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J’ai rencontré notre cover girl, Rose, en 2014. Le ELLE shootait dans un supermarché, à cette époque, c’était un lieu très mode, souvenez-vous du décor du défilé Chanel automne-hiver 2014-2015. On ne pouvait pas faire plus chic ! Je m’essayais à un nouveau métier, le stylisme, et faisais mes premiers pas sur les productions mode. Nous étions toutes les deux des babies (bon, elle plus que moi). Entre deux rayons, on papotait, on s’amusait. Nous avons beaucoup ri. Depuis, je n’ai jamais cessé de suivre sa carrière.

Au-delà de sa beauté électrisante, j’avais découvert une nana vraiment sympa. Simple, décontractée, profonde et professionnelle. Et pourtant si jeune. Cela me touche de découvrir, à travers ses mots, le récit vibrant de ses dix dernières années. Cela faisait

SANS TOURNER EN ROND cinq ans qu’elle n’avait plus fait d’éditos mode et nous sommes ravis de cette primeur.

Pour ce come-back, nous avons rencontré une femme nouvelle, ancrée, expérimentée.

Une maman de deux petites filles qui n’hésite pas à se livrer sur les parts plus sombres de son passé. Ses mots m’ont beaucoup rassurée car moi aussi, je suis en plein come-back.

Après mon congé de maternité, je me demande ce qui va changer dans mon métier. Tout, certainement. Mes priorités, les sujets à traiter, une autre façon de manager. Et ce numéro en montre les premiers reflets : je vous renvoie directement à nos articles sur comment voyager sans les kids ou comment se ressourcer en retraite détox ! L’espace, le temps sont mes nouveaux luxes désormais. Se réinventer, se multiplier, voilà ce qui fait notre force. Ce numéro s’adresse à toutes celles qui pendant l’année se sont challenger et méritent bien de se reposer. L’été arrive, mais je n’ai pas envie de parler de nouveau cycle car, à chaque projet, nous avançons.

Sans jamais tourner en rond.

Rose et moi en septembre 2014 pour un shoot dans un supermarché.

Marie Guérin, Rédactrice en chef _marieguerin

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c olof on

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RÉDACTRICE EN CHEF

RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE

DIRECTRICE ARTISTIQUE

COORDINATRICE ELLE.BE

Marie Guérin, mgu@elle.be @_marieguerin

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans

Iris Rombouts, iro@elle.be @imageboulevard

Jessica Fine, jfi@elle.be

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION

Natasha Bearzatto, nbe@venturesmedia.be @natasha_bearzatto

Noemi Dell’Aira, nda@elle.be

@jessicafine1

DIGITAL CONTENT CREATOR @noemidellaira

CELLULE WEB

EDITING

Juliette Debruxelles, jdb@elle.be

@juliettedebxl

MODE

Marie Guérin, mgu@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be

Back-end developer : Paul Ansay; paul@venturesmedia.be

SALES DIRECTOR @elisabethclauss

BEAUTÉ

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be

LIFESTYLE

Céline Pécheux, cpe@elle.be

CULTURE

Philippe De Jonghe, pdj@venturesmedia.be

PARTNERSHIP MANAGERS

Johanna Webb, jwe@venturesmedia.be Kelly Gielis, kgi@venturesmedia.be Alexia Neefs, alexia.neefs@venturesmedia.be Valérie Decallonne, vdc@venturesmedia.be Nathalie Fisse, nfi@venturesmedia.be Elodie Andriveau; ean@venturesmedia.be

Grégory Escouflaire, ges@elle.be

PRINT PRODUCTION COORDINATOR

GRAPHISTES

CREATIVE SOLUTIONS LAB

Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard

TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be

PHOTOGRAPHIE

Justin Paquay, jpa@elle.be

@walt_wings

@paqju

CORRECTEUR Geoffrey Favier

Amélie Eeckman, aee@editionventures.be

Lore Mosselmans (Chief Marketing Officer) lmo@venturesmedia.be Laura Collu (Senior Campaign Coordinator) lco@venturesmedia.be Marine Petrisot (Junior Campaign Coordinator) mpe@venturesmedia.be Yael Sempels (Junior Campaign Coordinator) yse@venturesmedia.be Dasha Croitoru (Junior Campaign Coordinator) dcr@venturesmedia.be

MATÉRIEL PUBLICITAIRE

TRADUCTION Virginie Dupont feat. talkie-walkie srl

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO

Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Hélène Laloux, Ohana Nkulufa, Jolien Vanhoof, Barbara De Munnynck, Lisa Aelvoet, Ringo Gomez-Jorge, Lore Ginneberge

Valérie De Jonghe, vdj@venturesmedia.be

EVENT

Charlotte Villers cvi@venturesmedia.be

EDITION VENTURES WOMAN CEO Bernard de Wasseige COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be IMPRIMERIE Roularta Printing DISTRIBUTION AMP ABONNEMENT

Par téléphone +32 (0)2 556 41 40 de 8 h à 16 h 30 / du lundi au vendredi par courrier AMP - viapress. be, Route de Lennik 451, 1070 Bruxelles. Par mail info @ viapress.be

TRADEMARK NOTICE

ELLE® is used under license from the trademark owner, Hachette Filipacchi Presse, a subsidiary of Lagardère SCA.

LAGARDÈRE NEWS

CEO - Constance Benqué CEO ELLE International Licenses - François Coruzzi SVP/International Director of ELLE - Valeria Bessolo Llopiz Deputy Editorial Director - Virginie Dolata Syndication Coordinator - Cassandre Viger Copyrights Manager - Kenza Allal Database Manager - Pascal Iacono Digital & Graphic Design Director - Marine Le Bris Marketing Director - Morgane Rohée www.ellearoundtheworld.com

INTERNATIONAL AD SALES HOUSE : LAGARDÈRE GLOBAL ADVERTISING CEO SVP/International Advertising – Julian Daniel jdaniel@lagarderenews.com ELLE Belgique est publié 9 fois l’an par Edition Ventures Woman

PRODUCTION

Business Team Corporation Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys

VENTURES MEDIA CEO Bernard de Wasseige RÉDACTION ELLE BELGIQUE

431 D chaussée de Louvain - 1380 Lasne - info@elle.be

DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ligne info lectrices : Vous avez des questions concernant nos reportages, actions ou concours ?

Contactez-nous entre 9 h et 12 h au 02 379 29 90

COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be

Didier Henet

La transmission de documents et informations à la rédaction du ELLE Magazine Belgique – S.A. Edition Ventures inclut l’autorisation de l’auteur quant à leu libre utilisation voire publication. Les marques, les prix et les adresses publiés dans le ELLE Belgique n’engagent en aucune manière celui-ci et ne sont annoncés qu’à titre indicatif sans vérification préalable de leur contenu par le ELLE. La reproduction, même partielle, de tous les articles, photographies, dessins, modèles et illustrations du ELLE Belgique est interdite tout comme celle des créations d’artistes publiées dans le ELLE et ce, même si ceux-ci sont publiés à titre de publicité. La rédaction décline toute responsabilité concernant le contenu commercial.

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ANDREAS ACHMANN, LALO + EVA, STEPHEN MATTUES, PRESSE

s o mma ire som m aire

118 80 MODE 24 Front row : maillots à gogo !

52 Nos bikinis sont-ils ocean-friendly ?

56 Ces marques belges qui revalorisent les made in.

80 Romualda, les chapeaux qu'il nous faut.

94 Édito mode : le come-back de Rose Bertram.

100 Accessoires : nos crushs de l'été.

108 Le guide shopping ultime pour les vacances.

118 En mode sporty chic !

62

108

REPORTAGE 62 Vicky Krieps, de Luxembourg à Hollywood : « Il n'y avait a priori aucune chance de me retrouver un jour sur grand écran. » 72 Adults only : pourquoi les hôtels se mettent au « no kids friendly » ?

83 Quiz : « Êtes-vous équipé·e pour les épreuves olympiques des vacances en société ? » magazine ELLE 19

s o mma ire

som m aire

154 130 La crème de la crème des blushs pour l'été.

136 De A à Z : nos conseils pour prendre soin de vous.

140 Tout ce que vous ignorez encore sur le SPF. 144 Beauty focus : les nouveautés et nos produits préférés.

LIFESTYLE 154 L'île Maurice, à la découverte de ce paradis sur terre.

162 On a testé : partir à l'aventure (en ville) près de chez nous.

170 Nos meilleures adresses gourmandes à Cannes.

180 Summer party : 5 recettes estivales à tester.

20 ELLE magazine

EN COVER Rose Bertram @Next Management Paris porte le bikini vert 'Chrome' d'Etam, un kimono champagne Aude De Wolf et des bijoux Ole Lynggaard.

Photographe : Stephen Mattues Stylisme : Delphine Dumoulin Direction artistique : Iris Rombouts Coiffure & make-up : Rudi Cremers pour Dior Beauty Assistant photo : Simon Waterkeyn Assistante prod : Marine Petrisot

ADOBE STOCK, SHUTTERSTOCK

140

BEAUTÉ

À gauche : maillot de bain gaufré, Etam.

Bagues en or jaune 18 carats 'Under the Sea', Ole Lynggaard. Lunettes de soleil, Hugo Boss.

Ceinture en taffetas de la styliste. À droite : trikini gaufré, Etam. Bracelet et tour de cou en or 18 carats 'Snakes' avec diamants, et boucles d'oreilles en diamants 'Shooting Stars', le tout Ole Lynggaard.

SIT BACK & RELAX

STEPHEN MATTUES

Certain·e·s d'entre nous l'ont, cette capacité à se détendre sans se sentir coupables. D'autres, au contraire, ne l'ont pas du tout et paniquent devant les lettres OOO. Pour celles et ceux qui ont besoin d'un coup de pouce pour passer des vacances sans souci, découvrez notre programmation pleine d'énergie estivale. De la tenue idéale pour chaque voyage (p. 108) aux délicieuses recettes de farniente (p. 180) en passant par les meilleures adresses de Cannes (p. 170) et de l'île Maurice (p. 153).

mood

mood

magazine ELLE 23

e ll e front row

COPERNI

Tropical, exotique, fleuri, flashy... Les maillots de bain sont souvent conçus pour attirer tous les regards au bord de la piscine. Vous n'êtes pas fan des explosions de couleurs et des imprimés éclectiques ? Avec des basiques élégants en noir et/ou blanc, vous rayonnez quoi qu'il arrive.

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LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT, PRESSE

NOIR SUR BLANC

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Coordination Iris Rombouts & Jolien Vanhoof

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COPERNI

BACK TO BLACK

DIOR

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1 Combinaison, Speedo, 45,99 € 2 Boucles d'oreilles Credo, Lore Van Keer, 355 € 3 Maillot de bain short, Seafolly via debijenkorf.be, 145 € 4 Maillot de bain asymétrique avec cut-out, Zara, 39,95 € 5 Sandales satinées avec fleurs, Zara, 39,95 € 6 Maillot de bain dos nu, Gucci via Mytheresa, 790 €.

magazine ELLE 25

e ll e front row

WHITE SPIRIT

ACLER

1

UPCYCLE CHALLENCE

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1 Foulard en soie, Max Mara, 395 € 2 Lunettes de soleil, COS, 150 € 3 Crop top, Anna October via The Frankie Shop, 325 € 4 Chapeau de paille, Louis Vuitton, prix sur demande 5 Sandales avec fleurs, Moschino via zalando.be, 430 €.

26 ELLE magazine

LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT, PRESSE

BURANI

4

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e ll e lettre ouverte

LETTRE OUVERTE AUX TRANSPHOBES Moutons dans la bergerie, prenez garde à différencier la louve de la bergère.

Quand on n’a pas le droit d’exister, on n’existe qu’en très petit nombre, ou alors caché·es. Quand on a le droit d’exister, on ose enfin se montrer au grand jour, et c’est tout simplement ce qui est en train de se passer pour nos communautés trans.

J’ai été considérée par la société comme un garçon homosexuel pendant de nombreuses années de ma vie et cela ne m’a jamais réussi. Non, je ne suis pas un homme homosexuel, je suis une femme transgenre.

Je ne suis pas non plus transsexuelle. Le terme « transsexuel•le », autrefois utilisé par les mouvements psychiatriques considérant les personnes transgenres comme des personnes atteintes de maladie mentale, est intrinsèquement erroné puisqu’il implique un changement de sexe, ce qui n’existe pas. Le sexe est une notion biologique complexe qui va bien au-delà des parties génitales. Les chromosomes sexuels, présents dans chaque cellule de notre corps, font partie des caractéristiques régissant le sexe d’une personne. Il n’est pas possible de modifier ces chromosomes et c’est tant mieux !

Dora Moutot et Marguerite Stern affirment, dans leur ouvrage « Transmania », que « le problème avec les homosexuels transsexuels est qu'ils peuvent avoir tendance à penser qu'ils sont en compétition avec les femmes ». Elles profitent également de ce passage pour citer mon nom, me mégenrer et me dénigrer.

J’aimerais vous répondre que le vrai problème, c’est le patriarcat.

Mesdames, l’histoire nous montre, à qui veut bien regarder, que les personnes transgenres ne datent vraiment pas d’hier.

28 ELLE magazine

Finalement, vous qui vous dites féministes, vous ne faites que reprendre des modes d’emploi d'oppression patriarcale.

Alors puisqu’on vous a arraché ce titre de féministes, vous avez préféré, à nouveau, inventer un nouveau terme, le femellisme.

Nous serions donc tous·tes réduit·es à notre biologie, comme des animaux primaires. Comme si l’être humain, être de relations, ne serait pas régi par une psychologie complexe mais uniquement par de la biochimie que vous ne connaissez pas. Étudiant la bio-ingénierie, je peux vous assurer que tout animal, en ce compris l’être humain, dépasse largement sa biologie. Ça vaut pour les moutons aussi. @victoriapiya

PRISCILLA DOS SANTOS

« JE NE SUIS PAS UN HOMME HOMOSEXUEL, JE SUIS UNE FEMME TRANSGENRE »

Vous noyez toutes les personnes désireuses d’en apprendre plus sur nos identités dans un océan de désinformation, basé sur des concepts inventés et relayés par vos collègues transphobes.

ra d a r

elle

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REFORMATION

Jolien Vanhoof I Marie Guérin I Elisabeth Clauss I Noemi Dell'Aira

E N FI N , L E S V A C A N C E S !

PRESSE

Vous savez déjà ce que vous allez voir, goûter, porter, rêver ?

magazine ELLE 29

e ll e radar PERFECT MATCH « Le Birkin des sacs en osier » (Madame Figaro). « Il faut 36 heures pour le fabriquer, mais moins de 10 secondes pour en tomber amoureuses » (Glamour). Et la rédaction du ELLE confirme. Nous sommes également conquises par les sacs en osier tissés à la main de la marque espagnole Heimat Atlantica. La nouvelle collection « Grand Tour » met en avant le modèle rond Cupid, accompagné de boucles d’oreilles assorties, de serviettes de plage et de caftans en tissu éponge.

CŒUR D'OR Adieu à vos économies de vacances...

La bonne nouvelle ? Pour chaque achat de la collection Messika Care(s), la marque de joaillerie française fait un don de 50 € à la Fondation Valérie Messika. Cette initiative, en partenariat avec Plan International, vise à former et employer des jeunes en Inde. Le message : take care.

heimat-atlantica.com

messika.com

event

D’habitude, on ne s’y risque pas. Mais avec cette paire de chaussures, on y prendrait vraiment plaisir !

Sandales, 620 €. cultgaia.com

GRANDIOSE Knokke-Heist, mondaine et exubérante ? Absolument, et on adore ça ! Cet été s’annonce encore plus extravagant avec le « Grand Show Folie Royale », un spectacle total mêlant moments musicaux, numéros de variétés, art et acrobaties. L’histoire du Grand Casino Knokke sera racontée à travers des anecdotes particulières, comme celle du pianiste de La Réserve qui, après avoir remporté le Gala de la Gouden Zeezwaluw, est devenu l’une des plus grandes icônes pop du monde : Elton John. Un événement incontournable !

Du 11 juillet au 4 août au Grand Casino Knokke.

Billets sur grandshow.be.

30 ELLE magazine

LEANDRO ABALLE, PRESSE

MARCHER SUR DES FLEURS

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MÊME PAS PEUR

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Espérons juste qu’il ne se mette pas à gigoter sur la poitrine...

Broche, 75 €. essentiel-antwerp.com

DO THE SAMBA Ce n’est pas qu’on en a totalement marre de la sneaker la plus populaire du moment – d’accord, peut-être un peu – mais un souffle de nouveauté est toujours bienvenu. Surtout lorsque ce vent de fraîcheur vient de la créatrice chinoise Caroline Hu, demi-finaliste du prix LVMH en 2019.

Fidèle à son style romantique, Hu réinvente la Adidas Samba avec des matériaux délicats tels que la dentelle et la soie texturée. En plus des versions iconiques en blanc et noir, des modèles en rose poudré et bleu roi sont également disponibles. À partir de 157,95 € via juicestore.com

hotspot

TOUR DU MONDE Nommée d’après une île d’Asie du Sud, basée à Paris, fabriquée à Bali et conçue par l’Italienne Paola Francescoli... Si vous êtes déjà perdu·e, retenez simplement ceci : Borneo crée de magnifiques maillots de bain et bikinis en nylon

EN TERRASSE !

C’est l’heure des terrasses... et des bulles ! Jusqu’au 30 septembre, découvrez Regina’s, la terrasse éphémère de The Hoxton à Bruxelles. Au menu : galettes de riz croustillantes au caviar de truite, brioche grillée à la truffe d’été et au parmesan, œuf à la Regina... Et du Veuve Clicquot.

Beaucoup de Veuve Clicquot.

100 % régénéré. Capisce ?

Maillot “Angèle”, 132 €. borneo-paris.com

Sq. Victoria Régina 1, Bruxelles. De 11h30 à 23h00. thehoxton.com

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e ll e radar ACCESSOIRES EN FOLIE Celles qui croyaient que les petits sacs mignons n’étaient pas pour les femmes adultes n’ont clairement pas encore exploré les rayons accessoires cette saison.

Sac à bandoulière, 950 €. loewe.com

déco

INCONTOURNABLE Après une première édition réussie de The Corner Shop à Hopland à Anvers, Rosie Antwerp s’installe cet été à Het Zoute. Marie et Ellen Martens, les sœurs derrière cette marque de mode ludique, ne seront pas seules. Elles partagent l’espace avec Ceremony Tableware, Atelier Palmier, CDH Studio et Ciel Jour et Nuit. Cinq marques belges sous le même toit ? Il ne faut pas manquer ça !

Kustlaan 154, Knokke-Heist. Ouvert tous les jours en juillet et août. rosieantwerp.com

SUR LA

VAGUE En 2010, la Néerlandaise Alexia van der Leegte-van Engelen a lancé Sage and Ivy avec un avantage unique : sa

Les beaux jours reviennent, et quoi de plus joyeux que de se réunir autour d’une belle table en plein air ? Surtout quand la décoration et le dressage ne sont plus une corvée. Pistache Club, une nouvelle entreprise spécialisée dans l’art de recevoir, crée des ambiances de table prêtes à louer pour vos événements privés ou professionnels. Le gros challenge ? Ne pas être tenté·e de chiper leur sublime vaisselle !

mère, travaillant pour les relations

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sageandivy.com

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publiques chez Laura Ashley, lui a permis de découvrir les coulisses de la mode. Aujourd’hui designer chevronnée,

Alexia

surprendre

avec

continue des

de

créations

rafraîchissantes, comme une brise marine par une chaude soirée d’été.

PRESSE

GARDEN PARTY

radar

elle

happy birthday

40 WOUTERS, HENDRIX ET KLIMT

Nous ne le cachons pas : nous portons un amour particulier pour la marque de bijoux anversoise Wouters

& Hendrix. Pour célébrer son 40 e anniversaire, nous avons demandé à Katrin Wouters, cofondatrice, de nous parler de son bijou préféré de W&H : « Cette bague incarne parfaitement notre ADN. En intégrant des techniques artisanales traditionnelles, comme la marqueterie des boutons de manchette classiques, dans un design joyeux et patchwork, nous créons une nostalgie touchante. Notre inspiration vient de Gustav Klimt, qui juxtaposait divers motifs et couleurs dans les arrière-plans de ses portraits. Nous avons appliqué cette idée en combinant différentes pierres et formes géométriques dans trois anneaux reliés.

Cela unit mon lien émotionnel avec le passé à une touche d’humour et de fantaisie. » wouters-hendrix.com

magazine ELLE 33

e ll e radar LADY DIOR

FESTIVAL PROOF

Après Natalie Portman, Anya Taylor-Joy et plus récemment Deva Cassel, c’est maintenant au tour de la chanteuse Rosalía de rejoindre les rangs de l’une des maisons de luxe les plus prestigieuses au monde. « Lorsqu’on s’est enfin rencontrées, j’ai pensé qu’elle ferait une parfaite ambassadrice Dior parce qu’elle représente une forme moderne de la féminité », a déclaré Maria Grazia Chiuri.

Autrefois présentatrice sur la

dior.com

Munck d’Odette Lunettes lance

chaîne jeunesse JIM, la musique ne l’a jamais quittée. À la veille de

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Werchter,

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quatre paires de lunettes de soleil unisexes : The Fuzz, The Wah, The Riff et The Thrill. Des noms qui pourraient facilement figurer sur l’affiche du festival.

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SAUVONS LES CORAUX un·e défenseur·se de l’environnement sans le dire directement.

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ON RÉCOLTE CE QUE L'ON SÈME... ... a dû penser la créatrice de bijoux Clarisse Bruynbroeck en découvrant l’œuvre « Zaaien en Oogsten » (« Semer et Récolter ») de Nel Maertens. La graine qu’elles ont plantée ensemble peu après leur rencontre a fleuri en une belle collaboration, donnant naissance à une collection capsule de boucles d’oreilles et de broches. Chaque bijou est présenté dans une magnifique boîte, peinte à la main par Nel. À partir de 260 €. woche.be

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Après un printemps particulièrement pluvieux, nous misons tout sur un été à la plage. Dieu de la météo, ne nous décevez pas !

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REINES DES OCÉANS

DE LA FERME AU DRESSING

Alhaja, un terme espagnol d’origine

Rolex reste à l’écoute avec ses « Awards for Enterprise », récompensant les pionniers et les gardiens de notre planète. Cette fois, c’est Denica Riadini-Flesch qui remporte le prix. Après une carrière académique en tant qu’économiste, cette Indonésienne a fondé SukkhaCitta, une marque de vêtements éthiques portée par des artisanes rurales d’East Java. Elles cultivent du coton, régénèrent les sols et créent des pièces intemporelles en harmonie avec la nature.

arabe, symbolise des objets de grande valeur, reflet des racines et traditions des deux créatrices. Depuis 2019, María et Irene conçoivent des bijoux uniques, inspirés par la nature, le folklore et les matériaux naturels. Leur collection Atlantis, mêlant perles et pierres colorées, célèbre les légendes de l’océan et se veut l’armure des déesses aquatiques. alhajastore.com

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LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT, PRESSE

Ah, nostalgie ! Souvenez-vous de ces jours où nous gambadions nus sur la plage, pour ensuite nous glisser dans notre lit frais, vêtus de nos pyjamas en éponge. Avec la nouvelle collection de Villa Natan, retrouvez tout ce qu’il vous faut pour un retour vers ces doux souvenirs d’enfance.

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e ll e radar Texte Elisabeth Clauss

LA PIÈCE QU’ON N ’AVA I T PA S V U E V E N I R

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Du simple bijou courant sur le visage à la manière d’un circuit électrique à la robe entièrement faite de composants électroniques, le fantasme de l’androïde est partout. Boostant notre éternelle course à la performance, les accessoires et vêtements échappés d’hybridations de science-fiction, de tissus pour cyborgs et de science-fashion, fascinent et reconnectent. Pour pousser la curiosité jusqu’à la toute dernière mise à jour en matière de mode futuriste, l’exposition « Superpower Design »* présente les innovations qui seront peut-être un jour notre réalité, pour faire de nous des « humains augmentés », si nous n’avons pas complètement remplacé nos neurones authentiques par de l’intelligence artificielle, s’entend bien. « L’Homme est la seule créature qui refuse d’être celle qu’elle est », disait Albert Camus à qui le bon sens n’était pas étranger. La collection Trypophilia signée Jasna Rok Lab explore une version upgradée de nous-mêmes, qui questionne ce qui serait deux de nos superpouvoirs sous-estimés : la créativité et l’empathie. Elle utilise des technologies d’impression 3D avancées pour fabriquer des tissus texturés qui retranscrivent nos émotions en formes, motifs et couleurs. Plus on est habillé, moins on peut se cacher. Connectant notre insatiable recherche d’originalité – même, et surtout si on s’en défend – la robotique is the new fantastique. *au Grand-Hornu jusqu’au 25 août 2024.

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MILA LAPKO, LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT, PRESSE

IGA WEGLINSKA

Puisque l’Homme (la Femme aussi) semble avoir exploré tous les horizons de la créativité vestimentaire – parfois sans boussole – la technologie vient coder la mode nouvelle génération.

LA MODE EN PLEINE FORME !

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Lorsque les tendances du monde s‘allient au savoir-faire artisanal de remonte, cela donne la combinaison parfaite entre mode et confort !

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e ll e livres

PÉPITES ESTIVALES

GHOST ME IF YOU CAN

16 ANS SINON RIEN

Après une autobiographie remarquée, le premier roman de Dolly Alderton, journaliste et chroniqueuse anglaise, confirme son talent pour analyser notre époque. Son héroïne Nina, autrice culinaire à succès, rencontre un homme qui lui annonce dès le premier date qu’il l’épousera – une distraction bienvenue à une période où elle doit composer avec ses parents vieillissants et des amitiés qui se délitent. Mais les relations amoureuses à l’époque des réseaux sociaux et des apps de rencontre ont une saveur particulière, parfois amère…

À la veille de ses 40 ans, Alice a une vie stable et sans surprises. Elle travaille dans un lycée new-yorkais, a un amant régulier, mais peu enthousiasmant, une mère disparue et un père gravement malade. Après s’être endormie dans la cabine téléphonique au coin de sa maison d’enfance le soir de son anniversaire, elle se réveille dans son lit… le matin de ses 16 ans.

Coincée dans une boucle temporelle, elle cherche à savoir ce que serait devenue sa vie si elle avait fait des choix différents.

Un roman nostalgique et drôle sur le destin.

Ghosts, Dolly Alderton, Fayard, 23,90 €

Demain, même heure, Emma Straub, 10/18, 9,20 €

TRUE CRIME

ALL BY MYSELF

Roach est une jeune femme sombre, passionnée d’affaires criminelles, en total décalage avec les normes qui l’entourent (desquelles elle se sent infiniment supérieure). Alors que la librairie dans laquelle elle travaille mollement depuis des années périclite, deux personnes sont engagées pour redresser la barre. L’une d’elles, Laura, est une libraire expérimentée qui mène une existence apparemment saine et joyeuse. Elle éveille chez Roach une fascination malsaine, qui tournera à l’obsession. Un thriller oppressant et addictif.

Récemment séparée de son tout jeune mari, la même-pas-trentenaire Maggie se retrouve célibataire pour la première fois depuis une décennie. Alors que le divorce était son idée, elle se retrouve désemparée face à la tristesse et à la solitude, d’autant plus que son ex a l’air de bien mieux s’en tirer qu’elle. Tout en découvrant les nouveaux us et coutumes du dating, Maggie tâche de se relever de cette épreuve, les périodes d’euphorie succédant aux phases de désespoir. On s’identifie malgré tout à cette anti-héroïne et on se régale de cette histoire tour à tour hilarante et extrêmement touchante !

Mort d’une libraire, Alice Slater, La Croisée, 23 € Super bien, merci, Monica Heisey, 10/18, 9,60 € 40 ELLE magazine

PRESSE

Focus sur quelques romans légers, mais pas tarte, à dévorer ou à savourer tout au long de l’été.

e ll e Volvo

SUÈDE

UN VOYAGE INOUBLIABLE À HARADS La Suède, avec ses paysages majestueux et ses villages pittoresques, offre une mosaïque de décors et d'expériences, faisant du pays une destination parfaite en toute saison. Au nord de ce tableau idyllique se trouve Harads, un joyau qui promet une évasion hors du commun. On vous y emmène avec la nouvelle Volvo EX30.

Volvo

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Après seulement 1h15 de vol depuis Stockholm, nous atterrissons à Luleå, dans le Grand Nord. Le ciel bleu, les hauts plateaux, les denses forêts de conifères et l’imposante couche de neige, présente malgré le temps doux, nous mettent directement dans le bain. Pas de doute, nous avons quitté notre plat pays. Direction Harads et que les vacances commencent !

PLONGEON DANS LE GRAND FROID À peine arrivés à l’Arctic Bath, un sentiment de quiétude nous envahit. L’hôtel, imaginé dans une démarche respectueuse de l’environnement, marie parfaitement design minimaliste, nature et atmosphère chaleureuse. Les cabines flottantes, tout comme les suites luxueuses nichées au bord des eaux de Luleälven, offrent confort et intimité. Le bain froid, élément central du complexe, et le sauna nous plongent (littéralement) dans la tradition nordique. Une expérience qui prépare l’esprit et le corps à embrasser pleinement le spectacle naturel qui nous attend.

Après une immersion vivifiante, enveloppés dans la douceur d’un peignoir, nous assistons au changement de garde du ciel : les teintes orangée et bleutée du soleil qui se couche sur l’étendue d’eau gelée cèdent la place, quelques heures plus tard, au spectacle magique des

aurores boréales. Cette transition naturelle, de la lumière du jour au ballet nocturne des lumières, s’aligne harmonieusement avec l’expérience de renaissance offerte par la thérapie par le froid, connue pour ses nombreux bienfaits sur le système immunitaire, la circulation sanguine et le bien-être. À tester au moins une fois dans sa vie !

PRENDRE DE LA HAUTEUR Non loin, le Tree Hotel propose une aventure singulière, dont nous profitons le deuxième jour de notre voyage. Impossible de rester de glace face à ces 8 différentes cabanes qui semblent sortir de nos plus beaux rêves. Qui aurait cru que dormir dans une soucoupe volante, un nid d’oiseau ou encore un cube en miroir pouvait être aussi chic et confortable. Nichés dans les arbres, la connexion avec l’environnement est profonde.

Sauna, spa, yoga, méditation, randonnée dans la nature … Les activités ne manquent pas, tout comme les possibilités de se retrouver face à face aux animaux sauvages qui habitent les bois. Pour nous, l’heure est à la détente et au « breathwork », une pratique guidée par un praticien qui implique une utilisation consciente et intentionnelle de la respiration pour améliorer le bien-être et réduire le stress et l’anxiété causé, entre autres, par notre mode de vie occidental.

ET POUR SE DÉPLACER D’un endroit à un autre, la nouvelle Volvo EX30 apparaît comme le compagnon de route idéal. La voiture 100% électrique offre une conduite intuitive sur les voies gelées. Et, conçue dans le respect de l’environnement, avec des matériaux recyclés et renouvelables, elle incarne l’engagement de la Suède envers la durabilité. Son système audio Harman Kardon avec barre de son, ses 5 thèmes d’ambiances lumineuses et sonores scandinaves, et ses assistances de conduite comme le Pilot Assist, transforment chaque trajet, partie intégrante du voyage, en une expérience mémorable. Avec une autonomie pouvant aller jusqu’à 476 km, elle invite à l’exploration sans limites des trésors suédois, comme, non loin de Harads, le village de Gammelstad qui est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses maisons traditionnelles en bois et son église. C’est parti !

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC VOLVO. WWW.VOLVOCARS.COM

PEET

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BOLIS PUPUL (& CHARLOTTE ADIGÉRY)

C’est parti pour la saison des festivals ! Et comme il y en a plein chaque week-end dans tous les coins de la Belgique, on a débroussaillé tout ça et voilà le résultat : nos cinq coups de cœur de l’été, en mode local et découverte.

@bolispupul Couleur Café (30/06), Gent Jazz (15/07), Dour (19/07), Lokerse Feesten (03/08), Pukkelpop (18/08) SI TU AIMES LE CLUBBING ET LA POP BIEN DANSANTE : Amelie Lens à Tomorrowland, Blck Mamba et Sylvie Kreusch au Pukkelpop, Zonmai à Dour, Colt aux Francos et à Ronquières, Aili à Dour et à Esperanzah!…

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PEET Il s’avoue lui-même « flemmard de qualité » et pourtant le mec en est déjà à son cinquième album solo en à peine sept ans – sans parler de ses deux disques avec Le 77, son ex-posse du 1030 qui mettait la barre (de rire) assez haut niveau rap de kékés, genre Beastie Boys de Dikkenek. Et Pierre Mignon (son vrai nom) te prévient : quand il monte sur scène « y a homicide », et c’est vrai que foutre la dawa, il aime ça.

Mais si c’est clair qu’il aime balancer du banger, notre Peet sait aussi se la jouer baba cool, rappeur « conscient » et jazzeux en claquette. Bah ouais, précisons : en live il est entouré d’un full band de musiciens balèzes. Du rap, oui, mais pas de l’esbroufe. @drpeet Les Ardentes (13/07), Esperanzah! (26/07), Ronquières (04/08) SI TU AIMES LE HIP-HOP À LA COULE : Krisy aux Ardentes, Morgan à Couleur Café et aux Francos, Swing à Couleur Café, aux Francos, à Dour et à Ronquières, Isha & Limsa d’Aulnay à Dour…

BIEKE DEPOORTER, DANIILZOZULYA

SUMMER FESTS FEVER

On se rappelle du vent de fraîcheur de « Topical Dancer », l’album de Charlotte Adigéry et de Bolis Pupul, sorti il y a deux ans sur le label des frères Dewaele (Soulwax, 2manydjs).

De l’électro-pop qui faisait réfléchir tout en faisant danser, bourré de bangers pour clubbers et clubbeuses lettré·e·s. Cet été, le couple à la scène en remet une couche à Couleur Café, à Dour et aux Lokerse Feesten… Mais comme Bolis vient de sortir « Letter to Yu », son premier disque solo dédié à sa mère partie trop tôt, entre synthpop à la Kraftwerk et tech mélancolique, il jouera aussi de son côté, au Gent Jazz et au Pukkelpop. Plutôt baume que boum boum : au cœur.

CHATON LAVEUR

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LOVERMAN

musique

ÃO

ANNEKE D'HOLLANDER, ELISE DERVICHIAN, JULIEN TROUSSON

« Ao Mar » = « à la mer » : c’est là qu’ÃO nous emmène avec ce premier album qui respire bon le vent salin et les embruns, mais plutôt ceux de l’Algarve que ceux d’Ostende.

Mélange tout doux de saudade et de trip hop, de folk lusophone et de musique du monde, ces douze chansons devraient sans mal enchanter ton été, et bien plus si affinités. Trois garçons, une fille (Brenda Corijn, également comédienne, aux racines mozambicaines et portugaises), pour un résultat qui ravira autant les fans de Smoke City que de Beth Gibbons, d’Arooj Aftab que de Lhasa de Sela.

Même dEUS les a invités en tournée, et KEXP (la radio US ultra branchée) les a déjà diffusés. Tu vas voir c’est que le début. @ao.band Brosella (06/07), Cactusfestival (13/07), Boomtown (23/07), Love Tomorrow (25/07), Lokerse Feesten (07/08),…

SI TU AIMES LES RYTHMES CALIENTE ET LE GROOVE D’ICI ET D’AILLEURS : Meute à Rock Werchter, Martha Da’ro à Couleur Café, Dushime et Reinel Bakole à Dour et au Gent Jazz…

CHATON LAVEUR LOVERMAN Des chansons d’amour (« Lovesongs ») écrites, jouées et chantées par un amoureux (Loverman) : on ne pourra pas dire que James de Graef n’est pas cohérent avec lui-même…

Crooner anglo-flamand aux sourcils « bleached » et aux antécédents art punk (il jouait dans Shht, groupe gantois bien ouf), notre homme parvient, en onze chansons ultra-classes, à réveiller les fantômes de Leonard Cohen et de Nick Drake. « À la base mon inspi c’est les chagrins d’amour, mais le disque capture aussi la joie et l’énergie que l’on ressent lorsqu’on communie avec ses proches et ses amis dans un environnement de fête extatique ». Comme en festival en somme… Sortez quand même les mouchoirs ! @loverman.95 Rock Werchter (05/07), Dour et Gent Jazz (19/07), Dranouter (03/08), Lokerse Feesten (10/08) SI TU AIMES LE FOLK ET L’INDIE POP ÉLÉGANTE : J. Bernardt à Rock Werchter et au Cactusfestival, Iskander Moon au Vijverfestival, Porcelain id à Esperanzah!, Benni à LaSemo…

« Je veux que la Terre s’arrête de tourner », récite Julie en boucle sur « Tourniquet », le track d’ouverture d’« État Sauvage », le premier album de Chaton Laveur (trop mims). Un bien pétillant duo liégeois (Pierre à la batterie), qui sonne comme du Stereolab sauce lapin ou du Deerhunter de colocs, enfin t’as pigé (ou pas) : on flirte chez eux avec la kosmische muzik, le shoegaze, l’indie bien vaporeuse,… Bref ça fait du bien comme une caresse sur la pointe des oreilles, un bisou dans le cou, une vidéo de petits chats sur Insta. « L’homme descend du songe », titre un de leurs morceaux, mais nos deux minous, c’est sûr, descendent eux du meilleur de la pop. De rêve, oui. @chatonlaveurmusique Micro Festival (02/08), La Carrière (31/08) SI TU AIMES LES GUITARES, LES BATTERIES ET LA POP VOIRE LE ROCK : Equal Idiots, Bluai et Peuk à Rock Werchter, Gros Cœur à Dour et à La Carrière, Jean-Paul Groove à LaSemo, Dour et Esperanzah!, Warm Exit à Dour, Landrose au Micro…

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must-have

EYE CATCHER

Dites adieu au grand cabas de plage ! Il suffit d’un mini-sac où ranger son téléphone et sa crème solaire pour briller sous le soleil. Et quelques bijoux pour une touche de glamour au bord de la piscine.

Sac à main doré, Liviana Conti, 164 €. Bracelets, Olivia Hainaut, 87 € par pièce.

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STEPHEN MATTUES

Chaque mois, notre directrice artistique, Iris Rombouts, sélectionne un accessoire de premier ordre.

WECANDANCE

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DROP IN THE LIGHT, RISE IN THE DARK Cette année, le thème de WECANDANCE « Drop in the light, rise in the dark » nous a inspiré quelques idées de tenues stylées pour les festivalières toujours indécises.

DROP

1 RISE

LAUCHMETRICS STOPLIGHT

S’élever vers de nouveaux sommets grâce à sa détermination. Le code vestimentaire ? Des motifs audacieux, des silhouettes qui font sensation et des détails éclatants.

WECANDANCE aura lieu les week-ends du 3 et 4 et du 10 et 11 août à Zeebrugge.

Tickets disponibles sur wecandance.be.

2 LIGHT La lumière symbolise la force intérieure et est synonyme de textures légères et de robes longues déclinées dans des teintes comme le blanc et le beige.

ESTHER MANAS

Un clin d’œil à la maîtrise de soi qui peut se traduire par une tenue décontractée confortable relevée d’un zeste de charme brut. Le bon choix : un total look denim ou des pièces effet usé dans des tons terreux.

ACNE STUDIOS

DIESEL

Le thème de l’édition 2024 de WECANDANCE peut se refléter dans quatre looks différents qui sont autant de facettes d’une personnalité : Drop, Light, Rise et Dark. L’occasion de s’afficher dans différentes versions de soi et de libérer son moi intérieur.

Car le but du festival est d’encourager les participant·e·s à lâcher la bride à leur créativité sans trahir leur égo. Un défi à relever en piochant dans sa garde-robe.

DARK

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Une référence au côté introspectif et profond de l’être.

Pour le refléter : du cuir noir associé à des lunettes de soleil rave et des accessoires argentés.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC WECANDANCE.

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IT ENDS WITH US Après deux reports, l’adaptation cinématographique du best-seller de Colleen Hoover est enfin là. Blake Lively interprète Lily, la propriétaire d’une boutique de fleurs à Boston, qui pense avoir surmonté ses

PROCHAINEMENT “Something in the Water” est le thriller de l’été qui vous fera réfléchir à deux fois avant de plonger. Cinq amies partent en excursion en bateau vers une île déserte pour célébrer le mariage de l’une d’entre elles. Mais la mariée et ses amies arriveront-elles à destination ? Pas si un requin affamé les en empêche.

En salles à partir du 3 juillet.

Dans “The New Boy”, Eileen (magnifiquement interprétée par Cate Blanchett) dirige un couvent dans l’Australie des années 1940. Déjà en conflit avec l’Église catholique, elle décide d’héberger un orphelin aborigène de 9 ans...

En salles à partir du 19 juin.

traumatismes d’enfance. Mais son nouvel amour, Ryle, un neurochirurgien, montre des comportements rappelant ceux de son père violent. Et voilà qu’Atlas, un garçon de son

La mini série “A Gentleman in Moscow” (avec Ewan McGregor) raconte l’histoire du comte Rostov, assigné à résidence pendant plus de 30 ans à l’Hôtel Metropol, durant les premières années de l’Union soviétique.

Disponible maintenant sur Streamz.

passé, refait surface. Préparez vos mouchoirs, car cette histoire de rupture avec des schémas destructeurs vous touchera en plein cœur...

TO THE MOON Ici, Scarlett Johansson incarne Kelly Jones, un prodige du marketing, chargée de rallumer la flamme du public pour la coûteuse et laborieuse mission Apollo 11. Pourquoi voir ce film ? Pour mille raisons, mais surtout : pour l’alchimie entre Channing Tatum et Scarlett Johansson, pour le charme rétro des années 60, pour le cadre historique fascinant de la course à la Lune en pleine guerre froide, ou encore pour le clin d’œil moderne aux fake news. Bref, quelle que soit votre motivation, ne manquez pas ce qui s’annonce comme le meilleur film de l’été. À découvrir au cinéma dès le 10 juillet.

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PRESSE

À découvrir au cinéma dès le 7 août.

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N k u l u fa Edward Burtynsky, Salinas #3 Càdiz, 2013.

UN ÉTÉ SOUS LE SIGNE CULTUREL

À KNOKKE CENTRE CULTUREL SCHARPOOORD : EDWARD BURTYNSKY « WATER, THE NEW GOLD »

Sur la côte knokkoise ? Après avoir dégusté vos moules au vin blanc chez Ruben, prenez le temps de visiter l’exposition photographique de l’artiste canadien Edward Burtynsky. Cette exposition explore la controverse qui existe entre l’humanité et l’eau, composant le plus important de notre corps : rendant l’eau aussi précieuse que l’or, The New Gold.

Ses photographies oscillent entre les mondes de l’abstraction et de la peinture figurative, formant ainsi un corpus artistique représentant la magie de l’eau et de la nature.

Du 7 juin au 29 septembre 2024 50 ELLE magazine

À LIÈGE LA BOVERIE : CÉCILE MIGUEL « AU CREUX DES APPARENCES »,

Liège abrite la Boverie, un musée qui contribue à transformer cette ville clé de Wallonie. Sa mission principale est de faire découvrir ou redécouvrir le travail des artistes belges. Cet été, le musée met à l’honneur Cécile Miguel, artiste de Gilly. Plus d’une centaine d’œuvres variées, allant de la peinture au dessin en passant par des documents Cécile Miguel, L’homme à perdre personnels, sont présentées au public. haleine, n° 6, 1967.

Artiste féminine déterminée, Cécile Miguel a toujours refusé de céder aux lois du marché et a été active pendant plus de 40 ans; Multidisciplinaire, son œuvre explore la lumière, la matérialité et la vie, tout simplement.

Du 24 mai au 18 août 2024

À BRUXELLES DESIGN MUSEUM BRUSSELS - OLIVETTI-FOLON

Le Design Museum Brussels présente l’exposition Olivetti - Folon, axée sur la collaboration entre le monde de l’industrie et celui de l’art. Pendant plus de trente ans, l’artiste Jean-Michel Folon a créé affiches, produits publicitaires, livres et dessins animés pour la société Olivetti, pionnière des machines à écrire et des premiers ordinateurs. L’exposition, installée sur plus de 600 mètres carrés met en lumière cette collaboration humaniste et l’amitié artistique entre Folon et Giorgio Soavi, directeur artistique d’Olivetti. Une visite incontournable pour les passionnés de design, d’art et de politiques sociales.

Jusqu’au 15 septembre 2024

PRESSE

Si vous ne quittez pas notre plat pays pour des contrées exo­tiques, nul besoin de dé­ses­ pérer. Le monde cul­turel belge a plusieurs tours dans son sac et nous pro­pose des expositions à ne surtout pas manquer. À défaut de vous dorer la pilule, élargissez vos horizons !

Inspirés par la tranquillité et la promesse de l’aube, nos sacs à main sont conçus pour les femmes stylées mais pragmatiques, qui vivent chaque jour avec optimisme et confiance.

*Vivez votre journée au maximum

LIVE YOUR DAY TO THE FULLEST *

www.aube-collection.com Aube est une marque belge

@aube_collection_official

e ll e reportage Texte Elisabeth Clauss

IMMERSION EN ÉCORESPONSABILITÉ

LES MAILLOTS DE BAIN SONTILS « OCEAN-FRIENDLY » ?

Ils doivent être légers, flexibles, gainants. On attend d’eux qu’ils sèchent rapidement, que leurs couleurs résistent au sel, au chlore et au soleil, qu’ils ne se déforment pas avec le temps. Pour obtenir ces performances techniques, il n’y a pas de miracle (presque), que des formules chimiques.

Le nylon, l’élasthanne, le polyester ou le Lycra, prisés pour leur praticité, sont obtenus à partir de pétrole, à l’instar des deux tiers des fibres synthétiques développées pour le prêt-à-porter. Les chiffres sont édifiants : la production d’un kilo de polyester nécessite un kilo et demi de pétrole, et en 2023, pas moins de 65 millions de tonnes de polyester ont été produites dans le monde. Mais la pollution ne s’arrête pas là : lors de leurs passages en machines à laver, ces fibres synthétiques relâchent des milliers de microparticules plastiques, trop fines pour être filtrées par les stations d’épuration, qui finissent dans les milieux aquatiques. Rien qu’en Europe, entre 70.000 et 130.000 tonnes de microfibres sont déversées chaque année dans les océans. Et l’effet boomerang nous revient dans l’assiette : on les retrouve dans le système digestif de 85 % des poissons pêchés, tandis que 90 % du sel de table contiendrait des microfibres et microparticules plastiques. Pour contrebalancer les effets délétères de cette industrie qui surnage dans ses paradoxes, des marques responsables investissent dans des matières plus durables, servies par des processus de fabrication vigilants.

Avec style, pour éviter la vague à l’âme.

Les matières naturelles de retour dans la course La laine et la soie, qui possèdent naturellement de remarquables vertus techniques (tissées finement, elles sont légères, respirantes, antibactériennes et hypoallergéniques), composent une option écologique surprenante pour les maillots de bain. Utilisées pour les collections hommes de Vilebrequin, leur application pour les maillots femmes, qui doivent obligatoirement intégrer des propriétés plus stretch, est encore en cours de développement. Roland Herlory, CEO depuis 2012 de l’historique marque française, par ailleurs nageur passionné, a conçu avec The Woolmark Company une laine mérinos extrafine « qui sèche aussi rapidement qu’une matière synthétique, est extrêmement confortable et offre un tombé couture. C’est l’équivalent “costume Hermès” du maillot de bain ». Il peut se mouiller, puisqu’il a travaillé pour la maison de luxe pendant 23 ans. Pour l’adaptation de la soie à la natation, Vilebrequin collabore avec Bucol, une entreprise lyonnaise centenaire qui fabrique un fil de soie imprimé sur la trame pour un rendu vivant, vibrionnant. « Nous avons d’abord fait des essais avec du 100 % soie, mais cela ne fonctionnait pas, car la soie est vulnérable à l’eau. Nous avons finalement trouvé une formule qui mêle fil naturel et polyester recyclé. »

Les filets pour ramener la durabilité à la surface Utilisés pour la pêche, ils ne peuvent être ni troués ni déchirés. Perdus ou arrachés des bateaux, les filets en nylon qui dérivent dans les océans représentent un dixième au moins des déchets qui polluent les fonds marins, et menacent directement la faune qui risque de s’y empêtrer ou de les avaler. La société espagnole Seaqual •••

VICTOR PATTYN

On sélectionne nos crèmes solaires pour qu’elles respectent l’écosystème marin, on laisse la plage intacte après notre baignade.

Mais on pense plus rarement à la composition de nos maillots, en immense majorité issue de la pétrochimie. Développées par des marques engagées, des alternatives émoussent les clichés.

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« PARFAIRE SES DÉMARCHES D’ÉCORESPONSABILITÉ EST UN SUJET D’ÉCOCITOYENNETÉ AVANT D’ÊTRE DE L’ÉCOMARKETING » ROLAND HERLORY, VILEBREQUIN

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« JE NE VEUX PAS QUE LA MARQUE QUE J’AI CRÉÉE CONTRIBUE À CES EMPILEMENTS DE VÊTEMENTS JETÉS » ÉMILIE CRICKX, RHODÉE

Tenir à ses pièces, les faire durer

C’est l’un des très nombreux défauts de la fast fashion : une fabrication qui ne permet pas de soigner les accros.

Ni dans la matière ni dans l’éthique. Roland Herlory insiste sur la dimension fondamentale d’entretien et de réparation cultivée chez Vilebrequin : « Tous nos composants sont de première qualité et peuvent être remplacés indéfiniment : les cordons, les filets intérieurs, les élastiques… nous changeons toutes les parties usées, sur demande. » Emilie Crickx investit elle aussi sur l’intemporalité : « Nos clientes doivent pouvoir conserver nos maillots pendant des années sans qu’ils se déforment ou s’abîment. Dans l’usine avec laquelle nous travaillons au Portugal, nous avons choisi la meilleure matière, la plus résistante, la plus recyclée et de fait, la plus chère. Sur les 195 euros en moyenne que nous vendons nos maillots, nous faisons moins de marge. Nous avons exploré avec notre fournisseur, dont les machines fonctionnent grâce à une énergie 100 % verte, des moyens d’améliorer les processus d’écoproduction, mais à ce jour, pour une matière qui doit rester technique, c’est le maximum réalisable. » Parfaire ses démarches d’écoresponsabilité « est un sujet d’écocitoyenneté avant d’être de l’écomarketing », pointe Roland Herlory. Qui encourage une réflexion fondamentale, un engagement au fil de l’eau.

PRESSE

collabore avec 1.500 marins-pêcheurs pour récupérer et revaloriser cette matière précieuse, ainsi que différents types de déchets plastiques, marins et terrestres, dans le cadre d’une démarche de recyclage. Elle en produit un fil de polyester 100 % recyclé et recyclable. Parallèlement, l’Econyl®, fabriqué à partir de moquettes usées et de grands filets de pêche, offre un fil de polyamide pur, pour une matière à l’effet « velours peau de pêche » également utilisée par Vilebrequin, même si elle est plus difficile à travailler et imprimer : « Mais l’enjeu du processus vertueux de recyclage mérite l’effort de recherches sur les couleurs. » En Belgique, la jeune marque Rhodée, fondée par Émilie Crickx et Valentine Witmeur, s’appuie pour toutes ses pièces sur un autre type de tissu circulaire : « Un polyester composé de bouteilles plastiques et de pellicules de film recyclées.

Notre processus de coupe est également étudié pour ne gaspiller aucune matière, et garantir des modèles uniques par le prélèvement des imprimés dans un seul rouleau. » Émilie travaille dans la mode depuis ses 16 ans ; elle témoigne que l’hyperconsommation de cette industrie lui « donne une indigestion » : « Je ne veux pas que la marque que j’ai créée contribue à ces empilements de vêtements jetés. » En cohérence, la qualité permet la durabilité, et la réparabilité.

RHODÉE

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SOLANGE LECOMTE

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MOHAMMED AMIN DADDA

Texte Elisabeth Clauss

PRESSE

FACON JACMIN

THE WILD JEWELS

ADE IN REVALORISÉS

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FACON JACMIN

La main et l’humain

Entre exigences de qualité, scandales médiatisés* et exploitation de plus en plus dénoncée, le « made in » sur l’étiquette pèse dans nos décisions d’achat. Une vigilance éthique nécessaire, pour des marques belges qui collaborent avec des ateliers d’artisanat aux quatre coins du monde, et misent sur la transparence.

Si la fabrication des collections en Belgique, en France ou en Italie rassure les consommatrices et consommateurs qui se soucient des conditions dans lesquelles leurs vêtements ont été produits, d’autres régions cultivent des savoir-faire méconnus ou sur le point de disparaître. Coexistant avec des industries dont l’éthique souvent remise en question jettent une ombre sur leur « made in », des usines indépendantes perpétuent des traditions d’artisanats rares. « Dans les sociétés occidentales, il existe un point de vue biaisé à propos des “made in”, mais avec notre marque Mayad, nous travaillons à revaloriser ceux qui le méritent. Pas pour le prix, mais pour la transmission et la culture du geste. Nous soutenons les savoir-faire, sans hiérarchie de valeur .» Fondateur de plusieurs ateliers en Inde, Maximiliano Modesti, basé à Bruxelles, produit depuis 25 ans des broderies d’exception pour les maisons Chanel, Hermès, ou Isabel Marant. « Hermès a été la première marque de luxe à apposer en 2006 un “made in India” sur un produit de soie, et ça ne leur a jamais posé de problème. » Maximiliano a débuté dans la mode auprès d’Azzedine Alaïa qui l’a incité très tôt à « aller voir les savoir-faire ailleurs ».

Il souligne : « On nous a appris que le “made in France” et le “made in Italy” étaient supérieurs. Mais si aujourd’hui on n’allait pas chercher les techniques d’impression à la planche, de broderie à la main et de tissage de soie en Inde, elles disparaîtraient des collections de marques de luxe et de couture. »

Avec Mohammed Amine Dadda avec qui il a fondé Mayad en 2018, ils s’attachent à soutenir de jeunes créateurs et créatrices qui, ne trouvant pas de sites de production dans le pays où ils ont fondé leur marque, risqueraient de se faire absorber par les groupes. « En Belgique actuellement, très peu d’ateliers produisent encore, il n’y a de toute façon pas vraiment d’autre solution que de partir à l’étranger. » De nombreuses maisons belges indépendantes, entre recherche de savoir-faire et économies de coûts de production, se tournent donc vers d’autres manufactures spécialisées. Certaines, à l’instar de Maison Mayad, y cultivent un engagement social. L’entreprise finance en Inde la Fondation Kalhath qui œuvre pour la préservation d’un héritage culturel, l’accompagnement et l’éducation des artisans. Au Maroc, elle soutient l’Association Timendotes qui, d’une part, s’investit dans la préservation et la promotion de la Sfifa, forme traditionnelle de passementerie et artisanat emblématique du Royaume dont les racines remontent à l’Antiquité, et d’autre part, elle participe à la création d’une œuvre de documentation de la Sfifa, sur le point de disparaître : « Nous formons à ces savoir-faire des femmes connaissant des difficultés économiques. » Dans une démarche similaire de soutien à une communauté fragilisée, Solange Lecomte, créatrice de bijoux « haute fantaisie » semi-précieux, en laiton recouvert d’or 24 carats •••

« HERMÈS A ÉTÉ LA PREMIÈRE MARQUE DE LUXE À APPOSER UN “MADE IN INDIA” SUR UN PRODUIT DE SOIE » MAXIMILIANO MODESTI

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SOSOL AND SEA

pour sa marque Sosol and Sea, produit en Tunisie dans une structure presque exclusivement féminine. Elle dessine dans son studio de création au Barrage de l’Eau d’Heure, puis la fabrication est effectuée, selon une technique ancestrale, par un atelier d’artisanat expert en martelage berbère. « Je m’y rends deux à trois fois par an. Cet atelier a été fondé par une Française de 70 ans, engagée pour les droits des femmes sur place, et qui ne vit que pour sa manufacture.

Elle engage des femmes sans qualification, les formes, leur offre une sécurité professionnelle (elles sont toutes en CDI), et du point de vue social, les aident à s’émanciper dans un pays encore très patriarcal. » Ce type de collaborations directes avec des fabricants à l’étranger permet par ailleurs d’éviter l’un des écueils de la production délocalisée, selon Maximiliano Modesti : « Le problème dans les pays riches en artisanat, ce sont les intermédiaires qui se saisissent des marges des ateliers. »

MOHAMMED AMIN DADDA

Un enrichissement réciproque

Inge Onsea, directrice créative et cofondatrice d’Essentiel Antwerp, témoigne travailler en Inde avec le même fournisseur depuis 25 ans : « Il s’est agrandi avec nous. Nous étions tout petits, lui aussi. Il emploie aujourd’hui 500 personnes, dans une usine très propre qui offre d’excellentes conditions aux ouvriers et ouvrières. Elle est très régulièrement soumise à des audits. Sinon, de toute façon, on ne pourrait pas importer. Et il ne faut pas croire que c’est moins cher : le coût est important pour nous, mais juste. » Essentiel Antwerp produit, en transparence, un quart de ses collections en Europe, la moitié en Chine et à Hong Kong (« pour nos viscoses et nos soies imprimées, parce que les matières premières sont tissées làbas. Les faire venir en Italie juste pour les assembler, ça ne serait pas très écoresponsable »). Le reste des collections est fabriqué en Inde, en Tunisie et en Turquie, « pour les jeans, parce qu’ils sont spécialistes. Nous fabriquons une grande partie de nos T-shirts en jersey chez le même fournisseur en Turquie depuis 25 ans. Nous avons commencé grâce à lui. Il nous a aidés dès le début, quand on n’avait pas de cash-flow ».

Inge décrypte qu’on ne peut pas toujours se fier aux « made in » : « En Italie par exemple, dans la ville de Prato, sont installées beaucoup d’usines chinoises. Certains panneaux de rue sont même écrits en idéogrammes. Les conditions ne sont pas toujours bonnes pour les ouvriers et ouvrières là-bas. Il faut savoir que si l’on fabrique n’importe où, mais que l’on coud l’étiquette en Italie, on peut se prévaloir du “made in Italy”. Moi, je n’ai pas honte de mon “made in India” : ils nous ont aidés à nous développer. » En Inde, Essentiel Antwerp •••

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PERS DOC

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« JE N’AI PAS HONTE DE MON “MADE IN INDIA” : ILS NOUS ONT AIDÉS À NOUS DÉVELOPPER. ON Y TROUVE UNE EXPERTISE COMME NULLE PART AILLEURS ” » INGE ONSEA magazine ELLE 59

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THE WILD JEWELS

FACON JACMIN

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La géographie des savoir-faire

Pour leur marque anversoise Façon Jacmin, Ségolène et Alexandra produisent leurs collections au Portugal pour les jeans, en Italie pour la maille et en Bulgarie pour la popeline de coton, les lainages et les blazers. Elles visitent chaque unité de production. Ségolène détaille : « Ce sont les mêmes ateliers depuis le début, en 2016. En Bulgarie, nous obtenons des prix très intéressants pour une excellente qualité, dans une usine qui travaille pour des marques de créateurs. En outre, ils acceptent de produire de plus petites séries pour certains modèles. » Elle que la défiance vis-à-vis de la fabrication en Asie est en train de changer. « La production est beaucoup plus surveillée, la qualité augmente, la rapidité de livraison aussi. Ils ont développé des ateliers capables de produire de petits nombres de pièces, la production ne se fait donc pas “à la chaîne”. Très flexible, la Chine est de plus en plus attrayante pour les petites marques. » Pour concevoir sa collection de joaillerie The Wild Jewels, la créatrice Gaëlle Verwest collabore avec un fabricant indien installé à Anvers. Son bureau est établi à la bourse du diamant, et il conçoit les pièces à Mumbai, dans un atelier familial qui perpétue une tradition artisanale depuis trois générations.

Gaëlle explique avoir d’abord cherché un fournisseur à Anvers, « mais les prix étaient trop élevés. Avec les ateliers propres de ce fabricant, j’obtiens le prix grossiste ». Autre argument pour l’entrepreneuse, la possibilité de faire produire en Inde ses pièces en or 14 carats : « Pour ma marque, qui propose majoritairement des piercings et des boucles d’oreilles, cet or est idéal : il est facile à nettoyer, et les pièces, interchangeables, sont plus accessibles. »

Qu’elle soit motivée par la recherche d’artisanats spécialisés ou par des facteurs économiques, la démarche de fabriquer « hors frontières » doit être soumise à une grande vigilance. L’organisation belge achACT, affiliée au réseau international de la Clean Clothes Campaign qui œuvre à faire respecter les droits des travailleurs dans les filières mondialisées de l’habillement, souligne que cet aperçu n’est pas forcément représentatif des enjeux du secteur : « L’industrie de la mode reste marquée par l’exploitation de millions de travailleuses, découlant du recours à la sous-traitance en cascade qui brouille les possibilités de vérification. Ce qui se passe plus bas dans la chaîne est plus difficile à tracer. » Faire appel à des savoir-faire à l’étranger requiert donc plus que jamais un « savoir-discerner ».

*En avril 2013, le Rana Plaza à Dahka au Bangladesh a marqué les esprits : dans ce bâtiment de production à la chaîne, 1.138 ouvrières en confection avaient disparu, et des milliers d’autres avaient été blessées.

PRESSE

travaille avec deux petites affaires familiales devenues importantes, tenues par des artisan·e·s qui se transmettent leur savoir-faire de père en fils, et qui font perdurer des techniques qui risqueraient de se perdre. « Je vais chez elles et eux, on s’assied par terre (on ne brode pas sur une table) et on choisit ensemble les paillettes. Ces artisan·e·s sont très fier·e·s de leur métier créatif. Ce sont des magicien·ne·s des formes et des couleurs. On y trouve une expertise comme nulle part ailleurs. »

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Skechers

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LES BASKETS PRÉFÉRÉES D’ASHLEY PARK POUR L’ÉTÉ Quand Ashley Park, alias « Mindy Chen » dans Emily in Paris, porte vos baskets, vous savez que le succès est assuré.

Ashley a présenté sa nouvelle chaussure préférée, la Uno – Stand On Air de Skechers, à ses 3 millions de followers sur Instagram. Vêtue d’un crop top papillon et d’un pantalon cargo soyeux, c’est dans un style résolument LA que la star est apparue dans son post. Mais c’est surtout la couleur des chaussures d’Ashley qui a attiré l’attention de ses followers : l’actrice a en effet tout misé sur le rose. Et nous, on adore !

UN AMOUR SANS FAILLE Que la star ait jeté son dévolu sur Skechers pour élire son modèle favori du moment n’a rien d’étonnant. Son amour sans faille pour Skechers lui vaut en effet d’être l’égérie de la marque depuis l’année dernière. Petite, Ashley passait déjà le plus clair de son temps dans ses Skechers. Et depuis, rien n’a changé. À ceci près : si Ashley a fait son chemin, les collections de la marque ont elles aussi évolué au fil du temps et suivent désormais les dernières tendances. Surfant sur la vague des baskets arc-en-ciel, le modèle Uno en est d’ailleurs le parfait exemple. Jugez vous-même : ces baskets sont même disponibles dans 11 combinaisons de couleurs différentes !

DE LA FRAICHEUR EN ÉTÉ Vous avez donc devant vous les pièces indispensables de votre garde-robe d’été. Pour avoir des baskets à la mode, évidemment, mais sans lésiner sur le confort pour autant.

Nous bougeons en effet beaucoup plus en été. Les Skechers sont donc une valeur sûre, car la marque est extrêmement soucieuse du confort de ses baskets. Afin de garantir un maximum d’ergonomie et de fraîcheur à vos pieds, la chaussure à lacets est dotée d’une semelle intérieure Air-Cooled Memory Foam® et d’une semelle intermédiaire à coussin d’air visible Skech-Air®.

VERREZ-VOUS LA VIE EN ROSE COMME ASHLEY PARK ? OU EST-CE UN AUTRE MODÈLE QUI VOUS FERA TOURNER LA TÊTE ?

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SKECHERS. SKECHERS.BE

e ll e interview De gauche à droite : bracelet en métal, résine et perles, collier chaîne en métal et cuir noir avec pendentif CC à strass, collier en forme de fleur en résine, perles et strass, collier de perles et métal avec pendentif CC perlé, broche en métal, résine et strass, Le tout Chanel. Col Claudine géant, confectionné par la styliste.

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Stylisme Delphine Dumoulin Photos Stephen Mattues

Depuis sa révélation internationale en 2017 dans « Phantom Thread », Vicky Krieps a conquis Hollywood et le cinéma européen, incarnant avec grâce des héroïnes en recherche d’affranchissement. Rencontre avec une actrice à fleur de peau, insaisissable et sans compromis, qui refuse de se laisser enfermer dans des cases.

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Texte Sophie Massendari

n 2017, le grand public la découvre, surgissant des cuisines d’une auberge de campagne, en serveuse chancelante aux joues rosissantes, mais debout face au monstre du cinéma Daniel Day-Lewis (« Phantom Thread » de Paul Thomas Anderson). Un trouble non feint par la comédienne hyperémotive, dont la performance dans le rôle d’Alma, jeune muse prise dans un corps-à-corps complexe avec un couturier pygmalion, est unanimement saluée par la critique. À 35 ans, la comédienne aux nuances infinies et pouvant jouer dans trois langues accède à la renommée internationale. En 2022, lors de la 35e cérémonie des prix du cinéma européen, elle est sacrée meilleure actrice européenne pour son incarnation de l’impératrice Élisabeth d’Autriche (Sissi) dans « Corsage », réalisé par Marie Krutzer.

Nous rencontrons la plus célèbre des comédiennes luxembourgeoises en pleine promotion de son dernier film, « The Dead Don’t Hurt » (Jusqu’au bout du monde), un néo-western féministe sur fond de guerre de Sécession dans lequel elle interprète Vivienne Le Coudy, une jeune immigrée résolument indépendante, qui accepte de suivre Holger Olsen (Viggo Mortensen, également réalisateur du film) dans le Nevada. D’une élégance rare, sans aucun artifice autre qu’un simple foulard noué autour du cou, Vicky Krieps désarme par son naturel. Charme franc et œil rebelle, elle éblouit par l’exceptionnel équilibre entre sa sensibilité et sa remarquable indépendance d’esprit. Un double héritage de son grand-père paternel, résistant déporté dans les camps, abolitionniste de la peine de mort au Luxembourg, qui lui a appris le parler-vrai et la résistance aux pressions, et de ses grands-mères, dont elle admirait la liberté, la fantaisie et la force de constamment s’évertuer à s’affranchir des codes. De sa filmographie panachée, du film d’auteur à la superproduction, une dialectique se dessine, qui cherche à éprouver la complexité de l’expérience humaine, particulièrement féminine. Ses rôles sont des mises en abyme de ses propres tourments intérieurs qui questionnent les frontières, les carcans, les projections qui enserrent, la recherche d’un équilibre entre les différents rôles d’une vie. Elle incarne ainsi à l’écran avec une fluidité inouïe des héroïnes en sourdine, en rejet des conventions d’une époque, qui vont vers une forme de libération intérieure.

Actrice sans frontières

Née en 1983 d’une mère allemande (fille d’un soldat de la Wehrmacht) et d’un père luxembourgeois (fils de résistant), dans un monde dans lequel l’empreinte de la guerre était encore visible, Vicky Krieps a très tôt questionné son essence et ses origines. « Mon histoire familiale m’a appris à interroger et à nuancer, à ne pas adhérer au noir et blanc, car sinon qu’estce que cela aurait voulu dire de moi ? » Elle grandit au Grand-Duché, immergée dans un mélange de cultures et de langues, dans un monde qu’elle pensait alors sans frontières. Elle se souvient d’une enfance un peu irréelle dans un « chaos coloré et sonore », une maison d’artistes bruyante et grande ouverte, près d’un château en ruines à Hesperange, proche de la nature, qui faisait la joie des enfants du quartier. Elle découvre le cinéma très jeune. Son père travaille dans l’exploitation cinématographique mais c’est surtout à la cinémathèque de Luxembourg qu’elle vit ses premières épiphanies artistiques, notamment avec « La belle et la bête » de Jean Cocteau. L’art de réaliser des films la fascine, mais c’est véritablement avec « Breaking the Waves » de Lars von Trier qu’elle regarde pour la première fois l’actrice, l’envisage avec toute l’intensité et ce qu’il peut y avoir d’aventureux dans le jeu. Elle fait ses premiers pas au théâtre de son lycée (le Lycée de garçons à Limpertsberg) puis au conservatoire de Luxembourg, où malgré ses tentatives pour se cacher derrière ses personnages, son indéniable talent est vite remarqué.

Mais la liberté et l’ouverture éducative au sein de sa famille, qu’elle qualifie de « hippie », tranchent avec la rigidité du système scolaire, dans lequel elle ne se sent jamais à sa place. Allergique à la hiérarchie et à l’ordre établi, elle se souvient avoir viscéralement souffert de « ne pas avoir le droit de dire non, d’être privée de la possibilité

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« MA PLUS GRANDE LIBERTÉ ?

NE JAMAIS ME JUSTIFIER, NI MÊME ME DÉFINIR »

“OP MIJN EERSTE FOTOSHOOT VOOR ELLE WIST IK NOG NIET HOE IK MOEST POSEREN“

Robe bustier en tweed brodé de perles, manchette 'Coco Crush' en or jaune 18 carats, boucles d'oreilles 'Coco Crush' en or beige 18 carats, montre 'Première' en velours, or jaune et titane, bracelets 'Coco Crush' à motif matelassé en or 18 carats, sandales en cuir et perles, le tout Chanel.

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Cape en tweed, boucles d'oreilles 'Coco Crush' en or beige 18 carats, sandales en cuir et perles, le tout Chanel.

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« JE CHERCHE À POUSSER À L’EXTRÊME L’EXPÉRIENCE D’UNE VIE, PARFOIS JUSQU’À LA MORT, CE QU’ÉVIDEMMENT JE NE POURRAIS JAMAIS FAIRE DANS LA VRAIE VIE » de pousser les apprentissages pour des échanges et des réflexions plus profonds et complexes. Je refuse d’écrire des choses déjà écrites ! » Lors de son discours de remise du diplôme du baccalauréat, elle exprime alors son ressentiment, affirmant être la « preuve même qu’il suffit pour réussir d’apprendre par cœur, copier sur les autres et fermer sa gueule ! », causant un véritable scandale national.

Le besoin de fuir son petit pays et découvrir le monde la conduit alors à s’exiler quelques mois en Afrique du Sud pour une mission humanitaire. À son retour, sa professeure du conservatoire, Michèle Clees, qui lui avait insufflé le désir de se tourner vers une carrière d’actrice, l’encourage à poursuivre avec des études de théâtre. « L’approche de Michèle Clees était assez révolutionnaire, elle a donné envie à de nombreux élèves de faire ce métier et a eu une grande influence sur mes aspirations artistiques. » La jeune Vicky passe alors des concours et choisit de s’inscrire à l’Université des arts de Zurich.

S’affranchir et exister

Partir pour se trouver, quitter le monde, souvent jusqu’à l’inéluctable, est l’un des thèmes forts qui cimentent son répertoire. La comédienne avoue avoir eu elle-même le fantasme, comme tant de femmes, de tout quitter. Dans « Serremoi fort » de Matthieu Amalric pour lequel elle reçoit une nomination aux César dans la catégorie meilleure actrice, elle campe une femme qui laisse derrière elle mari et enfants. Disparition et émancipation sont également au cœur de « Plus que jamais » (dernier film de Gaspard Ulliel), dans lequel elle incarne avec brio Hélène, une femme qui, souffrant d’une maladie auto-immune inguérissable et ne supportant plus d’être mourante au milieu des vivants, décide de partir voyager seule en Norvège. La comédienne trouve dans le cinéma le moyen d’explorer et questionner à l’envi l’expérience humaine, de manière presque scientifique. « Chaque personne porte en elle ses propres frontières, intérieures et extérieures, particulièrement les femmes. Je cherche à pousser à l’extrême ces frontières et l’expérience d’une vie, souvent jusqu’à la tragédie, ce qu’évidemment je ne pourrais jamais faire dans la vraie vie. Jouer est aussi une façon de vivre mille vies ! » Ses seules limites ? « Je ne pourrai jamais jouer une nazie par exemple. J’ai déjà joué le rôle d’une traductrice nazie ou d’un agent de contrôle à la frontière, mais compte tenu de mon histoire, je ne pourrai jamais aller au-delà. » Mue par un besoin irrépressible d’affranchissement, sa nature profonde l’invite à s’émanciper des carcans et à ne jamais se laisser enfermer dans des rôles. Vicky Krieps revendique un droit à la neutralité vis-à-vis de soi, pour être libre d’écrire qui l’on est, « un être humain avant tout ». « Ma plus grande liberté, c’est de ne jamais me justifier, m’expliquer, ni même me définir, garder la possibilité d’être tout à la fois. Ma liberté, c’est de ne pas me demander si je suis assez belle, quel type de femme ou mère je suis, si je corresponds aux attentes de la société, mais plutôt d’explorer ce qu’il se passe si je me départis de tout ça et me permets juste d’exister. »

La comédienne à rebours avoue ainsi « ne pas chercher à séduire ni à être désirée », tenant à exister sans dépendre du regard de l’autre, pour éviter tout risque de se laisser distraire ou de s’y perdre. « Je ne cherche pas à plaire et ne suis pas non plus sensible aux flatteries. Cela peut être très déstabilisant pour les personnes avec qui je travaille, particulièrement pour les hommes, qui doivent trouver d’autres manières d’interagir avec moi. » Un moyen aussi pour elle de passer inaperçue. « Je ne joue pas à l’actrice, je n’arrive jamais dans une pièce avec l’énergie que l’on attend d’une actrice. Cela me permet de passer sous les radars et aussi inconsciemment de me protéger. » Elle s’amuse d’ailleurs de n’être pas « reconnue » dans sa vie quotidienne. Vicky Krieps est emblématique du paradoxe de l’acteur qui veut être vu sans être reconnu, qui cherche à servir au mieux le dessein de ses personnages tout en s’invisibilisant lui-même.

La comédienne a ainsi vécu difficilement sa soudaine renommée internationale après « Phantom Thread », tant lui étaient insupportables l’exposition, les projections des critiques (« c’est la prochaine X ou Y ! ») et le sentiment que l’on s’appropriait son travail pour le catégoriser. « Je ne veux pas être “juste une actrice”, d’ailleurs cela ne veut rien dire en soi. » Ce refus de la pression et des dogmes est pour elle un art de vivre. Sa trajectoire est ainsi particulièrement atypique. À 27 ans, elle tombe enceinte, alors qu’elle est en situation précaire sur les plans émotionnel et financier. S’ensuit une longue période d’errance dans laquelle elle se sent constamment renvoyée à son rôle de mère, empêchée de pouvoir accepter des tournages à l’étranger pour rester ••• magazine ELLE 67

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auprès de sa fille. Elle obtient des seconds rôles dans des petits films d’auteur, mais se désespère du sentiment d’impuissante attente et se souvient de longues soirées solitaires noyées dans les larmes. Elle a pour autant continué à suivre son intuition, sans jamais planifier sa carrière, choisissant spontanément des rôles en résonance avec ce qui l’anime.

C’est finalement exactement ainsi qu’elle a été découverte par Paul Thomas Andersen. Cherchant l’actrice pour incarner la muse d’un grand couturier, il la repère par hasard sur l’affiche d’un film d’auteur allemand, « Les secrets de Lynn », et lui demande de passer des essais. Ce rôle a changé la donne, révélant au grand public et aux critiques l’étendue de son talent et des nuances de son jeu.

Mais si le tsunami de cette soudaine renommée a pu la faire vaciller, sa sincérité est restée intacte, de pair avec son admirable capacité à dire non. « Je ne me sens jamais obligée de rien ! » L’actrice n’a ainsi pas hésité par la suite à décliner de nombreuses propositions hollywoodiennes qu’elle trouvait creuses ou sans intérêt, préférant des rôles taillés sur mesure avec des cinéastes français dont elle affectionne particulièrement le travail.

Sans compromis

Sans code ni compromis, Vicky Krieps ne triche pas. On la décrit souvent rebelle et indomptable, mais cela tient à sa façon singulière d’être au monde, qui repose sur la reconnaissance pleine et entière de sa vulnérabilité et du sentiment d’imposteur qui ne l’a jamais véritablement quittée. « J’ai réalisé que ma fragilité et ma vulnérabilité feraient toujours partie de moi, que je serais toujours confrontée à des personnes ayant plus de pouvoir ou de privilèges. Ma façon de le vivre, c’est de porter mes faiblesses avec dignité en toutes circonstances. »

« JE NE ME SENS JAMAIS OBLIGÉE DE RIEN » C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle affirme avoir trouvé sa place auprès des grands noms du cinéma avec qui elle a travaillé. Lorsqu’elle évoque le tournage de « Phantom Thread », avec le triplement oscarisé Daniel Day-Lewis, réputé pour son perfectionnisme et pour dévorer ses personnages, elle raconte avoir été tout d’abord profondément déstabilisée, notamment par la hiérarchie qui régnait sur le plateau. La méthode Vicky Krieps pour résister à la pression ? « La méthode 180. Je fais l’inverse de ce que l’on aurait tendance à faire naturellement. Au lieu de me préparer, de répéter mon texte, je me recentre sur moi-même, sur ce que je suis plutôt que sur ce que je sais. Je fais fi du statut de l’acteur en face de moi. Plutôt que de m’évertuer à changer les circonstances extérieures, je m’assois dans toute ma vulnérabilité. C’est mon luxe et ma fierté, être en accord avec toutes les parties de moi-même, surtout les parts d’ombre que l’on a tendance à vouloir cacher. C’est aussi cette approche qui me permet d’accepter l’autre tel qu’il est. » Aujourd’hui mère de deux enfants (une fille de 13 ans et un garçon de 9 ans), l’artiste n’échappe pas au défi d’équilibriste que connaissent de nombreuses femmes, qui consiste à jongler entre les différents rôles d’une vie. Ce sont ces questionnements autour de « quelle est ma juste place ? », qu’elle a souhaité explorer dans « Bergman Island » de Mia Hansen-Løve sorti en 2021, dans lequel elle incarne une scénariste en recherche d’équilibre entre son art et sa vie de famille, faisant voyager ses enfants à ses côtés dès qu’elle le peut. « Je ne sais pas quelle mère je suis, certainement pas une mère parfaite, mais je fais de mon mieux. Je crois que nous sommes la première génération de femmes à avoir le droit d’être plusieurs genres de mères à la fois. J’essaie juste d’être honnête avec mes enfants. » Hors des plateaux de tournage, Vicky Krieps aspire à un quotidien le plus commun possible, une vie de famille ritualisée et simple, allant chercher son fils tous les jours à l’école, s’octroyant des moments d’évasion dans la nature.

Son ancrage

Lorsqu’on lui demande ce que le métier d’actrice lui a appris de plus précieux, elle répond sans hésiter : « Être dans le présent. Si on est présent là et maintenant, on est toujours honnête parce qu’on ne se demande pas qui on était ou ce que l’on pourrait être. » À tout juste 40 ans, Vicky Krieps refuse ainsi de se laisser envahir par la peur de vieillir ou la crainte de l’invisibilisation des femmes plus âgées dans l’industrie du cinéma. Elle reste alignée dans sa bataille silencieuse contre les injonctions. « J’ai envie de me révolter contre la peur qui semble nécessaire à l’idée de vieillir, je n’ai pas envie de perdre mon temps à me battre contre ce que je ne contrôle pas, à avoir peur de vieillir alors que je suis vivante ! » Une mise en abyme saisissante de son incarnation d’Élisabeth d’Autriche dans « Corsage », qui suit l’iconique impératrice Sissi l’année de son 40e anniversaire. Un conte intime sur l’émancipation de l’impératrice rebelle, qui après s’être évertuée des années durant à retenir le temps, suffoquant de l’étreinte de son corset, se retire du monde pour une oasis sororale de liberté. Cette révolte en sourdine est à l’image du féminisme personnel et singulier incarné par l’actrice, qui cherche simplement à suivre sa vie selon ses envies et son instinct, et non les diktats de la société. Elle fait entendre sa voix, un peu à la marge. « Mon féminisme est individuel, je m’aligne évidemment avec celles et ceux qui se battent pour les droits des femmes. Mais le féminisme •••

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Veste zippée et boutonnée en cuir marron et short assorti, Mary Janes noires cloutées, manchette 'Coco Crush' en or jaune 18 carats et créoles 'Coco Crush' en or beige 18 carats, le tout Chanel.

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« JE N’AI PAS ENVIE DE PERDRE MON TEMPS À ME BATTRE CONTRE CE QUE JE NE CONTRÔLE PAS, À AVOIR PEUR DE VIEILLIR ALORS QUE JE SUIS VIVANTE ! » devrait être un non-sujet, j’invoque aussi ici une forme de neutralité. Tous mes rôles sont féministes mais sans cris, j’incarne des combats plus muets et subtils. » L’actrice a d’ailleurs dédié sa récompense de Meilleure actrice européenne pour son rôle de Sissi à « toutes les femmes dans le monde, qui ont besoin d’être vues et reconnues, qui ont besoin de guérir leurs blessures, qu’elles portent depuis des générations, pour que les femmes et les hommes puissent se retrouver ».

Égérie

L’actrice au profil altier et délicat, égérie de plusieurs grandes marques, aborde avec la même cohérence la mode, qu’elle conçoit comme « l’expression extérieure d’une liberté intérieure ». Son rapport au style lui vient de ses grandsmères, dont elle se souvient qu’elles travaillaient leur allure de manière très libre. « Ma grand-mère paternelle pouvait assortir un pantalon C&A avec une veste Hermès et avait une allure folle dans la Grand-Rue. À son époque, c’était très avant-gardiste de faire ce type de mélanges si on voulait être une grande dame ! J’ai la même envie de jouer avec la mode, c’est pour moi un outil. Je ne le vois pas comme une contrainte mais plutôt comme une armure ou un déguisement, qui me permet de m’amuser et de m’exprimer. La mode doit rester quelque chose de libre et joyeux, si cela devient une doctrine trop sérieuse, cela ne m’intéresse plus. » Elle apprécie particulièrement sa collaboration avec Chanel, par l’histoire de sa créatrice qui l’inspire, mais aussi parce qu’elle y voit d’abord un art, une mode avant d’être un vestiaire. « Les vêtements sont vivants. En essayant un vêtement Chanel, je pense toujours aux mains qui l’ont fabriqué. Je médite là-dessus, au processus de création de la conception à la production et au plaisir que me procure de porter cette chose vivante. J’en reviens toujours à mes grand-mères qui m’ont transmis cette joie et cette fantaisie. » L’actrice sans frontières par excellence, qui promène sa délicatesse et sa fraîcheur dans le cinéma d’auteur français et international, se sent aujourd’hui à sa place chez elle, à Berlin. Elle avoue ressentir le besoin de se recentrer sur l’essentiel, l’amour, ses enfants, son partenaire, ses amis. « J’arrive à un moment de vie qui se réduit vers l’essentiel, un nombre plus restreint de personnes, mais des relations plus denses et plus riches. J’ai besoin de rester très privée lorsque je ne tourne pas, de me ressourcer avec des choses simples, auprès de ma famille et dans la nature. Je nourris mon âme de ces moments, qui font contrepoids à mes angoisses et questionnements existentiels. »

Un acte de confiance

L’insaisissable Vicky Krieps n’est ainsi jamais là où on l’attend puisqu’elle ne le sait pas elle-même. Elle reste la première étonnée de son incroyable parcours. « Venant d’un si petit pays, il n’y avait a priori aucune chance de me retrouver un jour sur grand écran ! » Mais elle continue de cultiver l’amour et la confiance, les clés de voûte de son parcours artistique. « Un film est toujours une lettre d’amour, car c’est de la confiance. Chaque film est un acte de confiance. Alors que dans le monde on nous apprend le contraire. » À côté du grand écran, la comédienne nourrit de nombreux autres projets et rêves artistiques, le théâtre, la réalisation, la musique, croyant aux vases communicants entre les arts. Depuis plusieurs années, elle écrit notamment une chanson pour quitter chacun de ses personnages, s’accompagnant à la guitare. « J’écris des choses très libres. Je ne sais pas encore ce que je vais en faire ni quand. Je fais simplement les choses quand elles font soudainement sens. »

SES GRANDS PRIX • Lëtzebuerger Filmpräis 2018 : prix de la meilleure

ÉQUIPE DE PRODUCTION Direction artistique : Iris Rombouts Maquillage : Florence Teerlinck Coiffure et manucure : Rudi Cremers Assistant photo : Nisran Azouaghe Assistante production : Maurine Wilmus

interprétation pour « Gutland ».

• Festival de Cannes 2022 : prix de la meilleure interprétation à un certain regard pour « Corsage ».

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e ll e lifestyle Texte Céline Pécheux

D E S T I N AT I O N

DÉCONNEXION

Blotti entre Sartène et Bonifacio, au cœur de la vallée de l’Ortolo à l’extrême sud de la Corse, le Domaine de Murtoli, dont les anciennes bergeries ont été transformées en demeures hôtelières de luxe, propose un retour aux sources tout en confort.

CÉLINE PÉCHEUX

On connaissait les retraites en ashram.

Voici la version cinq étoiles, qui mêle bien-être émotionnel et physique, entre randos, yoga, soins et cures détox.

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e luxe sauvage et confidentiel de 20 bergeries, rebâties pierre à pierre, se dressant en surplomb d’une crique sublime, guettant les bateaux sur le bleu de la Méditerranée ou les troupeaux dans le vert de ses prés, Murtoli est un paradis. C’est ici, au sud de la Corse, que les célébrités trouvent refuge à l’abri des regards indiscrets. Un paradis qui se mérite… En ce début de printemps, on se présente à sa porte, simple grille de fer forgé, après avoir roulé 1h30 depuis l’aéroport d’Ajaccio. Je suis ici pour une raison bien précise : participer à une semaine de cure détox organisée par La Pensée Sauvage, un reset physique, mais aussi émotionnel. Ça tombe bien ! Je suis au bout du rouleau.

Se reconnecter à soi et à la nature

Ça fait 17 ans que les cures signatures de la Pensée Sauvage imaginées par Thomas et Maëlys Uhl – entourés de naturopathes, de spécialistes ayurvédiques, de maîtres en réflexologie, de guides de randonnées et de chefs cuisiniers végans – existent. Des séjours détox – plus ou moins chers, en fonction du confort hôtelier et du cadre dans lequel ils se déroulent – qui s’articulent autour des quatre formules nutritionnelles : de la plus stricte, le Jeûne, à la plus généreuse, la Gourmande, en passant par la Douceur (100 % jus) ou la Végétale (100% végan). Et deux fois par an (en automne et au printemps), ce très sélect centre de cure des contreforts du Vercors s’invite pour des séjours d’exception dans un des concepts hôteliers les plus confidentiels : le Domaine de Murtoli. Du coup, me voilà partie, direction l’île de beauté pour une semaine en tête-à-tête avec moi-même, après avoir soigneusement largué enfants et mari. J’ai opté pour la

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elle

formule Végétale, car l’idée de ne rien avaler de solide sept jours d’affilés m’angoisse terriblement. Au programme de la semaine : Une parenthèse de bienveillance censée recharger mes batteries, un réveil musculaire et méditatif chaque matin, des repas 100 % végans, jus et bouillons et trois à quatre heures de randonnée par jour. Sans oublier les ateliers libres de cuisine vivante, les soins personnalisés – établis à l’arrivée lors d’une consultation avec un naturopathe – et des soirées-conférences à thème. Pour toute pitance, des fruits et des légumes cuisinés avec soin et créativité et des tisanes à volonté. Mais pour que le processus de régénération soit total, il ne suffit pas de mettre son assiette à la diète. Encore faut-il se déconnecter de l’agitation et des pensées parasites qui alimentent notre quotidien. Dans ce paradis pour privilégiés (qu’on parcourt en 4x4 tellement c’est grand), rien de plus simple. Ici, Santa Canarelli, fille du propriétaire et directrice générale du concept hôtelier, propose à ses hôtes de séjourner incognito dans une maison en pierre retirée du monde où dans son hôtel de la Ferme au cœur d’un écrin méditerranéen. Baptisée Figa, la bergerie dans laquelle je loge avec sa piscine taillée dans le roc, est un havre de paix, loin de tout et de tou·te·s. En route vers la plage, je longe des kilomètres de prairies, un cours d’eau et des centaines de roseaux pour trouver le repos dans de petites criques désertes. Sur les chemins en terre qui sillonnent le domaine, à part des vaches, des chevaux et des mégalithes dans les plaines, on ne croise personne. « Le luxe ici, c’est l’espace », nous explique Santa. « À Murtoli, les choses ne sont jamais standardisées. Ce que nous proposons, c’est du sur-mesure, de l’authentique. »

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« JUSTE APRÈS LE YOGA VIENT L’UN DES MEILLEURS MOMENTS DE LA JOURNÉE : LA DÉGUSTATION D’UN VERRE DE LAIT VÉGÉTAL, RÉALISÉ MINUTE PAR LE CHEF BORIS. CHACUN·E LE DÉGUSTE COMME UN GRAND CRU. C’EST FOU COMME LE GOÛT ET LA MÉMOIRE OLFACTIVE SE DÉVELOPPENT LORSQU’ON A L’ESTOMAC VIDE » magazine ELLE 73

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e ll e lifestyle « LE LUXE ICI, C’EST L’ESPACE »

« Et tu vas partir pour t'affamer ? »

Avant mon départ, les réactions étaient toutes semblables.

Soit l’idée de la détox suscitait de l’enthousiasme : « Moi aussi je rêve de partir une semaine et de ne penser qu’à moi. » Soit elle suscitait de la moquerie : « Partir si loin pour ne pas manger, quelle drôle d’idée ! » Peu importe, je veux tenter l’expérience et je ne suis pas la seule. Ces séjours bien-être dans des endroits paradisiaques connaissent en effet un succès fou. S’y inscrivent en grande majorité des cadres plutôt aisés, mais de tous âges, à la recherche d’une pause dans une vie bien (trop) remplie.

Le matin du jour 1, nous sommes donc une quinzaine de candidat·e·s à la détox, dans la salle de restaurant de l’hôtel de la Ferme d’où l’on aperçoit le fameux parcours de golf 12 trous du Domaine. La semaine précédente, chacun·e a suivi plus ou moins consciencieusement son programme de « descente alimentaire » qui consiste à supprimer petit à petit tous les excès (alcool, sucreries), mais aussi les protéines animales, les produits laitiers et pour finir les céréales. Désormais, nous allons passer une semaine sans rien absorber d’autre que des végétaux. Pour le reste, eau, infusions et bouillons à volonté. Et marche, à raison de 7 à 12 kilomètres par jour, le long de la mer et au cœur de 2.500 hectares de prés et de maquis qui font de cet endroit l’un des plus jolis coins de Corse.

Autour de la table de notre premier déjeuner partagé, le menu exclusivement végan fait saliver. Après quatre heures de marche, rien ne paraît plus réconfortant que ce Raw Pad Thaï (carottes, courgettes, chou chinois, chou rouge et poivron) et sa délicieuse sauce cacahuète. « Il faut manger lentement pour réapprendre à savourer les

aliments », explique Romain Vicente, le naturopathe qui accompagne les jeûneurs de La Pensée Sauvage depuis huit ans et l’auteur du livre « Je Jeûne ! », paru aux éditions Eyrolles. Le jeûne, « comme le yoga et les coachs », notentils, « marque l’essor d’une remise en question de la société de consommation, le souci de l’épanouissement individuel et de la santé, un idéalisme porté par l’envie plus prosaïque de s’alléger le corps et l’esprit ». Et d’ajouter : « La perte de 2 à 4 kilos pour les femmes, de 3 à 6 kilos pour les hommes, est l’un des bénéfices de la détox, mais ce n’est pas le seul.

Ceux qui participent à nos cures sont, le plus souvent, des gens qui travaillent comme des forcenés et trouvent dans ces jeûnes une formidable occasion de faire le point sur leur vie. » Parmi nos acolytes curistes, pas de personne en surpoids.

Celles et ceux qui sont là font déjà attention à la façon dont ils se nourrissent. Ce sont des gens rationnels. Rien à voir avec une secte. Ni même avec la moindre démarche spirituelle. « Jeûner une fois ou deux par an nous aide à reprendre de bonnes habitudes alimentaires et à retrouver une bonne hygiène de vie », nous confie Valérie. Comme elle, certains curistes viennent une fois par an, parfois deux ou même trois. Comme Anne, architecte d’intérieur, qui trouve dans ces retraites un moment pour souffler et se retrouver. « Entre les déjeuners d’affaires et les dîners bien arrosés avec les amis, je m’alimente assez mal.

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CÉLINE PÉCHEUX

Boris, chef de la Pensée Sauvage et l'auteur de ce délicieux Raw Pad Thaï.

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e ll e lifestyle « RESPIRER, S’ÉVADER, SE RECONNECTER À SOI ET À LA NATURE TOUT EN RENCONTRANT DE CHOUETTES GENS »

Rencontrer les autres pour se rencontrer soi

Alors que l’on s’éloigne de la bâtisse principale et entamons notre randonnée quotidienne, des grappes de trois ou quatre personnes se forment. L’occasion de faire connaissance, de sonder les motivations de tout ce petit monde, en majorité des jeunes actifs de 25 à 65 ans. Dominika, Gaëtane, Charles, Camille et Alexis ne se connaissaient pas avant mais ils aspirent toutes et tous à la même chose. Une envie « de respirer, de s’évader, de se reconnecter à soi et à la nature tout en rencontrant de chouettes gens », et parfois « des liens d’amitié forts se créent », nous explique Dominika, assistante médicale marseillaise pour qui faire cette cure est une question de survie : « C’était venir ici ou finir en burn-out ! », ajoute-t-elle avant de s’enfoncer dans le maquis. « C’est marrant comme on se confie vite quand on marche côte à côte.

C’est comme si nous étions en connexion. Tous les masques tombent », s’étonne Sandra avant d’ajouter : « Le bonus de ces cures détox ce sont les moments d’échange. On est comme une petite famille à la fin du séjour. »

Du coup, en une semaine, on a entendu des dizaines d’histoires plus ou moins extraordinaires, des confidences drôles ou tristes, parfois très intimes. Depuis le début du séjour, nous marchons ainsi avec Julie.

Alexis se marie dans trois mois et c’est comme si sa future épouse marchait avec nous tant il nous parle d’elle.

Que ce soit à table ou encore lors des marches, on parle aussi beaucoup, mais vraiment beaucoup, de cuisine. Il faut dire que la plupart des curistes sont des amateurs de gastronomie, de produits frais, de « fait maison ».

On y croise des chefs de restaurants renommés ou encore des bons vivants comme ce négociant en vin qui, chaque année, s’octroie deux semaines off pour jeûner et s’alléger de tous les excès de l’année écoulée. Et puis, on rit parce que rien n’est plus euphorisant que cette nouvelle sensation de légèreté qui nous gagne.

La fin du séjour approche… En une semaine, mon visage et mon corps se sont transformés. Mon teint est plus clair, mes cheveux plus souples, ma silhouette plus déliée. J’ai l’impression d’avoir retrouvé l’énergie de mes 20 ans, le sourire aussi. Cela tient au sport, au jeûne, à une baignade revigorante dans une mer à 14 degrés, aux rires partagés. Même ma mémoire paraît plus aiguisée, et c’est l’un des avantages de cette détox que de retrouver une forme d’agilité cérébrale, probablement liée à l’amélioration du sommeil et de la forme physique.

Voici venu le moment du départ et de la reprise alimentaire qui doit se faire en douceur selon un mode d’emploi précis.

Les réticences de Camille ont disparu, Margot est repartie vers la Belgique, Hervé et Valérie sont pleins de bonnes résolutions, et Laurence programme déjà son prochain séjour, en novembre. Et chacun·e a retenu les recettes de ce festin végan comme autant de bonnes résolutions à suivre. De retour à la maison, je me sens zen, rajeunie. J’ai l’impression d’être redevenue une page blanche où se sont imprimées de nouvelles résolutions et habitudes. Riche de très belles rencontres aussi. lapenseesauvage.com et murtoli.com

CÉLINE PÉCHEUX

Cette semaine de jeûne est devenue vitale, un cadeau hors du temps », nous confie-t-elle. À l’opposé de ces adeptes aguerris, on trouve dans le groupe deux débutantes.

Camille, la vingtaine, qui accompagne son père, pour, ditelle : « passer un moment privilégié avec lui ». Et Margot, une Gantoise tentée par l’expérience après avoir discuté avec l’une de ses collègues fan du concept.

C’est sa toute première détox et cette expérience l’effraie un peu. Parfois, Margot a des moments de panique: « Et si je mourais d’inanition ! » « Cela n’est pas surprenant », explique David, naturopathe de La Pensée Sauvage, avant d’ajouter : « Les débutant·e·s ont parfois ce sentiment qu’ils· elles ne pourront jamais tenir une semaine. Et puis, le corps s’allège de toutes ses toxines et ils·elles ne veulent plus partir. »

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THÉÂTRE ROYAL DES GALERIES Directeur : David Michels

Saison 2024 - 2025

Une idée géniale Sébastien Castro

Times Square Clément Koch

Lady Agatha Ali Bougheraba et Cristos Mitropoulos

La nuit du fils Giuseppe Santoliquido

Chers parents Emmanuel et Armelle Patron

Kean Dumas / Sartre Hors abonnement

Le Crime de l’Orient-Express Agatha Christie

 www.trg.be

02 512 04 07

En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge

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e ll e reportage Texte Anja Van Der Borght

« La nouvelle collection mini rend hommage à la longue tradition d’Audemars Piguet en matière de montres miniatures et de bijoux, mais aussi aux femmes qui ont marqué l’histoire de la marque, comme Jacqueline Dimier, à qui l’on doit la première Royal Oak pour femme », explique Ilaria Resta, PDG d’Audemars Piguet. « Ou encore Carolina Bucci, le cerveau derrière la finition Frosted Gold. »

Effet visuel

Audemars Piguet a célébré l'ouverture de sa toute nouvelle AP House dans l'emblématique Garage Traversi à Milan en présentant un nouveau modèle miniature de la Royal Oak. Avec un diamètre de seulement 23 mm, cette minimontre combine les codes esthétiques forts de la Royal Oak originale avec l'éclat scintillant de l'or martelé.

« Le résultat final semble d’une simplicité et d’une sublimité étonnantes, mais la technique est incroyablement complexe », dit Resta. « J’ai eu le marteau en main et mes mains tremblaient encore des heures après. Avec cet outil à pointe de diamant, de petites entailles sont faites avec une précision extrême sur la surface de l’or. » L’art consiste à exercer une pression uniforme sur tout l’objet pour obtenir une belle consistance et un effet scintillant comme des pierres précieuses.

Lors de notre rencontre, Ilaria portait une Royal Oak Mini en or rose qu’elle combinait avec deux bracelets (sans boîtier de montre), en or jaune et en or blanc martelés.

Une manière particulièrement contemporaine de porter la montre comme un bijou.

Royal Oak Mini, disponible en or jaune, blanc ou rose 18 carats. 34.600 euros. www.audemarspiguet.com

PRESSE

PARCE QU’UNE MONTRE EST UN BIJOU

« Quand on m’a demandé en 2016, à l’occasion du 40e anniversaire de la Royal Oak pour femme, de réimaginer cette icône que je trouvais déjà parfaite, ce n’était pas une tâche facile », raconte Bucci. Gérald Genta, qui a commencé sa carrière comme joaillier, a créé en 1972 la Royal Oak, une montre avec un boîtier et un bracelet facettés qui jouent avec la lumière comme un diamant. Le bracelet intégré rappelait également les bracelets métalliques raffinés utilisés pour les montres pour femmes depuis le XIXe siècle. « Je ne voulais ni retirer ni ajouter quelque chose, mais plutôt jouer avec le design et le traiter comme mes bijoux », explique Bucci. « Je voulais une interaction avec la surface et créer un effet visible de l’autre côté de la pièce. Nous avons décidé d’appliquer la finition florentine – ma signature – à la Royal Oak. »

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Sony Pictures Releasing

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LA COMÉDIE À VOIR CET ÉTÉ

TO THE MOON Le 10 juillet prochain, préparez-vous à embarquer pour une aventure cosmique avec “To the Moon”, la nouvelle comédie mettant en vedette Scarlett Johansson, Channing Tatum et Woody Harrelson. Le film nous transporte sur la côte Est de la Floride dans les années 60, en plein boom de la publicité et des grandes ambitions spatiales.

UNE FEMME INSPIRANTE Scarlett Johansson incarne Kelly Jones, une femme d’influence et véritable requin du marketing, qui a su se faire un nom dans un monde dominé par les hommes. Inspirée par les “Mad Men” de l’époque, elle apporte une touche de modernité et de glamour avec ses tenues chic, impeccablement choisies. Du tailleur strict aux robes élégantes, chaque apparition de Kelly est une leçon de style.

Sa mission ? Redorer l’image de la NASA avant l’alunissage historique de la mission Apollo 11. Sa présence lumineuse et ses stratégies audacieuses bouleversent le directeur de mission Cole Davis, interprété par Channing Tatum, ajoutant une touche de romantisme à cette comédie déjà succulente.

UNE PÉPITE POUR LES FANS DE MODE Les costumes sont un véritable voyage dans le temps, offrant un aperçu de la mode sophistiquée des années 60. Une ode à l’élégance vintage.

Avec un casting impressionnant, comprenant également Ray Romano et Anna Garcia, “To the Moon” promet de passer un agréable moment de cinéma.

Alors, ne manquez pas cette comédie mordante qui célèbre la beauté, la mode et la puissance des femmes dans une ère de grandes aspirations.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SONY PICTURES RELEASING.

e ll e reportage Texte Noemi Dell’Aira

ROMUALDA

DES NOIX, DES ORANGES ET LES RAYONS DU SOLEIL

N

Sous le soleil d'Espagne, deux sœurs puisent dans leur riche héritage familial pour transformer les chapeaux en œuvres d’art. « Selon nous, ce sont de véritables sculptures ! À porter ou à exposer, c’est vous qui choisissez. »

Ombre et lumière

L’amour du chapeau est une véritable transmission familiale chez les Aguirre, mais il s’est également développé lors de leurs nombreux voyages à travers le monde : « C’est fasci-

Les pigments utilisés sont majoritairement naturels et disposés sur des matières également naturelles ou écoresponsables, attestant une approche éthique et durable qui semble être au cœur de la vision de Romualda. « Pour nous, c’est très important de travailler exclusivement en petites collections, mais aussi de revaloriser les chutes et des chapeaux déjà existants. Nous privilégions des matériaux provenant d’Espagne et d’autres pays européens, tels que le lin, la soie et la laine. Nous utilisons aussi du coton issu du commerce équitable provenant de coopératives agricoles en Ouganda et au Kirghizistan, que nous transformons en Europe selon des règlements stricts », nous expliquent-elles.

Outre l’approvisionnement, le processus de fabrication correspond également aux valeurs de la marque en faveur d’une mode plus respectueuse de la planète. C’est dans leur studio à Madrid que sont créés les imprimés à la main, tandis que les chapeaux sont fabriqués dans le nord de l’Espagne, où la tradition et l’expertise locales sont valorisées tout en réduisant leur empreinte carbone grâce à une collaboration étroite avec des fournisseurs locaux. Les deux sœurs, pas prêtes à s’arrêter en si bon chemin, continuent d’explorer de nouvelles techniques écologiques, notamment pour teindre les tissus. « Pour la teinture de nos doublures, nous avons utilisé des ingrédients comme le curcuma ou le curry, •••

PRESSE

ées dans un foyer imprégné d’art, Cristina (31 ans) et Mariana Aguirre (27 ans) ont hérité d’une sensibilité artistique grâce à leur mère, restauratrice d’œuvres d’art. « Nous avons toujours été entourées d’art. Autour de notre maison, il y avait toujours quelque chose en cours de restauration ou de création, et cela a profondément influencé nos choix de carrière puisque nous avons toutes les deux étudié les beaux-arts et le design », confie Cristina. Leur passion pour les chapeaux leur vient de leur père et de leurs grands-parents, et s’est naturellement mêlée à leur envie de créer. En 2020, dans un élan de créativité et de quête de sens, les deux sœurs fondent Romualda, un hommage brillant à leurs racines dans le cœur vibrant de l’Andalousie.

nant de voir à quel point chaque culture se distingue par ses styles de chapeaux uniques », nous dit Mariana, en charge des ventes et de la boutique située à Madrid. Chez Romualda, ces œuvres d’art sont parsemées de couleurs et de motifs poétiques dont la plupart sont peints à la main par Cristina, que l’on pourrait décrire comme une scientifique de la couleur. « J’utilise une peinture spéciale pour tissu que je formule moi-même, en utilisant uniquement les couleurs de base. La manière de mélanger les couleurs, en utilisant plus d’eau ou différents pinceaux, ou en laissant le tissu sécher d’une certaine manière, permet d’obtenir des résultats magnifiques. »

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reportage

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« CHAQUE COLLABORATION EST UN RÉEL ÉCHANGE DE CONNAISSANCES ET DE TECHNIQUES » CRISTINA AGUIRRE

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e ll e reportage « C'EST FASCINANT DE VOIR À QUEL POINT CHAQUE CULTURE SE DISTINGUE PAR SES STYLES DE CHAPEAUX UNIQUES » MARIANA AGUIRRE et même des insectes comme la cochenille.

Nous adorons apprendre de nouvelles façons de donner vie à nos pièces ! D’ailleurs, nous planifions déjà une collection de chapeaux teints avec des fleurs pour cet été, en collaboration avec une artiste de Galice. »

L’art qui rassemble

Précieuse nature

Tout comme les chapeaux, les imprimés réalisés par Cristina se déploient également sur des pièces de prêt-à-porter, qui viennent compléter l’univers de Romualda. Utilisant des pigments de coquilles d’œufs marocains, des aquarelles, des encres, des huiles, des crayons ou de la peinture acrylique, la collection printemps/été 2024 nommée « Galaxy Flowers » est une célébration profonde de la nature. « Nous avons imaginé des pièces polyvalentes, transformables, avec un mélange d’imprimés, des designs asymétriques, des silhouettes fluides et féminines qui simulent l’ouverture des fleurs. » Un spectacle botanique dans des tons joyeux qui célèbrent la magie du printemps et de l’été. Pour parfaire cette collection, Cristina et Mariana ont également imaginé leur première collection printanière de tricots aux motifs tissés dans des fils de coton multicolores, inspirés d’un dessin original peint à la main, où des formes organiques évoquent les courbes des coquillages. En un mot : envoûtant !

QUE SIGNIFIE « ROMUALDA » ? À la fin de cette jolie rencontre, je puise dans mes connaissances de la langue espagnole pour comprendre ce que signifie « Romualda », mais je finis par poser la question aux deux sœurs : « Romualda tire son nom d’une sculptrice néerlandaise que nous avons rencontrée durant notre enfance dans le désert de Rodalquilar, en Andalousie.

Baptiser notre marque en son honneur était un hommage à son art et à sa vision unique de la vie. Elle nous a enseigné, dès notre plus jeune âge, que créer de l’art signifie inspirer et se réinventer continuellement, tout en défiant les normes sociales et les préjugés. Pour nous, l’esprit de Romualda incarne cette passion pour l’expérimentation et l’apprentissage continu, même face à l’échec, sans jamais renoncer. Son éthique nous a vraiment inspirées. Sa vie était simple, ancrée dans l’art, nourrissant son esprit avec des noix, des oranges et les rayons du soleil. » Instagram : @romu.alda romualda.es

PRESSE

La collaboration avec des artistes et des artisans locaux fait partie intégrante du processus créatif de Romualda. Selon les sœurs Aguirre, tout le monde en sort gagnant à chaque fois. « Chaque collaboration est un réel échange de connaissances et de techniques qui nous permet d’incorporer des éléments artistiques uniques dans nos pièces tout en continuant d’honorer l’artisanat traditionnel. Par exemple, avec l’artiste Amelia García, nous avons appris la méthode traditionnelle japonaise de suminagashi, l’ancêtre de la marbrure. Nous avons aussi travaillé en étroite collaboration avec des artistes qui ont créé leurs propres collections de chapeaux, comme Clara Cebrián et Enfant Précoce, en infusant leurs visions dans nos dessins. C’est incroyable tout ce que l’on peut apprendre des autres. »

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Texte Elisabeth Clauss

L E ( S E U L V R A I ) T E S T D E L’ É T É

ÊTES-VOUS ÉQUIPÉ·E POUR LES ÉPREUVES DES VACANCES EN SOCIÉTÉ ?

L’édition 2024 des Jeux à Paris sera la première mettant en compétition autant de femmes que d’hommes.

Un équilibre historiquement parfait, pour la rencontre de l’excellence internationale par essence, créée en 776 av. J.-C. environ (L’Équipe n’était pas encore publiée, donc on n’est pas trop sûr·e·s). En 1896, soit 2.672 ans plus tard : toujours aucune fille parmi les athlètes. Enfin, en 1900, à Paris : quelques-unes, en passant. La capitale française transforme cette année – et améliore – son essai parité. Les Jeux sont faits. Ces JO ne reflètent pourtant pas le dixième de la sportivité qu’il vous faudra, à vous, pendant ce temps, pour rester sociable les pieds dans le sable.

Un enfant braille dans l’avion depuis des heures :

✹✹✹ Vous avez tout essayé : bouchons d’oreilles, écouteurs à fond, méditation. Foudroyage du regard des parents dépassés, exercices de respiration. Il ne vous reste plus qu’à fermer les yeux, en vous projetant mentalement dans un placage vengeur, tout à l’heure devant le récup’ bagages. ✹✹✹ Vous abordez cette pétaradante famille avec un grand sourire. Ont-ils besoin d’aide ? Pouvez-vous proposer une balade en marche rapide jusqu’au fond de l’appareil avec le petit qui s’ennuie ? ✹✹✹ C’est le vôtre.

Vous avez loué une maison en Bretagne avec des amis. Ils n’ont pas les mêmes habitudes que vous :

FLORIAN SCHMETZ / UNSPLASH

✹✹✹ Vous découvrez avec effarement que ces gens, si spontanés en soirée, sont des control freaks de l’extrême une fois la porte de la cuisine fermée. Pas une miette égarée sur le laptop, pas une bouteille de lait rangée vide au frigo par distraction n’est tolérée sous leurs auspices. Après 48 heures à manger votre kouign-amann au dessus de l’évier, vous fomentez une exfiltration furtive, en pleine nuit. ✹✹✹ Ces amis que vous pensiez connaître, auxquels vous avez proposé un organe en cas de défaillance rénale, sont des pouilleux. Ils ne respectent aucune norme d’hygiène de base (qui pose du fromage tranché sur du pâté non emballé ?

Qui ?) Ils semblent se délecter de l’odeur des serviettes de bain qui moisissent dans un recoin de la salle de bains. Vous ne faites que briquer, désinfecter, et balancer des piques amères, comme des javelots libérateurs. ✹✹✹ Les différences de sensibilité domestique représentent pour vous une merveilleuse occasion d’aller à la rencontre d’une autre culture familiale. Vous organisez vos vacances comme une compèt de haut niveau : répartition des tâches, plan d’occupation du terrain, stratégies pour marquer des points de sympathie.

Vous aviez réservé pendant deux semaines la superbe résidence secondaire de vos beaux-parents, vous réjouissant de cette occasion de vacances économiques. Vous n’aviez pas compris qu’ils seraient là.

✹✹✹ Vous filez chez le premier fleuriste – à 8km en voiture – pour acheter un beau bouquet, à ajouter à la bouteille millésimée que vous aviez prévu de laisser sur la table en remerciements. Ce séjour va tout changer, vous en être persuadée : il y aura « l’avant méfiant », et « l’après enchanté ».

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e ll e psycho-rigolo

✹✹✹ Vous vous enfermez dans une chambre mal insonorisée avec votre moitié, pour lui faire une scène d’anthologie. Vous aspiriez à la détente, mais la seule à laquelle vous pensez désormais est celle sur laquelle vous risquez de presser si vous entendez encore une fois, comme à Noël : « Alors, tu as abandonné ton régime ? Tu as raison, à ton âge, c’est perdu d’avance de toute façon. » ✹✹✹ Vous vous raisonnez, acceptez de supporter en silence l’ingérence et les questions intrusives de celles et ceux qui ont fabriqué l’être que vous aimez. Le magnum de champ’ restera bien planqué dans votre valise, très pratique le soir pour faire glisser les anxiolytiques. Il n’y a pas de tests de dépistage à Plouharnel.

Vous avez siphonné votre compte épargne pour emmener vos enfants parcourir le monde. À peine l’avion posé à Buenos Aires, ils tirent une tête jusqu’à la longitude suivante parce que le wifi met trente secondes à connecter. Parce qu’ils ont chaud, parce qu’il faut attendre la navette de l’hôtel, parce que…

✹✹✹ Jetlagué·e, excédé·e, éclatant comme une mère sacrificielle au beau milieu de l’aéroport, vous menacez de les coller direct dans le prochain vol pour Zaventem.

Ils se mettent à pleurer, vous culpabilisez, les vacances peuvent enfin commencer. ✹✹✹ Vous décidez d’en faire un échauffement pour les prochains jours d’ajustement dans un pays lointain. Il faut commencer en petites foulées, par des mots d’apaisement et une attention musclée à leur réalité. Eux aussi sont fatigués, mais vous allez vite retrouver votre équilibre pour éviter la chute. ✹✹✹ Vous déclarez forfait. Vous engouffrez dans un taxi, les laissez se débrouiller. On verra qui passe le premier la ligne d’arrivée au spa du resort.

Avec votre bande de copains d’université, vous vous retrouvez tous les ans dans un grand gîte de montagne. L’itinéraire change, mais les potes restent :

✹✹✹ C’est une sorte de rituel : vous avez d’abord besoin de vous chamailler dès la répartition des chambres et le planning de courses. Mais quand vous partez, seul·e, au Spar du coin pour ravitailler toute cette joyeuse troupe avant de cuisiner pour les laisser tranquillement se raconter leur vie, tout s’arrange. Et vous vous couchez, heureuse, dans la coquette chambrette du garage, vous réjouissant de reprendre le marathon demain. ✹✹✹ Plus vous fréquentez vos potes réels, plus vous aimez vos amis virtuels.

Armé·e d’un forfait datas illimité, vous passez vos journées au balcon du chalet, à poster des photos filtrées de randonnées auxquelles vous n’avez pas participé. ✹✹✹ Vous alternez psychologiquement épreuves d’endurance-patience et exercices de diplomatie avec sauts d’obstacles. Pour la satisfaisante réassurance de voir évoluer le groupe vers sa victoire : un apéro ensemble le soir.

PALMARÈS DU PODIUM DE LA SOCIABILITÉ

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE ✹✹✹ - MÉDAILLE DE BRONZE Vous voilà de retour, devant une pile de linge à laver, pendant que toute la maisonnée partage des stories de soleils rougeoyants. Le teint terne et le cheveu plat certes, mais soulagé·e d’avoir évité les clashs et les scandales. Vous avez veillé au bien-être de chacun·e, persuadé·e que votre abnégation de compétition vous garantit la première place sur le podium. Las. Vous avez négligé la principale règle du jeu : l’Envers (de la médaille), c’est les autres.

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE ✹✹✹ - MÉDAILLE D’ARGENT À l’époque des Jeux antiques, le temps ne se comptait pas en années, mais en Olympiades, correspondant à une période de quatre ans. C’est exactement le délai qu’il vous faudra pour vous remettre dans la course. Vous aurez tout donné cet été, vous aurez poussé votre endurance, et vous aurez triomphé : vous vous êtes respecté·e, vous vous êtes dépassé·e. Et une Olympiade, ça vous laisse le temps de vous recréer un nouvel entourage.

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE ✹✹✹ - MÉDAILLE D’OR Votre esprit d’équipe vous a mené·e au sommet. Rassemblant toutes vos ressources de distanciation et de bienveillance, vous avez permis à vos allié·e·s comme à vos concurrent·e·s de donner le meilleur de leurs capacités. Vos sponsors (le marchand de tisanes artisanales du marché et le cours de yoga en plein air) sont aux anges. Avec vous en vacances, tout le monde est gagnant. Mais comme toute victoire, elle vous a vidé·e. De retour à la maison, vous vous détendez enfin devant des foires d’empoigne de télé-réalité.

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STEPHEN MATTUES

Bikini doré en lurex 'Idyllique', Etam.

Bagues en or jaune 18 carats 'Under the Sea', bague en or jaune 18 carats 'Love Band' avec diamants, bracelets en or jaune et rose 18 carats 'Love' et créoles en or jaune 18 carats 'Under the Sea', le tout Ole Lynggaard.

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LA VIE EN ROSE

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Stylisme Delphine Dumoulin Photos Stephen Mattues

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Rose Bertram, ancienne égérie de « Sports Illustrated Swimsuit », devient notre muse d'été dans ce numéro ensoleillé : cheveux mouillés, peau satinée, et les maillots de bain les plus désirés.

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Maxi robe plissée en lurex, MaxMara.

Pochette en cuir, Jimmy Choo. Sandales, Dondup. Bagues en or jaune 18 carats 'Under the Sea', bague en or jaune 18 carats 'Love Band' avec diamants, bracelet en or jaune 18 carats et collier ras-de-cou 'Snakes' avec diamants, le tout Ole Lynggaard.

Maillot de bain 'Idyllique', Etam. Kimono, Aude De Wolf. Bracelets en or jaune et rose 18 carats 'Love' et créoles en or jaune 18 carats 'Under the Sea', le tout Ole Lynggaard. Lunettes de soleil, Jimmy Fairly. Sandales, Dondup.

Bikini 'Sands', Etam.Chemisier en dentelle, Y.A.S. Bagues, créoles et bracelet en or jaune 18 carats 'Under the Sea', le tout Ole Lynggaard. Pochette effet marbré, Kurt Geiger. Sandales, Christian Louboutin.

Trikini gaufré, Etam. Bagues en or jaune 18 carats 'Under the Sea', bracelet et collier ras-de-cou en or 18 carats 'Snakes' avec diamants, boucles d'oreilles en diamant 'Shooting Stars', le tout Ole Lynggaard. Les piercings appartiennent à Rose.

Bikini en lurex ‘Florida’, Etam. Bagues et bracelet en or jaune 18 carats 'Under the Sea', bague en or jaune 18 carats 'Young Fish' avec diamants et perle, boucles d'oreilles en or jaune 'Young Fish' et pendentifs en or jaune avec pierres semi-précieuses, le tout Ole Lynggaard.

Sac à main en cuir, Guess. Sandales 'Athinita', Christian Louboutin.

Chemisier en dentelle, Y.A.S. Bagues reportage et créoles en or jaune 18 carats 'Under the Sea', Ole Lynggaard.

Collier en cuir plissé, Olivia Hainaut.

Les piercings appartiennent à Rose.

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BEAUTY TIPS PROTECTION SOLAIRE Dior Solar La Crème Protectrice SPF 50

BASE

Dior Forever Glow Star Filter Fluide sublimateur de teint n°4 Anticerne Dior Forever Skin Correct n°3W Poudre libre Dior Forever Cushion Powder n°030 medium

JOUES

Highlighter liquide Dior Forever Glow Maximizer en teinte rosy

YEUX

Palette Diorshow 5 Couleurs en teinte Coral flame Eye-liner Diorshow Stylo 24h en teinte 771 matte taupe & 556 pearly gold Base-sérum mascara Diorshow maximizer 4D & mascara Diorshow Iconic Overcurl en teinte black Mascara à sourcils Diorshow On Set Brow en teinte 00 universal

LÈVRES

Dior Addict Lip Glow Oil en teinte 004 coral

ONGLES

Dior Vernis en teinte 268 ruban

CORPS

Dior Solar l'huile sublimatrice

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Maillot de bain 'Idyllique', Etam. Kimono, Aude De Wolf. Bague et créoles en or jaune 18 carats 'Under the Sea' et bracelets en or jaune et rose 18 carats 'Love', le tout Ole Lynggaard. Lunettes de soleil, Jimmy Fairly.

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Robe en lurex avec franges et sandales à talons compensés, Dior. Maillot de bain gaufré, Etam. Bagues en or jaune 18 carats 'Under the Sea', Ole Lynggaard.

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Bikini 'Chrome', Etam. Bagues en or jaune 18 carats 'Under the Sea', bague en or jaune 18 carats 'Young Fish' avec diamants et perle, Boucles d'oreilles en or jaune 'Young Fish' et pendentifs en or jaune avec pierres semi-précieuses, le tout Ole Lynggaard.

Lunettes de soleil, Jimmy Fairly. Escarpins à strass, Kurt Geiger.

ÉQUIPE DE PRODUCTION Modèle : Rose Bertram @ Next Management Paris Directrice artistique : Iris Rombouts Coiffure & make-up : Rudi Cremers pour Dior Beauty.

Assistant photo : Simon Waterkeyn Assistante production : Marine Petrisot

e ll e reportage Texte Jolien Vanhoof

MANNEQUIN, MAMAN ET MUSE

ROSE BERTRAM À mon humble avis, Rose Bertram est la plus belle des roses. La Courtraisienne – qui, après avoir mis sa carrière entre parenthèses, se retrouve en couverture de ELLE – accueille le compliment avec un petit rire. Aujourd’hui, elle s’épanouit en combinant sa carrière de mannequin et son rôle de mère. Conversation en toute décontraction.

veau comme la jeune fille qui prenait le train pour aller à Anvers faire du shopping sur le Meir avec des amies. « À l’époque déjà, je savais que l’avenir me réservait de grandes choses. »

Come-back

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« J’AI UN PEU MOINS DE 30 ANS ET JE SUIS FIN PRÊTE POUR UN COME-BACK ! »

MARINE PETRISOT

En général, lorsqu’on se retrouve face à Rose Bertram (29 ans), la confiance en soi en prend un coup. Quand je la vois apparaître à l’écran lors de notre entretien Zoom, je n’échappe pas à la règle. Vêtue d’un confortable peignoir, elle rassemble ses fameuses boucles en chignon. Elle ne porte pas la moindre trace de maquillage, mais est resplendissante. Et pourtant, elle n’a cessé de voyager depuis deux semaines, entre le Festival de Cannes et Alicante, en Espagne, où s’est déroulée la séance photo pour le ELLE. « Je ne peux plus voir de vêtements », sourit-elle en référence aux nombreuses séances d’essayage et de stylisme auxquelles elle a participé.

Elle est donc heureuse d’être de retour chez elle, à Amsterdam, où elle a partagé ses joies et ses peines pendant des années avec son ex, l’ancien footballeur professionnel Gregory van der Wiel, et leurs deux filles Naleya (6 ans) et Zaylee (3 ans). Rose a manifestement manqué à cette dernière, car elle ne quitte pas une seconde sa maman de tout l’entretien. Et tout en tartinant une Cracotte, la jeune femme répond à ma première question avec une concentration que seule maîtrise une mère expérimentée. Je lui demande si elle a encore des liens avec la Belgique, car je ne perçois pratiquement pas son accent de Flandre-Occidentale. « La Belgique sera toujours ma patrie, mais je n’y vais plus que rarement.

Je suis déjà si souvent en déplacement que je préfère que ma famille me rende visite aux Pays-Bas. » Quand elle va à Courtrai, sa ville natale – « pour voir pépé » –, elle se sent à nou-

Et elle avait raison. Stephanie Rose Bertram – de son nom complet – avait à peine 13 ans lorsqu’elle a décroché sa première cover, pour Victor. Depuis, elle est également apparue en couverture de nombreux magazines de mode renommés : Grazia, Glamour, Cosmopolitan, Esquire, Numéro, Vogue Nederland… et cet été ELLE Belgique donc. « C’est mon premier éditorial en cinq ans. C’est une nouvelle ère qui commence pour moi, je le sens dans toutes les fibres de mon être.

J’ai rencontré Iris et Stephen (la directrice artistique et le photographe de ELLE, NDLR) il y a 12 ans lors d’un shoot pour un autre magazine flamand. Quand je les ai revus ce week-end, ils m’ont dit : “Maintenant, tu es vraiment une femme !” Et c’est vrai : je fais mon retour comme mannequin, mais aussi en tant que femme, mère, entrepreneuse, etc. » Bien qu’elle ait mis son activité de mannequin en veilleuse ces dernières années, elle est toujours un peu restée sous le feu des projecteurs. Sa relation avec Gregory van der Wiel l’a rendue extrêmement populaire chez nos voisins du nord, elle a signé avec l’emblématique Sports Illustrated et, en tant qu’influenceuse ayant plus d’un million de followers sur Instagram, elle est régulièrement invitée lors d’événements et de fashion weeks. Aujourd’hui, elle n’a qu’un seul objectif : donner un nouveau souffle à sa carrière de mannequin. Elle rêve d’un show comme ceux de Victoria’s Secret. La conviction qu’elle affiche en disant cela ne laisse planer aucun doute : je suis face à une Ange 2.0. « Je n’abandonne jamais.

« JE SUIS CELLE QUE JE SUIS GRÂCE À CE QUE J’AI VÉCU » Je crois que si on veut quelque chose et qu’on s’y consacre à 100 %, on peut y arriver. » Selon elle, Rose doit sa détermination à sa mère africaine, et son sens des réalités et de l’organisation à son père belge. « Le mélange idéal ! »

Trop commercial

Son tempérament et son impassibilité se sont révélés de précieux atouts pour la jeune Rose Bertram. On lui a dit plus d’une fois que, du haut de son 1,70 m, elle n’était pas assez grande pour devenir mannequin. Qu’elle ne possédait pas les bonnes mensurations. Que son look était trop commercial. « Vous savez, il ne faut jamais me dire que je ne réussirai pas quelque chose, je ne l’accepte pas. J’ai donc travaillé sur mes propres shoots et j’ai emporté mon book de mannequin dans des agences à Paris, Londres, New York... Et cela a porté ses fruits. » La couverture de Vogue Nederland sur laquelle elle est enceinte est à ses yeux un de ses moments forts. Tout comme sa collaboration de trois ans avec Sports Illustrated. « Ils ont su apprécier mes formes (rires). » Look commercial ou non, Rose Bertram est une mannequin comme on les aime. Elle n’est pas obnubilée par le sport (qu’elle ne pratique souvent pas plus d’une fois par semaine) et admet volontiers ne pas boire que de l’eau à longueur de journée. En revanche, elle insiste beaucoup sur des soins du visage de qualité. « Avant, je mettais une crème et basta. Mais aujourd’hui, j’adore prendre soin de ma peau.

J’applique régulièrement un masque, même quand je suis dans l’avion. Et lorsque je rentre chez moi après un voyage mouvementé, je me précipite dans un sauna infrarouge pour me débarrasser de toutes ces toxines. »

Une jeunesse difficile

En général, le mannequin n’est jamais loin de chez elle plus de trois jours. Surtout maintenant que ses filles vont toutes les deux à l’école et ne peuvent plus l’accompagner facilement en voyage. « Même si je dois aller à New York, je fais mon travail et reprends directement l’avion. Mais je suis désormais

sereine quand je suis en déplacement : nous pouvons compter sur une baby-sitter qui nous côtoie depuis des années et les filles ont un papa formidable. » A-t-elle beaucoup changé depuis qu’elle est maman ? « Absolument ! On apprend à jongler avec toutes sortes de choses. Cela m’a aidée à mûrir et à être plus sûre de moi. Quand on est maman, on devient une version plus forte de soi-même. C’est la raison pour laquelle je suis si soulagée d’avoir eu des enfants assez jeune. J’ai un peu moins de 30 ans et je suis fin prête pour un come-back ! » Outre ses activités de mannequin, Rose travaille actuellement sur un documentaire avec Jonathan de Jong, qui s’est fait connaître avec son film sur la démence : « Human Forever ». Si vous espériez un regard exclusif sur la vie glamour de Rose Bertram, ses robes de créateurs, ses nouveaux amants et ses amis célèbres comme les Kardashian, vous allez être déçus. Dans une précédente interview accordée à Vogue Nederland, elle a révélé que le film aborderait principalement son enfance difficile, marquée par la toxicomanie de ses parents. N’est-ce pas difficile d’être aussi vulnérable quand on est sur le devant de la scène ? « En tant que personnalité publique, on ne souhaite bien sûr pas que des choses négatives soient écrites à son sujet. J’ai essayé pendant des années de dissimuler cette part de moi-même, mais pourquoi ? Je suis celle que je suis grâce à ce que j’ai vécu. Tout le monde a le droit de savoir, en particulier les jeunes filles qui m’admirent.

Je ne veux pas donner une image unilatérale et qu’elles pensent : oh, elle est mannequin, elle va dans les plus beaux endroits du monde, elle a été en couple avec un footballeur...

J’ai effectivement une belle vie, un véritable rêve parfois, mais elle a aussi une face cachée. Mon père est mort il y a quelques années parce qu’il était mêlé à des milieux peu recommandables et ma mère lutte toujours contre la toxicomanie et des problèmes mentaux. En réalité, je suis la mère de mes deux filles, mais aussi de mes deux demi-sœurs et de moi-même.

C’est lourd à porter. Aujourd’hui, je l’ai accepté et j’espère aider d’autres personnes en racontant mon histoire. C’est brutal, certes, mais Rose, c’est ça aussi. » magazine ELLE 99

SU M MER LO VE Stylisme Galina Kourri & Markus Schnieber Photos Andreas Achmann

Ces petites merveilles subliment nos tenues et illuminent considérablement notre été : six accessoires, six bonnes raisons de craquer immédiatement.

CRUSH DE VACANCES Ce sac ressemble à s’y méprendre à un appareil photo, mais son super-pouvoir est... de ne pas prendre de photos. Il nous rappelle l’essentiel : vivre le moment présent. Avec son allure de vacances à emporter, il promet de nous accompagner tout l’été pour des moments inoubliables.

'Camera Bag' en cuir et métal, Chanel.

CHA-CHA-CHA !

Cette sandale jaune canari ne nous laisse absolument aucun choix. Elle refuse de rester immobile et préfère accompagner quelques mouvements de hanches au son du coucher de soleil, quelque part dans le Sud. Si le Sud est trop loin, elle apporte instantanément une ambiance tropicale en Belgique. Il suffit de l’enfiler !

Sandales en cuir verni, Dolce & Gabbana, disponibles sur mytheresa.com.

TRÉSORS DE LA MER Les princesses et les sirènes peuplent les contes de fées préférés des petites filles. Mais avouons-le, les sirènes sont les plus impressionnantes. Elles peuvent respirer sous l’eau, parler aux poissons, nager à une vitesse incroyable... et elles ont accès à un monde mystérieux. Les boucles d’oreilles en forme de coquillage sont un clin d’oeil aux mystères et à la magie des profondeurs.

Boucles d'oreilles dorées, Swarovski.

INTIMITÉ, S’IL VOUS PLAÎT !

Look minimaliste, effet maximal, ces lunettes XXL nous transforment en véritables observateurs·trices incognito, et nous permettent même de fermer les yeux en toute tranquillité. Mais ce serait dommage, car à travers les verres bordeaux, le monde est encore plus beau qu’en rose.

Lunettes de soleil 'Naomy' en acétate recyclé, Chloé.

e ll e reportage CADEAU DU CIEL L’astrologie suggère un lien entre les mouvements des planètes et les événements sur Terre. Qu’on y croie ou non, ajouter un peu de magie et de poussière d’étoiles à notre vie ne peut que nous faire du bien.

Ceinture 'Toile de Jouy Soleil' en cuir de veau et métal, Dior.

CAPRI CALLING Le carré de soie a une histoire riche et mouvementée. De classique à tendance, il a tout vécu. Jackie O. l’a rendu iconique avec un simple jean blanc et un T-shirt bleu marine. Aujourd’hui, Louis Vuitton le réinvente en le transformant en sac en cuir qui nous transporte sans escale à Capri, au cœur de la jet-set des années 70.

Sac 'Scarf Bag' en cuir de veau, Louis Vuitton.

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Coordination Jolien Vanhoof,

De Giverny à Mullerthal en passant par Burano : laissez-vous emporter par le doux courant des vacances et préparezvous pour une virée ultime en Europe.

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Leen Hendrickx, Noemi Dell’Aira

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BRIGHTON - SUMMER OF LOVE Cette destination ne fait officiellement plus partie de l’Europe, mais nous sommes loin d’avoir digéré le Brexit.

Descendez à Brighton, alias « London by Sea », pour des vibrations créatives, du vintage et des raves sur la plage.

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1 Haut à volants, Susan Fang via mytheresa.com, 309 € 2 T-shirt, The Tiny Big Sister, 64 € 3 Maillot de bain, Simkhai, 280 € 4 Montre, Ice Watch, 59 € 5 Robe en soie, La Veste, 425 € 6 Bikini, Maison Kitsuné x Vilebrequin, haut 150 € + bas 120 € 7 Short à sequins, Stine Goya, 77 € 8 Sandales, Bobbies, 185 € 9 Sac à main, Liu-Jo, 169 € 10 Top, Soeur, 126 € 11 Cardigan en maille fine, House of Sunny via debijenkorf.be, 120 € 12 Appareil photo Mini 12, Instax, 89,99 € 13 Boucles d'oreilles, Kate Spade, 65 € 14 Slippers, Freedom Moses, 55,50 € 15 Lunettes de soleil, Loewe, 320 € 16 Combinaison, Patrizia Pepe, 345 € 17 Cardigan en cachemire, Colorush, 185 € 18 Maillot de bain en tulle, Twinset, 137 € 19 Top en maille, Caroline Biss, 125 € 20 Sac lapin, Chet Lo, 794 € 21 Bikini, Prima Donna, haut 94,90 € + bas 49,90 € 22 Mules à strass, Gedebe via zalando.com, 740 €.

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BURANO - CIAO BELLA

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Faire une balade en bateau à Venise, c’est dépassé. Un peu plus loin se trouve l’île italienne de Burano, avec ses maisons aux couleurs vives et sa riche tradition de dentelle. Épargnée par les foules de touristes, cette destination pittoresque est parfaite pour flâner le long de l’eau dans vos tenues estivales les plus joyeuses.

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1 Sac à main en tweed, Chanel, prix sur demande 2 Lunettes de soleil, Cartier, 494 € 3 Chapeau, Eugenia Kim, 535 € 4 Maillot de bain, Jean Paul Gaultier, 282 € 5 Bikini, Tenzenis, haut 14,99 € + bas 9,99 € 6 Jupe en soie, Etro, 1.990 € 7 Robe plissée, Mango, 99,99 € 8 Sandales slingback avec clous, The Attico via net-a-porter.com, 990 € 9 Bracelet, Moschino, 450 € 10 Haut de bikini, Cult Gaia via zalando.be, 525 € 11 Paréo, Soleil Soleil, 83 € 12 Maillot de bain, Gestuz, 79 € 13 Sac à main tressé, Themoirè via zalando.be, 350 € 14 Huile sèche scintillante Vitamines C + 5 huiles végétales bio 30 ml, Typology, 26,90 € 15 Top, Peony, 98,35 € 16 Pantalon droit, Sézane, 130 € 17 Jupe, Ahluwalia, 538 € 18 Bagage à main, Floyd, 495 € 19 Bikini, Marina Rinaldi, 275 € 20 Jupe brodée et à sequins, Rotate, 220 € 21 Foulard, Charlotte Beaude, 120 € 22 Bague, La Manso, 69 € 23 Sandales, Johanna Ortiz, 660 €.

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MIKITA YO / UNSPLASH, PRESSE

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AU XVIE SIÈCLE, BURANO ÉTAIT CÉLÈBRE DANS TOUTE L'EUROPE POUR SES DENTELLES LES PLUS FINES.

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WALCHSEE - AVENTURE DANS LE TYROL 10

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En hiver, c’est un paradis pour le ski et le ski de fond, et en été, un havre pour les amateurs·rices de sports nautiques, de VTT et d’escalade. Au pied du massif du Wilder Kaiser, les activités ne manquent pas. Celles et ceux qui préfèrent se détendre peuvent profiter des prairies ensoleillées au bord du lac de Walchsee.

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1 Visière en soie, Pucci, 350 € 2 Pochette, Gastone, 199 € 3 Maillot de bain, Love Stories, 180 € 4 Bikini, Else Lingerie, haut 140 € + bas 85 € 5 Short bermuda, Closed, 220 € 6 Montre, Swatch, 110 € 7 Bikini, Caro Luna via smallable.com, 126 € 8 Protection solaire, Isdin, 34,95 € 9 Tunique de plage, Riani, 279 € 10 Bikini, Marie Jo, haut 94,90 € + bas 49,90 € 11 Sneakers à plateforme, Dior, 960 € 12 Short, Sandro, 175 € 13 Veste de kimono, American Vintage, 145 € 14 Maillot de bain, Molly Bracken, 54,45 € 15 T-shirt, Elisabetta Franchi, 191 € 16 Crème solaire SPF 50, Ray, 37 € 17 Slippers, Mephisto, 130 € 18 Lunettes de soleil, Ray-Ban, 193 € 19 Totebag tressé, MSGM, 195 €.

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MULLERTHAL - LA FORÊT MAGIQUE Non, ce n’est pas Photoshop. La région luxembourgeoise possède réellement des formations rocheuses magiques, des petits ponts enchanteurs et des cascades féeriques.

Suivez le Mullerthal Trail et laissez-vous envoûter.

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1 Haut sans manche, Paloma Wool, 120 € 2 Chapeau de pêcheur, Jacquemus, 130 € 3 Montre Avenger Automatic 42, Breitling, prix sur demande 4 Sac à bandoulière, Carhartt WIP, 49 € 5 Pantalon cargo, Acne Studios, 590 € 6 Slippers, Morobé, 475 € 7 Top long, Diotima via modaoperandi.com, 1.160 € 8 Maillot de bain en jersey et lurex, MaxMara, 209 € 9 Gourde, Dopper, 14,95 € 10 Bikini, Calzedonia, haut 44,95 € + bas 24,95 € 11 Bikini, Chantelle Pulp, haut 55 € + bas 35 € 12 Jupe, Rave Review, 300 € 13 Haut en maille, Molly Bracken, 26,95 € 14 Sandales, Remonte, 69,95 € 15 Eau de parfum 'Love Delight' 100 ml, Amouage via debijenkorf.be, 365 € 16 Lunettes de soleil métalliques, Ottolinger, 286 € 17 Jupe midi en mesh, C&A, 19,99 €.

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TEXEL - SOUS LE SOLEIL Sept villages pittoresques, six musées, plus de 30 kilomètres de plages, 140 kilomètres de pistes cyclables et le plus grand nombre d’heures d’ensoleillement des PaysBas : l’île de Texel a tout pour plaire ! Installez-vous sur une serviette et admirez le coucher de soleil, ou savourez une Skuumkoppe dans l’un des bars branchés de la plage.

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1 Maillot de bain, Maje, 155 € 2 Collier en or 18 carats avec pierres précieuses et diamants, Elliot & Ostrich, prix sur demande 3 Top en maille, Ahluwalia, 417 € 4 Sac de plage, Marie Marie, 115 € 5 Huile pour le visage 30 ml, Emma Lewisham via net-a-porter.com, 100 € 6 Robe, Caroline Biss, 215 € 7 Baskets, Saye, 159 € 8 Short, American Vintage, 85 € 9 Vernis à ongles, Manucurist, 14 € 10 Chemise en soie, Closed, 250 € 11 Bob, Chanel, prix sur demande 12 Maillot de bain, Arket, 59 € 13 Lunettes de soleil, COS, 89 € 14 Livre 'Palm Beach', Assouline via debijenkorf.be, 105 € 15 Bikini, Etam, haut 24,99 € + bas 16,99 € 16 Short en jean, Mango, 29,99 € 17 Sandales, Camper, 130 €.

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SAVOURER, MÊME SANS ALCOOL DES COCKTAILS RAFRAÎCHISSANTS SANS ALCOOL GRÂCE À NONA

« Bien trop souvent, on me servait des mocktails sucrés à l’excès lorsque je commandais un apéritif sans alcool. Avec NONA, je veux permettre aux gens de savourer des cocktails sans alcool, sans compromis sur le goût, la qualité, et l’expérience. »

NONA SPRITZ & TONIC Ingrédients pour 1 mocktail

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50 ml NONA Spritz 100 ml de tonic (Indian ou Mediterranean) Tranche d’orange Glaçons

Cheers, Charlotte }

Méthode

1. Remplissez un verre de glaçons.

2. Ajoutez le NONA Spritz et le tonic.

3. Rajoutez une tranche d’orange comme garniture.

Le goût de NONA Spritz

NONA Spritz est un mélange parfaitement équilibré de 27 herbes distillées. À base de zeste d’orange et d’orange sanguine, avec une touche subtile de racine de gentiane amère.

Créer des sensations gustatives similaires à celles d’un spiritueux alcoolisé, tout en conservant l’authenticité et la complexité. C’était le défi de la bio-ingénieure Charlotte et elle l’a réussi haut la main avec ses spiritueux premium sans alcool NONA June, NONA Spritz & NONA Ginger.

NONA a été récompensé par de nombreuses médailles et est servi dans des restaurants étoilés tels que The Jane & Boury.

NONA June, le premier gin Belge sans alcool, contient 9 herbes comme des baies de genévrier et des agrumes.

NONA Ginger contient 12 herbes tels que du gingembre biologique, du yuzu et de la verveine.

100 % belge, 100 % naturel, et moins de 1/10 des calories d’un cocktail alcoolisé.

Boire un verre non alcoolisé n’a jamais été si avantageux.

COMMENT BUVEZ-VOUS NONA ?

NONA se boit exactement de la même manière que s’il s’agissait d’une boisson spiritueuse: pur, on the rocks, avec du tonic ou dans un mocktail. Laissez-vous inspirer sur nonadrinks.com.

OÙ NONA EST-IL DISPONIBLE ?

NONA est en vente dans les boutiques spécialisées, les magasins de spiritueux, mais est aussi disponible dans les supermarchés, comme Delhaize, et en ligne via nonadrinks.com.

« Malgré la complexité, j’ai choisi la distillation à la vapeur car ce processus permet d’extraire les meilleurs composants de toutes les épices. Ainsi, nous offrons aux gens une palette gustative raffinée et faible en sucre. »

2023 INTERNATIONAL

SPIRITS CHALLENGE

DOUBLE GOLD

WWW.NONADRINKS.COM

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1 Lunettes de soleil, Dior, 390 € 2 Pantalon avec de la dentelle, Baum und Pferdgarten, 199 € 2 Bikini, Hunkemöller, haut 37,99 € + bas 21,99 € 4 Eau de parfum Illusion 80 ml, Nina Ricci, 130 € 5 Mini-robe, MaxMara, 419 € 6 Mules, Dolce & Gabbana, 950 € 7 Foulard, Gucci, 195 € 8 Bikini, Agua by Agua Bendita, haut 140 € + bas 126 € 9 Mini-jupe avec nœud, MSGM, 280 € 10 Broche, Prada, 680 € 11 Maillot de bain, Dolla, 205 € 12 Top en crochet, Cult Gaia, 965 € 13 Jupe midi, COS, 99 € 14 Robe, Ganni, 275 € 15 Ombre à paupières, Chanel, 40 € 16 Pasticcino World Tour Bag, Weekend MaxMara, 625 € 17 Sandales, Brother Vellies, 595,95 €.

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« Je dois avoir des fleurs, toujours et toujours. » Comme si Claude Monet avait déjà prédit, il y a un siècle, que les fleurs resteraient notre motif préféré pour l’été. Le maître de l’impressionnisme a vécu à Giverny jusqu’à sa mort en 1926, puisant son inspiration dans les fleurs pour ses toiles. Si vous prévoyez un voyage en Normandie, ne manquez pas de visiter son jardin, Le Clos Normand.

docksbruxsel.be

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0 1 › 28.06 isco, ocks ’n’ Roll Nouveau à Docks Bruxsel : Inauguration de la roller skating le 28 juin Inauguration de la roller skating le 28 juin Ne manquez pas nos Night Disco Roller Party les 5 juillet et 9 août de 19h30 à 23h.

Restez connectés sur nos réseaux sociaux pour de belles surprises à venir !

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e ll e Maasmechelen Village

SPOR TY CHIC Stylisme Elodie Ouédraogo Texte Lisa Aelvoet Photos Lalo + Eva

Il y aurait beaucoup à dire sur les influences réciproques entre le monde de la mode et celui du sport, mais, comme toujours, les images disent bien plus que les mots. Élodie Ouédraogo, ancienne athlète et créatrice de mode, habille Camille Laus, Hanne Claes et Jolien Boumkwo, nos athlètes olympiques belges, des dernières tendances athleisure. Pour ce faire, elle utilise les pièces exclusives du Maasmechelen Village, ce qui lui permet de créer des looks dignes d’une médaille d’or.

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Maasmechelen Village

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JOLIEN

BOUMKWO Dans quelle discipline vous illustrez-vous ?

Le lancer du poids.

Comment décririez-vous votre style personnel en 3 mots ?

Coloré, sportif, insouciant.

Qui est votre icône de mode ? Élodie Ouédraogo.

Avez-vous un rituel particulier avant une compétition ?

Je me maquille, car cela me permet de me sentir mieux et plus belle, ce qui me donne immédiatement un avantage dans la compétition. Une bonne planification est également essentielle.

Quel morceau de musique vous donne la pêche ?

Badda Dan de 6uff ft rezman.

Quel est votre indispensable en matière de mode ?

Une robe ample et colorée.

Citation ou devise ?

Essayez de réaliser vos ambitions sans vous préoccuper de ce que pensent les autres. Soyez vous-même ! magazine ELLE 121

e ll e Maasmechelen Village

HANNE CLAES

Dans quelle discipline vous illustrez-vous ?

400 mètres haies et relais 4x400 mètres.

Comment décririez-vous votre style personnel en 3 mots ?

Scandi, féminin, tendance.

Qui est votre icône de mode ?

Dans le monde de l’athlétisme, Florence Griffith-Joyner, et en dehors, Zendaya.

Avez-vous un rituel particulier avant une compétition ?

Je visualise la course, je répète des affirmations et j’écoute une playlist avant et pendant mon échauffement.

Quel morceau de musique vous donne la pêche ?

Alien Superstar de Beyoncé.

Quel est votre indispensable en matière de mode ?

Des baskets et des boucles d’oreilles

Citation ou devise ?

Pura vida. J’ai grandi au Costa Rica et c’est la devise là-bas. La vie à l’état pur, profitez-en !

e ll e Maasmechelen Village

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CAMILLE LAUS

Dans quelle discipline vous illustrez-vous ?

400 mètres et relais 4x400 mètres.

Comment décririez-vous votre style personnel en 3 mots ?

Sportif, classe, original.

Qui est votre icône de mode ?

Ma mère.

Avez-vous un rituel particulier, avant une compétition ?

Je prends le temps de me maquiller et de me coiffer, car je dois me sentir belle pour être performante pendant la compétition.

Quel morceau de musique vous donne la pêche ?

Ngozi de Crayon & Ayra Starr.

Quel est votre indispensable en matière de mode ?

Un beau sac à main.

Citation ou devise ?

Si vous ne croyez pas à la magie, vous ne la trouverez jamais. magazine ELLE 125

e ll e Maasmechelen Village

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reportage

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e ll e Maasmechelen Village

ÉLODIE

OUÉDRAOGO Élodie Ouédraogo, styliste de son état, nous dévoile où elle puise son inspiration, où elle déniche les plus belles pièces et à quoi ressemble sa version du look « sporty chic ».

Quelle a été votre approche pour le stylisme de ce shooting ?

J’adopte moi-même un style particulier qui correspond assez bien à la thématique de ce shooting, à savoir les vêtements de sport associés à la mode. J’aime le confort qu’offrent les vêtements de sport, mais je trouve important d’y ajouter une touche de fantaisie. Lorsque je marche dans la rue, je n’ai pas nécessairement envie d’avoir l’air de sortir d’un cours de pilates. C’est pourquoi j’aime porter des leggings et un soutien-gorge de sport, mais avec un blazer, pour la touche chic.

Mes humeurs changeantes ! Quand je vois quelque chose qui me plaît, il me le faut. Je dois dire que je suis très sensible à l’aspect visuel. Prenons l’exemple de Rihanna : elle m’inspire beaucoup, car c’est un véritable caméléon. Son fameux look avec la casquette et le foulard en soie, nous l’avions déjà vu lors des défilés de Versace. Rihanna traduit mieux que quiconque la mode haut de gamme en looks susceptibles d’inspirer le plus grand nombre. C’est exactement ce que j’ai essayé de faire pour ce shooting. Les tenues que vous voyez sur Camille, Hanne, Jolien et Cynthia peuvent facilement être recréées. Certes avec des pièces que vous achèterez à Maasmechelen Village, mais aussi avec des pièces que vous avez déjà chez vous. Je pense que c’est l’essence même de la mode : ne

pas adopter aveuglément une tendance particulière, mais se l’approprier. Et pour ce faire, Maasmechelen Village est l’endroit rêvé, car on y trouve toutes sortes de styles, et pas seulement les « dernières nouveautés ». Quand on aime vraiment la mode, on préfère en effet investir dans des pièces intemporelles et de qualité qu’on pourra porter de longues années.

Maasmechelen Village en regorge !

Quelle est votre propre version du look sporty chic ?

Mon look sporty chic de prédilection se compose d’un pantalon de jogging, d’un blazer et de baskets. Il m’arrive de prendre une direction complètement différente tout en restant très à la mode, mais je remarque que dans la vie de tous les jours, je recherche toujours cet équilibre. Ça doit être réussi, mais je ne veux pas passer toute la soirée à me demander si ma tenue me va. Le confort est essentiel.

« J’AIME LE CONFORT QU’OFFRENT LES VÊTEMENTS DE SPORT, MAIS JE TROUVE IMPORTANT D’Y AJOUTER UNE TOUCHE DE FANTAISIE » 128 ELLE magazine

Scannez ici pour découvrir les looks de Maasmechelen Village

COIFFURE & MAKE-UP : ELKE BINNEMANS POUR SISLEY - ASSISTANTE MAKE-UP : JEVAN BARWARI

Qu’est-ce qui vous a inspirée lors du choix des tenues ?

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KIM JAE HOON

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e ll e beauty Texte Noemi Dell’Aira

BLUSH CRUSH

Photos Kim Jae Hoon

Souvent relégué au second plan derrière le mascara et le rouge à lèvres, le blush mérite pourtant une place d’honneur dans toutes les trousses de maquillage. Au point de devenir notre meilleur allié cet été.

La crème de la crème

Comme toute « clean girl » qui se respecte, l’été est le moment de l’année où on laisse notre peau respirer. Alors, évitons d’avoir la main trop lourde sur la mise en beauté en optant pour un blush crème, liquide ou en stick. Ces textures se fondent parfaitement avec la peau et donnent un effet de flush naturel. Attention toutefois à la pigmentation de certains produits qui peut parfois être trop intense selon la marque (n’est-ce pas Selena ?).

Sur les lèvres

ON TESTE ? Pour une application en douceur, mettez un peu de

ON TESTE ? Pour obtenir un effet baume teinté, commencez par

produit sur le dos de votre main pour en prélever légèrement à

tapoter légèrement une petite quantité de blush sur le centre de

l’aide d’un pinceau à blush biseauté et avoir un rendu bien fondu

vos lèvres à l’aide de votre doigt ou d’un pinceau à lèvres. Ensuite,

sur la peau. Pour le côté glowy tant convoité, mettez le paquet sur

estompez doucement vers les coins extérieurs. L’effet glossy vous

votre skincare au quotidien (nettoyant, sérum, crème hydratante,

manque ? Ne lésinez pas sur le gloss scintillant, pour rayonner sur

sans oublier la protection solaire) ! Le blush se diffusera encore

la plage comme sous les néons.

Les blushs fluides peuvent même remplacer votre lipstick cet été. Mais lorsqu’il s’agit de l’utiliser sur les lèvres, la clé est la subtilité.

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mieux par-dessus les soins.

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COMMENT CHOISIR LA BONNE TEXTURE, LA BONNE TEINTE, ET COMMENT L’UTILISER STRATÉGIQUEMENT POUR ALLÉGER VOS BAGAGES CET ÉTÉ ?

SUIVEZ LE GUIDE.

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beauty

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En contouring

Serait-ce la fin de l’ère du contouring à la Kim Kardashian ? Parce qu’il semblerait que TikTok soit notre unique source de référence, voici un autre secret bien gardé des maquilleurs professionnels pour obtenir des pommettes parfaites : le blush draping.

Cette technique, dont le hashtag est devenu viral sur la plateforme, permet de redéfinir le contouring en troquant le traditionnel bronzer par du blush. Le terme puise ses racines dans les années 1980, lorsque le célèbre maquilleur de stars Way Bandy l’a popularisé. Sa notoriété fut encore plus grande lorsque l’icône de la musique et du cinéma, Cher, l’a adopté comme élément clé de son look emblématique, repris dans les plus grands magazines de mode. Aujourd’hui, ce sont les muses modernes qui adoptent la tendance, comme Lily-Rose Depp, Hailey Bieber ou encore Emily Ratajkowski.

ON TESTE ? Appliquez délicatement votre blush, dans une teinte adaptée à votre peau, sur le haut de vos joues, puis estompez légèrement vers les tempes. Poursuivez en balayant doucement le pinceau le long de votre visage, en descendant vers le nez. Tapoter délicatement le reste de blush de votre pinceau sur votre nez, pour un effet sun-kissed garanti.

Sur et sous les yeux

Avec un produit crème, vous pouvez subtilement colorer vos paupières en travaillant la matière avec les doigts pour un rendu uniforme et bien fondu. Si vous souhaitez un regard plus soutenu, le blush poudre est également très efficace.

Vous n’êtes peut-être pas sans savoir qu’une tendance a émergé sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, grâce à Kylie Jenner : l’anticernes rose. Si elle peut sembler étrange à première vue, elle s’avère être un choix astucieux pour les personnes de peau claire afin de corriger les cernes et illuminer le regard. Le rose, en tant que couleur complémentaire des tons bleuâtres et violacés, neutralise efficacement ces nuances indésirables, donnant à la peau un aspect plus éclatant et frais.

ON TESTE ? Si vous trouvez la teinte parfaite dans un blush en

ON TESTE ? Pour tester cette beauty trend, prenez votre anticernes

poudre, vous pouvez intensifier votre look en mouillant légèrement

habituel (de préférence plus clair que votre carnation) et un

votre pinceau avant d’appliquer le blush sur vos paupières. Cela

blush rose ou pêche. Prélevez une petite quantité d’anticernes et

intensifie la couleur et la fera tenir plus longtemps. Avec cette même

ajoutez-y une petite quantité de blush. Mélangez soigneusement

technique, vous pouvez également tracer un trait d’eye-liner avec

sur le dos de votre main jusqu’à obtenir la teinte rose désirée. Plus

un pinceau biseauté très fin et précis. Pour un aspect plus naturel

simple encore, vous pouvez appliquer votre anticernes classique et

sur toute la paupière mobile, les formules fluides sont à favoriser.

ensuite venir le fixer légèrement avec un blush poudre de votre choix.

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e ll e beauty

Quelle teinte choisir selon votre carnation ?

- TEINT CLAIR : les teintes rosées comme le rose clair ou le bois de rose seront vos meilleurs alliés pour une touche de fraîcheur naturelle.

- PEAUX MATES : les teintes orangées ou abricot sont les plus adaptées pour illuminer votre visage.

- PEAUX NOIRES ET MÉTISSÉES : optez pour des tons foncés comme le fuchsia, le prune ou le cuivré pour un effet bonne mine instantané.

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1 Blush liquide Radiant Rose Collection, BE Creative, 16,95 € 2 Eau de blush Les Beiges, Chanel Beauty, 54 € 3 Rosy Glow Color-Reviving Blush, Dior Beauty, 46 € 4 Multi-stick 2-in-1 blush & liptint, Ilia Beauty, 42 € 5 Afterglow Liquid Blush, Nars, 38 € 6 Luminous Skilk Cheek Tint, Armani Beauty, 45 € 7 Shade and illuminate blush, Tom Ford Beauty, 78 €.

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PRESSE

50 NUANCES DE ROSE

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Ikos

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LE PARADIS SUR LA COSTA DEL SOL

Quoi de mieux que de se réveiller sur la magnifique Costa del Sol espagnole ? Séjournez dans les Suites et Villas Deluxe flambant neuves de l’Ikos Andalusia ! Ce luxueux complexe hôtelier exaucera tous vos souhaits, dès votre arrivée et jusqu’à votre départ, tout en vous garantissant des vacances tout inclus sans le moindre souci. À peine les portes des nouvelles Villas Deluxe ont-elles été poussées que vos rêves deviennent réalité. Avec leurs intérieurs de style méditerranéen, leur piscine privée et leur grand jardin comprenant un espace barbecue, les villas de quatre chambres permettent aux familles comptant jusqu’à neuf personnes de savourer leur séjour dans un cadre des plus somptueux. Véritable oasis de paix et d’intimité pour leurs hôtes, elles offrent également à ceux-ci la possibilité d’accéder à toutes les infrastructures du complexe.

Outre les impressionnantes villas, l’Ikos Andalusia propose également de nouvelles Suites Deluxe comptant une, deux ou trois chambres. Conçues pour accueillir jusqu’à sept personnes, ces suites élégantes offrent une combinaison parfaite de confort et de luxe. Dotées de piscines privées et de vastes jardins dévoilant des espaces de restauration, ces suites sont idéales pour les familles et les groupes de plus petite taille ou encore les couples.

DELUXE AVEC UN GRAND D Que vous séjourniez dans l’une des villas ou des suites, le surclassement en Collection Deluxe vous permet de profiter d’avantages privilégiés : une bouteille de champagne Taittinger en guise de bienvenue, une équipe de conciergerie Deluxe dédiée, une zone de plage exclusive et bien d’autres choses encore.

L’Ikos Andalusia met un point d’honneur à offrir une expérience des plus complètes à ses hôtes. Ces derniers embarquent ainsi pour un voyage culinaire dans l’un des neuf restaurants dont les menus sont élaborés par des chefs Michelin. Ils sont en outre conviés à vivre des expériences uniques, notamment en empruntant la route cycliste ou pédestre du Golden Mile jusqu’à Estepona, en mettant à profit leur green fee gratuit sur parcours de golf de Los Naranjos ou en prenant le volant du Model Y de Tesla afin de découvrir la région le temps d’une journée.

Détendez-vous au spa Ikos d’Anne Semonin Paris et gardez la forme grâce aux nombreuses installations sportives. Laissezvous surprendre par le summum du luxe et faites de vos vacances une expérience inoubliable.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC IKOS RESORTS.IKOSRESORTS.COM

e ll e beauty Texte Marie-Noëlle Vekemans

nouveau

L’A B C D A I R E

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Ah, l’été ! Ce moment de l’année où notre trousse de beauté se remplit de produits scintillants et délicieusement parfumés pour faire la belle sous le soleil.

A comme Autobronzant Qui a dit qu’il fallait dégommer son capital soleil pour avoir bonne mine ?

L’autobronzant est imbattable pour obtenir un joli bronzage sans coup de soleil.

Juste quelques gouttes à ajouter à vos soins hydratants et le tour est joué !

B comme Bronzer Une autre option 100 % safe pour celles et ceux qui souhaitent éviter un max les rayons UV et leurs dangers. Ce produit de maquillage est une astuce en or. Une petite touche sur les points saillants du visage et voilà un effet « retour de plage » assuré.

C comme Chapeau Un chapeau à large bord n’est pas seulement un accessoire de mode, il est essentiel pour protéger votre visage et votre cuir chevelu. Assurez-vous qu’il soit en matière respirante pour éviter la surchauffe.

D comme Douche Rien de tel qu’une douche fraîche pour survivre à la canicule estivale. L’eau froide est même une astuce efficace pour booster la circulation sanguine et lymphatique, raffermir la peau et resserrer les pores.

E comme Éclat Simple et efficace pour se la jouer star même loin du tapis rouge : ajoutez à votre routine une huile scintillante qui captera la lumière et sublimera votre peau bronzée.

F comme Frisottis Pour dompter les frisottis, misez sur des sérums lissants et des sprays anti-humidité. Et si vos cheveux décident de n’en faire qu’à leur tête, lâchez prise et optez pour un look wavy. L’été est la saison idéale pour libérer la sirène qui sommeille en vous.

G comme Gommage Une bonne exfoliation élimine les cellules mortes et les impuretés logées dans les pores (crème solaire, transpiration, maquillage) et rendra votre bronzage plus uniforme et durable.

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ROBERTO NICKSON / UNSPLASH

SOLEIL, SEL ET SÉRÉNITÉ

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e ll e beauty H comme Hydratation Boire de l’eau, c’est essentiel, mais hydrater sa peau de l’extérieur est tout aussi important. Optez pour des soins riches en acide hyaluronique pour maintenir l’hydratation tout au long de la journée.

I comme Indice de protection solaire Se protéger du soleil est indispensable, indiscutable, non négociable. Utilisez des produits avec des SPF élevés pour vous éviter la douleur de finir comme une écrevisse, préserver votre jeunesse et évitez des maladies cutanées parfois mortelles, faut-il encore le rappeler. Tartinez-vous généreusement et appliquez-les toutes les deux heures au plus tard.

J comme Joues rosées Des joues délicatement rosées donnent bonne mine comme après une journée passée au grand air. Utilisez un blush crème ou gel pour un effet lumineux. Les teintes pêche ou corail sont parfaites pour cette saison.

K comme Kératine Le soleil, la mer et le chlore peuvent être impitoyables pour vos cheveux. Un soin à la kératine pour retrouver force et brillance.

L comme Lèvres Ne négligez aucune zone de votre corps lors de vos expositions. C’est le genre d’oubli qui peut être extrêmement douloureux.

Choisissez donc un baume doté d’un SPF pour les garder hydratées et protégées.

M comme Masque de nuit Souvent infusés de composants ultra-hydratants qui aident à réparer la peau des agressions de la journée. Le matin, votre peau est repulpée, sans effort de votre part.

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N comme Niacinamide Parfaite pour lutter contre les taches pigmentaires dues au soleil, elle est l’ingrédient tendance à incorporer dans votre routine de soins. Mais attention aux interactions entre ingrédients, préférez des routines beauté simplifiées lors des vacances et au retour, demandez toujours conseil à un·e professionnel·le avant de faire des mélanges.

O comme Ongles L’été est la saison parfaite pour oser les couleurs vives sur vos ongles. Pensez corail, turquoise, ou pourquoi pas un jaune soleil pour rappeler les belles journées ensoleillées.

P comme Parfum sans alcool Doux pour la peau, ils ne réagissent pas au soleil, évitant ainsi les irritations et l’apparition de taches pigmentaires. Optez pour des brumes aux notes légères et rafraîchissantes.

Q comme Quartz rose Utilisé en rouleau de massage pour le visage, il aide à stimuler la circulation sanguine, réduire les poches et apporter un éclat naturel à votre peau. Gardez-le au frais pour un effet rafraîchissant instantané, tellement agréable en été.

R comme Réparation Pour réparer les dégâts des UV, du sel et du chlore, utilisez des masques capillaires riches en huiles nourrissantes et optez pour des crèmes après-soleil à l’aloe vera ou au beurre de karité.

S comme Subtil L’été, less is more est un véritable mantra ! Optez pour des produits de maquillage légers et non comédogènes pour laisser votre peau respirer et éviter les éruptions cutanées.

T comme Teint Misez sur un teint lumineux qui joue avec la lumière ambiante. Appliquez vos highlighters sur les zones clés : pommettes, arcades sourcilières, et arête du nez.

U comme UV Les coups de soleil ne pardonnent pas, surtout chez les enfants et sur les zones sensibles. Assurez-vous de bien protéger vos petits avec une crème solaire haute protection, des chapeaux et des vêtements anti-UV. N’oubliez pas les oreilles, le nez, et le cou, souvent négligés, mais très sensibles.

V comme Vitamine D La vitamine D, c’est un peu comme le soleil en bouteille. Elle ne fait pas que booster votre moral, elle donne aussi à votre peau un éclat incomparable.

W comme Waterproof Pour celles et ceux qui ne renoncent jamais à une baignade, le maquillage waterproof est votre allié. Mascara, eye-liner ou fond de teint, certaines formules restent en place des heures même après plusieurs baignades.

X comme XXL En vacances, optez pour le recourbement semi-permanent des cils pour un effet XXL qui dure plusieurs semaines. Cette technique permet d’ouvrir le regard instantanément sans avoir besoin de mascara. C’est l’astuce idéale pour des yeux de biche dès le réveil.

Y comme Yeux De bonnes lunettes de soleil ne sont pas qu’un accessoire de mode, elles protègent surtout les yeux des UV nocifs. Et n’oublions pas les enfants, dont les yeux sont encore plus sensibles. Un bon réflexe à adopter dès le plus jeune âge pour prévenir les dommages futurs.

Z comme Zen Prenez le temps de vous détendre. Le stress peut causer des ravages sur votre peau, alors profitez de chaque moment pour décompresser.

Bon été!

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Moroccanoil

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MOROCCANOIL TREATMENT PURPLE

UN RÉSULTAT DIGNE D’UN COIFFEUR PROFESSIONNEL Voici une bonne nouvelle pour les têtes aux mèches blondes et grises : Moroccanoil présente son Soin Purple, qui vous fait oublier les tons cuivrés tant redoutés et donne à votre chevelure tout l’amour qu’elle mérite.

UN SUCCÈS GRANDISSANT Si ce n’est leur statut de star, qu’ont en commun Taylor Swift, Angelina Jolie et Madonna ? Toutes sont fans de Moroccanoil.

Pionnière des huiles capillaires haut de gamme, la marque s’est en effet rapidement imposée auprès des adeptes de la mode et de la beauté. Moroccanoil mise donc résolument sur les produits innovants, afin que chacun·e puisse arborer une chevelure éclatante, quel que soit son type de cheveux.

L’huile la plus vendue dispose désormais d’une formule révolutionnaire pour les cheveux blonds et argentés, qui élimine les tons

cuivrés. Il s’agit donc là d’un produit miracle tout-en-un, vous garantissant un look éblouissant jour après jour. Son secret ? Grâce à ses astucieux pigments violets, ce soin s’attaque aux tons chauds jaunes et orangés indésirables, permettant ainsi aux nuances plus froides de s’imposer d’elles-mêmes.

INGRÉDIENTS MIRACLES La nouvelle formule se compose d’huile d’argan et d’extrait de graines de lin, riches d’un trésor cosmétique qui nourrit la peau, les cheveux et les ongles. Des pigments violets sont également ajoutés pour rehausser la profondeur et la dimension de la couleur, et conférer ainsi un éclat naturel aux cheveux. 95 % des utilisateurs·trices considèrent d’ailleurs ce produit comme indispensable pour rafraîchir instantanément la couleur et maintenir les tons blonds entre les visites au salon de coiffure.

Ce soin facilite en outre le coiffage, car il est instantanément absorbé et améliore la maniabilité, ce qui permet d’obtenir des mèches douces et soyeuses.

Le nouveau Soin Purple de Moroccanoil est disponible au prix de 38,50 € (50 ml) sur www.beautyplaza.com, dans les salons de luxe et les spas, aux côtés de la gamme complète des produits Moroccanoil.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC MOROCCANOIL. BEAUTYPLAZA.COM

e ll e beauty Texte Valentine Pétry

Un SPF lorsqu’il y a peu de soleil, ça a du sens ? Oui L’ensemble de la communauté médicale recommande à tous les phototypes de se protéger du soleil en été, mais également au printemps, en prévention des cancers cutanés. Cela ne fait pas débat. « L’intensité des UV n’a aucun lien avec la chaleur, réelle ou ressentie », explique Stéphanie Soule, docteure en sciences de la vie et de la santé chez Typology. « Ces derniers peuvent traverser en grande partie la couverture nuageuse. On estime que le soleil est responsable de 80 % des changements cutanés visibles, dont les taches, les rides et la perte d’élasticité. » En Europe, les produits solaires doivent obligatoirement protéger des UVB (responsables des brûlures), mais aussi des UVA, majoritaires et passant à travers les nuages et les vitres, qui dardent leurs rayons toute l’année. Enfin, plusieurs études ont montré que le cocktail pollution et UV accélère l’apparition des taches. Partout, en ville ou à la campagne, cela vaut donc le coup de faire un petit effort pour protéger son visage et ses mains.

LE SPF C’EST MAINTENANT !

Porter une protection solaire même quand il n’y a pas de soleil, cela vous étonne ? Nos arguments pour vous convaincre.

Y a-t-il des cas où il faut systématiquement en mettre ? Oui Dès que l’on utilise régulièrement un traitement antitaches ou un soin qui accélère le renouvellement cellulaire (exfoliant mécanique ou chimique : rétinol, AHA), on considère que la peau est plus sensible.

En revanche, la vitamine C n’est pas photosensibilisante. « Si vous avez, ou qu’il y a dans votre famille un antécédent de cancer cutané, c’est indispensable », rappelle la Dre Siham Zriouel. « Enfin, on conseille également une protection solaire pendant six mois après un traitement sensibilisant, comme l’isotrétinoïne contre l’acné. »

SHUTTERSTOCK

Est-ce utile quand on a déjà une routine anti-âge rigoureuse ? Oui Si vous investissez beaucoup pour l’entretien de votre peau – cosmétiques, injections, masque LED, cures de collagène… –, alors trois fois oui, mettez de la crème solaire. « S’il ne fallait choisir qu’un seul geste anti-âge, ce serait celui-ci ! », recommande la médecin. C’est un geste de prévention, le reste n’est que de la réparation. Ce que l’on •••

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Quand la vie d’influenceuses vire au cauchemar

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e ll e beauty Tous les phototypes en ont-ils besoin ? Oui et non

« L’INTENSITÉ DES UV N’A RIEN À VOIR AVEC LA CHALEUR, RÉELLE OU PERÇUE » STÉPHANIE SOULE observe sur notre peau – rides, relâchement, taches… – est les conséquences de notre comportement face aux UV lors de la décennie passée. »

Est-ce que cela vaut le coup quand on a la peau sensible ? Oui Cela peut paraître contre-intuitif quand la peau ne supporte rien. Mais le fait de la protéger des UV peut justement réduire l’inflammation. Certaines marques proposent des filtres minéraux. « Ceuxlà restent en surface de la peau, ils ne pénètrent pas dans l’épiderme et sont potentiellement mieux tolérés. Mais ce n’est pas une règle absolue. La composition ne doit pas être un frein à la protection, choisissez surtout une formule qui vous plaît », ajoute la Dre Zriouel.

Au printemps et sans exposition prolongée, non. « La mélanine de la peau protège des méfaits des UV, donc on conseille aux phototypes 4, 5 et 6 (les peaux les plus foncées) une protection moins élevée », explique la médecin.

La protection solaire empêche-t-elle la synthèse de vitamine D ? Non L’exposition aux UVB engendre la synthèse par notre corps de plus de 90 % de la vitamine D. Or une grande partie d’entre nous est en déficit. Alors, fautil se protéger ? Les études sont contradictoires : certaines affirment que les personnes qui mettent de la crème en synthétisent moins, d’autres non. Dans les faits, il semblerait que l’ensemble des UVB n’est jamais totalement bloqué, et le taux de vitamine D synthétisé peu impacté. « Prendre le risque d’abîmer sa peau n’est pas un bon calcul », avertit la Dre Siham Zriouel. « On mesure des carences en vitamine D dans les populations d’Europe du Nord depuis très longtemps, avant même que l’on recommande de porter de la crème solaire toute l’année. Il vaut mieux se supplémenter. »

Faut-il en appliquer en avion ? Oui Les vitres absorbent une grande quantité d’UVB, mais pas les UVA, qui nous atteignent plus fortement en altitude. On conseille donc de mettre une crème solaire en avion, surtout si vous êtes côté hublot !

Les produits solaires sont-ils mauvais pour la santé ? Non Certains filtres sont régulièrement sous la surveillance des autorités de régulation européennes, comme l’octocrylène. Cette liste se nomme la CoRap, ou plan d’action continu communautaire. La réglementation évolue fréquemment en fonction des données scientifiques. Mais les médecins rappellent que la balance bénéfices-risques reste toutefois largement en faveur d’une protection rigoureuse.

Faut-il en réappliquer à la mi-journée ? Cela dépend Si vous déjeunez en terrasse ensoleillée, même pendant quinze minutes, réappliquez-en avant de sortir. « Les UV modifient chimiquement l’action de photoprotection des filtres, qui diminue au fil du temps, mais lentement. Si vous ne sortez pas de la journée et que vous ne transpirez pas, vous n’êtes pas obligée d’en ajouter », précise Stéphanie Soule.

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1 Minérale. All-day Sunscreen pour le corps, 125 ml, Le Rub, 45 € 2 Fluide. Anthelios UVMune 400 Invisible Fluid SPF 50+, 50 ml, La Roche-Posay, 17,50 € 3 Luxe. UV Expert Supra Screen Invisible UV Serum SPF 50, 40 ml, Lancôme, 45,50 € 4 Légère. Expert Sun Protector Cream SPF 50+, 50 ml, Shiseido, 40,95 € 5 Antioxydante. Crème solaire urbaine SPF 50+ Sun Protect, 50 ml, Celestetic, 24 € 6 Effet mat. Fluide Anti-UV Bright Reveal SPF 50+, 50 ml, L'Oréal Paris via Di, 18,99 € 7 Base.

Glow Screen 50 ml, Supergoop!, 40,50 € 8 Passe-partout. Stick Invisible Haute Protection SPF 50, 15 g, Caudalie, 13,90 € 9 Hydratante. Supreme Screen Hydrating Facial Skinscreen SPF50, Ultra Violette via debijenkorf.be, 41 €.

PRESSE

BOUCLIERS SOLAIRES

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e ll e beauty focus Texte Marie-Noëlle Vekemans

nouveau

LA RÉCOLTE PARISIENNE 2x par semaine

Ke n zo c é l è b re u n e n o u ve l l e fo i s so n a m o u r des fleurs avec Flower by Kenzo La Récolte Parisienne, une nouvelle eau de parfum écoresponsable. Inspirée par Masami Charlotte Lavault, une floricultrice urbaine, cette fragrance unique capture l’essence des dahlias cultivés en plein cœur de Paris. Une ferme urbaine, où les fleurs so n t c u l t i v é es e n b i o d y n a m i e, respectant les rythmes naturels et l’environnement. Grâce à la technique du Nature Print®, les parfumeurs ont pu recueillir les molécules odorantes des dahlias sans les cueillir, préservant ainsi leur essence pure et sauvage.

Aux notes iconiques de Flower by Kenzo se mêlent celles des dahlias parisiens, ajoutant des touches de mandarine jaune et de poivre rose pour obtenir un bouquet floral frais et épicé. Le flacon reflète l’engagement écologique de la marque avec un design en verre, sans plastique, et un étui en carton certifié FSC™. Les ingrédients sont naturels à 93 %, témoignant de l’effort constant de la Maison pour créer des produits durables.

106,50 €, 75 ml.

objet du désir

Guerlain nous dévoile un nouveau flacon irrésistible pour son parfum emblématique : La Petite Robe Noire. Un format inédit, nomade et rechargeable qui réinvente l’art de se parfumer. Ce flacon de 20 ml, sculpté en forme de cœur, tient parfaitement dans la main, révélant la teinte rose tendre du parfum iconique. Cette nouvelle création s’inspire de l’héritage de Guerlain, reprenant les lignes du célèbre flacon « cœur inversé » créé en 1912 pour L’Heure Bleue et réinterprété en 2012 pour La Petite Robe Noire.

Un objet entre tradition et modernité, parfait reflet du savoir-faire de la Maison. La fragrance florale fruitée de La Petite Robe Noire reste inchangée, avec ses notes de cerise noire, de thé noir et de patchouli, sublimant la rose, cœur battant de ce best-seller olfactif.

Disponible au prix de 69 € pour 20 ml.

PRESSE

LE FLACON CŒUR DE GUERLAIN

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N°5

beauty focus

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LE COLLECTOR Dans le monde exclusif de la parfumerie, certaines fragrances parviennent à s’imposer comme des intemporels. Parmi elles, N°5 de Chanel - le parfum le plus vendu au monde depuis la fin des années 1920 - se distingue non seulement par son héritage, mais aussi par sa capacité à se réinventer. Pour preuve, sa toute dernière métamorphose : l’édition limitée N°5 L’Eau.

Une création audacieuse

N°5 L’Eau est plus qu’une simple variation de son prédécesseur, il en est une réinterprétation audacieuse et contemporaine. Lancé en 2016, ce parfum a su conserver l’âme du N°5 originel tout en lui insufflant une nouvelle énergie grâce à des notes hespéridées et un cœur floral de jasmin, de rose et d’ylang-ylang. Sans oublier le vétiver et le cèdre qui apportent à l’ensemble ce je-ne-saisquoi d’audace qui séduit tant. Pour cette édition limitée, Chanel a choisi de rompre avec la tradition. Pour la première fois de son histoire, le parfum s’échappe de son flacon anguleux historique pour se lover dans une nouvelle forme. Un flacon équilibriste qui ne tient pas debout. Un écrin grand luxe, ovale et transparent, comme un galet poli, qui est finalement une œuvre d’art en soi.

Un flacon nomade inédit

Ce parfum est une signature olfactive qui devient presque une seconde peau. Il est conçu pour être un compagnon du quotidien, une essence qui accompagne, légère et presque impalpable, mais toujours présente. La nouveauté de ce flacon collector réside aussi dans son aspect pratique et nomade. Il est pensé pour être emporté partout. Chanel nous invite ici à voir le parfum non pas comme un simple accessoire, mais comme un véritable compagnon de vie. Une célébration de la beauté dans ce qu’elle a de plus éphémère et de plus durable à la fois. 135 €

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e ll e beauty focus Texte Marie-Noëlle Vekemans

Trend

LOVESHINE CANDY GLOW

SUR TOUTES LES LÈVRES Ces rouges à lèvres brillants ultra-hydratants sont absolument partout sur les réseaux sociaux. Un véritable buzz… totalement mérité !

SUCCESS-STORY

L’HUILE PRODIGIEUSE DE NUXE

Pour Tom Pecheux, directeur international de la beauté pour Yves Saint Laurent, « ce qui fait le succès de cette collection, c’est qu’on ne peut pas se tromper de couleur.

Il n’y a pas de mauvaises couleurs, il n’y a que des préférences de certaines teintes par rapport à d’autres. Ils sont faciles à appliquer, faciles à porter. La teinte 204 (Melted Honey, collection LoveShine), par exemple, est un nude très transparent qui va à peine teinter les lèvres, mais avec un rendu naturel, gourmand et une hydratation parfaite. Un must-have ! » Sans oublier leur texture huileuse qui apporte cette sensation très agréable de glisse et de douceur et une vraie hydratation. « Il faut simplement suivre ses envies et finalement c’est ça le bonheur, non ? » LoveShine Candy Glow, 42 €

- L’Huile Prodigieuse de Nuxe est née en 1991, marquant le début d’une révolution dans le monde des soins de beauté.

Créée par Aliza Jabès, cette huile sèche multifonctionnelle a été conçue pour offrir aux femmes un produit qui nourrit, répare et sublime à la fois la peau et les cheveux. Sa formule unique associe des huiles végétales précieuses et de la vitamine E, garantissant une texture non grasse et une absorption rapide.

- En 1998, Nuxe lance l’Huile Prodigieuse Or, enrichie de nacres dorées pour un effet scintillant.

- En 2016, l’Huile Prodigieuse Riche, destinée aux peaux sèches, voit le jour, offrant une nutrition intense avec un fini non gras.

- L’Huile Prodigieuse Florale arrive en 2019 avec un parfum frais et floral, tandis que l’Huile Prodigieuse Néroli en 2021 apporte une fragrance réconfortante et apaisante de néroli.

Enfin, cette année, place à l’Huile Prodigieuse Or Florale qui combine l’éclat doré et le parfum floral pour une expérience sensorielle complète. À chaque envie et besoin son Huile Prodigieuse qui continue d’être un produit best-seller à travers le monde.

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Huile Prodigieuse Or Florale, 50ml, 31,50€

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beauty focus reportage

elle

COMMENT PROTÉGER LES CHEVEUX DU SOLEIL ?

Tout comme la peau, ils ont besoin de protection contre les rayons UV. Entre expositions prolongées, baignades salées et plongeons chlorés, les cheveux sont souvent mis à rude épreuve pendant l’été.

NOTRE GAMME PROTECTRICE PRÉFÉRÉE : SYMBIOSE SUN PHYTODESS PARIS NOS MEILLEURS CONSEILS POUR LES GARDER EN PLEINE SANTÉ

JURICA KOLETIC / UNSPLASH, PRESSE

- LES CHEVEUX NATURELS peuvent vite se dessécher au soleil. Pour éviter cela,

misez sur une hydratation régulière. Utilisez un masque nourrissant une à deux fois par semaine et n’oubliez pas d’appliquer un spray protecteur pour cheveux contenant un SPF élevé avant de vous exposer. Ces produits forment une barrière et préviennent le dessèchement. Enfin, après chaque baignade en mer ou à la piscine, rincez vos cheveux à l’eau douce pour éliminer un maximum le sel et le chlore qui peuvent les abîmer.

- LES CHEVEUX COLORÉS sont particulièrement sensibles aux agressions estivales.

Il est indispensable d’investir dans un shampoing spécial couleur dont la formule aidera à maintenir l’intensité des pigments et à éviter qu’ils ne ternissent ou ne virent. Les cheveux blonds, surtout s’ils sont décolorés, sont extrêmement vulnérables. On vous conseille d’investir dans un shampoing violet pour neutraliser les reflets jaunes. Autant que possible, évitez l’utilisation de fers chauffants, qui peuvent encore plus fragiliser les cheveux.

- LES CHEVEUX TEXTURÉS nécessitent une attention particulière en raison de leur nature. Pour protéger vos boucles, appliquez une crème, un lait ou une huile coiffante avec protection UV pour les maintenir définies et protégées. Avant de vous exposer, adoptez une coiffure protectrice comme les tresses ou les chignons qui minimisent les manipulations et protègent mieux les cheveux des agressions extérieures.

Que vos cheveux soient naturels, colorés, décolorés ou texturés, il existe des solutions adaptées pour les protéger et les sublimer. Alors, sortez, amusez-vous et profitez sans stress des vacances !

Spécialement conçue pour protéger et nourrir les cheveux exposés au soleil, elle comprend trois produits incontournables : 1 L’Huile protectrice pour cheveux secs : appliquez quelques gouttes sur les longueurs et les pointes avant toute exposition au soleil. Cette huile riche en actifs naturels hydrate en profondeur et forme une barrière protectrice contre les UV, le sel et le chlore.

2 Le Voile protecteur : vaporisez ce spray léger sur l’ensemble de votre chevelure avant de sortir. Il offre une protection immédiate contre les rayons UV tout en apportant brillance et douceur.

3 Le Sérum multi-usage : il s’utilise aussi bien sur cheveux secs que mouillés. Il peut également être utilisé comme soin de nuit pour une réparation intense et une chevelure revitalisée au réveil.

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e ll e beauty blabla

M

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No ëlle Ve ke m a

LE SAUVEUR ns

ELLE crush

La saison estivale est là et, avec elle, les expositions au soleil. L’hydratation devient alors encore plus cruciale.

C’est là que je dégaine mon skinsaver : le masque en tissu ultra-hydratant et régénérant gorgé d’acide hyaluronique qui redonne vie à la peau agressée en 15 minutes chrono.

Que je sois pressée (avant de filer en soirée) ou paresseuse, j’ai besoin de produits faciles et efficaces. Et si je peux les emporter partout, c’est encore mieux ! Un musthave à glisser dans ma valise pour une peau radieuse et bien hydratée tout l’été.

Hydra-Filler Mask, Filorga 9,90 € l’unité

LES PARFUMS SANS ALCOOL

Tout ce qu’il faut voir, avoir et savoir en beauté ce mois-ci. Parole de journaliste beauté !

Rentrer de vacances avec des

KNOKKE

taches pigmentaires dans le cou et

Rituals annonce l’ouverture de sa toute première plage à Knokke. En juillet, l’Yssi’s Beachclub sera transformé aux couleurs de l’emblématique collection The Ritual of Karma. L’occasion parfaite pour se relaxer au bord de la mer, les pieds dans le sable, et dans une ambiance conviviale dédiée à la détente. Un rendez-vous à ne pas manquer !

En tout cas cet été, que vous me cherchiez ou pas, je serai là-bas ! Zeedijk-Albertstrand 542, 8300

le décolleté ? On ne m’y prendra plus ! Désormais, pour aller à la plage quand le soleil donne (donne, donne, donne !), j’emporte avec moi des jus sans alcool plus safe, plus doux et plus frais.

MON TOP 3 1 Le plus chic : cette réinterprétation met en avant le néroli de Vallauris, enrichi par les notes solaires du jasmin sambac et la douceur du magnolia de Chine. J’Adore, parfum d’eau, Christian Dior, 164 €, 100 ml.

2 Le plus délicat : des notes fraîches de poire et de pêche, adoucies par la rose musquée et réchauffées par la vanille et les muscs blancs. Conçue pour être utilisée par toute la famille, y compris les enfants à partir de 3 ans.

Petite Chérie, eau sans alcool, Goutal Paris, 84 €, 100 ml.

3 Le plus frais : un mélange floral, vert et musqué, s’inspire d’un instant printanier dans les jardins du palais royal. Bouquet de Hongrie, parfum pour cheveux, bdk Parfums, 58 €, 100 ml.

le lieu

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Knokke-Heist

Pour la première fois de son histoire et à l’approche de son centenaire, Fendi ravit les passionné·es de fragrances (hey, it’s me !) et lance une collection de sept parfums. Des fragrances exclusives aux flacons le ultra-chic qui retracent son histoire et ses valeurs, chiffre plongeant dans une culture familiale unique. Chaque parfum attise la curiosité en incarnant une personnalité marquante de la Maison, de la fondatrice Adele Casagrande à Silvia Venturini Fendi, créatrice des sacs iconiques Baguette et Peekaboo. On retrouve aussi des hommages à Anna Fendi, ainsi qu’à Leonetta Luciano Fendi et Delfina Delettrez Fendi, la quatrième génération. Chaque fragrance est une plongée dans les souvenirs et les liens du cœur de la famille. Un sage que l’on rêve de posséder au grand complet.

300 €, 100 ml, disponibles uniquement dans les boutiques Fendi. www.fendi.com

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LA TENDANCE

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e ll e Touring Vous rêvez de partir en camping, loin des foules, pour vous rapprocher de la nature et vivre des expériences mémorables tout en limitant votre empreinte carbone ? Du glamping au camping sauvage, les possibilités sont nombreuses. Quelques conseils pour un séjour inoubliable en toute sérénité.

LA CHECKLIST ULTIME POUR PLANIFIER LE MEILLEUR DES VOYAGES

CHOISISSEZ VOTRE EMPLACEMENT Optez pour un site adapté à vos besoins : sauvage, familial ou insolite.

Consultez les avis en ligne pour éviter les mauvaises surprises.

RENSEIGNEZ-VOUS SUR LA DESTINATION Vérifiez les réglementations locales, les zones autorisées et les précautions à prendre.

INVESTISSEZ DANS UN BON ÉQUIPEMENT Assurez-vous d’avoir une tente innovante et de qualité, un sac de couchage adapté, un matelas confortable et des chaises pliantes.

PHARMACIE DE VOYAGE Prévoyez des pansements, désinfectant, médicaments de base, anti-moustiques et crème solaire. Si vous partez à l’étranger, vérifiez les médicaments et vaccins spécifiques nécessaires. Pensez également à vous renseigner sur les prescriptions de certains médicaments.

ÉQUIPEMENT POUR VOS ACTIVITÉS Prenez des équipements de randonnée, des jumelles, des jeux de plein air, et du matériel de pêche. Pour les soirées, une lampe frontale et des jeux de société peuvent être des compagnons parfaits.

ANTICIPEZ LES IMPRÉVUS Les imprévus peuvent survenir à tout moment, il est bon d’être prévoyant avant (avez-vous besoin d’éco-vignette pour votre véhicule?), pendant (panne de voiture, accident) ou après (suivi médical).

Contactez Touring et souscrivez à l’assurance voyage pour vous et votre famille. Une offre, temporaire ou annuelle, comprenant un remboursement des frais médicaux et de rapatriement et un service de consultation médicale, Doctor Line. Ce service d’assistance en ligne, vous permet d’appeler, par vidéo ou par téléphone, dans votre langue un médecin en Belgique en cas de souci médical.

Gardez les documents importants à portée de main, tels que passeports, cartes d’assurance, et informations de contact d’urgence. En cas de météo capricieuse, avoir un plan B pour des activités alternatives peut sauver vos vacances.

Avec cette checklist, vivez une expérience camping mémorable en toute sérénité.

Plus d’infos et de conseils sur www.touring.be/fr/articles

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC TOURING.

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e ll e Maxx Royal

VACANCES ROYALES À BODRUM Direction le littoral turc au nord de la péninsule de Bodrum, où le nouvel hôtel design Maxx Royal Bodrum promet une expérience incomparable à coups d’excellence gastronomique, d’approche novatrice du bien-être, de programmes artistique et culturel inspirants et d’aventures passionnantes pour toute la famille.

Maxx Royal

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plats de poisson locaux et le Casa Sol des recettes latinos. Les gourmands se régalent au Melange & Chocolatier et à l’Ice Cream Parlor.

DÉTENTE À L’ÉTAT PUR

Niché dans une baie avec une plage de sable fin, le dernier fleuron du groupe Maxx Royal déploie pas moins de 282 villas et suites spacieuses. Conçu par l’architecte turc Mahmut Anlarm, il respecte les normes environnementales LEED Gold, garantissant une consommation efficace d’eau et d’énergie et des pratiques de construction durables. Le complexe se fond harmonieusement dans son environnement naturel et ses jardins luxuriants, avec des hébergements décorés de tons naturels, de céramiques artisanales et d’œuvres d’art locales.

L’ART AVEC UN GRAND A L’art occupe un rôle central dans tout le complexe sous l’impulsion de la consultante Zeynep Utku. Les hôtes peuvent admirer les œuvres de figures artistiques de renommée internationale comme Bernar Venet, l’un des chefs de file de l’art conceptuel, connu pour ses sculptures monumentales en acier Corten, et le Turc Refik Anadol, sacré prodige de l’art numérique et des nouveaux médias pour ses paysages hypnotiques générés par IA. Deux galeries, fruits d’une collaboration avec BASTOK LESSEL, complètent cette vitrine artistique.

Le Maxx Royal Bodrum offre bien-être et raffinement sur 4.500 m2. Son Maxx WellBeing Center propose des soins prestigieux dans une approche holistique et scientifique, avec des bains turcs authentiques à base de roses locales, diverses techniques thermales et hydrothermales, un espace de relaxation, un spa médical et une salle de remise en forme Technogym moderne.

En collaboration avec Scorpios, l’hôtel propose des expériences musicales et artistiques uniques, des programmes de bien-être holistiques et la cuisine égéenne dans un club de plage décontracté. Le Scorpios Bodrum, ouvert 24h/24, permet aussi d’admirer le lever du soleil depuis la plage.

PLAISIR POUR TOUS L’ennui est le seul absent de ce complexe. Rien de tel, pour laisser un souvenir impérissable, que des expériences culturelles comme la visite de sites inscrits au patrimoine de l’UNESCO et des privilèges exclusifs selon la durée du séjour et le logement choisi du style transferts en hélicoptère et excursions à bord d’un yacht pour les hôtes des villas. Le Maxx Royal Bodrum est aussi aux petits soins pour les enfants, qui peuvent s’en donner à cœur joie au Maxxi Land kinderclub.

Informations et réservations : book@maxxroyal.com, www.maxxroyal.com

HAUTE GASTRONOMIE Le resort offre une expérience culinaire exceptionnelle avec huit restaurants dirigés par les chefs Greejanand Motee et Naoki Katori. Le Caviar Kaspia propose des délices à base de caviar. Au Spago, le chef Wolfgang Puck prépare des plats avec des ingrédients frais locaux. The MAINE sert des fruits de mer, steaks et petits plats à partager avec spectacle en direct. Le chef étoilé Alfredo Russo dirige l’ORO avec une cuisine italienne moderne.

Le TWENTY4 offre cuisine internationale et spécialités locales, tandis que le Fish Restaurant & Bar propose des CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC MAXX ROYAL. MAXXROYAL.COM

e ll e travel

FAMILLE À BORD

Parcourir le monde en famille avec un bébé, un défi ? Pas lorsque vous voyagez avec Emirates Business Class. Votre voyage en avion vers Dubaï et au-delà est pris en charge dans les moindres détails et se transforme en un départ en vacances serein et détendu.

Une ambiance cinq étoiles

À bord, l’expérience est encore meilleure. Les sièges de la classe Affaires d’Emirates peuvent se transformer en lits totalement plats, vous permettant à vous ainsi qu’à votre famille de vous reposer confortablement. Un berceau et un kit pour enfant

vous attendent également à votre siège avec des jouets et divers articles de première nécessité, permettant aux parents et au bébé de profiter du vol sans stress. Pour l’équipage attentionné, rien n’est trop demandé : vous n’êtes donc jamais seul.

Aussi vite qu’un éclair

Avec son offre de divertissement comptant plus de 6 500 chaînes TV, de nombreux nouveaux films, séries et jeux, tout le monde trouve de quoi se divertir pendant toute la durée du vol. Enfin, les repas sont soigneusement préparés et vous pouvez choisir parmi une excellente sélection de plats et de boissons, y compris du champagne et des vins fins.

Avec la classe Affaires d’Emirates, voler ne devient pas seulement un déplacement, mais une expérience inoubliable. Du service personnalisé aux équipements luxueux, un nouveau niveau de voyage avec un bébé est à portée de main.

PRESSE

En septembre, Emirates fête presque dix ans de service en Belgique. Avec deux vols quotidiens opérés par le Boeing 777, Emirates vous emmène vers plus de 100 destinations avec un niveau de confort et de service inégalé. Imaginez que l’on vienne vous chercher à la maison et que vos vacances puissent déjà commencer. Pas de souci de parking, et un trajet en toute tranquillité jusqu’à l’aéroport. À l’arrivée, vous avez accès au salon exclusif Emirates Business Class de Bruxelles où vous pouvez choisir un délicieux petit-déjeuner, des snacks, du café et bien plus encore.

lif e s t yle

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D E S T I N AT I O N D E R Ê V E

ADOBE STOCK

Plongée dans le cœur de l'île Maurice, entre paysages divins, expériences authentiques et rencontres atypiques.

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e ll e voyage Texte Jolien Vanhoof

Les superlatifs affluent dès qu’on évoque l’île Maurice. Impossible de résister à son charme créole, ses paysages luxuriants et ses fonds marins éblouissants. Mais comment aborder au mieux ce petit bijou d’Afrique australe ? Rien de tel que nos adresses pour tracer l’itinéraire parfait.

C A P S U R L’ Î L E M A U R I C E

ARI BON SA!

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voyage

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ZOÉ GASCOIN, PRESSE

L A VIE DE CHÂTEAU Port-Louis, la capitale, est un pur joyau pour les fans d’architecture qui s’émerveillent de ses bâtiments coloniaux, ses places majestueuses et ses maisons créoles au charme fou. Mais l’intérieur des terres invite aussi à s’imprégner de l’atmosphère d’antan. À Mapou, par exemple, on prend plaisir à flâner, avec ou sans guide, dans les pièces du XIXe siècle du Château de Labourdonnais pour admirer son mobilier ancien et son papier peint à motifs floraux. Cette superbe bâtisse coloniale de style néo-classique a été construite en 1856 par la famille mauricienne Wiehe qui l’a occupée pendant plus de 150 ans. En 2006, une restauration en profondeur lui a redonné son splendide cachet victorien. Bordée d’arbres de l’intendance (Ficus Retusa), l’allée qui y mène forme déjà un joli tableau. Le domaine peuplé d’une cinquantaine de variétés de manguiers centenaires rend la visite encore plus appétissante. Pour l’anecdote, la mangue Françoise a hérité son nom d’un membre de la famille Wiehe. domainedelabourdonnais.com magazine ELLE 155

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LE QUARTIER OÙ SHOPPER

@quartierdesserres

UN PARADIS ÉCOFRIENDLY Dès le vol aller, l’île Maurice apparaît clairement comme la destination de vacances idéale pour les familles avec enfants en bas âge, attirées par son vaste littoral et ses plages blanc nacré. Les couples préfèrent poser leurs valises au Lagoon Attitude, un complexe quatre étoiles réservé aux adultes. Niché à l’extrême nord de l’île, en bordure du lagon d’Anse la Raie, cet hôtel éco-engagé vit en totale harmonie avec la nature. Outre ses bâtiments qui ne dépassent pas la cime des palmiers, l’accent est mis sur la durabilité avec, entre autres, une politique zéro plastique à usage unique, la consommation de fruits et légumes locaux, un éventail d’activités aquatiques non motorisées… Après une inoubliable séance de snorkeling où on côtoie des tortues de mer et de superbes poissons tropicaux, on fait un saut au Marine Discovery Center dédié à la préservation de l’environnement marin et côtier. Un séjour au Lagoon Attitude ne se conçoit pas sans un soin au Spa POZ. Le massage Gran Mama de 90 minutes est vivement recommandé pour choyer son corps et son esprit. hotels-attitude.com

JOLIEN VANHHOOF, MARIE BRYON, PRESSE

Situé au cœur même du domaine de Labourdonnais, le quartier des Serres relie le château à un paradis du shopping doté de boutiques qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur l’île.

Nos coups de cœur vont à Helios pour ses montures de lunettes à base de déchets plastiques marins recyclés, et Home by the Sea, pour ses articles de décoration d’intérieur aux vibes insulaires relaxantes, des plaids et du textile de table aux céramiques de couleurs vives. Le quartier des Serres est aussi réputé pour sa Piña Colada signature (La Terrasse) et ses fruits et légumes frais (La Corbeille). Tous les premiers samedis du mois, un grand marché alimentaire y prend en outre ses quartiers.

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50 NUANCES DE VERT Même si la mer figure toujours en bonne place dans la wishlist, l’île Maurice séduit surtout par ses paysages luxuriants. Des champs de canne à sucre à perte de vue, aux plantations d’agrumes riches en jus, sans oublier non pas une mais sept cascades (Tamarind Falls). Le bon plan si on doit se limiter à une balade rapide ? La Vallée de Ferney dans le sud-est et ses 200 hectares de réserve naturelle protégée. Sous la houlette du guide Sergio, ex-DJ et barman, un passé qu’il préfère oublier, on apprend tout ce qu’il y a à savoir sur le pigeon rose, une espèce en voie de disparition. Après une randonnée corsée, on s’installe pour un bon repas au Falaise Rouge qui offre une vue imprenable sur la baie du Vieux Grand Port et la montagne du Lion. ferney.mu

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e ll e voyage LA RAVANNE POUR LES NULS Maurice abrite aussi une vie nocturne trépidante. Coupable tout trouvé, le séga, musique et danse à la fois, incarne l’âme et le cœur de l’île. Après quelques verres de rhum ou de vin de litchi, impossible de ne pas se déhancher sur les rythmes créoles entraînants. Pour faire la fête, on peut mettre le cap sur la ville ou privilégier une expérience unique en s’initiant à la ravanne. Après s’être réchauffé, près du feu de camp, la peau de cet instrument en bois proche du tambourin, on en joue au rythme des battements de son cœur. Bon à savoir : Roberto de chez Lokal Adventure est le professeur le plus patient de l’hémisphère sud.

BLOOM

lokaladventure.com

DANS L’ATTENTE DU DODO ET DU DAUPHIN Pour le premier, l’attente sera vaine puisque le dodo, fierté nationale de l’île Maurice, a disparu depuis longtemps. Son extinction attribuée aux colons hollandais remonte aux alentours de 1680. Heureusement, l’île abrite toujours une faune abondante : perruches écho, geckos, singes, roussettes noires… Pour avoir la chance d’apercevoir le second, on part en mer avec Anne et Élodie, les fondatrices de Lokal Adventure. Non pas à bord d’un bateau (« trop intrusif »), mais dans un kayak silencieux. Pas le moindre aileron en vue, hélas, après une heure dans la baie de Tamarin.

On se console avec un double arcen-ciel et les beaux véliplanchistes d’une école. Il y a de pires façons d’occuper un mardi matin. Pour ceux et celles qui ne font pas partie des vacancier·e·s actifs et actives, la yogi Aurélie Fleuriau-Chateau propose une séance de méditation avec vue sur le mont Ory à Moka. De quoi retrouver la sérénité et laisser couler des larmes… de bonheur. @be_in_yoga_with_aurelie

Cap sur le sud-est et le resto Karay Mario pour déguster la cuisine locale authentique. Le menu du jour se compose d’un plat mijoté à base de poisson ou de viande, ainsi que d’un beau choix d’options végétariennes. Pour une carte plus tendance, on s’attable au Bloom à Pereybère, tout près de Grand Baie au nord de l’île. On s’y régale de pain au levain fait maison garni d’avocat, de poke bowls et de burgers. Le Bloom excelle aussi dans l’art du café artisanal à travers une belle sélection de goûts classiques ou de variantes exotiques.

Chaque tasse de Dodo Café permet de financer la Mauritius Wildlife Foundation. karaymario.com, bloommauritius.com

JOLIEN VANHOOF, PRESSE

MANZER!

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Séjour sans souci

Bâtiment moderne

Situation centrale

Plaisirs culinaires

Venez nous découvrir ce mois-ci avec 10% de réduction ELLECORNR10

The CORNR Hotel

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e ll e voyage AUTOUR D’UNE B ONNE BIÈRE

feuilles-et-fleurs.com, vanillart.store, @kotmariemichelle

SWING ET DÉTENTE Tout·e expert·e dans l’art de manier un club et une petite balle blanche trouve son bonheur à Heritage Le Telfair, sur la côte sudouest de l’île. Le complexe cinq étoiles de style colonial déroule un lobby imposant, de superbes chambres et suites, un jardin soigneusement entretenu et un parcours 18 trous plusieurs fois primé. Mais on a aussi le droit de ne pas avoir le golf dans le sang et de lui préférer une journée de farniente décomplexé sur la plage privée ou au bord de la piscine. Ou une expérience bien-être au Seven Colours Spa, où la personnalité chromatique détermine un programme sur mesure associant ambiance musicale et lumineuse, énergie positive et aromathérapie. Le Telfair se démarque aussi par son offre gastronomique, puisqu’il englobe trois restaurants. C’est surtout la carte du Château de Bel Ombre, l’ancienne plantation de canne à sucre du domaine, qui met l’eau à la bouche.

Bar corail caramélisé, raviolis aux gambas, tournedos Black Angus au bleu et pêche grillée… Sans parler des desserts ! heritageresorts.mu/hotels-mauritius/le-telfair

Vol de Paris à l’île Maurice assuré par Air Mauritius (airmauritius.com). Prix à partir de 816 € pour un aller-retour en classe économique. Merci à l’Office du tourisme de l’île Maurice. mauritiusnow.com

JOLIEN VANHOOF, PRESSE

Difficile de rivaliser avec le sens de l’hospitalité légendaire des Mauricien·ne·s. Le mot d’ordre : faire honneur à leur accueil chaleureux et s’immerger dans leur mode de vie. Nous avons dégusté des tisanes avec l’ancienne professeure d’histoire Nathalie Baissac Daruty (herboristerie Feuilles et Fleurs) et visité la vanilleraie de Dhareena et son père Dharam. Le secret familial ? De la vanille avec un soupçon de noix de coco, plébiscitée par les grands chefs du monde entier. Autre bonne adresse : le Kot Marie-Michèlle au cœur de l’île. Cette charmante grand-mère propose aux touristes affamé·e·s une expérience deux en un, table d’hôte et atelier de cuisine. On se retrousse gaiement les manches pour apprendre à plier des samossas. Pas grave si la forte odeur de fumé de son salmi de sanglier imprègne les sous-vêtements, l’expérience vaut le détour !

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Ritz-Carlton

T H E R I T Z- C A R LT O N

LUXE À CENTRAL PARK Situé au cœur de Manhattan, le Ritz-Carlton New York incarne l’essence du raffinement urbain. Transformé et rénové en 2002, sous le nom de The Ritz-Carlton Hotel New York Central Park, il conserve son aura emblématique, attirant une clientèle internationale en quête d’une expérience mémorable.

En franchissant les portes du Ritz-Carlton New York, les voyageurs s’immergent dans un univers de luxe absolu. Ayant repensé le confort moderne avec audace, cet hôtel offre des chambres et suites inspirées des penthouses chics de New York avec une vue imprenable sur les gratte-ciels.

Les plaisirs culinaires sont à l’honneur au RitzCarlton New York. Le Contour gastro-lounge en bordure de Central Park séduit les palais de chacun avec une cuisine raffinée, mettant en valeur les produits locaux. Dans un cadre élégant, le salon invite à savourer des cocktails artisanaux, créant ainsi une atmosphère propice à la détente et à la convivialité.

Pour une évasion loin de l’agitation urbaine, l’hôtel propose une oasis de bien-être. La Prairie Spa offre des soins personnalisés et des massages thérapeutiques dans un cadre luxueux, tandis que le centre de fitness et le Movement Studio sont équipés des dernières technologies de Technogym et FitnessOnDemand™ pour assurer des séances d’entraînement sur mesure.

Que ce soit pour un séjour d’affaires, une escapade romantique ou une célébration spéciale, le Ritz-Carlton New York promet une expérience inoubliable. Entre élégance intemporelle, luxe moderne et service d’exception, cet établissement continue de captiver les voyageurs du monde entier, leur offrant des souvenirs mémorables dans la ville qui ne dort jamais.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC RITZ-CARLTON. WWW.RITZCARLTON.COM

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e ll e aventure Texte Maya Toebat Photos Justin Paquay

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CET ÉTÉ

VENTURES URBAINES

Pendant les vacances, on vous propose de sortir de votre zone de confort en partant à la découverte de la ville, nouveau terrain de jeu, d’abord sur une planche de paddle, ensuite en compagnie d’un guide botaniste, puis en enfilant vos chaussures d’escalade.

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aventure

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ZOÉ GASCOIN, PRESSE

Un mardi matin comme tous les autres. Je monte dans le train. La plupart des navetteurs consultent leurs e-mails sur leur téléphone, moi je pars à l’aventure ! Ma première activité se trouve à peine à une petite demi-heure de train. Je ne mets pas le cap sur une destination exotique. Je ne m’apprête pas non plus à sauter en parachute. Non, je vais faire du paddle à Malines. La simple idée de faire une escapade à deux pas de chez moi m’excite. J’adore repousser mes limites quand je suis en vacances, mais je ne le fais pas assez dans ma vie quotidienne. Il est grand temps d’y remédier !

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e ll e aventure

MALINES AU FIL DE L’EAU C’est ainsi que je me retrouve sur une rive de la Dyle à enfiler une combinaison étanche. Il y a dix ans, Julie Thissen et Benny Boydens de Pacific Supschool ont commencé ici à pratiquer le paddle. Si ce sport nautique avait déjà le vent en poupe depuis quelques années à la côte, il paraissait encore incongru en centre-ville. Mais Benny y a décelé du potentiel. « J’ai grandi dans la boutique de surf de mon père, j’ai donc toujours été attiré par l’eau. Avoir la possibilité de pratiquer ce hobby dans ma ville a été une vraie découverte », explique-t-il. « Nous avons commencé par des petites sorties entre amis et louons désormais 50 planches de paddle. » De mai à octobre, l’établissement accueille en nombre des clients de tous âges. Le paddle est en effet un sport très accessible. Benny : « Presque tout le monde trouve le truc directement. Il est même parfaitement possible d’effectuer la sortie assis sans pour autant avancer plus lentement. Le risque de chute est d’ailleurs très réduit, de l’ordre de 1 sur 10. » En espérant ne pas être cette personne, je grimpe sur la planche, puis me mets prudemment debout. Benny a raison : après avoir un peu tangué, je suis étonnamment stable. Et tandis que mes premiers coups de pagaie me propulsent vers l’avant, je sens la pression se relâcher. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai l’impression d’être libre, une sensation que j’éprouve trop rarement en Belgique. Je navigue au fil de l’eau, qui éclabousse mes chevilles, passant tantôt sous un pont tantôt sous les arbres. J’aperçois même une tortue égarée. Il ne m’en faut pas plus pour me sentir en vie. Je découvre Malines sous un jour totalement nouveau, bien différent du visage que dévoile la ville quand je m’y promène à pied.

L’itinéraire traversant le cœur historique offre une perspective tout autre sur les anciens entrepôts, les oiseaux aquatiques et les tours au loin.

« NOUS AVONS COMMENCÉ PAR DES PETITES SORTIES ENTRE AMIS ET LOUONS DÉSORMAIS 50 PLANCHES DE PADDLE » BENNY BOYDENS DE PACIFIC SUPSCHOOL 164 ELLE magazine

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PESTO DE PL ANTES SAUVAGES ET SOUPE D’ORTIES C’est la force de l’urban adventure : on associe souvent l’aventure à de grands projets alors que de petites expéditions en ville sont tout aussi surprenantes, précisément parce qu’elles permettent de jeter un regard neuf sur des lieux que nous fréquentons chaque semaine. J’en ai à nouveau conscience quand je pénètre dans le parc Duden à Forest, à Bruxelles. Quand, en temps normal, j’y ferai un petit tour en vitesse, mes yeux se posent à présent sur les nombreuses variétés de plantes. C’est là que j’ai rendez-vous avec Pieter-Jan Van Assche de Forest to Plate pour une cueillette sauvage. Il s’agit de récolter des plantes comestibles, des baies, des noix, des champignons et des herbes aromatiques qui poussent en pleine nature.

Mais aujourd’hui, nous nous contenterons de goûter, car la cueillette est interdite dans les parcs et forêts de Bruxelles et les réserves naturelles de Flandre.

Des règles régionales s’appliquent aussi en Wallonie, mais de manière générale, il est parfaitement possible de récolter des végétaux aux abords de la voie publique ou dans son jardin, du moment que ce n’est pas dans une réserve naturelle. « Un parc urbain est un lieu idéal pour apprendre à connaître les espèces de plantes communes avant de partir en vadrouille en dehors de la ville », explique Pieter-Jan. « De nombreuses variétés comestibles poussent en bordure de bois, de champs ou de prairies. Mais on peut aussi trouver de chouettes choses dans son jardin, chez le voisin (avec son autorisation) ou le long d’une route de campagne. » L’enthousiasme de Pieter-Jan est communicatif. Alors que nous poursuivons la balade, il se penche pour cueillir •••

« ON CRAINT PARFOIS QUE LES ADEPTES DE LA CUEILLETTE SAUVAGE PILLENT LA NATURE, MAIS C’EST LOIN D’ÊTRE LE CAS. NOMBRE D’ESPÈCES COMESTIBLES POUSSENT EN ABONDANCE, LES CUEILLEURS ET CUEILLEUSES ONT UNE ATTITUDE RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT » PIETER-JAN VAN ASSCHE DE FOREST TO PLATE

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e ll e aventure

un pissenlit, dont les pétales peuvent être consommés en sirop ou en marmelade et les feuilles en salade, en bouillon ou cuites à la manière d’un steak. « Et voici de l’égopode podagraire », dit-il en pointant une plante luxuriante. « J’en mange presque tous les jours, comme garniture ou en pesto. » Le nombre de plantes et fleurs comestibles qui poussent en ville est impressionnant.

Alors pourquoi en trouve-t-on si rarement dans nos assiettes ? « En l’espace de trois générations, 90 % des connaissances à ce sujet se sont perdues », explique PieterJan. « Nous avons pris l’habitude d’aller travailler pour acheter des aliments cultivés par quelqu’un d’autre. C’est aussi une question de fierté : nous préférons acheter un produit en boîte plutôt que de nous salir les mains. » La cueillette sauvage demande aussi plus d’efforts. Pour dresser une assiette nourrissante avec des plantes prélevées dans la nature, il faut facilement compter plusieurs heures. « Je considère la cueillette sauvage comme un extra sympa, mais je fais aussi mes courses en magasin.

Je travaille comme musicien et j’ai deux jeunes enfants qui ont besoin d’un apport suffisant en protéines et en glucides. Je trouve néanmoins presque tous les jours quelque chose dans mon jardin ou près du champ des voisin·e·s. » On dit que la cueillette sauvage est un mode de vie. Après une heure, je comprends déjà pourquoi. Je repère plus de choses et porte un regard différent sur les plantes dont nous pouvons nous nourrir. Pieter-Jan : « On craint parfois que les adeptes de la cueillette sauvage pillent la nature, mais c’est loin d’être le cas. Nombre d’espèces comestibles poussent en abondance, comme l’égopode podagraire, le pissenlit et l’ortie. Les cueilleurs et cueilleuses ont une attitude respectueuse de l’environnement. Le simple fait de voir les plantes en ayant en tête leur histoire permet de mieux les apprécier. »

« JE TROUVE PRESQUE TOUS LES JOURS QUELQUE CHOSE DANS MON JARDIN OU PRÈS DU CHAMP DES VOISIN·E·S » PIETER-JAN VAN ASSCHE DE FOREST TO PLATE

ESCAL ADE DANS UNE ÉGLISE Pieter-Jan a tout à fait raison. En marchant dans Forest, j’aperçois plus de plantes comestibles que jamais auparavant. Je suis si concentrée que je ne me rends pas compte que je suis arrivée sur les lieux de ma dernière aventure. Son emplacement inattendu n’y est pas non plus étranger. Vue de l’extérieur, l’église Saint-Antoine de Padoue à Forest ne laisse pas deviner ce qu’elle renferme. Dès qu’on pose le pied dans la grande nef, on reste bouche bée. Depuis un an, elle abrite en effet une salle d’escalade. Avec des centres à Nivelles et Charleroi, Maniak n’avait pas spécialement besoin d’un nouveau site. Mais cette église désacralisée qui se cherchait une nouvelle fonction a changé les choses. « L’occasion était trop belle, on ne pouvait pas passer à côté », confie François Berckmans, le manager. « Ce n’est pas évident d’ouvrir une salle d’escalade en ville, parce que les bâtiments hauts sont rares et qu’il y a de nombreuses règles à respecter pour les constructions neuves. Nous avons pris contact avec la fabrique d’église, qui a accepté à condition que nous préservions le patrimoine architectural et religieux. »

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e ll e aventure « DEPUIS L’OUVERTURE DE LA SALLE D’ESCALADE IL Y A UN AN, LES ABORDS DE L’ÉGLISE REVIVENT » FRANÇOIS BERCKMANS

Cela s’est avéré être le principal défi, car ce bâtiment néo-gothique était en mauvais état. « Nous avons réparé le toit, restauré les nefs et renforcé les caves avec 7.800 kg d’acier. La construction des murs d’escalade a nécessité un an. » Ceux-ci font pas moins de 18,5 m de haut. Quand je me lance dans l’ascension, je m’efforce de ne pas regarder en bas, car plus j’approche du vitrail, plus mon corps est parcouru de picotements. Le choix des voies est par ailleurs très vaste puisque, outre la partie consacrée à l’escalade à la corde, la salle abrite aussi une section de blocs, une zone pour les enfants et un mur d’escalade séparé qui peut être loué pour des événements. De plus, il y a des voies pour tous les niveaux. Il n’est donc pas nécessaire d’être un pro de la grimpe pour passer un bon moment. Au contraire, on constate des progrès dès la première séance. « De nombreuses personnes ne viennent qu’une seule fois parce qu’elles sont à Bruxelles pour le travail ou les vacances. Cela ne pose absolument aucun problème », assure François. « Nous proposons aussi tous les jours des initiations gratuites pour apprendre à assurer. » Depuis l’ouverture de la salle d’escalade, il y a un an, les abords de l’église revivent. Le bâtiment a désormais retrouvé son lustre d’antan. Une excellente chose pour le quartier qui est dès lors devenu plus sûr et plus propre. En espérant que cette situation bénéfique pour tout le monde perdure de nombreuses années, car l’endroit constitue une formidable aventure urbaine et la façon idéale de conclure en beauté une journée de travail. François : « Nous avons signé un bail emphytéotique qui nous permet d’occuper les lieux pendant 100 ans. Pas mal, n’est-ce pas ? »

PARTEZ VOUS AUSSI À L’AVENTURE EN VILLE !

Pour plus d’infos sur le paddle à Malines (et Lierre) : sup-school.com. Il est aussi possible de faire du paddle à Gand : supingent.be.

Pour en savoir plus sur la cueillette sauvage, participez à un atelier ou suivez un cours chez Forest to Plate, ou achetez le livre de Ben Brumagne, son fondateur (« Het Wildplukboek », en néerlandais) : foresttoplate.com.

Vous trouverez les tarifs et les heures d’ouverture de la salle d’escalade Maniak Padoue à Forest sur le site : padoue.maniak.club 168 ELLE magazine

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Technogym

40 ANS D’INNOVATION Depuis quatre décennies, Technogym ne cesse de redéfinir les standards du monde du fitness et du bien-être.

FOURNISSEUR OFFICIEL DES JO L’histoire de Technogym débute en 1983 dans le garage de Nerio Alessandri, en Italie. Dès ses débuts, la vision de son fondateur était claire : transformer l’expérience de l’entraînement physique en intégrant la technologie et le design. Aujourd’hui, Technogym est reconnu mondialement, avec plus de 50 millions d’utilisateur·trices réparti·es dans 80 000 centres de bien-être et 500 000 domiciles privés. Son statut de fournisseur officiel pour les huit derniers Jeux Olympiques témoigne de sa crédibilité incontestée dans l’industrie.

PARTENAIRE SANTÉ Le succès de Technogym repose sur le mariage entre équipements physiques et solutions numériques. Des tapis de course aux vélos stationnaires, chaque produit est conçu avec une intégration technologique de pointe, offrant des écrans tactiles, des connexions à des applications mobiles et des programmes d’entraînement interactifs. Ces fonctionnalités permettent une expérience utilisateur·trice améliorée mais aussi une adaptabilité à différents besoins et styles de vie. Avec des programmes d’entraînement virtuels et des services de coaching personnalisé, Technogym permet à chacun·e de gérer sa santé de manière proactive, peu importe où il se trouve.

Technogym n’est donc pas seulement une entreprise qui vend des équipements de fitness ; c’est un partenaire dans le parcours de bien-être de millions de personnes. La promesse pour l’avenir est claire : continuer à innover, à inspirer et à révolutionner la façon dont nous pensons le sport, la santé et notre mode de vie.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC TECHNOGYM. WWW.TECHNOGYM.COM

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e ll e hotspots Texte Lore Ginneberge

ANNA

ESCAPADE CULINAIRE À CANNES Cannes est synonyme de glamour, de stars et de plages splendides. Mais la ville a bien d’autres choses à offrir, en particulier aux fins gourmets. En flânant sur la Croisette ou dans la rue d’Antibes, on trouve de nombreux bars et restaurants branchés. Ces haltes gastronomiques sont la promesse de moments délicieux au cours d’un séjour sur la Côte d’Azur.

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Au Salama, restaurant niché tout au bout de la rue Florian, vous pourrez déguster une cuisine marocaine authentique aux effluves branchés.

De l’irrésistible pastilla aux tajines colorés, chaque plat est une explosion de saveurs. Ajoutez à cela les tons chauds terracotta et la musique live, et vous obtenez une expérience inoubliable. Vous vous attarderez volontiers pour profiter de cette ambiance digne d’une nuit marocaine.

10, rue Florian salama-cannes.com

63, boulevard de La Croisette restaurant-anna.com

PRESSE

SALAMA

Au restaurant Anna, au beau milieu du boulevard de la Croisette, le chef Yiannis Kioroglou vous emmène sous le soleil de Grèce avec chaque assiette. Les classiques de la cuisine hellénique sont ici revisités et invitent au partage. L’élégante décoration inspirée par la côte égéenne et un délicieux cocktail à base d’ouzo pris au bar sont la touche finale d’une expérience exquise.

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On ne se demande jamais trop pourquoi Se demander pourquoi, c’est comprendre pourquoi

e ll e hotspots SPA BELLE PLAGE

L’emblématique hôtel Carlton abrite le Riviera, où, chaque jour, le chef Laurent Bunel fait étalage de ses talents. Venez y profiter de la vue imprenable depuis la terrasse ou réservez une place à la table du chef.

Avec son thème qui change régulièrement et son ambiance musicale assurée par des musicien·ne·s, le brunch dominical est la façon idéale de boucler votre week-end, même si vous ne séjournez pas à l’hôtel.

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2, rue Brougham, spavillabelleplage.fr

58, boulevard de la Croisette carltoncannes.com

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UVA

LUCIA

Véritable hymne à la cuisine du Sud, UVA se trouve à deux pas du Marché Gambetta. Grâce à l’impressionnante carte des vins qui compte plus de 400 références, vous pourrez déguster une bouteille soigneusement sélectionnée tout en savourant des spécialités provençales.

L’établissement est l’endroit idéal pour s’imprégner de l’hospitalité locale. Et comme les plats changent régulièrement, vous pourrez y retourner encore et encore.

Au Lucia, un nouveau venu sur la Croisette, l’ambiance est toujours estivale. Et cela se remarque directement au menu inspiré par le soleil. Le nom « Lucia », qui signifie « lumière », capture parfaitement à lui seul l’essence des lieux. Le chef Alessandro Pizza fait des miracles avec ses plats qui mettent du soleil dans l’assiette. Ne passez pas à côté des cocktails, servis ou non dans une pastèque, avant de goûter au crudo de thon à la niçoise. Pour conclure en beauté votre repas, optez pour un dessert surprenant, comme le pain perdu revisité au panettone ou la tarte au citron préparée avec des agrumes locaux. L’intérieur du Lucia est un joyeux mélange de couleurs et motifs directement inspirés du mode de vie méditerranéen.

13, boulevard de la République restaurant-uva-cannes.fr

La Croisette, luciacannes.com

CARLTON CANNES RHINO PRODUCTION, TAMAR ADAM, CEDOU, PRESSE

RIVIERA

Dessiné par l’architecte Raphael Navot et récemment inauguré, le Spa Villa Belle Plage propose non seulement un espace bien-être, mais aussi des repas sains servis au Restaurant Villa. Commencez votre détox par des jus verts à la spiruline, suivis d’une omelette aux épinards ou d’un ceviche rafraîchissant. Faites-vous ensuite choyer avec un massage deep tissue ou un soin du visage prodigué avec les produits Augustinus Bader. Idéal pour une journée de pure détente !

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Le Domaine du Chant d'Eole

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LES VIGNOBLES DU CHANT D’EOLE Cet été, le Domaine du Chant d’Éole propose une escapade œnologique inoubliable à travers des visites avec des guides passionnés.

Au cœur du plus grand vignoble familial de Belgique, des guides passionnés dévoilent tous les secrets du processus de vinification à travers des visites. Une immersion unique qui permet de découvrir toutes les étapes des cuvées du Domaine. La visite se termine avec une dégustation de trois vins du domaine : le Chant d’Éole Brut Blanc de Blanc, le Chant d’Éole Brut Rosé et l’Elixir Saint-Georges, une liqueur apéritive.

Pour les amateurs de liberté, Le Domaine du Chant d’Éole proposera dès cet été deux parcours fléchés pour une visite autonome, permettant à chacun de se promener à son rythme à travers les vignobles.

PAUSE GOURMANDE Après cette exploration viticole, deux univers culinaires proposent un moment de gastronomie unique : la Brasserie d’Éole, et sa sublime terrasse en plein cœur du vignoble, enchante les papilles avec des créations issues de produits du terroir et L’Impératif d’Éole, une étoile au Guide Michelin et orchestré par le chef étoilé Benoit Neusy, invite à un voyage culinaire sur un rooftop avec une vue époustouflante sur les vignobles.

Promenade dans les vignobles.

L’Impératif d’Éole.

INFORMATIONS SUR LES VISITES Les visites sont proposées toute l’année, chaque week-end sur réservation. En été, du 1er juin au 1er septembre 2024, elles ont lieu du mercredi au dimanche. Plus d’informations par téléphone au 065/22.05.00 ou via le site internet.

La Brasserie d'éole.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LE DOMAINE DU CHANT D’ÉOLE. WWW.CHANTDEOLE.BE

e ll e hotspots Texte Noemi Dell’Aira

L’ H Ô T E L B E L L E S R I V E S

ART DÉCO, LES PIEDS DANS L’EAU À Cap d’Antibes, à quelques minutes seulement de Cannes et de l’aéroport de Nice, se trouve notre refuge pour un séjour de farniente historique.

Spot mythique de la Riviera, l’Hôtel Belles Rives est une véritable perle Art déco, riche de son histoire. Elle fut autrefois la modeste demeure de l’écrivain Francis Scott Fitzgerald et de son épouse Zelda, qui s’y installèrent après la Première Guerre mondiale pour profiter des bains de mer et organiser des fêtes somptueuses.

Inspiré par les lieux, il y rédigea ses chefsd’œuvre « Tendre est la nuit » et « Gatsby le Magnifique ». Pendant deux ans, la villa devint le point de rencontre des grands artistes et intellectuels des Années folles, comme Ernest Hemingway et Picasso.

L’ACCÈS DIRECT À LA MER EST UN RÉEL ATOUT POUR CET HÔTEL ICONIQUE

En 1929, la villa est rachetée par les grands-parents de Marianne EstèneChauvin et devient le premier hôtel « les pieds dans l’eau » de la Côte d’Azur, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour cette villa légendaire.

UN SÉJOUR DE CHARME

Au fil des années, l’établissement 5 étoiles a su conserver son prestige historique. Les 43 chambres et suites de l’Hôtel Belles Rives, toutes récemment rénovées, marient avec brio les lignes droites inspirées par le maître de l’Art déco, Ruhlmann, aux touches fantaisistes des années 50 signées Madeleine Castaing. Les riches textiles de Pierre Frey et les papiers peints des maisons Hermès viennent parfaire cette ambiance unique, où chaque détail est soigneusement pensé pour offrir une expérience hors du temps.

Côté gastronomique, le restaurant La Passagère, étoilé au guide Michelin et dirigé par le chef Aurélien Véquaud, propose une cuisine méditerranéenne servie sur une terrasse panoramique. Pour des soirées plus intimes, le piano-bar Fitzgerald, avec son ambiance feutrée et sa carte de cocktails, rend hommage au célèbre écrivain et à ses années passées ici.

À côté des prestations haut de gamme, l’accès direct à la mer est un réel atout pour cet hôtel iconique. Effectivement, c’est une denrée assez rare dans la région. Ponton, sable blanc, eaux azur, transats et parasols… Le programme a l’air tout bien pensé pour celles et ceux qui viennent se prélasser, pendant que les plus sportif·ve·s peuvent s’essayer au ski nautique, discipline née ici même en 1932. À partir de 550 € la nuit.

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PRESSE

ACCÈS DIRECT À L A MER

hub.brussels

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MÈRE ET ENTREPRENEUSE ?

BIENVENUE CHEZ HUB.BRUSSELS !

Faciliter l’accès à l’entrepreneuriat à toutes et tous, c’est LA mission que s’est donnée hub.brussels. Toujours soucieuse de lever les barrières qui empêcheraient de sauter le pas pour l'Entrepreneuriat, l’Agence bruxelloise a récemment adapté ses locaux afin de pouvoir vous recevoir en compagnie de votre progéniture.

Un espace de jeu avec puzzles, livres et tapis de jeu. Un espace dédié à l’allaitement. Des toilettes adaptées aux tout petits. Une table à langer. Un emplacement de parking pour véhicules familiaux. Des places destinées à accueillir des vélos cargo. Parfois de l’ordre du détail, ces aménagements font pourtant toute la différence pour les parents.

HUB.BRUSSELS

En effet, pas toujours évident de combiner vie professionnelle et vie de famille, de surcroît lorsque l’on souhaite lancer son business.

En tant que service public, hub.brussels a donc revu l’aménagement de ses espaces d’accueil afin d’offrir aux (futur·e·s) entrepreneur·e·s et leurs familles un environnement sécurisant et stimulant. Car être au service de chacun et de chacune, c’est aussi permettre aux mères et pères de famille souhaitant se faire accompagner dans leur parcours entrepreneurial de pouvoir l’être aussi de leurs enfants.

« FAIRE PARTIE DES PREMIÈRES INSTITUTIONS À RECEVOIR LE “LABEL KIDS FRIENDLY ” EST UN ENCOURAGEMENT À ALLER AU-DELÀ »

UN LABEL EN PHASE AVEC LES VALEURS DÉFENDUES PAR HUB.BRUSSELS Pour cette initiative, l’institution s’est vue récompenser du Label « Kids Friendly ». Cette distinction régionale met en avant les structures qui favorisent l’accueil des familles avec enfant(s), et plus particulièrement des familles monoparentales, facilitant ainsi leurs démarches. « Faire partie des premières institutions à recevoir le « Label Kids Friendly » est un encouragement à aller au-delà. Cela renforce notre détermination à être un service public qui contribue positivement à la société, qui est accessible au plus grand nombre et qui crée un impact durable et visible. » se réjouit Isabelle Grippa, CEO de hub.brussels.

Alors, si vous rêvez de créer votre entreprise et que vous avez besoin de conseils pour vous lancer, ou qu’au contraire, votre entreprise est déjà sur les rails mais que vous avez des questions, n’hésitez plus à passer chez hub.brussels ! Les conseillers et conseillères de son service d’information, hub.info, se feront un plaisir de vous recevoir et de répondre à toutes vos questions, même sans rendez-vous !

https://info.hub.brussels/ - info@hub.brussels - tel : 1819 - heures d’ouvertures : du lundi au mercredi, sans rendez-vous, de 14h à 17h.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC HUB.BRUSSELS.

e ll e reportage Texte Camille Vernin

NOT KIDS FRIENDLY Partir sans ses kids… La pratique reste encore marginale en Belgique, mais elle cartonne à l’étranger, de l’Angleterre à l’Allemagne en passant par l’Espagne.

Les vacances « no kids » trouvent de plus en plus leur clientèle. La preuve.

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rains, hôtels, restos… Les enfants deviennent persona non grata dans de plus en plus d’espaces publics. Même les compagnies aériennes s’y sont mises. Malaysia Airlines a ainsi annoncé ouvrir des vols entièrement ou partiellement réservés aux adultes. Sur TUI, 15 % des vacancier·e·s ont opté pour un hôtel « adults only », contre 12 % en 2019. Une progression relative, mais qui ne montre que la partie émergée de l’iceberg. Puisque la plupart des hôtels, resorts, campings et restaurants se gardent généralement bien d’indiquer qu’ils n’acceptent pas les enfants.

Ils contournent le tabou plus subtilement, en affichant des couples amoureux sur leurs annonces comme Club Med ou en insistant sur l’absence de services pour les enfants.

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« Adults only »

C’est le parti-pris de l’hôtel Capo d’Orso en Sardaigne.

Ce boutique-hôtel d’une vingtaine de chambres à peine propose un parc de 10 hectares avec un golf trois trous, un centre de thalasso, une vaste piscine d’eau de mer, un restaurant-rooftop, des excursions en pleine nature ou des mini-croisières vers la Corse. Mais rien qui ne ressemble de près ou de loin à une activité en famille. « Nous sommes orientés vers les séjours romantiques », explique Tamara Amadu Pro, attachée de presse de la chaîne d’hôtels de luxe Delphina Hôtels & Resorts. « Si une personne nous demande d’amener ses enfants, nous ne dirons pas non, mais nous précisons bien que rien n’est prévu pour eux. » Retraites slow, randonnées yoga, trips 100 % féminins, voyages bien-être… le lexique ne manque pas pour signifier « adults only ». « Nos client·e·s viennent recharger leurs batteries loin du quotidien », continue Tamara. « Mais beaucoup n’osent pas le dire à voix haute, comme si cela voulait dire qu’ils ne savaient pas gérer leurs enfants. Je pense au contraire que se retirer une courte période est le meilleur moyen d’apprécier ensuite sa vie de famille. »

Où profiter loin des mômes ?

D’autres établissements n’hésitent pas à s’afficher ouvertement « adults only » afin d’attirer une clientèle peu encline aux bombes dans la piscine ou aux crises de larmes inopinées à table. TUI propose sa catégorie « For Two ».

En scrollant, on découvre l’hôtel cinq étoiles Baron Palms à Sharm El Sheikh, interdit aux moins de 16 ans. Mais aussi un tas de complexes 4 étoiles espagnols interdits aux moins de 18 ans, de Tenerife à Marbella en passant par Majorque.

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reportage

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JOHAN MOUCHET / UNSPLASH

NOUVELLE TENDANCE, LE « SKIP-GEN TRAVEL» : QUAND LES GRANDS-PARENTS PARTENT AVEC LEURS PETITS-ENFANTS.

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e ll e reportage

désigner les virées camping du troisième âge avec leurs petits-enfants. Des week-ends moins stricts qu’avec les parents, dans des lieux plus informels, pour renforcer le lien intergénérationnel. Un phénomène encouragé par la combinaison de l’allongement de l’espérance de vie et la baisse du nombre d’enfants par personne. Résultat ? Le ratio mondial de grands-parents vivants par rapport aux petits enfants est plus élevé que jamais. Si l’on omet les enjeux liés au vieillissement de la population, cela fait une pluie de baby-sitters à moindres frais pour les jeunes parents. À condition que ceux-ci acceptent de se prêter au jeu en jouant les nounous à plein temps.

Un symptôme de société

Club Med, pourtant célèbre pour ses vacances en famille, propose lui aussi des resorts uniquement réservés aux adultes comme le all inclusive Turkoise aux Caraïbes. Le géant français du voyage a également mis en place des « Zen Zones », des espaces de détente loin des enfants qui s’amusent au Mini Club. De quoi réconcilier tout le monde.

Le site spécialisé Let’s Go My Love compile les cachettes romantiques en Belgique et ailleurs pour raviver la flamme loin des mômes. Mira collective propose des week-ends en couple à 20 minutes de Bruxelles pour explorer son ennéagramme le temps d’un week-end.

La tendance skip-gen travel

Mais où sont les enfants pendant que leurs parents se prélassent au soleil ? À côté de la tendance « no kids », on voit émerger le mouvement « skip-gen travel », élu l’une des grandes tendances voyage de l’année 2024 par Condé Nast. Ce mot-valise désigne le fait de sauter une génération en encourageant les grands-parents à partir en vacances avec leurs petits-enfants. Plusieurs agences de voyages ont créé des itinéraires pour répondre à cette demande de niche. Le terme « gramping » a également vu le jour pour

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« Le confinement nous a encouragés à vivre dans des bulles sécurisantes et un dans un certain repli domestique.

Lorsqu’on retourne dans le monde extérieur, on souhaite désormais retrouver notre petit monde », explique le sociologue Vincent Cocquebert. « Cela traduit un rapport à l’altérité de plus en plus compliqué. L’autre est perçu comme une barrière plutôt que comme une cellule avec laquelle interagir. » Or, selon l’auteur de « La civilisation du cocon », l’enfant, en tant qu’être « non fini » ne contrôle pas ses affects et ses pulsions. Il est bruyant, turbulent, imprévisible. Autant de désagréments à notre expérience qui va rendre complexe l’articulation de nos valeurs autour de lui. Une réalité qui, en rencontrant aujourd’hui le concept de l’enfant roi, encourage cette tendance « adults only ». « Aujourd’hui, les familles assument de moins en moins la fonction mondaine qui prépare l’enfant à la société. La maison devient davantage un cocon qu’un espace d’apprentissage et d’éducation. On laisse cette tâche à l’école. » Le sociologue tempère néanmoins : « Les adultes deviennent également de grands enfants impatients qui ne supportent plus grand-chose. Il convient donc de ne pas se prendre trop au sérieux non plus. »

MARK ADRIAN / UNSPLASH

CERTAINS RESORTS INSISTENT SUR L’ABSENCE DE SERVICES POUR LES ENFANTS

Si les vacances sans enfants peuvent être perçues comme une pause bien méritée, certain·e·s y voient le signe d’une société de plus en plus individualiste. Si de plus en plus de restaurants, d’hôtels, de restos et de campings proposent des offres «adults only », ce serait surtout pour répondre aux exigences d’une clientèle qui ne tolère pas ou plus le bruit et l’agitation. Une forme de discrimination liée à l’âge pour laquelle il n’existe aucune jurisprudence en Belgique pour l’heure. Chez nous, il n’y a donc rien d’illégal à placarder en grand « interdit aux enfants » sur son établissement.

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e ll e food Photos, réalisation et recettes : Silvia Palma

Se rassembler autour d'une table bien garnie, voilà une belle façon de saluer l’arrivée de l'été avec des recettes aux couleurs vives. Pastèque, chou rouge, groseilles, fraises… et parfois une touche de fromage blanc. Peu de combos feront aussi bel effet dans vos assiettes !

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POIVRONS FARCIS À L’AVOINE ET À LA BURRATA

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GASPACHO AUX FRAISES ET À LA NOIX DE COCO

POUR 4 PERSONNES TEMPS DE PRÉPARATION : 15 MINUTES INGRÉDIENTS

500 g de tomates, 450 g de fraises, 100 ml d’huile d’olive, 2 cuillères à soupe de vinaigre de xérès, 1 concombre moyen, 1/2 oignon, 1/2 gousse d’ail, 50 ml d’eau de coco, sel, poivre, 50 ml de lait de coco, aneth.

Nettoyer et couper les fraises et les tomates. Faire de même avec le concombre, l’oignon et l’ail (sans germe).

Mettre dans un mixeur avec l’huile, le vinaigre, l’eau de coco, le sel et le poivre, et mixer.

Passer au tamis et saler si nécessaire Couper quelques concombres en assez petits cubes pour accompagner le gaspacho. Servir avec le lait de coco et l’aneth.

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POUR 4 PERSONNES TEMPS DE PRÉPARATION : 30 MINUTES

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PASTÈQUE GRILLÉE AVEC DIP À LA FETA

INGRÉDIENTS

Pour le dip à la feta : 250 g de feta, 50 g de fromage à tartiner, 50 ml de jus de citron, le zeste d’un citron, 6 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge, thym citron.

Pour la pastèque grillée : 2 tranches de pastèque, sel, poivre, menthe.

Couper l’ail en morceaux assez petits.

Ajouter tous les ingrédients pour le dip au fromage dans un robot culinaire et mixer jusqu’à obtention d’une texture lisse. Réserver.

Diviser les tranches de pastèque en deux. Placer le grill sur la cuisinière et, lorsqu’il est très chaud, y déposer les fruits. Cuire pendant 1 à 2 minutes de chaque côté.

Retirer, laisser refroidir légèrement et couper en bâtonnets. Les disposer dans l’assiette.

Assaisonner de sel et de poivre et parsemer de menthe hachée.

Mettre le fromage frais dans un bol et ajouter un peu d’huile d’olive et le thym citron.

Servir les fruits avec le dip à la feta.

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GALETTES DE BETTERAVE, COURGETTE ET FROMAGE DE CHÈVRE

POUR 4 PERSONNES TEMPS DE PRÉPARATION : 35 MINUTES INGRÉDIENTS

2 courgettes de taille moyenne, 1 betterave cuite, 1 oignon, 1 1/2 gousse d’ail râpé, 200 grammes de fromage de chèvre, 3 oeufs, 150 grammes de farine, sel, poivre.

Pour la sauce : 150 g de crème fraîche, le jus d’un citron, une cuillère à soupe d’huile d’olive, sel, 2 cuillères à soupe de ciboulette hachée.

Râper la courgette et la betterave.

Réserver dans une passoire pour les égoutter. Couper l’oignon en dés et le fromage en petits morceaux.

Placer la courgette, la betterave, l’oignon, l’ail, les œufs et la farine dans un grand bol et mélanger jusqu’à obtention d’une pâte homogène.

Incorporer le fromage, assaisonner de sel et de poivre et mélanger à nouveau.

Badigeonner la poêle d’un peu d’huile d’olive et y verser une bonne cuillerée de pâte de betterave et courgette. Cuire à feu moyen pendant quelques minutes, puis retourner les galettes et continuer jusqu’à ce que les deux côtés soient dorés.

Verser tous les ingrédients de la sauce dans un bol et mélanger. La sauce doit être lisse et crémeuse.

Servir les galettes avec la sauce à la ciboulette.

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e ll e food POIVRONS FARCIS À L’AVOINE ET À LA BURRATA

PICKELS DE RADIS, OIGNON ET CHOU ROUGE

POUR 4 PERSONNES TEMPS DE PRÉPARATION : 1 HEURE INGRÉDIENTS

3 poivrons rouges, 150 g de tomates cerises, 1 branche de romarin, 1 oignon, 1 poivron jaune, 200 g d’avoine cuite, 1 boule de burrata, 50 g de parmesan, 50 g de feta, sel, poivre, huile d’olive.

POUR 12 PERSONNES TEMPS DE PRÉPARATION : 20 MINUTES + 1 HEURE DE REPOS INGRÉDIENTS

2 oignons rouges, 1/4 de chou rouge, 4 radis, 1200 ml d’eau, 1 litre de vinaigre, 150 g de sucre, 2 cuillères à café de sel, poivre, herbes aromatiques.

Éplucher et émincer les oignons rouges. Réserver. Faire de même avec les radis.

Couper le chou rouge en petits morceaux.

Mettre l’eau, le vinaigre, le sucre et le sel dans une casserole et porter à ébullition. Ce mélange doit reposer jusqu’à ce qu’il soit complètement refroidi.

Répartir l’oignon, les radis et le chou rouge dans trois bocaux, ajouter le poivre et les herbes et couvrir avec le mélange d’eau et de vinaigre. Laisser reposer pendant une heure. Les pickles sont alors prêts à être dégustés.

Délicieux sur des toasts, mais aussi dans des salades ou pour accompagner viande et poisson.

Préchauffer le four à 200 °C. Couper les poivrons rouges en deux et les épépiner. Les placer sur une plaque de cuisson avec les tomates cerises, les arroser d’un peu d’huile d’olive et de romarin haché et les faire rôtir jusqu’à ce qu’ils commencent à brunir et soient légèrement tendres. Réserver. Émincer l’oignon et le poivron jaune en petits cubes.

Verser un peu d’huile d’olive dans une poêle et faire revenir l’oignon et le poivron jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Ajouter les flocons d’avoine cuits, le sel et le poivre et faire frire pendant environ 3 minutes supplémentaires.

Transférer ce mélange dans un bol et ajouter le parmesan. Remuer jusqu’à ce que tout soit bien mélangé et réserver.

Sortir les poivrons rouges du four et les farcir. Étaler la burrata au fond de chaque moitié de poivron, puis la recouvrir du mélange d’avoine.

Disposer les tomates cerises sur la farce.

Recouvrir le tout de feta. Enfourner les poivrons pendant 10 minutes et servir chaud.

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UNSPLASH

A VOS MARQUES PRÊTS SERVEZ

ELLE Belgique vous invite le vendredi 2 août 2024 à la ELLE International Tennis Cup

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e ll e mon histoire Texte Juliette Debruxelles

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A VIE VOLÉE : LA DESCENTE AUX ENFERS DE CÉLINE Il y a deux ans, ma vie m’a été volée sous mes yeux par ma collègue. Christelle. Rien que prononcer son prénom me terrorise.

Tout a commencé de manière innocente, presque flatteuse. J’avais décroché un poste dans une super entreprise. Moyenne d’âge de la cinquantaine de personnes employées : 30 ans. Nickel pour la cohésion d’équipe, la motivation, le turnover dynamique et les afterworks arrosés.

Mais ce qui semblait être un bon plan s’est rapidement transformé en cauchemar.

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mon histoire

Dès mon premier jour, Christelle s’est montrée particulièrement accueillante. Un peu trop, peut-être, mais je n’y ai vu que de la bienveillance. Elle était toujours là pour m’aider, partager des tips, me mettre en valeur. Puis, j’ai remarqué ses regards insistants, comme si elle essayait de percer mes secrets. Elle me fixait entre les deux yeux puis semblait revenir à elle comme si elle avait été hypnotisée. C’était tellement étrange et flippant que je lui ai plusieurs fois demandé si elle n’était pas épileptique, si elle avait des absences, des troubles de l’attention… Elle disait que non. Un jour, elle est venue travailler avec le même sac que moi. Un modèle que j’avais choisi pour son originalité dans une boutique de niche. Je n’y ai pas prêté attention, me disant que c’était une simple coïncidence.

Les semaines passaient, et Christelle semblait de plus en plus obsédée par mes goûts. Elle commentait toujours mes tenues, mes accessoires, posant des questions de plus en plus intrusives. Puis, elle a commencé à acheter les mêmes vêtements que moi. Peu à peu, son style est devenu une copie conforme du mien. Preppy chic, assez pensé et caractéristique d’une marque belge bien spécifique. Chemises et blouses oversize et bien coupées, dans des tissus lignés ou à carreaux, des bleus indigo, des jeans seventies, des petits bijoux discrets dorés, des bottines à bouts carrés… Impossible de ne pas faire le rapprochement.

Mais ce n’était que le début, je voulais encore croire que je l’inspirais tout simplement.

Sauf qu’un matin, elle est arrivée au bureau avec une nouvelle coupe de cheveux. La mienne. Court devant et sur les côtés, long derrière. Mon père l’appelle « le mulet » tant ma coiffure évoque cette tendance capillaire. Ça me va bien, ça colle avec ma personnalité et mon look androgyne. Et Christelle m’avait copiée : même longueur, même couleur. Encore une fois, j’ai préféré l’ignorer. Je ne voulais pas passer pour une gamine et je n’ai pas déposé de brevet sur cette coupe, donc que faire ? Les gens au bureau commençaient à trouver ça marrant. Ils faisaient des allusions au film « JF cherche appartement » et à m’appeler « la jumelle maléfique de Cristelle ». Elle riait aux éclats. Pas moi.

Ce n’est que lorsqu’elle a commencé à porter des lentilles de couleur, rendant ses yeux identiques aux miens, que j’ai commencé à me sentir véritablement mal à l’aise. Elle imitait mon maquillage, mon parfum, jusqu’à ma façon de parler.

Dans le même temps, elle a commencé à infiltrer ma vie personnelle. Elle a d’abord envoyé des demandes d’amitié à mes amis sur les réseaux sociaux, puis s’est mise à fréquenter les mêmes lieux que moi en dehors du travail. Elle devenait proche de mes potes, se glissant insidieusement dans mon cercle social.

Christelle profitait de chaque occasion pour se rapprocher davantage de moi. Au travail, elle anticipait mes réponses en réunion, envoyait des e-mails à ma place, parfois en usurpant mon identité après avoir utilisé mon laptop. Elle savait toujours tout avant moi, devançait mes idées et finissait par recevoir les louanges de notre supérieur pour mon travail.

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« LES GENS AU BUREAU COMMENÇAIENT À TROUVER ÇA MARRANT. ILS FAISAIENT DES ALLUSIONS AU FILM "JF CHERCHE APPARTEMENT" ET À M’APPELER "LA JUMELLE MALÉFIQUE DE CRISTELLE" » Peu à peu, elle a réussi à me faire passer pour une incompétente. Les regards de mes collègues se faisaient de plus en plus soupçonneux. On me reprochait des erreurs que je n’avais pas commises, des e-mails que je n’avais pas envoyés. Christelle jouait son rôle à la perfection, se montrant toujours sous son meilleur jour. Elle faisait tout pour m’éclipser, et je commençais à perdre pied.

J’ai essayé de parler de la situation à mon supérieur, mais Christelle avait tissé sa toile si habilement qu’elle avait réussi à me faire passer pour paranoïaque. Chaque tentative de ma part pour dénoncer ce qui se passait ne faisait qu’aggraver ma situation. On me regardait comme une folle, une personne jalouse et instable. Deux ans. C’est le temps qu’il a fallu pour que quelqu’un d’autre se rende vraiment compte de ce qui se passait. Pierre, un collègue avec qui je n’avais jamais vraiment été proche, a commencé à observer les comportements de Christelle. Il a remarqué ses manigances, ses petits coups en douce pour me discréditer. Un jour, il est venu me voir et m’a dit qu’il avait des doutes. Il avait remarqué qu’elle utilisait mon ordinateur quand je n’étais pas là, qu’elle lisait mes e-mails et s’appropriait mes idées.

Avec l’aide de Pierre, j’ai commencé à recueillir des preuves.

Des captures d’écran, des enregistrements de conversations.

Nous avons même réussi à la filmer en train de fouiller dans mes affaires personnelles. Armés de ces preuves, nous sommes allés voir notre supérieur une nouvelle fois. Il n’a pas pu ignorer ce qui se passait. Christelle a été convoquée, confrontée à nos preuves. Elle a nié, bien sûr, mais les faits étaient là, indéniables.

La direction a finalement pris des mesures. Christelle a flippé et elle a démissionné. La sensation de soulagement que j’ai ressentie ce jour-là était dingue. Après deux ans de cauchemar, de doutes et de peur, je pouvais enfin recommencer à vivre.

Mais les séquelles étaient là. Ma confiance en moi était ébranlée, et il m’a fallu du temps pour me reconstruire. Aujourd’hui, je suis plus vigilante, plus méfiante. Cette expérience m’a appris à quel point il est important de se protéger, de ne pas laisser entrer n’importe qui dans sa vie. Christelle voulait ma vie, mais elle ne pourra jamais voler mon identité, mon essence. J’ignore ce qu’elle est devenue… magazine ELLE 189

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ELLE GOLF CUP 2024 : C’ÉTAIT COMMENT ?

Sous un soleil radieux et un ciel bleu, les golfeuses participantes ont passé une journée inoubliable sur le terrain du Royal Zoute Golf Club.

La journée a commencé par un accueil chaleureux au cours duquel les participants ont reçu de ravissantes casquettes de golf de la part d’Audemars Piguet, notre fidèle partenaire pour cette année. Le premier prix a été offert par Audemars Piguet, quatre heureux gagnants sont repartis avec un superbe sac de golf. Baobab a surpris les lauréats du second prix avec une bougie de luxe.

Le troisième prix consistait en un ensemble complet de soins de la peau offert par La Roche Posay. Une tombola exceptionnelle a également été organisée, avec à la clé des sacs à main de Clio Goldbrenner, des bouteilles magnum de Chant d’Eole, des bougies parfumées de Baobab, des billets duo pour le Grand Show : Folie Royale au Casino Knokke, et un séjour de golf inoubliable à Quinta Do Lago. Envie de vivre l’ambiance unique de l’événement ? Rendez-vous sur elle.be et découvrez toutes les photos ! Un grand merci à tous les sponsors qui ont rendu cette journée mémorable.

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Fervente défenseure de la faune, la photographe animalière belge Griet Van Malderen expose ses images qui mettent en valeur la beauté du monde animal. Autant de captures d’instants uniques en connexion totale avec son environnement.

Des photos d’une beauté inouïe, un hymne à la nature. Puissant !

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Après avoir étudié l’architecture à Vienne et à Copenhague, Lola Valerius a décidé de suivre sa passion pour le chocolat.

Elle a complété son CAP Pâtissier à Paris avant de parcourir le monde, de Paris à Taiwan, enrichissant ainsi son expérience.

En 2021, entrepreneure dans l’âme, elle a ouvert sa chocolaterie à Esch-sur-Alzette, sa ville natale, attirant rapidement une clientèle fidèle grâce à son talent et son originalité.

L’ univers gourmand de la chocolaterie

La chocolaterie Lola Valerius propose des créations d’excellence, mettant en avant les meilleurs ingrédients locaux et de saison. Parmi ses produits phares, on trouve une sélection de douze variétés de bonbons chocolatés, renouvelées tous les 6 mois, véritables œuvres d’art alliant design graphique et saveurs exquises. En complément des bonbons, Lola vous invite à découvrir ses « dragées » : une création personnelle mêlant fruits à coque caramélisés enrobés de chocolat. De plus, elle propose des tablettes de chocolat pur origine, des tablettes garnies de praliné, une variété de 5 délicieuses pâtes à tartiner maison, ainsi qu’une large gamme d’autres délices et produits de saison à savourer. Lola garantit une expérience gustative exceptionnelle, avec des recettes soigneusement élaborées pour équilibrer les saveurs et ravir visuellement.

Lola, accompagnée de quatre passionnés, propose des coffrets spéciaux pour les fêtes, mettant en avant ses créations les plus délicates. Soucieuse d’inclusivité, elle offre des options sans alcool, sauf pour les coffrets spéciaux pour la fête des pères. La chocolaterie Lola Valerius incarne

LOLA VALERIUS Avenue de la Gare 37, 4130 Esch-sur-Alzette www.lolavalerius.com info@lolavalerius.com Tél. : +352 2756 9744 Instagram : @lolavalerius Facebook : lolavalerius.chocolatier

PUBLI REPORTAGE — OSEZ LE CENTRE-VILLE

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FAUX LUXE, VRAIE MISÈRE

La tentation du sac à main « Louis Fuitton » à 30 euros, ou de la « Rolexx » pour une poignée de dollars. L’attrait du luxe abordable est irrésistible. Mais ces achats – en plus de nous faire passer pour de vieilles quiches qui font la promotion de l'illusion coûteuse du luxe abordable – alimentent une réalité sombre et visqueuse (tiens, comme le skaï de ton faux YSL en python).

Le modèle économique de la contrefaçon est un énorme bad pour l’économie mondiale. En 2019, l’OCDE estimait que la contrefaçon représentait 3,3% du commerce mondial, soit environ 509 milliards de dollars. Une somme colossale qui échappe aux circuits économiques officiels et nourrit des organisations criminelles de toutes sortes.

Les mafias internationales, en particulier, tirent profit de ce commerce illicite. Elles contrôlent la production et la distribution de ces faux produits, réinvestissant les profits dans d’autres activités criminelles, comme le trafic de drogue ou la traite des êtres humains. Ta fausse malle monogrammée n’est donc pas en cuir, mais en peau de filles de pays où il est encore possible de disparaître dans l’indifférence quasi générale. Ton collier « Tiphaine » n’est pas en nacre, mais en ongles d’ouvriers et ouvrières planqué·e·s dans des entrepôts minables.

L’achat de contrefaçon participe à un système d’exploitation des gens dans des conditions inhumaines. De nombreux ateliers de production se trouvent en Chine, en Inde ou en Turquie, où la législation du travail va de laxiste à inexistante. Les travailleurs et travailleuses – le plus souvent des enfants ou des adultes vulnérables – sont payés une misère pour des journées interminables. Ton stylo « Pont Blanc » à 3 balles a le prix des conditions de tra194 ELLE magazine

« LA CONTREFAÇON EST PARTOUT. MAIS CE N'EST PAS UNE RAISON POUR S'EN ACCOMMODER » PRESSE

Yeahhh, vive les vacances à l’étranger ! Soleil, plage, découvertes culturelles… et marchés bondés de sacs à main, ceintures et autres accessoires de luxe à prix défiant toute concurrence.

vail déplorables, des mesures de sécurité fantômes et du respect des droits de l’humain bafoué. En achetant de la contrefaçon, nous sommes, nous aussi, abjectes. Et pas qu’en raison de la faute de goût.

Les chiffres sont éloquents. En Europe, le marché de la contrefaçon représentait environ 121 milliards d'euros en 2020, selon Europol. Car ce n’est pas seulement le secteur de la mode qui est touché. Les médicaments, les pièces automobiles, les jouets pour enfants… La contrefaçon est partout. Mais ce n’est pas une raison pour s’en accommoder. Il faudrait juste songer à regagner un peu de bon sens, à diminuer son appétit pour les babioles. Tu peux le faire. Et sans attendre des punitions. Ça non plus, il ne faut pas l’oublier, même si ça ne semble pas effrayer les acheteurs et acheteuses du dimanche : en Belgique, la loi est stricte. Les amendes peuvent aller jusqu’à 500.000 euros et des peines de prison allant jusqu’à 5 ans pour celles et ceux qui achètent ou détiennent des produits contrefaits peuvent être prononcées. L’ignorance de la loi ne protège personne, même pas de retour d’un voyage de Guangzhou, en Chine (épicentre mondial de la contrefaçon), de Turquie, d’Italie et de certaines destinations d’Asie du Sud-Est, comme Bangkok.

L’achat de contrefaçon est une illusion. L’illusion de posséder du luxe à moindre coût, quitte à financer la criminalité organisée. Derrière chaque sac à main contrefait, il y a une histoire de misère, d’injustice… et de fashion police.

Heureusement, il existe des malignes qui recyclent depuis quelques mois leurs trousses de toilette griffées (comme la trousse tissée façon rotin Dior Solar) en cross bodybag. Légal, DIY et très très sympa, la solution des petits budgets coquets est peut-être là !

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