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JUSQU’AU 6 JANVIER 2025
© Disney
édito
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2025 Retour en 2009. J’ai 24 ans et mon dressing abrite déjà quelques pièces d’Essentiel Antwerp. La marque cartonne : un véritable éclat de couleurs dans les rues grises de Flandre. Repérer un·e autre fan dans une robe ultra imprimée, un pull flashy ou un accessoire qui brille, c’était échanger un sourire ou un petit signe de tête, un peu comme les motards qui se croisent. Une sorte de code secret. Autant dire qu’il y a eu des tas de clins d’œil échangés dans les grandes villes belges.
Essentiel Antwerp a traversé des phénomènes comme le normcore et le quiet luxury, deux crises mondiales et même la rupture entre Inge et Esfan, l’autre moitié du label. Et à chaque fois, ils en sont ressortis plus forts. Leur recette secrète ? « Ne pas trahir son identité. Construire un ADN et ne pas avoir la folie des grandeurs. On ne peut pas plaire à tout le monde. » Voilà le mantra idéal pour 2025 : la grandeur, c’est dépassé. Concentrez-vous sur ce qui est essentiel (et un peu fun). Et distribuez un max de clins d’œil en chemin.
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JOLIEN VANHOOF, JOURNALISTE ET COORDINATRICE
Iris Rombouts, Shutterstock
Aujourd’hui, mon armoire est un peu moins remplie d’Essentiel Antwerp. Pas que j’aie tourné la page, mais mon style s’est un peu calmé. Ennuyant ? Je vous laisse juger. Là où j’attendais chaque nouvelle collection pour ses combinaisons de motifs uniques, mon admiration va maintenant à la femme qui se cache derrière la marque : Inge Onsea, au coeur de ce numéro. Plus de 25 ans plus tard, elle est toujours l’énergie colorée d’Essentiel Antwerp, l’incontournable et l’élément de surprise au bureau. Tant qu’elle garde la passion, elle continue. « Que mon travail ne ressemble jamais à du travail, c’est ce que j’apprécie le plus », nous confie-t-elle.
L’OR DU TEMPS, SPA L’ORO, LOUVAIN-LA-NEUVE TOLLET, WATERLOO VICTOR, CHARLEROI
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Simon Burstall, Robin Joris Dullers, Xavi Gordo, Lalo + Eva, Launchmetrics Spotlight
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Party ! L'ultime guide cadeaux : nos plus belles trouvailles à partir de 10 € Zoom : must-haves, hotspots,... Que nous réserve le mois de décembre ? ELLE Studio : quand l'équipe d'Essentiel Antwerp fait la fête La mode est une fête : Valérie Messika nous dévoile les coulisses de son show de fin d'année 116 Inge Onsea : « Je ne sais absolument pas danser, mais j’y mets tout mon enthousiasme » 130 Magic Night : nos meilleurs inspi mode pour célébrer 140 Le catwalk en mode party : nos essentiels shopping pour briller en soirée 28 58 70 96
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Interviews 50 Florence Pugh et Andrew Garfield nous parlent d'amour 78 Penélope Cruz : « Je me sens mieux qu'à 20 ou 30 ans » 84 La designer belge Marie Adam-Leenaerdt se confie 88 Portrait de Khatia Buniatishvili : « La musique me donne des ailes » 100 Julien Dossena chez Paco Rabanne : « J’ai su qu’à La Cambre, j'allais acquérir un goût extrêmement radical » 104 Notre enquête sur la soumission chimique en Belgique 108 ELLE Women of the Year 2024 : qui sont les finalistes ? elle 23
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150 Beauty story. Dark Radiance, entre ombre et lumière 158 Dans l'univers de la créatrice Shourouk pour Guerlain 162 « How To » un party look naturel avec YSL Beauty 164 Beauty zoom : quels sont les essentiels beauté de cette fin d'année ?
190 178 Croisières : de la critique à l’engouement ? 186 Bridgerton en Belgique, nous nous sommes infiltrées 190 Menu de fêtes avec nos meilleures recettes de la mer 206 C'est Mon Histoire : « Je suis devenue grand-mère trop tôt » 210 Château Louise de La Vallière : passer des fêtes royales EN COVER Penélope Cruz porte un corset Mugler.
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colofon RÉDACTRICE EN CHEF
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO
Marie Guérin, mgu@elle.be @_marieguerin
Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Hélène Laloux, Cécile Djunga, Jolien Vanhoof, Maya Toebat, Barbara De Munnynck, Eveline Janssens, Stephen Mattues, Delphine Dumoulin, Elke Binnemans, Maurine Wilmus, Jeanne Roche, Deborah Bloemen, Lalo + Eva, Sanne Schoofs, Kim Theylaert, Inge Onsea, Robin Joris Dullers
DIRECTRICE ARTISTIQUE Iris Rombouts, iro@elle.be @irisrombouts
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Noemi Dell’Aira, nda@elle.be
@noemidellaira
FASHION DIRECTOR
RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE
Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans
Elodie Ouedraogo, eou@elle.be @elodie_ouedraogo
COORDINATRICE ELLE.BE
MODE
DIGITAL CONTENT CREATOR
Marie Guérin, mgu@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be
@elisabethclauss
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CELLULE WEB
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Back-end developer : Paul Ansay; paul@venturesmedia.be
EVENT
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PRODUCTION
Business Team Corporation Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys
EDITION VENTURES WOMAN CEO Bernard de Wasseige COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be
IMPRIMERIE Roularta Printing DISTRIBUTION AMP ABONNEMENT
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Par téléphone +32 (0)2 556 41 40 de 8 h à 16 h 30 / du lundi au vendredi par courrier AMP - viapress.be, Route de Lennik 451, 1070 Bruxelles. Par mail info @ viapress.be
CULTURE
PARTNERSHIP MANAGERS
TRADEMARK NOTICE
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Philippe De Jonghe, pdj@venturesmedia.be
Grégory Escouflaire, ges@elle.be
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TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be
PHOTOGRAPHIE
@walt_wings
Johanna Webb, jwe@venturesmedia.be Kelly Gielis, kgi@venturesmedia.be Alexia Neefs, alexia.neefs@venturesmedia.be Valérie Decallonne, vdc@venturesmedia.be Nathalie Fisse, nfi@venturesmedia.be Elodie Andriveau; ean@venturesmedia.be
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1 Plat de service ‘Sushi Oke’, The Oriental Shop, 168,75 € 2 Album ‘Opus’ de Ryuichi Sakamoto sur Spotify 3 Tableau abstrait ‘Selnar’, Kave Home, 415 € 4 Table basse ‘Pirita’ en chêne massif, Kave Home, 549 € 5 Kimono, LingaDore via Zalando, 49,95 € 6 Ultimate Hair Oil, Deluge, 49,95 € 7 Livre ‘Issey Miyake’ de Midori Kitamura et Kazuko Koike, Taschen, 86 € 8 Set de deux tasses Kusachi, Palais Des Thés, 45 € 9 Tabouret Butterfly, Vitra, 934 € 10 Ballerines Tabi, Maison Margiela, 820 € 11 Spiritueux Kiuchi no Shizuku 200 ml, The oriental shop, 12,56 €.
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Nouveaux modèles de Porsche : sportivité et autonomie accrues
Porsche peaufine et étend sa gamme de modèles 100% électriques : les nouveaux Macan et Taycan vont encore plus vite et plus loin avec une charge rapide en un temps record. Découverte.
Porsche élargit sa gamme électrique avec une croissance et une évolution constante. Les Taycan viennent de se refaire une beauté avec cure de vitamines incluse, tandis que le nouveau Macan électrique est désormais disponible en quatre versions pour mieux s’adapter à vos envies.
LE MACAN : 4 NOUVELLES VERSIONS À l’aise à la ville comme à la campagne, le nouveau Macan électrique est un SUV chic aux gènes dynamiques. Depuis le lancement, la gamme a doublé, comp-
tant maintenant quatre versions : Le Macan en version propulsion (360 ch), Macan 4 (408 ch), Macan 4S (516 ch) et Macan Turbo (639 ch). Au-delà de leur puissance, ces versions se distinguent aussi par des éléments de design spécifiques. Et toutes proposent des possibilités de personnalisation quasi infinies. Les Macan peuvent aussi compter sur leur très grosse batterie (100 kWh) pour vous emmener loin avec une charge électrique. Outre son autonomie atteignant jusqu’à 641 kilomètres, la batterie du Macan a une autre spécificité : elle fonctionne sous une tension de 800 Volts,
PORSCHE • ELLE
soit deux fois plus élevée que la moyenne, ce qui permet une recharge express sur les bornes rapide (DC) : la batterie passe alors de 10 à 80% en seulement 21 minutes. Concrètement, cela vous permet de récupérer 261 kilomètres d’autonomie en tout juste 10 minutes de charge.
TAYCAN : ENCORE PLUS VITE ET PLUS LOIN Première Porsche électrique de série, le Taycan enfile toutes les robes : berline sportive, Sport Turismo à plus grand coffre, Cross Turismo au style décontracté et encore plus adapté à une conduite “off-road”. La gamme s’est récemment offert une belle mise à jour et a boosté ses moteurs et batteries. Vous avez le choix entre un large éventail de puissances, allant de 408 à… 1.034 ch ! Bref, vous ne manquerez jamais de pèche sous le talon. En plus d’aller vite, ces Taycan au haut confort et grande sportivité vont loin : grâce à leurs grosses batteries (89 ou 105 kWh), elles offrent une autonomie allant jusqu’à 678 kilomètres. Ces batteries 800 Volts se rechargent de 10 à 80% en à peine 18 minutes. Vous récupérez jusqu’à 315 kilomètres d’autonomie en 10 minutes de charge ! Qui dit mieux ? De tout cela, on retiendra que Porsche se pose au sommet sur le marché de la voiture électrique de luxe et athlétique, avec des modèles très performants mais aussi très endurants grâce à leurs batteries et technologies dernier cri. À bord de ces Porsche, on ne craint pas le coup de la panne sèche. Et on voyage en tout confort et sans bruit, tout en préservant la sportivité chère à la marque allemande. Ceci prouve bien qu’une Porsche reste toujours une Porsche et la référence pour tout type de motorisation, du thermique et hybride rechargeable à l’électrique.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC PORSCHE. WWW.PORSCHE.COM/BELGIUM
culture Barbara De Munnynck • Grégory Escouflaire • Hélène Laloux
livre
DÉLIT AU MUSÉE
Comme un secret bien gardé Boucle d’oreille Key of love, Isabel Marant, 80 €
C’est l’histoire incroyable de Stéphane Breitwieser, un Français qu’on a surnommé l’Arsène Lupin des musées, et qui en seulement 5 ans aurait dérobé plus de 200 œuvres d’art, pour un montant estimé jusqu’à 2 milliards d’euros – un record absolu en la matière. S’appuyant sur l’enquête judiciaire, les heures des procès et des entretiens avec Breitwieser, Michael Finkel déroule aussi dans Le voleur d’art l’histoire d’amour du protagoniste avec celle qui fut à la fois sa compagne et sa complice, bien qu’elle n’ait jamais été condamnée... à tort ? Une plongée ahurissante dans le monde des musées, qui se lit comme une bonne enquête ! Editions Marchialy
musique
Come on
« Together we could dance all night » : sur son deuxième album solo, la Tournaisienne Elia Rose nous exhorte à lâcher prise et à danser, même si parfois le quotidien nous enserre dans ses menus tracas… Mais basta : Elia n’est pas là pour nous rappeler que la vie n’est pas tous les jours rose, non. Si elle chante (on pense à Robyn, à Kylie, à Laura Mvula), c’est avant tout pour nous (re) donner le sourire et des fourmis dans les jambes, et la mission, au bout de ces dix tracks affriolants, s’avère totalement réussie. « No Maybe Coco » est un album croquant et craquant, feel good mais pas pour autant désinvolte (« We Tried », slow (burn) électro à la Björk), qui révèle une artiste complète et farouchement indépendante (elle fait tout elle-même, de l’écriture aux visuels). Trop bien ! @eliarosemusic
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Vincent Everarts
Party Baby !
culture expo
Delvaux, sacs d’os et vénus beautés C’est l’un des plus grands peintres belges du XXe siècle, et l’un des plus insaisissables : Paul Delvaux, l’homme des trains et des squelettes, des vestales et des femmes spectrales, d’éros et thanatos. Un artiste aux confins de l’expressionnisme et du surréalisme, du classicisme et du réalisme magique : seul dans son monde rêvé, à contre-courant des tendances et du marché, en parfaite dissonance. Ça faisait plus de 25 ans qu’aucune expo d’une telle ampleur ne lui avait été consacrée : à l’occasion des 30 ans de sa mort, La Boverie a donc mandaté Tempora, l’agence belge experte en expos d’envergure (de Johnny à Toutânkhamon), pour mettre en scène tout ça… Et comme d’hab’ c’est bluffant : 150 œuvres et objets retraçant toute la carrière du maître de Saint-Idesbald, dans une scénographie classieuse, lisible, interactive et multimédia. Incontournable.
À droite : La Gare forestière (1960), Collection Fondation Paul Delvaux. À Gauche: L'Aube (1943), Collection privée en dépôt au Musée Paul Delvaux.
« Les Mondes de Paul Delvaux », La Boverie, Liège, jusqu’au 16 mars 2025 – expo-delvaux.com
ANTI-FILMS DE NOËL Les histoires de gentils barbus et de guirlandes scintillantes vous gavent déjà en décembre ? Passez en mode rebelle avec ces anti-films de Noël. Dans Heretic, Hugh Grant casse son image et devient Mr. Creepy : deux jeunes filles frappent à sa porte pour parler de « l’Église de Jésus »… elles vont vite le regretter dans ce thriller religieux aussi dérangeant que captivant. *** Dans Conclave, l’Église vacille : le pape est mort, et les scandales éclatent. Pas le meilleur timing pour élire un successeur ! Ralph Fiennes et Stanley Tucci en imposent, tandis qu’Edward Berger (À l’Ouest, rien de nouveau) capture ce drame catholique avec une élégance ténébreuse. Heretic : en salles maintenant, Conclave : dès le 11/12.
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culture
livre
Grégory Escouflaire • Hélène Laloux
expo
LETTRE SECRÈTE
Une expo de ballons qui promet « un voyage à la fois interactif, immersif et multisensoriel explorant la relation profonde entre l’art et les émotions humaines » ? Au début on se dit que tout ça c’est du vent… Et puis on sort de là le cœur léger comme une bulle de savon. Au total, ce sont 19 œuvres d’art gonflable qui jouent avec nos sentiments (la joie, la peur, l’empathie, la confiance…), mais on en retiendra surtout une à la sortie : l’euphorie, d’avoir vécu un moment hors du temps. Courez-y en famille.
« Parfois, je me demande ce qui serait arrivé si tu t’étais voulue un peu plus, et que tu m’avais voulue un peu moins. » En vers libres, la Québécoise Kristina GauthierLandry dresse dans « Le Don » une histoire conjointe, celle d’une mère et d’une fille grandissant ensemble au bout du monde, nageant dans les lacs d’une presque-île, jusqu’à ce que la fille grandisse et parte se donner naissance à son tour. Déclaration d’indépendance, mais aussi d’amour infini, de laquelle on veut recopier chaque mot, pour les garder tout près de soi.
« Emotionair », Brussels Expo, jusqu’au 26 janvier 2025 - balloonmuseum.world
Éditions La Peuplade
Bulles d’oxygène
musique
Les chansons de rupture, c’en est fini pour l’Anversoise et tant mieux, en fait. Même si c’est souvent plus dur d’écrire et composer quand on est satisfait de sa vie. Enfin c’est ce qu’on dit, mais Sylvie Kreusch s’en fiche : elle a tourné la page (son idylle avec le mec de Warhaus), retrouvé l’amour (avec un acteur flamand), et décidé, pour son deuxième album, de voir les choses de façon positive. Et ça s’entend : ça fait wizz, « paaw paaw », « beng beng », comme du Gainsbourg façon Lorde, et c’est bourré de tubes (« Ding Dong », « Hocus Pocus ») qui piochent dans l’enfance, son énergie, ses frousses (« Daddy’s Selling Wine In A Burning House ») et sa malice. Que du bonheur ultra carré : (comic) trip assuré. « Comic Trip » (Sony), en concert les 18 et 19 décembre à l’AB (sold out), le 16 avril 2025 au Reflektor (Liège), etc. - @sylviekreusch
Hyperfeeling - Hyperstudio, Eloïse Labarbe-Lafon
SHEBAAAAM ! SYLVIE KREUSCH ENVOÛTEUSE POP
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culture expo
M comme Musée
Tina Gillen, Cedric Verhelst
à découvrir
Ou M comme « Mais tiens pourquoi on ne profiterait pas d’une escapade shopping à Louvain pour aller visiter le Musée M ? » Une excellente idée, d’autant que le musée, l’un des plus beaux (et des plus méconnus) de la Région flamande, fait l’objet en ce moment (et ce pendant 5 ans) d’une nouvelle mise en lumière de sa collection : sur ses 58.000 œuvres datant de l’âge de pierre à nos jours, 300 d’entre elles se voient exposées sans ligne du temps ni thématiques si ce n’est celle du regard, de notre rapport à l’art, de ce que notre œil voit ou pas. Entrent ainsi en dialogue maîtres anciens et artistes contemporains, Dieric Bouts et Dirk Braeckman, natures mortes et installations vidéo, monochromes et retables, dans un joyeux jeu de correspondances entre les siècles, les disciplines, les goûts et les couleurs. Mais quelle bonne idée, M(h) ? « La Collection de M », Musée M, Louvain – mleuven.be
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En haut : Rain or Shine, Tina Gillen (2013), Collection Communauté flamande à M Leuven. En Bas : L’Industrie, Constantin Meunier (1896), M Leuven.
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culture Barbara De Munnynck • Hélène Laloux
films
Cherry on the cake ! Boucles d'oreilles avec gâteau et poupée, Essentiel Antwerp, 65 €
‘Young Hearts’
‘BXL’
livre
AVE MONA Les livres de Mona Chollet sont d’importance et d’utilité publiques. Dans ce nouvel essai, « Résister à la culpabilisation », elle étudie l’origine de cette petite voix qui nous souffle à l’oreille qu’on n’est pas assez bien. L’autrice part des racines chrétiennes de l’individu « toujours coupable » et enchaîne sur les pressions exercées sur les mères et les violences éducatives, pour terminer sur l’impossible exigence de perfection qu’on constate trop souvent dans les milieux militants. Mona Chollet réhabilite le droit à l’erreur comme pont vers une amélioration de soi en tant qu’humain, et propose une société plus solidaire et moins portée sur le jugement. Et comme toujours, démontre que le personnel est politique. Éditions La Découverte
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à voir absolument Jesse Eisenberg passe derrière (et devant) la caméra avec Kieran Culkin dans A Real Pain. Deux cousins en road trip en Pologne tentent de rendre hommage à leur grand-mère, mais ce qui devait être un pèlerinage se transforme en voyage intérieur, rempli de vieilles blessures et de nouvelles révélations. En salles le 15 janvier. *** Ish Aït Hamou ajoute une nouvelle corde à son arc avec BXL, qu’il réalise avec son frère Monir. Leur film explore le parcours de deux frères bruxellois, entre rêves et combats pour trouver leur place. Sortie le 22 janvier. *** Quand Elias rencontre son nouveau voisin, c’est le coup de foudre – un sentiment intense qui le chamboule. Young Hearts, premier film d’Anthony Schatteman, aborde avec justesse cet éveil amoureux, avec le scénariste de talent Lukas Dhont (Closer). À découvrir dès le 18 décembre.
HAUTE ELEGANCE
culture Barbara De Munnynck • Grégory Escouflaire • Hélène Laloux
LES FEMMES AU BALCON Une actrice, une auteure et une camgirl sous le même toit à Marseille. En pleine canicule, leurs relations avec les hommes prennent feu : le photographe intrusif, le prof de littérature bien trop rigide, le copain harceleur ? Ce trio explosif les remet à leur place sans pitié. Noémie Merlant (« Emmanuelle ») signe et joue avec panache dans « Les Femmes au balcon », une satire féministe ciselée avec Céline Sciamma (« Portrait de la jeune fille en feu »). Attendez-vous à des éclats de sang, des corps libérés et une tirade mémorable dans un magasin de bricolage sur l’art de satisfaire une femme. À partir du 12 décembre au cinéma
film
musique
livre
FROU FROU Avec la verve et l’humour qu’on lui connaît, Loïc Prigent se met en quête de la véritable origine du prêt-à-porter. Dans « Mille milliards de rubans », on traverse avec lui le XIXe siècle parisien, moment où les trendsetteuses royales et aristocratiques font et défont les tendances et où s’emballe, industrie aidant, le rythme des collections. De l’impératrice Eugénie à Gabrielle Chanel, de la crinoline au Ritz, cette « vraie histoire de la mode » raconte comment les chapeaux de plumes ont ouvert la voie aux suffragettes, et l’influence de Thomas Cook sur les parures de voyage. Un vrai régal. Editions Grasset
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« Terre Rouge » (6&7), en concert le 13 décembre (complet) et le 16 avril 2025 au Botanique (Bruxelles), et le 17 avril au Reflektor (Liège) - @lubiana_k
Diane Moyssan
LA TERRE D’AMOUR DE LUBIANA On l’avait découverte, émerveillées, dans la première saison de « The Voice Belgique », mais les cadres étriqués et la vaine course à l’audimat, très peu pour elle : Lubiana est trop libre pour se laisser enfermer dans un marketing faussement bienveillant. Parce qu’elle est une artiste complète, l’une des rares femmes à jouer de la kora, cet instrument à cordes qui ressemble à une grosse calebasse et qui s’avère en général réservé aux hommes, aux griots du Mali, et dont Toumani Diabaté fut proclamé le roi. Décédé l’été dernier, c’est sur « Terre rouge », le deuxième album très réussi de Lubiana, qu’on peut l’entendre une dernière fois. Comme une bénédiction, un passage de relais : Lubiana marche dans ses pas, et dans celui de ses ancêtres, auxquels elle rend un vibrant hommage tout au long de ces dix titres. D’origine belge par sa mère et camerounaise par son père, Lubiana chante l’Afrique, sa beauté, ses femmes (« Farafina Mousso », avec Gaël Faye en guest), ses mélodies intemporelles, et nous touche en plein cœur : un vrai disque d’amour.
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culture
par Barbara De Munnynck
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L'amour au présent Savez-vous ce qui compte vraiment pour vous ? La fin d’année est parfaite pour repenser ses priorités, un thème central du film L’Amour au présent. ELLE en a discuté avec ses stars, Florence Pugh et Andrew Garfield : « Ce film m’inspire à envisager des choix différents. » C’est un peu ironique. Réunir deux stars de cinéma dans un film profondément touchant, rendant hommage à la lenteur et à la pleine conscience, et explorant l’histoire d’un couple de jeunes parents, déterminés à tirer le meilleur de chaque instant après un diagnostic cruel. Et les soumettre à un agenda de promo effréné : un quart d’heure par journaliste ne laisse pas vraiment le temps à l’introspection. Mais la vie est implacable. Se plaindre ne sert à rien, reste à faire de notre mieux. C’est d’ailleurs exactement le thème du film.
Florence, dans le film, votre personnage, atteinte d’un cancer, doit faire des choix cruciaux en matière de temps, entre sa famille et son rêve de participer aux « Jeux olympiques de la cuisine ». Ce dilemme, au fond, concerne toutes les personnes qui jonglent entre vie sociale et ambitions. Dans votre quotidien, que privilégiez-vous ? FP : « Oh, vous allez droit au but. (Rires) C’est effectivement une question que beaucoup se posent : les impératifs du travail et les moments importants de la vie privée
MON personnage MÈNE UNE VIE LOIN DES PROJECTEURS. C'EST BEAU, ET PARFOIS, ÇA ME FAIT envie ANDREW GARFIELD
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culture en ayant une relation intime avec elle. Pour lui, c’est comme gravir l’Everest. (Rires) Son ambition est simplement moins visible. Il mène une vie loin des projecteurs. C’est beau, et parfois, ça me fait envie. »
J'AI L'IMPRESSION QU'ON A PROPOSÉ QUELQUE CHOSE DE
nouveau
FLORENCE PUGH
ne s’alignent presque jamais. Personnellement, j’ai déjà dû renoncer à des événements perso à cause de mes obligations professionnelles, et je l’ai regretté. Ce film m’a poussée à y réfléchir et m’inspire à envisager des choix différents à l’avenir. »
À un moment, votre personnage dit : « Je veux être plus qu’une mère morte pour quelqu’un. » Cette phrase m’a marquée. C’est assez rare d’entendre une mère malade exprimer cela dans un film. FP : « Il faut replacer cette phrase dans son contexte. Almut (le personnage de Florence, NDLR) tente d’exprimer que les choses ne sont pas aussi simples. Bien sûr, elle aime sa fille plus que tout, et c’est justement pour cette raison qu’elle veut exceller dans son travail. Elle veut l’inspirer par ses réalisations. Almut cherche à s’épanouir à la fois dans son rôle de maman et dans sa carrière. C’est ce qui la rend courageuse et profondément humaine. »
Vous avez une scène de sexe et une scène d’accouchement ensemble. Laquelle vous a le plus stressés ? En chœur : « L’accouchement ! » FP : « C’est une scène clé, elle devait être authentique. D’ailleurs, c’est la seule scène que nous avons répétée à l’avance ! Nous avons voulu aborder chaque détail avec une sage-femme pour la rendre réaliste. Puis les prises sont limitées avec un bébé sur le plateau. Je suis vraiment contente du rendu final à l’écran ; j’ai l’impression qu’on a proposé quelque chose de nouveau, et repoussé des limites. »
L’Amour au présent Almut (Florence Pugh) est une cheffe passionnée, marquée par des blessures d’enfance. Un soir, elle renverse accidentellement Tobias (Andrew Garfield), un homme sincère et fraîchement divorcé. C’est le début d’une histoire d’amour pleine d’authenticité, avec ses hauts et ses bas. Cela faisait longtemps qu’un couple n’avait pas fait autant rêver au cinéma... La réussite du film repose sur les transitions temporelles intelligentes du scénario de Nick Payne (de la série Netflix
Le film brise de manière subtile les stéréotypes de genre. Andrew, votre personnage, Tobias, est un homme attentionné, mais un peu maladroit. En quoi vous ressemble-t-il ? AG : « Je dirais que Tobias est assez ambitieux, mais de manière discrète. Lors de son premier rendez-vous avec Almut, il sort de sa zone de confort en l’accompagnant dans ce restaurant, en la raccompagnant chez elle et
« Wanderlust ») et sur son point de départ : à presque 40 ans, Almut est confrontée pour la deuxième fois à un cancer. Doit-elle opter pour un traitement lourd et incertain, ou profiter du temps qu’il lui reste ? « L’Amour au présent » est de ces films qui nous donnent, entre rires et larmes, envie de vivre selon nos propres choix.
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MAASMECHELEN VILLAGE • ELLE
Le choix d’Elodie Notre rédactrice mode, Élodie Ouedraogo, s’est rendue à Maasmechelen Village pour composer les looks de fête ultimes. Le résultat ? Quatre choix élégants et audacieux qui rehaussent chaque tenue d’une touche festive.
BOUCLES D’OREILLES STATEMENT KATE SPADE
SAC MÉTALLISÉ - COACH Les nuances métalliques restent une forte tendance, et ce sac Coach est un investissement parfait. Grâce à ses teintes argentées, il ajoute instantanément une touche glamour à toute tenue et se marie facilement avec de nombreuses pièces.
Pour celles et ceux qui n’aiment pas les robes ou costumes scintillants, les bijoux statement sont une alternative parfaite. De grandes boucles d’oreilles, une broche ou une bague audacieuse conviennent parfaitement aux femmes (et hommes) qui souhaitent aborder la nouvelle année avec élégance et discrétion.
COMBINAISON - TWINSET
LOOK PAILLETTES - ESSENTIEL ANTWERP & SANDRO Les paillettes ne sont plus réservées aux fêtes de fin d’année. Avec Essentiel Antwerp et Sandro, Elodie associe le scintillement à la simplicité. Optez pour un look entièrement pailleté pour une touche de glamour intense, ou associez un haut pailleté à un pantalon ou une jupe basique pour un style quotidien avec une touche éclatante.
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Les plumes sont tendance, tout comme cette combinaison de chez Twinset. Idéale pour celles qui veulent quelque chose de nouveau sans en faire trop. En optant pour des plumes sur le haut, on reste subtile et chic – less is more. Pendant la saison des fêtes, Maasmechelen Village se transforme en véritable pays des merveilles d’hiver. Parades de Noël, pop-up stores et moments magiques avec le Père Noël – c’est la destination idéale pour enrichir votre garde-robe de fête et vous plonger dans l’ambiance joyeuse de Noël.
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1 Boucles d'oreille, Kate Spade, 69 €. 2 Ensemble chemise, pantalon, Essentiel Antwerp, 162 € et 175 €. 3 Sac, Coach, 199 €. 4 Jumpsuit, Twinset, 218 €. 5 Blouse, Sandro, 245 €. (Outlet price).
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC MAASMECHELEN VILLAGE.
reportage culture
Tom Wesselmann, 'Great American Nude # 96' (1967).
expo
Popissime ! Une plongée dans le pop art. Ainsi va cette exposition qui célèbre les 10 ans de la Fondation Louis Vuitton, remontant aux racines du mouvement, avec ses précurseurs dadaïstes, et explorant ses ramifications contemporaines. Pivot de cette grand-messe popiste, Tom Wesselmann (1931-2004), dont l’oeuvre innovante, jubilatoire et sexy en diable se déploie en majesté, en dialogue avec Marcel Duchamp, Meret Oppenheim, Jeff Koons, Sylvie Fleury… L’occasion 54 elle
de redécouvrir ce pur produit de la culture américaine et grand admirateur de Matisse, ses premiers collages, réalisés à partir de fragments de publicités dérobés dans le métro, et les oeuvres qui s’ensuivent, tableaux XXL oscillant parfois entre peinture et sculpture. À commencer par ses natures mortes survitaminées dans lesquelles s’invitent des objets en 3D, et ses « Great American Nude » commencés à l’orée des années 1960, qui signeront sa renommée. Des nus alanguis simplifiés à l’extrême et à l’érotisme assumé, comme un écho à la révolution sexuelle en marche. Une série mythique, à l’instar de ses « Smoker », gros plans sur des bouches et des mains, cigarette aux doigts et ongles rouge carmin, pour lesquels la réalisatrice et scénariste Danièle Thompson a servi de modèle. Pour nous, elle se souvient.
Adagp, Paris, 2024, Primae / Louis Bourjac
TEXTE SOLINE DELOS
Tom Wesselmann, 'Self portrait while drawing' (1983).
Meret Oppenheim, 'Sugar ring' (vers 1936)
Tom Wesselmann, Still life #34' (1963)
Vous avez posé à plusieurs reprises pour Tom Wesselmann, comment l’avez-vous rencontré ? C’était dans les années 1960. J’étais partie vivre un temps à New York avec mon premier mari. Dans notre immeuble habitait une grande mécène du pop art, Ethel Scull, grâce à qui j’ai découvert ce mouvement. Je me souviens encore des oeuvres dans son appartement, les boîtes de savon Brillo de Warhol, une sculpture de Chamberlain… C’est sans doute grâce à elle que je me suis retrouvée à la Sidney Janis Gallery pour un vernissage de Tom Wesselmann. Ce soir-là, j’ai demandé à l’artiste – que je ne connaissais pas – s’il faisait des portraits, et il m’a répondu « pourquoi pas ? », puis il a voulu savoir si je poserais nue. Je n’avais aucune inhibition et j’avais toujours adoré les artistes peintres, alors j’ai dit oui, le plus naturellement du monde. Comment se déroulait une séance ? On était loin du peintre et de son chevalet ! J’étais installée sur une table, et lui tournait autour de moi, faisait des esquisses, saisissait différentes perspectives, des fragments de mon corps, ma tête de dos… Il était incroyablement concentré. J’ai toujours été fascinée par les ateliers d’artistes, dont j’étais familière car ma grand-mère m’emmenait, enfant, chez Georges Braque, Marie Laurencin, Raoul Dufy… Après ma première séance de pose, il m’a envoyé une lettre avec plusieurs esquisses, me proposant de choisir celle qui deviendrait mon portrait. Puis il m’a rappelée pour me demander de revenir poser pour lui. Je crois qu’il était fasciné parce que j’étais française, et lui un pur produit de l’Amérique, totalement ancré dans sa culture.
Tom Wesselmann, 'Smoker #10' (1973)
Vous lui avez alors servi de modèle pour la fameuse série des « Smoker »… J’avais de jolies mains avec de longs ongles rouges – une tradition dans ma famille – et cela l’a inspiré ! C’est ainsi qu’il m’a proposé de revenir à l’atelier pour une séance de pose avec une de ses amies photographes. Au téléphone, il m’a dit : « N’oublie pas d’avoir les ongles faits ! » Comme je ne fumais pas, la séance a été assez pénible… Pour me remercier, il m’a donné quelques photographies et une petite version aquarelle d’un « Smoker ». Magnifique ! Vous avez noué une longue amitié, qu’est-ce qui vous touchait chez lui ? C’était un personnage très attachant et vrai, fuyant les mondanités. L’inverse de la Warhol Factory. Tout ce qui comptait, pour lui, c’était son travail et sa famille, ses trois Tom Wesselmann, 'Bedroom enfants et sa femme, qui fut le modèle de sa vie. Nous nous Painting #43' (1979) sommes écrit jusqu’à sa mort, et j’ai retrouvé plusieurs lettres, notamment une où il me raconte qu’il a commencé à écrire des chansons de country, une autre où il m’explique qu’il est parti en campagne contre un des chasseurs de sorcières de l’époque McCarthy, et une autre où il me fait part de son angoisse de l’avion alors qu’il doit venir à Paris, envisageant le bateau et me demandant conseil, me demandant aussi si l’eau à Paris était potable ! De son côté, il suivait mes films. Je lui ouvrais une porte sur un univers tellement loin de lui, et réciproquement. « POP FOREVER, TOM WESSELMANN &… », jusqu’au 24 février 2025, Fondation Louis Vuitton, Paris-16ème. fondationlouisvuitton.fr
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Adagp, Paris, 2024, Jeffrey Sturges, avec l'autorisation de GEMS AND LADDERS, Hans-Jörg Walter, Digital Image Whitney Museum of American Art / Licensed by Scala
reportage
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zoom Jolien Vanhoof • Marie Guérin • Noemi Dell’Aira
lecture et déco
G COMME GRANDIOSE « Mon style ? On pourrait dire maximaliste, mais avant tout, je recherche le luxe ultime et un confort absolu. » Voilà comment le décorateur belge Geoffroy Van Hulle décrit ses intérieurs : grandioses, théâtraux et intensément dramatiques. Les éditions Pelckmans en ont fait un livre, Grand Interiors, offrant une immersion exclusive dans des résidences spectaculaires, de Bruxelles à Londres.
Dites-le avec des fleurs! Créoles avec fleurs, Parfois, 12,99 €
'Grand Interiors', 94,50 €
collab
Le programme cet hiver cosy & chill. Pouf, Zanotta x Bottega Veneta, 8.000 €
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Soutenir les talents émergents, c’est essentiel. Et qui de mieux qu’Essentiel Antwerp pour s’associer avec l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers ? La marque collabore avec Paula Van Dyck, étudiante en master, pour une collection capsule exclusive. Résultat : quatre pièces audacieuses, réinventions de la collection Bachelor de Paula, où féminisme, décadence et rébellion se rencontrent. Au programme : un biker en fausse fourrure, une jupe en denim, un body découpé et une mini-robe en simili cuir. Prix entre 225 € en 495 €. essentiel-antwerp.com
Damon De Backer, Buro Bonito
2X PLUS FORT
zoom LE NINA D’ANNELIES
Matto di te Au 52 chaussée de Vleurgat, il y a Ciccio, où la street food italienne n’a jamais été si cool et savoureuse : painzas gourmandes au levain (ça pique de partager), cocktails dans une ambiance urbaine stylée. À l’étage, le chemin nous emmène vers une porte aux symboles occultes. Bienvenue chez Matto (« fou » en italien), qui mixe cuisine italienne atypique du chef Giorgio Spatafora et déco façon cabinet de curiosités. Une adresse, deux expériences. Le plus dur ? Choisir laquelle des deux tester en premier !
Bijou de cou ou de poignet. Foulard 'Mitzah', Dior, 195 €
La créatrice Annelies Timmermans croit depuis toujours aux sacs intemporels. Son arme secrète : la couleur. Sur notre wishlist ? Le Nina Guanto, un modèle ultra-doux décliné en 14 teintes frappantes. Noir polyvalent, argent festif, bleu cobalt, vert olive… et bien sûr le bordeaux, la couleur phare du moment. 495 €. anneliestimmermans.com
mode
cicciomatto.com
hotspot
Pour entrer dans l’hiver en mode slow. Escarpins, Tory Burch, 580 €
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zoom Un oiseau rare signé JW Anderson. Pochette puffin imprimée en 3D, 690 €
THE BLING RING
COSMIQUES Pour les fêtes, on craque sur la collection silver de Bobbies, des créations en cuir argenté pas du tout bling-bling – si, un peu? Les chaussuress et accessoires se parent de 1.001 reflets métalliques pour sublimer chaque allure avec une touche sophistiquée, entre esprit parisien et audace contemporaine. Ça nous va tellement bien !
Elle est la créatrice derrière LunaLotta, lui un maître coutelier. Ensemble, Lieselot Geeregat et Clem Vanhee ont sculpté des pièces pour Mix Brussels, qui ont également inspiré la nouvelle collection de Lieselot, Big Martha. Au programme : des bijoux statement, aux lignes multiples martelées à la main dans des métaux précieux. 100 % belge, 100 % coup de cœur.
Bobbies.com
mode
'Big Martha', prix entre 300 en 750 €. lunalotta.be
bijoux
mode
Bye bye au froid Cet hiver, K-Way fait de la résistance. La collection FW24/25 réinvente le trench en laine hydrorépulsive (oui, même la pluie ne veut plus s’approcher de nous), ajoute de la fausse fourrure éco-friendly qui dit « bye bye au froid » et propose des vestes matelassées tellement légères que même le vent en est jaloux. Résultat ? On brave l’hiver en mode stylé et quasi indestructible. K-way.be
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RADO.COM
MASTER OF MATERIALS
CENTRIX OPEN HEART
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Silver is the new gold.
design
Chaussures, Souliers Martinez via Zalando, 395 €
SANTÉ ! Les expérimentations audacieuses de Mieke Dierckx avec le cuir et la découpe laser vont bien au-delà des sacs. La designer belge, formée en design d’intérieur et de mobilier, présente Tableware, une collection chic de sous-verres et sets de table qui transforment chaque table en œuvre d’art contemporaine. miekedierckx.be Ethel Coppieters
impact
Pour la bonne cause À la recherche d’un cadeau qui a vraiment de l’impact ? Investissez dans l’art qui fait des merveilles. Plus de 30 artistes belges émergents ont créé des œuvres uniques autour du thème Wonders pour soutenir la mission de KickCancer : guérir chaque enfant atteint de cancer. Du 1er au 22 décembre, de nouvelles œuvres seront proposées chaque semaine sur la plateforme digitale Demain, à un prix fixe de 475 €, dont la moitié des bénéfices ira à KickCancer, l’autre moitié aux artistes.
« Creative in beating HIV » – tel est le credo d’Orange Babies, une fondation néerlandaise engagée dans la lutte contre le VIH depuis 1999. Avec succès : au cours des 25 dernières années, elle a contribué à la naissance de plus de 500.000 bébés sans VIH. Son nouveau projet, Stand up for Girls, vise à soutenir les jeunes filles vulnérables en Zambie, Namibie et Afrique du Sud par l’éducation et la sensibilisation sexuelle. Inge Onsea d’Essentiel Antwerp, notre cover girl, en est également devenue ambassadrice : « Rester inactive pendant que des jeunes en Afrique meurent en masse n’est pas une option. » Pour les fêtes, faites un don ! orangebabies.nl
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Ruud Janssen, Anaboo De Keyzer
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Mini icône Déjà jalouse de la garde-robe de votre fille ? Attention à Studio Koter ! Ce label londonien, lancé par Bliss Staple et Anna Smit – duo complice et
EN FUSION MM6 Maison Margiela et Salomon montent d’un cran dans leur romance avec une première capsule prêt-à-porter. Au menu : des essentiels comme le legging seamless, la chemise oversize et un trench minimaliste, tous impeccablement simples. Mais l’étoile qui capte tous les regards ? La Cross Low en rose bubblegum. Aucun risque qu’elle colle… à moins de marcher dans du chewing-gum.
initié chez COS – explore des coupes oversize sophistiquées, des palettes profondes et des textures sensorielles à combiner à l’infini. studio-koter.com
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maisonmargiela.com - salomon.com
Halloween, c'est fini. Mais Chucky reste notre bestie ! Sac motif jacquard, GCDS, 690 €
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Mix Brussels frappe fort avec The Basement, 500 m2 supplémentaires dédiés au CrossFit et à la boxe. Ces studios ultra-modernes en sous-sol sont accessibles à tous les membres, sans supplément. Après avoir tout donné avec kettlebells et haltères olympiques, on file se détendre dans l’espace wellness : hammams, saunas, deux piscines et un jacuzzi. mix.brussels
Mireille Roobaert
BIG BOSS DE BRUXELLES
Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels
Cristos Mitropoulos & Ali Bougheraba
Laure Godisiabois Laura Fautré Sandra Raco David Leclercq Robin Van Dyck Arnaud Van Parys
Mise en scène : Fabrice Gardin Scénographie : Léa Gardin Costumes : Sophie Malacord
Vidéos : Allan Beurms Lumières : Félicien Van Kriekinge Musique : Laurent Beumier
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Du 4 décembre 2024 au 12 janvier 2025 En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge
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Et si on offrait du vintage de luxe à Noël ? Pour nous éclairer, on a fait appel à Clément Henin, expert passionné et fondateur de Runway Vintage, une plateforme belge qui déniche les plus belles pièces de luxe de seconde main. TEXTE MARIE GUÉRIN
Avec Runway Vintage, Clément transforme la mode de seconde main en art de vivre, où chaque sac, bijou ou accessoire raconte une histoire unique. Alors, pourquoi ne pas surprendre nos proches avec un cadeau qui conjugue élégance, histoire et éthique? Voici ses conseils pour réussir un Noël vintage inoubliable.
Pourquoi offrir un sac de luxe vintage à Noël, Clément? Un sac, c’est le cadeau idéal ! Il incarne le style, l’histoire et l’iconicité. En plus, un sac de voyage Louis Vuitton par exemple, c’est ultra-pratique et hyper stylé, même au quotidien.
Le luxe vintage, c’est vraiment éthique? Complètement! Offrir du vintage, c’est donner une nouvelle vie à une pièce. On réduit la surconsommation et on favorise le savoir-faire artisanal. Des astuces pour éviter les contrefaçons? Si c’est trop beau pour être vrai, méfiez-vous ! Un Chanel à 1 000 euros, c’est louche. Achetez auprès d’un professionnel ou d’une salle de vente pour garantir l’authenticité. 66 elle
Et pour ceux qui ont un plus petit budget? Les bijoux vintage sont une super option! Une bague Chanel ou un bracelet Cartier, c’est un investissement qui garde de la valeur et un cadeau chargé d’histoire. Ton coup de cœur vintage ultime pour Noël ? Le sac Kelly d’Hermès ! Sa légende, grâce à Grace Kelly, en fait un véritable morceau d’histoire et de rêve. » Prêts à sauter le pas du vintage? On suit les conseils de Clément pour offrir un cadeau qui ne ressemble à aucun autre. info@runwayvintage.be, Instagram: @runway_vintage
Est-ce que c’est un investissement rentable? Absolument! Mais il faut bien choisir : privilégier des classiques comme le cuir grainé et des couleurs intemporelles – noir, gold, ou le fameux gris ‘étoupe’ d’Hermès. Certains sacs gagnent en valeur tout en pouvant être portés.
The legendary Hotel of Brussels since 1913.
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GOOGLE PIXEL
Un Noël parfaitement imparfait Qu’est-ce qu’on voit sur cette photo ? Un groupe de collègues heureuses de se retrouver à la table de la rédac chef Marie, autour d’une coupe de Champagne, après un bon repas de fin d’année.
Et bien moi je vais vous dire ce que l’on ne voit pas sur cette photo. On ne voit pas que sur cette table, j’ai renversé la soupe de châtaignes. On ne voit pas non plus Marcello, mon lapin, qui a profité de mon absence en cuisine pour sauter sur la table. On ne remarque pas qu’une assiette s’est cassée ni que le menu s’est réinventé, miraculeusement, face aux allergies de dernières minutes (pas de gluten, pleeeeease !) Parce qu’un dîner n’est jamais parfait. Alors le truc, c’est de se faire aider. Votre meilleur assistant est dans votre poche: c’est ce que j’ai découvert avec le Google Pixel 9 Pro ! C’est donc mon assistant personnel, mon livre de recettes, mon guide de bonnes adresses, mon retoucheur professionnel, bref, mon tour de magie. Mais comment s’est passée cette folle journée ? « Hey Google, transforme mon invitation en rébus ! » J’ai imaginé un dîner de Noël fun et décalé avec les filles de la rédaction. Armée de mon Google Pixel 9 Pro, je me suis lancée dans les préparatifs. Grâce à l’intelligence artificielle de Google Gemini, j’ai pu modifier la recette en une version sans gluten: en prenant une photo du livre, je demande à
Google de me proposer une recette alternative. Toujours avec Gemini, je prends en photo une châtaigne et il me suggère une soupe en première entrée. C’est parti ! Jusqu’au drame… Pendant la mise en place de la décoration de table, mon assiette en forme de marguerite se casse. Avec la fonction Circle To Search, je sélectionne une des assiettes sur la table et Google me suggère des options pour acheter. Thanks God ! Il est temps de préparer le dîner, car dans peu de temps, mes invitées vont arriver. Je me change, la sonnette retentit et… Champagne ! Welcome girls.
Bon appétit Au menu: le velouté aux châtaignes enthousiasme (un peu trop, je renverse ma cuillère), le saumon en croûte à la sauce au beurre blanc laisse pantois, le pintadeau au Porto et figues ravit les papilles, mais mes invitées n’étaient pas prêtes pour le clou du spectacle, le Piñajito, un entremet exotique où se mêlent ananas et citron, infusé des notes fraîches d’un mojito. Miam ! Il faut fixer ça avec le Google Pixel 9 Pro qui immortalise l’image de la soirée. Parfaitement imparfaite. Il me faut plusieurs essais afin que chacune adopte son meilleur profil, avec Meilleure prise, ma photo finale est une combinaison des meilleures prises. Nous sommes toutes fabuleuses. Avec la Retouche magique, j’entoure les éléments de la photo qui n’ont pas leur place sur mon cliché idéal. Instantanément, ils disparaissent. Il reste les sourires et les souvenirs. Le Google Pixel 9 Pro a sauvé la soirée !
Cedric Grumiau, Video Passion
Au menu, du pintadeau, du saumon en croûte, des champignons, des châtaignes. Dans quelques minutes, elles iront faire leurs premiers pas de danse sur Single Ladies de Beyoncé, curieuses de découvrir qui maîtrise le mieux la choré.
GOOGLE ET PROXIMUS • ELLE
LE GOOGLE PIXEL 9 PRO XL (128GB) DISPONIBLE CHEZ PROXIMUS POUR 1€ AVEC UN ABONNEMENT MOBILE ET L’OPTION DATAPHONE.
Ce montant d’1€ se fait après le remboursement d’un cashback de 198€. Valable du 18/11/2024 au 02/12/2024 inclus pour toute offre conjointe de 24 mois consistant en un smartphone avec un abonnement mobile à partir de € 19,99/mois combiné à une option DataPhone 3,5 GB à € 35/mois. Non compatible avec Mobile (Flex) Unlimited. Jusqu’à épuisement des stocks. En cas de résiliation dans les 24 premiers mois, la valeur résiduelle de l’appareil est due conformément au tableau d’amortissement du contrat. Les paiements doivent se faire par domiciliation. Info et conditions complètes sur proximus.be/promomobile.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC GOOGLE ET PROXIMUS.
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Dream team
Une séance photo dans le restaurant anversois Cobra, qui finit par se transformer en fête improvisée. Cela pourrait être un scénario de film, mais c’est aussi une page du livre célébrant les 25 ans d’Essentiel Antwerp. Tom Depoortere, directeur artistique, et Charles Duchêne, responsable de la communication et des relations publiques de la marque belge, expliquent ce qui rend l’équipe si soudée. « Travailler très dur et rire jusqu’à en pleurer. » TEXTE ELODIE OUEDRAOGO PHOTOS ROBIN JORIS DULLERS
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Rassembler 15 personnes pour une séance photo peut mener au chaos ou à l’alchimie. Pour vous, c’est visiblement la seconde option. CHARLES : « L’ambiance était incroyable. Tout le monde a donné le meilleur de soi-même. Nous avons finalement choisi 15 personnes venant de différents départements, mais Essentiel Antwerp compte actuellement 280 employés répartis entre le siège et les magasins. » TOM : « Certains sur les photos travaillent chez Essentiel depuis le début, soit depuis 25 ans. Nous aimons vraiment travailler ici. Les départs sont rares, et il y a même eu des retours. Ça veut tout dire, non ? »
Est-ce que la force réside, selon vous, dans le travail d’équipe entre les différents départements ? CHARLES : « Absolument ! Chacun sait précisément quelles sont ses responsabilités, mais les lignes de communication restent ouvertes. Cette synergie est ce qui renforce notre cohésion. Mon rôle est un peu celui de la “colle” entre le créatif et le commercial. Avec mon parcours, je comprends ce dont les designers ont besoin, mais aussi ce qu’il faut pour générer du buzz. » TOM : « Notre façon de travailler est super motivante, car chacun peut ap-
porter sa touche, tout en restant fidèle à l’identité d’Essentiel Antwerp. En tant que directeur artistique, mon rôle est de m’assurer que les collections restent pertinentes et innovantes, mais ça ne m’empêche pas d’être impliqué dans la communication. Tu sais, je bosse souvent sur deux ou trois collections en même temps. Donc, une fois qu’une collection est prête, je la confie avec toute ma confiance aux autres membres de l’équipe. »
Cette approche familiale du travail semble aussi importante pour Inge et Esfan. CHARLES : « Inge, elle a une personnalité qui ne passe pas inaperçue. Chaque matin, en arrivant, elle salue tout le monde, de l’accueil à son bureau. Elle nous donne tous le sentiment d’être importants, qu’on soit là depuis six
Esfan M'A APPRIS À NE JAMAIS AVOIR peur TOM
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elle studio Trui met franjes, Olivier D’hauwe.
mois ou vingt-cinq ans. Et en même temps, elle garde les pieds sur terre. Elle est d’une stabilité impressionnante. » TOM : « Quand j’ai une idée, je la lance sans hésiter, et Inge nous encourage vraiment à faire ça. Elle a toujours ce talent pour voir le positif, même dans les échantillons les plus improbables – elle trouvera toujours un détail qui lui plaît. Esfan, lui, m’a appris à ne jamais avoir peur. C’est lui qui a amené Essentiel là où elle est, et son côté entreprenant m’inspire pour le processus créatif. » CHARLES : « J’admire la façon dont Esfan dirige l’entreprise. Il garde les rênes fermes, mais laisse de la place aux autres pour s’exprimer. »
Esfan Eghtessadi
Inge NOUS DONNE LE sentiment D'ÊTRE IMPORTANTS CHARLES
Charles Duchêne
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Comment êtes-vous tous les deux arrivés dans la mode ? TOM : « J’ai toujours eu un intérêt pour la mode, mais le vrai déclic, c’était à 16 ans. Grâce à MTV dans les années 90, j’ai découvert non seulement de nouvelles musiques, mais aussi une autre vision du style. J’étais fasciné par les tenues des artistes, que ce soit Nirvana, Deee-Lite ou Army of Lovers. J’aimais déjà cet éclectisme. Après le lycée, j’ai dit à mes parents que je voulais entrer dans une école de mode. Ce n’était pas une évidence, mais après quatre ans, j’en suis sorti avec un diplôme. J’ai travaillé à l’étranger pour un créateur espagnol, jusqu’à ce qu’on me propose de rejoindre Nicole Cadine, la mère
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QUAND ON RÉUNIT DES GENS AUSSI LA FÊTE EST
passionnés,
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Tom Depoortere
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d’Esfan. C’est là que j’ai rencontré Inge et Esfan, et après quelques années, je suis finalement arrivé chez Essentiel, où je suis depuis 18 ans. » CHARLES : « Je viens d’une famille d’entrepreneurs. Enfant, je passais des heures dans l’entreprise familiale, où tout le monde se connaissait. Ces souvenirs sont très précieux. Très tôt, j’ai su que je voulais travailler dans un secteur créatif, même si ça ne devait pas forcément être la mode. J’ai donc fait des études en “stratégie et innovation”, avec une spécialisation en business et économie, et j’ai multiplié les expériences. J’ai fait un stage chez ELLE Belgique, chez Goyard à Paris, chez Essentiel, mais c’est surtout chez L’Oréal que j’ai vraiment appris les ficelles du métier. J’adorais mon travail, mais dans une multinationale, on
est juste un numéro. J’ai donc postulé spontanément chez Essentiel, et j’ai été embauché en marketing. Ça fait déjà sept ans, et je crois que je cherchais inconsciemment cette chaleur que j’avais connue dans l’entreprise familiale. »
Et vos soirées, tout comme cette séance photo, sont aussi réputées pour être légendaires. CHARLES : « Quand on réunit des gens aussi passionnés, la fête est inévitable. » Tom : « Où d’autre pourrait-on venir déguisé en nos patrons ou faire appel à des strip-teaseurs lors de fêtes d’entreprise sans se faire virer ? Essentiel, c’est la garantie d’un joyeux chaos. » CHARLES : « Tout ça, c’était avant que j’arrive (rire) ! »
ÉQUIPE DE PRODUCTION Make-up : équipe M.A.C dirigée par Jessie Lefler • Stylisme : Ruslan Nagornyak • Design décor : Enya Pannecoucke • Lieu : Cobra à Anvers Nos remerciements à Diane, Isabel, Charlotte S, Charlotte D, Astrid, Charles, Caroline, Ruth, Valeria, Reda, Dorien, Sofie, Tom, Julien et Esfan.
ALAIN AFFLELOU • ELLE
ALAIN AFFLELOU
Une vue en or Alain Afflelou dévoile sa nouvelle capsule Fil d’Or, une collection qui incarne parfaitement la définition du chic. Fidèle à l’esprit de la ligne Caractères, cette édition spéciale se distingue par ses montures en acétate, proposées en sept modèles élégants et déclinées en huit coloris tendance. Le détail qui fait toute la différence ? Un insert doré placé sur le haut du cerclage, qui vient illuminer le regard mais sans jamais en faire trop. Ce design épuré et sophistiqué apporte une touche glamour à l’ensemble du visage.
LA TOUCHE MAGIC C’est nom donné à la révolution initiée par Alain Afflelou dans l’univers de la lunetterie. Une innovation qui permet de changer de style avec la même facilité que l’on change de tenue vestimentaire. Pour les journées ensoleillées, les MAGIC CLIPS solaires s’ajoutent en un geste aux montures, disponibles soit avec un effet flash gold, soit avec ce fameux insert doré, pour un twist glamour et pratique. Le concept permet aux lunettes de s’adapter non seulement à vos besoins visuels, mais aussi à votre état d’esprit et à vos envies. Mais ce n’est pas tout. Chaque paire est accompagnée d’une chaîne à maillons dorée, ultra-tendance. Plus qu’un simple accessoire, elle devient la signature de la collection, accentuant le côté sophistiqué et apportant une touche de nostalgie rétro-chic à n’importe quel look. Un mariage parfait entre élégance et fonctionnalité. Avec Fil d’Or, Alain Afflelou nous propose une vision moderne de l’intemporel, mêlant des lignes classiques à des détails contemporains. Un must !
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC ALAIN AFFLELOU. AFFLELOU.BE
INTERVIEW
INTERVIEW
Veste cintrée en crêpe, blouse en mousseline avec col froncé et lingerie en dentelle, Dolce & Gabbana.
PENÉLOPE CRUZ
Marie Adam-Leenaerdt KHATIA BUNIATICHVILI
Julien Dossena
ELLE WOMEN OF THE YEAR
Xavi Gordo
La soumission chimique
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interview
Penélope
CRUZ L’année de ses 50 ans, l’actrice revient sur les moments qui ont compté pour elle. Nous évoquons à ses côtés l’empathie, la famille, l’apprentissage, les rêves et la loyauté dans ce qui est sans doute la meilleure phase de sa vie. TEXTE PALOMA LEYRA PHOTOS XAVI GORDO
Tout a commencé sur un canapé rouge. Dans le salon de la maison de ses parents, Penélope Cruz (Alcobendas, Madrid, 1974) s’y pelotonnait, enfant, pour regarder des films : « Je me souviens d’y avoir passé une grande partie de mon temps libre, d’abord devant la télévision, puis devant le magnétoscope familial : je louais des films au vidéoclub et, si j’en aimais un tout particulièrement, je pouvais le regarder jusqu’à 10 ou 15 fois. C’est ainsi que j’ai découvert le travail de Meryl Streep, Pedro Almodóvar, Al Pacino, Billy Wilder ou Fernando Trueba. Ce canapé était important pour moi car il était comme une fenêtre sur le monde où je voyais d’autres vies, d’autres réalités. C’est ce qui m’a permis d’oser rêver. »
Rêves d’enfant
Penélope Cruz évoque ses premières années à travers quelques images gravées dans sa mémoire comme ces photos aux couleurs saturées qu’on conserve dans des albums en papier. À la maison, on l’appelait Antoñita La Fantástica, se souvient-elle en riant. « Je débordais d’énergie et de créativité. » La danse, confie-t-elle, l’a aidée à canaliser une grande partie de cette vitalité débordante. Penélope Cruz a fait de la danse classique pendant de nombreuses années au conservatoire, avant de s’inscrire dans l’école d’interprétation créée par Cristina Rota. Elle a combiné dès le plus jeune âge sa formation d’actrice avec un travail occasionnel de mannequin.
Robe en maille et dentelle, Versace.
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interview Corset et legging en tulle, Mugler. Sandales à plateforme, Aquazzura.
Son adolescence a été marquée, comme souvent, par le changement. Elle s’en souvient ainsi : « La puberté a été un peu difficile pour moi, j’ai eu du mal à trouver ma place... Pendant ces années, j’ai combiné beaucoup de choses : les études, la danse, les castings. J’étais dans une agence de mannequins et j’ai décroché pas mal de jobs. J’avais l’impression d’être grande, d’être une femme, alors que je ne l’étais pas, et une partie de moi le savait, mais l’autre voulait aller trop vite et pensait pouvoir tout faire. Et ce n’était pas le cas. L’adolescence crée parfois beaucoup de confusion, et dans ma tête, ça allait trop vite. J’avais l’âge que j’avais, pas une année de plus. » Autre changement crucial : son indépendance financière précoce. « J’ai gagné mes premiers salaires grâce à des jobs de mannequin. J’étais très heureuse de pouvoir contribuer à la vie de la famille, de pouvoir assumer l’une ou l’autre dépense importante, car à la maison, on ne roulait pas sur l’or. »
Icône internationale
À l’âge de 18 ans, Penélope Cruz se fait connaître sur le grand écran avec « Jambon, Jambon » de Bigas Luna et, peu après, avec « Belle Époque » de Fernando Trueba : « J’ai eu beaucoup de chance d’avoir cette carte de visite : il s’agissait de deux excellents films, très différents. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à enchaîner les tournages, et je suis également allée vivre à New York pour apprendre l’anglais. Ça n’a pas été simple, mais c’est à cette époque que je me suis pleinement engagée dans le métier d’actrice. » 80 elle
JE SUIS loyale ENVERS BEAUCOUP DE GENS Le passage à l’âge adulte a nécessité quelques allers-retours. Elle raconte que dans la vingtaine, elle a vécu « une sorte de régression ». Alors qu’elle s’était émancipée depuis quelques années, tout en restant proche de sa famille, elle a ressenti le besoin de retourner chez ses parents : « C’était très curieux, c’était comme si je sentais que je n’étais pas allée au bout d’une phase de ma vie. Et là, une partie de moi a rajeuni... J’ai voulu vivre cette étape à fond. Y compris, avoue-t-elle, sortir le soir et s’amuser, « même si l’alcool, ça n’a jamais été mon truc », dit-elle.
Beauté engagée
En ce qui concerne la beauté, elle salue en particulier l’engagement de Lancôme en faveur de la diversité : « Aujourd’hui, les messages sont beaucoup plus inclusifs à tous les niveaux et je pense que, dans ce sens, Lancôme a été une maison pionnière, parce qu’elle l’a fait en toute honnêteté, non pas comme une stratégie marketing, mais comme un engagement pérenne. Ils prennent soin des femmes et nous rendent continuellement hommage : on le voit dans leurs campagnes et dans la représentation de tant de types de femmes de tous âges. On ne voyait pas ça il y a quelques années », précise-t-elle. Elle évoque également des moments importants et magiques de son enfance, ceux où elle a découvert ce qu’elle considère comme le rituel de soins féminin : « Je passais beaucoup de temps dans le salon où travaillait ma mère, car ce n’était pas seulement un salon de coiffure, on y faisait aussi des manucures, des pédicures, des épilations à la cire.... Ma sœur et moi y allions tous les jours pour déjeuner et, après l’école, on était de retour. On a beaucoup observé le travail de ma mère et de ses collègues, ainsi que
interview
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interview L’art, la vie et la famille
À ce stade de notre entretien, elle anticipe la question suivante, qui porte sur ses enfants. « Nous avons fixé une règle sacrée : ne pas parler d’eux. Si un jour, ils ont un travail qui en fait des figures publiques, ils devront apprendre à gérer ça. Mais pour l’instant, ce n’est pas le moment, ce sont deux enfants et nous tenons à les protéger envers et contre tout. » Quoi qu’il en soit, son rythme professionnel a changé. L’année dernière, elle a tourné sous la houlette de Michael Mann dans « Ferrari » et maintenant elle prépare quelques nouveaux projets, notamment avec la réalisatrice Isabel Coixet, mais aussi sous la direction de Maggie Gyllenhaal. Elle affirme ne pas tenir une comptabilité précise de ses Corset en cuir nappa, robe en tulle et body en maille, Alaïa. rôles : « Regarder en arrière pour voir ce que j’ai fait ou combien de prix j’ai gales véritables séances de thérapie qui gnés ne me rend pas heureuse, ne m’incite pas à aller de l’avant », souligneavaient lieu dans le salon. J’ai compris t-elle. « Ce qui ravive ma passion, c’est un livre que je dévore, ou un film alors que le but de ces femmes, plus qui m’emporte et que je peux regarder trois fois de suite. Ou des rencontres que de se sentir belles, était de prendre avec des personnes qui partagent mon obsession pour certaines choses, ça du temps pour elles-mêmes, de s’ofm’est arrivé avec la série “Succession”... En fait, ce que j’aime dans l’art, frir un rituel de soin c’est la possibilité qu’il offre de parler inlassablement personnel. » d’une œuvre et de la décortiquer. C’est ce qui me plaît Pour Penélope Cruz, le plus. Chercher et mener l’enquête, dans la vie comme la trentaine se résume dans la fiction », explique-t-elle. en peu de mots : ses enfants. La maternité Alors qu’elle a fêté ses 50 ans, Penélope Cruz déclare a toujours été l’un des qu’elle ne savait pas ce qu’elle ferait le jour de son anniobjectifs de sa vie : versaire lorsqu’elle l’a planifié, mais qu’elle avait envie « J’ai essayé d’adopde le fêter avec ses proches, dont beaucoup sont à ses côter seule à 20 ans, lors tés depuis des décennies. « Je suis loyale envers beaucoup d’un voyage en Inde, de gens, y compris ceux que je connais depuis l’âge de 13 mais ça n’a pas marou 16 ans », dit-elle. Loin d’être une fêtarde, elle reconnaît ché. » Aujourd’hui, tout de même qu’il faut marquer le coup pour les grandes avec son compagnon occasions. Elle réfléchit aussi à ce que lui évoque la nostalgie : « Je profite au maximum de chaque décennie, de chaque moment, et Javier Bardem, elle concilie son métier je ne me dis jamais que c’était mieux avant. Je me connais mieux et l’expéet l’éducation de leurs deux enfants, rience m’a apporté apaisement et tranquillité. Si on me demande comment Leo et Luna, âgés respectivement de je vais aujourd’hui, je répondrais sans hésiter que je me sens mieux qu’à 13 et 10 ans : « J’ai beaucoup travaillé 20 ou 30 ans. Je préfère honnêtement la personne que je suis aujourd’hui. » par le passé, et à un rythme effréné. À Puis, sans vouloir faire de la philosophie de comptoir, elle poursuit : « La l’époque, je tournais quatre films par seule chose qui est claire pour moi à propos du présent, c’est qu’il existe. » an. Aujourd’hui, je me sens très chanceuse, car ce que j’ai semé au fil du Et quand nous lui posons la dernière question « Que voudriez-vous faire temps me permet de choisir ce que je quand vous serez grande ? », elle répond sans hésiter : « Être heureuse. » veux faire, où et quand. Il arrive qu’on me propose quelque chose, mais si c’est pendant l’année scolaire ou hors de ÉQUIPE DE PRODUCTION notre ville, je refuse souvent. Et je ne le Réalisation : Sylvia Montoliú. Make-up & coiffure : Pablo Iglesias pour Lancôme. Manucure : Lucero Hurtado. Assistante production et stylisme : Carmen Cavestany. regretterai jamais. »
LA
puberté A ÉTÉ DIFFICILE
pour moi
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Canalisez votre énergie. Une chaleur qui vous enveloppe. Respirez. Ressentez la température monter. Le grésillement de l’eau sur les braises et le silence d’un esprit tranquille. Les battements de votre cœur ralentissent, chaque respiration est profonde et délibérée. Une lueur intérieure. Un rayonnement extérieur. Perdu dans l’instant. Rejoignez le club avec passion. Aspria
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MARIE ADAM-LEENAERDT
Créatrice à
Adrien Maurice
DIMENSIONS MULTIPLES
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interview
Poétique dans sa réflexion sur les usages pratiques et sociologiques du vêtement, elle a présenté sa quatrième collection entre les tables garnies d’œufs mayonnaise et de pâté en croûte du Terminus Nord, l’iconique brasserie parisienne arrêt incontournable pour les Belges en transit. C’était pertinent : son talent nous embarque. TEXTE ELISABETH CLAUS
Artiste de la (dé)construction et de la superposition, la jeune femme diplômée de La Cambre Mode[s] en 2020 a réussi en seulement quatre saisons à s’imposer parmi les jeunes créateurs les plus prometteurs. La liste des décideurs de la mode qui se sont engagés dès les premières étapes de son projet de marque est éloquente : Dimitri Jeurissen (fondateur de Base Design*), Etienne Russo (la tête et le cœur de Villa Eugénie, qui organise parmi les défilés les plus spectaculaires de toutes les fashion weeks réunies - Chanel, Schiaparelli, Louis Vuitton et Dior Homme compris, avec leurs décors hollywoo-
diens), et Lucien Pagès (à l’origine du bureau de presse parisien le plus influent). Pour son show printemps/ été 2025, elle a choisi un lieu symbolique pour les Belges, qui offrait une ambiance conviviale, mélangée, décloisonnée, généreuse. À la belge. « Cette brasserie, en face de la gare du Nord, est pour nous le point d’entrée et de départ de Paris. Je voulais un espace de rencontre et de mixité, avec une identité forte… et déjà équipé ! » Pour créer sa collection, Marie Adam-Leenaerdt est partie du constat qu’en été, dans la rue, tout le monde est en T-shirt : « Mais si le vestiaire estival se résume à cette pièce, ça finit par appauvrir la garde-robe. Je l’ai alors repensé en vêtements “plats”, que j’ai extrapolés à une coupe de tablier, puis j’ai étendu ce principe à des jupes plissées et à une robe de mariée. » Elle a détourné le concept de simplicité lisse, pour redonner de l’envergure à une mode qui risque de se résumer à un T-shirt roulé en boule au fond de nos mémoires.
Marie Adam-Leenaerdt
IL EST IMPORTANT DE CULTIVER CETTE NOTION
d'interprétabilité
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interview
« J’ai repris la dimension pratique et confortable de cette pièce centrale dans les tiroirs d’absolument tout le monde, pour la recodifier, et lui conférer un autre usage, une élégance plus sophistiquée. J’ai aussi développé des vêtements en kit, tops et robes en couches superposées. » On les adapte sur soi, on les resserre, on s’en ressert. On pense notamment à ses robes amples et flottantes, qu’on peut ajuster près du corps par un système de liens dissimulés à l’intérieur. « Un autre axe de développement concerne des pièces déhoussables, une réflexion que j’ai initiée à La Cambre, qui permet d’ennoblir une base. Je voudrais développer cette idée de housses à ajouter chaque saison, pour réinterpréter les pièces que l’on possède déjà. » Ses doubles jupes
Pour son portrait dans le "Financial Times", Kim Kardashian porte une veste de Marie Adam-Leenaerdt pour illustrer qui porte la culotte.
JE SUIS TOUJOURS PARTAGÉE ENTRE CE QUE j'ai envie de faire, ET CE QU'IL FAUT PRODUIRE pour
vendre
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peuvent devenir des robes, ses cabas se portent de cinq manières différentes au moins. « L’idée est de se les approprier. Il est important de cultiver cette notion d’interprétabilité. » À 29 ans, avec 17 points de vente (dont Stijl à Bruxelles), elle est consciente que la mode, c’est de l’art mais aussi du commerce. Après un stage de six mois chez Balenciaga, en 2022 Marie s’est lancée, elle a monté sa société en fonds propres et avec le soutien de Dimitri Jeurissen dès la toute première collection, et cherche encore l’équilibre : « Je suis toujours partagée entre ce que j’ai envie de faire et ce qu’il faut produire pour vendre et installer la marque. Entre les saisons, je travaille sur des collections capsules pour approfondir certains concepts, et mettre l’accent sur des éléments qui risqueraient d’être délayés dans la collection globale. » Ses vêtements sont fabriqués en Belgique, les accessoires dans un atelier en Italie. « Pour changer d’échelle de développement, je m’apprête à lancer des appels de fonds. » Et si un jour ça devient trop difficile ? « Je ferai autre chose. Je suis pleine de ressources. » *société belge qui conçoit des identités de marques et opère dans la stratégie et le conseil
Adrien Maurice, Instagram @marlastar photographié par Vanessa Beecroft
Des vêtements évolutifs, interactifs
L’un des principaux problèmes dans ce secteur, c’est le crédit qu’on accorde à la Fast fashion. C’est une facilité, de l’argent gaspillé, ça va à l’encontre de tout ce que je défends : les meilleures matières pour soutenir la durabilité avec des pièces qu’on peut faire vivre pendant des années, puis transmettre.
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interview Blazer noir, Sportmax. Pantalon large, Max Mara. Sac Peekaboo soft en cuir rouge, Fendi. Bague Panthère en or rose, diamants, émeraudes et onyx, bague Juste un Clou en or rose pavée, montre Panthère modèle mini en or rose et diamants et bracelet Panthère en or jaune et onyx, serti de deux grenats tsavorites, le tout Cartier.
KHATIA BUNIATISHVILI MAESTRIA FLAMBOYANTE
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La musique me donne des ailes TEXTE SOPHIE MASSENDARI • STYLISME DELPHINE DUMOULIN • PHOTOS STEPHEN MATTUES
Virtuose surdouée, elle subjugue et détonne autant par sa fougue que par son glamour. Son jeu sincère à fleur de peau a conquis le grand public et ses concerts se jouent à guichet fermé à l’international. Rencontre avec une artiste tout sauf classique, véritable phénomène musical de sa génération, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Mozart ». elle 89
interview
L
Le 14 juillet 2024, l’artiste de 37 ans est attendue pour se produire au concert de Paris. Coincée dans les embouteillages et contrainte de poursuivre à pied, elle partage sur son compte Instagram sa course folle pour rejoindre le parvis de l’hôtel de ville, vêtue d’une robe de gala à sequins argentés et … de chaussures d’homme trop grandes (un collaborateur lui a prêté les siennes, poursuivant lui-même en chaussettes). « Pas très glamour mais assurément olympique ! », conclut-elle amusée sous son post. Elle arrive juste à temps pour chausser ses escarpins et interpréter la « Suite bergamasque : Clair de lune » de Debussy. Quelques instants plus tard, un Stéphane Bern visiblement très ému peine à commenter sa prestation : « Difficile de trouver les mots après un tel moment de grâce. » La soliste franco-géorgienne au tempérament de feu et en constante recherche d’intensité a toujours eu à cœur de ne pas gâcher une seule seconde de vie. « À 5 ou 6 ans déjà, lorsque je devais travailler un passage très technique au piano, je lisais un livre caché derrière la partition, pour vivre des émotions toujours plus fortes », se souvient-elle.
Une enfance géorgienne en communion avec la musique
Née le 21 juin (jour de la fête de la musique !) 1987 au bord de la mer Noire, dans un pays en guerre, Khatia Buniatishvili a évolué dans la bulle protectrice que sa mère a conçue pour elle et sa sœur Gvantsa, d’un an plus âgée. Les vivres manquent souvent, l’électricité n’arrive que par intermittence, les lendemains sont incertains, mais qu’à cela ne tienne ! Passionnée et dotée d’un sens de l’esthétique hors du commun, la mère initie très tôt ses filles aux arts et confectionne pour elles de jolis vêtements, sans jamais rien laisser transparaître des difficultés matérielles du foyer. Une immersion dans un bouillon de culture et de langues (Khatia parle géorgien, français, allemand, russe et anglais) pour survivre. « Ma mère était une femme forte et tellement douée pour la vie. Elle a tout fait pour que nous ayons la sensation de ne manquer de rien, elle s’est battue pour que nous puissions apprendre coûte que coûte. Elle était convaincue que l’art et le travail étaient la meilleure façon d’échapper au chaos. » Chez les Buniatishvili, la discipline est une vertu essentielle, mais jamais au détriment du plaisir. « Nos parents nous ont transmis une éthique du travail qui se focalise sur le processus d’apprentissage davantage que sur le résultat, mais toujours dans l’idée que derrière le travail et le plaisir se trouvent le bonheur et avec la certitude de jours meilleurs à venir. » Enfant précoce à la curiosité insatiable, avant même de savoir lire Khatia déchiffre avec avidité
JE SUIS TRÈS
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des partitions, le plus souvent à la lueur d’une bougie. « Ma mère avait ce don remarquable de trouver le langage pour nous apprendre la musique comme un jeu. Le piano était dans notre chambre et chaque matin, je me levais impatiente de découvrir quelle nouvelle partition elle avait disposée à mon attention. » Et ça marche. À 4 ans, Khatia joue Rachmaninov, à 6 ans à peine, elle performe sur scène son premier concerto avec orchestre. Elle se sent pourtant déjà à sa place, tant le piano est une évidence, fait partie intégrante de son identité. Lorsqu’elle ne joue pas du piano, elle passe la plupart de son temps à lire (« il n’y avait pas internet ! » rappelle-t-elle).
La flamboyance au bout des doigts
La musique devient rapidement pour elle un moyen d’expression privilégié. Introvertie et hypersensible, la jeune pianiste a besoin d’authenticité et de se sentir en parfaite confiance pour entrer en relation, ce qui n’est pas toujours aisé avec les autres enfants de son âge. Cette sensibilité à fleur de peau a donné sa teinte si unique à son jeu, à la fois subtil, délicat, poétique, fougueux, puissant et sensuel, qui fait de chacune de ses prestations un moment hors du temps. « Il faut oublier le public sur scène, s’oublier soi pour se mettre à nu et se laisser envahir par l’émotion, faire corps avec l’instrument. La musique me donne des ailes. Ce n’est pas un projet marketing ! C’est très physique car il faut une vraie maîtrise technique, mais on est bien plus libre et convaincant quand on interprète depuis son soi profond, le public sent toujours si l’on triche. » Une capacité à « montrer ses tripes » qui lui vaut le surnom de « Rock star du •••
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Trench coat, Coperni chez Smets. Robe en tulle brodé, Dior. Bague Panthère en or rose, diamants, émeraudes et onyx, bague Juste un Clou en or rose pavée et collier Juste un Clou, petit modèle en or jaune, le tout Cartier.
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Ensemble veste et pantalon en denim clouté, Dior. Sandales compen sées, Christian Louboutin. Montre Tank Must grand modèle en acier et bracelet en croco bordeaux, collier Juste un Clou petit modèle en or jaune et bague Juste un Clou en or rose pavée, le tout Cartier.
piano » dans la presse. La puissance de la présence scénique de la concertiste est indiscutablement soulignée par ses tenues fabuleusement glamour. Elle ne s’interdit rien : paillettes, escarpins, dos nus, décolletés plongeants, couleurs vives. « J’aime ce contraste entre une jolie robe de scène et l’immatérialité qui se dégage dès que je commence à jouer. Je m’oublie, me libère de mon corps et ne deviens plus que sonorité. Le jeu devient alors beaucoup plus intime que la robe. »
Jouer les notes de la liberté
Sa liberté vestimentaire et d’exécution, son refus d’être consensuelle bousculent le monde de la musique classique et ne laissent personne indifférent. Car la jeune concertiste a très vite compris qu’elle devait prendre en main sa destinée dans ce milieu très codifié. « Au début, cela me paraissait un non-sujet d’être une femme. Mais la musique classique est un système, une institution comme tant d’autres, dans laquelle il y a des jeux de pouvoir et des personnes qui peuvent décider de la carrière de jeunes artistes, notamment les femmes. Je voulais avoir ma propre voix et ne pas attendre d’être invitée. » Âme libre, la musicienne fait la part belle à d’autres styles musicaux qu’elle affectionne : jazz, folk, pop. Comme dans tous les domaines de sa vie, la maestria choisit sa musique par envie, à l’émotion, sans barrières ni préconçus. « Je dois aimer la musique, elle doit me toucher. Je peux aimer aussi bien une longue pièce de Schubert qu’une chanson de Gainsbourg, le minimalisme ou les grandes formes. Je vis alors tellement le moment qu’il peut me semble durer à la fois quelques secondes et l’éternité, durant laquelle je peux vivre toute une vie. » Elle a ainsi notamment collaboré avec Coldplay (partie piano de « Kaleidoscope » sur l’album « A Head Full of Dreams »), et dans son album « Labyrinth » (2020) se côtoient des pièces de Chopin, Gainsbourg, Philipp Glass ou encore des musiques de film. L’artiste aux yeux noirs pétillants ne suit ainsi que sa vérité, jouant aussi bien
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avec les plus grands orchestres qu’en soliste en communion avec son public. Sa sincérité et son brio ont conquis ses auditeurs et son aura dépasse aujourd’hui largement le cercle des mélomanes avertis.
La grâce rebelle
« Les vêtements ont toujours été pour moi un moyen d’exprimer extérieurement mes états d’âme. Trouver son style est quelque chose de complexe, mais les designers sont de grandes sources d’inspiration. Véritables artistes, ils ont leur signature, ils laissent des traces, m’émeuvent. » Aujourd’hui égérie Cartier, elle avoue une consécration supplémentaire pour elle. « J’y vois un exemple que rien n’est impossible ! C’est un message que je voudrais transmettre à tous les jeunes. Il ne faut jamais oublier ses origines, son passé mais toujours croire en ses rêves, quelque soit d’où l’on vient ! » La pianiste a réalisé un autre de ses rêves en 2017 en obtenant la nationalité française. « La Géorgie est mon pays natal, ma “motherland”, mais la France est mon pays de choix pour ses valeurs •••
interview JE N’AI JAMAIS ÉTÉ AUSSI HEUREUSE Une passion familiale
Le clan familial reste le point d’ancrage pour l’artiste, devenu une véritable entreprise dont elle est l’épicentre (sa mère est sa styliste, sa sœur, également pianiste, sa manager). « Ma mère m’a tout appris, mon père a toujours porté sur nous un regard tendre et aimant, sans jamais nous imposer de dogmes. Ma sœur est ma meilleure amie, elle sait tout de moi depuis ma naissance. Elle a une vraie grandeur d’âme et c’est aussi ma partenaire sur scène, ce qui est très intime. On partage tout ensemble. » Et la famille s’est récemment agrandie avec l’arrivée de son premier enfant, une petite Charlotte aujourd’hui âgée de 15 mois ! Un nouveau rôle que la pianiste a embrassé avec toute la passion qui la caractérise. « Je savais ce qu’était l’amour Blazer enduit, Dries Van Noten chez Stijl Brussels. Jean, Totem chez Smets. Soutient-gorge. Prima Donna. Bague Panthère en or rose, diamants, émeraudes et que c’était essentiel, mais je n’ai jamais été auset onyx, bague Juste un Clou en or rose pavée, bracelet Panthère en or jaune, si heureuse. J’aimerais tout faire avec ma fille et onyx, serti de deux grenats tsavorites, bracelet Juste un Clou petit modèle en or rien sans elle. Elle vient partout avec moi, car je rose semi-pavé et collier Trinity en or blanc, rose et jaune, le tout Cartier. voyage beaucoup et j’habite surtout à l’hôtel (rire) ! Charlotte comble tous les vides, car il y a des silences agréables, mais il y a aussi des vides qui ne le sont pas. Et en même temps, je me sens redoubler d’amour pour mes proches et le piano. » Lorsqu’on demande à la jeune maman si elle souhaite auxquelles je tiens profondément, à sa fille de suivre le même chemin qu’elle, elle répond sans équivoque : « Je notamment la liberté et sa célébration ne choisirai pas pour ma fille. Pour moi ce n’est pas un métier, c’est ma vie. de l’art et de la créativité. » Il faut aimer cette vie. Mais il y aura beaucoup de musique dans sa vie, c’est En sus d’être une musicienne accomcertain (rire) ! » plie, Khatia Buniatishvili est aussi une citoyenne engagée, défendant ses idéaux avec force. « Je sais que tout peut venir et repartir très vite, mais j’ai la conviction que si l’on a quelque chose à dire il ne faut jamais avoir 1987 Naissance à Batumi, Géorgie peur, on trouvera toujours un moyen 1993 Premiers concerts avec orchestre à Tbilisi de l’exprimer. » Elle refuse notamment depuis 2008 de se produire sur le ter2008 Fait ses débuts au Carnegie Hall de New York ritoire russe malgré son amour de la 2011 Premier album « Liszt » chez Sony Classical culture slave, pour protester contre 2017 Naturalisée française la politique agressive de la Russie 2024 Parution de son album « Mozart » et tournée internationale vis-à-vis de ses pays voisins.
EN QUELQUES DATES
ÉQUIPE DE PRODUCTION - Direction artistique : Iris Rombouts • Maquillage : Elke Binnemans for Sisley Paris x HAIR RITUEL BY SISLEY • Assistant photo : Nisran Azouaghe • Assistante production : Maurine Wilmus - Jeanne Roche • Avec nos remerciements au Palais d’Egmont à Bruxelles.
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MERE & FILLE • ELLE
Des bijoux uniques pour Noël Trouver le bijou parfait, c’est comme offrir une pièce qui raconte une histoire personnelle, un souvenir précieux, une émotion à chérir. La marque belge Mère & Fille l’a bien compris, en proposant des bijoux conçus pour célébrer le lien unique qui unit les femmes et leurs proches. Fondée par une mère et sa fille, cette Maison mise sur le savoir-faire et la personnalisation.
DÉCOUVREZ TROIS BIJOUX COUPS DE COEUR, PARFAITS POUR ILLUMINER LES FÊTES : 1 THREE LITTLE BIRDS Ce collier minimaliste tout en délicatesse se pare de saphirs sur une fine chaîne en or jaune 18 carats. À offrir à une femme qui aime l’élégance discrète et l’intemporalité des gemmes. 2 LES INTERCHANGEABLES ,Craquez pour ces créoles en or blanc pavées de diamants, sublimées d’une pierre de couleur. Ce bijou polyvalent peut être ajusté en fonction de l’humeur ou de l’occasion, pour un style qui reste fidèle à l’esprit de transformation de Mère & Fille. 3 GOURMANDISE Dans le même esprit, les pierres précieuses aux couleurs vibrantes de ce bracelet – rubis, apatites ou saphirs bleus – font de ce modèle un véritable grigri indémodable. Monté sur une chaîne en or jaune 18 carats, ce bijou incarne la joie. Parfait pour les personnalités pétillantes. Envie de créer un bijou qui vous ressemble ou de transformer une pièce ancienne ? Explorez les possibilités avec Mère & Fille, et offrez plus qu’un bijou : une création unique au monde.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC MÈRE & FILLE - WWW.MEREETFILLE.BE
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interview
Pour clôturer l’année en beauté, Valérie Messika a organisé un défilé mémorable qui célèbre l’audace et le glamour. Avec une énergie enivrante et une playlist électrisante, inspirées par les années 80, la créatrice nous invite à découvrir son univers éclatant, où chaque création est une ode à la féminité moderne et aux plaisirs de la fête. TEXTE MARIE GUÉRIN
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Eva Herzigova
Getty Images, Alex Rosu, Nicolas Gerardin
Haute joaillerie en joie
interview
À gauche, Valérie Messika .
Comment décririez-vous l’énergie du défilé de cette année ? L’énergie du défilé était vibrante. J’ai voulu capturer une dynamique de liberté, de puissance et d’audace, le tout dans une ambiance très festive. C’est dans cette intention que j’ai recréé une boîte sonore d’où émanaient des sons électrisants pour une totale immersion dans l’univers de la marque.
si nonchalante et à la fois si puissante était certainement un des points culminants. Il y avait une connexion palpable entre les bijoux, les modèles et l’énergie du public.
Les célébrités présentes, comme Cardi B, Natalia Vodianova, et Isabelle Adjani, apportent-elles une énergie particulière à l’événement ? Sans aucun doute ! Chacune de ces femmes incarne, à sa manière, une force et un style uniques. Elles sont des muses modernes qui reflètent la diversité et l’audace que j’essaye de capturer dans mes créations.
Pour la musique, on a pu entendre Depeche Mode, Supernature de Cerrone et des remix de Daft Punk… c’est aussi votre playlist pour faire la fête ? Absolument ! Ces morceaux sont iconiques, ils dégagent une énergie intemporelle qui résonne avec ce que je souhaite transmettre. Que ce soit pour un défilé ou une fête, j’adore m’entourer de musiques qui sont à la fois envoûtantes et dynamiques. Depeche Mode et Daft Punk sont des incontournables pour moi. Quel moment de cette soirée vous a le plus marquée ? Chaque instant était mémorable, mais voir Eva Herzigova fermer le défilé avec une pièce aussi grandiose que Fragments of Time avec cette allure
Fragments of Time
Midnight Sun Opus II est un véritable voyage créatif. Quelles sont vos principales inspirations derrière cette collection ? Cette collection est un hommage à la lumière et aux contrastes. J’ai voulu explorer l’idée de la transformation, du jeu d’ombres et de lumière. Mes inspirations viennent des moments suspendus, de l’idée que chaque instant elle 97
interview
Collier Supernature
incomparable. Au total, ce collier compte 232 diamants, pour un total de 129 carats… éblouissant.
Bague Precious Flow
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Les deux colliers Supernature et Fragments of Time ont fait sensation. Quelle était votre vision en créant ces pièces monumentales ? Je suis très fière d’avoir présenté ces deux pièces d’exception que sont Messika’s Supernature, conçue à travers un dégradé sculptural de pierres de 7 à 25 carats qui embrasse le cou avec majesté et également Fragments of Time, le collier cravate magistral de cette saison. Un tandem écrit en deux couleurs où un fabuleux diamant jaune de 36 carats contraste avec une pierre blanche de 33 carats d’une lumière
Le show était une immense célébration, déjà. À quoi vont ressembler les fêtes de fin d’année dans la famille Messika ? Les fêtes de fin d’année chez les Messika sont toujours un moment de partage en famille, avec beaucoup d’amour et de rires. Bien sûr, il y aura des bijoux scintillants, mais surtout des moments précieux passés ensemble. Nous aimons célébrer dans un cadre chaleureux, où chaque instant est une occasion de créer des souvenirs inoubliables. J’ai pris beaucoup de plaisir récemment à participer au shooting de ma table de fêtes de fin d’année que j’ai réalisée sur le thème de la gourmandise et de la lumière !
Alex Rosu
peut révéler une nouvelle facette, tout comme un diamant. Ces instants suspendus entre la lune étincelante de la nuit et le début de l’aube.
Paris Jackson a apporté un clin d’œil aux années 80 durant le show. Quelle est l’importance de cette décennie dans vos inspirations ? Les années 80 sont synonymes de liberté et d’expérimentation, des thèmes qui me parlent beaucoup. C’est une époque qui a marqué une rupture avec le passé, où l’on osait davantage. C’est une décennie qui a influencé la mode et l’art, et qui continue d’inspirer mes créations, jusque dans le choix de mes mannequins. J’adore inviter des tops iconiques à défiler comme ce fut le cas avec Naomi Campbell ou encore Carla Bruni.
L’HIVER À 15.11.24 - 30.01.25 Knokke-Heist se transformera cet hiver en un paradis d’hiver scandinave ! Jusqu’au 30 janvier, cette station balnéaire offrira une expérience hivernale unique, où les visiteurs pourront profiter d’un théâtre de rue illuminé de façon magique, d’un Village Viking plein de charme, d’une Maison des Cadeaux remplie de surprises et d’une véritable patinoire en glace naturelle. Avec de nombreuses activités et l’ambiance dynamique qui caractérise Knokke-Heist tout au long de l’année, cette commune reste le lieu incontournable de la côte belge. Laissez-vous envoûter par le programme hivernal varié et découvrez tout sur mykh.be/fr/hiver.
interview
Paolo Roversi, Yannis Vlamos
Paco Rabanne
Julien Dossena 100 elle
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interview Directeur Artistique de la Maison Rabanne depuis 11 ans, le Français diplômé – et encore très attaché - à La Cambre, estime que la mode doit œuvrer à brasser les éléments du monde concret, pour offrir des propositions ancrées qui permettent de créer de nouveaux groupes culturels. TEXTE ELISABETH CLAUSS
« J’imagine cette Maison comme un film d’auteur. Paco Rabanne a toujours été lui-même en rupture dans sa façon de proposer des choses. S’il a voulu monter cette marque, c’est parce qu’il avait besoin d’une révolution culturelle, il voulait en faire partie et amener le costume de cette révolution culturelle pour la nouvelle génération. C’est une maison de recherche et d’expérimentation, et c’est ma seule manière de travailler ». Avenant, lucide, ambitieux et artiste authentique, Julien Dossena s’implique chaque saison à proposer des collections pertinentes, dans la continuité de l’héritage du fondateur : « Paco Rabanne, c’était la pertinence dans la modernité. Nous travaillons à trouver cet exact équilibre entre la radicalité qui mène à l’impertinence, et la pertinence nécessaire parce qu’on n’est plus dans un moment de révolution culturelle. Ça passe par la notion de réalité (à qui s’adresse ce vêtement, ce sac, cette paire de chaussures…) sinon c’est une bulle, c’est-à-dire que ça n’existe pas. Les collections sont aussi portées par les valeurs auxquelles je crois : le contraire du cynisme, l’idée d’une beauté ».
Un écosystème fondé sur l’harmonie
Nous l’avions croisé pendant la dernière fashion-week parisienne au défilé de son ami Nicolas Di Felice, Directeur Artistique de Courrèges, quelques heures avant son propre show. « Les défilés de Nicolas représentent toujours pour moi un moment de concentration ailleurs, une déconnexion, et pour lui, qui assiste aussi aux miens, je pense que c’est la même chose ». Des visites entre créateurs qui vont à l’encontre du cliché de la panique en coulisse avant les grands shows : « à quelques heures du défilé de toute façon, les dés sont jetés. Je ne crois pas aux gestes de dernière minute, ni à l’improvisation. Je préfère arriver serein, avec des vêtements bien finis et une organisation rôdée ». C’est peut-être aussi un trait caractéristique des Belges (ou de ceux qui se réclament de cette Ecole) : « une réflexion longue sur le travail et sur la meilleure manière de le mener. Tout est plus analysé, on est constants et réguliers. Au-delà de cette « attitude belge », j’ai été formé de cette façon-là à La Cambre Mode[s], puis pendant les cinq années où j’ai été designer studio chez Balenciaga auprès de Nicolas Ghesquière, pour la collection Défilé ». Son premier poste après avoir été doublement primé au Festival d’Hyères en 2006. « J’aurais pu rester chez Balenciaga toute ma vie, si l’équipe n’avait pas changé. C’était un laboratoire d’expérimentation, de rigueur et de précision incroyable, on ne s’ennuyait jamais ». •••
Paco Rabanne,
C’ÉTAIT LA PERTINENCE DANS LA
modernité
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interview
radical
L’impériosité du coup de crayon
Paco Rabanne, collection Printemps-Été 2025
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Né dans un village breton au bord de la mer, le créateur a grandi un carnet de dessins à la main. Il crayonnait aussi ses livres, ses cahiers, ses bulletins : « j’ai assez rapidement compris que mon métier allait se déterminer du côté du dessin. La mode est arrivée plus tard, quand j’ai commencé à réaliser que tous les objets, avant d’être matérialisés, avaient été des dessins ». Adolescent, il fréquentait les galeries et les vernissages, s’intéressait à l’art. Il a découvert là que le choix des vêtements pouvait passer par une démarche intellectuelle. « On était fin des années 90, j’explorais aussi tout le milieu des fêtes techno, des raves, c’étaient les premiers teknivals. Cette rencontre de deux mondes et cette explosion culturelle qui m’ont fait réaliser que la mode pouvait être un vecteur très intéressant parce que je pouvais continuer à dessiner, m’impliquer dans une forme de mise en scène avec la présentation des collections, et garder un pied très clair dans la réalité. On pouvait devenir chef d’orchestre de tout un écosystème créatif et intellectuel, et le rendre désirable grâce à une expression très personnelle ». Après une année d’études de mode à Paris qui ne l’a pas convaincu, il a entendu parler de La Cambre comme d’une formation très moderne dans sa façon d’enseigner, et qui permettait de devenir un designer complet. « Avec deux amis, on a pris le bus pour venir voir le défilé à Bruxelles. Le show avait lieu dans un immeuble moderne, et chaque année défilait à un étage différent. On tournait, on montait ; et là, j’ai pris une claque énorme. J’ai su sans la moindre équivoque que c’était là que je devais étudier. Dans cette école, avec cet enseignement, il n’y avait qu’ici que je pouvais m’épanouir et envisager sérieusement une carrière
Rabanne, mode d’auteur
Julien Dossena analyse qu’on arrive à un moment de fatigue face à la surenchère : « le luxe est décorrélé de la mode, parfois ils peuvent se lier, avec la Couture peut-être, mais je pense qu’il ne faut pas confondre ces deux industries. Je ne qualifierais pas Rabanne de « maison de luxe ». Ça n’était pas du tout l’idée de Paco, qui a voulu fonder une maison de modernité. On a la chance d’avoir une audience qui s’intéresse à mes propositions de mélanges, avec une identité radicale qui ne se conforme pas à une idée de tendance. En phase d’austérité, je ne me vois pas travailler de manière indécente sur l’idée de la nuit festive ou de l’insouciance. Dans mon dernier défilé, j’ai plutôt parlé de protections tendres. J’ai proposé des parkas, des grands châles, des T-shirts, une accumulation de vêtements qui fait permet de se préserver, mais avec des matières extrêmement légères et des couleurs pastel, très amenées, pour composer un équilibre durable. Il y a une certaine notion de « bon goût » qui n’a jamais été mon fonds de commerce. Je préfère l’idée d’une sévérité avec une surprise esthétique. Si on joue avec les codes de la bourgeoisie, il faut les subvertir pour que ça reste intéressant ». Julien Dossena, porteur d’une révolution douce, offre à l’époque la révélation d’une brillante élégance.
Yannis Vlamos
J’AI SU QU’À LA Cambre, J’ALLAIS ACQUÉRIR UN GOÛT
qui me préparerait à la réalité l’industrie. Je pensais que c’était un milieu où on ne pouvait accéder que si on venait d’une famille qui possédait les codes, et que jamais mon travail ne pourrait être assez sophistiqué et délicat culturellement, surtout que c’est l’époque où l’univers de la mode était en train de se transformer en univers du luxe. Mais j’ai su qu’à La Cambre, j’allais acquérir un goût extrêmement radical et être dans l’hyper modernité. C’était au début des années 2000, et après avoir réussi le concours d’entrée, j’ai été plongé dans un bain de travail, d’amitiés qui durent encore, de découvertes, avec une intensité d’envies et de désir pour ce métier qui était extrêmement nourri. Ce sont les années les plus vivantes que j’ai connues, dans un cadre de rigueur et d’exigence remarquables, en accord avec la réalité de ce qu’on allait vivre plus tard ».
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reportage
À leur insu LA SOUMISSION CHIMIQUE, L’ARME SILENCIEUSE DES VIOLEURS En tant que journaliste société pour le ELLE, j’ai traité bon nombre de sujets engagés consacrés aux femmes, à leurs droits, et à la façon dont ceux-ci sont constamment remis en question, pour reprendre les mots d’une écrivaine célèbre. Du féminicide au droit à l’avortement en passant par les viols de guerre en Ukraine. Pourtant, aucun de ces sujets infiniment sensibles et complexes ne m’a donné autant de fil à retordre que celui-ci. TEXTE CAMILLE VERNIN
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La drogue du viol n’est pas celle que l’on croit
75% des victimes de viol connaissent leur agresseur
Le phénomène de la soumission chimique est un phénomène d’aveuglement collectif qui s’étend jusqu’aux plus hautes instances. Le SPF Justice et le parquet de Bruxelles ne disposent d’aucune donnée chiffrée à ce sujet. Selon la police fédérale, il y a eu 141 cas de soumissions chimiques avérées sur près de 4.000 procès-verbaux enregistrés pour viol en Belgique en 2023. Ce qui, on le devine, n’est que l’arbre qui cache la forêt. La plupart de mes intervenant.e.s, par stupeur ou par déni, m’ont invoqué la figure du monstre lors d’interviews. Il n’y a pourtant aucun méchant Disney dans toutes ces histoires, seulement des hommes atrocement banals comme l’a montré l’affaire des viols de Mazan. En France, le procès des 50 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot a enfin levé le voile sur un véritable angle mort. Des viols sous soumission chimique à l’aide de GHB se déroulent en toute impunité dans le monde de la nuit – le phénomène #balancetonbar en Belgique l’a prouvé –, mais il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg. La plupart de ces viols ont lieu dans le cadre familial, avec des produits légalement accessibles. « Le GHB est loin d’être la substance la plus utilisée, c’est un mythe », explique Maurizio Ferrara, psychologue chez Infor Drogues. « La plupart des agresseurs utilisent ce qu’ils ont chez eux, de l’alcool ou des anxiolytiques comme le Xanax ou le Lexomil. Ces derniers font partie de la famille des benzodiazépines, prescrits pour soulager l’anxiété ou l’insomnie. À forte dose, la personne qui en prend à son insu se retrouve désinhibée ou inconsciente. On l’a vu, si l’auteur des faits est suffisamment méticuleux, la personne abusée peut même ne jamais s’en rendre compte. » Différents symptômes peuvent néanmoins alerter par la suite : amnésie, somnolence, vertiges, troubles du comportement… « Il peut y avoir des douleurs gynécologiques ou des saignements », ajoute Maurizio Ferrara. « La victime se réveille et se rend compte que son chemisier est mal boutonné. Parfois, des images circulent sur internet ou dans des conversations privées. »
Parmi les idées reçues, exit aussi le mythe d’un prédateur sexuel rencontré par malchance en boîte. La soumission chimique est majoritairement le fait de proches. On citera le cas de la députée Sandrine Josso qui a porté plainte contre le sénateur Joël Guerriau qu’elle décrit comme son ami depuis plus de 10 ans, l’accusant de l’avoir droguée à son insu en vue de l’agresser sexuellement. « Dans neuf cas sur dix, les victimes de soumission chimique sont des femmes », explique Danièle Zucker, docteure en psychologie et analyste du comportement criminel. Elle dresse un portrait très clair des auteurs et de leur mode opératoire. « Le viol n’est pas une affaire de sexe. Il n’a rien à voir avec une attirance ou une pulsion sexuelle. C’est une question de pouvoir, et la soumission chimique
LE GHB EST LOIN D’ÊTRE LA substance LA PLUS UTILISÉE, C’EST UN
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La définition du consentement en Belgique et en France
s’intègre parfaitement dans cette quête de domination. Lorsque la victime est inerte, on obtient un contrôle absolu sur elle. On ne doit plus faire appel à la force, il n’y a plus de souvenirs pour témoigner, et les drogues utilisées ne sont détectables que durant un laps de temps très court. C’est une façon extrêmement sournoise de s’assurer une impunité totale. » Il existerait d’ailleurs différents types de viols : le viol d’opportunité qui demeurera un acte unique, simplement parce que « l’occasion s’est présentée », puis le viol prémédité. « Pour ces violeurs-là, le contrôle absolu peut se transformer en véritable addiction. On estime qu’ils feront une centaine de victimes tout au long de leur vie. »
En Belgique, pour mieux s’attaquer aux infractions sexuelles, la nouvelle loi du 21 mars 2022 donne une définition très claire du consentement : « Il n’y a pas de consentement lorsque l’acte à caractère sexuel a été commis en profitant de la situation de vulnérabilité de la victime due notamment à un état de peur, à l’influence de l’alcool, de stupéfiants, de substances psychotropes ou de toute autre substance (…) Il n’y a pas de consentement lorsque l’acte à caractère sexuel a été commis au préjudice d’une victime inconsciente ou endormie. » À l’infraction de base, qu’il s’agisse d’un viol ou d’une atteinte à l’intégrité sexuelle, le législateur prévoit une circonstance aggravante à la peine. On parle généralement d’une réclusion de 15 à 20 ans de prison. La France ne dispose quant à elle pas de définition explicite du consentement. Un rapport sexuel imposé n’est pas nécessairement un viol car, si l’auteur n’a pas conscience de forcer le consentement, l’infraction n’est pas constituée. Une brèche juridique dans laquelle les coaccusés de l’affaire des viols de Mazan se sont engouffrés, affirmant qu’ils ignoraient que Gisèle Pelicot était inconsciente et non consentante.
2% des procès mènent à une condamnation effective en prison
Pour autant, il n’y a pas plus de condamnations en Belgique qu’en France. En cause ? « La charge de la preuve repose sur la victime, c’est à elle de prouver qu’elle n’a pas consenti », explique Maître Caroline Poiré, avocate spécialisée dans les violences sexuelles. « Dans le cas d’un viol sous soumission chimique, la victime devra donc prouver qu’il y a eu administration de substance, que celle-ci s’est faite à son insu, et qu’il y a eu un acte à caractère sexuel non consenti ensuite. Lorsqu’on porte plainte, il faut rédiger une déclaration avec le plus de détails circonstanciés possibles. Or, même sans substance, il est déjà très difficile d’accéder à des souvenirs précis à cause de l’amnésie dissociative liée au traumatisme. Sans parler de la honte et de la culpabilité qui empêchent les victimes de parler. »
LE phénomène DE LA SOUMISSION CHIMIQUE EST UN PHÉNOMÈNE D’AVEUGLEMENT COLLECTIF QUI S’ÉTEND JUSQU’AUX PLUS hautes
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2% DES PROCÈS
MÈNENT À UNE CONDAMNATION DE prison Résultat ? « La moitié seulement des victimes arrivent à porter plainte. La moitié de ces plaintes mènent à un procès, et 2 % seulement de ces procès mènent à une condamnation effective de prison », résume Miriam Ben Jattou, directrice de l’association Femmes de Droit. Encore faut-il considérer la prison comme une solution. « On pense encore que plus la peine est forte, plus elle est préventive, c’est faux. » Pour rappel, le taux de récidive en Belgique est de 60 %, tous crimes confondus, selon l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC).
Comment lutter ?
L’Espagne, suite à l’affaire « la meute » en 2018 qui avait bouleversé le pays, possède une législation particulièrement avant-gardiste sur les violences faites aux femmes. « Là-bas, par exemple, tous les hommes condamnés à une peine de prison pour viol sont forcés de suivre des stages pour déconstruire la masculinité. » Une loi qui cible également le développement de l’éducation affective et sexuelle à l’école, et renforce l’attention sur les victimes de violences sexuelles et leur indemnisation. En Australie, la personne violée
n’est pas victime, mais le témoin clé du procès. Le viol est ainsi considéré comme un crime contre la société. Il n’est pas question un seul instant que les avocats du ou des accusés puissent mettre en cause sa vie, ses moeurs et son passé comme a dû l’endurer Gisèle Pelicot. « Ce qu’il y a d’effrayant dans le procès en cours, c’est le message : “Si votre dossier n’est pas béton, ne portez pas plainte, et même s’il l’est, vous mériterez de vivre ça” », déplore Miriam Ben Jattou. Dans ce vaste marasme, il ne reste plus qu’à saluer les initiatives qui, à défaut de prévenir, tentent de guérir. C’est le cas des centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS). Gratuits et ouverts 24/7, ils regroupent en un seul lieu les différents corps de métiers qu’une victime de violences sexuelles sera amenée à rencontrer, de la prise en charge au dépôt de la plainte. Seul bémol, comme souvent : le manque de moyens financiers et humains. En Belgique, on estime qu’entre deux et quatre enfants par classe issues des différentes écoles du pays sont victimes d’inceste selon les chiffres de SOS Inceste. En 5 ans, les CPVS n’ont pu recevoir que 11.000 personnes. « Le personnel dans ces services a plus de travail que ce qui est humainement acceptable. » Or, la pédopsychiatre Sandrine Bonne rappelait récemment dans « Le Monde » que « le rapport perturbé des délinquants sexuels à eux-mêmes, à l’autre et à la loi, s’est le plus souvent forgé dans des environnements familiaux perturbés ». L’autre question que l’on se pose dès lors est : comment, sans jamais excuser ni inverser la responsabilité des auteurs de violences sexuelles, agir à la racine pour mettre fin à cette machine infernale ?
LA SOUMISSION CHIMIQUE EST MAJORITAIREMENT LE FAIT DE proches
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En cette fin d’année, ELLE Belgique s’apprête à accueillir, pour sa seconde édition, la prestigieuse cérémonie des ELLE Women of the Year 2024 au cœur de Bruxelles, dans la somptueuse salle de bal du Steigenberger Icon Wiltcher’s.
Avec cet événement unique, le ELLE Belgique réaffirme son engagement en faveur des voix féminines, essentielles et transformatrices. C’est une occasion privilégiée de souligner les réalisations des lauréates, qui sont des modèles de résilience et d’innovation pour les générations à venir.
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Stephen Mattues
Le 3 décembre, une sélection de femmes inspirantes et audacieuses, issues de divers secteurs comme la science, la technologie, l’entrepreneuriat, la société, la culture et le sport, sera honorée pour leurs accomplissements remarquables. Le point culminant de cette soirée sera la révélation de la Femme belge de l’année 2024.
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7 CATÉGORIES Technologie Science & Recherche Culture •
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Sport Entrepreneuriat Société & Carrière •
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UN HOMMAGE AUX FEMMES PIONNIÈRES Depuis plus de 20 ans, le magazine soutient les femmes belges dans leurs parcours, accompagnant celles qui brisent les plafonds de verre, inspirent les changements et renforcent les fondements d’une société plus égalitaire. En lançant les ELLE Women of the Year, nous souhaiton célébrer ces parcours exemplaires et offrir une plateforme pour rendre hommage aux pionnières de notre époque. Les lauréates de cette année incarnent l’audace, l’émancipation et la diversité, des valeurs que le magazine défend sans relâche. Le jury de cette édition est présidé par Marie Guérin, rédactrice en chef de ELLE Belgique. À ses côtés, d’autres femmes pionnières et influentes de la scène belge participent au choix des lauréates de cette année.
CYNTHIA BOLINGO Athlète belge spécialiste du sprint, actuelle tenante du record national du 400 m. Au-delà de ses performances sportives, elle est une inspiration pour de nombreuses jeunes femmes en Belgique. FATIMA ZIBOUH Experte en diversité et inclusion, elle est chercheuse en sciences sociales et politiques et joue un rôle clé dans l’initiative Brussels2030 pour une capitale belge inclusive et diversifiée. DIANE GOVAERTS Directrice générale de Ziegler, fournisseur mondial de services logistiques, elle est un modèle de leadership féminin dans le monde de l’entreprise belge. ALIX BATTARD Journaliste, présentatrice télé et cofondatrice de la marque de bijoux Daure, son travail sensibilise aux transformations qui façonnent notre époque, et son influence en fait une figure respectée de la scène médiatique belge.
ANNE VIERSTRAETE Conseillère principale pour ART BRUSSELS et ART ANTWERP, elle apporte au jury une expertise précieuse dans le domaine artistique, promouvant une vision inclusive de la culture. GEORGIA BROOKS Fondatrice de The Nine et de Fempower Initiative, elle travaille activement pour soutenir les femmes en Belgique, en Europe et au Moyen-Orient, leur offrant un appui crucial pour leur développement personnel et professionnel. JULIE SCHERPENSEEL Directrice de la croissance chez TechWolf, spécialisée dans l’intelligence artificielle, elle apporte une expertise technologique essentielle au jury. KARIN VAN DONINCK Chercheuse renommée et fondatrice de l’unité de recherche en biologie moléculaire et évolution à l’ULB, gagnante du prix Science et recherche 2024. Elle représente l’excellence scientifique belge et inspire de nombreuses femmes dans le domaine de la recherche.
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LES FINALISTES 2024 Voici les finalistes retenues par le jury pour leur travail remarquable, leur personnalité et leur contribution à l’empowerment féminin.
Science & Recherche NATHALIE DELZENNE Professeure de biochimie, métabolisme et nutrition à l’UCLouvain, elle préside le Louvain Drug Research Institute (LDRI) et concentre ses recherches sur les interactions complexes entre la nutrition et le microbiote. LAURENCE BOON Chirurgienne plasticienne spécialisée dans les anomalies vasculaires, elle coordonne le Centre des malformations vasculaires aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et contribue à des avancées majeures dans la compréhension des causes génétiques de ces affections. HAMIDI MALIKA Sociologue et chercheuse postdoctorale à l’Université catholique de Louvain, elle est également auteure de « Un féminisme musulman, et pourquoi pas ? », offrant une perspective unique sur la diversité féministe.
Aurélie Mulowa
Entrepreneuriat AURÉLIE MULOWA Fondatrice de Belgian Entreprenoires, une plateforme dédiée à la promotion de l’entrepreneuriat afrobelge féminin, elle soutient et encourage une nouvelle génération de femmes leaders. FATIMA EL BOUZAKHI PDG de Kids Ride, elle a lancé un service de taxis sécurisés pour enfants, réalisant 3.500 trajets en 2023, une réponse innovante aux besoins des familles en matière de mobilité. STEFANIE BROES Cofondatrice de Moonbird, un dispositif de suivi de la respiration qui a atteint des ventes de 5 millions d’euros en 2023, elle fait preuve d’innovation en alliant bien-être et technologie.
DOMINIQUE SAVELKOUL Nouvelle directrice de The European Fine Art Fair (TEFAF), elle joue un rôle de premier plan dans la scène artistique internationale. JEMIMA KUMUMBA RIBEIRO LOPES Fondatrice et codirectrice de Women In Art, une biennale internationale basée à Bruxelles, dédiée à la médiation culturelle des femmes artistes et des artistes issues de minorités.
Nathalie Delzenne
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GRETA MEERT Une pionnière parmi les femmes galeristes en art contemporain, fondatrice de la Greta Meert Gallery en 1988, reconnue internationalement.
Eric Herchaft, Fabrice Kinnar, Emy Elleboog
Culture
Lea Bayekula Awatif Majid
Sport RED PANTHERS L’équipe féminine de hockey sur gazon de Belgique, ayant terminé à la 4e place aux JO 2024. LEA BAYEKULA Athlète belge en fauteuil roulant, médaillée de bronze en sprint européen, elle incarne la résilience et le dépassement de soi. GABRIELLA WILLEMS Judoka belge médaillée de bronze aux JO dans la catégorie -70 kg.
Société Laurence Jacobs
AWATIF MAJID Fondatrice de Job Dignity, un centre de formation destiné aux sans-abri, offrant des opportunités de réinsertion. MEINIE NICOLAI Figure marquante dans le domaine de l’humanitaire, ayant consacré plus de 30 ans de sa vie à Médecins sans frontières (MSF). En tant qu’ancienne directrice générale de l’organisation (jusqu’en 2024), elle a supervisé des équipes et des projets dans des zones de conflit et de crise humanitaire partout dans le monde. MARIE DUPONT Première femme bâtonnière du Barreau de Bruxelles en 2024, elle marque l’histoire de la profession dans un rôle de leadership.
Technologie ASSIA MEZRAUI Fondatrice de BubbleTech ASBL, un incubateur facilitant la transition numérique pour les nouvelles générations. LAURENCE JACOBS Manager des relations membres chez Agoria, elle est l’auteure de « Women in Tech: a perfect fit for a sustainable and inclusive future », un ouvrage sur l’impact des femmes dans la tech. DEWI VAN DE VYVER PDG et cofondatrice d’EFFEX, une plateforme dédiée à l’optimisation des plans d’expériences statistiques. elle 111
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QUI SERA LA FEMME DE L’ANNÉE 2024 ? Les ELLE Women of the Year remettront le prix de la Femme belge de l’année à une personnalité qui a marqué 2024 par son travail exceptionnel, son audace, son humanité et sa générosité. Une femme inspirante qui ouvre la voie pour les générations futures. LE LIEU C’est dans le cadre somptueux du Steigenberger Icon Wiltcher's, un hôtel emblématique de Bruxelles, que 150 invités triés sur le volet seront accueillis pour cette soirée de gala prestigieuse dédiée aux femmes belges qui excellent dans leur domaine. À nos côtés, des partenaires d’exception, Porsche, Louis Widmer, Yvan’s, Chant d’Éole et Royal Bliss, qui partagent nos valeurs et accompagnent les femmes dans leur voie vers l’excellence.
Together, we are changemakers ! C’est ensemble que nous faisons bouger les lignes et créons un avenir où chaque femme peut briller. Couverture médiatique, tapis rouge, célébrités et invités prestigieux : les ELLE Women of the Year sont rien de moins que la version belge du MET Gala ! 112 elle
TIMES SQUARE • ELLE
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Un coin de New York au cœur de Waterloo Situé au cœur de Waterloo, Times Square est un concept store de luxe inédit qui allie shop-ping, détente et inspiration newyorkaise. Cette boutique est un hommage à l’effervescence urbaine de Times Square à New York, avec des écrans lumineux et une ambiance qui rappelle l’atmosphère vibrante de cette place emblématique a été imaginée par Béatrice Tinland. Le magasin propose une sélection exclusive de grandes marques de mode, parmi lesquelles Courrèges, Golden Goose, Moncler, Ami Paris et Louboutin, dont les talons rouges font rêver les fashionistas du monde entier. Citons également Jacquemus, Chloe, Miu Miu et Alexander McQueen dont les pièces, sorties du catwalk, sont toutes des musthaves. En plus de son offre mode, Times Square propose une véritable expérience lifestyle en proposant à ses clients de se détendre autour d’un café, de prendre un petit-déjeuner ou de savourer un déjeuner léger dans un cadre chic et accueillant. La terrasse, installée à l’avant de la boutique, invite les visiteurs à prendre place «à la parisienne», les sièges orientés vers la rue
pour profiter du spectacle quotidien de la ville. Mais le véritable clou du spectacle réside dans son rooftop, une première à Waterloo. Aména-gé avec soin, cet espace en plein air offre une vue dégagée sur la ville et est pensé pour évoquer l’at-mosphère relaxante des rooftops des grandes métropoles comme Paris, Milan ou New York. Times Square est un lieu unique où se mêlent mode, gastronomie et atmosphère cosmopolite, pour une immersion totale dans un univers où tout est possible. Chau. de Bruxelles 228, 1410 Waterloo, @timessquare.waterloo
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC TIMES SQUARE.
DELUGE • ELLE
Des mèches luxueuses Deluge, nouvelle marque de soins capillaires belge, allie expertise scientifique et luxe. À l’origine de sa création, nous trouvons la créatrice de contenu Sarah Puttemans et sa mère Dominique Van Etterijk, deux femmes entreprenantes avec une mission commune : transformer les soins capillaires efficaces en une expérience sensorielle totale. Comment l’idée de Deluge est-elle née ? DOMINIQUE : Il y a quelques années, j’ai eu des problèmes capillaires. En cherchant des solutions, j’ai découvert plusieurs produits naturels qui avaient un effet positif sur mes cheveux, mais dont l’expérience n’était pas à la hauteur. Je ressentais le besoin d’une expérience agréable qui stimule tous mes sens. J’ai voulu changer cela. SARAH : Grâce à mon travail, j’ai la chance de découvrir de nombreuses marques et nouveaux produits, mais tout comme ma mère, je n’ai jamais été 100 % convaincue. Les shampoings naturels moussent peu et je déplorais un manque de brillance, de parfum agréable ou un joli packaging. Aucun produit ne réunissait ces différents points. C’est ainsi qu’est née l’idée de développer notre propre routine performante qui éveille tous les sens tout en étant jolie dans votre salle de bain.
LIRE L’INTERVIEW COMPLÈTE SUR ELLE.BE
Les produits Deluge contiennent des ingrédients naturels et sont produits localement. Pourquoi est-ce si important pour vous ? DOMINIQUE : Nous sélectionnons les meilleurs ingrédients naturels, puissants et durables. La production locale nous permet de contrôler précisément la qualité des ingrédients et l’efficacité des produits. Il est essentiel pour nous de développer des produits responsables tant pour le client que pour la planète. Quel est le produit dont vous ne pouvez plus vous passer ? SARAH : Étant donné que mes cheveux sont souvent coiffés dans le cadre de mon travail, je dois les laver régulièrement. Grâce au NR.01 Gentle Cleansing Shampoo, je n’ai plus à craindre que mes cheveux se dessèchent. Les ingrédients naturels assurent un nettoyage doux sans éliminer les huiles naturelles. Après chaque lavage, je remarque immédiatement que mes cheveux sont sains, forts et souples. DOMINIQUE : Le NR.03 Fortifying Scalp Serum. J’avais souvent un cuir chevelu sensible et cherchais depuis longtemps un produit qui le calme et le nourrit. C’est le produit sur lequel j’ai le plus travaillé en collaboration avec le laboratoire, et je l’utilise quotidiennement. Nous recevons de nombreux messages de clients dont les cheveux de bébé poussent abondamment. delugeofficial.com
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC DELUGE.
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Lalo + Eva
Manteau, jupe et escarpins, Diesel. Lunettes de soleil, Prada. Boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers.
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Essentiel STYLISME & RÉALISATION DEBORAH BLOEMEN I PHOTOS LALO + EVA
Le dresscode de la soirée : plumes, tulle et paillettes à gogo. Inge Onsea, l’esprit libre d’Essentiel Antwerp, vit pour tout ce qui brille. Elle apporte les party vibes, et ELLE les coupes de champagne. 116 elle
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Robe, RVNG. Mules, Ottange. Bagues et boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers.
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Robe, Marie-Adam Leenaerdt. Chaussures, Natan (archive). Boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers.
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Manteau, Theunissen. Jupe, RVNG. Chaussures Slingback, Saint Laurent. Sac à main, Delvaux. Bagues et boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers.
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Veste, jupe, chaussures et sac, Alaïa. Boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers.
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Robe, Sofia Rodriguez. Sac à main, Delvaux. Bague, Yvan’s Jewellers.
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Manteau, jupe et escarpins, Diesel. Lunettes de soleil, Prada. Sac à main, Delvaux. Boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers. Voiture, Porsche Taycan, Porsche Belgium.
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Robe, Theunissen. Sac à main et escarpins, Natan. Bonnet, Florentina Leitner. Boucles d’oreilles, Yvan’s Jewellers. ÉQUIPE DE PRODUCTION Coiffure : Sanne Schoofs Make-up : Kim Theylaert Assistant stylisme : Ruslan Nagornyak Assistante photo : Carolle Servayge Modèle : Inge Onsea Lieu : HQ Essentiel Antwerp Voiture : Porsche Taycan, Porsche Belgium
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Manteau, Theunissen. Escarpins, Moschino. Bracelet (porté à la cheville), Yvan’s Jewellers.
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Miss Inge Onsea
Tout a commencé en 1999 par du porte-à-porte avec une petite collection de T-shirts sortie d’une valise. 25 ans plus tard, Inge Onsea est toujours l’âme haute en couleur d’Essentiel Antwerp. La femme avec qui on rêve d’entrer en dansant dans la nouvelle année. Est-elle partante pour un autre quart de siècle ? « Vous réalisez que j’aurai alors 80 ans ? » TEXTE JOLIEN VANHOOF PHOTOS LALO + EVA
Manteau, Jeanne Friot. Escarpins, Morobé. Boucles d’oreilles et bague, Yvan’s Jewellers. Lunettes de soleil, Dolce & Gabbana.
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interview Celles qui sont aussi belles en vêtements de marque devant l’objectif de Lalo + Eva qu’en jogging et baskets se comptent sur les doigts d’une main. Inge Onsea (54) en fait partie. La femme à la tête du label de mode le plus coloré de Belgique est une force de la nature. Un tourbillon qui emplit l’espace en un éclair de son enthousiasme contagieux et de son énergie juvénile. Comme si les années n’avaient aucune prise sur elle. Lorsque nous la rencontrons une semaine après le shooting de la couverture au siège de Essentiel Antwerp, elle nuance nos propos : « Le lendemain du shooting, mon âge s’est rappelé à moi. Je me donne toujours à 100 % et je cours partout comme une hystérique, mais tout ça se paie (rire). » Elle boit une gorgée de café et s’inquiète de savoir si ça nous dérange qu’elle allume une cigarette. Plus tard au cours de l’interview, elle évoque ce qu’elle appelle son seul péché de jeunesse. « Je suis occupée à lire un livre censé m’aider à arrêter de fumer. Je suis à la page 100. J’ai le droit de fumer jusqu’à la page 200 et ensuite c’est terminé, comme le livre. Cette fois, ça va vraiment marcher. » Ce n’est pas la première fois que le ELLE Belgique publie une interview d’Inge Onsea. Essentiel Antwerp a déjà 25 ans. Mais l’angle d’attaque de la marque – « plutôt choquer qu’ennuyer » – reflète aussi la personnalité de sa fondatrice. Elle ne s’ennuie jamais. Les petites digressions amusantes qu’elle glisse dans ses réponses sont très plaisantes à entendre. Nous apprenons ainsi qu’elle a rencontré son petit ami, de 18 ans son cadet, dans une église, qu’elle veut vieillir comme Elizabeth Taylor, qu’elle répond aux e-mails haineux par un T-shirt « Love is Essentiel » et que son ancien mari, Esfan Eghtessadi, avec qui elle partage deux fils et Essentiel Antwerp, reste l’homme le plus important de sa vie.
JE DOIS PARFOIS METTRE MON ego DE CÔTÉ, CE QUI N'EST PAS ÉVIDENT CAR J'AI UN gros EGO ! Contrairement à beaucoup d’ex qui ont du mal à s’entendre, vous dirigez ensemble une entreprise de mode qui emploie 230 collaborateurs et s’appuie sur 780 points de vente et 40 boutiques en propre. Essentiel Antwerp est notre troisième enfant. Si nous n’arrivons plus à accorder nos violons, l’histoire s’arrête et notre monde s’écroule. Je pense que Esfan et moi sommes suffisamment intelligents pour le comprendre. D’ailleurs, notre entente est meilleure aujourd’hui que lorsque nous étions encore mariés. Nous sommes tous les deux de grands passionnés, aussi têtus l’un que l’autre. Après des disputes fracassantes pour un bouton ou une nuance de bleu, une certaine distance s’est aujourd’hui installée entre nous et ça se ressent dans la communication. Nous sommes… plus diplomates (rire). Je dois parfois mettre mon ego de côté, ce qui n’est pas évident car j’ai un gros ego ! Vous pouvez vous le permettre car vous incarnez Essentiel Antwerp. Après toutes ces années, savez-vous encore où s’arrête votre personnalité et où commence l’ADN de la marque ? À peine, la frontière est ténue. Mais il n’a jamais été dans mes intentions de me mettre en avant. Ça s’est fait spontanément. Chaque saison, nous concevions quelques pièces un peu plus extravagantes. La cerise sur le gâteau. C’était en quelque sorte « mes créations ». Avec des paillettes, des broderies, de la fausse fourrure… Grâce à nos réseaux sociaux et à nos points de vente à l’international, le succès a été au rendez-vous à chaque collection. Et ces pièces flamboyantes et sophistiquées partent toujours en premier. Votre style a toujours été aussi original ? J’ai grandi à Edegem, qui n’a rien d’un haut lieu de la mode. Mais ma mère avait bon goût. Elle m’emmenait dans des magasins de seconde main des environs comme le Pardaf. Je me souviens qu’à l’école, tout le monde portait une veste Millet de couleur bleue sur son uniforme tandis que moi, j’arborais un manteau Montana avec des épaulettes militaires (rire). La passion des couleurs est née un peu plus tard, pendant mes années à Mumbai. J’y ai vécu de 1990 à 1995 (lors de sa love story avec l’acteur de Bollywood Karan Kapoor, NDLR) et je me suis habituée à cette explosion permanente de couleurs et d’imprimés. En rue, les hommes portaient un longhi à carreaux et une chemise à fleurs, comme dans un défilé de Dries Van Noten. Un vrai plaisir pour les yeux. Avec Tom (De Poortere, NDLR), mon bras droit, nous nous rendons encore régulièrement en Inde pour trouver l’inspiration. Ce pays est notre caverne d’Ali Baba. elle 127
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interview Votre amour pour le vintage n’a jamais faibli. (quitte son fauteuil pour sortir des rayons des vieux Ricardo Tisci, Krizia, Sacai et Comme des Garçons) La mode va trop vite. Les pièces qui sont aujourd’hui en ligne seront déjà démodées dans six mois. Et se retrouveront en boutique ! Ça explique peut-être mon attirance pour le passé. La question est de savoir ce qu’on considère comme vieux et comme nouveau... La mode se répète éternellement. J’adore faire du shopping vintage avec Tom. Rien ne me procure un tel sentiment de liberté. Mon regard s’attarde généralement sur des robes longues garnies de plumes et de paillettes. Je lâche alors un « ce sera pour quand je serai vieille ». Pour déambuler dans mon appartement. Ne riez pas, mais je suis déjà en train de remplir ma garde-robe pour vieillir avec grâce comme Elizabeth Taylor. Avant d’en arriver là, avez-vous encore des ambitions pour Essentiel Antwerp ? Il y a dix ans, vous aviez confié à ce magazine que vous rêviez d’une boutique à New York. Un rêve devenu réalité. La boutique de Soho a effectivement représenté une étape importante. J’aimerais encore en ouvrir une à Miami, mais ça n’a plus autant d’importance à mes yeux. Mon seul souhait est de pouvoir continuer sur ma lancée avec le même enthousiasme débordant. Diriger une marque est une activité d’une grande intensité, qui frise la schizophrénie. Tous les deux mois et demi, nous créons une nouvelle collection et nous travaillons en permanence sur deux collections en même temps. Rien d’impossible mais il faut avoir une motivation à toute épreuve. Ne jamais ressentir mon travail comme du travail est un avantage que j’apprécie à sa juste valeur. Il m’arrive de me plaindre d’être fatiguée. Mais si vous m’accordez un week-end d’oisiveté, je me sentirai complètement inutile.
Diriger UNE MARQUE
EST UNE ACTIVITÉ D'UNE GRANDE INTENSITÉ, QUI FRISE la schizophrénie
Votre page Instagram se place clairement sous le signe de la fête. Êtes-vous une fêtarde ? (sans hésiter) Oui, j’en ai besoin pour me vider la tête. Je ne sais absolument pas danser, mais j’y mets tout mon enthousiasme (rire). Je préfère me déchaîner sur la piste dès 21 h pour pouvoir me mettre au lit à minuit. Je trouve la partie préparatifs, où je m’habille et je me fais belle, beaucoup plus excitante… Avec qui aimeriez-vous passer une soirée sur la piste de danse ? Courtney Love, qui a l’air d’être une femme cool. Quelqu’un qui a vaincu ses démons et peut partager des leçons de vie. Et Lenny Kravitz ! De l’avis général, vous êtes aussi une hôtesse très divertissante. La cuisine n’est pas ma tasse de thé, les gens viennent toujours pour l’ambiance et la convivialité, jamais pour manger. Mon cercle d’amis est très diversifié, j’aime rassembler les gens. Il m’arrive de rédiger à l’avance un poème pour chaque convive. Je le lis et chacun tente de deviner à qui il est destiné. Aussi étonnant que ça puisse paraître, mes fêtes sont une ode à la poésie (rire). Nous ne sommes pas fans des bonnes intentions, mais bien des bons conseils. Lequel donneriez-vous aux jeunes marques ? Ne pas trahir son identité. Construire un ADN et ne pas avoir la folie des grandeurs. Esfan et moi l’avons appris à nos dépens. En 2006, Essentiel Antwerp avait perdu son image. Nous n’accordions pas d’exclusivité et nous vendions à tout le monde. Les acheteurs ne supportaient plus de devoir se contenter de collections de 800 pièces. C’est compréhensible. La décision de tailler dans le nombre de magasins multimarques s’est imposée. L’histoire s’est répétée pendant la pandémie. Nous sommes passés de 120 boutiques multimarques en Belgique à 60. Heureusement, notre marque n’a cessé de se renforcer. Avec ces 60 points de vente, nous réalisons le même chiffre d’affaires qu’avec le double à l’époque. Comme on dit, ce qui ne vous tue pas… Ça semble assez incisif, mais c’est la réalité. Trouvez-vous difficile de choisir une seule vie ? Vous arrive-t-il de vous demander où vous en seriez aujourd’hui si à l’époque… Non, mais j’ai effectivement le sentiment que plusieurs vies s’offraient à moi. J’ai été mannequin pour Max Mara et Mugler, choriste en playback pour les Dinky Toys, assistante du magicien Jan Bardi… Et puis il y a eu ma vie en Inde, ma vie de femme mariée avec Esfan, ma vie de célibataire de 50 ans… Mon compagnon actuel a 18 ans de moins que moi et la vie que je mène avec lui ne ressemble à aucune autre. Et ce n’est pas fini. Un jour viendra où je porterai mes robes à plumes ! essentiel-antwerp.com - @miss_inga_o
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Haut en maille, pantalon et sac, Hermès. Chaussures, Repetto x Marine Serre. Chapeau, Maison Michel.
MAGIC NIGHT STYLISME ELISSA CASTELBOU-LOIRET PHOTOS SIMON BURSTALL
La mode se pare de contrastes intenses en couleurs et en textures. Résultat : des silhouettes hypnotiques, entre douceur tactile et éclat affirmé.
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Bague, boucles d’oreilles et collier ‘Milly Carnivora’, Dior Jewelry.
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Veste en tweed, jupe assortie et sac, Chanel. Boucles d’oreilles transformables ‘Eternal N 5’ et bagues ‘Coco Crush’, Chanel Jewelry. Chapeau, Maison Michel.
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Veste boule et bottes, Céline.
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Haut drapé, jupe ballon, chapeau, ceinture, boucles d’oreilles et sac, Louis Vuitton.
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Top transparent, jupe assortie, sous-vêtements et chaussures, Gucci . Boucles d’oreilles, Dinh van. Chaussettes, Tabio.
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Manteau, chapeau et lunettes de soleil, Céline. Bague, Cartier.
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Top, jupe et pantalon, Prada.
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ÉQUIPE DE PRODUCTION
Robe, lunettes de soleil, boucles d’oreilles, sac et bottes, Balenciaga.
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• Fashion Editor : Alexandra Bernard (ELLE International) • Fashion Producer : Yannick Selva (ELLE International) • Make-up : Lisa Legrand @Airport Agency • Coiffure : Martyn Foss Calder @Airport Agency • Modèle : Marie Fofana @Next Management • Assistante styliste : Maëva Mallier • Assistants photo : Jan Rentrop & Anna Jebnoun • Technicien digital : Benoit Sennac • Post-production : MSPhoto 1
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Robe, Balmain. Pantalon, Tod’s. elle 139 Gants, Maison Fabre.
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Partyproof It’s party season ! L’heure est venue de sortir les pièces qui feront tourner les têtes. ELLE a trié sur le volet les pièces incontournables pour un look grandiosement pointu. Launchmetric Spotlight
COORDINATION ELODIE OUEDRAGO
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PLUMES EN FÊTE
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Les plumes ont depuis longtemps dépassé leur image sexy et burlesque. Aujourd’hui, les plumes de toutes sortes d’oiseaux apportent une touche ultra-cool à vos tenues.
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Germanier
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Louis Vuitton
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1 Mules à plumes, The Attico, 1.490 € 2 Crop top, Selezza via Farfetch, 347 € 3 Jupe midi, Susan Fang via Mytheresa.com, 340 € 4 Body, Oserée, 495 € 5 Bracelet doré, Zadig & Voltaire, 257 € 6 Robe de cocktail à plumes, David Koma, 2.480 € 7 Petit sac, Caroline Biss, 80 € 8 Broche à plumes, Natan, 199 € 9 Robe de soirée drapée en jersey, Lapointe, 3.800 € 10 Robe cocktail en mesh, The Attico, 2.900 € 11 Top en maille avec plumes, Shushu Tong via Net-a-porter, 1.025 € 12 Pochette de soirée, Guess via Zalando, 155 € 13 Fouet à plumes, Fleur du Mal, 248 €.
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SHINE BRIGHT LIKE A DIAMOND
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Les strass et les paillettes brillent toujours aussi intensément en 2024. Un classique pour les fêtes, mais aussi le parfait coup d’éclat pour rehausser une pièce basique.
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1 Robe de cocktail à gros sequins, Zara, 69,95 € 2 Chemisier, H&M, 129 € 3 Robe de soirée à paillettes, Elisabetta Franchi, 856 € 4 Boucles d’oreilles, Eli via Zalando, 59,90 € 5 Jupe courte, 16Arlington, 580 € 6 Sac en forme de verre à martini, Judith Leiber, 5.390 € 7 Robe, Retrofete, 715 € 8 Robe rouge, IKKS, 225 € 9 Escarpins slingback, Gucci, 1.550 € 10 Jupe crayon, Xandres, 159 € 11 Sac à main, Prada Arqué, 2.200 € 12 Sandales, Morobé, 590 €.
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Ferragamo
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Emilia Wickstead
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LE MEILLEUR DES REMÈDES ? LES paillettes !
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Avec Beyoncé, on a réveillé notre côté cowgirl, et cet hiver, les tenues fluides et les franges font un retour en force.
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ELODIE’S
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1 Robe à capuche, Elisabetta Franchi, 1.284 € 2 Robe courte, Max Mara, 1.799 € 3 Bottines en daim stretch, Le Silla, 728 € 4 Top à franges, Amen, 473 € 5 Jean, Area NYC, 1.650 € 6 Montre, Rado, 1.250 € 7 Top Swarovski, Stella McCartney, 1.490 € 8 Jupe, Harvey & Ivy, 69,99 € 8 Robe en jersey avec franges vertes, Sandro, 325 € 9 Boucles d’oreilles, & Other Stories, 39 € 10 Robe courte, Rotate, 290 € 11 Sac en jean à franges, JW Pei via Farfetch, 231 € 12 Mules, Stuart Weitzman, 520 €.
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Mag ic al sea s on ÉVEILLEZ LA MAGIE DE NOËL À DOCKS ! Des décorations scintillantes, des rires joyeux, le crissement des patins sur la glace… Plongez dans un univers enchanteur rempli de cadeaux originaux et de délices festifs. Ne manquez pas notre grande parade de Noël ! Venez vivre des moments inoubliables, en famille ou entre amis sur notre célèbre patinoire.
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FLEURS EN SCÈNE
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Les fleurs, pas forcément inédites en hiver, prennent une allure ultra-poétique quand elles se sculptent sur une robe. Magnifique !
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Susan Fang
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1 Pantalon rose, Essentiel Antwerp via Farfetch, 216 € 2 Top court, Ajé, 295 € 3 Robe dos nu à fleurs, Rebecca Vallence, 510 € 4 Ear cuffs, Magda Butrym, 500 € 5 Bralette avec détails en strass, Nué, 790 € 6 Robe courte, Ana Radu, 1.835 € 7 Robe longue froncée, Magda Butrym, 1.895 € 8 Bottes, Y/Project, 2.590 € 9 Combi avec bustier à fleurs, Zara, 59,95 € 10 Robe courte en jersey avec fleurs argentées, Atoir, 335 € 11 Collier avec fleur, Lola Casademunt, 49,95 € 12 Mules, Dior, 690 € 13 Montre Ladymatic en or blanc avec diamants, Omega, prix sur demande.
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MÉRIBEL • ELLE
Suivez-nous au SNOW CLUB
Cet hiver, ELLE s’associe à Méribel pour lancer le ELLE Snow Club et transformer la célèbre station des 3 Vallées en son terrain de jeu exclusif.
Sylvain Aymoz
Le domaine skiable ouvrira du 7 décembre 2024 au 21 avril 2025. On vous donne rendez-vous pour un hiver inoubliable, où mode, fun et glisse se rencontrent à Méribel.
Méribel, nichée au cœur du plus grand domaine skiable du monde, a bien plus à offrir que ses paysages à couper le souffle : cette saison, la station prend un virage écologique et se réinvente avec des nouveautés excitantes, comme le retour de la « First Track » pour les plus matinaux·les qui souhaitent être les premier·ères à profiter des pistes fraîchement damées et un front de neige reconfiguré pour les familles à La Chaudanne.
Durant toute la saison, le ELLE.be et ses réseaux se mettra en mode «après-ski» avec des articles et publications hebdomadaires pour vous plonger dans l’ambiance du ELLE Snow Club. Au programme : des adresses confidentielles pour des moments uniques (After Ski), des récits de micro-aventures, des inspirations style en altitude, des conseils beauté spéciaux Grand Froid et des découvertes locales. Nos journalistes et photographes vont explorer la vallée pour vous faire découvrir le meilleur de Méribel en exclusivité. Rendez-vous début décembre directement sur ELLE.be et via nos réseaux sociaux @ellebelgique et @elle_belgie – et sur @meribel3vallees
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LA STATION MÉRIBEL. meribel.net
BE AU TY
B EAUT Y
DARK RADIANCE
Shourouk x Guerlain LES NOUVEAUTÉS
Schild
Boucles d'oreilles, Simone Rocha.
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Dark RADIANCE Un regard profond, une peau qui capte la lumière comme un secret bien gardé. Embrassez votre part d’ombre avec un maquillage couture, taillé pour celles qui savent que la beauté se révèle dans la nuance.
PHOTOS SCHILD STYLISME LUCAS BLASBERG TEXTE NOEMI DELL’AIRA
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ROUGE ARTSY L’audace d’un aplat rouge vif sur les paupières, comme une touche d’art graphique sur un teint lumineux. Ici, l’équilibre est la clé : laissez le reste du visage dans une simplicité éclatante pour que les yeux soient la véritable pièce maîtresse. Robe, Rebecca Vaillance.
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reportage
Un jeu d’ombres et de lumière où les paupières noires, à l’effet mouillé, captent chaque rayon avec intensité. Ce maquillage transforme les paupières en un miroir énigmatique, entre mystère et sensualité. Body, Maison Margiela.
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OBSCUR ÉCLAT
beauty CHIC MAGNÉTIQUE
Un smoky marron tout en légèreté, pour celles qui préfèrent la subtilité à l’intensité, associé à des lèvres rouges glossy qui attirent la lumière. Le secret ici est dans l’équilibre : adoucissez le regard en floutant les contours du fard pour un effet diffus, tout en laissant les lèvres jouer la vedette. Astuce : un crayon à lèvres en base permet de garder ce rouge vif intact toute la soirée. Haut, Jean Paul Gaultier.
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TEINT LUMIÈRE
Quand la beauté se fait imperceptible, tout est question de lumière. Un teint frais et glowy, subtilement travaillé pour capter la clarté naturelle. Le secret ? Une hydratation impeccable et un highlighter léger sur les zones clés, comme les pommettes et l’arc de Cupidon. Ajoutez un gloss rosé pour des lèvres à l’effet miroir, discrètes mais irrésistibles. Bague, Alexander McQueen.
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Boucles d'oreilles, Tom Ford.
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ÉQUIPE DE PRODUCTION : MANNEQUIN MANOT BOEHM (HER MANAGEMENT). COIFFURE & MAKE-UP CHRIS SCHILD. RETOUCHES VITALI FIDYK.
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AVÈNE • ELLE
La jeunesse au cœur des cellules Le Sérum Concentré HYALURON ACTIV B3 est le soin à ajouter à votre routine beauté pour booster l’hydratation, le volume et l’éclat de votre peau. Grâce à ce sérum concentré, les laboratoires Eau Thermale Avène ont formulé un soin ciblé, riche en acide hyaluronique pur et niacinamide, pour une peau plus ferme et moins de rides.
LES CELLULES À L’ORIGINE DU VIEILLISSEMENT Lorsque nos cellules vieillissent, elles sécrètent des facteurs pro-vieillissement, aussi appelés « cellules zombies » 1. Ces cellules contaminent les cellules voisines, accélérant ainsi le processus de vieillissement. Entre 20 et 60 ans, le renouvellement cellulaire diminue de trois fois, et la quantité d’acide hyaluronique est divisée par deux, entraînant une perte de volume et de fermeté de la peau. Anti-âge révolutionnaire La gamme Hyaluron Activ B3 a été spécialement développée pour cibler le vieillissement cutané à la source. Après 6 ans de recherche avec le Pr. Lemaitre, spécialiste du vieillissement cutané, il a été prouvé que ralentir les effets du vieillissement et rendre la peau plus jeune est possible. 2 Ingrédients puissants La niacinamide et l’acide hyaluronique stimulent le renouvellement cellulaire et renforcent la fermeté de la peau. Avec 6 % de niacinamide, ce soin freine le vieillissement des cellules, réduit les rides et améliore l’élasticité. De plus, l’acide hyaluronique repulpe et lisse la peau. 3
Résultats visibles rapidement Grâce à sa formule minimaliste de seulement 8 ingrédients, le Sérum Hyaluron Activ B3, hautement concentré en acide hyaluronique pur et niacinamide, offre un effet tenseur immédiat. En seulement 4 heures, la peau est plus repulpée, ferme et élastique. 4 Pourquoi choisir un sérum ? Un sérum, grâce à sa texture légère, pénètre plus profondément dans la peau qu’une crème. Appliquez 1 à 2 gouttes sur le visage, le contour des yeux, le cou et le décolleté, matin et/ou soir, seul ou avant votre soin. Références : 1. test in vitro, grâce à la niacinamide. 2. Pr SAURAT, 2013, Rapports HA120SelsGK231013 et HA120GK231013. 3. Topical niacinamide reduces yellowing, wrinkling, red blotchiness, and hyperpigmented spots in aging facial skin, D. L. Bissett, K. Miyamoto, P. Sun, J. Li and C. A. Berge, International Journal of Cosmetic Science, 2004, 26, 231-238. 4. Après 15 jours d’utilisation - 128 sujets, 1 à 2 applications par jour pendant 28 jours
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC AVÈNE. WWW.EAU-THERMALE-AVENE.BE
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Tout ce qui brille TEXTE MARIE-NOËLLE VEKEMANS
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Cette année, Guerlain, fidèle à son héritage de collaborations artistiques, a fait appel à une créatrice unique en son genre pour imaginer son maquillage de fin d’année. Connue pour son style flamboyant et son amour pour tout ce qui brille, Shourouk s’est associée à Violette, directrice de la création du maquillage, pour imaginer une collection festive en édition limitée. Rouge G, Ombres G, Météorites et Terracotta, les classiques de la Maison sont ainsi métamorphosés sous les doigts de fée de l’artiste, qui y a ajouté sa signature : des cristaux multicolores, des strass étincelants et une touche d’audace. Une collection qui fait rêver.
Une enfance imprégnée de glamour et de paillettes
Pour bien comprendre le travail de Shourouk, il faut d’abord plonger dans son passé, où les paillettes, l’élégance et l’extravagance tenaient une place centrale. « J’ai grandi dans les années 80, entourée de tout cet univers bling-bling. Les séries télévisées comme Dallas, Dynasty et les stars comme Elizabeth Taylor faisaient partie de mon quotidien. Je rêvais de ce monde, où tout était glamour, où les femmes portaient des robes à paillettes, étaient toujours apprêtées, bien coiffées, et très maquillées », se souvient-elle. Cette enfance marquée par le showbiz et l’exubérance a façonné l’artiste qu’elle est aujourd’hui puisque chacune de ses créations est une ode à la lumière et à la joie. Shourouk, qui se décrit elle-même comme une « petite fille fascinée par les objets qui brillent », a toujours cherché à rendre l’ordinaire extraordinaire. « Je me souviens encore
EN RECOUVRANT UN objet TOUT SIMPLE DE strass, IL DEVIENT UN
bijou
de ces émissions comme “Sacrée Soirée” ou “Champs-Elysées”, où tout le monde scintillait. C’était l’époque de Gainsbourg qui brûlait des billets de 500 francs… Cet univers m’a profondément marquée. » Cette fascination pour le spectacle, le luxe et l’extravagance ne l’a jamais quittée, et se retrouve aujourd’hui dans son approche artistique. « J’aime les cristaux parce qu’ils transforment tout. Vous pouvez prendre un objet tout simple du quotidien et en le recouvrant de strass, il devient un bijou. C’est ma manière d’apporter un peu de magie dans la vie de tous les jours. » C’est précisément cette vision que Guerlain a voulu capturer pour les fêtes. En donnant carte blanche à Shourouk, la Maison de beauté l’a invitée à réinventer certains de ses produits iconiques, en y insufflant un peu de son univers joyeux et coloré.
L’art de célébrer
Dans son atelier parisien, Shourouk travaille avec patience et minutie. Chaque pièce de la collection est ornée de cristaux, transformant chaque produit en objet d’art. « Ce que j’aime, c’est imaginer des objets qu’on a plaisir à sortir de son sac, comme des trésors cachés », confie-t-elle. Le Rouge G, célèbre rouge à lèvres rechargeable de Guerlain, est sans doute la star de cette collection. « Avec son étui en métal et son miroir intégré, il a ce côté précieux, comme un joyau que l’on garde toujours avec soi. J’aime l’idée
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beauty qu’un geste aussi banal que se remettre du rouge à lèvres devienne un moment de plaisir et de glamour », ajoute-t-elle. Les autres éditions limitées imaginées pour cette collaboration ne sont pas de simples produits de beauté : mais bien des pièces collector conçues pour magnifier chaque geste de maquillage. Son inspiration pour cette collaboration est également liée à son amour des trompel’œil. « Ça m’a toujours fascinée ! C’est un peu comme jouer avec la réalité, tromper l’œil pour que l’on voie autre chose, pour que l’on rêve. » C’est dans cet esprit qu’elle a conçu le flacon Millésime 2024, pièce maîtresse de la collection. Paré d’une manchette de cristaux, il incarne parfaitement l’idée du luxe détourné. « C’est à la fois un bijou et un élément du flacon. »
Briller pendant les fêtes
Shourouk voit dans cette collection une véritable célébration du luxe accessible. « J’aime l’idée de luxe de poche, de petits objets précieux qu’on emporte partout avec soi », explique-t-elle. « Le Rouge G, la Terracotta, les Météorites... Ce sont des objets qui apportent de la joie, qui rendent chaque geste un peu plus spécial. » Ce n’est pas la première fois que Guerlain fait appel à des artistes pour sublimer ses collections, mais cette collaboration semble particulièrement en phase avec l’esprit des fêtes. « J’ai voulu que cette collection apporte de la lumière, qu’elle soit un peu comme un jardin de Versailles sous la neige, mais avec des paillettes », s’amuse la créatrice. Pour celles qui rêvent de briller sans en faire trop, « il suffit d’un rouge à lèvres éclatant pour illuminer tout un visage », assure-t-elle. Et pour celles qui préfèrent un maquillage plus discret, elle conseille d’opter pour de subtils reflets métallisés ou un accessoire scintillant. « Je veux que mes créations fassent briller les yeux des gens, qu’elles apportent un peu de joie et de magie », conclut-elle. C’est plutôt réussi !
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CYBEX • ELLE
Si l’arrivée d’un enfant est une révolution, en termes d’esthétique elle peut aussi devenir synonyme d’évolution. CYBEX introduit la mode et un design monochrome dans un quotidien qui, par définition, prendra de belles couleurs.
Parents comblés, bébés stylés
Loin des équipements encombrants qui déparent avec un certain souci esthétique des nouveaux parents, le style Urban Mobility réinterprète les produits essentiels de la balade en famille, avec le plus grand souci de sécurité. Les pièces, guidées par la philosophie «Crafted with Love» (fabriqué avec amour), s’harmonisent à tous les partis pris mode et décoratifs, valorisant-même les accords de tons, avec une identité radicale mais tendre : des accessoires tout en noir ou en blanc, pour voir la vie en rose, ou dans la couleur qui ressemble le plus à la palette des émotions propre à chacun.
LES ÉCHAPPÉES URBAINES Alors qu’en ville les logements ne permettent pas toujours de ranger une poussette encombrante, la COŸA ultra-compacte (729.95€), compatible « bagage cabine » et ultralégère, se plie et se déplie d’une seule main. Pour une flexibilité et une portabilité ultimes, le porte-bébé hybride COŸA (249.95€), pratique et convertible, permet d’emmener son enfant partout. Ergonomique et conçu en maille 3D, il s’adapte aux petits de la naissance jusqu’à 3 ans environ. Enfin, pour les virées en voiture, l’indispensable coque Cloud T i-SIZE (369.95€, compatible avec la poussette) s’incline de façon ergonomique pour des trajets d’un confort inégalé, tandis que sa rotation à 180° permet une installation facile. Urban Mobility, dont l’inspiration tire son essence de l’énergie des grandes villes, du design japonais et de l’art urbain, transforme chaque sortie en déclaration de style. Il n’y a plus qu’à partir en exploration avec décontraction, et l’amour comme destination.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC CYBEX. CYBEX-ONLINE.COM
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Beauty tips Briller pour les fêtes ? Avec le make-up d’Yves Saint Laurent, créez un look éblouissant en un rien de temps.
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All Hours foundation All Hours Precise Angle concealer Blush liquide Make Me Blush
YEUX
Palette Couture Mini Clutch Lash Clash mascara - Overnoir Black
LÈVRES
Veillez à bien hydrater votre peau. Utilisez une crème pour les yeux ou un sérum pour préparer les yeux. Recourbez les cils. Appliquez le fond de teint All Hours Foundation de YSL Beauty en couches successives et tamponnez avec une éponge. Ne mettez l’anticerne All Hours Precise angle concealer de YSL Beauty que là où c’est nécessaire - n’utilisez pas d’anticerne trop léger. Appliquez l’ombre à paupières avec un pinceau, puis estompez sans monter trop haut, en utilisant le Couture Mini Clutch Eyeshadow de YSL Beauty. Pour les cils, utilisez le ‘Lash Clash Mascara : Overnoir Black’ de YSL Beauty. Terminez par un fard à joues et un rouge à lèvres nude, ‘YSL Loveshine Lipstick’. Attention, le blush n’est pas un contouring !
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Lalo + Eva
Rouge à lèvres soin YSL Loveshine
AUTHENTIC BEAUTY • ELLE
Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas : le moment de sortir vos produits de coiffage pour mettre vos cheveux sur leur 31. Grâce à la gamme de styling d’Authentic Beauty Concept, vous créez comme par magie les plus belles coiffures de fête pour cette année (et la suivante). Et ce, tout en préservant la santé de vos cheveux. Authentic Beauty Concept est une marque holistique haut de gamme créée en collaboration avec un collectif unique de coiffeurs. Elle met l’accent sur le soin dans ses produits de styling à base d’ingrédients naturels qui apportent à vos cheveux une sensation de légèreté et un délicieux parfum poudré. Toujours exempts de silicones, parabens et autres substances nocives, la majorité des produits de styling offrent une protection thermique jusqu’à 230 °C, pour un séchage et un coiffage en toute sérénité. Ils sont également élaborés sans cruauté envers les animaux et véganes pour la plupart. De quoi séduire également Suki Waterhouse, récemment ambassadrice de la marque. “J’ai été attirée par Authentic Beauty Concept parce
La fête d’un coup de spray magique que ses produits sont durables, sans cruauté et véganes,” explique-telle. “Leurs produits sont incroyablement bien pensés, de l’emballage à la performance.”À vous de jouer ? Voici comment façonner les plus belles coiffures de fête.
BLOWOUT FAÇON NINETIES Pour obtenir un blowout volumineux qui tient toute la journée, combinez la mousse volumisante et le spray texturisant volume aérien. La mousse donne du corps et de la densité à vos cheveux, tandis que le spray leur apporte une texture aérée et une fixation longue durée.Utilisez ensuite la Shaping Cream pour définir les textures naturelles ; elle offre une tenue flexible et accentue la structure naturelle des cheveux sans les alourdir. SLICK BACK Envie d’un chignon plaqué élégant ou d’un look mouillé qui ne passe pas inaperçu ? La crème sculptante et la pâte compacte font la paire pour une finition structurée brillante qui reste en place toute la journée. Utilisez le Strong Hold Hairspray en dernière étape pour fixer parfaitement votre coiffure.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC AUTHENTIC BEAUTY CONCEPT. AUTHENTICBEAUTYCONCEPT.BE
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par Marie-Noëlle Vekemans
la tendance
LES BOUGIES GOURMANDES Et si, pour changer d’air, on misait désormais sur les bougies parfumées à base d’ingrédients qu’on retrouve en cuisine ? 1 Bougie N°202 Coriander, L:A Bruket, 260 g, 60 €. 2 Bougie Safran, Byredo, 240g, 75 €. 3 Bougie Tomato, Malin + Goetz, 255g, 60 €. 4 Bougie Tamed Basil & Thunder, Boogie Bougie, 250 g, 39,50 €.
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TOUT CE QU’IL FAUT , ET , PAROLES DE JOURNALISTE BEAUTÉ !
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le coup de cœur
LA VERVEINE D’OBVIOUS C’est mon coup de cœur du moment parce qu’il réussit à capturer cette fraîcheur et cette simplicité qu’on cherche parfois dans un parfum. Ses notes citronnées et légèrement herbacées me rappellent les matins ensoleillés d’été. C’est le genre de parfum élégant qui n’en fait pas trop et qui met instantanément de bonne humeur. 100 ml, 110 €, www.retreat-beauty.be
le soin à tester
Chez Beauty by Kroonen à Bruxelles, j’ai testé une nouveauté : le soin Omorovicza Queen. Dès les premières minutes, les textures douces et les parfums délicats plongent dans une détente totale. Inspiré des traditions hongroises, ce rituel utilise les bienfaits des eaux minérales de Budapest, riches de 26 minéraux essentiels pour hydrater, réparer et protéger la peau. Les techniques de massage raffermissantes redonnent tonus et éclat, tandis que la pause LED, vers la fin du soin, vient stimuler l’oxygénation et la production de collagène pour un effet encore plus lumineux et rajeunissement. Après une heure entre les mains expertes, ma peau est repulpée, super confortable et glow. Le soin parfait anti grise-mine, 195 €
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Un soin en exclusivité
BBODY • ELLE
Une journée dans la vie de… Jill Cnudde Fondatrice de BBody et force motrice d’une communauté en plein essor, Jill Cnudde est une source d’inspiration au quotidien à travers ses connaissances en matière de santé, d’hydratation et de soins personnels.
En exclusivité pour le ELLE, elle nous entraîne dans sa routine quotidienne bien chargée. « Je débute ma journée à 8 h en avalant un verre de jus de céleri à jeun pour nettoyer mes intestins et stimuler mon métabolisme. J’enchaîne avec un verre d’eau que j’additionne de mes nouveaux électrolytes : parfait pour rétablir mon équilibre hydrique après une nuit de sommeil. » Jill Cnudde utilise un demi-sachet le matin et verse l’autre moitié dans sa gourde pour plus tard. Après avoir ingurgité un shake protéiné à base de blue matcha, NAD et collagène, elle se sent prête pour la journée. « Pas de café pour moi : je préfère le matcha pour un boost d’énergie stable. »
sur le développement de nouvelles idées en s’inspirant de ses voyages. « Après une journée féconde, il est temps de passer aux pilates, à la boxe et à la musculation. » La journée s’achève par une promenade en compagnie de son mari et de ses chiens. « Un moment sans smartphone où on se dit tout. » Avant d’aller au lit, elle prend du temps pour elle et écrit dans son journal. « Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, mais ce type de routine m’aide à en tirer le meilleur parti. »
Elle commence par répondre aux quelques 500 messages instantanés qu’elle reçoit chaque jour. « Ce contact est d’une importance cruciale pour moi. Je prends plaisir à suivre personnellement mes followers. » Elle filme ensuite quelques recettes pour les réseaux sociaux et s’accorde une petite pause matcha – le moment qu’elle préfère - avant d’entamer ses réunions. « Avant le lunch, je prends une dose de vinaigre de thé pour stabiliser ma glycémie. » Puis elle se concentre
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC BBODY.
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NOUVELLES TÊTES
Envie d’un changement capillaire à l’approche des fêtes ? L’Atelier de Coloration, salon chic à la déco cosy et aux prestations premium, étoffe son expertise avec l’arrivée de deux nouveaux talents dans son équipe. Patrick, coiffeur rock aux mains d’argent, maitrise comme personne l’art de la coupe qui vous flatte grâce à sa grande connaissance technique qui le rend capable de sublimer chaque longueur. À ses côtés, Sandra, experte des coupes courtes et structurées, réalise des coupes à sec d’une précision impressionnante qui garde leur style malgré la repousse. Depuis l’ouverture de Blond-s, une annexe dédiée à toutes les nuances de blonds et aux soins Tokio, l’Atelier de Coloration continue de se démarquer et propose désormais une expérience complète pour une mise en beauté totale du soin, à la coupe en passant par la coloration. Infos et réservations : 65A rue de Namur 1000 Bruxelles, +32 2 511 16 00, www.planity.com/latelier-de-coloration-bruxelles-1000
Rituel de nuit Le Monoï de Nuit Réparateur à la Fleur de Lotus Blanche de Christophe Robin, c’est l’astuce parfaite pour chouchouter vos cheveux sans effort. Vous l’appliquez avant de dormir, et pendant que vous vous reposez, il fait tout le boulot ! Une vraie cure pour réparer et renforcer les cheveux abîmés, surtout l’hiver. Au réveil, finis les frisottis, vos longueurs sont douces et brillantes, prêtes à affronter la journée. Mode d’emploi : immerger le flacon en verre dans l’eau chaude pendant 5 à 10 minutes pour liquéfier la formule. Bien secouer puis appliquer de la racine jusqu’aux pointes. Envelopper les cheveux et laisser agir toute la nuit. Au réveil, rincer puis laver les cheveux. 92 g, 34 €
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Le Lait Disciplinant Coiffage Professionnel de René Furterer, c’est un peu le meilleur ami qu’il te manquait pour passer l’hiver. Une petite noisette sur cheveux essorés ou secs, et hop, les longueurs sont hydratées, disciplinées et protégées en un seul geste et une seule application, sans avoir besoin de rincer. Sa texture légère fond directement, sans effet gras. Que vous soyez fan de brushing bien lisse ou d’un séchage plutôt naturel, il protège jusqu’à 230°C et garde les cheveux sous contrôle, même en cas de pluie. Un vrai sauveur anti-frizz, qui marche pour tous les types de cheveux. 100 ml, 24 €
Kate Powers
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ANNEMARIE BÖRLIND • ELLE
La beauté sans compromis ANNEMARIE BÖRLIND, implantée au cœur de la ForêtNoire, est un symbole de soins de la peau naturels et efficaces depuis 1959. À une époque où les femmes entrepreneures étaient encore rares, sa fondatrice, Annemarie Lindner, faisait figure de pionnière. Sa devise, « ce que je ne peux pas manger, je ne le mets pas sur ma peau », reflète son approche novatrice et son engagement en faveur de la durabilité. L’histoire de l’une des plus grandes marques allemandes de clean beauty se lit comme un roman. Dans sa vingtaine, Annemarie a dû faire face à une acné sévère. Inspirée par un livre sur les plantes, elle a commencé à fabriquer ses propres crèmes. Sa peau s’est améliorée, et sa confiance en ses créations maison s’est renforcée.
UNE ÉCHAPPÉE AUDACIEUSE Ce qui n’était qu’une petite entreprise est rapidement devenu beaucoup plus important, attirant l’attention des autorités est-allemandes, qui souhaitaient nationaliser l’entreprise. Annemarie a pris une décision courageuse, rassemblé ses biens et a fui avec sa famille vers l’Allemagne de l’Ouest pour repartir de zéro.
CROISSANCE INTERNATIONALE Soixante-cinq ans plus tard, sa petite-fille Alicia Lindner et son frère Nicolas Lindner dirigent l’entreprise avec le même dévouement que leur grand-mère et en mettant l’accent sur la responsabilité sociale des entreprises. ANNEMARIE BÖRLIND se distingue non seulement par la qualité de ses produits, mais aussi par son soutien à des projets à travers le monde, comme en Namibie et au Népal, où durabilité et empowerment sont au cœur des préoccupations.
DES PRODUITS POUR TOUS LES TYPES DE PEAU Grâce à des produits innovants comme le spray protecteur Rose Nature, le shake bi-phasé à l’acide hyaluronique ou encore les patches rafraîchissants pour les yeux, ANNEMARIE BÖRLIND gagne en popularité. La marque marie l’innovation scientifique au pouvoir de la nature – une formule qui lui vaut un succès mondial.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC ANNEMARIE BÖRLIND.
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3 wishlist
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Qui dit saison festive, dit coffrets en édition limitée. Notre top 3 à glisser sous le sapin ! • Pour un teint lumineux Coffret contenant la cure C Perfect et le sérum Eye Perfect, Celestetic, 97,50 €. • Pour une peau délicatement parfumée Coffret Les 3 Prodigieux (Classique, Or et Florale), Nuxe, 12,60 €. • Pour une peau toute douce Coffret contenant le Lait Corporel 5 % Urée et Huile de Douche, Louis Widmer, 23,50 €.
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Diptyque a ouvert les portes de sa première boutique à Anvers, invitant les curieux·ses à explorer l’univers sensoriel de la marque. Sur 90 mètres carrés, l’espace rassemble parfums iconiques, bougies envoûtantes et accessoires pour la maison, dans une ambiance qui mêle inspirations parisiennes et touches locales. Une nouvelle adresse à découvrir pour les passionné·es de parfumerie. Schuttershofstraat 53 Skins, la célèbre enseigne néerlandaise de cosmétiques de niche s’installe au coeur d’Anvers, avec un espace qui réunira les parfums, soins de peau et produits de maquillage de marques exclusives comme Byredo, Aesop et bien d’autres. Une nouvelle adresse à ne pas manquer pour celles et ceux en quête de produits uniques et pointus. Schutterhofstraat 17 Marie-Stella-Maris, la marque néerlandaise engagée, débarque avec une première boutique internationale au cœur du quartier de Wilde Zee. Au-delà des cosmétiques naturels et des parfums d’intérieur, l’espace propose un Refill Bar, permettant aux client·es de recharger leurs flacons à prix réduit, dans un esprit écologique et durable. Lombardenvest 78
Launchmetrics Spotlight
Nouvelles boutiques beauté où flâner à Anvers
Marie-Stella-Maris
Stella Mccartney
bonnes adresses
ARGIN BEAUTY STUDIO • ELLE ON A TESTÉ POUR VOUS
le soin Miracle Touch Envie d’un corps plus léger et mieux sculpté en une heure chrono ? Direction Argin Beauty Studio, à Dilbeek, pour découvrir les effets du célèbre Miracle Touch, un soin corps qui mêle drainage lymphatique et remodelage, inspiré par la méthode Renata França.
UNE MÉTHODE QUI A FAIT SES PREUVES
Photo : Marta Van de Lens
Renata França, la star brésilienne du massage, a développé une technique qui fait des miracles sur le corps. À la différence d’un massage classique, le Miracle Touch utilise des gestes fermes mais doux, spécifiquement conçus pour activer la circulation sanguine et lymphatique. Le soin est énergique mais sans douleur, et promet des résultats visibles dès la première séance. Les manœuvres précises et dynamiques de Stéphanie Piazza travaillent sur les zones de rétention d’eau et de gonflement, tout en stimulant le système digestif pour éliminer les toxines. Résultat ? Une sensation immédiate de légèreté, des contours plus définis et une silhouette visiblement affinée dès la première séance. La méthode est aussi un véritable booster pour le métabolisme, laissant le corps non seulement plus sculpté, mais aussi plus énergisé. Le Miracle Touch est particulièrement recommandé pour celles qui cherchent un coup de pouce pour redessiner leur corps, sculpter leurs contours ou obtenir des muscles plus apparents. En répétant les séances, les effets se prolongent, améliorant à long terme la tonicité du corps. On ressort légère comme une plume et boostée physiquement et moralement. Verdict : on valide totalement ce soin express et transformateur.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC STÉPHANIE PIAZZA, ARGIN BEAUTY STUDIO.
travel
RETOUR PRIVILÉGIÉ AUX SOURCES
de l’humanité
Nouveau concept de luxe inauguré à Benguerra Island à 14 kilomètres du Mozambique sur la côte est de l’Afrique, le sanctuaire Kisawa célèbre le lien indéfectible entre les Hommes et la Terre, sur 300 hectares de réserve protégée. L’espace est vaste pour préserver l’intimité, et l’impact du resort minimal sur l’environnement naturel pour valoriser une culture riche en racines civilisationnelles, passionnante aussi pour les amateurs de design, d’artisanat et de patrimoine. On entre dans ce paradis terrestre via l’aéroport de Vilankulos, au départ de Johannesburg ou de Maputo. Du ciel, on est happé par l’envoûtante beauté de ce sanctuaire écologique sauvage avec son exceptionnelle forêt côtière et ses plages aux dunes infinies, situées sur la pointe sud de l’Archipel de Bazaruto, au cœur d’un Parc national marin.
Un projet intégré dans le respect d’un écosystème
Pour la conception du resort, le Studio de design NJF s’est fixé comme ligne directrice la préservation de la nature endémique, plutôt qu’une construction en rupture. Le projet Kisawa investit dans le développement inclusif, et s’est entouré d’artisans qualifiés de l’île Benguerra et des provinces voisines, offrant une plateforme unique 170 elle
au savoir-faire local. Le design des 8 résidences et des 17 spacieux bungalows à usage intuitif s’inspire des formes et techniques artistiques traditionnelles de la région, pour célébrer le patrimoine national dans un cadre hôtelier moderne. Tandis que les espaces extérieurs ont été élaborés selon les principes du mimétisme biophilique, chaque décoration d’intérieur dispose de mobilier et d’œuvres d’art personnalisées, déclinés en palettes de couleurs choisies en cohérence avec l’ancrage africain du sanctuaire.
Une nature sublime à portée de regard
Pour s’extraire du rythme du monde en toute confidentialité, certaines résidences sont situées sur le côté calme de la crique, d’autres disséminées dans les dunes face à l’océan, chacune disposant de leur parcelle particulière d’au moins une acre. Les bungalows jouissent d’une piscine à débordement, d’une terrasse en plein air et d’une douche extérieure, sur une superficie privatisable pouvant s’étendre jusqu’à 840m². Abritant plus de 200 espèces d’oiseaux et 2000 espèces de poissons, l’archipel reçoit également entre juillet et octobre la visite de
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centaines de baleines à bosse, des mères et leurs petits. L’époustouflante vie marine de la région offre de nombreuses opportunités de snorkeling avec le concept Big Ocean Five, qui permet d’observer ces baleines à bosse mais aussi des requins pélagiques et la plus importante population de dugongs de la région des Antilles.
Une expérience hôtelière sur mesure
Avec plusieurs offres de restauration gastronomique fondées sur une carte traditionnelle africaine revisitée, Kisawa utilise, le plus souvent possible, des produits frais fournis par des producteurs locaux. Au centre de bienêtre naturel autonome (CNO), spécialisé dans la guérison holistique intégrative, on peut prendre sereinement soin de soi selon les principes de l’Ayurveda, en pratiquant le yoga, la méditation, la guérison énergétique, ou encore la thérapie infrarouge Iyashi Dome, entre autres méthodes douces. La piscine du lagon est à quelques pas, et pour prendre de la hauteur, des découvertes du site en hélicoptère permettent d’atteindre le 7è ciel, au rythme berçant de la danse des cétacées. elle 171
Des fêtes gourmandes, 100% locales Inspirez-vous de la richesse des produits belges pour concocter un menu de fêtes aussi savoureux que local. Découvrez des recettes qui allient plaisir des yeux et des papilles ; du velouté de persil tubéreux aux éclats de noisettes au filet mignon de porc sauce moutarde et miel en passant par des roulés de truite gravlax. Bonne dégustation !
Roulés de truite gravlax et fromage de chèvre
APAQ-W • ELLE
entrées Pour une entrée élégante et légère, ces roulés de truite et chèvre frais charmeront vos convives. La truite gravlax s’allie parfaitement au fromage de chèvre, rehaussé d’une touche de ciboulette pour un goût légèrement acidulé.
OPTION 2 : UTILISER DE LA TRUITE SAUMONÉE PRÊTE À L’EMPLOI Si vous utilisez de la truite saumonée fumée du commerce, découpez-la en tranches fines.
POUR 6 PERSONNES ASSEMBLAGE DES VERRINES, TOASTS OU CUILLÈRES POUR LA TRUITE • 6 tranches de truite gravlax (environ 200g) ou 250g de truite saumonée si vous préparez le gravlax vous-même • 25g de gros sel (pour le gravlax) • 25g de sucre (pour le gravlax) • aneth
POUR LA GARNITURE AU CHÈVRE • 150 g de fromage de chèvre frais • 1 petit bouquet de ciboulette finement hachée • œufs de truite • sel et poivre pour le goût
OPTION 1 : PRÉPARER LE GRAVLAX Mélangez le sel, le sucre, l’aneth et un peu de poivre noir. Rincez le filet de truite à l’eau froide et séchez-le bien. Placez la truite dans un film alimentaire (peau vers le bas) avec la marinade, emballez et laissez au réfrigérateur sous poids pendant 24 à 48h. Retourner le filet à mi-chemin. Après ce temps, rincez et séchez le filet, puis tranchez-le finement.
Velouté de persil tubéreux aux éclats de noisettes
• Préparez la garniture : Dans un bol, mélangez le fromage de chèvre frais, la ciboulette hachée et un peu de poivre. Ajustez le sel si nécessaire. • Montage : En verrines Placez un peu de préparation au chèvre frais au fond de chaque verrine, ajoutez une tranche de truite en l’enroulant ou en la disposant sur le fromage. Sur des toasts Étalez une couche de chèvre sur les toasts et ajoutez la truite. En cuillères Déposez un peu de chèvre sur chaque cuillère et ajoutez une tranche de truite. • Décoration : Ajoutez un brin de ciboulette, d’aneth frais ou d’œufs de truite sur chaque bouchée pour une touche de couleur.
Ce velouté de persil tubéreux surprendra avec ses saveurs subtiles et sa texture onctueuse. Ce légume ancien se distingue par son goût délicat, légèrement terreux, qui rappelle le persil frais avec une pointe d’épices. Et si vous avez des panais sous la main, sachez qu’ils se substituent parfaitement.
POUR 6 PERSONNES • Huile de tournesol • 9 persils tubéreux moyens (600 ou 700g) • 1 oignon • 1 gousse d’ail • 30g de noisettes
Photos Camille Robesco
concassées • 1 L de bouillon de légumes • sel, poivre
Épluchez les persils tubéreux, l’oignon et la gousse d’ail. Découpez le tout en morceaux. Faites revenir l’oignon dans un filet d’huile dans une grande casserole, puis ajoutez les morceaux de persil tubéreux et l’ail. Versez le bouillon de légumes. Laissez mijoter à feu moyen une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que les légumes soient bien tendres. Mixez pour obtenir une texture lisse et veloutée, ajustez l’assaisonnement. Pour finir, faites griller les noisettes dans une poêle sèche et parsemez-les sur le velouté avant de servir. •••
APAQ-W • ELLE Un grand classique revisité ! Le fondant du foie gras allié au confit d’oignons rouges apporte un contraste de saveurs sucréessalées irrésistible.
Toast de foie gras et confit d’oignons rouges
POUR 6 PERSONNES • 1 baguette ou 6 tranches de pain de campagne • 150 g de foie gras de canard • 3 oignons rouges • 2 c. à soupe de sucre roux • beurre de ferme
Préparez le confit d’oignons : faites revenir les oignons émincés dans un peu de beurre de ferme, ajoutez le sucre et laissez caraméliser 15-20 minutes à feu doux. Plus la cuisson est longue, plus les saveurs se développent. Toastez les tranches de pain, déposez une tranche de foie gras et une cuillerée de confit d’oignons.
MATIÈRES GRASSES LOCALES POUR SUBLIMER VOS PLATS Pour une cuisine en circuit court, l’huile de tournesol et le beurre fermier sont des alternatives économiques à l’huile d’olive, ajoutant une touche rustique à vos plats.
plats Ce plat tout en douceur met en valeur le poulet fermier avec une sauce sucrée-salée aux poires caramélisées. Le sirop de Liège apporte une touche d’onctuosité, sublimée par le vinaigre de cidre.
POUR 6 PERSONNES • 6 suprêmes ou filets de poulet fermier (environ 1,8 kg en tout) • 3 poires • 3 c. à soupe de sirop de Liège • 1 c. à soupe de vinaigre de cidre • sel et poivre • beurre de ferme
Faites dorer le poulet dans une poêle avec du beurre, en le cuisant bien à cœur (environ 20-25 minutes). Pelez et coupez les poires en quartiers. Dans une autre poêle, faites chauffer le sirop de Liège avec le vinaigre, ajoutez les poires et laissez caraméliser. Servez le poulet nappé de sauce aux poires avec des légumes rôtis comme des carottes, panais ou choux de Bruxelles. Vous pouvez également servir ce plat avec une purée de céleri-rave ou une purée de pommes de terre. Accompagnez avec un vin blanc légèrement moelleux ou une bière fruitée.
Suprême de poulet fermier aux poires et sirop de Liège
LÉGUMES D’HIVER, LA TOUCHE DE SAISON Les carottes, navets et poireaux sont de saison et se prêtent parfaitement aux recettes de fête. En plus de leur saveur authentique, ils apportent de la fraîcheur et de la couleur à vos plats.
DES ACCORDS PARFAITS AVEC DES BOISSONS LOCALES Rehaussez vos repas festifs avec des boissons locales. Que vous optiez pour un vin blanc fruité et moelleux, une bière belge ou même un vin rouge léger, le terroir est riche de saveurs.
Filet mignon de porc sauce moutarde et miel
Cette recette de filet mignon de porc à la moutarde et au miel est l’alliée des repas de fête. La sauce onctueuse, relevée par l’échalote, le miel et la moutarde, enrobe parfaitement la viande tendre et juteuse. Servie avec des légumes vapeur ou une purée légère, c’est un plat aussi gourmand qu’élégant.
POUR 6 PERSONNES • 1,5 kg de filet mignon de porc (2 pièces de 750 g environ) • 3 c. à soupe de moutarde • 3 c. à soupe de miel • 4 échalotes • 250 ml de crème légère (ou 150 ml de lait + 100 ml de crème pour plus de légèreté) • sel et poivre • beurre de ferme
Faites chauffer le beurre dans une poêle et saisissez les filets mignons de porc jusqu’à ce qu’ils soient dorés, puis réservez. Dans la même poêle, faites fondre les échalotes émincées, puis ajoutez la moutarde et le miel. Versez la crème et laissez épaissir légèrement. Remettez les filets dans la poêle et laissez mijoter doucement 20-25 minutes, en nappant de sauce régulièrement. Servez avec des légumes vapeur comme des carottes ou brocolis et une purée de courge. Pour une touche festive, accompagnez d’un vin blanc sec ou d’une bière blonde légère.
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC L'APAQ-W.
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LI F ESTY LE
LI FEST YLE
EN CROISIÈRE
Bridgerton en Belgique NOTRE MENU DE FÊTES
Maya Toebat
C'est mon histoire
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lifestyle
CROISIÈRES
DE LA CRITIQUE
à l’engouement
La journaliste Maya Toebat voyait les croisières comme des voyages coûteux, synonymes d’inactivité et réservés à un public plus âgé. Des préjugés vite reniés après son escapade dans la peau d’une croisiériste. Qui aurait imaginé qu’elle craque pour le confort et le parfum d’aventures indissociables des croisières ? TEXTE ET PHOTOS MAYA TOEBAT
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lifestyle
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J’arrive au port de Reykjavik avec mon sac à dos qui pointe au-dessus de ma tête et mes chaussures de randonnée solidement arrimées. Au loin, le bateau de croisière est prêt à nous accueillir. C’est mon premier voyage à bord d’une telle embarcation et j’ai beaucoup à apprendre. Premier constat : je détonne clairement parmi les autres passagers plus élégants, qui débarquent d’un taxi avec leur valise sur roulettes. De son côté, l’équipage qui veut à tout prix s’emparer de mes bagages n’a pas non plus l’habitude de s’occuper de voyageurs dans mon genre, comme en témoignent les soupirs du majordome qui se fait un devoir de transporter mon seul bagage jusqu’à ma cabine. Un peu de contexte pour vous éclairer : en apprenant que j’allais naviguer de l’Islande à la Norvège sur le Scenic Eclipse, j’ai décidé de randonner un peu dans les alentours avant le départ. J’ai passé six jours sur le sentier Laugavegur, en portant mes vêtements, mais aussi ma tente et ma nourriture. Le genre de voyage en mode aventure dont je raffole pour cette sensation de vivre poussée à l’extrême que procure le retour à l’essentiel. Rien à voir avec les croisières Scenic, qui font la part belle au confort. Un luxe auquel il faut s’habituer. Le simple fait de confier mon sac à dos au majordome a éveillé en moi un sentiment étrange. Le Scenic Eclipse met tout en œuvre pour que chaque passager se sente « spécial ». La taille du bateau, à mille lieues du paquebot de croisière gigantesque, a pour effet de me rassurer. Doté d’une capacité de 228 passagers, il fait davantage penser à un grand yacht, d’autant plus qu’ils ne sont qu’une centaine à faire la traversée entre Reykjavik et Tromsø. Moins on est de passagers, plus vite on a un aperçu des compagnons de voyage avec qui on va naviguer une semaine dans les eaux nordiques. Étant la plus jeune passagère du bateau du haut de mes 26 ans, je ne fais clairement pas partie du public cible. Cela dit, j’abandonne très vite mes préjugés réduisant les croisières à des voyages coûteux, synonymes d’inactivité et réservés à un public plus âgé. Après tout, se faire bichonner pendant les vacances n’a rien de désagréable. Surtout après avoir affronté le vent, le soleil et la pluie lors d’une randonnée. En échange de leur prix élevé, les croisières Scenic offrent exclusivité et luxe en abondance. Malgré sa taille tout à fait gérable, le bateau abrite un spa avec sauna et bain vapeur, plusieurs jacuzzis extérieurs, un espace de remise en forme, une salle de yoga, une bibliothèque, le bar et les restaurants gastronomiques en formule all inclusive sans oublier une hélisurface et un bateau de plongée (moyennant supplément).
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lifestyle Une mer de liberté
La croisière peut en outre être modelée en fonction des souhaits personnels. Trois activités sont proposées à chaque escale, entre tour en bus, balade à pied et visite de musée. Tant que le bateau est à quai, les passagers peuvent explorer en toute liberté la destination du jour. Ainsi, je profite de la première escale à Heimaey dans les îles volcanique de Vestmann pour m’offrir une longue promenade matinale le long des pentes verdoyantes et des colonies de macareux. Mais ces oiseaux, aussi adorables soient-ils, ne peuvent pas rivaliser avec la baleine repérée au large qui a été le vrai clou de notre voyage. La première baleine de ma vie ! Cette croisière multiplie les premières fois. Je n’avais jamais fait de si long voyage en mer. Après Heimaey, nous mettons le cap sur la Norvège, ce qui signifie deux jours complets de navigation en mer de Norvège. Je trouve ça merveilleux, contrairement à la plupart des passagers qui n’apprécient pas trop de se retrouver au milieu de cette immensité. Alors qu’on a tendance à déborder d’activi-
ALORS QU’ON A tendance À DÉBORDER D’ACTIVITÉS, MÊME EN VACANCES, C’EST UN repos « FORCÉ » QUI EST LE bienvenu tés, même en vacances, c’est l’occasion rêvée pour lire, aller au spa, manger et profiter de la vue. Un repos « forcé » qui est le bienvenu. Avec de belles surprises dans le sillage du temps ainsi libéré. Installée tranquillement dans le lobby avec un bon livre, je lève les yeux juste à temps pour apercevoir trois dauphins en train de nager. Un peu plus tard, j’observe à travers mes jumelles le panache d’eau projeté par une baleine qui passe au loin.
Visite des fjords
La notion du temps prend une tournure étrange en mer. Les journées filent à toute vitesse malgré le soleil de minuit qui ne se couche jamais. On a un sentiment de trop vite en revoyant la terre ferme. Et pourtant l’arrivée en Norvège est un vrai cadeau. Nous commençons par voguer au fil du Geirangerfjord le long des pics enneigés, des forêts détrempées et de dizaines de chutes d’eau. Pour contempler la plus connue, la cascade des 7 sœurs, nous quittons le bateau et empruntons des kayaks. Nous voilà de nouveau au milieu de l’eau mais avec une sensation toute différente puisque nous pouvons la toucher, étirer les bras et glisser à travers le fjord. Une autre surprise nous attend à notre retour à Geiranger. Le petit village, si paisible le matin, a été envahi par des milliers de touristes déversés pour la plupart par les 182 elle
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lifestyle
APRÈS UNE JOURNÉE DE RANDONÉE, CET hôtel flottant PREND DES ALLURES DE refuge
Entre mer et montagne
Toute la beauté de cette croisière réside dans la découverte d’endroits sans cela inaccessibles. L’arrivée du bateau dans l’archipel des Lofoten est un moment purement inoubliable. Jamais auparavant je n’avais remarqué la puissance du duo formé par la mer et la montagne. Sous le soleil radieux, les montagnes jaillissent des eaux scintillantes tels des murs et propulsent leur sommet vers les nuages. Sur le pont, j’en reste bouche bée comme, du reste, 184 elle
Croisière de 9 jours de Reykjavik à Tromsø. Plus d'infos et prix : scenic.eu. Scenic
énormes bateaux de croisière qui y ont jeté l’ancre. De quoi soulever des questions sur l’industrie des croisières. Difficile d’y voir un avantage sur le plan touristique plutôt qu’une invasion. L’empreinte carbone me trotte aussi dans la tête. Ces bateaux de croisière sont des hôtels flottants qui consomment des quantités astronomiques d’énergie et génèrent de gros volumes de déchets, le tout au beau milieu d’un écosystème. À bien des égards, Scenic Cruises fait des progrès dans le bon sens : la taille plus réduite du bateau a d’office un impact moindre, le plastique jetable n’y est pas une option, les eaux usées sont filtrées avant leur évacuation et le carburant utilisé est le diesel marin le plus léger.
d’autres passagers et plusieurs membres de l’équipage. Comme si nous retenions collectivement notre souffle. Après une promenade du soir à Reine avec vue sur les collines vert vif, les eaux turquoise et les cabanes de pêcheurs rouges, je regagne le bateau en réalisant une nouvelle fois que réintégrer sa suite après avoir fait le plein d’une telle variété de paysages est un véritable luxe. Cet hôtel flottant prend des allures de refuge après une journée entre randonnée ou visite de musée et passage au spa puis au restaurant (avec une offre hors pair, des spécialités indiennes à la haute cuisine française). Je pourrais m’y habituer. Inutile de préciser combien ça fait un drôle d’effet de débarquer à Tromsø au bout de neuf jours et de rester à terre. Quand on passe une semaine sur un bateau, le corps a tendance à tanguer inconsciemment au gré de l’eau. Il faut en quelque sorte se sevrer. Et aussi se séparer de ses compagnons de voyage, qui étaient des inconnus au départ. Je vois partir les deux Australiennes aux cheveux colorés, l’observateur de baleines passionné et son père… C’est fou comme on s’attache vite à des endroits qui n’ont rien de commun avec notre lieu de vie et à des gens avec qui on n’a pas échangé plus de deux mots. Mais partager des moments fabuleux jour après jour, du petit déjeuner au sauna, crée forcément des liens même s’ils restent éphémères. Peut-être qu’un jour je rentrerai chez moi après une nouvelle croisière sur le Scenic Eclipse, mais d’ici là, je veux continuer à hisser sur mes épaules mon sac à dos trop chargé. Qui a parlé de retour à l’essentiel ?
LA JOURNÉE DE VICKY, CHAUFFEURE DE BUS De la médecine esthétique à la conduite de bus. Vicky a opéré un changement de carrière à 360 degrés. Ce sont des amies chauffeures de bus qui l’ont convaincue de faire le grand saut il y a quatre ans.
En tant que chauffeure de bus à la STIB, ma journée débute par la vérification de mon horaire et la préparation de mon bus. Tout est en ordre ? C’est parti !
Chaque journée est différente, mais mon objectif reste toujours le même : transporter nos clients en toute sécurité.
Grâce aux formations de la STIB, j’ai rapidement acquis suffisamment de confiance pour conduire un bus de 18 mètres !
Bougeons ensemble jobs.stib.be
Fêtes de classe TEXTE CÉLINE PÉCHEUX
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Netflix
lifestyle
lifestyle Tout commence par un message sur WhatsApp : « Les filles, aidez-moi à trouver un nom pour le groupe d’activités de Victoria ! » Un « groupe d’activités » ? Intriguée, j’enquête… et me retrouve au cœur de l’univers feutré des rallyes mondains.
Sur fond de « Girls Just Want to Have Fun », des adolescents tirés à quatre épingles, coupe de champagne à la main, dansent et conversent sous le regard protecteur de leurs darons. Au plafond, des lustres en cristal complètent le décor un brin anachronique. La scène pourrait être tirée de la série « La Chronique des Bridgerton »… Il n’en est rien. Postée sur TikTok, cette vidéo montre en réalité un rallye mondain, un des rites sociaux les plus anciens de la jeune bourgeoisie belge. Décryptage.
Snobisme et tradition
pour les garçons. La première année, les mamans des garçons organisent une série d’activités : visites culturelles, concours « Top Chef », parcours « Koh-Lanta » ou encore cours d’impro… Rien n’est trop beau ! L’année suivante, les premières soirées sont organisées (par les mamans des filles cette fois), le vendredi ou samedi soir jusqu’à minuit, soit dans la propriété familiale, soit dans une salle louée pour l’occasion. Au début, l’alcool est prohibé, exception faite d’une sangria savamment dosée. Enfin, la dernière année, les jeunes gens ont 18 ans. La majorité leur confère des droits sur l’alcool (à volonté) et sur les horaires (jusqu’à l’aube). Laura, jeune Bruxelloise étudiante en droit, se souvient de la tenue qu’elle portait lors de sa première soirée rallye : robe bustier noire et gants blancs. « Le thème, c’était Casino royal », confie-t-elle. « C’est une chance de pouvoir participer à ce genre de fêtes où les petits plats sont dans les grands. C’est mieux que de passer ses samedis soir dans un bar ou sur les écrans. » Son père, chef d’entreprise et membre d’un rallye dans les années 1980, appuie ses propos : « Ça lui évite de faire de mauvaises rencontres, mais aussi de se construire un solide réseau qui l’aidera plus tard. »
IL FAUT AVOUER QUE C’EST UN TRUC DE GOSSES DE riches ET UN MONDE QUI MANQUE CLAIREMENT D’ouverture
On entre dans un groupe d’activités parce que « ça se fait », me raconte mon amie Jess. Et ça se fait surtout quand « les parents sont mondains, qu’ils ont de l’argent, un nom à particule ou encore mieux, un titre de noblesse ». Mais c’est quoi exactement, un rallye mondain ? « Grosso modo, ce sont des fêtes organisées par des familles aisées, qui permettent à leurs ados riches de faire la fête entre… ados riches », résume-telle en se marrant. La recette de ce concept élitiste est vieille comme le monde : prenez quelques mères de bonne famille attentives aux fréquentations de leurs filles. Les réunir avec d’autres mamans soucieuses des bonnes relations de leurs fils. Y ajouter quelques activités B.C.-B.G les dimanches après-midi. Regroupez ensuite tout ce petit monde lors de grandes soirées dansantes et vous obtiendrez un groupe d’activités digne de ce nom. Après-guerre, ces clubs privés étaient conçus pour marier les jeunes filles au gendre idéal – entendez par là : issu du même rang social et de la même religion qu’elles. 75 ans plus tard, même si quelques règles surannées perdurent, leur objectif a été dépoussiéré. « On n’y va plus pour trouver un mari, mais pour faire la fête et se faire des amis », assure Valentine, 17 ans. Sous la surveillance des parents (des mères en particulier), ces réceptions constituent donc l’ultime étape d’un parcours codifié. Les groupes se forment quand les ados ont 14 ans pour les filles et 15 ans
Un principe : l’entre-soi
« On n’organise pas une soirée rallye n’importe comment ! », prévient Alicia, maman extrêmement investie dans le groupe d’activités de sa fille qui compte 60 membres triés sur le volet. Le rituel est précis. D’abord, le dress code. Il doit être indiqué sur le carton d’invitation envoyé par la poste. Dans ce cas-ci, le thème est traditionnel : robe longue avec une touche dorée pour les filles, costume sombre pour les garçons. Après six mois de préparation, tout est prêt. Ce samedi soir d’octobre, c’est au
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lifestyle Chalet Robinson, une des salles les plus prisées de la ville, que le rendez-vous est fixé. Dans le boudoir attenant, les parents reçoivent leurs relations. Dès 19 h, les jeunes gens se pressent à la porte. L’arrivée à la soirée est à elle seule un cérémonial. D’abord, à l’entrée, la vérification d’identité, destinée à éviter toute intrusion d’éléments extérieurs. « Parfois un aboyeur déclame votre nom à l’assistance », raconte Camille, 17 ans « mais ça se fait de moins en moins ou alors dans des groupes très aristo. Souvent, les mamans qui invitent et leurs filles sont plantées à l’entrée, pour recevoir les salutations des invités. » Il y a ensuite le dîner assis où filles et garçons sont placés en alternance pour faire connaissance. À table, on converse (les téléphones restent au vestiaire !) des études ou de religion, souvent, de l’avenir, de temps en temps, de politique rarement. Mais toujours sur le même ton : copie conforme à l’original parental. Pas de problème de communication entre ces jeunes gens : ils sont du même monde, ont la même éducation, les mêmes valeurs, les mêmes préoccupations. Enfin, vers 22 h, la salle de danse ouvre ses portes : 300 personnes s’y côtoient, les couples de danseurs se forment, les flirts naissent. Car, « là comme ailleurs la raison d’être de la soirée, c’est la drague », note Agathe, 18 ans, le cheveu tiré en chignon pour l’occasion. « On essaye de bien se tenir et de ne pas trop boire pour éviter d’avoir une mauvaise réputation qui te colle à la peau. Si on se conduit mal, ça peut aller jusqu’à l’exclusion ! », explique-t-elle. Vers 4 heures du matin, la soirée se termine. « Il y en a toujours bien un ou une qui a vomi dans les toilettes ou qui est trop bourré pour rentrer à la maison. Pour les autres, c’est rendez-vous au prochain rallye… Dans un mois déjà. » En attendant, elle n’oubliera pas d’écrire à la main un petit mot de remerciement – avec les formules de politesse de rigueur – pour remercier les parents pour la magnifique soirée passée. « Sur papier, on pourrait croire que ce sont des vieilles traditions qui n’intéressent plus les jeunes, mais c’est tout le contraire ! », s’exclame Alicia. Et force est de constater qu’elle a raison…
dition familiale que j’ai envie de perpétuer. » Depuis ses 14 ans, Charlotte issue de la noblesse elle aussi, fait partie du même groupe d’activités que Chloé dans lequel on ne peut entrer sans être recommandé : « Dans mon groupe d’activités, nous ne nous connaissons pas forcément à la base, mais nous avons tous reçu la même éducation et avons les mêmes centres d’intérêt. » Un rien gênée, elle ajoute qu’il est rare qu’une personne puisse participer à ce genre d’événement si « elle vient de nulle part ». Le critère de sélection le plus fiable ? Être répertorié dans le High Life de Belgique, petit répertoire à la couverture bleue reprenant les coordonnées de plus de dix mille familles de la haute société, belge ou étrangère. « Tu peux seulement inviter des amis de l’extérieur quand c’est toi qui organises la soirée, sinon ça ne se fait pas. » Du coup, la jeune fille raconte que beaucoup de couples dans son entourage sont issus de ces rallyes. « Il faut avouer que c’est un truc de gosses de riches et un monde qui manque clairement d’ouverture », admet-elle avec d’ajouter : « Mais ce sont aussi de très belles fêtes où on peut faire de très belles rencontres. » Le coût de ces réceptions mondaines ? Celui d’un petit mariage. Entre 15.000 et 50.000 euros par soirée environ. Location de la salle, traiteur, photographe, sécurité, transport… Ces rallyes visent un certain standing et représentent par conséquent un marché juteux. « Il faut savoir que quand on est une fille et qu’on s’inscrit dans un groupe d’activités, on s’engage à organiser une soirée où on invite l’ensemble des membres du rallye, soit minimum 200 personnes. Ça représente un certain investissement en termes de temps, mais aussi d’argent. Du coup, les mamans se mettent souvent à plusieurs pour les organiser, souvent avec l’aide d’un event planner », nous explique la boss de la boîte d’événements InviteOut avant d’ajouter : « Il y a des prestataires qui ont des formules spéciales “Rallye”. Les traiteurs rodés à l’exercice proposent des packs all in avec des menus adaptés aux différents thèmes (fish & chips pour une soirée “La croisière s’amuse” par exemple) et un open bar all night long. L’alcool est évidemment un élément important dans ce genre de fête. Souvent, il coule à flots. Les parents engagent alors un chaperon qui vérifie que les gamins rentrent en sécurité chez eux. Parfois, ils prévoient même des tentes dans le jardin du château pour dormir sur place… » Sous les lustres en cristal, les rallyes mondains ont encore de beaux jours devant eux. Toujours aussi chics et fermées, ces fêtes restent un des derniers bastions de l’entre-soi élitiste, où l’inclusion et la diversité n’ont toujours pas droit à leur carton d’invitation.
C’EST MIEUX QUE DE PASSER SES
samedis soir DANS UN bar OU SUR LES ÉCRANS
Business juteux
En 2024, les rallyes mondains se portent bien, très bien même, et la jeunesse dorée semble très friande de ces fêtes communautaires. Chloé, 17 ans, explique par exemple que ses grands-parents et ses parents se sont rencontrés dans un rallye et qu’elle aussi, a rencontré son petit copain de la même manière. « Ma mère y était inscrite, même chose pour mes grands-parents. J’ai du coup demandé moi aussi de faire partie d’un groupe d’activités. Il s’agit d’une tra-
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CHANT D’EOLE • ELLE
Les fêtes féeriques au Domaine du Chant d’Eole Cette année, laissez-vous enchanter par l’esprit festif du Domaine du Chant d’Eole. Entre cadeaux d’Eole, marché de Noël, expériences uniques, cartes d’hiver dans les restaurants et service traiteur, ce lieu vous offre un programme magique pour célébrer les fêtes avec élégance et convivialité. UN NOËL ENCHANTEUR Du 13 au 15 décembre, plongez dans un monde de féerie avec le « Noël d’Eole » : un marché de Noël dédié aux artisans et créateurs et producteurs belges, qui vous propose une sélection exclusive, du linge de maison, bougies, aux accessoires, maroquinerie et bijoux, en passant par les objets d’art... Mais aussi de quoi composer votre menu de fête, de l’apéritif au dessert : vins, alcools, biscuits apéritifs, miel, confiture, produits du terroir, caviar, fromages, desserts... un assortiment des produits de bouche les plus fins! Durant tout le week-end, des animations festives, un coin photo, des ateliers créatifs et l’incontournable visite du Père Noël vous attendent pour une expérience inoubliable. Pas d’inquiétude si vous ratez cette rencontre : vous pourrez retrouver les produits ‘phares’ des artisans et créateurs dans la boutique éphé-
mère, ouverte du 18 au 31 décembre ! Pour des cadeaux d’exception, le Domaine propose une sélection de coffrets exclusifs. Parmi eux, des coffrets combinant cuvées d’Eole et produits de soin de Maison Eole, ou associant cuvées et gourmandises ou accessoires. Des présents parfaits pour allier élégance et bien-être durant les fêtes.
SAVEURS ET CONVIVIALITÉ Pour les amoureux de la gastronomie, les restaurants du domaine vous réservent des moments de partage autour de leur nouvelle carte d’hiver. La Brasserie d’Eole vous accueille dans son chaleureux chalet pour une raclette, une fondue ou un plat réconfortant. Expérience inédite cette année : savourez votre raclette ou fondue, dans une télécabine privative, pour une soirée intime jusqu’au 29 décembre ! À l’Impératif d’Eole, restaurant étoilé au Guide Michelin, laissez-vous séduire par des saveurs d’hiver raffinées, sublimées par une vue spectaculaire sur le domaine illuminé.
L’ART DE RECEVOIR CHEZ SOI Avec le service traiteur du Domaine, offrez-vous un festin sans stress pour vos repas de fin d’année. Box de délices festifs, plateaux de fruits de mer… de l’entrée au dessert, l’occasion parfaite de savourer chaque instant avec vos proches.
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LE DOMAINE DU CHANT D'ÉOLE. WWW. CHANTDEOLE.BE
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Pour briser
LA GLACE On sentirait presque le piquant hivernal de l’air marin en dégustant ces huîtres grillées, ces noix de Saint-Jacques façon crudo ou ce poulpe bluffant. Après quoi, un verre de cidre fumant s’impose.
RECETTES ET FOODSTYLING AJDA MEHMET STYLISME MAAIKE KOORMAN
PHOTOS JEROEN VAN DER SPEK
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Huîtres grillées au beurre d’algues et parmesan L’association des huîtres et des algues a un côté poétique, comme une union parfaite. Ce beurre d’algues, délicieux, sublime aussi bien des pommes de terre, œufs, riz, poulet ou tout autre plat.
6 PERSONNES 25 MIN DE PRÉPARATION 2 feuilles de nori 250 g de beurre biologique de bonne qualité, à température ambiante 3 c. à soupe de furikake 1 c. à café de paprika fumé en poudre (pimentón de la vera) 40 g de parmesan, finement râpé + extra 1 gousse d’ail, finement râpée sur une microplane ou émincée très finement le zeste d’1 citron biologique 24 huîtres de Zélande 1 citron biologique, en quartiers
Préchauffez le four à 220 °C. Tapissez un plat à four suffisamment grand pour contenir toutes les huîtres de quelques couches de papier aluminium légèrement froissé. Préparez d’abord le beurre d’algues. Faites griller les feuilles de nori à sec dans une poêle jusqu’à ce qu’une odeur s’en dégage. Brisezles ensuite dans le bol d’un robot de cuisine et broyez-les jusqu’à obtention de flocons fins USTENSILES : grand plat à four, et poudreux. papier aluminium, robot de cuisine Versez le beurre ramolli dans un bol. ou hachoir du robot de cuisine ou Ajoutez les flocons de nori, le furikake, le du mixeur (plongeur) paprika en poudre, le parmesan, l’ail, le zeste de citron, du sel et du poivre et mélangez bien le tout à l’aide d’une cuillère en bois. Couvrez et réservez le beurre d’algues (s’il met du temps à refroidir) jusqu’au moment de l’utiliser. Ouvrez les huîtres au-dessus du plat à four (pour récolter tous les jus), détachez les noix de la moitié inférieure de la coquille sans les enlever et disposez les demi-coquilles sur le papier aluminium qui tapisse le plat. Couvrez chaque huître d’1 c. à soupe de beurre d’algues et remettez le plat environ 4 min au four chaud jusqu’à la fonte complète du beurre. Sortez le plat du four et enclenchez le gril. Parsemez les huîtres du surplus de parmesan et glissez-les 1 min sous le gril, jusqu’à obtention d’une belle croûte dorée. Servez les huîtres avec les quartiers de citron en guise de bouchées apéritives.
Cidre chaud Semez un doux parfum de Noël dans toute la maison tout en réchauffant vos invités avec ce délicieux breuvage. 6 PERSONNES 25 MIN DE PRÉPARATION 1,5 l de cidre de pomme biologique 200 ml de calvados (facultatif) 2 pommes, coupées en 4 4 étoiles d’anis étoilé 2 bâtons de cannelle 4 clous de girofle 8 gousses de cardamome le jus d’1 citron biologique 1 pomme en tranches, en accompagnement
Portez tous les ingrédients, à l’exception des tranches de pomme, à ébullition à feu moyen dans une grande casserole. Baissez le feu et prolongez la cuisson de 20 min pour laisser infuser les épices dans le cidre. Versez dans des verres et décorez le bord d’une tranche de pomme avant de servir. Santé !
NB. Formez une saucisse avec le reste éventuel de beurre d’algues et enveloppez-la dans une double couche de film alimentaire avant de la glisser au congélateur pour la savourer par la suite en duo avec des huîtres. Rien ne vous empêche non plus de le déguster avec ce que vous voulez.
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food 4 PERSONNES 70 MIN DE PRÉPARATION 50 g guanciale (« lard » de joue de cochon italien), haché grossièrement 50 g de beurre biologique + extra 1 oignon, émincé 2 feuilles de laurier 3 gousses d’ail, finement hachées 2 piments rouges, émincés 450 ml de vin blanc charnu 600 g de tomates biologiques, pelées (si vous avez le temps) et hachées grossièrement 1 kg de moules, sans les bardes et dégorgées dans de l’eau salée pour enlever le sable 500 g de coques, dégorgées dans de l’eau salée pour enlever le sable 500 g de palourdes, dégorgées dans de l’eau salée pour enlever le sable (ou des coques supplémentaires)
Moules, coques et palourdes, gnocchis au citron maison
POUR LES GNOCCHIS 600 g de pommes de terre farineuses, épluchées et coupées en dés 4 c. à soupe bombées de farine 00 le zeste râpé d’1 citron biologique 1 jaune d’œuf
USTENSILES : poêle à frire avec couvercle, ou poêle à moules, presse-purée
Quoi de plus réconfortant que des coquillages fleurant bon l’air marin, du bouillon épicé et des gnocchis moelleux. Ce plat vous réchauffera tout en vous rappelant le froid piquant d’une promenade au bord de la mer.
Faites d’abord cuire les pommes de terre pour les gnocchis et laissez-les refroidir et sécher légèrement. Réduisezles en purée, salez et intégrez la farine, le zeste de citron et le jaune d’œuf. Pétrissez le tout avec les mains pour former une boule de « pâte ». Divisez la boule de pâte en 4 et roulez chaque partie pour former une saucisse d’environ 4 cm d’épaisseur. Découpez des gnocchis d’une largeur d’environ 2 cm jusqu’à épuisement de la pâte. Disposez les gnocchis sur une plaque de four farinée, saupoudrez d’un nuage de farine et couvrez d’un essuie propre jusqu’à utilisation. Faites chauffer la poêle à frire à feu moyen, ajoutez le guanciale et laissez fondre la graisse. Intégrez le beurre dès que les bords commencent à dorer. Ajoutez ensuite l’oignon et le laurier et faites cuire environ 10 min jusqu’à ce qu’ils ramollissent. Ajoutez l’ail et les piments et laissez également ramollir quelques minutes. Augmentez le feu, mouillez avec le vin blanc et laissez bouillonner quelques minutes avant d’ajouter les tomates pelées avec leur jus. Salez et poivrez et laissez la sauce mijoter doucement pendant environ 10 min jusqu’à ce qu’elle épaississe. À présent, vous pouvez 192 elle
vous lancer dans la préparation des gnocchis. Portez une grande casserole d’eau à ébullition et salez. Faites chauffer quelques c. à soupe de beurre dans une poêle à frire à revêtement antiadhésif et veillez à ce qu’elle soit bien chaude quand les gnocchis seront cuits. Plongez les gnocchis quelques minutes dans la casserole d’eau bouillante en plusieurs portions successives. Ils sont cuits dès qu’ils flottent à la surface. Retirez-les de la casserole à l’aide d’une écumoire et faites-les dorer brièvement dans la poêle à frire jusqu’à ce qu’ils deviennent croustillants. Baissez le feu sans retirer les gnocchis de la poêle pour qu’ils restent chauds. Versez tous les coquillages dans la poêle à frire, augmentez le feu et couvrez avec le couvercle. Faites cuire environ 4 à 5 min en secouant la poêle jusqu’à ouverture de toutes les coquilles. Servez les coquillages dans des bols profonds et surmontez-les de gnocchis pour qu’ils absorbent tous les jus.
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reportage
Crudo de noix de Saint-Jacques à l’argousier et au shichimi togarashi
4 PERSONNES 25 MIN DE PRÉPARATION 75 g de baies d’argousier + 25 g pour la garniture (via Lindenhoff, par exemple) 4 mineolas 50 ml d’huile d’olive de première pression de bonne qualité 1,5 c. à café de vinaigre de cidre 12 coquilles Saint-Jacques nettoyées, super fraîches 1 poignée de cresson de fontaine, juste les petites feuilles shichimi togarashi (mélange de 7 épices japonaises en poudre), en accompagnement (toko)
USTENSILE : tamis
Crudo, qui signifie “cru” en italien, sublime les noix de Saint-Jacques avec une touche de vinaigrette, mettant en valeur leur onctuosité et l’acidité des baies d’argousier et des mineolas.
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Versez les baies d’argousier dans une petite casserole et pressez-les délicatement avec le dos d’une cuillère pour en extraire le jus. Coupez les extrémités des mineolas et pelezles à vif en enlevant la partie blanche. Détachez les quartiers au-dessus de la casserole contenant les baies pour récolter le jus et réservez-les. Faites chauffer les baies et le jus à feu doux et coupez le feu juste avant l’ébullition. Versez la préparation dans un tamis au-dessus d’un bol en pressant les baies à l’aide du dos d’une cuillère. Laissez refroidir le jus avant de vous atteler à la préparation de la vinaigrette. Ajoutez l’huile d’olive, le vinaigre et une pincée de sel et fouettez le tout jusqu’à obtention d’un mélange homogène. Goûtez la vinaigrette et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire. La vinaigrette doit avoir une saveur douce, acide et fraîche. Coupez les noix de Saint-Jacques dans le sens de la largeur en 2 ou 3 fines tranches, en fonction de leur épaisseur. Les tranches doivent avoir entre 1⁄2 et 1 cm d’épaisseur et ne pas être trop fines au risque de devenir coriaces. Dressez les tranches de noix de Saint-Jacques en une seule couche sur les assiettes et saupoudrez-les de sel marin. Complétez chaque assiette de baies, de quelques jolis quartiers de mineola et de petites feuilles de cresson. Aspergez généreusement de vinaigrette, parsemez d’une pincée de shichimi togarashi et servez immédiatement.
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Truite arc-en-ciel, polenta et huile à la coriandre et à l’ail
4 PERSONNES 60 MIN DE PRÉPARATION POUR LA POLENTA 1,2 l de bouillon de légumes 150 g de farine de maïs pour polenta 50 g de beurre biologique 50 g de parmesan, finement râpé
POUR LE POISSON 2 truites arc-en-ciel, écaillées et nettoyées (le bar ou la dorade conviennent aussi) 1 ⁄2 fenouil, en fines tranches 15 g d’aneth 15 g de cerfeuil ou d’estragon 1 citron biologique, en fines rondelles 1 citron vert biologique, en fines rondelles 400 g d’algues rouges ou dulse (le kombu est parfait aussi), rincées 100 ml de vin blanc 25 ml d’huile d’olive
POUR L’HUILE 50 ml d’huile d’olive 4 gousses d’ail, émincées 40 g de coriandre, finement hachée 1 c. à soupe de câpres, finement hachées
Ce plat coloré constitue la pièce maîtresse parfaite pour tout repas de fête.
Pour la polenta, portez le bouillon de légumes à ébullition dans une grande poêle à fond épais. Dès que l’eau bout, versez-y la farine pour polenta et remuez pour prévenir les grumeaux. Baissez le feu et continuez à remuer pendant environ 10 min jusqu’à ce que la polenta épaississe. Ajoutez le beurre et le parmesan, salez et poivrez à votre convenance et poursuivez la cuisson 10 min à feu doux jusqu’à obtention d’une polenta lisse et onctueuse. Coupez le feu, couvrez la polenta avec du papier cuisson pour prévenir la formation d’une croûte et posez le couvercle sur la poêle. Farcissez les truites avec le fenouil, les épices et des rondelles de citron et de citron vert. Répartissez les algues sur le fond d’une grande poêle peu profonde avec couvercle. Mouillez avec 150 ml d’eau et le vin et déposez le poisson sur le lit d’algues. Aspergez d’huile d’olive et mettez le couvercle. Augmentez le feu jusqu’à ce que de la vapeur commence à s’échapper de la casserole. Baissez ensuite le feu et laissez le poisson cuire à l’étuvée pendant 5 à 10 min. Laissez le couvercle jusqu’au moment de servir. Préchauffez le four à 180 °C. Déchirez les feuilles de chou palmier en petits morceaux de la taille d’une bouchée. Parsemez-les d’un filet d’huile d’olive et disposez-les sur une plaque de four. Enfournez-les durant 4 à 5 min ou jusqu’à ce qu’ils soient croustillants. 196 elle
POUR LA MOUSSE 200 ml de fond de poisson 25 g de beurre 50 ml de crème fraîche 1 filet de jus de citron, selon votre goût
ET AUSSI 150 g de chou palmier, avec les feuilles lavées huile d’olive
USTENSILES : grande poêle peu profonde avec couvercle (suffisamment grande pour placer les truites côte à côte), mixeur plongeur, papier cuisson
Faites chauffer l’huile à la coriandre et à l’ail dans une petite poêle à revêtement antiadhésif. Ajoutez l’ail et faites-le dorer légèrement. Intégrez la coriandre et prolongez la cuisson de quelques minutes. Coupez le feu et incorporez les câpres tout en remuant. Faites chauffer le fond de poisson dans une petite poêle. Ajoutez le beurre, la crème et le citron et mixez le tout à l’aide du mixeur plongeur jusqu’à obtention d’une mousse crémeuse. Au moment de servir, dressez un lit de polenta au milieu de l’assiette et surmontez-le d’un filet de truite. Garnissez de morceaux de chou palmier croquants et de mousse crémeuse. Accompagnez d’huile à la coriandre et à l’ail.
QUAND JE RÉUSSIS À OUVRIR LE BOCAL DE CORNICHONS TOUTE SEULE Independent Woman Destiny’s Child
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Poulpe mariné grillé aux légumes de mer 4 PERSONNES 20 MIN DE PRÉPARATION + 30 à 50 min de cuisson 8 tentacules de poulpe, nettoyés 2 feuilles de laurier 1 oignon, pelé et coupé en deux 50 ml d’huile d’olive de première pression 25 ml de vinaigre de vin rouge 3 tomates premium charnues, comme des tomates anciennes 150 g de lavande de mer 150 g de salicornes
POUR LA MAYONNAISE À LA BOUTARGUE 2 jaunes d’œuf 1 c. à café de moutarde de Dijon 1 filet de jus de citron, de préférence biologique 100 ml d’huile d’olive de première pression 1 à 2 c. à café de boutargue, finement râpée sur une microplane
USTENSILES : mixeur plongeur, poêle à griller
Faites frémir de l’eau dans une grande casserole. Plongez-y les tentacules de poulpe, le laurier et l’oiLes tentacules de poulpe, faciles à trouver surgelées, gnon et laissez cuire 30 min à tout petit frémissement. Vérifiez la cuissont pratiques. Préparez-les la veille pour ne nécessiter que son en plantant la pointe d’un cou20 minutes le jour J et offrir des saveurs marines à vos convives. teau aiguisé à l’endroit le plus épais des tentacules. La lame doit s’enfoncer facilement. En fonction de la taille des tentacules, vous pouvez prolonger la cuisson de 20 min. Dès que les tentacules sont cuits et égouttés, versez-les dans Détaillez les tomates en tranches de 1⁄2 cm d’épaisseur, réservez un plat. Ajoutez l’huile, le vinaigre et le sel marin selon votre goût la moitié d’une tomate et répartissez les tranches sur les assiettes. et laissez mariner au moins 15 min. Nappez-les de jus du plat de tentacules marinés et réservez. Réalisez la mayonnaise en mixant les jaunes d’œuf, la mouFaites chauffer de l’huile d’olive dans une grande sauteuse et cuitarde et le citron dans un gobelet haut. Dès que le mélange blansez-y la lavande de mer et les salicornes durant quelques minutes. chit, incorporez l’huile en un mince filet et continuez à mixer Pressez la demi-tomate réservée au-dessus de la poêle pour en jusqu’à obtention d’une mayonnaise onctueuse. Ajoutez la bouextirper les graines et les ajouter à la préparation, puis mélangez targue, goûtez et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire. bien le tout, jusqu’à ce que les légumes commencent à ramollir pour Faites chauffer une poêle à griller à feu vif. Grillez-y les tentacules qu’ils gardent un peu de croquant. Répartissez les légumes de mer de poulpe marinés quelques minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’ils cuits sur les assiettes et disposez deux tentacules sur chacune. En soient bien dorés et noircis par endroits. Replongez-les ensuite touche finale, arrosez le plat du reste de marinade et râpez un peu dans la marinade, mélangez tant qu’ils sont chauds et réservez. de boutargue par-dessus. Accompagnez de la mayonnaise. 198 elle
TERO • ELLE
La fête chez Tero à Bruxelles Le restaurant Tero, à Bruxelles, transforme chaque repas en véritable moment de partage et, là-bas, ce sont les fêtes toute l’année. Niché loin de l’agitation, Tero se distingue par sa décoration minimaliste aux accents naturels et végétaux, créant un cocon apaisant et chaleureux, parfait pour les célébrations. «Chez Tero, l’ambiance des fêtes se vit dans un cadre qui invite au calme et au partage», confie le chef, passionné par la cuisine de saison. Le menu, toujours adapté aux produits disponibles, met en avant des ingrédients frais et locaux. Des légumes rôtis de saison, des viandes élevées en plein air, des poissons issus de filières durables, et des options végétariennes gourmandes composent une carte qui incarne l’engagement écoresponsable du restaurant. «Chaque plat est pensé pour être partagé, renforçant l’esprit de convivialité propre aux fêtes».
La priorité est aux produits locaux, «garantissant une fraîcheur et une authenticité des saveurs qui ancrent chaque repas dans une expérience véritablement belge». Cet attachement au terroir donne une dimension toute particulière aux plats, créés pour rassembler les convives autour de la table. Ainsi, si le restaurant n’est pas ouvert pendant la période de fêtes, nous préférons y aller avant et après pour s’offrir un moment de partage authentique, dans une ambiance feutrée et élégante où la simplicité et la générosité des saveurs font de chaque bouchée un plaisir à savourer ensemble. Rue St.Bernard 1, 1060 Saint-Gilles, Tero.be
CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LE DOMAINE DU TERO. WWW. TERO.BE
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PUBLI REPORTAGE — OSEZ LE CENTRE-VILLE
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Dans le quartier des Guillemins, à deux pas de la Gare Internationale de Liège, vous aimerez cette jolie boutique paisible et cosy dédiée aux plaisirs et à la découverte de thés natures ou parfumés et d'infusions gourmandes. Autodidacte mais néanmoins aujourd'hui experte dans l'art du thé, après avoir travaillé auprès de grands noms en matière de thé, Lisiane Detaille a à cœur de partager son sourire, sa passion, tous ses nombreux bons conseils et sa sélection pointue. Testez, goûtez, sentez, installez-vous, relaxez-vous et faites une pause bienfaisante ; tous les thés présentés à la vente sont disponibles à la dégustation sur place afin que vous puissiez déterminer - les papilles en éveil et quelle que soit votre envie du moment - votre produit coup de cœur. Noir ou vert... Froid ou chaud... Autant pour des raisons de qualité et de terroir que pour des valeurs écologiques, Culture Thé ne propose que des thés en vrac cultivés par des producteurs indépendants sélectionnés à travers le monde, ainsi qu'un grand choix d'accessoires, des livres et des goodies... liés à l'univers du thé. Participez aux ateliers animés par David Vinamont, un formateur spécialiste renommé dans l'art du thé. N'oubliez pas de demander votre carte de fidélité. Parce que, que vous soyez amateur ou connaisseur, en matière de thé nature ou parfumé et d'infusion, Culture Thé, c'est l'excellente adresse pour voyager, de pays en pays, rien qu'avec une tasse à la main !
CULTURE THÉ Rue des Guillemins 72 - 4000 Liège www.culturethe.be Tél. : +32 476 72 67 28 Facebook : Culture Thé Instagram : @culturethe.liege
DERMAFRANCE INSTITUT DE BEAUTÉ ET CENTRE DE FORMATIONS SPÉCIALISÉ EN DERMOPIGMENTATION
Formée dans les meilleures écoles d'esthétique belges, France Le Meur s'est spécialisée très tôt dans le maquillage permanent. Dans son élégant et confortable institut de beauté situé à Beyne-Heusay, au cœur de Liège, elle se plaît à révéler et sublimer votre beauté naturelle. Excellence et passion sont ainsi au programme pour vous assurer, grâce à des formations continues, des soins hors pair et les meilleures techniques, la dermopigmentation esthétique-sourcils, lèvres, eyeliners-, mais également des soins anti-âge, des extensions de cils, le microneedling, un japonese head spa... La particularité de France Lemeur, c'est d'être atteinte d'une maladie génétique et d'avoir fait une mastectomie préventive pour se prévenir d'un éventuel cancer du sein. C'est pour cette raison qu'elle souhaite particulièrement mettre l'accent, dans son institut, sur la dermopigmentation paramédicale. Pour " changer la vie " de nombreuses femmes dans leur combat contre la maladie et en collaboration avec des chirurgiens spécialisés, elle vous propose des techniques révolutionnaires, en particulier pour la reconstruction minutieuse des aréoles mammaires 3D post mastectomie, sans oublier la correction et le camouflage des imperfections et cicatrices. Dermafrance, c'est aussi un centre réputé de formations en maquillage permanent, partageant avec vous toute son expertise et son savoir-faire.
DERMAFRANCE Rue des Moulins 112 - 4610 Beyne-Heusay www.dermafrance.be Tél. : +32 47 89 36 88 2 Instagram : @derma_france Facebook et Tiktok : @dermafrance
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ELS BENVINGUTS PLUS DE 70 ANS D’EXCELLENCE EN BIJOUTERIE ET ARTS DE LA TABLE Fondée il y a plus de sept décennies au Pas de la Case, en principauté d’Andorre, Els Benvinguts est une référence incontournable pour les amateurs de bijoux en or et argent. Initialement la plus ancienne bijouterie de la ville, elle a su évoluer avec son temps tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices : qualité, confiance et service. Aujourd'hui, sous la direction de Teresa Borra, héritière de cette entreprise familiale, Els Benvinguts a pris un nouveau tournant en concentrant ses activités sur la vente en ligne. Toutefois pour ceux qui souhaitent une approche personnalisée, Teresa reçoit sur rendez-vous. Mais peu importe la distance ou le mode de contact, l'entreprise continue de cultiver cette relation de proximité et de confiance avec ses clients. Outre les bijoux, Els Benvinguts propose également une sélection raffinée d'arts de la table, perpétuant ainsi une tradition de goût et d'élégance. La fidélité de la clientèle, qui se transmet de génération en génération, témoigne de la réputation de la maison. Cela fait plus de 70 ans que cette bijouterie iconique accompagne ses clients à travers leurs plus beaux moments de vie, un savoir-faire qui s’exprime aujourd'hui dans le monde digital. S’adressant à tous les budgets et à toutes les envies, Els Benvinguts offre également des prix compétitifs s’imposant comme un modèle de fiabilité et de qualité avec des bijoux intemporels et des objets d'exception qui continuent de séduire d’année en année une clientèle internationale de connaisseurs et de passionnés.
ELS BENVINGUTS www.elsbenvinguts.com Tél. : 00376 855 150 – Port. : 06 50 51 61 19 Instagram : @elsbenviguts
BEAUTÉ BY MARIE
Un service personnalisé
Beauté by Marie est bien plus qu'un simple institut de beauté. C'est un espace où bienveillance, expertise et innovation se rejoignent pour offrir des soins adaptés et efficaces. Profitez d'un moment rien que pour vous, et laissez-vous choyer dans un lieu entièrement dédié à votre bien-être.
L’INSTITUT 2.0
Après des années d'expérience en cardiologie, stérilisation et endoscopie, Marie a fait un virage audacieux en ouvrant son propre institut, dédié au bien-être des femmes. Formée à diverses techniques esthétiques et thérapeutiques, elle vise à aider chaque femme à se sentir bien dans son corps et sa peau grâce à des soins personnalisés. Situé à Namur, Beauté By Marie est un havre de paix unique où chaque soin devient un moment précieux d'écoute et de bienveillance.
Des soins innovants et non invasifs au cœur de la région namuroise
Marie propose des techniques de pointe, telles que la Méthode Renata França, un drainage lymphatique brésilien redoutablement efficace contre la rétention d'eau, la cellulite, et pour affiner la silhouette. Son soin Miracle Face raffermit et redéfinit les contours soin du visage tout en améliorant la santé de la peau grâce à un effet liftant naturel. En tant que Skin Expert Germaine de Capuccini, Marie offre également des soins du visage adaptés à tous les types de peau, avec des résultats visibles. Pour des alternatives non invasives au botox, elle utilise le microneedling 3D et la mésothérapie esthétique, qui stimulent le collagène et l’élastine, procurant un effet rajeunissant naturel.
Un service personnalisé
Chez Beauté by Marie, chaque soin est conçu sur mesure, qu'il s'agisse d'anticellulite, de remodelage corporel ou de soins du visage. L'institut propose également des services complémentaires comme le vernis semi-permanent, l'épilation au fil et la pose de capsules américaines. Marie se distingue par la qualité de ses prestations et la relation de confiance qu'elle établit avec ses clientes, attirant même une clientèle venant du Luxembourg.
BEAUTÉ BY MARIE Adresse institut : Route du fond 62 - 5170 Arbre/Profondeville Site internet : www.beautebymarie.com Agenda en ligne : https://salonkee.be/salon/beaute-by-marie Tél. : 0471/640 570 Mail : contact@beautebymarie.com
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POUR CEUX QUI AIMENT
VIBRER ENSEMBLE
c'est mon histoire
JE SUIS DEVENUE grand-mère TROPTÔT Quand, à 14 ans, la fille de Sophie lui a annoncé sa grossesse, c’est leur vie tout entière qui a vacillé… TEXTE JULIETTE DE BRUXELLES
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Il y a un peu plus d’un an, ma vie a pris un tournant radical. Je suis devenue grand-mère à 42 ans quand ma fille, Léa, qui n’avait que 14 ans à l’époque, m’a annoncé, tremblante, et les larmes aux yeux, qu’elle était enceinte. Un coup que je n’avais pas vu venir. J’ai senti mes jambes vaciller sous le poids de cette réalité. Ce n’était pas seulement l’annonce d’une grossesse inattendue, c’était l’annonce d’une nouvelle vie qui allait changer la nôtre, responsabilités et organisation quotidienne comprises. Ma première réaction a été une panique viscérale. Je suis considérée comme quelqu’un de fiable et de responsable, et je me retrouvais à affronter l’inattendu, l’inacceptable aux yeux de mon cercle familial, privé et pro. Je savais que nos amis – cette microsociété bobo-bruxelloise où tout le monde scrute la moindre faiblesse des autres sans jamais le dire – allaient se délecter de cette nouvelle. Dans mon entourage, toutes les mères investissent temps et argent dans l’avenir de leurs enfants, comme si leur réussite personnelle en dépendait. Comment justifier que ma propre fille, que je pensais avoir préparée à tout, avait fait ce choix ?
Dès les premières semaines, Léa a refusé l’idée de l’avortement. « C’est mon bébé, maman, je le veux », m’a-t-elle dit avec une détermination totale. Je me suis retrouvée déchirée entre l’incompréhension et une admiration involontaire. Mon instinct premier était de la convaincre, de la faire changer d’avis, de lui énumérer toutes les raisons pour lesquelles garder cet enfant serait une erreur. Je me suis surprise à lui lancer des phrases dures, parfois horribles. Je voulais provoquer un électrochoc. Son avenir serait foutu, aucun homme ne voudrait d’elle avec un enfant. Ces mots, je les ai regrettés dès qu’ils ont franchi mes lèvres. Moi, féministe convaincue, me voilà à craindre le regard de la société et à marteler des arguments que je méprisais. Les mois ont passé, et les disputes ont redoublé. Léa campait sur ses positions, et moi, je m’enfermais dans mes peurs. Mais au fil des rendez-vous médicaux et des échographies, quelque chose a changé. Je voyais cette petite vie grandir en elle et, malgré moi, j’ai commencé à ressentir une forme de tendresse. J’ai vu ma fille, que je n’avais jusquelà perçue que comme une enfant, devenir une jeune femme déterminée, prête à affronter ce qui l’attendait. Léa avait décidé de ne pas impliquer le père, un garçon de 15 ans, instable et désinvolte. « Il est trop immature. Je ne veux pas qu’il soit là pour jouer au daron. » J’ai respecté sa décision. Ce choix, c’était aussi un acte d’autonomie que je ne pouvais que soutenir, même si je savais que cela renforcerait l’isolement que nous ressentirions toutes les deux. Quand le bébé est né, une petite fille magnifique, ce fut un mélange de chaos et de révélation. Ses premiers cris, son odeur, sa petite main agrippant mon doigt pour la première fois... j’ai senti une vague d’amour envahir la pièce. Léa, épuisée, m’a regardée avec un sourire qui m’a fait fondre. C’était comme si, dans cet instant précis, nous étions seules au monde, détachées du reste, protégées des jugements et des critiques. Les jours suivants, la réalité s’est imposée : nos amis distants, nos voisins aux regards furtifs, les commérages qui venaient aux oreilles de Léa par d’autres adolescents. J’ai perdu des amies. Pas de grandes scènes dramatiques, juste des silences, des invitations qui cessaient, des conversations interrompues dès que je m’approchais. Une ancienne collègue m’a glissé, lors d’une soirée, un perfide : « Il faut vraiment une certaine ouverture d’esprit pour soutenir ça. Je ne sais pas si j’aurais pu. » Derrière ses mots se cachait un blâme déguisé.
NOUS SOMMES TROIS
générations
SOUS UN MÊME TOIT, ET, CONTRE TOUTE attente, NOUS SOMMES PLUS heureuses QUE JAMAIS
Au bureau, ma crédibilité a pris un coup. J’étais soudain la « grandmère précoce » dont la fille avait « dérapé ». Les gens murmuraient que c’était ma faute, que j’avais failli à éduquer ma fille correctement. Certains pensaient même que j’aurais dû forcer Léa à avorter, comme si j’avais pu imposer un choix aussi intime. Le paradoxe, c’est que j’ai aussi reçu des soutiens silencieux, des regards et des mots discrets qui semblaient dire : « Bravo pour votre courage. » Malgré les turbulences, le quotidien s’est construit autour de la petite. Nous avons créé un cocon, un gynécée plein de tendresse. Léa a repris les cours, je me suis réorganisée au travail, avec des horaires plus souples, pour être là quand il le faut. Aujourd’hui, nous avons moins d’ami·e·s, mais celles et ceux qui sont restés nous soutiennent avec une chaleur sincère. Nous formons une petite tribu féminine, un noyau soudé. Oui, les autres continuent de murmurer, mais cela importe peu. Nous avons trouvé notre équilibre. Nous sommes trois générations sous un même toit, et, contre toute attente, nous sommes plus heureuses que jamais.
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Passer des fêtes royales Pour un séjour hors du temps et hors normes, cet authentique domaine du XVIe conte en vingt chambres et suites thématisées, des histoires de favorites et de reines, pour une épopée immersive en vie de château.
Pour les réveillons du 24 et du 31 décembre, un dîner gastronomique en 8 services sera accompagné d’un ensemble de Musique Baroque, et suivi le lendemain d’un brunch, que toutes les reines envieraient. Pour la Saint Sylvestre, la musique sautera deux siècles pour une soirée jazz dansante. Et le reste, ça appartient à l’Histoire.
C’est une destination fantastique, fantasmée, un voyage dans le temps et en Touraine, orchestré par Mira Grebenstein, passionnée d’Histoire, et propulsé en fantaisie sublimée (et très documentée) par le décorateur star Jacques Garcia. Construit en 1542 (une aile du château, ajoutée au XVIIIe, est signée Viollet-le-Duc), rénové puis inauguré en 2022, ce Relais & Châteaux 5* invite à des expériences extraordinaires sur une vingtaine d’hectares avec jardins à la française, verger, bois, spa et piscine, onze chambres et neuf suites qui portent des noms de personnages historiques romantiques – parfois tragiques - de la Reine MarieAntoinette à l’Impératrice Joséphine. La décoration est ancrée dans l’époque grâce à des trouvailles en salles de ventes – livres anciens, panneaux de cuir de Cordoue, paravents du XVIIe, toiles de maîtres, mobilier original du XVIe au XIXe – qui s’harmonisent avec la cinématographie des lieux. Les femmes de chambre, serveurs et jardiniers portent à la fois des costumes et des prénoms de circonstance (Ambroise, Gaston ou Françoise…), tandis qu’un extraordinaire, passionné et intarissable majordome, narre à qui le demande toutes les petites histoires de la Grande.
L’esprit XVIII e, le confort XXIe
Bercé·e dès le petit matin par une playlist baroque esprit « Lully » – le petitdéjeuner est royal, forcément, et éclairé à la bougie - on médite dans la bibliothèque ou on se détend au bar, avant de prendre un bain aux chandelles et de se projeter dans l’ambiance Empire d’une tente de campagne napoléonienne ou dans les velours de La Pompadour. Il faut se promener dans le jardin où sont plantés 80 figuiers en hommage à Louis XIV qui les adorait, et assister à une projection de film en plein air face au jardin à la française, en dégustant du pop-corn à la truffe. La gastronomie a par ailleurs été pensée en accord avec un historien de la restauration, pour retrouver les mets à la mode au XVIIe. Le service est rythmé et codifié comme autrefois, avec un ballet de serveurs synchronisés qui donnent une nouvelle saveur ne serait-ce qu’au rituel du potage. Le Chef français Jeffrey Pestana fait entrer dans l’Histoire des ingrédients locaux et de saison, et composera pour les réveillons de Noël et du Jour de l’An des festins étoilés, scénographiés, dans un château décoré de sapins du parquet aux lustres. Une forêt de résineux illuminera les espaces extérieurs, en miroir du feu d’artifices privé tiré dans le jardin. Infos et réservations : www.chateaulouise.com Le domaine est labellisé Ligue de Protection des Oiseaux, et la chasse y est interdite.
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