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À la rencontre des athlètes belges LGBTQ

Texte Eveline Janssens

Photos Justin Paquay

UAND LES ATHLÈTES SORTENT Q DU VESTIAIRE

En 2021, de plus en plus d’athlètes LGBTQI+ sortent du « vestiaire » et se posent en figure de proue de la communauté gay et trans. Aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 en Corée du Sud, une quinzaine d’athlètes se revendiquaient ouvertement LGBTQI+ et décrochaient au passage sept médailles. Et pourtant... Dans certains pays, les athlètes qui ont fait leur coming out ne bénéficient pas des mêmes opportunités sportives de la part de leur fédération et ne sont pas les bienvenus aux compétitions internationales.

L’association belge Out For The Win, l’une des rares organisations européennes à promouvoir la visibilité des sportifs LGBTQ, œuvre sans relâche pour un monde du sport plus tolérant. Des études ont montré que seuls 19% des sportifs homosexuels ont fait leur coming out, contre 26% du côté de la gent féminine. Chez les hommes, le machisme et la culture de la force physique jouent un rôle prépondérant, en particulier dans des sports comme le football ou le basket, qui éprouvent de grandes difficultés à se débarrasser du stéréotype de l’homme gay, explique Out For The Win. Les danseuses ou les gymnastes font aussi moins facilement leur coming out. La discipline dans laquelle on évolue détermine en partie la tolérance à l’égard des athlètes LGBTQ. Les sportifs de haut niveau ont l’impression que leur espace d’expression est assez réduit, indique Out For The Win. Ils se concentrent sur leurs entraînements et performances, alors qu’ils doivent donner l’exemple aux supporters et spectateurs. D’où l’appel de Out For The Win : si vous êtes sorti du placard, faites-vous entendre et osez être vousmême. Nous sommes allés à la rencontre de trois athlètes belges de haut niveau pour évoquer leur carrière sportive, leur coming out et les droits des athlètes LGBTQI+, dans l’arène comme en dehors.

KIM

JORIK OSHIN

OSHIN

« JE SAIS QUE JE SUIS LESBIENNE DEPUIS QUE J'AI 13 ANS »

Oshin et la boxe, c’est l’histoire d’un coup de foudre. «Je suis sortie de ma première initiation à la boxe épuisée, mais tellement heureuse.» Alors âgée de 19 ans, elle a renoncé à la vie nocturne et aux sorties pour opérer un virage à 180 degrés. C’est après un tournoi au Danemark qu’elle a pris conscience qu’elle pouvait faire quelque chose : un entraîneur danois a fait les éloges de ses talents de boxeuse. Oshin est partie à Hénin-Beaumont (France) pour travailler avec son coach Mohamed. « Ça a tout de suite marché avec lui, il est un peu comme un grand-père pour moi.» C’est donc en distribuant des coups à ses adversaires qu’elle progresse dans son sport. Mais comment supporte-t-elle la douleur ? «Grâce à l’adrénaline, qui peut inhiber la pire des douleurs physiques. La douleur émotionnelle, en revanche, je connais. Quand je perds, je suis blessée dans mon ego.» Elle est évidemment fière de ses deux titres mondiaux chez les professionnels. « Il n’y a rien de comparable au moment où on vous attache la ceinture du vainqueur à l’occasion d’un titre international WBF chez les pros. En 30 secondes, on voit alors défiler tous les sacrifices qu’on a faits. »

Un pote parmi les autres

«Je sais que je suis lesbienne depuis que j’ai 13 ans. » À la maison, ce n’était pas un problème, car la mère d’Oshin est très ouverte et a de nombreux amis homosexuels. À l’école, Oshin était un pote parmi les autres. Un jour, un éducateur l’a prise à part. « Il a vu mon regard assombri. “Moi aussi, je suis comme ça”, m’a-t-il dit. Au début, je ne voyais pas ce qu’il voulait dire, mais à partir de ce jour-là, j’ai compris que c’était O.K.» En France, où de nombreux musulmans (s’)entraînent, Oshin a eu plus de mal. «En Belgique, j’étais totalement sortie du placard, mais en France, j’ai dû y rentrer à nouveau. » Elle a essayé de le faire comprendre petit à petit à son entraîneur. «Un jour, il m’a dit : “Oshin, je sais bien. Notre foi ne l’accepte pas, mais c’est ta décision et elle t’appartient.” Il la respectait.»

L’ombre du jury

« J’ai une certaine notoriété et je viens du monde de la boxe. Grâce à ça, les gens acceptent plus facilement mon orientation sexuelle : je suis devenue un symbole. » Très sociable, elle ajoute qu’elle parle facilement. « En fait, c’est difficile de me détester. » Or, ça n’a rien d’une évidence dans un sport où les athlètes sont soumis à l’appréciation d’un jury. Certains sportifs n’osent pas parler ouvertement de leur orientation par crainte de recevoir des notes moins élevées. « Dans certains pays, je dois mettre mon adversaire complètement K.O. pour gagner. Si les juges savent que je suis mariée à une femme, je perdrais, même si j’ai gagné. » Oshin est ambassadrice de Out For The Win et porte ostensiblement un T-shirt de l’association lors de ses entraînements et compétitions.

Comportements inappropriés

Avec sa femme Charlotte, elle a déjà vécu des moments plus difficiles : « Certains hommes sifflent ou font des remarques obscènes. Ils nous voient uniquement comme un symbole de sexualité.»

Oshin ne manque pas de projets : « En boxe, on peut être compétitif jusqu’à 40 ans. J’en ai actuellement 34. Les tournois de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo ont été annulés, je dois donc faire une croix sur ceux-ci. Mais une médaille aux JO de 2024 ? Yes, we can. » Au-delà de ça, celle qui endosse désormais un rôle de modèle veut continuer à œuvrer en faveur d’une plus grande égalité dans le sport : « Charlotte, qui est triathlète, et moi voulons commencer à donner des conférences dans les écoles pour sensibiliser les jeunes. » Une manière de faire voler en éclats les principaux préjugés sur la communauté LGBTQI+.

www.oshinderieuw.be Nom : Oshin (qui signifie « guerrier » en japonais) Derieuw Âge : 34 ans Discipline : boxe Meilleur résultat :

double championne du monde chez les

professionnels Coachs : Mohamed

Nichane, Paul Fournier @oshinderieuw

« DANS UN MONDE IDÉAL, JE N’AURAIS PAS BESOIN D’ANNONCER PUBLIQUEMENT MON HOMOSEXUALITÉ »

JORIK

Jorik a enfilé sa première paire de patins à l’âge de 5 ans. C’est à 15 ans, après une blessure qui l’a tenu éloigné de la patinoire pendant six mois, que le déclic s’est produit et qu’il a envisagé le sport de haut niveau. « Je me suis rendu compte que je voulais aller plus loin.» En un an, il est parvenu à maîtriser tous les triples sauts, ce qui n’a pourtant rien d’évident quand on sait que les patineurs s’élancent dans les airs à 25 km/h sur une lame de quelques millimètres pour effectuer une triple rotation sur euxmêmes. Et après ça, il faut encore se réceptionner sans se casser la figure, ce qui permet aussi de marquer des points. Les premières années sur la scène internationale ont été difficiles : il était peu soutenu financièrement et son concurrent direct, qui avait plus d’expérience, était plus souvent envoyé à l’étranger. « Jusqu’à ce que j’aille frapper à la porte du COIB Comité olympique et interfédéral belge). Si j’atteignais la finale du championnat d’Europe, je recevrais de l’argent. » C’est tout ce dont Jorik avait besoin pour lancer sa carrière sportive. Avec des top 10 aux championnats d’Europe et aux championnats du monde, et deux participations aux Jeux olympiques, il fait désormais partie des «big names» de la scène internationale. Il a d’ailleurs réalisé un exploit sportif remarquable : il a remporté le Nebelhorn Trophy, l’une des compétitions internationales les plus importantes de la saison, décrochant au passage son billet pour les JO. Si Jorik n’a jamais versé une larme dans le célèbre «kiss & cry» (l’endroit où, filmés, les patineurs attendent leurs résultats), les choses ont cette fois-là été différentes: «C’est la seule fois où j’ai pleuré sur le podium. J’avais connu un parcours très difficile pour atteindre cette compétition et j’y ai établi mon record personnel, devant tous mes concurrents internationaux.»

Terrain glissant

Son coming out a été un long processus: «Juste avant les Jeux de 2014, je suis parti en stage aux États-Unis. J’étais aux prises avec ma sexualité et ça se reflétait dans mes entraînements.» Sa vie étant exclusivement centrée sur le sport, il n’avait pas beaucoup de temps

Nom : Jorik Hendrickx Âge : 28 ans Discipline : patinage artistique Meilleur résultat :

4e place aux championnats du monde, 14e place aux JO

Coachs : Carine

Herrygers, Adam Solya @jorik.hendrickx

pour les fêtes ou les relations. Sur les conseils de sa maman, il a demandé à s’entretenir avec sa coach. « Elle me voyait déjà partir définitivement aux États-Unis, rejoindre un nouvel entraîneur. “Oh, mais si ce n’est que ça”, voilà ce qu’elle m’a répondu. » Jorik en est resté là jusqu’à ce qu’il rencontre son petit ami en 2017. « Je supposais que mon père était au courant, mais la rencontre avec mon petit ami a tout de même été un choc pour lui. L’orientation sexuelle de son fils était soudain une réalité très concrète. » Il lui a fallu un peu de temps et ça a eu une répercussion sur Jorik, qui a réalisé une mauvaise performance aux championnats d’Europe. Entre-temps, les relations entre père et fils sont revenues à la normale, et l’entente est très bonne avec le compagnon de Jorik.

Communiqué de presse

Les difficultés liées à son coming out l’ont incité à faire entendre sa voix en tant que personne LGBTQI+. Peu avant les Jeux olympiques de 2018, Jorik a fait son coming out dans la presse belge. «Aux Jeux, j’ai une grande visibilité nationale et je voulais l’exploiter au maximum. Si ça peut me permettre de faire la différence, ne serait-ce que pour une seule personne, ça en vaut la peine. Aujourd’hui, je peux être moi-même à 100% partout, que ce soit en privé ou en public.» Le monde du patinage artistique, habitué à quelques drames et scandales, accepte les sportifs tels qu’ils sont. Jorik estime toutefois qu’il y a encore du travail à faire en dehors de la patinoire : « Dans un monde idéal, je n’aurais pas besoin d’annoncer publiquement mon homosexualité et il n’y aurait pas de discrimination, qu’elle soit fondée sur la couleur de peau, le genre ou l’orientation sexuelle.» Ne pas être catalogué, mais pouvoir être soi-même au sein d’un groupe très diversifié, tel est l’objectif.

www.jorikhendrickx.com

Nom : Kim Meylemans (surnom : « The Little Belgian ») Âge : 25 ans Discipline : skeleton Meilleur résultat : 5e place aux championnats du monde, 14e place aux JO Coachs : Fernando Oliva, Martin Rettl @kimmeylemans

KIM

« LE SKELETON EST UNE PETITE FAMILLE, JE N’AI PAS EU À FOURNIR D’EXPLICATIONS »

Star du skeleton, Kim Meylemans a grandi en Allemagne dans une famille belge. Pour ceux·celles qui ne regardent pas le sport à la télé : le skeleton est une luge étroite sur laquelle on s’allonge la tête la première pour filer à 140 km/h sur une piste de bobsleigh. Eh oui, ça ne rigole pas ! À 12 ans, Kim est entrée à l’internat d’une école de sport de haut niveau située dans les montagnes bavaroises. «Un des entraîneurs m’a demandé si le skeleton ou la luge me tentait. » Pourquoi cette athlète de haut niveau à la chevelure blonde a-t-elle finalement choisi cette discipline ? « En luge, on a les pieds devant, et je n’avais pas envie d’avoir un double menton pour voir où j’allais. » Ce qui ne l’a pas empêchée d’adopter les tenues aérodynamiques en lycra. Le skeleton s’est avéré lui convenir à merveille. «Pour moi, c’est une combinaison magique: un départ agressif qui procure une bonne dose d’adrénaline, puis, une fois sur la luge, une descente pendant laquelle il faut être parfaitement zen et concentrée. Le moindre muscle qui se contracte peut faire perdre plusieurs centièmes de seconde. » En 2014, pendant sa rhéto, Kim a déménagé en Belgique. Elle a continué à enchaîner d’excellentes performances: «Tout ça grâce à mon équipe belge. J’ai acquis les bases en Allemagne, mais c’est ma team actuelle qui m’a permis de progresser. » Elle est la première Belge à représenter notre pays aux Jeux olympiques dans cette discipline. Kim a brillé aux championnats d’Europe et aux championnats du monde, décrochant une place dans le top 5. Dans son collimateur : les Jeux de 2022 et 2026, avec pour objectif une médaille olympique bien entendu.

Petite amie

« Je n’ai jamais vraiment fait mon coming out. Vers l’âge de 17 ans, j’ai eu ma première petite amie et je l’ai présentée à la maison.» Ses parents ont trouvé ça super, même si maman Meylemans a un peu redouté que la vie de Kim ne soit plus difficile en tant que membre de la communauté LGBTQI+. Quand Kim participait à des compétitions, sa petite amie l’accompagnait sans faire mystère de leur relation. « Le skeleton est une petite famille, je n’ai pas eu à fournir d’explications. » En dehors de la piste, Kim éprouve le besoin de s’exprimer. Elle a ainsi boycotté les championnats du monde 2017 en Russie, un pays où des lois anti-gay sont en vigueur. En retour, elle a reçu un tas de messages de haine sur les réseaux sociaux de la part de «fans» russes. «Ça m’a touchée, mais ça a aussi attisé ma détermination à agir.» À Pyeongchang, elle a noué le dialogue avec quelques joueuses de l’équipe canadienne de hockey. Pourquoi ont-elles peur de parler ouvertement de leur orientation sexuelle ? « Elles estiment que ça relève de leur vie privée. En tant que Belge, je me sens privilégiée de pouvoir être qui je suis. Le COIB nous soutient pleinement. Mais il faut plus de visibilité pour que tous les athlètes osent faire leur coming out.» En effet, dans certains pays, affirmer publiquement son orientation sexuelle ferme des portes. Kim connaît une snowboardeuse tchèque qui a perdu son principal sponsor après avoir fait son coming out. Sans parler des coachs qui mettent délibérément sur le banc les personnes LGBTQ de leur équipe.

Drapeau arc-en-ciel

Sur les 15 athlètes LGBTQI+ présents aux JO d’hiver, trois sont belges. « Les Jeux sont un moment magique. Il y a une véritable connexion entre les athlètes LGBTQI+ des différents pays.» Dans le village olympique, la résidence canadienne fait office de maison arc-en-ciel officielle, et les drapeaux aux couleurs emblématiques y flottent de plus en plus haut. Kim a récemment reçu un message d’une jeune fille de 16 ans qui ne sait plus trop où elle en est. «Je ne la connais pas, mais je peux l’aider en racontant mon histoire.» Pour Kim, cela revient à avancer lentement, mais sûrement. On est loin des 140 km/h auxquels elle est habituée, mais on peut espérer que le dernier virage débouchera sur une ligne d’arrivée plus tolérante.

https://teambelgium.be/index.php/nl/page-athlete/Kim-Meylemans-359

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À VOS MARQUES !

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12 Athlètes olympiques et vêtements de haut niveau : la piste se transforme en runway.

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1 Legging de haute performance, Stronger, 69 € 2 Body technique, Filippa K Sport, 120 € 3 Brassière à motifs, RectoVerso Sports, 95 € 4 Short à pinces, RectoVerso Sports, 135 € 5 Brassière, Nike, 35 € 6 Montre connectée GPS avec fonction fitness et monitoring santé, Garmin Venu® 2 series, 399,99 € 7 Casquette de golf avec perles, Golfino, 59,95 € 8 Tapis de yoga avec poignées en cuir, Louis Vuitton, 1.600 € 9 Casque audio, Bang & Olufsen, 800 € 10 Sweat en coton, Lacoste, 160 € 11 Porte-bouteille en cuir, Louis Vuitton, 1.030 € 12 Vélo en bois, Coco-mat Bike 'Penelope', 1.750 € 13 Raquette de plage en bois et balle, Frescobol Carioca, 200 € le set . 14 Jupe plissée, Björn Borg, 59,95 € 15 Sneakers en plastique recyclé, Adidas by Stella McCartney, 230 € 16 Slippers en fausse fourrure, Steve Madden, 59,99 €.

PRESSE

TESTÉE ET APPROUVÉE

LA MONTRE DE SPORT GARMIN VENU 2

Prendre soin de soi est essentiel pour se sentir bien dans sa peau. C’est pourquoi Maxine, journaliste au ELLE, a testé la toute nouvelle montre de sport Garmin Venu 2, la parfaite alliée d’une vie saine et heureuse.

La première chose qu’on remarque en sortant la Venu 2 de sa boîte, c’est son design élégant. Alors que les montres de sport n’avaient auparavant rien de tendance, la Venu 2 est au contraire très stylée. Elle est en outre personnalisable, puisqu’il est possible de choisir le bracelet et le cadran en parfaite adéquation avec ses goûts. La montre permet de suivre ses activités pour toute une série de sports. Que vous soyez une utilisatrice assidue de la salle de fitness, une fan de Pilates ou une vraie petite sirène, la Venu 2 vous aidera à vous perfectionner dans vos activités préférées.

PRESSE.

Personnellement, ma séance de yoga est l’un des moments de la journée que je préfère. Et ce qui est génial avec cette montre de sport, c’est qu’elle propose de nombreux cours différents et offre un accompagnement pas à pas. Le matin, j’opte volontiers pour la « salutation au soleil », ou comment se réveiller et faire le plein d’énergie. Ma smartwatch m’indique à chaque fois la prochaine posture et vibre lorsqu’il est temps de passer à la suivante. C’est très pratique quand on veut suivre rapidement un cours de yoga, mais qu’on ne peut pas se rendre dans un centre spécialisé ou qu’on n’a pas d’ordinateur portable sous la main.

UN COACH SPORTIF AU POIGNET

La Garmin Venu 2 est également un outil pratique pour ceux·celles qui aiment courir ou faire du vélo. Dans l’application Garmin, on trouve ainsi différents programmes d’entraînement qui permettent d’atteindre sainement son objectif de distance. Comme je cours régulièrement, j’ai opté pour « Garmin Coach Semi-Marathon ». Ma montre me propose un programme d’entraînement personnalisé dans lequel je choisis quand j’ai le temps de faire une séance de jogging et en combien de semaines je veux atteindre mon objectif final. Pendant que je cours, j’utilise aussi la fonction musique qui permet de télécharger des morceaux de musique sur la montre et de se connecter à Spotify ou Deezer. C’est bien plus pratique que d’essayer de sélectionner à la main sur son smartphone sa musique préférée.

UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN

En plus d’offrir un accompagnement et un suivi des séances d’entraînement, la Garmin Venu 2 est également très utile pour surveiller et adapter son état de santé global, notamment grâce à la fonction de suivi de la qualité du sommeil. La montre affiche aussi le niveau de stress au cours de la journée et signale quand il est grand temps de se détendre afin de ne pas dépasser ses limites sans le savoir. Ces caractéristiques font de la Venu 2 une alliée de choix. Non seulement cette montre aide à rester en bonne santé, à faire suffisamment d’exercice et à se surpasser, mais elle veille également à ce que ce-lui·celle qui la porte soit à l’écoute de son corps et se sente donc en parfaite harmonie.

Envie que la montre Garmin Venu 2 vous accompagne dans vos activités sportives ? Nous avons une bonne nouvelle pour vous ! Rendez-vous vite sur ELLE.be et participez à notre concours. Vous aurez peut-être la chance de pouvoir bientôt libérer la sportive qui sommeille en vous grâce à la toute nouvelle smartwatch Garmin Venu 2.

Datça, sereine. DÉTENTE BIENFAISANTE À DATÇA

Besoin de décompresser? Mettez le cap sur ce joyau caché de la côte turque : richesse historique, eaux bleu azur et nature intacte au programme.

« Si vous êtes pressé, que faites-vous à Datça? » Un dicton qui en dit long sur les nombreux attraits de cette jolie ville côtière en Turquie (Türkiye), qui mérite plus qu’une visite rapide. Prenez le temps de découvrir ses superbes plages et collines bordées de pins odorants et d’aller à la rencontre de ses habitants.

UN LIEU BÉNI DES DIEUX

À l’heure du tourisme de masse, l’exploration de cette véritable perle fait partie des plaisirs rares. Située au confluent de la mer Égée et de la Méditerranée, elle a su préserver son charme idyllique au fil des siècles. Selon la légende, la presqu’île de Datça longue de 80 km aurait été créée par Zeus, le dieu suprême des dieux de la mythologie grecque. Et la beauté incroyable de ses eaux azurées et de sa nature nous incite à le croire.

UN CENTRE-VILLE ANIMÉ

Datça se compose de trois zones: le noyau historique, les nouveaux quartiers et les falaises percées de grottes mystérieuses. Située au sud, la partie plus récente est le cœur battant de la ville. Elle déroule une foule d’hôtels chics, d’excellents restaurants et de cafés agréables le long de la côte qui porte bien son nom de « chemin de l’amour » (Sevgi Yolu). À mi-parcours, ne manquez

Le célèbre lac Ilıca situé sur « le chemin de l'amour ». Les rues pittoresques du vieux Datça.

pas le lac Ilıca, surnommé la « piscine byzantine », auquel on prête des vertus thérapeutiques. Plus loin, la marina vous tend les bras avec ses bonnes adresses pour déguster du poisson et des fruits de mer tout frais: le must absolu. Après un dîner romantique, l’amphithéâtre antique vous accueille pour un concert ou un festival avec vue imprenable sur la mer scintillante au clair de lune. En septembre, les férus de culture auront même droit au Golden Almond Cinema and Culture Festival. Prenez plaisir à flâner dans Sanatçılar Sokagı, la rue des artistes où les talents locaux exposent leurs créations artisanales. L’endroit parfait pour dénicher un souvenir original.

Les célèbres desserts aux amandes de Datça. Amandiers en pleine floraison.

. PROGRAMME DE CERTIFICATION POUR UN SÉJOUR EN TOUTE SÉCURITÉ EN TÜRKIYE

UNE HISTOIRE FASCINANTE

Dans son écrin de collines verdoyantes, la vieille ville est réputée pour ses jolies maisons en pierre dont beaucoup ont été transformées en boutiques-hôtels élégants et en cafés pittoresques. Ses ruelles pavées fleuries de bougainvilliers au parfum enivrant offrent un merveilleux décor pour une balade relaxante. N’hésitez pas à franchir le seuil des petites échoppes truffées de produits artisanaux et d’exquises spécialités locales comme les fameux desserts aux amandes, le miel de thym et les soieries issues d’un savoir-faire régional plusieurs fois centenaire. Datça fascine aussi par son histoire passionnante qui débute 2.000 ans avant notre

Shopping artisanal et souvenir à Sanatçılar Sokagı. ˘ En juin 2020, la Turquie a été l’un des premiers pays au monde à lancer un programme de certification pour un tourisme sûr en réaction à la pandémie de Covid-19. Ce programme comporte un large éventail de mesures sanitaires et de sécurité pour tous les citoyens turcs et visiteurs étrangers. Il s’applique entre autres aux hébergements, moyens de transport, restaurants, aéroports, ports de croisières, centres de congrès et d’exposition, lieux culturels, musées, parcs à thèmes et terrains de golf. Les hébergements de trente chambres et plus sont tenus de s’y conformer. En plus de ces mesures de prévention, des protocoles stricts ont été mis en place dans les aéroports turcs pour protéger les voyageurs. Des centres de tests PCR sont mis à leur disposition 24h/24 et 7j/7. L’aéroport d’Istanbul, plaque tournante du trafic aérien mondial, est le quatrième au monde à bénéficier de la certification Covid-19 5 étoiles.

PROGRAMME DE VACCINATION DES PROFESSIONNELS DU TOURISME

Dans le cadre de son programme de certification pour un tourisme sûr, la Turquie a mis en place un programme de vaccination pour les personnes qui travaillent dans le secteur touristique. Une garantie pour la santé et la sécurité des voyageurs internationaux et des collaborateurs locaux durant la prochaine saison touristique.

ère. Lydiens, Perses, Romains et Byzantins entre autres ont occupé tour à tour cette péninsule comme en témoignent les nombreux vestiges qu’ils y ont laissés. Point d’intérêt le plus célèbre: la cité antique de Knidos ou Cnide, à une heure de route de Datça, qui était un centre maritime prospère dans l’Antiquité. Vous pourrez y admirer un amphithéâtre bien conservé, un temple dédié à Aphrodite, la déesse de l’amour, mais aussi un coucher de soleil à couper le souffle.

le port idyllique de Datça Dîner romantique au bord de l'eau.

LE PARADIS POUR LES SPORTS NAUTIQUES

Avec ses baies sublimes et ses plages instagrammables, Datça fait aussi le bonheur des amateurs de plaisirs aquatiques et de soleil. Ce paradis de la planche à voile leur offre un spot idéal pour s’adonner à la voile, au snorkeling et à la plongée sous-marine. Une excursion en bateau vous emmènera à la découverte des grottes et autres pépites qui parsèment la côte. Parmi elles, le charmant village de pêcheurs de Palamutbükü vaut le détour pour ses bonnes tables et sa magnifique plage de 2,5 km de long. Côté plages, vous pouvez aussi vous laisser tenter par celles qui jouxtent le centre-ville de Datça car elles ont décroché le prestigieux pavillon bleu pour leur qualité.

Naviguer au coucher du soleil

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