ELLE Belgique - Septembre 2024 by Edition Ventures

ON A TESTÉ: SE LANCER DANS LE BDSM BELGIQUE

INTERVIEW

Dries Van Noten HARRIS REED

JE ME bats POUR UN MONDE

exubérant

BELGIQUE - SEPTEMBRE - 2024 - 5,95€

L’EXTRÈME DROITE EN BELGIQUE QUEL IMPACT SUR LES FEMMES ?

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SPÉCIAL

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50 PAGES DE NOUVELLES TENDANCES

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SPEEDMASTER 38 MM Alliant le design iconique de la Moonwatch à un style féminin raffiné, la Speedmaster 38 mm a séduit de nombreuses femmes à travers le monde. Cette édition du chronographe le plus célèbre d’OMEGA est sublimée par une combinaison de matériaux et de couleurs, dont l’acier inoxydable et l’or Sedna™, ainsi que par une double lunette pavée de diamants. Ce Chronomètre Co-Axial est également doté d’un cadran “ cappuccino “ et de sous-cadrans ovales marron qui complètent à la perfection ce garde-temps aux dimensions idéales.

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édito

LOV LO OV VE with

CHÈRES

lectrices,

Bienvenue dans le nouveau ELLE Belgique. Si vous êtes là, c’est que vous avez déjà décidé de nous faire confiance et vous n’allez pas être déçues : vous tenez entre vos mains une version revisitée de votre magazine préféré. Une nouvelle recette avec les mêmes ingrédients, mais relevée d’une pointe de piquant. Nous avons décidé de vous offrir le luxe de l’espace et du temps. Plus de pages pour raconter, faire voir et inspirer. Le piquant, c’est donc la plume affûtée de nos journalistes qui vous garantissent, chaque mois, des exclusivités. Le piquant, c’est la profondeur des articles, plus longs, plus engagés dans notre nouvelle rubrique « Interviews » qui nous donne ce moisci rendez-vous dans la nouvelle vie de Dries Van Noten après la mode (p. 58), dans un donjon BDSM pour néophytes (p. 84), dans le quotidien du directeur artistique de Nina Ricci, Harris Reed (p. 72), ou qui s’interroge sur l’impact pour les femmes de la montée de l’extrême droite en Belgique (p. 80). Nous avons pris ce que vous aimiez déjà – la mode, la beauté, le lifestyle – et l’avons réinventé pour vous offrir une expérience encore plus riche, encore plus captivante. Ce nouveau format « table book » se veut être un véritable objet de désir, à

garder, à collectionner. Le fil rouge de cette transformation ? Les émotions. Chaque article est l’occasion d’une expérience humaine, presque tangible. D’une incarnation. Nous vous proposons de nouvelles rubriques pour plus d’inspiration : le TRENDS annonce nos coups de cœur en déco, beauté et mode du mois. Le ZOOM met l’accent sur les news à ne pas manquer (hotspots, must-have, etc.). Enfin, nous inaugurons les pages culture qui condensent nos recommandations musicales, ciné, livres et les expos à ne pas louper. D’ailleurs, nous vous proposons de faire la rencontre de Zaho de Sagazan en p. 42. L’équipe s’agrandit aussi. Je suis heureuse de souhaiter la bienvenue à notre nouvelle Fashion Director, Élodie Ouedraogo, qui nous embarque, dès ce numéro, dans son amour pour la mode belge ! Ça tombe bien, c’est un spécial mode avec plus de 50 pages de tendances, notre fashion guide est en p. 112. Nous avons mis tout notre cœur et toute notre créativité pour réinventer le ELLE Belgique tout en gardant son âme, afin de rester le magazine complice qui parle à toutes les femmes, à vous. Vous n’êtes pas prêtes pour tant d’émotions ! ;)

NOUS VOUS PROPOSONS DE nouvelles rubriques POUR PLUS

d’inspiration

Cet été, toute l'équipe a fait son restyle !

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MARIE GUÉRIN RÉDACTRICE EN CHEF

20/08/2024 11:03

DON’T BLAME YOUR LIPSTICK. STREET HARASSMENT IS NEVER YOUR FAULT.

NOTHING SHOULD STAND BETWEEN A WOMAN AND HER SELF-WORTH.

#WeStandUp

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16/08/2024 13:36

sommaire

Top à pois, Essentiel Antwerp. Chapeau, appartient à la styliste. Culotte, Chantelle. Bas noirs, Wolford. Chaussures, Essentiel Antwerp.

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Mous Lamrabat, Jason Lloyd-Evans, Julian Victoria, Arno Lam, Launchmetrics Spotlight

sommaire

mode 29 ELLE trends : septembre en mode, déco et beauté 36 ZOOM sur les must-have de la rentrée 66 Tokyo Fashion Week : les créateurs japonais à suivre de près 88 Édito mode : Desert Dance (avez-vous vu le dromadaire ?) 102 Édito mode : vive les gros tricots ! 112 Fashion Guide : notre décryptage des nouvelles tendances 122 Shop the catwalk : la vie en or et argent

Interviews

112

42 Zaho de Sagazan : « Même dans la joie, il faut toujours un peu de tristesse » 58 Exclusivité Dries Van Noten, sa vie après la mode 72 Harris Reed : « J’emmerde le status quo. Pour être soi-même, on doit parfois réécrire certaines règles » 80 Extrême droite en Belgique, quel impact sur les femmes ? 84 On a testé : le BDSM. Alooors, c'est comment ?

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sommaire Chemise en popeline blanche, Figaret. Bustier-sac en cuir noir, Sarah Levi. Mini-jupe en vinyle, Louis Vuitton. Sac, Delsey. Boucles d’oreilles & bagues, Masté.

130 beauté

130 Édito beauté : Golden Hour 138 Eva Longoria : « Selon moi, la beauté n'a pas grand-chose à voir avec l'esthétique. Je l'associe plutôt à l'intelligence et à l'indépendance » 142 Dossier parfums : ça sent bon les nouveautés ! 152 ZOOM sur les tendances beauté de septembre

164

164 Art du commun : dans l’univers éclectique de Galila Barzilai-Hollander 174 Lîle aux trésors : bienvenue à Zante 182 Big Mamma débarque à Bruxelles : les meilleures recettes ! 188 C'est Mon Histoire : Sabotage.

EN COVER Top à pois, Essentiel Antwerp. Chapeau, appartient à la styliste. Culotte, Chantelle. Bas noirs, Wolford. Photographie : Mous Lamrabat. Stylisme & production : Lisa Lapauw. Mannequin : Zoë Thaets @Noah Management. Coiffure & make-up : Karima Maruan avec Whind . Assistant photo : Dimi Bekaert. Traitement photo : Pencilpixel par Erwin Broers.

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Stephen Mattues, Justin Paquay

lifestyle

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LE NOUVEAU PARFUM

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colofon ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO

RÉDACTRICE EN CHEF

Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Hélène Laloux, Jolien Vanhoof, Barbara De Munnynck, Maya Toebat, Ringo Gomez-Jorge, Mous Lamrabat, Lisa Lapauw, Zoë Thaets @ Noah Management, Karima Maruan, Dimi Bekaert, Stephen Mattues, Delphine Dumoulin, Marie Fofana @ Next Management Paris, Rudi Cremers, Simon Waterkeyn

Marie Guérin, mgu@elle.be @_marieguerin

DIRECTRICE ARTISTIQUE Iris Rombouts, iro@elle.be @irisrombouts

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Noemi Dell’Aira, nda@elle.be

@noemidellaira

FASHION DIRECTOR

Élodie Ouédraogo, eou@elle.be

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans

COORDINATRICE ELLE.BE Jessica Fine, jfi@elle.be

MODE

Marie Guérin, mgu@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be

@elisabethclauss

BEAUTÉ

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be

LIFESTYLE

Céline Pécheux, cpe@elle.be

@jessicafine1

DIGITAL CONTENT CREATOR

Natasha Bearzatto, nbe@venturesmedia.be @natasha_bearzatto

CELLULE WEB

Back-end developer : Paul Ansay; paul@venturesmedia.be

SALES DIRECTOR

Philippe De Jonghe, pdj@venturesmedia.be

CULTURE

Grégory Escouflaire, ges@elle.be

GRAPHISTES

Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard

TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be

PHOTOGRAPHIE

RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE

@walt_wings

PARTNERSHIP MANAGERS

Johanna Webb, jwe@venturesmedia.be Kelly Gielis, kgi@venturesmedia.be Alexia Neefs, alexia.neefs@venturesmedia.be Valérie Decallonne, vdc@venturesmedia.be Nathalie Fisse, nfi@venturesmedia.be Elodie Andriveau; ean@venturesmedia.be

PRINT PRODUCTION COORDINATOR

Justin Paquay, jpa@elle.be

@paqju

CORRECTEUR Geoffrey Favier

TRADUCTION

Virginie Dupont feat. talkie-walkie srl

Amélie Eeckman, aee@editionventures.be

CREATIVE SOLUTIONS LAB

Lore Mosselmans - Chief Marketing Officer lmo@venturesmedia.be Laura Collu - Senior Campaign Coordinator lco@venturesmedia.be Marine Petrisot - Junior Campaign Coordinator mpe@venturesmedia.be Yael Sempels - Junior Campaign Coordinator yse@venturesmedia.be Dasha Croitoru - Junior Campaign Coordinator dcr@venturesmedia.be

EVENT

Charlotte Villers cvi@venturesmedia.be

PRODUCTION

Business Team Corporation Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys

EDITION VENTURES WOMAN CEO Bernard de Wasseige COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be

IMPRIMERIE Roularta Printing DISTRIBUTION AMP ABONNEMENT

Par téléphone +32 (0)2 556 41 40 de 8 h à 16 h 30 / du lundi au vendredi par courrier AMP - viapress.be, Route de Lennik 451, 1070 Bruxelles. Par mail info @ viapress.be

TRADEMARK NOTICE

ELLE® is used under license from the trademark owner, Hachette Filipacchi Presse, a subsidiary of Lagardère SCA.

LAGARDÈRE NEWS

CEO - Constance Benqué CEO ELLE International Licenses - François Coruzzi SVP/International Director of ELLE - Valeria Bessolo Llopiz Deputy Editorial Director - Virginie Dolata Syndication Coordinator - Cassandre Viger Copyrights Manager - Kenza Allal Database Manager - Pascal Iacono Digital & Graphic Design Director - Marine Le Bris Marketing Director - Morgane Rohée www.ellearoundtheworld.com

INTERNATIONAL AD SALES HOUSE : LAGARDÈRE GLOBAL ADVERTISING CEO SVP/International Advertising – Julian Daniel jdaniel@lagarderenews.com ELLE Belgique est publié 9 fois l’an par Edition Ventures Woman

MATÉRIEL PUBLICITAIRE

Valérie De Jonghe, vdj@venturesmedia.be

CEO VENTURES MEDIA Bernard de Wasseige

RÉDACTION ELLE BELGIQUE

431 D chaussée de Louvain - 1380 Lasne - info@elle.be

DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ligne info lectrices : Vous avez des questions concernant nos reportages, actions ou concours ? Contactez-nous entre 9 h et 12 h au 02 379 29 90

COO

Didier Henet

Florian de Wasseige

La transmission de documents et informations à la rédaction du ELLE Magazine Belgique – S.A. Edition Ventures inclut l’autorisation de l’auteur quant à leu libre utilisation voire publication. Les marques, les prix et les adresses publiés dans le ELLE Belgique n’engagent en aucune manière celui-ci et ne sont annoncés qu’à titre indicatif sans vérification préalable de leur contenu par le ELLE. La reproduction, même partielle, de tous les articles, photographies, dessins, modèles et illustrations du ELLE Belgique est interdite tout comme celle des créations d’artistes publiées dans le ELLE et ce, même si ceux-ci sont publiés à titre de publicité. La rédaction décline toute responsabilité concernant le contenu commercial.

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UNE EXPÉRIENCE À VIVRE ABSOLUMENT MYKNOKKE-HEIST.BE

par Marie Guérin et Iris Rombouts

trends

Sensualités En septembre, ce ne sont pas les inspirations qui manquent ! Déco, mode, beauté : les couleurs chaudes font leur rentrée.

« Wait your turn Competitive Sisterhood, 2021 », Cinthia Sifa Mulanga dans le cadre de l’exposition « When We See Us, A Century of Black Figuration in Painting », Musée des Beaux-Arts de Basel jusqu’au 27/10/2024.

Géométries Des nuances contrastées dans un camaïeu de bleus, des formes architecturales qui définissent un espace chaleureux et enveloppant.

ELLE

crush 4

N 21

Miu Miu

Launchmetrics Spotlight

1 Rouge à lèvres, Hermès 73 € 2 Table d’appoint, Fest, 269 € 3 Lampe en laine, Hay, 599 € 4 Lunette en acétate, Theo, 420 € 5 Fard à paupières, Guerlain 52,49 € 6 Miroir avec oxydation, Lex Pott & David Derksen via transnaturallabel.com 7 Fauteuil kangourou, Jean Prouvé by Vitra.

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trends 1

Organique Cette tendance met en scène la nature et ses matières. Elle se définit par un jeu de contrastes de textures et d’asymétries des couleurs : une fluidité presque vivante.

1 Savon émeraude, Tameez, 26 € 2 Object04, Vincent van Duysen pour Zara Home, à partir de 359 € 3 Bague avec Chrysoprase & cristal vert, Wouters & Hendricks, 240 € 4 Vase en verre, Vogel Studio, 100 € 5 Table en MDF laqué avec pied en aluminium, Cassina, prix sur demande 6 Cuissardes en cuir, Loewe, 2.800 € 7 Jupe en similicuir, Caroline Biss, 180 €.

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Launchmetrics Spotlight, Alis Krivec / Unsplash

Chanel

Bottega Veneta

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Laruicci

trends

Western chic

1 Bottines en poils de vachette, Christian Louboutin, prix sur demande 2 Lampadaire, Isabel Moncada via adorno.design, 1.985 € 3 Table basse Lova Creation, city-furniture.be, prix sur demande 4 Vernis, Dior, 31 € 5 Table d’appoint en bois, factorij-uniquefindings.com, 1.295 € 6 Cape, Max Mara 475 €.

Launchmetrics Spotlight, Duran Kidd / Unsplash

Hermès

Deux tendances en une : quand le « cherry chocolate» embrasse le « cowboy », cela donne un intérieur cosy et rassurant qui fait la part belle à la sensualité des matières brutes comme le bois et une silhouette d’amazone moderne : fausse fourrure et bottes de cuir. Yeehaw !

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par Jolien Vanhoof, Marie Guérin & Noemi Dell’ Aira

ÂME D’ENFANT

déco

Toutes les collabs, pop-ups, nouveaux projets signés Sézane et Octobre Editions font grand bruit à la rédac. On ne vous dis pas la réaction des mam’s de l’équipe quand elles ont appris que la famille s’agrandit d’un vestiaire de grands classiques pour les petits. Petit Sézane, c’est BIG !

Jolis pots Qui a dit que les tasses, bols et vases devaient se limiter à leur fonction pratique ? Elke Vanlerberghe, céramiste gantoise, casse les codes en créant des pièces modernes et décalées. Dans l’atelier niché dans son jardin, elle façonne un univers visuel unique, où palmiers, smileys, nœuds et coquillages se mêlent aux références à la culture grecque et romaine. Les 27 et 28 septembre, Elke et ses créations LERRY ceramics prennent d’assaut la boutique Agnes & Maurice à Gand. Un détour s’impose.

De la naissance jusqu’à 12 ans, dès le 1er septembre sur sezane.com

lerryceramics.com

hotspot

Les journées grises et moroses, très peu pour nous. hamptonbays.be

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ELLE

crush

themenu-antwerp.com

Nathalie Samain

AU MENU Vous l’aurez deviné, on a un faible pour les adresses mode qui sortent de l’ordinaire. C’est le cas du nouveau concept store The Menu, situé dans la Volkstraat à Anvers. La jeune Louise Proot y a pour ambition de créer, d’inspirer et de rassembler. Elle le fait en sélectionnant des marques avant-gardistes que l’on trouve rarement en Belgique : Saks Potts, Super Yaya, Camiel Fortgens, Diotima (un autre chouchou d’ELLE) et bien d’autres encore. Et pendant que vous explorez ces pépites, profitez aussi du superbe intérieur, un mélange de bois chaleureux et d’acier froid, imaginé par la Belge Noëmi Orgaer.

zoom La marque de bijoux Juna Fae fête ses trois ans. Pour l’occasion, les fondatrices dévoilent les bagues Trinity Treasures. Les prix varient entre 1.750 € et 6.500 €. junafae.com

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OASIS DE BEAUTÉ ET DE BIEN-ÊTRE Louvain accueille une nouvelle adresse incontournable. Avec Mojave Lifestyle, Jasmin Smolders allie sa passion pour une alimentation saine à celle de la beauté naturelle et durable. Après avoir longtemps souffert d’une peau sensible et de problèmes digestifs, qu’elle partageait régulièrement sur son blog, elle a acquis une expertise unique sur ce qui fonctionne – et ce qui ne fonctionne pas. Aujourd’hui, elle vous accueille dans sa boutique où elle propose des marques soigneusement sélectionnées comme Orris, Herbar, Basium, Rowse et de Mamiel. Ne manquez pas de jeter un œil aux œuvres abstraites de Maarten De Naeyer, le compagnon de Jasmin et artiste graphique, qui expose sous le même toit.

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Shoe porn Bonne nouvelle pour les fans de Miista : la marque londonienne en vogue a créé une collection capsule exclusive pour Zalando, composée de cinq paires de chaussures, allant des sabots et sandales à trois modèles différents de bottines. Choisir, c’est forcément renoncer. zalando.be

Dirk Boutslaan 30, Louvain. mojavelifestyle.com

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zoom D’AMOUR ET D’OR Alix Battard et Julie de Cartier lancent Daure (qui signifie « durable » en Esperanto), une nouvelle marque belge de joaillerie qui utilise uniquement des diamants de laboratoire et de l’or recyclé. C’est beau ! Daure.com

Pump it up ! Baskets roses en mesh, Balenciaga, 950 €

ELLE

crush

expo mode

Fondée par Elvan Kalemkus, ReBELLE Antwerp propose des blazers uniques, fabriqués à partir de vêtements vintage et de tissus de créateurs belges renommés. Chaque pièce est un véritable statement, combinant durabilité et luxe. Inspirée par l’esprit des années 70, la marque célèbre le style « More is more » avec des silhouettes asymétriques et des détails excentriques. C’est l’expression parfaite d’une mode audacieuse, pour ceux qui refusent de se fondre dans la masse. C’est nous, ça ? À partir de 179 € @rebelleantwerp

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Entre ciel et terre

À la Tim Van Laere Gallery, vous pouvez découvrir pour la sixième fois une exposition solo de Ben Sledsens. Dans « Between Fish and Stars », l’artiste anversois dévoile les sources de son inspiration. Des forêts profondes aux vastes paysages, en passant par un bouquet de fleurs dans le salon : il observe et absorbe tout ce qui l’entoure. En plus de ses nouvelles peintures, Sledsens présente pour la première fois une série de dessins au fusain sur papier, où il délaisse son jeu de couleurs pour se concentrer sur l’essence de sa composition à travers les lignes et les formes. Jusqu’au 5 octobre à la Tim Van Laere Gallery, Anvers. timvanlaeregallery.com

Anne Piqué, Senne Van der Ven & Eefje De Coninck

MORE IS MODE

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ÇA ROULE ?

J'aime la vie en casual luxury

Premier bar à handroll de Belgique, Nami offre une expérience culinaire unique, orchestrée par le chef étoilé Mathieu Vandevelde. Avec son design épuré et ses handrolls japonais préparés à la demande, c’est l’endroit parfait pour une sortie conviviale et délicieuse. Ne manquez pas ce lieu où chaque bouchée est une explosion de saveurs. À essayer absolument pour les amateurs·rices de cuisine japonaise ! 1 rue jourdan, 1060 Saint Gilles, sans réservation. @namihandroll

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déco

DANS LE VENT Les paravents minimalistes de Nathalie Van der Massen, lauréate du Henry van de Velde Young Talent Award 2024, sont un vrai trésor pour les amateurs d’intérieurs épurés et de matériaux sensoriels. Chaque pièce de cette collection limitée est dotée d’un cadre en noyer ou en chêne, qui encadre délicatement des textiles en laine, soie et lin. Tantôt tissés de manière serrée, tantôt avec des fils flottants qui apportent une sensation d’ouverture et de légèreté. Collection Ren, prix sur demande. nathalievandermassen.com

Telfar x Eastpak Vous rêviez d’un sac griffé ? Eastpak l’a fait ! La collab’ réinvente les sacs Telfar Shopper et Circle qui arborent le logo « T » signature de Telfar et l’écusson Eastpak. Shopper, 220 € sur Eastpak.com

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zoom

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Pied-à-terre En tant que touriste, Barcelone n’est pas vraiment un endroit relaxant en ce moment, sauf si vous êtes prêt·e à affronter la pluie avec un imperméable et à esquiver les pistolets à eau. Alors, pourquoi ne pas découvrir la capitale catalane comme un local ? Évitez Las Ramblas et installez-vous à l’Hôtel Brummell, situé en plein cœur du quartier paisible et authentique de Poble Sec. Les vingt chambres charmantes, de la Poolside à la Mountain, ont été décorées avec soin par le duo australien Blankslate. Le mobilier moderne sur mesure se marie parfaitement avec des pièces antiques venues du Sri Lanka et d’Europe, et vous y trouverez également des œuvres d’art contemporain en hommage aux créateurs locaux. Profitez d’un petit déjeuner copieux dans la cour intérieure, où vous pourrez jeter un œil à Funky, la boulangerie de Seyma Ozkaya Erpul, située sur place. Ne manquez pas non plus le petit bassin avec sa terrasse verdoyante au premier étage. C’est l’endroit idéal pour siroter un verre de vin bio avant de partir en quête de tapas dans la ville, ou pour prendre un peu de courage avant la séance d’entraînement hebdomadaire du jeudi. Accompagné d’un coach personnel et de quelques habitants du quartier, vous grimperez le Montjuïc, juste en face de l’Hôtel Brummell. Allez, courage ! hotelbrummell.brummellprojects.comOf Kn

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Prose Studio, la nouvelle adresse incontournable de Bruxelles pour les amateurs de vintage. Nichée dans le quartier animé de Flagey, ce studio fondé par Antoine Inal et Fayçal El Ouamari propose une sélection unique de vêtements et d’accessoires des années 1970 aux années 2000. Que ce soit pour acheter ou louer, chaque pièce est soigneusement sélectionnée pour sa qualité et son style. Avis aux fins chineurs ! Rue de Vergnies 4, 1050 Ixelles. Prosestudio.be

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culture

Zaho de Sagazan 42 elle

culture « Même dans la joie, il faut toujours un peu de tristesse. » Chez Zaho de Sagazan l’une comme l’autre ont décidé de convoler, au-dessus des nuages, là où le ciel ne peut pas s’effondrer. Alors que « La symphonie des éclairs », son premier album, ressort cet automne agrémenté de sept titres inédits, elle nous parle de sa nouvelle vie de star qui n’a rien de filante. TEXTE GRÉGORY ESCOUFLAIRE PHOTOS ARNO LAM

« Le bonheur ne se perçoit pas sans esprit et sans rigueur » : c’est Montaigne qui l’écrit, et Zaho qui l’a lu ne manque pas des deux, elle qui vit à fond son rêve depuis que son album et sa tournée cartonnent, de Bruxelles à New York. « On bosse comme des malades depuis deux ans, mais je suis incapable de me freiner parce que ça me fait trop du bien de chanter sur scène et de ressentir tout cet amour et cette énergie du public… Sur le moment t’oublies tout le reste, t’es dans le don total et en même temps tu reçois énormément, c’est un exutoire merveilleux ! » Malgré la fatigue (rien que cet été, elle a joué dans plus de 30 festivals), Zaho profite à fond de ce qui lui arrive, et ce n’est que le début. « En fait, ce qui est marrant, c’est que tout a changé autour de moi, et en même temps rien du tout. Disons qu’avant on était quatre dans un van, et maintenant on est 16 dans un tourbus ! Mais je bosse toujours avec mes meilleurs potes, j’ai toujours les mêmes colocs… C’est surtout la notoriété qui a changé, mais comme j’adore les gens ça m’embête pas quand on m’arrête dans la rue ou qu’on m’agrippe pour faire un selfie… J’ai été auxiliaire de vie (en EHPAD, l’équivalent de nos maisons de repos, NDLR), donc c’est pas trop compliqué pour moi ! » Parce qu’avant les Victoires (de la Musique), Cannes,

les JO, les concerts sold out et les covers des magazines, Zaho de Sagazan était une fille comme les autres, qui postait ses chansonnettes sur Insta (vers 2015 par là) et reprenait du M sur le podium de la fête du lycée. Quoique.

CHANTER, « Les zinzins de Sagazan » C’EST COMME UN orgasme, C’EST PHYSIQUE, C'EST UN

exutoire

DE FOU !

Le questionnement de la normalité, l’affranchissement par l’art, la physicalité, et cette façon d’être sans concession, indépendante et libre – à tout prix – ça ne vient pas de nulle part… Mais alors pas du tout : fille nobiliaire d’une institutrice/autrice (Gaëlle Le Rouge de Rusunan) et d’un plasticien/ sculpteur/performer dont les spectacles défient toute bienséance (Olivier de Sagazan), Zaho et ses quatre sœurs ont grandi dans « une maison absolument chelou », envahie de sculptures en glaise et de bottes de foin. « Tout autour de nous était original, et notre père nous imposait cette originalité… Même si à 10 ans tu préférerais t’appeler Camille que Zaho ! », confie-t-elle… « Mais ces valeurs que mes parents nous ont inculquées, l’esprit critique, la créativité, l’engagement total dans ce que tu fais, le fait de ne pas juste te fondre dans la masse, c’est ce qu’il y a de plus beau au monde ! Et j’ai su très vite, en voyant mon père bosser comme un dingue, que le talent ça ne s’improelle 43

culture prises et des administrations à Nantes, NDLR) j’étais frustrée de pas faire assez de musique, ça devait tout le temps sortir, comme si des larmes allaient tomber... » Un album qui tient donc presque de l’exorcisme, ni french pop ni variété, hypermusical et hypersensible, dans lequel Zaho de Sagazan mixe l’oxygène des synthés au verbe haut de Brel et de Barbara, la techno à la chanson à texte : comme si « Peau d’Âne », Anne Clark, Brigitte Fontaine et Kraftwerk étaient restés coincés dans un ascenseur… Émotionnel, l’ascenseur.

« C’est pas un album fun »

NOTRE PÈRE NOUS IMPOSAIT CETTE

originalité

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vise pas : c’est du travail. » Quand vers 13 ans Zaho découvre Tom Odell, c’est la révélation : « C’est mon idole ! Je ne sais pas combien de jours je l’ai écouté depuis que je suis née, mais je ressens beaucoup beaucoup d’amour pour lui. »

« Là ça va exploser »

Crier, pleurer, « alors que t’es une petite tempête dans le cœur » comme l’est Tom sur son piano, c’est le premier déclic. Mais au-delà de l’instrument, c’est le chant qui devient une obsession pour Zaho l’ado, en pleine puberté bref en plein doute, avec cette voix si grave, singulière, qu’elle doit d’abord apprendre à contenir tellement ça doit sortir… « Je ne sais pas pourquoi ça me fait tellement du bien de chanter, mais c’est comme un orgasme, c’est physique, c’est un exutoire de fou ! Même quand j’étais en GEA (ses études en gestion des entre-

Tristesse, addiction, violence, amour – enfin surtout son manque : on l’oublierait presque, mais « La symphonie des éclairs » n’est pas ce qu’on appelle un disque joyeux. « Mais je pense que j’ai réglé pas mal de choses depuis sa sortie, même si, c’est sûr, Tristesse est une amie proche, je ne peux pas dire qu’elle n’est plus là. » Et même si notre chanteuse experte en PLS avoue n’être « jamais contente ni fière » d’ellemême, elle espère quand même que ses concerts donnent de la joie aux gens. On la rassure : c’est le cas. Comme Stromae qui chante des trucs graves en nous faisant danser sous l’orage, Zaho maîtrise l’oxymore. « Ce n’est pas très léger, mais ça fait du bien, un peu de folie… Et puis je crois que la musique, par sa forme, par son intensité, allège le côté sombre de mes paroles. À chaque concert il y a un moment où je parle de mes émotions, de mes peurs, du fait que pleurer sur mon piano ça me fait un bien fou et ça fait de mal à personne et surtout ça fait de jolies chansons, et puis après j’invite le public à danser et à lâcher prise et chaque live se termine par un quart d’heure de techno… Si la tristesse tu l’embrasses et tu la mets au bon endroit, ça devient quelque chose de merveilleux… Et je pense que les gens ont besoin d’entendre ça, c’est tout. » Et c’est déjà beaucoup. Zaho de Sagazan sera en concert à l’ING Arena (Bruxelles) le 24 novembre.

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culture Barbara De Munnynck • Hélène Laloux • Grégory Escouflaire film

TATAMI Un film de sport qui traite en réalité des droits des femmes : c’est « Tatami », en compétition au Festival du film de Bruxelles. Leila est une judoka iranienne déterminée, prête à décrocher l’or au championnat du monde à Tbilissi. Lorsque l’on découvre qu’elle pourrait affronter une rivale israélienne en finale, le régime islamique met la pression sur Leila et son entraîneuse Maryam (la fantastique Zar Amir de « Holy Spider ») pour simuler une blessure et se retirer de la compétition. Ce qui suit est un remarquable acte de détermination, sur le tatami et face aux menaces personnelles. Un film poignant et important. À partir du 11 septembre au cinéma

film

expo

Faire dialoguer passé et présent, en invitant des artistes contemporains à donner leur propre version d’œuvres emblématiques de la collection du KMSKA : c’est l’idée de « What’s The Story ? », l’une des trois expos automnales du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers rouvert il y a deux ans après une décennie de travaux. Ou comment (re)découvrir sous un angle nouveau des pépites de l’art belge (Spilliaert, Wouters, Jordaens, Permeke…), dont l’interprétation se voit tout à coup détour(n)ée de son récit premier, grâce à leur mise en miroir avec des œuvres d’aujourd’hui (Chantal Akerman, David Claerbout, Rinus Van de Velde,…). Ludique et disruptif. « What’s the Story ? », jusqu’au 18 novembre au KMSKA à Anvers. kmska.be

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Karin Borghouts

Bousculer l’histoire des œuvres d’art

culture livre

La révolution du clitoris Fondatrice du compte Insta @GangDuClito et du « Petit Guide de la Masturbation Féminine Tome 1 » (entre autres), Julia Pietri a entamé un véritable travail de fond de vulgarisation de la sexualité et, surtout, une réappropriation féministe et engagée de son discours. Aujourd’hui, elle sort la suite de son best-seller. Son objectif ? Rendre les théories féministes accessibles à tous et toutes, et montrer comment l’adoption de ces principes peut transformer nos vies quotidiennes. Lancé en 2018, le compte Instagram Gang du Clito a vu le jour dans le cadre de l’écriture de son premier livre. Julia a alors recueilli plus de 6.000 témoignages pour libérer la parole sur un sujet encore tabou : la masturbation féminine. Aujourd’hui, cette communauté continue de croître, accompagnant les femmes dans leur cheminement vers l’égalité des sexes et la réappropriation de leur sexualité.

LA RÉVOLUTION CLITORIDIENNE Dans ce deuxième tome, Julia Pietri nous offre une grande enquête menée sur 24 mois avec 1.350 témoignages, dressant un portrait fascinant de notre intimité post-#MeToo. Elle pose des questions essentielles : où en est la révolution clitoridienne ? La science progresse-t-elle avec les femmes ? Peut-on guérir d’un viol ? Pourquoi la pénétration est-elle si omniprésente alors qu’elle procure si peu de plaisir à 75 % des femmes ? Julia s’attaque à ces questions avec une rigueur scientifique et une passion militante, offrant par exemple des nouvelles astuces masturbatoires. Elle aborde aussi la santé et l’industrie du plaisir, mettant en lumière les dangers auxquels nous sommes exposées. Julia Pietri ne se contente pas de soulever des questions ; elle appelle à l’action collective. « Nous avons vécu une prise de conscience collective, chacune de notre côté, parfois ensemble, mais tous les jours », dit-elle. Ce nouveau tome est un manuel pour passer de la théorie à la pratique, pour installer notre plaisir au cœur de la société. Notre plaisir, nos émotions, nos désirs doivent être repensés comme centraux dans notre quotidien et dans notre manière de faire société ensemble. « Le Petit Guide de la Masturbation Féminine T.2 », éd. Better Call Julia, 19,90 € - gangduclito.com.

musique

LA VARIÉTÉ HARDCORE D’ASCENDANT VIERGE Imaginez un mix lyrique entre Mylène Farmer et Thunderdome, l’hyper(french)pop et le gabber, et vous aurez une image plus ou moins nette de la musique d’Ascendant Vierge, le duo français qui cartonne sur le dancefloor et dans le cœur des millenials. Avec un nouvel album intitulé « Le Plus Grand Spectacle de la Terre », les deux cyber raveurs osent l’opéra cosmique et la trance mélancolique. Gore et glamour. @ascendantvierge

Ma chérie, On succombe à la gourmandise Sac à main en cuir, Alaïa, 990 €

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culture

livre

par Helène Laloux • Grégory Escouflaire

expo

CHERCHEZ LA FEMME

Dans l’atelier de Stephan Vanfleteren « La lumière est à l’origine de tout. Depuis plus de 12 ans, je vois ce phénomène envahir mon atelier. C’est un émerveillement dont je ne me lasse pas. » Pour cette première grande expo solo à Bruxelles, le photographe belge nous ouvre les portes de son atelier, là où se trame son art du clair-obscur et des contrastes à couper au couteau. Une sélection de ses plus belles natures mortes et portraits entre gris clair et gris foncé, comme du Rembrandt de chambre noire… Intense, austère et puissant. « Atelier », du 13 septembre au 21 décembre, Hangar, Bruxelles

À la relecture des œuvres de George Orwell, Anne Funder s’ i n te r ro g e : o ù d o n c est passée son épouse, Eileen O’Shaughnessy ? Celle-ci a quasiment été gommée des biographies consacrées au grand écrivain, pour lequel elle fut pourtant un soutien et une collaboratrice inestimable. À la lumière de sources jusqu’ici négligées, y compris une partie de la correspondance d’Eileen, l’autrice dévoile une femme hors du commun sans laquelle Orwell n’aurait sans doute pas accédé à une telle notoriété. De ce fait, elle répond aussi à une question essentielle : « Comment faire disparaître une femme de l’histoire ? » Un travail épatant, entre roman et document, absolument passionnant. « L’invisible Madame Orwell », Anna Funder, Héloïse d’Ormesson, 23 €

musique

« Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur / Tu aurais peur, tu aurais peur » : si « Douce », son drôle de tube féministe, cache si bien son jeu, c’est sans doute parce que Clara Ysé n’est pas du tout une chanteuse comme les autres… Faut dire qu’elle impressionne par son bagage artistique : fille de feu la philosophe Anne Dufourmantelle et du peintre Bruno Dufourmantelle, romancière et poétesse à ses heures et surtout auteure-compositrice-interpète au timbre précieux et singulier, Clara non seulement veut la lune, mais aussi les étoiles et le soleil, bref tout le firmament… D’où cette impression, en l’écoutant, qu’on touche à la grâce, entre l’élévation et la passion : un univers, un océan, à (re)découvrir absolument. Clara Ysé, « Oceano Nox » (Tôt ou Tard/PIAS). En concert au Cirque Royal le 12 mars 2025. @clara_yse

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Stephan Vanfleteren

L’OCÉAN LYRIQUE DE CLARA YSÉ

culture

expo

Sander Muylaert

LE FUTUR DE L’ART CONTEMPORAIN Exit le Brussels Galley Weekend, place à RendezVous, soit quatre jours de vernissages, de performances et de rencontres spontanées célébrant la vivacité, l’éclectisme et le culot de notre scène artistique… Avec l’objectif d’inscrire toujours plus notre capitale à l’agenda international. « Pour nous comme pour beaucoup d’autres, Bruxelles est un lieu unique. Une ville centrale et modeste, mais débordante d’énergie créative, où les jeunes artistes peuvent encore se permettre de vivre et de créer, où l’avant-garde s’affirme depuis plus de 100 ans et où les nouvelles tendances se développent sur un fond de traditions artistiques solides » : à l’origine de ce nouveau rendez-vous déjà incontournable de l’art contemporain, on retrouve Evelyn Simons (ex-curatrice « Visual Arts & Performance » du festival Horst, et responsable des résidences d’artistes à la Fondation CAB) et Laure Decock (Axel Vervoordt, WIELS, La Loge, etc.), deux des figures les plus actives et inspirantes du monde de l’art belge. Un duo de femmes pour qui l’art se doit de refléter le monde qui l’entoure, afin de résonner de façon la plus large possible… Bref, en s’adressant à toutes et tous, et pas seulement aux collectionneurs. Une vision décloisonnée, intuitive et empathique de l’art, en somme. On en avait besoin. RendezVous (Brussels Art Week), du 12 au 15 septembre dans plus de 50 galeries bruxelloises participantes. rendezvousbxl.com

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culture par Helène Laloux • Grégory Escouflaire

musique

Le rock envoûtant

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livres

ÉCHEC ET MAT

Peter est un avocat trentenaire à qui tout réussit, du moins en apparence. Mais depuis le décès de son père, il semble perdre le fil de son existence, tout en oscillant entre deux femmes très différentes : son amour de jeunesse et une étudiante à l’université. Ivan, 22 ans, est un champion d’échecs qui a du mal à se lier aux autres, mais qui trouve avec Margaret, une femme plus âgée récemment divorcée, une connexion et un amour intenses. « Intermezzo » dresse le portrait de ces deux frères endeuillés qui ne parviennent pas à s’entendre, reprenant les thèmes chers à l’œuvre de Sally Rooney : les nuances et détails des relations interpersonnelles, la société contemporaine, la santé mentale. Le tout avec un talent qui n’est plus à démontrer. « Intermezzo », Sally Rooney, Gallimard, 20 €

TOXIC Entre récit et essai, « Pour Britney » entremêle le destin de Britney Spears, enfant chérie de l’Amérique devenue source de dérision, et celui de Nelly Arcan, écrivaine canadienne qui fut sans relâche ramenée à son physique et à son passé dans la prostitution. En disséquant ce que les médias firent d’elles, Louise Chennevière nous parle de la marchandisation du corps des femmes, et de sa place dans l’espace public. C’est un livre qu’on dirait écrit d’un seul souffle, à lire d’une traite, qui évoque le grave et la douleur dans lesquels chaque femme pourra se reconnaître. Puissant. « Pour Britney », Louise Chennevière, P.O.L., 15 €

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Comme un écho de grunge qui bourdonne, un orage de ouate en négligé de soie : la guitare en bandoulière et la moue appliquée, Nilüfer Yanya balance depuis déjà trois disques des chansons qui mêlent l’intime et le sublime, dans un élan d’éther qui se refuse à tout excès mais qui oscille sans cesse entre langueur et gravité. Chez elle aucune affectation, aucun riff déplacé, aucune texture en trop : c’est délicat sans être chatouilleux, minimaliste dans l’ossature mais ni mièvre ni falot. En fait, c’est bien simple : Nilüfer Yanya ravive une certaine idée de l’indie irréductible (elle a refusé, à 18 ans, de faire partie d’un girls band), comme deux autres icônes du rock qu’elle reprend parfois sur scène (PJ Harvey et Kim Deal des Pixies/Breeders). « Like I say / like I say / like I say / She run away / Cuz I won’t cross this line » : indomptable et pourtant si suave, Nilüfer plane au-dessus de la mêlée. Du rock comme ça, mâtiné d’arabesques trip hop et de spleen dream pop, on en veut bien encore. Et encore. Nilüfer Yanya, « My Method Actor » (Ninja Tune/PIAS). En concert le 24 novembre au Botanique. @niluferyanyaaaaaa

Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

Molière de la meilleure comédie 2023

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culture

spectacle

par Barbara De Munnynck • Helène Laloux • Grégory Escouflaire

CHAUV.E

Préparez-vous à être secoué·e·s par Chauv.e, le premier seul en scène drag de Belgique ! Blanket La Goulue, artiste drag bruxelloise au francparler, nous invite dans son univers où les chansons cassent le patriarcat et où l’humour flirte avec la politique. À travers 75 minutes de stand-up audacieux, elle démonte les normes avec une écriture inclusive et une bonne dose d’irrévérence. Le spectacle sera à Bruxelles et Namur dès septembre. On va rire, chanter et pleurer. Chauv.e qui peut ! 13 septembre 2024 à La Maison Poème, rue d’Ècosse 30, 1060 Bruxelles. 19 octobre 2024 au Théatre Jardin Passion, rue Marie-Henriette 39, 5000 Namur. Tickets sur Maisonpoeme.be

films

EZRA Max, un comédien new-yorkais, décide de partir en road trip avec son fils autiste, dans lequel il se reconnaît beaucoup. En réalité, il l’enlève pour l’empêcher d’être placé dans une école spécialisée où il serait gavé de médicaments. Bobby Cannavale, connu pour son rôle dans « Will & Grace », incarne magnifiquement Max. « Ezra » est un film touchant qui explore les dynamiques familiales complexes et trois générations touchées par l’autisme, avec Robert De Niro dans le rôle du grand-père. Les scènes de stand-up comedy apportent une légèreté bienvenue. À partir du 21 août au cinéma

BLINK TWICE

livre

D’AMOUR ET D’EAU FRAÎCHE

Un milliardaire invite une serveuse à une semaine de festivités sur son île privée. Le décor est idyllique, les invités fascinants, mais une ambiance étrange plane. Les téléphones sont remis volontairement, des objets disparaissent, tout comme certaines personnes. Pour ses débuts en tant que réalisatrice, Zoë Kravitz réunit une pléiade de célébrités – Channing Tatum, Christian Slater, Adria Arjona, Geena Davis, et même Haley Joel Osment, connu pour « I See Dead People ». Un casting de choix pour un thriller psychologique haletant.

C’est l’histoire des retrouvailles de deux « amants cosmiques » après une longue séparation, dans une maison isolée des Ardennes, pas loin de la Meuse. Dans ce cadre champêtre, ces deux artistes plus ou moins torturés se gavent de lecture et de caresses, et se déclarent leur flamme avec passion à toute heure, entre deux roulades dans les prés… Mais, au fil des petites bassesses, ce qui a existé le temps de leur rupture revient pour les hanter. D’une langue foisonnante au vocabulaire délicieusement désuet, ce premier roman fait l’autopsie d’un couple en se moquant gentiment de ses protagonistes : une rafraîchissante découverte !

À partir du 21 août au cinéma

« Iris et Octave », Alice Hendschel, Belfond, 21 €

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INTERVIEW

DRIES VAN NOTEN

Les créateurs à Tokyo HARRIS REED

Kurt De Wit

On a testé le BDSM

Julian Victoria

interview

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interview

Ce n’est pas parce que j’ai arrêté la mode que j’ai cessé d’être créatif TEXTE ELISABETH CLAUSS

Son nom est le premier qui vient à l’esprit, même des « non-initiés », lorsqu’il s’agit de créateurs belges. À 66 ans, le designer anversois tire sa révérence dans la mode, mais trace son sillon dans l’univers parfums et beauté. elle 59

À peine clôturé, son dernier show hommes au mois de juin après 40 ans de carrière, événement à haute tension émotionnelle auquel assistaient ses amis du métier – Walter Van Beirendonck et Ann Demeulemeester, Glenn Martens et Diane von Furstenberg, Filip Arickx, Haider Ackermann, Pierpaolo Piccioli, Suzy Menkes et Loïc Prigent, liste absolument non-exhaustive – suivi d’une fête animée à l’image de son bonheur de créer, Dries Van Noten a changé de terrain de jeux, mais continue de s’exprimer. Sa patte créative – l’élégance par les contrastes d’influences et l’interprétation toujours surprenante de toutes les couleurs de chaque sentiment – devient une histoire olfactive. Les quatre nouveaux parfums qu’il a lancés cet été, saisissants et éclectiques, nous captivent par leurs essences d’agrumes et de cuir (Bitter Splash), par l’audacieux mélange de la vanille et du galbanum (Vanille Camouflage), par la douceur sensuelle de la camomille et de la vanille encore (Camomille Satin), et par la sophistication presque tactile du basilic et du cèdre (Crazy Basil). Si Dries quitte la mode, sa subversion visionnaire nous colle toujours à la peau. Par chance, il n’y a pas de répit pour les poètes.

Comment allez-vous depuis le 22 juin* ? Je suis très heureux. C’était la bonne décision à prendre, même si bien sûr elle s’est accompagnée de montagnes russes émotionnelles. J’ai reçu des réactions incroyables d’absolument toutes parts, notamment des centaines de messages qui m’ont fait très chaud au cœur. J’avais pris cette décision il y a longtemps, elle me semble aujourd’hui plus juste que jamais. Je sais que la marque est entre de bonnes mains, l’équipe que j’ai composée est formidable et poursuivra le travail dans une direction qui est déjà très excitante. Je resterai impliqué, mais juste assez. Il est vraiment précieux que j’aie pu décider de la façon dont j’allais partir. Qu’est-ce que ça fait de retrouver votre temps à vous ? Je n’en suis pas encore là puisque je reste partie prenante dans la marque. Il me reste beaucoup de choses à organiser, mais reposez-moi la question dans deux ou trois mois ! Le lancement en août de vos quatre nouveaux parfums a signé votre premier geste créatif après la mode. Leur composition porte-t-elle un sens particulier ? J’adore travailler sur les parfums et la beauté, et je continuerai à le faire. Je trouve tant de joie à repousser des limites, à les briser même, à explorer des combinaisons d’éléments, à échanger avec des nez, à réfléchir avec eux à ce qu’on peut faire pour créer une différence. Je voulais cultiver une impression forte. Nous avons lancé Dries Van Noten Parfums il y a deux ans, mais le processus avait été initié en 2019. Rapidement, nous avons expérimenté des mélanges inattendus, créé des nuances, recherché des formulations étranges, pour obtenir des notes plus présentes qui clashent avec d’autres senteurs prégnantes. Dans le parfum « Vanille Camouflage » la vanille est extrêmement présente car en réalité, il y en a deux sortes. De même dans la formule de « Crazy Basil », le basilic est sauvage, à vif. C’est réellement fantastique de pouvoir jouer comme ça avec les éléments.

JE SAIS QUE LA

marque

EST ENTRE DE BONNES

mains

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Comment allez-vous continuer à distiller votre vision de la beauté ? Le parfum et tout le projet « Beauty » de façon générale constituent l’essence de la marque Dries Van Noten. C’est un ensemble de compositions harmonieuses qui mène à la confrontation de combinaisons. La première chose que j’ai faite avec les nez qui ont travaillé sur mes parfums, c’est de les emmener marcher dans mon jardin. Je leur ai montré la façon dont je combine les plantes, parfois à contre-courant des règles du jardinage et je leur ai montré comment pour moi, en toutes choses, des associations non conventionnelles pouvaient aboutir à des résultats plus intéressants. Je leur ai fait visiter mes parterres de roses, expliqué que je rêvais d’une •••

interview

Jean Marie Binet

Dans le parfum « Vanille Camouflage » la vanille est extrêmement présente car en réalité, il y en a deux sortes.

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Kurt De Wit

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interview

LA PREMIÈRE CHOSE QUE J’AI FAITE AVEC les nez QUI ONT TRAVAILLÉ SUR MES parfums, C’EST DE LES EMMENER MARCHER DANS MON jardin

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interview collection de parfums extraits de ces fleurs, mais pas de la manière dont ils sont généralement interprétés, à savoir doux et poudrés. Nous étions en octobre, il avait beaucoup plu et c’était la fin de la saison, certaines étaient abîmées, mouchetées de taches sombres, je leur ai dit que c’est quand les roses ont vécu qu’elles m’intéressent. Ce sont aussi des fleurs qui peuvent blesser. Je le sais bien, puisque je jardine beaucoup. La rose est un symbole de révolution autant qu’il est celui de l’amour, et ce n’est pas anodin. J’aime qu’elle puisse multiplier les perceptions.

Votre jardin va-t-il évoluer en fonction de votre collection de parfums ? Tout ce que je veux, c’est continuer à être créatif. Ce n’est pas parce que j’ai arrêté la mode que ma créativité a été mise sur stop. C’est une façon de vivre, de regarder le monde, de se poser des questions. Quand je cuisine, quand je dispose de la nourriture sur un plat, c’est un acte de créativité. Je fonctionne de la même manière pour la mode et pour mon jardin. Quelle part de votre sensibilité mettez-vous dans vos flacons ? Pour moi, à la fois la mode et les défilés sont un moyen de raconter une histoire. C’est pareil pour mes parfums. J’ai été très heureux de pouvoir les habiller, de leur composer une tenue en créant leurs bouteilles. C’est un double geste, d’inventer à la fois un jus et son contenant. J’ai choisi les tons du verre, sa densité, sa sensorialité, son écoresponsabilité. J’ai étudié l’accord de la couleur des parfums avec la transparence des flacons, en observant même l’évolution quand ils se vident. Dans leur partie inférieure, nous avons joué avec la porcelaine, le métal et le bois, nous avons sollicité des savoir-faire extraordinaires.

la personne. Le parfum offre plus de mystère, il sollicite des sens différents, et c’est ce qui m’intéresse comme point de départ.

Comment vous projetez-vous dans votre nouveau quotidien ? Il est un peu tôt pour se projeter, parce qu’avec mon partenaire, nous en sommes encore à réaliser ce que cela signifie pour nous-mêmes. Nous devons réfléchir, nous interroger sur nos priorités. Bien sûr avant de prendre cette décision nous avons rêvé à beaucoup de choses. Nous savons déjà que nous allons passer plus de temps dans notre maison en Italie. Et je vais lire aussi : toute ma vie, j’ai acheté des livres, j’ai une très grande bibliothèque, mais je n’ai jamais eu le temps d’ouvrir la plupart de ces ouvrages. Si par hasard je me découvre enfin du temps, je saurai quoi en faire !

J'AIME L'IDÉE QU' AVEC UN parfum ON PUISSE ÊTRE énigmatique OU DE SE DÉVOILER

Racontez-vous de la même façon vos histoires de corps et vos histoires de peau ? Les parfums sont magiques et uniques, d’abord parce qu’ils réagissent différemment avec chaque peau. Lors d’un défilé de mode, on présente les vêtements sur des mannequins, dans la taille parfaite, mais la perception va dépendre de la façon dont ces mannequins marchent et incarnent les pièces. Un parfum est lié aux ingrédients que l’on sélectionne, à l’équilibre des dosages, aux harmonies. Et le ressenti change en fonction de la peau de chacun. J’aime l’idée qu’avec un parfum on puisse être narratif, qu’on ait la liberté d’être énigmatique ou de se dévoiler. Pour moi, la mode reste un moyen de s’exprimer, de se raconter, et le parfum permet la même communication avec les autres, ce qui est merveilleux. On peut se cacher derrière un vêtement, mais on pourra toujours lire qui est vraiment

Qu’allez-vous faire du temps juste après notre conversation ? Enchaîner avec d’autres, j’ai plusieurs réunions à la suite (rires). Mais j’adore ce moment, parce que j’ai une équipe formidable et même si je me sens un peu off à l’instant même parce que mon dernier défilé n’a eu lieu qu’il y a quelques semaines, j’apprécie déjà tout ce qui s’annonce. *Date du dernier défilé du créateur en son nom propre.

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C&A • ELLE

Rêves de denim Le look full denim est sans conteste l’une des tendances les plus marquantes de 2024. C&A l’a bien compris. Ainsi, la nouvelle collection denim de la marque se compose d’une variété de styles adaptés à chaque morphologie. Jeans, jupes, robes, tops, gilets et vestes : avec les nouvelles pièces de C&A, vous voici en mesure de créer le total look denim tant convoité en un clin d’oeil. Une palette intemporelle d’effets délavés gris clair, de nuances pêche surteintes et de denims classiques bleu foncé et bleu clair vous permet d’alterner les tenues selon l’humeur du moment. En outre, les styles droit, bootcut et jambe large, boyfriend et cropped vous offrent un éventail de choix pour chaque occasion. La pièce phare de la collection ? La veste kimono en denim matelassé ornée de détails en patchwork. 2 1 Veste, 59,99 € et pantalon 45,99 € 2 Chemise avec nœud, 39,99 € et pantalon 45,99 € 3 Pantalon, 29,99 € 4 Gilet, 39,99 € 5 Pantalon, 45,99 € 6 Robe, 49,99 € 7 Jupe , 39,99 €

QUALITÉ SUPÉRIEURE La qualité exceptionnelle de ces pièces vous permettra de les porter pendant de nombreuses années. Enfin, last but not least, la viscose ultradouce assure un confort inégalé. * Disponible dans une sélection de magasins en Belgique et au Luxembourg et sur c-a.com sous réserve de stock et de modifications.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC C&A.

reportage

Trending TOKYO

Sans jouir de la notoriété de ses homologues de Paris et Milan, la Tokyo Fashion Week connaît pourtant un succès croissant. La capitale nippone reste la deuxième plus grande ville du monde, et est connue pour son style unique. Nous avons assisté aux défilés automne-hiver 2024 et exploré les projets plus confidentiels qui incarnent l’ADN de la ville. TEXTE ET PHOTOS RINGO GOMEZ-JORGE

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Kota Gushiken

KOTA GUSHIKEN En 2016, le Japonais Kota Gushiken a fait partie des six diplômés les plus prometteurs du Central Saint Martins de Londres. Ses tricots, où l’humour et les anecdotes personnelles tiennent la vedette, connaissent un succès retentissant. Cette année, il a présenté sa nouvelle collection à la Fashion Week de Tokyo en mars, mais aussi à Paris en janvier (automne-hiver 2024) et en juin (printemps-été 2025) en tant que lauréat du Tokyo Fashion Award. « Je projetais de faire mes études à Anvers », raconte Kota Gushiken. « Mais le niveau d’exigence très élevé de l’examen d’entrée m’a incité à opter pour une année préparatoire au Central Saint Martins. En découvrant les superbes mailles des collections de fin d’études, j’ai décidé de rester à Londres pour m’investir dans cette discipline. » Une fois son diplôme en poche, il souhaite acquérir de l’expérience auprès d’autres marques européennes, mais le sort en décide autrement. « J’ai été approché par un duo qui voulait lancer une marque à Shanghai et me confier le département tricots. Il fallait un an pour obtenir mon visa pour la Chine. Alors j’ai passé cette année au Japon, ma terre natale. Mais au bout d’un an, j’ai appris que le visa ne me serait pas accordé. J’avais attendu toute une année pour rien (rires). J’ai donc lancé ma propre marque, ici à Tokyo. » Les collections de Kota Gushiken

J'INTÈGRE DES anecdotes DE MA VIE DANS MES

tricots

sortent du lot par leurs concepts, textures et couleurs excentriques. Il revisite par exemple des portraits connus de l’histoire de l’art. « Je pioche aussi dans des petites anecdotes tirées de mon vécu. Le 1er janvier 2021, on a profité d’une vue sur le mont Fuji depuis Tokyo, ce qui est exceptionnel. C’est de là qu’est née l’idée du pull Fuji dans une variante matin et soir. » Pour sa collection automne-hiver 2024 baptisée Orgnaseid WeIl (volontairement mal orthographiée), il s’est inspiré d’un spectacle comique. « Dans le monde de la mode, le mot “show” évoque immédiatement un podium. Mais un spectacle peut prendre des formes multiples, de la télévision au théâtre. L’an dernier, j’ai rencontré un duo d’humoristes japonais, Naoki Matayoshi et Masao Yoshii, dont la chaîne YouTube est très populaire. Ils y diffusent des sketches réalisés dans des boutiques de vêtements vintage. Ils en ont sorti un sur ma collection automne-hiver 2024. » L’humour ouvre l’esprit et crée des liens. « Rire des mêmes blagues rapproche les gens. » ••• kotagushiken.com

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reportage

MAISON SPECIAL

JE NE SUIS heureuse QU'ENTOURÉE DE VÊTEMENTS

Michiko watanabe

MICHIKO WATANABE

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Rien de tel que Maison Special comme point de départ pour se faire une idée de la mode à Tokyo. La marque associe des éléments typiquement féminins, voire BCBG, aux codes du streetwear. Les Tokyoïtes raffolent des superpositions éclectiques. Et Tokyo superpose la candeur de la jeune fille, le brin d’audace et le soupçon de désordre, sans oublier une touche commerciale. Et si Maison Special ne sonne pas très japonais, c’est sans doute parce les noms français y pullulent sur les coffee bars, restaurants et boutiques. « J’ai lancé cette marque en 2019 avec toute une équipe », dévoile Michiko Watanabe, la créatrice de Maison Special. « J’ai senti que j’avais du flair sur les plans créatif et commercial pour juger de ce qui marche ou pas dans ce domaine. » Michiko Watanabe envisage en effet aussi la mode sous l’angle commercial et il n’y a aucun mal à ça. Il faut arrêter de tourner autour du pot : la mode d’aujourd’hui est axée sur la vente. Une industrie qui exerce également sur elle une vraie fascination. Enfant, elle habillait ses poupées et en rêvait déjà. Par après, elle a fait ses études à l’école de mode ESMOD de Tokyo. « Si j’ai choisi ce métier, c’est

tout simplement parce que je ne suis heureuse qu’entourée de vêtements. » Maison Special propose un large éventail de pièces à combiner à l’infini. Le mot d’ordre ? Superposer sans fin, couche après couche. « Nous voulons créer une ambiance positive et dynamique, un cadre ludique pour les adultes », indique la créatrice qui puise son inspiration tous azimuts. Elle ne vise pas tant un style japonais et Tokyo n’est pas une source directe pour elle. « Nous aspirons à un style dont il serait difficile de deviner l’origine. Nous recherchons aussi une notoriété internationale. C’est dans cette optique que s’est inscrite notre collaboration récente avec Zara. » Mais un Occidental amoureux du Japon perçoit des traits très japonais chez Maison Special… La collection automne-hiver 2024 n’échappe pas à cette profusion de pièces chics et audacieuses. « Nous avons beaucoup utilisé les carreaux pour donner une certaine touche rétro », précise Michiko Watanabe. Les pantalons larges à carreaux se combinent avec des manches bouffantes, de la dentelle et des T-shirts décontractés. L’ADN de la marque semble se situer entre douceur et dureté, en mode « girl interrupted ». Ou comment réunir toutes les Spice Girls dans une seule silhouette. « La combinaison d’éléments d’éléments sportifs, féminins et classiques est précisément ce qui rend Maison Special si… spéciale. » ••• maisonspecial.co.jp

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Kanako Sakai

KANAKO SAKAI

JE LAISSE LE CHAMP LIBRE À

l'imagination KANAKO SAKAI

« Quand j’étais en secondaires, j’achetais chaque mois une dizaine de magazines que je lisais dans mon bain », confie Kanako Sakai. Elle lance sa propre marque en 2022, après des études de mode à Tokyo et à la Parsons School of Design de New York. « J’ai choisi cette ville parce que, dès mon plus jeune âge, je ne me suis jamais sentie chez moi au Japon. À New York, j’espérais entrer en contact avec d’autres cultures. Je voulais rompre avec la société japonaise axée sur une identité très spécifique. » Le vestiaire de Kanako associe minimalisme japonais et… Patti Smith. « Des notions japonaises comme la soustraction et l’espace blanc, que l’on peut comparer au concept bouddhiste du vide, ont joué un rôle important dans mon processus de création. Je laisse le champ libre à l’imagination. J’aime aussi l’esprit rebelle de la musique rock. Loin de se limiter à des groupes, le rock est synonyme d’un style de vie qui consiste à suivre sa propre voie sans se préoccuper de ce que pense la société. Patti Smith m’a beaucoup inspirée à cet égard. Mes créations apportent en quelque sorte de la couleur à son style et son esprit. » Malgré son désir initial de prendre de la distance avec la culture japonaise, la créatrice considère aujourd’hui Tokyo comme une source d’inspiration. « Je trouve intéressant que chaque quartier affiche

une culture et une mode uniques », explique-t-elle. « Shibuya abrite une population jeune et incarne les grandes tendances, comme la K-pop pour le moment. À Roppongi, le quartier dédié au divertissement, on porte des vêtements de marque coûteux, tandis qu’à Shimokitazawa, c’est le vintage qui a la cote. » À ses yeux, la différence entre mode japonaise et mode occidentale se situe dans la palette chromatique. Une conséquence étonnante du taux d’humidité élevé qui règne au Japon. « Les couleurs ont tendance à être moins vives ici. » Les créateurs japonais sont des virtuoses des tons pastel et décolorés : tout simplement une question de nuances. Pour la saison automne-hiver 2024, Kanako Sakai a surtout joué sur la forme. « J’ai fait appel à des éléments résolument féminins, un peu éloignés de mon esthétique raffinée habituelle », indique-t-elle. « Auparavant, le concept de féminité me mettait mal à l’aise. Mais ma collection printemps-été 2024 m’a donné le courage d’exploiter ce genre d’éléments. Finalement, ils sont en phase avec ma personne. » Comprenez : tissus transparents, shorts avec découpe en forme de cœur à l’entrejambe et cuissardes évasées. kanakosakai.com

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interview

Du queer boy à la longue chevelure qui a grandi en Arizona à l’un des créateurs les plus en vue du moment, Harris Reed porte un regard rafraîchissant sur la mode. Il livre des créations éblouissantes et artistiques qui en disent plus que les mots, pour sa propre griffe comme pour Nina Ricci. « Je crée uniquement pour ouvrir le dialogue. » TEXTE JOLIEN VANHOOF

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Jason Lloyd-Evans

High speed HARRIS REED

LA CHANCE EST LE FRUIT DE LA RENCONTRE ENTRE L’ opportunité ET LA préparation

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interview

Derrière la robe sculpturale ornée de fleurs en papier peint recyclé portée par Demi Moore au Met Gala, la robe corset futuriste en métal argenté arborée par Florence Pugh aux BAFTA et la coiffe en plumes spectaculaire posée sur la tête de Beyoncé (à cheval pour Vogue), un seul nom : Harris Reed. Une figure atypique dans l’univers de la mode avec ses longs cheveux cuivrés et sa silhouette gracile qui culmine à 1,90 m (sans talons). Mais aussi une sorte de prodige qui, à 28 ans, fait déjà tourner plus de têtes que n’importe quel autre créateur.

Pour le créatif anglo-américain, tout a commencé pendant ses études au Central Saint Martins à Londres. Quelques heures après avoir partagé son premier projet universitaire sur les réseaux sociaux – bustier blanc, pantalon pattes d’eph’ et chapeau démesuré assorti –, il reçoit un message du styliste Harry Lambert, qui lui propose de créer un look personnalisé pour Harry Styles. Il enchaîne ensuite avec les costumes de la tournée mondiale de la star et sa jupe à cerceaux drapée de tulle et de rubans de satin fuchsia qui a fait sensation dans le numéro de décembre 2020 de Vogue.

Pas toujours évident de suivre Harris Reed quand il décrit sa vision dans un flot de paroles spontané, passionné, précipité. En mode train à grande vitesse. Dans son livre « Fluid : A Fashion Revolution » paru début 2024, il a fait confiance à l’écrivain Josh Young pour scinder en petits chapitres ses longs enregistrements vocaux réalisés durant les trajets qu’il effectue deux fois par mois en Eurostar entre la maison de Londres qu’il partage avec son époux Eitan Senerman et l’atelier de Nina Ricci à Paris. Depuis 2022, il est le plus jeune styliste à qui la maison de haute couture française a confié les commandes de la création.

Vous ne craignez pas d’avoir déjà fait le tour de tout à 30 ans ? Je m’imaginais faire le Met Gala quand j’aurais la cinquantaine et devenir directeur créatif dix ans plus tard. Et aujourd’hui c’est du déjà vu et déjà fait (rires) ! J’adore aller au-delà de mes propres attentes. Je réfléchis sans cesse à la façon de booster ma marque tout en assurant la croissance de Nina Ricci. Mais d’ici la trentaine, qui sait ce que je ferai ? J’ai toujours rêvé de créer les costumes d’un film

JE ME BATS POUR UN MONDE exubérant ET À L' esprit ouvert

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de Baz Luhrmann. Pour faire passer le message de la fluidité non genrée dans d’autres médias. Rien d’impossible. La chance est le fruit de la rencontre entre l’opportunité et la préparation.

Quel est votre tout premier souvenir de mode ? Les tenues détonantes d’Avril Lavigne. Ses petites jupes plissées à carreaux sur des chaussettes montantes et des Converse. J’étais obsédé par les scènes oniriques des vidéos de musique, par l’idée qu’il existait un monde très différent de celui dans lequel je vivais. En tant qu’homosexuel, je trouvais que tout ce qui s’écartait ne •••

Marc Hibbert

« Harry Styles porte une robe : et alors ? », déclare alors Harris Reed à l’Evening Standard. Le créateur veut réveiller les esprits par sa mode gender fluid. Jamais dans le but de choquer ni de se rebeller, mais tout simplement parce que ça fait partie de lui. « Lutter pour la beauté de la fluidité », comme il l’écrit sur son compte Instagram. « Je me bats pour un monde exubérant et à l’esprit ouvert. J’emmerde le statu quo. Pour être soi-même, on doit parfois réécrire certaines règles ou les réduire en cendres. Je veux que mes créations suscitent des commentaires du genre “Waouh, c’est vraiment intéressant” ou “C’est dément !” Qui porterait ça ? Je crée uniquement pour ouvrir le dialogue. »

Looks de la collection FW24 de Reed 'Shadow Dance', inspirée par les poupées en papier de la reine Victoria.

“OP MIJN EERSTE FOTOSHOOT VOOR ELLE WIST IK NOG NIET HOE IK MOEST POSEREN“

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interview

J’ÉPROUVE AU fond de moi UNE peur INSENSÉE Dans « Fluid », on voit des photos de vous à 9 ans portant du rouge à lèvres, du mascara et des cuissardes. L’Arizona était-il prêt pour le jeune et flamboyant Harris Reed ? Et mon jeune moi était-il prêt pour l’Arizona (rires) ? Nous traînons tous un bagage personnel d’expériences et de traumatismes qui ont fait de nous qui nous sommes. J’avais peu d’amis, je faisais souvent l’objet d’intimidation et j’ai déménagé 28 fois avant d’aller à l’université. Pourtant, je savais exactement qui j’étais et qui je voulais être. Ça a été ma bouée de sauvetage. Je ne me suis jamais senti intimidé ni effrayé à l’idée de montrer mon côté vulnérable. À la maison, je me baladais vêtu d’un mélange de lingerie de ma mère et de costumes d’Halloween et, à l’école, je me présentais en disant : « Hello, je m’appelle Harris Reed, j’ai 12 ans et je suis gay. » J’ai découvert que j’aimais jouer avec les attentes des autres. J’enfilais un polo rose vif parce que je savais que ça les ferait tous flipper dans la cour de récré. Vous réussissez toujours à surprendre et à attirer l’attention. D’où vous vient votre force ? D’un optimisme à toute épreuve. J’ai toujours été quelqu’un qui fonce sans un regard en arrière. Je me rends aux événements sans avoir au préalable scruté la liste des invités et de leurs convictions. Je reste simplement moi-même, sans aucune réserve, même s’il m’arrive de 76 elle

m’aventurer en terrain glissant. Je me sens très honoré de faire partie d’une nouvelle vague de jeunes créateurs talentueux qui expérimentent sans tabou la sensualité, la sexualité et le genre. Ça me tient à cœur. Je ressens parfois une certaine anxiété par rapport à ce que je fais, j’éprouve au fond de moi une peur insensée. Mais pas question de rester prostré dans un coin pour autant. Au contraire, j’enfile une robe extravagante, des talons encore plus hauts et un plus grand chapeau.

Les grands arbres sont généralement plus exposés au vent. Comment gérez-vous la critique ? Vous connaissez le mème pizza qui cartonne sur Instagram ? Une moitié de la pizza est garnie de spaghettis et d’un gros poulet rôti et l’autre, de sauce chocolat, vermicelles au chocolat et smarties. C’est ce qu’on obtient quand on tient compte de l’avis de tous ceux qui nous entourent. Dégoûtant rien que d’y penser ! Jeremy Scott m’a dit un jour : « Si tu prends beaucoup de risques, tu dois laisser aux autres assez de temps pour te rattraper. En attendant, tu ne peux pas éviter une certaine résistance. » Il avait raison à 100 %. Vous vous partagez entre Harris Reed et Nina Ricci. Vous êtes plutôt team Londres ou team Paris ? Team Londres ! Ma relation avec la France est un peu plus compliquée. À l’âge de 17 ans, j’ai fréquenté pendant neuf mois une école catholique pour apprendre le français, mais je n’étais absolument pas préparé à leur résistance

Jason Lloyd-Evans

fût ce qu’un peu de la réalité était incroyablement inspirant et riche d’espoir pour l’avenir.

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ID-kit • Harris Reed est né à Los Angeles le 20 mai 1996. Ses parents sont le documentariste britannique Nicholas Reed et Lynette Reed, ancienne mannequin reconvertie dans la création de bougies. Dès l’âge de 9 ans, Harris Reed sait qu’il veut devenir créateur de mode. • À 13 ans, il ment sur son âge pour faire un stage chez Kelly Cutrone à New York. Il y à l’inclusivité. Si tu n’entres pas dans une case définie et genrée, tu restes incompris et invisible. Dernièrement, à la gare du Nord, je me suis approché du chauffeur de taxi qui agitait la pancarte « M. Reed ». Il m’a dit : « Bonjour Madame, on attend votre mari ? » Une situation que je ne rencontre jamais à Londres. C’est l’endroit où je me sens bien, où vivent mes amis, où je vais pour voir de l’art et où la mode peut être criarde et ne pas se prendre au sérieux. Je me souviens très bien de mes premiers jours ici. À la gare de Liverpool Street, j’ai vu un homme qui portait une robe de mariée, des bottes à semelles compensées, du maquillage et une barbe. Il est passé devant un autre homme vêtu d’un costume classique. Aucun des deux n’a regardé l’autre, ils ont simplement poursuivi leur chemin comme si c’était la chose la plus normale du monde. Et je me suis dit que j’étais enfin chez moi.

travaille sur les shows de Jeremy Scott, Mara Hoffman et Phoebe English, entre autres. Au cours de sa jeunesse, il vit à Los Angeles, en Arizona, en Oregon, à Seattle et en France. • En 2015, il entame des études au Central Saint Martins de Londres. • En 2018, il est remarqué par Alessandro Michele, qui lui propose un stage chez Gucci. Avec Harry Styles, il incarne aussi « Mémoire d’une Odeur », le parfum no gender de Gucci. • En 2021, il fait ses débuts à la Fashion Week de Londres avec sa propre griffe. Ses fans de la

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première heure sont Miley Cyrus, Adele, Iman, Solange Knowles, Beyoncé, Emma Corrin, Lil Nas X, Cara Delevingne… • En septembre 2022, il devient directeur créatif chez Nina Ricci, suivant les traces notamment de Guillaume Henry et du duo Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh.

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Harris Reed n’est pas à 100 % américain ni britannique, mais il est le meilleur des deux mondes. Ni masculin ni féminin, mais gender fluid. Ni haute couture ni prêt-à-porter, mais demi-couture... Ça illustre bien votre personnalité ? Êtes-vous un éternel sceptique, qui aime garder ses options ouvertes ? Je crois par-dessus tout en la liberté. Ce n’est pas une question d’argent, de célébrité ou de gloire, il s’agit du privilège de raconter l’histoire que je veux raconter. C’est le plus important pour moi, ce qui me pousse à réécrire sans cesse les règles. Harris Reed n’est pas une marque de haute couture ; nous n’avons pas de label officiel. Et pourtant, nous fabriquons tout à la main et sur mesure dans nos ateliers londoniens. Je préfère parler de demi-couture. Le juste milieu. En fait, je me compare à un véhicule hybride, qui roule vers une seule destination, mais qui est composé de multiples pièces différentes et opposées.

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reportage

Extrême droite

QUELLE RÉALITÉ POUR LES FEMMES BELGES ? Italie, Hongrie, Finlande, Pays-Bas… Depuis près de 25 ans, on observe une prolifération de partis d’extrême droite ayant réussi à accéder aux cercles du pouvoir en Europe. La poussée du RN en France a même fait craindre la naissance d’un gouvernement nationaliste. La Belgique n’y fait pas exception. Le Vlaams Belang affiche une vitalité notable en Flandre, bien que le reste du pays demeure préservé. De quoi se poser la question : dans un scénario pas si fantaisiste, à quoi ressemblerait une Belgique dirigée par l’extrême droite pour les femmes ? TEXTE CAMILLE VERNIN

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reportage

Les Belges ont voté trois fois le 9 juin dernier, pour les parlements européen, fédéral et régional. Si les sondages les plaçaient à la première place, les indépendantistes du Vlaams Belang ne sont arrivés qu’en deuxième posi‑ tion, derrière les nationalistes de la N‑VA. Côté francophone, le parti « Chez nous », petit frère belge du Rassemblement National, n’a récolté aucun siège. À Bruxelles et en Wallonie, grâce à une riche histoire de luttes sociales et aux combats antifascistes actuels, l’extrême droite est quasi inexistante. Si on ne peut donc pas parler de menace directe pour la Belgique, le pays n’est toutefois pas immunisé. D’ailleurs, un Belge sur deux souhaite le retour d’un pouvoir autoritaire, selon le rapport « Noir, Jaune, Blues, cinq ans après » mené par la RTBF et Le Soir en 2022. Un portrait peu réjouissant du mood belge, miné par la pandémie, les chocs climatiques, la guerre en Ukraine et l’inflation galopante. À force d’évoquer la montée de l’extrême droite comme une fatalité, le discours se galvaude, voire se normalise. Mais quelles seraient au juste les conséquences d’une telle conjecture, pour toute la société, mais aussi et surtout pour nous, les femmes ?

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« Cette stratégie porte un nom : le fémonationalisme », explique Florence Vierendeel, chargée de communication politique pour l’association féministe Soralia. « Si on défend les violences faites aux femmes, c’est pour mieux pointer du doigt les étrangers et plus particulièrement la communauté mu‑ sulmane. Une instrumentalisation an‑ ti-immigration qui détourne en prime l’attention des violences commises aussi par les hommes blancs. » Les études prouvent en effet que, dans 90 % des cas, la victime connaît son agres‑ seur. « Rejeter le problème d’autres cultures, sur c’est aussi une façon de normaliser la situation en Europe occidentale », ajoute Florence Vierendeel. « Le Vlaams Belang fait comme si l’égalité homme-femme était déjà acquise en Belgique. La lutte contre les discriminations telles que le manque de repré‑ sentativité des femmes ou l’écart sala‑ rial ne font d’ailleurs pas partie de leur programme. C’est une façon de se positionner, sans afficher un discours clairement sexiste. »

problèmes

SONT REJETÉS SUR D'AUTRES

cultures

La composante sexiste de l’extrême droite

Chaque politique d’extrême droite dépend de particularités nationales et culturelles. Il suffit néanmoins de se pencher sur l’expérience des autres pays, du Premier ministre hongrois, Victor Orban, à la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, en passant par l’ancien gouvernement conserva‑ teur de droite en Pologne… tous réduisent les droits et libertés des femmes. Si la composante sexiste est l’un des piliers idéologiques de l’extrême droite, le discours a évolué, adoptant des atours plus séduisants, jusqu’à prétendre agir pour la défense des droits des femmes.

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reportage l’avortement comme un droit acquis, il s’oppose à toute augmentation du délai d’interruption de grossesse. En Belgique, néanmoins, une interdiction pure et simple de l’avortement comme en Pologne se révélerait compliquée car elle nécessiterait une majorité.

Un parti-pris qui s’inscrit dans une idéologie beaucoup plus vaste, celle d’un modèle de famille conservateur et traditionnel. « Dans celui-ci, l’homme et la femme ont chacun un rôle défini et cadré. La femme est relayée au foyer, s’occupe des enfants et des tâches domestiques, et l’homme est le chef de famille. C’est une menace évidente sur les droits des LGBTQIA+, vu que cette communauté va s’inscrire à la marge de ce modèle établi. Mais aussi et surtout pour l’autonomie des femmes. Or, on sait que quand les femmes perdent leur autonomie, elles sont plus exposées aux violences conjugales ou familiales. » Le Vlaams Belang a en outre proposé d’instaurer une prime augmentée pour les femmes qui procréent avant leurs 30 ans. Une politique nataliste que promeut historiquement l’extrême droite, mais qui n’est pas tout à fait absente des discours d’autres partis dits « modérés ». On pense notamment à la proposition de « réarmement démographique » très débattue du Président Emmanuel Macron.

« Il s’agirait plutôt de rendre plus compliqué l’accès à l’avortement. En réduisant le financement des institutions qui les pratiquent, et en diminuant ou en supprimant les subsides des plannings familiaux et des associations féministes », continue Juliette Léonard. Un positionnement qui raisonne avec l’offensive menée entre autres par l’extrême droite contre la « déconstruction », le « wokisme », les études de genre et les études postcoloniales. « On le voit dans d’autres pays, il y a des attaques sur l’étude de genre qui viendrait diffuser d’autres idées que celle de la famille hétéronormée classique. » « En Italie, Meloni a fait sauter le revenu d’intégration sociale. C’est un risque que l’on pourrait imaginer aussi. Or, en s’attaquant aux services publics et à la sécurité sociale, on incite de nombreuses femmes en situation de précarité à compter uniquement sur le soutien personnel du foyer, et plus sur l’État. » Derrière un discours « antisystème », l’extrême droite prône des politiques néo-libérales qui fragilisent les publics les plus vulnérables. Parmi eux, citons certaines femmes issues de l’immigration, les femmes à la tête de familles monoparentales ou encore les femmes dans les secteurs d’activité associés au « care », souvent trop peu rémunérés et valorisés.

C'EST UNE menace POUR L'AUTONOMIE DES femmes

Quels risques pour les femmes ?

« Dans un monde dystopique dans lequel l’extrême droite viendrait à prendre le pouvoir en Belgique, on vivrait donc une période durant laquelle les droits des femmes n’avanceront pas, voire reculeront », affirme Juliette Léonard, chargée de recherche au sein du Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion (CVFE). « Le droit à l’avortement est la première menace. » Si le Vlaams Belang considère

Pourquoi certaines femmes votent extrême droite?

« Il n’y a pas de profil type », prévient Juliette Léonard. « Il faut sortir de l’image stéréotypée des “beaufs mal éduqués”, celles et ceux qui votent extrême droite le font pour diverses raisons et proviennent de différents milieux socio-économiques et géographiques. On constate en premier lieu que les électeurs RN, par exemple, ne maîtrisent pas le programme et les idées du parti. Mais c’est un constat que l’on peut poser sur les autres électorats. » Juliette Léonard ajoute qu’il y a aussi l’hypothèse matérialiste qui tente d’expliquer le vote des femmes pour l’extrême droite, comme une recherche de protection. Se conformer au patriarcat, c’est éviter de s’exposer à plus de violences masculines, mais aussi de s’assurer une situation perçue comme « confortable » avec une structure et un ordre social bien établis.

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reportage « Les relations sociales jouent un rôle important. Quand on vote extrême droite, on vote en couple, en famille, entre amis. » Le vote pour l’extrême droite traduit également un sentiment de désillusion et de trahison vis-à-vis des partis traditionnels. C’est le fameux « on a tout essayé, pourquoi pas eux? ». Ce vote exprime parfois aussi une hiérarchisation des priorités, il s’agit alors de privilégier ses galères quotidiennes à ses idéaux et à ses préoccupations sociales.

La montée de l’extrême droite en Europe, une fatalité ?

QUAND ON VOTE extrême droite, ON VOTE EN couple, EN FAMILLE

« Il s’agit de tout sauf d’une fatalité », soutient Archibald Gustin, chercheur à l’université de Liège. « On l’a vu en France, il y avait un narratif un peu apocalyptique, à juste titre, mais ça ne s’est pas produit. » Le politologue l’affirme : les discours sur la montée de l’extrême droite deviennent des prophéties autoréalisatrices. « Parler de victoire imminente ou inévitable permet à certains partis d’adopter des politiques plus sécuritaires et anti-immigration. Ces discours autour de la montée des extrêmes ont claire-

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ment un effet pervers, même s’ils sont bien intentionnés. »

La solution ? « Le cordon sanitaire politique et médiatique a fait ses effets en Belgique francophone. Le plus grand risque serait que les partis traditionnels commencent à adopter de plus en plus de discours d’extrême droite, laissant apparaître sa rhétorique comme modérée. Or, c’est un phénomène que l’on observe depuis plusieurs années. On a tendance à considérer que la frontière entre l’extrême droite et les partis traditionnels est solide, mais je pense qu’il faut rester très prudent. »

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Bondage, torture, soumission… Le kink est partout, et c’est plutôt réjouissant, malgré les clichés persistants. Plongée dans un univers bien plus bienveillant qu’il ne paraît ! TEXTE NOEMI DELL'AIRA

BDSM

Charles Deluvio / Unsplash, Altelier Oz

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Juliette et Raphaël lors d’une démonstration de Shibari.

La pratique qui relie

Désir & moi

Le BDSM (Bondage, Domination, Soumission, Sado-Masochisme) a toujours été pour moi enveloppé d’une aura mystérieuse, voire effrayante. Il y a peu, le BDSM était encore classé dans la catégorie des déviances sexuelles et sous-tendait une forme de psychopathologie. Ces clichés ont la vie dure, mais après m’y être penchée, il s’est révélé un monde tissé de codes et de respect, avec le consentement éclairé comme règle d’or.

Contrairement à d’habitude, Juliette est attachée par Raphaël (blessure à la main oblige), les bras derrière la tête et les pieds liés. Elle ne tient que sur ses genoux. Si elle balance en avant ou en arrière, la corde qui se trouve sur ses parties génitales tire davantage. Assise dans un coin de cette pièce appelée L’Alternée, j’assiste pour la première fois à un atelier de Shibari (techniques d’attaches inspirée du bondage japonais) au centre Brussels Art & Pole. Le thème d’aujourd’hui : la torture ludique. Cinq duos viennent explorer leur affinité avec la douleur et les profils sont variés : des ami·e·s, des couples, des duos BDSM… L’atelier dure 2 h 30 et commence par une discussion autour de la torture, et comment la transformer en un jeu consenti. « J’aime cette notion de jeu. Elle nous ramène à notre objectif premier : prendre du plaisir mutuel », raconte Juliette, professeure de Shibari. Avec son partenaire Raphaël, elle réalise des démonstrations, avec à chaque fois une alternative pour celles et ceux qui ne seraient pas à l’aise avec l’exercice. Elle ajoute : « Il y a un jeu

que j’aime bien, c’est celui de l’interrogatoire. On va tourmenter l’autre pour lui soutirer une information. Quand la personne choisit enfin de cracher le morceau, ça signifie qu’elle n’en peut plus, c’est une approche plus frontale et ludique de l’utilisation du “safeword” (mot de sécurité qui signifie “stop”). » Chaque duo est dans sa bulle et l’énergie dans la pièce devient rapidement très intense. Certains se livrent à une lutte dansée, d’autres à du « breathplay » (restriction de la respiration à l’aide du poids du corps et des cordes), et utilisent des accessoires comme des pinces à linge à clipper sur la bouche ou des gants en latex pour se connecter aux sensations. Claques, mordillements… Tout y passe. Mais il y a aussi les regards intenses, les fous rires, les « ça va ? » et « je dessers un peu ? » Une véritable osmose entre douleur et tendresse qui me touche et me bouleverse.

IL FAUT prendre le temps DE DISCUTER DE SES envies ET SES limites ANGÈLE VIRAGO

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reportage

Prendre soin

Ce qu’il se passe avant et après a autant d’importance que la séance en elle-même. La clé réside dans la communication et le consentement mutuel. « Avant toute séance, il faut prendre le temps de discuter de ses envies et ses limites. Quelque chose qui était totalement consenti la fois d’avant peut ne plus l’être la fois suivante. Le jeu de soumission et de torture peut aussi pousser la personne qui a mal à supplier l’autre d’arrêter, sans que ce soit vraiment sa volonté. Il est donc important de définir un “safeword” », m’explique Angèle Virago, la fondatrice de Brussels Art & Pole. Elle ajoute : « Les shoots d’adrénaline et d’endorphine peuvent être tellement intenses qu’il peut y avoir un véritable “drop” après. Ça peut être compliqué physiquement et psychologiquement, c’est pourquoi l’“aftercare” est primordial et doit aussi être discuté en amont. Ça peut être une balade, un câlin, prendre des nouvelles de l’autre si on est amené à partir rapidement après la séance… Ce qu’il faut retenir : red flag ultime si votre partenaire esquive la question de l’“aftercare” ! »

La sécurité avant tout

Ambassadrice de la plateforme JOYclub (espace de rencontre et de découverte des sexualités) et pratiquante BDSM de longue date, Melainya met un point d’honneur à prévenir de ses dangers lors de notre échange. « On utilise des matériaux et des gestes qui ne sont pas sans conséquence : par manque d’entraînement, on peut facilement brûler, couper ou entailler la peau de l’autre. Il faut aussi prendre en compte le mélange de fluides corporels sur le matériel et veiller à le désinfecter entre deux partenaires. » De son côté, quand Luana Pagano, gérante du loveshop « Désir & moi », m’accueille dans sa boutique à Bruxelles, elle est catégorique sur la première étape à franchir : s’informer ! Si auparavant, le milieu était plutôt fer-

mé, il existe de plus en plus d’espaces pour se rencontrer. Luana cite l’académie du BDSM Evafil à Liège, lieu de partage et d’échange de savoirs sur les différentes pratiques, mais aussi l’application Fetlife pour partager avec la communauté et se tenir au courant des prochains évènements et « munchs » (contraction entre « meet » et « lunch »). Elle prévient tout de même : « Il faut savoir que vous ne rencontrerez pas que des personnes bienveillantes dans ce milieu. »

Se lancer en douceur

« Le BDSM, ça peut être tellement de choses, et pas forcément les plus extravagantes. Le fait de se bander les yeux ou de s’attacher les mains change déjà toute la dynamique et peut décupler les sensations. On peut aussi simplement changer d’ambiance avec un seul accessoire comme la cravache, en la pointant sur son·sa partenaire pour lui donner un ordre ou simplement l’effleurer avec. » Si je lui parle d’une marque récemment découverte d’accessoires BDSM fabriqués à partir de PVC de haute qualité en Italie, Luana m’indique qu’il n’est pas forcément nécessaire d’investir un bras pour se faire plaisir. Il suffit parfois de regarder autour de soi. « On peut être créatif·ve·s avec les objets du quotidien. Par exemple, on peut totalement s’éclater avec des fourchettes sorties du congélateur, une simple spatule en bois ou même une écharpe. » En gros : informez-vous, communiquez, « stay safe » et laissez libre cours à votre imagination !

Carnet

d’adresses

• Pour apprendre et s’amuser : Brussels Art & Pole (Bruxelles) • Pour partager et échanger : Evafil (Liège) • Pour réseauter : l’appli fetlife.com • Pour se détendre (ou pas) : Domaine 10, Love Hotel avec chambre SM (Middelkerke) • Pour shopper en ligne : WEGAN.eu • Pour faire du lèche-vitrine : Minuit (Bruxelles), Désir & moi (Liège et Bruxelles), Mister B (Anvers),

Harnais de jambes ‘Lolita Harness’ en PCV designé en Italie, Wegan, 140 €.

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Tutti Passi (Gand et Anvers)

FASHION

Chapeau rouge et lunettes, appartiennent à la styliste. Collants, Falke. Robe à franges et bottes, Pommie Dierick.

ÉDITO MODE

Passion knitwear TENDANCES

Mous Lamrabat

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DESERT DANCE STYLISME LISA LAPAUW I PHOTOS MOUS LAMRABAT

Un cheval. Un dromadaire. Hommage au surréalisme dans le désert du Maroc. C’est la lumière qui est au cœur des tendances de la rentrée. Ensorcelante, elle met en valeur les collections aux couleurs vibrantes.

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Top à épaulettes, Mélique Street. Escarpins, Morobé. Collants, Falke. Chapeau, appartient à la styliste.

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beauty

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Gilet en tricot à épaulettes, Sofia Rodriguez Rodriguez. Short de motard blanc, appartient à la styliste. Culotte, Calzedonia. Chaussures, Morobé.

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Écharpe en fausse fourrure, Diesel. Bague : Fragille.

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Balaclava, appartient à la styliste. Boucles d’oreilles et collier à perles, Wouters & Hendrix.

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Top à franges, Essentiel Antwerp. Short cycliste et accessoire capillaire, appartiennent à la styliste. Collants portés en top et culotte, Calzedonia.

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Pull, Walter Van Beirendonck. Boucles d’oreilles, Wouters & Hendrix.

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Robe à rayures, Y/Project. Chaussures, YZY.

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Legging à fleurs, Philosophy di Lorenzo Serafini via Zalando. Cardigan, Meryll Rogge.

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Collier, Fragille. Chapeau, appartient à la styliste.

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Robe à pois, Michelle Del Rio via The Menu. Boucles d’oreilles, Essentiel Antwerp.

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Robe, A.W.A.K.E. via Zalando. Gants matelassés, Walter Van Beirendonck. ÉQUIPE DE PRODUCTION Photos : Mous Lamrabat ı Stylisme & production : Lisa Lapauw ı Mannequin : Zoë Thaets @ Noah Management ı Coiffure et make-up : Karima Maruan (avec la marque Whind) ı Assistant photo : Dimi Bekaert ı Traitement photo : Pencilpixel par Erwin Broers.

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Robe, Oops Wang. Chaussures, Diesel. Collier, Fragille.

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PASSION KNIT WEAR STYLISME BENEDETTA DELL'ORTO ZINERONI CASATI PHOTOS JASON KIBBLER

Enfilez vos cardigans ornés et vos manteaux douillets à franges : cet automne est l’occasion idéale de redécouvrir le pouvoir de la maille.

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fashion

Mini-robe à superpositions en maille, balaclava en laine et cachemire et bottes en cuir de veau, Fendi.

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fashion

Pull à col XXL en maille ivoire, Alexander McQueen. Short en laine, Collection Moncler.

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fashion Manteau teddy, body polo en laine tricotée, Stella McCartney. Collants et bottes en cuir de veau, Ferragamo. Longs gants en laine, Marni.

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fashion

Veste en laine et cachemire avec des boutonsbijoux, et robe sans manches en laine et cachemire, Chanel. Boucles d’oreilles dorées de la collection Tiffany Lock, Tiffany & Co. Cuissardes, Stella McCartney.

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Pull et short en laine, sac Keep A Go en fausse fourrure, Dsquared2. Écharpe en laine, Moncler Collection. Bottes en daim, Pierre Hardy.

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fashion

Cardigan en laine et pull col en V, Polo Ralph Lauren. Short-culotte en maille, Lacoste. Boucles d’oreilles dorées, Cartier. Cuissardes à boucles dorées, Sergio Rossi.

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fashion

Sur la page de gauche : pull en tweed, Prada. Boucles d’oreilles Clash de Cartier en rose gold (petit modèle), Cartier. Sur cette page : veste bomber et minirobe en laine moulinée avec franges multicolores, choker en métal avec foulard et mocassins slingback à plateformes, Gucci.

ÉQUIPE DE PRODUCTION Production : Yannick Selva (ELLE International) ı Mannequin : Lotte Bella @ Next Paris ı Coiffure : Leon Gorman @ WN Management ı Maquillage : Chiara Guizzetti @ Green Apple ı Assistante stylisme : Adele Baracco.

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trends

On veut de la ﬂamboyance dans l’élégance, des volumes qui évoluent avec nos ambitions. À plumes, à ﬂeurs, ou (presque) en toute discrétion, la mode de cet automne nous offre tous ses mots pour nous exprimer. TEXTE ELISABETH CLAUSS

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Launchmetrics Spotlight

Bottega Veneta

Le Guide Mode de la rentrée

trends

l’imprimé

Damier

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47, c’est le nouveau 17. Avec moins d’acné, et plus de blé. Puisque si tout va bien nous serons plus longtemps « âgées » que jouvencelles, on se félicite de voir les défilés célébrer (un peu) les merveilles des vermeils. Yasmin Warsame chez Saint Laurent, Tasha Tilberg chez Erdem et Balenciaga, Kristin Scott Thomas chez Miu Miu ou Marcia Cross chez Vêtements, s’en réjouissent d’un rire sans rides.

Bat

Erd

BEAUTÉ INTEMPORELLE

Rabanne

Chanel

Loewe

Burberry

Dior

la tendance

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Bal

Balmain

Vichy, pied-de-poule ou tartan, ces motifs obsessifs marquent la ligne directrice de la saison. Pour souligner nos arrondis, pour remettre notre vie d’équerre (pense-t-on !), on se tient à carreaux.

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trends

le moment

Chanel

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Launchmetrics Spotlight

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C’était un défilé graphique et cinématographique, le dernier signé par Virginie Viard, 30 ans de Maison Chanel dont cinq comme directrice artistique, et 25 à seconder Karl Lagerfeld au plus près. Cette collection automne-hiver 2024/25, hommage à l’esprit « Deauville » avec des clins d’œil à son Festival de cinéma romantique, offrait des silhouettes toutes en longueur et en camaïeux de soleil couchant. Larges capelines et tons dégradés de l’acidulé au pastel, les pièces soulignaient l’ampleur des mouvements, et des sentiments : un court-métrage réalisé par Inez & Vinoodh, visible sur le site web de Chanel, met en scène les sublimes Penelope Cruz et Brad Pitt, pour une interprétation glam’chic d’« Un homme et une femme » aux amours intemporelles.

Chanel

trends

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trends

l’imprimé

SAUVAGE

Paco Rabanne

On renoue avec notre nature féline, en jouant du contraste chaud d’une couleur fauve tachetée, paradoxal camouflage dans un monde qui rugit. Le léopard est partout, mordant et pointu.

la texture

Transparent

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Launchmetrics Spotlight

Atlein

Tom Ford

Chanel

Saint Laurent

Ferragamo

Nina Ricci

Gucci

On n’a rien à cacher. Fières de nos personnalités à fleur de toucher, on assume le grain de peau (mais on a le droit d’enfiler une veste par-dessus). Par philosophie, on ose. Dans la vraie vie, on dose.

Nina Ricci

Saint Laurent

Carolina Herrera

Retrofête

Dolce&Gabbana

trends

Courrèges

le style

Glamour

La prestance est dans les épaules – demandez aux militaires –, l’assertivité dans les tailles marquées. Après une tendre vague rose pour femmes-enfants d’inspi Barbie, l’autorité revient en force, en talons et en carrures. Le pouvoir ne se donne pas, il s’(ap)prend.

Nina Ricci

Toujours

la couleur

POUDREUSE C’est la gamme chromatique de l’élégance qui murmure. C’est aussi une neutralité choisie : le blanc cassé, le pâle, le coquille d’œuf, ça ne crie pas. Alerte météo mode d’hiver : préparez-vous à de grosses avalanches de beige.

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trends

la couleur

On passe au vert On porte haut la couleur de l’espoir, surtout quand elle flirte avec le kaki qui se fond dans l’automne comme les feuilles – et les personnalités affirmées – qui tourbillonnent.

le show

COURS DE DESSIN

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la référence

RÉGENCE « Bridgerton » est passé par ici, et le style victorien, avec ses lignes flatteuses jusqu’au délire et ses imprimés ère romantique, ne va pas en rester là.

Launchmetrics Spotlight

Yuhan

Loewe

Illustré d’œuvres du peintre américain Albert York, le défilé de la marque Loewe à l’identité visuelle hyperréaliste et disruptive a intégré littéralement le concept « d’art appliqué » à une mode qui ne demande qu’à sortir de son panier.

trends ELLE ❤ La Cambre

HYUNJU PARK

Le nuancier de ses expressions La jeune femme, détentrice d’une licence en littérature française obtenue à Séoul avant de se tourner vers la mode, maîtrise plusieurs langues et tous les langages du mouvement. Si elle s’est d’abord consacrée à une matière liée aux sciences humaines, c’est « parce que la mode implique une intimité avec les autres. En outre, mener d’abord une formation en français était cohérent par rapport à mon projet d’intégrer La Cambre, qui m’intéressait pour son travail de recherches et de volumes ». Lorsqu’elle s’est installée à Bruxelles en 2019 après avoir réussi le concours d’entrée de cette école ultra-sélective, elle ne connaissait personne. Ce qui n’a pas duré longtemps, évidemment : « C’est une ville très calme par rapport à Séoul, mais extrêmement dynamique au niveau artistique. »

Les mots de la mode

« Je me suis toujours sentie concernée par le sujet. Collégienne, je m’habillais vintage par plaisir de trouver des vêtements “bizarres et drôles”. Au lycée, j’ai eu envie de créer pour les autres, et pas uniquement de me composer des silhouettes à moi-même. » Ses créations s’inspirent de références visuelles, par la recherche de formes et de découpes : « Je travaille directement avec mes mains. Les inspirations visuelles du départ, notamment issues de films de Wong Kar-wai et de David Lynch, sont refondues et reconstruites. Pendant mes études, je suis souvent partie de la déconstruction de vêtements classiques, comme le tailleur ou le trench. En Master, j’ai fondé des pièces sur une interprétation des tuyaux d’arrosage, ouverts et découpés, cylindres utilisés ensuite selon différentes techniques de patronage. Ma collection de fin d’études pousse le concept d’extrapolation de la forme cylindrique pour découvrir de nouveaux volumes. » Ses vêtements, destinés à quiconque cherche des alternatives aux formes convenues, peuvent être portés par des femmes comme par des hommes, « par tous ceux qui privilégient l’originalité et un langage de mode personnel ». Les conventions ne demandent qu’à être éclaboussées.

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trends

Texte Maya Toebat

ELLE ❤ Modeacademie Antwerpen

POMMIE DIERICK

Vous avez peut-être déjà remarqué ses créations sur Charlotte Adigéry dans l’émission « De Slimste Mens », mais le véritable point culminant de l’année pour Pommie Dierick a été son défilé de fin d’études en juin dernier. Après plusieurs mois de travail acharné, Pommie a failli passer à côté de ce moment tant attendu à cause de la fatigue. « C’était pourtant la meilleure manière de clôturer mon parcours à l’école de mode », confie-t-elle. « Un défilé qui avait une saveur particulière puisque j’y assistais depuis l’âge de 13 ans, traînée par ma mère qui savait, mieux que moi-même, qu’il déclenchait un facteur waouh. Ce qui semblait autrefois un rêve inaccessible est finalement devenu réalité. J’ai obtenu mon diplôme de fin d’études secondaires dès que possible en passant les épreuves du jury central, avant de suivre une septième année à la Kunsthumaniora pour constituer un portfolio, puis de réussir l’examen d’entrée à l’Académie de la mode. » Une fois admise, Pommie Dierick n’était pas au bout de ses peines. Après l’intimidation de l’examen d’entrée, la première année a été éprouvante. « Je connaissais à peine les noms des créateurs, ce qui était extrêmement gênant, et je n’avais aucune idée de la façon dont était assemblé un vêtement. Je n’avais touché qu’une seule fois à une machine à coudre, donc j’ai dû tout apprendre à partir de zéro. Il y avait tant de choses à maîtriser en si peu de temps que je me suis retrouvée prise dans une spirale négative. À la fin de l’année, des remarques cinglantes m’ont appris que j’avais échoué. J’ai alors décidé de faire un break. En réalité, je n’avais pas envie d’y retourner. Je ne voulais plus subir autant de stress. Durant quelques mois, je me suis tournée vers la photographie, puis vers le marketing de la mode, et j’ai appris le processus de production. Ce qui comptait pour moi, c’était de rester liée au monde de la mode. Ce n’est que pendant le confinement que j’ai retrouvé mon atelier. Cette période m’a beaucoup aidée à clarifier mes idées et mes objectifs. Je me suis alors sentie prête à reprendre. » « J’ai gagné en maturité, ce qui est une bonne chose. Ça m’a permis de mieux développer mon identité créative, l’une des leçons les plus précieuses que je retiens de mon passage à l’académie. Comment je décrirais mon style ? J’aime mettre en avant l’élégance des femmes, d’une manière sensuelle. Mes créations sont empreintes de beaucoup de plaisir, notamment à travers l’expérimentation des textures et des matières. » Pommie Dierick a également appris à être audacieuse, n’hésitant pas à contacter des personnes qui ne s’attendent pas à recevoir un e-mail de sa part. Cette prise d’initiative lui a ouvert la porte à un stage pour l’automne. « À Paris, je me concentrerai sur les accessoires, ce qui a toujours été mon rêve. C’est très excitant, car un tout nouvel univers s’ouvre à moi. Ces dernières années j’ai appris à travailler dur, à être créative et à défendre ma vision. C’est tout ce que je peux – et veux – emporter avec moi. » 120 elle

Launchmetrics Spotlight

Élégant, sexy et fun

Balenciaga

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coup de cœur

LGN POUR LES FILLES AUSSI

Le jean Omniprésente dans la nouvelle Collection Couture de Balenciaga, la matière la plus popu est définitivement adoubée par le luxe.

Louis Gabriel Nouchi

la matière

Louis-Gabriel Nouchi, qui célèbre la sensualité au masculin dans ses collections, les décline désormais au féminin. On mélange, on s’arrange et au final, on met ce qu’on veut.

la tendance

Duran Lantik

Jil Sander

Pour mieux se faire entendre dès l’automne, on augmente le volume. De nos vestes et manteaux en premier lieu, pour adopter la stratégie de l’ours quand il veut s’imposer. Et si la forêt urbaine est calme, on pourra toujours hiberner dedans.

Chanel

Lacoste

Roberto Cavalli

Jason Wu

BOUFFANTE

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Au revoir Dries !

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Après 38 ans, 150 collections et 129 défilés, Dries Van Noten a fait ses adieux à la mode. De sa dernière collection, déjà iconique, nous avons retenu trois tendances qui feront l’hiver. COORDINATION ÉLODIE OUÉDRAOGO

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BRILLER EN ARGENT ET DORÉ Tout est dans la matière ! Les tissus métalliques délicats et les styles faciles à porter sont la combinaison parfaite pour des tenues destinées à être vues.

1 Sac à main, Diesel, 695 € 2 Top, Patrizia Pepe, 150 € 3 Blazer, Norma Kamali, 360 € 4 Lunettes de soleil, Komono x Byeongho Lee, 249 € 5 Pantalon de jogging, Rabanne, 890 € 6 Body, Nissa, 193 € 7 Sac à main, Coperni, 520 € 8 Boucles d’oreilles en forme de cœur, Bobby Jewels, 280 € 9 Jeans Boyfriend, Ganni, 325 € 10 Mules, Morobé, 670 € 11 Jupe de tennis à volants, Dolly Sport, 90 € 12 Bottines, Isabel Marant, 1.090 €.

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SSSSSSSTYLÉ L’imprimé serpent est de retour comme jamais auparavant. Vous n’êtes pas sûre que ce look bestial soit fait pour vous ? Une ceinture ou des bottines subtiles suffisent pour être à la pointe de la tendance.

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1 Blazer, Mango, 79,99 € 2 Jupe en cuir , Xandres, 179 € 3 Porte-monnaie en forme de cœur, Jill Sander, 415 € 4 Shopper bag, APC, 249 € 5 Chemise, Pinko, 490 € 6 Baskets, Nike x Stussy, 234 € 7 Pantalon, GCDS, 471 € 8 Robe, Phillip Plein, 690 € 9 Top asymétrique, Marine Serre, 725 € 10 Boucles d’oreilles, Wouters & Hendrix, prix sur demande 11 Trench, Regina Pyo, 1.542 € 12 Mules, Amina Muaddi, 670 € 13 Bague serpent, Missoma, 152 € 14 Pantalon cargo, Our Sister, 160 €.

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TIME FOR BUSINESS & HOLIDAY. _PUBS 2024-07-30-IW-Boliday-ELLE-215x275.indd ELLE NEW FORMAT.indd 1 1

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POWER SUITS YOU

Le blazer parfait garantit un look puissant. Donnez une touche de fraîcheur aux bons basiques avec un bermuda élégant. 7

1 Bermuda, Massimo Dutti, 79,95 € 2 Bermuda, Zadig & Voltaire, 545 € 3 Blazer oversize, Isabel Marant, 890 € 4 Blazer, H&M, 49,99 € 5 Chaussures, Ottange, 495 € 6 Bermuda, Totême, 280 € 7 Bague ‘Leave me alone’, Fragille, 500 € 8 Montre 'Conquest', Longines, 230 € 9 Blazer, Gestuz, 90 € 10 Lunettes de soleil, Odette Lunettes, 99 € 11 Top, Guess, 40 € 12 Blazer, Won Hundred, 480 € 13 Shopper, Arket, 139 € 14 Bermuda, Comme des Garçons, 817 € 15 Bottines, Rombaut, 490 €.

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- Aurèle Lavalle Photo

Gilet Galway et veste Campus

www.saint-james.com

CAMELEON • ELLE

WE shopping exceptionnel ELLE Belgique et Cameleon, l’outlet mall incontournable de Woluwe et Genval, vous invitent à une expérience shopping unique les 7 et 8 septembre 2024.

DES RÉDUCTIONS EXCLUSIVES Cameleon, c’est plus qu’un simple outlet mall. C’est une destination shopping qui rassemble plus de 100 marques de vêtements, chaussures, maroquinerie pour hommes, femmes et enfants, ainsi que des articles de décoration. Vous y trouverez un mix parfait de déstockage avec des réductions allant jusqu’à 60 % et des nouvelles collections à prix réduits jusqu’à 15 %. De plus, Cameleon est ouvert les dimanches et jours fériés, ce qui permet de faire du shopping à tout moment. Avec un parking gratuit, faire ses courses n’a jamais été aussi facile et agréable.

UN RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER Pendant le week-end de shopping des 7 et 8 septembre (de 11h à 17h), profitez : d’une remise exclusive de 20 % sur les prix déjà réduits de Cameleon, de sessions de maquillage et de massage et d’une coupe de cava offerte. Les enfants ne seront pas en reste avec des activités de grimage et un magicien présent pour les divertir.

UN CONCOURS Cerise sur le gâteau, vous pouvez participer au concours exclusif pour tenter de gagner une nuit pour deux au Mix, avec accès au spa, sport et petit déjeuner inclus.

Notez les 7 et 8 septembre prochains dans votre agenda et rendez-vous chez Cameleon à Woluwe. N’attendez plus ! Pour bénéficier de cette offre spéciale, inscrivez-vous via ce QR code.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC CAMELEON. CAMELEON.BE

BEAUTY

Anneaux d’oreilles, Ti Sento. Manchette en métal doré, bagues et pendentif, Masté. Bandeau pour les cheveux en cuir, appartient au coiffeur.

ÉDITO BEAUTÉ

Eva Longoria

DOSSIER PARFUMS Stephen Mattues

What's new?

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GOLDEN HOUR STYLISME DELPHINE DUMOULIN PHOTOS STEPHEN MATTUES

Les derniers rayons de soleil de l’été font briller votre peau de mille feux. Misez sur le noir, le blanc et le chic métallisé.

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beauty Lunettes solaires, Jimmy Fairly. Sac miroir doré, Liviana Conti. Maillot de bain, Max Mara. Bagues boucles d’oreilles et pendentif, Ti Sento.

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beauty

Maillot de bain, H&M Studio. Bracelet en métal et boucles d’oreilles, Tweek-Eek. Bagues, Masté. Capeline en voile micro résille, Elvis Pompilio.

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beauty Maxi T-shirt en résille crème, Bellerose. Bijoux en métal doré, collier chaîne et pendentif anneau, manchettes et bagues, Masté.

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ÉQUIPE DE PRODUCTION Art direction : Iris Rombouts. Mannequin : Marie Fofana @ Next Management Paris. Make-up & Hair : Rudi Cremers pour Dior Beauty et Moroccanoil. Assistant Photo : Simon Waterkeyn. Location : Villa Morning Breeze by Monica Armani, Las Colinas Golf & Country Club. Nos remerciements à Hip Estates.

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Bustier-sac en cuir noir, Sarah Levi. Mini-jupe en vinyle, Louis Vuitton. Sac noir, Delsey. Boucles d’oreilles et bagues, Masté.

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beauty

Bikini blanc, ERES. Bandeau en cuir, appartient au coiffeur. Harnais en lanières de cuir, Marie-Bernadette Woehrl. Boucles d’oreilles, manchettes et bagues, So Sol. Sandales, Teva. ÉQUIPE DE PRODUCTION Art direction : Iris Rombouts. Mannequin : Marie Fofana @ Next Management Paris. Make-up & Hair : Rudi Cremers pour Dior Beauty et Moroccanoil. Assistant Photo : Simon Waterkeyn. Location : Villa Morning Breeze by Monica Armani, Las Colinas Golf & Country Club. Nos remerciements à Hip Estates.

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ARGIN BEAUTY STUDIO • ELLE

MÉ THOD E RE N ATA FRANÇ A

Le massage révolutionnaire

Stéphanie Piazza

Le “Miracle Face” se concentre quant à lui sur le visage, permettant de réduire les gonflements, d’atténuer le double menton et les cernes, de lifter la peau, et de donner au teint une luminosité éclatante et ce grâce aux manoeuvres de drainage et remodelage avec des résultats aussi immédiats que la version corps.

Renata França, thérapeute brésilienne, est une figure emblématique dans le monde du massage grâce à ses méthodes novatrices. Elle a su se démarquer par son approche unique qui allie des gestes fermes et précis à une profonde compréhension de l’anatomie, de la physiologie et de la médecine ayurvédique. Ces massages se distinguent par leur efficacité visible dès les premières séances, notamment dans la réduction des gonflements, l’amélioration de la circulation sanguine et le remodelage de la silhouette.

Le “Remodelage” vise à dégrouper les adipocytes pour améliorer le contour du corps dès la première séance. Cette technique est particulièrement prisée par celles et ceux qui souhaitent une silhouette plus définie, avec des muscles apparents et une taille plus marquée.

TROIS TECHNIQUES QUI ONT FAIT LEURS PREUVES

UNE RÉFÉRENCE EN BELGIQUE ET AU LUXEMBOURG

Le Drainage lymphatique, par exemple, ne se contente pas d’améliorer l’aspect esthétique ; il offre également des bienfaits thérapeutiques en réduisant les œdèmes, en activant la circulation sanguine et en renforçant le système immunitaire. Le “Drainage Lymphatique” est donc particulièrement recommandé pour diminuer la cellulite, accélérer le métabolisme et procurer une sensation de bien-être généralisé.

Stéphanie Piazza est la seule formatrice certifiée par Renata Franca. Après une formation intensive au Brésil, elle dispense aujourd’hui trois protocoles : le Drainage lymphatique, le “Miracle Face” et le “Remodelage”. Ses formations sont très recherchées, comme en témoignent les sessions d’août et de septembre qui sont déjà complètes. Pour toute future inscription : +55 11 94548-6075.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC ARGIN BEAUTY STUDIO.

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Parole d’Eva Longoria 138 elle

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Qui ne serait pas tenté par un aller-retour direction Cannes pour une séance beauté avec Eva Longoria ? Nous, en tout cas, on répond présent. On en oublierait presque, tout à notre enthousiasme, qu’un Festival du film se tient aussi sur la Croisette. TEXTE JOLIEN VANHOOF

« Dix minutes ! » C’est sur ces mots sévères que le PR me pousse dans la suite de l’emblématique Hôtel Martinez, où Eva Longoria est sur le point de terminer une longue matinée d’interviews. Je suis la dernière des journalistes, mais l’actrice et réalisatrice, professionnelle jusqu’au bout des ongles, semble encore avoir les ressources pour mener à bien cet entretien. Elle se lève pour me serrer la main et m’accueillir chaleureusement. Hier, la réalisatrice de « Flamin’ Hot » a monté les marches du Palais des Festivals dans une étincelante robe Elie Saab au décolleté vertigineux. Elle avait l’air, et ça tombe plutôt bien, « flamin’ hot ». Ce matin, sa tenue est un peu plus sobre : un blazer oversized sur une longue robe près du corps fendue ici et là, le tout dans les tons marron et beige. Tout comme moi, en fait. Les grands esprits se rencontrent.    Ce n’est pas une « desperate housewife » qui est assise dans le fauteuil en face de moi, mais bien une femme d’affaires qui sait parfaitement quel message elle veut faire passer. Mille questions me brûlent les lèvres, mais le temps est compté. Parlons donc de L’Oréal Paris. Elle acquiesce avec joie. Vingt ans plus tard, celle qu’on surnomme « La Longoria » se réjouit toujours autant de sa collaboration avec

la marque française de cosmétiques. Et tout le monde sait désormais qu’elle le vaut bien.

LES FEMMES CINÉASTES N'ONT PAS LES MÊMES

opportunités QUE LEURS homologues masculins

Prêter son visage à une marque est tout sauf anodin. Pourquoi avoir choisi L’Oréal Paris à l’époque ? J’ai toujours été attirée par la diversité au sein de L’Oréal Paris. Il n’y a qu’à voir toutes les ambassadrices de la marque : nous venons de pays différents, nos couleurs de peau et de cheveux, nos âges et nos religions diffèrent... Nous représentons un mix fascinant, où sont représentées des femmes du monde entier. Ce que nous avons en commun, c’est une voix forte. L’Oréal Paris choisit toujours des personnalités qui ont des choses à dire et qui défendent leurs convictions. Une récente campagne a mis l’accent sur les échecs rencontrés par les femmes. Quelle est votre plus grande frustration en tant qu’artiste ? Le passage du statut d’actrice à celui de réalisatrice. Les femmes cinéastes n’ont tout simplement pas les mêmes opportunités que leurs homologues masculins, même si nous sommes au moins aussi talentueuses. Prendre conscience de cet état de fait sans pouvoir changer les choses a probablement été l’un des défis les plus difficiles à relever... En fin de compte, il suffit d’aller de l’avant et de prouver qu’on a droit aux mêmes chances.

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elle 139

beauty Que vous évoque ce female empowerment ? L’émancipation des femmes me fait penser à ma mère et à mes sœurs. Elle relève d’une forme de sororité, en contribuant à créer une communauté de femmes qui se soutiennent constamment et s’inspirent les unes des autres.    Cet été, vous êtes revenue sur le petit écran dans la série « Land of Women ». Quel produit L’Oréal Paris choisiriez-vous pour Gala Scott, le personnage que vous incarnez ? De la crème solaire ! Gala est une riche New-Yorkaise qui se retrouve dans un vignoble en Espagne, fuyant les créanciers de son mari. Elle doit travailler la terre et se demande constamment comment elle a pu en arriver là. Dans tous les cas, elle a besoin d’une protection solaire (rires).

La beauté

VA BIEN AUDELÀ DU VISIBLE, ELLE ÉMANE des

liens qu’on parvient à tisser 140 elle

Quel rôle joue la beauté dans votre vie ? Selon moi, la beauté n’a pas grand-chose à voir avec l’esthétique. Je l’associe plutôt à l’intelligence et à l’indépendance, à une éthique de travail qu’on affiche vis-à-vis des autres. Je peux rencontrer de belles personnes à tout moment de la journée. Une philanthrope, une vendeuse super sympa... La beauté va bien au-delà du visible, elle émane des liens qu’on parvient à tisser. Avec le Lights on Women Award, L’Oréal Paris récompense chaque année une femme cinéaste. Pensez-vous que l’industrie a progressé dans la représentation et le soutien des femmes ces dernières années ? Honnêtement, non, je pense même que nous avons régressé. Hollywood compte moins de réalisatrices aujourd’hui qu’il y a quelques années. Les grèves récentes ont entraîné une consolidation de l’industrie, de sorte que les femmes ont aujourd’hui une part du gâteau encore plus petite. C’est pourquoi des initiatives telles que le Lights on Women Award sont non seulement incroyables, mais également nécessaires. Il incombe aux marques qui revendiquent l’émancipation des femmes de mettre celles qui ont des choses à dire sous les feux de la rampe.

Nous n’aurons pas l’occasion d’aborder ses projets, tant à Hollywood que chez L’Oréal Paris, car mes dix minutes sont pratiquement écoulées. Je profite des quelques secondes qu’il me reste pour prendre une photo avec elle et lui demander rapidement ce qu’elle veut faire après le déjeuner. Peut-être flâner un peu sur la Croisette ? « Le devoir m’appelle », répond-elle en pointant son visage magnifiquement maquillé. Je la regarde sans comprendre. « Ce soir, je vais voir “Emilia Perez”. Tous mes amis figurent au générique : Édgar Ramírez, Selena Gomez, Zoe Saldaña... Je m’apprête à passer des heures à ajuster ma robe, ma coiffure, mon make-up, mes bijoux et mes chaussures. Il faut toute une équipe pour maintenir l’illusion, vous savez (rires). »

Flottez hors du temps. Éveillez vos sens. Rejoignez-nous.

F I T N E S S • FA M I L L E • T E N N I S • W E L L N E S S • P I S C I N E

dossier parfums

les nouveautés

Ales Maze / Unsplash

À DÉCOUVRIR

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Choisir un parfum, c’est un peu comme choisir une seconde peau, une signature olfactive qui nous accompagne au quotidien. Le parfum que l’on porte en dit long sur notre personnalité et notre humeur du moment. Il raconte une partie de notre histoire et mérite donc d’être choisi avec toute votre attention. TEXTE MARIE-NOËLLE VEKEMANS

On le sait, la mémoire olfactive est une des plus puissantes. Le parfum a cette capacité unique de créer un lien direct avec nos émotions et nos souvenirs. C’est ce pouvoir qui rend le choix d’un parfum si personnel et si important. Dans le vaste univers des parfums, il existe deux grandes catégories : la parfumerie classique et la parfumerie de niche. La parfumerie classique regroupe les grandes maisons connues et reconnues, telles que Chanel, Dior ou Guerlain, par exemple. Leurs créations, souvent intemporelles et très élégantes, sont conçues pour plaire au plus grand nombre et jouent souvent sur les codes bien établis et assez genrés de la parfumerie. À l’inverse de la parfumerie de niche qui est un terrain de jeu et de découverte pour les amateur·rices de senteurs uniques et de compositions audacieuses. Ces parfums, souvent plus confidentiels, sont créés par des artisans, comme Serge Lutens ou Frédéric Malle. Ils osent des mélanges inattendus et des notes rares, pour des créations qui se distinguent par leur originalité.

Alors, comment choisir le parfum qui vous correspond ? Il n’y a pas de bon ou mauvais choix. La première étape est de prendre le temps de découvrir différentes fragrances venant de différents univers et de ressentir ce qu’elles vous évoquent. Laissez-vous guider par votre intuition. N’hésitez pas à demander des conseils aux expert·es en parfumerie, qui sauront vous orienter en fonction de vos préférences et de votre personnalité. En fin de compte, le parfum idéal est celui qui vous fait vous sentir bien et qui vous donne confiance en vous. C’est bien plus qu’un simple accessoire de beauté. •••

LAISSEZ-VOUS GUIDER PAR VOTRE intuition

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dossier parfums

TABLE BOOKS

NOS ADRESSES Senteurs d’Ailleurs. Nichée au cœur de Bruxelles, cette adresse est une véritable caverne d’Ali Baba pour les amoureux·ses des parfums. Venez flâner et découvrir des fragrances d’exception. Place Stéphanie 1A, 1050 Bruxelles

Beauty by Kroonen. Dans cette boutique à la déco cosy et élégante, on vous accueille avec le sourire et on vous conseille avec finesse parmi une très belle sélection de parfums rares.

Rue Lebeau 49, 1000 Bruxelles Christian Dior, passionné par les fleurs et les Fin de Jour. Ce lieu est une pépite pour explorateur·rices de parfums jardins, a toujours puisé son inspiration dans la uniques. Venez découvrir des créations olfactives surprenantes et nature pour ses créations de mode et ses parfums. vraiment inédites. Le livre « Dior, par amour des fleurs » explore ce Vlaanderenstraat 44, 9000 Gand lien profond à travers des essais, des interviews Necessities. C’est le coin des passionné·es de parfums exclusifs. avec des créateurs de Dior, et des photographies Une boutique chaleureuse où l’on prend le temps de découvrir des d’archives. 95 € fragrances délicates et l’histoire de leur création. « Le Grand Livre du Parfum » est la bible des pasSchrijnwerkersstraat 15, 2000 Anvers sionné·s de parfumerie. Cette nouvelle édition, Place Vendôme. Cette boutique est une destination en soi et vous enrichie de vingt témoignages d’expert·es, plonge ne serez pas déçu·e du voyage. Bénéficiez de conseils professionnels dans l’univers secret des parfumeur·euses et pour dénicher votre identité olfactive. dévoile les mystères de la création des fragrances. Kortrijkstraat 104, 8560 Wevelgem Un must-read pour découvrir les coulisses de cet univers mystérieux. 30 € Le livre « Louis Vuitton : Atlas des parfums » dévoile les secrets de la parfumerie avec des illustrations et des récits uniques. Grâce au maître parfumeur Jacques Cavallier-Belletrud, on découvre comment sont récoltés et transformés les ingrédients pour créer des parfums raffinés. Un voyage sensoriel à travers le monde, parfait pour les passionné·es de nature et de beauté. 160 €

Place Vendôme, Wevelgem

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PÉPITES ET MERVEILLES Dès le début, Nissaba s’est imposée une mission claire : devenir la marque de parfum la plus durable possible, sans compromis. Chaque parfum est une invitation au voyage, conçu autour d’un terroir spécifique. Cette approche unique donne à chaque création une identité olfactive distincte et authentique. 100 ml, 160 €

Les Bases à Parfumer de Cartier offrent une véritable liberté dans le processus de création de son parfum. En modulant les quantités et les associations, chacun·e peut créer une fragrance unique et personnelle.

Pour la première fois, Fendi dévoile une collection de sept parfums exclusifs qui retrace l’histoire de la maison romaine, personnifiant ses valeurs et plongeant ses fans dans cette saga familiale unique.

Huile pure, 100 ml, 240 €, Gouttes de parfum concentré, 15 ml, 83 €.

100 ml, 300 €.

LE parfum idéal EST CELUI QUI DONNE

confiance en soi

Penhaligon’s lance The Dandy, un parfum qui mélange les notes boisées du whisky vieilli en fût de chêne avec la légèreté de la bergamote. La framboise et le patchouli ajoutent une touche sensuelle, complétée par des notes de cèdre et un soupçon de fumée. The Dandy est une ode aux soirées pleines de panache. 100 ml, 195 €.

Quand Pharrell Williams s’associe à Louis Vuitton, ça donne LVERS : un parfum solaire aux notes vertes de galbanum et de gingembre, avec une base de cèdre boisée et élégante. Le flacon prismatique est un véritable bijou. 100 ml, 280 €.

Patchouli Paris de Guerlain capture l’essence des nuits parisiennes avec un patchouli boisé et camphré. Il révèle des notes de santal et de musc pour un sillage brut et sensuel. 100 ml, 325 €.

Gabrielle Chanel L’Eau est une nouvelle création d’Olivier Polge qui célèbre une nouvelle facette de la créatrice Coco Chanel avec une composition florale fraîche et pétillante. Ce parfum doux et lumineux associe le jasmin, l’ylang-ylang, la fleur d’oranger et la tubéreuse de Grasse, rehaussé par des notes de fruits rouges.

ELLE

crush

100 ml, 164 €

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dossier parfums Une égérie influente Pour incarner cette nouvelle création : la mannequin Gigi Hadid. Connue pour son influence (et celle de sa célèbre famille) dans le monde de la mode et sa personnalité forte, Gigi représente parfaitement l’esprit audacieux de Rabanne. La campagne montre la star vêtue d’une sublime robe en cristal doré, qui aura mis quatre jours à être assemblée. Côté bande-son : « Pure/Honey » de Beyoncé, rien que ça ! Réalisée par Manu Cossu et photographiée par Mert Alas, cette campagne explosive reflète l’esprit d’innovation de Rabanne. Elle célèbre la diversité et l’inclusivité, s’inspirant des cultures des salles de bal et du voguing.

UNE FEMME EN OR Rabanne, connu pour ses créations avant-gardistes, dévoile son dernier bijou : Million Gold For Her. Des parfumeur·ses, à l’égérie, en passant par le réalisateur, le photographe et l’artiste musicale, ce lancement ne rassemble que du beau monde. Conçu pour une nouvelle génération de femmes audacieuses, le jus évoque féminité et puissance, originalité et élégance. Il marque un tournant dans les 58 ans d’histoire de la maison.

Une composition inédite

Aujourd’hui,

AVEC MILLION GOLD FOR HER, NOUS AVONS ÉCRIT UN

nouveau chapitre

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Créé par une équipe de parfumeur·ses renommées tels qu’Aliénor Massenet, Suzy Le Helley, Nathalie Benareau et Loc Dong, il est est le tout premier grand floral de la maison. La fragrance commence avec un codistillat exclusif d’essence de lavande et de Tonkalactone®, offrant une ouverture crémeuse très élégante. Ce mélange est associé à l’huile de mandarine de Madagascar, pressée à la main, et à la molécule biotech Pearadise® qui équilibre les accords plus profonds. Au cœur du parfum, la lavande se mêle à une rose métallique, une note florale innovante qui ajoute une touche de modernité. Ce duo floral est renforcé par un accord de musc minéral et salé, créant une base sensuelle. La touche finale est marquée par l’Absolu de Vanille Bourbon de Madagascar, cultivée de manière durable, et l’Accord de Mousse Minérale, qui apportent une profondeur à la fragrance. La vanille, en particulier, est

sélectionnée pour sa qualité premium et son engagement envers des pratiques équitables, contribuant à une note chaleureuse et enveloppante. La signature olfactive est radicale mais terriblement addictive.

Un flacon emblématique Le flacon de Million Gold For Her est un véritable bijou en soi. S’inspirant des chaînes de bateaux bretonnes, il arbore le motif XL Link, une signature distinctive de Rabanne. Introduit en 2019, le XL Link a subi de nombreuses transformations, réinterprété chaque saison dans une variété de couleurs, formes et matériaux, toujours à la pointe des tendances. Avec pas moins de 184 variations à ce jour, ce motif emblématique est revisité cette année pour orner le flacon de Million Gold For Her, hommage moderne à l’héritage de la Maison. Avec ce nouveau parfum féminin, Rabanne continue de célébrer la féminité sous toutes ses formes. Million Gold For Her, Eau de Parfum, Spray Refillable 90ml, 159,50 €

1 ER LABORATOIRE FRANÇAIS DE MÉDECINE ESTHÉTIQUE *

DES INJECTIONS REVITALISANTES À LA COSMÉTIQUE Notre histoire commence en 1978 avec le Dr. Tordjman, médecin esthétique français passionné de biologie cellulaire. Après des années de recherche sur le vieillissement cutané, il crée une solution injectable composée d’ingrédients naturellement présents dans la peau, pour améliorer le processus de régénération cellulaire et rendre la peau d’apparence plus jeune et plus saine. Il est un des pionniers de ce que l’on désigne aujourd’hui sous le terme de la médecine esthétique régénérative. Fil rouge de nos soins cosmétiques anti-âge, le NCEF est un complexe unique issu des travaux du Dr. Tordjman qui encapsule 10 ingrédients puissants utilisés dans les injections revitalisantes pour nourrir et stimuler le processus de régénération naturel de la peau.

1978 2024

UN SÉRUM AUSSI EFFICACE QU’UN PROTOCOLE D’INJECTIONS REVITALISANTES [1] POUR LISSER, UNIFIER ET ILLUMINER Pour la première fois, FILORGA a mené une étude clinique sur 2 groupes de 25 femmes afin de comparer l’efficacité de son nouveau NCEF-REVITALIZE Sérum, aux bénéfices d’un protocole d’injections revitalisantes pratiquées en cabinet esthétique. Après 9 semaines d’application, il est cliniquement prouvé que NCEF-REVITALIZE Sérum procure des bénéfices comparables sur l’apparence de la qualité de peau[1].

Les femmes sont convaincues [2] :

91% ÉCLAT

94%

TEINT PLUS HOMOGÈNE

91%

GRAIN DE PEAU LISSÉ

91%

PLUS ÉLASTIQUE

1 ER LABORATOIRE FRANÇAIS DE MÉDECINE ESTHÉTIQUE *

[1] Étude clinique comparant deux groupes de 25 femmes [Phototype I à IV - peaux de type caucasien] : l’un ayant suivi un protocole de 3 injections revitalisantes toutes les 3 semaines et l’autre ayant utilisé le sérum FILORGA NCEF-REVITALIZE deux fois par jour. Après 9 semaines : amélioration de l’apparence de la peau comparable entre les deux groupes en termes d’éclat, d’homogénéité et de lissage. [2] Auto-évaluation sur un panel de 32 femmes après 28 jours d’utilisation bi-quotidienne. * Fondé en 1978.

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COUP DE CŒUR MASCULIN Un ambassadeur de choix Pierre Niney, avec son affinité naturelle pour Lacoste, est apparu comme le choix évident pour incarner ce nouveau parfum. « Lacoste est une marque que j’aime beaucoup et qui a accompagné ma vie et mon style à des moments très différents », confie-t-il. Ce rôle d’ambassadeur souligne parfaitement les valeurs de la marque : un mélange de chic décontracté, de charme et d’humour.

Depuis la création du premier polo en 1933, Lacoste a su mêler tradition et modernité. Avec Lacoste Original, la marque continue de célébrer son héritage tout en innovant. Ce nouveau parfum, qui s’adresse aux hommes de tous âges, est un hommage à l’audace et à la créativité de René Lacoste. Il incarne l’élégance à la française et la liberté de mouvement, des valeurs chères à la marque.

Une composition sophistiquée

Le parfum Lacoste Original a été conçu par Anne Flipo et Tanguy Guesnet, deux parfumeurs de renom. Leur complicité a donné naissance à une fougère boisée ambrée pleine de moder-

nité. La composition olfactive s’ouvre sur une fraîcheur intense de bergamote, stimulée par des accents épicés de poivre rose et de cardamome. Le cœur aromatique mêle lavande et sauge sclarée, tandis que le fond combine la sensualité du bois de santal, la force du patchouli, le confort de l’ambre et l’addiction de la fève tonka.

Un design intemporel

Le flacon de Lacoste Original reflète l’ADN de la marque avec ses teintes vert et blanc iconiques. Le crocodile emblématique de Lacoste apparaît en relief sur le capot et l’étiquette, ajoutant une touche de raffinement supplémentaire.

3 QUESTIONS À PIERRE NINEY Ton meilleur souvenir d’enfance olfactif ? L’odeur de l’océan Atlantique. Elle me rappelle l’arrivée au port, direction les vacances sur une île au large des côtes. Une île sur laquelle mes parents vivent aujourd’hui et chaque fois que j’y vais, cette odeur particulière me transporte tout de suite. Si Lacoste Original était une scène de film ? Je vois une scène dans l’eau. On a d’ailleurs tourné une partie de la campagne dans le fond d’une piscine. Je vois quelque chose de sportif, d’athlétique et surtout de très frais. Ta décision la plus audacieuse ? Celle de devenir acteur. Il y a beaucoup d’appelés et très peu d’élus. C’est un métier qui sous-entend un petit risque surtout si on se lance là-dedans sans plan B. Et c’est ce que j’ai fait, j’ai pris ce risque. Je le réalise aujourd’hui en voyant qu’il y a pas mal de gens très talentueux qui ne travaillent pas ou très peu. 148 elle

ÇA ME RAPPELLE une île AU LARGE DES CÔTES

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dossier parfums ROONEY MARA LA MYSTERIEUSE Connue pour son élégance discrète et son talent incontestable, Rooney Mara, égérie emblématique de Givenchy, incarne parfaitement l’esprit des fragrances L’Interdit, dont une nouvelle version sort à la rentrée.

Un parfum audacieux

Les règles PEUVENT

ÊTRE BRISÉES SI ELLES PERMETTENT

d’ évoluer ROONEY MARA

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Pour Rooney, les changements apportés au parfum sont particulièrement réussis. L’Interdit Absolu, cette nouvelle version intense joue sur les contrastes et ose rompre avec les codes traditionnels de la parfumerie. Les maîtres parfumeurs Dominique Ropion, Anne Flipo et Fanny Bal ont poussé la signature subversive de L’Interdit à son paroxysme avec cette nouvelle interprétation olfactive. « Le bouquet de fleurs blanches de L’Interdit – quartet de fleur d’oranger, tubéreuse et jasmin sambac – est enrichi par des facettes aromatiques de lavande et de cardamome, et rehaussé par le néroli essentiel », explique Rooney. « Les notes boisées et chaleureuses de cashmeran, combinées aux absolus de tabac, de ciste et de rhum, ajoutent une sensualité que j’adore. J’aime vraiment le mélange de senteurs florales, féminines avec des sous-tons plus terreux et masculins », explique-t-elle avec enthousiasme. Le flacon, entièrement noir cette fois, reflète également la modernité de cette fragrance mythique, constamment réinventée depuis sa création par Hubert de Givenchy en 1957.

Digne d’un film

La nouvelle campagne publicitaire a été tournée dans le style d’un film noir, avec une cinématographie inspirée par l’esthétique sombre des romans policiers. Réalisé par le cinéaste britannique Joe Wright, connu pour ses films acclamés comme « Darkest Hour » et « Pride & Prejudice », le spot publicitaire met en lumière la beauté de Paris sous un angle inédit. Filmé par Philippe Le Sourd, directeur de la photographie nommé aux Oscars, le film suit Rooney à travers un Paris souterrain et mystérieux. « Ce n’est pas le Paris des cartes postales », s’amuse Rooney. Vêtue d’une robe en dentelle noire conçue par les ateliers Haute Couture de Givenchy, on la suit à travers des tunnels souterrains, symbolisant l’attrait du défendu.

Vivre sans Interdits Quant à ses propres règles de vie, Rooney se montre flexible. « Je n’ai pas de règles strictes car elles peuvent être brisées si elles permettent d’ évoluer », affirmet-elle. En ce qui concerne l’avenir, l’actrice exprime un intérêt pour des rôles qui sont à l’opposé de sa personnalité. « Je suis attirée par les femmes très différentes de moi, très extraverties••• et bruyantes. Je n’ai jamais vraiment joué ce type de rôle, et ce serait amusant », conclut-elle. 80 ml, 161 €

Thomas Whiteside

Depuis sa première grande apparition sur le tapis rouge à Londres pour « The Girl with the Dragon Tattoo », où elle portait une création Givenchy, Rooney Mara est restée fidèle à la marque. Au fil des ans, les liens se sont renforcés et découvrir le monde des parfums a été une nouvelle aventure pour elle.

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CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC HUB.BRUSSELS

zoom

par Marie-Noëlle Vekemans

soins visage

Quelles solutions pour retarder les injections ? Le vieillissement cutané est un processus naturel qui affecte tout le monde. Mais certaines bonnes habitudes peuvent réellement retarder l’apparition des rides, des taches pigmentaires et du relâchement des tissus. Sans surprise, le top trois des gestes essentiels à la préservation de la jeunesse de la peau est : l’utilisation quotidienne d’une protection solaire, un nettoyage doux chaque soir et l’utilisation de cosmétiques performants pour hydrater la peau mais aussi corriger certains signes de l’âge apparents.

NCEF, un complexe hautement concentré En combinant ces bonnes pratiques avec une routine beauté adaptée, on peut retarder, ou espacer, le recours aux injections et maintenir une peau jeune et en bonne santé plus longtemps. Parmi les soins anti-âge innovants du moment : la gamme NCEF (New Cellular Encapsulated Factors) de Filorga qui s’offre une nouvelle version enrichie de 10% de son complexe iconique breveté sous le nom de NCEF-Revitalize. Ces soins contiennent un mélange d’actifs anti-âge puissants comprenant des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des coenzymes et des antioxydants. Des ingrédients encapsulés et véhiculés par des vésicules multilamellaires qui assurent une meilleure pénétration et une délivrance précise, profonde et progressive des ingrédients actifs, optimisant leurs effets sur la peau.

Des résultats cliniquement prouvés Le sérum est la pépite de la gamme. Grâce à sa concentration élevée en NCEF, il réactive le métabolisme cellulaire et améliore l’efficacité des autres soins de la peau. Un sérum

La crème, quant à elle, vient compléter l’action du sérum. Elle est enrichie de cinq peptides différents, reconnus pour leur capacité à améliorer la densité et l’organisation des fibres de collagène. En combinant le sérum et la crème, la peau apparaît plus lisse, plus lumineuse et plus homogène dès la première semaine d’utilisation. Ces cosmétiques offrent ainsi une alternative non invasive aux protocoles d’injections esthétiques, tout en procurant des résultats comparables. C’est ce qu’on appelle une innovation !

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évasion

EXPÉRIENCE BRETONNE Face à la mer, Roz Marine Thalasso Resort à Perros-Guirec est la destination idéale pour s’offrir un séjour détente et bien-être. Sorti de terre en 2023 (sur le site des anciens thermes de la ville), cet hôtel quatre étoiles au style moderne et au spa premium s’intègre parfaitement au charme de la plage de Trestraou.

Spa et thalassothérapie

L’hôtel se distingue également par son offre de bien-être et ses soins hérités de l’art de la thalassothérapie. Au cœur de l’hôtel, le Jardin d’Hiver de 200 m2 est un espace qui invite à la détente, offrant une parenthèse de calme et de nature en plein centre de l’établissement. Le Parcours Marin propose deux bassins d’eau de mer, l’un à 29°C pour les activités sportives, et l’autre à 31°C avec des équipements de bien-être tels que geysers, lames d’eau cobra, et buses d’hydromassage. Le centre de thalassothérapie propose des équipements modernes : baignoires à jets de haute technologie, cabines à affusion, lits flottants pour enveloppements, douche à jet, pressothérapie, lits hydromassants Aquatizer, Iyashi Dôme et une cabine de cryothérapie. Cette offre variée une prise en charge personnalisée et adaptée, que ce soit pour un séjour, long (de quatre à six nuits) ou court (de une à trois nuits), orienté relaxation ou revitalisation. Le spa de Roz Marine compte également trois cabines duo et deux suites de 34 m2 avec sauna finlandais, baignoire et tables de massage. Roz Marine Thalasso Resort est une très belle adresse où faire une pause, en solo ou en famille, et se ressourcer. La proximité du sentier des Douaniers est un véritable atout et invite à des promenades revigorantes le long de la magnifique côte de granit rose.

ROZ MARINE ET SON CADRE

naturel

EXCEPTIONNEL SONT UN VRAI coup

de coeur

Matériaux locaux et lumière naturelle

Le design de l’hôtel, orchestré par l’architecte d’intérieur breton Christophe Bachmann, met en valeur la lumière naturelle et les matériaux locaux. De la réception à l’espace détente en passant par les chambres et le bar, les boiseries chaleureuses, le granit rose et les fresques colorées de Maurice Denis créent une ambiance chaleureuse, très cocooning.

roz-marine-thalasso.com, 58 boulevard Thalassa à Perros-Guirec +33 2 57 63 02 22, resa@roz-marine-thalasso.com

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Les lèvres à peine teintées

TOUT CE QU’IL FAUT voir, avoir ET savoir EN BEAUTÉ CE MOIS-CI. Parole de journaliste beauté

Pour la rentrée, on met de côté les teintes flashy et les textures ultra-glossy. À la place, on opte pour une texture légère et une couleur subtile, qui rehausse joliment la couleur naturelle des lèvres, sans en faire trop. Faciles à appliquer et longue tenue, ces différents produits teintent les lèvres pour un effet « makeup no makeup” vraiment réussi et super élégant.

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NEUROPEPTIDES En cosmétiques, ces petites chaînes d’acides aminés qui communiquent entre les cellules nerveuses et la peau sont utilisées pour

C’est le pourcentage de consom– mateur·rices de vernis à ongles qui recherchent des vernis exempts de produits chimiques nocifs comme le formaldéhyde, le toluène et les phtalates*. Une précaution d’autant plus importante quand on sait que la plaque de l’ongle peut être perméable et absorber les substances appliquées à sa surface. Il est donc crucial d’utiliser des vernis à ongles sains, surtout sur les enfants, dont les ongles sont plus fins et plus vulnérables aux toxines. Nos marques clean préférées : Manucurist, Kure Bazaar, Même Cosmetics, Close. *Selon une analyse publiée le 18 octobre 2021 sur les tendances beauté de 2030 par nielseniq.com/global

détendre les muscles du visage, ce qui aide à réduire les rides d’expression et les lignes 4

fines. En influençant les neurotransmetteurs, ils empêchent les muscles de trop se contracter. Utilisés régulièrement, ils peuvent rendre la peau plus lisse et jeune. Ils sont considérés comme une alternative douce et non invasive au Botox.

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100 ans de La Butte aux Bois

LA BUTTE AUX BOIS • ELLE

Au sein du Parc National de Hoge Kempen à Lanaken, le domaine du luxueux resort hôtel 5 étoiles supérieur La Butte aux Bois célèbre une étape importante : son 100e anniversaire. Depuis 1924, La Butte aux Bois est devenu un complexe de luxe incontournable où se mêlent calme, nature et délices culinaires. Pour fêter ce jubilé, l’hôtel organise un dîner de gala de charité exclusif le lundi 14 octobre au profit de Make-A-Wish Belgium.

DÉLICES CULINAIRES Préparez-vous pour une soirée pleine de surprises culinaires, concoctées par les chefs étoilés les plus renommés. Ces chefs d’exception unissent leurs forces pour créer un menu exceptionnel qui éveillera vos papilles : - Timo Reichelt de Au Coin Des Bons Enfants (1 étoile Michelin) - Robert Levels de Château Neercanne (1 étoile Michelin) - Ralf Berendsen du restaurant Ralf Berendsen (2 étoiles Michelin) - Koen Somers du restaurant De Kristalijn (1 étoile Michelin) - Pieter Beurskens du bistrôt Le Ciel Chaque plat reflète l’histoire riche et l’avenir innovant de La Butte aux Bois, avec des ingrédients soigneusement sélectionnés et des saveurs raffinées.

SOIRÉE CÉLESTE Le thème “Célébration Céleste” apportera une ambiance magique avec des teintes bleu foncé, noir et or, une lumière douce de chandelles et des décorations d’étoiles et de lunes. La soirée sera animée par des divertissements et des discours inspirants. Il y aura également une tombola passionnante avec de magnifiques prix, dont les bénéfices seront reversés à Make-A-Wish Belgium, une organisation qui réalise les vœux d’enfants atteints de maladies graves.

ENVIE D’Y PARTICIPER ? Il existe plusieurs possibilités de participer à cet événement spécial en tant que partenaire. Vous pouvez réserver des tables selon les conditions suivantes : - Table complète – 8 personnes à 400 € par personne - Demi-table – 4 personnes à 450 € par personne - Table partagée – 2 personnes à 495 € par personne - Table VIP – 8 personnes (maximum 3 tables disponibles) à 550 € par personne Les entreprises et les particuliers peuvent également contribuer à la tombola par le biais de parrainages, sous forme de produits ou de dons en argent. Pour plus d’informations et pour confirmer votre participation, contactez : 100yrs@labutteauxbois.be.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN COLLABORATION AVEC LA BUTTE AUX BOIS

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Forbes Belgique

D I S C OV E R M O R E O N F O R B E S . B E

LI F ESTY LE

L'ART DU COMMUN

L'île aux trésors

LES RECETTES DE BIG MAMMA

Justin Paquay

C'est mon histoire

LIFESTYLE

lifestyle

ART DU

commun

À Bruxelles, au cœur d’un loft industriel transformé en galerie d’art, on entre dans l’univers éclectique de Galila Barzilai-Hollander, une « artcoholic » autoproclamée et collectionneuse passionnée qui a ouvert au public un cabinet de curiosités où chaque œuvre, choisie pour son caractère incongru, raconte son histoire personnelle. TEXTE CÉLINE PÉCHEUX PHOTOS JUSTIN PAQUAY

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QUAND JE PORTE une robeMiyake, J’AI L’IMPRESSION DE ME PROMENER NUE Galila prend la pose sur la moto « Mahjouba 4 » de l’artiste conceptuel belge Éric Van Hove.

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lifestyle

À Forest, non loin du Wiels, Galila Barzilai-Hollander nous ouvre les portes de son musée (très) particulier. Sur une table, des fruits et des charcuteries appétissantes... qui s’avèrent être des trompe-l’œil. « Comme dans la vie, c’est parfois difficile de distinguer le vrai du faux », plaisante-t-elle, un collier de moules et autres fantaisies en plastique autour du cou. La visite guidée à ses côtés promet une immersion dans ses obsessions artistiques, bien souvent à contre-courant des effets de mode. De la veste géante posée sur le dossier d’une chaise monumentale de Peter Holst Henckel à la brouette de billets de 500 euros (faux eux aussi) de Piet Van, chaque œuvre suscite réflexion et contemplation tant elle sort de l’ordinaire. On nous dit que son amour de l’art est un rien compulsif, que cette collection est l’enfant qu’elle n’a jamais eu… En l’écoutant narrer l’histoire de chaque œuvre par rapport à sa propre histoire, on comprend vite qu’elle est surtout le reflet d’une quête intime et personnelle. Drapée dans sa robe plissée Issey Miyake, la collectionneuse à l’accent chantant ajoute dans la conversation qu’elle est tombée dans la marmite de l’art contemporain sur le tard (à 56 ans seulement). Une passion haute en couleur, inattendue... à son image. •••

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COMME dans la vie, C’EST PARFOIS DIFFICILE DE DISTINGUER le vrai du faux

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lifestyle Baptisé P.O.C. (Passion.Obsession.Collection), c’est dans cet espace industriel des années 50, revisité par l’architecte Bruno Corbisier, que la collection privée de Galila Barzilaï se visite sur rendez-vous.

QUAND IL S’AGIT d’acheter une œuvre J’AI TENDANCE À NE PAS COMPTER CAR JE SAIS QUE CET ARGENT AIDERA l’artiste À EN CRÉER D’AUTRES Art thérapie

Le destin de Galila bascule il y a 20 ans, quand après avoir perdu son mari, Jacques Hollander (collectionneur belge d’art ancien), elle décide de partir se consoler à New York, une ville où, dit-elle, « on ne se sent jamais seule ». C’est en déambulant dans les quartiers arty de Chelsea qu’elle tombe par hasard sur une publicité pour l’Armory Show. Pensant y trouver des antiquités, elle y découvre à la place une prestigieuse exposition d’art moderne. Intriguée, elle achète sa première œuvre, une pièce où est inscrit 11.522 fois le mot «WHY ?», écho à son propre questionnement existentiel du moment. « J’étais veuve. J’avais perdu mes repères et je cherchais à mettre du sens à tout ça. » Une acquisition impulsive qui marque le début de sa nouvelle vie. « C’était comme une renaissance », dit-elle. Depuis ce jour, son approche de l’art est résolument intuitive. « J’avais retrouvé une raison d’être, mais aussi une famille. J’étais entourée de

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beaucoup de gens, des jeunes artistes principalement. » Elle achète sans vouloir savoir qui a fait l’œuvre, se fiant uniquement à ses coups de cœur. « Je suis devenue accro et comme je n’y connaissais rien j’ai fait ma collection à l’instinct ! L’art est ma bouée de sauvetage, mon oxygène. » Sa collection, qu’elle qualifie « d’égocentrique », reflète ses pensées, ses émotions et son parcours. « Collectionner, c’est comme faire une psychanalyse », confiet-elle. Bien plus qu’un assemblage d’œuvres, cette collection est surtout le fruit de sa résilience, une exploration de l’existence, mais aussi une invitation à retrouver son âme d’enfant. « Ici, l’ordinaire se fait extraordinaire car la plupart des œuvres que j’aime sont réalisées avec du “brol” », nous confie-t-elle : des mégots de cigarette, des pinces à linge, des capsules de bouteille ou encore des ustensiles de cuisine en plastique. « J’aime le recyclage, le détournement, la créativité qui permet de faire tout avec un rien, de sublimer le quotidien. » •••

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lifestyle

Ici, la collectionneuse marie les œuvres d'artistes d'horizons différents selon ses thèmes de prédilection : l'upcycling, la tolérance, la religion, le vivre ensemble...

Lieu de liberté

« Ma collection, c’est moi. Comme je n’ai pas d’enfant, je pense souvent à la suite… Que va devenir ma collection après mon départ ? Je me pose beaucoup la question. » Car au-delà d’acheter et de posséder des œuvres coup de cœur (les 600 pièces exposées dans l’espace P.O.C. ne sont que la pointe visible de ce qu’elle possède), Galila Barzilai-Hollander trouve son bonheur en partageant sa passion. Inspirée par l’esprit mécène de la Renaissance, elle soutient les artistes émergents avec qui elle a réussi à créer au fil du temps une relation forte et sincère, et favorise les échanges créatifs dans son lieu pensé comme un kibboutz moderne, où chaque expérience est valorisée. « Pour la faire vivre en dehors de mes murs, je prête ma collection à des musées et à des fondations. Les œuvres que je collectionne parlent du vivre ensemble et méritent d’être vues par le plus grand nombre. Ici, je les associe par thème, sans hiérarchie. Il y a des œuvres d’artistes du monde entier (reconnus ou pas) qui cohabitent harmonieusement. Elles parlent à tout le monde. Il n’y a pas de limites ni de frontières à leur rayonnement. Ce que je souhaite, c’est ouvrir les chakras de celui ou celle qui les regarde, initier un dialogue. Le tout, sans prétention, évidemment. » Visites guidées sur rendez-vous : galilaspoc.com

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Où se couper du monde ? Une réponse en trois mots: Banyan Tree Resort. Présent dans le monde entier, c’est un véritable havre de paix pour se revigorer l’âme, le corps et l’esprit. TEKST YAËL SEMPELS

RESPECTER

Avec ses villas somptueuses dotées de piscines privées et de vues spectaculaires, accompagnées d’un service authentique, on bénéficie d’un séjour exceptionnel et haut de gamme. Que l’on envisage un voyage romantique ou une simple pause loin du tumulte quotidien, ces resorts offrent le cadre parfait. Des plages paisibles aux forêts luxuriantes, chaque site a été méticuleusement sélectionné pour enrichir notre voyage, rendant chaque séjour mémorable. Les villas, souvent équipées de piscines privées, garantissent une expérience exclusive et personnelle. Ce qui fait la différence, c’est leur engagement envers le bien-être holistique. Les spas de chaque resort proposent un vaste éventail de soins inspirés par les thérapies traditionnelles asiatiques. 172 elle

l’environnement, RESPONSABILISER LES personnes Des séances de yoga et de méditation pour se détendre, aux divers programmes de fitness, il y a des activités pour tous les goûts. Ces programmes sont idéaux pour échapper au stress quotidien et se concentrer sur notre santé et bien-être. Mais Banyan Tree ne se résume pas à des hébergements luxueux. En tant que membre du Banyan Group, une entreprise de l’hospitalité opérant à l’échelle mondiale et reconnue pour son approche innovante et écologique du tourisme, la philosophie du groupe «Respecter l’environnement, responsabiliser les personnes» se reflète dans un engagement pour un tourisme durable et régénératif. banyantree.com

QUAND JE CROIS QUE LES ENFANTS DORMENT ENFIN Just an illusion Imagination

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L’île aux trésors Il y a probablement mille et une façons de découvrir la Grèce. Alors pourquoi ici ? TEXTE MARIE GUÉRIN

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Parmi ces pistes, j’en ai déjà exploré quatre qui m’ont amenée à expérimenter certaines de ses facettes les plus évidentes (historique, bien-être, naturelle, gastronomique) avec Rhodes, Kos, Thassalonique, mais c’est sans aucun doute ma dernière escapade qui m’a le plus étonnée : la Grèce foisonnante, sauvage, débordante et authentique de l’île de Zante. Ou Zakynthos.

Marie Guérin, Max Van Den Oetelaar , Lucrezia De Agro, Michalis S. / Unsplash

Dès mon arrivée sur cette île de la mer Ionienne, j’ai été accueillie par le foisonnement des paysages verdoyants, une carte postale différente des milieux plus arides que j’avais connus lors de mes voyages précédents en Grèce. Le trajet depuis l’aéroport jusqu’à l’hôtel dure vingt minutes, ce qui laisse juste assez de temps pour se préparer mentalement à des vacances qui s’annoncent déjà très prometteuses.

Un village dans un village

Le Lesante Cape Resort & Villas est niché dans le village d’Akrotiri, un lieu chargé d’histoire où jadis se dressaient les demeures des nobles de l’île. Il est dès lors difficile de distinguer l’hôtel tant son architecture reflète le design traditionnel grec : des allées pavées, des arches blanches, une petite église, un café et même un musée folklorique créent une ambiance authentique et apaisante. Les 95 suites et villas en

L'ÎLE ABRITE CERTAINES DES plages LES PLUS BELLES DU monde pierre sont harmonieusement disséminées sur le domaine, offrant une vue imprenable sur la mer Ionienne et les jardins luxuriants. Comme l’explique Dionysis Vythoulkas, PDG du groupe Lesante Collection, « nous avons voulu créer un hôtel où tradition et luxe cohabitent harmonieusement, permettant aux visiteurs de ressentir l’authenticité de l’hospitalité grecque dans un cadre unique ». Et je dois dire que c’est exactement ce que j’ai ressenti, en évitant l’effet « Disneyland ». C’est de bon goût, c’est authentique, mais pas artificiel.

Kalí órexi !

Bon appétit se dit en grec « Kalí órexi », et vous feriez mieux de l’apprendre, car vous allez prononcer ces mots souvent ! La gastronomie occupe une place centrale à l’hôtel, avec ses sept restaurants et bars offrant une variété de saveurs et de styles. Parmi eux, le restaurant Fiore propose une approche haute gastronomie. Le chef Stavros Yfantidis, avec une carrière marquée par des passages dans des restaurants étoilés Michelin, imagine des plats qui marient les traditions locales aux tendances culinaires internationales : « Je veux que chaque plat raconte une histoire, celle de Zakynthos, elle 175

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sauvage,

DÉBORDANTE ET

authentique

Un des aspects les plus intéressants de l’hôtel est son concept farm-to-table. Le resort possède son propre potager biologique, où de nombreux produits utilisés dans les restaurants sont cultivés. Dionysis Vythoulkas explique : « Nous voulons offrir à nos invités une expérience authentique, en recréant les saveurs de mon enfance avec des produits frais et locaux. » J’ai d’ailleurs adoré l’ambiance du restaurant le Bostani, au milieu du potager, qui propose des grillades et des salades qui vous font redécouvrir les légumes méditerranéens.

Qu’est-ce qu’on fait à Zante ?

Si l’hôtel est une destination en soi (il ne faut pas négliger le spa !), il serait dommage de ne pas mettre le nez dehors. Des excursions personnalisées sont proposées pour explorer les merveilles naturelles et culturelles de l’île. La plage de Navagio est sans doute 176 elle

La capitale de l’île, la ville de Zakynthos, mérite une visite pour son mélange de charme traditionnel et de modernité. On se promène dans ses ruelles pittoresques, à la recherche de l’église SaintDionysios. C’est aussi l’occasion de faire du shopping et de s’acheter une (nouvelle !) paire de chaussons de sirtaki en laine de mouton. Parfaits pour 30°C. Zakynthos offre donc la combinaison parfaite de paysages naturels, de richesses culturelles et d’activités fun tout en garantissant un refuge cinq étoiles avec le Lesante Cape Resort & Villas. « Nous croyons que Zakynthos a le potentiel pour devenir une destination touristique premium », explique Dionysis Vythoulkas, résumant les ambitions de cette île qui n’a pas encore dévoilé tous ses charmes. Zante, ma merveille, tu me reverras ! Lesante Cape Resort & Villas, Akrotiri, Zakynthos 29100, Greece. Lesantecape.gr

Marie Guérin

LA GRÈCE FOISONNANTE,

de ses habitants et de ses traditions. Quand quelqu’un déguste un de mes plats, je veux qu’il se souvienne de cette expérience pour toujours. » Un plat qui m’a particulièrement marqué est « The Fisherman’s Story », une réinterprétation de la kakavia traditionnelle avec des ingrédients frais et locaux. Mais oui, on mange aussi de la Feta.

l’une des plages les plus célèbres de Grèce. Elle abrite l’épave d’un navire de contrebande échoué en 1980, offrant un spectacle unique avec ses falaises blanches spectaculaires et ses eaux turquoise. C’est sans doute le spot le plus touristique, mais il vaut le détour tant c’est impressionnant. Pour l’évasion, il ne faut pas louper les grottes bleues, situées sur la côte nord de l’île. C’est une série de formations marines naturelles qui réfléchissent la lumière du soleil, créant des reflets bleus éblouissants. Spectaculaires. Elles sont accessibles en bateau, ce qui plaira aux fans de plongée et de photographie (ce que je ne suis pas, mais le snorkeling c’est bien aussi). Zante est également l’île des tortues de mer Caretta-Caretta qui peuvent être observées dans leur habitat naturel (Marathonisi). Les excursions en bateau sont donc les activités phares de l’île, qui abrite certaines des plages les plus belles au monde. Rêves turquoise.

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RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS Philippe De Jonghe: +32 475 23 48 40 - pdj@venturesmedia.be Catherine Limon: +32 475 93 83 73 - cli@venturesmedia.be Margaux Leymarie: + 32 473 34 07 66 - mle@venturesmedia.be Elodie Andriveau: + 32 475 295 796 - ean@venturesmedia.be

interview

Tatiana IN PARIS TEXTE LISA ALVOET

La Belgique a son « Emily in Paris ». Elle répond au nom de Tatiana de Nicolay, habite la ville Lumière depuis bientôt cinq ans et dispose d’un dressing qui n’a rien à envier à celui d’Emily Cooper. Cette illustratrice plébiscitée pour ses créations vibrantes et colorées sait comment sortir du lot dans l’univers de la mode comme du design. « Après sept ans passés à Londres, je me suis installée à Paris début 2020. Par amour pour un Parisien aux racines franco-belges que j’ai depuis lors épousé. » En raison de son emplacement central, à proximité de Bruxelles et Londres, la capitale française était aussi l’endroit rêvé pour poser ses valises.

Vue sur la Tour Eiffel Tatiana de Nicolay et sa famille ont élu domicile dans le seizième arrondissement, à deux pas de la place du Trocadéro. « De nos fenêtres, nous pouvons admirer la tour Eiffel, qui change au fil des saisons. J’aime ce quartier parce qu’il me rappelle mon enfance et nos visites régulières à ma grand-mère qui y vivait. Depuis, le temps semble s’être arrêté : la boulangerie, la boucherie et le bistrot du coin n’ont pas changé et ravivent en moi de beaux souvenirs. Par ailleurs, c’est un quartier relativement calme, doté de beaucoup de charme et adapté aux enfants. Sans compter qu’il se situe à une dizaine de minutes à peine des meilleurs hotspots de Paris. » Même si elle s’y sent aujourd’hui comme un poisson dans l’eau, Tatiana de Nicolay a dû s’habituer à la mentalité parisienne. « J’ai d’abord habité la Belgique puis la capitale du Royaume-Uni, où les gens sont généralement très sympathiques. À Londres, il n’est pas rare qu’un chauffeur de taxi me lance : « Hi love, where are you going today sunshine ? ». Rien à voir avec leurs homologues parisiens, parfois un peu stressés et pas toujours très agréables. 178 elle

Même constat quand je vois la mine décontenancée de la personne qui me sert dans une boulangerie ou un café face au grand sourire que je ne peux m’empêcher de lui adresser et dont elle ne comprend pas la raison. »

Une femme de passion et projets Tatiana de Nicolay est intarissable sur son métier d’illustratrice et d’aquarelliste. « Je crée des motifs pour des marques qui les utilisent entre autres sur du papier peint, de la céramique et du verre. Dernièrement, je me suis lancée dans d’autres projets sous ma propre signature comme la collection de tapis que j’ai développée en duo avec Jaipur Rugs. J’envisage aussi de sortir sous peu une collection de tissus et de papiers peints imprimés sous la griffe Tatiana de Nicolay. Suivez mon actualité ! » « Je suis passionnée par mon travail et fière de pouvoir en vivre. Grâce à mes efforts acharnés, ce qui a débuté comme un hobby est devenu l’œuvre de ma vie. »

La vie parisienne Une journée type dans la vie de Tatiana de Nicolay commence tôt, dès que son fils Amedeo la réveille. « Après avoir pris un petit café rapide, je prends le temps de jouer un peu avec lui et mon caniche Chui avant de me rendre au bureau que je partage avec quelques amies chères, à une dizaine de minutes de chez moi ». « En général, j’y passe quelques heures, puis j’enchaîne avec un déjeuner de travail et quelques réunions ici et là avant de filer •••

“OP MIJN EERSTE FOTOSHOOT VOOR ELLE WIST IK NOG NIET HOE IK MOEST POSEREN“

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au BarreShape pour un cours de danse. La plupart du temps, je veille à rentrer vers 17 h 30 pour pouvoir consacrer quelques heures à mon petit garçon. Travailler à mon compte m’offre l’avantage d’avoir un emploi du temps flexible ». « Nous entamons toujours le week-end chez Noir qui sert le meilleur café de la ville. Ensuite, nous mettons le cap sur Béchu pour un petit-déjeuner typiquement parisien composé de baguette, camembert, croissants et confiture comme Emily les aime (rit). Pour le reste, nous visitons des expositions, nous flânons le long de la Seine avec Amedeo et nous dînons avec des amis. Le dimanche, j’adore aller aux Puces de Saint-Ouen avec mes copines. On peut y savourer un agréable brunch en écoutant de la musique française des années soixante et y dénicher les meilleures pièces vintage ».

Croque-madame Le péché gourmand de la créatrice ? Une baguette au beurre croustillante, mais aussi le croque-madame. « À Paris, tous les bistrots servent ce plat traditionnel. L’œuf posé sur le croque est un clin d’œil aux chapeaux portés autrefois par les femmes ». Elle a également récemment découvert le Lillet Rosé Spritz, la nouvelle boisson emblématique de la quatrième saison d’Emily in Paris. « Ce cocktail est rapidement devenu mon nouvel apéritif préféré. La douceur du Lillet Rosé se marie à merveille avec l’amertume du tonic. Pour moi, le Lillet Rosé Spritz est la façon parfaite de trinquer à la vie parisienne. Que ce soit sur une terrasse ensoleillée en bord de Seine ou à la maison quand je reçois des amis, on peut compter sur lui pour mettre la bonne ambiance ». L’adresse parisienne qui mérite, à ses yeux, une étoile au Michelin ? « Sans conteste, 180 elle

JE SUIS passionnée PAR MON TRAVAIL ET fière DE POUVOIR EN VIVRE Clover à Saint-Germain-des-Prés. Ce restaurant intimiste fondé par Jean-François Piège et son épouse Élodie est un vrai petit bijou. La cuisine mêle des ingrédients courants à des produits nobles et même exotiques. L’aménagement signé Charlotte Biltgen est juste magnifique et la vaisselle l’est tout autant. »

Jamais de gris souris Côté mode, Tatiana de Nicolay rejoint Emily Cooper dans son amour des couleurs. Sa garde-robe truffée de pièces de créateurs a de quoi attiser les convoitises. « Vivre à Londres m’a permis de porter des vêtements que je n’aurais jamais osé arborer auparavant. Les Londoniennes sont fantastiques à cet égard et réputées pour leur vestiaire funky. Paris a ajouté du chic et de l’élégance dans mon style vestimentaire que je décrirais comme classique tout en étant audacieux par les motifs et les coloris. Je raffole des couleurs vives : vous ne me verrez jamais en noir ou en gris ! » « La pièce de mon vestiaire que je préfère est un magnifique manteau d’Ouzbékistan garni de broderies que je tiens de ma grand-mère. Je l’ai porté un jour quand je travaillais dans l’atelier de Jean Paul Gaultier et il m’a invitée dans son bureau. J’ai pensé que c’était pour me licencier jusqu’à ce qu’il me dise qu’il n’avait jamais vu un aussi beau manteau de toute sa vie et me demande même s’il pouvait l’emprunter à des fins de recherche et développement. »

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ÉDITION LIMITÉE

Les bouteilles Lillet x Emily in Paris

Lillet Royale Spritz INGRÉDIENTS 1 dose de Lillet Rosé • 2 doses de champagne 1/2 dose de purée de fraises • 1 fraise coupée en tranches • Feuilles de menthe • Glaçons

Attention, l’abus d’alcool nuit à la santé.

Verser 1 dose de Lillet Rosé dans un grand verre à spritz rempli de glaçons. Compléter avec 2 doses de champagne. Ajouter 1/2 dose de purée de fraises. Terminer par une tranche de fraise et une feuille de menthe.

Lillet Rosé Spritz INGRÉDIENTS 5 cl de Lillet Rosé • 10 cl de tonic • 1 tranche de

Pour l’occasion, Lillet a créé une bouteille exclusive en édition limitée Lillet x Emily in Paris, avec une illustration de l’un des looks les plus emblématiques d’Emily sur l’étiquette. Un véritable objet de collection, disponible dès maintenant chez Delhaize, Carrefour, Cora et Spar.

pamplemousse • Branche de thym • Glaçons

Verser 5 cl de Lillet Rosé dans un grand verre à spritz rempli de glaçons. Compléter avec 10 cl de tonic. Ajouter une tranche de pamplemousse. Terminer par une branche de thym.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LILLET.

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Con molto AMORE Alerte food : Big Mamma, la célèbre firme de trattorias italiennes, débarque dans la capitale belge avec son restaurant Barracuda. Pour célébrer cette nouvelle savoureuse, voici nos recettes préférées tirées de leur dernier livre. Le défi ? Ne pas hurler « Mamma mia » à chaque bouchée ! TEXTE NOEMI DELL'AIRA PHOTOS CLÉMENTINE PASSE ET IRIS ROMBOUTS

Hot spaghetti all'arrabbiata POUR 4 PERSONNES • 500 g de spaghetti (de gros spaghetti secs, qui vont bien prendre la sauce) • 1 boîte de tomates pelées • 1 gousse d’ail • 2 piments frais • Olives noires (facultatif) • Câpres (facultatif) • Huile d’olive vierge extra • Sel

Dans un faitout, faites revenir les piments préalablement coupés en petits morceaux, les tomates (ou la sauce selon votre timing) et la gousse d’ail écrasée avec un filet d’huile d’olive pendant 20 minutes. En parallèle, faites cuire vos spaghetti dans une casserole d’eau bouillante jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement al dente. Égouttez-les grossièrement et plongez-les dans le faitout avec le reste des ingrédients. Si un peu d’eau de cuisson vient avec les pâtes, c’est encore mieux. La sauce, la sauce, on va envoyer la sauce ! Petit secret rien que pour vos yeux et vos papilles : ajoutez dans la casserole des olives noires et quelques câpres, vous aurez alors la version évoluée du Pokémon, puttanesca ! •••

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SUR PLACE, CHAQUE PLAT EST CONÇU AVEC DES ingrédients IMPORTÉS DIRECTEMENT D' Italie

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Big carbonara veggie POUR 4 PERSONNES • 500 g de spaghetti • 4 belles courgettes • 6 jaunes d’oeufs • 250 g de pecorino (pas exclu qu’il vous en reste un petit bout pour demain)• Huile de tournesol • Poivre comme s’il en pleuvait

Taillez toutes les courgettes à la mandoline de façon à obtenir de belles tranches rondes d’environ 3 mm d’épaisseur. Faites les frire dans une poêle d’huile de tournesol très chaude jusqu’à obtenir une belle coloration dorée puis réservez. Plongez les spaghetti dans une casserole d’eau bouillante légèrement salée pendant tout le temps nécessaire. Comprenez : les pâtes, pour savoir si elles sont cuites, il faut les goûter. Quand vous les trouvez bonnes, sortez-les de l’eau et égouttez-les. En attendant, restez à côté et remuez-les. Oui, oui, on vous regarde. Gagnez du temps durant la cuisson des pâtes, mettez rapidement les jaunes d’oeufs, le pecorino râpé et le poivre dans un récipient suffisamment grand pour accueillir le plat dans sa totalité. Versez les pâtes cuites directement dans ce même saladier et mélangez. Poivrez de nouveau, incorporez les courgettes frites et disposez le plat au centre de la table. Remuez, servez-vous et faites passer. Tournez vite, ça se mange chaud. Et surtout, laissez la crème fraîche très, très, très loin de cette recette et du plan de travail. Si jamais un Italien passe par là, on ne sait jamais.

Pomodori gratinati POUR 4 PERSONNES • 8 tomates en grappes • 1 gousse d’ail • 70 g de Parmigiano Reggiano • 100 g de chapelure • 1 botte de basilic • Huile d’olive vierge extra • Sel& poivre

Coupez les tomates en deux dans le sens de la largeur. À l’aide d’une cuillère, retirez le coeur de la tomate et les pépins. À l’aide d’un mixeur, hachez la pulpe que vous venez de prélever ainsi que l’ail et ajoutez-les accompagnés de la chapelure, du basilic, et du parmesan préalablement râpé puis mélangez le tout dans un cul-de-poule. Disposez toute la préparation au centre des tomates. Faites cuire ces délicieux fruits (eh oui) sur une plaque au four pendant 15 minutes et basta. ••• elle 185

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POUR 6 PERSONNES POUR LE LEMON CURDLEMON CURD EXPRESS • 20 cl de jus de citron • 10 jaunes d’oeufs • 200 g de sucre

POUR LES TARTUFINI • 200 g de biscuits type petits-beurre de votre enfance • 200 g de mascarpone• 1 sachet de poudre de coco (300 g environ) • 75 g de sucre • 400 g de chocolat blanc • 3 cl de limoncello • Le zeste de 2 citrons verts

Tartufini al Limoncello

Lemon curd express : C’est simple, mélangez tous les ingrédients dans un cul-de-poule. Deux options de cuisson sont possibles après ça : Au bain-marie : faites cuire à basse température sans cesser de mélanger. La préparation doit commencer à s’épaissir, et rester lisse et brillante. Attention à ne pas trop cuire les jaunes d’oeufs ! Au micro-ondes : faites chauffer pendant 10 secondes à puissance maximale puis mélangez. Répétez l’opération jusqu’à obtenir une crème lisse et homogène. Filmez le tout avec du film alimentaire et réservez au frais. Tartufini : Dans un mixeur, hachez les biscuits (mangez un petit-beurre si vous en avez en rab). En parallèle, dans un cul-de-poule, détendez le mascarpone avec le sucre jusqu’à obtenir un mélange lisse. Incorporez ensuite les biscuits, le limoncello et le zeste des citrons verts : remuez le tout à l’aide d’une maryse, ça doit être homogène. Filmez avec un film alimentaire puis direction le congélateur pendant 10 minutes. Divisez ensuite la pâte en 20 morceaux. Étalez-la au creux de votre main, ajoutez une pointe de votre lemon curd, refermez et boulez (formez une jolie petite boule, quoi). Placez ces jolis tartufini au congélateur. 3. Dans un second temps, faites fondre le chocolat blanc au bain-marie ou au microondes. Faites attention à ne pas le brûler ! Quand le chocolat est bien fondu, et à l’aide d’un cure-dent, trempez-y les tartufini qui étaient au frais. Faites de même dans la poudre de coco. Placez le tout au frais jusqu’à la dégustation.

L’ouverture de Barracuda est prévue pour fin septembre place Eugène Flagey 18A, 1050 Ixelles. Big Mamma, Cuisine italienne en 30 minutes (douche comprise), édition Marabout, 25€.

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LES PETITS OIGNONS • ELLE

« Date night » à Bruxelles En quête d’inspiration pour une soirée romantique ? Ne cherchez pas plus loin ! Au Grand Sablon, l’institution bruxelloise vous accueille dans une ambiance feutrée et chaleureuse. Nichée dans un bâtiment classé datant de 1874, la brasserie enchante les épicuriens de la capitale depuis 1986. Cette année, alors que le bâtiment fête ses 150 ans, Les Petits Oignons dévoile une toute nouvelle décoration alliant tradition et modernité. Le restaurant a bénéficié de rafraîchissements cet été, se parant d’une peinture élégante mise en valeur par de récentes œuvres d’art.

UNE CUISINE GOURMANDE DANS UN CADRE ENCHANTEUR Les chaises de bistrot, les luminaires dorés et les éléments Art Déco rappelant les brasseries newyorkaises insufflent à l’établissement une atmosphère singulière, bercée par un fond de musique jazz. La cuisine, d’inspiration française et méditerranéenne, mise sur des produits de première fraîcheur et de grande qualité. Pour une soirée en amoureux placée sous le signe des traditions belges, le menu propose des classiques tels que l’américain-frites, la sole meunière et les croquettes aux crevettes grises. Les suggestions du jour, élaborées selon les arrivages du marché, ajoutent une touche de surprise à chaque visite.

UN DÎNER INTIME OU... UN ÉVÉNEMENT REMARQUABLE En montant les escaliers, on découvre le deuxième étage, une merveille entièrement vitrée offrant une vue imprenable sur le Conservatoire royal de Bruxelles et la Rue de la Régence. Ce niveau abrite une salle de banquets privatisable, pouvant recevoir jusqu’à 65 personnes, idéale pour vos événements privés ou professionnels. Ouvert 7 jours sur 7, le restaurant garantit un service aux petits oignons. Découvrez sans tarder cette adresse emblématique de la scène gastronomique bruxelloise !

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LES PETITS OIGNONS. LESPETITSOIGNONS.BE

mon histoire

Chronique d’une vie SABOTÉE Si Clémence, 37 ans, devait résumer sa vie en un mot, elle dirait… « désastre ». TEXTE JULIETTE DE BRUXELLES

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« Je n’ai pas vécu de grands drames, d’abus, de décès tragiques ou d’événements traumatisants, en tout cas pas plus la que majorité des gens. Mais depuis mon adolescence, j’ai l’impression d’être une sorte de funambule maladroit, oscillant constamment entre malchance, malentendus et sabotages inconscients. Et chaque aspect de ma vie semble touché par cette malédiction personnelle. À l’école sont apparues les prémices de l’autosabotage. Je n’étais pas mauvaise élève, mes parents suivaient ma scolarité sans me mettre trop de pression, mais terriblement maladroite. Je pouvais laisser tomber mon cahier de math dans une flaque sans m’en rendre compte et laisser la classe entière marcher dessus avant de réussir à le ramasser. Les contrôles étaient synonymes de bourdes : cartouche d’encre de mon stylo qui éclate sur la feuille et la rend illisible, devoirs introuvables alors que mis dans le cartable la veille au soir… Le genre d’épisodes qui arrivent à tout le monde, mais qui, chez moi, se répétaient tellement de fois que mes enseignants ont commencé à penser que je le faisais exprès. Heureusement, je n’étais pas “contagieuse” et mes bugs n’atteignaient que rarement mes potes de classe, sinon ma vie aurait été un enfer. Mes parents aussi se demandaient si je ne faisais pas tout ça pour me faire remarquer et obtenir de l’attention. Mais non, je promets que non. Ma carrière professionnelle n’a pas non plus été épargnée. Après des études en marketing, j’ai décroché un poste prometteur dans le secteur bancaire. Mon premier jour de travail, en essayant de créer un dossier personnel sur le Drive de mon département, j’ai effacé trois ans d’archives. Évidemment, il y avait des backups, mais j’ai d’emblée été étiquetée “la nouvelle qui a saboté le serveur”. Ce n’était que le début. À chaque présentation importante, je semblais trouver le moyen de tout gâcher : un Teams qui freeze et bloque mon visage en une expression orgasmique, notes cruciales introuvables, extinction de voix totale le jour d’une présentation au board, emploi accidentel de termes à caractère sexuel en néerlandais alors que j’avais fait une traduction litté-

rale sur Deepl… Je me souviens d’une réunion particulièrement désastreuse où j’ai expulsé ma cup remplie de sang après avoir éternué violemment, créant une tache de la taille d’un continent sur mon pantalon beige et sur le siège bleu pâle… Mes collègues ont commencé à m’éviter, et mes supérieurs m’ont peu à peu reléguée à des tâches secondaires, jusqu’à ce que je quitte finalement l’entreprise, honteuse et prise d’un gros sentiment d’injustice. Ma vie familiale est un autre théâtre de malentendus incessants. J’ai toujours voulu être proche de ma sœur cadette, mais nos interactions tournent mal. Je me souviens de son anniversaire où j’avais préparé un super discours. Dans ma nervosité, j’ai fini par dire exactement le contraire de ce que je voulais exprimer, évoquant ses échecs au lieu de ses réussites. Elle m’en a voulu pendant des mois. Nos repas de famille sont souvent ternis par mes maladresses : renverser du vin ou une bougie, ou dire quelque chose de mal interprété. Ma mère m’appelle la “catastrophe ambulante”... Bien sûr, mes relations amoureuses se sont toujours soldées par des échecs cuisants. Ma première grande histoire d’amour a pris fin après que j’ai accidentellement envoyé un message destiné à mon amie à mon amoureux. Un message qui contenait des détails très intimes et peu flatteurs sur lui. Il a rompu immédiatement. Plus récemment, j’ai rencontré un homme formidable. Nous avions prévu de passer un week-end romantique chez lui. Je me suis trompée et je suis arrivée le vendredi soir au lieu du samedi midi… nue sous un trench que j’ai largement ouvert après avoir sonné à la porte. Quand elle s’est ouverte, j’ai dit « baise-moi aussi fort que tu peux ». C’est son fils de 9 ans qui avait ouvert. Sa mère devait venir le chercher le lendemain matin et moi j’étais censée

rant deviennent des sources d’anxiété pour moi. Voisins de table qui s’engueulent, ma boss qui me fait « coucou » depuis le fond de la salle alors que je suis en congé maladie et supposée être dans mon lit, intoxication alimentaire dans un resto étoilé… Ces incidents me font redouter les sorties et renforcent mon sentiment de gâcher tout ce que j’entreprends. Cette série ininterrompue de malheurs et de maladresses laisse évidemment des traces profondes sur ma psyché. Je me retrouve souvent à douter de moimême, à anticiper l’échec avant même de commencer quelque chose. Ce manque de confiance en soi crée un cercle vicieux : plus je m’attends à échouer, plus je deviens nerveuse, et plus je commets des erreurs. Il m’arrive de me demander si tout cela n’est pas de ma faute, si je ne cherche pas inconsciemment à saboter ma propre vie et pourquoi. À force de constater ces schémas répétitifs, j’ai bien sûr décidé de consulter une thérapeute. Parler de mes expériences et de mes ressentis a été libérateur. Ça m’a aidée à comprendre que je n’étais pas intrinsèquement maladroite ou malchanceuse, mais que

JE ME RETROUVE SOUVENT à anticiper l’échec AVANT MÊME DE commencer QUELQUE CHOSE débarquer juste après. Il n’a pas eu besoin de m’expliquer pourquoi ça n’irait pas plus loin entre nous. Les vacances devraient être un moment de détente, mais pour moi, elles se transforment souvent en véritables cauchemars. Je me trompe d’heures, de vol, d’hôtel, je réserve des activités à de mauvaises dates, je me blesse quand j’essaye les spots touristiques… Même des activités simples comme aller au restau-

mon anxiété et mon manque de confiance en moi jouaient un rôle majeur dans mes échecs. Nous avons commencé à travailler sur des techniques de pleine conscience pour m’aider à rester calme et concentrée dans des situations stressantes. Petit à petit, j’ai commencé à voir des améliorations. J’ai appris à moins me conformer aux attentes des autres, à me séparer des gens vindicatifs, à voir ces incidents comme des opportunités de croissance plutôt que comme des échecs définitifs. J’ai compris que l’authenticité et la simplicité peuvent être salvatrices... » elle 189

L'INSTITUT BAR À BEAUTÉ L'ART DE LA BEAUTÉ RÉINVENTÉ PAR INES

Au cœur de Tubize, se dresse un établissement où la passion et le professionnalisme se rencontrent pour sublimer la beauté de chacun : l'Institut Bar à Beauté. Fondé par Ines Acone, cet institut est une véritable expérience à vivre. Aujourd'hui, entourée de deux collaboratrices indépendantes tout aussi dévouées, Ines propose une gamme complète de services allant de la coiffure aux soins classiques d'esthétique, sans oublier des prestations avant-gardistes comme le micro-needling ou encore l'épilation au fil. C'est un lieu où chaque cliente est traitée avec une attention particulière, où même le plus petit des soins est exécuté avec la plus grande importance. Ici, la qualité est au cœur de chaque geste, chaque soin, chaque sourire. Ce qui distingue l'Institut Bar à Beauté, c'est son ambiance : un savant mélange entre professionnalisme et une atmosphère chaleureuse. Ines, avec son rire contagieux et sa lumière naturelle, insuffle à tous une énergie positive et motivante. Le nouvel institut, inauguré prochainement, accueille des clients de toutes générations. Chez Ines, il n'y a pas d'âge pour se sentir bien dans sa peau. La beauté, ici, est perçue comme un bien-être intégral, extérieur comme intérieur. " Venez découvrir ce lieu exceptionnel et laissez Ines et son équipe révéler votre beauté naturelle dans la joie et la convivialité. Parce que chez nous, prendre soin de soi est une célébration."

PHOTO copyright : Cédric Scaletta

L' INSTITUT BAR À BEAUTÉ 23 place Josse Goffin 1480 Tubize Sur rendez-vous au 04 92 17 33 56 ou en ligne sur www.institutbarabeaute.com

MAGÉAU NATUREL LA BEAUTÉ ÉTHIQUE ET DURABLE PAR GÉRALDINE POUKENS

Durant ses vingt ans dans l'industrie de la beauté, Géraldine Poukens, qui a grandi à Bruxelles, se demande pourquoi cette industrie n'est pas plus propre et inclusive. Survivante d'un cancer de stade 3 à 17 ans, elle a créé MaGéAu Naturel, une marque de soins alignée sur des valeurs d’efficacité, de santé et de durabilité. En pleine pandémie, elle recherche des laboratoires basés en Europe pour développer des formules 100 % naturelles et lance la marque en 2023. MaGéAu Naturel propose une gamme complète de soins pour cheveux et corps végétaliens 100% naturels, enrichis en magnésium et formulés avec du beurre de karité, de la figue de cacao, de l’huile de jojoba et du beurre d’avocat. Sans sulfate, silicone, ni parfums de sythèse ou parabène, ces produits conviennent à toute la famille, y compris aux enfants et aux femmes enceintes. Disponibles en formats voyage, ils sont efficaces, sûrs et respectueux de l'environnement. L'engagement de MaGéAu Naturel envers la transparence, la qualité et la durabilité est inébranlable. Les produits, dont les ingrédients sont expliqués sur les flacons et le site internet, sont formulés sans sous-produits animaux ni produits chimiques agressifs, garantissent des pratiques de beauté plus saines et durables. La marque vise à élargir sa distribution en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord, tout en développant de nouvelles gammes et recharges pour réduire l'utilisation de plastique. MaGéAu Naturel incarne un mouvement vers un avenir plus sain et durable, transformant l'industrie de la beauté pour le bien de la famille et de la planète. MAGÉAU NATUREL www.mageaunaturel.com/fr/collections/sets-1 PUBLI REPORTAGE — OSEZ LE CENTRE-VILLE

CURVY FASHION BY MC LA MODE GRANDES TAILLES À WATERLOO À Waterloo, en Belgique, se trouve une boutique qui révolutionne la mode pour les femmes rondes : Curvy Fashion By MC. Ce magasin spécialisé dans les tenues grandes tailles stylées propose une gamme de vêtements qui allient confort, élégance et tendance. Plus qu’une simple boutique de vêtements, c’est un lieu où chaque femme peut se sentir belle et confiante, peu importe sa taille. Fondé par Marie, elle-même confrontée à la difficulté de s habiller en grande taille, Curvy Fashion By MC est un espace où les femmes rondes peuvent trouver des vêtements adaptés à leurs morphologies tout en étant à la mode. Son objectif : démontrer aux femmes rondes qu'elles peuvent être belles peut importe leurs tailles. Une collection variée et stylée

Curvy Fashion By MC propose des vêtements de la taille 44 au 54. De la tenue décontractée au vêtement de soirée, chaque pièce est soigneusement sélectionnée pour offrir à ses clientes le meilleur de la mode grande taille. La boutique propose des robes, des pantalons, des jupes, des blouses, des vestes et des accessoires, tous conçus pour mettre en valeur les courbes plantureuses. Des collections renouvelées régulièrement pour suivre les tendances actuelles, tout en garantissant un ajustement parfait, un confort optimal et surtout un prix abordable. Tous les jeudis à 19h30, Marie organise des lives sur les réseaux sociaux pour permettre à toutes de découvrir les produits tendances, les nouveautés et de faire son shopping depuis son salon en réservant les pièces de son choix.

pour la mode grande taille à Waterloo et au-delà. Curvy Fashion By MC est la destination idéale pour redécouvrir le plaisir de s’habiller et de reprendre confiance en soi.

Un accompagnement personnalisé

L’un des atouts majeurs de Curvy Fashion By MC est l’accompagnement personnalisé offert à chaque cliente pour trouver les vêtements qui lui conviennent le mieux. Grâce à son expertise, Marie offre des conseils avisés en matière de style et d’ajustement, permettant à chaque cliente de se sentir unique et valorisée. Tenue quotidienne ou occasion spéciale, vous bénéficiez toujours du meilleur de ses recommandations.

Un engagement pour l’inclusivité et la diversité

La boutique s’efforce de montrer que chaque femme, quelle que soit sa taille, mérite de se sentir belle et élégante. En proposant des vêtements qui célèbrent les formes et les courbes, Curvy Fashion By MC contribue à briser les stéréotypes et à promouvoir une image positive du corps. La boutique organise également des évènements VIP et des ateliers pour ses clientes. Véritable ode à la beauté des femmes rondes, Curvy Fashion By MC est un espace où chaque cliente peut trouver des tenues qui reflète sa personnalité et son style. Grâce à sa sélection pointue, une recherche constante de nouveaux fournisseurs ainsi qu’une attention particulière portée à la coupe et qualité des vêtements, la boutique s’impose comme une référence incontournable

CURVY FASHION BY MC Galerie du Passage Wellington, Chaussée de Bruxelles 165, 1410 Waterloo www.curvyfashionbymc.com Tél. : 00 32 2 523 30 55 Facebook/Instagram/Tik-Tok : @CurvyFashionByMc

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LCNK

MAISON DE BEAUTÉ MAISON DE BEAUTÉ ET CONCEPT STORE D’EXCELLENCE Fondée par Céline Iglesias, La Maison de Beauté LCNK est bien plus qu’un simple institut. C’est une véritable ode à la passion, à la persévérance, et à l’amour du métier, incarnée par une femme déterminée à transformer le paysage de l’esthétique.

Une Maison de Beauté unique

En 2019, Céline et son compagnon Yoann Collart découvrent la maison parfaite pour concrétiser leurs aspirations. Ils entreprennent une rénovation complète, chaque détail, de l’agencement des pièces au choix des matériaux est pensé et dessiné par Céline, les travaux réalisés par l’entreprise de construction de Yoann « Co’Travaux », le tout donnant naissance à un institut à la fois raffiné et accueillant. Avec ses sept cabines de soins, sa majestueuse cage d’escalier, ses espaces de détente et de formation, et même un espace extérieur avec piscine, La Maison de Beauté LCNK devient une référence incontournable. Le lieu propose une large gamme de soins sur mesure : soins du visage, massages, épilation au laser, Cryolipolyse, EMS, le célèbre drainage lymphatique Renata França et bien plus encore.

Une vision d’excellence et de sur-mesure

Chez LCNK, chaque client est accueilli par une réceptionniste dédiée, assurant un accueil cinq étoiles. Les soins sont personnalisés grâce à une consultation approfondie, visant à comprendre les besoins et les habitudes de chaque personne. L’objectif ? Offrir des résultats visibles et durables, bien au-delà de la simple prestation pour un moment de bien-être unique. Une réussite possible grâce à une équipe de professionnelles passionnées qui excelle dans le métier et dans leur expertise. La boutique est une véritable extension de l’institut, proposant des produits cosmétiques pour toute la famille, des compléments alimentaires, des thés, infusions, et bien plus encore pour permettre à chacun de prolonger l’expérience bien-être chez soi.

Un engagement pour le métier

Céline ne se contente pas d’améliorer la vie de ses clients, elle souhaite également élever le métier d’esthéticienne. LCNK propose des formations pour les professionnels, partageant un concept unique d’accompagnement sur mesure. Prochainement, l’institut lancera la distribution de machines esthétiques High Tech, renforçant encore son engagement envers l’innovation, l’excellence et sa participation à l’évolution du métier.Elle transmet méthodes, savoir-faire, savoirêtre, et expertise, mais accompagne aussi dans le développement d’activité.

Un univers de bien-être

Au-delà des soins traditionnels, La Maison de Beauté LCNK organise des évènements exclusifs tels que des beauty parties, des ateliers pour enfants, des journées bien-être VIP... Parmi les évènements phares, on retrouve la Boum d’Halloween et le Marché de Noël, transformant l’institut en lieu féérique. LCNK prévoit l’ouverture de chambres d’hôtes luxueuses afin d’offrir une expérience de séjour unique à ses clients. Céline Iglesias et son équipe œuvrent avec passion et bienveillance, déterminées à embellir le monde, une personne à la fois offrant à la fois des expériences de bien-être exceptionnelles et contribuant à l’évolution de ce métier dans la joie et la positivité. Céline Iglesias et son équipe œuvrent avec passion et bienveillance, déterminées à embellir le monde, une personne à la fois offrant à la fois des expériences de bien-être exceptionnelles et contribuant à l’évolution de ce métier dans la joie et la positivité.

LCNK MAISON DE BEAUTÉ Rue Deru Dehayes 29, 4802 Heusy www.lamaisonlcnk.com Tél. : +32 87 70 98 84 Instagram/ Facebook : @lcnk_maisondebeaute

PUBLI REPORTAGE — OSEZ LE CENTRE-VILLE

news L’Institut des Nouveaux Ateliers

HAVRE DE PAIX Après le succès de son salon de coiffure Les Nouveaux Ateliers à Uccle, Romain Vanrysselberghe ouvre un institut de beauté à proximité de sa première adresse. Un lieu ressourçant qui propose une gamme de soins complète pour le visage et le corps, des massages relaxants avec la gamme Esthederm, des manucures et pédicures avec les marques Indigo et OPI. Rue Edith Cavell, lun-sa 9h-18h @institut_des_nouveaux_ateliers

Avène

STOP À L’ACNÉ ! Pour contrer la dégradation de l’image de soi quand on a de l’acné, la gamme Cleanance se renforce et lance une première crème peeling sans rinçage, à utiliser en traitement intensif de quinze jours. Des actifs dermatologiques puissants, des résultats visibles dès la 1ère application. L’alternative idéale pour une peau lisse et une confiance en soi retrouvée ! Cleanance Comedomed peeling crème intensive poussées de boutons, en application localisée, tube de 40 ml, 24,90 € En pharmacie et parapharmacie.

Jg Studio by Joanne Guiraud

SENSUALITÉ On adore les bijoux atypiques de cette créatrice suisse installée à Bruxelles. Formée à Genève puis à Londres, elle crée à la main des bijoux qui voyagent sur le corps et se transforment au gré des envies. Des pièces personnalisables, éco-responsables et ultra contemporaines, qui explorent délicatement la sensualité. Argent, vermeil ou or, souvent ornées de pierres précieuses ou de perles d’eau douce, de magnifiques odes à la féminité. Un service sur mesure est également disponible. Nouvelle collection prévue en fin d’année. joanneguiraud.com

Louis Vuitton

LE PREMIER PARFUM DE PHARRELL WILLIAMS Pour sa première participation à un projet de parfum pour Louis Vuitton, Pharrell Williams a demandé au maître parfumeur Jacques Cavallier Belletrud de capturer la lumière, l’essence de sa philosophie LVERS, dans une senteur masculine de haute qualité. Une fragrance aux accents solaires enveloppante, énergisante et vive. LVERS, dans les boutiques Louis Vuitton, 280 € (100 ml) @louisvuitton et louisvuitton.com

Sani Asterias

par Aurélia Dejond, presse

SUITES EXCLUSIVES Les toutes nouvelles Beachfront Residential Suites du Sani Asterias, rénovées fin juin, sont les hébergements les plus sophistiqués de tout le Sani Resort et donnent directement sur la plage. Elles allient les espaces spacieux, luxueux et élégants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Réfrigérateurs à vin, cinémas, piscines privées à débordement et vues idylliques sur la magnifique baie. Un rêve éveillé ! sani-resort.com

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Cette année encore, la ELLE Tennis Cup by ISDIN s’est imposée comme un grand succès. Retour sur cette journée exceptionnelle qui a eu lieu le vendredi 2 août au Royal Zoute Tennis Club. Ce fut une journée riche en sport, en divertissement, avec de magnifiques prix et des moments inoubliables. Nos merveilleux partenaires ont fait de la ELLE Tennis Cup by ISDIN un événement inoubliable. Nous sommes déjà impatient·e·s de vous retrouver pour la prochaine édition !

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