sentiment le plus évocateur créé par la marque mythique. Un style et des éléments de design qui évoquent l’amour éternel et les souvenirs impérissables. Ou comment stimuler l’imagination et la fascination de l’être humain pour la métaphore. Fascinant !
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AURÉLIA DEJOND, PRESSE
Bien respirer, c’est capital
2024
4 NUMÉROS/AN
100% BELGE
RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS Philippe De Jonghe: +32 475 23 48 40 - pdj@venturesmedia.be Catherine Limon: +32 475 93 83 73 - cli@venturesmedia.be Margaux Leymarie: + 32 473 34 07 66 - mle@venturesmedia.be Elodie Andriveau: + 32 475 295 796 - ean@venturesmedia.be
e ll e communiqué
DOPPER
Collection Steel Initiative responsable pour la marque fondée aux Pays-Bas, avec pour objectif de réduire la pollution due aux bouteilles jetables. Avec cette nouvelle collection, le label encourage les utilisateurs à s’impliquer en remplissant leur contenant d’eau du robinet. La bouteille Dopper devient ainsi un véritable trophée couleur or, argent ou bronze. Joli et responsable ! Dopper Steel, Bronze, 490 ml, 24.95 € dopper.com
À la pointe
Depuis plus de 15 ans, l’eucalyptus est utilisé dans certains des produits les plus vendus de la marque, qui propose un nouveau gommage mains et corps, ainsi qu’un gel lissant pour le corps. Deux nouveaux produits spécialement développés pour faire passer les soins corporels au niveau supérieur et étayés par une justification clinique. Un atout bien-être de taille ! 250 ml, 35 € malinandgoetz.com
ICE-WATCH
Édition limitée On craque pour cette collaboration en hommage à Martine ! Icône des petits et des grands, elle fête ses 70 ans et continue d’incarner la joie de vivre, l’amitié, la curiosité, l’enthousiasme et la liberté. Pour célébrer son anniversaire, Ice-Watch décline quatre montres collectors ICE, résultat d’une collaboration étroite entre les équipes design de Casterman et d’Ice-Watch. Avis aux fans ! ICE martine, 99 € uniquement sur ice-watch.com
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HYDRATEZ-VOUS TOUT EN VOUS AMUSANT ! Pour celles et ceux qui souhaitent conserver une bonne mine tout au long de l’été, nous avons un seul conseil : hydratez-vous ! Selon la théorie des “boissons” virales de TikTok, s’hydrater devient plus facile en suivant cette règle : alterner une boisson hydratante avec une boisson “fun” tout au long de la journée. Avec l’appareil à eau pétillante SodaStream, vous faites d’une pierre deux coups ! Avec sa large gamme de saveurs, vous transformez l’eau du robinet en une délicieuse boisson en un clin d’œil. La toute nouvelle saveur Lipton Ice Tea Peach Zero, par exemple, vous permet de préparer un délicieux thé glacé sans sucre en appuyant simplement sur un bouton. Des goûts comme Lipton Ice Tea Green, Lipton Ice Tea Peach, Pepsi (Zero), 7UP (Zero) et Mirinda (Zero) vous aident également à rester hydraté tout au long de la journée. CET ARTICLE A ÉTÉ ÉLABORÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SODASTREAM.
AURÉLIA DEJOND, PRESSE
MALIN+GOETZ
Stages été 2024 Notre défi, vous faire partager notre passion. Rejoignez-nous !
De 3 à 18 ans mi-temps ou temps plein TC Odrimont (Lasne) - R Primerose CB (Laeken) TC La Cure (Jodoigne) - Waterloo Tennis (Waterloo) Euro TC (Woluwé-St-Lambert) - TC Sollenbeemd (Halle) Kraainem Tennis Academy (Kraainem) - TC Avia (Deurne) Information : ASBL BATD 010/81 11 00 - info@batd.eu
www.batd.eu
CENTRE WELLNESS VICTORIA VOTRE BIEN-ÊTRE COMMENCE ICI ! Plongez dans une expérience de bien-être inégalée au Wellness Victoria, un havre de paix moderne et réconfortant, où chaque détail est pensé pour votre détente et votre plaisir. Niché à Nivelles, à seulement 25 minutes de Mons, Bruxelles et Charleroi, le centre vous offre une escapade bien-être d’exception pour le corps et l’esprit. La fondatrice en quelques mots
Victoria Briffeuil, entrepreneure belge, incarne une transformation inspirante dans le monde professionnel. Issue d’une famille de commerçants, elle décide d’entamer des études en gestion, mais se tourne rapidement vers le monde du bien-être qui se révèle être sa véritable passion. Dans un souci de perfection, elle part à Paris pour étudier l’esthétique et après avoir obtenu son diplôme, elle se spécialise en massothérapie à travers différentes formations tant en Belgique qu’en France. Après 2 années, elle se lance en tant qu’indépendante et ouvre en novembre 2022, son propre centre de bien-être, le Wellness Victoria, en quête de répondre au mieux à la demande de sa clientèle.
Une bulle de bien-être
Le cadre épuré et chaleureux est conçu pour vous offrir une atmosphère apaisante dès les premiers instants. Que ce soit pour un soin visage, un massage, seul ou en duo, ou pour une séance de relaxation dans le spa privatif, toute l’équipe est investie pour répondre à vos besoins afin de vous offrir une expérience inoubliable. Toujours en quête de perfection, Victoria se forme continuellement et supervise personnellement son équipe, garantissant ainsi, professionnalisme et services de haute qualité.
Des massages axés sur la thérapeutique
Avant chaque prestation, une anamnèse doit être remplie par le client pour réaliser le soin selon un protocole précis tenant compte de tous ses paramètres médicaux et personnels. Une grande attention est apportée à chaque client depuis l’accueil jusqu’à la prestation. L’établissement est équipé de cinq cabines, certaines pour vous y accueillir individuellement et d’autres en duo. Spécialisé en soins corps, le Wellness propose aussi bien des massages relaxants (massage californien, balinais, adulteenfant... ) que drainants (drainage lymphatique ou massage suédois), bénéfiques pour divers aspects de la santé ( la rétention d’eau, les œdèmes, les problèmes digestifs, jambes lourdes...) et de la silhouette (notamment pour la cellulite aqueuse, adipeuse et fibreuse). Ses effets se traduisent à la fois visuellement, thérapeutiquement et physiquement. Le Wellness est également spécialisé en Soins Visage. Victoria a choisi de proposer une gamme de produits d’une marque emblématique reconnue pour ses labels de qualité. Du soin visage classique aux traitements médico-esthétiques avec technologies, Victoria vous propose des soins adaptés à vos problématiques cutanées et respectueux de votre peau . Un diagnostic est établi avant chaque soin.
L’avenir...
Victoria planifie d’agrandir le centre en ajoutant deux cabines supplémentaires. Dans un futur proche, elle envisage de suivre une formation dans les Caraïbes, avant de créer ses propres protocoles de massages pour lesquels elle déposera sa marque. Le Wellness Victoria : l’adresse incontournable pour une expérience de relaxation et de revitalisation. Rue du commerce - 12 - 1400 NIVELLES www.wellnessvictoria.be Tél : +32 470 558 280 Instagram @wellness_victoria Facebook Wellness Victoria
PUBLI REPORTAGE — OSEZ LE CENTRE-VILLE
ARACHNÉ BRUSSELS La mode féminine au cœur de Bruxelles
Bienvenue dans l’univers exclusif d’Arachné, une boutique fondée par Emmanuel Muraille en novembre 2023. Nichée dans la galerie historique du Passage du Nord, au cœur de Bruxelles, cette enseigne révolutionne la scène de la mode féminine. Chaque création reflète le talent et la créativité d’Emmanuel, incarnant ainsi l’esprit même de la boutique.
Des imprimés pour sublimer l’élégance
Ce qui rend Arachné unique, ce sont ses motifs originaux, inspirés de la nature et peints par Emmanuel Muraille et des illustratrices talentueuses, ces motifs floraux et patterns graphiques subliment la femme moderne avec élégance. La boutique offre un prêt-à-porter dans toutes les tailles, ainsi que des pièces sur mesure confectionnées avec minutie par une couturière qualifiée dans l’atelier situé au-dessus du magasin. Les collections, dédiées à la femme contemporaine, proposent une variété d’articles imprimés, incluant robes classiques et de soirées, chemises, pantalons, jupes... Le respect de l’environnement est inscrit dans l’ADN d’Arachné. En privilégiant une production locale et artisanale et en utilisant exclusivement des matériaux écologiques tels que le coton organique et la soie, Arachné crée des designs uniques tout en garantissant une qualité d’exécution exceptionnelle dans chacune de ses créations. Emmanuel développe en permanence de nouveaux modèles. À découvrir sa collection printemps / été 2024 accessible à tous grâce à sa boutique en ligne ! Plongez dans l’univers raffiné et éthique d’Arachné, où la mode se marie avec l’art et la durabilité, pour une expérience shopping unique et responsable.
Photo : Anastasia Varvarina
ARACHNÉ BRUSSELS Passage du Nord 5/7 - 1000 BRUXELLES www.arachne.brussels info@arachne.brussels Tél. : +32 477 51 62 95
SUBLIM’IN HAIR L’ART DE SUBLIMER VOS CHEVEUX ET VOTRE BIEN-ÊTRE L’histoire de Sublim’in Hair est celle d’une passion profonde pour l’art de la coiffure et du bien-être. Ici, chaque visite est une expérience, débutant par une compréhension approfondie des besoins et désirs du client. Car pour Sublim’in Hair, la coiffure est un moment pour se recentrer et se remettre en valeur. Dans cet esprit, le salon, conçu de sorte à respecter la sérénité des 5 sens, offre une gamme complète de services, allant du relooking au visagisme, en passant par les coupes pour dames et messie urs, les prestations de barbier, les brushings, les permanentes, les colorations et les mèches. Sublim’in Hair travaille également avec des produits naturels, végans, et bio, respectueux de la santé et de l’environnement. Si certains préfèrent un moment de détente silencieuse, d’autres sont invités à partager et échanger. Quelle que soit leur préférence, chaque client se sent important et choyé, car chez Sublim’in Hair, c’est le client qui fait la différence. Le salon offre également une oasis de bien-être avec ses tout nouveaux massages crâniens T.A.O. Ces massages, effectués dans un espace zen dédié, stimulent la circulation sanguine, réparent les maux et procurent un sentiment profond de bien-être. En bref, Sublim’in Hair est un lieu où l’on se sent valorisé, écouté et où l’on repart non seulement avec une nouvelle coiffure, mais aussi avec un sentiment de bien-être profondément ancré. Sublim’in Hair, où chaque visite est une expérience inoubliable de sublimation de soi.
SUBLIM’ IN HAIR Chaussée de Bruxelles 405 1410 Waterloo Tél. : +32 479 908 808 Instagram : @Sublim’inhair.waterloo Facebook : Subliminhairwaterloo1
PUBLI REPORTAGE — OSEZ LE CENTRE-VILLE
GABRIEL LELIEVRE
Se sentir divine le temps d'une soirée inoubliable ? C'est possible, à condition que votre tenue soit rouge ! Avec son thème " Divine red ", le ELLE a célébré la ELLE Party au Spirito le 14 mars 2024. Lors de cet événement légendaire, le rouge s'est imposé et a rassemblé tous les amoureux de la mode.
Théâtre Royal des Galeries
l a vi e
Directeur : David Michels
i a D P r e N Te T
Avec
Christel Pedrinelli, Nicolas Buysse, Laurence Warin, Stéphane Pirard
De
T T r G i B i e r N To ADe
Mise en scène : Damien De Dobbeleer Scénographie : Léa Gardin Costumes : Sophie Malacord Lumières : Laurent Comiant
Illustration Léa Gardin
Camille Kohler
www.trg.be 02 512 04 07
Du 1er au 26 mai 2024 En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge
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